Sie sind auf Seite 1von 9

Plan d’élimination des

Première réunion de la
déchets ménagers et
Commission départementale du Plan
assimilés

Ouverture de la séance
Entrée en matière
M. Marcel Rainaud,
Rainaud Président du Conseil général de l’Aude, a ouvert la première
réunion de la Commission consultative du Plan départemental d’élimination des
déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) en souhaitant la bienvenue aux membres de
la Commission départementale du Plan et en invitant le Directeur général des services
M. Henri Jean à procéder à l’appel nominatif des membres.

M. le Président Rainaud a ensuite prononcé son discours préliminaire, ouvrant la


présentation de la révision du PDEDMA.

Discours d’ouverture de M. le Président Marcel Rainaud


M. le Président a tout d’abord rappelé le contexte légal de la révision du Plan
départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA), avec le
transfert de compétence aux conseils généraux par la loi du 13 août 2004. Il entend la
mettre en œuvre, comme l’ensemble de ses prérogatives, dans une optique d’aide aux
communes et de préservation de l’environnement.

M. le Président Rainaud a précisé que le Département de l’Aude avait joué un rôle


pionnier, puisqu’il avait mis en place dès 1993 une première Commission consultative,
qui avait elle-même débouché dès 1994 sur un premier Plan. De même, cette initiative
avait abouti en 1993 à un « Livre Blanc », destiné à l’ensemble des collectivités locales
du département. L’option privilégiée alors avait été la filière tri-compostage-
enfouissement plutôt que l’incinération.

M. le Président Rainaud est aussi revenu sur la révision du Plan, intervenue à la


demande des Présidents du SICTOM de Carcassonne et du SICTOM de Conques-sur-
Orbiel, et en vertu du Décret du 18 novembre 1996, de l’arrêté du 9 septembre 1999
et de la circulaire Voynet du 28 avril 1998. Cette révision, adoptée par arrêté
préfectoral le 10 janvier 2000 après avis favorable du Conseil général, reposait sur la
confirmation de la filière tri-compostage-enfouissement, et sur l’intégration d’objectifs
nationaux concernant la valorisation des déchets d’emballage et le recyclage des
matériaux.
M. le Président Rainaud a jugé que, fin 2001, le PDEDMA avait permis d’atteindre un
certain nombre d’objectifs relatifs à la fermeture de sites et à leur remplacement par de

1
nouveaux centres de tri (Narbonne et Carcassonne) et de transferts (Carcassonne et
Sigean), ainsi que par la construction de 32 déchetteries. Il a en revanche regretté que
d’autres résultats n’aient pas pu être obtenus, en termes de compostage des déchets
verts et de la fraction fermentescible des ordures ménagères et boues, de recyclage, de
prise en compte des DIB…

En définitive, M. le Président Rainaud a rappelé que, la révision de 2000 ayant été


l’objet de contentieux divers et l’arrêté ayant été cassé, une nouvelle démarche de
révision du Plan avait été entreprise en 2002. Elle reposait sur quatre piliers :
l’intensification des efforts de réduction à la source par le tri et le recyclage ; le
développement du compostage ; l’étude de la valorisation énergétique ;
l’accroissement des capacités de stockage des déchets.

M. le Président Rainaud a précisé qu’il avait lui-même proposé dans ce contexte la


création d’un Syndicat mixte réunissant le Conseil général, le SYDOM 11, le SMICTOM
du Carcassonnais et la Communauté d’Agglomération de Narbonne. C’est ainsi que le
SMED a vu le jour le 28 avril 2003.

Depuis lors, le SMED a lancé deux études, l’une sur un site potentiel d’accueil pour un
incinérateur, l’autre sur un site potentiel d’accueil pour une structure d’enfouissement.
Le SMED a décidé d’approuver les conclusions de l’étude technique sur le site
d’enfouissement et a choisi le site de Lassac à Sallèles-Cabardes, le SYDOM devenant
ipso facto compétent pour la réalisation de la structure.

Parallèlement, le Conseil général s’est vu transféré la compétence pour l’élaboration


du PDEDMA par la loi du 13 août 2004.

Par conséquent, M. le Président Rainaud a considéré que, si la mission du SMED était à


présent achevée, celle du Conseil général devait consister à prendre en main la
procédure de révision du PDEDMA.

Dans cet esprit, il a prôné une logique de « gestion des déchets ménagers », qui se fasse
de manière concertée entre tous les acteurs de la filière et qui prenne appui sur
l’ensemble de l’historique évoqué et des études déjà réalisées. M. le Président Rainaud
a également souhaité que « tous ceux qui voudront apporter leur pierre à la
construction de ce projet indispensable pour notre département puissent s’exprimer et
alimenter la réflexion ».

Il a ensuite dessiné les grands axes de la gestion départementale des déchets :


fléchissement de la production par une politique volontariste de prévention,
généralisation de la collecte sélective, valorisation de la fraction fermentescible des
ordures ménagères…

M. le Président Rainaud a alors mis en exergue la qualité du futur centre


d’enfouissement technique de Lassac, qui répondra à toutes les normes françaises et
européennes et bénéficiera des certifications de « Haute Qualité Environnementale ».

2
Il a en outre affirmé son attachement à ce que tous les élus locaux et toutes les
associations de défense de l’environnement soient associés à la conduite du projet, au
sein d’une Commission locale d’information.

M. le Président Rainaud a conclu son intervention en proclamant sa volonté de


promouvoir une politique de développement durable du territoire, respectueuse de
l’environnement et des richesses naturelles de l’Aude. La démarche « AUDE 2010 »,
lancée récemment, pourrait alors être une concrétisation d’une telle volonté.

M. le Président Rainaud a achevé son propos en signalant que la société Parménion


avait été retenue pour conduire la concertation, le cabinet Matharan pour fournir
l’assistance juridique et la société Trivalor pour apporter son expertise technique.

l’Aude,, M. André Septours


Discours du représentant de M. le Préfet de l’Aude Septours,,
relations
Directeur des re lations avec les collectivités
M. André Septours a débuté son discours en assurant le M. le Président du soutien de
M. le Préfet dans le cadre de l’exploitation difficile de cette compétence. Ainsi, l’Etat
devient partenaire, conseiller technique et juridique. Il le fait d’autant plus volontiers
que le Conseil général et le Sydom ont appuyé l’Etat lorsqu’il avait encore la
compétence du Plan.

Concernant la précédente révision du Plan, qui n’est pas arrivée à son terme, M.
Septours est revenu sur les facteurs explicatifs que pouvaient constituer l’absence de
consensus autour des conclusions d’une part et les failles juridiques d’autre part, qui
ont conduit le Tribunal administratif à être saisi au contentieux.

Par conséquent, le Conseil général, dans cette tâche difficile de révision du Plan, sera
aussi exposé à une jurisprudence complexe et à une certaine censure législative, a
souligné M. Septours. Le Département devra donc prendre toutes les mesures pour
éviter ces écueils et la Préfecture lui apportera toute l’expertise technique et juridique
nécessaire.

Toujours autour de ces questions juridiques, M. Septours a rappelé que la Préfecture


avait validé le choix du site de Lassac, qui sera pourtant un projet difficile à porter. Là
encore, il a assuré que les services de la Préfecture soutiendraient le Sydom dans la
réalisation d’un dossier qui devra échapper à la censure juridique.

Pour conclure, M. Septours a réitéré l’engagement des services de l’Etat aux cotés du
Conseil général dans cette démarche d’élaboration d’un cadre de gestion durable des
déchets audois.

M. Rainaud, Président du Conseil général, a remercié M. le représentant du Préfet


pour son engagement et a donné la parole à M. Vincent Borel, représentant du
groupement mandaté pour la révision du Plan.

3
Présentation de M. Vincent Borel

M. Vincent Borel , de la société Parménion, a présenté le projet à rassemblée, puis la


démarche, l'équipe et enfin le planning de révision du Plan .

M. Borel a indiqué que le projet consistait en l'élaboration d'un plan départemental


ambitieux et participatif. Il intervient dans un contexte spécifique: alors que la loi du
13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a transféré au Conseil
général la compétence relative à l'élaboration du PDEDMA, le plan antérieur (adopté
en 1994 sous l'égide de la Préfecture) est arrivé à échéance le 28 décembre dernier.
La question est d'autant plus cruciale que les 311 000 habitants de l'Aude produisent
chaque année 220 000 tonnes de déchets et 130 000 tonnes de DIB.
Du point de vue des équipements, il existe dans le département 40 déchèteries (13
sont à créer), 1 plateforme de compostage, 2 centres de tri, 8 stations de transfert, 1
CET de classe 2 qu'un centre de valorisation est en projet.

M. Borel a précisé que la démarche s'inscrivait dans une volonté de participation


ouverte, avec une plateforme de dialogue régulière associant l'ensemble des acteurs
concernés (élus, associations, administrations, institutions...) d'une part, et
l'organisation de réunions publiques en vue d'établir un état des lieux puis un choix de
scénario d'autre part. Dès lors, les objectifs sont d'associer étroitement les partenaires,
de maintenir les élus et les responsables informés et de sensibiliser la population pour
élargir la base de la concertation. Pour ce faire, sont utilisés des supports déjà existants
(bulletin Perspectives, site du Conseil général. .. ) ainsi que des supports spécifiques
(lettre d'information électronique, journal du PDED, Dossier du Plan ...).

Mme Véronique Fourage a alors introduit le travail technique à réaliser par la société
Trivalor. Il débutera par un état des lieux de la situation des déchets dans l'Aude,
lequel débouchera sur l'élaboration et le chiffrage de scenarii: sur leur comparaison en
fonction d'un bilan avantages/inconvénients, sur la programmation des actions et des
investissements, et enfin sur la rédaction finale du Plan .

Maître Pierre Pintat a appréhendé l'accompagnement juridique de la démarche dans


son ensemble afin que la procédure de révision soit la plus sécurisée possible. Il s'agit
dès lors de mettre en œuvre un travail d'état des lieux, de veille et d'accompagnement
juridique, de sécurité juridique, puis de préparation de l'enquête publique.

M. Borel a repris alors la parole pour présenter l'équipe et les instances de pilotage et
de concertation. La Commission départementale du Plan, composée de 45
responsables institutionnels et représentatifs au regard de la loi, sera chargée de valider
chacune des étapes opérationnelles.
Le Groupe de concertation réunira les membres de la Commission départementale du
Plan et ceux du Comité consultatif de l'environnement et du cadre de vie. Il
constituera une plateforme de débat pour échanger autour des différentes
problématiques abordées dans le Plan.

Sur demande de M. Henri Jean, Directeur Général des Services du Conseil général de
l'Aude, Mme Cathy Luciani précise que le Comité consultatif de l'environnement et du

4
cadre de vie est essentiellement composé de représentants du réseau consulaire
(Chambre de Commerce et d'Industrie, Chambre des Métiers, Chambre d’Agriculture
…) ainsi que du réseau associatif et entrepreneurial en lien avec l’environnement et le
cadre de vie (Gée AUDE, Eccla, UFC « Que Choisir », Fédération Départementale de
l'Aude pour la pêche et la protection du milieu aquatique, La Maison de la Botanique,
ASSECO CFDT…).

M. Marcel Rainaud,
Rainaud Président du Conseil général de l’Aude, a ensuite fait part de sa
volonté d’intégrer au Groupe de concertation la Commission environnement du
Comité Economique et Social. Cette proposition est validée par l’assemblée.

M. Borel a alors repris en présentant le Comité de pilotage, dont sont membres le


Conseil général, l’Etat et les collectivités gestionnaires des déchets, et qui a pour
objectif l’organisation, l’orientation, le suivi et le contrôle de la procédure.
Enfin, M. Borel a introduit le groupement des prestataires, qui s’articule autour de trois
équipes : l’une pour le pilotage, la communication et la concertation (la société
Parménion) ; une autre pour l’assistance technique (la société Trivalor) ; une dernière
pour le conseil juridique (le cabinet Matharan-Pintat).

M. Borel a terminé sa présentation par des éléments de planning, celui-ci visant à une
la mise en œuvre d’une concertation efficace dans un calendrier resserré.
Il a précisé que le Comité de pilotage se réunirait ainsi toutes les 6 semaines, tandis
que la Commission départementale du Plan tiendrait 7 séances et le Groupe de
concertation 5 réunions plénières et 12 ateliers thématiques.
M. Borel a détaillé pour finir les six grandes phases d’action :
- état des lieux et incitation à l’action sans attendre : juillet-décembre 2005
- élaboration, synthèse et analyse des scénarii : janvier-mai 2006
- choix du scénario préférentiel : juin/juillet 2006
- rédaction du Plan : août/septembre 2006
- procédures administratives : octobre/décembre 2006
- enquête publique suivie par le vote du Plan en séance plénière par le Conseil
général de l’Aude et sanctionnée par un arrêté du Président début 2007.

5
Discussion générale
M. le Président Marcel Rainaud a remercié M. Borel pour son exposé et a ouvert le
débat.

M. André Septours,
Septours représentant M. le Préfet de l’Aude, a pris la parole et s’est
interrogé sur l’absence de référence à la nécessité d’un l’Avis émanant du Conseil
départemental d’hygiène dans la démarche de révision. En outre, il a souligné le fait
que l’Arrêté du Conseil général en fin de révision n’était pas nécessaire.

M. Henri Jean,
Jean Directeur général des services du Conseil général de l’Aude, a souhaité
revenir sur les questions de calendrier. Ainsi, selon lui, la phase d’Etat des lieux et
d’incitation à l’action prévue sur une période de 6 mois pourrait être réduite, étant
donné la somme d’informations, de données et d’études déjà accumulées lors de la
précédente tentative de révision. En outre, il s’est demandé s’il ne serait pas possible
de regrouper les phases de scénarii/synthèse et de choix.
 M. Vincent Borel,
Borel Parménion, a précisé avant toute chose que le niveau d’exigence
en termes de participation était particulièrement élevé et ne permettait pas une
réduction substantielle du calendrier.
Concernant plus précisément la phase 1 (prévue sur 6 mois à compter de ce jour), M.
Borel a souligné que les deux mois d’été n’étaient pas propices à la collecte
d’informations et que cette phase ne se déroulerait en réalité que sur 4 mois effectifs.
Difficile donc selon lui de la réduire, sous peine de ne fournir qu’une information
insuffisante lors des rencontres prévues avec les Maires de l’Aude.
Concernant les deux phases suivantes, M. Borel a jugé que s’il s’agissait de « grouper
pour comprimer », cela risquait de porter préjudice à la qualité de la concertation.
M. Borel a émis l’hypothèse de raccourcir la phase de choix, tout en prenant note de
la volonté du Conseil général de réaliser l’enquête publique si possible dès le mois de
décembre.

M. André Septours,
Septours représentant M. le Préfet de l’Aude, est intervenu de nouveau
concernant l’Arrêté pour préciser que, conformément à la législation, il n’est pas
indispensable mais peut malgré out être pris. Concernant le Plan précédent, M.
Septours a précisé à l’assemblée qu’il était toujours opérationnel.

M. Stéphane Arditi,
Arditi représentant de l’Association Eccla, s’est interrogé au sujet des
thématiques des ateliers de concertation et de l’implication possible des différents
acteurs. M. Arditi a aussi souhaité obtenir des précisions quant à l’avenir des déchets
de l’ouest audois jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau Plan.
 M. Vincent Borel,
Borel Parménion, a répondu tout d’abord à la question des déchets, en
confirmant le fait que, plus vite le projet de Lassac aboutirait, plus vite les déchets de
l’ouest audois seraient gérés à l’ouest. Dans l’attente, ils demeureront enfouis au CET
de Lambert. Il a ajouté que la procédure de révision du Plan, dans son planning
prévisionnel, ne freinerait en rien cette démarche.
Concernant les Ateliers, et toujours dans cette logique d’ouverture et d’échange
défendue par le Conseil général, Vincent Borel a précisé que le Groupe de
concertation déciderait ensemble des thématiques abordées. Bien évidemment, la
société Parménion fera partager son expérience dans ce domaine et proposera par

6
exemple que soit abordée la question de la vie des déchets (depuis la prévention
jusqu’à la gestion). Ensuite les participants seront amenés à décider s’ils préfèrent
aborder la question par type de déchets ou par étape dans leur traitement… « Tout est
encore ouvert », a affirmé le consultant de Parménion.

Mme Geneviève Fournil,Fournil, UFC « Que choisir » de Carcassonne, a précisé que


l’association, très attachée à l’enfouissement, soutenait le projet de Lassac. Elle ajoute
que UFC « Que choisir » était également très concernée par les questions de prévention
et souhaitait vivement participer aux ateliers si cette logique devait y être abordée.
 M. Vincent Borel,
Borel a rappelé à ce sujet l’attachement de Trivalor et de Parménion à
toutes les démarches de prévention. Chaque Audois produit en moyenne 2Kg de
déchets par jour … Les marges de progression sont donc importantes.
 M. Henri Jean,
Jean Directeur général des services, a voulu à ce sujet connaître la
production moyenne nationale et a rappelé qu’il était nécessaire d’encourager dès
maintenant la réflexion et les actions dans le sens de la réduction à la source
notamment.
 M. Vincent Borel,
Borel a répondu que la moyenne nationale était inférieure à celle de
l’Aude et approchait les 1,5 Kg par jour. De même, la poubelle « type » dans le sud de
la France est composée de plus de fermentescibles que la moyenne nationale, donc
d’une part de déchets valorisables supérieure. Et le consultant d’affirmer que les
ateliers pourraient approfondir ces questions. Le Plan pourra conduire à la diminution
des déchets à la source, c’est un fait, mais les collectivités peuvent dès aujourd’hui se
mobiliser dans ce sens.
 M. Pierre Vignaud
Vignaud,
aud, de l’A
l’ADEME a souligné la nécessité de se méfier de ce type de
chiffres ramenés à l’habitant. L’Aude n’est pas forcément plus grand producteur que les
autres départements. Il ne faut pas aller au-devant des résultats de l’état des lieux, qui
devraient prendre en compte notamment les flux saisonniers (environ 50 000
équivalents habitants).
 M. Jean-
Jean-Marie Salles,
Salles Président du Sydom 11, a rejoint M. Vignaud dans ses réserves
et a souligné que le fait de mieux réaliser les collectes pourrait expliquer ce chiffre
supérieur à la moyenne.
 M. Monique Cros Cros,
os UFC « Que choisir », s’est montrée heureuse que l’association
soit associée à la démarche car le Plan concerne tous les individus. En tant que
consommatrice, elle a été surprise par la complexité de la construction d’un centre de
stockage et s’est interrogée sur la possibilité de mettre en place en parallèle une action
de réduction à la source et d’amélioration de la collecte sélective. Elle a demandé si le
Conseil général pourrait mener une campagne en ce sens, que son association
relayerait.
 M. Michel Brousse,
Brousse Vice-président du Conseil général chargé de l’environnement, a
pris la parole pour rappeler qu’il y avait une procédure à respecter … et que cela
prenait effectivement du temps. « C’est la condition de la réussite du PDEDMA ». En
parallèle, rien n’empêche de s’engager sur d’autres actions. Au-delà de cet aspect
formel, il existe toutes les possibilités d’action pour les acteurs. Selon lui, le Plan doit
être compris comme un vecteur de mobilisation de tous les Audois. Le Conseil général,
dans le cadre de l’Agenda 21, engagera une enquête de son côté, qui visera à connaître
les préoccupations des habitants sur les déchets et les engagements qu’ils sont prêts à
concéder.

7
 M. Marcel Rainaud,
Rainaud, Président du Conseil général, a reconnu qu’un travail restait à
faire en termes de diminution des déchets à la source, tant de la part des habitants que
des industriels. M. le Président a indiqué qu’il connaissait les limites de l’action du
Conseil général en la matière mais a assuré que ce dernier continuerait d’agir et d’être
incitatif, notamment concernant le tri sélectif et le compostage. Le Département
souhaitant enfouir le moins possible, il souhaite agir sur le territoire pour valoriser au
mieux les déchets et réduire au maximum les résidus ultimes à stocker.
 Mme.me. Monique Cros
Cros,
os, UFC « Que choisir » s’est interrogée sur les moyens pour
l’ADEME d’aider le Conseil général et les associations dans cette démarche de
réduction à la source.
 M. Pierre Vignaud
Vignaud a expliqué que l’ADEME était le bras technique du Ministère,
qui relayait localement la volonté politique de réduction à la source. Le problème
réside certainement encore dans une difficulté à chiffrer l’économie représentée par la
réduction à la source. L’élaboration d’indicateurs avance petit à petit.

M. Laurent Bastida,
Bastida, Représentant d’Eco-Emballages a pris la parole au nom des
industriels conditionneurs et revendiqué leur participation dans la dynamique de
réduction à la source. Ainsi, les industriels font des efforts et le poids des emballages
diminue. A titre d’exemple, les bouteilles d’eau minérale ont perdu près du tiers de
leur poids, les opérations de réduction de distribution de sac plastique se multiplient…
Mais, a rappelé le représentant d’Eco-Emballages, le consommateur joue un rôle
majeur, puisqu’il peut impulser une modification de comportement chez l’industriel.
Pour finir, M. Bastida a assuré que de nombreuses collaborations entre les entreprises,
les consommateurs et les collectivités étaient possibles. Il existe de nombreuses
expériences probantes et duplicables dans notre département.

M. Stéphane Arditi de l’Association Eccla, a jugé intéressante cette volonté de


participation de tous à la diminution des déchets, mais souhaite des actions concrètes
au-delà des déclarations d’intentions. Selon lui, il ne faut par exemple pas perdre de
vue le fait que la production des déchets ne provient pas seulement des ménages, mais
aussi des écoles ou des très petites entreprises, et ne pas hésiter à mettre en œuvre la
redevance spéciale. De plus, la démarche engagée vers la valorisation par le
Département pourrait, selon M. Arditi, être illustré par une action pilote au sein par
exemple de la Communauté de communes de Lézignan (par ailleurs très en retard
puisque ne mettant en œuvre la collecte sélective qu’en septembre). Il y a les
intentions mais la présence sur le terrain compte aussi, a affirmé le militant associatif.
 M. Marcel Rainaud,
Rainaud, Président du Conseil général, a répondu à M. Arditi en
l’invitant à ne pas confondre le rôle des uns et des autres. Et M. le Président Rainaud
de rappeler que le Conseil général est avant tout là pour définir le schéma directeur de
la gestion des déchets dans l’Aude et fixer les objectifs à atteindre tant en matière de
réduction à la source que de valorisation.
 M. Michel Brousse, Vice-président du Conseil général chargé de l’environnement,
s’est félicité de la mobilisation active des associations, mais est revenu sur la nécessité
de réaliser un état des lieux précis de la situation, en vue d’élaborer les orientations les
plus adaptées afin que les différentes propositions puissent y avoir leurs places. Il a
rappelé que le Conseil général renouvelait sans cesse son engagement pour une gestion
durable des déchets. Le Conseil consultatif a d’ailleurs choisi les déchets comme
thématique pour ses journées 2005.

8
 M. Pierre Vignaud,
Vignaud de l’ADEME, a aussi souligné que les actions continuaient
pendant la révision du Plan. Ainsi un accord cadre 2004-2009 offre l’opportunité d’un
financement des plateformes de compostage, de compostage individuel et de
réhabilitation des déchèteries.
 Mme Magali Vergnes,Vergnes, Maire de Névian, a cité l’exemple de l’opération
compostage menée sur la Communauté d’agglomération de la Narbonnaise, par le
biais de laquelle les particuliers peuvent se procurer un composteur pour la somme de
10 euros. Elle a rassuré M. Arditi : si l’opération est réussie elle sera généralisée.

M. Stéphane Arditi,
Arditi Association Eccla, a pris note des différentes actions présentées
mais a réitéré son souhait de voir une logique volontariste accompagner la révision du
Plan. Des initiatives doivent être prises, et c’est important pour l’acceptation du projet
en lui-même. L’échec du CET de Lignairolles ne doit pas se reproduire selon lui, mais
pour cela il faut aider les associations à comprendre et montrer que l’Aude n’est pas
dans une logique passéiste mais veux vraiment agir.

Vote de l’assemblée
M. Marcel Rainaud s’est réjouit de pouvoir observer sans attendre une homogénéité
d’objectifs et une volonté d’action au sein de l’assemblée. M. le Président a ensuite
invité l’assemblée à voter la validation de la démarche de révision. La démarche a été
votée à l’unanimité. M. Marcel Rainaud a procédé ensuite au vote concernant le
calendrier présenté par M.Borel, lui aussi adopté à l’unanimité par l’assemblée.

Clôture de la réunion
M. Marcel Rainaud a rappelé pour conclure que la prochaine réunion de la
Commission aurait lieu dans le courant du mois de décembre (validation de la phase
d’Etat des lieux et d’incitation à l’action). Le groupe de concertation aura l’occasion de
se réunir et d’organiser ses ateliers de réflexion dès le mois de septembre.

Das könnte Ihnen auch gefallen