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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2012–Bordeaux 4-6 juillet 2012 

EVALUATION DE LA VARIABILITE SPATIALE DES PARAMETRES


GEOTECHNIQUES A PARTIR DE MESURES GEOPHYSIQUES :
DANS LA PLAINE ALLUVIALE DE BEYROUTH (LIBAN)

EVALUATION OF SPATIAL VARIABILITY OF GEOTECHNICAL PARAMETERS


FROM GEOPHYSICAL MEASUREMENTS: IN THE ALLUVIAL PLAIN OF BEIRUT
(LEBANON)

Nancy SALLOUM1, 2, Denis JONGMANS1, Cécile CORNOU1, Dalia YOUSSEF


ABDEL MASSIH3, Fadi HAGE CHEHADE2, Christophe VOISIN1, Armand
MARISCAL1

1 ISTerre, Université de Grenoble, CNRS, IRD, IFSTTAR, BP53X 38041 Grenoble


Cedex 9, France.
2 Université Libanaise, Ecole Doctorale des Sciences et Technologie, Centre de
Modélisation, Beyrouth, Liban.
3 Université Notre Dame, NDU Louaize, Liban.

RÉSUMÉ — Les méthodes géophysiques sont de plus en plus utilisées pour la


reconnaissance du sous-sol en raison de leur simplicité. Une campagne d’essais
géophysiques et géotechniques a été réalisée sur un terrain à-Beyrouth, Liban,
comprenant deux tomographies électriques, l’enregistrement du bruit de fond
sismique par des réseaux de sismomètres et 14 forages avec essais SPT. Les
résultats montrent la forte hétérogénéité latérale et verticale du site et mettent en
évidence les relations entre la géologie, les paramètres géophysiques et
géotechniques (SPT).

ABSTRACT — Geophysical methods are now increasingly used for sub-surface


recognition. Geophysical and geotechnical tests were carried out on a site in -Beirut
(Lebanon). The survey included 2 electrical tomography profiles and ambient
vibration measurements using 2 passive seismic arrays with different
apertures. Geological and geotechnical information was obtained through 14
boreholes with SPT tests. The results show the strong lateral and vertical
heterogeneity of the site, along with the relations between the geology, the
geophysical parameters and the geotechnical properties (SPT).

1. Introduction
La structure géologique du Liban, pays à fort risque sismique, est complexe et
hétérogène à différentes échelles (Dubertret, 1944; Abdallah, 2007). Cette variabilité
spatiale des formations géologiques rend difficile la détermination des paramètres
géotechniques nécessaires pour l’évaluation des aléas sismiques et gravitaires. Les
avancées récentes en simulation numérique permettent d’envisager des
modélisations fiables de la propagation des ondes sismiques en milieu hétérogène

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(différences finies, éléments spectraux, etc.) et de la stabilité des talus (Youssef


Abdel Massih et al., 2009). Le point de blocage actuel réside dans la construction de
modèles géotechniques 2D/3D fiables prenant en compte la variabilité spatiale des
propriétés du sol. Les méthodes géophysiques sont actuellement de plus en plus
utilisées pour l’imagerie du sous-sol, que ce soit pour les mouvements de terrain
(Jongmans et Garambois, 2007) ou l’évaluation des effets de site, en raison de leur
caractère non-destructif et de leur rapidité. Par contre, les paramètres géophysiques
mesurés ne peuvent pas être directement exploités par les géotechniciens pour
réaliser les calculs de résistance ou de stabilité. Cette caractérisation mécanique des
sols est généralement obtenue à partir d’essais géotechniques coûteux et
destructeurs, et est limitée à un faible volume investigué, que ce soit in situ (forages,
essais de pénétration) ou en laboratoire. Les deux familles de techniques sont donc
très complémentaires et des relations entre paramètres géotechniques et
géophysiques ont été proposées, principalement entre la vitesse des ondes de
cisaillement Vs et la résistance à la pénétration (entre autres, Andrus et al. 2004;
Hasancebi et Uiusay, 2007). Par contre, la résistivité électrique ρ semble
généralement peu corrélée avec la résistance à la pénétration (Sudhia et Israil,
2009). L’objectif de ce travail est d’exploiter les paramètres géophysiques (Vs et ρ) et
géotechniques (SPT) mesurés sur un site alluvionnaire de la ville de Beyrouth, et
d’évaluer les capacités des méthodes d’imagerie géophysiques pour contraindre la
variabilité spatiale des caractéristiques géotechniques.

2. Description et reconnaissance du site


 

Figure 1 . Carte géologique simplifiée de Beyrouth avec la localisation du site

Le site étudié (Lot 4748) est situé dans la plaine alluviale de la rivière de Beyrouth
(Figure 1). Les alluvions, d’épaisseur variable (quelques dizaines de m), sont
constituées de couches interstratifiées de gravier, sable et argile reposant sur des
formations calcaro-marneuses du Miocène (Dubernet, 1944).

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Il s’agit d’un terrain d’une surface d'environ 13500m² et de forme irrégulière (Figure
2), sur lequel il est prévu de construire 3 immeubles Dix-neuf forages, de 25 à 50 m
de profondeur, ont été réalisés en 2008 et 2009 (voir implantation à la figure 2). La
résistance à la pénétration N (SPT avec un mouton de 63,5 kg tombant d’une
hauteur de 76 cm) a été mesurée dans ces forages avec un espacement de 1,5 m.
La nappe phréatique a été rencontrée à une profondeur de 5 à 7m en dessous de la
surface du sol selon les saisons. Des essais géophysiques ont été réalisés en février
2011 lors de l’excavation. Deux profils électriques de 94,5 m de long (E1 et E2, figure
2) ont été implantés sur une surface plane située à une profondeur de 5 m au-
dessous du niveau du terrain naturel.
Les dispositifs étaient constitués de
64 électrodes distantes de 1,5 m. Les
acquisitions ont été réalisées avec la
configuration Wenner-Schlumberger.
Par ailleurs, le bruit de fond sismique
a été mesuré simultanément par des
réseaux de sismomètres en deux
endroits (sites 10 et 11, figure 2)
lorsque l’excavation avait atteint une
profondeur de 7,5 m. Les réseaux,
constitués de huit vélocimètres
moyenne bande (période de coupure
de 30 s), étaient de géométrie
circulaire et d’ouverture variant de 8
à 60 m. Les durées d’enregistrement Figure 2 . Site du lot 4748. Position des
du bruit de fond sismique étaient forages et des essais géophysiques
d’une heure environ pour chaque
réseau.

3. Résultats électriques
L’inversion des valeurs de résistivité apparente pour les 2 profils E1 et E2 a été
réalisée en utilisant le logiciel RES2DINV avec la norme L1 (Loke et Barker, 1996).
Les deux images électriques (Figure 3) ont été obtenues après 5 et 6 itérations avec
un RMS de 6,7 et 4,5 %.Pour la configuration choisie, la profondeur de pénétration
est de 17 m. Sur la figure 3 sont indiquées les localisations des forages proches et
des réseaux sismiques. Les images électriques montrent que la gamme de résistivité
électrique (ρ) est très étalée entre 1 Ωm à 1100 Ωm, ce qui indique une grande
variabilité dans les propriétés électriques des matériaux alluvionnaires. Les deux
tomographies E1 et E2 montrent une couche superficielle (2 à 3 m d’épaisseur) très
résistive (ρ > 400 Ωm). L’excavation des terrains a montré qu’il s’agit d’une couche
d’alluvions grossières comportant des galets, située hors nappe. Localement cette
couche montre des diminutions importantes de résistivité (10 Ωm entre 7,5 m et
16,5 m le long d’E2), résultant de variations latérales de lithologie avec apparition de
facies plus fins (poches d’argile).
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Figure 3 . Tomographies de résistivité électrique des profils a) E1 et b) E2

Sous cette couche superficielle grossière, la résistivité diminue généralement,


indiquant la présence de sols plus fins ou saturés. Sur le profil E1 (Figure 3a), la
résistivité électrique est globalement très faible (ρ < 10 Ωm) jusqu’à 17 m de
profondeur). Ce terrain très conducteur correspond probablement à une couche
d’argile dans laquelle est interstratifié un niveau plus grossier de 2-3 m d’épaisseur
avec une résistivité électrique comprise entre 50 et 150 Ωm. Par contre l’image
électrique du profil E2 (figure 3b) montre une structure plus complexe, avec une
stratigraphie horizontale perturbée par des variations latérales de résistivité. Une
couche conductrice (ρ < 10 Ωm), qui pourrait être de l’argile, apparaît à 10-11 m de
profondeur et localement à l’extrémité E du profil E2.
Une interprétation géologique des deux images électriques a été réalisée à partir des
essais de pénétration SPT et des essais granulométriques réalisés ponctuellement
sur des échantillons prélevés dans les forages (figure 4). Sur la figure 4 sont reportés
les courbes des essais de pénétration N(z) mesurées dans les 7 forages situés le
long des profils électriques, ainsi que le type de sols (classification internationale
USCS) déterminé par granulométrie. Sur le profil E2, l’examen des données montre
que la couche conductrice rencontrée à 12 m de profondeur, correspond à une argile
sableuse ou sable argileux avec une résistance à la pénétration relativement faible
(N < 20, sauf dans le forage B2). D’après les résultats SPT et d’identification des
sols, cette couche ne devrait pas dépasser 5 m d’épaisseur. Les couches sus-
jacentes plus résistives (ρ>20 Ωm) et résistantes (N>30) correspondent à la
présence de lits de gravier ou de sable. D’après les essais granulométriques, la
couche conductrice superficielle rencontrée à 4 m de profondeur à l’extrémité E du
profil est constituée de limon sableux. Les mêmes distinctions peuvent être faites sur
le profil E1 : la couche conductrice est caractérisée par son caractère argileux (sable

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argileux) avec des valeurs de N plus faibles tandis que les terrains plus résistifs sous
jacents au interstratifiés sont généralement plus compacts et grossiers. Une
interprétation géologique de l’ensemble des données est proposée à la figure 4, en
identifiant les terrains suivants: formation argileuse (ρ>10 Ωm), formation limoneuse
(ρ=20 à 90 Ωm), formation sableuse à graveleuse (ρ=90 à 400 Ωm) et formation
avec galets (ρ=400 à 1100 Ωm). La figure 4 montre à la fois la variabilité verticale
(stratification) et horizontale (variations latérales de faciès) des couches
alluvionnaires. Le sommet de la couche d’argile, situé à 12-13 m de profondeur, se
rapproche à moins de 5 m de la surface à l’extrémité W du site.

Figure 4 . Coupes géologiques interprétatives le long des profils électriques avec


les valeurs N(SPT) le long des profils a) E1 et b) E2. En rouge sont indiqués les
résultats des analyses granulométriques. G : Gravier, S : Sable, M : Limon, C :
Argile (classification USCS).

4. Traitement du bruit sismique ambiant


Les courbes de dispersion des ondes de Rayleigh ont été obtenues par les
méthodes fréquence-nombre d’ondes et d’autocorrélation spatiale. Ces courbes de
dispersion ont ensuite été inversées pour estimer les profils de vitesse en ondes de
cisaillement (Vs) en utilisant l’algorithme de voisinage conditionnel (Wathelet, 2008).
L’ensemble des traitements a été réalisé avec le logiciel Geopsy (Wathelet et al.,
2008). L’inversion de la courbe de dispersion des ondes de Rayleigh ne fournit pas
une solution unique, et dépend de la paramétrisation du modèle (Renalier et al.,
2010). Nous nous sommes basés sur les informations géologiques et les essais SPT
à proximité des sites des réseaux et la tomographie électrique pour introduire des
contraintes dans la définition du modèle. La paramétrisation adoptée (3 couches sur
un demi-espace) comporte une couche d’épaisseur variant entre 2 et 8 m
correspondant aux alluvions superficielles grossières, une couche d’épaisseur variant

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entre 3 et 15 m correspondant à la couche d’argile avec une inversion possible de


vitesse (N faible) et une couche de sable de 30 à 200 m d’épaisseur avec une
augmentation linéaire de vitesses pour rendre compte de la compaction des terrains
avec la profondeur. Pour obtenir un ajustement acceptable, la courbe de dispersion a
dû être inversée en considérant que sa partie basse fréquence correspondait au 1er
mode supérieur, tandis que la partie haute fréquence correspondait au mode
fondamental (Figure 5a). Nous avons sélectionné de façon aléatoire 1000 profils de
vitesse Vs parmi les solutions acceptables au sens de Lomax et Snieder (1994)
(Figure 5). Sous une couche de sable graveleux à limoneux avec Vs=500 m/s, les
profils montrent une couche à moindre vitesse (Vs<200 m/s) au niveau de la couche
d’argile, puis une augmentation de Vs dans la couche de sable, avant d’atteindre le
substratum (Vs > 1000 m/s) entre 70 et 80 m de profondeur.

Figure 5 . a) Vitesses de phase des ondes de Rayleigh mesurées au site 11 (points


rouges) et exemple de courbe de dispersion calculée à partir d’un profil de vitesse
inversés en b). b) Sélection de 1000 profils de Vs inversés au site 11, c) Valeurs
de la résistance à la pénétration N pour les essais SPT réalisés à proximité du site
11. Dans ces deux derniers graphiques, le 0 m est situé à 2 m de profondeur sur
les tomographies électriques (excavation à un niveau différent).
5. Relations entre Vs et SPT
Depuis quarante ans, de nombreux travaux ont étudié la corrélation entre Vs et la
résistance à la pénétration N mesurée lors d’essais SPT pour différents types de sols
(Sykora et Stokoe, 1983). Les relations empiriques Vs-N trouvées pour le sable dans
la littérature sont reportées sur la figure 6a, ainsi que les données obtenues lors de
cette étude correspondant à la couche de sable pour des profondeurs supérieures
à 15m. Sous chaque réseau sismique (sites 10 et 11), la valeur de N(z) a été
obtenue en moyennant les courbes des 4 ou 5 forages proches, montrées sur les
figures 5c et 6c. Les valeurs moyennes et écart-types de Vs à chaque profondeur ont
été obtenues à partir de l’ensemble des profils de vitesses statistiquement
acceptables. Les couples de valeurs (Vs-N) obtenus pour ce site, sont situés dans la
zone couverte par les lois prédictives trouvées dans la littérature (Brandenberg et

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Naresh, 2010). La forte dispersion des données conduit à une faible corrélation
(R= 0.33), résultant probablement de la forte incertitude sur les valeurs de N (SPT)
(figure 6b). Contrairement aux paramètres géophysiques qui indiquent une tendance
constante, les courbes N(z) montre des évolutions très contrastées avec la
profondeur (Figure 6c).

Figure 6 . a) Valeurs moyennes de Vs en fonction des valeurs moyennes de


N(SPT) dans les sables profonds pour les sites 10 et 11, avec les courbes
trouvées dans la littérature. b) Mêmes données avec leurs barres d’erreurs. c)
Valeurs de la résistance à la pénétration N lors des 5 essais SPT réalisés à

6. Conclusion
Des études géotechniques et géophysiques ont été réalisées dans le lot 4748 à
Beyrouth, Liban. L’analyse des différentes données (logs de forage, valeurs de la
résistance à la pénétration N lors d’essais SPT, profils de résistivité électrique,
vitesses des ondes de cisaillement) ont conduit à une interprétation sous la forme de
coupes géologiques continues, montrant une structure stratifiée, avec de haut en
bas, une couche rigide superficielle de graviers/galets de 3 m d’épaisseur surmontant
une couche d’environ 8 m de sable et de limon, une couche argileuse molle de
quelques mètres d’épaisseur, puis une épaisse couche de sable de résistance
croissante. Les images électriques, étalonnées par les données géotechniques, ont
mis en évidence une forte hétérogénéité latérale de la structure géologique sur les
20 premiers mètres. Les valeurs de Vs et N déterminées dans la couche de sable
profonde, sont très dispersées, sont faiblement corrélées et couvrent un domaine en
bon accord avec les relations empiriques Vs-N issues de la littérature. Ces dernières
sont cependant très dépendantes des sites où elles ont été établies. Les fortes
barres d’erreur obtenues en moyennant les essais SPT mesurés à faible distance
montrent les limites de ce type d’essai pour caractériser les sols de manière fiable et
répétitive. Ces résultats montrent cependant l’intérêt de coupler les données
géotechniques et géophysiques et d’exploiter les images électriques pour construire
un modèle 3D de la structure du sol.

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