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SCIENCE

POLITIQUE

Prof. Braspenning Balzacq

Année académique 2009-2010


INRODUCTION
GENERALE
I. le concept de « politique »
→ L’adjectif « politique » renvoie à différentes réalités :
- à la cité : se réfère à l’Etat, à ce qui est relatif à l’organisation de l’Etat et à l’exercice
du pouvoir en son sein
- à la théorie du gouvernement : conceptualiser la vie en collectivité
- à la connaissance scientifique de l’art de gouverner la cité : connaissance scientifique
des faits politiques
- à la lutte pour le pouvoir : il existe une lutte sans fin pr l’acquisition du pouvoir ou
pour l’influence de celui-ci
- aux relations entre les Etats : les cités coopèrent. Élément primordial, délimiter leur
territoire, fixer des frontières pour se définir

→ LE politique (policy) :
- volonté de différencier les champs : conquête et exercice du pouvoir
- individu exerçant une activité politique

→ LA politique (politics) :
- l’ensemble des affaires publiques : lieu où l’Homme conquiert le pouvoir, pratique du
gouvernement de la société
- capacité d’influencer le pouvoir
- manière de gouverner (ex : politique de gauche)
- façon de mener ses relations avec d’autres Etats (ex : politique étrangère isolationiste,
interventionniste, d’engagement, ou de neutralité)
- synonyme de stratégie : façon de présenter les choses pr faire passer le message
- la gestion d’un domaine au sein d’une collectivité : chaque collectivité connait des
problèmes sectoriels pr lesquels elle doit fournir une solution
- sens péjoratif : politique politicienne

II. Le domaine de la politique


1. vision minimaliste

- le domaine de la politique est réduit aux choix fondamentaux qui régissent


l’organisation sociale, comme le mode de désignation des candidats.
- Les minimalistes privilégient une vision technocratique, ils sont convaincus qu’une
solution unique existe pour chaque problème.
- Ils dépolitisent la politique => pas de problèmes politiques, juste des problèmes
d’ordre technique
- Cette dépolitisation contient un risque fondamental de brider la créativité des hommes.
2. vision maximaliste

- empreinte politique dans toute action ou fait, les régimes totalitaires symbolisent le
mieux cette absence de sphère apolitique => musique (Amel Bent), art (Kandiskiz),
architecture, sport (bonne équipe de foot pr « montrer » sa ville), etc.
- En démocratie, les enjeux peuvent être envisagés en-dehors du champ politique

III. Les discours sur l’objet politique


Différents discours politiques existent, chacun contenant une substance spécifique :

1. Discours de l’acteur engagé : Les propos du discours sont composés de valeurs et


d’un ensemble d’idées fortes. Les partis politiques incarnent le mieux le discours
engagé, du fait qu’ils matérialisent les éléments de ce discours dans leur organisation.
Ainsi, le militant valorisera des faits dans un but stratégique ; arriver ou rester au
pouvoir.
Le discours engagé a une utilité sociale : il est la manifestation de l’existence d’un
débat démocratique.
Dans la pratique, le discours des gouvernants se distinguera nettement de celui des
opposants ; les uns mettront en exergue les succès accomplis tandis que les autres
souligneront les manquements selon la période décrite (passée, présente, future).

2. Discours du philosophe : discours centré sur les valeurs, propose un idéal à la société :
justice, fraternité, liberté, cohésion. Son interrogation est basée sur des concepts tels
que l’ordre, la démocratie, l’Etat, le pouvoir, etc. D’une certaine façon, ce sont aussi
des acteurs engagés. Le philosophe veut servir de boussole pour la société.

3. Discours des médias : a pour but d’informer ! les médias sont appelés « 4ème pouvoir ».
Mais ne doit pas confondre diffusion de l’info et canal de propagande, sinon la
fonction « relais du pouvoir » prend le pas sur celle d’ « informateur critique ».

4. Discours de la(les) science(s) politique(s) : se décline au singulier comme au pluriel

- LES Sciences Politiques : prédominante en Belgique, le pluriel du terme postule que


le politique n’a pas d’existence individuelle, ce n’est qu’au travers des autres disciplines
que l’on pourra connaitre l’objet politique, qui n’existe donc pas en tant que tel.

- LA Science Politique : Essentiellement en France et dans les pays anglophone, la


science politique est une science singulière qui a une existence propre, avec un domaine
distinct de l’économie, le droit ou l’histoire.

 Il existe des instruments pour expliquer ce qu’il se passe dans le


monde politique : ces instruments viennent d’autres disciplines,
cela introduit le point suivant.
IV. Le rapport aux autres disciplines
1. Le droit

Le droit vise ce qui devrait être, la Sc Po cherche à élucider ce qui est.


Le droit s’attache à la norme en tant que telle, mais la Sc Po est en amont et en aval du droit :
- en amont : c’est le politique qui vote les lois
- en aval : la Sc Po évalue la norme : comment affecte-t-elle les gens, etc.

2. La sociologie

La sociologie étudie les phénomènes sociaux dans leur ensemble. C’est la discipline qui a le
plus de parentés avec la Sc Po. Toutefois, la Sc Po étudie l’intérêt général ou le pouvoir, par
exemple, qui ne sont pas des éléments de la sociologie, bien qu’un regard sociologique peut
en faciliter la compréhension.
On parle de sociologie politique : elle saisit les phénomènes politiques dans leur domaine
social.

3. Les sciences économiques

Les sciences économiques sont façonnées par la Sc Po ! (preuve : crise 2008, ce sont les
politiques qui définissent le cadre dans lequel opèrent les entreprises)
L’économie s’intéresse à l’activité humaine, son rapport à :
- la production
- la distribution
- la consommation de richesses
La Sc Po s’intéresse surtout à la distribution.

4. L’histoire

V. Les techniques d’analyse de science politique et leurs


limites
Le politique doit affiner sa vue, c-à-d voir plus ! Grâce à l’emploi de techniques
d’investigation et la mise au point de concepts rigoureux.
Exemple : Aux u.s.a., libération d’un terroriste libyen pour raisons humanitaires, le terroriste
avait un cancer en phase terminale.
→ Voir plus : libération en échange de pétrole, en échange d’avantages, etc.

Techniques pr affiner un regard :

1. Classer et modéliser

Classer => typologies


Modéliser => modèles
- Typologies : systèmes organisés de classement des objets politiques, qui se construisent
souvent par opposition : présence ou absence de traits caractéristiques discriminants.
Exemple :
Les partis politiques
(= objet politique)

Cadres (=sélection) Masses (= on prend tout le monde)

- Modèles : constructions théoriques qui rendent intelligibles un processus ou une dynamique


Exemples :
Modèle holiste (collectivité est bcp plus importante que l’individu) ˃˂ Modèle individualiste
(l’individu prime sur la collectivité)
Modèle holiste = « gauche politique »
Modèle individualiste = « droite politique »

2. Identifier des causes, établir des corrélations

Causalité = voir le rapport nécessaire entre un phénomène A et un phénomène B


→ cause & loi sont liées car cherchent à saisir le lien nécessaire entre 2 phénomènes.
Corrélation = lien entre 2 phénomènes, mais pas un lien direct, ce n’est pas une cause.

3. Dégager des lois

Loi = relation générale entre les phénomènes, une relation abstraite et reproductible dont la
validité dépend du caractère prédictif.
(Je ne comprends pas bien le gros paragraphe, voir cours p. 22)

4. Saisir le sens des comportements individuels

C’est une approche psychosociologique, une approche compréhensive : cherche à comprendre


ce qu’il se passe dans la tête de qqun.
Deux conditions pour mener à bien cette approche :
1) indépendance vis-à-vis du pouvoir mis en place (ex : Mr Braspenning est neutre pr
nous donner cours de Sc Po)
2) le chercheur doit être conscient de ses limites, de ses valeurs et de ses projections, bref
qu’il soit lucide
(Cfr. notes de cours verso p. 21)

 Les 3 premières techniques d’affinement du regard sont neutres, tandis


que la 4ème est une approche compréhensive
PREMIERE PARTIE – LES ACTEURS

Chapitre 1 : l’Etat : origines, évolution et fonctions


I. Intro
L’Etat n’a pas toujours existé.
Selon Weber, Etat = organisation politique composée d’un territoire, d’une organisation
administrative et du monopole de la contrainte physique légitime. Or bcp de sociétés ne
correspondent pas à ces trois caractéristiques. De fait, trois visions de la société existent :

1) Société sans chef (= société sans Etat)

Société dite autorégulée. Un des modes de régulation : sanction sociale. Les esquimaux, par
exemple, vivent en bande de plusieurs familles. S’il y a un trouble-fête, on l’élimine ou on
l’exclut de la tribu.

2) Société avec un chef mais sans coercition

Société dans laquelle le détenteur du pouvoir ne peut forcer les autres à exécuter ses
décisions, il doit recueillir le consentement du groupe à tout moment, sinon il peut être
renversé. Le chef a toutes les responsabilités, doit tout faire, il y a donc forcément un moment
où il ne tient plus le coup, et le groupe le remplace, la succession se fait par désignation.
(Ex : tribu de Nambikwara au Brésil)

3) Société avec un chef et une coercition légitime

Légitimité des représentants, il y a une soumission acceptée (on accepte les lois des
politiques). Ce type de société voir l’émergence de la violence légitime, qui apparait de deux
façons différentes :

a) Force exogène

Coercition imposée de l’extérieur, notamment lors des conquêtes. Le conquérant acquiert le


monopole de la coercition, mais il doit tout faire pour obtenir le consentement de la
population, nécessaire à la permanence de l’autorité. (Ex : les Mossi qui légitiment leur
autorité avec leurs rites)

b) Force endogène

L’émergence endogène de la coercition légitime procède de deux phénomènes :


1. besoin de coordination dans une société différenciée

Avec la complexification de la société nait le besoin de coordination, afin de permettre aux


différentes unités sociales de fonctionner normalement. L’autorité garantira donc l’interaction
entre ces différentes unités.
Durkheim : l’Etat est une instance de coordination de sociétés différenciées (ex : l’Etat belge
relie les namurois, carolos, liégeois, etc.).

=> 4 phénomènes expliquent la nécessité de coordination :

- la démographie : plus une population s’accroit, plus il y a besoin d’un système politique
élaboré
- le mode de production : la sédentarisation des personnes s’accompagne d’un développement
technologique qu’il faut agencer
- la stratification sociale : cette hiérarchisation appelle une coordination pour organiser les
relations entre les différents niveaux
- la religion : l’Etat prend la place du sacré (ex : immunité parlementaire = principe religieux)

2. justification de la coercition

On accepte d’être dominé, car on accepte l’idée de légitimité. La domination doit être perçue
comme un service, et le détenteur du pouvoir doit pouvoir être remplacé.
Ainsi, le consentement au pouvoir résulte d’un contrat entre gouvernants et gouvernés. Un
groupe dirigeant rend des services à la collectivité, et cette dernière, en retour, le remercie
en obéissant. L’obéissance rend possible la stabilité et la continuité du système.

II. Genèse des Etats européens modernes


Pas (encore ?) vu…

III. Les transformations de l’Etat


(Notes sur l’historique dans le cours, verso des pages 27 et 28… A revoir…)
On est passé d’un Etat protecteur à un Etat-providence.

1. L’Etat protecteur

- Il règle les problèmes de violence ds la société et prive les citoyens de la capacité de régler
eux-mêmes leurs problèmes, il supprime donc la notion de justice et de sécurité privée.
- Il maintient l’ordre interne et externe, dès lors ses ministères centraux sont la justice,
l’intérieur, la guerre, les affaires étrangères et les finances.
- Cette structure ministérielle apparait dès Louis XIV et se générales dès le début du XIXème
siècle. La guerre y absorbait une partie importante du budget.
- Au niveau économique, l’Etat protecteur est volontairement non-interventionniste. Il n’y a
pas d’entreprises d’Etat, son action budgétaire se limite au strict minimum : fixer les tarifs
douaniers.
2. L’Etat-providence

Définition :
« L’Etat-providence désigne l’ensemble des activités civiles (de fourniture de services, de
réglementation et de versement de revenus de transfert) qui sont exercées par la puissance
publique en vue soit d’augmenter le bien-être de la collectivité nationale, soit de modifier la
répartition de ce bien-être au sein de la population »

L’Etat-providence prend en charge la solidarité et la prospérité.

3 notions déterminent les dimensions de l’Etat-Providence :

• Le service public : un des services publiques de base est l’instruction.


Les soins de santé sont une autre dimension. L’Etat reprend à sa charge
les missions caritatives jadis assumées par l’Eglise. Par la suite,
élargissement de son champ d’action aux moyens de communication :
poste, chemin de fer, audiovisuel.

• La politique sociale : origine : Révolution Française. Bismarck (All.


1880) met en place les 1ères lois sur l’assurance obligatoire pour tous et
l’assurance maladie-vieillesse et accidents du travail. (+ historique dans
le syllabus p 30). Fin du XIXème siècle : le Labour Party est créé par
les syndicats, cette période connait une explosion de la politique
sociale :
1908, mise en place de la pension pr vieillards.
1911, assurance maladie-chômage obligatoire pr les ouvriers salariés.
1942, généralisation du système de sécurité sociale ; une seule
cotisation couvre l’ensemble des risques et un seul service public gère
la sécurité sociale.
En Belgique, cela se manifeste dans 3 domaines : les conditions de
salaire et d’emplois, les relations collectives et enfin la sécurité sociale.

• La politique économique : cette conceptualisation vient de John M.


Keynes. L’idée de base est que la redistribution des richesses au moyen
de transferts sociaux est profitable à la croissance économique ;
l’augmentation des salaires augmente le pouvoir d’achat des citoyens,
pouvoir d’achat qui doit venir stimuler la consommation. Cette tâche
redistributive nécessite d’étendre les fonctions de l’Etat en mettant sur
pied une véritable politique économique. L’Etat-providence cherche un
équilibre entre politique sociale et économique, car elles sont liées.
Leur but est d’agir sur la demande qui va stimuler la production, ce qui
est bénéfique pr la croissance économique globale.
Effets de l’Etat-providence

Pr subvenir à ces nouveaux besoins, l’Etat va subir certaines évolutions :

1. Augmentation du nbr de ministères, croissance de la population, des agents qui


travaillent pour l’Etat et du poids du secteur public ds l’économie.
2. Déplacement des masses budgétaires. Les questions sociales verront leur part
du budget augmenter, au détriment des priorités de l’Etat protecteur (défense).
3. Accroissement de la relation entre dépenses publiques et PIB, apparition d’un
déficit public structurel. Pr remplir ses fonctions, l’Etat s’endette de façon
durable.

Chapitre 2 : Les Partis Politiques


I. Introduction
Les partis politiques sont les organisations qui donnent le souffle à la société (oxygène
idéologique). L’activité politique se résume à prendre des décisions et des mesures pr
appliquer ces décisions.
Les partis politiques et les groupes de pression sont des intermédiaires entre la population et le
pouvoir. Mais ces deux types d’organisation se distinguent par trois différences :

1. Le rapport au pouvoir : les partis cherchent à accéder au pouvoir, les


groupes de pression tente de changer la teneur de la décision ds un sens qui
est favorable à ses intérêts, sans avoir l’ambition de se hisser aux manettes
de l’Etat.

2. Nature de l’intérêt défendu : le parti vise à défendre l’intérêt général, tandis


que les groupes de pression ont pr vocation de soutenir des intérêts
particuliers.

3. Statut idéologique dans l’action : Le parti opère au sein d’un cadre


idéologique, cela leur permet d’avoir une ligne d’action. L’action du
groupe de pression n’est pas tant guidée par une idéologie que par des
valeurs ou principes, même si une idéologie peut être porteuse de valeurs.

II. Définition
Pr La Palombara et Weiner, les partis politiques se caractérisent par quatre traits :

1. Un parti est une organisation dont la durée de vie est supérieure à celle de ses
membres et de ses dirigeants.

2. Un parti dispose d’une structure complète, de l’échelon national à l’échelon


local, en passant par le régional. Des rapports réguliers interviennent entre les
échelons national, régional et local.
3. Un parti est une organisation dont les dirigeants ont la volonté d’exercer le
pouvoir. Leur objectif est d’obtenir des sièges aux différents organes
représentatifs.

4. Un parti recherche un soutien populaire permanent. Toute personne peut en


devenir membre, contrairement aux clubs politiques dont l’accès est restreint.

III. Typologie
Trois grandes catégories de partis politiques, que l’on peut différencier au moyen de trois
caractéristiques fondamentales :
Cfr. tableau du cours, page 34.

IV. Fonctions
1. Légitimation du régime politique : les partis participent au jeu démocratique
car ils en acceptent les règles. Par leur participation, ils contribuent au maintien
du jeu démocratique.
2. Existence des élites politiques : C’est au sein des partis que sont sélectionnées
les élites politiques. Les partis leur permettent d’exister.
3. Fonction idéologique : cette fonction s’exprime par la proposition d’un projet
social.
4. Agrégation des intérêts : les partis proposent un programme d’action qui met
ensemble des intérêts contradictoires autour d’un projet.
5. Gouvernance : par leur participation au pouvoir, les partis exercent cette
fonction de gouvernance. Ils sont également à la base des lignes politiques du
gouvernement.
6. Relais : les partis jouent un rôle de jonction entre les gouvernants et les
gouvernés, de transition entre les demandes sociales et la décision.
7. Encadrement social : Cet encadrement s’exerce à travers le sentiment
d’appartenance à la famille partisane. C’est, dans une large mesure, le fruit
d’une certaine socialisation politique, laquelle débute bien souvent dans le
cercle familial, se poursuit à l’école et ds les groupes de pairs.
8. Service social : Cette fonction peut très vite conduire au clientélisme. Elle
s’exerce à travers les permanences sociales qui ont pr but de donner
satisfaction aux demandes particulières des citoyens.

Chapitre 3 : Les Groupes de Pression


I. Définition
Selon Philippe Braud, « le groupe de pression est un groupe d’intérêt qui cherche à influencer
le pouvoir d’Etat dans un sens favorable aux intérêts qu’il prend en charge ».

- C’est une organisation, ce n’est pas un simple mouvement social ou rassemblement


ponctuel, elle peut donc avoir une certaine durée de vie
- Défend des intérêts particuliers. Nature variée de l’intérêt défendu : matériel ou idéel
(= tout ce qui n’est pas matériel : le bien-être, les idées, etc.)
- L’organisation cherche à influencer le pouvoir.

II. Typologie
Deux critères discriminants :
- caractère essentiel ou accessoire
- type d’objectif défendu

1) Caractère essentiel ou accessoire de l’action

L’influence d’un groupe de pression peut être exercée à titre principal : les syndicats
défendent les intérêts des salariés. A titre accessoire, les groupes de pression n’ont pas pr
vocation d’influencer l’autorité politique, mais ils défendent des positions particulières et
pèsent sur le politique dans certains cas touchant leurs intérêts (ex : l’Eglise).

2) Type d’objectif défendu

Groupe de défense d’intérêts catégoriels


Organisations qui parlent au nom de catégories spécifiques de personnes qui présentent des
similitudes socio-économiques (salariés) ou socio-démographiques (parents d’élèves).

Défense et/ou promotion de causes particulières


Groupes formés par l’adhésion à un projet (ex : écologie, Green Peace)

III. Moyens d’action


Les moyens d’action des groupes de pression sont l’ensemble des stratégies, outils et
techniques que l’on met en œuvre pr atteindre ses objectifs.

a) Action sur les organes du gouvernement

Forme visible :

- Information : donner des infos aux partis politiques pr qu’ils changent d’avis. L’info
est d’office orientée, car cherche à convaincre.
- Dialogues et rencontres : sont prévus par le système politique, pr lui permettre de
changer son fusil d’épaule si besoin en est.
- Menace : ex ; les grèves. Problème posé par la menace ; période avant les élections,
les gouvernements ont peur de ces menaces et sont « paralysés », n’osent plus
entreprendre quoi que ce soit.

Forme occulte :

- Relations privées : se manifestent dans un réseau => ce sont les pistonnés !!


- Corruption : tenter d’influencer une décision en fournissant divers avantages au
décideur
b) Action sur les partis politiques

Actions similaires aux actions utilisées sur le gouvernement.

c) Action sur l’opinion publique

Contraintes :

- Grèves
- Troubles de l’ordre publique : manifestations, crever les pneus des voitures des
dirigeants, etc.
- Terrorisme : avant, était considéré comme « juste » un trouble de l’ordre publique,
poussé à l’extrême. Aujourd’hui, n’est absolument plus toléré.

Persuasion :

- Information : comme pour action sur les organes du gouvernement, on joue « cartes
sur table »
- Propagande : manipulations, on cache des éléments à l’opinion publique.
DEUXIEME PARTIE –
LES INSTRUMENTS DE LA
POLITIQUE

Chapitre 1 : Le Pouvoir
I. Les philosophes et l’enjeu politique
Les enjeux politiques sont :
- rechercher l’intérêt général
- rechercher le pouvoir
Il y a donc une double nature de l’enjeu, mais il peut y avoir divergence entre les 2 éléments
Quête de l’intérêt général : Aristote
Quête du pouvoir : Machiavel

1. Aristote

Pour Aristote, l’être est naturellement politique et est inséré dans une série de cercle : la
famille (procréation, continuité de la lignée et satisfaction des besoins vitaux), elle-même
englobée dans le village (permet à l’ensemble des familles de vivre en autarcie, donne un sens
de protection), lui-même inséré dans le cercle de la cité (qui comble les insuffisances des
cercles intermédiaires).
La parole : est une articulation, elle essentielle au fonctionnement de la cité, c’est un
lubrificateur de la vie sociale.
Pour qu’il y ait une cité, il doit y avoir un intérêt commun.
EN RESUME :
Pr Aristote, le politique est ce qui relève de l’intérêt général et des structures qui le
symbolisent (ex : l’Etat). C’est pr ça que la science politique a souvent été définie comme la
science de l’Etat.

2. Machiavel (1469-1527)

Fonctionnaire de la République de Florence, disgracié en 1513, il s’est mis à écrire. (« Le


Prince » et « Discours sur la 1ère décade de Tite-Live ».
Son œuvre cherche à dire au prince cmt il peut acquérir, conserver et élargir son pouvoir. Il
analyse le pouvoir politique sous l’angle de sa vérité effective : il mesure les activités
présentes sans se projeter, c’est un réaliste. Pr conserver le pouvoir, le prince doit apprendre à
être méchant, quand il le faut, et faire usage de vices car le respect des principes moraux pose
un obstacle pr atteindre ou conserver le pouvoir. C’est donc par rapport au pouvoir et à la
puissance qu’on évalue le prince.
- Morale et politique
« La fin justifie les moyens ». Si son pouvoir est en jeu, le prince doit tourner le dos aux
vertus humanistes. Il doit être renard (rusé) et lion (faire peur). Les actions immorales sont
légitimées par le fait que les hommes, préoccupés par leurs intérêts individuels, ne tiennent
pas parole. Dans ce cas, l’absence de moralité est permise, et même recommandée. Ce sont les
conditions qui dictent au prince son comportement.

- Virtu et fortuna (capacité politique et chance)


La chance sourit aux hommes qui ont de la vertu politique. Ce sont les esprits préparés qui
pourront saisir les opportunités, les autres ne verront même pas ces opportunités. La virtu
séduit la fortuna et la fortuna aime la virtu.

- Rapport entre loi et force


Loi et force sont nécessaires. Une cité se préserve avec de bonnes lois et de bonnes armes. La
coercition est un outil indispensable pr faire régner l’ordre.

- Rapport entre puissance et liberté


Pr Machiavel, les cités accroissent leur puissance qd elles sont libres. Mais contre-exemple :
la Chine actuelle ! Puissante mais son peuple n’est pas libre, Machiavel avait donc tort à cet
égard.
(Hegel et situationnisme : Cfr. cours page 44)
Paradoxe chez Machiavel : au début, ne veut pas se projeter, travaille sur des actions
concrètes, mais vers la fin il visait malgré tout une société d’un type précis, par crainte que les
autres empires européens déjà constitués ne dominent l’Italie.

II. L’expérience de Milgram et ses variantes


Obéissance = modification du comportement à travers laquelle un individu répond par la
soumission) un ordre qui lui vient d’une autorité légitime.

Résultats de l’expérience dite des « blouses blanches » :


Aucun candidat n’a refusé de faire du mal à autrui et 62% des candidats ont été jusqu’au bout
(c-à-d infliger à la victime ce qui peut être considéré comme une peine de mort)
Cette expérience a mis en exergue la soumission totale des individus à l’autorité dans les
contextes particuliers.

Mécanismes de l’obéissance :
- la condition de la socialisation : le sujet placé dans une situation d’obéissance se
déresponsabilise (c’est l’état agentique). Il se produit donc la syntonisation : le sujet
devient totalement réceptif aux exigences de l’autorité et se ferme à tout argument
opposé.
Syntonisation :
• cas politique : le génocide (la syntonisation de l’état agentique)
• cas social : être amoureux
- La question de la légitimité : la probabilité d’obéissance varie avec la légitimité de
l’autorité.
- La proximité de la victime est un élément qui fait aussi varier l’obéissance.

 faiblesse de la résistance humaine


Résumé :
Le pouvoir est un concept qui englobe l’autorité, la légitimité et le pouvoir en tant que tel. Il
contient des aspects affectifs et rationnels : la relation de pouvoir sera facilitée par des liens
affectifs ; les individus calculent les coûts et les bénéfices de leur obéissance.

III. Les figures du pouvoir


1. Vision substantialiste du pouvoir

Selon les tenants de cette approche, le pvr (= pouvoir) a une essence, un attribut. Ainsi, on
peut avoir plus ou moins de pvr (c’est une donnée quantitative) en fonction de :
- ses qualités personnelles
- la position hiérarchique qu’on a ds un contexte social
Deux critiques :
1) Repose sur une vision individualiste : ne tient donc pas compte du fait qu’il doit y
avoir 2 partenaires pr qu’il y ait du pvr
2) Cette vision part du postulat que, finalement, ceux qui sont en face de nous vont obéir,
mais on n’est jms assuré d’avoir du pvr sur l’autre

2. Vision interactionniste du pouvoir

a) De quoi s’agit-il ?

Le pvr n’est pas un attribut, mais une relation qui implique au minimum deux parties.
L’exercice du pvr est donc une relation effective entre A et B. Il doit y avoir une forme de
communication : la personne obéit même si elle pensait autrement.
Le pvr est une relation déséquilibrée.

b) Crozier et l’analyse stratégique du pvr

p.46 et p. 47

3. Pouvoir d’injonction et pouvoir d’influence

a) Le pvr d’injonction

L’inexécution du comportement prescrit entraine une sanction. En cas de réalisation, pas de


dommage. Mais la sanction doit être crédible et proportionnelle à la faute commise (on ne
décapite pas qqun parce qu’il a grillé un feu rouge).
La nature de la coercition peut varier :
• coercition physique (ex : prison)
• coercition matérielle (ex : suppression des alloc’)
• coercition psychique (ex : humiliation)
 Svt un mélange de ces différents types

Trois types d’injonction :


1) De fait : ne repose sur aucune codification juridique, c’est le plus fort qui l’emporte :
un acteur donné s’arroge sur un autre un pvr en exploitant un rapport de force inégal
2) Morale : repose sur une éthique à laquelle adhère l’assujetti.
3) Juridique : injonction institutionnalisée, la règle est écrite et donc officielle.
b) Le pvr d’influence

Ce pvr ne prévoit pas de sanction, tout au plus l’individu sera privée d’une récompense.
L’influence entretient un lien avec la notion de séduction, qui peut prendre 3 formes :

1) La persuasion : démarche positive et non clandestine de A vers B pr le convaincre que


ses intérêts sont ailleurs que là où il croyait, du fait de son ignorance, d’informations
insuffisantes ou erronées.

2) La manipulation : intervention délibérée et clandestine de A sur l’environnement


cognitif de B, c-à-d sur les informations dont il dispose. C’est à son insu que B est
amené à placer son intérêt ailleurs.

3) L’autorité : désigne un pvr d’influence qui opère par le seul fait que le souhait de A est
perçu par B.

 l’autorité est fondée sur trois éléments :

• Le charisme personnel : qualités personnelles perçues comme extraordinaires


par ceux qui se soumettent à son influence.

• La compétence : maitrise de savoirs utiles qui permettent à son détenteur de


fournir des avis jugés pertinents ou d’avoir une pratique sociale jugée efficace.

• Les valeurs partagées : proviennent de ce qui est reconnu et accepté ds une


communauté sociale, ces valeurs deviennent des normes du groupe concerné.

c) Dahl et l’influence

Robert Dahl, définition du pvr d’influence :


C’est la capacité d’un acteur à faire exécuter à un autre ce qu’il ne ferait pas sans
l’intervention du premier.

Qd on influence qqun, cette personne va perdre qqch si elle ne se conforme pas à notre
volonté. L’influence produit un désagrément chez la personne menacée.

L’influence se décline sous trois formes :


1) Réelle : qui s’exerce sur-le-champ
2) Virtuelle : qui s’exercerait si l’acteur qui la détient la met en œuvre
3) Attendue : qui pourrait se produire ds l’avenir en fct du contexte

4. Existe-t-il un site du pouvoir ?

a) Ecole élitiste

Mills avance que ce sont les dirigeants économiques et les militaires qui détiennent le
pouvoir. Pour exister, tout pvr qui s’exerce ds la société doit être reconnu par ces deux
cercles.
Critique de Dahl : il dit que Mills tombe ds un apriori car Mills postule qu’il existe qqun ou
un groupe sui serait de manière ultime au-dessus des autres, et ce groupe commanderait
l’ensemble de la société.
Pr Dahl, il y a bien du pvr ds la société, mais pas possédé par qqun, la question est de savoir
comment s’exerce ce pvr, comment il circule. Il faut donc adopter une position pluraliste !

b) Ecole pluraliste

Le pouvoir est relationnel, il s’exerce dans un processus. L’accent est ici mis sur l’analyse
pragmatique de l’exercice du pvr.
(…) p. 50

IV. De la légitimité
1. Définition et discussion

Elle permet de savoir pq on obéit à certaines personnes plutôt qu’à d’autres, elle enlève le
caractère absurde à l’obéissance. C’est la question de la motivation. Le citoyen obéit à une
autorité car ceux qui gouvernent rendent un service à la société. La légitimité donne de la
valeur à l’obéissance car elle valorise la relation de pvr.

2. Max Weber

Weber a classé la légitimité selon trois catégories :


• légitimité traditionnelle : fondée sur le passé, il y a une dynamique cyclique, répétitive :
« on a tjs fait comme ça »
• légitimité charismatique : fondée sur le talent exceptionnel d’un personnage, son prestige,
son ascendant qui suscitent obéissance et attachement.
• légitimité légale : fondée sur la loi, ce sont des normes établies rationnellement.
 des chevauchements entre les trois dimensions sont possibles

3. Double nécessité de la légitimité

La légitimité provient d’une double nécessité :


• pour les gouvernants : le besoin de ne pas être considéré comme un usurpateur, mais d’être
légitimement à sa place.
• pour les gouvernés : le besoin de croire que leur obéissance à du sens.

4. Caractère sacré du principe de légitimité

- Chaque société a son/(es) principe(s) de légitimité qui justifient le pvr dirigeant.


Plusieurs types de légitimité possibles : affiliation du roi avec dieu, affiliation du roi
avec les dieux, le produit de la nature, de l’histoire, de l’homme, etc.
- La légitimité est traversée par un paradoxe : l’ambivalence du pvr entre violence et
consentement. Le consentement émane de l’acceptation d’être dominé, même si on est
exclu du pvr, or ce dernier est violent car il est pris au détriment des autres.
- Le caractère sacré du pvr est lié à la peur. Le pvr peut avoir des effets dévastateurs ou
bien cesser d’exister. Dans les deux cas cela génère la peur, qui est alors renvoyé à
qqch de supérieur.
- Toutefois, le pvr n’est pas à sens unique, il offre la préservation des privilèges tels que
le droit à la propriété, la poursuite de ses activités.

5. Caractère mythique de la légitimité

Fct du mythe : rendre son contenu presque éternel, évacuer l’aspect historique du système 1er
sur lequel il se construit (le mythe fait perdre aux choses leur caractère historique).

Lien organique entre légitimité et mythe.

Rapport : le mythe permet de comprendre pq on ne discute pas la légitimité.


MAIS problème : même si le rapport permet de comprendre cmt se forme notre
obéissance, le mythe déforme la relation de pvr car il la fait apparaître comme une réalité
éternelle complètement coupée de tous les aléas de l’ordre réel.

Cette dimension a-historique nous ramène à la notion de sacré.

 La légitimité est nourrie par le caractère sacré et le caractère mythique

Chapitre 2 : Les artefacts heuristiques de l’action


politique
I. Stratégie et tactique
Souvent assimilées l’une à l’autre, mais ce sont deux concepts différents, venant du domaine
militaire, transposés à la vie politique (expl : « stratégie électorale »).
Ces notions viennent de Karl von Clausewitz :
- La tactique : c’est agir au sein d’une division de forces existantes pr y améliorer sa
position et remporter une victoire localisée. La tactique contrôle un champ limité.
- La stratégie : combine toutes les tactiques, c’est la manœuvre générale d’agencement
des forces pr atteindre un objectif essentiel.

Cf. théorie marxiste-léniniste, qui voulait transposer le champ militaire à la politique


(pour la lutte des classes, il ne suffit pas de faire des programmes généraux [stratégie] pr avoir
la victoire, il faut aussi mobiliser les masses à partir des intérêts sectoriels et des applications
ds la vie quotidienne [tactique])

La tactique a pr enjeu la bataille, la stratégie a pr enjeu le mouvement global de la guerre :


« on a perdu une bataille, mais pas la guerre ».

Pour savoir si on adopte telle ou telle stratégie ou option, deux types de substances :
L’idéologie et l’affectivité.
II. Les représentations sociales
1. Définition

C’est l’ensemble d’éléments (notamment des informations, des affects, des normes, des
croyances, des valeurs) en rapport avec la réalité politique. C’est donc un savoir censé nous
dire qqch de pertinent sur la réalité politique.

Entre la représentation sociale et son objet, il y a un rapport à la fois de symbolisation et


d’interprétation (confère des significations à l’objet et lui fait prendre son sens).

Les représentations sociales :


- permettent au sujet de s’ajuster à son environnement.
- Sont un compromis psycho-social, elles intègrent l’expérience de l’individu mais aussi
la manière donc l’environnement l’influence.

2. Caractéristiques

a) elles sont têtues, résistent à l’épreuve des faits : difficile de les changer (mais
possible)
b) elles sont conflictuelles, car le sujet politique ne vit pas en autarcie, son
message va vers celui des autres et il y aura des confrontations
c) elles constituent un univers de dilemmes.

III. Idéologie
1. Définition

Idéologie : c’est l’ensemble des idées qui permettent de justifier une action et qui indique les
objectifs finaux que l’action poursuit.
La politique comporte tjs une dose d’idéologie ; les acteurs politiques doivent justifier leur
action, en indiquer les finalités, afin d’offrir un cadre au public.

2. Rapport au mythe

L’idéologie tient en deux composantes : le contenu et la justification (ou motivation) de


l’action. Proche du mythe car tous deux ont une fct explicative et justificative. La fct
explicative n’est pas tjs scientifique, elle donne un sens et ce n’est pas tjs rationnel. La fct
justificative désire montrer que l’action proposée est la meilleure, et est svt enrobée
scientifiquement.
Mais l’idéologie s’écarte du mythe car elle a un rapport à la rationalité tandis que le mythe fait
plus appel à l’imaginaire.

3. Rapport au symbole

L’idéologie fait appel à la symbolique politique, elle se nourrit de symboles et est le ciment-
même de l’action politique.

Le symbole est la traduction instantanée d’une signification, c’est un signe de ralliement qui
conduit facilement à l’action (expl : les hymnes nationaux avant les matchs de foot).
Cependant, sa fonction est beaucoup plus ample que le mythe ou l’idéologie, car c’est le
symbole qui active l’idéologie. Il n’affecte pas que la rationalité ou l’imaginaire, il touche
aussi à l’affectivité, à la passion.

La puissance du symbole sera fonction de son pvr d’évocation des images partagées par un
groupe ; des évènements historiques, une mémoire commune.

IV. Emotion et rationalité


Aujourd’hui en Occident, il existe une sorte de rejet des émotions, le rationnel est privilégié et
mis en avant. Si un homme se « laisse aller » à l’émotion, il va rationaliser les faits plutôt
que d’admettre qu’il a manqué de maitrise et s’est laissé envahir par ses sentiments.

En politique, on cherche à montrer qu’on est maitre de soi, qu’on ne se laisse pas envahir par
les éléments extérieurs, or toutes les informations qu’on reçoit passent par le siège de
l’émotion, la scission entre rationalité et émotion en Occident est donc totalement injustifiée.

Deux grands axes :

• des gouvernants aux gouvernés :


Voir comment fonctionne ceux qui s’investissent dans l’action politique : ils cherchent à
développer une fierté personnelle, ils se sentent exister aux yeux des gens.

• des gouvernés aux gouvernants :


Ca peut aller d’un attachement à un rejet sanglant. On éprouve des émotions envers nos
dirigeants, que ce soit des sentiments positifs ou négatifs.

Aujourd’hui, la question du rapport entre émotion et rationalité est fondamentale, car elle
explique :
- pourquoi on perd ou on gagne des élections
- pourquoi les nationalistes émergent
- l’origine des guerres et leur résolution

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