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hypertendue (HTA)
Melle ANGUEK Nafissa
1 Introduction :
L'hypertension artérielle représente aujourd'hui une pathologie qui touche une partie non négligeable de
la population.
Sa prise en charge nécessite l'entière adhésion de l'hypertendu, mais pour cela il faut que celui-ci
bénéficie de la meilleure information et formation possible. Cette information et cette formation doivent
être dispensées par tous les acteurs de santé auxquels l'hypertendu sera confronté: médecin, pharmacien,
diététicien ... etc.
2 L’hypertension artérielle :
L’hypertension artérielle (HTA) est une pathologie cardiovasculaire définie par une pression artérielle trop
élevée. Souvent multifactorielle, l'HTA peut être aiguë ou chronique, avec ou sans signes de gravité. On parle
communément d'hypertension artérielle pour une pression artérielle systolique supérieure à 140 mm Hg et
une pression artérielle diastolique supérieure à 90 mm Hg.
3 Techniques de mesure
La mesure de la pression artérielle se fait à l'aide d'un tensiomètre manuel (au stéthoscope) ou
automatique. Elle doit être faite au repos, en position assise ou allongée. Elle doit être répétée du fait de la
variabilité tensionnelle et doit être faite au moins une fois aux deux bras pour vérifier l'absence d'asymétrie
tensionnelle.
Elle est mesurée au bras mais les tensiomètres automatiques sont de plus en plus conçus pour une
mesure au poignet (simplicité de mise en place). Elle peut être faite également si besoin au niveau d'une
jambe (mollet). La taille du brassard doit être adaptée avec celle du bras (brassard large pour les personnes
obèses à gros bras).
Elle peut être faite au cabinet du médecin, ou au domicile du patient. Les systèmes d’automesures
automatisées (tensiomètre électronique) permettent que les mesures soient faites par le patient lui-même à
son domicile.
Le matin et le soir, répétez la manœuvre 3 fois de suite, à une ou deux minutes d'intervalle.
Il ne sert à rien de mesurer votre pression artérielle à d'autres moments de la journée. Ces mesures
supplémentaires compliqueraient inutilement l'analyse de votre médecin.
Les mesures s'effectuent pendant trois jours de suite, au minimum. Dans certains cas, plus longtemps Votre
médecin est le mieux placé pour vous préciser la durée adaptée à votre situation personnelle.
5 Quelles sont les causes de l’hypertension
artérielle ?
Dans 90% des cas, la cause de l’hypertension est inconnue, il faut alors envisager de multiples facteurs
modifiables et non modifiables.
Les facteurs modifiables correspondent à ceux qui sont liés au mode de vie et à l’environnement. Parmi
eux, l’obésité, le surpoids, l’excès de sel, la sédentarité, le tabagisme, le diabète, l’excès de cholestérol, et
l’alimentation déséquilibrée de manière générale.
Il est possible d’agir sur ces facteurs pour prévenir et réduire l’hypertension, contrairement à ceux qui ne
sont pas modifiables. Parmi les facteurs non modifiables, on retrouve :
Cependant, très souvent, l’hypertension ne présente aucun symptôme, c’est pourquoi on l’appelle le « tueur
silencieux ».
L’angine de poitrine : l’altération des coronaires gênes l’oxygénation du cœur, créant des douleurs à
l’effort, voire au repos.
L’infarctus : si l’artère coronaire se bouche, elle empêche le cœur de fonctionner, et entraîne
l’infarctus du myocarde (ou crise cardiaque). Sans intervention médicale rapide, le patient risque la
mort ou de graves séquelles.
L’insuffisance cardiaque : le besoin du cœur en oxygène est plus important. Il fait plus d’efforts, se
fatigue, ce qui provoque des essoufflements.
L’accident vasculaire cérébral (ou AVC) : l’obstruction d’une artère dans le cerveau par une plaque
d’athérome peut créer une hémorragie et des hématomes dans le cerveau, voire une rupture de
l’artère (anévrisme).
L’artérite des membres inférieurs : se rétrécissant, les artères au niveau des jambes peuvent se
boucher entraînant des douleurs permanentes et un risque d’amputation.
Les atteintes visuelles : des lésions au niveau des petits vaisseaux des yeux peuvent conduire à la
cécité.
Les atteintes rénales : des lésions au niveau des petits vaisseaux des reins au premier stade, situées
au niveau du filtre rénal. Si les reins sont touchés, il y a un risque de maladie rénale chronique.
Si elle n’est pas contrôlée, l’hypertension peut entraîner une crise cardiaque et un grossissement du
cœur, aboutissant à une insuffisance cardiaque. Les vaisseaux sanguins peuvent développer des renflements
(anévrismes) et des points faibles qui favorisent leur obstruction et leur rupture. La pression dans les
vaisseaux sanguins peut provoquer une hémorragie cérébrale et un accident vasculaire cérébral.
L’hypertension peut également être à l’origine d’une insuffisance rénale, d’une cécité et d’une déficience
cognitive.
Les conséquences de l’hypertension pour la santé peuvent être aggravées par d’autres facteurs qui
augmentent les risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance rénale. Ces
facteurs sont notamment le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’usage nocif de l’alcool, le manque
d’activité physique et l’exposition à un stress permanent, ainsi que l’obésité, l’hypercholestérolémie et le
diabète sucré.
Certaines personnes parviennent à limiter leur tension artérielle en changeant de mode de vie, par
exemple en arrêtant de consommer du tabac, en mangeant sainement, en faisant régulièrement de
l’exercice physique et en évitant l’usage nocif de l’alcool. Réduire sa consommation de sel peut également
avoir un effet positif. Pour d’autres, ces changements ne suffisent pas et la prescription de médicaments est
nécessaire pour limiter la tension artérielle. Les adultes peuvent renforcer le traitement en prenant les
médicaments conformément aux prescriptions, en modifiant leur mode de vie et en surveillant leur santé.
Les personnes ayant une pression artérielle élevée et souffrant également d'hyperglycémie ou ayant un
taux de cholestérol élevé ou des problèmes rénaux encourent un risque plus élevé de crise cardiaque et
d'AVC. Par conséquent, il est important de contrôler régulièrement le taux de sucre dans le sang, de
cholestérol et d'albumine dans les urines.
Tout le monde peut prendre cinq mesures concrètes pour diminuer autant que possible le risque de
souffrir d’hypertension et des conséquences liées à la maladie.
L'alimentation est essentielle pour les problèmes d'hypertension. Voici quelques conseils incontournables.
11.9 Ça va marcher !
L'activité physique est essentielle, même modérée. Une demi-heure de marche rapide par jour, le vélo, la
natation sont autant de moyens de bouger sans trop forcer.
12 Le traitement médical
C'est la prescription d'un ou plusieurs médicaments antihypertenseurs. Cette prescription peut toutefois être
immédiate en fonction des patients. On tient compte aussi :
De l'âge ;
Du niveau de cholestérol ;
Du diabète ;
Du tabagisme ;
Du poids ;
De l'hérédité ;
De la hauteur des chiffres ;
De l'échec éventuel du traitement hygiéno-diététique.
Si ce contrôle est insuffisant, on ajoute un second médicament, parfois sous forme d'une "association fixe" :
deux antihypertenseurs différents, d'action complémentaire, dans un même comprimé (par exemple :
diurétique et inhibiteur de l'enzyme de conversion). De cette façon, la posologie ne change pas. Il y a moins
de risque d'oubli… ou d'abandon.
13 Conclusion :
L'hypertension artérielle, ou haute pression sanguine, se caractérise par une pression anormalement forte du
sang sur la paroi des artères. En situation de stress ou durant un effort physique, il est normal que la tension
artérielle s’élève. Mais chez les personnes hypertendues, la tension reste élevée en tout temps, même au
repos ou en l’absence de stress.
Les traitements permettant de limiter les complications de cette pathologie existent et sont nombreux. Ils
font appel tout d'abord à la mise en place de mesures hygiéno-diététiques variées dont certaines visent à
diminuer l'impact des facteurs de risques cardiovasculaires associés. Ensuite, si ces mesures ne sont pas
suffisamment efficaces, intervient la mise en place d'une thérapeutique médicamenteuse.
Malgré cet arsenal thérapeutique riche, le contrôle tensionnel n'est pas optimal, puisqu'on estime que 31 %,
à peine, des hypertendus sont correctement équilibrés. Que faire alors pour améliorer ce contrôle tensionnel
? Sensibiliser le public et le corps médical à ce problème.