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HYDROLOGIE GÉNÉRALE

Année universitaire 2019/2020


PLAN

1. Introduction à l’hydrologie
2. L’atmosphère
3. Le cycle de l’eau
4. Le bassin versant
5. Étude des crues
LE CYCLE DE L’EAU
I. DÉFINITION
Cycle de l’eau = Cycle hydrologique
C’est l’ensemble de tous les processus de transformation de l’eau sur la
terre traduisant les cheminements que peut suivre une particule d’eau. Ces
transformations, accompagnées de changement d’état, peuvent avoir lieu
dans l’atmosphère, à la surface du sol et dans le sous-sol.
Le cycle de l’eau se compose de:
- Evapotranspiration
- Transport
- Précipitation
- Infiltration
- Écoulement souterrain
- Ruissellement Composantes du cycle de l’eau
LE CYCLE DE L’EAU
I. DÉFINITION
 Evapotranspiration
Évapotranspiration: passage de l’eau de
l’état liquide à l’état gazeux sous l’effet
de la chaleur

Océans Plans d’eau Etre vivant (Homme,


Atmosphère en
végétation, animal) :
couvrent 70% de la surface terrestre. temps de pluie Sol humide transpiration
contiennent 97% des eaux disponibles.
90% des eaux évaporées retombent
directement (précipitations) sur les
océans.

Cycle de l’eau: évapotranspiration

N.B: L’évaporation directe à partir d’un manteau nival, sans passer par
l’état liquide, s’appelle sublimation.
 Transport des nuages formés par les vents et les courants.
LE CYCLE DE L’EAU
I. DÉFINITION
 Précipitation
Sous certaines conditions atmosphériques, les nuages formés et transportés
se condensent et tombent sous l’effet de la gravité.
Au Maroc, ¾ des précipitations retournent à l’atmosphère sans alimenter
le ruissellement.
Les zones les plus arrosées (Rif) ont une pluie moyenne de plus de
1400 mm.
Pour les zones les moins arrosées (Sahara), la pluie moyenne est de moins
de 50 mm.
 Infiltration
Une fraction des précipitations tombées sur le sol s’infiltre pour recharger
le sol en humidité et alimenter les nappes.
LE CYCLE DE L’EAU
I. DÉFINITION
 Écoulement souterrain
Il se traduit par un mouvement horizontal de l’eau dans le sous-sol entre
les nappes, les cours d’eau et les lacs.
 Ruissellement
Il s’agit des précipitations qui alimentent les rivières et les réservoirs.
LE CYCLE DE L’EAU
I. DÉFINITION

Processus du cycle de l’eau


LE CYCLE DE L’EAU
I. DÉFINITION
• Ressource Volume • Ressource
Volume renouvelable
total restrein renouvelable
d’eau • Sans point t d’eau • Avec point
existant critique (nappe, critique (risque
sur terre (inchangé dans lac, ...) d’épuisement)
le temps)

Temps de séjour (ou temps de résidence): rapport de la taille du


réservoir au flux d’entrée ou de sortie.
Taux de renouvellement: l’inverse du temps de séjour.
LE CYCLE DE L’EAU
II. OUTILS D’ÉTUDE DU CYCLE DE L’EAU
L’étude du cycle de l’eau nécessite:
Observation et collecte des données: mesure des composantes du cycle
de l’eau (précipitation, débits des cours d’eau, évaporation, infiltration,
etc.) qui sont des variables aléatoires;
Traitement des mesures à l’aide d’outils adéquats (techniques
statistiques le plus souvent);
Description des processus: hypothèses, analyse, expérimentation,
résultats;
Modélisation du bilan hydrologique.
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
1) Définition
Les précipitations regroupent toutes les eaux météoriques qui tombent sur
la surface de la terre (bassin versant), tant sous forme liquide (pluie,
brouillard, rosée) que sous forme solide (neige, grêle).
Elles sont provoquées par un changement de température ou de pression.
Les précipitations sont exprimées en:
- intensité: la hauteur d’eau par unité de temps (mm/h ou mm/mois, …)
- lame d’eau: rapport de la quantité d’eau précipitée uniformément répartie
sur une surface.
La pluviométrie: tout ce qui concerne la mesure de la pluie (matériel,
techniques et procédés de mesure, méthodes de calcul, etc.) et les résultats
de cette mesure (hauteur d’eau tombée).
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
2) Classification

Précipitation de Précipitations Précipitations


convection orographiques cycloniques
• Courtes • Zones • Intenses
• Intenses montagneuses • Prolongées
• Limitées dans • Intensité et durée • étendues
l’espace régulières
• Éprouvantes pour
les réseaux
d’assainissement
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
3) Mesure des précipitations
Pluviomètre
C’est l’instrument de mesure le plus ancien qui fournit
généralement la hauteur de la pluie cumulative sur 24
heures. Il est non enregistreur.
Le pluviomètre se compose d’un élément collecteur,
d’un entonnoir et d’un récipient cylindrique.
Il est généralement fixé sur un support de façon à ce
que la section de la surface réceptrice soit horizontale et
placée à un mètre du sol, éloignée de tout obstacle
d’une distance minimale de deux fois la hauteur de Pluviomètre
l’obstacle. Il doit être normalement exposé aux vents.
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
3) Mesure des précipitations
Pluviomètre
Avantages Inconvénients
Bon marché Erreur de mesure non négligeable
(pertes par éclaboussement,
évaporation et effet du vent)
Sans composantes électriques ou Sans hyétogramme
mécaniques (source de défaut) Inapte à l’automatisation, à la lecture,
à l’enregistrement et à la transmission
des données à distance

Le pluviomètre le plus utilisé au Maroc est de type Hellmann ayant


une surface réceptrice de 200 cm2.
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
3) Mesure des précipitations
Pluviographe
C’est appareil enregistreur qui
donne les intensités de pluie à des
pas de temps variant entre 1 et 6
min.
Le pluviographe à augets basculeurs
comprend deux compartiments qui
se remplissent et se vident tour à
tour sous l’effet du poids du volume
des précipitations captées par
l’entonnoir collecteur.

Pluviographe à augets basculeurs


LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
3) Mesure des précipitations
Pluviographe

Avantages Inconvénients
Enregistrement de Mesure ponctuelle
l’hyétogramme Pluviogramme

Transmission des
Maroc
données à distance
Surface réceptrice: 2000 cm2
Poids d’eau provoquant le
basculement: 20 g
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
3) Mesure des précipitations
Radar météorologique
Il permet de couvrir une grande surface de
bassin tout en mesurant les différents types de
précipitation.
Il permet également la prévision.
Principe: la réflexion électromagnétique des
nuages en transformant la réflectivité mesurée
en intensité de précipitations au sol.
Le radar météorologique est sensible aux
bruits et aux mouvements atmosphériques. Radar météorologique
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
4) Évaluation des précipitations
Méthode de la moyenne arithmétique
C’est la méthode la plus simple mais non la plus
précise.
Il s’agit du calcul de la moyenne arithmétique P des
valeurs enregistrées à tous les pluviomètres:

n: nombre de stations pluviométriques


Pi: hauteur des précipitations enregistrées à la Méthode de la moyenne
arithmétique
station i
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
4) Évaluation des précipitations
Méthode de la moyenne arithmétique
Cette méthode est surtout significative:
- dans les bassins avec peu de variations orographiques
- dans les bassins densément instrumentés
Méthode des isohyètes
Une isohyète est une ligne virtuelle reliant
les points d’une région le long desquels les
Réseau d’isohyètes sur un
précipitations sont identiques. bassin versant

Le réseau d’isohyètes est tracé à l’aide des enregistrements disponibles.


LE CYCLE DE L’EAU
II. PRÉCIPITATIONS
III.PRÉCIPITATIONS
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
4) Evaluation des précipitations
Méthode des isohyètes
Avantage: prise en considération de la distribution géographique des
stations.
Inconvénient: élaboration de la carte d’isohyètes est une opération
difficile (nombre de stations limité).
Méthode de Thiessen
Cette méthode consiste à attribuer à chaque pluviomètre une zone
d’influence tel qu’un point situé dans cette zone soit plus près du
pluviomètre correspondant que tout autre pluviomètre
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
4) Evaluation des précipitations
Méthode de Thiessen
On relie chaque station aux stations
directement avoisinantes par des
segments de droite.
Par la suite, on découpe chacun des côtés
des triangles ainsi obtenus par la
médiatrice.
Chaque station a un facteur de
pondération proportionnel à la surface
délimitée par les médiatrice directement
situées dans son voisinage.
Méthode de Thiessen
LE CYCLE DE L’EAU
III.PRÉCIPITATIONS
4) Evaluation des précipitations
Méthode de Thiessen
La hauteur moyenne des précipitations est:

Ai: superficie du polygone i


A: superficie totale du bassin
K: le nombre de station
Pi: hauteur de précipitations enregistrée à la station i

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