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Formation : Génie Rural

Département : Eau Environnement et Infrastructure

Rapport de la sortie au périmètre du GHARB

Réalisé par : Encadré par :

HAFIDI Moumen M.TAKY Abdelilah


Mme El MEKNASSI Ehssan

Année universitaire :

2019/2020
Remerciement

Nous tenons à remercier en premier lieu M.TAKY Abdelilah et Mme El


MEKNASSI Ehssan pour leur encadrement qui nous a été d’un grand bénéfice.
En second lieu, nous tenons également à remercier chaleureusement le staff
de l’ORMVAG pour sa coopération, ainsi que le gérant de l’exploitation visitée
pour son aide en nous fournissant toutes les informations nécessaires. Nous
remercions profondément les professeurs du département de génie rural eau
environnement infrastructures pour leur veille sur l’amélioration de notre
formation par la mise en place des sorties et visites pour compléter notre
formation théorique.

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Introduction générale

L’irrigation constitue un des choix stratégiques essentiels au développement socio-économique


du Maroc. Cependant, ce choix est confronté à plusieurs contraintes liées d’abord à la situation
géographique du Maroc qui lui dicte un climat aride et semi-aride et à la crise hydraulique
majeure qui se manifeste d’une part par la raréfaction de la ressource et l’accroissement de la
compétition entre les différents usagers de l’eau (agricole, touristique, industriel, domestique).
L’agriculture consomme une part prépondérante des ressources hydriques, alors le secteur irrigué
est appelé à contribuer à l’établissement des grands équilibres macroéconomiques et sociaux

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I. Visite du secteur C2 :
1) Irrigation gravitaire à la raie :
C’est un secteur d’irrigation en gravitaire avec une superficie de 3000 ha .Le secteur est divisé
en blocs eux-mêmes divisés en sols. Les sols de ce secteur ont une superficie moyenne de 6 à 8
ha. Ce secteur a été aménagé dans un premier temps pour fonctionner selon la trame A ;
chaque agriculteur dispose de 6 soles sur lesquels 3 seront obligatoirement occupées par la
canne à sucre. Aujourd’hui suite à la libéralisation des assolements, un problème se pose au niveau
du fonctionnement des ouvrages hydrauliques notamment les canaux tertiaires car ils ont été
dimensionnés pour satisfaire des besoins en eau de cultures spécifiques, qui ne sont plus respectés.

2) Irrigation gravitaire par submersion :

Il s’agit de parcelles cultivées du riz, irrigué par la méthode de la submersion. Le canal alimentant la
parcelle est en terre et doté d’une grande section (perte d’eau assez important). La parcelle de riz est
subdivisée en clos qui sont des bassins à fond plat faisant en moyenne 2,5 ha ; ces derniers sont
ceinturés par une colature dans lesquels, les prises lâchent l’eau., après augmentation du niveau de
cette dernière, elle submerge petit à petit toute la parcelle Il est important de préciser que la main d’eau
est de 45 l/s à contrario à la main d’eau en irrigation classique qu’est de 30 l/s .

II. Visite de la station SP-C1 :

Elle dessert deux secteurs : un pour le riz et un autre pour la canne à sucre, le débit mobilisés par
chacun est différent afin d’optimiser les coûts de pompage. La station est dotée de 2 étages de
pompage, étant donné que les canaux desservant chaque étage ne sont pas du même type (canaux en
terre pour l’étage du riz alors que ceux de la canne à sucre sont portés).

L’eau de la station est mobilisée par 2 siphons au niveau de l’oued Sebou. Actuellement ces siphons ne
sont pas fonctionnels car ils sont submergés, l’eau n’a plus besoin de pression pour passer dans la bâche
d’aspiration. Ce phénomène est dû à l’influence du barrage de garde construit en aval de la station.

La station est dotée de 8 groupes de pompage : 4 pour chaque étage ;

L’étage A du riz avec un débit de pompage de 1760 l/s

L’étage B, celui de la canne avec un débit de 455 l/s

Pompes de la station SP-C1

Salle de contrôle

III. Borne d’irrigation :

1)-Prise borne :
Elle intéresse tous les agriculteurs qui seront desservis, elle contient :
- un compteur,
- régulateur de pression : assurer à l’aval des prises d’agriculteurs une pression préconisée pour ne pas
dégrader leurs matériels, il va nous permettre d’avoir une pression de 3.5 bars pour tenir compte des
pertes de charge de façon à ce qu’au niveau de la prise individuelle nous aurons 2bar.

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- un limiteur du débit : contrôler la limitation du débit pour l’ensemble des agriculteurs puisque certains
agriculteurs détruisent leurs limiteurs individuels et donc ils peuvent avoir un débit supérieur à celui qui
est prévu,
- une vanne à opercule : fermer ou alimenter en eau,
- un purgeur,
- une chasse pierre : puisque le localisé est sensible au bouchage (les pierres tombent en bas suite à
leurs poids).
2) Prise individuelle :
Elle se trouve en tête de la parcelle de chaque agriculteur, elle contient :
- un compteur
-un limiteur de débit
-une vanne
Au niveau de cette borne, il y’a un filtre à disque avec 2 manomètres (pour contrôler le degré de
colmatage), et un système de venturi avec un bac pour l’injection des engrais. Module à masque

IV. La station de mise en pression :

C’est la station de mise en pression du secteur aspersif , d’une superficie de 3400 ha. L’eau est
acheminée de l’oued vers ce secteur par un canal trapézoïdal. A son entrée on remarque qu’elle dispose
de trois types de modules :
 Le module XX : dont les débits sont des multiples de 10l/s.
 Le module L : dont les débits sont des multiples de 50l/s.
 Le module C : dont les débits sont des multiples de 100l/s.

Après l’eau passe dans la bâche d’aspiration pour être aspirée par 6 groupes de pompes ayant un débit
de 490l/s et une pression de 7 bars .
Dans le cadre de la reconversion du secteur en irrigation localisée, plusieurs modifications ont été
effectuées.

Quand le secteur était encore aspersif, la station disposait d’un réservoir de 75 m pour répondre à la
demande en eau des agriculteurs. Ce réservoir avait un rôle de régulation ainsi que de mise en pression
de l’eau. Aujourd’hui avec la reconversion, ce dernier jour le rôle d’une cheminée d’équilibre.
Dans le cadre de la reconversion en goutte à goutte, de nouveaux filtres ont été installés, avec des
diamètres de l’ordre de 130 micromètres. Ces filtres sont au nombre de 6 ayant un système de lavage
automatique. En outre 4 ballons (Chaque ballon a une capacité de 40 m3) ont été installés dont le rôle
est la régulation lors du démarrage et de l’arrêt des pompes, et servent également au stockage de l’eau
pour palier au problème des faibles débits.

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ANNEXE

la vanne à vice installée à l'amont de la station de mise en pression

La salle de contrôle

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le château d’eau de la station de mise en pression

Les ballons de régulation à vessie

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