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THEME :
Le financement désintermédié:
support de fonds:« OPCR-OPCI »
Définitions et objectifs
Les aspects fiscaux pour les OPCR
La différence entre OPCR et CI
Définitions et objectifs
Contrôle des OPCI
Les aspects fiscaux pour les OPCI
Conclusion
Le financement désintermédié désigne celui qu’une entreprise se procure sans
recourir au service d’un intermédiaire (banques, etc.) en levant elle-même des
capitaux, par exemple sur le marché financier
l’autorité marocaine des marchés de capitaux définie les opcr selon leurs
fonctions en disant qu’un OPCR est ‘’un fonds d’investissement, ayant
pour objet le financement de PME, principalement marocaines et non
cotées, à travers l’acquisition de titres de capital, l’acquisition de titres
de créances (convertibles ou non en titres de capital) et l’octroi
d’avances en compte courant d’associés’’.
Types :
Le FCPR est une copropriété de valeurs mobilières, créé à l’initiative :
d’une société de gestion de portefeuille (banques, entreprises
d’investissements) agréé par l’autorité des marchés financiers (AMF) qui sera
chargée de la détermination du règlement du fond ainsi que de la gestion de
ses affaires.
Le règlement du FCPR doit préciser les modalités de gestion et les droits
attachés aux valeurs mobilières détenues par chaque épargnant, et d’un
dépositaire en l’occurrence un établissement financier chargé de la
conservation des valeurs mobilières du FCPR et du contrôle des décisions de la
société de gestion
Une société à capital risque (SCR) est une société implantée sur le territoire
français qui a pour objectif la prise de participation dans le capital de sociétés
non cotées en bourse. Une SCR peut avoir des statuts juridiques différents : S.A.
(société anonyme), société en commandite simple par actions (SCSA) ou
société par actions simplifiées (SAS). Une société à capital risque bénéficie de
règles fiscales particulièrement avantageuses, à savoir l'exonération totale de
l'impôt sur les sociétés sur les activités qui relèvent des participations à risque,
les autres activités dites annexes sont soumises à l'impôt sur les sociétés. Cette
forme de société permet un effet de levier lors de la revente des participations
détenues.
Objectif primo :
Comme chacun sait, l’activité du capital-risque s’assimile à une forme
d’intermédiation financière spécifique de fonds propres ou quasi-fonds
propres. Schématiquement, il fonctionne de la façon suivante : les fonds de
capital-risque collectent les capitaux auprès des investisseurs qui peuvent être
publics (caisses de retraite, collectivités locales, mutuelles) ou privés (banques
personnes physiques) pour les allouer à des PME sélectionnées.
Le premier acquis pour les OPCR qui permet d’accompagner donc les
entreprises en leur assurant une capitalisation à la hauteur de leurs ambitions,
est de couvrir l’ensemble des volets de cette activité qui se décline en capital
risque, capital développement et capital retournement. Et ce, pour offrir ainsi
aux entreprises un accompagnement dans leurs différentes étapes d’évolution.
Car ces fonds, dits « capital risqueurs », interviennent certes pour la création
ou la restructuration des entreprises par un capital naturellement risqué, mais
accompagnent aussi les entreprises dans leur développement sur un laps de
temps suffisant pour les installer sur un marché avant de les introduire les
entreprises concernées en bourse. C’est à l’issue de cette étape que les
« capital risqueurs » peuvent sortir de l’entreprise ainsi mise à niveau. Et
surtout, le capital-retournement intervient pour financer le redressement des
entreprises qui sont bien souvent PME.
Cible :
les difficultés de financement dont souffrent les PME sont multiples, peuvent
être de nature, administrative, lois et réglementations, coûts de financement
élevés. Toutefois, même si ces obstacles peuvent être surmontés, il peut y avoir
toujours un coût à supporter.
En effet, parmi les principales difficultés qui entravent la survie des PME,
est de trouver un financement adéquat à leur besoin lors des premières
étapes de leurs créations.
Ainsi que les titres des PME concernées restent pris en compte pour le calcul de
l'affectation minimale pendant une durée maximale de 3 ans à compter de la
date de perte de la qualité de PME.
Aspect fiscal
Le fond commun de placement à risque (FCPR) constitue une enveloppe fiscale
avantageuse pour les investisseurs. Néanmoins, certaines conditions sont
notamment requises pour bénéficier des avantages fiscaux liés au FCPR.
Pour les sociétés elles-mêmes, elles sont exonérées d'impôt sur les sociétés sur
l'ensemble des revenus et des plus-values de leur portefeuille de titres cotés ou
non cotés.
Pour les associés, les dividendes distribués, mais prélevés sur des produits et
des plus-values provenant du portefeuille exonéré de l'impôt sur les sociétés,
bénéficient à cet égard d'un régime fiscal favorable :
- une exonération d'impôt sur le revenu, si ces revenus sont réinvestis
immédiatement dans la SCR, mais à la condition également que le contribuable
conserve les titres de la SCR pendant au moins 5 ans et que son groupe familial
ne détienne pas plus de 25% du capital d'une société du portefeuille de la SCR
- si ces conditions ne sont pas respectées, il y aura imposition des dividendes
et des plus-values à l'impôt sur le revenu dans les conditions normales ;
- pour la fraction des dividendes prélevée sur les autres revenus de
portefeuille, c'est l'imposition au taux de droit commun qui s'applique.
Par ailleurs, le capital est une branche du capital investissement, donc tout
capital-risque est un capital investissement, mais tout capital investissement
n'est pas capital-risque. Le capital investissement subvient aux besoins en
fonds propres à l'entreprise, mais aussi crée des emplois et la richesse au
niveau des entreprises qu'ils soutiennent.
Chapitre II : généralités conceptuelles sur les OPCI :
Selon la loi 70-14 qui régit un OPCI peut être définit comme étant :
Les OPCI sont classés en catégorie fixés par voie réglementaire. Toute création
doit être agrée par l’autorité marocaine des marché des capitaux (AMMC) et
publiée dans un bulletin officiel
Les OPCI investissent dans des immeubles qu’ils donnent en location ou qu’ils
font construire exclusivement en vue de leurs location qu’ils détiennent
directement ou indirectement y compris en états futur d’achèvement toutes
opération nécessaire à leur usage ou à leur revente
OPCI grand public (RETAIL) : c’est la catégorie des OPCI destiné à des
investisseurs non professionnelle
OPCI à règle de fonctionnements allégés (OPCI RFA) : est la catégorie
des OPCI qui s'adresse à des investisseurs institutionnels.
Le contrôle d’un OPCI
La société de gestion :
La société de gestions est seule habilitée à gérer l’OPCI et à mettre en
œuvre sa politique d’investissement .Elle est garante du respect des
conditions de gestions de l’OPCI dans l’intérêt prioritaire et exclusif des
porteurs
Elle est agréée et contrôlé par l’AMMC qui veille au respect des
obligations professionnelles auxquelles sont astreintes ses sociétés
Le Dépositaire :
Sur le plan fiscal, les OPCI bénéficient d’un régime de transparence fiscale
permettant d’éviter la double imposition des revenus qu’ils perçoivent.
En effet, l’OPCI procède à la distribution des revenus qu’il perçoit au profit des
porteurs des titres OPCI et le régime de transparence fiscale permet
d’appréhender lesdits revenus au niveau des porteurs desdits titres.
La Loi de Finances 2018 a stipulé que les dividendes distribués par les OPCI ne
pouvaient bénéficier de l’abattement de 100% au niveau de l’actionnaire, et ce, à
compter du 1er Janvier 2018.
A cet égard, les dividendes distribués par les OPCI sont imposés comme suit :
Selon cette loi les OPCI ont pour objet principal la construction ou l’acquisition
d’immeubles exlusivement en vue de leur location, qu’ils detiennent directement
ou indirectement, y compris en l’etat futur d’achèvement ainsi que toutes les
opérations nécessaires à leur usage ou leur revente.
Les OPCI peuvent réaliser dans ces immeubles les travaux de toutes natures,
notamment les opérations afferentes à leur construction, leur rénovation et leur
réabilitation en vue de leur location et, à titre accessoire, les OPCI peuvent gérer
des instrument financiers.
L’actif d’un OPCI est constitué par des biens immeubles, droit réel, certificats
de sukuk, droits, créances ou titres de créances (billets de trésorerie et
obligations).
Ainsi les titres émis par les OPCI peuvent être inscrits à la cote de la bourse des
valeurs, mais jusqu’à présent ils n’ont fait pas aucune émission. Ces titres
peuvent être libellés en devises et régis par une législation étrangère, dans le
respect de la législation et la réglementation des changes.
Cette exonération porte également sur les sommes distribuées provenant des
prélèvements sur les bénéfices pour le rachat d’actions ou de parts sociales des
OPCI.
Sont exonérés de l’impôt sur les sociétés retenu à la source les dividendes perçus
par les OPCI ainsi les intérêts et autres produits similaires qui sont servis à ces
derniers.
Les actes relatifs aux variations du capital et aux modifications des statuts ou
des règlements de gestion des OPCI sont exonérés des droits d’enregistrement.
Des amendements ont été apportés à la loi n°41-05 relative aux organismes de
placement en capital risque (OPCR). Cet amendement a été préparé en
concertation avec le Conseil déontologique des Valeurs Mobilières et
l'Association Marocaine des Investisseurs en Capital.
Il est prévu à ce titre de lever une des principales contraintes de la loi n° 41-
05 susvisé qui impose aux OPCC de détenir un portefeuille constitue d’au
moins 50% de titres représentatifs de fonds et de quasi-fonds propres
d’entreprises ayant la qualité légale de PME et de la remplacer par
l’obligation de détenir 50% de titres représentatifs de fonds et de quasi-fonds
propres de sociétés cotées, et ce à l’instar des meilleurs pratiques
internationales.
sécurisation du dispositif et le renforcement de la protection des
investisseurs :
Chapitre IV : Cas pratique
Depuis leur création en 2006 les fonds gérés par les organismes de placements
collectifs en capital sont selon l’AMMC en nombre de 6 fonds à savoir
« l’OPCR EF INVEST » qui a pour stratégie, prendre des participations
minoritaires ou majoritaires dans des entreprises de production d’énergies
d’origine éolienne et solaire, dans des entreprises industrielles des technologies
vertes et dans des entreprises agro-industrielles. L’OPCR « infra-Maroc » qui
vise les activités d’infrastructure et le transport. Le nombre des titres est
compris entre 30 et 36 titres et dont les investisseurs sont des investisseurs
privés qualifiés. Le nombre des titres à une tendance stable ou tendance
haussière non remarquable, chose qui nous mène à s’interroger sur le recours à
ce type d’organisme par les PME pour se financer directement au lieu d’un
financement intermédié.
Source: L’AMMC
* Les actifs sous gestion appelé aussi les fonds sous gestion, mesurent la valeur
totale de tous les actifs financiers que gère une institution financière comme une
banque, un fonds commun de placement, société de capital-risque pour le
compte de ses clients et eux-mêmes.
On constate que le capital sous gestion des OPCC en 2015 s’élève à 202.7
MMDH, 414.6 MMDH en 2016, 708.31MMDH en 2017, 708.31 MMDH en
2018. On voit clairement une évolution du capital risque d’une année à l’autre,
cette évolution corresponde à l’augmentation de nombre de fonds et peut être
par l’accroissement des titres émises par ces derniers.
Le rapport précise, par ailleurs, que depuis 2013, 86% des fonds levés pour le
Maroc sont transrégionaux. Une tendance qui se confirme même sur l’exercice
2016. Car les capitaux levés auprès d’investisseurs étrangers, notamment auprès
d’organisme de développement internationaux représentent 54% des montants
levés.
CONCLUSION
Pour conclure, on peut dire que le financement désintermedie est un choix parmi
les choix aux quels l’entreprise recoure pour se financer directement au marché
via une augmentation de capital et une introduction en bourse ou via l’émission
d’obligations. Et pour encourager les entreprises à investir plus, l’Etat a mis les
organismes de placement collectif en capital au service de l’entreprise, mais sans
résultat sur l’économie et son développement.
Ce qui nous pousse à poser une grande question. Le vrai problème des PME
marocaine est-il vraiment le financement ou l’absence de l’esprit
entrepreneuriale de notre économie ?
Pourquoi le nombre des titres émis par les OPCC reste encore constant et nul
pour les OPCI ?
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