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ANIMATEUR
Sommaire
A. Les comportements, attitudes et bonnes pratiques d’un formateur ......................................... 2
B. Les activités de groupe................................................................................................................ 3
C. Des jeux et des activités facilitant l’animation ........................................................................... 4
D. Les échauffements ...................................................................................................................... 8
E. La préparation d’un PowerPoint ............................................................................................... 11
F. Le feed-back .............................................................................................................................. 12
Évaluer votre atelier.......................................................................................................................... 14
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Les techniques d’animation
Ce petit document comprend sept parties :
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B. Les activités de groupe
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C. Des jeux et des activités facilitant l’animation
Il est impératif que l’animateur soit à l’écoute de son public et qu’il (elle)
soit capable d’identifier les problèmes suivants :
• L’ennui s’installe
• Le matériel est trop théorique
• Le matériel est trop difficile
• Le matériel est trop d’un seul coup, il faut le couper
• Le matériel a été trop traité, l’animateur tourne en rond et le public
voudrait passer à autre chose
• L’animateur est le seul à parler
Situation : Très utile dans des situations où les individus sont appelés à
donner une opinion ou à faire un choix.
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• le carrousel
Exemple : le sujet général est l’écriture. Sur des papiers différents, vous
écrivez les en-têtes suivants : écriture inventée; écriture spontanée;
graphisme; écriture guidée; modèles d’écriture. Donnez un papier à
chaque groupe. Chaque groupe doit écrire sous forme de puces et de
façon concise (un mot ou un groupe de mots) ce qu’ils savent de chaque
sujet. Au bout de 5 à 7 minutes, chaque production est affichée. Le
carrousel commence : les participants dans leur groupe respectif vont de
papier en papier, lisent ce qui a été écrit et ajoute quelque chose s’ils ont
un nouvel élément. Lorsque tous les groupes sont passés devant tous les
papiers, l’animateur passe, recense, rectifie ou complète selon les
circonstances.
• les experts
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leur un sujet à discuter ou la partie d’un texte à explorer. Chaque groupe
doit discuter, chercher à comprendre, poser des questions, approfondir le
sujet ou la partie du texte qui leur a été attribué. Il ne s’agit pas de recopier
ou de lire des passages du texte. Chaque participant doit être capable
d’en discuter librement et avec confiance. Lorsque ces groupes ont bien
travaillé le sujet ou la partie du texte, ils se séparent et se regroupent
selon la lettre qui leur a été attribuée (tous les A ensemble, tous les B
ensemble, …). Chaque personne devient maintenant « l’expert » de la
partie ou du sujet qu’il vient de travailler dans le premier groupe et doit le
partager, dans ses propres mots, et le faire comprendre aux autres
membres du groupe.
• Le fer à cheval
Situation : pour faire réfléchir les participants sur des sujets cruciaux ou
controversés
• Planter la graine
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Planter la graine permet à l’animateur de savoir ce que les participants
savent déjà sur un nouveau sujet, de voir où sont les besoins et de mieux
cibler la formation. Un peu similaire à la démarche du carrousel, mais pour
un objectif différent.
Démarche :
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certains participants peuvent mettre un mot sur un papier pour
rappel.
• Comparer : chaque participant s’associe avec un autre. Le choix
peut être libre, mais l’animateur peut aussi décider des paires selon
le niveau de connaissances des participants. Les deux comparent
leurs idées/opinions, se posent des questions mutuellement et se
mettent d’accord sur un ou plusieurs points.
• Partager : l’animateur entame la conversation avec le grand groupe.
Les paires partagent ce qu’elles ont discuté et la discussion est
lancée à tous.
D. Les échauffements
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eux. L’équipe reçoit un point par chose que les autres ont sur eux
– ex. : si 25 participants ont une montre, l’équipe reçoit 25 points)
L’équipe avec le plus de points gagne.
6. Remue-méninges rapide : l’animateur donne un thème (ex :
ordinateur) puis envoie la balle. Celui qui reçoit la balle doit dire
un mot qui lui vient à l’esprit relié au thème (ex. : le thème est
ordinateur : MS Word, clé USB, Internet, etc.) Si le mot a déjà été
dit, le participant est éliminé. Le gagnant est celui qui reste.
7. Calmons-nous! On demande aux participants (souvent en fin
d’atelier) de poser la tête sur la table et de respirer. Puis on donne
un mot-clé de ce qui s’est passé pendant la journée ou la veille
(ex : approche équilibrée ou apprendre en confiance). Pendant
cinq minutes, les participants doivent y réfléchir. À la fin des 5
minutes, chacun peut dire une courte phrase résumant leur
réflexion.
8. Concentration : Chaque participant compte un chiffre après l’autre.
Mais si c’est un multiple de 3 (ou de 5, ou un nombre qui finit par
3), ils doivent dire boum! à la place.
9. Je suis unique : chaque participant doit dire quelque chose que lui
ou elle seule a fait. Si une autre personne a accompli la même
chose, il faut trouver autre chose à dire.
10. Des mots : l’animateur donne un mot et les participants doivent
trouver autant de mots possibles à faire avec toutes ou quelques
lettres de ce mot. (Ex : approche = voir tableau des 120 mots au
bas de la page)
11. Échoués sur une île déserte : en équipe de 4 à 8, faire une liste de
8 choses à emporter au cas où vous seriez abandonnés sur une
île déserte. Mettez-vous d’accord et expliquez pourquoi.
12. Une histoire à raconter ; demander des volontaires pour raconter
une histoire personnelle.
13. Si tu avais une baguette magique qui change les choses, qu’est-
ce que tu changerais ?
14. Si demain tu gagnais un billet d’avion pour n’importe où dans le
monde, quelle destination choisirais-tu ?
15. Le jeu du nom : il faut ajouter un adjectif à son nom qui commence
par la même lettre (on ne peut pas se servir deux fois du même
adjectif (ex : Moussa le magnifique, Adama l’adorable)
16. Ma chose préférée au monde, c’est…
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17. Le nœud humain : tous les participants mettent les deux mains au
centre et attrapent la main de quelqu’un d’autre. Ils doivent
maintenant se remettre en cercle sans lâcher la main qu’ils
tiennent
18. 9 + 1 = 6 Écrire IX au tableau. On doit changer ceci en chiffre 6
en ajoutant une seule ligne. (solution : ajouter une ligne courbe en
forme de S devant IX pour faire 6)
19. Révision : à mi-parcours, on divise les participants en deux
équipes. Chaque équipe doit faire une liste de 10 questions sur ce
qui a été enseigné jusqu’à présent. Si l’animateur pense que la
question est valide, la question est posée. Si l’autre équipe
répond, elle marque un point, si elle ne répond pas, c’est l’équipe
qui a posé la question qui prend le point.
20. Estimation ; combien de haricots dans le bocal ? Tout le monde
estime individuellement, puis on les met en groupes de 4 ou 5 et
ils doivent se mettre d’accord sur l’estimation. On compare les
résultats après.
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E. La préparation d’un PowerPoint
Les PowerPoint sont utilisés très fréquemment, mais souvent mal. Voici
quelques points à se rappeler pour créer des PowerPoint « gagnants ».
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diapos auparavant. De petits changements peuvent s’avérer utiles,
voire indispensables, tant sur le fond que sur la forme.
• C’est parfois très approprié de commencer par une diapo montrant
le schéma de votre présentation et des objectifs de celle-ci.
• Évitez de reprendre votre texte mot à mot. Si vous voulez laisser le
détail du contenu de votre présentation et de vos arguments, faites-
le sous forme de fichier ou d’imprimé remis à la fin de votre
présentation pour qu’ils en gardent la trace.
• Un seul message par diapo. Si par exemple, vous présentez des
graphiques, n’en mettez qu’un ou deux à condition qu’ils expriment
la même idée. Gardez-les lisibles.
• Présentez les graphiques dans un ordre logique : nous lisons de
gauche à droite et de haut en bas !
• Simplifiez vos schémas et vos graphiques, gardez l’essentiel. Vous
pourrez toujours donner tous les détails dans un document que vous
remettrez avant ou après votre présentation.
• Rejoignez les priorités de votre auditoire. Utilisez leur vocabulaire.
C’est à vous de vous adapter !
• Garder, si possible, les questions-réponses s’il y en a, pour la fin.
Sinon vous risquez de vous perdre dans des détails, de dépasser
le temps imparti et il n’en reste plus assez pour votre conclusion.
Vous auriez donc raté votre objectif.
F. Le feed-back
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O pour OBJECTIF. Les commentaires sont dirigés vers le contenu du travail,
pas vers la personne qui l’a fait. Être objectif, c’est mettre les émotions et les
mots qui les contiennent de côté et de voir tout le potentiel du travail déjà
accompli.
Dire à un enfant: « C’est mal » ou « tu ne sais rien faire » lui donne le
message qu’il ne vaut rien en tant que personne. S’il est absolument
nécessaire de critiquer, il vaut mieux diriger les critiques sur le travail même
: « Une de tes lettres est à l’envers, je suis certain que tu peux trouver la
bonne façon de l’écrire, regarde au tableau. » En parlant ainsi, l’élève
comprend que c’est sa lettre qui est mal faite, mais ne se sent pas comme
un incapable et, par conséquent, est prêt à mieux faire et à recommencer.
Dans l’autre cas, l’enfant va vite renoncer et va décrocher.
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Évaluer votre atelier
Vous avez donné un bon atelier, bien animé, bien apprécié, mais avez-
vous atteint votre objectif ?
Pourquoi évaluer ?
Ces tests sont simples et rapides à corriger. Leur analyse peut donner
de bonnes statistiques et une vision globale de ce qui a été acquis et de
ce qui doit être renforcé. Le prétest et le posttest sont identiques pour
bien mesurer les mêmes connaissances. Attention à changer les intitulés
« pré » et « post » pour que vous puissiez vous y retrouver. Après le
posttest, vous pouvez partager les réponses correctes et revenir un peu
sur ces réponses si le temps permet.
Vous pouvez préparer une fiche de feed-back que vous demandez à vos
participants de remplir le dernier jour ou à la fin de l’atelier. Soyez prêts
à lire des critiques parfois dures, parfois injustifiées, mais aussi à lire des
remarques constructives qui vont aider à vous améliorer. Cependant, vos
questions doivent être honnêtes, ouvertes et donnant aux participants la
latitude de s’exprimer librement. Ce questionnaire peut avoir la forme
d’énoncé que les participants notent sur une échelle de 1 à 5, 1 étant la
meilleure note et 5 la plus mauvaise. Ex : « L’animateur a fait participer
toute l’assemblée » Si en effet, l’animateur a bien réussi, vous cochez le
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1 ou le 2, si vous pensez que l’animateur était ennuyant, cochez le 4 ou
le 5.
4. Le sommaire
5. La simulation
6. Le cercle d’amis
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Un peu comme le cercle d’amis, mais ici, c’est l’animateur qui commnece
le débat en posant des questions du genre :
9. Avant et après
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Annexe : Feuille de travail pour l’activité « Planter la graine »
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