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SOMMAIRE
INTRODUCTION ......................................................................................................................................... 2
QUELQUES DEFINITIONS : .................................................................................................................. 2
I- BUT DE L’ESSAI ............................................................................................................................. 4
II- INTÉRÊT DE L’ESSAI ................................................................................................................ 4
III- PRINCIPE DE L’ESSAI ............................................................................................................... 4
IV- APPAREILLAGE DE L’ESSAI ................................................................................................... 5
V- MODE OPERATOIRE DE L’ESSAI ........................................................................................... 7
1. Préparation de l’échantillon ........................................................................................................... 7
2. Exécution de l’essai ....................................................................................................................... 7
VI- EXPLOITATION DES RESULTATS .......................................................................................... 8
Construction des courbes ........................................................................................................... 8
Interprétation des résultats ....................................................................................................... 10
VII- ETUDE DE CAS ......................................................................................................................... 10
1. Détermination de C et .............................................................................................................. 10
2. Interprétation des résultats ........................................................................................................... 14
3. Pré dimensionnement d’une semelle filante dans notre sol ......................................................... 14
CONCLUSION ........................................................................................................................................... 18
INTRODUCTION
L’élaboration et l’exécution des projets -tel que les structures (bâtiment) ou l’infrastructure (tracer
routier)- en site neuf nécessitent une bonne connaissance des terrains traversés. Pour cela, la
connaissance géotechnique constitue une source d’information indispensable.
L'étude de sa capacité portante.
L'étude des différents types de fondations que l'on peut préconiser… .
Ces caractéristiques se traduisent en général par deux paramètres très important qui sont :
L'angle de frottement interne des grains "".
La cohésion du sol "C".
Afin de déterminer ces deux paramètres, nous avons recours à un essai en laboratoire très sollicités
par les ingénieurs qui est "L'essai de cisaillement rectiligne" ou "L'essai de cisaillement à la boite"
proposé Mr. Alexandre COLLIN (1846) et mise au point par le Pr. CASAGRANDE.
QUELQUES DEFINITIONS :
Sol pulvérulent : (sol grenue) : Les sols pulvérulents regroupent le gravier, le sable et le silt. Ils
sont constitués de particules volumineuses, et leur résistance au cisaillement est assurée par le
frottement et l’enchevêtrement des particules.
Sol cohérent : (sol fin) : Les sols cohérents sont constitués de particules d’argile en forme de
feuillet, et leur résistance au cisaillement provient du frottement et de l’enchevêtrement des
particules, ainsi que de la cohésion entre les particules.
L’angle de frottement « φ » : Angle que fait la réaction du sol avec la normale de l’ouvrage. Cet
angle dépend de la rugosité de la surface et de son déplacement relatif par rapport au sol.
La cohésion « C » : Aussi appelée forces de cohésion est la résistance au cisaillement d’un sol
sous une contrainte normale nulle. Les matériaux "normaux" résistent aussi à la traction et ont
une certaine cohésion. Cette cohésion est liée à la présence, à la surface des particules d’argile, de
charges électriques qui engendrent des forces d’attraction entre les particules par l’intermédiaire
des impuretés contenues dans l’eau qui sature souvent les sols cohérents. Certaines de ces
impuretés. On considère qu’un sol est cohérent lorsqu’il comprend plus de 50 % de particules
d’argiles. A l’opposé, les sols pulvérulents totalement dépourvus d’argile n’offrent aucune
cohésion ; il est d’ailleurs impossible de les façonner.
Il faut cependant souligner qu’un sable partiellement saturé peut manifester une cohésion dite
apparente, créée entre autres par la tension.
I- BUT DE L’ESSAI
L'essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié, et de déterminer son
angle de frottement interne et sa cohésion C.
Ces valeurs servent entre autres à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le cas de
fondations superficielles et la poussée du sol sur un mur de soutènement.
L’échantillon de sol est soumis à une contrainte normale σ constante. La contrainte de cisaillement
τ appelée aussi contrainte tangentielle varie au cours de l’essai. On relève la courbe effort-
déformation pour trois ou quatre essais.
A la rupture, on note les couples (σ ; τ). En portant τ en ordonnées σ et On obtient ainsi trois valeurs
de la contrainte tangentielle τ. Et en portant τ en ordonnée et σ en abscisse, on obtiendra trois ou
quatre points sensiblement en ligne droite.
Cette droite obtenue est appelée droite de COULOMB d’équation générale : τ = C + σ tan
Avec : C : cohésion
: angle frottement interne
Le cisaillement du sol :
l’étude au laboratoire, des déplacements des grains d’un sol sous une fondation montre la
formation d’un coin rigide sous la fondation. A l’intérieur de ce coin, les grains s’enfoncent
verticalement sans mouvements des uns par rapport aux autres ;
le schéma mécanique adopté est donc le suivant :
Pour la réalisation de l’essai de cisaillement rectiligne nous nous sommes servis d’une machine
dite << machine de cisaillement électrique à déformations contrôles > > .
Ce dispositif comporte :
2. Exécution de l’essai
enlever les deux (2) goupilles et mettre en marche le moteur et commencer l’essai.
La machine en marche, on relève d’abord à 5s, 10s, 20s, puis chaque 20s les efforts tangentiels
mesures au dynamomètre et à l’aide d’un chronomètre. Et cela jusqu’à la rupture de l’échantillon
marqué par une régression des lectures depuis leur valeur maximale.
Les lectures faites correspondent aux nombres de divisions du dynamomètre. On exprime ces
divisions en forces à l’aide d’un tableau de talonnages. Pour se faire, on trace la courbe de
talonnage F = f (D) à partir du tableau suivant :
Tableau 1 :Tableau de talonnage
Divisions
0 214 426 638 848 1055 1260 1466 1670 1870 2070
(D)
La courbe obtenue est une droite à partir de laquelle on détermine l’image de chaque division lue
sur le dynamomètre. Enfin à partir des valeurs des forces obtenues, nous déterminons les valeurs
des contraintes tangentielle τ par l’application de la formule suivante :
F 4 F
S 2
Apres cette étape, nous construisons les courbes = f(et nous déterminons les maximum des
différentes courbes que nous allons appeler et
En fin, nous déduisons graphiquement à partir de la courbe intrinsèque du sol = f() , les
paramètres tels que et C :
Les résultats obtenus permettent de connaitre les caractéristiques des matériaux constitutifs du sol :
Si C et Φ différents de zéro (0) on a un sol cohérent et frottant ;
Si C = 0 et Φ différents de zéro (0) on a un sol purement cohérent ou non frottant ;
Si Φ = 0 et C différents de zéro (0) on a un sol purement frottant ou non cohérent ;
La courbe obtenue est une droite à partir de laquelle on détermine l’image de chaque division lue
sur le dynamomètre. Ces images obtenues représentent les différentes valeurs des forces qui sont
regroupées dans le tableau n°2 ci-après :
Temps (s) Lectures Forces (Kg) Lectures Forces (Kg) Lectures Forces (Kg)
- Déformation
v t l t : temps
Φ : 6,77 cm soit Φ = 0,067 m
l v = 0,9 mm/min soit v = 15 x10-6 m/s
- Contrainte tangentielle
A partir des valeurs des forces obtenues, nous déterminons les valeurs de τ par l’application de la
𝐹 4𝐹
formule : = = avec ϕ = 6,77 cm . On obtient ainsi les valeurs contenues dans le tableau
𝑆 𝜋𝜙²
n°3.
Tableau 3 : contrainte tangentielle en fonction du temps
Le tableau obtenu nous permet de tracer la courbe τ = f (ɛ) pour chacun des trois (3) essais.
𝑵 𝟒𝑿𝑵
𝛔= = avec N qui est respectivement égale à 21,41 et 71 kg.
𝑺 𝛑 𝐗 𝚽𝟐
A l’aide de la formule ci-dessus on détermine les contraintes normales de cisaillement. Ces trois
(3) contraintes normales correspondent aux trois contraintes de cisaillement maximales obtenues à
l’aide des courbes = f (ɛ ) respectives. On obtient le tableau 4 suivant puis on construit la courbe
intrinsèque grâce à ce tableau :
D’après le graphique, nous avons : C = 0,78 Kpa et Φ = 35°, d’où l’équation de la droite de
COULOMB:
D’après les résultats obtenus à la suite de ces essais, nous pouvons dire que le sol est à la fois
cohérent et frottant car, sa cohésion C et l’angle de frottement interne sont tous deux différents de
zéro (0).
Aussi constate-t-on que le tracé de la droite de COULOMB divise le plan de MOHR en deux zones
; une en dessous de la droite qui est la zone de matériau non rompu et l’autre qui est la limite de
rupture du matériau.
Par l’analyse de cette courbe, il faut dire que la rupture s’accentue lorsque la contrainte est
importante : elles sont alors proportionnelles.
Pour ce calcul, nous allons travailler donc on a d’après les résultats d’essai du laboratoire C = 0,78
kN/m² et = 35°.
1
𝑞𝑢 = 𝑞𝑙 = × 𝐵𝛾𝑁𝛾 (𝜑) + 𝐶𝑁𝑐 (𝜑) + 𝐷𝛾𝑁𝑞 (𝜑)
2
Avec :
𝛾 =18 kN/m3
Ainsi, on détermine les valeurs des facteurs de portances en nous servant des valeurs de
𝑁𝑐 , 𝑁𝛾 𝑒𝑡 𝑁𝑞 recommandées par Terzaghi et Peck. On a donc par interpolation ;
𝑁𝑐 (35°) = 46
𝑁𝛾 (35°) = 41,10
𝑁𝑞 (35°) = 33,30
1
AN : 𝑞𝑙 = 2 × 𝐵 𝑥 18 𝑥 41,10 + 46 𝑥 0,78 + 33,30 𝑥 18 𝑥 2,5 = 369,9 𝐵 + 1534,38
𝑞𝑛𝑒𝑡
La contrainte admissible 𝑄𝑎 est fonction donnée par : 𝑄𝑎 = + 𝛾𝐷 et 𝑞𝑛𝑒𝑡 = (𝑞𝑙 − 𝛾𝐷 )
𝐹𝑠
Pour faire un bon dimensionnement ,il faut que 𝑉𝑑 ≤ 𝑄𝑎 d’où 850 ≤ 369,9B + 541,46 donc on tire
850 – 514,46
B= = 0,91 m ainsi nous choisirons 1 m comme largeur de fondation superficielle.
369,9
Résumé
Compte tenu des résultats de laboratoire et de la contrainte admissible, nous avons opté pour les
semelles de largueur B= 1 𝑚 et de profondeur d’encrage D=2,5 m.
Calcul de tassement
Nous allons évaluer le tassement sous notre fondation à l’aide des résultats de l’essai œdométrique.
Le tassement n’est pas assez grand donc nous pouvons dire que notre dimensionnement est bon.
CONCLUSION
Nous retenons que les projets de fondation sont très délicats, ils doivent répondre à trois sortes de
préoccupations :
- une bonne reconnaissance du sol support.
- les tassements doivent être inférieurs aux tassements admissibles définis pour l’ouvrage
- les contraintes doivent être compatibles avec la résistance à la rupture du sol : C’est le problème
de la capacité portante.
Notre travail de reconnaissance du sol a essentiellement consister à effectuer L’essai de
cisaillement rectiligne nous a permis de déterminer certaines caractéristiques variables des sols à
savoir la cohésion (C) et l’angle de frottement interne (Φ) indispensables à la stabilité d’un certain
nombre d’ouvrages du Génie civil.
Outre cet essai de cisaillement, nous avons vérifié que la stabilité vis-à-vis de la rupture est assurée
avec un coefficient de sécurité satisfaisant qui était de 3 ;
Enfin nous nous somme assurer que le dimensionnement de l'ouvrage est compatible avec les
tassements admissibles. Par ailleurs, étant donné que notre travail exerce une contrainte importante
sur la vie des individus et des bâtiments, il faudrait tout mettre en œuvre pour éviter d’en mettre en
péril en faisant une étude appropriée du sol avant chaque construction.