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Option : Production
Suivis par :
Réalisé par :
Dr. A.HADJADJ
Maroua LARKEM
Encadrés par :
Larbi ABBAS
Mr. Ayoub DJEFAFLA
-Promotion 2012-
DEDICACE
J’ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail :
À ma très chère mère pour son amour et ses conseils.
À mon très cher père, mon exemple.
À toutes mes sœurs.
À toute la famille de près et de loin.
Aussi, je dédie ce travail à tous mes chères amies
À Safa, Soumeya, Hadjer, Rachida, Hanan, Narimène, Fariel, Rima, Maroua,
Boutheyna, Delel , Lyla, Sabrina et Sara.
Sans oublier tous mes collègues du groupe : IE07
LARKEM MAROUA
i
Quoi que de plus que de pouvoir partager les meilleurs moments de sa vie avec les êtres qu’on
aime.
Arrivé au terme de mes études, j’ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail :
A la mémoire de ma chère défunte mère KHADRA que Dieu ait son âme et
l’'accueille en Son Vaste Paradis.
A mon très cher père NEDJADI, pour ses encouragements, son soutien, surtout pour
son amour et son sacrifice afin que rien n’entrave le déroulement de mes études.
A ma très chère mèreSADIA, qui me donne toujours l’espoir de vivre et qui n’a jamais
cessé de prier pour moi.
ABBAS LARBI
ii
Nos remerciements s’adressent premièrement et avant tout au Dieu, notre créateur qui nous a
donné la force pour accomplir ce travail.
Nous remercions également nos parents pour leur soutien et leur encouragement au cours de
nos études.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à monsieur HADJADJ de nous avoir dirigé lors
de la réalisation de ce travail, ainsi que monsieur Ayoub DJEFAFLA; notre encadreur qui
nous a été d’un grand apport en matière d’organisation et d’orientation.
Nous adressons aussi nos sincères remerciements à l’ensemble des enseignants de l’INH qui
ont contribué à notre formation. En particulier: Mr. ZERAIBI, Mr. BOUTICHE, Mr.
GARECHE, Mr. BENYOUNES, Mr. HAMMOUDI, Mr. KACIMI et Mr. BROURI.
iii
La rédaction de ce travail s'inscrit dans le programme de formation d'ingénieur d’état en
Exploitation pétrolière ; option Production de pétrole et de gaz naturel, au sein de la faculté
des Hydrocarbures et de la Chimie/ Université de Boumerdes.
Le modèle développé sert aussi pour simuler et considérer différents scénarios de production,
en se basant sur ces derniers, et sur le diagnostic de la chaîne de production avec l’approche
technico-économique, un scénario d'optimisation est trouvé comme la meilleure solution de
production en termes de gain de production total et d’investissement.
iv
C O N T E N U
............................................................................................................................... i
.................................................................................................................................................... ii
.................................................................................................................... iii
............................................................................................................................ iv
............................................................................................................................. v
..................................................................................................................ix
...............................................................................................................xi
...................................................................................................................... xiii
v
II. Analyse nodale................................................................................................................... 13
IV.3.1. Introduction........................................................................................................ 24
vi
V.1. Modélisation des puits .............................................................................................. 33
VI.1.1. Introduction........................................................................................................ 46
vii
VI.3. Etude de simulation du système ............................................................................... 51
VI.3.1. Introduction........................................................................................................ 51
......................................................................................................................... 56
.................................................................................................................... 58
..................................................................................................................... 59
Annexe .................................................................................................................................. 60
Annexe A ............................................................................................................................... 60
Annexe B ............................................................................................................................... 68
viii
Fig. I.1. Situation géographique du champ de Hassi-Messaoud ................................................ 2
Fig. I.6. Coupe stratigraphique & différentes phases de forage du champ de Hassi-Messaoud
.................................................................................................................................................. 11
Fig. III.1. Le schéma d’un réseau de collecte par une ligne individuelle .................................. 17
Fig. IV.1. Régimes d’écoulement diphasique dans les conduites horizontales ....................... 20
Fig. IV.3. Illustration de l’effet de glissement entre les phases sur la fraction de liquide
(aucun effet) et sur le hold-up liquide (augmente pour la diminution de la vitesse de
glissement) ............................................................................................................................... 23
ix
Fig. V.1. Algorithme de modélisation des puits ....................................................................... 35
Fig. VI.5. Gain d’huile estimé (réduire la pression au MFD sans mise à niveau des pipelines. 52
Fig. VI.6. Gain d’huile estimé (réduction de la pression au MFD et mise à niveau des
Pipelines) .................................................................................................................................. 52
x
Tab. I.1. Caractéristiques pétrophysiques moyenne du réservoir cambrien. .......................... 12
Tab. VI.1 Pourcentages de perte de charge par friction dans le réseau S1A ........................... 47
Tab. A.1. Les données de puits utilisées pour les équations de performance ........................ 60
Tab. A.5. Données des puits utilisées pour la modélisation du réseau ................................... 65
xi
Tab. B.1. Conditions utilisées pour l’analyse du réseau ........................................................... 68
Tab. B.5. Analyse de la vitesse du fluide et de la chute de pression le long des pipelines ...... 75
Tab. B.6. Analyse de la vitesse du fluide et de la chute de pression le long des collecteurs... 75
Tab. B.9. Résultats de la simulation : pression au MFD_S1A P=12.5 bara et mise à niveau des
pipelines ................................................................................................................................... 78
Tab. B.10.Résultats de la simulation : pression au MFD_S1A P=11.5 bara et mise à niveau des
pipelines ................................................................................................................................... 79
Tab. B.11. Résultats de la simulation : pression au MFD_S1A P=11.35 bara et mise à niveau
des pipelines ............................................................................................................................. 80
xii
Le champ de Hassi Messaoud est l'un des champs pétroliers les plus géants au monde. Il se
trouve à environ 500 miles au sud-est d'Alger, couvrant une superficie de plus de 800 miles
carrés (environ 35 miles de longueur et 25 miles de largeur). Huile de stockage initialement
en place (STOIIP) est estimé à 41 milliards de barils.
L'exploitation du pétrole et du gaz se fait par étapes successives complexes, parmi lesquelles
le transport des fluides à partir des puits de production à des stations de traitement de surface,
par le moyen des systèmes de réseau de collecte.
Une analyse et un diagnostic de la chaîne de production entière de la station satellite S1A sont
à faire, afin d'examiner l'état actuel pour pouvoir identifier les différents goulots
d'étranglement qui existent dans le système, et à la fin de recommander les actions
appropriées et nécessaires à entreprendre.
xiii
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
I . A P E R Ç U S U R L A G E O L O G I E D U C H A M P D E H A S S I M E S S A O U D
I.1. INTRODUCTION
Le gisement de Hassi Messaoud est l’un des plus grands et plus complexes gisements au
monde. Durant l’histoire géologique, ce gisement a subit une évolution tectonique intense lors
de son enfouissement jusqu’à ce que le gisement a pris la forme actuelle. Ces évènements
peuvent améliorer les paramètres pétrophysiques (fracturation naturelle, la dissolution etc.….)
comme ils peuvent les réduire (réduction de la porosité, la cimentation des grains, la création
de matrices de petits grains, la création des barrières imperméable etc.…).
Ce champ s’étend sur une superficie avoisinant les 2500 km2. Découvert en 1956 et mis en
production généralisée en 1958, le gisement de Hassi Messaoud continue, après plus de 50
ans, de fournir à l’Algérie cette ressource naturelle qu’est le pétrole brut. Des investissements
importants ont été réalisés et d’autres le seront dans le futur pour extraire le maximum de
pétrole et augmenter ainsi la récupération finale.
En coordonnées Lambert :
FHC/IE07 1
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
Le champ de Hassi Messaoud occupe la partie centrale de la province triasique nord orientale
qui, de par sa superficie et ses réserves constitue la plus grande province petro-gazière.
FHC/IE07 2
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
FHC/IE07 3
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
La topographie Hassi Messaoud soumise à l’érosion pendant une très longue période qui a :
fait disparaître les unités supérieures de réservoir dans les parties les plus hautes au
centre du gisement.
largement entaillé les réservoirs par le creusement de vallées profondes et étroites à la
faveur des failles majeures. Ces zones topographiquement basses sont remplies par des
roches volcaniques
Le gisement est intensément compartimenté par des réseaux de failles très complexes
dont les directions sont :
Nord Est- Sud Ouest pour les failles régionales (échelle du champ).
Est-Ouest, Nord-Ouest Sud Est pour les failles de plus faible échelle.
Le gisement de Hassi Messaoud a une profondeur qui varie entre 3100 et 3380 m. Son
épaisseur va jusqu'à 200 m, il comprend trois réservoirs gréseux d'âge Cambrien, reposants
directement sur le socle granitique. Il est représenté par une série gréseuse dont l'érosion poste
paléozoïque affecte une partie dans le centre du champ. Il se subdivise de haut en bas de:
FHC/IE07 4
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
Le champ de Hassi Messaoud est divisé en zones numérotées. Cette division est déduite
naturellement des caractéristiques de la production et de la géologie.
Il faut noter que la subdivision actuelle n'est pas satisfaisante car une même zone peut être
subdivisée en sous zones.
Le champ de Hassi Messaoud est divisé d’Est en Ouest en deux parties distinctes :
FHC/IE07 5
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
Sur la dorsale de Hassi-Messaoud une bonne partie de la série stratigraphique est absente. Ce
sont les dépôts du Paléozoïque reposant sur un socle granitique, qui ont été érodés au centre
de la structure au cours de la phase hercynienne.
I.6.1. LE SOCLE
Il est rencontré à une profondeur de 4000 mètres, il est formé essentiellement de granite
porphyroïde rose.
FHC/IE07 6
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
I.6.2. LE PALEOZOÏQUE
I.6.2.1. L'INFRACAMBRIEN
C'est l'unité lithologique la plus ancienne rencontrée par les forages de la région, notamment
au Nord de la structure. Il est constitué de grès argileux rouge.
I.6.2.2. LE CAMBRIEN
LITHOZONE R3
Son épaisseur moyenne est de 370 mètres, Il se compose de grès, feldspathiques et micacés, à
grains moyens à très grossiers, conglomératiques à la base, à ciment argileux abondant,
admettant des passées de grès ferrugineux et d'argile silteuse.
LITHOZONE R2
Son épaisseur moyenne est de 100 mètres, Il se compose de grès moyen à grossier, micacés,
mal classé, à ciment argileux, assez abondant et admettant des intercalations de silts. Les
stratifications sont souvent obliques.
LITHOZONE RA
Son épaisseur moyenne est de 125 mètres, Il se compose de grès à grès quartzites
anisomètriques moyens à grossiers, à ciment argileux et siliceux, admettant de nombreuses
passées de silts, centimétrique à décimétriques. Les stratifications sont souvent obliques à
entrecroisées, par fois horizontales. Les Tigillites sont présentes dans la partie supérieure de la
série. L'ensemble du Ra a été érodé au centre du champ.
LITHOZONE RI
Son épaisseur moyenne est de 42 mètres, Il se compose de grès quartzitique isométrique, fin
bien classé, glauconieux, à ciment argileux et siliceux, avec une présence abondante de
Tigillites.
I.6.2.3. L'ORDOVICIEN
FHC/IE07 7
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
Son épaisseur moyenne est d'environ 50 mètres. Cette formation est constituée d'argile
schisteuse, indurée présentant une couleur verte à noire, rarement rouge. Cette argile peut être
glauconieuse ou carbonatée présentant une faune (graptolites), indiquant un milieu de dépôts
marins. Cette formation est surtout rencontrée sur les zones périphériques du champ.
Son épaisseur moyenne varie de 12 à 25 mètres. Cette formation est constituée de grès fin à
très fin, de couleur gris-beige à grissombre. Ce grès peut être argileux ou glauconieux,
admettant de nombreuses passées argileuses et silteuses.
Son épaisseur moyenne varie de 12 à 75 mètres. Ce sont des grès quartzitiques à grains fins,
avec de rares intercalations d'argiles.
I.6.3. LE MESOZOÏQUE
I.6.3.1. LE TRIAS
Il repose en discordance sur le Cambrien, au centre et sur l'Ordovicien sur les flancs de la
structure. Il est subdivisé en trois (3) unités:
TRIAS-GRESEUX
TRIAS ARGILEUX
Son épaisseur moyenne est de 113 mètres. Il est constitué d'argiles plus ou moins silteuses,
brun rouge à bariolées, dolomitiques et anhydritiques avec des intercalations de banc de sel au
sommet.
FHC/IE07 8
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
TRIAS SALIFERE
Son épaisseur moyenne est de 340 mètres. Il est constitué de banc de sel massif présentant au
sommet des intercalations d'anhydrite et des bancs d'argiles légèrement silteuses et
dolomitiques.
I.6.3.2. LE JURASSIQUE
Son épaisseur moyenne est de 844 mètres. Le Jurassique est un ensemble argilo-gréseux, à
intercalations de calcaire au sommet (Malm) et à alternances de faciès lagunaires et marins à
la base (Dogger et Lias).
LE LIAS
Son épaisseur moyenne est de 300 mètres. Le passage du Trias au Lias est caractérisé par une
zone de marne dolomitique connue sous le terme de l'horizon B, qui est un repère sismique.
Le Lias est subdivisé en cinq (5) niveaux bien distincts s'intercalant entre eux sur toute
l'épaisseur.
LE DOGGER
Son épaisseur moyenne est de 320 mètres. Le Dogger est subdivisé en deux (2) formations, le
Dogger lagunaire à la base et le Dogger argileux au sommet.
LE MALM
Son épaisseur moyenne est de 225 mètres. Il est caractérisé par les dépôts d'argiles et de
marne avec des intercalations des bancs de calcaire et dolomie accompagnés de quelques
traces d’anhydrite.
I.6.3.3. LE CRETACE
Son épaisseur moyenne est de 1620 mètres. Il est constitué de sept étages, de la base au
sommet on distingue :
LE NEOCOMIEN
Son épaisseur est de 182 mètres. Il comprend deux niveaux, à la base un terme gréseux
constitué de grès et de quelques passées d'argiles. Le terme supérieur est argileux, représenté
par des argiles avec nombreuses intercalations de calcaire et de dolomie.
LE BARREMIEN
Son épaisseur moyenne est de 280 mètres. Il est formé de grès fins à moyens carbonatés à
plages d’anhydrite, alternant avec des niveaux d'argile gréseuse et dolomitique.
FHC/IE07 9
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
L'APTIEN
Son épaisseur est de 25 mètres. Il est représenté par deux bancs dolomitiques encadrant un
niveau argileux. La limite Aptien-Barrémien coïncide avec la barre calcairo-dolomitique qui
représenté un bon repère sismique.
L'ALBIEN
Son épaisseur moyenne est de 350 mètres. Constitué de grès et sables fins, avec des
intercalations d'argile silteuse, il représente une immense nappe aquifère d’eau douce.
LE CENOMANIEN
Son épaisseur moyenne est de 145 mètres. Alternance d'anhydrite et d'argile rouge-brune, de
marnes grises et de dolomie. La limite Cénomanien-Albien coïncide avec le passage des
séries évaporitiques aux séries plus gréseuses de l'Albien.
LE TURONIEN
Son épaisseur moyenne varie de 70 à 120 mètres, alternance de calcaire argileux, calcaire
dolomitique et calcaire crayeux; Au sommet apparaissent les bancs de calcaire. Le Turonien
présente une nappe d'eau salée.
I.6.3.4. LE SENONIEN
Son épaisseur moyenne est de 450 mètres. A la base, ou à une série lagunaire, présentant des
bancs massifs de sel avec des alternances d’anhydrite, dolomie et d'argile grise. Au sommet
on a une série carbonatée présentant des bancs de calcaire dolomitique argileux et des bancs
d’anhydrite.
I.6.4. LE CENOZOÏQUE
Son épaisseur moyenne est de 360 mètres. Il est constitué de calcaire dolomitique, d’âge
Eocène, recouvert par des sables Mio-Pliocène.
FHC/IE07 10
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
I.6. Coupeetstratigraphique
Fig.CDévelnt problèmes dexploitation
& différentes phases de forage du champ de Hassi-Messaoud
FHC/IE07 11
CHAPITRE I APERCU SUR LA GEOLOGIE DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD
L'huile a des propriétés variables selon les régions. A l'Est le point de bulle peut atteindre 200
kg /cm2 pour un rapport de dissolution de gaz Rs égal à 240 stm3 /m3, à l'Ouest il peut
descendre jusqu’un140 kg / cm2, pour un rapport de dissolution de gaz égal à 160 stm3 / m3.
FHC/IE07 12
CHAPITRE II ANALYSE NODALE
I I . A N A L Y S E N O D A L E
II.1. INTRODUCTION
Tout puits de production est foré et complété pour extraire l'huile, le gaz, ou l’eau du
réservoir. Pour vaincre les pertes de charge dans les installations du fond ainsi que les
installations de surface pendant l'extraction de ces fluides, l'énergie est exigée. Les fluides
doivent déplacer à travers le réservoir, la colonne de production et l’équipement de surface
pour atteindre enfin le(s) séparateur(s).
Le système de production peut être simple ou inclure beaucoup des composants dans lesquels
les pertes de charges se produisent. La figure (II.1) représente un schéma simplifié de
l’écoulement de l’effluent lors de la production et les différentes pertes de charges qui
peuvent avoir lieu dans tout le système du réservoir jusqu'au séparateur. Ce système consiste
en trois phases:
FHC/IE07 13
CHAPITRE II ANALYSE NODALE
Pour résoudre les différents problèmes du système de production, les nœuds sont placés dans
des différentes parties de notre système ; ces parties sont définies par des équations ou
corrélations.
La figure (II.2) montre l’emplacement des plusieurs nœuds. Les nœuds sont classés comme
nœuds utilitaires (ou fonctionnels) quand la pression différentielle existant à travers lui peut
être représenté par quelques fonctions mathématiques ou physiques.
On note que dans le système, il y a deux pressions qui ne sont pas fonction du débit ; ces
pressions sont Pr et Psep ou la pressions en tête de puits Pt si le puits est contrôlé par une
duse. Le choix des différents composants est très important, mais à cause de l'interaction entre
eux, un changement dans la chute de pression dans un composant peut changer le
comportement de la pression dans tous les autres, donc nous pouvons optimiser la
performance du système dans le chemin le plus économique en isolant l'effet de chaque
composant sur la performance du système totale.
II.3.1. PROCEDURE :
L’analyse nodale est appliquée pour analyser les performances des systèmes qui se composent
de plusieurs éléments agissants les uns sur les autres. Le procédé consiste à choisir un nœud
dans le puits et diviser le système au niveau de ce nœud. Les nœuds utilisés sont montrés sur
la figure (II.3) Tous les composants en amont du nœud composent la section Inflow, alors que
la section Outflow est compose par tous les éléments en aval du nœud.
FHC/IE07 14
CHAPITRE II ANALYSE NODALE
Une relation entre le débit et la chute de pression doit être établie pour chaque élément du
système. Le débit à travers le système est déterminé une fois que les conditions suivantes sont
satisfaites au niveau du nœud :
Une fois qu’on sélectionne le nœud, la pression de ce dernier est déterminée par :
Inflow :
Outflow : ou
La chute de pression dans n’importe quelle composante varie avec le débit q, une
représentation de la pression en fonction du débit produit deux courbes dont l’intersection
donnera un point qui vérifie les deux conditions citées au-dessus ; c’est le point de
fonctionnement du système.
L’effet du changement dans n’importe quelle composante peut être analysé en recalculant la
pression du nœud en fonction du débit en utilisant les nouvelles caractéristiques de la
composante.
Avec le changement de l’une des deux courbes, on aura un autre point de fonctionnement
c’est à dire une nouvelle capacité d’écoulement même si les pressions fixées se change à
cause de l’épuisement ou un changement des conditions de séparation.
FHC/IE07 15
CHAPITRE II ANALYSE NODALE
composants sélectionnés.
Développer les expressions pour l’inflow et l’outflow.
Obtenir les données nécessaires pour calculer IPR (Inflow Performance
Relationship).
Déterminer l'effet de changement des caractéristiques des composants sélectionnés
(le diamètre par exemple) en traçant l’inflow en fonction du débit.
II.3.2. OBJECTIFS :
II.3.3. APPLICATION
L'analyse nodale du système peut être utilisée pour analyser beaucoup des problèmes des
puits d’huile ou de gaz. La procédure peut être appliquée à l’écoulement naturel et aux puits
d'ascenseur artificiel (ex : Gas lift), si l'effet de la méthode d'ascenseur artificielle sur la
pression peut être exprimé comme une fonction de débit. La procédure peut aussi être
appliquée pour l'analyse de performance des puits d'injection par une modification appropriée
aux expressions de l’inflow et l’outflow ; quelques-unes des applications possibles de
l'analyse nodale sont d’optimisation des :
dimensions du tubing.
dimensions du flowline.
Gravel pack.
diamètre de la duse
équipement d'ascenseur artificiel.
effet de la densité des perforations.
FHC/IE07 16
CHAPITRE III GENERALITES SUR LE RESEAU DE COLLECTE
I I I . G E N E R A L I T E S S U R L E R E S E A U D E C O L L E C T E
III.1. INTRODUCTION
L’effluent brut recueilli en surface doit être transporté et expédié vers les centres de traitement
par un réseau de conduites munies par des accessoires de ces conduites, l’ensemble de ces
conduites et ses accessoires est appelé réseau de collecte.
Les lignes de collecte transportent presque toujours un effluent poly phasique où les lois
d’écoulement sont complexes et les pertes de charge sont importantes, ces derniers sont
calculées par plusieurs méthodes qui utilisent des algorithmes différents.
Lors de l’établissement d’un projet de réseau de collecte, on doit choisir le tracé (chemin à
suivre) des conduites le plus court et le type de réseau de collecte assurant le système le plus
rationnel. On distingue les réseaux de collecte suivants :
Dans ce cas chaque puits est relié individuellement à l’entrée du centre de traitement, ce
système offre d’importants avantages techniques :
FHC/IE07 17
CHAPITRE III GENERALITES SUR LE RESEAU DE COLLECTE
L’effluent brut des différents puits est acheminé par un collecteur de grande capacité vers le
centre de traitement. Le (ou les) point de groupement des lignes individuelles des puits est
choisi sur le terrain de telle façon à avoir les lignes individuelles les plus courtes possibles.
Au point de regroupement on installe un ensemble de vannes qui permettent d’isoler la
production de chaque puits, ces points de groupement sont appelés manifold .dans la plus part
des cas on double le collecteur par une ligne de test.
Ce système de liaison prend un avantage incontesté sur le champ de grande étendue où les
puits sont nombreux et le centre de traitement est assez éloigné, l’inconvénient principal est
que la production entière peut être polluée par celle d’un seul puits.
Dérivés des systèmes précédents, on rencontre assez souvent deux solutions intermédiaires.
Dans la première, on installe au niveau de chaque manifold une batterie de séparateurs d’essai
qui permet de supprimer la conduite de test. Sur les petits champs, on se contente même
parfois d’un séparateur mobile que l’on déplace selon le besoin. Dans la seconde solution, on
implante au niveau de chaque manifold une station de traitement ; on revient ainsi à la
collecte par lignes individuelles, le produit traité est ensuite expédié par pipe dans un bac de
stockage général. Cette solution exige un effectif relativement élevé ou une automatisation
poussée.
FHC/IE07 18
CHAPITRE III GENERALITES SUR LE RESEAU DE COLLECTE
La station satellite de S1A fait l’objet de différents goulots d'étranglement qui provoque une
perte de la production totale. Sur la base des données de production d’Avril 2012, 28 puits
sont actuellement en production de 102.79 m3 / h d’huile, qui donne une moyenne de 3,67 m3
/ h par puits, avec un (GOR) moyen de 647 MM m3/m3. Toutefois, ces moyennes ne sont pas
de très bons indicateurs. Les problèmes majeurs concernant la station S1A sont :
Une analyse et un diagnostic de la chaîne entière de production de la station S1A sont à faire.
Afin d'examiner l'état actuel et pouvoir identifier les différents goulots d'étranglement qui
existent dans le système, et recommander les actions nécessaires et appropriées qu’il faut
entreprendre.
FHC/IE07 19
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
I V . E C O U L E M E M E N T M U L T I P H A S I Q U E D A N S L E S Y S T U B I N G - D U S E - P I P E L I N E S
FHC/IE07 20
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
L’Un des plus facteurs compliqués dans la description de l’écoulement multiphasique est la
différence de vitesse entre les phases. Il est généralement supposé que l’eau et l’huile
s’écoulent à la même vitesse, connue comme la vitesse de liquide, mais dans la réalité ce n’est
pas toujours le cas, en particulier pour l’écoulement stratifié. Cependant la plupart des
méthodes de calcul prennent en considération la différence entre la vitesse de liquide et celle
de gaz qui est connue comme le glissement entre les deux phases. Mais avant la considération
des vitesses des phases, il est utile de définir les débits des phases. Le rapport du débit local
d’huile et du débit local total de liquide est connu comme la fraction
d’huile, alors une définition similaire s'applique pour la fraction d’eau:
Ici on utilise le mot local pour référer aux conditions locales de pression et de température. La
fraction de gaz et la fraction de liquide sont définies de la même manière, bien qu’on les
FHC/IE07 21
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
Les fractions d’une unité de volume de pipe qui sont occupées par le gaz ou le liquide ne sont
généralement pas égales aux fractions données par les équations (IV.3) et (IV.4). Cela est à
cause du glissement. Dans un écoulement ascendant, comme apparait dans les conduites qui
présentent des élévations, le gaz s’écoule généralement plus vite que le liquide, et le hold-up
liquide apparait. Dans un écoulement descendant, le liquide peut s’écouler plus vite que le
gaz, dans ce cas il s’agit du hold-up gazeux.
L’expression “hold-up” est souvent utilisée dans l’industrie pétrolière pour indiquer les
fractions de volume occupées par le gaz et le liquide, le hold-up liquide et le hold-up
gazeux sont définies comme suit :
Où et sont les fractions d’un volume de référence de pipe qui est occupée par le gaz et le
liquide, avec est le volume total de référence. De même, sont des
parties de l’aire de la section transversale d’une pipe occupées par le gaz et par le liquide
respectivement, avec qui est l’aire totale de la section transversale. Comme
c’était le cas pour les fractions .
: vitesse du mélange.
FHC/IE07 22
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
La plupart des méthodes de calcul pour l’écoulement multiphasique utilisent des corrélations
expérimentales pour le hold-up liquide exprimé en fonction des propriétés de fluide, débits,
diamètre et inclinaison de pipe. Les équations (IV.11), (IV.12), (IV.16) et (IV.17) peuvent
être utilisées pour calculer les vitesses de liquide et de gaz pour un débit donné :
Fig. IV.3.Illustrationdel’effetde glissement entre les phases sur la fraction de liquide 𝝀𝒍 (aucun
effet) et sur le hold-up liquide𝑯𝒍 (augmente pour la diminution de la vitesse de glissement)
FHC/IE07 23
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
IV.3.1. INTRODUCTION
Cette dernière dispose d'une valeur appréciable si des changements dans le diamètre de la
conduite sont réalisés et est généralement négligeable par rapport aux deux autres chutes de
pression. Pour un écoulement vertical et incliné, le terme d’élévation est le plus important.
Plusieurs méthodes empiriques existent pour le calcul des pertes de charges liées au tubing de
production. Parmi ces méthodes on peut citer les modèles suivants :
Modèle homogène.
Modèle de glissement.
Modèle généralisé.
A. Modèles homogènes:
Ne tient pas compte de pour le calcul de la densité, qui est évaluée par simple
reconstitution des phases. Et considère une même vitesse d'écoulement gaz et liquide. Ces
modèles ont des domaines de validité assez réduit, et celui de Poettmann et Carpenter est
limité à une concentration de WOR= 20% lors de la présence de trois (03) phases.
B. Modèles de glissement:
On les considéré plus précis que les précédent, et admettent que le liquide et le gaz se
déplacent à des vitesses différentes.
FHC/IE07 24
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
C. Modèles généralisés:
Ils sont apparus pour combler les lacunes laissées par le modèle de glissement. Dans ces
modèles dits à deux fluides, chacune des phases est considérée séparément, ce qui conduit à
deux systèmes d'équations, concernant la conservation de masse, des quantités de mouvement,
et de l'énergie de chaque phase.
Plusieurs corrélations ont été développées au cours des années pour prévoir le rapport de la
composante de gradient à l'écoulement vertical multiphasique. Beggs et Brill ont récapitulé
ces dernières corrélations dans trois catégories principales, chacune varie en termes de
complexité et de technique.
Les résultats sont souvent illustrés dans le style de la figure (IV.4), présentant les courbes de
gradient.
FHC/IE07 25
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
: Débit de liquide.
Expérimentalement il est constaté que, pour une valeur donnée de la pression en amont il
y a un rapport critique de pression . Si , donc
augmente avec l’augmentation de la chute de pression pour atteindre un
maximum de débit au point critique . Ceci est comme prévu; plus la chute
de pression est importante, plus le débit est grand. Toutefois, Si le
débit reste constant.
Fig. IV.5.Courbedeperformanced’unedusetypique
FHC/IE07 26
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
Ce phénomène est appelé écoulement critique. Le débit critique est atteint lorsque la vitesse
dans la contraction de la duse atteint une vitesse sonique. Des perturbations de pression en
aval ne peuvent plus propager à travers la duse vers le côté amont. Ainsi, le comportement
d'écoulement devient indépendant de la pression en aval.
IV.5.1. INTRODUCTION :
Parmi plusieurs corrélations utilisées pour le calcul des pertes de charge le long des pipelines
horizontales et basées sur des études antérieures, il y a deux corrélations qui donnent de bons
résultats pour le réseau de collecte du champ de Hassi Messaoud:
La corrélation de BBM tend en générale à sous-estimer les pertes de charges dans le système,
surtout quand les lignes ont des points de dépression qui causent l’accumulation et la
stagnation du liquide. Par contre, la corrélation de DE surestime généralement les pertes de
charge dans les pipelines sans ondulations ou des points de dépression. Puisque le réseau de
collecte de S1A est caractérisé par des conditions extrêmes, la corrélation de DE est choisie
pour mieux simuler le statut actuel du réseau de collecte.
L’association américaine de gaz (American Gas Association AGA) a parrainé une étude pour
améliorer les méthodes de prédiction de chutes de pression qui se produisent dans les
canalisations en écoulement diphasique sous la direction d’Oukler à l'Université de Houston,
et les résultats ont été publiés dans un manuel de conception.
L'étude a été menée d'abord par la collecte de plus de 20.000 points de données
expérimentales de laboratoire et des installations de surface. Après avoir éliminé les données
douteuses, seulement environ 2.600 sont restées pour le développement des corrélations. Une
FHC/IE07 27
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
méthode pour prédire le hold-up liquide in situ est nécessaire pour le calcul de la densité du
mélange.
Un facteur de friction normalisé, à partir duquel le facteur de friction à deux phases peut être
obtenu, est illustré dans la figure (IV.6).
La méthode de Dukler a été largement utilisée dans l'industrie pétrolière et des pipelines. Elle
donne de bons résultats pour de petit et de grand diamètre de pipeline. Bien qu’aucun effet de
l'inclinaison de pipeline ne soit inclus dans la méthode, elle a été combinée avec succès avec
une méthode proposée par Flanigan pour les pipelines inclinés.
FHC/IE07 28
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
La corrélation d’Eaton pour le calcul du hold-up liquide et du facteur de friction est le résultat
de données étendues qui étaient obtenues à partir d’un essai d’installation qui se composait de
deux lignes de 1700 ft de longueur. Diamètres de 2 pouces et de 4 pouces ont été utilisés, et
trois liquides ont été utilisés dans chaque ligne. Les variables étudiées et leurs gammes étaient
les suivants:
Le trajectoire d’écoulement n'a pas été pris en compte dans la corrélation, et aucun effet
d’angle de tube n’est inclus. Les corrélations du facteur de frottement et du hold-up liquide
sont représentées graphiquement dans les figures (IV.9) et (IV.8), respectivement. La
corrélation de hold-up liquide est considérée comme l'une des meilleures disponibles pour
l'écoulement horizontal, mais la corrélation du facteur de frottement ne dégénère pas dans le
cas d’une seule phase. Dans la plage de faibles rapports gaz-liquide, le facteur de frottement
devient très grand. Il a été constaté que le facteur de frottement sera valable si la valeur de
l'abscisse se situe entre environ
FHC/IE07 29
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
Une étude des effets des collines sur la chute de pression en écoulement diphasique dans les
pipelines a été menée par Flanigan. L’étude a été motivée par l'observation qu'un pipeline de
gaz à condensat particulier a été conçu pour une chute de pression totale d'environ 30 psi
montre une augmentation progressive de perte de charge avec le temps alors que les débits de
gaz d'entrée et de liquide ont été à peu près constants. Une étude de la source de la chute de
pression supplémentaire a révélé que le liquide était accumulé dans les sections basses de la
canalisation provoquant à la fois une augmentation dans les pertes de charge par élévation ou
hydrostatiques et les pertes de charge par friction. Il a été constaté à partir de
l'expérimentation qu'une augmentation du débit de gaz ou de liquide provoque une
diminution de la chute de pression totale. C’était attribué au fait que la vitesse élevée du gaz
balaye une partie du liquide accumulé dans les sections basses.
Flanigan a développé une méthode pour tenir compte à la fois l'augmentation du frottement et
des pertes de charge hydrostatiques. L'augmentation due à la friction causée par la présence
de la phase liquide a été expliquée par un faible facteur d’efficacité. Le facteur d'efficacité a
été corrélé avec la vitesse superficielle du gaz et avec le rapport liquide-gaz et il est illustré
dans la Figure (IV.10). Les unités à utiliser dans le calcul de la valeur de l'abscisse sont le ft /
sec et le bbl/MMscf pour la vitesse du gaz et le rapport liquide-gaz respectivement.
FHC/IE07 30
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
: Facteur de hold-up.
Où est en ft/sec évaluée dans les conditions moyennes de pression et de température dans
le pipeline. Puisque le calcul de la pression moyenne nécessite la connaissance des pressions
d’entrée et de sortie, le calcul de la chute de pression est itératif.
FHC/IE07 31
CHAPITRE IV ECOULEMENT MULTIPHASIQUE DANS LE SYS TUBING-DUSE-PIPELINE
FHC/IE07 32
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
V . M O D E L I S A T I O N D U S Y S T E M E P U I T S - R E S E A U D E C O L L E C T E
V.1.1. INTRODUCTION
Cela se fait par un examen de la sensibilité du débit à la pression en tête de puits sur un
modèle représentant l'état du puits. Ce modèle est validé en utilisant les valeurs obtenues lors
des derniers tests de jaugeage et des mesures de pression de fond.
Comme moyen de calcul, le logiciel "Perform 3.00" est utilisé pour faire plusieurs tests de
corrélation pour le calcul des pertes de charge dans le tubing.
V.1.2. PROCEDURE
L'outil de calcul «Perform 3.00" demande un grand nombre de données afin d'établir un
modèle unique d’écoulement dans le puits, la plupart de ces données ont été extraites de la
banque de données (collection de différentes informations des puits sur le champ), outre les
rapports quotidiens.
Les différentes données requises pour la modélisation des puits sont présentées dans le
tableau A.1 (Annexe A).
Parmi les corrélations les plus éminentes pour l'écoulement multiphasique, dans le champ de
Hassi Messaoud, nous trouvons:
Après avoir ajouté les données requises au logiciel "perform 3.00", nous commençons à gérer
les différentes corrélations disponibles afin de caler la valeur mesurée de la pression de fond,
en choisissant la corrélation qui donne la pression de fond la plus proche à celle mesurée.
Afin de reproduire l'état actuel du puits, nous allons caler le débit du point de fonctionnement
FHC/IE07 33
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
sur celui mesuré lors du dernier test de jaugeage, pour cela nous devons construire:
Pour chaque puits susceptible à produire dans le satellite S1A, une équation polynomiale du
deuxième degré ( est établie par un examen de la sensibilité du
débit à la pression en tête, puis une courbe de performance est créée pour
chaque puits du réseau S1A.
On détermine les débits à partir de quatre autres pressions en tête, outre le point de
fonctionnement avec un intervalle de 5 bars entre eux.
Tous les résultats et les équations de performance sont présentés dans le tableau A.2 (Annexe
A)
L’algorithme (Fig. V.1) illustre les différentes étapes suivies dans le logiciel Perform 3.00
afin de construire un modèle unique d’écoulement dans le puits :
FHC/IE07 34
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Début
OK
OK
FHC/IE07 35
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Le puits MD164 est choisi pour décrire au mieux la procédure de modélisation, et comment
déterminer la courbe de performance .
Après avoir entré les données, le logiciel est exécuté en mode gradient, les corrélations les
plus importantes sont sélectionnées afin de choisir celle qui donne la pression de fond la plus
proche au point de calage.
Comme il est montré dans la figure (V.2), la corrélation de Hagedorn & Brown donne la
pression de fond la plus proche au point de calage, donc elle est la plus appropriée pour le
calcul des pertes de pression verticales dans ce puits.
La distribution des corrélations de pertes de charge verticales dans les puits est présentée dans
le tableau A.2 (annexe A); à partir de ce tableau, on peut conclure que la corrélation de "
Hagedorn & Brown est la plus descriptif (50%), donc elle peut être généralisée pour tous les
puits du satellite S1A.
pression Kg/cm
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
0
profondeur (m)
1000
2000
pression de fond
3000 Hagedorn & Brown (1963) oil
Duns and Ros (1963) oil
Beggs & Brill (1983)
Mona modified (1986)
Aziz & Al (1972)
4000
FHC/IE07 36
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Après le calage du modèle sur le dernier test de jaugeage, l’intersection des courbes IPR/VLP
donne la paire possible de pression en tête-débit dans le puits. Ce modèle est exécuté avec la
sensibilité à la pression en tête pour quatre autre valeurs de pression afin de déterminer leurs
débits correspondants (figure V.3).
Kg/cm2 m3/h
26 6,6
21 6,84
16 7,11
31 6,36
36 6,13
FHC/IE07 37
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
7,2 MD164
7
Débit m3/h
6,8
6,6
6,4
V.2.1. INTRODUCTION
Le logiciel de simulation "Pipephase 9.1" sera utilisé comme un outil de calcul des pertes de
charge en écoulement diphasique dans les lignes du réseau de collecte.
Le principe est que le débit de toutes les sources (puits) sera fixé avec une pression de pipe
estimée, mais à l’arrivée (station) il sera juste le contraire (une pression de pipe fixée et un
débit estimé).
Ce sont les données de base de production qui fournissent tous les paramètres de production
des puits (Pwh, Pp, Qoil, Qgas, Qwater, GOR 10_45, diamètre de la duse …).
FHC/IE07 38
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Le modèle de fluide choisi dans cette simulation est le modèle Black Oil, qui donne une
description simplifiée des fluides de gisement par 3 pseudos constituants (Eau, Huile et Gaz)
dont la composition ne varie pas au cours de la simulation, ce modèle prédit les propriétés à
partir de la densité d’huile, densité de gaz et le GLR.
La carte du réseau de collecte du satellite S1A est nécessaire pour connaître le site des puits
et des manifolds ainsi que les divers liens entre puits, manifolds, collecteurs et pipelines. Afin
de faciliter la tâche une liste de lignes est établie et présentée dans le tableau A.3.
Les longueurs des canalisations et les ondulations sont disponibles dans la base de données de
SCE Collect & Dessert. Une formule est utilisée pour simuler les profils artificiels
des pipelines, et calculer l’élévation de chaque segment. La figure V.5 illustre le profil de
pipelines. La méthode pour calculer l’élévation est la suivante:
Où:
FHC/IE07 39
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
.
.
.
Élévations
Hauteur (m)
Après avoir saisi toutes les données requises dans le logiciel Pipephase, une première
exécution est faite en vue de créer un fichier Excel, relatif au modèle développé sur le
logiciel. Ce fichier sera l'outil de calage par le calcul des différences entre les valeurs
calculées de ( et celles mesurées.
L'objectif du calage est d’ajuster la pression de pipe calculée avec celle mesurée, afin de
trouver un modèle de base qui reflète le statut actuel du réseau de collecte; la formule suivante
présente les limites d’erreurs de pression de pipe.
| |
Pour tout puits excédant la limite d'erreur, il est nécessaire de réexaminer les premières
données d'entrée. Une fois ce point vérifié, le profil du pipeline et l’efficacité d’écoulement
sont réajustés afin de minimiser l'erreur.
L'algorithme (figure V.6) montre les différentes étapes suivies dans le programme de
Pipephase, afin d'établir un modèle mieux adapté au statut actuel du réseau de collecte du
satellite S1A.
Pour plus de détails sur les résultats de modélisation référer au tableau A.4 (annexe A).
FHC/IE07 40
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Début
𝑃𝑝𝑚 𝑃𝑝𝑐
NON 𝐸𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 | |
P𝑝𝑚
OK
Fin
V.3.1. INTRODUCTION
Le logiciel "Pipephase 9.1" est utilisé comme un outil de calcul afin d'atteindre l'équilibre.
FHC/IE07 41
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Toutes les données des puits utilisés pour la modélisation du réseau de collecte sont
présentées dans le tableau A.5 (Annexe A).
Il s'agit d'une fonction développée par le Sce C&D dans l'année 2000, basée sur les données
de jaugeage de cette année; Cette fonction concerne la variation de l'énergie d'écoulement à
travers la duse et fait une relation entre la pression en amont et la pression en aval de la
duse en fonction du rapport .
( )
( )
K ᴪ
0 - 120 1,069 -0,8269
120 - 250 1,0904 -0,8904
250 - 550 1,0719 -0,9697
550 - 750 1,0717 -1,001
750 - 1000 1,0782 -1,0025
>1000 1,0626 -1,0666
FHC/IE07 42
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Toute modification de débit dans le réseau de collecte va provoquer des changements dans la
pression de pipe qui affecte directement la pression en tête. La calculée sera utilisée dans
l’équation de performance qui donne le débit qui sort du puits.
La figure (V.9) résume les différentes étapes suivies afin d’atteindre l’équilibre de pression et
de volume de tout le système.
Début
NON
OK
FHC/IE07 43
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Le modèle est bien calé (les débits donnés par Perform et ceux donnés par Pipephase), après
cinq itérations. Cela est représenté dans la figure V.10 ( représente la différence entre les
débits donnés par les équations de performance et ceux donnés par le logiciel Pipephase).
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Iteration
Pour plus de détails, concernant les tests de ces huit itérations, revoir le tableau A.7 (annexe
A).Le tableau (V.5) résume les différents résultats obtenus de la de la dernière itération.
FHC/IE07 44
CHAPITRE V MODELISATION DU SYSTEME PUITS-RESEAU DE COLLECTE
Description Value
D'après le tableau V.5, on peut déduire que, l'équilibre entre les débits qui sortent des puits
(équations de performance) et ceux reçus dans la station (Pipephase logiciel) est atteint au
bout de quelques itérations avec les erreurs acceptables suivantes :
Une erreur moyenne de (-0,0001 m3/h) pour tous les puits du satellite.
Une erreur minimale de (-0,0009 m3/ h) pour le puits MD124.
Une erreur maximale de (0,001 m3/h) pour le puits MDZ559.
Tous les résultats détaillés du calage sont présentés dans le tableau A.6 (Annexe A).
FHC/IE07 45
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
V I . A N A L Y S E E T D I A G N O S T I C D E S R E S U L T A T S D E M O D E L I S A T I O N
VI.1.1. INTRODUCTION
Afin de définir une bonne optimisation du système, il est important de commencer par une
analyse de la situation actuelle de ce système, afin d'identifier les éventuels goulots
d'étranglement existants et de trouver les solutions appropriées.
Le modèle de sortie a un bon calage avec les débits d’entrée et les données de pressions au
bout de quelques itérations. La pression au MFD_S1A utilisée pour le modèle est de 12,5
bara, les pressions moyennes actuelles au MFD_S1B et au MFD_S1B sont de 15,7 bara et
13,8 bara respectivement.
Le modèle prévoit la pression de pipe de tous les puits de S1A, qui correspondent à des
données actuelles de pression de pipe pour le même débit de production avec:
Une erreur minimale (-6,0 %) de pression de pipe pour les puits MD467 et MD507.
Une erreur maximale de (6,6 %) de pression de pipe pour le puits MD584.
Une erreur moyenne de (3,9 %) pour tous les puits du satellite S1A.
Les erreurs ne dépassent pas la plage de limites comme il est montré dans la figure (VI.1).
Ces résultats confirment que la corrélation de DE est la meilleure pour l'écoulement
multiphasique à travers les lignes de surface.
Les résultats détaillés de calage et de validation sont présentés dans le tableau A.4 (annexe A).
0.5%
0.3%
0.1%
MDZ532
MDZ602
MDZ559
MDZ557
MD471
MD584
MD164
MD224
MD529
MD118
MD467
MD7
MD369
MD507
MD124
MD466
MD433
MD262
MD185
MD136
MD54
MD11
MD526
MD278
MD468
MD341
MD457
MD208
-0.1%
-0.3%
-0.5%
-0.7%
FHC/IE07 46
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
Les pipelines du réseau de collecte S1A comprennent différentes tailles, allant de 4 "à 8" pour
les branches partant des puits jusqu’au manifold, et de 8 "à 14" pour les collecteurs entre les
manifolds.
Le modèle du réseau montre que les branches actuelles de pipeline ne sont pas très
appropriées pour la production actuelle, sauf pour quelques branches.
L'analyse de gradient de pression de friction des pipelines pour la production actuelle (tableau
VI.1 et graphique (VI.2), montre que la plupart des pipelines du manifold MFD_S1B (91%) et
du manifold MFD_S1A (88%) ont des valeurs acceptables du gradient de pression de friction
(<1,0 bar / km);au contraire, près du tiers (30%) des pipelines du manifold MFD_S1B’ ont
une chute de pression élevée (> 1,0 bar / km).
Tab. VI.1 Pourcentages de perte de charge par friction dans le réseau S1A
3,5
MFD_S1B'
3
Gradient de pression
2,5
(bar/km)
2
1,5
1
0,5
0
L036 L062 L005 L044 L049 L054 L060 L064 L103 L107
2,5
MFD_S1A
Gradient de pression
2
(bar/km)
1,5
0,5
0
L035 L038 L148 L149 L152 L154 L156 L157 L168 L178 L179 L183 L189 L191 L199 L202 L206
FHC/IE07 47
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
2
1,8
MFD_S1B
Gradient de pression
1,6
1,4
(bar/km)
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Pour les collecteurs entre les manifolds MFD_S1B et MFD_S1B’ et ceux entre les manifolds
MFD_S1B’ et MFD_S1A, la chute de pression est dans l’intervalle des valeurs acceptables
(ΔP < 1 bar/km).
La chute de pression élevée est engendrée par le hold-up liquide et par la gravité, dû aux
changements d’altitude dans le profil des pipelines. Cela est dû aussi au GOR élevé.
Les différentes conditions (cinétique et potentielle) de l'analyse sont illustrées dans le tableau
B.1 (Annexe B). Les différents résultats du réseau S1A et l'analyse de la chute de pression le
long des pipelines sont représentés dans le tableau B.2 et B3 respectivement (Annexe B).
Basé sur l’intervalle recommandé de la vitesse moyenne du fluide (1 m / sec <MFV <4,0 m /
sec), pour éviter la corrosion et la décantation du sable ou du solide pour les faibles vitesses
(<1 m / sec), et pour prévenir l'érosion pour les vitesses élevées (> 4 m / sec), les analyses de
la vitesse du fluide dans les pipelines montrent que:
Plus que le tiers des pipelines (45%) fonctionnent dans l’intervalle recommandée de
vitesse de fluide (1 m / s <MFV <4 m / sec).
Presque le tiers des pipelines (29%) fonctionnent à des vitesses inférieures à la limite
recommandée (MFV <1m / sec), ce qui signifie que ces pipelines sont
surdimensionnés, cela est dû au faible GOR dans le flux.
(26 %) des pipelines dépassent la limite recommandée (MFV> 4 m / s), ce qui signifie
que ces pipelines sont sous dimensionnés, cela est dû au fort GOR dans le flux
Presque pour tous les collecteurs, la vitesse du fluide dépasse la limite acceptable (V=4m/s),
cela est dû à la suspension temporaire (travail de maintenance) de deux collecteurs de
diamètre 8" entre les manifolds MFD_S1B ― MFD_S1B' et MFD_ S1B' ― MFD_S1A.
Pour plus de détails voir les tableaux B.3 et B.4 et B5 (Annexe B).
FHC/IE07 48
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
VI.1.5. CONCLUSION
D'après les analyses réalisées avant, les pipelines doivent être modifiés comme il est
représenté dans le tableau (VI.2). Les nouvelles valeurs correspondantes sont également
présentées dans ce tableau. Sauf pour quelques pipelines, toutes les nouvelles valeurs sont
dans l’intervalle des valeurs acceptables.
FHC/IE07 49
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
L’état actuel du segment MFD_S1A-entrée des séparateurs est présenté dans la figure (VI.3).
Afin de représenter et caler cette situation (chute de pression le long du segment), des
pressions sont choisies (tableau VI.3) pour pouvoir savoir les pressions simultanées de tous
les composants de la station. Le logiciel Pipephase 9.1 sera utilisé comme un outil de
simulation.
Les résultats détaillés de modélisation du design actuel sont représentés dans le tableau B.
(Annexe B).
La figure (VI.4) représente le nouveau design proposé pour le segment, où la pipe de 12" est
remplacée par celle de 16".
Les résultats de simulation montrent que la pression minimale au manifold sera 11,35, ce qui
signifie que la pression est réduite de 12,5 à 11,35 bara.
FHC/IE07 50
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
VI.3.1. INTRODUCTION
L'intérêt de la simulation n'est pas seulement de fournir des résultats vrais, mais aussi d'offrir
une approche à la réalité, pour permettre l'analyse des variations possibles afin de pouvoir
prendre des décisions. Les différents scénarios de production sont choisis en fonction de
l'opérationnel et des considérations économiques.
Le but de cette étude est de déterminer la variation du débit (gain de production) pour
différents scénarios d'optimisation. Cinq options d'optimisation, outre l'état actuel seront
développées dans cette partie afin de déterminer l'option qui donne le maximum de gain dans
la production, ces options sont les suivantes:
Le tableau (VI.5), la figure (VI.5) et la figure (VI.6) résument les différents résultats de
l'étude de simulation obtenus lors du développement des différentes options.
Production
Gain total
Scénario totale d'huile
m3/h m3/h bbl/d %
1 L’état actuel (MFD_S1A, P=12.5 bara) 102,79 0 0 0,0
2 pression au MFD_S1A, P= 11.5 bara. 106,11 3,32 500,49 3,2
3 pression au MFD_S1A, P= 11.35 bara. 106,76 3,97 599,71 3,9
4 (1) + Mise à niveau des pipelines. 110,27 7,48 1128,43 7,3
5 (2) + Mise à niveau des pipelines. 114,69 11,90 1796,29 11,6
6 (3) + Mise à niveau des pipelines. 115,34 12,55 1894,74 12,2
FHC/IE07 51
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
13
Résultat d'analyse de la pression au MFD_S1A
Pression au MFD_S1A
(sans mise à niveau des pipelines)
12,5
12
11,5
11
0 1 2 3 4 5
Gain total m3/h
D'après la figure (VI.5) le gain d'huile peut être estimé, par une simple projection de la
pression au manifold sur l’axe des abscisses.
12,5
12
11,5
11
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Gain total m3/h
D’après la figure (VI.6), on peut voir qu’outre la pression au manifold MFD_S1A, la mise à
niveau des pipelines a un effet positif sur le gain total de production.
Tous les résultats détaillés des différents scénarios d'optimisation étudiés sont présentés dans
les tableaux B.7, B.8, B.9, B.10, B.11 (Annexe B).
FHC/IE07 52
CHAPITRE VI ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES RESULTATS DE MODELISATION
A partir des différents scénarios d'optimisation considérés, les résultats montrent que l’option
de la réduction de la pression au manifold MFD_S1A à P = 11,35 bara, et la mise à niveau des
pipelines, donne le maximum de gain dans la production d’huile (12,55 m3/h ~ 1894,74 bbl /
d), mais, il faut faire une évaluation technico-économique de cette option, afin de pouvoir
donner un jugement définitif mesure de donner un jugement définitif sur la rentabilité de ce
scénario de production.
FHC/IE07 53
CHAPITRE VII APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE
V I I . A P P R O C H E T E C H N I C O - E C O N O M I Q U E
VII.1. INTRODUCTION
Bien que les considérations économiques ne suffisent pas pour justifier des décisions dans des
projets réels, l'analyse économique peut être utilisée pour assister le processus de prise de
décisions rationnelles, et de savoir si l'option technique sera rentable pour l'entreprise ou non,
afin d'attribuer le nécessaire budget pour le nouveau projet.
La résolution du problème technique doit prendre en compte outre les coûts du projet, toutes
les contraintes (technique, humaine, environnementale…).
La méthode utilisée pour l’évaluation de l’option technique proposée, sera basée sur les
hypothèses suivantes :
Les résultats de calcul des coûts totaux de changement des pipelines sont présentés dans le
tableau ci-dessous.
D'après le tableau (VII.1), on constate que l'investissement total du changement des pipelines
FHC/IE07 54
CHAPITRE VII APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE
est estimé à environ 4.36 millions de dollar, ce montant comprend à la fois tous les coûts du
CAPEX et de l’OPEX nécessaires pour réaliser le projet.
Il est l'un des indicateurs économiques, il correspond à la période de récupération qui est le
temps nécessaire pour retrouver tous les investissements de l'entreprise dans la réalisation du
nouveau projet.
D'après les résultats présentés dans le tableau (VII.2), on constate que la diminution du prix
du brut affecte directement le pay out time:
En général, le pay out time est trop court, ce qui est normal en ce qui concerne le montant
d'investissement (4,36 millions de dollars) et le gain de production.
FHC/IE07 55
A la lumière de cette étude, on conclut que :
Toutes les données de puits disponibles, y compris les derniers tests de build up et de
jaugeage ont été utilisées pour la modélisation et le calage. Comme les paramètres du
réservoir changent sans cesse dès le début de la production, les données les plus récentes
ont été utilisées pour la vérification de corrélation des puits.
Dans ce travail, la corrélation de Hagedorn & Brown a été trouvée la meilleure pour le
calcul de pertes de charge le long du tubing.
Sur la base de l'analyse des pipelines du réseau de collecte, les points suivants ont été
trouvés:
Quelques pipelines de diamètre 6" et 8" doivent être remplacés par (4", 8" ou 10") et
Sur la base de l'étude de simulation du système, les résultats suivants ont été trouvés:
Pour le cas le plus probable estimé (prix actuel du pétrole brut), un court pay out
time de 23 jours (0,77 mois) est nécessaire pour récupérer l'investissement du
projet.
Pour le cas le plus pessimiste estimé, 46 jours (1,53 mois) est nécessaire pour la
récupération de tous les coûts techniques du projet.
56
Les constats issus de cette étude nous ramènent à recommander ce qui suit :
Mise à niveau des pipelines pour satisfaire les conditions cinétique et potentielle, il est
recommandé de changer :
Six pipelines de 6" à 4", quatre autres à 8" et trois autres à 10".
Fournir un contrôle en temps réel du débit et de la pression pour les puits et les manifolds.
57
P : Pression en tête de puits calculée par le logiciel Pipephase, [bara].
P : Pression en tête de puits mesurée lors du test de jaugeage, [bara].
: Débit d’eau, .
: Débit de gaz, .
: Fonction d’interface.
T : température, K.
, K et ᴪ : coefficients de la fonction d’interface.
: Facteur volumétrique du fond d’huile.
: Hold-up liquide.
: Hold-up de gaz.
MFD : manifold.
PL : pipeline.
DP : différence de pression.
58
H. Dale Beggs
Production Optimization Using Nodal Analysis
Edition: OGCI et Petroskills, 2003
ISBN: 0-930972-14-7
Ken Arnold
AMEC Paragon
Maurice
Surface Production Operations Design of Oil Handling Systems and Facilities
Edition: Elsevier, 2008
ISBN: 978-0-7506-7853-7
L. Mailhe
Cours de production
tome 13 : Collecte-Traitement-Stockage
Edition: technip
ISBN : 2.7108-0239-2
Boyun GUO
William C
Ali Ghalam BOR
Petroleum Production Engineering
Edition: Elsevier Science & Technology Books, 2007
ISBN: 0750682701
59
A N N E X E
ANNEXE A
LES DONNEES ET LES RESULTATS DE MODELISATION
Tab. A.1. Les données de puits utilisées pour les équations de performance
60
Satellite S1A
Les coefficients des équations
de performance de puits
Corrélations de perte de
puits R²
charge verticales
a b c
MD11 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0004 -0,0592 2,2352 0,9701
MD118 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0001 -0,0770 10,2110 1
MD507 Duns and Ros -0,0013 -0,0608 8,0199 0,9999
MD526 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0002 -0,0320 2,7476 0,9994
MFD_S1A MD278 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0020 -0,2484 6,7649 0,9993
MD471 Beggs & Brill -0,0001 -0,0938 11,5620 0,9986
MD467 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0151 -0,0571 22,2380 0,9956
MD584 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0029 -0,0132 3,9961 0,9993
MDZ532 Duns and Ros -0,0005 -0,0107 1,3323 0,9988
MD7 Beggs & Brill -0,0013 -0,0347 5,3631 0,9947
MD54 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0001 -0,0258 1,4238 0,9999
MD164 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0000 -0,0140 1,0772 1
MD224 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0022 -0,3098 10,5930 0,9997
MDZ602 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0042 -0,1273 16,2250 0,9997
MDZ559 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0011 -0,0229 3,9447 0,9988
MFD_S1B
MD529 Duns and Ros 0,0005 -0,0889 3,4182 0,9946
MD468 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0023 -1,7334 46,0440 0,9997
MD457 Duns and Ros -0,0064 0,3086 -2,1840 0,9994
MD369 Duns and Ros -0,0008 -0,0580 11,3770 0,9994
MD341 Hagedorn & Brown (1963) oil -0,0023 0,0298 3,3189 0,9963
MD208 Mona modified -0,0082 -0,1715 16,3660 0,9994
MD124 Aziz & Al (1972) 0,0150 -2,7643 128,1800 0,9974
MDZ557 Beggs & Brill -0,0017 0,0740 22,2120 0,9995
MD466 Duns and Ros 0,0024 -0,2685 8,9266 0,9902
MFD_S1B MD433 Beggs & Brill 0,0003 -0,0241 1,0053 0,9998
MD262 Beggs & Brill -0,0393 2,4417 -25,8250 0,9916
MD185 Hagedorn & Brown (1963) oil 0,0001 -0,0387 3,3791 0,9998
MD136 Duns and Ros -0,0123 -0,2012 9,1892 0,9988
61
2. LES DONNEES ET LES RESULTATS DE LA MODELISATION DU RESEAU DE
COLLECTE
MANFOLD MFD_S1B
Diamètre longueur Elévation
62
MANFOLD MFD_S1A
MANFOLD MFD_S1B'
63
Puits Erreur %
64
Débit Pression (kg/cm²)
T° WOR
Puits Huile GOR 0_15
d’Huile(°C) (%)
(m³/h)
MD471 0,99 1175 18 15 46 0,0 0,842
MD584 3,93 1250 86,21 12,91 54 0,0 0,160
MD164 6,29 940 20,5 19,3 59 3,5 0,944
MD224 2,1 470 68,4 17 39 0,0 0,259
MD529 1,2 1060 31,2 16,68 38 50,0 0,549
MD118 5,2 650 62,8 17 57 0,0 0,282
MD507 5,56 850 28,5 14,53 48 7,5 0,526
MD278 1,84 850 25,3 16,82 51 0,0 0,678
MD467 1 150 14 13,58 36 0,0 0,972
MDZ532 2,4 626 35,8 16 41 0,0 0,462
MD7 0,79 2070 23 16 50 0,0 0,708
MD54 0,66 338 29,8 16,93 48 20,5 0,582
MDZ602 2,39 199 36 18,3 43 0,0 0,522
MDZ559 7,1 207 34 16 55 0,0 0,486
MD468 3,24 235 17,2 15,8 44 0,0 0,923
MD369 1,79 411 21,5 20,5 46 0,0 0,956
MD341 4,73 150 27 20 55 34,6 0,750
MD208 0,8 2850 36,8 15,6 42 0,0 0,439
MD526 7,34 450 43 16,5 49 14,6 0,398
MD11 2,6 236 24,6 15,85 39 0,0 0,658
MD457 2,78 280 32 16 46 2,8 0,515
MD124 11,91 245 64 19,92 59 18,1 0,322
MDZ557 11,31 896 104,4 18 45 0,0 0,180
MD466 1,79 510 44 17,21 44 0,0 0,405
MD433 0,67 1450 17 14,14 41 0,0 0,841
MD262 8,34 267,5 39,91 15,13 60 0,0 0,394
MD185 2,68 363 19 14 46 0,0 0,750
MD136 1,36 330 18 13,2 46 0,0 0,747
65
Pression Calculée
Puits BETA Bo Fq k psi (bara) Test
MD471 0,9879 1,0744 1,2729 1,0626 -1,0666 19,5610 16,5139 0,9241 0,9242 -0,0001
MD584 0,9903 1,1979 7,1446 1,0626 -1,0666 87,2100 12,9912 3,9300 3,9300 0,0000
MD164 0,9816 1,0789 1,1407 1,0782 -1,0025 20,0198 18,9261 6,2957 6,2957 -0,0001
MD224 0,9659 1,1656 4,0948 1,0719 -0,9697 69,4000 17,8185 1,4901 1,4903 -0,0002
MD529 0,9848 1,0983 1,9489 1,0626 -1,0666 29,2318 16,5531 1,1795 1,1793 0,0002
MD118 0,9764 1,1555 3,8635 1,0717 -1,0010 63,8000 16,9571 5,1705 5,1706 -0,0001
MD526 0,9839 1,0934 2,0426 1,0782 -1,0025 31,3569 16,5780 5,6003 5,6005 -0,0001
MD278 0,9817 1,0876 1,5913 1,0782 -1,0025 24,7814 16,8071 1,8880 1,8880 0,0000
MD467 0,9169 1,0672 1,0953 1,0904 -0,8904 15,6342 15,5562 1,0428 1,0427 0,0001
MDZ532 0,9757 1,1066 2,3295 1,0717 -1,0010 36,6305 16,8648 2,4062 2,4061 0,0001
MD7 0,9927 1,0834 1,5250 1,0626 -1,0666 22,4533 16,0021 0,8143 0,8142 0,0001
MD54 0,9546 1,0957 1,7950 1,0719 -0,9697 28,5200 16,7584 0,6779 0,6779 0,0000
MDZ602 0,9188 1,1070 1,9751 1,0904 -0,8904 35,1912 18,0585 2,3675 2,3673 0,0002
MDZ559 0,9327 1,1034 2,1206 1,0904 -0,8904 34,1085 16,1598 7,0445 7,0435 0,0010
MD468 0,9390 1,0729 1,1565 1,0904 -0,8904 17,1839 16,0852 3,2370 3,2370 0,0000
MD369 0,9549 1,0807 1,1286 1,0719 -0,9697 21,0011 19,9135 1,7672 1,7671 0,0001
MD341 0,8905 1,0907 1,3379 1,0904 -0,8904 24,6234 19,5694 4,7700 4,7701 -0,0001
MD208 0,9947 1,1084 2,5070 1,0626 -1,0666 35,0408 15,6698 0,7769 0,7767 0,0002
MD507 0,9664 1,1196 2,6478 1,0719 -0,9697 44,0000 16,7519 7,2762 7,2759 0,0003
MD11 0,9382 1,0863 1,5991 1,0904 -0,8904 24,5592 15,9754 2,6635 2,6635 0,0000
MD457 0,9480 1,0997 2,0298 1,0719 -0,9697 31,6722 16,3954 2,6622 2,6620 0,0002
MD124 0,9310 1,1577 3,0378 1,0904 -0,8904 65,0000 19,7121 11,9098 11,9107 -0,0009
MDZ557 0,9812 1,2308 6,2887 1,0782 -1,0025 105,4000 17,9583 11,3094 11,3095 -0,0001
MD466 0,9686 1,1215 2,6489 1,0719 -0,9697 43,7230 17,2001 1,7751 1,7754 -0,0003
MD433 0,9905 1,0726 1,2729 1,0626 -1,0666 17,5093 14,7821 0,6753 0,6753 0,0000
MD262 0,9504 1,1140 2,6256 1,0719 -0,9697 40,9100 15,4138 8,3400 8,3400 0,0000
MD185 0,9640 1,0762 1,4179 1,0719 -0,9697 19,2977 14,4613 2,6695 2,6697 -0,0002
MD136 0,9626 1,0744 1,4196 1,0719 -0,9697 18,4863 13,8363 1,2501 1,2506 -0,0005
66
Puits TEST 1 TEST 2 TEST 3 TEST 4 TEST 5 TEST 6 TEST 7 TEST 8 Graphs
MD471 0,07036 0,03188 0,01549 0,00000 0,00006 0,00006 0,00006 0,00006
MD584 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000
MD164 0,00612 0,00567 0,00636 0,00089 0,00001 0,00019 0,00007 0,00009
MD224 0,60993 0,30493 0,15243 0,00000 0,00023 0,00023 0,00023 0,00023
MD529 0,00999 0,00870 0,00140 0,00230 0,00015 0,00031 0,00013 0,00016
MD118 0,02947 0,01478 0,00738 0,00000 0,00008 0,00008 0,00008 0,00008
MD507 0,06178 0,04805 0,01556 0,00072 0,00015 0,00015 0,00015 0,00015
MD278 0,05934 0,02250 0,00856 0,00042 0,00004 0,00004 0,00004 0,00004
MD467 0,04208 0,02171 0,01082 0,00065 0,00010 0,00010 0,00010 0,00010
MDZ532 0,00835 0,00704 0,00251 0,00067 0,00010 0,00010 0,00010 0,00010
MD7 0,02525 0,01103 0,00583 0,00216 0,00004 0,00001 0,00005 0,00006
MD54 0,01776 0,00826 0,00453 0,00156 0,00002 0,00001 0,00003 0,00004
MDZ602 0,00912 0,00872 0,00421 0,00230 0,00014 0,00035 0,00017 0,00021
MDZ559 0,07759 0,01928 0,00300 0,00205 0,00113 0,00005 0,00086 0,00096
MD468 0,00133 0,00072 0,00054 0,00016 0,00007 0,00005 0,00003 0,00003
MD369 0,00728 0,00510 0,00283 0,00098 0,00072 0,00042 0,00011 0,00010
MD341 0,00537 0,00200 0,00099 0,00073 0,00097 0,00031 0,00015 0,00010
MD208 0,01957 0,00848 0,00022 0,00089 0,00037 0,00003 0,00030 0,00023
MD526 0,06364 0,03166 0,01564 0,00000 0,00027 0,00027 0,00027 0,00027
MD11 0,06846 0,03114 0,01438 0,00065 0,00001 0,00001 0,00001 0,00001
MD457 0,08486 0,03619 0,00181 0,00089 0,00216 0,00220 0,00008 0,00024
MD124 0,00624 0,00259 0,00207 0,00136 0,00090 0,00090 0,00090 0,00090
MDZ557 0,00366 0,00269 0,00020 0,00015 0,00008 0,00008 0,00008 0,00008
MD466 0,06011 0,01003 0,00472 0,00040 0,00045 0,00049 0,00037 0,00034
MD433 0,00654 0,00230 0,00123 0,00110 0,00011 0,00002 0,00000 0,00000
MD262 0,00001 0,00001 0,00001 0,00001 0,00001 0,00001 0,00001 0,00001
MD185 0,00662 0,00616 0,00303 0,00219 0,00022 0,00024 0,00019 0,00018
MD136 0,05212 0,02894 0,01476 0,00721 0,00656 0,00398 0,00131 0,00046
∑erreurs
67
ANNEXE B
DONNEES ET RESULTATS DU DIAGNOSTIC DU S1A
valeurs
Condition cinétique Limite Limite Remarque 1
inférieure supérieure
0 0 OK
0 1 Sous dimensionné
1 0 surdimensionné
Condition potentielle valeurs Remarque 2
ΔP/km > 1 bar 1 Sous dimensionné
∆P/Km < 1bar 0 OK
Remarque 1 Remarque 2 Analyse finale
OK OK OK
Sous dimensionné Sous dimensionné Sous dimensionné
OK Sous dimensionné OK
Sous dimensionné
Sous dimensionné OK
(voir les limites de la vitesse)
Surdimensionné
surdimensionné OK
(voir les limites de la vitesse)
Chute de
nœud pression à l'entrée à la sortie
puits/manifold
MM SCM SCM BAR M/SEC M/SEC
D341 0,0002 3,89 1,06 1,09 1,09
J008 0,0000 0,03 0,00 0,79 0,79
D457 0,0004 7,75 1,09 0,37 0,38
D433 0,0008 4,11 1,47 1,04 1,20
MD7 0,0002 0,40 0,72 3,95 3,84
Z559 0,0004 5,33 0,49 1,23 1,21
D208 0,0001 0,25 0,00 1,30 1,30
J001 0,0007 5,71 0,38 2,04 2,03
J009 0,0009 15,66 0,79 0,48 0,49
D164 0,0000 0,05 0,02 4,94 4,94
CSJE03 0,0002 0,65 0,39 5,72 5,72
J004 0,0006 6,84 0,52 0,52 0,53
D224 0,0001 0,76 0,23 1,28 1,28
68
D369 0,0002 1,77 0,49 1,19 1,16
CSJE 0,0002 0,82 0,94 6,04 6,16
J006 0,0004 1,44 2,31 6,89 7,59
J026 0,0006 2,67 3,47 5,25 6,40
D136 0,0002 3,28 0,52 0,45 0,45
J020 0,0018 9,68 3,05 6,23 7,54
Z602 0,0006 14,42 1,75 0,33 0,36
J002 0,0003 6,30 0,58 0,35 0,36
D124 0,0007 7,79 2,51 2,14 2,29
J005 0,0000 0,46 0,00 0,68 0,68
D466 0,0000 0,33 0,00 0,44 0,44
D529 0,0003 2,57 0,82 1,18 1,22
J003 0,0004 4,98 0,44 1,00 1,00
J012 0,0000 0,01 0,00 1,70 1,70
MD54 0,0002 3,77 0,67 0,20 0,20
D468 0,0000 0,05 0,00 0,60 0,60
Z557 0,0001 0,46 0,76 8,96 8,96
J013 0,0007 2,96 3,91 7,16 8,60
D185 0,0004 5,34 1,15 1,00 1,02
D262 0,0001 0,56 2,11 4,70 5,15
J017 0,0000 0,01 0,00 3,43 3,43
D584 0,0006 1,96 0,49 3,69 3,65
Z532 0,0003 2,19 0,36 1,32 1,31
D507 0,0000 0,22 0,07 4,43 4,43
J018 0,0002 1,08 0,62 5,74 5,85
J019 0,0000 0,17 0,33 9,78 9,78
D467 0,0000 0,04 0,00 0,11 0,11
D471 0,0002 1,84 0,02 1,02 1,00
J021 0,0000 0,02 0,00 0,54 0,54
D526 0,0001 1,05 0,26 2,93 2,94
J022 0,0002 1,38 0,60 3,91 3,98
D118 0,0000 0,36 0,01 1,77 1,77
J024 0,0002 1,16 0,54 3,09 3,06
D278 0,0001 0,28 0,40 3,41 3,40
J025 0,0002 0,67 0,44 4,58 4,62
MD11 0,0000 0,36 0,03 0,49 0,49
69
Condition Potentielle
nœud
DP DP par Km
puits/manifold Remarque 2
70
Z557 1 1,59 sous dimensionné
J013 1 2,30 sous dimensionné
D185 0 0,56 OK
D262 1 2,92 sous dimensionné
J017 0 0,30 OK
D584 0 0,30 OK
Z532 0 0,32 OK
D507 0 0,41 OK
J018 0 0,71 OK
J019 1 2,19 sous dimensionné
D467 0 0,00 OK
D471 0 0,03 OK
J021 0 0,01 OK
D526 0 0,46 OK
J022 0 0,64 OK
D118 0 0,06 OK
J024 0 0,58 OK
D278 0 0,66 OK
J025 0 0,68 OK
MD11 0 0,37 OK
71
D208 1,30 1,30 0 0 OK 0 0 OK OK
J001 2,04 2,03 0 0 OK 0 0 OK OK
J009 0,48 0,49 1 0 surdimensionné 1 0 surdimensionné surdimensionné
sous sous sous
D164 4,94 4,94 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
sous sous sous
CSJE03 5,72 5,72 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
J004 0,52 0,53 1 0 surdimensionné 1 0 surdimensionné surdimensionné
D224 1,28 1,28 0 0 OK 0 0 OK OK
D369 1,19 1,16 0 0 OK 0 0 OK OK
sous sous sous
CSJE 6,04 6,16 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
72
J017 3,43 3,43 0 0 OK 0 0 OK OK
D584 3,69 3,65 0 0 OK 0 0 OK OK
Z532 1,32 1,31 0 0 OK 0 0 OK OK
sous sous sous
D507 4,43 4,43 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
sous sous sous
J018 5,74 5,85 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
sous sous sous
J019 9,78 9,78 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
D467 0,11 0,11 1 0 surdimensionné 1 0 surdimensionné surdimensionné
D471 1,02 1,00 0 0 OK 0 0 OK OK
J021 0,54 0,54 1 0 surdimensionné 1 0 surdimensionné surdimensionné
D526 2,93 2,94 0 0 OK 0 0 OK OK
J022 3,91 3,98 0 0 OK 0 0 OK OK
D118 1,77 1,77 0 0 OK 0 0 OK OK
J024 3,09 3,06 0 0 OK 0 0 OK OK
D278 3,41 3,40 0 0 OK 0 0 OK OK
sous sous sous
J025 4,58 4,62 0 1 0 1
dimensionné dimensionné dimensionné
MD11 0,49 0,49 1 0 surdimensionné 1 0 surdimensionné surdimensionné
73
dimensionné (voir les limites de la vitesse)
sous sous dimensionné
CSJE03 OK 540 6" 8"
dimensionné (voir les limites de la vitesse)
surdimensionné
J004 surdimensionné OK 2052 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
D224 OK OK OK 720 4" 4"
D369 OK OK OK 1461 4" 4"
sous sous
CSJE Sous dimensionné 670 6" 8"
dimensionné dimensionné
sous sous
J006 Sous dimensionné 1305 6" 8"
dimensionné dimensionné
sous sous
J026 Sous dimensionné 2591 6" 8"
dimensionné dimensionné
surdimensionné
D136 surdimensionné OK 1000 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
sous sous dimensionné
J020 OK 4600 8" 10"
dimensionné (voir les limites de la vitesse)
surdimensionné
Z602 surdimensionné OK 2884 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
surdimensionné
J002 surdimensionné OK 1285 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
D124 OK OK OK 2640 6" 6"
surdimensionné
J005 surdimensionné OK 80 8" 6"
(voir les limites de la vitesse)
surdimensionné
D466 surdimensionné OK 50 8" 6"
(voir les limites de la vitesse)
D529 OK OK OK 1200 6" 6"
J003 OK OK OK 1030 8" 6"
J012 OK OK OK 1 8" 8"
surdimensionné
MD54 surdimensionné OK 800 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
surdimensionné
D468 surdimensionné OK 11 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
sous sous
Z557 Sous dimensionné 480 6" 8"
dimensionné dimensionné
sous sous
J013 Sous dimensionné 1699 8" 10"
dimensionné dimensionné
D185 OK OK OK 2055 6" 4"
D262 sous sous Sous dimensionné 723 4" 6"
74
dimensionné dimensionné
J017 OK OK OK 5 6" 6"
D584 OK OK OK 1620 8" 8"
Z532 OK OK OK 1100 6" 6"
sous sous dimensionné
D507 OK 170 6" 8"
dimensionné (voir les limites de la vitesse)
sous sous dimensionné
J018 OK 880 6" 8"
dimensionné (voir les limites de la vitesse)
sous sous
J019 Sous dimensionné 150 6" 8"
dimensionné dimensionné
surdimensionné
D467 surdimensionné OK 5 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
D471 OK OK OK 945 6" 6"
surdimensionné
J021 surdimensionné OK 5 8" 6"
(voir les limites de la vitesse)
D526 OK OK OK 570 6" 6"
J022 OK OK OK 950 6" 6"
D118 OK OK OK 100 8" 8"
J024 OK OK OK 930 6" 6"
D278 OK OK OK 600 4" 4"
sous sous dimensionné
J025 OK 640 6" 8"
dimensionné (voir les limites de la vitesse)
surdimensionné
MD11 surdimensionné OK 70 6" 4"
(voir les limites de la vitesse)
Tab. B.5. Analyse de la vitesse du fluide et de la chute de pression le long des pipelines
Tab. B.6. Analyse de la vitesse du fluide et de la chute de pression le long des collecteurs
75
2. SCENARIOS D’OPTIMISATION
76
Pression Calculée (bara)
Puits Test
77
Pression Calculée (bara)
Puits Test
Tab. B.9. Résultats de la simulation : pression au MFD_S1A P=12.5 bara et mise à niveau
des pipelines
78
Pression Calculée (bara)
Puits Test
79
Pression Calculée (bara)
Puits Test
Tab. B.11. Résultats de la simulation : pression au MFD_S1A P=11.35 bara et mise à niveau
des pipelines
80