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Contexte de la crise :
1973 : l’effondrement du système de Bretton Woods
1979 : une période de pénurie économique
1980 : choix du régime de change
1994 : surmonter la crise
2000 : Plan de stabilisation par le change
2001 : plan échoué
Les causes politiques :
L'ÉLECTION D'AHMET NECDET SECER COMME PRÉSIDENT EN
2000.
DE NOUVEAUX ACTEURS INVESTISSENT DANS LE MILIEU
URBAIN
LA CRISE EN RUSSIE A FORTEMENT SECOUÉ L'ECONOMIE
TURQUE
LA VIOLENTE ALTERCATION ENTRE LE PRÉSIDENT AHMET
SEZER ET LE PREMIER MINISTRE
Les causes économiques :
Le financement des déficits budgétaires par des emprunts
intérieurs a contraint la Banque centrale à absorber une part
substantielle des ressources disponibles pour les crédits
intérieurs
Des taux nominaux supérieurs au taux de l'inflation favorisent
les placements au sein de l'espace financier turc et attirent les
agents nationaux et les opérateurs étrangers.
Une telle évolution du taux de change a pour effet immédiat
d'accroître le coût des importations (ce qui contribue à la
détérioration du solde extérieur)
la dépréciation structurelle de la livre turque incite les agents à
fuir la monnaie nationale pour le dollar
Plan de stabilisation par le change
Le pays a négocié avec le FMI un plan de stabilisation par le
change (PSC) entré en vigueur au début de l’année 2000
avec pour objectifs de réduire l’inflation qui devait être
ramenée à 20% fin 2000, 12% fin 2001, et à 7% fin 2002 et
de freiner la dynamique de l’endettement public.
Ce PSC s’est effondré en février 2001 et a provoqué la plus
importante crise financière en Turquie depuis la Seconde
Guerre mondiale.
Analyse de l’échec du PSC
• Alper (2001) : Le manque de préparation et de soutien financier
suffisant de la part du FMI pour garantir la viabilité du régime à
crémaillère.
• Yelden et Boratav (2002) : L’entrée brutale des capitaux courts
a fragilisé l’économie (hot money) en accroissant sa
dépendance envers des financements par définition instables et
susceptibles à tout moment
• Yelden (2002) : inadéquation fondamentale de ce type de plan
aux besoins d’une économie émergente qui ne va que fragiliser
davantage son système financier.
• Akyuz et Boratav (2003), soulignent que l’objectif de l’inflation
de 20% pour l’année 2000 était trop ambitieux. Donc, la
persistance d’une inflation élevée a entrainé une appréciation
du taux de change réel qui a contribué à dégrader le solde
extérieur.
• Ekinci et Erturk (2004) : Les investisseurs principalement
spéculateurs ont conduit à l’échec du programme ,ils retirent
les capitaux dès qu’ils ont estimé que la baisse des taux
d’intérêt était parvenue à son terme
L’EVOLUTION DU BUDGET DE L’ETAT :
• AUGMENTATION DES RECETTES PUBLIQUES
• DIMINUTION DES DEPENSES PUBLIQUES
AUGMENTATION DES RECETTES:
PRIVATISATION DES ETABLISSEMENTS PUBLIQUES
AUGMENTATION DES TAXES
DIMINUTION DES DEPENSES:
DIMINUTION DE LA MASSE SALARIALE
LIMITATION DES SUBVENTIONS AGRICOLES
REFORMES SOCIALES:
• RESTRUCTURATION DU SECTEUR DE LA SECURITE SOCIALE :
Le déficit de la sécurité sociale a atteint 2,7% du PIB.
Hausse du déficit budgétaire de 3,1% en 1998 à 3,3% en
2000.
L'INDÉPENDANCE DE LA BANQUE CENTRALE
• AUTONOMIE POLITIQUE : De 50% À LA FIN DES ANNÉES 80 À 67%
À LA FIN DE L'ANNÉE 2003
• AUTONOMIE ECONOMIQUE: DE 60% À 100%
• AUTONOMIE GLOBALE: DE 55% À 82%