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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

UNIVERSITE LARBI TEBESSI.TEBESSA

FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES


DEPARTEMENT DE LETTRES ET LANGUES ETRANGERES

FILIERE : LANGUE FRANÇAISE

Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de Master


Option : Sciences du langage et Didactique

L’influence de l’aspect socio-culturel


Sur le processus d’enseignement / apprentissage du FLE
Cas des étudiants du 1ère A. LMD Français
Université Larbi Tébessi - Tébessa

Sous la direction de : Présenté par :

M. Khair Eddine Tarek NECIB Lazhar

RABAH Chihab

Année Universitaire : 2015 – 2016


Dédicace
On dédie ce modeste travail de recherche

A nos très chers parents

A nos frères et sœurs

A nos nièces et nos neveux

A tous nos chères amis


Remerciement

Nos remerciements vont tout d’abord à Mr Khaireddine, notre directeur de


recherche, de nous avoir prodigué conseils et encouragements et aussi pour sa
gentillesse, sa disponibilité, la pertinence de ses orientations et sa patience légendaire.
Nos remerciements vont également aux membres de jury d’avoir accepté de juger ce
modeste travail de recherche.
Enfin, on tient personnellement à remercier toute l’équipe pédagogique du
département de français.
Sommaire

Bibliographie……………………………………………………………………05

Introduction ……………………………………………………………………08

Chapitre I ………………………………………………………………………10

Enseignement/apprentissage du FLE en Algérie.

Chapitre II ……………………………………………………………………...22

L’influence de l’aspect socioculturel.

Chapitre III. ……………………………………………………………………29

L’analyse du corpus.

Conclusion……………………………………………………………………….54

Annexe …………………………………………………………………………. 56
1
Tableau des matières.
Remerciement.

Dédicace.

Sommaire……………………………………………………………………………… 1
Références bibliographiques…………………………………………………………. 5
Introduction ……………………………………………………..…………………… 8
Partie théorique……………………………………………………………..………..

Chapitre I : L’enseignement/apprentissage du FLE en Algérie…........................

Introduction…………………………………………………………………………... 10
I.1 Le français en Algérie…………………………………………………………….. 10
I.2. Enseignement/apprentissage ……………………………………………………. 12
I.3.l’impact des facteurs sociaux sur l’apprentissage ………………………….….. 15
I.4 Relation apprenant/famille/école/enseignant……………………………………. 16
Conclusion…………………………………………………………………………….. 21
Chapitre II L’influence de l’aspect socioculturel……………………….………….

Introduction…………………………………………………………………………... 22
II.1.Les facteurs influant l’apprentissage au sein de l’établissement…………….. 22
II.2.Les facteurs influant sur l’apprentissage en dehors de l’établissement……… 23
II.3. L’influence des médias sur L’apprentissage………………………………..…. 25
II.3.2.2. l’accessibilité des médias en français ………………………………...……. 25
II.4. La radio comme un outil d’apprentissage …………………………………..... 27
II.5. La télévision……………………………………………………………..………. 27
II.6. La presse écrite………………………………………………………………..… 27
Conclusion………………………………………………………………………..…… 28
Partie Pratique……………………………………………………………..………….

Chapitre III : L’analyse Du Corpus………………………………………..……….. 29


Introduction ………………………………………………………………...……….. 29
III.1.L’enquête ………………………………………………..……… 29
III.1.1. La stratégie (la méthode) ………………………………………….……….. 29
III.1.2 Le public ……………………………………………………………………… 29
III.1.4. Rappel des hypothèses à vérifier…………………………………………… 30
III.1.5.L’objectif de la recherche ……………………………………………….…… 30
III.1.6. Présentation du questionnaire…………………………….…………..…… 31
III.2. traitement des résultats …………………………………………..…………… 31
III.3 Interprétations des résultats ………………………………………...………… 49
Conclusion…………………………………………………………………...………... 52
Conclusion ………………………………………………………………….………… 54
Liste d’abréviations………………………..………………………………………….

Annexes…………………………………………………………..…………………….
Références bibliographiques :

1 Les ouvrages :
 BOUFFARTIQUES,P, De l'école au monde du travail, Editions L'Harmattan,
1janv.1994.

 BOULAHCEN, Ali, Sociologie de l’éducation, Maroc, Afrique orient, 2002.


 GUIBERT, Pascal, Initiation aux sciences de l’éducation, Paris, Vuibert, 2006.

 J-MARIE DE KETLETE, Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et


apprendre, 2eme édition.2007.
 P.MARTINEZ, La didactique des langues étrangères, PUF, 4eme édition, Paris, 2004.

 QUITOUT, Michel, Paysage linguistique et enseignement des français en Maghreb


des origines à nos jours, l’amazigh, l’arabe et le français au Maroc, en Algérie en
Tunisie et en Libye, Edition Le Harmattan, Paris, 2007.
.

2- DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES :

 BACK-Martyn, ZIMMERMANN& all, le Robert, dictionnaire de français, Edition le


Robert-Sejer, 2008.
 CUQ, Jean pierre, dictionnaire de didactique du français (langue étrangère seconde),
Edition dans le journal officiel, 1990.
 CUQ, Jean pierre, dictionnaire de didactique du français langue étrangère et second,
Paris, CLE international, 2003.
 Dictionnaire Larousse de français, Edition Larousse, Paris, 2008.

5
 Dubois, Jean, dictionnaire de Linguistique, Paris, Edition Larousse,2002.
 JOSETE, Rey, dictionnaire le nouveau petit Robert, Alphabiotique et Analogique de la
langue, Paris, Edition Robert, 2009.
 Le Petit Larousse illustré, 2012.
 Le Petit Robert, 2011.
 -VAN ZANTEN, A, Dictionnaire de l’éducation, Paris, Puf, 2008.

3-Les articles :

 BEDJAOUI, N, L’insécurité linguistique et son influence sur L’apprentissage


et l’acquisition du Français en Algérie, Synergies Algérie n° 12 - 2010.
 Langue Française et diversité linguistique, Actes du séminaire de Bruxelles,
Edition Ducolot, 2005.

 Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, Rapport de la première


réunion d’experts : Définir les domaines d’action, Paris 26-28 mars 2007

 WANG,W et al , publié en français sous le titre « Qu’est-ce qui aide l’élève à


apprendre ? », Vie pédagogique, n° 90, sept.-oct. 1994.

 www.francas .assos .fr "l'influences des médias sur l'éducation " état des lieux
et enjeux éducatifs" consulté le 03/02/2016.

4-LES Sitographies :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/L'apprentissage
 www.education.gov.fr
 www.synonymes.fr
 www.archives-ouvertes.fr

6
Liste des abréviations

FLE : français langue étrangère.

FLS : français langue seconde.

CD : disque compact (compact disc).

LMD :Licence, Master, Doctorat .

7
Introduction :
Tout individu possède cette disposition à communiquer, à agir et à
apprendre à parler, à s’exprimer nettement. Cependant cette disposition le permet
de maitriser n’importe quelle langue à condition de savoir s’en servir en fonction
de son contexte social ce qu’on appelle l’aspect socioculturel.

Dans le but de maitriser cette langue, l’individu a besoin d’un


environnement riche et plein d’interactions positives qui le permettra d’influencer
et à être influencer.

Cet aspect constitue un facteur très important et joue un rôle crucial et


influence le processus d’enseignement/apprentissage. L’appartenance culturelle
qui se trouve au sein du milieu socioculturel de l’apprenant peut gérer
l’acquisition de langue .Par contre si l’apprenant se trouve dans un milieu pauvre
des interactions et de l’appartenance culturelle.

Nous allons étudier l’influence de l’aspect socioculturel sur le processus


d’apprentissage du FLE en posant la problématique suivante :

Est ce que l’aspect socioculturel de l’apprenant influence vraiment le


processus d’enseignement/apprentissage du FLE ?

 Peut-être que les pré-requis acquis dans le milieu extrascolaire, le


niveau culturel des parents et le milieu géographique influent d’une
manière ou d’une autre sur le processus
d’enseignement/apprentissage du FLE.

Nous avons trié les étudiants du 1ere année LMD français de la faculté
des lettres et des langues étrangères de l’université Elchikh Alarbi Tebessi en vue
des conditions de notre recherche, de traiter l’impact de leurs milieux
extrascolaire sur leur apprentissage qui prouvent l’hétérogénéité présente dans les
classes.

8
Notre objectif à travers cette étude est de montrer qu’il faut qu’on trouve une
appartenance entre L’apprentissage scolaire et l’aspect socioculturel de l’apprenant pour qu’il
soit enrichi d’un vrai contact avec ce dernier, car L’influence de cet aspect dans le
processus d’enseignement/apprentissage est indéniable.

Pour traiter cette problématique nous avons utilisé des méthodes analytiques en
utilisant un questionnaire dont le but reste toujours de traiter l’influence de l’aspect
socioculturel sur le processus d’enseignement/apprentissage.

Nos sources d’informations sont :

 Les ouvrages ;
 Les dictionnaires
 Les sites d’internet ;
 Les encyclopédies ;
 Les articles universitaires.

Notre travail se compose de trois chapitres dont l’un de ces trois contient la partie
pratique de notre travail (L’analyse du corpus) et les deux autres chapitres se composent la
partie théorique. Le premier chapitre (L’enseignement/apprentissage du FLE en Algérie)
contient des définitions des termes ayants une valeur cruciale dans notre études tels que :
l’enseignement, l’apprentissage et les relations de l’apprenant avec sa famille et son école.
Nous avons aussi consacré le deuxième chapitre pour traiter l’impact du milieu
extrascolaire, interscolaire et des médias sur le processus d’enseignement/apprentissage du
FLE en Algérie.
Ce thème mérite votre agréable attention et de toutes les entités éducatives, et de la
société sans exception, parce que tous les éléments qu’on a mentionné ( le milieu familial.les
médias, le milieu extrascolaire de l’apprenant) et dont ils se composent (ce qu’on a appelé
l’aspect socioculturel de l'apprenant ) peuvent influencer l’apprentissage, même s' ils ne
constituent pas l’unique facteur d’influence, mais ce processus s’impose autant qu’un facteur
influant sur le processus d’enseignement/apprentissage du FLE.

9
Partie
théorique
Chapitre I
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

Introduction :

Dans le processus d’enseignement/apprentissage des langues, les concepts et les


notions sont variés. C’est bien que, nous avons proposé ce chapitre théorique pour s’arrêter à
toute notion ayant une relation avec notre thème, ou plutôt les mots que nous traiterons au fils
de notre travail :Le français en Algérie, l’enseignement/apprentissage, les facteurs influant sur
l’apprentissage on a utilisés des différentes sources pour la définition de ces concept « les
dictionnaires, les ouvrages, les sites et des articles numériques et notes des cours liés au sujet.
Et aussi nousaborderons les relations : élève, famille, enseignant et école dans cechapitre.

Nous allons essayer de décrire les attitudes, les comportements et les interventions
éducatives des parents et leurs influences sur le processus d’enseignement/apprentissage.

Nous avons consacré ce premier chapitre pour définir le processus


d’enseignement/apprentissage du FLE en Algérie en mettant l’accent sur l’apprenant et ses
relations avec la famille, l’école et l’enseignant et l’influence de ces relations sur son niveau
et son apprentissage du FLE

10
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

I.1Le français en Algérie

Des l’indépendance jusqu’à 2004 la nouvelle reforme a intégré le français dans les
classes de 3eme année de l’enseignement primaire au lieu de 1 ere année, l’histoire du français
en Algérie a été mouvementée.

« Depuis, deux tendances sont à l’œuvre et s’opposent au sommet du pouvoir ; l’une


moderniste prônant le français comme langue de modernité et d’ouverture sur le monde ;
l’autre, traditionnaliste et pan arabiste réclamant une spécificité arabo-musulmane du pays
et appelant à un retour aux sources de l’arabe classique langue du Saint Coran. Les
chantres de l’arabo-islamisme ont toujours réussi à imposer une identité artificielle et
intolérante aux pays, et ce, au mépris des réalités sociolinguistiques d’une Algérie
plurielle »1.Le français a commencé de perdre petit à petit son charme et son prestige à cause
de ce mépris.

« Depuis la fin des années 90, l’échec de cette politique linguistique devient patent
.Ses symptômes sont entre d’autres la baisse de la compétence des apprenants tous nivaux
confondus, le fusionnement des écoles libres professionnalistes, etc.Il fallait donc réagir(en
mai 2000 le président de la République a mis en place une commission nationale chargée de
la reforme du système éducatif du pays).»2 .Dans cette époque l’arabe a pris le dessus et le
statut du français été très ambigu et elle est devenu une langue enseignée dans les écoles
algérienne.

Pour les nouveautés concernant la langue française, il fallait donc attendre la rentrée
2004-2005 : elle réalise un léger retour en se sens, qu’elle est désormais, officiellement la
première langue étrangère alors qu’elle est enseignée dés la troisième année primaire ; c’est
à dire deux années après l’enseignement de l’arabe classique, langue officielle du pays et
que l’anglais ; deuxième langue étrangère, est introduite à partir du cycle moyen »3. A cause
de l’échec de l’arabisation le français a pris sa place à coté de l’arabe autant que la première
langue étrangère enseignée dans les écoles algériennes.

1- Michel QUITOUT, Paysage linguistique et enseignement des français en Maghreb des origines à nos jours,
l’amazigh, l’arabe et le français au Maroc, en Algérie en Tunisie et en Libye, Edition Le Harmattan, Paris, 2007,
p.129.
2- Ibid. p.130.
3- Ibid. p.130

11
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

Au regard de tout cela, nous pouvons dire, à la suite de D. Caubet que « le français en
tant que langue de l’ancien colonisateur a un statut très ambigu »4 d’une part il attire le
mépris officiel « Il est officiellement considérée comme une langue étrangère au mêmetitre
que l’anglais, mais d’autre part, il est synonyme de réussite sociale et d’accès à la culture et
au monde »5 Donc, au-delà de la décision politique, le français reste, pour les Algériens,
lalangue mondiale de la culture, de la politique et de la modernité. La preuve « se trouvedans
les souhaits que les parents émettent quant à la première langue étrangère qu’ilsdésirent que
leurs enfants apprennent 71,07% pour la langue française, et 28,72% sont favorables pour
l’anglais»6. Il faut reconnaitre que la langue française en Algérie a eu le statut d’une langue
étrangère, mais elle occupe toujours le statut d’une langue seconde au sein de notre société,
dont elle est aujourd’hui, toujours présente, elle est de plus en plus considérée comme un
instrument de communication largement employé à tous les niveaux : social, économique,
éducatif. La puissance coloniale a privé la majorité du peuple algérien à l’éducation française
dans des écoles fondées sur leur système pendant l’occupation coloniale.

I.2Enseignement/apprentissage :
Le processus d’enseignement/apprentissage a eu plusieurs définitions. Ce processus s’étale
dans des différents champs avec des objectifs qui restent restreint à chaque domaine. Dans ce
propos, on a choisi quelques définitions tout en ajoutant les facteurs influant sur le processus
d’apprentissage.
I.2.1 L’enseignement :

Selon le petit Robert l’enseignement : « Action, art d’enseigner, de transmettre des


connaissances à l’élève »7, d’autres définitions sont proposées telles celle du
dictionnaire le petit Larousse qui définit l’enseignement comme suit : « Action ,manière
de transmettre des connaissances »8.

4
Michel QUITOUT, op.cit.p.130.

5
Ibid. p.130.

6
Ibid. p.130.

7
Dictionnaire le petit Robert, 2011.p.189.

8
Dictionnaire le petit Larousse, 2012, p.85.

12
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

Mais dans le champ des langues étrangères, l’enseignement n’est pas seulement comme
une transmission des connaissances ou du savoir, il prend des dimensions particulières
relatives aux particularités de l’objet d’étude et les rapports qu’il peut avoir avec les autres
disciplines et aussi aux caractéristiques propres aux agents impliqués dans le processus.
MARTINEZ P. affirme que : « L’enseignement des langues étrangères ne peut, en effet, être
examiné que comme une forme d’échange communicationnel :Enseigner, c’est mettre en
contact, par le fait même, des systèmes linguistiques et lesvariables de la situation touchent
tant à la psychologie de l’individu parlant qu’a’ unfonctionnement social en générale »9.
L’enseignement d’une langue étrangère se base sur les échanges communicationnels parce
que le fait d’apprendre une langue étrangère c’est apprendre à l’utiliser dans des différents
situations de communication.

Nous proposons ainsi la définition « correspondante » de l’acte enseigner .elle est


extraite du livre de G. Brown et M. Atkins (1988), effective teaching in higher education.
« L’enseignement peut être regardé comme la mise a’ disposition de l’étudiant d’occasions
ou’ il puise apprendre .C’est un processus interactif et une activité intentionnelle. Les buts
peuvent être des gains dans les connaissances, un approfondissement de la compréhension, le
développement de compétences en « résolution de problèmes » ou encore des changements
dans les perceptions, les attitudes, les valeurs et le comportement »10.l’enseignement sert à
développer chez l’apprenant la capacité d’apprendre et de comprendre et d’utiliser ses savoirs

En fonction de la situation de communication dont il se trouve.

9
P.MARTINEZ, La didactique des langues étrangères, PUF, 4 ème édition, Paris, 2004, P 8.

10
J-MARIE DE KETLETE, Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre, 2 ème édition.2007, P35.

13
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

I.2.2 L’apprentissage :

L’apprentissage d’une langue, résulte d’une démarche consciente, volontaire et


planifiée. C’est le cas notamment en milieu institutionnel où l’apprenant est guidé par un
enseignant : il y a une définition des objectifs d’apprentissage, une élaboration d’un
programme, un choix de supports et d’activités, une définition des modalités d’évaluation, etc.
Bien entendu, on parle aussi d’apprentissage lorsqu’un individu décide d’apprendre une
langue à l’aide d’outils conçus pour l’auto apprentissage (CD ROM, ressources en lignes) 11.

Différentes définitions ont été proposées quand à la façon dont l'individu apprend. La
notion est définie dans le dictionnaire de l'éducation comme suit « l'apprentissage est une
modification de la capacité à réaliser une tâche sous l'effet d'une interaction avec
l'environnement» 12. L’apprentissage est une modification rigide des savoirs, savoir-faire ou
savoirs-être qui s’attribue à des expériences et aux différentes situations.

L’apprentissage est défini aussi comme "un ensemble de décisions relatives aux
actions à entreprendre dans le but d'acquérir des savoirs ou des savoir-faire en langue
étrangère»13.Nous comprenons que l’apprentissage est une stratégie d’acquérir des savoirs.

Nous proposons aussi une définition extraite d’un article de R.B Kozman (1991),
Learning with media. Nous l’avons choisie car elle présente en quelques lignes de
nombreuses facettes que nous développerons plus loin : « L’apprentissage peut être vu
comme un processus actif et constructif au travers duquel l’apprenant manipule
stratégiquement les ressources cognitives disponibles de façon à créer de nouvelles
connaissances en extrayant l’information de l’environnement et en l’intégrant dans sa
structure informationnelle déjà présente en mémoire »14. L’apprenant reste un pole très actif
dans la construction de ses savoirs, il fait recours à toutes les ressources cognitives
disponibles a fin de modifier la structure informationnelle.

- 11CUQ, Jean Pierre, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et second, Paris, CLE
international, 2003.p.303.
12
ZANTEN VAN, A, dictionnaire de l'éduction, Paris, Puf.2008.
13
CUQ, Jean Pierre, op.cit, p.303.
14
J-MARIE DE KETLETE, op.cit, p.34.

14
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

I.3.l’impact des facteurs sociaux sur l’apprentissage :

L’apprentissage s’effectue dans un environnement plein de facteurs influant sur ce


dernier. Dans cette partie on va citer quelques facteurs ayant une influence considérable sur le
processus d’apprentissage :

I.3.1Environnement et contexte :

L’apprentissage est influencé par des facteurs environnementaux à savoir :

 La culture ; doit être partager par les deux pôles du processus


d’enseignement/apprentissage.
 La technologie ; facilite l’opération de l’apprentissage en intégrant l’apprenant
dans le monde numérique.
 Les méthodes pédagogiques ;qui doivent être appliqué selon les besoins des
apprenants.

I.3.2- Influences sociales :

L’apprentissage est influencé par :

 Les interactions sociales ; permettent un contact permanant avec la langue


hors l’établissement (dans un environnement ou la faute n’est pas sanctionnée).
 La communication entre les individus ; permette à l’apprenant d’apprendre par
échange communicationnel dans des situations variées.

I.3.3 Diversité :

« L’apprentissage est plus efficace lorsqu’on tient compte et que l’on profite des :

différences de langue, de culture, de niveau social. » 15.

L’apprenant peut profiter de la supériorité de son interlocuteur (maitrise de langue,


culture...etc.) pour améliorer ses compétences.
15
J-MARIE DE KETLETE, (Op.cit.)P37.

15
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

I.3.4-Différences individuelles :

Les apprenants disposent un bagage différent au niveau des savoirs et des expériences,
des capacités et des stratégies qu’ils peuvent étaler. Ce bagage est en fonction des
expériences antérieures et de son milieu familial.

I.4. Relations apprenant/famille/école/enseignement :

Au fil de son apprentissage, l’apprenant se trouve dans une situation pleine des
relations qui influencent son développement cognitif :

I.4.1 Relation Famille/ apprenant :

La famille est un facteur très important dans l’apprentissage car l’apprenant est
influencé carrément par sa famille. Puisque : c’est le premier élément qui influence son
apprentissage, ainsi que la langue qui parle à la maison sera transmise à leurs enfants « Dans
tous les pays qui parlent à la maison une langue public de leurs territoire. Finalement, cette
langue sera transmise à leurs enfants» 16.A cause de l’utilisation de cette langue dans le milieu
familial l’apprenant va forcément l’apprendre à cause de sa disponibilité dans son milieu.

I.4.2 Le niveau culturel des parents :

Le niveau intellectuel des parents représente un facteur très efficace dans l’adaptation
de la langue française par les enfants. Selon BOULAHSEN Ali, il suffit au moins que l’un des
deux parents soit instruit pour qu’on puisse voir l’effet positif de son instruction sur sa
descendance et ceci quelque soit le statut socioéconomique et la taille de la famille.

I.4.3 les familles instruites :

Le niveau intellectif des parents joue un role très important dans l’éducation,
l’élaboration et la formation des enfants. D'une part, les parents les plus diplômés ont une
experience plus approfondie, d'autre part, ils peuvent encourager et aider leurs enfants en cas
de difficulté.

16
Langue française et diversité linguistique, acte de séminaire de Bruxelles, Edition Duculot, 2005, p.83.

16
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

Dans son étude, GUIBERT Pascal dit : « Les parents cadres moyens et supérieurs
s’estiment compétent»17, ils sont capables d’aider leurs enfants au fil de leurs developpements
cognitif en paralélle avec le processus d’apprentissage, et ils attendent des enseignants la
performance scolaire et la bonne formation.
Ces parents concentrent beaucoup plus sur le suivi quotidien scolaire et la motivation
de leurs enfants avec les moyens de conseils et de les aider en leur donnant l’occasion de
côtoyer les divers milieux socioculturels tels que (les bibliothèques lesmaisons de jeunes, les
salles de cinéma, de jeux, le théâtre, lesétablissements privés, les cybers café ….etc.). , ils
essayent toujours de pousser leurs enfants, pour faired’eux des cadres supérieurs et des
membres actifs dans la société.

Ces enfants subissent l’impact des autres et remplacent le manqueen énergie, en


passion, et ontun grand envie à la réussite scolaire qui reste la cléde la réussite sociale.

I.4.4- les familles analphabètes :

Les parents riches qui ne savent ni lire ni écrire aident leurs enfants financièrement par
l’appel d’un enseignant à la maison pour aider leurs enfants à faire leurs devoirs scolaires, à
réviser leurs leçons et à préparer les cours.

Ces parents ont la capacité économique qui leurs permet d’intégrer leurs enfants
dans écoles privés et d’avoir des cours supplémentaires.

Alors que, Selon BOULAHSEN Ali, la participation des parents analphabèteshabitants


la campagne est quasi-nulle en temps et en argent, et parce qu’ils ne saventni lire ni écrire,
leur préoccupation principale c’est que leurs enfants sachent lire et écrire en langue
maternelle. Ces parents« ne s’estiment pas compétents et délèguent àl’enseignant
l’instruction de leurs enfants» 18 alors ces enfants se débrouillent seuls et demandent à leurs
parents que peu d’argent, dans certains cas. Dans d’autres casils travaillent pour subvenir aux
besoins de leurs études.

17
Pascal GUIBERT, , Initiation aux sciences de l’éducation, Paris, Vuibert, 2006, p.150.
18
- Ibid., p. 149.

17
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

En dernier lieu viennent les parents de milieu socio familialouvrier, malgré leur
impuissance économique ils continuent à donner desconseils à leurs enfants pour les motiver,
ils les encouragent malgré l’insuffisance demoyens matériels, et des fois, selon Zimmermann
Daniel,« ils ne s’intéressent même pas à leurs enfants et visitent rarement l’école »19. Malgré
que cette catégorie de parents soit consciente que la réussite scolaire est la seul échappatoire
pour leurs enfants pour avoir un niveau supérieur de vie.

I.4.5 Relation famille /école :

Malgré la complémentarité entre les deux,cette relation est relative. Avant la plupart
des familles n’avaient aucune relation avec les écoles de leurs enfants, mais avec le
développement du niveauintellectuel des parents, aujourd’hui elle commence à exister.

La relation famille/ école occupe une place très importante dans le débat publique en
ce qui concerne la délimitation des domaines en tant que « l’école est chargée des problèmes
d’instruction et alors que la famille est responsable des questions d’éducation »20. Malgré
tous les efforts déployés pour offrir à l’apprenant des circonstances favorable à la construction
de son savoir, l’établissement ne répond pas d’une façon satisfaisante à son besoin. Alors le
sphère familial de l’apprenant reste le préscolaire et un facteur majeur dont il a besoin.

En 1999 la semaine des parents à l’école, c’est une volonté politique de rapprocher la
famille de l’école « qui postule que le partenariat famille/école est un gage de réussite de
l’élève »21. Donc, l’école et la famille sont deux institutions qui fonctionnent en parallèle et
d’une façon complémentaires que ce soit au niveau de l’instruction et la formation ou au
niveau de l’éducation à travers une continuité ou un partage des rôles.

19
Daniel ZIMMERMANN, L’échec scolaire n’est pas une fatalité, Paris, Les éditions ESF, 1984, p.89.

20
Ibid, p. 61.

21
Pascal GUIBERT, (Op.cit.), p.149.

18
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

I.4.6 Relation famille/enseignant :

La plupart des apprenants appartenant aux classes sociales fortunées sont conduits à
l’école par leurs parents, ce qui permet à ces parents de rencontrer les professeurs de leurs
enfants, et vérifier le vécu scolaire de leurs enfants en consultants les points suivant:

 Assurer le suivi scolaire de leurs enfants ;


 Régler les problèmes posés entre l’enfant et le professeur ;
 Les absences éventuelles des enfants.

L’absence de contact permanant entre cette classe sociale de parents et les enseignants
revient aux raisons suivantes :

D’une part, la plupart des parents des apprenants appartenant aux classes sociales les
plus fortunées s’intéressent en argent plus qu’en temps en payant les cours supplémentaires de
leurs enfants pour être sûr de l’amélioration de leur niveau culturel ,éducationnel et
scolaire, d’autre part ces derniers prennent la responsabilité et le devoir de réussir pour garder
le statut social de leurs familles.

Alors que les parents des apprenants qui résident dans les régions rurales ou en
compagne ou bien qui appartiennent aux classes sociales moins fortunées, tiennent compte à
la fois de l’apprentissage adéquat et des résultats après chaque contrôle.
A la campagne il y a une rupture entre les parents d’apprenants et les enseignants à
cause de :

 L’éloignement entre le lieu de résidence et l’institution (l’école) ;

 L’ignorance de ce genre de contact

19
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

Concernant les rendez-vous et les rencontres des enseignants, elles sont


rarement organisées. Cependant, elles sont effectuées par les parents d’apprenants que
pour régler le problème des absences causées par la pratique saisonnière, le manque de
la capacité économique, et occasionnant les moments de moissonnage agricoles, où les
parents forcent leurs enfants à louper leurs cours.

Malgré tout cela « les parents d’élèves campagnard s’intéressent aux études de
leurs enfants mais ils s’investissent moins en matière d’aide à lacompréhension des
contenus d’enseignement …mais cela n’est pas leur faute car ils sont presque tous
analphabètes »22. La préoccupation majeure des parents c’est leurs gagne-pain, ils ne
présentent aucune aide pour leurs enfants dans la construction du savoir. Ce qui
importe pour eux c’est uniquement la poursuite des études.

22
BOULAHCEN, Ali, Sociologie de l’éducation, Maroc, Afrique orient, 2002 P. 142

20
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie

Conclusion :

Apprendre une langue étrangère c’est ouvrir la porte à de nouvelles expériences et à


des nouvelles cultures, qui permettent de s’intégrer dans un monde en plein évolution.
Le processus enseignement /apprentissage des langues étrangères a besoin des
conditions naturelleset culturelles ; qui influencent principalement cette opération, permettant
d’agir sur le monde d’offrir un environnement valable pour l’apprentissaged’une langue
étrangère, et d’améliorer la relation entre l’élève etl’enseignant qui peut encourager
l’apprentissage du FLE. Ainsi, la relation école/famille doit préparer et offrir à l’apprenant le
bon climat qui lui permettra ailleurs d’apprendre en découvrant les différents domaines de la
vie.

21
Chapitre II
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

Introduction :

Pour acquérir une langue étrangère, l’apprenant a besoin d’un environnement qui
apporte une aide considérable à l’établissement dans sa mission ; en offrant à l’apprenant un
espace culturel qui lui permet de s’adapter avec le milieu scolaire. Tant qu’il est en contacte
spontané avec son environnement ; les comportements de l’apprenant et les interventions
éducatives ainsi que la situation socioculturel peuvent influer la volonté scolaire des
apprenants.
Notre propos portera sur l’influence du milieu socioculturel sur l’apprentissage du
FLE ; nous traiterons les facteurs influant sur l’apprentissage : facteurs scolaires, facteurs
extrascolaires, l’influence des médias et leurs apports au processus d’apprentissage.

II.1 Facteurs influant sur L’apprentissage au sein de l’établissement :

Il faut reconnaitre qu’à mesure qu’un pays scolarise davantage d’enfants, les classes
deviennent plus hétérogènes. Dans les pays en développement, la composition sociale des
effectifs et des classes évolue puis qu’un plus grand nombre d’apprenants de la première
génération est scolarisé23.

Bien que scolarisés, un grand nombre d’apprenants quittent les établissements sans
acquérir un minimum de connaissances et ils ne sont même pas préparé à s’intégrer dans le
monde.

« Il faut dans ce domaine procéder à une analyse plus poussée de la situation dans
différents contextes culturels et en tirer des principes et processus pertinents. Il faut veiller
tout particulièrement à cet égard, à comprendre la situation dans des conditions d’urgence et
après un conflit ce qui nécessite des solutions novatrices qui ne se limitent pas à mettre
davantage de moyens au service de l’éducation pour faciliter l’apprentissage»24

Dans le domaine de l’éducation et en particulier l’apprentissage, il faut veiller sur les


moyens disposés pour renforcer l’apprentissage comme la technologie ; non seulement
comme moyen mais comme une matière.

23
Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, Rapport de la première réunion d’experts : Définir les domaines
d’action, Paris 26-28 mars 2007, p 22.
24
Ibid. p.24.

22
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

Afin de bien consolider l’apprentissage, on doit mettre l’accent sur le milieu scolaire
et des conditions favorables par exemple : éviter les classes surchargées, mettre en
disposition des matériels didactique conforme a l’apprentissage, la bonne formation des
enseignant, élaborer des programmes en vue des besoins des apprenants.

II.2 Les facteurs influant sur l’apprentissage au-delà de l’établissement :

Le rapport entre la pauvreté et l’apprentissage est bien établi. Il est donc primordial
d’explorer les moyens d’assurer un apprentissage renforcé aux apprenants des milieux
pauvres. Bien que cela ne soit peut-être pas suffisant, il est également important de réfléchir
au type d’éducation capable de collaborer à une réduction de la pauvreté, et qui doit être
accommodé aux besoins des pauvres.

« Des contextes économiques en pleine évolution ont influé sensiblement, non


seulement sur le scénario éducatif, mais aussi sur la nature du lieu de travail et les
compétences. L’importance accrue accordée à l’éducation permanente exige une nouvelle
réflexion. Il faut donc conceptualiser et rechercher de multiples modèles nouveaux de liaison
entre l’éducation et le travail »25.
Les apprenants appartenant à des milieux pauvres sont associés à des difficultés
économiques remarquables, ils n’obtiennent pas les conditions économiques favorables à
l’apprentissage. Ce qui mène à un manque de suivi quotidien éducatif.

Il faut en particulier :

 Engendrer un milieu qui permette à des apprenants de différents milieux


socioéconomiques ;
 L’accès à l’école car c’est un droit humain qui doit être respecté sans discrimination
aucune.

25
Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, op.cit.p24.

23
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

Ces dernières années, les problèmes associés à l’évaluation des apprenants ont fait
l’objet d’une attention estimable. Des évaluations à grande échelle ont permis de développer
le suivi au niveau du système, mais il faut faire attention lorsque l’on s’efforce d’identifier
quel type d’évaluation participe au renforcement de l’apprentissage.

En mettant extrêmement l’accent sur des tests extérieurs de grande valeur, on risque
d’étouffer les enseignants de jouer un rôle plus important d’évaluateurs et de diminuer
l’intérêt que présentent, pour améliorer les niveaux d’apprentissage, une évaluation et une
rétro-information régulières à l’échelon des différents apprenants et à celui de
l’établissement26.

II.3L’influence des médias sur l’apprentissage :


Autant qu’un outil d’apprentissage, les médias joue un rôle crucial dans le processus
d’enseignement/apprentissage ils peuvent l’influencer soit en le renforçant ou le menaçant.

II.3.1 Qu’est ce que les « Les médias »?

Média vient du latin medium qui signifie « moyen », dans tous les sens et utilisations
du terme : ésotérique, mathématique et statistique, outil et instrument (la peinture est un
medium de l’art), métaphorique, de communication (la télévision est un medium de
communication, le téléphone aussi). Un média est un moyen de diffusion, de transmission et
de communication d’une information (Information est ici défi nie comme une matière) 27.

II.3.2. L’utilisation des médias par les jeunes et les enfants :


Aujourd’hui, les jeunes sont en contact avec les différents types des médias en dehors de
l’école. Ce qu’il l’impose comme un facteur pertinent qui laisse ses traces dans leurs vie
quotidienne.

26
Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, op.cit.p24.
27
www.francas .assos .fr "l'influences des médias sur l'éducation " état des lieux et enjeux éducatifs" consulté le
03/02/2016 a 16:13

24
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

II.3.2. 1 Les médias et Internet :

La relation entre les jeunes et l’internet occupe une place primordiale car ils passent
beaucoup plus de temps avec, dans ses différents supports. Cette navigation s’organise le plus
souvent autour, de la console de jeux portable. Internet y joue un rôle central apparaissant
comme le média des média

II.3.3. l’accessibilité des médiats en français :

La langue française est aujourd’hui, selon QUITOUT Michel, présente dans 52% des
foyers algériens grâce à la parabole qui permet de capter TFI, France2, France3, TV5, M6,
Canal+,…ce qui participe beaucoup à l’acquisition de la langue française.28

Localement, la chaine III de la radio émet en français et la télévision algérienne d’Etat


lance presque chaque soir des films en français et même des discussions en langue française.
Pour ce qui est de l’internet, le réseau informatique de télécommunication mondial, est
considéré comme un support d’apprentissage et un moyen de communication par excellence.
Ainsi, il importe de signaler le rôle de la presse nationale en français tel que El moudjahid,
Ach-haab…etc.

II.3.4. Les nouveaux médias, risque ou opportunité pour les apprenants?

Les médias représentent une opportunité pour les apprenants à découvrir de nouvelles
expériences, les avantages des nouveaux médias sont nombreux. On remarque par exemple
que :

 Vue que les apprenants trouvent une certaine difficulté de s’exprimer et de s’intégrer
dans la vie réelle, les médias les rendent plus libre à s’exprimer.

28
Michel QUITOUT, (Op.cit.), P.85

25
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

 Les médias sont aussi des activeurs de compétences. Par la pratique des jeux vidéo, les
utilisateurs développent les capacités de concentration tant qu’ils ne sont pas utilisés
d’une façon abusive.
 ils permettraient également aux jeunes de renforcer leurs qualités d’acquisitions car ils
rendraient les jeunes actifs et motivés ;

 ils possèdent enfin un objectif pédagogique certain, en améliorant des compétences et


des apprenants qui ne sont pas forcément reconnus à l’école.

Néanmoins, lorsque l’on reconnaît une influence à l’image et aux médias, il faut
aussi admettre qu’ils peuvent troubler la stabilité de leurs jeunes utilisateurs.

II.3.5. Une menace pour la jeunesse :

L’une des principales menaces de ces nouveaux médias est qu’ils emportent une
sensibilité des frontières entre l’espace privée et l’espace publique, ainsi qu’une diminution du
sphère de l’intime, principalement parce que les jeunes n’ont pas une conscience et agissent
d’une façon étourdie29.

 Les risques de la cyberdépendance et de l’addiction aux jeux vidéo, menacent d’une


façon ou d’une autre la progression de l’apprentissage ;

29
www.francas .assos .fr "l'influences des médias sur l'éducation " , op.cit

26
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

II.3.6. La radio comme un outil d’apprentissage :

La radio était un moyen de communication très important, elle joue son rôle de média
d'accompagnement. Le média radio propose des programmes et des informations variées
(programme de culture d’éducation, d’information …etc)
Alger chaine 3 est la seule chaine d'expression française du groupe de 55 chaines de la
radio Algérienne.
La chaine 3 au cœur de service au mieux ses auditeurs en investissant le terrain pour
répondre au mieux à sa mission de service public : informer, divertir, instruire, faire
apprendre, cultiver, illuminer…etc.
Entre les avantages de la radio, elle est utile pour l'apprentissage du FLE, puisqu’elle
est diffusée en français (oralement).

II.3.7. La télévision :

La télévision est classée parmi les moyens les plus utilisés ayant une grande influence
directe sur l’apprentissage des langues étrangères dans le monde, car il permet d’un contact
avec la direct avec langue. Elle est un moyen idéal pour la communication, et pour
l’apprentissage de la langue française, … Pour la télévision algérienne, le français est diffusé
à travers des films, mais il y a d’autre chaines telles que TV5 qui est à 70 % politique ainsi
que MEDI1 et 2M qui sont deux chaines très riches de programmes en français, ces chaines
aident à l’apprentissage du français.

II.6. La presse écrite :

On peut citer ici tous les moyens qui englobent notamment les journaux quotidiens
par exemple (al Watan, la liberté, le soir, le quotidien …), les publications,…liés à la
diffusion de l’information. On peut les considérer comme des documents authentiques qui
permettent a’ l’apprenant le contact avec la langue réelle .Les journaux peuvent influencer sur
le l’apprentissage de l’individu. Puisque le tirage des journaux a beaucoup des avantages :
informer, apprendre l’expression écrite de FLE,…etc.

27
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel

Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons pu traiter l’influence de l’aspect socioculturel sur le


processus d’enseignement/apprentissage. On a trouvé que tout au long de son apprentissage
l’apprenant a besoin des conditions favorables pour apprendre et utiliser la langue dont il
apprend, mais le problème se pose aux niveaux des apprenants issues des milieux
socioculturels défavorisés.
Nous avons aussi trouvé que l’appartenance socioculturelle peut être une aide
considérable pour l’apprenant au fil de son apprentissage, et que l’absence de cette dernière
mène l’apprenant à l’impuissance de pratique la langue dont il apprend.

28
Partie
pratique
Chapitre III
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Introduction :

Dans cette partie pratique de notre travail, nous nous basons sur deux outils pour
vérifier, si les hypothèses que nous avons attribuées ont une relation avec les facteurs qui
influencent l’apprentissage du FLE sont fausses ou justes.

Alors ce chapitre, est l’occasion de décrire notre enquête et d’interpréter les résultats.
Notre technique choisie est celle du questionnaire diffusé auprès des étudiants (1ere année
LMD Français, Faculté des lettres et des langues étrangères, Université de Tébessa)

III.1.L’enquête :

Nous allons essayer d’expliquer la méthode qu’on a suivi dans les étapes qui suivent :

III.1.1. La stratégie (la méthode) :


Nous avons constaté que la majorité des étudiants de 1ere année français de la faculté des
lettres et des langues étrangère n’utilisent pas le français en dehors de la classe (surtout les
garçons). Ils le refusent et trouvent des difficultés pour s’exprimer et comprendre en français.
D’après cette observation, et pour aborder ce problème. Nous avons proposé un
questionnaire destiné aux étudiants de la 1ère année dont les sexes sont différents et l’âge
varie entre 18 et 23 ans, pour voir leurs points de vue sur l’influence du milieu socioculturel
sur leurs niveaux intellectuels. A partir de ce questionnaire, nous avons fait la comparaison et
l’analyse des résultats.

III.1.2 Le public :

Nous avons distribué notre questionnaire à 20 étudiants (1ére année) dont l’âge
est entre 18et 23 ans dans la cours de la faculté des lettres et des langues étrangères en
leurs demandant de répondre à notre questionnaire

29
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Cette population représente le groupe expérimental où ils ont été choisis


aléatoirement (sans prendre en considération le niveau intellectuel de l'apprenant ou
d'autre critère de sélection).

III.1.3Lieu et description du questionnaire :

Ce questionnaire a été fait au niveau de la faculté des lettres et des langues étrangères
de l’université Chikh El-Arbi tebessi. Le questionnaire contient 15 questions. Nous avons
utilisés des questions selon un choix personnel dont l’objectif est de voir et traiter l’influence
et l’importance du l’aspect socioculturel sur le processus d’enseignement /apprentissage du
FLE, en se basant sur les réponses données par notre public.

III.1.4 Rappel d’ hypothèse à vérifier


  Peut-être que les pré-requis acquis dans le milieu extrascolaire, le
niveau culturel des parents et le milieu géographique influent d’une
manière ou d’une autre sur le processus
d’enseignement/apprentissage du FLE.

III.1.5L’objectif de la recherche :

L'apprentissage de la langue française a une grande importance aussi à l'écrit qu'à


l'oral, car cette langue représente la langue officielle d’enseignement universitaire et le vécu
quotidien de l’étudiant surtout aux régions urbaines, ce qu'oblige l'étudiant de l'apprendre
pour ses besoins personnels ou même professionnels.

Pour tout ce qu'a été dit, notre recherche vise les objectifs suivants :

 Décrire l’influence de l’aspect socioculturel de l’étudiant sur le processus


d’l'enseignement/apprentissage du FLE dans une région urbaine ainsi que dans
une région rurale et de savoir si l'école procède à l'exploitation des acquis
venants du milieu socioculturel de l’étudiant.

30
Chapitre III L’analyse Du Corpus

 Tester les hypothèses proposées au dessus

 Décrire l’influence des médias sur le processus d’enseignement/apprentissage

III.1.6 Présentation du questionnaire :

Conformément aux étapes de cette enquête, nous avons distribué un questionnaire de


quinze questions, ces questions sont formées de la base de :

 Les questions (1) et (2) sont des questions directes qui cherchent a distinguer
le sexe et l’âge de l’étudiant questionné.

 Les questions (3), (4), (5) et (6) sont des questions qui correspondent à des
réponses qui s’appuient sur une représentation générale de la situation familiale
de l'apprenant. Certes, les réponses ont une relation directe avec les
informations provenant du monde du sujet.

 Les questions (7) et (8) renvoient aux avis des apprenants vis-à-vis la langue
française ;leurs degrés de maitrise de cette langue et les moyens qu’ils utilisent
pour entrer en contact avec la langue française en dehors de l’école même
l'image de leurs milieux familiaux et tout ce qui l'entoure comme les
éléments d'aide pour l'apprentissage de la langue française. La réponse à ces
questions ne nécessite pas que l'étudiant soit à l'aise ou en situation de
réflexion, en effet c'est le caractère dominant de nos questions posées.

 La question (9) s’appuie sur le contact avec les médias et le rôle que cette
dernière joue dans l’apprentissage du FLE et la relation entre les médias et
l’étudiant du FLE.

31
Chapitre III L’analyse Du Corpus

 Les questions (11), (12) cherchent à évaluer le statut de la langue française


dans le milieu familiale de l’étudiant vis-à-vis avec l’apprentissage du FLE .

 Les questions (13) et (14) cherche à établir la relation entre l’apprentissage du


FLE et les facteurs qui l’influencent (extrascolaires) ou bien (interscolaires).

 La question 15 s’appuie sur la finalité et l’objectif de l’apprentissage du FLE.


.

III.2 traitement des résultats :

 Traitement de la première question : le sexe de notre échantillon est présenté dans


le schéma suivant :

16

14

12

10

Série1
8

0
féminin masculin

32
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Nous remarquons que la plus part des étudiants questionnés sont des filles, parce que
la majorité des étudiants du département français sont des filles. Nous avons posé cette
question pour voir le pourcentage que chaque sexe présent dans nos échantillons.

 Traitement de la deuxième question :

La deuxième question a été posée pour savoir l’âge des étudiants questionnés :

4 Série1

0
18ans 19ans 20ans Plus que 20
ans

33
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Nous remarquons que la majorité des étudiants sont à l’âge de 18 ans, c’est le cas
général pour les étudiants du 1ere année.

Il y a aussi d’autres étudiants dont l’âge est entre 19et 23ans. Ce sont des redoublants ou bien
des candidats libres qui ont eu leurs baccalauréats tardivement.

 Traitement de la troisième question :

Nous remarquons que dans notre corpus la plupart des étudiants sont d’origine
urbaine .Nous avons posé cette question pour signaler si le facteur géographique
influencer l’apprentissage du FLE chez les étudiants du 1ére année ou non.

urbaine
rurale

En se basant sur les résultats récoltés, on constate que les étudiants d’origines urbaines
ont l’avantage de continuer leurs études jusqu'à’ l’université par rapport aux autres d’origines
rurales.

34
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la quatrième question : « Fonction du père »


Nous posons cette question pour vérifier si le statut social de l’étudiant influence son
apprentissage. Nous signalons que les fonctions sont plusieurs et différentes (commerçant,
fonctionnaire, chômeur, enseignant,…etc.)

fonctionnaire
enseignant
chomeur
d'autre

A la suite de la quatrième question nous avons trouvé que la plupart des étudiants ont choisi le
terme « fonctionnaire » pour identifier la fonction de leurs pères ce qui signifie qu’ils ne
savent pas peut être le nom de la fonction de ce dernier en français par ailleurs il y a ceux qui
ont répondu par un enseignant du français et commerçant ou bien chômeur.

35
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la cinquième question : fonction de la mère.

Pour les mêmes raisons citées dans la question précédente, nous avons proposé cette
question. Mais on a trouvé que la plupart des réponses sont une femme au foyer, bien sur on a
trouvé d’autre comme enseignante et secrétaire …etc. le schéma suivant présente les
résultats que nous avons trouvés :

12

10

6 Série1

0
femme au enseignante secrétaire d'autre
foyer

Nous avons remarqués qu’il est rare de trouver un étudiant avec des parents
fonctionnaires mais c’est le cas pour certains étudiants d’avoir de tels parents.

36
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la sixième question :

Nous avons choisi cette question pour montrer l’influence du niveau intellectuel des
parents sur le processus d’apprentissage du FLE. Le schéma suivant présente les résultats
qu’on trouvé :

Question 06

études secondaires
études
30%
primaires
10%

Autre
75%
analphabétes études supérieures
études 10% 45%
coraniques
5%

Nous avons constaté, que la plupart des étudiants ont des parents instruits (ont faits
des études secondaires). Cet élément indique que le niveau d'instruction des parents des
apprenant est très important pour former un bon apprenant sur tous les niveaux, puisqu'il s'agit
d'une famille instruite et bien formée. Cela dénote aussi que le niveau d'instruction des parents
peut faciliter l'apprentissage de la langue française pour la raison qu'ils aident leurs enfants en
se communiquant avec eux.

37
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la septième question :

Nous avons posé cette question pour avoir leurs évaluations de leurs niveaux
le schéma suivant nous présente les résultats que nous avons trouvé :

12

10

6 Série1

0
bon moyen faible

Nous remarquons que la majorité des étudiants ont un bon niveau ou bien moyen et
que la majorité des étudiants qui ont donné la remarque faible pour eux même sont des
garçons. Ceux qui ont un niveau bon ou moyen en la langue française sont les étudiants qui
ont des parents : cultivés ou enseignants de français et d’origines urbaines.

38
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la huitième question :


Nous avons posé cette question en visant le but suivant :
 Voir les motivations qui leurs ont poussé à choisir le français comme une spécialité.
on a trouvé des différentes réponses on peut citer les réponses suivantes :
-L’envie d’apprendre cette langue ;
-le désir d’améliorer leur niveau en langue française ;
- parce que c’est le choix de leurs parents ;
-Choix zéro
Traitement de la neuvième question :

D’après les résultats ; on a trouvés que la majorité des étudiants ne parlent pas le
français et aussi ne l’utilisent pas en dehors de l’université. Ils utilisent seulement des mots
simples et faciles de français dans leurs communications quotidiennes.

Le schéma suivant nous présente les résultats qu’on a trouvé:

12

10

Série1
6

0
oui non

39
Chapitre III L’analyse Du Corpus

A la suite de la question numéro neuf nous avons posé la question suivante :

Si oui comment :

A-Elle représente un moyen de communication au quotidien ?

b-Elle représente un moyen d’instruction ?

c-Elle représente un moyen d’accessibilité aux médias ?

d-Autre ………………………………………………….

Pour savoir comment les étudiants entrent en contact avec la langue française en
dehors de l’université les résultats étaient comme suit :

LES Résultats Elle représente un


moyen de
communication au
quotidien ?
12%

Autre
25%

Elle représente un
moyen
d’instruction ?
25%
Elle représente un
moyen
d’accessibilité aux
médias ?
38%

40
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la dixième question :

Le but de cette question c’est savoir si les étudiants sont intéressés par le français
en dehors de l’université ou bien non :

Titre du graphique

35%

oui
non

65%

On a remarqué que la majorité des étudiants n’not pas de contact avec la langue
française en dehors de l’université.

41
Chapitre III L’analyse Du Corpus

A la suite de cette question nous investiguons pour connaitre les


moyens qu’ils utilisent pour rester en contact avec la langue française en
dehors de l’université. Nous avons posé la question suivante : -Si oui, de
quel type s’agit-il :

a- De l’internet

b-De la radio

c -De la music

d-De la télévision

e-De la presse écrite

D’autres……………………………………………………………………
…...

Le schéma suivant présente les résultats qu’on a collecté :

8
6
4
2
0
Série1
Série1

42
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de la onzième question :

Nous avons posé cette question pour savoir le statut de la langue française
dans le milieu familial de l’étudiant

5%

20%

Toujours
des fois
Jamais

75%

On a constaté que la plupart des étudiants utilisent rarement le français dans


leurs discussions quotidiennes.

43
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Traitement de a douzième question :

Nous avons posé la question suivante pour savoir la motivation extrascolaire


de l’apprentissage du FLE pour les étudiants :

12-Dans votre entourage familiale et sociale, y a t-ils ceux qui maitrisent


la langue française ?

Oui Non

Les Résultats

oui non

45%

55%

44
Chapitre III L’analyse Du Corpus

A la suite de cette question nous avons posé la question suivante :

-Si oui, constituent –ils une source de motivation pour vous ?


Oui non

5 Série1

0
oui non

Nous avons remarqué que la plupart des étudiants considèrent ceux qui parlent
couramment le français comme une source de motivation pour eux

Traitement de la de treizième question :

Nous avons posé la question suivante dans l’objectif de savoir les facteurs que les
étudiants pensent qu’ils influencent leur apprentissage :

13- Quels sont les facteurs qui influencent votre apprentissage du


français ?
On a eu des plusieurs réponses mais on a trouvé que la plupart des
étudiants pense que les médias sont le premier facteur influant sur leur
apprentissage.

45
Chapitre III L’analyse Du Corpus

14

12
10
8
6
4
2 Série1
0

Le schéma au dessous nous présente les résultats qu’on a eu.

Traitement de la quatorzième question :

14- A votre avis ces facteurs sont :

a- A’ l’intérieur de l’université

b- A’ l’extérieur de l’université
Les réponses étaient comme suit :

46
Chapitre III L’analyse Du Corpus

16
14
12
10
8
6 Série1
4
2
0

a- A’ l’intérieur de
l’université a- A’ l’extérieur de
l’université

La plupart des étudiants pensent que les facteurs qui influencent leur apprentissage se
trouvent a’ l’extérieur de l’université.
A la suite de cette question nous avons leur demandé des justifications :
-Justifiez votre réponse?
…………………………………………………………………………………………
……………………………………
Nous avons eu pas mal de réponses et l’une des réponses qui nous a intéressé c’est la
réponse suivante :
- Parce que la faute n’est pas sanctionnée en dehors de l’école et parce que si
j’utilise les médias pour apprendre je vais apprendre en s’amusant.

Traitement de la quinzième question :

Enfin nous avons posé cette question pour connaitre l’objectif ou bien l’utilité de
l’apprentissage du FLE pour les étudiants

47
Chapitre III L’analyse Du Corpus

15. Quel est l’objectif de votre apprentissage du français ?

a-Atteindre un niveau supérieur.

b- Avoir un diplôme.

c-Enrichir votre niveau culturel.

d-Pour avoir un travail.

Les résultats étaient comme suit :

10
9
8
7
6
5
Série1
4
3
2
1
0
Atteindre un Avoir un Enrichir votre Pour avoir un
niveau diplôme niveau travail.
supérieur culturel.

48
Chapitre III L’analyse Du Corpus

III.3 Interprétations des résultats :

1 – L’interprétation de la 1 ère question :

D’après les réponses qu’on a eu on a constaté que la plupart des étudiants sont des
filles c’est généralement le cas quand on se trouve dans la faculté des langues .La plupart des
étudiants des langues sont des filles parce que les filles aiment les langues et elle veut
l’apprendre.

2. L’interprétation de la 2eme question :

Nous remarquons que dans notre corpus la plupart des étudiants sont d’origine
urbaine.

3. L’interprétation de la 3eme question : Nous remarquons que l’âge n’est pas un facteur
influant sur l’apprentissage du FLE parce que on a trouvé parmi les 20 étudiants enquêtés que
l’âge des étudiants n’est pas constant mais il est limité entre 18 et 23 ans.

4. L’interprétation de la 4eme et la 5eme questions :

Nous avons constaté que le statut social des parents a une grande influence sur
l’apprentissage de leurs enfants parce que les parents instruis aident leurs enfants par les
soutiens matériels et qu’ils sont toujours présents pour aider leurs enfants au fil de leur cursus
scolaire. Par contre les parents non-fonctionnaires ne peuvent pas donner le coup de main à
leurs enfants dans le cas de besoin et l’absence de leurs contacts avec l’école et l’enseignant à
cause de leurs préoccupations quotidiennes.

5. L’interprétation de la 6eme question :

Nous avons remarqué que les étudiants ayant des parents cultivés ont un grand
avantage par rapport aux autres qui n’ont pas des parents cultivés (ayant un niveau
d’instructions supérieur ou bien secondaire). Ce qui présente une grande motivation pour leurs
enfants, ainsi que leurs utilisations quotidiennes du français influence l’apprentissage de leurs
enfants et nous voulons attirer l’attention sur le point suivant :

49
Chapitre III L’analyse Du Corpus

 La présence quotidienne du français au sein de la famille joue un rôle crucial dans


l’apprentissage du FLE

6. L’interprétation de la 7eme question :

Nous avons remarqué que la majorité des étudiants ayant des parents cultivés
ont un bon niveau ou un niveau moyen en français selon leurs évaluations
personnelles.
Par contre les étudiants ayant des parents analphabètes et non-fonctionnaires
(chômeurs) ont un niveau faible cela revient à l’absence totale de l’utilisation du
français dans leur milieu familial.

7. L’interprétation de la 8eme question :

On a trouvé des différentes réponses mais la plupart des réponses sont les suivantes :

-choix des parents

-choix zéro

-envi personnel

Ici on constate le rôle et l’influence des parents sur leurs enfants, les parents cultivés
discutent généralement avec leurs enfants et ils leurs choisissent leur spécialité par ailleurs des
telles discussions n’intéressent pas les parents analphabètes et leurs enfants trouvent des
difficultés dans le choix des spécialités, cela signifie le choix zéro aussi que l’envie
personnelle vient de l’entourage familial de l’étudiant et que les parents sont l’élément
principale dans ce dernier.

8. L’interprétation de la 9eme ,la 10emeet la 11eme 12eme questions :

50
Chapitre III L’analyse Du Corpus

La plupart des étudiants n’entrent pas en contact avec la langue française en dehors de
l’université surtout les garçons, la raison est évidente c’est bien l’absence de l’utilisation du
français dans leurs sociétés, malgré tout ceci il y en a ceux qui restent en contact avec la
langue française en dehors l’université, en utilisant les médias ,la music et l’internet comme
des supports qui leurs permettent de garder le contact avec la langue qu’ ils apprennent dans
un entourage néant l’utilisation du français. On a aussi constaté que les étudiants des parents
cultivés et fonctionnaires restent beaucoup plus en contact avec le français que les autres

étudiants en profitant de l’utilisation du français par leurs parents et la présence de cette


langue dans leur milieu familial

9. L’interprétation de la 12eme e question :

D’après les résultats qu’on a eu , on a trouvé que la présence quotidienne du français


dans le milieu extrascolaire de l’étudiant constitue une motivation pour eux et leurs permet de
l’utiliser dans un milieu où la faute n’est pas sanctionnée .

10- L’interprétation de la 13eme et 14eme questions :

Nous avons posé cette question pour connaitre le point de vue de l’étudiant sur les
facteurs influant sur son apprentissage et de savoir ou ils se trouvent (a’ l’intérieur de
l’université ou bien à l’extérieur de l’université) , la plupart des étudiants pensent que les
facteurs qui influencent leur apprentissage se trouvent à l’exterieur de l’université par
exemple :

-Les médias
-L’internet
-leurs parents
11-L’interprétation de la 15eme question :

En visant le but de savoir l’objectif et la finalité de leur apprentissage du français nous


avons posé cette question. Les réponses des étudiants étaient différentes certains d’entre eux
étudient la langue française par envi personnel, certains entre eux l’ont choisi pour avoir leurs
niveaux intellectuels et certains d’entre eux l’ont choisi juste pour avoir un diplôme.

51
Chapitre III L’analyse Du Corpus

Conclusion :

Avec cette enquête nous avons essayé de montrer la valeur du milieu socioculturel sur
l’apprentissage du français chez les étudiants du 1ere année LMD français.

Le choix d’échantillons nous a beaucoup aidé à effectuer notre travail dans les bonnes
conditions. Nous avons utilisés des méthodes analytiques et descriptives pour collecter les
informations.

Dans ce chapitre nous avons essayé de consolider les hypothèses émises au début de
notre recherche .Nous nous sommes appuyé sur l’observation et sur un questionnaire
distribué aux étudiants 1ere année LMD .Les résultats qu’on a eu nous étaient utiles pour
prouver l’influence de l’aspect socioculturel sur le processus d’enseignement/apprentissage.

Au fils de notre travail de recherche et d’après l’enquête que nous avons menée
auprès des apprenants, nous avons conclu que l’apprentissage du FLE est influencé par
plusieurs facteurs :

 Le milieu familial des apprenants et la relation entre la famille et l’apprenant jouent un rôle
crucial et très important dans le cursus scolaire de l’apprenant et s’imposent comme l’un des
facteurs les lus influant sur le processus d’enseignement /apprentissage de FLE.

 Le niveau culturel des parents, joue un rôle très important. On a constaté que Les parents
cultivés utilisent le français dans leurs communications ce qui permet d’une présence
permanente de cette dernière dans le milieu familial des apparents. les parents cultivés
s’engagent de temps en temps avec leurs enfants des discussions familiales en français. Ces
discussions aident les apprenants à exercer la langue dans un milieu où la faute n’est pas
sanctionnée, contrairement des apprenants ayant des parents cultivés, les apprenants avec des
parents analphabètes l’apprenant se trouve dans un milieu non-cultivé plein de problèmes
économiques et l’école sera son seul terrain pour exercer sa langue et apprendre mais
l’exercice de la langue au sein de l’école n’est pas suffisant pour apprendre parce que c’est
l’exercice de langue au sein de la société et au sein de la famille qui permet d’apprendre la
langue de communication.

52
Chapitre III L’analyse Du Corpus

En fin, nous avons conclu que l’aspect socioculturel (relation aux structures sociales et
à la culture qui contribue à les caractériser) influence le processus
d’enseignement/apprentissage du FLE.

53
Conclusion :

Pendant l’élaboration de ce mémoire, Nous avons posé la problématique


suivante est ce que l’aspect socioculturel de l’apprenant influence vraiment le
processus d’enseignement/apprentissage du FLE ?

Nous eu des différents obstacles concernant la documentation et


l’enquête…etc. Malgré tout ceci nous avons pu collecter un nombre considérable
des informations qui nous étions utiles tout au long de la réalisation de notre
travail.

En visant L’objectif de décrire l’influence de l’aspect socioculturel sur le


processus d’enseignement/apprentissage ainsi de savoir si l’école procède
l’exploitation des prés requis issus du milieu extrascolaire de l’apprenant.

Par la suite, nous avons affirmé nos hypothèses qui considèrent l’aspect
socioculturel de l’apprenant comme l’un des facteurs les plus influant sur
l’apprentissage du FLE, car nous avons trouvé que le milieu extrascolaire a un
impact positif sur l’apprentissage de l’apprenant car il lui permet de rester en
contact avec la langue dont il apprend en dehors de l’école ce qu’il lui permet de
se développer et d’améliorer son niveau intellectuel.

Nous avons aussi trouvé que l’apprenant se trouve dans une situation
complémentaire avec son école et son entourage et il est l’élément qui relie les
deux milieux. Cette situation est pleine de relations :

 Relation : apprenant/école ;
 Relation : famille/apprenant ;
 Relation : enseignant /apprenant.

Toutes ces relations influencent et jouent un rôle crucial dans le processus


d’enseignement/apprentissage du FLE.

54
Nous avons devisé notre modeste travail sur deux parties l’une théorique et
l’autre pratique, concernant la partie théorique qui contient deux chapitres nous
avons présenté les définitions des notions de base de notre étude et puis nous
avons essayé de trouvé les éléments qui se composent ce qu’on a appelé l’aspect
socioculturel dans le deuxième chapitre.

Nous avons consacré le dernier chapitre pour analyser les résultats de


l’enquête qu’on a mené.

A la suite de l’analyse des données recueillies de notre enquête nous


tenons à préciser que l’aspect socioculturel de l’apprenant contrôle son niveau en
particulier en français.

Espérons que les suggestions que nous avons posé vont et traiter l’un des problèmes
pédagogiques de l’apprenant.

Enfin l’apprentissage du FLE peut servir l’apprenant en améliorant son niveau


culturel et en le rendant un membre actif dans la société dont il fait partie.

55
Annexe
Questionnaire destiné aux étudiants :

Dans le cadre d’une recherche que nous menons pour traiter l’influence de l’aspect
socioculturel sur l’apprentissage de FLE, nous vous remercions de bien vouloir répondre à ces
questions.

1- Sexe ?

a- Masculin

b- Féminin

2- Age

3- L’origine :

a-Urbaine

b-Rurale

4- Quelle est la fonction de ton père ?

…………………………………………………

5- Quelle est la fonction de ta mère ?


……………………………………………………………………
6- Quel est le niveau d’instructions de tes parents ?

a-analphabètes

b-études coraniques

c-études primaire

d-études secondaire

e- études supérieures

7- A votre avis ; votre niveau en français est :

a-Bon

b-Moyen

c-Faible

8- Pourquoi avez –vous choisi le français comme spécialité ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….…
9-Etes-vous en contact avec la langue françaises en dehors de

l’université ?

Oui Non

Si oui comment :

a- Elle représente un moyen de communication au quotidien ?

b-Elle représente un moyen d’instruction ?

c-Elle représente un moyen d’accessibilité aux médias ?

d-Autre ………………………………………………….

10-Utilisez-vous les médias pour apprendre la langue française ?

Oui non

-Si oui, de quel type s’agit-il :

a- De l’internet

b-De la radio

c -De la music

d-De la télévision

e-De la presse écrite

f- D’autres……………………………………………………………………………...
11- Les discussions familiales se font-elle en français ?

a- Toujours

b- Des fois

c- Jamais

12-Dans votre entourage familiale et sociale, y a t-ils ceux qui maitrisent la langue française ?

Oui Non

-Si oui, constituent –ils une source de motivation pour vous ?


…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

13- Quels sont les facteurs qui influencent votre apprentissage du français ?

a-……………………………………………………………
b-……………………………………………………………..
c………………………………………………………………
d-……………………………………………………………

14- A votre avis ces facteurs sont :

a- A’ l’intérieur de l’université

b- A’ l’extérieur de l’université
-Justifiez votre réponse?
…………………………………………………………………………………………
……………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………

15. Quel est l’objectif de votre apprentissage du français ?

a-Atteindre un niveau supérieur.

b- Avoir un diplôme.

c-Enrichir votre niveau culturel.

d-Pour avoir un travail.

Merci.

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