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Introduction
Le câble est un élément structural important et fort utilisé. Il présente toutes les propriétés nécessaires à un élément de
haute résistance en traction : il est fabriqué à partir de torons obtenus par tréfilage qui peuvent être beaucoup plus
résistants que les profilés laminés à chaud. Le câble intervient dans les structures les plus variées et permet une liberté
de conception architecturale et structurale très vaste. Le câble est utilisé comme support des charges pour les ponts
suspendus, les ponts haubanés, les couvertures de stades et de salles de sport, les tirants, etc.… Il est aussi utilisé comme
organe de support et de traction des funiculaires, téléphériques, ascenseurs, crochets des engins de levage (grues, ponts
roulants, …). Dans ces types particuliers de structures, la sécurité du câble vis-à-vis de sa rupture est l’exigence essentielle.
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Le calcul statique des structures composées de câbles est souvent difficile et laborieux. La tâche de l’ingénieur se trouve
aujourd’hui un peu plus aisée grâce aux moyens de calculs informatiques. Les réseaux de câbles sont les plus compliqués
à calculer, bien qu’on ait, aux nœuds, que des équilibres de forces concourantes ; cela provient de la forme initiale non
définie de la structure, de la grande déformabilité dont il faut souvent tenir compte (perte de la linéarisation
géométrique), des conditions difficiles sur les bords du réseau (bord courbe non fixe), de l’introduction de la prétension,
de la stabilité aérodynamique, etc.
On se contente ici d’étudier le cas plan (un seul câble à deux extrémités fixes), le plus simple mais le plus courant.
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Hypothèses
y
On suppose que : q()
Les déplacements sont petits (hypothèse de
linéarisation géométrique). yB
La charge répartie agit vers le bas, parallèlement à B
l’axe y et selon (−y).
Δy = d
Équation différentielle d'équilibre du câble
ds
et propriétés générales yA
A
2
1 S2
On considère un câble attaché aux points A et B situés dans S1
q()
Équilibre des forces suivant l’axe : V + dV
∑ N + dN
F = 0 ⇒ −H + H + dH = 0 ⇒ dH = 0
2
donc:
H + dH
H = cte (1) ds
dy
La composante horizontale de l’effort de traction est H 1
constante en chaque point le long du câble.
d
Équilibre des forces suivant l’axe y : N V
∑
Fy = 0 ⇒ −V + V + dV − q()d = 0 Les équations (2) et (3) nous donnent:
donc : q()
y ′′ = (4)
dV H
′
= V () = q() (2)
d L’équation (4) représente l’équation différentielle du câble
d’autre part on a : (pour la charge q() définie ci-avant), dont la résolution
V dy fournit la configuration y() du câble, dite aussi forme
N2 = H2 + V 2 et tn θ = = = y ′ ()
H d d’équilibre, et nécessite la détermination de deux
donc : constantes d’intégration qui expriment les conditions aux
V = y′ H (3) limités du câble, c.à.d les conditions d’appuis (le câble est
par exemple articulé aux deux points A(A ,yA ) et B(B ,yB ))
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Remarque
Pour définir entièrement la forme d’équilibre du câble, il ne nous reste plus qu’à déterminer la valeur de la composante H.
Pour cela, on fait intervenir une donnée que nous n’avons pas encore utilisée: il s’agit de la longueur du câble.
∫ B ∫ B q
=s= ds = (d)2 + (dy)2
A A
y
q0
Les câbles verticaux ou suspentes sont en grand
nombre et suffisamment rapprochés donc :
A B
q0 = cte sur l’horizontale.
ƒ = = ƒ èche
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C.L : en = 0 , on a :
(
y′ = 0 ⇒ C1 = 0
y=0 ⇒ C2 = 0
d’où:
q0
y() = 2 (9)
2H
soit :
L = La portée du câble L = B − A
ƒ = = La flèche du câble L = port ée
En introduisant les coordonnées de B dans (9), on obtient : y
L q0
pour = :
2
q0 L2 q0 L2 A B
y=ƒ == ⇒ H=
8H 8
q0 ƒ = = ƒ èche
Ensuite y′ () = et d’après (5), la tension N() peut
H
s’écrire :
v
u 2
q u L2 O
t
N() = H 1 + y ′2 = q0 2 +
8
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L
Elle est maximale en A et B = ± où elle vaut, avec v
2 ∫ L ∫ L u 2
2 q 2 t 8
4 4ƒ =s= 1 + y ′2 d = 2 1+ d ( = ƒ )
K= = |{z} L2
L L −L 0
2 Symétre
v
u 2 Æ = L
q0 L t 1 v
Nmx = 1+ = H 1 + k2 u 2 2
L2 8 t 8
2 k = sinh −1
+ 1+
8ƒ L2 L2
Elle est minimale en O ( = 0) et vaut : 0
q0 L 2
v 2
Nmin = =H L2 4 Lu
t 4
8 =s = sinh−1 + 1+
8 L 2 L
La longueur de la parabole donnée par (6) ou (8), avec
L L ou bien :
A = − et B = (C 1 = 0) p
2 2 1Æ L2 4 + L2 + 162
=s= L2 + 162 + ln
2 8 L
L Æ 1 Æ 4
=s= 1+ k2 + ln(k + 1+ k2 ) avec k=
2 k L
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y
Alternativement, toutes les équations établies V
précédemment pour un câble parabolique peuvent être N
déterminées de manière plus simple en écrivant l’équilibre q0
d’un tronçon de câble limité par une coupe passant par le H
sommet O et une autre pratiquée au point C(,y) comme C
indiqué sur la figure ci-dessous.
∑
Fy = V − q0 = 0 ⇒ V = q0 (a)
∑ 2
q0 2
M/C = q0 − Hy = 0 ⇒ H = (b) 2
q0 y
2 2y
q0 2
(b) ⇒ y = (9-a)
2H
H
O
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v v
∫ u 2 ∫ B u 2
Deux cas se présentent : t dy t dy
s= 1+ d et sB = 1+ d
1 A et B sont au même niveau: d 0 d
pour q, L et a connus: d’après (9-a), on a:
q0 2 dy q0
(9-a) ⇒ H = =
2y d H
q0 L2
Par suite:
L v v
pour = : y= ⇒ H= ∫ B u
t
q 2
0 q0
∫ B u
t
H
2
2 8 sB = 1+ d = 2 + d
2 A et B sont à deux niveaux différents. 0 H H 0 q0
La position du point O est inconnue, A , B , yA , yB sont Soit : v B
v
à déterminer. q0
u
t H 2 H 2 u
t H
On écrit que les coordonnées de A et de B satisfont sB = 2 + + ln + 2 +
2H q0 q0 q0
l’équation (9-a) et que : 0
B − A = L et yB − yA = d
en tenant compte du signe pour A . de la même façon on a pour la longueur totale s :
Longueur du câble:
v v B
u u 2
Longueur entre B et O : 0 → sB q0 t H 2 H 2 t 2 H
s= +
2 + ln + +
v 2H q0 q0 q0
q u 2 A
t dy
ds = d2 + dy 2 = d 1+
d
Où A < 0 pour le 1er cas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Câble caténaire ou chaînette (câble sous charge uniformément répartie le long du câble)
Considérons maintenant un câble (de transmission C’est l’équation différentielle de la configuration d’équilibre
électrique par exemple) ne supportant que son poids du câble.
propre et appelons p(s) la charge verticale répartie le long
du câble. La charge q() correspondante, répartie sur Æ
q() = p 1 + y ′2
l’horizontale est donnée par :
q()d = p(s)ds
et avec :
q
ds = 1 + y ′2 d
on a :
q
q() = p(s) 1 + y ′2
ce qui dans (4), conduit à:
q() p(s) q p(s)
y” = ⇒ y” = 1 + y ′2 (10)
H H
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C1 et C2 peuvent être déterminées à partir des conditions aux limites en A(A ,yA ) et B(B ,yB )
p
H 0
yA = p cosh H A + C1 + C2
0
H p
0
y B = cosh B + C1 + C2
p0 H
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L’équation (13) représente l’expression de la chaînette qui permet de trouver H pour une géométrie donnée du câble :
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Remarque
→ ds ≃ d → q() ≃ p(s) O
N≃H → N() = H
Ainsi pour une charge constante le long du câble, la chaînette peut être assimilée à la parabole sans grande erreur.
En pratique, ces conditions sont remplies si : θ ≤ 0,1 rd; cependant, comme les constructions en câbles exigent des
dimensions précises, on peut utiliser le développement suivant:
∫ L ∫ L
q y ′2 2 q 2 y ′2 8 2 4
1 + y ′2 ≃ 1 + →s= 1 + y ′2 d = 1+ d or : y′ = =K K=
2 −L −L 2 L2 L L
2 2
d’où:
∫ L
2 2 k2 L 82
s=2 1 + 2k 2 d soit : s=L 1+ =L+
0 L2 2 3L . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Cas particuliers
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Parfois, on se trouve face à la nécessité d’analyser un câble soumis à l’action de plusieurs charges ponctuelles
(concentrées) p1 , p2 , p3 , . . . , pn . En première approximation, on suppose que le poids du câble est négligeable par
rapport aux charges concentrées. En effet, la configuration d’un câble dépend du cas de charge auquel il est soumis: sous
charge uniformément répartie, le câble prend la forme d’une parabole ou d’un arc de chaînette, tandis que sous des
charges concentrées, ce même câble prend la forme d’une ligne brisée.
Lorsqu’un câble est chargé de forces concentrées, il suffit de connaître les coordonnées d’un seul des points d’application
pour pouvoir calculer, grâce aux équations d’équilibre, les coordonnées de tous les autres, et par suite les tensions dans
tous les brins successifs; on peut alors calculer la longueur du câble (somme des côtés de la ligne polygonale). Le
problème inverse, à savoir la détermination des coordonnées des points d’application des forces pour une longueur de
câble fixée d’avance, est nettement plus difficile, lors de sa résolution on introduira la notion de poutre de comparaison
correspondant au câble.
Lors de cette étude on présentera 2 méthodes pour la résolution de câble sous charges concentrées.
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Méthode Directe y
θn B
n Ln+1
Considérons le système d’axe (Ay) et supposons que les
segments L1 , L2 , L3 , . . . , Ln et les coordonnées (D,h) du θ7 h
point B sont données. 6 Pn
Ensuite, la détermination de la configuration du câble θ6
définie par θ1 , θ2 , θ3 , . . . , θn (ou les coordonnées des points θ1 5 L6
P6
d’application des forces) et N1 , N2 , N3 , . . . , Nn les tensions A L1 1 θ2
θ4
θ5
4
2 θ3 3 L5
dans les segments se ramène à la résolution d’un système L2
P5
L3 L4
d’équations très difficile. P1
P2 P4
P3
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Notons d’abord que les composantes horizontales de toutes Ces deux triangles sont semblables et nous permettent
les tensions dans les (n+1) segments sont égales. d’écrire:
D’après l’équation (a) on a: V2 y2 − y1 H(y2 − y1 )
= soit V2 =
N1 cos θ1 = N2 cos θ2 H D2 D2
De la même manière, ce résultat peut être généralisé en
L’équilibre de chaque point d’application de la charge nous
l’étendant aux autres segments, ainsi on obtient:
permet d’écrire:
y − y−1
N1 cos θ1 = N2 cos θ2 = · · · = Nn cos θn = H = Cte V = H (5)
D
Ce qui représente le même résultat que celui obtenu dans Avec y − y−1 < 0 pour les segments ayant une pente
le cas du câble soumis à une charge répartie. négative.
Cherchons maintenant à écrire les composantes verticales Ainsi, si on connaît la valeur de H et celles des n ordonnées
de chacune des tensions en fonction de H et des ordonnées y1 , y2 , y3 , · · · , yn , alors le problème est résolu car les
inconnues y1 , y2 , y3 , . . . , yn+1 . Pour cela, considérons le tensions peuvent être déterminées par la relation:
deuxième segment (1-2). v
Ç u 2
t y − y−1
H D2 N = H2 + V2 = H 1+ (6)
1 1 D
Il est clair que la tension maximale se produit soit au
N2 V2 L2 y2 − y1 premier segment soit au dernier (là où θ est maximale).
2 2
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V3
P2
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Si maintenant, au lieu d’établir l’équilibre des forces, on établit l’équilibre des moments (sur une série de segments), on
aura alors seulement deux inconnues y ,y+1 et H par équation.
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Cette procédure nous permet d’avoir n équations décrivant respectivement l’équilibre des moments des segments: 1;
1 + 2; 1 + 2 + 3; . . . ; (1 + 2 + . . . + (n + 1)). Cependant ce système d’équations contient (n+1) inconnues: y1 ,y2 ,y3 , · · · , yn et
Hdont la solution ne peut être unique que si l’on spécifie une condition géométrique supplémentaire, qui représentera la
(n + 1)ème équation.
Si pour cette équation supplémentaire, on spécifie la longueur total du câble Lpar:
Ç Ç Ç
L= D21 + y12 + D22 + (y2 − y1 )2 + · · · + D2n+1 + (h − yn )2 (10)
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Applications
Exemple 1
B
D4 =1,5 m
h = 0,9 m
D1 =0,6 m D2 =1,8 m D3 =3,6 m
A
1
3
P1 = 0,45 kN
y
2
P3 = 1,35 kN
P2 = 0,9 kN
Solution
Commençons par écrire les équations des moments décrites dans les sections précédentes:
1er segment:
On a:
y2 − y1 N1
V2 =
D2
∑
y2 − y1
M/A = 0 ⇒ Hy1 − H D1 − p1 D1 = 0 D1
D2 +
H A
soit : y1
p1 D1 D2
(D2 + D1 )y1 − D1 y2 = (1) H
H 1
A.N V2
1,2 N2
(0,6 + 1,2)y1 − 0,6y2 = 0,45 × 0,6 ×
H
soit: P1 = 0,45 kN
0,324
1,8y1 − 0,6y2 = (1’)
H
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2ème segment:
y2 − y3
On a: V3 = H (! Pente positive)
∑ D3
M/A = 0
⇒ Hy2 + V3 (D1 + D2 ) − p1 D1 − p2 (D1 + D2 ) = 0 N1
D1 D2
D1 + D2 +
⇒ Hy2 + H(y2 − y3 ) = p1 D1 + p2 (D1 + D2 ) A
D3
ou encore : y1
D1 + D2
Hy2 − H(y3 − y2 ) = p1 D1 + p2 (D1 + D2 ) y2
D3
soit: N3
1
p1 D1 + p2 (D1 + D2 ) V3
(D3 +D2 +D1 )y2 −(D1 +D2 )y3 = D3 (2)
H
P1 = 0,45 kN
A.N: 2 H
Pour 3 segments:
N1 y4 h = 0,9 m
V4 N4
D1 D2 D3
A
y1
y3
y2 +
1
3 H
P1 = 0,45 kN
P3 = 1,35 kN
P2 = 0,9 kN
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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y3 − y4
V4 = H
D4
∑
M/A = 0 ⇒ Hy3 + V4 (D1 + D2 + D3 ) − p1 D1 − p2 (D1 + D2 ) − p3 (D1 + D2 + D3 ) = 0
c.a.d:
y4 − y3
Hy3 − H (D1 + D2 + D3 ) = p1 D1 + p2 (D1 + D2 ) + p3 (D1 + D2 + D3 )
D4
soit:
p1 D1 + p2 (D1 + D2 ) + p3 (D1 + D2 + D3 )
(D4 + D3 + D2 + D1 )y3 − (D1 + D2 + D4 )y4 = D4 (3)
H
A.N:
0,45 × 0,6 + 0,9 × 1,8 + 1,35 × 3,6
(1,5 + 1,8 + 1,2 + 0,6)y3 − (1,8 + 1,2 + 0,6)y4 = 1,5
H
Soit:
10,125
5,1y3 − 3,6 × (−0,90) = (3’)
H
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Nous avons maintenant 4 équations (1’), (2’), (3’) et (6) et 4 possibilité est le segment [3, B] ) Ainsi:
inconnues: y1 , y2 , y3 et H. N1 = 4,5 kN
Par substitutions successives, on aura:
et d’après l’équation (6) on a:
v
Ç u 2
0,945 1 1,9853 t y1 − y0
y2 = + − 0,6353 N1 = H2 + V12 = H 1+
H 2 H D1
v v
u 2 u y 2
1,9376 t y1 t
(4)
1
y2 = − 0,31765 y0 = 0 ⇒ N1 = H 1+ =H 1+
H D1 0,6
et soit
0,18 1,9376 v
y1 = + 0,333 − 0,31765 u
t N1 2
H H y1 = 0,6 −1
H
0,8259
y1 = − 0,10588 (5) on aura donc:
H v
u
t N1 2
Ensuite, nous supposons maintenant que la tension y1 = 0,6 −1 (6)
maximale est dans le premier segment [A, 1] (l’autre H
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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En égalisant (5) et (6), on obtient une équation du second Donc notre hypothèse qui supposait que Nmx est dans le
degré avec N1 = 4,5 kN. Après développement de calcul on segment [A, 1] était fausse. Par conséquent on va refaire le
aboutit à: calcul, mais cette fois-ci avec Nmx dans le segment [3, B] .
0,37121H2 − 0,17488H − 6,60796 = 0 En développant les deux équations, il vient:
v
u y − y 2
soit:
2
t 4 3
4,5 = H 1 + , y4 = −0,9 m
H = 4,46 kN 1,5
1,9853
En remplaçant H dans les expressions de y1 , y2 et y3 , on
y3 = − 0,6353
trouve: H
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Exemple 2
B
D4 =1,5 m
N
V
y4 = 0,9 cm
D1 =0,6 m D2 =1,8 m D3 =3,6 m
H A
y1
y3
y2 = 16,515 cm
1
3
P1 = 0,45 kN
P3 = 1,35 kN
P2 = 0,9 kN
Si la déformation (la flèche) au point d’application de la charge P2 est de y2 = 16,515cm, trouver les tensions dans les 4
segments du câble ainsi que les flèches des points d’application des charges p1 et p3 .
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Solution
N4
B
N1
V1
D1 =0,6 mD2 =1,8 m D3 =3,6 m y4 = 0,9 cm
A.N:
H A
0,9H+ 5,1V1 = 1,35× 1,5+ 0,9× 3,3+ 0,45× 4,5 y1 y3
0,9H + 5,1V1 = 7,02 kN · m (1) y2 = 16,515 cm
1
3 D4 =1,5 m
P1 = 0,45 kN
2
P3 = 1,35 kN
P2 = 0,9 kN
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Soit: d’où:
V3 (D1 + D2 ) = p1 D1 + p2 (D1 + D2 ) − H.y2 V3 = 0,6815 kN
r
Rappelons ici que: Ç 2 2
N3 = H2 + V32 = 0,6815 + 4,01338 = 4,0708 kN
H = Cte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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N1 V1 y4 h = 0,9 m
D1 D2 D3
H V4 N4
A y1 y3
y2 +
1
3 H
P1 = 0,45 kN
y
2
P3 = 1,35 kN
P2 = 0,9 kN
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A.N:
1
y3 = [0,66822 × 3,6 − 0,45 × 3 − 0,9 × 1,8]
4,01338
c.a.d:
y3 = −0,1406 m
N4 = 4,498 37 kN
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NB
Méthode d'analyse - Poutre de comparaison
VB e de
Soit un câble devant relier les points A et B et soumis à gn
F nce
ss
l’action de plusieurs charges ponctuelles p1 , p2 , . . . , pn (voir B Q
n
= L’abscisse de la sollicitation . VA VB
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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NB
Pour simplifier les calculs, on convient de mesurer les
ordonnées y à partir de la ligne de naissance. De cette VB e de
gn
façon, yA et yB sont nuls. La figure d’équilibre du câble est F
ss
nce
n
telle que les réactions NA et NB lui sont tangentes. Si nous B Q
décomposons ces réactions suivant la verticale et la ligne y λ
de naissance, nous aurons: NA
ƒ
( VA y
⃗A = V
N ⃗ A + F⃗ d Pn
(1) Q θ
⃗B = V
N ⃗ B + F⃗ A ϕs
F
En effet, l’équation d’équilibre suivant la ligne de naissance
impose que les deux composantes des réactions suivant P
cette ligne de naissance soient égales et opposées. P1
D’autre part, l’équilibre vertical impose: P2
∑
n
VA + VB = p1 + p2 + · · · + pn = p (2)
=1
La recherche des composantes VA et VB se ramène alors à
P
la détermination des réactions d’une poutre droite de
P1 P2 Mp Pn
A B
Considérons maintenant la section S, quelconque avec s la coordonnée courante de la fibre moyenne du câble.
Soit NS l’effort normal dans la section S, et F sa composante suivant la ligne de naissance dont Q est la projection
horizontale.
Ns
F
ϕs θ
ϕs Q
Q = F cos θ (3)
Exprimons que dans la section S du câble, le moment fléchissant est nul:
∑
− F · d + VA s − p (s − ) = 0 (4)
∈
Où :
= { / < s } (5)
Comme d = y cos θ, nous obtenons par (3):
F·d=Q·y . . . . . . . . . . . . . . . . .
(6). . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D’autre part, si l’on écrit l’équation du moment fléchissant de la poutre de comparaison, on obtiendra :
∑
Mp = VA s − p (s − ) (7)
∈
Exemple d'application
β
′
d
4m
dc
d′′ y(C)
A β
θ1 y(B) C
2,5 m
B P2 = 15 kN
P1 = 30 kN
12 m 12 m 12 m
1 Calculons VA , H et dc
2 Calculons la tension maximale dans le câble ABCD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Solution
On a:
P1
4 1 P2
tg β = = . A D
36 9 B C
Or:
d′ 1 24 8 RA RD
tg β = = ⇒ d′ = = (m)
24 9 9 3
d’où :
r(β) = y(β) = (4 + 2,5) − d′ on a:
soit : RA + RD =p1 + p2
∑
y(B) = 3,83m M/D =0 donc 36RA = 24p1 + 12p2
Connaissant donc la distance y, on a d’après (8): d’où:
MB
y(B) = 3RA = 2p1 + p2
H
ou encore:
avec MB le moment en B dans une poutre soumise au même 2 1
chargement. RA = p1 + p2
3 3
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
d’où: et:
MC
RA = 25 kN y(C) =
H
Or MB = 12RA donc:
soit:
MB = 300 kN · m
y(C) = 3,06m
D’où:
Or:
MB
H= 1 4
y(B) dC = y(C) + 12tg β = y(C) + 12 = y(C) +
9 3
H = 78,33 kN dC ≃ 4,4m
Pour calculer y(C), on utilise encore une fois (8): et d’après (4), on a:
MC = H · y(C) 1 1
VA = 24p1 + 12p2 − Htg β
MC = 24RA − 12p1 L L
Comme L = 36 m, il vient alors:
MC = 240 kN · m
2 1
VA = p1 + p2 − Htg β
3 3
VA = 16,296 kN
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Conclusion
donc:
VA ≃ 16,3 kN H = 78,33 kN y(B) − d′′ 3,83 − 4/3
Æ
tg θ1 = =
12 12
dC = 4,4 m Tmx = V 2 + H2
c.a.d:
Le problème revient à déterminer Tmx . θ1 ≃ 11,75
La tension maximale est là où θ est maximale avec θ celui
d’autre part on a:
mentionné dans le dessin.
dC 4,4
Notons à ce stade que Tmx se produit soit dans le segment tg θ′3 = = = 0,3667
AB ou CD. 12 12
On a: θ′3 = 20,136 , ◦
θ3 = 339,86◦ > θ1 !
′ ′′
d d Donc la tension maximale est localisée dans le segment CD.
tg β = =
24 12 Soit VC , la composante verticale dans le segment CD:
donc: VC = 45 − RA (en kN)
1 4
d′′ = 12tg β = 12 × = VC = 20 kN
9 3
or: Soit:
q
y(B) = 3,83 Tmx = (20)2 + (78,33)2
Tmx = 80,84 kN
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .