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o

INDUSTRIEL
c. H. JENSEN
Technical Director, R. S. McLaughlin Collegiate
and Vocational Institute, Oshawa, Ontario

traduit et adapté par

Claude De Guise, professeur agrégé, École Polytechnique, Montréal

Jules Beaugrand-Champagne Pauline Joubert


membre agréé de la Société membre de la Société
des traducteurs du Québec des traducteurs du Québec

McGRAW-HILL, ÉDITEURS - MONTRÉAL


Toronto - New York - Düsseldorf - Johannesburg - Kuala-Lumpur-
Londres - Mexico - New Delhi - Panama - Paris - Rio de Janeiro-
Singapour - Sydney
AVANT .. PROPOS

Le présent ouvrage a pour but de promouvoir l'enseignement du dessin industriel, compte


tenu de la conception ou design d'ingénierie, conformément à la pratique et aux exigences
actuelles des bureaux-d'études.
La conception d'une machine ou d'un appareil exige la connaissance de la résistance des
matériaux, des procédés de fabrication et des divers types de liaison mécanique. À cette
fin, il est possible de trouver, en plus des textes pour l'enseignement traditionnel du dessin,
des chapitres traitant de divers sujets, par exemple: la résistance des matériaux, la méca-
nique, les machines hydrartliques, les matières plastiques, les métaux ferreux et non ferreux,
les procédés de fabrication, les chaînes, les courroies, les commandes, les cames de type
croix de Malte et un grand nombre d'organes de liaison technique.
Le format du volume permet de présenter des illustrations d'assez grandes dimensions
pour une meilleure compréhension, et l'addition d'une seconde couleur facilite l'enseigne-
ment et la lecture des dessins. On a conservé les dimensions nominales des pièces sur les
plans de détails et d'assemblage des exercices de dessin, afin d'enseigner aux élèves comment
choisir les ajustements et les marges de tolérance nécessaires à l'assemblage des pièces.
Un ouvrage de cette envergure n'aurait pas été possible sans l'aide de personnes spécialisées
dans les divers domaines de l'industrie, en raison de sa complexité et de la mise au point
constante de nouvelles techniques et de nouveaux produits. C'est pourquoi je remercie sin-
cèrement toutes les personnes et toutes les entreprises qui ont si largement contribué à sa
préparation. On trouvera ailleurs, aux endroits appropriés, la source des renseignements et
des figures utilisés. Je remercie plus particulièrement mes collègues MM. Percy Weir et
David Stewart d'Oshawa ainsi qu'Ernie Kidd, directeur de l'enseignement technique au
Welland Collegiate and Vocational Institute qui m'ont apporté une collaboration précieuse
et ont participé activement à la révision des textes.
La technique du dessin industriel se modifie constamment suivant les progrès de la
technologie. Il y a quelques années à peine, les plans de machines et appareils préparés par
les ingénieurs et les dessinateurs, étaient basés sur l'assemblage de nombreuses pièces non
normalisées. Aujourd'hui, la production massive de milliers de pièces standards interchan-
geables, faciles à obtenir, a modifié cette méthode laborieuse et coûteuse et les concepteurs
préparent d'ores et déjà leurs plans en recourant à des pièces normalisées. L'appendice et
les divers chapitres renferment les renseignements nécessaires pour compléter les exercices de
dessin. Il faut cependant habituer les élèves à recourir aux catalogues des fabricants et à
utiliser autant que possible des pièces normalisées dans leurs travaux.
Les ingénieurs, les concepteurs et les dessinateurs doivent se renseigner constamment
quant aux nouveaux modes de fabrication et aux nouveaux produits mis à leur disposition.
Les revues Machine Design, publiée par Penton et Design Engineering, publiée par McLean-
Hunter, sont deux excellentes sources de renseignements.
Tout commentaire ou suggestion de la part des professeurs sera hautement apprécié en
vue des éditions subséquentes.
CECIL H. JENSEN
IV
TABLE DES MATIÈRES

PREMIÈRE PARTIE: CHAPITRE 1: LE LANGAGE DE L'INDUSTRIE 3

Les normes Évolution


Conventions et normalisations
3
4
et les Bibliographie 7

conventions CHAPITRE 2: LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET


du LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 9

dessin industriel Normes du dessin industriel


Lettres et chiffres
9
9
Écriture à main levée • Appareil de lettrage
Tracé des lignes 10
Types de lignes • Largeur des traits • Traits continus • Traits
interrompus· Lignes d'axe· Lignes brisées· Tracé des lignes
Instruments de dessin et leur usage 14
Crayons à dessiner • Le té • La règle parallèle • Équerres •
Tables et appareils à dessiner • Règles • Le compas • Courbes
irrégulières ou pistolets • Compas à pointes sèches • Trousses
à dessin • Gabarits • Brosses • Masque à effacer ou bouclier •
Règle à calcul
L'esquisse 20
Matériel à dessin 22
Papier bond· Vélin· Toile· Herculène
Présentation d'un dessin 23
Formats normalisés des dessins· Disposition conventionnelle·
Cartouches et nomenclatures • Pliage des exemplaires • Fixation
de la feuille à la planche
Reproduction des plans 25
Procédés de reproduction • Systèmes de classement • Termino-
logie du papier à dessin et procédés de reproduction
v
VI TABLE DES MATIÈRES

Bibliographie 28
Problèmes 29

CHAPITRE 3: LA GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE 35

Tracé d'une ligne ou de plusieurs parallèles à une oblique don-


née, à une ou à des distances déterminées • Tracé d'une droite
tangente à deux cercles • Bissecter une droite • Bissecter un
angle • Bissecter un arc • Subdiviser une droite en parties égales
• Construire un hexagone, connaissant la distance entre les côtés
• Construire un hexagone, connaissant la distance entre les som-
mets • Construire un octogone, connaissant la distance entre les
côtés • Construire un octogone, connaissant la distance entre les
sommets • Inscrire un octogone régulier dans un carré • Cons-
truire un polygone régulier, connaissant la longueur d'un côté
donné • Inscrire un pentagone régulier dans un cercle
Polygone régulier 37
Tracer un cercle inscrit dans un polygone régulier et un cercle
circonscrit à un polygone régulier • Construire un arc de cercle
tangent aux deux côtés d'un angle droit • Construire un arc
tangent aux côtés d'un angle aigu. Construire un arc tangent
aux côtés d'un angle obtus • Tracer une courbe renversée ou un
arc en doucine joignant deux parallèles • Construire un arc tan-
gent à un cercle et à une droite donnés • Construire un arc
tangent à deux cercles • Construire un cercle passant par trois
points quelconques non en ligne droite
L'ellipse 40
Construire une ellipse - Méthode des cercles concentriques •
Construire une ellipse - Méthode du parallélogramme • Cons-
truire une ellipse - Méthode des quatre centres • Construire
une ellipse - Méthodes de la bande de papier • Construire une
ellipse - Méthode des foyers
L'hélice 41
Construire une hélice • Construire une hélice conique
La parabole 42
Construire une parabole - Méthode scientifique • Construire
une parabole - Méthode du parallélogramme • Construire une
parabole - Autre méthode du parallélogramme • Construire
une parabole - Tangentes enveloppantes
L'hyperbole 43
Construire une hyperbole
La développante de cercle 43
La spirale d'Archimède 43
Construire la spirale d'Archimède
La cycloïde 43
Construire une cycloïde
L'épicycloïde 44
Construire une épicycloïde
L'hypocycloïde 44
Construire une hypocyc}oïde

CHAPITRE 4: LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION


DES FORMES 45

Projections et vues 45
Projection' Vues
TABLE DES MATIÈRES VII

Bibliographie 51
Problèmes 52

CHAPITRE 5: LES COTATIONS 61

Exécution graphique des cotes 62


Ligne de cote • Lignes d'attache· Position et orientation des
cotes et des annotations • Annotations • Abréviations • Lignes
de renvoi
Expression des unités de mesures 64
Mesures en fractions ordinaires • Mesures en fractions décimales
• Mesures angulaires • Localisation et dimensions • Cote de ré-
férence et détails non à l'échelle
Règles d'inscription des cotes 66
Cotations conventionnelles de détails courants 70
Diamètres • Trous au foret • Rayons • Fraisure, chambrage, la-
mage • Spécification des procédés d'usinage • Trous oblongs •
Surfaces à bouts arrondis • Chanfreins • Moletage. Points théo-
riques de raccordement • Éléments équidistants • Fil, métal en
feuille et tiges de fleuret • Cônes • Signes d'usinage • Emploi
des signes d'usinage • Omission des signes d'usinage • Indice de
rugosité· Sens de l'usinage
Tolérances dimensionnelles 74
Ajustements et tolérances • Indications des tolérances
Choix des ajustements 78
Normalisation des ajustements • Description des ajustements
normalisés· Système d'ajustement sur l'alésage· Système d'ajus-
tement sur l'arbre
Bibliographie 81

CHAPITRE 6: LES SECTiONS ET LES


CONVENTIONS
La coupe 83
Tracé du plan de coupe' Hachures· Pièces adjacentes en coupe
• Sections de grande dimension· Cotation
Genres de coupes 88
Coupes complètes • Demi-coupes • Coupes à plans parallèles, à
plan décalé et à plans sécants' Coupe de dessins d'assemblage'
Sections rabattues et sections sorties • Disposition des sections
• Coupe partielle • Coupes ou sections de détails cachés • Pièces
de faible épaisseur • Nervures en coupe • Trous et plans de
coupe • Tiges pleines en coupe: arbres, boulons, chevilles, cla-
vettes, etc .• Oreilles en coupe • Rayons et bras en coupe
Dessin de convention 93
Représentation conventionnelle de détails courants
Bibliographie 97
Problèmes 99

CHAPITRE 7: LE DESSIN D'ATEliER 113


':t
1:;.. 1JI.-,-
Dessin de détail
Dessin d'assemblage 114
Dessin d'assemblage détaillé • Dessin de conception • Dessin de
montage ou d'assemblage • Dessin de catalogue • Dessins déca-
lés sur l'axe
Nomenclature 17
VIII TABLE DES MATIÈRES

Révision des dessins 120


Problèmes 121

CHAPITRE 8: LES VUES AUXILIAIRES 171

Double vue auxiliaire 173


Problèmes 176

CHAPITRE 9: LE DESSIN FIGURATIF 181

Catégories de dessins en projection 182


Projection axonométrique
Projections isométriques 182
Tracé de lignes non isométriques • Représentation isométrique
de cercles et d'arcs • Tracé de courbes irrégulières en projection
isométrique • Coupes isométriques • Cotation de dessins en pro-
jection isométrique • Dessins d'assemblage isométriques • Re-
présentation conventionnelle de détails courants
Projection oblique 189
Tracé des arcs et des cercles en projection oblique • Cotation de
dessins en projection oblique • Représentation de détails cou-
rants
Perspective 191
Perspective à un point de fuite • Perspective à deux points de
fuite
Bibliographie 196
Problèmes 198

DEUXIÈME PARTIE: CHAPITRE 10: LA VISSERIE 211

Filets de visserie 212


Les liaisons Formes des filets • Représentation graphique des filets • Assem-
blage des pièces filetées • Filets de formes spéciales • Filets roulés
techniques • Filets à droite et filets à gauche • Filet simple et filets multiples
• Nomenclature des organes de visserie· Classement des filets·
Degrés de précision des filets • Cotation des filets • Filets co-
niques (Tuyauterie)
Matériaux de visserie 218
Acier • Aluminium • Laiton • Cuivre • Nickel • Aciers inoxy-
dables • Matières non métalliques
Boulons, vis et écrous standards 219
Différenciation des boulons et des vis • Degrés de qualité des
boulons et des écrous carrés et hexagonaux • Tracé d'un boulon
et d'un écrou· Dimensions des boulons' Vis d'assemblage' Vis
de mécanique • Boulons à tôle • Écrous standards • Cotation
des vis, des boulons et des écrous
Écrous freinés 223
Écrous freinés par grippage permanent du filet • Écrous freinés
à montage libre • Autres genres d'écrous freinés • Utilisation
des écrous freinés
Écrous encastrés 225
Écrous sur base • Écrous-agrafes • Écrous-rivets • Écrous-
poinçons
Écrous-lames 227
Utilisation
Goujons et tiges filetés 228
TABLE DES MATIÈRES IX

Normes des goujons et des tiges filetés


Vis de pression
Choix du calibre
Vis-tarauds 229
Vis-tarauds standards • Vis-tarauds spéciales • Trous d'implan-
tation
Rondelles
Classement des rondelles
Écrous rapportés 234
Liaisons étanches 235
Organes de liaison et d'étanchéité· Choix
Dispositifs d'ancrage
Organes pour l'assemblage du bois
Clous • Problèmes de clouage • Vis à bois • Autres pièces de
liaison
Bibliographie 238
Problèmes

CHAPITRE 11 LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 241

Clavettes 241
Cotation des rainures de clavetage
Cannelures et dentelures
Goupilles
Goupilles de mécanique • Goupilles de clavetage transversal •
Goupilles rigides cannelées • Goupilles élastiques fendues ou
enroulées • Goupilles pour démontage rapide
Anneaux d'arrêt
Anneaux d'arrêt plats· Anneaux d'arrêt en fil métallique· An-
neaux d'arrêt en spirale
Ressorts
Ressorts de compression • Ressorts de traction • Ressorts de
torsion ' Ressorts-moteurs • Dessins des ressorts
Agrafes élastiques
Agrafes à tête de flèche • Agrafes pour tiges • Agrafes pour
câbles et tuyaux • Agrafes élastiques pour moulures • Agrafes
élastiques en U, en S et en C
Rivets
Rivets normalisés • Rivets à expansion
Organes de liaison soudés par résistance
Procédés de soudage • Des liaisons soudées
Soudage à l'arc des organes de liaison
Soudage à l'arc des goujons' Soudage des goujons par percus-
sion électrostatique • Soudures des goujons par percussion
électrostatique à l'arc· Utilisation des goujons soudés· Conseils
pour l'utilisation des goujons soudés
Construction collée 259
Bibliographie

CHAPITRE 12: lES LIAISONS TECHNIQUES


PAR SOUDAGE

Concepts de la liaison soudée


Avantages du soudage· Étude des assemblages soudés
Procédés de soudage 265
X TABLE DES MATIÈRES

Symboles de soudage 268


Signification de la position de la flèche • Inscription des sym-
boles sur la ligne de référence' Soudures en pourtour' Soudures
à exécuter en chantier • Chanfreins et brisure de la ligne de
renvoi • Soudures multiples
Cordons de soudure d'angle 270
Soudures sur chanfrein 271
Soudures en bouchon 272
Soudures en bouchon oblong 273
Soudage à l'arc par points 273
Soudage continu à l'arc 274
Soudure avec reprise à l'envers 274
Soudure à pénétration complète 275
Recharge (Addition de métal) 275
Soudures sur bords relevés 275
Etude de substitution par sections équivalentes 275
Tables d'équivalence
Nomogrammes 276
Première étude de substitution • Deuxième étude de substitution
• Troisième étude de substitution
Bibliographie
Problèmes 279

CHAPITRE 13: LA MÉTALLURGIE 283


TROISIÈME PARTIE:
La matière Terminologie
Fontes grises, malléables et fortement alliées
283
284
et Fonte grise • Fonte ductile • Fonte blanche • Fonte malléable
Aciers au carbone et aciers de moulage faiblement alliés 285
les procédés Aciers coulés fortement alliés
Aciers au carbone
285
285
de formage Spécification des aciers • Organismes intéressés au classement •
Tôles en acier au carbone • Tôles fortes en acier au carbone
• Barres en acier au carbone· Fil en acier· Tubes et tuyaux'
Profilés en acier de construction
Aciers de grande résistance faiblement alliés 290
Aciers faiblement alliés et aciers alliés moyens 291
Aciers inoxydables 291
Acier à décolleter 291
Aluminium 291
Cuivre 292
Nickel 292
Magnésium 292
Zinc 292
Titane 292
Béryllium 292
Métaux réfractaires 293
Tantale et columbium (niobium) • Molybdène' Tungstène
Métaux précieux 293
Platine • Palladium • Iridium • Ruthénium • Rhodium • Os-
mium • Or • Argent
Bibliographie 294

CHAPITRE 14: lES MATIÈRES PLASTIQUES 295

Thermoplastiques • Plastiques thermodurcissables


TABLE DES MATIÈRES XI

Transformation des plastiques 299


Moulage par compression· Moulage par transfert· Moulage par
trempage • Moulage par injection • Extrusion soufflage • Mou-
lage de plastiques en solution • Extrusion • Moulage en coulée
• Calandrage • Enduction • Stratifiés haute pression • Stratifiés
basse pression • Plasturgie des produits finis • Décoration et
finition
Bibliographie 302

CHAPITRE 15: lES PROCÉDÉS DE FORMAGE 305

Généralités 305
Moulages 305
Moulage en sable • Moulage en carapace • Moulage en plâtre
• Moulage en coquille • Moulage à la cire perdue • Moulage
avec modèle gazéifiable • Moulage sous pression • Comparaison
entre le moulage sous pression et les autres procédés de fabrica-
tion • Assemblage par moulage sous pression
Choix d'un procédé 310
Concept du moulage 310
Études des formes
Tracé conventionnel des pièces moulées 3 3
Forgeage 315
Méthodes de forgeage' Matière et malléabilité
Concept des pièces matricées 18
Extrusion 18
Extrusion à froid par choc
Formage à froid de têtes de boulons 320
Emboutissage 320
Emboutissage mécano-pneumatique
Repoussage 321
Roulage à froid 321
Dépôt électrolytique 322
Usinage par électro-érosion ou étincelage 322
Formage à grande vitesse 323
Formage par explosifs • Formage par procédé électro-hydrau-
lique • Formage électromagnétique • Forgeage mécano-
pneumatique
Métallurgie des poudres 324
Bibliographie 325

CHAPITRE 16: lES MONTAGES ET lES


DISPOSITIFS DE FIXATION 327

Montages ou gabarits
Étude des montages d'usinage • Montage de perçage • Éléments
de montage • Guides et douilles • Cotation des dessins de mon-
tage d'usinage • Exemples d'études de montages d'usinage •
Utilisation et techniques de fabrication d'outillage en plastique
Dispositifs de fixation 343
Éléments de fixation
Bibliographie 347

CHAPITRE 17: lES OUTilS DE DÉCOUPAGE 349


Principes de l'outillage à découper et à poinçonner 349
XII TABLE DES MATIÈRES

Rapport des dimensions entre pièces, poinçon et matnce • Outils


simples de découpage et de poinçonnage • Assemblage d'un
outil ouvert de découpage (non guidé) • Détails de l'outil ouvert
de découpage • Assemblage d'un outil ouvert de poinçonnage
(non guidé) • Détails de l'outil ouvert de poinçonnage .• Outils
combinés à colonnes (guidés) • Outils multipostes • Outils de
pliage
Pièces et accessoires d'outillage
Accessoires d'outillage· Poinçons. Vis et goupilles de fixation·
Matrices • Centreurs • Dévêtisseurs • Butées • Emboîtures
Bibliographie 370
Problèmes

QUATRIÈME PARTIE: CHAPITRE 18: LES COURROIES, LES CHAÎNES


ET LES ENGRENAGES
les liaisons Comparaison entre les transmissions par chaînes, par courroies et
mécaniques par engrenages
Chaînes • Engrenages • Courroies • Comparaison entre les
377

transmissions par chaînes et les transmissions par engrenages •


Comparaison entre les transmissions par chaînes et les trans-
missions par courroies • Conclusion
Transmission par courroie
Courroies plates· Courroies trapézoïdales ou en V • Utilisation
des enrouleurs ou galets tendeurs
Problèmes de transmission par courroie
Transmissions par chaîne
Catégories • Roues à chaîne • Étude des transmiSSIOns par
chaîne à rouleaux • Lubrification • Calculs des transmissions
par chaîne
Problèmes de transmissions par chaîne
Transmissions par engrenage
Roues d'engrenage droit· Crémaillère • Engrenages coniques·
Roues et vis sans fin
Bibliographie
Problèmes de calcul des roues d'engrenage droit
Problèmes de puissance de transmission des engrenages droits
Perceuse manuelle de 20" sur colonne
Exercices de dessin

CHAPITRE 19: LES ACCOUPLEMENTS, LES FREINS,


LES ARBRES FLEXIBLES, LES
VARIATEURS ET LES RÉDUCTEURS
Accouplements
Accouplements permanents • Embrayages
Freins
Freins mécaniques • Freins électromagnétiques
Arbres flexibles 42]
Boîtes de vitesses • Boîtes de vitesses par engrenages • Varia-
teurs de vitesse par courroie ou par chaîne • Variateurs de
vitesses à friction • Variateurs de vitesses à roue libre • Varia-
teurs électroniques • Convertisseurs de couple hydrocinétiques
Réducteurs de vitesse
Réducteurs sur semelle· Réducteurs montés sur arbre
Bibliographie
TABLE DES MATIÈRES XIII

CHAPITRE 20: LES COUSSINETS,


LES ROULEMENTS, LES LUBRIFIANTS
ET LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ 427
Paliers 427
Historique des roulements • Coussinets • Roulements • Choix
du genre de roulement· Roulements à aiguilles' Ajustements
entre roulement, arbre et logement • Dispositifs antifuites pour
le graissage • Dispositifs antifuites pour le graissage à l'huile •
Supports d'arbre
Lubrifiants 433
Huiles et graisses • Lubrifiants en poudre • Dispositifs de
graissage
Dispositifs d'étanchéité 435
Choix d'un dispositif d'étanchéité
Joints étanches en feutre 436
Joints antifuites sur pièces tournantes • Dispositifs de protection
• Dispositifs antifuites sans frottement • Segments élastiques •
Joints mécaniques axiaux· Fonctionnement· Garnitures mou-
lées • Garnitures annulaires statiques • Garnitures plates non
métalliques
Exercices de dessin 441
Bibliographie 442

CHAPITRE 21 LES CAMES, LES ARTICULATIONS


ET LES DISPOSITIFS
D'ENCLIQUETAGE 445
Cames 445
Nomenclature des cames • Récepteurs pour cames • Mouve-
ments produits par les cames • Méthode simplifiée pour tracer
les courbes de mouvement • Courbes de mouvement • Graphi-
que de synchronisation • Dessins des cames • Dimensions des
cames • Indexation
Roues à rochets et cliquets 458
Articulations 458
Articulations à trajectoire linéaire • Mécanismes à cames et à
leviers
Exercices de dessin des cames 462
Exercices d'indexation 467
Exercices de tracé des articulations 467
Bibliographie 469

CHAPITRE 22: LES MACHINES HYDRAULIQUES


ET PNEUMATIQUES 471

Hydrodynamique 471
Principes fondamentaux • Circuits hydrauliques • Organes des
machines hydrauliques
Pneumatiques 476
Eléments de commande pneumatique
Schémas de circuits hydrauliques et pneumatiques 479
Normes du tracé symbolique' Graphiques échelonnés' Tracé
simple des circuits hydraulique et pneumatique
Bibliographie 485
Exercices de dessin 486
Hydraulique • Pneumatique
XIV TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE 23: LE TRACÉ DES SCHÉMAS


CINQUIÈME PARTIE: D'ÉLECTRICITÉ 495
Schémas de montage 495
Les spécialités Schémas de raccordements 495
Schémas simplifiés 498
en dessin Symboles graphiques • Circuits imprimés
Schémas fonctionnels 500
industriel Schémas d'électricité en architecture 500
Principe de l'obtention d'une force électromotrice sinusoïdale 502
Exercices de dessin 505
Schémas multifilaires • Schémas simplifiés (électricité) • Sché-
mas simplifiés (électronique) • Schémas fonctionnel9' • Lecture
de schémas d'électricité (résidences) • Exercices sur les cou-
rants alternatifs' Lecture de schémas d'électricité (commercial)

CHAPITRE 24: LES INTERSECTIONS ET


LES DÉVELOPPEMENTS 523
Développement droit 523
Développement parallèle 524
Triangulation
Développement par lignes radiales 526
Intersections 538
Problèmes 543

CHAPITRE 25: LE DESSIN DE CANALISATION 553


Genres de tuyaux • Raccords de tuyaux • Soupapes et robinets
Dessins de canalisation 555
Cotation des dessins de canalisation
Bibliographie 559
Exercice de dessin 559

CHAPITRE 26: LE DESSIN DE CHARPENTES


MÉTALLIQUES 567
Pratique du dessin de charpente 567
Nomenclature· Évaluation du poids' Ossature rectangulaire·
Calcul des charges aux attaches • Vues de dessus et de dessous
• Détails du côté droit et du côté gauche • Cotation des dessins
de détails
Bibliographie 580
Exercices 580

CHAPITRE 27: LE DESSIN D'ARCHITECTURE 585


Étude d'un plan de maison 585
Dimensions des pièces
Dessins de présentation 591
Plans d'architecte 591
Détails de construction
Codes du bâtiment 603
Bibliographie 610
Exercices d'interprétation des dessins d'architecture 611
Exercices pour tracer des dessins de présentation 616
Agencement d'une maison
Exercice de tracé des plans d'exécution 616
TABLE DES MATIÈRES XV

CHAPITRE 28: LA STATIQUE GRAPHIQUE 619


SIXIÈME PARTIE: Force 619
Deux forces appliquées au même point • Résultante de plusieurs
La mécanique forces angulaires • Polygone des forces
Exercices d'équilibre des forces 622
statique Poutres 623
Notation de Bow • Polygone d'équilibre· Méthode graphique
pour déterminer la résultante et la réaction des forces appliquées
verticalement sur une poutre • Méthode graphique pour déter-
miner la résultante de forces quelconques appliquées sur une
poutre
Ponts et fermes 624
Méthode graphique pour déterminer les réactions d'une ferme
soumise à des charges verticales • Méthode graphique pour dé-
terminer les réactions d'une ferme soumise à des charges non
verticales • Réaction d'appuis articulé et à rouleau • Méthode
graphique pour déterminer les réactions à des charges parallèles
sur une ferme - Appuis articulé et à rouleau • Seconde mé-
thode graphique - Pour déterminer les réactions à des charges
parallèles sur une ferme - Appuis articulé et à rouleau • Mé-
thode graphique pour déterminer les réactions à des charges
quelconques sur une ferme • Méthode graphique pour déter-
miner les réactions à des efforts quelconques sur une ferme -
Appuis articulé et à rouleau • Méthode graphique pour déter-
miner les efforts dans les éléments d'une ferme
Exercices d'analyse graphique de poutres et de fermes 633

CHAPITRE 29: LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 635


Contrainte et déformation 635
Diagramme des contraintes et des déformations
Problèmes sur les contraintes 640
Problèmes sur les liaisons techniques 640
Joints boulonnés et rivetés 640
Problèmes sur les joints boulonnés ou rivetés 648
J oints soudés 648
Soudures à angle • Soudures aboutées
Problèmes sur la résistance des soudures 651
Poutres 652
Moments des forces 653
Problèmes sur les moments des forces 654
Diagramme des efforts tranchants 654
Diagrammes des moments fléchissants 658
Problèmes d'efforts tranchants, de moments fléchissants et tracé
de diagramme 662
Problèmes 663
Design des poutres 663
Flexion des poutres
Problèmes de flexion 667
Torsion 667
Problèmes de torsion 669
Bibliographie 670
SEPTIÈME PARTIE: Tableaux d'ingénierie 673
Liaisons techniques 692
Appendice Symboles graphiques
Organes normalisés
721
730
Index 743
Lexique 751
REMERCIEMENTS
L'auteur tient à remercier les compagnies et les revues suivantes de leur collaboration:
American Sprocket Chain Manufacturers, pour les illustrations et la documentation du cha-
pitre 18;
American Standards Association, pour les tableaux 30, 31 et 65 de l'appendice· ainsi que
pour la documentation du chapitre 9;
Boston Gear Works, pour les illustrations et la documentation du chapitre 18, pour les
tableaux 66-68 apparaissant à l'appendice ainsi que pour les illustrations 7.38, 7.41,
19.4, 20.3, 20.15, 20.16;
Canadian General Electric Company Limited, pour l'illustration 1.3 et pour les illustrations
du chapitre 23;
Canadian Institllte of Steel Construction, pour les illustrations et la documentation des cha-
pitres 26 et 29, pour le tableau Il de l'appendice ainsi que pour les figures 1.5 et
11.21 ;
Canadian SKF Company Limited, pour les illustrations et la documentation du chapitre 28,
pour les tableaux 10, 69-71 de l'appendice et aussi pour les figures 1.2 et 7.8B;
Canadian Standards Association, pour les figures 2.32, 2.33, 5.31, 5.38, 17.10, pour les
tableaux 3, 14, 16-23 de l'appendice et pour la documentation des chapitres 2, 4,
5, 6, 10;
Cana di an Welding Bureau, pour les illustrations du chapitre 12et pour la documentation des
chapitres 12 et 13;
Central Mortgage and Housing Corporation, pour les illustrations du chapitre 27;
Commercial Cam & Machine Co., pour les illustrations et la documentation du chapitre 21
et pour la figure 7.52;
Design Engineering, pour les illustrations du chapitre 22 et la documentation du chapitre 19;
Eonic Inc., pour les illustrations et la documen tation du chapitre 21;
Frigidaire Products of Canada Limited, pour les illustrations du chapitre 23;
Jenkins Bros. Limited, pour les illustrations du chapitre 25;
ERNEST KIDD, Technical Director, Welland High and Vocational School, Welland, Ontario;
Machine Design, pour les illustrations et la documentation des chapitres 10, 11, 13, 15, 18,
19, 20, 21 et pour le tableau 32 de l'appendice;
J. MOONEY, pour la documentation du chapitre 22;
Publication Engineers, pour les illustrations et la documentation du chapitre 16 amSI que
pour les tableaux 73-76 de l'appendice;
The Society of the Plastics Industry, Inc., pour les illustrations et la documentation du cha-
pitre 14;
Standard Parts Co., pour les illustrations du chapitre 16 et pour les tableaux 77 et 78 de
l'appendice;
Vickers Incorporated, pour les illustrations et la documentation du chapitre 22, pour la figure
12.29;
PERCIVAL WEIR, Drafting Instructor, R. S. McLaughlin Collegiate and Vocational Institute,
Oshawa, Ontario;
T. B. Wood's Sons Company, pour les illustrations et la documentation du chapitre 18
ainsi que les nombreuses compagnies et les nombreuses personnes qui ont contribué à l'éla-
boration de ce manuel. Les crédits sont accordés tout au long du texte.
C.R.J.
XVI
LES N RMES
ET LES C NVENTIONS
DU DESSIN INDUSTRIEL
1 LE LANGAGE DE L'INDUSTRIE

Depuis les temps les plus reculés, l'homme Même les langues les plus évoluées sont La responsabilité de l'atmosphère qui
a cherché à transmettre sa pensée et à l'ex- inaptes à décrire les dimensions, les formes règne dans un bureau incombe à l'ingénieur
primer, à l'aide de dessins pour qu'elle ne et les relations entre les objets. Pour tout en chef ou au chef dessinateur; il doit voir
tombe pas dans l'oubli. Les premières for- objet manufacturé, il y a des dessins qui en à l'amélioration constante des conditions de
mes d'écriture connues, comme les hiéro- décrivent complètement la forme avec pré- travail qui entraîne invariablement un ac-
glyphes égyptiens, étaient des dessins ou cision et communiquent la pensée du des- croissement de l'efficacité. À cette fin, il
graphiques. sinateur à l'ouvrier. C'est pourquoi le doit réévaluer périodiquement la qualité des
dessin est le langage de l'industrie. instruments à la disposition des dessinateurs
Un graphique est l'expression d'un con-
et tout ce qui peut augmenter l'efficacité et
cept au moyen de lignes tracées sur une
surface. Cette définition s'applique parfai-
ÉVOLUTION le rendement.
tement à la représentation d'un objet véri- La salle à dessin a subi de profondes trans- La transformation des bureaux de dessin
table par le dessin. Enfin, ce langage formations depuis une cinquantaine d'années. industriel s'est effectuée au même rythme
compris par des personnes parlant des L'équipement perfectionné a non seulement que le développement économique du pays.
langues différentes est universellement uti- modifié l'aspect des lieux, mais encore les On peut juger de l'importance de ces trans-
lisé pour communiquer des idées et des professions de dessinateurs et d'ingénieurs formations en comparant une salle à dessin
sentiments. qui ont rapidement évolué depuis l'ère plus de la fin du siècle dernier avec une salle
ou moins artisanale jusqu'à l'ère spatiale. à dessin moderne (Fig. 1.1). Le dessinateur
Au cours des siècles, le dessin a grande~ Ces changements sont dus à une prise dispose non seulement d'un plus grand nom-
ment évolué et, de nos jours, il se divise de conscience, sur le plan professionnel, des bre d'appareils et d'accessoires, mais ceux-ci
en deux grandes classes, chacune ayant ses nombreux facteurs qui influent sur l'effica- sont beaucoup plus perfectionnés. Parmi
fins propres. Le dessin artistique exprime cité du personnel. Aujourd'hui, le proje- ces appareils et accessoires, on trouve par
des idées figuratives ou non figuratives pour teur et le dessinateur étant des personnes exemple, des gommes à effacer électriques,
des fins culturelles ou commerciales tandis hautement spécialisées, qui doivent travailler des appamils à dessiner réunissant cinq
que le dessin industriel, utilisé dans tous efficacement et avec grande précision, il a instruments différents en une seule unité
les secteurs de l'industrie, transmet des fallu tenir compte des locaux et des condi- de grande précision, des tables de références
idées d'ordre technique et pratique. tions de travail. combinées à une table à dessin ajustable

AU DÉBUT DU SIÈCLE AUJOURD'HUI

The Bettman Archive Inc. and Charles Bruning Company (Canada) Limited
Fig. 1.1 La salle à dessin
3
4 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

ainsi que des papiers, des toiles ou des


plastiques possédant les qualités désirables
pour la reproduction. Ces améliorations et
ces transformations se continuent au rythme
accéléré du progrès de la technologie mo-
derne.

À travers la longue histoire du dessin indus-


triel, on a vu apparaître bon nombre de
signes conventionnels, d'expressions, d'abré-
viations et de techniques nouvelles. Il est
essentiel que les dessinateurs utilisent les
mêmes normes, afin de garantir j'universa-
lité de ce langage technique qu'est le dessin
industriel. Sous l'égide de l'Association ca-
nadienne de normalisation (CSA) et de
l'American Standards Association (ASA),
des représentants du Gouvernement et des
industries, engagés dans des travaux d'in-
génierie, ont préparé des normes publiées
dans le Mechanical Engineering Drawing
Standards. Ces conventions sont constam-
ment révisées et modifiées selon les bewins.
Tout nouveau dessin devrait se tracer se-
lon les normes et les conventions les plus
récentes. Il existe cependant un grand nom-
bre de dessins encore utilisés dans l'industrie
et qui ont été tracés d'après des normes
canadiennes et américaines périmées. C'est
pourquoi nous avons cru bon, dans le pré-
sent ouvrage, de familiariser l'élève non
seulement avec les toutes dernières techni-
ques, mais aussi avec les méthodes périmées.
Il importe aussi de ne pas modifier les nor-
mes d'un dessin à réviser ou à corriger.
Les renseignements contenus dans ce ma-
nuel sont conformes aux conventions sur le
COMPRESSEUR À PISTONS

Canadian SKF Company Limited R3 CI


Fig. 1.2 Dessin mécanique CIRCUIT DE DROITE r--:-....,,22NK'V--_I8_.'1I2rrV_n~..·_0_5__ AMPLI
o D'ENTRÉE
DE DROITE
-12.8V R5
8.2K
RI
TÊTE DE 10M
PICK·UP R7 ~)JA VERS
Canadian General Electric Company limited lM ........;;;.----U l'ALIMENTATION
Fig. 1.3 Dessin de circuits électriques c.e. -20 V
R2
IOM
R6
8.2K
-12.8V
TR2 AMPLI
CIRCUIT DE GAUCHE -nl-- - - 0
' - - - - ' V \ f V - -.... D'ENTRÉE
R4 -18.2V C2 DE GAUCHE
22K .01

DIAGRAMME D'UN PRÉAMPLI


LE LANGAGE DE L'INDUSTRIE 7
une imprécision peut entraîner de graves ou de la transformation doivent comprendre bre de produits manufacturés, ainsi que les
inconvénients. ce langage précis. Un nombre encore plus plans et les notices de montage ou d'utili-
grand de personnes auront à lire des plans. sation de certains appareils et pour le bri-
Peu d'étudiants en dessin industriel en Même dans la vie courante, une connais- colage.
feront une carrière. Cependant, les futurs sance du dessin industriel sera d'une grande
ingénieurs et tous ceux qui devront œuvrer utilité pour comprendre les plans d'une BIBLIOGRAPHIE
dans les industries de plus en plus com- maison, l'assemblage, l'entretien et les indi- 1. Charles Bruning Company (Canada)
plexes de la construction, de la fabrication cations sur le fonctionnement de bon nom- Limited.
2 LA TECHNIQUE GRAPHIQUE
ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN

Les travaux d'ingénierie débutent dans la parties d'assemblages. Elles n'ont pas pour sentielles en raison de l'utilisation crois-
salle à dessin. Concepteurs ou ingénieurs but de normaliser les pièces connexes, telles sante du microfiImage, qui exige une grande
présentent souvent leurs idées sous forme que les listes de vérification, les nomencla- netteté et une dimension appropriée des
de croquis dont on fera, par la suite, des tures, les diagrammes schématiques, les dia- détails et du lettrage. C'est pourquoi on
dessins aux instruments. Il importe donc, grammes de câblage électrique, les graphi- recommande de se conformer à ces exigen-
pour l'étudiant, d'acquérir une certaine ha- ques de liaison, les dessins d'installation et ces et d'éviter surtout les erreurs communes
bileté à faire des croquis et d'apprendre à d'usinage, les dessins architecturaux et les décrites ci-dessous :
manier les instruments de dessin avec dex- illustrations. a) Finesse exagérée des détails
térité, précision et rapidité.
Ces normes tiennent compte des exigences b) Espaces libres trop restreints
des procédés modernes de reproduction, y c) Lettres et chiffres d'une facture né-
NORMES DU DESSIN INDUSTRIEL1 compris le microfilmage en 35 mm. gligée
Adoptées par l'Association canadienne de d) Caractères disparates
normalisation, ces normes couvrent toutes LETTRES ET CHIFFRES e) Erreurs mal effacées créant des ima-
les phases du dessin industriel. Elles s'ap· ges fantômes
pliquent surtout aux dessins définitifs, qui
ÉCRITURE À MAIN LEVÉE f) Utilisation de crayons, d'encres ou de
comprennent ordinairement des dessins dé- L'écriture doit être lisible, rapide à tracer caractères d'imprimerie d'opacités dif-
taillés de pièces ou d'assemblages, ou de et facile à reproduire. Ces qualités sont es- férentes sur un même dessin.

Aldsworth Studios, Oshawa


Fig. 2.1 Une classe à dessin moderne
9
10 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

ABCDEFGHIJKLMNOP ABCDEFGHIJKLMNOP
QRSTUVWXYZ QHSTUVWXYZ
1234567890 1234'67890
Al GROS CARACTÈRES UTILISÉS POUR TITRES, NUMÉROS DE DESSIN ET DESSINS DE GRANDES DIMENSIONS

ABCOE FG HI J KLMN ABCIJEFGHIJKLMN


OPQRSTUVWXY Z OPQRSrUVWXYZ
1234567890 1234.56 '1890
B) CARACTÈRES DE ! POUR DESSINS DE FORMATS A, B ET C

2.1
4
5 11 Sil
/6
&
16
C) LES NOMBRES ET LE SIGNE ({ &» NE DOIVENT PAS TOUCHER LA BARRE
DE FRACTiON

1) CARACTÈRE BÂTON UTILISÉ POUR DESSINS MÉCANIQUES ET ARCHITECTURAUX 878,1-1964

abcdefghijklm nopqrstuvwxyz aJ:u;d~fghiildmnopqrstuvw)(yz

2) ÉCRITURE EN MINUSCULES

Fig. 2.2 Caractères droits et penchés utilisés en dessin

L'utilisation exclusive des majuscules (Fig. plans doivent s'inscrire en caractères plus sions et de types divers, ainsi que des ca-
2.2) facilite l'application de ces normes. On gros, tandis que des caractères plus petits ractères inclinés à des angles différents.
ne recommande pas l'écriture serrée ou sont acceptables dans les tableaux de révi-
Le lettrage instantané est un nouveau
étendue. La préférence va aux caractères sion. Pour éviter toute confusion entre
procédé de décalquage à sec, offrant une
droits, quoique les caractères penchés soient nombres et lettres, dans les numéros de code
grande variété de caractères bien formés se
acceptables, mais il ne faut jamais utiliser par exemple, on recommande d'ajouter des
plaçant rapidement. Ils adhèrent fortement
ces deux genres sur un même dessin. On empattements ou des traits caractéristiques
au papier, au bois, au verre et aux métaux.
recommande une pente de 2;3 pour les ca- comme ci-dessous: On peut les obtenir de différentes couleurs.
ractères penchés. En cas d'erreur, un ruban adhésif ou une
gomme à effacer suffisent pour les enlever.
Les points décimaux doivent être plus
prononcés que les traits des lettres et, à
1 g S Z
moins de les dactylographier, on apposera
ces points à mi-hauteur des nombres.
10 Les diverses lignes utilisées en dessin sont,
Il doit y avoir suffisamment d'espace en quelque sorte, l'alphabet du dessin in-
libre entre les caractères, ainsi qu'à l'inté- dustriel et elles diffèrent toutes, les unes des
rieur des lettres fermées, telles que P et R. On ne souligne pas les notes et autres écri- autres, tout comme les lettres. Les lignes se
L'espacement des lignes d'écriture doit être tures. différencient par leur épaisseur et leur for-
égal à la demi-hauteur des caractères. mation. Elles doivent être très visibles et
APPAREIL DE LETTRAGE contraster entre elles. Le contraste des
Cotes et notes s'inscrivent en caractères lignes est essentiel à la clarté et à la com-
de .120 po (Ys) mais, sur des plans de for- L'utilisation de gabarits à tracer permet d'ob- préhension du dessin.
mats A, B ou C, on peut utiliser des ca- tenir une écriture plus uniforme qu'à main
ractères de .090 po pourvu qu'ils soient levée. Un ensemble comprend ordinaire- Le dessinateur commence par tracer des
bien formés. Les titres et les numéros de ment des gabarits de caractères, de dimen- lignes guides peu prononcées pour délimiter
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN Il

Letra set I~~q


A~ 3cg :~~:
LO

• Enlevez la feuille protectrice et alignez une lettre

--,*S
L8~D.-aD
• Pressez la lettre sur la surface du travail en appuyant avec le doigt puis 1

*
passez légèrement dessus avec un stylo à bille en suivant un mouvement
circulaire.
• Soulevez la feuille avec précaution. La lettre est transférée. Continuez
jusqu'à ce que le mot soit complet.
• Placez la feuille protectrice sur le mot et frottez en appuyant fortement
!
avec le doigt. Ceci est extrêmement important.

ABC-DEF-GHI-JKLM-
Letraset Canada Limited
Fig. 2.4 Lellrage instantané
Charles Rruning Company (Canada) limited
Fig. 2.3 Guides trace·lellre

la forme générale des différentes vues de LARGEUR DES TRAITS le soient d'après les proportions indiquées
l'objet. Ces premiers traits, faciles à effacer, à la figure 2.6. Par exemple, pour les des-
permettent de corriger les erreurs ou d'ap- Pour le tracé à l'encre d'un dessin, on doit sins au crayon, on peut choisir .008, .016,
porter les modifications nécessaires. Ces choisir les quatre largeurs de traits indiquées et .025 pour les dessins de petites dimen-
lignes servent ensuite de guides pour tracer à la figure 2.5. Ils seront fins, moyens, forts sions, et .0125, .025 et .040 pour les dessins
les lignes définitives, selon le code des traits et très forts. Pour les dessins au crayon, de grandes dimensions.
normalisés. il est plus pratique de combiner les traits
fins et moyens et de n'utiliser que deux
largeurs, sauf pour le contour des vues par- TRAITS CONTINUS
TYPES DE LIGNES tielles et des traces de plans de coupe pour
Les divers types de lignes utilisés en dessin lesquelles on utilise des traits très forts. Les traits continus sur les dessins peuvent
mécanique sont illustrés à la figure 2.7. À cette fin, on se sert d'un crayon dur pour être très forts, forts ou fins. Les traits forts
Tous les traits doivent être nets et opaques les traits fins et d'un crayon plus mou pour servent à tracer le contour des détails visi-
pour assurer une bonne reproduction. Toute les traits forts. Les lignes très fortes se tra- bles, les interruptions courtes en lignes bri-
addition ou modification à un dessin dbit cent en deux traits ou plus. La largeur choi- sées ou ondulées et les lignes dito. Les
se faire avec des lignes de même largeu;è et sie peut dépendre de la dimension du dessin; traits fins servent à tracer les lignes d'atta-
d'égale opacité. il importe d'utiliser des traits plus forts pour che, les lignes de cote, les hachures et les
des dessins de grandes dimensions afin d'en lignes brisées utilisées pour les interruptions
conserver la clarté pour la reproduction en longues. Les traits très forts servent à l'i-
dimensions réduites et sur microfilm. dentification des vues partielles et aux tra-
cés de plan de coupe simples.
MM POUCES Pour obtenir un contraste suffisant, on
·16 '006 suggère que les traits choisis à la figure 2.5
·20 ·008 TRAITS INTERROMPUS
·25 '010
'3 Toute ligne décrivant des détails cachés doit
'0125
toujours commencer et se terminer par un
'4 '016 tiret; ce tiret doit toucher les lignes entre
'5 '020 lesquelles il est tracé, à l'exception du cas
·6 ·025 FINS 1 où un tel trait allongerait la ligne continue
'8 ·032 MOYENS 1-6 1 d'une partie visible de la pièce. Les tirets
1'0 '040 FORTS 2'5 1 doivent se rencontrer aux angles. Les arcs
1·25 ·050 TRÈS FORTS 4 3 doivent débuter par des tirets aux points de
1·6 ·063 tangence. Ces détails apparaissent à la fi-
gure 2.8.
Fig. 2.5 Largeur des lignes Fig. 2.6 Proportions de la largeur des traits
12

les traits ci·contre servent à indiquer la


trace de la coupe imaginaire pratiquée sur
PETITE COUPE SIMPlE ~
e ...;p=~,.w-~
la pièce.
COUPES COMPLIQUÉES
Référence: Fig. 6.4

GOUPE DÉCALÉE

Les hachures indiquent les surfaces que l'on


imagine coupées suivant la ligne de plan.
l'espacement et la disposition des lignes
symbolisent le matériau utilisé pour la pièce.
(FIN)
Référence: Fig. 6.5

\tUE PARTiEllE Ce trait continu très fort indique le sens d'ob-


servation et la portion d'une pièce tracée en
vue partielle.
(TRÈS FORT)

On se sert des lignes brisées pour réduire la


longueur de la vue d'une pièce uniforme par
INTERRUPTION LONGUE
la suppression d'une partie de l'objet.
[FORT) Référence: Fig. 2.10
ë'~~"""";""'~","'\2.""',,$.-"""~,-~J"--""<;~

INTERRUPTION COURTE
(À MAIN LEVÉE)

le trait fin interrompu à double tiret court


r-- Ll
indique les positions extrêmes d'une pièce
OU ,,

r
mobile, le contour de pièces adjacentes ou !

PIÈCES ADJACENTES

[FIN)
de pièces en liaison, ainsi que les arêtes et
les contours éliminés par le façonnage.
l
le trait fin interrompu moyen indique les
(FIN)
coutures dans le cuir, le plastique ou les
COUTURES
(FORT)
textiles. le trait fort interrompu moyen sert
ZONES 011 PARTIES DE SURFACES à délimiter les zones ou parties de surfaces,
tandis que le trait mixte très fort sert ail
"~",_~_lli~J!!IÈs,,~Œ~rL==~,,_*
SENTiER OU LIGNE DE TRANSMISSION
traçage de sentiers ou de lignes de trans-
mission.
Fig. 2.7 Alphabet des lignes normalisées
13

Le trait continu fort sert uniquement au tracé


des contours visibles des objets pour que les
formes extérieures (arêtes ou coins) puissent
(FORT) contraster fortement avec les autres détails.

g
le trait moyen interrompu est réservé au
tracé des contours, aux coins et arêtes de
pièces ou de détails cachés (qui ne seraient

(MOYEN)
pas visibles).

Référence: Fig. 2.8


".
D! 1,
TIRETS D'ENVIRON Vs 1 1 ,
, 1

ESPACES D'ENVIRON 1/32

-{-----i--=t ~
(FIN) 1 les traits mixtes fins servent 11 tracer les
axes et 11 désigner le centre de symétrie
~~!~~L _. iïi_~._. ~.____ _ d'objets ou de trous ronds ou symétriques.
TIRETS Deux de ces lignes qui se croisent perpen-
LONGS .1 il 1 l diculairement indiquent une symétrie autour

···~a
4 1 2
COURTS 8" de deux axes. Ces lignes servent aussi 11 tra-
cer des sentiers, des circuits, des cercles
AlTERNATIVE primitifs et des axes de symétrie.
__
-..-.~=~,. .~"~~~~~~~

Référence: Fig. 2.9


TRAIT FIN CONTINU

Les lignes ci-contre prolongent les lignes de


(FIN) contour et servent à recevoir les lignes de
cote. Elles doivent presque toucher les lignes
dont elles sont la continuation et dépasser
la ligne de cote d'environ ifs, les lignes de
Al TERNATIVE cote se terminent par des flèches dont les
pointes sont en contact avec les lignes d'at-
tache. La cote s'inscrit 11 peu près au centre,
dans l'espace libre d'une ligne interrompue,
ou au-dessus d'une ligne continue.

Cette ligne indique la partie d'un dessin à


(FIN) laquelle se rattache une annotation ou autre fORET ~
indication, lorsque cette ligne se rapporte 11
un trou, elle se dirige vers le centre et se
trace à un allgle de 60 45° ou 30°,
0
,

Une tête de flèche indique ulle circonfé-


rence, tandis qu'un point désigne une surface.
Référence: Fig, 5.8

fig. 2.7 Alphabet des lignes normalisées (suite)


14 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

1 1

~~
Al BARRIÈRE Bl SUPPORT DE BOUTEILLE D'ENCRE Cl CAPSULE

"-
'r-
I
,-,+/" 1

-:;J
./
1
~-"
\ i ~__
1
-~L~
2 3 .4 5 6 7 8 9
Fig. 2.8 Lignes de détails cachés

de lignes d'attache des cotes. Dans ce der- longue et uniforme, lorsqu'une vue partielle
LIGNES D'AXE suffit. Ces lignes servent autant dans les des-
nier cas, le prolongement doit être ininter-
Les traits mixtes fins servent à tracer les rompu. sins de détai! que dans les dessins d'assem-
axes de pièces cylindriques, les axes de sy- blage. On recommande les traits à main
Pour les vues de bout, à l'exception des levée, dans les cas suivants: le trait fin en
métrie et les centres. Le dessinateur rem-
très petits cercles, on indique l'intersection zigzags pour les lignes brisées longues, le
place souvent ce trait par un trait continu de deux lignes d'axe au centre d'un cercle
fin pour simplifier son travail, bien qu'on trait fort pour les lignes brisées courtes et
par le croisement de deux traits courts. La la ligne dentelée lorsqu'il s'agit d'une pièce
préfère le trait mixte fin normalisé pour le figure 2.9 illustre l'application de ces tech-
tracé des dessins d'atelier ordinaires. Ces de bois.
niques.
lignes devraient se prolonger sur une courte Les interruptions spéciales pour les pièces
distance à l'extérieur du tracé de la pièce cylindriques permettent, dans certains cas,
ou du détail auquel elles se rapportent. Elles LIGNES BRISÉES de remplacer les vues de bout; autrement
peuvent aussi se prolonger pour démontrer Les lignes brisées illustrées à la figure 2.10 on utilise le trait fort ondulé.
des caractères symétriques ou pour servir servent à raccourcir le dessin d'une pièce
TRACÉ DES LIGNES
Pour tracer des lignes, on doit toujours in-
cliner le crayon dans la direction du trait.
Un droitier incline donc son crayon vers la
droite pour tracer une ligne horizontale de
gauche à droite, tandis que le gaucher au
contraire inclinera son crayon vers la gau-
che pour tracer sa ligne de droite à gauche.
Les lignes verticales se tracent en inclinant
le crayon vers le haut de la planche, pour
Fig. 2.9 Tracé des lignes d'axe tirer les lignes de bas en haut. Les traits
inclinés vers la droite se tracent de bas en
LIGNE CONTINUE LORSQU'ELLE haut, tandis que ceux qui inclinent vers la
SORT DE L'OBJET gauche se tirent de haut en bas. Les gau-

-8
chers doivent procéder inversement.

INSTRUMENTS DE DESSIN
ET LEUR USAGE
CRAYONS À DESSINER
TRACER DEUX PETITS TIRETS Pour le dessin, on utilise des crayons spé-
AU POINT D'INTERSECTION ciaux dont le degré de dureté correspond
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 15

DESSINÉE À MAIN LEVÉE équerres utilisées pour dessiner les lignes


OU AU COMPAS verticales ou inclinées.

DD E3
Il faut toujours bien appuyer la tête du
té contre le côté de la planche, pour assu-
rer le parallélisme des traits. Les droitiers
l'utilisent du côté gauche, tandis que les
gauchers s'en servent du côté droit. Dans
Al COURTE LIGNE BRISÉE - ORDINAIRE Cl REMPLACE LA VUE DE PROFIL D'UNE l'industrie, cependant, la règle parallèle et
PIÈCE CYLINDRIQUE PLEINE l'appareil à dessiner remplacent fréquem-

~.~
ment le té.

TRAITS FINS
~~ LA RÈGLE PARALLÈLE
Cet appareil s'emploie comme un té, mais
Dl REMPLACE LA VUE DE PROFIL D'UNE étant fixé à la planche à l'aide de cordes
PIÈCE CYLINDRIQUE TUBULAIRE retenues par des poulies, il se déplace de bas

DD
en haut sans perdre son parallélisme.

Bl LONGUE LIGNE BRISÉE - ORDINAIRE El BOIS

Fig. 2.10 Lignes d'interruption normalisées (CSA·B78.1-1964)

à un code formé de nombres et de lettres.


Pour tailler les crayons de bois, on se sert
d'un couteau ou d'un taille-crayon mécani- Fig. 2.11 Taille
que, afin de découvrir la mine et de donner des crayons
une forme conique au crayon. Cette mine
est ensuite taillée en cône, en double biseau
ou en simple biseau, à l'aide d'un papier
de verre, d'une ligne fine ou d'un taille-mine. ~
Bon nombre de dessinateurs utilisent des
porte-mine contenant une longue mine qui tiâfB:sr=
sort du crayon à la longueur voulue et que EN CONE EN DOUBLE BISEAU EN SIMPLE BISEAU
l'on taille de la manière habituelle.

LE TÉ
On emploie le té surtout pour tracer les
lignes horizontales et pour supporter les
Fig. 2.12 Alignement du papier
à l'aide du té

Charles Bruning (Canada) Limited


Fig. 2.13 Utilisation de la règle parallèle
16 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Al ÉQUERRE DE 45'

Bl TRAITS VERTICAUX TRACÉS À L'AIDE DE L'ÉQUERRE

Fig. 2.15 Tracé de traits horizontaux et


verticaux à l'aide du té et de l'équerre

Bl ÉQUERRE DE 60' RÈGLES


Les dessinateurs utilisent ordinairement les
règles illustrées à la figure 2.18 pour étaWir
les mesures sur les plans, mais ne s'en ~r­
----1 15 oh.... vent jamais pour tracer des lignes. Il est i~­

L 75°"'--- 1 l "'"
75·
portant pour le dessinateur de faire un d~s­
sin précis à l'échelle et d'indiqùer cette

f-~~::--_l
échelle sur le cartouche.
On indique un dessin en vraie grandeur
par l'annotation 1" ou V.G. Cependant, les
édifices, les navires et les avions exigent des
plans à échelle réduite pour des raisons évi-
dentes. Par exemple, l'échelle utilisée pour
les plans d'habitation est ordinairement de
Y<!" = 1'-0". ,,'
Cl COMBINAISON TÉ ET ÉQUERRES
Par contre, les plans de certains objets
Fig. 2.14 Équerres comme les pièces de montres exigent une
échelle agrandie, afin de les dessiner avec
précision. L'échelle utilisée pour l'aiguille
des minutes d'une montre-bracelet peut fort
bien être de 4" = 1". Des plans plus
ÉQUERRES TABLES ET APPAREILS À DESSINER grands que nature doivent, autant que pos-
sible, inclure une vue axonométrique de
On utilise les équerres avec le té ou la règle Bon nombre de bureaux d'ingénieurs utili- l'objet en vraie grandeur.
parallèle pour élever des perpendiculaires sent des tables et des appareils à dessiner
et tracer des angles. Les équerres les plus spéciaux. Les plans de pièces mécaniques se dessi-
en usage sont celles de 60 ° - 30 et de 45
0, 0. nent souvent à la demi-grandeur, ~" = 1",
Ces deux équerres permettent, ensemble et Les appareils à dessiner, en remplaçant et au quart de grandeur, Y<!" = 1". Il est
séparément, de déterminer les angles en mul- le té, la règle parallèle, les équerres, les à noter que l'échelle d'un plan s'inscrit sous
tiples de 15 0. Les autres angles se déter- règles et les rapporteurs, permettent d'ac- forme d'équation. Le terme de gauche re-
minent au moyen du rapporteur. Par contre, célérer le travail du dessinateur et de ré- présente une dimension du dessin, tandis
l'équerre ajustable, permettant de tracer tous duire les frais. Il y a aussi les appareils que celui de droite indique la dimension
les angles, remplace avantageusement les pour les gauchers, bien qu'ils soient plus correspondante de l'objet, donc ~" sur le
deux équerres et le rapporteur. rares. dessin = 1" sur l'objet.
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 17

Charles Bruning Company (Canada] Limlted

Fig. 2.16 Tables et appareils à dessiner

GABARITS

RÈGLE À CALCUL

FROTTOIR ET LIME

MASQUE À EFFACER TAILLE·MINE MÉCANIQUE

BROSSE DE DESSINATEUR 1"


PORTE·MINE

RAPPORTEUR D'ANGLES

Charles Brunlng Company (Canada] limited COMPAS COMPAS APOINTES SÈCHES


Fig. 2.17 Instruments et accessoires de dessin

ÉQUERRE AJUSTABLE
18 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

~------------------ 1- 5 1 -------------~---e~ RÈGLES GRAPHIQUES


' - - - - - - - - - - - 1:"'0 -----------0+0-- 5 i - - j Lorsqu'on dessine un plan à une échelle
donnée, l'addition d'une échelle graphique
simple, semblable à celle de la figure 2.20,
facilite la reproduction en vraie grandeur
ou à échelle précise, ou donne une indica-
tion visuelle du degré de réduction. L'in-
' - - - - - - - - - - - - - - - - - 6'-9 ---------------------~
dication sur l'échelle graphique est la lon-
gueur exacte du dessin original.
RÈGLE D'ARCHITECTE

~-----------------6~-------------------------~
4
y 10
1

1 1
1t-o--------- 5 ~ ------------l A) ÉCHELLE GRAPHIQUE

RÈGLE D'INGÉNIEUR EN MÉCANIQUE

10/1 8/1 6 po= 1 PI 1/2

':; ";': ':~"' '!I:,' ,; ', :,' ,'J:, ', ', ;,: ,: ,~ I :,:,~,:,:,:,:';':,:,:,J:" ",:"",,]: i
5/1 4/1 3 po= 1 PI 1/4
1
2/1 2/1 12 PO = 1 PI 1/8

[J,,:,:,: ,l,: ,:,;,:,1, 1/1 1/1 1


3
po= 1 PI 1/12

1.. 117 .. 1 1/2 1/2 4 PO = 1 PI 1/16


RÈGLE D'INGÉNIEUR CIVIL 1
1/5 1/4 2 po= 1 PI 1/24
Fig. 2.18 Règles courantes
1/10 1/8 83 po= 1 PI 1/32

Les règles offrent une variété d'échelles souligne d'un trait ondulé ou on la fait 1
1/20 1/16 4 po= 1 PI 1/48
inscrites sur leurs surfaces. Ces échelles suivre de l'annotation NON A L'ÉCHELLE.
évitent au dessinateur des calculs compli- 3
ETC. ETC. 16 po= 1 PI 1/64
qués pour déterminer les dimensions d'un RÈGLE D'ARCHITECTE
dessin à échelle autre qu'en vraie grandeur.
Cette règle est annotée pour indiquer l'é- 81 po= 1 PI 1/96
chelle (dimension équivalente) en pieds. Le
1
chiffre 3, par exemple, indique que 3" 16 PO =1 PI 1/192
1'-0", et la fraction % indique que %"
B) ÉCHELLES UTILl8ÉES EN DESSIN
1'-0".

ORDINAIRE
Â
A FACE D~GAG~E
RÈGLE D'INGÉNIEUR EN MÉCANIQUE
Cette règle est annotée pour indiquer l'é-
Fig. 2.20 Indication de l'échelle sur un plan
ÉCHELLES RECOMMANDÉES
Autant que possible, les plans se font en
RÈGLES TRIANGULAIRES chelle (dimension équivalente) en pouces. vraie grandeur, mais lorsqu'il est nécessaire
La fraction %, par exemple, indique que de dessiner à l'échelle, celle-ci sera un mul-
A DOUBLE BISEAU A BISEAUX OPPOS~S BISEAUT~ES %" = 1", et Y2 indique que Y2" = 1". tiple ou un sous-multiple de la grandeur
RÈGLES PLATES réelle.
Fig. 2.19 Profil de différentes règles
RÈGLE D'INGÉNIEUR CIVIL 1. Pour les plans tracés en décimales, on
Cette règle est spécialement conçue pour utilise des n:mltiplicateurs ou des diviseurs
dessiner des cartes et pour tracer des gra- tels que 2, 5 et 10, ce qui permet l'emploi
phiques. Le pouce est subdivisé en 10, 20, d'une règle de 10, 20 ou 50 divisions au
Dans les cas où la plupart des dimensions 30, 40, 50, 60 ou 80, afin de représenter pouce.
ne sont pas à l'échelle, on inscrit NON À des pieds, des verges, des chaînes ou des
L'ÉCHELLE dans la cartouche. Lorsqu'une milles. Cette règle est aussi utile au des- 2. Pour les échelles fractionnaires, il est
seule dimension n'est pas à l'échelle, on la sinateur qui doit coter en décimales. bon d'utiliser les multiplicateurs ou les di-
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 19

LE COMPAS
~CHELLES :
Cet instrument, dont il existe plusieurs mo-
CONSTRUCTION GÉNÉRALE: t PO = 1 PI dèles, sert à tracer les circonférences et les
DÉTAILS: ! PO = 1 PI arcs de grandeurs différentes. Le compas à
ressort, à arc et vis de réglage au centre,
est très en vogue à cause de sa rigidité. Les
circonférences et les arcs de grand diamètre
se tracent à l'aide du compas à verge ou
d'un compas ordinaire muni d'une allonge.
Sur de nombreux compas, le porte-mine est
interchangeable avec des accessoires, dont
le porte-plume. Les figures 2.22, 2.23 et

A) DESSIN DE STRUCTURE

---- ---------------------1
(
-t-
---t--- - -
f
+ - - - +-+--+
\
VOIR D~TAIL A
-1- 1 1

A) DÉTERMINER LES LIGNES D'AXE


ET LES CENTRES DES RAYONS
~ Il'ER'
D~TAIL A
3 PO = 1 PI
-1---

B) DÉTAIL AGRANDI ~'O'TS


B) TRACER LES ARCS ET LES CERCLES
Fig. 2.21 Dessin à double échelle

viseurs de 2, 4, 8 et 16, confonnément aux ÉCHELLES DIVERSES


+ -t---

~
règles graduées en fractions pour les ingé-
nieurs en mécanique, qui permettent un des- Lorsqu'on doit dessiner un détail à une
sin en vraie grandeur, à la demie, au quart, échelle différente de celle qui est indiquée
etc. au cartouche, il importe d'inscrire l'échelle
sous ce détail. L'échelle au cartouche porte C) TRACER LES TANGENTES
3. Les échelles en pieds et en pouces ser- alors la mention «détails annotés excep-
vent surtout aux plans d'architectes. tés ».

INDICATION DE L'ÉCHELLE
DESSINS DE CHARPENTE
L'ochelle d'un dessin s'inscrit toujours dans
le cartouche, suivant l'indication donnée à Une méthode pratique, utilisée dans le des-
la figure 2.20. Cette indication exprime l'é- sin de charpente, consiste à se servir d'une
chelle d'un plan par une proportion entre échelle pour l'ensemble (longueur des piè-
ce plan et la grandeur réelle de la pièce. ces) et d'une échelle agrandie pour les dé- D) COMPLÉTER LE PLAN
Par exemple, l'échelle ~ indique que le des- tails ou l'épaisseur des pièces (Fig. 2.21).
sin est tracé à la moitié de la grandeur Il va de soi que les deux échelles doivent Fig. 2.22 Étapes du tracé d'une vue comprenant
exacte. être clairement indiquées. des cercles et des arcs
20 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

TiRET D'AJUSTEMENT DU COMPAS

---+--- -1--+---

Al TRACÉ D'UNE CIRCONfÉRENCE


MINE - BISEAU JI L'EXTÉRIEUR
Fig. 2.23 Taille el ajustement de la mine d'un
compas

2.24 décrivent comment tailler la mine, TRAITS PRÉLIMINAIRES LÉGERS


comment l'ajuster, et les étapes à suivre
pour tracer les circonférences et les arcs.

COURBES IRR~GUUtRES
OU PISTOLETS
Les courbes irrégulières, c'est-à-dire celles
dont le rayon n'est pas constant, se tracent
à l'aide de pistolets de formes et de gran-
deurs multiples. Les courbes des pistolets
sont formées de divers assemblages d'el-
lipses, de spirales et d'autres courbes ma-
thématiques. Ordinairement, le dessinateur B) TRACÉ D'UN ARC
établit la position d'un certain nombre de
Fig. 2.24 Tracé des circonférences et des arcs
points et utilise le pistolet pour les joindre,
en vue d'obtenir une courbe régulière.

TROUSSES À DESSIN MASQUE À EFFACER OU BOUCLIER


De nombreux dessinateurs possèdent une Ces minces pièces métalliques sont munies
trousse à dessin complète, comprenant or- de diverses ouvertures qui permettent d'ef-
dinairement plusieurs compas, des compas facer un point précis du dessin, rapidement
à pointes sèches avec rallonges, des tire- et avec précision, sans endommager les par-
lignes ainsi que des accessoires pour le ties environnantes.
tracé à l'encre.
RÈGLE À CALCUL
GABARITS La règle à calcul est très utile au dessina-
Pour épargner du temps, les dessinateurs teur pour effectuer rapidement certaines
utilisent souvent des gabarits pour tracer des opérations telles que les divisions, les mul-
Fig. 2.25 Pistolets circonférences et des arcs de petites dimen- tiplications et l'extraction de racines, afin de
sions. On les utilise aussi pour tracer des résoudre des problèmes ayant trait aux sur-
carrés standardisés, des hexagones, des tri- faces, aux volumes, aux poids, à la résis-
angles, des formes elliptiques, ainsi que des tance des matériaux, aux pressions, etc.
COMPAS À POINTES SÈCHES symboles électriques, architecturaux et au-
Le compas à pointes sèches, de formes et tres.
de dimensions variées, est un compas dont
les deux branches sont munies de fines La technique de l'esquisse à main levée ou
pointes d'acier. Il est d'ailleurs possible de
BROSSES croquis est indispensable au dessinateur car,
transformer un compas ordinaire en rem- Une brosse douce est indispensable pour dans l'industrie, il doit souvent présenter ou
plaçant la mine par une pointe. Cet instru- maintenir la propreté. À l'aide de cette tracer un croquis de son idée ou avant-
ment sert surtout à reporter des séries de brosse, le dessinateur enlève les résidus de projet, avant d'en faire un dessin aux ins-
longueurs égales et à diviser des lignes en la gomme et les poussières, évitant ainsi de truments. Il peut ainsi communiquer sa
parties égales. salir le dessin avec ses doigts. pensée au cours de discussions au sujet de
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 21

Fig. 2.26 Réunion d'une série de points


à l'aide du pistolet et de l'équerre

gure 2.27 indique la manière de tracer les


lignes horizontales, verticales et obliques.
Les objets étant formés de surfaces pla-
nes et courbes, les lignes qui servent à les
décrire seront donc des droites et des cour-
bes. Il ne faut pas tracer de longues lignes
en un seul trait. Il est préférable d'établir
des points de repère que l'on peut ensuite
joindre à l'aide de traits courts et légers.
Pour dessiner une ou plusieurs vues, il
est préférable de tracer légèrement un carré
ou un rectangle proportionnel aux dimen-
sions de l'objet. On y trace légèrement le
contour de l'objet et on complète les détails
de la forme.
La figure 2.27 (3 et 4) présente deux
méthodes pour tracer des circonférences. La
figure 2.30 illustre comment réussir des cro-
6

--- ~ ~
12
34
~ Fig. 2.27 Esquisse de lignes et de circonférences

+œ *® A

pièces ou d'ensembles mécaniques. La prati-


que de l'art du croquis aide l'étudiant à amé-
liorer son sens des proportions et de l'ob-
servation. Cette pratique est aussi très utile B
pour l'initier aux notions fondamentales de
la technique et aux procédés du dessin in-
dustriel.
Le croquis se trace à l'aide d'un crayon
Fig. 2.28 Esquisse d'une figure
/~
mou (HB, F ou H). Une feuille de papier
ordinaire suffit pour les premiers exercices. formée de lignes droites l
Pour réussir un croquis à l'échelle avec pré-
cision, on peut utiliser des feuilles de pa-
pier quadrillé ou papier graphique. La fi- c
22 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 2.29 Esquisse d'une ligure formée


d'lin ensemble d'arcs el de cercles
Al PAPIER À ESQUiSSE ORTHOGONALE

quis en projections orthogonales ou axono-


métriques à l'aide de papier graphique.

L'industrie requiert ordinairement plusieurs


exemplaires d'un dessin. C'est pourquoi on
utilise un papier translucide ou papier à
calquer qui permet d'en tirer des exemplai-
res en bleu ou en blanc. Les reproductions
étant rarement requises dans une école de
dessin, on se sert plutôt d'un papier à des-
sin blanc ou chamois.

PAPIER BOND
Il s'agit d'un papier un peu translucide, uti-
lisé dans les écoles ou pour les premiers
tracés, à cause de son coût peu élevé. Il
est satisfaisant pour le dessin au crayon,
mais il résiste mal à la gomme et au vieil-
lissement.

VÉLIN
Le papier vélin est plus coûteux; il résiste B) PAPIER A ESQUISSE ISOMÉTRiQUE
bien à la gomme et on peut l'utiliser pour
le dessin au crayon ou à l'encre. Fig. 2.311 Papier il esquisse
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 23
li : LONGUEUil TOTALE

li : LONGUEUR NOMINALE

W : LONGUEUil OU CADRE DU DESSIN

r-----.-----t·"==~wl
1 ..... .....
.....
j
,",,0-1 cc
c c:r: ....c:r:
IJ.I

....
c:r: 2: ....<:::>
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i
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l -rr-J--[E
~_ _.l..-.-_ _ _ ""Cl c:r:
......
c:r: c:r: -'
..
N ,... X

$r; 12 HI 17 10V2
18 23 22
24 36 22 34 21 33
36 46 34 44 33 43
B

Fig. 2.32 formai normalisé des dessins TOILE


Fig. 2.31 Élapes du traité d'un croquis orthogonal [CSA·B78.1·1964)
On emploie la toile pour faire des dessins
plus durables. Elle est excellente pour les
GRANDEUR NOMINALE
'\ r CADRE DU DESSIN tracés à l'encre et pour le tirage de plu-
sieurs exemplaires.

D
8 1 7 1 6 1 5
• '" Il 3 1 2 1 1
NOMENGLATURE
D
HERCUlÈNE
Nom commercial d'une pellicule à dessin
,
1
t extrêmement résistante et d'une grande sta-
f- - bilité. On l'utilise pour tracer des plans su-
ESPACE RÉSERVÉ jets à modification et elle est excellente
C À LA NOMENCLATURE C pour le travail au crayon et à l'encre.

.. ET AU CARTOUCHE ~
, ....
'"'" FORMATS NORMALISÉS DES DESSINS
B '"
~
co B
1
t
0
1
"" BASE DES FORMATS NORMALISÉS
- No COMMANDE - En Amérique du Nord, la dimension des
dessins s'établit d'après la grandeur moyenne
A
des en-têtes commerciaux en usage, soit sur
A
papier 8 Yz po sur Il po, ainsi qu'en fonction
VÉRIFICATION RÉFÉRENCE INoDESSIN
de la largeur des rouleaux de papier et de
8 1 7 1 () 1 5 f 1 3 i 2 1 1 toile, soit 36 po et 42 po de largeur, ce
'" qui réduit les pertes du découpage au mi-
nimum.
24 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

FORMATS NORMALISÉS des dessins plus grands. Les zones s'iden- a) Le numéro du plan
tifient horizontalement par des nombres et b) Le nom de la compagnie ou de l'en-
La figure 2.32 illustre les formats normali- verticalement par des lettres. La numéra- treprise
sés des dessins. tion devrait se faire de droite à gauche et c) Le titre ou la désignation
l'ordre alphabétique de bas en haut (Fig. d) L'échelle
DIMENSIONS DES MICROfilMS 2.33). On peut donc identifier un détai!
par une lettre suivie d'un nombre, B3 par Il importe aussi de prévoir l'espace néces-
Le rapport entre la largeur et la longueur exemple. saire pour des renseignements supplémen-
d'un microfilm de 35 mm étant de 1:5, il taires tels que le titre, les dates, les signa-
importe de préparer des dessins approchant tures d'approbation, le format du dessin,
ces proportions, pour en tirer le meilleur
ANNOTATIONS DANS LA MARGE le numéro de commande ou de contrat, les
profit possible. C'est pourquoi on préfère En plus des zones, on peut inscrire dans les références à d'autres documents et enfin les
les dessins de formats B et D pour le travail marges, des indications pour le pliage du jeux et les tolérances, le tout selon le car-
ordinaire. plan, une échelle graphique pour faciliter touche illustré à la figure 2.34. À l'école,
la reproduction à une grandeur déterminée le cartouche est souvent disposé en bordur~
et enfin, des marques médianes pour centrer au bas des feuilles de dimensions A et B
CADRE DU DESSIN (Fig. 2.35).
le plan lors de la microcopie.
Le cadre entoure le dessin, y compris le
cartouche et les autres tableaux. CASE DE NUMÉROTAGE SUPPLÉMENTAIRE
CARTOUCHES ET NOMENCLATURES
On prévoit ordinairement un espace d'envi-
GRANDEUR NOMINALE ron 1% po sur ~ po au-dessus du car-
CARTOUCHE
La grandeur nominale d'un dessin comprend touche pour y inscrire le numéro du plan en
Le cartouche se situe à l'angle inférieur double. Après pliage, la reproduction porte
une marge à l'extérieur du cadre du dessin
droit de la feuille et devrait contenir les ce numéro au coin supérieur droit du pre-
et correspond à la grandeur d'après laquelle
renseignements suivants: mier panneau, ce qui facilite le classement
on découpe les exemplaires.
aux dossiers.
GRANDEUR TOTALE Ce numéro supplémentaire peut aussi
s'inscrire dans la marge lorsque l'espace le
On recommande cette dimension pour le permet.
papier et la toile à tracer, afin d'avoir une
marge protectrice pendant le tracé du des-
sin. NB REP. GRANDEUR NOMINALE MATIÈRE PLIAGE DES EXEMPLAIRES
Les exemplaires se plient en format 8~ po
NOM DE LA COMPAGNIE
sur Il po pour faciliter la manutention,
DISPOSITION CONVENTIONNElLE l'expédition par la poste et le classement.
ENSEMBLE
Le cartouche et le numéro supplémentaire
GÉNÉRAlITÉS SOUS· ENSEMBLE -
doivent apparaître sur le premier pli du
---_..
La figure 2.33 illustre une disposition con- No DÉTAIL ..... plan, et le dernier pli se place sur le des-
ventionnelle sur une feuille à dessin. Pour sus pour éviter d'y insérer d'autres docu-
USINAGE ments par inadvertance.
les feuilles imprimées à l'avance, on reçom-
mande que l'impression se fasse en dimen- UTILISATION La figure 2.36 illustre les méthodes re-
sions nominales et que les coins soient ar- MATIÈRE JEU DES MATRICES _ _ _ _ _
commandées pour le pliage des exemplaires
rondis pour prévenir cornes et déchirures. TOLERANCES: TOUTE DIMENSION FRACTIONNAIRE + ,010;
de format régulier.
TOUTE OIMENSION DÉCIMALE + ,0005 A MOINS O'AVIS CONTRACRE
DISPOSITION DESSINÉ PAR
On recommande d'inclure des marques de
ZONES VÉRIFICATION VÉRIFIÉ PAR
ÉCHELLE DATE
pliage dans les marges de feuilles à dessin
Pour faciliter la référence aux différents REPRODUCTION DATE de dimension B ou de dimensions plus
détails d'un plan plus grand que la dimen- grandes, imprimées à l'avance. Des annota-
sion B, on peut établir des zones en subdi- NB FEUILLESI FEUILLE 1 NO tions telles que 1er pliage, 2e pliage, etc.,
visant les marges en longueurs de 4Y<1 po doivent identifier ces marques, même si elles
sur 5~ po ou de 8~ po sur Il po pour coïncident avec des zones.
Fig. 2.34 Cartouche type

ADRESSE NOM DE l'ÉCOLE SECTION DE DESSIN INDUSTRIEL

DESSIN DÉSIGNATION ÉCHELLE NOM DATE CLASSE

Fig. 2.35 Cartouche ell bordure


LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 25

PLIAGE SIMPLE
2' PLIAGE

1"' PLIAGE
1) FORMAT B
2) FORMAT C

2" PLIAGE 3" PLIAGE

1"' PLIAGE
4" PLIAGE

2" et 39 PLIAGES
3) fORMAT D
Fig. 2.36 Pliage des exemplaires

Aucun détail important ne doit se tracer tirer autant d'exemplaires que l'on désire. pour être ensuite rincé à l'eau et asséché
près d'un pli, car il risquerait de perdre sa L'original est conservé au dossier, comme de nouveau, d'où il est glissé sur une table
netteté. document permanent du concept. Dans un pour y être découpé. Il s'agit donc d'un
bureau de dessinateurs, les premiers des- procédé continu qui s'adapte mal au tirage
sins peuvent se préparer sur du papier à d'exemplaires isolés, car il s'ensuivrait un
FIXATION DE LA FEUILLE dessin, mais le plan final se trace toujours gaspillage considérable de papier.
À LA PLANCHE sur un papier calque ou sur la toile. Pen-
dant longtemps, les plans se traçaient à DIAZO
Le dessinateur industriel fixe ordinairement l'encre sur de la toile. Aujourd'hui, on uti-
sa feuille à la planche, à l'aide de punaises lise généralement le crayon et le papier Il existe deux méthodes de développement
ou de ruban adhésif, et ne l'enlève qu'une calque, le travail à l'encre étant réservé pour ce procédé: la méthode humide et la
fois le travail terminé. À l'école, on utilise pour des dessins spéciaux ou pour des re- méthode à l'ammoniac. Dans la méthode
du ruban adhésif ou des pinces à ressort productions de qualité supérieure. humide, le papier exposé est entraîné dans
pour éviter d'endommager les planches, à un bain révélateur par un jeu de rouleaux,
cause des changements fréquents de feuille. pour être ensuite séché à l'air libre ou sur
Avant d'attacher une feuille, il faut ali- PROCÉDÉS DE REPRODUCTION une plaque chauffante qui fixe le dévelop-
gner le bas ou le haut avec le bord supé- pement.
rieur du té, de la règle parallèle ou de la BLEUS
règle horizontale de l'appareil à dessiner. La méthode à l'ammoniac diffère en ce
Pour replacer un dessin partiellement tracé, Dans certains secteurs de l'industrie, on que le papier exposé est entraîné au-dessus
il faut aligner un des traits du dessin plutôt préfère les plans au bleu. Cependant, le d'une plaque perforée sur laquelle on vapo-
que le bord de la feuille. procédé diazo remplace avantageusement rise des gouttes d'ammoniac, pour donner
cette méthode, en donnant des reproduc- des vapeurs qui développent le dessin. Cette
tions sur fond blanc. formule est mieux adaptée aux besoins des
bureaux d'ingénieurs, car elle exige moins
Le tirage des bleus se fait en exposant le d'opérations et offre un choix plus varié
En atelier, les ouvriers travaillent d'après papier à un éclairage d'intensité contrôlée, de finis.
des exemplaires tirés du plan original. C'est puis il est développé dans une solution de
pourquoi les dessins doivent être préparés dichromate de potassium et séché sur un Les deux méthodes nécessitent l'utilisa-
sur papier ou toile translucides dont on peut rouleau chauffé au gaz ou à l'électricité, tion d'un papier à dessin translucide pour
26 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

PROCÉDÉ ÉlECTROSTATIQUE
Ce procédé sert surtout à tirer des exem-
plaires à partir d'une feuille opaque, telle
qu'une page de livre, qu'une machine à
diazocopie ne peut reproduire. Cependant,
en utilisant un matériel translucide, il est
ensuite possible avec cet original de repro-
duire des copies supplémentaires par la dia-
zocopie.

MICROCOPiE
Il s'agit d'un procédé photographique par
lequel le dessin est enregistré sur un négatif
(ordinairement de 35 mm), On place en-
suite ce négatif en lieu sûr, habituellement
dans une voûte souterraine, afin de conser-
ver les plans d'ingénierie qui pourraient
être reproduits s'il survenait un désastre
quelconque à l'usine ou au bureau des des-
sinateurs.

Certaines entreprises montent leurs micro-


films sur des cartes à fenêtres, dont la lec-
ture se fait à l'aide d'une visionneuse qui
donne une image suffisamment agrandie,
pour que le dessinateur puisse en tirer les
renseignements dont il a besoin. Pour obte-
Norman Wade Company limited nir des exemplaires, on utilise une VISIOn-
Fig. 2.37 Machine Il diazOCopief neuse-imprimante sur place ou les services
d'une maison spécialisée.

Ces cartes permettent aussi d'expédier


par la poste,. des plans d'une usine à l'au-
obtenir d'excellentes reproductions. On peut ment ou aux besoins précis d'une indus-
tre, à un coût moindre que pour des plans
tirer des exemplaires valables à partir d'un trie.
de grandeurs ordinaires.
papier plutôt opaque, lorsque l'intensité lu-
mineuse est suffisante. 2. Les papiers plus légers, de 14 à 16 lb,
permettent de réduire les frais postaux et
DESSIN PHOTOGRAPHIQUE
d'économiser l'espace dans les classeurs.
VAPEURS Plusieurs méthodes ont été mises au point
COPIE DÉVELOPPtE 3. Du papier recouvert d'une pellicule de
D'AMMONIAC pour éviter la tâche fastidieuse de refaire un
matière plastique protège les exemplaires
SURFACE SENSIBLE SOLUTION plan corrigé:
SUR LE DESSUS AMMONIAQUE exposés à la saleté, à l'usine ou sur le chan-
tier, et sujets aux durs traitements. 1. Pour des corrections mineures, on mas-
que les parties du plan à l'aide d'une sépia.
4. Enfin, il y a des matériaux intermé-
LAMPE
Les parties ainsi effacés sont ensuite redes-
diaires: toile, pellicule d'acétate ou à base
BRillANTE sinées conformément aux changements dé-
de nylon. Parmi ceux-ci, le mylar connaît
CYLINDRE sirés.
DE VERRE
un grand succès car, étant presque indes-
tructible, on peut y corriger les dessins à 2. Pour des surfaces plus importantes, on
loisir et il résiste aux durs traitements. De peut utiliser différentes méthodes. L'une
Fig. 2.38 Procédé de reproduction. Les rouleaux ell'
plus, il est le seul matériau de sa catégorie d'elles consiste à masquer Je plan avec une
trainen! le dessin e! le papier sensible autour de
la lumière. Le dessin es! ensuite rejeté et la feuille offert en différentes épaisseurs, sépia, à l'exception de la partie à modifier.
sensibilisée es! entrainée dans un bain de vapeurs En soumettant le tout à l'éclairage de la
On trouve dans le commerce des machi- machine à diazocopie, l'émulsion à décou-
d'ammoniac.
nes à diazocopie de toutes les dimensions, à vert est blanchie et la partie à modifier peut
Pour répondre aux besoins actuels, on a partir du modèle format lettre jusqu'à la
être redessinée.
mis au point une grande variété de papiers machine de 54 po, qui livre les exemplaires
pour le procédé diazo : à l'avant ou à l'arrière, sépare le dessin de 3. Dans certains cas, il est possible de
la reproduction automatiquement, s'arrête faire un photomontage, en se servant des
1. Le papier ordinaire (20lhlb) se pré- d'elle-même à la fin du cycle, et possède parties de divers dessins et même de simili-
sente dans un choix de couleurs de fond : plusieurs autres caractéristiques qui font gravures ou de fiches techniques publiées
rose, vert, bleu, jaune et blanc. Ces couleurs que la diazocopie est le procédé le plus dans des revues. Une fois le montage ter-
servent à différencier les reproductions des- avantageux pour la reproduction de dessins miné, on obtient un originai soit à partir
tinées, par exemple, aux ingénieurs seule- industriels. d'un négatif photographique, pour obtenir
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRA TIQUE EN SALLE À DESSIN 27

Finesse du grain - Caractéristique impor-


tante surtout pour les microfilms, qui per-
met de séparer des détails très rapprochés.
Fini ou surface matte - Fini dépoli qui ne
brille pas.
Fond - Décoloration ou nuance plus claire
apparaissant sur la surface exposée du ma-
tériel de face.
Gamme d'exposition - Gamme de temps
d'exposition pour obtenir un exemplaire va-
lable.
Gondolage - Courbure d'une feuille ordi-
nairement du côté des fibres plus courtes.
~Iorman Wade Company limited
Grain du papier - Fini plus ou moins ru-
2.39 Classeur il tiroirs gueux du papier qui le rend plus ou moins
propre au dessin au crayon ou à l'encre.

Image inversée - Cliché ou reproduction


un positif ayant les dimensions requises, quelle on obtient des négatifs sur fond bleu, qui, inversé par rapport à l'original, pour-
soit en utilisant le procédé « Autopositive )}. à partir d'un positif. rait se lire à l'aide d'un miroir.

Cliché par projection - Cliché agrandi ou Image normale - Cliché ou reproduction


4, Des améliorations apportées à ces pro-
réduit obtenu par la projection de l'image qui se lit dans le même sens que l'original.
cédés libèrent le dessinateur d'une tâche
monotone et lui permettent de se consacrer d'un négatif sur une pellicule sensible.
Jaunissement - Coloration des parties blan-
à des tâches plus créatrices. Contraste - Différence dans les tons d'un ches d'un exemplaire au diazo, en raison du
dessin imprimé. vieillissement sous l'action de la lumière.
SYSTÈMES DE CLASSEMENT Copie intermédiaire - Copie obtenue par Montage - Exemplaire composé d'un as-
un procédé de reproduction pour servir d'o- semblage de pièces détachées provenant de
Le classement des plans d'ingénierie ne com- deux ou de plusieurs plans.
riginal et sur laquelle on peut faire des
porte ordinairement qu'un système de clas-
changements qui épargnent du temps au
sement à plat, genre tiroir, ou un classeur Mylar - Marque déposée pour une pelli-
dessinateur .
vertical tant pour les originaux que pour cule de type polyester d'une grande résis-
les reproductions. Densité - Signifie en général les tons plus tance et très stable. Cette pellicule sensibi-
ou moins foncés d'une image. lisée s'utilise comme matériel intermédiaire.
Pour le classement à plat, il existe des
meubles de grandeurs diverses munis de Dépouillement - Phase de la copie dans Négatif - Image obtenue ordinairement sur
différents tiroirs, en multiples de 8Yz po les procédés photo-mécaniques au cours de pellicule ou sur un matériel translucide et
sur Il po, les plus grands pouvant être sub- laquelle sont dissoutes les parties de colloï- qui donne des tons clairs et foncés inversés,
divisés à volonté. des non insolées (affectées par la lumière). par rapport à l'original.
Les autres parties demeurent sur la forme
Les classeurs verticaux consistent habi- et servent à la reproduction. Offset - Variante de la lithographie basée
tuellement en un système quelconque de sur la répulsion de l'eau et des matières
pinces permettant de suspendre les plans. Diazocopie ou di31zotypie appelée aussi hé- grasses. Les parties non écrites prennent
liocopie ou héliographie - Procédé de re- l'eau, les parties écrites prennent l'encre et
Ces classeurs ont l'avantage de réduire production aux colorants, habituellement repoussent l'eau. Le procédé utilise un dé-
la manutention, qui endommage les origi- sur fond blanc, utilisant des réactions su- caïque intermédiaire sur une feuille de ca-
naux ou les exemplaires. De plus, leur ca- bies par des sels diazoïques. On peut aussi outchouc ou blanchet enroulé sur un cy-
pacité au pied carré est plus grande que obtenir des impressions en brun, noir, rouge lindre.
celle des classeurs à tiroirs. ou violet.
Opacité - Propriété d'une feuille de papier
Dos-carbone - Méthode pour améliorer la qui ne laisse pas passer la lumière et qui
TERMINOLOGIE DU PAPIER À DESSIN qualité du tirage d'un plan et qui consiste empêche de voir ce qu'il y a au verso.
à insérer une feuille de papier carbone sous
ET PROCÉDÉS DE REPRODUCTION:! le papier-calque, de façon à reproduire le Opaque - Qui s'oppose au passage de la
plan au verso. lumière.
Autopositive - Marque déposée de maté-
riel photographique qui permet, en une Papier-calqne_ - Papier plutôt translucide,
Durée ume - Période de temps après la-
seule opération, d'obtenir une impression d'une texture très uniforme, utilisé pour le
queUe un matériel sensible est inutilisable.
positive à partir d'un original positif, et une dessin au crayon ou à l'encre. Le papier-
image négative d'un original négatif. Film positif - Pellicule transparente sur calque naturel doit sa transparence unique-
laquelle apparaît une image positive. Sou- ment à la composition uniforme du papier,
Bleu - Méthode de reproduction utilisant vent employée pour obtenir une reproduc- résultant du traitement des fibres pendant
des sels de fer sensibles à la lumière par la- tion sur fond blanc. la fabrication.
28 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Photocopie - Reproduction ou cliché ob- transparence ou par réflexion, selon le pro- Vélin - Papier très blanc, de pâte très fine
tenu par l'action de la lumière sur des ma- cédé utilisé. et translucide, utilisé pour la préparation
tériaux photographiques. d'originaux.
Traçage - Opération consistant à exécuter
Tirage ou insolation - Procédé commun sur le bloc brut, à l'aide d'un stylet, le con-
aux méthodes de reproduction, sauf en ther- tour de la pièce soumise à l'usinage. BIBLIOGRAPHIE
mocopie, par lequel on obtient une image
1. CSA-B78.1 - 1964, Mechanical Engineer-
latente sur une sunace sensible, par l'appli- Transformation - Étape de fabrication pen-
ing Drawing Standards (Second Edition).
cation de rayons lumineux ultraviolets ou dant laquelle le rouleau de papier sensibi-
infrarouges. lisé est découpé en feuilles ou en rouleaux 2. Norman Wade Company Limited.
de plus petite dimension. 3. Manuel pratique de reproduction docu-
TIrage par contact - Exemplaires de mê- mentaire et de sélection, Fédération In-
me dimension que l'original obtenus en pla- Translucide - Qui est perméable à la lu- ternationale de Documentation, publié
çant ce dernier en contact avec le papier mière, la laisse passer, mais ne permet pas avec le concours de l'U.N.E.S.C.O., Pa-
sensible pendant l'insolation, qui se fait par de distinguer nettement les objets. ris, Gauthier-Villars Éditeurs, 1964.
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 29

4 3
o 3 6 9

(A)

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CC)

Fig. 2.40 Exercice de lecture des échelles


30 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

-,----,--1~~-----------7~------------~'1 2

Fig. 2.41
Gabarit

Fig. 2.42
Gabarit -100 M
M

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ft 8 1---------8 1
4

-Ico
Fig. 2.43
Gabarit

DIA I~
LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 31

Fig. 2.44
Polygone irrégulier

TRACER CE POLYGONE IRRÉGULIER


ET NOTER LES LONGUEURS LM ET AM

Fig. 2.45 Dessins d'incrustation

CARRÉ ~
16

3
i6

3" ENTRE LES


POINTES

o E
F
32 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

T
M~

III

POUTRE EN 1 CORNIÈRE A AILES INÉGALES PROFILÉ EN U PROFILÉ EN Z

Fig. 2.46 Formes d'acier de structure

VUE ARRI~RE ILLUSTRANT


LE BATI D'UNE PORTE
DE CLOTURE

DÉTAIL AGRANDI
D'UN POTEAU ET
D'UNE TRAVERSE
TRAVERSE HAUTE

ÉCHARPE ---II:,.#JI"1;;;;;;~::S~~~
MONTANT - - - I I
TRAVERSE BASSE
1 x 6

--...-....

....
-~-
-, r
1 1
-J L
......._ _........._ _L.....I'--""T".&......I J

"2
1--------- 47 ----------l

Fig. 2.47 Porte de clôture


LA TECHNIQUE GRAPHIQUE ET LA PRATIQUE EN SALLE À DESSIN 33

Fig. 2.48 Plaque graduée

Fig. 2.49 Vue de côté d'une bobine de 200 pieds

D~TAIL AGRANDI ILLUSTRANT LA


M~THODE DE CLOUAGE DES GOUSSETS GOUSSET /2X /8x t

GOUSSETS DES DEUX COT~S

GOUSSET /2x /2X t

2 x 4

24'-0

Fig. 2.50 Ferme


LA GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE

Office du film du Québec par le Ministère de la voirie et des travaux publies


Fig. 3.1 Une section de l'échangeur Turcoi dans le sud-ouest de Montréal

Les appareils et les accessoires décrits au tracer les hexagones et les formes ellipti- 2. Sur CD inscrire la ou les distances dé-
chapitre 2 permettent de tracer à peu près ques. terminées de la ligne AB, à l'aide d'une règle
toutes les lignes requises en dessin industriel. ou d'un compas.
Cependant, le dessin et la solution de pro-
TRACÉ D'UNE LIGNE OU 3. Utiliser le té ou une équerre comme
DE PLUSIEURS PARALLÈLES base parallèle à CD. Sur cette base, placer
blèmes à l'aide de graphiques et de dia- une équerre dont l'un des côtés coïncidera
grammes font souvent appel à des construc- À UNE OBLIQUE DONNÉE, À UNE avec AB.
tions géométriques, surtout lorsque le dessi- OU À DES DISTANCES DÉTERMINÉES 4. Faire glisser cette équerre sur CD, jus-
nateur ne dispose pas d'appareil à dessiner, 1. Connaissant la ligne AB, élever une qu'au point inscrit (ou plusieurs) et tracer
d'une équerre réglable ou de gabarits pour perpendiculaire CD à la ligne donnée AB. la parallèle à AB.

35
36 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

c perpendiculaire à AB et la divisera en deux SUBDIVISER UNE DROITE


parties égales.
B EN PARTIES ÉGALES
Subdiviser, par exemple, la droite AB en
douze parties égales.
1. Du point A, élever une perpendiculaire
à AB.
2. Ajuster une règle pour que le nombre
A B requis de subdivisions (1~) soit compris en-
tre le point B et la perpendiculaire. Mar-
quer ensuite ces subdivisions par de légers
o traits verticaux.
3. De ces subdivisions, élever des perpen-
diculaires à la ligne AB.
Fig. 3.4 Bissection d'une droite

B BISSECTER UN ANGLE
1. Soit l'angle ABC. Du sommet B, tra-
cer un arc rencontrant BC au point D et
BA au point E.
2. Des points D et E, tracer deux arcs se
rencontrant au point F.
3. La ligne BG passant par F est la bis-
o sectrice désirée.

Fig. 3.2 Tracé de parallèles à l'aide d'équerres


Fig. 3.7 Subdivision d'une droite en parties égales
G

TRACÉ D'UNE DROITE TANGENTE CONSTRUIRE UN HEXAGONE


À DEUX CERCLES CONNAISSANT LA DISTANCE
Placer l'arête supérieure d'un té ou d'une B~~------~----
ENTRE LES CÔTÉS
règle presque en contact avec les deux cer- 1. Tracer deux axes l'un vertical et l'au-
cles et tracer la tangente commune. Des per- Fig. 3.5 Tracé d'une bissectrice tre horizontal.
pendiculaires à cette tangente, passant par
2. Du point de rencontre, tracer légère-
les centres, déterminent les points de tan-
gence Tl et T 2 •
BISSECTER UN ARC ment le cercle de rayon égal à la demi-dis-
tance entre les côtés.
1. Soit l'arc AB. Régler le compas pour
un rayon plus grand que ~ AB. 3. À l'aide de l'équerre de 60°, tracer
six rayons formant des angles égaux.
2. Utilisant A et B comme centres, tra-
cer deux arcs qui se rencontreront de part
et d'autre de l'arc AB. Une droite passant
par les deux points C et D divisera l'arc AB
en deux parties égales.

Fig. 3.3 Tracé d'une droite tangente à deux cercles

BISSECTER UNE DROITE


1. Soit la ligne AB. Régler le compas B
pour un rayon plus grand de ~ AB.
2. Utilisant A et B comme centres, tracer
deux arcs dont les points d'intersection se-
ront de part et d'autre de AB. Une droite Fig. 3.8 Tracé d'un hexagone connaissant
passant, par les deux points C et D, sera Fig. 3.6 Bissection d'un arc la distance entre les côtés
LA GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE 37
4. De ces rayons, tracer six tangentes au 2. Tracer des tangentes verticales et ho- CONSTRUIRE UN POLYGONE RÉGULIER,
cercle inscrit. rizontales.
CONNAISSANT LA LONGUEUR
3. À l'aide de l'équerre de 45 0 , tracer D'UN CÔTÉ DONNÉ
CONSTRUIRE UN HEXAGONE, des tangentes formant des angles de 45 0
Soit un polygone ayant sept côtés.
CONNAISSANT LA DISTANCE avec l'horizontale.
1. À partir du côté AB utilisé comme
ENTRE LES SOMMETS rayon, tracer un demi-cercle. Subdiviser ce
1. Tracer des axes vertical et horizontal. demi-cercle en sept parties égales, à l'aide
Du point de rencontre, tracer légèrement le CONSTRUIRE UN OCTOGONE, d'un rapporteur ou du compas à pointes
cercle passant par les sommets. CONNAISSANT LA DISTANCE sèches.
2. De la deuxième subdivision à gauche,
2. À l'aide de l'équerre de 60 0 , marquer ENTRE LES SOMMETS tracer le rayon Al.
six points formant des angles égaux sur la 1. Tracer des axes vertical et horizontal 3. Tracer des rayons en passant par les
circonférence. et tracer légèrement le cercle de rayon égal subdivisions 3, 4, 5 et 6 et les prolonger
à la demi-distance entre les sommets. comme il est indiqué sur la figure.
3. Joindre ces points par des cordes.
4. Utilisant toujours le côté AB comme
2. À l'aide de l'équerre de 45 0
, tracer rayon, du point B comme centre, détermi-
des rayons entre les deux axes. ner le point C sur le prolongement du rayon
3. Joindre les rayons à l'aide de cordes. A6. Du point C, utilisant toujours AB com-
me rayon, déterminer le point D sur le pro-
longement du rayon AS. Faire de même
pour déterminer les points D et F.
5. Joindre ces points à l'aide de droites.
Ce procédé s'applique à tous les polygones
réguliers.

"C
DISTANCE ENTRE LES SOMMETS

Fig. 3.9 Tracé d'un hexagone connaissant la


distance entre les sommets
Fig. 3.11 Tracé d'un octogone connaissant la A
distance entre les sommels
CONSTRUIRE UN OCTOGONE. Fig. 3.13 Construction d'un polygone régulier
CONNAISSANT LA DISTANCE connaissant la longueur d'un côté donné
ENTRE LES CÔTÉS
INSCRIRE UN OCTOGONE RÉGULIER
DANS UN CARRÉ
1. Tracer des axes vertical et horizontal.
1. Tracer les diagonales AC et BD du
INSCRIRE UN PENTAGONE RÉGULIER
Du point de rencontre, tracer légèrement un
carré donné. DANS UN CERCLE
cercle de rayon égal à la demi-distance en-
tre les côtés. 1. Soit le cercle O. Tracer le diamètre
2. Utilisant les coins comme centres, tra-
AB, et du centre 0 élever la perpendicu-
cer des arcs de cercle d'un rayon égal à la
laire à AB.
V:z diagonale intersectant les côtés du carré.
2. Déterminer le point D, par la bissec-
3. Joindre les points d'intersection. tion de la ligne OB.
3. Du point D comme centre, utilisant
DC comme rayon, tracer l'arc CE, le point
E étant sur AB.
4. Avec C comme centre, utilisant CE
comme rayon, tracer l'arc CF, le point F
étant sur la circonférence du cercle cir-
conscrit.
5. Utilisant la corde CF comme mesure,
reporter cette longueur sur la circonférence
pour déterminer les autres points et inscrire
le pentagone.
Fig. 3.10 Tracé d'un oclogone connaissant la
dislance entre les côtés Fig. 3.12 Octogone régulier inscrit dans un carré

Un polygone régulier est une figure plane


fermée dont les côtés et les angles sont
égaux entre eux.
38 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

2. Des points D et E comme centres et R 2. Des points B et C, élever des perpen-


comme rayon, tracer des arcs se rencon- diculaires aux parallèles.
trant en O. 3. Choisir le point E sur BC où les cour-
3. Du point 0, tracer l'arc qui, aux points bes doivent se rencontrer.
D et E, sera tangent aux côtés de l'angle 4. Construire les bissectrices de BE et de
droit. EC.

x
CONSTRUIRE UN ARC TANGENT
AUX CÔTÉS D'UN ANGLE AIGU o
Soit un arc de rayon R.
1. Tracer à l'intérieur de l'angle et à une
distance égale à R, des droites parallèles
Fig. 3.14 Inscrire un pentagone régulier dans un aux deux côtés de cet angle.
cercle 2. Le point de rencontre C de ces deux
TRACER UN CERCLE INSCRIT parallèles détermine le centre de l'arc dé-
AB
DANS UN POLYGONE RÉGULIER siré.
ET UN CERCLE CIRCONSCRIT 3. À l'aide du compas réglé pour le
rayon R, tracer l'arc tangent aux côtés de Fig. 3.19 Tracé d'une courbe renversée ou d'un
À UN POLYGONE RÉGULIER l'angle, en utilisant C comme centre. arc en doucine joignant deux lignes parallèles
1. Tracer la bissectrice de deux côtés
quelconques du polygone; BC et DE, par
exemple. Le point de rencontre 0 des bis-
sectrices FO et GO détermine le centre des
cercles en question.
2. OH est le rayon du cercle inscrit et
OA, celui du cercle circonscrit. Fig. 3.17 Tracé d'un arc
A tangent aux côtés d'un
angle aigu

Fig. 3.15 Tracé d'un cercle inscrit dans un


polygone régulier et d'un cercle circonscrit à un
polygone régulier
CONSTRUIRE UN ARC DE CERCLE Fig. 3.18 Tracé d'un arc
TANGENT AUX DEUX CÔTÉS tangent aux côtés d'un angle
D'UN ANGLE DROIT obtus
Soit un arc de rayon R et l'angle droit B.
1. Du point B comme centre, tracer un PARALLhES
arc d'un rayon égal à R, jusqu'aux intersec-
tions D et E sur les côtés de l'angle droit.
CONSTRUIRE UN ARC TANGENT 5. Les points de rencontre des perpendi-
A culaires et des bissectrices, en F et en G,
AUX CÔTÉS D'UN ANGLE OBTUS sont les centres de l'arc en doucine.
Utiliser la même méthode que pour un an-
gle aigu.
CONSTRUIRE UN ARC TANGENT
À UN CERCLE ET À UNE DROITE
TRACER UNE COURBE RENVERSÉE DONNÉS
OU UN ARC EN DOUCINE
1. Soit le rayon R de l'arc désiré. Tracer
JOIGNANT DEUX PARALLÈLES
,--::+--c 1. Soit deux parallèles AB et CD, à des
une parallèle à la droite, entre cette der-
nière et le cercIe, à une distance R.
Fig. 3.16 Tracé d'un arc tangent à deux droites distances X et Y l'une de l'autre. Relier les 2. Utilisant le centre du cercIe, tracer un
formant un angle droit parallèles par la droite BC. arc d'un rayon égal au rayon du cercle
LA GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE 39

plus le rayon R, jusqu'au point de rencon-


tre C avec la parallèle.

. . t-
3. Avec C comme centre et R pour rayon,
tracer l'arc demandé.

CONSTRUIRE UN ARC TANGENT ,


À DEUX CERCLES (Fig. :t21)
Figure A
1. Soit le rayon R. Tracer un arc ayant
un rayon R 2 • égal au rayon du cercle A plus
R, en utilisant le centre du cercle A.
2. Tracer un second cercle jusqu'au point
de rencontre C des deux arcs, utilisant le
centre du cercle B et un rayon R 3 , égal au
rayon du cercle B plus R.
3. Du point C comme centre, tracer j'arc
de rayon H, tangent aux deux cercles.
Figure B
1. Soit le rayon R. Utilisant le centre du
cercle A, tracer un arc ayant un rayon égal
à R - Hz dans la région entre les deux (A)
cercles.
2. Utilisant le centre du cercle B, tracer
un arc de rayon égal à R - Rg qui coupera
le premier arc en Co
3. Du point C comme centre, tracer l'arc
tangent aux deux cercles donnés.

CONSTRUIRE U~J CERCLE PASSANT


PAR TROIS POINTS QUElCONQUES
NON EN LIGNE DROITE
1. Soit les points A, B et Co Joindre ces
points comme sur la figure 3.22.
2. Tracer les bissectrices des lignes AB
et BC, comme elles sont indiquées. Prolon-
ger ces bissectrices jusqu'au point de ren-
contre O. Ce point 0 est le centre du cer-
cle demandé.

(8)

Fig. 3.21 Tracé d'un arc langen! il deux cercles

fig. 3.20 Tracé d'un arc langen! à un cercle el


il une droite
40 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

3. Tracer le cercle en utilisant 0 comme 3. Aux points de rencontre des rayons


centre. avec le grand cercle (point 1), tracer une
parallèle à CD à l'intérieur du cercle.
4. Au point de rencontre du même rayon
avec le petit cercle, tracer une parallèle à
l'axe AB vers l'extérieur (point 2). L'inter-
section de ces lignes (point 3) détermine
un point de l'ellipse.
5. Réunir les points. successifs, ainsi dé-
terminés, par une courbe régulière.

CONSTRUIRE UNE ELLIPSE - MÉTHODE


Fig. 3.22 Tracé d'un cercle passant par trois DU PARALLÉLOGRAMME
points quelconques non en ligne droite 1. Construire un parallélogramme, ayant
la dimension du grand axe CD donné et
celle du petit axe AB.
2. Diviser CO en un certain nombre de Fig. 3.25 Tracé d'une ellipse - Méthode des
parties égales et diviser CE en un même quatre centres
nombre de parties égales. CONSTRUIRE UNE ElLiPSE-
L'ellipse est une courbe plane fermée dont 3. Du point D, tracer des droites, joi- MÉTHODES DE LA BANDE DE PAPIER
chaque point est tel que la somme de ses gnant les subdivisions (1, 2, etc.) de la ligne
distances à deux points fixes, appelés foyers, CE. Du point A, tracer' des droites passant PREMIÈRE MÉTHODE
est constante. par les points de subdivision de la ligne CO, Soit le grand axe CD et le petit axe AB.
Le dessinateur doit souvent dessiner des jusqu'à leur point de rencontre avec les li- L Sur une bande de papier ou de carton,
ouvertures circulaires vues obliquement ou gnes reliées à D. Ces points de rencontre inscrire les demi-axes co moins ao comme
inclinées, qui prennent la forme d'ellipses. déterminent des points de l'ellipse. ils sont indiqués.
Il existe plusieurs méthodes précises et ap- 4. Procéder de la même manière pour 2. En plaçant le point a sur divers points
proximatives pour tracer des courbes. déterminer d'autres points de l'ellipse. de la ligne CD, tout en maintenant le point
5. Relier ces points par une courbe ré- c en contact avec la ligne AB, le point 1)
gulière. sera toujours un point de l'ellipse.
CONSTRUIRE UNE ElLIPSE - MÉTHODE A
DES CERCLES CONCENTRIQUES
1. Tracer deux cercles concentriques, de
diamètres égaux au grand et au petit axe
donnés, appelés respectivement AB et CD. c D
2. Diviser les deux cercles en un certain
nombre de parties égales, douze, par ex-
emple, et tracer des rayons (Fig. 3.23).
Il
I-!~
I} DIA 1
8
Fig. 3.24 Tracé d'une ellipse - Méthode dl!
parallélogramme

CONSTRUIRE UNE ElLIPSE - MÉTHODE


DES QUATRE CENTRES
1. Soit le grand axe CD et le petit axe
AB. Joindre les points A et C par une droite. D
A B 2. Sur AC, déterminer la longueur AE
égale CO moins AO.
3. Tracer la bissectrice de CE qui déter-
minera les points G sur CO, et F sur AB
ou sur son prolongement.
4. Reporter le point F au point F 1 sur 1::::10:::::::::::::::::::::::: ::::::::::::::/0: :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::<1::::::1
AB, pour que OF égale OF 1 et le point G 1 1 PETIT .I~ 2' GRAND DIA ... 1
au point G 1 , pour que OG égale OG!. r"'2 DIA
5. Les points F, F l' G et G 1 sont les SECONDE MÉTHODE
Fig. 3.23 Tracé d'une ellipse - Méthode des centres de deux grands et de deux petits
Fig. 3.26 Tracé d'une ellipse - Méthode de la
cercles concentriques arcs formant l'ellipse. bande de papier
LA GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE 41

B
Fig. 3.27 Tracé d'une ellipse - Méthode des
foyers
3. Inscrire diverses positions du point 0 5. Les points d'intersection des lignes ver-
pour toute la courbe et les relier par une ticales et horizontales portant le même chif·
courbe régulière. L'hélice est une courbe gauche engendrée fre déterminent les points correspondants
par une droite d'un plan que l'on enroule de l'hélice sur le cylindre. Nota: Sur la fi-
sur un cylindre ou sur un cône de révolu- gure, les points de Il à 12 étant situés à l'ar-
SECONDE MÉTHODE tion. Le pas est la distance prise parallèle. rière du cylindre, la courbe de l'hélice cor-
Soit le grand axe CD et le petit axe AB. ment à l'axe entre deux points consécutifs. respondante sera en traits interrompus.
1. Sur une bande de papier ou de carton, 6. Le développement du cylindre donne
inscrire les demi-axes co plus 30 comme ils à l'hélice l'apparence d'une droite oblique.
CONSTRUIRE UNE HÉLICE
sont indiqués.
1. Le pas et le diamètre du cylindre étant
2. Placer le point 3 sur l'axe CD ou sur
donnés, dessiner la vue du dessus et l'élé-
CONSTRUIRE UNE HÉLICE CONIQUE
son prolongement et le point c sur l'axe AB
ou sur son prolongement et marquer le vation. 1. Soit un cône de diamètre, de hauteur
point 0 de l'ellipse. Déterminer de la même 2. Diviser la circonférence (vue du des· et de pas connus. Dessiner la vue du des-
manière des points pour l'ensemble de la sus) en un certain nombre de parties égales sus et l'élévation.
courbe. identifiées (douze par exemple). 2. Diviser la circonférence de base sur la
3. Abaisser des droites parallèles à l'axe vue du dessus en un certain nombre de par·
3. Relier ces points par une courbe régu-
du cylindre, correspondant aux subdivisions ties égales numérotées (huit par exemple).
lière. et les identifier. 3. Abaisser des droites parallèles à l'axe
4. Diviser le pas de l'hélice en autant de du cône, correspondant à ces subdivisions,
parties égales qu'il y en a dans la vue du les identifier et joindre ces points au som·
CONSTRUIRE UNE ELLIPSE- dessus. Tracer des perpendiculaires à l'axe met.
MÉTHODE DES FOYERS et les identifier comme dans la vue du des- 4. Diviser le pas de l'hélice en un même
sus. 10 nombre de parties égales et les identifier de
1. Le grand axe CD et le petit axe AB
se coupent au point O. Du point A comme
centre, tracer un arc de rayon R égal à CO
(Ih de CD). Les points de rencontre de
l'arc avec l'axe CD déterminent les deux ---17
foyers Flet F 2 de l'ellipse.
2. Subdiviser OFl en un certain nombre
de parties égales (quatre par exemple).
3. Du point FI comme centre et Cl com-
me rayon, tracer des arcs dans les qua-
drants de gauche.
4. Du point F 2 comme centre et Dl
comme rayon, tracer des arcs croisant les
arcs tracés précédemment au point 1.
5. En invertissant les rayons, déterminer
les points correspondants dans les quadrants
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de droite. 5 ,---~-.~,..,,,-.----"~--~- .-

L "-'- '- ~-I-4:~"~ 5="'~-'6}P:;J ~-~-~~=-·:~~=41-::"~--<----~--~--'--"~-4-'---5+---6'---7'--+---.L-'--'----'"---'


6. Répéter le même procédé en utilisant
C z et D 2 comme rayons, avec FI et F 2
comme centres.
7. Répéter avec les autres longueurs dé
rayon, mesurées d'après les diverses lon-
gueurs de CD, pour déterminer les points 10 9 8 1_ Tl D --------t
de repère de la courbe. DÉVELOPPEMENT DU CYLINDRE
S. Relier ces points par une courbe ré-
gulière. fig. 3.28 Tracé d'une hélice cylindrique
42 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

sur la vue du dessus, et relier les points 2. Subdiviser AC en parties égales et AO


ainsi obtenus par une courbe continue. en un même nombre' de parties égales. Iden-
tifier chaque subdivision, selon l'illustration.
3. Mener une droite du point 0 au point
LA PARABOLE 1 sur AC. Du point 1 sur OA, tracer une
La parabole est une ligne courbe non fer- parallèle à l'axe. Le point de rencontre de
mée dont chacun des points est situé à une cette dernière avec la ligne 01 est l'un des
égale distance d'un point fixe (foyer) et points de la parabole.
d'une droite fixe (directrice). 4. Utiliser la même méthode pour déter-
miner d'autres points de la courbe.
5. À l'aide du pistolet, tracer la courbe
CONSTRUIRE UNE PARABOLE en reliant les différents points.
MÉTHODE SCIENTIFIQUE
1. Soit un foyer F et une directrice AB. CONSTRUIRE UNE PARABOLE - AUTRE
Par le foyer, construire une perpendiculaire
à la directrice. MÉTHODE DU PARALLÉLOGRAMME
f ~I----+I~
2. Tracer une parallèle quelconque à AB, 1. Soit les longueurs AB et AC. Tracer
croisant la ligne d'axe quelque part au un parallélogramme.
7t--+H~~
point 2. 2. Subdiviser OA en quatre parties égales.
6 t----1Hf--l'--+-~~},
3. Avec F comme centre et un rayon Subdiviser AC en un nombre de parties éga-
~ i~II-Hc---+-~ égal à 02, tracer un arc croisant la paral- les au carré des subdi~isions de AC, c'est-à-
3 t-+iflf-~i-"""'" lèle passant par le point 2, au-dessus et au- dire 4 2 = 16 parties égales.
L ~ ~_-+-_...L-.1f dessous de l'axe. Les deux points ainsi dé-
terminés C et D sont des points sur la para-
3. La longueur 01 étant égale à J,4 de
1 4 5 OA, le point 1 sur AC sera égal à:
bole.
7 6 J,4 2 = 1/ 16 de AC, c'est-à-dire à la pre-
4. Tracer d'autres parallèles à la direc-
mière subdivision.
trice et utiliser le même procédé pOUr dé-
Fig. 3.29 Tracé d'une hélice conique terminer d'autres points. 4. 02 sur OA étant égal à ~ de OA, le
5. Rattacher ces points à l'aide du pis- point 2 sur AC sera donc: ~ 2 = J,4 de la
tolet. longueur AC ou: 16 X lA = 4 subdivi-
la même manière. De ces subdivisions, tra-
6. Pour tracer une tangente à un point sions.
cer des perpendiculaires à l'axe du cône.
5. Les points de rencontre de ces lignes quelconque E, joindre les points EF et tra- 5. 03 étant aux % de OA, le point AC
avec celles qui joignent le sommet du cône, cer la droite EG parallèle à l'axe. La bis- sera donc: %' = 9/16, 16 x 9/16 = 9
correspondent à l'hélice et il suffit de les sectrice de l'angle GEF sera la tangente à ou la ge subdivision sur AC.
joindre par une courbe continue. Nota : Les la courbe. 6. Tracer des parallèles à AC et à OA
points entre 5 et 9 étant situés à l'arrière pour déterminer les points de la parabole
du cône, cette portion de l'hélice doit ap- et construire la courbe à l'aide du pistolet.
paraître en traits interrompus sur l'éléva-
CONSTRUIRE UNE PARABOLE
tion. MÉTHODE DU PARAllÉLOGRAMME
6. Des points déterminés de la courbe,
CONSTRUIRE UNE PARABOLE -
1. Soit les longueurs AB et AC. Cons-
élever des perpendiculaires jusqu'au point truire un parallélogramme ayant ces dimen-
TANGENTES ENVELOPPANTES
de rencontre avec le rayon correspondant sions. Du point 0, centre de AB, mener une 1. Soit les dimensions AB et AC. Tracer
ligne d'axe perpendiculaire à AB. un parallélogramme.
DIRECTRICE

31-+--+--1:.

AXE
O~---L----+- O'-t-I~-----+- 0-1------

B
B D

A) MÉTHODE SCIENTIFIQUE B) MÉTHODE DU PARALLÉLOGRAMME C) AUTRE MÉTHODE DU D) TANGENTES ENVELOPPANTES


Fig. 3.30 Méthodes courantes pour tracer une parabole PARALLÉLOGRAMME
LA GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE 43

2. Subdiviser AC en parties égales. Sub- 4. Du point 2 comme centre, utilisant un


diviser AO en un même nombre de parties rayon égal à 2B, tracer l'arc BC, C étant
égales. sur la tangente du point 2.
3. Joindre les points correspondants par 5. Procéder de la même manière pour
des droites. compléter la développante.
4. Tracer la parabole tangente à ces droi-
tes. o

L'HYPERBOLE
L'hyperbole est une courbe formée par des
points sur un plan dont les distances à
deux points fixes (foyers) de ce plan ont
une différence constante.

CONSTRUIRE UNE HYPERBOLE --~~------ ______-4G


1. Soit l'axe transversal AB et les foyers Fig. 3.33 Tracé d'une spirale d'Archimède
Flet F 2' Utilisant F1 comme centre et un
rayon plus grand que AF 2 (Al à la figure Fig. 3.32 Tracé de la développante de cercle
3.31), tracer des axes de part et d'autre de
l'axe transversal. LA SPIRALE D'ARCHIMÈDE
2. Avec F 2 comme centre et un rayon La spirale d'Archimède est une courbe sur
égal à BI, tracer des arcs rencontrant les un plan, dont les points sont situés à des CONSTRUIRE UNE CYCLOïDE
arcs déjà tracés aux points C et D situés distances d'un point fixe (pôle) qui sont 1. Soit une circonférence d'un diamètre
sur l'hyperbole. proportionnelles aux angles que forment les donné. Subdiviser la circonférence en par-
3. Recommencer le même procédé, utili- rayons vecteurs correspondants avec une ties égales identifiées (huit par exemple).
sant des points différents, 2 et 3 par exem- droite fixe passant par le pôle. 2. Tracer une droite A-Al égale à la cir-
ple, pour déterminer d'autres rayons et d'au- conférence.
tres points de la courbe. 3. Subdiviser cette droite en autant de
4. Relier ces points par une courbe ré-
CONSTRUIRE UNE SPIRALE
parties égales qu'il y en a dans la circonfé-
gulière. D'ARCHIMÈDE rence, les identifier et élever des perpendi-
1. Connaissant le diamètre, subdiviser la culaires.
circonférence à l'aide de rayons en un cer- 4. Par le centre du cercle 0, tracer une
tain nombre de parties égales numérotées. droite parallèle à A-Al.
2. Diviser le rayon en un même nombre 5. Utilisant les points de rencontre de la
de parties égales. ligne de centre et des subdivisions de A.Al'
3. Tracer des cercles concentriques cor- tracer des circonférences représentant di-
respondant aux subdivisions du rayon. verses positions du cercle roulant sur A-Al'
4. Commençant au centre, tracer une 6. Prendre le point A comme point pour
R=AI
courbe régulière passant par les points d'in- tracer la courbe. Lorsque le cercle a par-
3 tersection des rayons et des cercles concen- couru un huitième de tour ou 45 0 , le cen-
AXE triques correspondants. tre est au point 2 et le point A s'est déplacé
TRANSVERSAL jusqu'à 21 , Un autre 45 0 totalisant Y<I de
tour conduit le centre au point 3 et le
LA CYCLOïDE point A à la position 3 1 située sur la ligne
La cycloïde est la courbe décrite par un de centre. Les autres points de la courbe se
point d'une circonférence roulant sans glis- déterminent de la même façon.
ser sur une droite. 7. Réunir ces points à l'aide du pistolet.
Fig. 3.31 Tracé d'une hyperbole

LA DÉVELOPPANTE DE CERCLE
Une développante de cercle est la courbe Tracé d'une cycloïde
engendrée par un point d'une tangente à
une circonférence qui roule sans glisser sur
cette circonférence.
1. Soit le diamètre d'une circonférence.
Subdiviser la circonférence en parties égales.
2. Tracer des tangentes en ces points. A 2 3 5
3. Du point 1 comme centre, utilisant un
rayon égal à lA, tracer l'arc AB, B étant
~ .. TlD
sur la tangente du point 1.
44 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

ARC TRACÉ PAR LE CENTRE DU CERCLE MOBILE

Fig. 3.35 Tracé d'une épicycloïde


" \

)
CIRCONFÉRENCE DU CERCLE DE BASE

L'ÉPICYCLOïDE
L'épicycloïde est la courbe décrite par un
point d'une circonférence roulant sans glis- Fig. 3.36 Tracé d'une hypocycloïde
ser à l'extérieur d'une autre circonférence.

CONSTRUIRE UNE ÉPICYCLOiDE


1. Connaissant le diamètre de la circon- ARC TRACÉ PAR LE CENTRE DU CERCLE MOBILE
férence de roulement et le rayon de la cir-
conférence de base, subdiviser la circonfé-
rence de base en parties égales identifiées centrique pour marquer les diverses posi- 6. Joindre les divers points de la courbe
(huit par exemple). tions de la circonférence mobile. à l'aide du pistolet.
2. Porter sur la circonférence de base une 5. Soit OA le rayon de la circonférence
longueur égale à la circonférence de roule- mobile dont le point A tracera la courbe. L'HYPOCYCLOïDE
ment et la subdiviser en autant de parties Après avoir parcouru 1;8 de tour ou 45 0
,
L'hypocycloïde est la courbe décrite par un
égales identifiées que pour la circonférence la circonférence se retrouve à la position 2, point d'une circonférence roulant sans glis-
de roulement. et le point A se sera déplacé jusqu'au ser à l'intérieur d'une autre circonférence.
point 21 , Un autre 1;8 de tour ou 45 et 0
,

3. Tracer un arc concentrique à la cir- la circonférence atteint la position 3 tandis


conférence de base dont le rayon égale' la
que le point A a atteint la position 31' for- CONSTRUIRE UNE HYPOCYCLOïDE
somme des rayons des deux circonférences.
mant un angle de 45 avec 03. Les autres
0
1. Pour tracer l'hypocycloïde, il suffit d'u-
4. Des subdivisions de la circonférence positions se déterminent de la même ma- tiliser la même méthode que pour tracer
de base, tracer des rayons jusqu'à l'arc con- nière. l'épicycloïde.
LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES

Plusieurs des pièces simples illustrées au


chapitre 2 se décrivent parfaitement par une
seule vue. Cependant, la complexité de la
plupart des pièces dessinées nécessite le
tracé de plusieurs vues.
En dessin industriel, on fait souvent ap-
pel à la projection axonométrique (trois di-
DESSUS
mensions). Cependant, le dessin à vues mul-
tiples est essentiel pour obtenir une des-
cription complète des objets. Le dessina- 1 ! ! 1 1i !1
FACE CillÉ
teur doit représenter un objet en trois di-
PROJECTION AXONOMÉTRIQUE PROJECTION ORTHOGONALE
(A)

?~ DESSUS

Fig. 4.1 Disposition systématique des vues


ffiffi
PROJECTION AXONOMÉTRIQUE
FACE COTÉ
PROJECTION ORTHOGONALE

(8)
Fig. 4.2 Représentation graphique des objets

PROJECTION ORTHOGONALE
En projection orthogonale, l'observateur voit
mensions (longueur, hauteur et profondeur) PROJECTION l'objet à dessiner parallèlement au plan de
sur le plan de la feuille à dessiner. À cette projection, une face à la fois; rarement deux
fin, il fait appel à la projection orthogo- En dessin, ce mot désigne la représentation faces apparaissent dans une seule vue. Enfin,
nale - du grec orthos (droit) et de gonia d'objet à trois dimensions sur une surface il importe de dessiner autant de vues, for-
(angle), c'est-à-dire à angle droit - qui plane, comme celle d'une feuille de papier. mant entre elles des angles de 90°, qu'il est
utilise différentes vues de l'objet, soit de On reconnaît deux types de projection: la nécessaire pour décrire exactement l'objet.
plan, d'élévation et de profil, disposées sys- projection cylindrique, dont les projetantes
tématiquement selon des conventions, pour (lignes de projection) sont parallèles, et la Cette méthode est réservée presque exclu-
donner les renseignements nécessaires au projection conique, dont les projetantes pro- sivement aux dessins de génie mécanique et
lecteur en projetant les caractéristiques d'une viennent d'un point de fuite plus ou moins aux dessins de production, parce qu'elle est
vue à l'autre. éloigné. plus rapide que toute autre et permet de dé-

45
46 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

ORTHOGONALE ISOMÉTRIQUE OBLIQUE PERSPECTIVE

A) À VUES MULTIPLES B) AXONOMÉTRIQUE


Fig. 4.3 Types de projections
crire sans distorsion chacune des faces de PROJECTION DANS LE TROISIÈME DIÈDRE PROJECTION DANS LE PREMIER
l'objet; elle montre toutes les parties en vraie DIÈDRE (EUROPÉENNE)
grandeur ou à l'échelle. La plupart des des- Le présent ouvrage utilise exclusivement la
sins dans le présent ouvrage sont des pro- projection dans le troisième dièdre, com- Dans la projection du premier dièdre utili-
jections orthogonales. munément appelée projection américaine. sée surtout en Europe, d'où son nom de
Dans ce mode de projection, on suppose projection européenne, l'objet se place tou-
ILLUSTRATIONS CONVENTIONNELLES l'objet à dessiner renfermé dans une boîte jours entre l'observateur et le plan de pro-
transparente et les différentes faces proje- jection, de sorte que la vue de plan du des-
Dans l'industrie, on utilise souvent le des- sus se retrouve en dessous de l'élévation et
tées par des traits parallèles perpendiculaires
sin en projection axonométrique pour illus- le profil de droite apparaît à gauche de l'é-
à chacun des panneaux. On déplie ensuite
trer des textes, pour dessiner des plans de lévation, alors que le profil de gauche se
cette boîte comme si chaque panneau était
montage, d'installation et d'entretien, ainsi place à droite de l'élévation.
attaché à celui de la face principale. La
que pour tracer les croquis préliminaires.
figure 4.6 indique la disposition conven-
Les dessins axonométriques (isométriques, tionnelle.
dimétriques ou trimétriques) sont des pro-
jections orthogonales, c'est-à-dire que les Chaque vue porte un nom bien spéci-
lignes de projection sont parallèles et perpen- fique. La vue de face ou d'élévation, comme
diculaires aux plans de projection, les trois la vue arrière, donne la longueur et la hau- A) PREMIER DIËDRE B) TROISIÈME DIËDRE
vues de l'objet apparaissant sur le plan de teur. La vue du dessus ou de plan, comme
celle du dessous, donne la longueur et la Fig. 4.5 Symboles de projection ISO
projection. Dans les projections obliques, le
devant de l'objet est parallèle au plan de profondeur. Les vues de profil de droite et
projection et les projetantes sont obliques, de gauche donnent la profondeur et la hau- Lorsqu'il est nécessaire d'indiquer le sys-
montrant ainsi la face principale en vraie teur. S'il est nécessaire de représenter la tème de projection, on doit inscrire l'un des
grandeur, le dessus et le côté étant défor- vue arrière, elle se placera habituellement à symboles ISO illustrés à la figure 4.5, dans
més. En perspective, les projetantes con- droite du profil de droite. le coin inférieur du dessin, près du titre.
vergent vers un point de sorte que toutes
les lignes sont déformées.
On trouvera au chapitre 9 l'explication
du dessin d'illustration.

~ 1'1
- 1-
j

A) DESSIN D'ILLUSTRATION (ISOMÉTRIQUE) B) TROISIËME DIËDRE (AMÉRICAINE) C) PREMIER DIËDRE (EUROPÉENNE)

Fig. 4.4 Comparaison entre la projection américaine et la projection européenne


LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 47
PROJECTION ORTHOGONALE DANS LE TROISIÈME DIÈDRE
les vues de face, d'arrière et de côté porlent parfois le nom d'élévation;
les vues de dessus et de dessous le nom de plan. Le plan de dessous
F représente l'objet en le regardant par· dessous. Si "on doit représenter la
c vue d'arrière, 011 la place habiluellement à droite de la vue de droite.

D~ BOÎTE TRANSPARENTE DÉPLIÉE


t
E
MONTRANT LA PROJECTION
DE TROIS DES VUES

DESSIN D'ILLUSTRATION ilE L'OBJET

OBJET À L'INTÉRIEUR D'UNE BOÎTE

VUE DE DESSUS

VUE DE GAUCHE VUE DE FACE VUE DE DROITE VUE D'ARRIÈRE

hJl
~
VUE DE DESSOUS
DESSIN ORTHOGONAL MONTRANT LES SiX VUES PRINCIPALES
Fig. 4.6 Projection orthogonale dans le troisième dièdre
48 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

VUES
CHOIX DE VUES
On doit faire un choix et se servir d'un
nombre minimal de vues. Autant que pos-
sible, on ne doit utiliser que les vues dé-
crivant la forme et les dimensions de l'ob- Al PIÈCE PLATE
jet et on doit éviter les détails cachés.
FACES HEXAGONALES
OPPOSÉES À l i
Z ENTRE DEUX
8 PLATS PARALLÈLES
CARRÉ 1"

Al VUE DE CÔTÉ INUTilE

Al A ÉVITER BI RECOMMAND~

Fig. 4.7 Comment éviter le tracé des détails cachés


Bl PIÈCE TOURNÉE

Fig. 4.8 Dessins à une vue


DESSINS À DEUX VUES
NOMBRE DE VUES Deux vues suffisent souvent pour expliquer
parfaitement la forme d'un objet; soit une
À l'exception d'objets de formes irrégulières, vue d'élévation et une vue de plan, soit une B) VUE DE DESSUS INUTILE
il est rarement nécessaire de dessiner plus vue d'élévation et une vue de profil. En
de trois vues pour donner une description règle générale, deux vues suffisent à décrire
complète. D'ailleurs, plusieurs pièces sim- parfaitement les pièces cylindriques, et une Fig. 4.9 Dessins à deux vues
ples se décrivent très bien à l'aide d'une ou troisième ne serait que la répétition de l'une
de deux vues. d'elles.
VUES PARTIELLES
DESSINS A UNE VUE PIÈCES SYMÉTRIQUES De nombreuses pièces symétriques se des-
La troisième dimension d'un dessin à une Dans le cas de pièces symétriquement op- sinent souvent en demi-vues. Des vues par-
vue se décrit à l'aide d'une annotation posées (disposition à droite et à gauche), tielles montrant seulement une partie de
(Fig. 4.8), par une courte description ou on en dessine une seule en détail, l'autre l'objet remplacent avantageusement des
par certaines expressions telles que diamè- étant décrite par une annotation telle que : vues complètes en éliminant les détails ca-
tre, hexagone, etc. Deux traits fins en dia- PIÈCE B IDENTIQUE MAIS SYMÉTRI- chés. Dans certains cas, une demi-élévation
gonale suffisent pour décrire les sections QUEMENT OPPOSÉE. Il est préférable et une demi-coupe élévation permettent de
carrées d'une pièce, même si les surfaces ne d'inscrire les numéros des deux pièces sur le voir à la fois l'extérieur et l'intérieur d'un
sont pas parallèles au plan du dessin. même dessin. objet.

Fig. 4.10 Pièces symétriquement


opposées

PIÈCE 1 CONFORME AU PLAN PIÈCE 1 PIÈCE :1


PIÈCE 2 SYMÉTRIQUEMENT OPPOSÉE
Al UN SEUL PLAN ÉQUIVAUT AUX DEUX EN B III DEUX PLANS
LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 49

Al AVEC VUE DE FACE Bl DEMI·VUE DE DESSUS Cl DEMI· VUE DE DESSUS,


ET COUPE DE FACE DEMI·COUPE ET DEMI·VUE DE FACE

AXE DE VUE PARTIELLE 7


(FORT) 1
A

-,.

A
VUE A·A

Dl AXE DE VUE PARTIELLE INDIQUANT LA DIRECTION


ET L'ÉTENDUE DE LA VUE PARTIELLE

,.... r--
.-
~

-
r- f--

- f - >- ------ - f0-

r- c..
....
-
-

VUE DU COTÉ GAUCHE SEULEMENT VUE DU COTÉ DROIT SEULEMENT

El VUES PARTIELLES DES COTÉS

Fig. 4.11 Vues partielles

AGRANDISSEMENT ment identifiées par l'une des méthodes dé- détail une seule partie de l'assemblage (Fig.
crites sur la vignette. 4.13).
Pour éviter une surabondance de détails ou
de dimensions, on peut agrandir partielle-
ment une vue d'ensemble comme à la figure AGENCEMENT DES VUES
SCHÉMA À CLEF
4.12. L'orientation de cet agrandissement Lorsqu'on dispose les vues dans l'ordre in-
doit être la même que sur la vue dont il Une méthode utilisée surtout dans le dessin diqué à la figure 4.6, il est rarement néces-
est tiré. L'échelle d'agrandissement doit ap- de charpente consiste à décrire l'assemblage saire de les identifier; cependant, toute vue
paraître et les deux vues doivent être c1aire- au moyen de lignes d'axes et à dessiner en déplacée doit être clairement identifiée.
50 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Autant que possible, l'orientation de la ou au-dessous sans les inverser. Il faut donc
vue principale sur un dessin de détail doit dessiner la vue arrière comme si la projec-
être la même que le dessin d'assemblage où tion avait été faite à droite ou à gauche de
cette pièce apparaît. Enfin, il importe de la vue de face et l'identifier clairement de
laisser amplement d'espace entre les diffé- la façon suivante: VUE ARRIÈRE DÉ-
rentes vues pour éviter le chevauchement PLACÉE.
DÉTAIL A
des cotes et des notes.
VOIR DÉTAIL A
ÉCHELLE 3/1
0 0
Al VUE AGRANDIE D'UN DÉTAIl.. 0 0 0
0 0
0 0
D 0
MODÈLE 63
MFG. CO. LTD.

0 0
VUE DE FACE

Fig. 4.13 Plan 11 ciel 0 1 2 0 10 02


0
DÉTAIL B 0 0

BI DÉTAIL AGRANDI ET sonTI


ÉCHELLE 4/1 ÉlÉVATIONS ARRIÈRE
Les vues arrièr~ se tracent habituellement, 0
POS.A
D
0
30
POS.C
04

POS.S 0
soit à droite, soit à gauche. Lorsque la lon-
gueur de la feuille ne le permet pas, sur- VUE D'ARRIÈRE DÉPLACÉE
tout pour les panneaux et les plaques de
Fig. 4.12 Agrandissement montage, on ne peut les projeter au-dessus Fig. 4.14 Vue d'arrière déplacée

LIGNE À 45'
.,'
"

1. 1.1 1
1+ 1 1 $1 -~~'
,~,y
/l ~
1 1

'1"
--;/
/
.'
//

ID
1 1 1 1 1 1
III! i: i 1 1 i:! !:! 1 1 !i! ::! 1 l' ,

Al LIGNE À 45' UTILISÉE POUR DESSINER UNE VUE liE IIROITE

P L
1 1
i--

l
Il) UGNE À 45' UTILISÉE POUR DESSINER UNE VUE DE IIESSUS

Fig. 4.15 milisalioll d'une ligne il 45'


LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 51

UTILISATION DE LA LIGNE À 450 Une fois le format, l'échelle et le nombre


de vues choisis, il est relativement facile de
Connaissant deux vues d'un objet, l'utilisa- disposer convenablement les vues. La figure
tion d'une ligne à 45 ° facilite la construc- 4.16 illustre la méthode utilisée régulière-
tion d'une troisième vue. ment pour placer les dessins à trois vues.
Dans cet exemple, un espace libre, large de
Tracé d'une vue de droite à l'aide d'une
1~ po est prévu entre les vues. Il ne faut
ligne à 45°
pas oublier que la distance entre les lignes
1. Soit le plan et l'élévation. Du plan, de cotes parallèles est ordinairement de %
projeter des lignes horizontales vers la droite po et de ~ po entre le contour le plus rap-
du plan. proché et une ligne de cote. Cependant, on
conseille à l'élève d'utiliser des espacements
2. Déterminer la distance entre l'élévation de H4 po à 1~ po.
et le profil (Distance D).
Al OBJET À DESSINER
3. Tracer une ligne faisant 45° avec l'ho- BIBLIOGRAPHIE
rizontale.
4. Du point d'intersection des horizontales
et de la ligne à 45~, tracer des lignes ver-
ticales vers le bas.
1. CSA-B78.1 - 1964, Mechanical En-
gineering Drawing Standards (Second
Edition).
[
-IN
'-CADRE DU DESSIN

5. Tracer des lignes horizontales joignant f \ ~A" .<GER


les points de l'élévation aux verticales cor- J: 0
:2 -l
respondantes et compléter la vue de profil.
Tracé d'une vue de plan, à l'aide d'une
f
"0
TRAITS CONTINUS

"OIN
ligne à 45° L
t
1. Soit l'élévation et le profil. Projeter
des lignes verticales de la vue de profil.
1-- 0 ·1· l --11 tl-w-1
Bl DÉLIMITATION DES LONGUEURS.!!..' et D
2. Déterminer la distance entre la vue 2 2
d'élévation et la vue de plan. (Distance D).
3. Tracer une ligne à 45° avec l'hori-

~
zontale.
4. Des points d'intersection des lignes
verticales de la vue de profil et de la ligne
1
à 45 projeter des lignes horizontales vers
0
,
-:LN
la gauche.
5. Projeter des lignes verticales de la vue
J,
d'élévation et compléter la vue de plan. 1---:- l - Il -w-
DISPOSITION DES VUES Cl ESQUISSE DES DIMENSIONS EXTÉRIEURES

La clarté et l'apparence d'un dessin dépen-


dent beaucoup de la disposition des vues sur
la feuille, quel qu'en soit le nombre. Il im-
r-
porte pour le dessinateur de se faire une
idée de l'espace requis par chacune des vues
pour en tracer ensuite le contour dans un
81
~
espace suffisamment grand pour conserver
une marge convenable. .~ -- V
Fig. 4.16 Détermination de l'espace
---
libre autour des vues J L ---

Dl TRACÉ DES VUES


A B c

ô ~ '. . [QJ
~d ~rrB ~m
o E F

EIEtD [g ~ tilT
~t1J ôt=9 ~U
H J

~
nTn r:hIr l'

o
c::±ib tpJ p

~'EE
r--+-r'-+---I r-r-+---n-------- & m
Fig. 4.17 Exemples de projections orthogonales
53

2 3

5~
1

lz/d
o
10 II 12..---------.

l '-'----'11
1 ,-,-,-,
Ir--r--r-I
1 Il 1

Fig. 4.18 Dessins à compléter


dJ
54 ~---'----~---'----
A

F H

K L

~'IT 2~3E?
g2J bJeiJ cWdJ waD
~5TI 6EJ 7 E59 8
~dJ [dciJ 8dJ t=dclJ
~ 9~ IO~ "~'2

wclJ ~dJ ~clJ ~clJ


Fig. 4.19 Trouver la projection orthogonale des pièces de 1 à 12 correspondant à chacune des vues de A à M
55

17
fTIJ 18 ~
19 20

lL[] t=B
WU Qj[d [gs;] [8[d
:;Il ::Il
:: Il
21

mn
UIJ
[l] [IJIJ 22

1
1
1
1
1
23
1
1
I
1
1
24

Fig. 4.20 Trouver la projection orthogonale des pièces de 13 à 24 correspondant il chacune des vues de N 11 Y
56 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Il
Fig. 4.21 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces de 1 11 12
LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 57

Fig. 4.22 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces de 13 à 24


58 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

2 3

4 5 6

7 8 9

10
Il 12
Fig. 4.23 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces
LA THÉORIE DE LA DESCRIPTION DES FORMES 59

2 3

5 6

7 8 9

10 11 12
Fig. 4.24 Faire en croquis les projections orthogonales des pièces
2 3

4 5 6

7 8 9

10 Il 12

Fig. 4.25 Faire en croqui's les projections orthogona 1es des pièces
LES COTATIONS

2TROUS FORET 8"'3 LAME.43


1
DIA ~xl
1-127 '16

1moI------ 3 .L -~---------.""'"'
2

CONGÉS ET
ARRONDIS R k

-:;]
:==:=:=:=~=.=====~~~-----+R-É-F-4----------~+-~--~1 !

Fig. 5.1 Éléments utilisés pour les cotations


61
62 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Un dessin de fabrication doit permettre à


un technicien de produire une pièce. A cette
fin, tous les renseignements nécessaires doi-
vent y être inclus pour que les personnes rr LIGNE DE COTE

COTE " DlU",IO'

;
chargées de l'exécution n'aient pas à rece- LIGNE D'ATTACHE
voir de directives supplémentaires. Le des- 3
sinateur, après avoir choisi les vues néces-
1
'~liÎ
saires et les avoir tracées, y ajoute les cotes INTERVALLE 32
et les renseignements requis par le techni-
cien.
On inscrit les renseignements sur les plans,
au moyen de lignes de cote, de lignes d'at-
1 -
tache, de flèches, de lignes de rallonge, de
lignes de renvoi, de chiffres, de notes et de
signes conventionnels. Il est ainsi possible
de définir avec précision les caractéristiques
de la pièce, telles que les mesures de lon-
gueur, les diamètres, les angles et les posi-
tions de chaque détail.
Il importe que chaque indication soit
claire et sans ambiguïté, et seule l'obligation A) DIMENSIONS INSCRITES DANS
de clarifier un détail peut justifier une dé- L'INTERRUPTION D'UNE LIGNE DE COTE
rogation aux règles conventionnelles établies.
Règle générale, les surfaces, les lignes ou
les points ne seront cotés que sur une seule '" DIMENSIONS INSCRITES
vue, à moins qu'il soit nécessaire de les , AU·DESSUS DE LA LIGNE DE COTE
identifier ou de clarifier un détail.
3

1 J
l -INt
EXÉCUTION GRAPHIQUE DES COTES MI...".

1. LIGNES DE COTE
-
Ce sont des traits fins continus terminés par
une flèche dont la pointe rejoint la ligne
d'attache. Des espacements de % po entre
les lignes de cote parallèles et de ~ po
entre une ligne de contour et une ligne de
cote sont ordinairement suffisants pour la B) LIGNE DE COTE CONTINUE
plupart des plans. On peut sectionner une
ligne de cote pour y insérer la dimension
ou l'inscrire au-dessus d'une ligne continue. Fig. 5.2 Cotations linéaires - Système aligné
On ne doit jamais utiliser une ligne d'axe
comme ligne de cote.
Ordinairement, les flèches des lignes de
cote mesurent environ Vs po. Elles doivent
être claires, nettes et denses, trois fois plus
, LARG. (LARG. REG. i) 1r ~
longues que larges, et la pointe doit à peine
toucher la ligne d'attache.
Lorsque l'espace le permet, on intercale
la ligne de cote et le chiffre entre les lignes
d'attache; si la distance est moindre que
~ po, les flèches se placent à l'extérieur,
la cote s'inscrivant soit entre les lignes d'at-
tache, soit en dehors. Fig. 5.3 Flèches
LA FLÈCHE DOIT TOUCHER
LA LIGNE D'ATTACHE
J
LES COTATIONS 63

1-
--H-,~ -i~

1
_1 4 1_ •
-i~~ -----

Z LIGNE D'AXE CONTINUE À


8
1• -1 L'EXTÉRIEUR DU CERCLE

Fig. 5.5 ligne d'axe utiiisée comme ligne d'allache

A) LIGNE DE COTE Bl LIGNE DE COTE COTES PARALLÈLES AUX


INTERROMPUE CONTINUE LIGNES ,'ATTACHE ~
Fig. 5.4 Cotations et lignes de cote

1-:1.
li

2. LIGNES D'ATTACHE
Les lignes d'attache sont des traits fins con- Fig. 5.6 Cotes obliques
tinus qui indiquent la position de points ou
de surfaces entre lesquels on inscrit une
cote. Elles commencent à une distance de -1:2
1/32 po des éléments auxquels elles se rap-
portent et dépassent les lignes de cote de
1/16 po à 3/32 po. Enfin, elles sont per-
pendiculaires à la partie du dessin à laquelle
elles se rattachent, bien qu'elles puissent
former un angle, si leur point de départ est
évident. Une ligne d'axe peut servir de ligne
d'attache si elle se prolonge au-delà de la
pièce, mais ce prolongement doit être con-
tinu.

3. POSITION ET ORIENTATION
f
DES COTES ET DES ANNOTATIONS
n existe deux modes d'orientation des cotes.
Dans le système aligné, le plus fréquem-
ment utilisé, toutes les dimensions peuvent
se lire de bas en haut ou de gauche à droite
du plan, c'est-à-dire que les chiffres sont
parallèles aux lignes de cote, à l'exception Fig. 5.7 Coles
des cotes en position oblique qui s'inscrivent inscrites horizontalement
comme à la figure 5.6. Dans la seconde
méthode ou système unidirectionnel, les
chiffres sont indépendants de la ligne de
cote et se lisent dans la position normale
du plan. 5
2 16
64 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

SURFACE À PLAQUER AU CADMIUM pour les dimensions de pièces mécaniques


ne dépassant pas 2 pieds. En architecture,
Les annotations servent à simplifier ou à la limite d'usage est de 2 pieds et les di-
compléter d'une manière systématique et mensions plus grandes s'expriment indiffé-
condensée les dimensions et les renseigne- remment en pouces ou en pieds. Dans le
ments à inscrire sur un dessin. Elles peu-
vent s'appliquer à l'ensemble du dessin ou
\ cas des fractions de pouce en décimales, les
dimensions s'expriment toujours en pouces,
à un détail et doivent s'écrire au présent ou jamais en pieds (par exemple, 25.42" et non
au futur. 2' - 1.42). L'expression fractionnaire s'uti-
lise avec les dimensions en pieds, mais elle
NOTES GÉNÉRALES Al POINT SUR LA SURFACE
Ces notes ont trait à l'ensemble du dessin 1
et doivent s'inscrire au centre, sous la vue -JI-- 64
qu'elles explicitent ou dans la nomenclature.
Voici quelques exemples de ce genre de
note:
a) ENTIÈREMENT USINÉ
b) USINÉ
c) ANGLES TRACÉS À X O 3 ---;....
~I
d) REVÊTEMENT INCLUS DANS
LES TOLÉRANCES
24-~01
NOTES PARTICULIÈRES flÈCHE DIRIGÉE VERS LE CENTRE

Ces notes, dont voici quelques exemples, se DEUX SURFACES À CHROMER


rattachent par des lignes de renvoi aux dé-
tails auxquels elles se rapportent:
a)
b)
c)
4 TROUS, FORET 1/4
FRAISE DE 82 0, 1/2 cp
CHAMBRAGE 1/2, 3/16
t-- 2 ~5 ----1
MESURES EN
d) BISEAU 1/8 X 45°
FRACTIONS ORDINAIRES

ABRÉVIATIONS Bl flÈCHE DIRIGÉE VERS UN DÉTAIL --H-'OI6


On utilise des symboles et des abréviations
sur les plans, par économie de temps et
d'espace, pourvu que le sens en soit clair. Fig. 5.3 Lignes de renvoi
En cas de doute, il faut écrire au long. Il
est donc important de n'utiliser que des Une ligne de renvoi débute toujours par
abréviations comme celles qui sont inscrites un court trait horizontal, parallèle à la note
à l'appendice ou reconnues par certaines et placé à mi-hauteur du lettrage. Ordinai- 3
sections du génie. On trouve des abré- rement, la ligne de renvoi s'applique à la
viations appropriées dans la publication vue montrant le profil du détail. Toutes les
Abbreviations for Scientific and Engineer- lignes de renvoi adjacentes doivent être pa-
ing Terms de la SCA Z-85 et de l'ASA Z-32 rallèles entre elles, mais non aux lignes de
13-1950. De plus, on peut utiliser le Dic- cotes, aux lignes d'attache ou au contour du
tionnaire quadrilingue d'abréviations techni- dessin. C'est pourquoi on les trace généra-
ques, N° 131, publié par le Centre de termi- lement à un angle de 60° pour éviter le
nologie, Bureau des traductions, Secrétariat parallélisme avec les hachures. De plus,
d'État, Ottawa, Ontario. elles doivent indiquer le centre d'un détail
symétrique, et une flèche devrait toujours
se terminer sur Je cercle auquel elle se rap- 1-- 2'-5 --l
LIGNES DE RENVOI porte.
Les lignes de renvoi servent à rattacher un MESURES EN
renseignement à la pièce ou au détail con- FRACTIONS DÉCIMALES
cerné et se terminent par une flèche ou par
un point. La pointe d'une flèche est dirigée On inscrit ordinairement les cotes en pou- REMARQUE: LE SYMBOLE DES POUCES
vers un détail, tandis qu'un point se place ces, ou en pieds et en pouces. On peut omet-
dessus. Une ligne de renvoi se rattache tou- tre le signe (") qui indique les pouces sur EST SUPERfLU
jours à la fin ou au début d'une annotation les plans cotés en pouces seulement, et on
et jamais au centre. recommande de n'utiliser que les pouces Fig. 5.9 Expression des dimensions
LES COTATIONS 65
doit être précédée d'un nombre de pouces MESURES ANGULAIRES
entier ou d'un zéro: par exemple, 2' - 0 1/4.
Les angles s'expriment en degrés (0), divi-
Lorsqu'on utilise le signe (') pour indi- sés en minutes ('), subdivisés en secondes
quer les pieds, il faut insérer un long tiret (") ou en degrés, en minutes et en frac-
entre les pieds et les pouces et on omet par- tions décimales de minutes. Il n'est pas né-
fois le signe ("). Enfin, il importe d'indi- cessaire d'ajouter de tirets entre les subdi-
quer sur le plan à l'aide d'une note si les visions, et les tolérances s'expriment tou-
mesures sont exprimées en pieds ou en pou- jours dans le même ordre de grandeur.
ces.
Exemples: 10° ± 1/r
23° HY ± 0° 5'
MESURES EN FRACTIONS ORDINAIRES 28° 8.5' ± 0°
On peut utiliser les mesures en fractions or- 53 ° 12' 20" ± 0° 0' 10"
dinaires, mais jamais des fractions plus pe~ La ligne de cote d'un angle se trace, au-
tites que 1/64 po, qui se cotent en déci- tant que possible, par un arc de cercle dont
males. Le diamètre des trous percés à l'aide le sommet est le centre. La position de la
de forets et les filets normalisés s'expriment cote varie d'après la grandeur de l'angle,
en fractions ordinaires, suivant la nomencla- mais elle se trace à l'horizontale, selon les
ture des forets et des tarauds. exemples de la figure 5.10.

MESURES EN FRACTIONS DÉCIMALES LOCALISATION ET DIMENSIONS


Les fractions décimales doivent contenir le La position et la dimension se cotent selon
plus petit nombre possible de décimales, en deux méthodes principales: les coordonnées
accord avec les exigences requises pour la rectangulaires et les coordonnées polaires.
pièce et par les dimensions normalisées. On On peut les utiliser sur un même plan en
localise le point décimal à mi-hauteur des fonction des procédés de fabrication. Ce-
nombres. pendant, on doit se servir d'une seule mé~
thode pour localiser un point ou une sur-
L'équivalent en décimales de fractions or-
face. Fig. 5.10 Cotation d'angles
dinaires peut se calculer à tmis décimales
près, mais on préfère deux décimales. Par La méthode des coordonnées rectangu-
plans de référence perpendiculaires l'un à
exemple, .9375 devrait s'écrire .938 et même laires consiste à indiquer la distance, la po- l'autre .
.94, si les exigences le permettent. On re- sition et la grandeur d'un détail, au moyen
marquera que le zéro est omis avant le de dimensions mesurées parallèlement et La méthode des coordonnées polaires
point. perpendiculairement à des axes ou à des consiste à indiquer la position d'un point,

POINT
DE REPÈRE--'V,..c;..._-.i~~

3
DIA 'i6 DIAI~

3
DIA ',6 (REF.)

A) COTATION EN COORDONNÉES B) COTATION EN C) COTATION DE CORDES


RECTANGULAIRES COORDONNÉES POLAIRES
Fig. 5.11 Cotes de localisation et de dimensions
66 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Toute modification d'une dimension sur


1.....- - - - - 6 (REF.) un plan s'indique par l'expression NON À
L'ÉCHELLE (NAE) inscrite à côté de la
A) COTE DE RÉFÉRENCE dimension, bien que certaines entreprises
préfèrent un trait ondulé sous la cote en
question.

1.. 9 NAE
RÈGLES D'INSCRIPTION DES COTES
ou 1. Autant que possible, inscrire les di-

- 9 .. 1 mensions entre les vues.


2. Placer les lignes de cotes parallèles
dans un ordre croissant, la plus courte à
A) INSCRIPTION DES COTES ENTRE LES VUES

B) DÉTAILS NAE (NON À L'ÉCHELLE)


proximité du contour de la pièce.
Fig. 5.12 Identification des cotes de référence et
de détails non à l'échelle 3. Coter la vue la plus caractéristique de
l'objet. Ainsi on cotera la vue d'élévation
d'une ligne ou d'une surface, à l'aide d'une comme à la figure 5.13 B et la vue de profil

tL
ri rH
dimension linéaire et d'un angle autre que comme à la figure S.13C. On notera à
90 cet angle de 90 correspondant à l'an-
0
, 0 la figure S.13C que la méthode de pla- 2 -1
gle formé par des lignes d'axe horizontales
et verticales.
cer les cotes n'a pas été suivie exacte-
ment. La largeur devrait se placer sous r- '--j
WL-,tJ~
la vue de profil où la forme de la pièce
Une troisième méthode, dite des cordes, est la mieux représentée. Dans ce cas, une
rarement en usage, sert aussi à indiquer les
distances entre des points répartis sur une
circonférence, à partir d'un point de repère,
mais on l'utilise seulement lorsque le pro-
méthode a préséance sur une autre pour
une plus grande clarté du dessin.
4. Aligner les dimensions lorsque l'espace
L.-J.,t~ LJ
B) INSCRIPTION DE LA PLUS PETITE DIMENSION
cédé de fabrication l'exige. le permet. PRÈS DE LA VUE COTÉE
5. Placer les cotes à l'extérieur du dessin,
COTE DE RÉFÉRENCE sauf lorsque le dessin y gagne en clarté,
ET DÉTAILS NON' À L'ÉCHELLE
Toute dimension inutile pour la fabrication
et inscrite à titre de référence seulement,
comme à la figure 5.14. La dimension hors
tout d'une surface vue de face et de profil,
se cote ordinairement entre ces deux vues. §
2-j~riD
doit être clairement identifiée par l'abrévia- 6. Les cotes parallèles trop rapprochées
tion REF. doivent s'échelonner.
1-

~J1v
+~t~t~
C) COTATION DE LA VUE DÉCRIVANT MIEUX
LA FORME

Fig. 5.13 Règles d'inscription des cotes

Dimensions may be placed on views, as


shown in Figure 5.14 to make it easier to
understand the drawing.
6. Stagger dimensions where space is
restricted and a number of dimensions are
in two or more tines.

Al COUPE BI DESSIN DE GRANDE DIMENSION Fig. 5.14 Disposition des cotes sur le dessin
LES COTATIONS 67

DIA 1%
t
j
A) COTATION DE CERCLES
NE PAS INSCRIRE DE COTES DANS
LA PARTIE OMBRÉE

f t t f
MI'I"J' -2-'<.1' ~c.o N

<t <t <t


Ci Ci Ci

i ! 1
Dl COTATION DE CYLINDRES SUR LA VUE
OÙ LEUR PROJECTION EST RECTANGULAIRE
45 0
Cl DISPOSITION DES COTES SUR UN CERCLE
SPHÈRE 0,1
4

DIA 8 .. ~

DIA 7 (Ii> -

".. ....
t DIA 6:t --.. .----. .-.
1.01_ 51 ---110<--'''''''''
~
2
- +- 1-- W
cc:

Ü ·w
::r:
a..
CI)

'" -- t E) COTATION DE DIAMÈTRES DANS UN ESPACE RESTREINT -


COTES ÉCHELONNÉES POUR PLUS DE CLARTÉ
D) DIAMÈTRES SPHÉRIQUES
Fig. 5.15 Cotation des diamètres
68 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

4 TROUS, FORET .261 (G) 9


6 TROUS, FORET 16

--t
+--t COTATION D'UN TROU
SANS VUE DE PROFIL

Al COTATION DE TROUS DE PART EN PART

FOREl ~x .75::J
FORET t x 11-
--t+T
OU

2 COTE D'UNE PROFONDEUR


MINIMALE REQUISE
COTE D'UNE PROFONDEUR APPROXIMATIVE

B) COTATION DE PROFONDEUR DES TROUS BORGNES

3 TROUS, FORET ~
6 TROUS EQUIDISTANTS,
FORET ~
DIA 2t

DIA 1~
C) LOCALISATION DE TROUS SUR UNE CIRCONFÉRENCE

Fig. 5.16 Cotation de trous sur une circonférence


LES COTATIONS 69

R .25
1 + .01
Rj6

A) COTATION DE RAYONS DONT ON N'A PAS À DÉTERMINER LES CENTRES

r--- t
-IN
M
MI~
I.f')

1 J1
"2 8

H) RAYON DONT LE CENTRE EST LOCAliSÉ C) LOCALISATION DES CENTRES DIffiCILEMENT


ACCESSIBLES

-1--- 5SPHÈRE R~
~I~
D) RAYONS ET CERCLES TANGENTS
El RAYONS SPHÉRIQUES
Fig. 5.17 Cotation de rayons
70 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

6 TROUS: FORET t.
FRAISE ~ x 82 0

DIAMÈTRES
1. Pour plus de clarté, on inscrit les di-
mensions des diamètres sur la vue la plus
appropriée.

2. Tout diamètre coté à l'aide d'une ligne


de renvoi doit être précédé de l'abréviation ou ou
DIA ou du signe cp, ou encore d'un mot ou
abréviation décrivant un outil ou un pro-
cédé de fabrication qui produit une forme fORETt FORET f LAME -l
circulaire. Lorsqu'on doit coter la profon-
deur ou la longueur d'un détail de forme
ronde, le diamètre sera toujours suivi
d'un X et de cette dimension. On évite
ainsi toute ambiguïté et les inscriptions
LONGUEUR ou PROFONDEUR sont inu-
tiles.

3. On utilise la double flèche pour indi-


quer une dimension incomplète, faute d'es-
pace, comme à la figure 5.15 E.

4. Les trous ronds, les épaulements ou


les bossages se cotent en fonction de leur
centre et, autant que possible, sur les vues
où ils apparaissent sous forme de cercles.
Un diamètre peut s'inscrire sur un cercle
dans un endroit approprié, sauf dans des Al FRAISURE Il) CHAMBRAGE Cl LAMAGE
régions correspondant aux surfaces ombrées
illustrées à la figure 5.15 C et sur les lignes Fig. 5.18 COlation de fraisure, de chambrage el de lamage
d'axe.
par une flèche, et la lettre R précède la Le chambrage consiste à élargir suffi-
cote. samment l'orifice d'un trou pour permettre
TROUS AU FORET d'y noyer une pièce: tête de vis, écrou,
On évite la cotation de plusieurs filets etc. La cotation peut se faire tout comme
Le diamètre d'un trou à percer se cote or- et arrondis sur un même plan, en utilisant
dinairement en inscrivant le calibre du foret pour le lamage. La profondeur et le dia-
une note générale dont voici quelques ex- mètre sont presque toujours cotés à J'aide
à utiliser sur une ligne de cote ou sous for- emples:
me de note. L'inscription d'un numéro de d'une ligne de renvoi et de l'abréviation CH.
a) ARRONDIS NON COTÉS R 1/8 (Fig. 5.18B).
jauge peut être précédée de la lettre J ou
de N°, pour prévenir une erreur de lec- b) FILETS NON COTÉS R 1/4
c) ARRONDIR LES ARÊTES VIVES Le lamage consiste à aplanir et à équarrir
ture.
une surface suffisante pour recevoir une
On doit toujours coter la profondeur d'un pièce: tête de vis ou de boulon, écrou ou
trou borgne, afin d'éviter toute confusion FRAISURE, CHAMBRAGE, lAMAGE rondelle, etc. La cotation du diamètre mi-
avec les trous percés de part en part pour nimal se fait à l'aide d'une note générale
On peut faire usage à la rigueur de l'abré-
lesquels cette cotation est inutile. Un trou ou particulière et comprend ordinairement
viation CH. pour chambrage. Les autres
dont la profondeur n'est pas importante se la cotation du trou concentrique auquel le
opérations peuvent se coter en spécifiant
cote comme à la figure 5.16 B-I et sera as- lamage correspond. Il n'est pas nécessaire
l'outil utilisé à cette fin, c'est-à-dire FRAI- d'en spécifier la profondeur (Fig. 5.18C).
sujetti aux normes de tolérance normales SE, LAME et FORET. Cependant, ces co-
établies pour la pièce. Si l'on doit au con- On indique le bossage par une ligne de ren-
tations décrivent la nature de l'usinage plu-
traire prévoir un jeu entre le fond du trou voi reliée à la surface à usiner et incluant
tôt que le procédé ou la machine utilisés.
et la pièce en contact, on l'indiquera comme l'inscription LAME.
à la figure 5.16 B-2. Un trou dont la pro- La fraisure est une opération qui con-
fondeur est importante se cote comme à la siste à évaser l'orifice d'un trou, afin d'y SPÉCifiCATION DES PROCÉDÉS
figure 5.16 B-3. insérer la tête d'une pièce de liaison à tête
fraisée: vis, rivet, etc. La cotation se fait
[l'USINAGE
à l'aide d'une note générale ou particulière Pour la cotation, on évite de mentionner
RAVONS reliée au détail par une ligne de renvoi ou des travaux d'usinage tels que: DÉCOL-
On cote les rayons par une ligne de cote par le système de cotes et de lignes d'atta- LETER, ALÉSER, RECTIFIER, ALÉSER
passant par le centre ou s'y dirigeant. Une che. On peut spécifier la profondeur, s'il y À L'ALÉSOIR, TARAUDER, FILETER,
telle ligne touchant l'arc se termine toujours a lieu (Fig. 5.18A). etc. Le concepteur doit toujours connaître
LES COTATIONS 71
cessaire de façonner la pièce entièrement et
l'indication ÉQUER. ne s'accompagne ja-
mais d'une cotation d'état de surface, tant
pour les pièces moulées que pour le maté~
riel brut.
....L...-f----t--+ Le dégrossissage indique que toute la sur-
face doit être entièrement nettoyée, pour
obtenir le fini souhaitable, sans se préoccu-
per des dimensions qui en résultent. Il ne
s'agit cependant pas d'obtenir un fini par-
fait et des traces résiduelles sont même ac-
ceptables, car elles indiquent qu'il n'y a
pas eu d'enlèvement inutile de matière. L'in-
dication DÉGROS. s'accompagne parfois
d'une cotation d'état de surface, tant pour
A) POINÇONNÉS À L'EMPORTE·PIÈCE -
les pièces moulées que pour le matériel brut,
COTATION DES CENTRES DU POINÇON
à la suite d'une entente spéciale à cet effet
entre ingénieurs et modeleurs.

TROUS OBLONGS
Les trous oblongs facilitent les ajustements
au cours du montage et compensent les im-
précisions dans la fabrication. La cotation
des trous oblongs percél'l à l'emporte-pièce
se fait comme à la figure 5.19A et permet
de localiser le poinçon. La figure 5.19B in-
dique le mode de cotation à utiliser pour
un trou oblong à usiner.
1l)1~
« SURFACES À BOUTS ARRONDIS
ëi
Toute surface arrondie aux extrémités se
B) TROUS OBLONGS À USINER - cote en inscrivant sa longueur totale, sa lar-
COTATION DES CENTRES DE PERÇAGE geur et le rayon des arrondis (Fig. 5.20A).
Fig. 5.19 Trous oblongs Tout détail supplémentaire se cote comme
à la figure 5.20B.
la méthode la plus économique de produire
une pièce, tout en laissant au producteur le
choix des procédés. Dès qu'un dessin dé-
finitif est suffisamment détaillé et que les
jeux, les tolérances et les états de sm'face
sont complets, la fabrication d'une pièce
économique et conforme aux spécifications
demeure un problème que doit résoudre le
fabricant.
Certains termes techniques sont cependant
utilisés et acceptés parce qu'ils simplifient
la cotation: FORET, FRAISURE (FRAI- A) SANS TROUS
SE), CHAMBRAGE (CH.), LAMAGE
(LAME), ÉQUERRAGE (ÉQUER.), (DÉ- 2 TROUS, DIA .250
GROSSISSAGE (DÉGROS.) et MOLE-
TAGE (MOL.). On accepte d'ailleurs ces
termes comme description d'un détail de la
pièce à fabriquer, plutôt qu'une spécifica-
tion des procédés à utiliser. Par exemple, le
dégrossissage d'une pièce peut être plus éco-
nomique que le lamage, tout en rencontrant
les spécifications du dessin.
L'équerrage indique que toute surface
d'une pièce doit être suffisamment façonnée B) AVEC TROUS
pour enlever les inégalités et réduire la piè-
ce aux dimensions cotées. Il n'est pas né- Fig. 5.20 Cotation de pièces à bouts arrondis
72 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

CHANFREINS parenthèses les lettres ou les numéros de


foret et les numéros de jauge correspon-
La figure 5.21 illustre la méthode de cota- dants.
tion des chanfreins; il est d'ailleurs superflu
d'inscrire ce mot sur le dessin. Exemples:
Feuille - .1345 (ÉPAISSEUR N° 10)
MOLETAGE - .08 (ÉPAISSEUR W 12
B&S)
Le moletage se représente par des hachures
Foret - .191 (FORET N° 11
horizontales ou par des hachures en forme
(A) USS)
de losange; on peut spécifier le pas du mo-
- .257 (FORET F)
letage. Le tracé du moletage n'est pas né-
cessaire sur toute la surface, car il suffit
d'indiquer s'il est droit ou croisé.
CÔNES
hx 45 0 POINTS THÉORIQUES DE
RACCORDEMENTS
De nombreux outils sont munis de queues
coniques: forets, alésoirs, forets à cham-
brer et à lamer, ce qui en facilite le cen-
Un dégagement se cote à partir de points trage sur la broche. La conicité se calcule
théoriques de raccordement situés d'un mê- en fonction de la différence entre diamè-
(B) me côté du matériel. tres distants d'un pied. On utilise plusieurs
jauges de conicité, dont les plus répandues
sont les jauges Morse et Brown and Sharpe.

COTATION DES CÔNES ET DES


SURFACES OBLIQUES
Les dimensions suivantes s'utilisent de di-
verses façons pour définir et douner les di-
mensions des cônes et des surfaces obliques:
(C) a) Le diamètre ou la largeur des extré-
mités
Fig. 5.21 Cotation des chanfreins b) La longueur
Fig. 5.23 Cotation de points c) Le diamètre ou la largeur en un point
théoriques de raccordement précis, situé soit sur la surface, soit à l'ex-
térieur de cette dernière
d) Une cote permettant de situer l'en-
ÉLÉMENTS ÉQUIDISTANTS droit précis où le diamètre ou la largeur
sont spécifiés
La figure 5.24 illustre une des méthodes
utilisées pour la cotation d'éléments équi- e) La conicité ou l'angle de la pente
distants. Il importe de s'en tenir seulement au nom-
bre de cotes nécessaire, mais on peut ins-
FIL, MÉTAL EN FEUILLE ET crire certaines cotes supplémentaires à titre
TIGES DE FLEURET de référence. La figure 5.25 illustre des co-
tations types pour les cônes ou les surfaces
(A) (B) Le fil, le métal en feuille et les tiges de fleu- obliques et il est à noter que, souvent, les
ret, fabriqués d'après une jauge, se cotent lignes d'attache se tracent obliquement pour
en décimales, mais on peut inscrire entre plus de clarté.

MOLETAGE DROIT P 34
DIA MIN. APRÈS MOLETAGE .504

Fig. 5.24 Éléments équidistants

(C)

Fig. 5.22 Cotation du moletage 17 TROUS. DIA .261


LES COTATIONS 73

CONICITÉ OU OMiSSION DES SIGNES D'USINAGE


[ PENTE AU POUCE
Lorsqu'on ne peut obtenir une surface dé-

w
Tr----_ crite que par un procédé d'usinage et qu'un
fini machine ordinaire est acceptable, on
"'" ê5 ~t-----
....
t~
"'"
::>
peut omettre le signe d'usinage.
c:c Ct:!

Qt SL-__---------------ï Al SYMBOLE CSA INDICE DE RUGOSITÉ

L ,"""UR
Al
J L'état de la surface d'une pièce, arbre ou
palier par exemple, influe directement sur
sa durée et sur son utilisation possibles. Il
importe donc de coter la qualité des sur-
faces sur les dessins, car toute surface
quelle qu'elle soit comporte des rugosités
microscopiques, quel qu'en soit le degré
- ~ ...
B) SIGNE PÉRIMÉ
de précision. Cette rugosité résultant de
l'usinage et des outils utilisés, se cote par
ANGLE ~IN-CLUS ,~=ffi
un indice de rugosité représentant la dé-
! ----i~Q~
~ _§1::3 !
V-,,>·_=J~
LL_- LO
1
..lNG-U-EU-Il--... 1 \/

Cl SYMBOLE ASA
Bl
Fig. 5.26 Signes de façonnage

EMPLOI DES SIGNES D'USINAGE


USINÉ PARTOUT 12~
Tout comme les dimensions, les signes d'u- SAUF INDICATIONS
sinage ne sont pas répétés et ils doivent ap- A
paraître sur les vues où s'inscrivent les co-
tations des surfaces à usiner.

C)
Fig. 5.25 Cotation des formes coniques

1.
V USINÉ PARTOUT I~ SAUF INDICATIONS

SIGNES D'USINAGE Fig. 5.27 Inscription des signes de façonnage Fig. 5.28 Cotation de l'indice de rugosité
Le dessinateur doit indiquer sur les plans
de pièces à forger ou à couler, les surfaces
à usiner ou à finir. Ces renseignements ser-
vent au modeleur qui devra prévoir le ma-
tériel en surplus pour la pièce finie.
Pour une surface à usiner, sans qu'il soit
nécessaire d'en définir le degré de rugosité
ou le procédé, on utilisera le signe illustré
à la figure 5.26 selon les indications de la
figure 5.27. S'il faut usiner toute la pièce,
on omet les signes d'usinage que l'on rem-
place par la note générale USINER EN
ENTIER. Fig. 5.29 Caractéristiques d'une surface façonnée
74 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

venait possible. C'est ainsi que l'on rem-


plaça une cotation unique par deux dimen-
sions limites déterminées selon l'usage de
la pièce. Ces limites, dont l'une est maxi-
male et l'autre minimale, établissent une
zone ou tolérance qui permet l'interchan-
geabilité des pièces et, par suite, la pro-
duction en série.
La tolérance est la différence entre la va-
leur maximale et la valeur minimale accep-
table pour la réalisation d'une dimension.
Ces dimensions sur le dessin donnent une
description de la pièce en tous points par-
faite, mais impossible à réaliser. La forme
définitive et les dimensions de l'objet fabri-
qué se représentent sur un dessin en le dé-
composant en ses éléments géométriques.
Les tolérances dimensionnelles sont donc
l'expression exacte des limites d'une pièce
ou d'un ensemble pour chaque détail ou
chaque dimension, qui permet d'en établir
et d'en vérifier le degré de qualité. Il im-
porte donc que ces indications sur le dessin
soient claires et conformes aux exigences
de la technique.
Théoriquement, la cotation des indica-
tions de précision est une chose très simple
qui consiste à inscrire les variations permi-
ses sur chaque dimension. La pratique prou-
ve cependant que la cotation et l'interpré-
tation des tolérances sont des problèmes

NOTA: Le degré de rugosité étant assujetti à la précision de la machine, au choix de la vitesse et de l'avance de l'outil, de
sa qualité et de son étal, ainsi qu'à l'habileté du mécanicien, explique l'étendue des marges de rugosité indiquées au lableau.

Fig. 5.30 Gamme des indices de rugosité résultant des procédés d'usinage courants
\
viation moyenne par rapport à une sur-
face parfaite, sur une longueur type de
débuté il Y a à peine une soixantaine d'an-
nées, lorsque l'on songe que l'histoire du \
.03 po sur cette surface, exprimée en micro-
pouces (un micropouce = .000001).
dessin industriel date de 6 000 ans.
FAÇONNAGE RECTIliGNE ~
Cependant, chez les ingénieurs et les ou-
Il
Les mesures de rugosité sont normale- vriers, des causes diverses expliquent cette
ment prises perpendiculairement au sens des lente prise de conscience de l'impossibilité
rayures d'usinage ou des stries de rectifi- de fabriquer un objet avec une précision
cation sur la surface. absolue. Lorsqu'un habile artisan d'autrefois
prétendait donner aux objets des dimen-
sions exactes, il sous-entendait que son tra- FAÇONNAGE CONCENTRIQUE
SENS DE l'USINAGE vail était plus précis que les instruments de El
En raison de leur peu d'importance, le sens mesure dont il disposait. L'utilisation d'ins-
truments modernes lui aurait vite démontré Fig. 5.31 Cotation du sens de façonnage
des rayures et des stries sur une surface se (CSA 878.1-1964)
qu'il y avait des variations dans ses mesu-
spécifie rarement. Cependant, si nécessaire,
res exactes. C'est d'ailleurs ce qui se pro-
le sens de l'usinage se cote à l'aide d'une
annotation ou d'un signe approprié (Fig. duisit à la suite du progrès technologique.
beaucoup plus complexes qu'on pourrait le
5.31). Dès que l'on comprit qu'il y avait tou-
croire.
jours eu des différences dans les dimensions
des objets manufacturés et qu'il était possi- Le dessin industriel est, par définition, un
ble de tolérer des variations entre des limi- moyen de communication de renseignements
Il semble inconcevable que les tolérances tes qui ne nuisent en rien au bon fonction- techniques qui permet de décrire parfaite-
dimensionnelles sur un dessin, qui aujour- nement d'une machine, il parut évident que ment et avec précision les caractéristiques
d'hui nous paraissent si naturelles, aient la fabrication de pièces interchangeables de- physiques d'une pièce ou d'un ensemble,
LES COTATIONS 75

telles qu'elles sont voulues par le concep-


teur. Rien ne doit donc être laissé à l'i- GRANDEUR NOMINALE
magination ou au jugement de l'exécutant,
qui ne doit en aucun cas se permettre de
modifier le dessin ou d'imaginer une cota-
tion quelconque. Pour correspondre aux dé- 1-500
COTE NOMINALE
signations de langage graphique ou de lan-
gage de l'industrie, le dessin industriel doit
Fig. 5.32 Vocabulaire des
avoir un dictionnaire reconnu, ainsi qu'une tolérances et des limites
technique permettant l'utilisation précise de COTE NOMINALE j'500 ~ ·004
ce langage. C'est pourquoi la normalisation ET ÉCART PERMIS
de la technique du dessin à l'échelle natio-
nale s'est imposée graduellement et inévita-
blement, tout comme pour les autres nor- , . .4 9 6 UM1TE lNFÉH!EURE
LIMITES
mes. 1. 5 04 liMITE SUPÉRIEURE

AJUSTEMENTS ET TOLÉRANCES
TOLÉRANCE -008 DiffÉRENCE ENTRE LES liMITES
Comme il a été mentionné précédemment,
Mt\XiMI\lE MINIMALE
l'exécutant ne peut fabriquer une pièce cor-
respondant exactement aux dimensions du
dessin; c'est pourquoi il faut lui indiquer les
variations permises ou tolérances. Par ex- Écarts. Les écarts supérieur et inférieur sont Ajustement iucertaiu. Ajustement qui peut
emple, on cotera une dimension de 1.500 les différences entre les cotes limites supé- résulter en un ajustement libre ou serré
po ± .004 po, ce qui signifie que la pièce rieure et inférieure et la cote nominale. (Fig. 5.39B).
ouvrée peut mesurer entre 1.496 po et 1.504
po, que la tolérance permise est de .008 po, Tolérance. La tolérance est le degré d'im- Système de l'alésage normal. Dans ce sys-
et que les deux dimensions en sont les li- précision permis dans les dimensions de la tème, le diamètre minimal d'alésage sert de
mites. pièce; elle représente la différence entre les base, le jeu désiré entre les pièces en contact
cotes limites. s'obtenant par la modification du diamètre
La précision étant coûteuse, il importe théorique et par l'écart sur l'arbre.
pour des raisons économiques évidentes que, Système de tolérance ou condition «au maxi-
mum de matière». Le système d'écart est un Système de J'arbre normal. Dans ce système,
dans la plupart des cas, on n'exige pas la
système dans lequel la cote nominale cor- le diamètre maximal de l'arbre sert de base,
même précision pour tous les détails d'une
respond à l'une des cotes limites. Dans la l'ajustement désiré entre les pièces en con-
pièce et, à cette fin, un système de cotation
tolérance sur l'arbre, la cote nominale cor- tact s'obtenant par la modification du dia-
s'impose. Ordinairement, il suffit de quel-
respond à la limite supérieure, l'écart per- mètre théorique et par l'écart d'alésage.
ques dimensions pour décrire une pièce avec
exactitude. En dessin industriel, les dimen- mis étant toujours négatif. Dans la tolé-
rance sur l'alésage, la cote nominale corres-
sions dont la précision doit être de plus de
1/64 po se cotent généralement en déci- pond à la limite inférieure, l'écart permis
INDICATIONS DES TOLÉRANCES3
males, et celles dont la précision a peu étant toujours positif. LES TOLÉRANCES DIMENSiONNELLES
d'importance se cotent sous forme de frac-
Ajustement. L'ajustement désigne le degré Il faut une indication de précision pour cha-
tions ordinaires.
de liaison des pièces entre elles, c'est-à-dire que cote d'un dessin, à l'exception de :
Pour les pièces d'assemblage, il ne suffit le jeu ou le degré de serrage nécessaires à
l'assemblage. 1. Toute cote identifiée comme étant une
pas de choisir une certaine marge de tolé-
ligne de base, de repère ou de référence
rance pour garantir l'interchangeabilité. Il
Jeu. Le jeu est un intervalle prévu entre dont les limites dépendent des limites d'au-
faut, de plus, déterminer un jeu entre les
pièces d'un ensemble; c'est pourquoi, avant deux pièces frottantes pour assurer les mou- tres cotes
de pouvoir calculer les limites de tolérances vements. Il comprend aussi une marge de
tolérance acceptable entre les dimensions 2. Toute cote identifiée par POSITION
et d'ajustement, il faut comprendre claire- RÉELLE (TP) ou autres cotes assujetties à
ment les définitions suivantes: 2 des pièces, qui détermine le degré d'ajuste-
ment. Il peut être minimal ou négatif et d'autres indications de précision ou à d'au-
maximal ou positif. tres exigences sur le dessin
Cote nominale. La cote nominale est la di-
mension maximale parfaite servant de base Ajustement libre. Forme d'ajustement telle, 3. Toute cote limite supérieure ou infé-
aux limites et aux marges de tolérance. qu'il en résulte toujours un jeu lors de l'as- rieure déterminant une zone de référence

Grandeur nominale. Cette expression dési- semblage (Fig. 5.39A).


gne la dimension ou l'ordre de grandeur
INSCRIPTION DES TOLÉRANCES
Ajustement serré. Forme d'ajustement per-
utilisés pour fin d'identification. mettant la liaison des pièces entre elles L'inscription des tolérances sur le dessin
(Fig. 5.39C). peut se faire comme suit:
Cotes limites. Les cotes limites sont les di-
mensions maximale (cote supérieure) et mi- Ajustage. Opération destinée à donner à a) Note de tolérance générale. s'appli-
nimale (cote inférieure) acceptables d'une une pièce la dimension exacte que requiert quant à toute dimension sans cote de tolé-
grandeur donnée. son ajustement à une autre. rance
76 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

COTES À ÉCARTS CUMULATIFS

+-000
'743-'002
CD
1
~
.873 1
ET NON CUMULATIFS
Il importe de vérifier l'effet de chaque to-
lérance sur les dimensions avoisinantes, afin
d'éviter les effets additifs. D'ailleurs, les
tolérances sont additives ou cumulatives dès
que deux dimensions ou plus déterminent
la position d'une surface ou d'un détail dans
une direction donnée.

f?aif?a NOTES GÉNÉRALES DE TOLÉRANCE


Les notes générales de tolérance simplifient
1 '875 1 beaucoup le dessin et économisent temps et
l+Q02-1 effort. Les exemples suivants (tolérances
types) illustrent bien leur importance :
1. À moins d'indication contraire, la
Al TOLÉRANCES AU MAXIMUM DE MATIÈRE marge de tolérance pour toute dimension
exprimée en décimales sera de ± .005

co..
I~ 1 -748 :t-OOI
+-001
,748--002
',000
-,005
1·000
-·005
4 (REF.

j·ooo 1 1·000
-·005 '\ -'005

J
A

~ifffà f%ài~ Al COTES À ÉCARTS CUMULATIFS


+,002 ARÊTE DE REPÉRAGE «An
1... ..1.75 1 :t -001 1
- ..
1
'751_-001
4·000 -. 005
Il) TOLÉRANCES À DOUBLE ÉCART 3'000 -,005

Fig. 5.33 Systèmes de tolérance au maximum de matière el à double écart 2'000 -·005

"000
1. Indiquer par une note une marge de 1 -'005
b) Cotation des tolérances ou des limites
directement sur la dimension appropriée tolérance générale aussi grande que possi-
ble, mais conforme aux normes requises J
c) Notes de tolérance géométrique géné- pour l'ensemble de la pièce A
rale ou particulière
2. Inscrire les marges de tolérance sur les
d) Marges de tolérance déterminées pour cotes de position des trous, des chevilles,
divers types d'usinage par des normes éta- des fentes et d'autres détails du même genre
blies dans d'autres industries B) COTES À ÉCARTS NON CUMULATIFS
3. Ajouter des annotations appropriées,
ARÊTE DE REPÉRAGE «A»
telles que REF. ou BASE, sur les dimen-
CHOIX DU MODE sions non assujetties aux marges de tolé- Fig. 5.34 Cotation en parallèle
DE COTATION DES TOLÉRANCES rance
4. Ajouter des tolérances individuelles
Le choix d'une méthode de cotation appro-
aux dimensions exigeant une plus grande
priée des tolérances se fait d'après des cri-
précision que celle qui est prévue dans la 2. À moins d'indication contraire, la
tères tels que les exigences inhérentes à l'u-
note générale marge de tolérance pour toute surface finie
tilisation des pièces, les méthodes probables
sera la suivante :
d'usinage et de vérification, et le nombre 5. Modifier les cotations, si nécessaire,
de pièces à produire. pour éviter les tolérances cumulatives ou en Dimension en po Tolérance
fonction des procédés d'usinage et des mé- jusqu'à 3 ± .005
La marche à suivre est la suivante: thodes de mesure plus de 3 jusqu'à 12 ± .010
LES COTATIONS 77

+,000 +,001
1·001 1·000-'003 ·999 - ·002
·997

.!
DIMENSIONS AU MAXIMUM DE MATIÈRE INSCRITES AU·DESSUS DE LA LIGNE
+,004
1·003
"007
1:gg1 iloo03-0001 110003+00031

Al INSCRIPTION DES Bl COTATION D'UN Cl COTATION DE DEUX Dl COTATION DE DEUX ÉCARTS


COTES LIMITES SEUL ÉCART ÉCARTS DONT UN SUR L'ARBRE ET
EST ÉGAL À ZÉRO D'UN SEUL SUR L'ALÉSAGE
Fig. 5.35 Cotation des tolérances et des limites

plus de 12 jusqu'à 24 ± .015 Méthode B. Spécifier une cote limite avec Méthode C. Spécifier une cote limite avec
plus de 24 ± .020 un écart dans une direction seulement. Dans tolérance dans une direction seulement, en
ce cas, la cote limite doit correspondre à la donnant la cote 0 à l'un des écarts (Fig.
3. Les tolérances des dimensions frac- dimension maximale de la pièce mâle ou à 5.35C). Les méthodes B et C sont les plus
tionnaires seront les suivantes : la dimension minimale de la pièce femelle utilisées pour les cotes de tolérance incluant
Dimension en po Tolérance (Fig. 5.35B). Tout comme à la figure l'ajustement entre deux pièces, lorsque les
jusqu'à 6 ± 1/64 5.35A, il importe d'exprimer cotes et écarts grandeurs nominales correspondent à la
plus de 6 ± 1/32 par un nombre égal de décimales. quantité maximale de matériel.
4. La tolérance d'épaisseur des pièces
brutes coulées sera de ± 12lh %
5. Tolérance angulaire ± lh 0

TOLÉRANCES
DE DIMENSIONS INDÉPENDANTES
Lorsqu'il est nécessaire ou souhaitable d'é- 1·500
tablir une marge de tolérance pour une di- 1--'250 ±'005 +,005 -1
mension indépendante, on devrait utiiiser
l'une des méthodes suivantes :
Méthode A. Coter directement les limites
+,000
inférieures et supérieures de dimension ou
de position (Fig. 5.35A) pour donner au
Fig. 5.36 Inscription des
tolérances et des limites
1.. ',625-',005 -1
mécanicien les renseignements essentiels lui
permettant de fabriquer la pièce sans re-
courir aux signes mathématiques. Il im-
porte d'utiliser un même nombre de déci-
males pour exprimer les deux limites. Sur
une dimension d'alésage, la limite inférieure
2·005
1.. 2'000
étant la première atteinte en cours de fa-
brication, elle s'inscrit au-dessus de la li-
gne de cote. L'inverse s'applique à la di-
mension d'un arbre. Pour les dimensions L'ANNOTATION DE TOLÉRANCE
de position, il est préférable d'inscrire la li-
mite supérieure en premier lieu.
S'APPLIQUE AUX DIMENSIONS
NON TOLÉRANCÉES ~2"25+'005 -1
78 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Méthode D. Spécifier une cote nominale et 100±'01 1·00±·01 1·00±·01 1·00±·01


deux écarts inférieur et supérieur, placés
au-dessus et au-dessous de' la ligne mais
dont aucune des limites ne doit nécessaire-
ment égaler cette cote nominale (Fig.
5.35D). Lorsque les écarts, les limites ou
les deux à la fois sont disposés les uns au-
dessus des autres, on doit aligner les points
décimaux.

COTE RÉSULTANTE=4·00 ±·04


INSCRIPTION DES TOLÉRANCES
Si l'espace est suffisant, les tolérances peu- Al ÉCARTS CUMULATIFS NOTA
vent s'inscrire à droite de la cote et au mê-
me niveau ou directement sous la cote. LIGNE DE REPÉRAGE
Lorsque la ligne de cote n'est pas sectionnée
pour y intercaler les dimensions ou que l'on 4·00±·01
utilise les cotes limites, la ligne de cote de-
vrait être continue et passer entre les li-
mites. Lorsque les espaces sont insuffisants,
les tolérances s'inscrivent à l'extérieur des
lignes d'attache" au niveau des lignes de
cote ou de chaque côté de leur extension.

COTATION BASÉE SUR UN REPÈRE


Un repère est un détail (point, ligne ou sur-
face) à partir duquel la position d'autres 2·00±·01
détails se détermine. Le centre d'un cercle
et les axes de cylindre ou de symétrie peu- 3-00 ±'Ol
vent servir de repère.

La figure 5.37 décrit un exemple typique Bl ÉCARTS NON CUMULATIFS


de la détermination des positions de divers
détails, à partir d'une ligne de repère. Sans Fig. 5.37 Cotation basée sur une ligne de repérage
cette méthode, la distance entre la première
et la dernière position pourrait varier énor- diquent le jeu obtenu entre deux pièces, se- lettres. FN4, par exemple, désigne un ajus-
mément, par addition ou par soustraction lon les limites prescrites. tement serré de degré 4.
des tolérances permises entre chacun des
trous. La cote à partir d'un repère rend les On a préparé ces tables d'après trois types Chaque symbole, formé de deux lettres
dimensions indépendantes les unes des au- d'ajustement: l'ajustement libre, l'ajuste- et d'un nombre, indique un ajustement com-
tres et permet de respecter la tolérance gé- ment de position et l'ajustement serré. plet pour lequel le degré de jeu ou de ser-
nérale de .01. rage minimal et maximal et les dimensions
limites des pièces en liaison s'obtiennent di-
NORMALISATION DES AJUSTEMENTS rectement en consultant les tables d'ajuste-
CHOIX DES AJUSTEMENTS ment à l'appendice.
Les ajustements standards ont pour but de
On choisit les limites de grandeurs en vue simplifier les dessins d'études, les spécifica-
d'obtenir l'ajustement requis en fonction de tions et les croquis à l'aide d'un code (Fig. DESCRIPTION DES AJUSTEMENTS
l'utilisation de la pièce et du service exigé 5.38). Toutefois, ce code ne doit pas ser- NORMALlSES2
de l'équipement. vir sur les dessins d'exécution; pour ces
derniers, il faut déterminer les limites de ASSEMBLAGES TOURNANTS OU GLISSANTS
L'Association canadienne de normalisa- grandeur et les y inscrire.
tion a adopté le système d'ajustement basé Ces ajustements pour lesquels les tolérances
sur l'alésage, dans lequel la limite minimale On utilise les lettres suivantes comme et les jeux sont déterminés, représentent un
du diamètre de chaque trou sert de base. symboles: type d'ajustement spécial avec un jeu suffi-
L'ajustement désiré s'obtient en modifiant RC Ajustement tournant et glissant sant pour la lubrification, qui permet un
l'arbre et les tolérances des pièces en con- LC Ajustement de position libre rendement mécanique uniforme sur toute
tact. Les tables 16 à 20 de l'appendice ont LT Ajustement intermédiaire de position la gamme des dimensions. Les jeux ayant
été préparées pour donner une suite stan- LN Ajustement serré de position trait aux deux premiers types d'ajustement
dardisée de types et de degrés d'ajustements FN Ajustement forcé ou fretté augmentent beaucoup moins avec le diamè-
basée sur l'alésage, afin d'obtenir le même tre que pour les autres types, afin de con-
degré de jeu ou de serrage dans une ordre Ces lettres, utilisées avec un nombre, dé- server la position déterminée avec précision,
de grandeur donné, en assemblant deux terminent le degré de jeu ou de serrage même s'il peut en résulter un jeu moins li-
pièces d'une même division. Ces tables in- pour le type d'ajustement représenté par les bre, et peuvent se décrire comme suit :
LES COTATIONS 79

RCl Ajustement glissant juste, sert d'ajuste- ment. Pour les diamètres plus grands, elles
130 LN ment de position précise pour des pièces peuvent se resserrer à la suite d'une légère
assemblée's sans jeu perceptible, pour l'as- variation de température.
semblage de grande précision, les jauges (Nota: LCI et LC2, ajustements de po-
par exemple'. sition libres, peuvent aussi être choisis
comme ajustements glissants avec des to-
RC2 Ajustement glissant destiné aux ajus- lérances plus grandes.)
tements de précision, mais avec un jeu plus
grand que celui du RCL Les pièces usinées ReJ Ajustement tournant très précis, des-
avec cette précision tournent facilement, tiné aux roulements huilés des plus précis,
mais ne sont pas destinées à tourner Iibre- tournant à faible vitesse et sous des char-
Al ARBRE MONTÉ SUR DOUILLE

'"1

en
DIAMÈTRE NOMINAL DE L'ARBRE (MAX.) '"

TOLÉRANCE SUR L'ARBRE ~


JEU MAXIMAL 1 l===:1-DIAMÈTRE MINIMAL DE L'ARBRE 1. ·744
·746 .1
JEU MINIMAL = r-
TOLÉRANCE-+!
Bl ROUE DENTÉE SUR ARBRE MONTÉ SUR COUSSINET
~~~~ ~.,..,.,........~~
TOLÉRANCE SUR L'ALÉSAGE j~"
DIAMÈTRE MAXIMAL DE l'ALÉSAGE---l------<-i
: DIAMÈTR~
1 MINIMAL DE L'ALÉSAGE
OU DIAMETRE NOMINAL
1 ·750
1---;'7"'5~2<--"...j
1

EXEMPLE

Al AJUSTEMENT LIBRE
Cl BOULON DE SERRAGE DE BIELLE

W
DIAMÈTRE NOMINAL DE L'ARBRE (MAX.) ,.. "'

TOLÉRANCE SUR L'ARBRE~


JEU MAXIMAL1t===t DIAMÈTRE MINIMAL DE L'ARBRE
1 ·752 ~
'749
Dl AXE DE CHAPE (AJUSTEMENTS SUR l'ARBRE) --HI-- SERRAGE MAXIMAL

~
TOLÉRANCE SUR L ' A l É S A G E f = j
~DIAMÈTR~ ~
MINIMAL DE l'ALÉSAGE 1
1
.750
~
1
ou DIAMETRE NOMINAL • •753 •
DIAMÈTRE MAXIMAL DE L'ALÉSAGE
EXEMPLE

H) AJUSTEMENT iNTERMÉDIAIRE

El MANETON DE MANIVELLE DANS UNE PIÈCE DE FONTE

Fig, 5.38 Esquisses types illustrant les


divers ajustements (CSA·B97.1·1963)

ges légères, mais il n'est pas approprié dans


DIAMÈTRE NOMINAL DE L'ARBRE (MAX.)

"""'''' SU, L''''''


SERRAGE MAXIMAL = TOLÉRANCE--t
fl " " " "'
1" -1
lM" "' " ..." rn
1. ·749
·750 1

des conditions de température variables.

RC4 Ajustement tournant précis, destiné


surtout aux roulements huilés ou graissés,
soumis à des efforts modérés et tournant à TOLÉRANCE SUR L'ALÉSAGE:t=r DIAMÈTRE MINIMAL DE L'ALÉSAGE
~l~ 1 -747 1
des vitesses périphériques moyennes, tout en _ . OU DIAMÈTRE NOMINAL • -748 ..
DIAMETRE MAXIMAL DE L'ALESAGE
ayant un jeu minimal.
EXEMPLE
Cl AJUSTEMENT SERRÉ
RCS et RC6 Ajustements tournants inter-
médiaires, destinés aux mécanismes tour- Fig. 5.39 Types d'ajustements
80 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

nant à des vitesses plus élevées et! ou sou- bres et les ajustements glissant juste, utilisés cier, ces ajustements sont destinés à l'as-
mis aux variations de température. pour les assemblages où la localisation pré- semblage ~t la presse de matériaux plus élas-
cise des pièces est importante et qui exigent tiques ou plus mous, tels les alliages légers
Re7 Ajustement tournant l.iln·e, destiné aux
mécanismes n'exigeant pas une grande pré- un jeu minime ou un léger serrage. et les plastiques rigides.
cision et/ou soumis à de grandes variations On les classe comme suit:
de température. IUl.JSTEMENTS FORCÉS OU FRETTÉS
L1'l et L1'2. Ces ajustements à. jeu ordinai-
Re!! et RC9 Ajustements tournants très H- rement très faible, qui permettent l'assem- Les ajustements forcés ou frettés repl'ése.n-
bres, destinés à des pièces fabriquées à des blage sans détérioration des pièces, s'utili- tent une forme d'ajustement à forte pres-
tolérances strictement utilitaires, telles que sent dans les cas où le jeu maximal doit sion, caractérisée par le maintien d'une pres-
arbres. tubes et autres pièces laminées à être moindre que pour les ajustements de sion constante dans l'alésage sur toute la
froid, etc. LeI à L(~3. Les peuvent s'assem~ gamme des dimensions. La friction aug-
bler sous une faible pression ou à raide de mente donc presque en fonction du diamè-
AJUSTEMENTS DE POSiTION légers coups de marteau. tre, et les marges de tolérance sont très fai-
Les ajustements de position servent unique- bles afin de maintenir les pressions qui en
L1'3 et L1'4. Ces ajustements n'ont presque résultent dans des limites raisonnables.
ment à localiser avec précision deux pièces pas de jeu et s'emploient dans les. cas où
d'un assemblage l'une contre l'autre. Ils On peut décrire ces ajustements comme
un léger serrage est acceptable, afin d'éli-
peuvent servir pour une mise en place pré- suit:
miner les vibrations. On les nomme aussi
cise et rigide, te lie que dans les ajustements ajustements pour clavettes et on les utilise FNI Ajustement légèrement dur qui n'exi-
serrés, ou permettre un certain jeu dans la pour ce type de montage sur arbre, ainsi ge qu'une légère pression à î'assemblage et
position, comme dans les ajustements libres.
que pour les roulements à billes. L'assem- qui donne une liaison plus ou moins per-
C'est pourquoi on les subdivise en trois ca·
blage se fait ordinairement à la presse ou manente. Il est tout désigné pour les pièces
tégories : ajustements libres, ajustements in-
au maillet. de sections réduites, pour les joints à gran-
termédiaires et ajustements serrés.
des surfaces ou pour les parties extédeures
L1'5 et L1'6. Ces ajustements ont générale-
des pièces de fonte.
AJUSTEMENTS DE POSiTION LIBRES ment un léger serrage, assez dur dans les
cas d'ajustement extrême, ce qui oblige par- FN2 Ajustement dur pour l'assemblage de
On utilise les ajll stements îibres pour les d'acier ordinaires ou pour l'assem-
fois à assortir les pièces pour l'assemblage.
pièces ordinairement immobiles, mais que blage par dilatation de pièces de sections
Ils sont conçus pour le montage claveté
l'on doit monter ou dénlOnter facilement. réduites. Cet ajustement est le plus serré
lourd, celui des bagues de roulements à
Ces ajustements varient entre les ajuste- qu'on puisse utiliser dans les parties exté-
billes soumis à de fortes vibrations et aux
ments serrés de position précise et les ajus- rieures de pièces en fonte de haute qua-
grands efforts, ainsi que pour le montage
tements intermédiaires pour certaines piè- lité.
légèrement dur de pièces d'acier.
ces, comme Îes ergots par exemple, jus-
qu'aux ajustements où la facilité d'assem- FN3 Ajustement très dur, spécialement con-
blage prime avant tout. AJUSTEMENTS DE POSnl0N çu pour l'assemblage de lourdes pièces d'a~
cier ou pour l'assemblage par dilatation
On les classe comme suit: Les ajustements serrés de position servent dans des pièces d'épaisseur moyenne.
LC! il LC4. Théoriquement, ces ajustements aux assemblages de grande précision dans
lesquels la position et l'alignement sont es- FN4 et FN5 Ajustements fl'ettés servant à
ont un jeu égal à zéro, mais en pratique
sentiels, sans égard aux pressions exercées l'assemblage de peuvent résister
il y a toujours un jeu. Cette série d'ajuste- à des efforts considérables et/ou pour j'as-
ments convient pour déter- sur l'alésage. Cependant, ils ne sont pas
conçus pour la transmission de charges par semblage par dilatation, lorsqu'on ne peut
miner la position de pièces immobiles et faire appel aux grands efforts de pression.
d'ergots, quoique les ajustements LCI et effet de friction entre les pièces, cette fonc-
LC2 peuvent aussi servir d'ajustements glis~ tion étant ceBe des ajustements serrés,
sants. On les classe comme suit :

LCS et LC6. Le jeu minimal réduit de ces LNl et I,N2. Ces ajustements offrent un lé-
ajustements est tout désigné pour obtenir ger serrage minimal, tout désigné pour les Le système d'ajustement sur l'alésage, re-
l'assemblage précis de deux pièces fixes. chevilles par exemple, que l'on rHonte à commandé pour les assemblages ordinaires,
LC5 peut aussi remplacer RC2 comme ajus- l'aide d'une presse à mandrin dans j'acier, est fondé sur la grandeur nominale de l'alé-
tement glissant libre, et LC6 s'utilise com- la fonte ou le laiton. On peut ordinaire- sage et de l'écart positiî permis. Le dia-
me ajustement intermédiaire tournant dont ment démonter et remonter les pièces, le mètre de l'arbre se calcule à partir de la
les marges de tolérance sont plus grandes métai ne subissant pas de déformation per- grandeur nominale moins le jeu minimal ou
que celles des ajustements RC5 et RC6. m,mente. Ces ajustements sont cependant plus le serrage maximal, l'écart étant né-
trop peu serrés pour les matériaux élastiques gatif selon les tables de l'appendice. Par
Le7 il LeU. Ces ajustements, dont les mar-
ou les alliages légers. exemple, on obtiendra pour un diamètre de
ges de tolérance sont de plus en plus gran-
des, servent à divers ajustements avec jeu LN3. Cet ajustement est approprié pour un 1 po et un ajustement RC7 des valeurs de
pour l'assemblage de pièces boulonnées et montage sous forte pression dans l'acier et + .0020, .0025 et - .0012, et les écarts
autres pièces du même genre. le laiton, et utilisé pour l'assemblage sous seront:
faible pression dans des matériaux plus Alésage 1.0000 + ,0020
AJUSTEMENTS DE POSITIO~J élastiques et dans les alliages légers. .0000
Les ajustements intermédiaires de position LN4 à LN6. Bien que le LN4 puisse ser- Arbre .9975 + .0000
sont un compromis entre les ajustements li- vi!' à j'assemblage permanent de pièces d'a- .0012
LES COTATIONS 81

DIAMÈTRE DE L'ARBRE = DIAM~TRE DE l'ARBRE

CD CD
GRANDEUR NOMINALE - DIAMETRE NOMINAL +
\ ÉCART MINIMAL \ SERRAGE MAXIMAL

1.. ·1 +,0000
·9975_'0012 1. ·1 +'0000
1'0019_'0005 SYSTÈME D'AJUSTEMENT SUR L'ARBRE
Il arrive parfois que les ajustements doivent

~:~ ~i~ se faire sur l'arbre, surtout lorsqu'il y a


deux ajustements ou plus à faire sur un mê-
me arbre. On identifie ce système par la
1
• •1 1 ' 0+·0020 1
000_·0000" •1 +·0008
1'0000_'0000 lettre S après le symbole d'ajustement,

IoIAMÈTRE DE L'ALÉSAGE = GRANDEUR NDMINALE tDIAMÈTRE DE L'ALÉSAGE


= GRANDEUR NOMINALE
RC7S par exemple.
Les tolérances pour ce système sont les
mêmes que pour le système d'ajustement sur
AJUSTEMENT LIBRE (RC7) AJUSTEMENT SERRÉ (FN2) l'alésage, la cote nominale devient celle de
l'arbre et la dimension de l'alésage se cal-
Al AJUSTEMENT SUR L'ALÉSAGE - GRANDEUR NOMINALE 1 POUCE cule par l'addition du jeu minimal ou par la
soustraction du serrage maximal.
Par exemple, on obtiendra pour un dia-

CD
\ DIAMÈTRE DE L'ARBRE = DIAMÈTRE NOMINAL rn-\DIAMÈTRE DE L'ARBRE mètre de 1 po et un ajustement RC7 des
= DIAMETRE NOMINAL
écarts de + .0020, .0025 et - .0012, et
\ 1

les écarts seront:

1· ·1 +'0000
1'0000_·0012
+,0000
1'0000-'0005 Alésage 1.0025 + .0020
.0000
Arbre 1.000 + .0000

~i~ BIBLIOGRAPHIE
- .0012

1..
·1 +'0020
1'0025_'0000
1.. •1 +'0008
·9981_'0000
1. SPALDING, F.L., "The Development of
L DIAMÈTRE DE L'ALÉSAGE =
DIAMÈTRE NOMINAL +
L DIAMÈTRE DE L'ALÉSAGE =
DIAMÈTRE NOMINAL -
Standards for Dimensioning and Toler-
ancing", Graphie Science, vol. 8, n° 2,
ÉCART MINIMAL SERRAGE MAXIMAL 1966.
2. CSA-B97.1-1963, Limits and Fits for
AJUSTEMENT LIBRE (RC7S) AJUSTEMENT SERRÉ (FN2S) Engineering and Manufacturing.
Bl AJUSTEMENT SUR L'ARBRE - GRANDEUR NOMINALE 1 POUCE 3. CSA-B78.1-1964, Mechanical Engineering
Drawing Standards (Second Edition).
Fig. 5.40 Comparaison entre les systèmes de l'alésage normal et de l'arbre normal
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS

La coupe est un artifice qui a pour but de


rendre apparents les détails cachés trop
compliqués pour qu'on les indique par des
traits interrompus tracés sur une vue exté-
rieure. Cette méthode permet aussi d'illus-
trer les différents matériaux dans les dessins
d'assemblage. L'artifice consiste à supposer
la pièce coupée par une surface sécante fic-
tive ou plan de coupe, de façon à montrer
~
ses détails intérieurs en enlevant la partie A) INCOMPLET - OMISSION Bl MAUVAIS - ARÊTE C) BON - OMISSION DE
la plus rapprochée de l'observateur. On ob- DES ARÊTES VUES À l'ARRIÈRE CACHÉE SUPERFLUE L'ARÊTE CACHÉE, ARÊTES
DU PLAN DE COUPE VISIBLES TRACÉES

Fig. 6.2 Détails visibles et cachés dans les coupes

tient ainsi une ou plusieurs faces planes con- On peut souvent omettre les traces de
ventionnelles ou sections de la pièce que plan de coupe lorsqu'elles correspondent à
l'on identifie par des hachures. On omet or- une ligne d'axe; eUes se tracent au centre
dinairement les lignes de détails cachés, à des vues d'objets de forme simple. Sur les
moins qu'ils ne soient nécessaires pour cla- vues de pièces compliquées, il importe de
rifier un détail ou pour fin de cotation. Il terminer les lignes de surfaces sécantes à
importe de comprendre que seul le plan de proximité du contour, afin d'éviter toute
coupe indique l'élimination d'un détail sur confusion avec des détails avoisinants.
une vue.
Lorsque plus d'une coupe apparaît sur un
Une vue de coupe remplace souvent une même dessin, il faut repérer le plan de la
ï TRACE ilU Pl/IIi nE COlin vue ordinaire. Par exemple, la vue d'éléva- section par deux lettres en caractères bâ-

il $1 tion remplace la vue ordinaire à la figure


6.1.

TRACE DU PLAN DE COUPE


On utilise la trace du plan de coupe pour
tons, tracées derrière les flèches, en évitant
d'utiliser les lettres I, 0 et Q.

On identifie une coupe par des lettres de


repérage correspondantes, inscrites aux ex-
trémités et sous la ligne de plan de coupe,
les mêmes lettres et un sous-titre devant
indiquer, sur une autre vue que celle de la
apparaître sur la vue en coupe ou en sec-
coupe, l'endroit exact où doit passer le plan
sécant imaginaire. Un segment de droite en tion, ainsi que tout changement d'échelle,
trait fort, terminé par deux flèches orien- selon les exemples suivants :
tées dans le sens d'observation, représente COUPE A-A
Fig. 6. j Dessin d'une coupe chacun des plans de cette surface sécante. ÉCHELLE: 3 PO = 1 PI

83
84 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Al VUE DE FACE

COUPE B·B

B) COUPE DE VUE DE FACE

A COUPE A·A

C) DEMI·COUPE DE FACE
Fig. 6.3 Coupes et demi·coupes
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 85

COUPE DEMI·COUPE
A) TRACE DE PLAN DE COUPE Bl OMISSION D'UNE TRACE DE PLAN DE
UTILISÉE POUR LES PETITES COUPE CORRESPONDANT À UN TRAIT D'AXE
COUPES SIMPLES

j
r
(5
C) TRACES DE PLAN DE COUPE UTILISÉES POUR LES COUPES BRISÉES À PLANS
PARALLÈLES ET À PLAN DÉCALÉ

l
A
-ttt-$-
D) TRACE DE PLAN DE COUPE UTILISÉE
POUR LES PIÈCES COMPLIQUÉES

L - - ,__ --1
L INSCRITE
DERRIÈRE LA FLÈCH

El TRACE DE PLAN DE COUPE ANTÉRIEUREMENT


RECOMMANDÉE PAR LA CSA POUR
LES COUPES BRISÉES À PLANS PARALLÈLES ET À PLAN DÉCALÉ COUPE 11..11.
L__ t G) IL FAUT IDENTIFIER CHAQUE TRACE
DE PLAN DE COUPE LORSQU'IL Y A
F) TRACE DE PLAN DE COUPE RECOMMANDÉE PAR l'ASA PLUS D'UNE COUPE SUR UN MÊME DESSIN
Fig. 6.4 Trace du plan de coupe
86 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

TOUTE MATIÈRE OU FONTE ACIER BRONZE, LAITON, MÉTAL BLANC, PLOMB,


CUIVRE ET ÂGGLOMÉRÉS ZINC, ALLIAGES ANTIFRICTION
(BABBIT) ET ALLIAGES

COUPE LONGITUDINALE

MAGNÉSIUM, ALUMINIUM ET ISOLANTS ÉLECTRIQUES, MICA, COUPE TRANSVERSALE ASSISE ROCHEUSE


ALLIAGES D'ALUMINIUM FIBRE, VULCANITE, BAKÉLITE
ET AUTRES MATIÈRES PLASTIQUES BOIS

-
MATÉRIAUX INSONORES MATÉRIAUX TRANSPARENTS LIQUIDES BOBINAGES ET CÂBLES
ÉLECTRIQUES
Fig. 6.5 Hachures symboliques

HACHURES
Afin de bien faire ressortir les sections ou
parties supposément coupées de la pièce, on
les identifie à l'aide de hachures. Elles sont
ordinairement des traits fins parallèles, tra-
cés à un angle de 45 avec l'axe ou l'arête
0

principale du dessin (Fig. 6.6). Lorsque ou


des pièces différentes sont en contact, on
pourra diversifier l'inclinaison des hachu-
res. De plus, on a mis au point des hachu-
res normalisées pour identifier et différen-
cier les principaux matériaux (Fig. 6.5).
Les hachures doivent être espacées assez
régulièrement pour obtenir un dessin de
belle apparence. Selon la grandeur du des-
sin, l'espacement sera de 1/16 po à 1/8 po. COUPE A·A

Les hachures doivent être parallèles et OMISSION DE TRACE DE PLAN DE COUPE ET DE L'INSCRIPTION
LORSQU'UNE SEULE COUPE APPARAÎT SUR lE DESSIN
semblables sur toutes les sections représen-
tant une même pièce, mais on doit en choi- Fig. 6.6 Coupes
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 87

A) SECTIONS DE PIÈCES ADJACENTES H) ESPACEMENT DES HACHURES Cl COTATION SUR UNE SECTION
SELON LA DIMENSION DES
Fig. 6.7 Disposition des hachures SURFACES COUPÉES

sir l'inclinaison de façon à éviter le parallé- PIÈCES ADJACENTES EN COUPE


lisme à l'une des arêtes du détail.
SECTIONS DE GRANDE DIMENSION
Le bois et le béton sont les seuls maté- On doit hachurer à angle droit les sections Il n'est pas nécessaire de hachurer toute la
riaux ordinairement identifiés par un sym- de pièces adjacentes et hachurer à un angle surface d'une section de grande dimension,
bole. Il importe de toujours indiquer le sens différent, soit 30 ou 60
0 0
toute section
, il suffit de tracer les hachures sur le con-
du grain du bois dans les sections. d'une pièce adjacente à deux autres. tour.

l
A

ou ...J A

~DIA 2i-i
COUPE A-A COUPE A-A

Fig. 6.8 Demi·coupe et demi-vue


88 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

cise paso Une section rabattue permet sou-


COTATION vent d'éviter de tracer une vue en bout
On peut inscrire une cotation en section Pour construire une section rabattue, on
dans un espace libre de hachureso trace une ligne d'axe du plan à décrire; on
suppose une rotation du plan de 90 0 et on
dessine la forme de la pièce telle qu'elle
apparaîtrait dans cette positiono
COUPES COMPLÈTES Si la section coupe les lignes de la pièce,
Lorsqu'une seule surface sécante passe théo- on pourra briser la vue et j'intercaler dans
riquement à travers toute la pièce et que la partie brisée; sinon, il ne sera pas néces-
l'on enlève la section avant, on obtient une saire de la brisec Parfois, l'interruption
coupe complèteo On utilise cette méthode permettra de raccourcir la vue d'lm objet
de représentation dans les dessins de détail et uniformeo Le tracé d'une vue ne doit ja-
d'assemblageo Il n'est pas nécessaire de lo- mais passer par-dessus une section rabattue
caliser ou d'identifier une coupe lorsqu'elle et cette dernière se trace à l'aide d'un trait
coïncide avec un axe de symétrie, bien fin continu et hachuré tout comme une
qu'on puisse le faire pour obtenir un des- autre sectiono
sin plus clairo La section sortie doit autant que possi-
ble se tracer sur le prolongement de la li-
DEMI-COUPES gne du plan de coupeo Une telle section est
souvent agrandie pour la rendre plus intel-
Toute pièce possédant un plan de symétrie ligible et faciliter la cotationo
peut se représenter par une demi-coupe dou-
blée d'une demi-vue extérieure disposée de
chaque côté d'une ligne d'axeo SECTIONS
Ce genre de coupe est à déconseille>: lors- Toute section, sections rabattues mises à part,
que la cotation de diamètres intérieurs né- devrait se projeter autant que possible per- o

cessite l'utilisation de lignes de détails ca- pendiculairement au plan de coupe et se


chées sur la demi-vue extérieureo On uti- placer dans une position normale pour la
lise surtout cette coupe pour les dessins projection dans le troisième dièdre 0

de montage où les parties intérieures et COUPE B-B


En cas d'impossibilité, on peut sortir la
extérieures sont clairement indiquées et qui figo 6.11! Coupe par plans section et la localiser ailleurs sur la feuille,
ne requièrent que la cotation de dimensions pourvu qu'elle soit clairement identifiée par
extérieures ou d'entre-axeso des majuscules, les lettres l, 0, Q et Z
exceptées, et par un sous-titreo Il ne faut
cas, la trace du plan de coupe peut être
COUPES À PLANS PARALLÈLES, À PLAN pas en modifier l'orientation sans en indi-
décalée (Figo 6AC à droite) On peut aussi
0

quer le nombre de degrés de rotation.


DÉCALÉ À PLANS SÉCANTS utiliser la coupe par plans sécants [Fig 0

Afin de montrer des détails qui n'appa- 6022 (3 Ho Dans ce cas, la vue de coupe
raissent pas dans un plan de coupe, on peut se tface l'alignement des détails par
utiliser plusieurs plans parallèles (Figo 6010) rotation pour éviter de donner une idée
et tracer la vue de coupe, sans que rien fausse de la pièceo
n'indique les divers planso Dans d'autres
DE DESSINS
Les hachures symboliques de la fonte ser"
vent à représenter toutes les pièces métalli-
ques dans un dessin de montage, lorsqu'il
n'y a aucune ambiguïté possible; dans le cas
contraire, les hachures appropriées sont de
rigueuro Il faut cependant hachurer les par-
ties de chaque d'assemblage ou de
sous"assemblage selon un code symbolique
uniforme, qui sert aussi à différencier les
pièces mobiles et immobiles dans les de5-
sins de montageo

Les sections rabattues et sorties


la forme des nervures} des bras ou des
Fig. (tg Dessin d'assemblage en demi-coupe rayons vue ordinaire :ne la pré=
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 89

(GSA-B78_1-1964)
Al REPRÉSENTATION DES DIVERS SUR UN DESSIN DE MONTAGE

PlATEAU D'EMBRAYAGE PLATEAU DE fREINAGE

~ PIÈCES FIUS ~ ROTATION CONTINUE MOUVEMENT DISCONTINU

Force Controi, Inc_


li) DES PIÈCES FIXES ET MOBilES

6.12 lililisation des hachures symboliques


90 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

~ g g ~ g g ~
---- -----------tj-I----t----------ttf~

A
1 1 1 1 1
1 1 1 1 1
--' LJ 1-...1

SECTION A·A SECTION B·B SECTION C·C VUE D·D


DOUBLE GRANDEUR DOUBLE GRANDEUR DOUBLE GRANDEUR DOUBLE GRANDEUR

Al SECTIONS ET VUE SORTIES


Tiré de l'Amerlcan Standard Drafting Manual, Line Conventions, Sectioning and Lettering, (ASA Y 14·2·1957),
avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers - Les plans de coupe et de
vue de la CSA ont été utilisés.

MOLETAGE

VV"'''''/''\JI~

1
DÉTAIL AGRANDI DE DENTS À L'ÉCHELLE 8/1
RJï

Bl CROCHET DE GRUE Cl ÉCROU


Fig. 6.13 Sections et vue sorties

COUPE PARTIELLE reste de la vue extérieure par une ligne bri- d'une coupe dont les hachures et les détails
sée tracée à main levée. intérieurs se tracent en traits fins interrom-
Lorsqu'il n'est pas nécessaire de dessiner pus également espacés.
une section complète pour décrire une pièce
ou un assemblage, on peut couper seulement COUPES OU SECTIONS
une partie de la pièce et la séparer du
DE DÉTAILS CACHÉS PIÈCES DE FAIBLE ÉPAISSEUR
Lorsqu'une pièce n'est ni symétrique ni trop On peut noircir les pièces trop minces pour
complexe, on peut superposer une coupe être hachurées et laisser un léger espace
sur une vue pour en montrer l'intérieur ou blanc entre deux sections noircies conti-
pour indiquer l'agencement de certaines piè- guës, comme les profilés, les tôles, les gar-
Fig. 6.14 Coupe partielle ces dans un dessin d'assemblage. Il s'agit nitures, les joints, etc.
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 91

A) VUE DE BOUT IMPRÉCISE

AUCUN TRACÉ DE
\. nCONTOUR NE DOIT

~NE"CTION

MAUVAIS
Bl SECTION RABATTUE EN SURCHARGE Cl SECTION
RABATTUE SUR
UNE VUE PARTIElLE
Fig. 6.17 Coupe de détail caché

@F=i+ LES LIGNES CROISÉES


PRÊTENT À CON FUSION

l...ll...+-'--' lw
0) SECTION RABATTUE
DANS UNE INTERRUPTION -
MAUVAIS
El SECTION RABATTUE
SUR UNE VUE PARTIELLE

Fig. 6.15 Sections rabattues

SECTION A-A
A) JOINT
SORTIE

MAUVAIS

SECTION A-A
SORTIE ET ROTATION
DE 60· À DROITE

ACCEPTABLE
B) TÔLE D'ACIER

Fig. 6.16 Position des sections Fig. 6.18 Coupe de pièces minces
92 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

NERVURES EN
On ne coupe jamais une nervure par un
plan parallèle à sa plus grande Îace (Fig.
6.19), les hachures prêtant à confusion par
l'effet de masse. Cette convention permet
de différencier la coupe d'une pièce mas~
sive de celle d'une pièce nervurée de même
section. Dans le cas de nervures non ali-
gnées ou en nombre impair (Fig. 6.19B), on
doit les ramener par rotation sur le plan de
coupe pour en indiquer la position exacte COUPE A·1l
par rapport à la pièce, tout en leur donnant DE CONVENnml RÉElLE (À PROSCRIRE)
leur forme véritable. On peut si nécessaire Al PLAN DE COUPE DANS L'AXE
ajouter la mention {( RAMENÉE DANS ilE DEUX NERVURES
LE PLAN DE COUPE)}.

La figure 6.20B illustre la coupe d'une


base et d'une poulie. Si la nervure A de la
base n'était pas coupée comme précédem-
ment, elle apparaîtrait exactement comme
la nervure B et la vue serait confuse. De
la même façon, la nervure C de la poulie
n'apparaîtrait pas. Afin de voir la diffé·
rence entre les nervures de la base et les &OUPI' ~·B I:;OUPE BoB
cavités dans la poulie, on peut alterner les DE CaNVEN'fwru RÉELLE (il PR03G~!RE)
lignes de hachures pour les nervures. Les
lignes entre les nervures et les parties so-
lides de la pièce se tracent alors en lignes il) PLAN DE COIlPE DANS t'AXE [l'UNE NERVURE ET I)'UN TROU
tiretées.

Fr
Les trous, tout comme les nervures, doivent
s'aligner sur le plan de coupe pour appa-
raître dans leur position exacte par rap~
port au centre (Fig. 6.19).

On ne doit pas sectionner une tige pleine


dont j'axe coïncide avec un plan de coupe,
à l'exception d'un arbre par exemple, dont
la coupe partielle sert à indiquer claire-
ment une clavette et sa rainure ou une
COUPE (Hl cheville.
A) BASE Il) POilUE

Les oreilles ou les pattes, tout comme les


nervures ou les bras de poulie, s'alignent
sur le plan de coupe pour qu'on les dessine
dans leur position exacte par rapport à la
pièce. La figure 6.22 illustre les divers plans
sécants uiilisés pour obtenir ce résultat. On
notera la position des plans sécants ou dé-
calés, afin de localiser exactement la vue
6.20 Variante de la coupe recommandée des nervures en coupe.
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 93

r DENT DE
ROUE DENTÉE
MOLETAGE
On indique le moletage seulement sur une
vue montrant la surface moletée.

RÉPÉTITION DE DÉTAILS IDENTIQUES


Les détails identiques répétés, comme les
dents de' roues d'engrenage et les cannelures,
se simplifient par le 'truchement de la vue
partielle qui montre deux ou trois de ces
détails, les autres étant représentés par des
lignes cachées qui en indiquent les limites.
Le cercle de tête des roues dentées se re-
présente aussi par une, ligne pleine, et le
cercle de pied par une ligne plus fine. Cette

Fig. 6.21 Pièces qui ne se hachurent pas


Quelques oreilles apparaissent en coupe lorsqu'elles se situent dans le plan de coupe
contrairement à d'autres. Lorsque le plan d'un dessin d'ensemble Fig. 6.22 Trous et oreilles ramenés par rotation
sécant coupe l'oreille en travers [Fig. dans le plan de coupe
6.22 (3)], elle est hachurée; sinon on la des-
sine selon les conventions établies pour les
nervures [Fig. 6.22 (4)].

RAVONS ET BRAS EN COUPE


Les figures 6.23A et 6.23B permettent de
comparer la coupe réelle conventionnelle
d'une poulie à âme pleine avec la coupe con-
ventionnelle et la coupe réelle d'une poulie
avec bras. Ces dessins expliquent clairement
l'avantage de la coupe conventionnelle pour
éviter la confusion. Dans cette convention,
lorsque l'âme de la roue est ajourée, la sec-
tion ne porte pas de hachures même lorsque
le plan sécant passe par les bras. On doit ali-
gner par rotation tout bras ou rayon qui ne
coïncide pas avec le plan de coupe (Fig.
6.23C), afin de le dessiner dans sa position
exacte par rapport à la roue pour éviter la
distorsion qu'entraînerait une coupe réelle.
COUPE B·B COUPE C·C
1) TROUS ALIGNÉS 2) OREILLES ALIGNÉES ET HACHURÉES
DESSIN DE CONVENTION
REPRÉSENTATION CONVENTIONNELLE
DE DÉTAILS COURANTS
Certaines normes ont été mises au point
pour simplifier la représentation de détails
courants. Plusieurs de ces normes sont des
déviations des projections réelles qui ren-
dent le dessin plus clair, tandis que d'autres
ont pour but de faciliter la tâche et d'éco-
nomiser du temps. Il faut cependant dessi-
ner ces détails avec soin, la clarté étant plus
importante que la rapidité.
On trouvera dans différents chapitres bon
nombre de normes comme celles du dessin
des filets, des roues dentées et des ressorts;
ce chapitre ne traite que des détails cou- COUPE 0·0 COUPE E·E
rants, non décrits dans les chapitres spécia-
lisés. 3) OREILLES ALIGNÉES ET HACHURÉES 4) OREILLE NON HACHURÉE
94 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

REPRÉSENTATION
DÉTAIL CONVENTIONNELLE

A) ARBRE DENTELÉ

/~,
COUPE A·A
~~4
, l ,
A) POULIE DROITE À ÂME PLEINE ',,--+-'
B) ARBRE CANNELÉ

C) MOLETAGE CROISÉ

COUPE B·B COUPE RÉELLE


CONVENTIONNELLE B·B

B) VOLANT AVEC UN NOMBRE PAIR DE BRAS D) MOLETAGE DROIT

E) TROUS SUR UNE CIRCONFÉRENCE

.~++++~ +~++++~

COUPE C·C
CONVENTIONNELLE
COUPE RÉELLE
C·C
+
... --.-.... + .. + +
~ + ++.-t-++
t
C) VOLANT AVEC UN NOMBRE IMPAIR DE BRAS F) TROUS ÉQUIDISTANTS AUTOUR D'UNE SURFACE

G) PIÈCES IDENTIQUES

Cn - n - n - n - n ~n ::J c'
n n----n
.. - - - -- -
~
1\
~

COUPE D·D COUPE RÉELLE


Hl ÉLÉMENTS ÉQUIDISTANTS
CONVENTIONNELLE D·D
D) VOLANT DÉCALÉ AVEC UN NOMBRE IMPAIR DE BRAS Fig. 6.24 Représentation conventionnelle de détails courants

Fig. 6.23 Coupes réelles et coupes conventionnelles de rayons et de bras


LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 95

convention est essentiellement la même


qu'on utilise pour dessiner les filets, à la- 1

quelle on peut ajouter une ligne de pas de 1 1


T 1 1
vis en traçant une ligne d'axe.
l 1
T 1 1

MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION T 1 1

BRIQUE MOELLONS ET PIERRES MARBRE


Les figures 6.5 et 6.25 décrivent les sym-
boles d'identification des divers matériaux
de construction. Les symboles du béton, du
bois et des produits transparents peuvent
servir sur les vues extérieures et il n'est pas
nécessaire d'en couvrir toute la surface,
pourvu qu'il n'y ait pas de confusion. o
o 00
o à 0 0 Cl
MATÉRIAUX TRANSPARENTS 000000

Ces matériaux se dessinent ordinairement


comme s'ils étaient opaques, les détails à GRILLAGE OU TREILLIS GRILLAGE OU TREILLIS MÉTAL PERFORÉ
l'arrière se dessinant en lignes tiretées. Les À GRANDES MAILLES À PETITES MAILLES
cadrans, par exemple, se dessinent en traits
continus, si nécessaire. Fig. 6.25 Symboles des matériaux de construction

INTERSECTION AVEC DES SURFACES longueur exacte. Cette convention permet


TROUS aussi de dessiner une telle pièce à plus
CYLINDRIQUES grande échelle pour clarifier certains dé-
Les trous identiques se représentent par un tails. Pour les objets de forme circulaire,
L'intersection extérieure de cylindres ou de
trou entièrement dessiné, et les autres seu- l'interruption prend la forme d'un S tracé
rectangles avec une surface cylindrique se
lement par leurs centres. à main levée, au pistolet, au gabarit ou au
dessine conventionnellement comme aux fi-
gures 6.26 et 6.27, sauf pour les pièces de compas et l'on conseille d'utiliser un rayon
PIÈCES IDENTIQUES grandes dimensions. Cependant, dans le égal à ;..2 ou au % du diamètre de l'arbre
premier cas, on peut tracer un arc de cer- (méthode illustrée à la figure 6.28). On
Les pièces identiques et les détails compli- cle. ne recommande pas le tracé à main levée
qués se représentent par le dessin complet pour les arbres de % po de diamètre ou
d'un seul article et par le tracé de contour plus.
des autres, en ajoutant une note générale INTERRUPTIONS CONVENTIONNELLES
au dessin. REPRÉSENTATION DÉFORMÉE
Dans certains cas, pour des pièces très lon-
gues et uniformes, on se borne à une re- Lorsque la vue réelle d'un détail peut prê-
PLATS SUR PIÈCES DE RÉVOLUTION présentation des parties essentielles. On ter à confusion, comme celle d'une nervure
On fait ressortir les surfaces planes sur des peut, de cette façon, définir la forme com- non parallèle au plan d'observation, on pré-
arbres ou autres pièces du même genre par plète de la pièce en en éliminant une par- fère aligner ce détail par une rotation afin
des traits fins en diagonale (Fig. 4.8B). tie par une interruption, tout en cotant la d'en montrer la forme sans distorsion.

1 1
1 1

-+- OU
-+--
(A) (B) (C)

Fig. 6.26 Représentation conventionnelle de jonctions de parois extérieures


96 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

B ia' ,
- --i------;.! ---
~
;
1) élEVER 2 PERPEi,IDICUlAIRES
,

PROJECTION RÉELLE

PRO~NTION
COUPE
CONVENTIONNEllE

Fig. 6.27 Représentation cOllventionnelle de 3) TRACER LE S A L'AIDE DU COMPAS ET HACHURER


jonctions de parois
Fig. 6.28 Tracé d'une interruption en S 11 l'aide
du compas Al

:l PROJECTiON RÉEllE:,

tITI PROJECTION ilE


CONVENTION
i

i.'.~i:•.
Al ALIGNEMENT DE NERVURE ET ilE TROUS il) ALIGNEMENT [J'UN DÉTAIL'-

L-J
Cl

Fig. 6.30 Tracé de convention des filets el arrondis

ALIGNEMENT DE TROUS PAR ROTATION


POUR EN INDIQUER LA POSITION
PAR RAPPORT AU CENTRE
Pour des pièces ayant des trous régulière-
ment répartis, il importe en élévation ou en
Cl ALIGNEMENT DE BilAS Dl ALIGNEMENT DE TROUS coupe de montrer ces derniers dans leur
position exacte' par rapport au centre, plu-
Fig. 6.29 Rotation de délails alin d'éviter les déformations tôt qu'en projection réelle.
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 97

PROJECTION RÉELLE

E)
B)

PROJECTION RÉELLE PROJECTION


RÉELLE

PROJECTION DE
CONVENTION
PROJECTION DE
PROJECTION DE

~"'~
CONVENTION

D)
G)
F)

Fig. 6.30 Tracé de convention des filets et arrondis (suite)

INTERSECTION DE SURFACES ARRONDIES 6.30D), on ne trace pas d'arête fictive. Les


détails, comme les bras ou les nervures, se
L'intersection de surfaces dont les arêtes joignent à un autre détail par une courbe
sont arrondies est en réalité invisible sur de raccordement pour éviter les angles vifs.
une représentation exacte'; on en dessine les Les petits raccords se' tracent à main levée
arêtes fictives afin d'en donner une idée et les autres, à l'aide du pistolet, d'un ga-
exacte. La figure 6.30, dans laquelle les barit ou d'un compas (Fig. 6.31).
vues de dessus sont en projection réelle, il-
lustre parfaitement la nécessité de cette
convention. Il importe de noter que dans BIBLIOGRAPHIE
chaque exemple, une telle vue donne une
idée fausse de la forme de la pièce. Lorsque· 1. CSA-B78.1 - 1964, Mechanical Engineer-
le rayon de raccordement est grand (Fig. ing Drawing Standards (Second Edition).
98 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

(A) (B)

(C) (0) (El

rT1:7-l
Il i: i : ~
(F) (G) (Hl
Fig. 6.31 Représentation de convention de filets et d'arrondis
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 99

PROBLÈMES

Fig. 6.32 Poulie

FILETS ET ARRONDIS R t D

DIA 51 Fig. 6.33 Poulie à deux

/
gorges

CLAVETAGE ±xt

CLAVETAGE lX!

Fig. 6.34 Poulie étagée


100 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

fig. 6.35
Base ri' arbres

FILETS ET ARRONDIS ft k

Fig. 6,36
Coude à brides

EXAGONE 4 SUR PLATS TARAUD POUR TUYAU-li

__<2~:'70T7:77T.Zf"77~~ FI LETS ET ARRONDIS ft -Ii-

Fig. 6.37
Bouchon fileté

15
i6

....- - - - - - - - - DIA si
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 101

-1--

\
~

i'-.ICO
N
:::
'"
~ It I~--

1) \ \ >--

6,38
il filet mâle
\
I-l
l ~

7
/

mns ET ARRormlS R t

mns rot

Fig. 6.39
Plaque de liaison

}----

~;---------- 5 'DD-j
102 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

DIA 1.502

Fig. 6.40
Support d'arbre

FILETS ET ARRONDIS R -Ir

l
.4

Fig. 6.41 Base d'arbre

DIA 1.000
B

-IN
N

2-
16
FILETS ET ARRONDIS R k

:=:
1 ==_21--4~ 2 TROUS, FORET 1
1
--,""' 1
1 1
1 1 1
'---'1
--" 1 1
\I-..L-I-
\ 1 1
Il 1 1 1
-t-- --------jli :~t--------I-
Il 1 1
1
1
1 Il1 Il 1 1
'----------'-1" 1-\.- - - - - - - --' -t--'-
1
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 103

DIA 1.125

CLAVETAGE txi
Fig. 6.42
Organe de liaison

FILETS ET ARRONDIS Rt

Fig. 6.43 Vé de mécanicien

FORET !l
32

FILETS ET ARRONDIS R i

1:

FORET 1-
104 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

\ TROUS IlBlONGS, Dll\.t -,S Fig. 6.44 Base


\ r-~,--~,---------~~~,~~I~~~_--------------~
r~~~~~--~--------~ir~-i--~ 1
:2

i
I~

<
1-<-1 ---~ 5
2 TROUS,-
~----I-
fORET If f 1--

3 TROUS, FORET

DESSINER LA COUPE DE LA VUE DE FACE

fig. 6.45 Base de


iacalisalion
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 105
7
4 TROUS, FORET ï6

Ll1.~
, 16

DESSINER Li\ COUPE ilE lA ViFt DE FACE

Fig.
. cu. 46 Base de repérogs

_____ -f~~__~2c:~.~:OU_:~.;~:_RET 8' __~~==-DllA-l.~004----~~


___

- =l'
L...._ _--, ~-I-.:t

I~
I_L t
MI~

1
-1

DESSINER LA COUPE DE LA \lUE ilE FACE

6.47 Bollier
106 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

5 BRAS tQUIDISTANTS

Fig. 6.48 Volant


FlLETt R t

Fig. 6.49 Raccord rectangulaire

TROU OBLONG, DIA ~


i 16 UNe - 2B

-IN

I~ --..-1
4

3
1" 8" -I"'<t

~~~
--4t -+-+,----t-t-
~l

FORET ~
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 107

Fig. 6.50 Volant


à moyeu déporté FILETS R t
BRAS tQUIDISTANTS.
CENTRÉS SUR LE MOYEU

.0'11.875

FILETS ET ARRONDIS R /6
t
-1 00 "'100
t!1

Fig. 6.51 Support


pivotant

REMPLACER LA VUE DE FACE PAR UNE COUPE


108 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

4 TROUS ÉQUIDISTANTS,
FORET ~

CLAVETTE CARRÉE

Fig. 6.52 Manchon à bride


-IN
M -IN
~. 01')

-a'

BRIDES RELIÉES PAR


41 BOULONS HEX.
i II x ET RONDELLES

DE FREINAGE

2 TROUs0 k

'"
0-
MI~ - ~
ls? g;

~~~~----~~~~-"'~~
Fig. 6.53 Bâti

~---------------5!-------------------4

f-ll
1 16

,~:~l!LT--~mr------r--- i :f
---l

T
MICO

~
-ri - j
1
-J.CO --l-- - + --
1-----1 (;
- M\CO
-IN

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~
'"
1 ____
::>

L
1 \ 1
T~l1
'"
, r - ___ J 1______
~
DESSINER COUPES ET VUE DE FACE
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 109

Fig. 6.54 Montage de perçage

DIA 1.752

Fig. 6.55 Corps

FILETS ET ARRON~IS Ri

2 TROUS li1 ~

REMPLACER LA VUE DE COTÉ PAR LES


COUPES A-A, B-B, C-C ET D-D

. / . 1
HEX 1~ ENTRE LES ANGLES
J------ 5 ------1..
'----- 2

-1..... -+_----+-...;..
ls!

L
110 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

2 TROUS.e',a

1( 11-----,
---.---.--

Fig. 6.56 Base de montage


1

~
~~ 1
i-
~
-
l

"- ~1
e~, FRAISEL 8

FILETS ET ARRONDIS R k

DESSINER VUES DE FACE,


DE DESSUS ET COUPES
1
;r 20 UNC - 28

$1
~ R~ .' 1

+1= -~- ;"':" + -J. . . . .,. . +- l-I-1- I- r-I- - - -I~~11 "'I:Q

1----------- S 1 ---------11 FILETS ET ARRONDIS R is


g.875

T 1
Fig. 6.57 Support de roulement

L
N

~~L-~-1-,-
(
1-j6
)
5
+
1
TROU DANS PltCE INTÉRIEURE"is
2 TROUS, DIA i
LES SECTIONS ET LES CONVENTIONS 111

FILETS ET ARRONDIS ft 1
8

TROUS, FORET 1] , CH. É. x ~


32 8 8

Fig. 6.58
Support d'arbre coulissant

4 TROUS, FORET !2 . LAME 1


32

71.2

Ü
2

FILETS ET ARRONDIS ft ft
2 TROUS, DIA.2-
16

J A
n.l
2

1 - - - - - - - - - - - - - 6.l.
4
-----------1

2 TROUS,
-Ico
DIA .625

Fig. 6.59 Support d'arbre

-Ico

DESSINER LES COUPES DES VUES DE FACE ET DE CÔTÉ


112 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

1
6 TROUS tQUIDISTANTS SUR CERCLE 1lf7
Jl/ 94 •
FORET ~ • LAME Ri
16

t - 20 UNC - 28

REMP~A~ER
DE COTE PA
VUES DE FACE
LRE!ES COUPES
ET

• 6.60 Couvercle bombé


FIg.
lE DESSIN D'ATELIER

Le dessin d'atelier a pour but de fournir les dessin d'atelier se subdivise ordinairement
renseignements nécessaires à la fabrication en deux catégories: le dessin de détail pour
de pièces diverses ou à leur assemblage pour la fabrication des pièces et le dessin d'as- Pour la fabrication d'une pièce, un dessin
en faire une machine ou une structure. Le semblage. d'atelier doit donner trois sortes de rensei-

12 TROUS ÉQUIDISTANTS, FORET I~

- --f-

t "100
:::

JI
Cl

--
-~
--1.._ _ _ _ _ _ _ _

NORDAlE MACHINES COMPANY


SWANSEA, ONTARIO

COUVERCLE
MATÉRIEL: ACIER DOUX QUANTITÉ REQUISE: 4

ÉCHELLE % DESSINÉ PAR /;.0..


A-7628
DATE 6/9/72 VÉRIFIÉ PAR A" V.
Fig. 7.1 Dessin de délail simple
113
114 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

gnements essentiels: le dessin descriptif rare que ces dessins soient groupés en fonc- ments suivants: le numéro du dessin, le
des formes exactes et précises de la pièce; tion de l'atelier chargé de leur exécution. nom de la compagnie, la désignation de la
la cotation de dimension, c'est-à-dire l'indi- pièce, l'échelle et la signature du dessina-
cation des dimensions de la pièce, des divers Une pièce de fonte, par exemple, pourra teur. On peut aussi y inscrire la nature des
détails qui la composent et de leur posi- comporter un dessin de détail particulier matériaux, les tolérances, les traitements
tion; enfin, les notes générales ou particu- pour le modeleur et un dessin à l'usage du thermiques et les états de surface, complé-
lières, les unes inscrites au cartouche ou à mécanicien. Chaque détail fournira les in- tant ainsi les renseignements inscrits sur le
la nomenclature donnant des renseignements formations particulières, nécessaires à cha- dessin.
sur le nombre de pièces, les matériaux, les cun d'eux.
Le numéro du dessin est ordinairement
traitements thermiques, les états de surface
Un dessinateur de détail doit d'abord choi- précédé ou suivi d'une lettre correspon-
et les tolérances, les autres sous forme de dant au format de la feuille, ainsi A-S71
sir la dimension de la feuille, en fonction des
notes particulières ou de signes de façon- pièces à dessiner, de leur nombre, de leur indique par la lettre A que le dessin est
nage se rapportant à l'une des surfaces de espacement, du nombre de vues, de l'é- tracé sur une feuille de 81;2 po sur Il po.
la pièce. chelle, de la nomenclature, des notes gé-
On peut tracer les dessins de détail sur
nérales et des annotations particulières, DESSIN D'ASSEMBLAGE
comme l'inscription d'une échelle différente
des feuilles séparées ou les grouper sur une sous un détail agrandi, par exemple. Le dessin d'assemblage représente toutes les
ou plusieurs feuilles. Si les pièces sont peu pièces d'une machine, d'un appareil ou d'u-
nombreuses, on pourra les tracer sur la Comme il a été mentionné au chapitre 2, ne structure, assemblées comme elles le se-
feuille du dessin d'assemblage. Il n'est pas le cartouche doit contenir les renseigne- ront dans le produit fini.

l r--~ x45°
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IV
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R 32

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L
1:
7-1_1
16
916
3
·1 : .758
~rk.45.
:ii
MATIÈRE: SAE 1045

NORDALE MACHINES COMPANY


SWANSEA, ONTARIO

MODIFICATIONS TOLÉRANCES GÉNÉRALES, SAUF


DIMENSIONS TOLÉRANCÉES TIGE DE PISTON
DIMENSIONS FRACTIONNAIRES ± 614
CYLINDRE DIA 2", COURSE 4"
DIMENSIONS DÉCIMALES.: ± .005
ANGLES ±1 0
ÉCHELLE 2/1 DESSINÉ Jt!J~
PAR '
SURFACES USINÉES ~ DATE :;:r -..-·197ë ~i~IFIÉ #.-r~.
A-4532

Fig. 7.2 Dessin de détail comprenant la cotation de tolérances


LE DESSIN D'ATELIER 115
Ces dessins varient beaucoup, quant au pareil plus important, une transmission d'au- dessin d'ébénisterie et peu utilisée en mé-
genre et à la quantité de renseignements tomobile par exemple. canique.
qu'ils donnent, selon le type d'appareil qu'ils
DESSIN DE CONCEPTION
représentent. Le but principal du dessin DESSIN D'ASSEMBLAGE DÉTAillÉ La construction ou la fabrication d'un ap-
d'assemblage consiste à donner une idée Ce genre de dessin, fréquemment utilisé pareil débute tout d'abord par un dessin de
exacte de la forme de l'unité, une fois com- pour décrire des objets peu compliqués tant conception qui permet de visualiser les for-
plétée, d'indiquer la relation des diverses par la forme que par le nombre de pièces, mes, le fonctionnement et l'agencement des
pièces entre elles et de les identifier par un un meuble par exemple, donne toutes les divers organes et des pièces. Ce dessin, dont
numéro ou par une lettre. On peut aussi y cotations nécessaires à la fabrication des toutes les pièces sont numérotées, sert par
inscrire des cotes de dimensions extérieures, pièces et à leur assemblage. Le dessin peut la suite au tracé des dessins de détail.
de volume, de tolérances entre les pièces Les chiffres s'inscrivent dans un cercle
comprendre des vues séparées des pièces et
de % po à Y:z po de diamètre, rattaché à
(renseignements nécessaires au montage), même des détails agrandis, pour mieux ex-
la pièce concernée. par une ligne de renvoi
le mode de fonctionnement et d'opération, pliquer une étape de fabrication ou d'as- (Fig. 7.6). Lorsqu'on utilise plusieurs no-
ainsi que la fiche technique. Certaines uni- semblage. Il importe de noter que les vues menclatures, il importe de ne pas employer
tés complètes en elles-mêmes sont en fait agrandies à la figure 7.5 sont en projection un mode de numérotage unique pour les
des sous-assemblages faisant partie d'un ap- axonométrique, selon la méthode typique du dessins de détail, afin d'éviter la confusion.

MOLETAGE CROISÉ. PAS 33

1·64 NC-2A

PIÈCE 2 - 1 PIVOT D'ACIER

PIÈ:CE 1 - 1 POIGNÉE EN ACIER

MOLETAGE DROIT, PAS 33

MOLETAGE DROIT, PAS 33

1·64 NC-2A 3·48 UNC - 2A - G 3·48 UNC - 2A - 0

L
-I"<f

·~~fi.~ 61
64
2 ------~...,

PIÈCE 3 - 2 VIS EN ACIER PIÈCE 4 - 1 VIS DE RÉGLAGE

ÉCHELLE: DESSINÉ #.,!e---"./

i
DOUBLE GRANDEUR

DATE - 1/6/72
PAR
VÉRIFlf
PAR
~~

ê., ,>?n".,.r-
DRAFTING SPECIALTIES CO.
TORONTO, ONTARIO DÉTAILS D'UN COMPAS 0-10259
7.3 Dessin de délail de plusieurs pièces sur un même dessin
116 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

MACHINE À AFFÛTER MONTÉE SUR PIÉDESTAL


Al COUPE D'UN DESSIN D'ASSEMBLAGE

BROCHE DE PERCEUSE
BI COUPE D'UN SOUS·ASSEMBLAGE

The Timken Raller Bearing Company


Fig. 7.4 Dessins d'assemblage
LE DESSIN D'ATELIER 117

VOIR DÉTAIL «A» DÉTAil «Au

~~~~~~~~~~~~=~-~~~~=
Il
Il
Il
Il
Il
Il
1
Il Il
Il Il
Il Il
rtJ",:::r---------- - _
L..::_.::J...------ _ _ _ _ _ - _
-_-_
----F-1ij)
_ --c.....J_::J
LANGUETTE DE BOIS

1fo<--<- - - - 4 2
-------1°1 MI~

tl r I - - - - - - - - - - - - - - - - . L - I
L
r-----------------------~~

1
-1'<1'
Q

L
-~6 3t-14~
Fig. 7.5 Dessin d'ensemble détaillé d'une table à calé
LIGNE D'ATTACHE TERMINÉE EN flÈCHE TOUCHANT LA PIÈCE

DESSIN DE MONTAGE OU DESSINS DÉCALÉS SUR L'AXE


D'ASSEMBLAGE Les dessins décalés sur l'axe s'emploient
On utilise ce genre de dessin lorsque des couramment dans l'industrie pour faciliter
ouvriers non spécialisés travaillent à j'as- la réparation des appareils sur place plutôt
semblage en série d'un appareil. Ces gens qu'à l'usine, ainsi que pour aider à la com-
n'étant pas ordinairement formés pour in- préhension des notices de montage ou d'as-
terpréter un plan conventionnel, on emploie semblage de modèles et d'appareils pour
des dessins d'assemblage simplifiés qui font les bricoleurs. Ces dessins sont aussi très
souvent appel au dessin figuratif (Fig. 7.7). appréciés dans les ateliers de réparation,
car ils facilitent la commande des pièces
de rechange.
DESSIN DE CATALOGUE
Le dessin de catalogue préparé par les en-
treprises n'illustre que les détails et les di-
mensions essentiels susceptibles d'intéresser La nomenclature est une liste détaillée de
la clientèle. On se sert fréquemment d'un
seul dessin, coté à l'aide de lettres et ac-
toutes les pièces apparaissant sur un des-
sin d'assemblage ou sur un dessin de dé- l--MAX- 3 .--1
compagné d'un tableau, pour indiquer les tail. Il arrive fréquemment qu'une telle Fig. 7.6 Numérotage des pièces
dimensions des divers modèles (Fig. 7.8B). liste soit présentée sur une feuille séparée dans un dessin d'assemblage
o~~
118

~~
PltCE 36A
PltCE 36 PltCE 29

DÉTAIL «A»

~
o

l ':::,

~ ~4 '1\1

R31\j

~33
~.)TSI
'ss

I~ ~ r "."

1 33·------1

'~
A) PERCEUSE SUR PIÉDESTAL

f+----CARRÉ A - - - - . . , j

Stark Electronics A. The Canadian Blower and Forge Co. Ltd.


B. Canadian SKF Company limited UN TABLEAU S'UTILISE AVEC CE GENRE DE DESSIN
Fig. 7.7 Dessin de montage utilisé sur une chaîne POUR INDIQUER LES DIMENSIONS DES DIVERS MODÈLES
de production par des employés non spécialisés
dans l'interprétation d'un dessin technique Fig. 7.8 Dessins pour catalogue B) PALIER
LE DESSIN D'ATELIER 119

MARTEAU ÉLECTRIQUE

,
15262

A) VUE AXONOMÉTRIQUE DÉCALÉE SUR L'AXE


l'J NQ~ES
=
ON UTILISE LES PLAQUES D'IDENTIFICATION 38849 SUR LES APPAREILS
PORTANT LE N" DE CATALOGUE 38848 =~~=============~3~4~03:0~R~0~N~DE~LtL~E~D~E~F~R~EI~N~AG~E~1f4~"i(~2)~:;:
LES ROUES DE FRICTION 45459 SE MONTENT AVEC 3 PLATEAUX D'EMBRAYAG~ 405 ECROU HEXAGONAL %"-20 (2)
LES ROUES DE FRICTION 46293 SE MONTENT AVEC 4 PLATEAUX D'EMBRAYAGE 45502 CROCHET DE SUPPORT (1f4"-20 FILETS)
45275 SUPPORT
32114 PLAQUE DE RACCORDEMENT l2J
45288 RONDElLE DE FIBRE
45289 VIS D'ASSEMBLAGE
46271 VIS DU BARILLET
46276 RONDElLE DE FREINAGE
46274 PRISE DE TERRE
46273 ÊCROU DE SERRAGE
46272 BARILLET
46275 ÊCROU BORGNE
45293 PASSE-FILS
45290 BOULE DE BLOCAGE
46270 CABLE DE BRANCHEMENT ET FICHE MÂLE

PI~CES NON DESSINÉES


46288 SCHÊMA DE CONNEXION
45281 PLATEAU D'EMBRAYAGE 45503 CROCHET DE SUPPORT (VIS À BOIS)
45282 RESSORT DE COMPRESSION
45283 ECROU HEXAGONAL " "-20
45284 C NE DE RETENUE
38551 PLAQUE D'IDENTIFICATION
45286 RONDELLE DE FIBRE ENROULEUR POUR FIL ÉLECTRIQUE
'45287 tCROU À OREILLES

",,, ne", .A" ,""'LOD',""


(OMETTRE AVEC LE N" 38275)
""'~ ~""E "'EUE "'OB LOO''"' BU""
(OMETTRE AVEC LE N' 38275)

B) VUE ORTHOGONALE DÉCALÉE SUR L'AXE A_ Skil Corporation (Canada) ltd.


B. Black and Dekker Manufacturlng Co. lId.
Fig. 7.9 Vues décalées sur l'axe
120 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

NB DÉSIGNATION MATIÈRE OBSERVATION REPÈRE


On modifie, un dessin, à la suite d'une amé-
lioration des procédés de fabrication, pour
FONTE Nt)l>È/.E A/"ii 31S4 1 réduire les coûts, corriger les erreurs et amé-
1 BASE liorer l'appareil. Il importe d'inscrire claire-
1 CA/..OrrE If"!);Lii ments ces modifications courantes sur un ta-
rt:7N7G ,18 71$";;' 2
bleau qui donne J'indice se rapportant au dé-
1 SUPPORT
AC/El? .È.)(ZX'l~ 3 tail ou à la pièce, ainsi que la date, la des-
Pou )(' ~ a cription, le nom de l'auteur, la date et le nu-
AcIlN~ LxIXI:!.. méro d'approbation. Ce tableau se place au
1 A77ACIIE [)(JilX '1 3 If côté inférieur droit, à la verticale ou à l'ho-
1 COUVERCLE A~/ER GU'dM}.r.h )t7"JiJ
. /s<VS' {} cm S-
rizontale, au bas de la feuille. Si pour des
modifications assez importantes, il est né-
/x6 f
AC/FR. cessaire de refaire le plan, on affecte un
I ARBRE ,tlIA r;
e()Htf~K. nouvel indice au numéro du plan et l'on
1J/UJ:"S À t:tJlJr,IXT RN/,It inscrit au tableau de modifications «PLAN
2 !?OVI.E,'fGN7,s .s/(F pl b:Z t>,J ;;z 7' REFAIT ».

2 ANNEAIJ)( ÉL4STltPPt!i! rli'tlARc. ,IlI5"tN,J -7~~ P


1 Ct.AVGTTE ACIER. CLAVE TTE-!VSt1t1é /1' 6tJJ 9 fig. 7.10 Nomenclature
A" ~ .PAAI$ (PEt/X ..1 )(7
1 VIS 1>;; PRESS/ON cVVErrJi Zt) r/Alt- "Y J? /0

4 8 ()(/ 1. ONS hf.&"%. J Offt:J l'lOI/EH .!.X;J. -/~ ()~ 1/


tUP. 7 z
4- ECROU~ NR)(. At./êR -p - /~
.l- 0111(. 1/&

4 /?ESSPATSP; ,GlU/NA':;;; AC,jé"/? /'f/)fffIV 1:- /J

1/;/

A) NOMENCLATURE TYPE - lES PiÈCES DE '1 À 13 f----------i----i-

SONT DES PRODUITS MANUfACTURÉS

si ----------1"'"'
~t....-t·I-IIiI- I. . 1- """'1'"' ' '---- 2
- - - . . ,PIlPi 1IIl111- -1... jÎ 10 , -
U?'i---...jJ
Al RÉVISIONS DU DESSIN

-r NB DÉSIGNATION MATIÈRE REPÈRE


~ OBSERVATION
....L RÉVISIONS
1
DATE ET
~ 1 INDICE DESCRIPTION
APPROBATION

T 2
1

2 CHANFREINS AJOUTËS
11
LONGUEUR ORIGINALE 5 16
J.~~
/~/f'/?,11.
';,,,-~
:1(//;;/7;;'

B) DIMENSIONS TYPES

B] TABLEAU VERTICAl. DE RÉVISION

pour en faciliter l'utilisation et la repro- de pièce. Ce numéro, inscrit à la nomen-


duction. Cette liste étant destinée au Ser- clature avec les renseignements nécessaires,
vice des achats, il importe d'inscrire les di- permet à l'acheteur de commander le ma-
mensions brutes du matériel plutôt que tériel.
celles de la pièce.
Lorsqu'une nomenclature est placée au
Lorsqu'il s'agit d'une pièce coulée, on bas de la feuille, l'ordre d'inscription se
remplace les dimensions de la pièce par le TABLEAU DEl---",---L.---I---'---'--_+-
fait de bas en haut, tandis que lorsqu'elle RÉVISION
numéro du modèle.
est placée au haut de la feuille, l'ordre
Tout produit fini, tel que boulon, écrou d'inscription se fait de haut en bas pour CI TABLEAU HORIZONTAL DE RÉVISION

ou palier, doit être identifié par un numéro permettre d'éventuelles additions. Fig. 7.11 Révisions du dessin
LE DESSIN D'ATELIER 121

PROBLÈMES

Fig. 7.12 Base en escalier

Fig. 7.13 Cornière de liaison

Fig. 7.14 Base d'encrier Fig. 7.15 Cornière double


122 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 7.16 Cornière de guidage

21-
"

5
i

Fig. 7.17 Bloc de guidage

Fig. 7.18 Bloc en biseau


LE DESSIN D'ATELIER 123

Fig. 7.19 Roue à rochet

1 1'1'1'1'1'1'1'1'1
2 o 1 1 3
4" "2 4"

Fig. 7.20 Presse parallèle

Fig. 7.21 Support d'organe d'allumage


124 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 7.23 Butée

Fig. 7.22 Chariot coulissant

Fig. 7.24 Bras pivotant

Fig. 7.25 Couvercle en bout d'arbre


LE DESSIN D' ATELIER 125

Fig. 7.26 CI ef de serrage ouverte

FILETS ET ARRONDIS R l
16

W EN CARACTÈRES DE 1
'Ii
HEX. 1 ENTRE LES PLATS

4 TROUS, FORET 2.
16

Fig. 7.27 Plaque décalée

SPHÈRE DIA i

Fig. 7.28 Poignée


SAIGNÉE DIA ~x iz
i - 16 UNC - 2A
CHANFREIN ~ x 45'
126 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

DÉTAIL DU PIED

II~r

[J
2x6

Ix6

2x4

RI

Fig. 7.29 Serre· livres

Fig. 7.30 Chevalet

<'>, ...

C:====;:;;::::::::::~;::::=::Il
T :2

~----------24------~~
J
R3 ,OUADRILLÉ " l, 2 TROUS POUR VIS
W 8 À T~TE FRAISÉE
CADRE COLLÉ ET
VISSÉ AU BLOC
FIXÉ AU CENTRE
! !'

1/ 1/
o '.

JJ
!-s~-
0
CARRÉ ."
Il
'" 1/ rI
J
_____0_. 1
7

1-
7
7 rr
7
""

Fig. 7.31 Table de jardin


LE DESSIN D'ATELIER 127

a
~
OUVERTURE

31
2
t 1
1

~ - 18 UNG - 28

- 18 UNG - 2A - G

IDENTIQUE SAUF POUR LE PAS DE VIS


Fig. 7.32 Tendeur

MATIÈRE, FONTE
1
FILETS ET ARRONDIS R '8

MONTÉ À LA PRESSE, DIA I~

4 TROUS ÉQUIDISTANTS
SUR CERCLE!iJ 2 ~, FORET ~
DIA '750
MONTÉ À LA PRESSE, DIA I~ COUSSINET DE BRONZE

DIA Il
, MANCHON D'ACIER
i
Fig. 7.33 Organe de liaison
128

Fig. 7.34 Presse parallèle

~
16
- 18 UNe - 2A

PIÈCE 4 - 1 VIS DE SERRAGE,


• 1 1
ACIER SAI: 1112 SAIGNEE i6 x 16 - - -......

FORET W 5

2 TROUS i65
- 18 UNe - 213

PIÈCE 1 -
1 MÂCHOIRE AJUSTABLE,
FORET W 28
ACIER SAE 1020

PIÈCE 5 - 1 RONDELlE FENDUE FIXE


.0635 (JAUGE W 16 GS)

3
FORET 16 x '41 N° 5·40 UNC·2B

PiÈCE 2 - 1 MÂCHOIRE FIXE,


DIA-t--.... ACIER 1020
IDENTIQUE À LA PIÈCE 1, DÉTAILS COTÉS EXCEPTÉS
MOLETÉ

PIÈCE 6 - 1 \/IS DE MÉe.


ACIER RONDE fil' 5·40 x i
5
- - 18 UNC - 2A
16

PIÈCE 3 - 1 \/IS DE PRESSION, ACIER SAE 1112


LE DESSIN D'ATELIER 129

MOLETAGE MOYEN

Fig. 7.35 Il'e de mécanicien avec presse

PIÈCE 1, ",18 DE SERRAGE

5 - 11
li' UNe - 2A, T~TON
QS~ 3.
li" x 16

:3
PIÈCE 2, COLONNE

Fig. 7.36 Poupée de lour


130 LES. NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

CHANFREIN kX4S 0

DIA .1
4

/"00",--,,,--- PIÈCE 2 ~ 1 PIVOT ACIER DOUX,


RIVER AU MONTAGE

DIA ~
8

t- 28 UNF - 2A PIÈCE 4 - 1 CHAPE, MATIÈRE .0934


(Jauge N° 13 GS}
PIÈCE 3 - 1 AXE ACIER DOUX
5
216
PIÈCE 6 - 1 ÉCROU ACIER HEX.,
1 28
4'- UNF - 2B

DIA -4

DI~~
4 I~

PIÈCE 5 - 1 COUSSINET DE BRONZE


l·'~
t
~------

CAOUTCHOUC DURCI
Fig. 7.37 Roulette
LE DESSIN D'ATELIER 131

PIÈCE 5 - 2 COUSSINETS EN BRONZE

mm ET ARRONDIS R .!.
8

R-j
3 TROUS ~- 16 UNe - 28

PIÈCE 1 - j VIS DE
SERRAGE À S PANS CREUX,
PIÈCE 6 - 2 1118 DE PRESSION,

3 1 8'3 x 2'-
1 ..
16 UNe, Il THON
- x 1--16 UNe
8 4
g~ AJUSTEMENT GLISSANT AVEC LA 2e PIÈCE
PIÈCE 8 - 2 CONTRE.ÉCROUS, 4
l_ 16 UNe PIÈCE 3 - 1 CHAPE EN fONTE
8

3 TROUS À 90', FRAISE ~x 90'


PIÈCE 4 - 1 LOGEMENT DE COUSSINET

TÂCHE 1 - SUR UNE HUilLE DE FORMAT .. e», TRACER LES DESSINS


D'ATElIER DES DiffÉRENTES PIÈCES DU SUPPORT D'ARBRE

TÂCHE 2 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «B», TRACER UN DESSIN


D'ASSEMBLAGE EN VUE DE FACE, UNE VUE DE COTÉ EN DEMI·COUPE ET
PIÈCE 2 - 1 AXE EN ACIER COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE

f?I i AJUSTEMENT GLISSANT AVEC LA 2' PIÈCE

TROUS OBLONGS iJ n NOTA: POUR LES AJUSTEMENTS GLISSANT ET FORCÉ,


LES DIAMÈTRES COTÉS SONT LES DIMENSIONS NOMINALES

PIÈCE 1 - 1 BASE EN fONTE


Boston Gear Works

Fig, 7.38 Support d'arbre réglable


PIÈCE 1 - 1 BASE D'ÉTRIER HI FO~m

4 TROUS, ,ORET i67


o
o
z
~
~ 2 TROllS, fORET~, Z

LAME DIA t >-l


(5
Z
(jJ

FilETS ET ARRONDIS Ri
PIÈCE 3 - 2 MONTAIHS
D'ÉTRIER EN FONTE

FIXER l,' PIÈCE ASSEMBLEE A UNE PlAQUE D'ACIER DE t PO


D'ÉPAiSSEUR À l'AIDE DE 4 BOULONS ET ÉCROUS HEX, i UNe x 1 t
ET DE RONDElLES DE BLOCAGE - MONTRER LA PLAQUE D'ACIER
EN LIGNES DE PARTIES ADJACENTES,
PIÈCE 4 - ARBRE
E~I ACIER lAMI~lÉ A fROID

7,39 Ilouletle

3 PIÈCE 2 - 1 ROULETTE EN ACIER


i6
LE DESSIN D'ATELIER 133

2 TROUS PERCÉS ET FRAISÉS

POUR VIS DE MÉe. l


4
PIÈCE 4 - 1 PLAQUE EN ACIER DOUX

33 13
FORET 64 x i6
REPÉRAGE D'APRÈS LA BASE

J.. x J - 20 UNe - 2B
4
1 3
-x-
4 4

PIÈCE 5 - 1 VIS DE MÉe. FRAISÉE l_ 20


4

PIÈCE 2 - 1 MÂCHOIRE DE SERRAGE EN fONTE

PIÈCE 6 - 1 POIGNÉE EN ACIER LAMINÉ À fROID ROND,l. ,la' 2. x 4 2 ,~


8 16 8 16
- 18 UNC AUX DEUX BOUTS

PIÈCE 7 - 1 VIS DE MÉe. FRAISÉE .!.. - 20 x 1


4 4
. . 5
PIEGE 8 - 2 ECROUS "EX. - - 18 UNC
16
TÂCHES

Al SUR UNE FEUILL.E DE FORMAT "B", TRACER UN PlAN D'ASSEMBLAGE


EN COUPE DE CET ETAU, EN POSITION D'OUVERTURE DE 2" ET NE
FAIRE QUE LA COTATION ESSENTIELLE

Bl SUR UNE F~UllLE OE FORMAT "C", TRACER lES PLANS D'ATElIER

SAIGNÉE ta ~ x k DE CHAQUE PIECE

PIÈCE 3 - 1 VIS DE SERRAGE

1 EN ACIER DOUX
CHANFREIN - X 45°
16

Fig. 7.40 Étau de perceuse


134 PIÈCE 4 - 1 ROULEMENT - x 4012

PIÈCE 5 - 2 AXES GUIDES, TIGE DE FLEURET


3
Ï6 xl
PIÈCE 6 - 2 GOUPILLES, TIGE DE FLEURET ~ XII
16 4'
PIÈCE 7 - 1 HUILEUR - GF·D5

PIÈCE 8 - 2 BOULONS HEX. ORDINAIRES .!. x 1 ~ - 20 NC


• 1'4 8
PI ÈCE 9 - 2 ECROUS HEX. ORDINAIRES - - 20 UNC
4
TÂCHES

A] SUR UN FEUILLE DE FORMAT «BD, TRACER DEUX DESSINS D'ASSEM-


BLAGE DU SUPPORT D'ARBRE RÉGLABLE, LE PALIER ÉTANT A SON PLUS
HAUT POINT ET EN POSITION EXTREME CONTRE LA BASE (TRAITS INTER-
ROMPUS] COTATION POUR CATALOGUE SEULEMENT
DÜAIL DE L'OUVERTURE DU LOGEMENT

DfTAIL DU LOGEMENT DE ROULEMENT


B] SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «CD, TRACER LE DESSIN D'ATELIER
DES PIÈCES

FORET l-+--~.....
4

2 TROUS, FORET ~
'32 PI~CE 2 - 1 LOGEMENT DE
ROULEMENT EN FONTE

EXTRÉMITÉS,

2 TROUS, DIA .625 CHANFREINSJ..x 45"


16

..0.

FORET 1.
16

d-623
7

2 TROUS,

TROUS OBLONGS .0' i FORET 1.


16

PIÈCE 3 - 2 AXES
PIÈCE 1 - 1 BASE EN FONTE
EN ACIER LAMINf À FROID
Fig, 7.41 Support d'arbre réglable
Boston Gear Works
LE DESSIN D'ATELIER 135

TÂCHES
....---:--r--+--t-+-... ____ ~
Al SUR UNE FEUillE DE FORMAT .. B», TRACER UN PLAN D'ASSEMBLAGE
DE LA CLEF À MOLETTE, %" ENTRE lES MÂCHOIRES
II')I~ COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE

f BI SUR UNE FEUILLE DE FORMAT .. C», TRACER LES PLANS D'ATELIER


POUR CHAQUE PIÈCE

9
- - filET ACME, PAS 5
16

PIÈCE 1 - 1 CORPS DE CLEF EN ACIER FORGÉ


2 BOUTS CHANFREIMS,
1 13
32 x 45', FORET 64

PIÈCE 3 - 1 ÉCROU EN ACIER

9
i6 - FILET ACME, PAS 5
3
i6

PIÈCE 4 - 1 AXE EN ACIER


PIÈCE 2 - 1 MÂCHOIRE RÉGLABLE EN ACIER

Fig. 7.42 Ciel à molette


136 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

DOUILLE EN
ACIER TREMPÉ
ROUE A
CHAINE
TAcHE N" 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «B», TRACER DEUX DESSINS
D'ASSEMBLAGE DE CETTE ROUE À CHAINE SUR MANCHON DE SORETÉ POUR
BAGUE
ARBRE DE 1%
D'ARRET
ROUE DENTÉE SIMPLE, DE 8.250 x .284, PAS V2 , NB DE DENTS 50

TÂCHE ru" 2 - TRACER LES DESSINS D'ATELIER DU MANCHON PORTE·ROUE,


DU MOYEU A BRIDE ET DE LA BAGUE D'ARR ET TRACÉS PRÉCÉDEMMENT

5p·20 3 % 7% 3% 4% 4% 4~6 2)1 % W6 1~6 1){6 4-)1" 6%


5p·21 3~6 K6 8% 3% 5% 5% 4W6 2% % 1~6 1~6 1~6 4-%" 7
5p·22 31~6 )1 9% 4% 6% 6% 5316 3 1 HI6 1){6 HI6 4-%" 8
5M3 4 )1 10 4)1 6X 6% 5 1){6 3)1 1 lJ{6 lJ{6 1% 4-%" 8%
5p·24 4% ~6 11)1 5 7 7Ys 6~6 3% lYs 1~6 1~6 1% 4-%" 9%
5p·25 4% % 12)1 5)1 8 8Ys 61~6 4% 1% 1~6 1~6 1% 6-%" 10%

Sadler Conveyor and Equipment Lld.


Fig. 7.43 Roue à chaîne sur manchon de sûreté
LE DESSIN D'ATELIER 137

-ICIO
N 21 - 12 UNe - 2A

ÉCROU À CRÉNEAUX

GOUPillE FENDUE g1

1
RI6

Fig. 7.44 Crochet de grue


.....
w
'00
- 1
3 VIS D'ASS. EQUIDISTANTES, "21 - 13 UNC 3 NERVURES DE'2 ÉQUIDISTANTES ENTRE LES VIS t"'
t1:I
en
RONDELLE DE FREINAGE
Z
~
~
t1:I
en
t1:I
>-3
t"'
t1:I
en

8
z
<:
t1:I
z>-3
....
~
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0
c::
0
t1:I
-IN en
en
....
.r)
0 Z
-1'11" ~
Il")
M ....
'II" Z
~ "'- 0
c::en
il? >-3
~
tiî
t"'

r-..

CLAVETTES ~ i
6 ANNEAUX TRUARC 5100-122
5
3 VIS D'ASSEMBLAGE, ï6 x 2 UNC,

~ ~---3~ ÉQUIDISTANTES SUR CERCLE DE DIA 3~


16
AVEC RONDELLES DE FREINAGE
1 1
MOYEU AMOVIBLE CONIQUE, RAINURE DE T6 SUR '2 LONGUEUR, A L'OPPOSÉ DE LA CLAVETTE

Fig. 7.45 Organe de transmission


LE DESSIN D'ATELIER 139

6 TROUS ÉQUIDISTANTS,

FORET I~
PltCE 1 - 1 EMBOUT EN ACIER

DÉTAIL «AD

PIÈCE 3 - 1 PISTON EN ACIER

EXTRÉMITÉS ÉQUARRIES ET MEULÉES

3 '5
16
PIÈCE 4 - 1 RESSORT EN ACIER

PIÈCE 5 - TORE rp i2 x DI 1I!


Bellows·Valvair, Lld.
Fig. 7.46 Clapet de retenue

HEXAGONE, SUR PLATS

PIÈCE 2 - 1 CORPS EN ACIER


140 ..!.? - 5 ACME MOLETER
16
PIÈCE 1 - 1 MÂCHOIRE AJUSTABLE EN ACIER FORGÉ
15 _ 5 ACME
16

PIÈCE 2 - 1 MOLETTE EN ACIER

1
4

FORET 11
64

PIÈCE 3 - 1 POIGNÉE EN ACIER FORGÉ

TÂCHES 3
FORET ru" 31 x 8
Al SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «Bn, TRACER UN PLAN D'ASSEM·
BLAGE DE CEnE CLEF A MOLETTE, SUR UN TUYAU DE IV, IPS.
TRACER lE TUYAU COMME UNE PIÈCE ADJACENTE (TRAIT MIXTE
FIN À DOUBLE TIRET COURT) ET COMPlÉTER PAR UNE NOMENCLA.
TURE
El SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «Cn, TRACER LE PLAN D'ATELIER
16 DES PIÈCES

PIÈCE 7 - 2 RIVETS RAINURÉS ORIV·LOK ru" 6 x 2. (APPENDICE)


16

PIÈCE 5 - 2 RESSORTS EN ACIER, PIÈCE 6 - 1 RIVET I~ VUE ErJ BOUT


JAUGE N" 20 (.032) À TÊTE RONDE EN ACIER

PIÈCE 4 - 1 TÊTE EN fONTE


Fig. 7.47 Clef 11 tubes
il. , CH, iL x 1. 141
gH 4 TROUS, fom
64 32 4

JO ·9387
'9375 FORET 12. x .2.,
64 16
PERCER PAR·DESSOUS

4 TROUS ÉQUIDISTANTS FORET.2


, 32

PIÈCE 3 - j PISTON EN ALUIIIIINIUM

fORET~x 12-
64 16'
FORET Q x 1l. , 2x .§
888
- 24 UNF - 2B

COUPE «A» PIÈCE 1 - 1 EMBOUT EN ACIER


PIÈCE 4 - 1 RESSORT EN ACIER,
BOUTS OUVERTS EN MEULES

Ilia 16 k SUR PLAT 1-


16

3
~ .. - 24 UNF - 2A
8 3
CÔNE 45", JO - IIIIIN.
9.0'~ 16
e- n
PIÈCE 5 - 1 POINTEAU fiLETÉ EN ACIER

4 TROUS DIA 3~

PIÈCE 2 - ! CORPS EN ACIER

PIÈGE 7 -34 VIS D'ASS., 6 PANS CREUX,

ru" 10 x 14-24 UNe


PIÈCE 8 - 1 RONDEllE DE FREINAGE FENDUE

Bellows-Valvair, Ltd.
PIÈCE G - 1 JOINT EN NÉOPRÈNE Fig. 7,48 Clapet de retenue
142 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

LE PISTON·PLONGEUR REPOUSSE LE COIN SOUS LA POUSSÉE DU MOUTON

VERTICAL EST TRANSFORMÉ EN


LE RESSORT DE DÉGAGEMENT, COMPRIMÉ PAR LE COIN, DÉGAGE LE POINÇON DE LA PIÈCE MOUVEMENT HORIZONTAL

RESSORT DE RETOUR POUR REMETTRE LE MÉCANISME EN POSITION

EMPLACEMENT DE LA PIÈCE À POINÇONNER

LA PIÉCETTE EST ÉJECTÉE VIA LA

Piston· plongeur

Organe de retour
à ressort

1------------ 7'/8-------1
t--------------81f2---------j

TAcHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «B», TRACER LE PLAN D'ASSEMBLAGE, COMPRENANT UNE COUPE DE FACE ET
UNE VUE DE DESSUS DE LA POINÇONNEUSE A L'EMPORTE.PIÈCE, AINSI QU'UNE NOMENCLATURE. LARGEUR DU CORPS DE
L'APPAREIL: Vs"

TACHE 2 - TRACER LE PLAN D'ATELIER DES PIÈCES ET ÉVALUER LES COTATIONS MANQUANTES

Strippit Tooi & Machine Co.


Fig. 7.49 Poinçonneuse horizontale à l'emporte-pièce
7
4 TROUS, DIA ï6
TETE DU CYLINDRE

......._ _ , .2. --_..


8

1----- , ~ ----.- EN ACIER SAE 1045


BAGUE DE RETENUE 2-----'
4 VIS D'ASS. 5 x 1 - 18 UNC,
T6 23 , ANNEAUX DE RETENUE
ÉQUIDISTANTES SUR CERCLE Rf2,16 , FORET ~- 2' NPT
AVEC RONDELLE DE FREINAGE
PISTON EN MEEHANITE ENSEMBLE DU CORPS DU CYLINDRE

NOTA: LES COTES CORRESPONDENT AUX DIMENSIONS NOMINALES; L'ÉTUDIANT DEVRA DÉTERMINER LES JEUX, LES CATÉ-
GORIES D'AJUSTEMENT ET CHOISIR LES TORES (O-RINGS), LES BAGUES DE RETENUE, LES GARNITURES, LES JOINTS
D'ÉTANCHÉITÉ, ETC.

Bellows-Valvair, Ltd_
Fig. 7.50 Vérin hydraulique à simple tige et à double effet
DIA J...?
16
X1

----04 1
:4 f------ COURSE 4 ~'1 i --.....,.----/-
..' - ' - - 1 I..J.
8

TIGE DE PISTON
EN ACIER SAE 1045 3 ANNEAUX D'ARRÊT
5
DIA 8- 11 UNe -
FORET 37 ~ NPT
EN BRONZE 64' 8 PISTON EN MEEHANITE
TÊTE DE TIGE il om 4 VIS O'MS. ~. X 1 ~ - 18 UNe,
FORET E
64
_28 NPT

ÉQUIDISTANTES SUR CERCLE 2~,


AVEC RONDElLE DE FREINAGE NOTA: LES COTATIONS REPRÉSENTENT LES GRANDEURS NOMINALES
l'ÉlÈVE DOIT DÉTERMINER LES JEUX, LES AJUSTEMENTS ET
CHOISIR LES JOINTS TORIQUES, LES GARNITURES, ETC,

Bellows-Valvair, ltd.
Fig. 7.51 Vérin hydraulique, double tige el double Illfet, dia 2", course 4"
/ 8 TROUS À 45' D'INTERVALLE SUR
TÂCHE - TRACER LES PLANS DE DÉTAIL
/ CERCLE e 8, TARAUD ~ - 13 NC
COUVERCLE OE CARTER DES PIÈCES CHOISIES PAR LE PROFES·
DE TRANSMISSION, SEUR, L'ÉLÈVE DEVANT DÉTERMINER LES
FONTE C·1508, FINI AU CHOIX !! DIMENSIONS MANQUANTES
al
::l CLAVETAGE '/.
~Ù~ ~TÉ 50020" AU PIED
Cl'" 1

·l~·!~
-+<=2 REP. NB DÉSIGNATION MATIÈRE

~=::::l;<,---,--' ~f.i~1 " ~! § 1 1 CARTER AL 355 T6

-Ih
2 1 JEUX DE CAMES CCMCIL
H--T--42~ '''':g::~
3 2 ROULEMENT ROULEAUX CONIQUES
f-f--+g-g-+-4 ~ ~ "' - ....
LONGUEUR CORRESP. ~'l 1
4 2 ROULEMENT ROULEAUX CONIQUES

~E L'ARBRE MOTEUR g CONICITÉ DE L'ARBRE DE 5 6·8·12 GALETS CCMCO

~Cl J
/

t F---4~
.,;

:=
TRANSM. AU CHOIX - C·1641
7
6

8
1
1·2
3
JOINT
JOINT
NÉOPRÈNE
NÉOPRÈNE
V.- 18 N.P.T.
MODELE N"3 - ARBRE
MOTEUR DES DEUX COTES. h-a939 20 1

- - - - - - \ - " À LA PAROI ~E MONTAGE


EVENT OU BOUCHON

LES ARBRES PEUVENT TOURNER DANS ~---'''---'''''-'-='-'-''''--'='-'-'''=--- 18~----------------1


LES DEUX SENS. L'INVERSION
~~~~~~--9!----~
S'ACCOMPLIT PAR UN SIMPLE CHANGEMENT
DE LA CAME CYLINDRIQUE

CLAVETAGE SUR L'ARBRE DE


TRANSMISSION À ±f
ENTRE DEUX ROULEAUX

-...
I!l

co

~
:=
Cl
2~
-Àm
Y-'I'L.:'

8 TROUS D'ASS+
TARAUD 13 N.C.
2~
"-t ------------1[
~----------IO!--~0~L-----i 13~ ----------------l
f----------------------~208 ----------------------------------~

FINI DE SURFACE SUFFISANT POUR LE MONTAGE,


IL-_ _ _ ARBRE DE TRANSMISSION À L'HORIZONTALE OU A LA VERTICALE

Fig. 7.52 Diviseur à cames Commercial Cam & Machine Co.


146 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

1
7
PI~CE 5 - 1 POIGNEE EN

RAYON AU CHOIX ACIER~~ , 2 BOUTS


fi LETES LG ~ - 16 UNC - 2A
8
1
4"
.·~:L_- 2 TROUS FRAISES POUR
VIS A BOIS N° 10

SPHÈRE ~
8
.0'2 x~- 16 UNC - 2B
8 8

~ ~ PLAT~
PIÈCE 6 -
2 BOULES EN ACIER

12 ~ NAE

2 TROUS 2_
4
10 UNC - 2B

PIÈCE 3 - 1 MÂCHOIRE AJUSTABLE EN FONTE

7
3 TROUS, FORET Ï6
PI~CE 7 - 1 VIS DE
SERRAGE EN ACIER

GORGE POUR ANNEAU DE BLOCAGE (PI~CE 9)

PIÈCE 8 - 2 MORS EN SAPIN CONTRE·PLAQUE 43 x 22'X


1
7
PI~CE 9 - 1 ANNEAU DE BLOCAGE TRUARC 5100·43 (APPENDICE)
FILETS ET 1
PI~CE 10 - 2 VIS A BOIS FRAISEES N° 10 x 1
ARRONDIS R8'
PIÈCE 11 - 2 VIS ABOIS FRAISEES N° 10 X 2

TAcHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT -C», TRACER TROIS VUES D'ENSEMBLE, LES
MÂCHOIRES (PIÈCES N" 8) ETANT OUVERTES DE 2". TRACER LA VUE DE FACE EN COUPE,
LA VUE DE COTE EN DEMI·COUPE ET COMPLETER PAR UNE NOMENCLATURE. ECHELLE:
VRAIE GRANDEUR

TÂCHE 2 - TRACER LE PLAN D'ATELIER DES PIÈCES

Woden Tools
Fig, 7.53 Étau pour le bois
LE DESSIN D'ATELIER 147

~ - 10 UNC - 2A
4

PI~CE 2 -
2 TIGES DE GUIDAGE EN ACIER

PIÈCE 1 - 1 BASE EN FONTE

FILETS ET ARRONDIS R .1
8

R~
8

Il
4 TROUS. FORET 32

Woden Tools
Fig. 7.53 Étau pour le bois (suite) 4 TROUS DIA '.lli
·750
148 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

PIÈCE 1 -
1 BASE EN FONTE

NOTA: ~PAISSEUR DES PAROIS ET


NERVURES 1. SAUF INDICATIONS
8

41/
FILETS ET ARRONDIS R ~

FILETS ET ARRONDIS R ~

PIÈCE 2 - 1 CROCHET EN FONTE PIÈCE 3 - 1 VIS DE SERRAGE EN ACIER LAMIN~ A FROID


ETF Tools lld.
Fig. 7.54 Étau pour tuyau
LE DESSIN D'ATELIER 149

2 - 11 UNe - 2B
8 2 TROUS, AlÉSER .3125

PIÈCE 6 - 2 ÉCROUS BORGNES EN ACIER LAMINÉ À FROID

21
4 TROUS DIA 64

FILETS ET ARRONDIS R.!


PIÈCE 7 - 1 POIGNÉE EN ACIER LAMINÉ À FROID 8

PIÈCE 4 - 1 FOURCHE EN FONTE

PIÈCE 10 - 2 VIS DE MÉe. RONDE 1. x .! - 20 UNe


4 2
1
4' - 20 UNC - 2B
PIÈCE 11 - 2 VIS DE MÉe. CYL lx 1_ 20 UNe
4 8
. . 5
PIECE 12 - 1 VIS DE MEC. RONDE i6 Xl - 18 UNe

. .
PIECE 13 - 2 ECROUS HEX~ 4'1 - 20 UNe
PIÈCE 14 - 1 ÉCROU HEX.2. - 18 UNe
16
PIÈCE 15 - 1 RONDELLE DE FREINAGE 2-
À DENTURE INTÉRIEURE TYPE A 16

PIÈCE 16 - GOUJON lOK ~ x .1 (APPENDICE]


- 2 MORS INFÉRIEURS EN ACIER CÉMENTÉ 16 4

TÂCHE 1 - TRACER LE PlAN D'ATELIER DES


PIÈCES 1, 4 ET 5

TÂCHE 2 - SUR UNE fEUilLE DE FORMAT "8,, OU


"en,TRACER DEUX VUES D'ASSEMBLAGE DE CET
ÉTAU POUR TUYAU, RETENANT UN TUYAU
DE 1" x 6"

5
2 TROUS DIA i6 '
TROUS HEX. SUR PLATS12 x 2-
PIÈCE 9 - 1 MORS SUPÉRIEUR EN ACIER CÉMENTÉ
32 16
VUE A·A
PIÈCE 5 - 2 GUIDES EN FONTE

fig. 7.54 Étau pour tuyau (suite) ETF Tools Lld.


......
R.2 VI
o
VOIR DÉTAIL AGRANDI 16 TÂCHE 1 -SR
SU UNE FEUILLE
~:R:E~~T~:R~~,L~N~~EJ:Eg:\A«L;'
, , ' "H~~~~t~ "" '" ~~ P~AN
SEMBLAGE
SERA DANS UR DEUX VUES 0 DE FORMAT C
_
MANIVELLE
'"PA"" D'AS·

TACHE 2 _ TRACER A VUE DE LA


LES PLANS D'ATELIER DES PIÈCES

DÉTAIL AGRANDI DU TROU DU CLIQUET


1 CLIQUET EN ACIER ~8

2 RONDELLES PLATES TYPE «AD

BOULON ~8 HEX. SUR PLATS ~


8
DOUILLES EN ACIER TREMPÉ
COUPE A·A

f"Ig. 7.55 Treuil Fulton Company, Milwaukee , W'Ise. et J. C. Adams Co. Ltd ., Rexdale, Ontario
1 PIÈCE DE COMMANDE DU CLIQUET
EN ACIER JAUGE 20 (.0359)

ROUE D'ENGRENAGE, DIA PRIMITIF 6.250


Z = 50 ANGLE DE PRESSION 20'

VOIR D~TAIL DU CLIQUET

VOIR DÉTAIL DE LA PIÈCE


DE COMMANDE DU CLIQUET

----

~~=t------Î1~77-n777.~777/-~~~~~~~-J _~~~ &??//27~


:t . 1.. ..
,i~ 1
~~~--------------------- 6 ----------------------~~
__
VUE PARTIELLE DU BAn

RESSORT DE TRACTION, DIA EXT.~ ,


COUPE B·B FIL.0 .026, LONGUEUR TOTALE .!.2

Fulton Company, Milwaukee. Wise. et J. C. Adams Co. Lld., Rexdale, Ontario .....
Fig. 7.55 Treuil (suite) VI
.....
152 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

GLISSANT AVEC PIÈCE 9


2 TROUS SUR DIA 31. , fORET .2x 3
16 32 16
1 1 STEMENT GLISSANT AVEC PIÈCE 8
TARAUD POUR TUYAU 14 x Il 2

PIÈCE 1 - '1 BASE EN FONTE

r 2 TROUS 10,32 NF

A:!~S!EME~T F~RfÉ
[j
1
VEC PIECE 10
AJV~TEMEN~ GL!~SIANT
AVEC PIECE 10
.0'21----1
'"
PIÈCE 3 - 2 BRIDES EN ACIER

j fiLET SIMPLE
ACME 4, À DROITE

AI~GLE DE PRESSION 14~0


24 DENTS, 2
4 mErS il DROITE,
PIÈCE 4 - j VIS-ÉCROU PAS DIAMÉTRAL 10
PIÈCE 2 - 1 EMBOUT EN fONTE EN BRONZE D'ALUMINIUM
Ganadian Daft-Norton Co, lId,
Fig. 7.56 Vérin Il vis sans fin, capacité 2 tonnes
LE DESSIN D'ATELIER 153

PI~CE 8 - 2 ROULEMENTS RADIAUX À BILLES


SKF 6002 (APPEND ICE)

PIÈCE 9 - 2 BUT~ES SKF 51107X (APPENDICE)

PIÈCE 10 - 2 GARNITURES POUR ARBRE

2"1 x DIA EXT. 1 x


3
8"
PIÈCE Il - 2 CALES, DIA INT.
l4 x DIA EXT.2!. x ~2
4 3
PIÈCE 12 - 2 GRAISSEURS DROITS,
FILET POUR TUYAU 1
8"
PIÈCE 13 - 2 VIS DE PRESSION, 6 PANS CREUX,
10 X 3 - 32 NF, A T~TON
4"
PIÈCE 14 - 8 VIS D'ASSEMBLAGE A 6 PANS
CREUX, 1 X 3 - 20
4" 4"
PIÈCE 15 - 8 RONDELLES DE FREINAGE
GROWER 1
4

TACHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «CD,


TRACER UN DESSIN D'ASSEMBLAGE DU V~RIN,
LA SURFACE D'APPUI DE LA PIÈCE 7 ~TANT A
5'1.' DU SOL. ~CHELLE : 1. COMPLÉTER PAR UNE
NOMENCLATURE

TACHE 2 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT .. CD,


,
-1:2
TRACER UN PLAN D'ATELIER EN TROIS VUES DE
LA BASE OU PI ÈCE 1
PIÈCE 6 - 1 PIÈCE FORMÉE
D'UN TUYAU STD 1 ..!..
TACHE 3 - COTER LES DIMENSIONS APPROPRIÉES 4
CORRESPONDANT AUX AJUSTEMENTS D~CRITS EN· (PAROI .143)
TRE LES PIÈCES

4 TROUS, DIA ~ , ÉQUIDISTANTS SUR CERCLE '8' 3

I---\---~ l
Rl
8

AJUSTEMENT GLISSANT
AVEC PIÈCE 2

rD
4 FILETS DE VIS SANS FIN A DROITE, 1 FILET SIMPLE ACME 4,
1° A DROITE
ANGLE DE PRESSION 142"
DIA PRIMITIF = 1.006, DIA DE TETE = 1.206, DIA DE PIED = .314 _ _Oh'H

.0'1l
16 AUX DEUX BOUTS
AJUSTEMENT FORCÉ AVEC PIÈCE 8

DIA ·500 ± :ggg AUX DEUX BOUTS


CHANFREIN~ X 45' AUX DEUX BOUTS _ _ _ _ _ _ _ _....L
PIÈCE 7 - 1 VIS DE LEVAGE EN ACIER
PIÈCE 5 - 1 VIS SANS FIN EN ACIER
Canadian Duff·Norton Co. Lld.
Fig. 7.56 Vérin à vis sans fin, capacité 2 tonnes (suite)
154 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

~-----------A------------~
o ------of----

NUMÉRO DU MODÈLE
SÉRIES F·S 3 5 6 Il 14) 12 14 16

Couple (lb/pi) 15 40 130 190 420 600 1100 1310

.I!f Alésage slandard .500 .875 1.l25 1.375 1.625 1.875


.375 .625 .750 1.000 1.250 1.500 1.750 2.000

Clavetage 1/. x'h. s/,. X 5/32


'Il. X '132 'Il. X '/'2 1,4 X Ils 51r.X'!:.2 :Y.X'Ir. "II. X"h2 'hX%

Clavetage standard du moyeu 'lB XI/,. '/'. X '132 '/'. X '132 14 X 1/. %.X'!:.2 % X'/'. '/'6 X 7132 'hX%

A 2 2% 3'/'. 3 5/'6 3% 31'. 4% 4%

B 1% 2'/'. 2Ys 3 14 3% 4 7/,. 5 14 51'.

.875 1.250 1.375 1.750 2.250 2.500 2.875 3.250


C --- --- ---
.874 1.249 1.374 1.749 2.249 2.499 2.874 3.249
l'ensemble des béquilles réparties enlre les bagues concentriques
intérieure el extérieure, Iran8metlent le mouve men! de lOlalion d'une D 1%6 1'4 1"Y:.2 1% 1% P%. 2 14 2 11'2
bague à l'aulre par eflet de blocage des béquilles qui se coincenl,
dès que l'une ou l'autre des bagues tourne dans la direction appro·
priée. La rotation est libre lorsque le mouvement relatif enlre les E 1 l'/,. 1'4 1% 2 1132 2% ZYs 3 1,4
deux organes est inversé, les béquilles ne pouvant plus se coincer.
F 13h6 1 1%6 15/,. l'Ir. p/,. 1% 1%

.036 .048 .048 .056 .056 .056 .056 .068


K --- ---
.056 .068 .068 .076 .076 .076 .076 .088

.715 .900 1.215 1.215 1.340 1.340 1.525 1.650


M -
.720
-- ---
.905 1.220 1.220 1.345 1.345 1.530 1.655

R 1 1' 51,2 l"h. I"/'6 151/64 2'1. 2"h2 2 112

S 1/2 9/,. '%. Y. 1%. 1% 19/,. I"/,.

Trou de huilage 1),-28 14-28 1,4-28 14-28 1,4-28 1,4-28 1,4-28

TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «8», TRACER UN PLAN D'ASSEMBLAGE EN DEMI·COUPE ET EN DEMI·VUE D'ur~E
ROUE DENTÉE MONTÉE SUR UN EMBRAYAGE À ROUE LIBRE FORMSPRAG, MODÈLE N° 12. DIAMÈTRE DE L'ARBRE 1'18".
DÉTERMINER LES DIMENSIONS MANQUANTES. ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR. ROUE D'ENGRENAGE: ANGLE DE PRESSION 20°,
DIA PRIMITIF 6, PAS 4, LARGEUR 1", DÉPORT DU MOYEU %, DIA DU MOYEU 3%"
Formsprag Company
Fig. 7.57 Embrayage 11 roue libre
LE DESSIN D'ATELIER 155

- PIÈCE 9 - 2 ROULEMENTS SKF 6002·22 (APPENDICE)

- PIÈCE 10 - 1 MEULE À GRAINS FINS, DIA 6 x 1, ALÉSAGE+

- PIÈCE 11 - 1 MEULE AGRAINS MOYENS, DIA 6 x 1, ALÉSAGE +


1
- PI~CE 12 - 4 BOULONS DE CARROSSERIE 4 x 1 - 20 UNC
- PIÈCE 13 - 4 RONDELLES PLATES DIA EXT .. 625, DIA INT •• 281 X .065
1
- PIÈCE 14 - 1 VIS DE PRESSION FENDUE'4 X 1 - 20 UNC, À CUVETTE

- PI~CE 15 - 4 ÉCROUS À OREILLES.!. - 20 UNC


1 4
- PIÈCE 16 - 1 ÉCROU HEX. REG. 2"
- PIÈCE 17 - 1 ÉCROU HEX. REG.+ • FILET AGAUCHE

FILETS ET ARRONDIS R ~ TAcHE 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «C., TRACER LA VUE DE COTÉ
DE LA MEULE D'ÉTABLI ET LA VUE DE FACE EN DEMI·COUPE ET DEMI·VUE
COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR
~---------------6~
TÂCHE 2 - DÉTERMINER LES DIMENSIONS APPROPRIÉES CORRESPONDANT AUX
--+----3 AJUSTEMENTS DÉCRITS

...
....;;:...
~
:-
.......""
'"
~
....z
...
....
.......
:;

~
14
PI ~CE 1 - 1 BASE EN FONTE

+- 13 UNC - 2A
AJUSTEMENT FORCÉ 2'1 . 13 UNC - 2A - G

~------------------------IOl
st! ------i~~Û--2i
-----------------------~
j
4

PIÈCE 4 - 1 ARBRE EN ACIER LAMINÉ A FROID

s
~ 4 i20UNC~B
r, :=T"'T -iti
; -;
tJ. . ~ -,.
~ -~ TJ:~hT
1l
~
11
::1\1, -",,""JO>
PIÈCE 2 - 1 PROTECTEUR EN 1 --S;;EMENT :; III ;;;;
TOLE .0575 (JAUGE N" 17 GS) 2 \ GLISSANT 1 1 ~!
PIÈCE 3 - 1 PROTECTEUR SYMÉTRIQUE 9 .a.
4
AVEC PIÈCE 4 -*--
FENTE 32
1.1 PIÈCE 8 -
4 4 CALES EN TOLE .0934
PIÈCE 5 - 1 SUPPORT D'OUTILS EN PIÈCE 7 - (JAUGE N· 13 GS)
TOLE .0934 (JAUGE N" 13 GS)
1 POULIE EN ACIER
PIÈCE 6 - 1 SUPPORT D'OUTILS SYMÉTRIQUE

Fig. 7.58 Meule d'établi


156 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

7 7 -Ico
64
~

~~d
\ FORET
G:

~il
~~8
5~,11

16 16
161
,
1,116

tI'llw
PIÈCE 1 - 3 CALES EN ACIER DOUX PIÈCE 3 - 3 RIVETS 156 (AXES]. PIÈCE 4 - 1 RIVET i (AXE),
u.......,.~...-J.l -.-l
il = l~ B = ~ TÊTE GOUTTE DE SUIF TÊTE GOUTTE DE SUif FORET li
32
PIÈCE 2 - 2 CALES EN ACIER DOUX
13 5 PIÈCE 5 - 2 MORS EN ACIER DOUX
Il =T6 B =16

-J;l
-lM
~ N
ChiN
(')
T-
1 1
2 TROUS. fORET H ~

'<t

FORET 21 <o1~1
64
..:1
'w 1
x
-!~
"
tI'll::!?
3,
FORH 16 N

"'IN AJUSTEMENT FORCÉ AVEC PIÈCE 11


-M

3 TROUS. FORET ~

PIÈCE 6 - 1 CÔTÉ DE BASE EN ACIER DOUX, SHorj DESSIN

PIÈCE 1 - 1 CilTÉ DE BASE EN ACIER DOUX, SYMÉTRIQUE


PIÈCE 8 - 2 BARRES EN ACIER DOUX POUR LEVIER

2 TROUS, FORET ~
- 2 TROUS, FORET ~

tI'lloo + t-

~'+-'17-=Y1
~18~
L F"---=-=t---o

PIÈCE 9 - PIÈCE 10 -
x EP, 32 (: .(~I- r- ~16--l1
2 BARRES DE LlAISmJ EN ACIER DOUX 6 BARRES DE LIAISON EN ACIER DOUX PIÈCE 11 -
j GOUPilLE EN ACIER DOUX

Lapeer Manufacturlng Company


Fig. 'i' .59 Étau 11 genouillère
LE DESSIN D'ATELIER 157

TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «C», TRACER UNE VUE D'ASSEMBLAGE
DE L'ÉTAU A GENOUILL~RE COMME SUR LA FIGURE. TRACER L'ÉTAU EN
POSITION MAXIMALE D'OUVERTURE, SOIT EN TRAITS ROUGES, SOIT EN TRAITS
MIXTES FINS A DOUBLE TIRET COURT, LA PltCE 8 ÉTANT APPUYÉE SUR LA
PltCE 11
COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE

FORET 1.1
64
-Ico Ii')IPl
N
.....:
IX

FORET 17
64 MI CO
li')

PIÉCE 12 - PIÉCE 15 - 1 BOULON HEX. 156 X 2~ UNC ENTlhEMENT FILETÉ


2 BARRES DE SERRAGE EN ACIER DOUX
PIÉCE 16 - 2 ÉCROUS DE FREINAGE HEX. 156 UNC

3 1
PIÉCE 17 - 4 GOUPILLES FENDUES 32 x"2

. 17
2 TROUS. FORET 64
- 2 TROUS, FORET ~.
t j~
FRAISE X 90"
FORET 11
64
PIÉCE 13 - 1 BARRE EN ACIER DOUX POUR SUPPORT HORIZONTAL, SELON LE DESSIN

PIÉCE 14 - 1 BARRE SYMÉTRIQUE EN ACIER DOUX POUR SUPPORT HORIZONTAL

Lapeer Manufacturlng Company


Fig. 7.59 Étau à genouillère (suite)
158 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSI N INDUSTRIEL

4 TROUS, FORET

~------ 6 l4 ------t"1
2.1~_
1
-- 32
1"16
3
2 TROUS, FORET
21
64
FORET ~~
.-
-1L-. !. .~+-'-' 1r~~L____--t-:::l~t=~-:!'~~~~~f.l}fr t~2t--'-:j
!:21~
8 ~L4~~~. ~~

l..4-J---, ~______
LI 8 l
~IÈCE 1 - 1 BASE EN ACIER DOUX

21
- 2 TROUS, FORET 64

PIÈCE 5 - OUX
2 BARRES DE LIAISON EN ACIER D
PiÈCE 3 - UX
4 BARRES DE UAISON EN ACIER DO

25 PIÈCE 6 -
- 2 TROUS, FORET 64 2 MORS EN ACIER DOUX PIÈCE
2 7 - DE LIAISON EN ACIER DOUX
BARRES

~p.:m
~ 16 x ÉP'
4
' . 4 - 2 "ARR
PI ECE D ES DE LIAISON EN ACIER DOUX

' \ 2 TROUS, FORET 2'


64

5
~--r---'D
16
x EP.
• 1
4"
~I MI~

ACIER DOUX POUR SUPPORT HORIZONTAl, SE LON LE DESSIN


PIÈCE 9 - 1 BARRE EN • UE EN ACIER DOUX POUR SUPPORT
PIÈCE 8 - 2 BARRES DE SERRAGE EN ACIER DOUX
PIÈCE 10 - 1 BARRE SYMETRIQ Lapeer Manufacturing Company
- ,a genoU!'1Ie're il commande hydraulique
Fig. 7.60 Etau
LE DESSIN D'ATELIER 159

5
PIÈCE Il - 4 BOULONS HEX., ~ x 1.!.4 - UNC PIÈCE 15 - 6 ÉCROUS DE FREINAGE ï6 - UNC
16
PIÈCE 12 - 2 BOULONS HEX., ~
16
X 1~
4
- UNC PIÈCE 16 - 2 ÉCROUS DE FREINAGE i- UNe

PIÈCE 13 - 2 BOULONS HEX., ~ X 2 ~ - UNC PIÈCE 17 - 2 ÉCROUS DE FREINAGE.!. - UNC


8 4 2
1
PIÈCE 14 - 1 BOULON HEX., "2 x 3 - UNC, PIÈCE 18 - 1 RIVET, T~TE FRAISÜ, 16 x la3
5

ENTIÈREMENT FILETÉ

6~t-==ffj-_ --L---II ~
:-~ j -S=G~
COURSE 2i-J

~----------6~--------------~
PIÈCE 2 - 1 VÉRIN A AIR COMPRIMÉ OU HYDRAULIQUE, MODÈLE CY·400

TAcHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT -CD, TRACER UN PLAN D'ASSEMBLAGE


DE L'ÉTAU A COMMANDE HYDRAULIQUE COMME SUR LA FIGURE. TRACER
L'ÉTAU EN pOSITION MAXIMALE D'OUVERTURE, SOIT EN TRAITS ROUGES, SOIT
EN TRAITS MIXTES FINS A DOUBLE TIRET COURT
COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE

Lapeer Manufacturing Company


Fig. 7.60 Étau à genouillère à commande hydraulique (suite)
160 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

ÉCHELLE
DOUBLE GRANDEUR

PIÈCE 3 -
1 COUTEAU EN ACIER A OUTILS,
TREMPe ET AFFOTe

PI~CE 4 - 3
4 GOUJONS LOK g(APPENDICE)

COUPE A·A COUPE B·B

FORET N" 50 x {- il1i=t-dïx4S· 2 SPIRES SANS lEU

Ë~
PIÈCE 5 - 1 RESSORT CYLINDRIQUE
A ACTION ANGULAIRE

AL""-~ ~
PIÈCE 6 -
GALETS EN ACIER CeMENTÉ

COUPE C·C COUPE D·D

ENCOCHE
FILETS ET ARRONDIS R i6 D'UN CIlTe
POUR PIÈCE 5

PI~CE 1 - 1 BATI EN FONTE


PI~CE 7 -
1 CHAPE PORTE·COUTEAU EN FONTE
~+-------------12
5
g-IIUNC.2A
TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «C., TRACER UN PLAN
D'ASSEMBLAGE EN DEUX VUES DU COUPE·TUYAUX
COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATU~F
ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR

RAYON AU CHOIX,
BOUT TREMP~ APRtS USINAGE
~

DIAi x 4, AJUSTEMENT FORCe

PI~CE 2 - 1 POIGNeE EN ACIER LAMINe A FROID


ETF Toois limited
Fig. 7.61 Coupe·tuyaux
LE DESSIN D'ATELIER 161

3+ --·+-I·~ 2--l
T-- + - - - - - - -
1
2 TROUS,
1
FORET ;~ _

lfll'"
lfl

H~ '----+--------+---~~
=-- 2
2 TROUS, FORET 41

_.-tl_,_ _~
64

5 --------1 _1
-1'"

1-- 9 x ÉP. rz,------1-


PIÈCE 1 - 2 CÔTÉS DE CHAPE EN ACIER
TÂCHE - SUR UNE FEUillE DE FORMAT «B», TRACER lE PLAN D'ASSEMBLAGE EN DEUX
VUES DU CHARIOT MONTÉ SUR UN PROFILÉ EN 1 DE 6" x 12.5. LA VUE EN BOUT DOIT
ÊTRE EN COUPE. COTER LES DIMENSIONS SUFFISANTES POUR UN DESSIN DE CATALOGUE.
ÉCHELLE: UNE DEMIE

1 - 1
_ PIÈCE S - 22 CALES EN ACIER, 011]6 x DE 2 x EP· S

- PIÈCE 9 - 4 RIVETS À TÊTE RONDE+ x 2 ~


1 - 1 _ 1
PIÈCE 10 - 2 RONDELLES, Dll 16 :X DE 2"2 x EP. 8"
~IR
-
c:c:
- PIÈCE 11 - 4 ÉCROUS DE FREINAGE f UNe ~
Ir----.,
Tf-It~
1 1
- PIÈCE 12 - 4 GOUPILLES FENDUES, DIA 4" x 1"2

PIÈCE 5 -
- PIÈCE 13 - 2 GOUPilLES FENDUES, DIA ~x I~ 44 ROULEAUX DE ROULEMENT
16 2
EN ACIER DOUX CÉMENTÉ

~Mtl 01~, PERCER À l'ASSEMBLAGE

Tf-
M -IN -:=-
2 TROUS. FORET ~

1~F;tP----.L.,.-.~~4--;.J

PIÈGE 2 - 2 PIÈGES D'ÉCARTEMENT EN FONTE FORET 1641 PIÈCE 6 - 4 ROUES EN FONTE

-H--il-----~f_t 01'~"
00-
9

R 1
2"
PIÈCE 7 -
PIÈCE 3 - 1 ARBRE EN ACIER LAMINÉ À fROID PIÈCE 4 - 1 CROCHET EN ACIER DOUX 4 ARBRES EN ACIER LAMINÉ À FROID

Fig. 7.62 Chariot Canadian Ouff-Norton Co. ltd.


162 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

PIÈCE 7 -
1 VIS DE PRESSION EN ACIER

FILETS ET ARRONDIS R~.


À MOINS D'INDICATION
CONTRAIRE

PIÈCE 3 - 1 BLOC DE LEVAGE EN FONTE

VOIR DÉTAIL
AGRANDI DES DENTS
"",,,,~
. ":.~m
~-\
3;..--- ........
,1-
.4
1
O')I~ 1
f .~
X
1 MI"" DÉTAIL AGRANDI
2'- 12 UNC - 2B N DES DENTS

PIÈCE 1 - 1 BÂTI EN FONTE

PIÈCE 4 - 1 ROUE DE ROCHET EN ACIER

DÉTAIL AGRANDI DES


DENTS DU CLIQUET

PIÈCE 2 - 1 BASE EN FONTE

PIÈCE 9 -
PIÈCE 8 - 1 RESSORT EN Fil D'ACIER PIÈCE 10 - PI ÈCE 6 - 1 CHAPE 0 E ROCH ET EN FONTE
1 AXE EN ACIER DE .032 1 PISTON EN ACIER

Canadian Dull·Norton Co. Lld.


Fig. 7.63 Cric à engrenage
LE DESSIN D'ATELIER 163
1
'\:t.'2'
Il PAS 4 FILET SIMPLE,
DENTS DE SCIE

r ~
~
,~ I~~
,
~~
~
.....:~

,
'" ~~ ~ ,
l ,
K"
1 J1I'9979
,

.1
PIÈCE 13 -
1 PALIER EN BRONZE

~1'997' R .3128

~~i~~
FORET ~6 x ,~, PERCER L=0'1.2S00 ~-.-
AU MONTAGE DANS PIÈCE 12 T-25TIï
.9'3·8096
3·8087
PIÈCE 14 - 1 ÉCROU DE PIÈCE 15 -
LEVAGE EN BRONZE 1 BUTÉE POUR BILLES EN ACIER

TACHE: SUR UNE FEUILLE DE FORMAT .C., TRACER DEUX VUES D'EN·
SEMBLE. TRACER LA VUE DE FACE. TRACER LA VUE EN COUPE DES ~------------61----------~
DÉTAILS DU ROCHET A L'AIDE DE LIGNES CACHÉES. 2

- PIÈCE 19 - 1 RONDELLE EN ACIER DI 157 x DE 2.!.. x -3


64 4 16
- PIÈCE 20 - 1 GOUJON EN ACIER ~ x 1

- PIÈCE 21 - 12 BILLES D'ACIER DIA f


- PIÈCE 22 - 1 CLAVETTE WOODRUFF N" 608

- PIÈCE 23 - 1 GOUJON EN ACIER DIA.!... x .!...


2 4
- PIÈCE 24 - 1 GOUPILLE FENDUE.!. x 1.!...
8 4
- PIÈCE 25 - 1 GOUPILLE FENDUE ~ x ~ J
FORET F 1.257)
32 4
-1.... ~1:QQQQ-l
, 2·0045 1

JI' I~ , FILET SIMPLE A GAUCHE, DONNÉES ROUE PIGNON


DENTS DE SCIE
NB DE DENTS 20 15
IPAS DIAMÉTRAL 5 5
-ICD ANGLE DE PRESSION 14 Y2° 14V2°
47°.50
" PIÈCE 17 -
ANGLE DE COUPE
HAUTEUR .431
31"46'
1 PALIER EN BRONZE .431
SAILLIE SUR CORDE .203 .203
ÉPAISSEUR RECTILIGNE .3'14 .31.4

• 1 1
SAIGNEEj6x '8
CLAVETAGE N" 608

AU MONTAGE AVEC PIÈCE 14

PIÈCE 12 -
1 TUBE DE LEVAGE EN ACIER
Canadian Dulf·Norton Co. Ltd.
Fig. 7.63 Cric à engrenage (suite)
164 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Il
4 TROUS, FORET 32

1
4"28UNF-2B

~
-~-i+i-++-..L -1:2 N

~J
-~ -

PIÈCE 2 - 1 ~CROU EXTRACTEUR


DIA 1·2500
1·2516
l
2 TROUS,
FORET 11
PIÈCE 1 - 1 BATI EN FONTE
32
Il
2 TROUS, FORET 32'
15 1
CH' 32 x g ,
2 TROUS,8-32 UNC - 2B 21
25 3 FORET 64"\ AUX DEUX BOUTS
FORET 64 x 14 \ ... -1

I~===II B- -j 1EJ11" PIÈCE 3 - 2 MORS EN ACIER

~ 1--- ~~~
DIA , PAS 16, DENTS
DE SCIE
1----....::;:...:.:=.-- Il

PIÈCE 4 - 1 VIS DE R~GLAGE EN ACIER


2.3..
4
-ft
16
,
~ ",
1" {i _3~
.• d~
?; : "; 2 TROUS,

L.
PIÈCE 5 - 4 BARRES DE LIAISON EN ACIER
32

R~F.5t!

~
PHÈRE' DIA 1

4 TROUS.
,1 l,
..L
FORET N" 10 7 ~:2 1: ORET ~~
DIA ~ x ~-1 !--PLAT ~ .....
=1..-<>
~17
- 4
t{
l'!!t
- 24 UNF - 2B ,-- T Ril
32
f-- 2
~-
PIÈCE 7 PIÈCE 8 - 5 -100
- 3 BOULES EN PLASTIQUE 2 BOULES EN PLASTIQUE
~IM:~I;~C~==~-r~~~~~I~I:~I-L~,
PIÈCE 6 - 8 BARRES DE LIAISON EN ACIER

4 TROUS ~QUIDISTANTS ~ R.2.


8
lOt -----j-i-1r~ I-r
- 24 UNF - 2B
'------ t - §H
FILETS AUX DEUX BOUTS ~ - 13 UNC _ 2A ---r
PIÈCE 9 - 1 BAGUE EN ACIER PIÈCE 10 - 1 MANCHE EN ACIER

Delro Industries Limited


Fig. 7.64 Extracteur à bras parallèles
LE DESSIN D'ATELIER 165

- PIÈCE 19 - 1 ROULEMENT À BILLES, DIA .375

- PIÈCE 20 - 1 GRAISSEUR

- PIÈCE 21 - 7 BOULONS HEX


., 16
~x 1-'-- - UNF
2
5 3
- PIÈCE 22 - 4 BOULONS HEX., 16 x 14 - UNF

- PIÈCE 23 - 4 BOULONS HEX., ~


16
1-
x 2-2 UNF

- PIÈCE 24 - 4 VIS DE MÉCANIQUE HEX., 8-32 x I~


4
_ 5
- PI~CE 25 - 10 ECROUS HEX. ï6 - UNF
_ PIÈCE 26 - 4 ÉCROUS HEX. 8·32

- PIÈCE 27 - 2 VIS DE PRESSION, SANS T~TE, ~ x -î -


UNF, ACUVETTE

- PIÈCE 28 - 2 VIS DE PRESSION, SANS TÊTE, 8·32 x +' A TÉTON LONG

- PIÈCE 29 - 1 BOULON HEX., ~ X 1~ - UNF


16 4

TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT _C», TRACER UNE VUE D'ASSEMBLAGE À L'ÉCHELLE
1 DE L'EXTRACTEUR A BRAS PARALLÈLES, EN POSITION D'EXTRACTION DU ROULEMENT
CONIQUE ILLUSTRÉ SUR LA VUE D'ASSEMBLAGE

., j-DIA f6
m~
-1 ~DIA ~
PIÈCE 12 - ASSEMBLAGE -A»
4 CALES EN ACIER

DIA~, PAS 16, DENTS DE SCIE

:s
::"'! ,r
III 2UNF-2A

PIÈCE 11 - 2 DOIGTS EN FONTE LF====9--f,Ir-Fd~:± C>


!
..,

J
.., ON

~::: ~
Mlco ::
..,
Ci t~~~~tE=-=====t- =T
rt-l
Q

SPH"'. ". i ,
ï6 X45 r 1""~ f- 2

1 DIA 156 ~24 UNF - 2B


1 FORET N' 40
D'UN SEUL CÔTÉ SAIGNÉE DE LUBRIFICATION 312 X ~
1
"8 _ PIÈCE 13 - 1 VIS DE RÉGLAGE EN ACIER
MOLETAGE MOYEN t
PIÈCE 14 - 1 TIGE DE CENTRE PIÈCE 15 - 1 ÉCROU EN ACIER

~31. ---:1 ~
-1 tt- 2 -li LI""
~---:-a
DIA~ - UNF - 2A, AUX DEUX~
PIÈCE 16 - 2 MANCHES EN ACIER PIÈCE 17 - 1 MANCHE EN ACIER PIÈCE 18 - 1 SUPPORT DE MANCHES, EN ACIER

Delro Industries Limited


Fig. 7.64 Extracteur à bras parallèles (suite)
166 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

TUYAU STANDARD 1
9
2 TROUS, FORET 64
-l't
~------21 --------~ ...L
4

TUYAU STANDARD 2~
f--4 ~ -tex>

~~~------------291------------~
4
~----------------~53

PI~CE 1 - 1 BATI
31~~

--l ~-87
VOIR
DÉTAIL AGRANDI

PI~CE 2 - 1 CYliNDRE HYDRAULIQUE


T
=1:2
N

_---+-,.--l
TUYAU
DÉTAIL AGRANDI DU ROCHET

PI~CE 3 - 1 PIED DE LEVAGE PIÈCE 4 - 2 BRAS DE LEVAGE

Fig. 7.65 Monte·charge hydraulique


LE DESSIN D'ATELIER 167
13
2 TROUS, FORET 64 -1'"
~
g--_~-.L

PIÈCE 5 - PIÈCE 6 -
2 ROUES EN ACIER 2 ARERES EN ACIER

2 TROU~ fOR ET ~ 7
\'"""" CO;'i:
Ç-,i~'t ~E:~t~
PIÈCE 7 - PIÈCE 8 -
~ ARBRES EN ACIER 2 ARBRES EN ACIER

- PIÈCE 16 - l RESSORT DE COMPRESSION DI!-. x DE!.. x PAS l


'16 16 8

TÂCHE - SUR UNE FEUillE DE FORMAT .. e», TRACER UN PlAN - PIÈCE 17 - 2 BOULONS HEX., J.- x ,..!... - UNe
2 2
D'ASSEMBLAGE SUR UNE VUE DU MONTE-CHARGE HYDRAULIQUE,
LA PlAQUE DE LEVAGE 14 ÉTANT il 3 PIEDS AU-DESSUS DU SOL - • 1
ÉCHEllE: 3" = 1 PIED - PIECE 18 - 4 ECROUS HEX_, 2" - UNe
- PIÈCE 19 - 2 GOUPilLES fENDUES, DIA ~ x 1

- PIÈCE 20 - 6 GOUPillES fENDUES, DIA..!.. XI..!..


8 2

- PiÈCE 21 - 4 GOUPilLES FENDUES, DIA ~ x2


16

~' """:,:"'" Υ
2) 1
t~
21 x EP_ "2
PIÈCE 9 - PIÈCE 10 - PIÈCE Il - PIÈCE 12 -
1 CLIQUET EN ACIER DOUX 1 ARBRE EN ACIER DOUX 2 BARRES DE LIAISON EN ACIER DOUX 2 ROUES EN FONTE

1
fORET 164

1 9
"4 3 TROUS, FORET 64

TUYAU STANDARD 1

4 TROUS, FORU
9
ï6

PIÈCE 13 - 2 BARRES DE GENOUillÈRE PIÈCE 14 - 1 PlAQUE DE LEVAGE PIÈCE 15 - 1 LEVIER EN ACIER DOUX

Fig. 7.65 Monte-charge hydraulique (suite)


168 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

1 1 9 13
2 TROUS, 4 x 2" • CH. 32
AUX DEUX BOUTS , ' '"'",. "OH "

1 -----

PIÈCE 2 - 1 PLAQUE SUPPORT DE PIÈCE EN ACIER DOUX

- 11
tORET 32 •
TARAUD POUR TUYAU i

PIÈCE 1 - j BÂTI EN FONTE

.--~-;2i '1 ~ ri 1
~~ E-----l1f
~.20UNF.2A
9
PIÈCE 3 - 1 COLONNE DE GUIDAGE EN ACIER PIÈCE 4 - 1 SUPPORT DE BIJTÉE EN ACIER PIÈCE 5 - 1 BOULE EN
ACIER LAMINÉ il FROID

, IO-24UNC-2B 5
~8UNC.2A
~X45°-1r- ~
-.--L ~
Mloo -11---+-----9 - - -~
11:::.~~=2l-1---'...Y:I~~~ T:h! ~ --[J ~ 2~-~tr
PIÈCE 6 - 1 VIS DE BUTÉE EN ACIER lAMINÉ À fROID PIÈCE 7 - PIÈCE 8 -
! SUPPORT DE ViS DE BUTÉE EN ACIER LAMINÉ Il fROID 1 BASE DE BUTÉE EN ACIER LAMINÉ À FROID

Acme Industrial
Fig. 7.66 Montage de perçage
LE DESSIN D'ATELIER 169

-
SAIGNEE
1
ï6 1
X 16 1 r~:!:-003
.0'.:Z.2.Q 1
-751
4

-0'.-3126
-3129 CLAVETAGE ~Xft

PIÈCE 9 - 1 DOUILLE EN V, JJ -500


EN ACIER LAMINÉ A FROID -501

1~-\~
DIA kx FRAISE 450 ____ ~1. .q
:ç~ ..LX 45° PIÈCE 10 - 1 SUPPORT DE PERÇAGE EN FONTE

~ 5
81______
4~
_~2~
- #
~'t CONE
-
li1 AU

__--ib1
PO

4
:;
~-24 UNF-2A
PIECE 11 - 1 MANCHE EN ACIER LAMINÉ À FROID
~~
t --- =r ~I~
t

1r~X~5_0_____1~~=
LOGEMENT POUR CLAVETTE, DISQUE N° 404

-fi-i!l-~*
'037
'035
b/1/\/ L
M
J--
PIÈCE 14 - 1 CONf DE GUIDAGE
EN ACIER LAMINÉ À FROID

FORET
13
64 ' FRAISURE POUR VIS DE MÉC.
FRAiSEE N" 10

1SI'>1r:-
~~~~~------j---~~
·133 ANGLE DE PRESSION 14l. , 1
PAS .262, G 2 2·20UNF-2A

PIÈCE 12 - 1 COLONNE DE LEVAGE


1(')0 1(')0

DI!'
J(f
:R~~~~I~\~:~S:~O.~~6~~·
CERCLE DE PIED .307,
~I~ ~ f
MM -ICO

, , "".jTr' l
PAS .262, 4 FILETS A GAU~HE PIÈCE 15 - 1 RONDELLE DE BLOCAGE

Pl.. ~ .'4 UNF::63~16,~1 ":,=I~, 32X45~


.0"1566
~I~
;'<:'
\, --.-~
(B-~
-_/
~~â -r
PIÈCE 16 - 1 CANON DE PERÇAGE
EN CARBURE DE TUNGSTÈNE

Acme Industrial
Fig. 7.66 Montage de perçage (suite)
170 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

_ 1 1
- PIÈCE 17 - 1 CLAVETTE DISQUE N" 401 - PIECE 27 - 2 RONDELLES PlATES "2 x DE 1]"6

_ PIÈCE 18 - 1 TAMPON~X 2- EN ACIER - PIÈCE 28 - 1 RONDElLE BOMBÉE ~


8 16 8
1
- PIÈCE 19 - 1 VIS DE MÉe. FRAISÉE N" 10 -~ - 32 UN. - PIÈCE 29 - 1 GRAISSEUR DROIT, FILET POUR TUYAU 8
2

- PIÈCE 20 - 2 VIS DE MÉC., 6 PANS CREUX, ~X~ - 20 UNe

_ PIÈCE 21 - 2 VIS DE PRESSION, 6 PANS CREUX,


TÂCHE - SUR UNE FEUillE DE FORMAT "C., TRACER UNE VUE
ru" 10 x2- - 32 UNF
16 DE FACE ET DEUX VUES DE CÔTÉ DONT l'UNE EN COUPE
- PIÈCE 22 - 1 VIS DE PRESSION, 6 PANS CREUX,
PASSANT PAR lE CENTRE DU GABARIT DE PERÇAGE, QUI SUP·
N" 10 x2- - 32 UNF 7
8
PORTE UN ROND DE "8 DE DIAMÈTRE PAR 5 DE lONGUEUR
_ PIÈCE 23 - 1 VIS DE PRESSION, 6 PANS CREUX,
AJUSTER lE GABARIT POUR PERCER UN TROU DE·~ À 2~
~ x~ - 24 UNF 32 4
16 2 D'UNE EXTRÉMITÉ
_ PIÈCE 24 - 1 CONTRE· ÉCROU HEX. N" 10 - 24 UNe

- PIÈCE 25 - 2 ÉCROUS HEX.1- 20 UNF ÉCHEllU

- PIÈCE 26 -1 ÉCROU HEX.AUTOFREINANT ~X24UNF COMPLÉTER PAR UNE NOMENCLATURE

Fig. 7.66 Mon!age de perçage (suite) Acme Industrial


LES VUES AUXILIAIRES

UE DE DESSUS INDIQUANT LA

~
LES VUES DE DESSUS ET DE CÔTÉ N'INDIQUENT
PAS LA FORME EXACTE DU PLAN ,dl.. fORME EXACTE DU RENTRANT

IJ :IIi~,::'~:~'"
1 '-'#'2.>
> ~ VUE AUXIUAIRE INDIQUANT
~
L
VUE PARTIHlE PARALLÈlE
LA FORME EXACTE DU PLAN «An

1
De nombreuses pièces de machines possè-
dent des surfaces obliques aux différents
plans de projection. Elles peuvent être in-
clinées ou obliques. En projection ortho-

~..
PLAN «A» • AU PLAN INCLINÉ gonale, ces surfaces apparaîtraient défor-
mées. Lorsqu'il importe de montrer la for-
: /t:·r
",'.":::::::::::::::::.

me exacte de ces parties, on utilise des vues


~
c.L:::".( auxiliaires.
................. .

La vue auxiliaire se projette à angle droit


h-w~ SURFACES PARAllÈLES
d'une vue en projection orthogonale sur la-
AI VUE AUXILIAIRE REMPLAÇANT UNE VUE DE COTÉ
quelle la surface du détail apparaît sous
ON RECOMMANDE LES VUES PARTIELLES forme d'une ligne (arête). Dans une vue
N'ILLUSTRANT QUE LES DÉTAILS ESSENTiElS
auxiliaire, les surfaces adjacentes seraient
déformées et c'est pourquoi on les inter-
rompt par des lignes brisées en traits fins
continus, lorsqu'on ne les élimine pas en-
tièrement. De· plus, on omet souvent les
détails cachés, tant sur les vues auxiliaires
/ que sur les vues ordinaires, pour simplifier

~
le dessin et éviter la confusion. Enfin, on
cote tout détai! apparaissant sous sa forme
l '
_1-1-'- exacte.
La figure 8.4 illustre' comment tracer la
vue auxiliaire d'un cylindre tronqué. Sur
BI VUE AUXILIAIRE REMPLAÇANT UNE VUE DE DESSUS
cette vue, la surface apparaît sous forme

[I?,
d'ellipse, dont la forme se détermine en di-
visant la circonférence, qui représente la
vue de dessus, en un certain nombre de
l "- parties égales, soit 12. L'arc AM vaut donc
1
1 360
(-- = 30°). On projette ces points sur
12
la vue d'élévation que j'on rapporte à angle
droit sur l'axe de la vue auxiliaire parallèle
à la ligne AG, projection verticale de la
face du cylindre. On reporte ensuite de
chaque côté de cet axe des longueurs égales
à la demi-corde BM, CL, DK, etc. On n'a
Cl VUE AUXILIAIRE REMPLAÇANT UNE VUE DE CÔTÉ
plus qu'à joindre ces points de l'ellipse à
l'aide du pistolet.

Fig. 8.1 Vues auxiliaires


171
172 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

r------

D
A B

Fig. 8.2 Exemples de vues auxiliaires. On notera les brisures de


convention en B et C; les dessins A et D ne montrent que les vues
FORET i
auxiliaires.

Fig. 8.3 Cotation des vues auxiliaires


LES VUES AUXILIAIRES 173

Il est parfois nécessaire de recourir à une


double vue auxiliaire pour illustrer claire-
ment une partie oblique à deux plans de
projection sur lesquels elle serait nécessai-
rement déformée.
À cette fin, on trace une première vue
auxiliaire perpendiculaire à la surface in-
clinée d'une des vues principales et une
deuxième vue auxiliaire perpendiculaire à
la première (Fig. 8.6).

f
H G

fig. 8.4 Cylindre tronqué el vue auxiliaire

DIA li

DIA 1

DIA 3

ft ~
4

1
1TROU OBLONG RI 2"
Fig. 8.5 Dessin en vues auxiliaires
174 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

1. TRACER DES VUES PARTIELLES DE DESSUS ET DE FACE

VUE AUXILIAIRE DOUBLE

Yl!@ 1 1
1 1
1 1
+

1 1
1 1

VUE AUXILIAIRE SIMPLE

~
1: 1,1
__....J" L, + 1

3. TRACER LA VUE AUXILIAIRE DOUBLE ET COMPLÉTER LA VUE


2. TRACER LE CONTOUR DE LA VUE AUXILIAIRE SIMPLE AUXILIAIRE SIMPLE

~
'--_ _......r-;
c,-t=-,J
1 +- !

4. TERMINER LA VUE DE DESSUS EN TRAÇANT DES LIGNES DE PROJECTION A 5. TERMINER LA VUE D'ÉLÉVATION EN TRAÇANT DES VERTICALES À PARTIR
PARTIR DE LA PREMI~RE VUE AUXILIAIRE SIMPLE ET EN REPORTER LES DE LA VUE DE DESSUS ET REPORTER LES DIMENSIONS DE LA VUE
DIMENSIONS AUXILIAIRE SIMPLE

Fig. 8.6 Tracé d'une double vue auxiliaire


LES VUES AUXILIAIRES 175

------

HEXAGONE
SUR PLATS I~

Fig. 8.7 Tracé d'une vue auxiliaire double


Nota: Pour plus de clarté, plusieurs lignes de détails cachés non essentielles son! omises.
176 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 8.8 Support en cornière

2 TROUS. FORET ~

FILETS ET ARRONDIS R t
BOSSAGEt, LARGEUR 1
TROU OBLONG DIA-t

Fig. 8.9 Support à couverture cruciforme

FILETS ET ARRONDIS R t
TARAUDAGE À TUYAU -li
DIA 1.003

SUR UNE FEUILLE DE GRANDEUR «A". TRACER LES VUES


DE DESSUS, D'ÉLÉVATION ET LA VUE AUXILIAIRE PAR-
2 TROUS, FORET~, TIELLE DU SUPPORT D'ARBRE. PRÉVOIR UNE DISTANCE DE
lAMAGE ~ H" ENTRE LES VUES DE DESSUS ET DE FACE. MATIÈRE:
FONTE. ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR.

Fig. 8.10 Support d'arbre


LES VUES AUXILIAIRES 177

FILETS ET ARRONDIS Ri

HEXAGONE: 2 ENTRE LES PLArs

Sur une leuille de grandeur «B» tracer les vues de dessus, de face et de côté, ainsi
que des vues auxiliaires partielles de celle base d'organe de commande. Prévoir une
distance de 2" entre les vues. Matière: fonte. Échelle: vraie grandeur.
Fig. 8.11 Socles de statue Fig. 8.12 Base d'organe de commande

TRACER UNE VUE AUXILIAIRE PARTIELLE


1
TRACER UNE VUE AUXILIAIRE PARTIELLE /,1
DIAt
'" JM2$-
"- ,, ' ...
/

2 TROUS, DIA .754

""'~-TROU OBLONG, DIA t

Fig. 8.13 Liaison Fig. 8.14 Support avec fente en V


178 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

POSITION DU TROU DE DIA j-


UR LA VUE AUXILIAIRE

3 TROUS tQUIDISTANTS
SUR CERCLE e'} •.0: 2 ~ DISPOSITION SUR UNE FEUILLE
DE FORMAT "C ..

R~
8

'- TROU
HEX t
ENTRE LES
PLATS

r MATI~RE : ALUMINIUM ~

TROU OBLONG /if t

Fig. 8.15 Bâti de montage Fig. 8.16 Support de bras pivotant

SUR UNE FEUILLE DE FORMAT uB», TRACER LES VUES DE


DESSUS, DE FACE, AINSI QUE DEUX VUES AUXILIAIRES
'FENTE DIA t PARTIELLES. MATltRE: FONTE. ÉCHELLE: VRAIE GRAN·
DEUR.

Fig. 8.17 Organe de liaison


LES VUES AUXILIAIRES 179

2 TROUS0,Z6 ET UN TROU OBLONG0Z


16 '
ÉQUIDISTANTS SUR CERCLE0'2~

/ /"" "

< / TRACER " "

'"
UNE VUE "\
',AUXILIAIRt /

, 'V/' /'
Fig. 8.18 Support

Fig. 8.19 Chape coulissante

FILETS ET
ARRONDIS R!

(.4---- CARRÉ 4 ----<~

FILETS ET ARRONDIS R i

4 TROUS, FORET ~, LAME t

Fig. 8.20 Support à queue d'aronde


180 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

2 TROUS, DlA ~, LAME ~

Fig. 8.21 Support à ouverture hexagonale

DISPOSITION

3 - 5
NERVURE HAUT. '8 x EP. i6

BRIDE HEXAGONAlE,
/ 3 ENTRE LES PLATS

3 TROU CARRÉ DE ~ , CH.


1 1
1161 x 14

Fig. 8.22 Organe de guidage décalé

4 NERVURES

~QUIDISTANTS SUR
7 13
DiA 28' FORET 32

Fig. Il.23 Base

~-----------Z4
9 LE DESSIN FIGURATIF

La communication par l'image, le plus vieux grès de la civilisation. Les dessins utilisés pratique et s'avèrent très utiles pour la con-
mode d'écriture conI)u, a évolué constam- par les ingénieurs et les dessinateurs, dont ception, la construction, la production, l'é-
ment au cours des âges au rythme des pro- il est question dans ce chapitre, sont d'ordre rection et l'assemblage des divers produits,
appareils, machines et structures, ainsi que
pour les services de vente, d'entretien et de
réparation. Ces dessins figuratifs facilitent

PLAN DE PROJECTION PROJETANTES


PERPENDICULAIRES

ISOMÉTRIQUE DIMÉTRIQUE TRIMÉTRIQUE

A) PROJECTION AXONOMÉTRIQUE

AI AXONOMÉTRIQUE

CAVALIÈRE CABINET
PROJETANTES
B) PROJECTION OBLIQUE OBLIQUES AU PLAN

BI OBLIQUE

A UN POINT DE FUITE A 2 POINTS DE FUITE


CONVERGEANT VERS

CI PERSPECTIVE
A 3 POINTS DE FUITE OU OBLIQUE
C) PERSPECTIVE VUE DE FACE VUE DE COTÉ

Fig. 9.1 Types de dessins Fig. 9.2 Projections


181
182 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

l'explication de dessins d'ingénierie compli- PROJECTION AXONOMÉTRIQUE avec le plan de projection. Il faut ensuite in-
qués à des personnes ne possédant pas les cliner l'objet vers l'avant ou l'arrière jusqu'à
connaissances requises ou ne disposant pas Une projection axonométrique est la vue ce que le dessous ou le dessus du cube for-
du temps nécessaire pour les interpréter. Ils d'un objet obtenue au moyen de projetantes ment un angle de 35° 16' avec l'horizontale.
permettent au concepteur de résoudre des perpendiculaires au plan de projection. Les Vues du plan de projection, les trois faces
problèmes d'encombrement de jeux et d'a- surfaces du cube renfermant l'objet forment visibles du cube ont la même forme, sont
gencement de pièces, facilitent l'apprentis- entre elles n'importe quel angle, à l'excep- égales entre elles; les arêtes latérales for-
sage des nouveaux employés à l'atelier. tion d'un angle de 90°, et l'on distingue ment un angle de 30° avec l'horizontale.
Faciles à comprendre, ils sont un facteur trois genres de projection axonométrique: Les dimensions de l'objet contenu dans le
d'accroissement de la productivité, ils sim- la projection isométrique, la plus utilisée, cube sont réduites, dans une même propor-
plifient la communication d'idées entre les dans laquelle les surfaces du cube renfer- tion, à 81 % de la vraie grandeur. En pra-
divers ateliers, entre le vendeur et l'ache- mant l'objet, forment des angles égaux avec tique, pour simplifier le dessin, on le trace
teur et enfin, ils aident à développer le pou- le plan de projection; la projection dimé- en vraie grandeur, ce qui en accroît légère-
voir de visualisation. Naturellement le choix trique, dans laquelle deux des surfaces for- ment les dimensions. Pour tracer un des-
d'une forme de dessin dépend beaucoup de ment des angles égaux avec le plan de pro- sin isométrique, il suffit de tracer un axe
son utilisation. jection; la projection trimétrique, dans la- vertical (arête) égal à la hauteur de l'objet
quelle les trois angles formés avec le plan et deux axes formant un angle de 300 avec
de projection sont différents. 1'horizontale, dont l'un représente la lar-
geur et l'autre la longueur. Les trois sur-
faces ainsi obtenues correspondent donc aux
Le dessin figuratif se divise en trois caté- trois principales vues tracées dans un des-
gories, (axonométrique, oblique et perspec- Pour tracer ce dessin, il faut tourner le sin à vues multiples, c'est-à-dire les vues
tive) qui se distinguent par le mode de pro- cube contenant l'objet, jusqu'à ce que deux d'élévation de plan et de profil. La figure
jection utilisé (Fig. 9.1). des surfaces forment des angles de 45 ° 9.4A illustre les diverses étapes expliquant

ÉCHELLE RÉDUITE A 0.8


SUR LES TROIS AXES

ÉCHELLE RÉDUITE A 0.8

. .
A) PROJECTION ISOMÉTRIQUE

~0--+--
t~
1) ROTATION DE L'OBJET 2) INCLINAISON DE L'OBJET 3) PROJECTION ISOMÉTRIQUE 4) DESSIN ISOMÉTRIQUE

Al PROJECTION ISOMÉTRIQUE

"«:~;-~>(~r
B) PROJECTION DIMÉTRIQUE
ANGLES INÉGAUX

1200 1 120 0
~

lro-rnüsJ[ ]~: hlW ~


DESSUS

Cl PROJECTION TRlMÉTRIQUE
FACE COTÉ
B) AXES ISOMÉTRIQUES
AXES ISOMÉTRIQUES
'''E~''''
Fig. 9.3 Catégories de projections axonométriques Fig. 9.4 Projection et axes isométriques
LE DESSIN FIGURATIF 183

A) MÉTHODE PAR SECTIONS

B) MÉTHODE DE LA BOÎTE

Fig. 9.5 Étapes du tracé d'un dessin en projection isométrique

comment placer le cube contenant l'objet tracer un cube renfermant l'objet, pour en- gnes non isométriques qu'il suffit ensuite
pour obtenir la vue désirée et en faire le suite enlever les volumes en trop jusqu'à de relier pour compléter la figure. Quel-
dessin avec la cotation, tandis qu'en B, le ce que la pièce soit complétée. ques exemples de construction de lignes non
choix de l'arête verticale est clairement ex- isométriques apparaissent aux figures 9.6
pliqué ainsi que le tracé des axes. Il est et 9.7.
à noter que la cotation se fait en mesures TRACÉ DE LIGNES NON ISOMÉTRIQUES
exactes. La figure 9.5 illustre deux métho- Plusieurs objets possèdent des surfaces in- REPRÉSENTATION ISOMÉTRIQUE
des utilisées pour tracer des vues isométri- clinées ou obliques. En projection isométri-
ques d'objets irréguliers: la méthode par que, elles n'apparaissent donc pas en vraie DE CERCLES ET D'ARCS
sections en A, qui consiste à séparer men- grandeur. On construira toutes les lignes de Tout cercle apparaissant sur l'une des faces
talement l'objet en tranches que l'on trace l'objet parallèles aux directions isométriques d'un cube isométrique prend la forme d'une
ensuite séparément dans leurs positions res- en vraie grandeur et on localisera aussi en ellipse, comme on peut le constater à la
pectives les unes par rapport aux autres; en vraie grandeur, sur des lignes ou sur des figure 9.9, tandis que la méthode à suivre
B, la méthode de la boîte, qui consiste à surfaces isométriques, les extrémités des li- apparaît à la figure 9.10:
184 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

CA) (8) (C)


Al TRACER UN PARALLÉPIPÈDE CIRCONSCRIT

Fig. 9.6 Exemples de tracé de lignes obliques en projection isométrique

1. Tracer les axes isométriques et un


carré dont les côtés égalent le diamètre du
cercle

Bl TRACER DES ARÊTES VERTICALES ET


HORIZONTALES EN TRAITS FORTS
2. Utilisant le sommet des angles obtus
(120°) comme centre, tracer des arcs tan-
gents aux côtés opposés, entre les points de
rencontre des axes et des côtés du parallé-
logramme
3. Tracer des droites entre ces mêmes
sommets, et les points de rencontre des axes
D Al TRACÉ D'UN CARRÉ EN PROJECTIONS
avec les côtés opposés du parallélogramme. ISOMÉTRIQUES
Les points où deux de ces lignes se croisent,
déterminent les centres des arcs tangents
tracés entre les côtés des angles aigus pour
compléter la figure
Les cercles concentriques n'ayant pas des
centres identiques, il importe d'utiliser deux
carrés isométriques, selon l'illustration de la
figure 9.10. Le même procédé est em-
ployé pour tracer des arcs. Il suffit de tra-
Cl COMPLÉTER EN TRAÇANT DES ARÊTES OBLIQUES cer, en projection isométrique, un carré égal
au double du rayon ainsi que les axes et
d'utiliser la même méthode décrite plus haut Bl CERCLE TRACÉ SUR LES TROIS FACES EN
pour tracer l'arc désiré, soit dans un angle PROJECTION ISOMÉTRIQUE
Fig. 9.7 Étapes du tracé d'un objet ayant
des surfaces obliques obtus, soit dans un angle aigu (Fig. 9.11).
Fig. 9.8 Tracé de cercles en projection isométrique
LE DESSIN FIGURATIF 185

(A)
Fig. 9.9 Étapes à suivre dans le dessin de cercles
en projection isométrique

TRACÉ DE COURBES IRRÉGULIÈRES


EN PROJECTION ISOMÉTRIQUE
Le tracé des courbes irrégulières se fait au
moyen de coordonnées, comme à la figure (B)
9.12 :
1. Tracer la courbe en projection ortho-
gonale dans un carré ou un rectangle qua-
drillé
2. Tracer la même figure en projection
isométrique, y compris le quadrillé

(C)

Fig. 9.10 Tracé de cercles concentriques en·


projection isométrique

3. Déterminer les points équivalents de


la courbe, sur le parallélogramme
4. J oindre à l'aide du pistolet les divers
points pour obtenir la courbe désirée

Fig. 9.11 Tracé d'arcs en projection isométrique


186 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

J
/
Il
1
-

Fig. 9.13 Inscription des dimensions et tracé


des flèches et des lignes d'attache sur les dessins
en projection isométrique

COTATION DE DESSINS
(A)
EN PROJECTION ISOMÉTRIQUE
(B)
On utilise parfois le dessin d'une pièce sim-
ple en projection isométrique comme dessin
d'atelier et, dans ce cas, la cotation est es-
sentielle. L'arête cotée, les lignes d'attache,
la ligne de cote ainsi que les flèches longues
et étroites, se situent sur un même plan.
L'inscription des nombres et des notes se
fait de deux façons, soit par inscription en
projection, soit unidirectionnelle. Dans la
cotation en projection, les inscriptions sont
tracées parallèlement aux plans, y compris
les annotations qui devraient s'inscrire à
l'extérieur du dessin (Fig. 9.15A).

(C) (0)

Fig. 9.12 Tracé de courbes en projection


isométrique par la méthode du quadrillé

COUPES ISOMÉTRIQUES
Sur les coupes en projection isométrique,
les sections sont hachurées à un angle de
60° avec l'horizontale, et on les trace en
Al DEMI·COUPE Bl COUPE
opposition dans les demi-coupes (Fig. 9.14). Fig. 9.14 Coupes et hachures
LE DESSIN FIGURATIF 187

Dans la cotation unidirectionnelle, les


inscriptions se, tracent toutes parallèlement
au bas de la feuille. En d'autres mots, let-
tres et nombres sont tracés à la verticale et
se lisent tous de gauche à droite (Fig.
9.15B).
La représentation d'un objet sur une seule
vue, comme la projection isométrique, obli-
ge souvent à inscrire une cote sur le dessin
même, mais, autant que possible, il faut
éviter une telle inscription.

DESSINS D'ASSEMBLAGE
ISOMÉTRIQUES
Les dessins en projection isométrique dé-
calés sur l'axe sont souvent utilisés dans les
catalogues ainsi qu'en publicité (Fig. 9.17
et 9.21).

A) COTATION EN PROJECTION

D) COTATION UNIDIRECTIONNElLE

Fig. 9.15 Cotation isométrique Fig. 9.16 Papier à croquis isométrique


188 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

ÉPAISSEUR MAXIMAlE 0/16"


DES PANNEAUX .234 ~

MANCHON .--:.:~

/ ~u nr SERRAGE
i
1
l.

\
.~

(A) (8)
A. South Chester Corporation, Southco lion Fasteners
Fig. 9.17 Dessins d'assemblage
en projection isométrique B. Holman Bros., (Canada) Limited, Maxam·Nopak Division

REPRÉSENTATION CONVENTIONNEllE PIÈCES FILETÉES


DE DÉTAilS COURANTS Dans les projections isométriques, les pièces
filETS ET ARRONDIS filetées sont tracées comme à la figure 9.19,
où on voit que les filets apparaissent com-
Les filets et arrondis de petites dimensions me une suite d'ellipses équidistantes dis-
ne se dessinent ordinairement pas sur les posées dans l'axe de la pièce. Le pas des
dessins isométriques, mais lorsqu'on désire ellipses ne doit pas nécessairement coinci-
le faire pour améliorer l'apparence du des- der avec celui du filet. Si désiré, on re-
sin, on utilise l'une des méthodes décrites hausse l'apparence des filets par un peu
à la figure 9.18. n est bon de remarquer d'ombre.
que les illustrations dans ce texte sont des
dessins techniques pour les revues et ne
doivent pas être confondues avec les dessins OMBRAGE FACULTATIF
tracés pour la fabrication.

Tiré de l'American Drafting Standards Manue/, Tiré de l'American Drafting Standards Manua/,
Pictoria/ Drawing (ASA Y14.4 - 1957), avec l'au· Pictoria/ Drawing (ASA Y14.4 - 1957), avec l'au-
torisation de l'éditeur. The American Society of torisation de l'éditeur. The American Society of
Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street. New York
18, N.Y. 18, N.Y.
Fig. 9.18 Représentation des filets e! des arrondis Fig. 9.19 Représentation des filets en projection Fig. 9.20 Interruptions conventionnelles
isométrique
LE DESSIN FIGURATIF 189

736 ORGANE D'ÉTANCHÉITÉ POUR LA TIGE

VIS DE MÉCANIQUE
fjOTA: Il IMPORTE D'ÊTRE
PRUDENT POUR DtMONTER
CE FERME-PORTE

NE PAS ENLEVER
CE BOUCHON D'EMBOUT
AVANT LE RESSORT

903 BOUCHON D'EMBOUT

929 DEUX BAGUES D'ÉTANCHÉITÉ POUR LA VIS DE RÉGLAGE

701-N CORPS ET ROULEMENT

LE NOMBRE ET LA GROSSEUR DES RESSORTS


DÉPENDENT DE LA DIMENSION DU FERME-PORTE

Fig. 9.21 Dessin d'assemblage en perspective Yale & Towne, Inc.


isométrique décalé sur l'axe

LIGNES D'INTERRUPTION qui permet de tracer toutes les dimensions une apparence plus conforme à celle qu'au-
en vraie grandeur, et la projection cabinet rait l'objet lui-même vu sous cet angle. La
Les interruptions dans les pwces trop lon-
dont les dimensions sur l'axe fuyant sont grande facilité avec laquelle se tracent ces
gues se tracent de préférence à main levée
réduites de moitié, donnant ainsi à l'objet dessins a contribué à rendre le dessin en
(Fig. 9.20).

Ce genre de dessin figuratif consiste à tra-


cer une face de l'objet parallèlement au
plan de projection et à tracer les deux au-
tres faces comme si l'objet était incliné à
des angles divers, vers la gauche, la droite,
le dessus ou le dessous. Les trois axes sont
donc vertical, horizontal et fuyant, comme
à la figure 9.22, où l'on voit que la fuyante
peut former un angle de, 30°, 45° ou de
60° avec l'horizontale. Le choix de' la vue
de face se fait en fonction de la plus grande
complexité ou de la plus grande dimension.
Deux formes de projection oblique sont fré-
quemment utilisées: la projection cavalière, Fig. 9.22 Diverses posilions utilisées en projection oblique
190 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 9.23 Types de projection oblique détails apparaissant sur la partie avant, pour
les tracés à l'horizontale ou à la verticale.
L'inscription des dimensions et des an-
notations se fait tout comme pour les pro-
jections isométriques, soit en projection, soit
en parallèle (unidirectionnelle) et l'on doit
aussi éviter autant que possible d'inscrire
des dimensions sur le dessin.

PROJECTION CAVALIÈRE PROJECTION CABiNET

projection cabinet très populaire, surtout Pour les tracer sur les faces obliques, on
pour des figures comprenant des cercles et peut utiliser la méthode indiquée à la fi-
des arcs. Les dessins en projections cavaliè- gure 9.25 :
re et cabinet apparaissent à la figure 9.23,
1. Tracer un carré en projection oblique,
tandis que la figure 9.24 explique, par la
méthode de la boîte, la méthode à utiliser de dimensions égales au diamètre du cercle,
pour tracer une figure de forme irrégulière. ainsi que les axes reliant le centre des cô-
Les plans inclinés sont tracés en détermi- tés opposés
nant la position extrême des arêtes de ces 2. Tracer un cercle dans un carré (vue
surfaces, pour les relier ensuite par des de face) adjacent au premier et diviser sa
traits. On commence par établir les trois circonférence en parties égales
axes pour ensuite tracer un cube dont les
dimensions sont égales aux dimensions hors 3. Projeter ces points jusqu'à l'arête du Fig. 9.25 Tracé de cercles Il perspective oblique
tout de l'objet, après quoi on en trace les carré adjacent en projection oblique. Des par la mélhode du quadrillé
contours, en commençant par l'avant et en points de rencontre, tracer des parallèles à
terminant à l'arrière. Enfin, bon nombre l'axe. On trace ensuite des traits verticaux
des techniques du dessin en projection iso- ou horizontaux correspondant aux premiers,
métrique s'appliquent parfaitement aux des- pour former un quadrillé irrégulier dont les
sins en projection oblique. points d'intersection correspondent à des
points du tracé de l'ellipse REPRÉSENTATION
ilE DÉTAilS COURANTS
TRACÉ DES ARCS ET DES CERCLES
EN PROJECTION OBLIQUE COTATION DE DESSINS FILETS ET ARRONDIS
Autant que possible, le côté choisi pour
EN PROJECTION OBLIQUE Les filets et arrondis se tracent ordinaire-
l'élévation sera celui où apparaissent les Les lignes de cote se tracent parallèlement ment sous forme d'angles. Cependant, pour
cercles et les arcs, ce qui permet de les aux axes de projection et les lignes d'a1tache les tracer ün pourra utiliser les méthodes
tracer tels quels. sont, autant que possible, rattachées aux illustrées à la figure 9.18.

--1--- -+ ---+-

A B c D
Fig. 9.24 Projection oblique par la méthode de la boile
LE DESSIN FIGURATIF 191

LI t7
I.JI 1/ 1\
v:
1\ !JI 1/ 1/'V l\.
1.1 1/ 1./1./ 1,)
1./ 1/'1/ J.".o l '
l 1./
1 j,..o l '
II"
9
4 TROUS, DIA i6
Tiré de l'Amer/can Dratting Standards Manual
Plctorial Drawlng (ASA Y14.4 - 1957). avec l'au:
torisation de l'éditeur, The Amerlcan Society of
Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York
18, N.Y.
Fig. 9.27 Représentation de filets en projection
oblique

..,
.
rJi
PERSPECTIVE [7

I~ 1./
On appelle perspective un dessin tracé à
l'aide de lignes visuelles qui, à partir de
i;" 1/'
""
:"., l"- I
,
1&
l'objet à dessiner, convergent vers un point !~ 1\.. 1
situé à une distance finie du plan de pro- ;rl ~ 17 r)
jection (Fig. 9.1 et 9.2). ! 1 """J 1,)
Al COTATION EN PROJECTION Les dessins en perspective paraissent plus """'i.oo
.J
9
4 TROUS, DIA i6 réels que les projections axonométriques ou
obliques. Étant plus difficiles à réaliser que
les autres dessins figuratifs, on en fait un
usage restreint limité surtout aux illustra-
tions et aux dessins d'architecture.
Pour tracer un dessin en perspective, il
faut un plan de projection, un centre de
projection représentant l'œil de l'observa- Fig. 9.28 Papier quadrillé
teur regardant l'objet, la ligne d'horizon
tracée au niveau de l'œil, un ou plusieurs
points de fuite sur la ligne d'horizon, vers
lesquels convergent les lignes fuyantes et la
1---/--1----- 5 ligne de Terre sur laquelle repose l'objet à dessin, on conseille de tracer la face de
1·000 dessiner et le plan de projection. l'objet sur le plan de projection en vraie
1 1
CLAVETAGE '4Xë Le centre de projection, œil de l'observa- grandeur (Fig. 9.32). La ligne pp sur la vue
Dl COTATION UNIDIRECTIONNELLE teur, ne doit pas former un angle plus grand de dessus représente le plan de projection
que 30· avec les points extrêmes de l'objet, et le point CP situe le point d'observation.
pour éviter la distorsion du dessin. Ce cen- On détermine la position des points qui ne
Fig. 9.26 Tracé en cotation d'un dessin en sont pas sur le plan de projection en les
projection oblique tre doit donc se situer à une distance égale
à environ le double de la plus grande di- projetant selon l'exemple pour le point N
mension de l'objet à dessiner (Fig. 9.30 et sur la figure 9.32A.
9.31). Les dessin~ les mieux réussis et les Pour déterminer la hauteur d'un point
PIÈCES FILETÉES plus agréables à l'œil sont ceux dans les- situé à l'extérieur du plan de projection, le
quels le centre de projection est situé au point P à la figure 9.32A par exemple, il
Les filets sont représentés par une suite de
cercles disposés à égale distance le long de centre de l'objet, à une hauteur qui permet suffit de prolonger la ligne PR jusqu'en S
l'axe de la pièce filetée et ne correspon- de tracer une surface horizontale suffisante. sur le plan de projection. La hauteur de ce
dent pas obligatoirement au pas réel du point correspond donc à la hauteur réelle
filet (Fig. 9.27). On peut aussi tracer de du point P. On peut donc dire qu'il suffit
PERSPECTIVE À UN POINT DE fUITE de relier un point quelconque par une ligne
l'ombre (Fig. 9.19).
La perspective à un point de fuite est sem- provenant du point de fuite et de prolonger
INTERRUPTIONS blable aux dessins obliques. La différence cette ligne jusqu'au plan de projection pour
réside dans le fait que les arêtes des sur- pouvoir en déterminer la distance réelle
Le tracé des interruptions est illustré à la faces fuyantes convergent vers un même d'un des plans horizontal ou vertical de
figure 9.20. point sur la ligne d'horizon. Pour réussir ce l'objet.
192 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

G. Adamson, architecte
Fig. 9.29 Dessin en perspective du R.S. McLaughlin Collegiate and
Vocational Institute, Oshawa

Pour tracer une perspective à un point d'en déterminer la hauteur; la figure 9.33 fice, et l'on place le point de fuite au ni-
de fuite, on trace une vue de côté ou de illustre les étapes à suivre. veau normal de l'œil.
face et la vue de dessus. Cette dernière
permet de localiser les détails par rapport Ce type de dessin est souvent utilisé pour
au plan de projection, et l'autre vue permet dessiner l'intérieur de pièces dans un édi- PERSPECTIVE À DEUX POINTS DE FUITE
Le dessin en perspective à deux points de
LARGEUR DE LA MAISON
PLAN DE PROJECTION (PP) fuite est semblable au dessin axonométrique,
à cette différence que les fuyantes conver-
gent vers deux points de fuite situés sur la
ligne d'horizon. Une arête verticale corres-
pondant à la hauteur de l'objet est ordinai-
rement placée sur le plan de projection et
sa dimension est en vraie grandeur, tandis
que les lignes indiquant la longueur et la
largeur apparaissent comme des fuyantes.
Le tracé d'un prisme de forme simple est
illustré à la figure 9.36. La ligne 1-2 étant
tracée sur le plan de projection, sa longueur
apparaît en vraie grandeur sur le dessin. On
t - - - - - - - - M I N . 2 L - - - - - - - -.....-.ll
relie ensuite les points 1 et 2 aux points de
VUE DE DESSUS fuite, par de légers traits qui représentent
les arêtes des surfaces indiquant la longueur
et la largeur du prisme. Les arêtes en lar-
geur convergent vers le point de fuite gau-
che PFG, tandis que les autres convergent
HAUTEUR DE LA MAISON
vers PFD. L'arête 3-4 sur la vue de dessus
PLAN DE PROJECTION (PP) n'étant pas en contact avec le plan de pro-
jection, elle n'apparaîtra pas en vraie gran-
deur, ainsi que l'arête qui la relie à 1-2.
CENTRE DE
Pour situer l'arête 3-4, il faut la relier (vue
PROJECTION (CP) LIGNE D'HORIZON
de dessus) à CP, et du point d'intersection C,
avec le plan de projection, il suffit de tra-
li GNE DE TERRE
cer une ligne verticale jusqu'au tracé de la
perspective, où elle doit croiser les lignes
I-PFD et 2-PFD, aux points 3 et 4. La
VUE DE FACE ligne 5-6 s'obtient de la même manière. De
là, en joignant le point 3 à PFG et le point
5 à PFD, on obtient le point 7 à leur inter-
Fig. 9.30 Terminologie des vues en perspective section.
LE DESSIN FIGURATIF 193

Fig. 9,31 Position du plan de projection

A B c
VUE DE DESSUS
VUE DE DESSUS VUE DE DESSUS
N

__ r"",~ 1\\~ 1\
i
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l ',,- 1 \

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!

\.r
\

f
RAYONS VISUElS

l1""~{ \ \\
1"\. CP/'
! ;'\..'. \.

1 POINT DE FUITE SITUÉ AU-DESSUS OU


Iii AU-DESSOUS DE LA LIGNE D'HORIZON
1 !
LIGNE D'HORIZ N i PF

HAUTEUR RÉELLE 1
1
1. R
p~'~--------------~

LT

(1) (2) (3)

A) LIGNE D'HORIZON SITUÉE AU-DESSUS DE L'OBJET

~
!I
i 1
i i
}, i
-- - '''PF
.::~::o:t
LIGNE D'HORIZON
, LT
- -----
(1) (2) (3)

Bl LIGNE D'HORIZON SITUÉE ENTRE LE DESSUS ET LE DESSOUS DE L'OBJET

Fig, 9,32 Perspectives il un point de fuite


194 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 9.34 Perspective à un point de fuite


de l'intérieur d'une pièce

PLAN DE PROJECTION

HAUTEUR DE LA PORTE

LIGNE
D'HORIZON

VUE DE DESSUS

LIGNE
HAUTEUR DE LA FENËTRE DE TERRE HAUTEUR DU FOYER
VI
CP

PP

Fig. 9.33 Tracé d'une vue en perspective à un point de fuite


PF

CP

LIGNE DE TERRE

VUE DE FACE
LE DESSIN FIGURATIF 195

-;

o POiNT DE FUITE UG;-'JE D'HO. r

- 5
a:
~

0::,,_.-
::::J
LLl
1-
:-;:)

7 --~'_--~-_.~~.-~.

/--~--~--------~---,----------_i ___ 5 -~~--------~-------,

- :2

--i
PERSPECTIVE DU PLANCHEH
-/---~----~------------------_.-----------.t-~---~.-- ! -----------,----,------

5 3 2 o 2

LIGNES PARALLÈLE~

\
\
t6

5
L ~
7

VUE DE PLAN 3 4
POINTS A ET B
PROJETÉS PERPENDICULAIREMENT
AU PLAN DE PROJECTION
AFIN DE DÉTERMINER LES POINTS DE FUITE
DES COTÉS DROIT ET GAUCHE (PFD. PFG)

/
fig. 9.35 Papier graphique de perspective
à un point de fuite

1 ANGLE OUELCONOU
;1 ORDINAIREMENT 30 0
LIGNES
PARALLÈLES
f B

Fig. 9.36 Prisme en perspective ii double point de fuite


196 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. !I.3ï Perspective Il double poinl de fuite d'un objet qui n'est
pas en con lac! avec le plan de projection

fuyantes tracées à partir de D et de E. On


obtient ainsi les lignes 1-2 et 3-4. Il suffit
d'appliquer la même méthode aux autres
points de l'objet pour compléter la perspec-
tive désirée.

1. Tiré de l'American Drafting Standards


Manual, Pictorial Drawing, (ASA Y14.4-
1957) ,avec l'autorisation de l'éditeur, The
American Society of Mechanical En-
gineers, 29 W. 39th Street, New York 18,
N.Y.

li GNE DE TERRE

CONTOURS NE TOUCHANT PAS


LE PLAN DE PROJECTION
Le tracé d'un dessin en perspective dont
aucun des points n'est en contact avec le
plan de projection, apparaît à la figure 9.37.
Pour tracer ce dessin, on prolonge la ligne
7
3-1 sur la vue de dessus, jusqu'en C, sur
le plan de projection. Du point C, abaisser
une verticale jusqu'à la ligne de Terre. De pp
la vue de côté, nous avons 2-E sur la ligne
de Terre et en traçant une ligne horizon-
tale à partir du point 1, on obtient le point
D sur CE. Les deux points D et E sont
ensuite reliés à PFD. D·E correspond donc
à la vraie grandeur du point 1-2 sur la vue
de dessus. Il suffit maintenant d'abaisser
des verticales des points 1·2 et 3-4 sur la
vue de dessus pour déterminer 1-2 et 3-4
sur les fuyantes, pour tracer la figure. Re-
lier les points 1-2 et 3-4 sur la vue de des-
sus à FP. Des points d'intersection de ces
LIGNE D'HORIZON PF[
!
dernières avec le plan de projection en F et
en G, abaisser des perpendiculaires à ce
même plan, jusqu'à J'intersection avec les

Fi!!. 9.38 Tracé d'un cercle en perspective li


double point de luite
LIGNE DE TERRE

VUE DE COTÉ
LE DESSIN FIGURA TIF 197

r---r--r--

-- --r--r-:.
r--r--r-
r-_-f----
-__
-
1--___ f'!'" '- -
r-_-r--."t!.V -r-- r-_
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r- I- r-
r-- - l- r- 1-- r-
2 fi
- = H 6
- ~ ..... J -
.....
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16 - .-- .-~
-
-1 2

.."

Il
8
11
,
4~
1

1'1
0

li .... H 1
1
1

1
4J~ Il l
28 24
20 16
12 28 32
8 16 2D 24
4 8 12
o
Fig. 9.39 Papier graphique pour perspective à double point de fuite
198 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

PROBLÈMES

A B C

DIJ[] [J[]J
1
1
1
1 [[JJ
L=J 0 ~
0 E F
1
: 1

[[[JJ
1

I~I· 1+1
c±J ml lm 1
AA
J. l l

G H J

&~=t* ®@J ID~=t$-


K L M

§ ~ CR]
uu E=9a ~dj
Fig. 9.40 Esquisser les objets ci·dessus
LE DESSIN FIGURA TIF 199

A B C

[§ R 0
~~ ~ôJ g~
D E F

0 a -, r ~
~~ ~~ 00
G H J

D2JD ~ ---
m
[ù]1j §~ t1d~
K l M

U 110 ~
~~ B[] ~m
Fig. 9.41 Esquisser les objets ci·dessus
200 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

r------,
1
1
1
1
eARR~11
'1

L _____ -.J
.
1
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1
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-

1'/1/1'
1
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1
i
L _ _ _ _ _ _ .J1

1
5
1
1

-IN
L _ _ _ L._-1
1
1
1
"l' I-

~"'f -1f

Fig. 9.44 Base

Fig. 9.42 Organe de guidage

[] 1~ N

~t----------ll
1-----1---1..
-IN
-IN

-t -IN

~!+-I~ 1 1

~ 2~1.L----l
f4----- 5 2 .1

-IN

Fig. 9.43 Organe de verrouillage Fig. 9.45 Butée en V


LE DESSIN FIGURA TIF 201

1
-I~
:l
t MI~
_I~
N
1 -j..t

-1-
-IN
11 L.......L.-....---f----L-J..-L-I1l
5

$j -IN
f
N

L _ - # - - - -.......
-IN
T ............._ _ _ _ _ _•_ _ _ _ _ _ _ _--L j Fig. 9.47 Coulisseau en T

Fig. 9.46 Support à rainure en T

--~----- T M

Fig. 9.48 Pièce à queue d'aronde

1
DIA '4"'

Fig. 9.49 Organe coulissant


202 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

l M

11
DIA 2 81 ,

1.. 2..L
4

1· 6 -
3 :1

Fig. 9.51 Support en cornière

--..---1---.... -.- <*>lco

~--~--~--------------------~~--~~
Fig. 9.50 Palier

DIA li
2 TROUS.
9
DIA î6

1
- DIA 2' CH.

r DIA 2 -
~
1
Il xl
4 8

d:~~J
1. DIA 5 1
COUPE A-A

Fig. 9.52 Support à bride Fig. 9.53 Logement de roulement


LE DESSIN FIGURA TIF 203

-IN

DIA.3.~
4
L...----- 3~
4

3 TROUS, DIA 1

T
1 -IN

L~~~__~~~~
Fig. 9.54 Organe de liaison

1 X 1 - 8 UNC - 2A
AUX DEUX BOUTS
CLAVETAGE tXi
Fig. 9.57 Main d'attache pivotante

~I~
~----~---------~r---~t~

14

Fig. 9.55 Arbre fileté


ri

2 TROUS,

DIA l i

DIA l i

CLAVETAGE

iX!-

- t

Fig. 9.56 Chape double Fig. 9.58 Culbuteur


204 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

f$=~
-IN
N 1

4=CU-J---L-+-~ 2

TROUS
OBLONGS.
2 TROUS. DIAn,.
FRAISE t X 45 0

-..l1~--_4J.._
DIA 1 'l' 2 DIA a8
DIAi

· 9.59 Chape pivotante


FIg.

Fig. 9.60 Main d'attache

1
4 BOULONS HEX.4:;r •
ËQUIDISTANTS

N
<C
CS

Fig. 9.61 Accouplement par ma nchon à plateaux Fig. 9.62 Raccord


LE DESSIN FIGURA TIF 205

4 TROUS, DIA t X ï% - 20 UNC - 2B

DIAH
Fig. 9.63 Plan de détails
d'un cardan à croisillon

PIÈCE 2 - 1 ANNEAU

PIÈCE 3 - 2 GOUPILLES CONIQUES N° 4

PIÈCE 4 - 4 VIS DE MËC. FRAISËES ~ X i- 20

GOUPILLE CONIQUE N° 4

PIÈCE 1 - 2 CHAPES

0
N
1-

I~"

'~' .-, 0
VI
0

- -'-
N
0
VI
•0
'<l

rt.,~ 1oI.J
4"

I~ 6'-0"
~I
--1-
'0
"N
ÉCHELLE 4'1 = 1 PIED

FEUILLE DE FORMAT oC.

-, '<l

"
.'<l
- 1
"<t
o
-c:,
·0
" 1
Il)

co
Ji-~co~~------------------~ 0
-N Fig. 9.64 Exercice de perspective à deux points de fuite
206 LES NORMES ET LES CONVENTIONS DU DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 9.65 Exercice de perspective


à un point de fuite

\
nr--
PLAN DE PROJECTION

\ PF
LIGNE D'HORIZON
o
,1
-0 DIA l i

.
o
-~ CP
o N
- 1
'<t LI GNE DE TERRE

~-------------- 4

PLAN

PP

12:"'0" Fig. 9.66 Exercice de perspective


à un point de fuite

LIGNE D'HORIZON

'<t
o
-0
.,.,
- 1 - 1

"
LE DESSIN FIGURA TIF 207

UTILISER LES DIMENSIONS COTÉES 1


À LA FIGURE 7.40, PIÈCE 1
1 1
1-
-F1- - -.! .....!_--L"l- .-

PLAN DE PROJECTION
1-
1- =j 1 1 [~ --.- TRACER LA LIGNE
I-r -l:..:9---.--.---rJ-
1 1
D'HORIZON À 4"
AU-DESSUS DE

~----------4l------~~
1 1 1 LA LIGNE DE TERRE

\ 4
LIGNE D'HORIZON . PF

LI GNE DE TERRE
:CP
Fig. 9.68 Exercice de perspective li deux points de fuite
Fig. 9.67 Exercice de perspective: base d'étau de perceuse

ÉLÉVATION GAUCHE ÉLÉVATION AVANT

NOMENCLATURE DES PORTES RECOUVREMENT: PLANCHES À CLIN la"


PORTE D'ENTRÉE 2'-10" x 6'-10" X Hn PORCHE AVANT EN RETRAIT DE 5'-10"

PORTE DE SERVICE 2'-8" x 6'-8" x 6' X H" LIGNE D'HORIZOE À 5'-6" AU-DESSUS DE LA LIGNE
DE TERRE

TÀCHE - TRACER UNE PERSPECTIVE À DEUX POINTS DE FUITE DE LA MAISON

ÉCHELLE in = 1 PIED FEUILLE FORMAT _C»

PLAN DE PROJECTION
Fig. 9.69 Exercice de perspective à deux points de luite

LIGNE DE TERRE

SP
Deuxième partie: LES LIAISONS
TECHNIQUES
1ndu,tri al Fa,teners 1n,titute
fig. 10.1 Organes de liaisol1
10 LA VISSERIE

FilET EXTÉRIEUR
oc ....

Le mot visserie se définit ainsi:


FilET INTÉRIEUR
.......
='"
....-
= ... SOMMET DU FilET
<=
Ensemble des pièces métalliques fonction- :l:Q

nant par un pas de vis. Établissement où


l'on fabrique ces pièces.
Les liaisons sont essentielles dans la fa-
brication de produits manufacturés, dans
.....
..
.... =
~

les machines et appareils de toute nature, :i .ffi -tlHlHrlHrt-


< ....
ainsi que dans la construction d'édüices de ë==
tous genres. On les retrouve dans les plus

Fig. 10.2 Terminologie des filets


Fig. 10.3 Profils des filets

SOMMET PLAT OU ARRONDI

1 0' 1

A. FilET EN V B. UNI FIED NATIONAL

D. STUBB 60° (TRAPÉzoïDAL) E. ACME (TRAPÉzoïDAL 29°) F. STUBB ACME (TRAPÉzOïDAL MIXTE)

G. EN DENTS DE SCIE OU BUTÉE H. ROND 1. WHITWORTH (NORME ANGLAISE)

211
212 LES LIAISONS TECHNIQUES

FILET EXTÉRIEUR FILET INTÉRIEUR

A. REPRÉSENTATION EXACTE
UTILISÉE POUR lES DJ:TAILS AGRANDIS ET DANS DES CAS SPÉCIAUX DIA INTÉRIEUR
Oil DU TROU
À TARAUDER

SElON LA DIMENSION DU DESSIN

B. REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE

----
UTILISÉE POUR ACCENTUER UN DÉTAIL OU POUR ÉVITER LA CONFUSION AVEC D'AUTRES TRAITS PARAllÈLES

a
DE DU FilET - TRAIT FIN - CERCLE D'EN~VIRON
FOND DU FILET - TRAIT FIN - CERCLE D'ENVIR:;J 270'

ŒF-3-w
----

-- +
----

LA REPRESENTATION DES FilETS INCOMPLÈTEMENT FORMÉS


EST FACULTATIVE S'IL N'Y A AUCUN RISQUE D'ERREUR

@ +'\
,+
'\. /

fiN DU FilET COMPLET

~
C. REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
1

UTILiSÉE LORSQU'Il N'Y A AUCUN RISQUE D'AMBIGulTÉ

Al REPRÉSENTATION CANADIENNE NORMALISÉE DES PIÈCES FILETÉES

Fig. 10.4 Représen!ation normalisée des filels

petites montres et dans les plus gros paque- une courbe gauche engendrée par une droi-
bots. te d'un plan que j'on enroule sur un cy-
Une liaison peut être permanente tels On fabrique une grande variété de formes lindre droit ou sur un cône de révolution.
les rivets, les soudures et les colles ou, et de grandeurs de pièces de liaison stan- Le pas est la distance prise parallèlement
plus ou moins démontable, comme les bou- dards, telles que les vis, les boulons, les à l'axe entre deux points consécutifs.
lons, les écrous, les vis, les goujons, les goujons et les écrous, fonctionnant par
goupilles, les anneaux et les clavettes. Une pas de vis (voir les spécifications et les
normalisation des liaisons, tant dans la dimensions à l'appendice). Quant à la no-
FORMES DES fiLETS
forme que dans la nomenclature et les ca- menclature des filets, elle apparaît à la Le filet U nified National est le plus fré-
ractéristiques, a suivi le progrès industriel. figure 10.2. Enfin, on peut définir un filet quemment utilisé en Amérique du Nord
En dessin industriel, une connaissance ap- de visserie comme étant une saillie héli- (Fig. lO.3B). Le terme Unified fut défini
profondie des concepts et de la représen- coïdale de forme régulière enroulée autour à la suite d'un consensus entre les Comités
tation graphique des liaisons courantes est des surfaces intérieures ou extérieures d'un de normalisation du Royaume-Uni, des
essentielle. cylindre droit ou conique. Une hélice est États-Unis et du Canada qui, en 1948,
LA VISSERIE 213

FILET EXTÉRIEUR FilET INTÉRIEUR

A. REPRÉSENTATION EXACTE (NORME AfHÉRIEURE SEMI·CONVENTIONNELlE)


UTIliSÉE POUR LES DÉTAilS AGRANDIS ET DANS DES CAS SPÉCIAUX

' \ fiN DU FILET OU FILETS INTERROMPUS

I~~~
~ CERCLE OU

~ 3l~IIiIII. y m."". \
'-
)
-1 DE 12 12
À SUml LA DIMENSiON DU DESSIN

G, REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE \[NORME ANTÉRIEURE CONVENTIONNEllE)


UTILISÉE POUR ACCENTUER UN DÉTAIL OU POUR ÉVITER LA CONFUSION AVEC D'AUTRES TRAiTS PARALLÈLES

CERCLE DU CHANFREIN- LA REPRÉSENTATION DES mETS INCOMPLÈTEMENT FORMÉS


EST FACULTATiVE S'IL N'Y A AUCUN RISQUE D'ERREUR

FIN ~U FILET COMPLET

C. REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
UTILISÉE LORSQU'Il N'Y A AUCUN RISQUE D'AMBIGuïTÉ

8J REPRÉSENTATION AMÉRICAINE NORMALISÉE DES FILETS

Fig. 111.4 Représentation normalisée des mets (suite)

mirent au point des normes communes aux STUBB 60°, ACME et STUBE ACME, filets, pour éliminer le travail laborieux
filets. Antérieurement, le fond et le som- sont spécialement conçus pour des organes qu'exige le développement répété de l'hélice.
met des filets American National étaient de transmission de mouvement, comme la
plats, tandis que le fond du filet Unified vis mère d'un tour, ou pour certains appa- On utilise généralement trois formes de
National est arrondi et son sommet est plat représentation: figurative, schématique et
reils de levage. Enfin, le filet en dents de
ou arrondi. La figure 10.3J illustre le filet symbolique. On devrait utiliser la représen-
scie ou butée peut supporter une charge
standard britannique Whithworth, utilisé dans une seule direction, en s'appuyant tation symbolique lorsqu'elle suffit pour
avant la normalisation. donner une indication claire et précise des
sur la surface perpendiculaire à l'axe.
données requises. Les représentations fi-
Le filet aigu en V est à peu près réservé gurative ou schématique, bien que plus lon-
à quelques instruments de précision, tandis
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE gues à dessiner, sont parfois nécessaires
que le filet rond est ordinairement roulé DES FILETS pour éviter la confusion avec des lignes
ou coulé, par exemple sur les douilles des Les tracés conventionnels d'usage courant parallèles ou pour mieux illustrer certains
ampoules électriques. Les filets carrés, remplacent la représentation exacte des détails d'un filet.
214 LES LIAISONS TECHNIQUES

l'amorce d'un filet en traçant la moitié


des traits qui représentent le sommet et

••
le fond, jusqu'à la ligne d'axe. On devrait
utiliser la représentation figurative pour
le tracé des vues en coupe des filets exté-
rieurs, et le dessin symbolique pour les
filets intérieurs cachés.
FIGURATIVE
REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE

!11111~llllllllli-31~I-$- -it--~ H-3--$-


On doit utiliser de préférence la repré-
sentation symbolique illustrée à la figure
lO.4C, en raison de sa grande simplicité
et du peu de travail que requiert le tracé,
SCHÉMATIQUE SYMBOLIQUE pourvu qu'elle contienne les renseignements
requis sans créer de confusion. Dans ce
FILET EXTÉRIEUR NORMALISÉ tracé, le sommet des filets, sauf pour les
vues de détails cachés, se représente par
un trait fort et le fond par un trait fin inin-
terrompu. On détermine la fin d'un filet
complet en coupant la pièce par un trait
fort et l'amorce d'un filet en reliant les
lignes du sommet et du fond par une droite
oblique. On peut omettre cette dernière
convention lorsque la longueur de l'amorce
importe peu. Sur les vues en bout, le fond
du filet se représente par un cercle d'en-
FIGURATIVE viron 270 ou 3/4 de tour, cercle qui,
0

d'après la norme de l'American Standard,


se trace en un trait fin interrompu.

8-R~*~
y§-$- SCHÉMATIQUE SYMBOLIQUE
ASSEMBLAGE DE PIÈCES FILETÉES
Les divers tracés conventionnels pour les
pièces filetées servent à décrire les filets
dans un dessin d'ensemble (Fig. 10.6):
on peut sans inconvénient utiliser une ou
plusieurs méthodes sur un même dessin.

fl-M$--oœ$- SCHEMATIQUE - COUPE SYMBOLIQUE - COUPE


Sur les vues en coupe, les filets extérieurs
recouvrent toujours les filets intérieurs.

FILET INTÉRIEUR NORMALISÉ

Ces représentations désuètes que l'on retrouve encore sur certains dessins ne devraient pas s'utiliser à l'avenir.

Fig. 10.5 Normes antérieures de filetage de l'ACNOR (CSA)

REPRÉSENTATION FIGURATIVE cas spéciaux. La figure 10.9 indique les


étapes à suivre pour ce genre de tracé.
Cette représentation figurative (Fig. lO.4A)
est une illustration suffisamment précise REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE
d'un filet. Elle est tout de même simplifiée, Lorsqu'il est nécessaire de souligner l'im-
le sommet et le fond du filet étant repré- portance du filetage d'une pièce ou qu'il
sentés par des lignes simples plutôt que y a risque de confusion avec d'autres dé-
doubles, comme s'il s'agissait d'un filet aigu tails, tels que les rainures ou les canne-
en V et non d'un filet à fond et à sommet lures, représentés par des droites parallèles,
aplatis. il est préférable d'utiliser la représentation
On doit réserver la représentation figu- illustrée à la figure 10.4B plutôt que le
rative pour les détails agrandis et pour des dessin schématique. On indique la fin ou Fig. 10.6 Assemblage de pièces filetées
LA VISSERIE 215
FILETS DE fORMES SPÉCIALES
Les filets de formes spéciales se tracent -1 p
r égale deux fois la distance axiale entre deux
filets consécutifs. Un filet triple est formé
de trois saillies hélicOïdales amorcées à 120

~llffitffit~[
aussi sous forme schématique ou symboli- 0

que, Cependant, les dessins figuratifs et les d'intervalle, dont le pas égale la triple dis-
détails agrandis doivent en indiquer claire- tance axiale entre trois filets consécutifs.
ment la forme. La figure lü.I2B illustre L'avance égale trois fois le pas. Le filetage
le tracé d'une pièce à filet carré, tandis à filets multiples s'utilise sur les pièces dont
que la figure 10.3 en montre la forme et le déplacement axial par tour doit être

~~~
les dimensions proportionnelles. grand, comme dans les mécanismes d'ou-
verture et de fermeture des fenêtres.
FILETS ROULÉS
Le diamètre de la tige non filetée des p i è c e s ________
. . . ______ _____
. ..._ _ \600/~_
~ __ .__.

à filets roulés étant plus petit que celui ~jImn~!i


~~~~~et~ l~n f:;~~: ~~~70~~:~:~'0~e ;~~:e~!~ ,-1" I.L

MIll
- -- -- - - - PAS = iP
diquer ce détail. 1

fB- fil ---=~- -~ = ~


Fig. 10.7 Filets roulés
Al VIS À FIlET SIMPLE

FilETS À DROITE
-~------~,-

"-
---- - - "_..

.
~~

- PAS = 2P-1 r
ET FILETS À GAUCHE
À moins d'indications contraires, le sens
des filets est toujours à droite, c'est-à-dire
qu'un boulon se visse de gauche à droite
(sens des aiguilles d'une montre) dans un
trou taraudé. Cependant, les tendeurs et NOTA: lES TRAITS DU
DIAMÈTRE NOMINAL ET
autres mécanismes spéciaux exigent l'utili- B) IIIS À FIlETS DOUBLES 1

r-
DU NOYAU NE SONT PAS
sation de filets à gauche que l'on identifie PARAllÈlES
par la lettre G, inscrite à la suite de la PAS = 3P-1

EBW·/
cota tion du filet.
fiLET SIMPLE
ET FilETS MULTIPLES
; , ;

À moins d'indications contraires, on consi- ;


Î
1
,1
1
dère les pièces filetées comme n'ayant qu'un
seul filet. Le filet simple est formé d'une
seule saillie hélicoïdale. Le pas d'un filet Cl VIS À FILETS TRIPLES
simple est la distance axiale entre deux
filets et correspond à la distance parcourue
par un écrou en un tour. Dans un filet Fig. 10.!! Procédure il suivre pour la
représentation figurative d'une pièce filetée Fig. 10.10 Filets simples et multiples
simple, l'avance égale le pas. Un filet dou-
ble est formé de deux saillies hélicoïdales
amorcées à 180 d'intervalle dont le pas
0
NOMENCLATURE DES ORGANES
CHANfREIN REPRÉSENTÉ AU DÉBUT DU mET DE VISSERIE
DIMENSION DU CHANFREIN INUTILE La dimension du foret d'implantation pour
un trou à tarauder égale le diamètre inté-
Fig. 10.8 Omission du tracé des filets rieur du filet. Le diamètre du foret de
sur les dessins de délail dégagement, qui permet d'insérer un boulon
librement dans un trou, est légèrement
supérieur au diamètre nominal (extérieur)
du filet. Le chambrage consiste à percer,
à l'aide d'un outil à chambrer, un trou à
fond plat assez profond pour y loger la
tête d'un boulon ou d'une vis d'assemblage
SAIGNÉE REPRÉSENTÉE A LA FIN DU FILET
sous la surface de la pièce. Une fraisure
PROFONDEUR DE LA SAIGNÉE INUTIlE est un trou de forme conique percé à l'aide
216 LES LIAISONS TECHNIQUES

d'une fraise pour y loger la tête fraisée


d'une vis d'assemblage ou de mécanique,
plate ou ovale. Le lamage consiste à façon-
ner, à raide d'une lame, une surface plate
et lisse pour y recevoir la tête d'un boulon,
un écrou ou une rondelle.

CLASSEMENT DES FllETS[21


La croissance industrielle et le progrès
technique ont créé un besoin d'organes de
TROU DE PASSAGE CHAMBRAGE FRAISURE tAllAGE
visserie interchangeables. En Grande-Bre-
tagne, la normalisation de la visserie a
débuté en 1841 et aux États-Unis, en 1864.
Les facteurs déterminants pour la norma-
lisation, outre les formes des filets déjà
décrites, sont le pas et le diamètre nominal.
Le pas détermine la dimension du filet
1
et égale . . Ainsi,
Nombre de fIlets au pouce
8 filets au pouce correspondent à un pas
de Ys po. Le nombre de filets au pouce
a été normalisé pour divers diamètres en
vue d'obtenir l'interchangeabilité requise. Le
filetage Unified National comprend les
séries à filets gros et les séries à filets fins.
Par exemple, un filetage Unified National
à filets gros de 1 po de diamètre et de
8 filets au po, se cote: 1-8 UNC, tandis
qu'un filetage Unified National à filets fins Dl VIS D'ASSEMBLAGE
Cl VIS D'ASSEMBLAGE
de 1 po de diamètre et de 12 filets au po, Al BOULON Bl BOULON À TÊTE FRAISÉE À TÊTE HEXAGONALE
se cote: 1-12 UNF.
Fig. 10.11 Trous el logements pOlir vis el boulons
Le nombre approximatif de filets au
pouce d'une pièce filetée se détermine gé- dage de pièces minces, de tubes, de viroles, requis pour les filets normalisés Unified,
néralement en fonction de l'usage prévu et de brides et de plateaux d'accouplement, se divisent en trois catégories: lA, 2A et
proportionnellement à son diamètre. Pour de douilles, etc., et lorsqu'il importe d'avoir 3A pour les filets extérieurs, et lB, 2B et
plus de commodité, on a normalisé plu- un nombre maximal de filets sur une lon- 3B pour les filets intérieurs. Ces catégories
sieurs séries de filets ayant à peu près le gueur requise. diffèrent entre elles par l'importance du
même pas pour les mêmes diamètres. Ce jeu et la tolérance. Le maintien des di-
Série à Il filets. Boulons de serrage pour
sont les séries à filets gros, à filets fins, à mensions précises étant plus difficile pour
brides de canalisations sous pression élevée.
filets surfins, à pas uniformes, c'est-à-dire les filets intérieurs qu'extérieurs, la tolé-
Goujons pour culasses de moteurs et autres
à 8, à 12 et à 16 filets. rance pour les filets intérieurs est légère-
assemblages soumis aux pressions élevées.
ment plus grande que celle pour les filets
Actuellement, seules les senes à filets Cette série remplace la série à filets gros
extérieurs de catégorie correspondante.
gros et à filets fins Unified, d'un diamè- sur les pièces de visserie de plus grandes
tre de '\1.4 po et plus, sont normalisées et dimensions. Les pièces filetées intérieures et exté-
désignées par UNC ou UNE rieures d'une catégorie correspondante s'as-
Série à 12 filets. Utilisée couramment en
semblent ordinairement ensemble, mais des
chaudronnerie, dans les diamètres jusqu'à
L'utilisation type des diverses séries est pièces de catégories différentes sont néan-
1% po, pour refaire les filets taraudés usés
la suivante: moins complètement interchangeables et
et pour un usage général comme le pro-
permettent d'obtenir des degrés d'ajuste-
Série à filets gros. Pour pièces et équipe- longement des filets fins.
ment intermédiaires. Par exemple, le filet
ment ordinaires dans l'industrie et le com- Série à 16 filets. Pour le filetage des colliers extérieur de catégorie 2A s'emploie indif-
merce. d'ajustement et des écrous de retenue des féremment avec le filet intérieur de caté-
Série à mets fins. Pour pièces et équipe- roulements et pour un usage général com- gorie lB, lB ou 3B.
ment où l'emploi des filets fins est plus me le prolongement des filets surfins.
Nous allons étudier dans les paragraphes
avantageux. Ce filetage offre une plus qui suivent, les caractéristiques et l'utili-
grande résistance à la traction et à la DEGRÉS DE PRÉCISION sation des catégories de degrés de précision.
torsion, tout en étant moins sujet au dé- DES FILETS
boulonnage sous l'effet des vibrations. CATÉGORIES 1/\ ET 1B
On entend par ajustement des pièces de
Série à filets surfins. Largement utilisée visserie, le jeu au montage entre la tige Ces catégories donnent des ajustements
dans l'assemblage d'équipement et d'ins- filetée et le taraudage. Les types d'ajus- libres, c'est-à-dire que le jeu est maximal.
truments en aéronautique pour le tarau- tement pour les divers degrés de précision Elles sont toutes désignées pour les assem-
LA VISSERIE 217
DIAMÈTRE NOMINAL

fi/ r/ /
NOMBRE DE FILETS AU POUCE

PROFI~ DU FILET ET PAS DE VIS

PRECISION
6 TROUS Ilf ~ X ~
1-10 UNe-lA CARRÉl-8 - 13 UNC - 28

B c D
Fig. 10.12 Cotation des filets

blages et les démontages faciles requis par tion de pièces marchandes de très haute la longueur des filets complets. L'absence
le matériel militaire lourd, la fabrication qualité où l'ajustement serré et précis es- de cotation de profondeur pour un trou
de boulons à tôle et autres boulons et sentiel justifie le coût élevé des outils de indique qu'il doit être percé de part en
écrous grossiers. précision et des pièces de machinerie. part. Les trous borgnes filetés se cotent
comme suit:
~X% - 13 UNC - 2B.
CAÉGORIES 2A ET 2B COTATION DES FILETS La profondeur cotée indique la profondeur
Ces catégories sont conçues pour les pro- La cotation des filets, extérieurs ou inté- totale des filets complets.
duits de bonne qualité d'usage courant rieurs, se fait comme suit: le diamètre
comme les vis de mécanique et autres or- (nominal ou maximal), la longueur ou la
ganes de liaison, ainsi que pour la plupart profondeur, le nombre de filets au pouce,
FILETS CONIQUES (TUYAUTERIE)
des pièces filetées interchangeables. la forme de filet, la série et le degré de Les filets coniques ou cylindriques sur les
précision (Fig. 10.12). La longueur des tuyaux se tracent selon les conventions
CATÉGORIES 3A ET 3B filets extérieurs se cote presque toujours établies pour les pièces filetées ordinaires.
On utilise ces catégories pour la fabrica- directement sur le dessin et doit donner Le tracé de filets coniques n'est pas essen-

4·8 NPT OU 4 NPT (NOMBRE DE FILETS OMIS)

~ FI LETS INCOMPLETS
LONGUEUR DE /
FILETAGE UTILISABLE

SYMBOLIQUE SCHÉMATIQUE

B) REPRÉSENTATION NORMALISÉE DES FILETS DROITS OU CONIQUES


... =
=
....:;;... ....=
:::0
~

-'" ..-
-+-+----- - ----- co: ...

CONICITÉ: kDU DIAMÈTRE


~ LONGUEUR NORMALE D'ASSEMBLAGE À LA MAIN SYMBOLIQUE SCHÉMATIQUE

C) REPRÉSENTATION CONVENTIONNELLE D'UN FILET


A) TERMINOLOGIE CONIQUE INDIQUANT LA DIRECTION DU CÔNE

Fig. 10.13 Terminologie et normes des filets coniques pour tuyaux


218 LES LIAISONS TECHNIQUES

tiel, mais si on le désire, on utilise une d'équipement qui seront en contact avec la traction peuvent être de 69 000" 64 00,0
conicité de 8 à 1. Cependant la cotation la nourriture. ou 5500,0 lb/po'.
doit indiquer clairement s'il s'agit d'un filet Grade 3. Boulons d'acier au carbone demi-
La protection contre la corrosion s'ob-
cylindrique ou d'un filet conique (Fig. dur, façonnés à froid et dont les résistances
tient par des revêtements et des finis
10.13). minimales à la traction sont de 110000 et
protecteurs, par l'utilisation d'alliages non
100000 lb/po'.
Les annotations utilisées pour compléter ferreux résistant à la corrosion et par j'em-
la cotation sont semblables à celles des ploi d'organes de liaison non métalliques. Grade 5. Boulons d'acier au carbone demi-
filets ordinaires, dur, trempés et recuits, et dont les résis-
Les revêtements et les finis protecteurs tances minimales à la traction sont de
Exemple: 4 - 8 NPT signifie sont réservés uniquement aux conditions 120000, 1150,0,0 et 10500.0 lb/po'
4 - diamètre nominal du tuyau de faible corrosion. Pour les conditions Grade 6, Boulons d'acier au carbone demi-
8 - nombre de filets au pouce d'extrême corrosion, il faudra choisir un dur, trempés et recuits et dont les résis-
N - symbole pour A merican métal possédant la résistance requise. tances minimales à la traction sont de
Standard 140, 0,0,0 et 133 000 lb/po'.
On soumet les organes de visserie à des
P - symbole pour tuyau (Pipe) Grade 7. Boulons d'acier au carbone demi-
températures de plus en plus élevées. Dans
T - symbole pour coni que dur, à filets roulés après un traitement
les industries chimiques et pétrochimiques,
(Taper) thermique et dont la résistance minimale
la température des aciers inoxydables et des
Ainsi, la cotation d'un tuyau de 4" à aciers faiblement aliiés atteint 1 OOOOF ou à la traction est de 13 3 00,0 lb/po'.
filetage droit serait: plus, dans des conditions d'extrême cor- Grade 8. Boulons d'acier allié au carbone
rosion. Les pièces de turbines à combustion demi-dur, trempés et recuits, dont la résis-
4 - 8 NPS, le S étant le symbole pour interne requièrent des pièces de liaison tance minimale à la traction est de 15000,0
droit (Straight). On omet le nombre de résistant à des températures et à des efforts lb/po'.
filets au pouce si désiré, car ce nombre plus considérables. Les aciers les plus couramment utilisés
est normalisé pour tous les diamètres de sont3 :
tuyaux. SAE 1010. Vis de mécanique, boulons de
ACIER carrosserie et pièces semblables sans exi-
La plupart des pièces de liaison se fabri- gence particulière.
quent en acier et les spécifications norma- SAE 1018, 1020, 1021. Vis d'assemblage
Du fait que les organes de visserie se fa- lisées des pièces en métaux ferreux offrent Brigh t et pièces spéciales,
briquent avec presque toutes les matières
imaginables, le choix en est pratiquement
illimité. Pour une meilleure sélection, il
importe d'en connaître l'utilisation pro-
jetée qui en détermine les exigences. À
cette fin, il importe de répondre aux ques-
tions suivantes:
1. La pièce de liaison sera-t-elle soumise QUAlITÉS 0, 1, 2 QUAlITÉ 3 QUAlITÉ 5 QUAlITÉ 7 QUALITÉ 8
a) à la corrosion?
Machin" Design, Vol. 37, N' 6, 1965.
b) à de hautes températures? Fig. HI.14 Signes distinctifs des têles de boulons
c) à de fortes vibrations ou à la fatigue?
2. Sera-t-elle utilisée à maintes reprises? un vaste choix de propriétés mécaniques, SAE H138. Boulons et vis d'assemblage de
Ces spécifications incluent un système grande résistance.
3. Le poids est-il un facteur important?
d'identification par catégorie des têtes de SAE 1041, 1045, 1330 et 1340. Pour des
4. Le matériau utilisé doit-il être non boulons (Fig. 10.14). Les degrés de qua- exigences spéciales.
magnétique? lité SAE 2, 5 et 8 s'emploient le plus SAE 100 Series (Resulfurh:ed). Ordinaire-
fréquemment.
5. Quelles doivent-être les conductivités ment utilisé pour des écrous, dont certains
calorifiques ou électriques? sont aussi fabriqués selon SAE 1016, SAE
RÉSiSTANCE DES BOULONS 1038 et un type d'écrou fOlTIlé à chaud
6. Le prix de revient est-il un facteur L'indice de résistance des boulons s'établit
en acier SAE 1045.
important? d'après un numérotage qui détermine la ré-
sistance à la traction dans un ordre as-
7. La durée doit-elle être égale à celle cendant des numéros ou Grade. Il est à
ALUMINIUM
des pièces à assembler? noter que le mot "Grade" en français n'a L'aluminium s'allie facilement aux autres
pas du tout le même sens qu'en anglais. métaux et forme une gamme d'alliages
8. Quelle en sera l'utilisation industrielle?
dont le prix de revient, en volume, est le
Grade O. Boulons d'acier sans exigence mé- plus bas de tous les métaux. On l'utilise
Par exemple, on devra éviter de poser canique.
une pièce de liaison en matière magnétique couramment dans la fabrication d'organes
à proximité de la bobine d'induction d'un Grade 1. Boulons d'acier marchand, d'une de liaison durcissables et non durcissables.
moteur électrique. Une attache en titane résistance minimale à la traction de 55000
produit une corrosion électrochimique au lb/po'. LAITON
contact du magnésium, tandis qu'une fixa- Grade 2. Boulons d'acier à faible teneur de Le laiton se compose généralement de cui-
tion zinguée ne s'utilise pas sur des pièces carbone, dont les résistances minimales à vre, de zinc et d'un métal tel que l'étain
LA VISSERIE 219
pour le durcir. Le prix de revient des lai-
tons étant relativement bas, on les utilise
couramment dans la fabrication de pièces
de liaison. Ils se façonnent aisément, pos-
sèdent une résistance suffisante, peuvent BOULON DE CARROSSERIE BOULON DE CHARRUE À
BOULON À TÊTE CARRÉE ËTRIER ARRONDI
À TÊTE RONDE BOMBÉE. TÊTE FRAISÉE AVEC ERGOT
prendre un fini brillant et ne sont pas À COLLET DENTELÉ
magnétiques.

CUIVRE VIS D'ASSEMBLAGE BOULON DE CHARRUE


À TÊTE FRAISÉE.
À TÊTE HEXAGONALE BOULON DE CARROSSERIE
Le cuivre électrolytique est l'un des métaux À ERGOT DROIT ÉTRIER RECTANGULAIRE
À TÊTE RONDE,

~<@>
les plus malléables. Il se déforme facile- À DEUX ERGOTS
ment, sa résistance à la corrosion est ex-
cellente et sa conductivité électrique est la BOULON D'ARïlCULATION
BOULON À TETE RONDE
plus élevée de tous les métaux communs.
BOULON À TÊTE DE GENDARME
Les bronzes au silicium sont des alliages BOULON EN J
courants de cuivre, de silicium ainsi que ~@

~TÊTE
de manganèse ou d'aluminium qui en BOULON À TÊTE FRAISÉE BOULON D'ÉCLISSE
augmentent la résistance. Les bronzes au À COLLET OVALE


silicium à décolleter s'obtiennent par l'ad- BOULON-CROCHET ROND
dition de plomb. PLATE MINCE,
À COLLET CARRÉ
BOULON À TÊTE RONDE, BOULON D'ÉCLISSE À
NICKEl À COLLET CARRÉ COLLET ELlIPTl.QUE
Les organes de liaison en nickel se fa-
briquent à partir du métal de qualité
marchande pure, soit 99.4%, de Monel ou
[B=-@
BOULON DE CARROSSERIE
BOULON À TÊTE BOULON-CROCHET CARRÉ
PLATE DENTELÉE VIS O'ASSEMBLAGE
d'lnconel, deux alliages à haute teneur en À TÊTE PLATE FRAISÉE. À SIX PANS CREUX
nickel dont la résistance, la dureté et la
résistance à la corrosion sont excellentes,
~RÉ@
BOULON DE CHARRUE BOULON-CROCHET
Les industries chimiques et de transfor- BOULON DE CARROSSERIE À TÊTE RONDE. BOULON À PITON FERMÉ À ANGLE DROIT
À TÊTE RONDE, À COLLET CARRÉ
mation des aliments utilisent les alliages de A COLLET CARRÉ
nickel qui, très résistants même aux tem-
pératures élevées, ne se décolorent pas et
possèdent une excellente résistance à la
~@BOULON DE CARROSSERIE BOULON DE CHARRUE
À TÊTE RONDE, À TÊTE CARRÉE FRAISÉE BOULON À PITON OUVERT BOULON,CROCHET SPÉCIAL
corrosion. À COLLET CARRÉ COURT

Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965.


ACIERS INOXYDABLES Fig. 10.15 lIoulons el vis d'assemblage de commerce
Les pièces de liaison en acier inoxydable
leurs permet à certains fabricai"1ts d'appa- Vis. Une vis est une pièce à tige filetée,
allient la résistance à la corrosion et à la
reils électroniques d'identifier divers circuits dont la tête porte une empreinte de ser-
traction, même aux températures élevées.
par un code des couleurs. rage, et destinée à être vissée dans un trou
Ces qualités de résistance et le pouvoir
Les matières plastiques sont d'excellents taraudé dans les pièces d'assemblage ou
qu'il possède de prendre un fini brillant
isolants thermiques et électriques. qui peut former son propre filet.
d'un grand éclat, font de l'acier inoxyda-
ble l'un des métaux qui s'adapte le mieux La légèreté des pièces de liaison en ma-
à un très grand nombre d'usages. tières plastiques est un avantage appréciable EXPLICATIONS SUPPLÉMENTAIRES
dans l'équipement de bord des avions et Un boulon sert à réunir deux ou plusieurs
MATIÈRES NON MÉTAlliQUES surtout des missiles. Par exemple, la den- pièces à l'aide d'un écrou, alors qu'une vis
Les organes de liaison en matières non sité du nylon égale le V6 de celle de l'acier, est spécialement conçue pour se visser dans
métalliques possèdent certains avantages alors que celle du polyéthylène équivaut un trou taraudé ou percé à cet effet. La
sur les produits métalliques, car ils ne de- à Ys. similitude des filets rend naturellement
mandent pas de finis ou de revêtements possible la fixation de certaines vis à l'aide
spéciaux pour résister à la corrosion. d'écrous. Cependant, tout organe à tige
L'inaltérabilité des matières plastiques filetée et dont la plupart des caractéristi-
est excellente. L'eau salée est sans effet ques sont celles d'une pièce destinée à se
sur le nylon; les PVC (chlorure de poly- visser dans un trou taraudé ou autre trou
DIFFÉRENCIATION DES BOULONS approprié, porte le nom de vis, quel que
vinyle) sont inattaquables par les hydra-
ET DES VIS 4 soit son usage.
cides; quant au téflon, sa résistance à la
corrosion est telle qu'on n'en connaît pas Voici comment distinguer un boulon d'une Critères importants.
de solvant. vis: 1. Une pièce de liaison à tige filetée qui
La plupart des organes de liaison en ma- Boulon. Un boulon est une pièce à tige ne peut tourner pendant le serrage d'un
tières plastiques peuvent se teindre dans filetée, destinée à être insérée dans des écrou, à cause du dessin de la tête ou d'un
la masse, pour s'harmoniser avec les autres trous percés au travers de pièces à attacher autre détail, est un boulon. (Exemple: bou-
pièces ou J'ensemble des produits. L'utili- et que l'on fixe ordinairement au moyen lons à tête ronde, boulons d'éclisse, boulons
sation d'organes de liaison de diverses cou- d'un écrou. de charrue, etc.)
220 LES LIAISONS TECHNIQUES

o SPHÉRIQUE

Pour utilisations spéciales sur vis de mécanique


seulement.
Il SANS TÊTE

Utilisée pour vis de pression seulement.


CYLINDRIQUE FRAISÉE

Pour boulons exclusivement. Tête plate fraisée


à 82' sans empreinte de serrage.

U ATTACHE-FILS HEXAGONALE RONDE À ÉPAULEMENT

Un évidement sous la tête maintient les fils Tête standard pour boulons et vis de mécanique. l'épaulement est comme une rondelle dont la
d'un câble électrique en position. surface d'appui est plus grande que celle de
la tête ronde ou de la tête large. Pour vis
taraudées uniquement.

W GOUTTE DE SUIF U HEXAGONALE À ÉPAULEMENT CARRÉE (POUR BOULONS)

Utilisée sur boulons sans empreinte de serrage Semblable à la tête hexagonale ordinaire. l'é- Surface de prise maximale pour les clés de
et sur vis d'assemblage à empreinte à 6 pans paulement protège les surfaces contre les dom· serrage.
creux. mages dus aux clés de serrage.

CYLINDRIQUE BOMBÉE OVALE FRAISÉE CARRÉE FRAI SÉE

Diamètre plus faible que la tête ronde, mais à Semblable à la tête fraisée. De forme arrondie Pour boulons de charrue utilisés sur les machi-
fente plus profonde. pour raisons d'esthétique. nes agricoles et sur l'équipement lourd pour la
construction.

\,,82'~
}il
o
FRAISÉE, 820 OVALE FRAISÉE RÉDUITE
lJ CARRÉE (POUR VIS DE PRESSION)

Tête affleurée pour obtenir une surface unie Semblable à la tête ovale fraisée, sauf que la Permet un meilleur serrage que toute autre tête
et dont la partie fraisée aide au centrage. hauteur de fraisure est réduite. pour vis de pression.

FRAISÉE, 1000 OVALE DÉGAGÉE À TÊTE DE GENDARME

Plus large que la tête à 82', elle sert au Semblable à la tête fraisée dégagée. De forme Pour boulons utilisés en outillage. Peut s'in-
montage des tôles et des matières plastiques. arrondie pour raisons d'esthétique. sérer dans une ouverture rectangulaire pour per-
mettre un blocage par rotation d'un quart de
tour.

FRAISÉE RÉDUITE LARGE

Angle de 82', mais à tête moins haute. Tête basse et large avec fente plus longue Semblable à la tête ronde, mals plus large et
pour faciliter le serrage. A préférer aux têtes moins haute, sa grande surface d'appui est
rondes. conçue pour recouvrir des trous agrandis dans
les tôles.

FRAISÉE DÉGAGÉE RONDE À DOUZE DENTS

Fraisée à 82', de hauteur réduite du tiers par D'utilisation générale mals non recommandée Cette tête à double hexagone est employée en
un dégagement par· dessous qui rallonge le file· sur les nouveaux dessins. construction aéronautique, en raison de son
tage des vis courtes et facilite le montage rapport maximal poids-résistance à la torsion et
affleuré dans les matières minces. de sa parfaite adaptation au serrage pneuma·
tique.

Fig. 10.16 Têtes de visserie Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965 ..
LA VISSERIE 221

En 1965, l'American Standard Associa-


tion a adopté les recommandations: formu-
lées par le Sectional Committee BI8 pour
A SIX PANS À EMPREINTE la normalisation dimensionnelle des bou-
Fig. 10.17 CREUX CRUCIFORME A TROUS
lons, des écrous, des vis, des rivets et au-
Empreintes de serrage tres organes de liaison: que les boulons,
les vis d'assemblage et les boulons finis ft
tête hexagonale soient réunis en un seul
produit; que les boulons finis et semi-finis
à tête hexagonale soient unifiés en un seul
A T~TE A EMPREINTE A EMPREINTE POUR VISSAGE
produit et que soit éliminée la série régu-
FENDUE À BOUTS ARRONO IS .POZIDRIVE. EN SENS UNIQUE lière demi-fine des boulons et des écrous à
tête hexagonale.

o r:-- I
Le Canada, les États-Unis et la Grande-
Bretagne sont à préparer la normalisation
de la terminologie pour les boulons et les
écrous. Cependant, ce travail n'est pas en-
À EMPREINTE A EMPREINTE
.FREARSON. A ENCOCHES
CANNEL~E core complété et la liste suivante décrit les
catégories équivalentes en usage présente-
2. Un organe de liaison dont la forme frein ou un épaulement. Les boulons et ment:
du filet extérieur est telle qu'il ne puisse écrous de cette qualité ne s'obtiennent or- Canada
se fixer par un écrou à filet cylindrique ou dinairement que dans la série à filets gros. Fine, régulière
à pas multiples est une vis. (Exemple: vis 3. La qualité «brute» correspond à la Fine, lourde
à bois, vis-taraud) qualité la plus grossière des boulons et des Moyenne, régulière
3. Une pièce de liaison à tige filetée que écrous. Les marges de tolérance sont plus Moyenne, lourde
l'on doit fixer à l'aide d'un écrou pour grandes que pour la qualité «fine» et le Brute, régulière
l'utiliser correctement est un boulon. (Exem- fini n'exige pas de soins particuliers. Les Brute, lourde
pie: gros boulon de charpente à tête pièces ne portent ni chanfrein ni embase et Grande-Bretagne
hexagonale) ne se fabriquent qu'en filets gros. Précision, ordinaire
4. Un organe de liaison à tige filetée que De plus, les boulons et les écrous carrés Précision, lourde
l'on visse par la tête dans un trou taraudé et hexagonaux se classent en série régu- Noire à tête dressée, ordinaire
ou dans un trou approprié pour l'usage in- lière et en série lourde. Noire, lourde
diqué porte le nom de vis. (Exemple: vis 1. La série régulière désigne les boulons États-Unis
de pression à tête carrée) et les écrous de commerce ordinaires. Fine
2. La série lourde désigne des boulons Lourde, fine
DEGRÉS DE QUALITÉ DES BOULONS et des écrous possédant une épaisseur et Régulière, demi-fine
ET DES ÉCROUS CARRÉS des surplats plus grands que ceux de la Lourde, demi-fine
ET HEXAGONAUX série régulière; on les utilise lorsque l'on Régulière
requiert une plus grande surface d'appui. Lourde
Les associations canadiennes et américai-
nes de normalisation ont déterminé trois
degrés de qualité pour les boulons et les
écrous carrés et hexagonaux: fine, moyenne
et brute.
1. La qualité «fine» correspond à la
meilleure qualité marchande. Ces boulons
et écrous répondent aux normes ordinaires
pour les travaux d'ingénierie qui exigent une
tolérance dimensionnelle assez précise. Les
Al ~CROU ET BOULON A T~TE CARR~E, Bl BOULON A T~TE CARR~E ET ~CROU
produits de cette qualité ont un fini lisse; S~RIE R~GULI~RE HEXAGONAL A EMBASE, SÉRIE R~GULI~RE
les surfaces d'appui sont chanfreinées ou à
embase. Ces boulons et écrous se fabri-
quent dans les séries à filets gros, à filets
fins et à 8 filets.
2. La qualité «moyenne» désigne une
pièce brute dont certaines parties ne sont
pas finies, mais usinées pour correspondre
aux degrés de tolérance dimensionnelle pour
Cl ~CROU ET BOULON A TÊTE HEXA· Dl BOULON À TÊTE HEXAGONALE A EM·
qualité «fine ». La surface d'appui, usinée GONALE, SÉRIE RÉGULIÈRE BASE ET ÉCROU BAS, SÉRIE R~GULlÈRE
à une tolérance assez précise pour s'adap-
ter aux produits finis, peut porter un chan- Fig. 10.18 Dimensions approximatives des boulons et des écrous - Qualité fine
222 LES LIAISONS TECHNIQUES

blage à tête hexagonale s'applique aux bou- CONTRE-ÉCROUS (ÉCROUS BAS)


lons du même, type, sans écrou, de qualité
/
fine, en série régulière. Les autres vis d'as- De même largeur que les écrous réguliers,
semblage d'usage courant sont à tête frai- mais moins épais, ils sont conçus pour se
sée plate, à tête ronde, à tête cylindrique monter entre un écrou ordinaire et la pièce
ovale et à 6 pans creux. d'assemblage.

VIS DE MÉCANIQUE ÉCROUS ORDINAIRES


Ces vis, dont le diamètre varie du calibre Cette appellation désigne les écrous des sé-
N° 0 à %", à filetage UNF ou UNC, se ries régulière et lourde par opposition aux
Fig. 10.19 Utilisation d'un boulon écrous hauts et bas (contre-écrous).
fabriquent avec des têtes de formes diverses.
Le filet plein des vis de mécanique jusqu'à On trouvera plus loin dans ce chapitre
2" de longueur inclusivement se termine à des écrous spéciaux: écrous freinés, écrous
TRACÉ D'UN BOULON moins de deux pas de la tête. encastrés et écrous à filet unique.
ET D'UN ÉCROU
La plupart des catalogues de visserie don-
On ne trace ordinairement pas les boulons BOULONS À TÔLE nent des renseignements précis pour facili-
et les écrous sur les dessins de détail, à
Ces boulons à tête fraisée plate, ronde ou ter la commande.
moins qu'il ne s'agisse d'organes de dimen-
bombée large, s'obtiennent avec des écrous
sions particulières ou légèrement modifiés.
carrés. Ils sont semblables aux vis de mé-
Il est parfois nécessaire de tracer des bou-
canique, tant pour la tête que pour la for-
COTATION DES VIS, DES BOULONS
lons et des écrous sur des plans de montage. ET DES ÉCROUS
me des filets, sauf que le diamètre est en
On trouvera à l'appendice les dimensions
fractions de pouce et le filetage en filets Pour que l'acheteur puisse commander la
des organes normalisés. On recommande
gros seulement. visserie requise, il lui faut posséder les ren-
cependant l'utilisation de gabarits, ce qui
économise temps et efforts. Par convention, seignements suivants :
une tête de boulon de forme carrée ou hexa- ÉCROUS STANDARDS Nota: les renseignements mentionnés ne
Les écrous standards utilisés avec les bou- peuvent s'appliquer à tous les types de vis-
lons sont carrés ou hexagonaux, réguliers serie.
ou lourds, de qualité fine, moyenne ou
1. Genre, de visserie
brute'.
2. Spécification des filets
3. Longueur de la pièce de liaison
SÉRIE RÉGULIÈRE 4. Matière
Écrous marchands, d'usage courant, plus 5. Forme de tête
petits que ceux de la série lourde. 6. Empreinte de serrage
7. Bout (vis de serrage seulement)
SÉRIE LOURDE 8. Série (boulons seulement)
9. Qualité du fini
Écrous plus larges et plus épais que les
écrous réguliers, on les utilise pour obtenir
une plus grande surface d'appui. Exemples:
Fig. 10.20 Utilisation des vis d'assemblage BOULON ACIER, HEX. REG.,
ÉCROUS HAUTS MOYENNE, l/z x 2 - UNC-2A
gonale, vue de côté, se trace parallèlement
De même largeur que les écrous réguliers, ÉCROU ACIER, HEX. REG., BRUTE,
à l'une des diagonales entre les angles.
mais plus épais pour porter une rainure. l/z - UNC-2B

DIMENSIONS DES BOULONS


Le diamètre des boulons standards s'éche-
lonne à partir de Y<I" jusqu'à 3"; les filets
sont à filets gros, à pas fins, ou à 8 filets
et la longueur minimale des filets égale
deux fois le diamètre plus Y<I". Les têtes de
forme carrée et hexagonale sont les plus
iiili
T~TE
RONDE
TÊTE FRAIS~E
PLATE
TÊTE OVALE
FRAISÉE
TÊTE OVALE
D~GAGÉE
TÊTE CYLINDRIQUE
OVALE
Fig. 10.21 Vis de mécanique

courantes, mais on en fabrique de formes


et de dimensions très variées.

VIS D'ASSEMBLAGE
Ces organes de visserie servent à l'assem-
blage de deux ou plusieurs pièces; ils tra-
versent les premières librement pour se
TÊTE BOMBÉE TÊTE CYLINDRIQUE TÊTE TÊTE HEXAGONALE
visser dans le trou taraudé à cette fin dans LARGE LARGE HEXAGONALE À ÉPAULEMENT
la dernière pièce. L'appellation vis d'assem-
LA VISSERIE 223

ÉCROU POUR BOULON D'ÉCLISSE


~1B
ÉCROU CARRÉ ORDINAIRE ÉCROUS POUR VIS DE MÉCANiQUE ÉCROUS BAS HEXAGONAUX (CONTRE, ÉCROUS)

ÉCROU HEXAGONAL HAUT ÉCROU À CRÉNEAUX ÉCROU À CRÉNEAUX HAUT

ÉCROU il CRÉNEAUX DÉGAGÉS ÉCROU BORGNE ÉCROU HEXAGONAL À ÉPAULEMENT

Fig. 10.22 Écrous standards Machine Design, Vol. 37, W 6, 1965.

VIS D'ASS. ACIER, CYL. OVALE, 1. Des filets déformés accroissent la fric- 1. Deux pièces, en se coinçant l'une sur
6 PANS CREUX, % x 1% - UNF- tion avec le filetage correspondant, empê- l'autre ou contre la pièce de montage, se
2A chant ainsi le déboulonnage. déforment et se resserrent contre la tige.
VIS PRESSION ACIER, FENDUE, 2. Déformation du col de l'écrou, pro- 2. Ce type d'écrou se distingue par un
V4 x Yz UNC, POINTU voquant un serrage qui en freine le mou- dégagement à la base et des fentes au som-
vement. met. Le serrage contre la pièce déforme la
VIS DE MÉC., LAITON, RONDE
base de l'écrou, resserrant ainsi la partie
CRUCIF., 10 x 1V4 - 32 3. Écrou crénelé, dont les sections sont
crénelée contre les filets. Au déboulonnage,
déformées vers l'intérieur, pour se resserrer
ces écrous reprennent leur forme originale,
contre la tige par un effet de ressort.
se dévissent facilement et sont réutilisables.
4. Pièces de métal mou ou non métalli- Pour d'autres, cependant, la déformation
L'écrou freiné est un écrou conçu pour pro- ques insérées dans l'écrou et dont la défor- est telle que le grippage du filet devient
voquer un grippage contre une tige filetée mation cause le grippage. permanent.
ou une pièce de montage en vue de la main-
5. Fil à ressort ou goupille agissant com- 3. Surface d'appui formée en dents de
tenir en position, Il est généralement con-
me un rochet sur les filets. scie, lesquelles agissent comme un rochet,
forme aux spécifications dimensionnelles et
glissent sur la surface au serrage, mais
aux exigences mécaniques des écrous stan-
Les écrous freinés par grippage du filet s'enfoncent dans la pièce de montage au
dards avec, en plus, un dispositif de frei-
se rencontrent à base unique ou à base dou- déboulonnage.
nage.
ble. Les écrous à base unique ne se vissent 4. Rondelle conique ou à denture exté-
Les écrous freinés se divisent en deux qu'à une extrémité, à l'encontre des écrous rieure, ou à ressort hélicoïdal, attachée à
catégories: par grippage permanent du filet à base double. l'écrou, qui au serrage, s'écrase contre la
ou par serrage seulement. Cependant, il pièce comme un ressort.
existe d'autres genres qui n'entrent pas dans Tous cependant restent en position, mê- 5. Bagues métalliques ou non métalli-
ces catégories (Fig. 10.23). me lorsqu'ils n'adhèrent pas à la pièce, jus- ques employées avec écrou freiné pour le
qu'à ce qu'on les enlève. On ne doit pas bloquer en s'écrasant contre la pièce au
utiliser les longues courses sur les tiges file- serrage. Les bagues thermoplastiques se
ÉCROUS FREINÉS PAR GRIPPAGE tées, à cause de l'usure possible des dispo- moulent autour des filets en se resserrant
PERMANENT DU FilET sitifs de freinage. Enfin, il faut éviter les contre l'écrou et le boulon, formant ainsi
tiges filetées à bout carré, car un filet plein un frein et un joint d'étanchéité efficaces.
Au départ, ces écrous se vissent facilement
à l'amorçage peut endommager le filet.
sur la tige filetée mais requièrent ensuite On spécifie souvent les écrous freinés à
un couple de serrage plus ou moins consi- montage libre pour les montages qui exi-
dérable pour en terminer la pose, la capa- ÉCROUS FREINÉS À MONTAGE LIBRE gent le vissage sur des tiges assez longues.
cité de grippage étant atteinte dès que la Le freinage de ces écrous étant ordinaire-
tige est engagée dans le dispositif freinant Les écrous freinés à montage libre ne se ment assujetti au serrage contre une pièce
et ne se relâchant qu'au démontage. Le grippent qu'au serrage. Un serrage addi- de montage, on ne les recommande pas
classement de ces écrous se fait en fonc- tionnel fixe l'écrou à la pièce. Ces écrous pour les matériaux sujets à se déformer, à
tion du dispositif de freinage; se classent comme suit : fendre ou à s'effriter sous l'effet du serrage.
224 LES LIAISONS TECHNIQUES

@
Écrous à filets déformés. Des dépressions Écrou à corps et à filets déformés. les
Écrou à col déformé. la partie déformée filets au centre sont déformés et pincent
au sommet déforment quelques fi lets. au-dessus de la base serre le boulon. ceux de la tige. le corps déformé se
resserre sur la tige fil

@
Écrou freiné par un col non métallique
serti.
8
Écrou freiné par une bague d'acier à res-
sort de forme elliptique qui coince le
boulon.
Écrou freiné par le coincement d'une che-
ville non métallique contre les filets.

Écrou conique freiné par six pans défor-


més vers l'intérieur pour coincer les Écrou freiné par un triangulaire qui
filets. coince la tige du boulon dont il épouse
la forme.

A) ÉCROUS FREINÉS PAR GRIPPAGE PERMANENT DU FILET

une rondelle
Écrou à collet coincé par un contre- gorge coiffe le Écrou déformé par compression. le dessin
écrou évidé. Ce dernier coiffe le collet qui se resserre contre de détail illustre l'écrou avant et après
du premier qui se resserre contre la le serrage. Au serrage, la base dégagée
tige du boulon. se déforme et resserre le collet contre le

b""'"g:u ~
CDJ
Écrou à épaulement en dents de scie. Écrou avec rondelle à denture extérieure
les dents s'incrustent dans la pièce d'as- Écrou à bague de nylon qui se moule
autour des filets, agit comme un frein attachée. Au serrage, la rondelle s'écrase
semblage et agissent à la manière d'un comme un ressort contre la pièce de
rochet. en se resserrant contre l'écrou et le
boulon et forme un joint d'étanchéité montage.
efficace.

~
Écrou à créneaux déformés
Écrou arqué avec encoche. Cet
~
Écrou arqué utilisé comme Écrou ordinaire écrasant un
écrou carré, très facile à vis- contre-écrou. la déformation au écrou bas qui se déforme et
qui pincent la tige filetée. ser, se coince contre le boulon serrage bloque l'écrou ordi- se resserre contre la tige du
au serrage. naire. boulon.
B) ÉCROUS FREINÉS AU SERRAGE SEULEMENT

Écrou à créneaux dégagés fendus. la par-


Écrou à créneaux fendus, bloqués par tie crénelée forme un collet circulaire et Écrou-lame. Il se pose faci lement et est
insertion d'une goupille fendue dans un se bloque par goupillage. freiné au serrage par le coincement des
trou à travers la tige filetée. lames contre la tige.
C) AUTRES GENRES

Machine Design. Vol. 37, W 6, 1965.


Fig_ 10_23 Écrous freinés
LA VISSERIE 225

AUTRES GENRES D'ÉCROUS FREINÉS contre le filet. On les utilise ordinairement de montage. Ces écrous se dévissent facile-
pour de petits montages sur des tiges file- ment au desserrage, mais la déformation
Les contre-écrous sont des écrous bas placés tées de moins de V<I po. Ils ont de plus l'a- permanente de certains types les transforme
entre la pièce et un écrou ordinaire. Ce vantage d'être plus légers et moins coûteux en écrous freinés par grippage permanent.
dernier est assez rigide pour causer, au comparativement aux écrous freinés à pas Ainsi, ils ne se déplaceront pas lorsqu'ils
serrage, une déformation élastique des multiples. L'acier à ressort forme un assem- seront soumis à la pression.
filets du contre-écrou et du boulon, ame- blage élastique qui permet un certain mou-
nant ainsi un freinage efficace. Ils sont ce- vement. Cependant, ces écrous ne peuvent
pendant remplacés graduellement par les se serrer aussi fortement que les écrous frei- RÉUTILISATION
écrous freinés par grippage du filet, dont le nés à pas multiples.
prix de revient à l'assemblage est inférieur. Le choix d'un écrou freiné réutilisable est
essentiel pour les assemblages que l'on doit
Les contre-écrous sont tout désignés pour UTILISATION DES ÉCROUS FREINÉS démonter pour inspection ou pour répara-
les pièces dont le montage sur de longues Des utilisations typiques des écrous freinés tions. Il ne faut surtout pas utiliser les écrous
tiges demande un effort de boulonnage con- apparaissent à la figure 10.24. Le choix de à filets déformés qui endommagent la tige
sidérable. ces écrous pour un usage déterminé devrait filetée et que l'on doit remplacer à chaque
se faire selon les critères suivants. démontage.
Les écrous à créneaux et à créneaux dé-
gagés (diamètre réduit au sommet) se blo-
quent en position par des goupilles insérées FIABILITÉ ASSEMBLAGE
dans ces créneaux et au travers de la tige.
Ces écrous sont essentiellement des écrous Ces écrous n'ont pas tous la même force Pour la production à cadence rapide, on
à montage libre et bloquent en position de freinage, laquelle varie suivant les mo- conseille l'utilisation d'un écrou freiné à base
après ajustement. Les écrous à créneaux des de déformation utilisés. double pour éviter les pertes de temps. Dans
dégagés diffèrent des précédents par leur les endroits difficiles, on préfère un écrou
sommet à section conique. VIBRATION à montage libre.

Le prix de revient de ces écrous est ce- Dans les cas de fortes vibrations, la sur-
pendant élevé par suite des opérations sup- face de freinage doit être maximale. Selon TEMPÉRATURE ÉLEVÉE
plémentaires requises par la pose. On doit le type d'écrou, la pression de serrage se
leur préférer les écrous freinés par grippage distribue uniquement ou se concentre sur On ne recommande pas l'utilisation des
permanent du filet. quelques filets seulement. écrous freinés par des matières non métalli-
ques ou plastiques, lorsque la température
Les écrous-lames sont des écrous en acier excède 250°F.
à ressort qui se montent rapidement. L'effet APPUI
de freinage s'obtient par l'écrasement de la Le freinage des écrous freinés à montage
courbure de la base qui resserre les lames libre est assujetti au serrage contre la pièce
ÉCROUS ENCASTRÉS 7
Les écrous encastrés à pas multiples per-
mettent d'obtenir des montages permanents
et résistants dans des matériaux minces. Ils
sont particulièrement utiles dans les endroits
d'accès difficile et n'endommagent ordinaire-
ment pas la finition. Les modes d'attache
sont variés et les outils utilisés pour le mon-
tage sont ordinairement simples et peu coil-
teux. Dans ce chapitre, on a établi quatre
modes d'attache :
~crou freiné sert à l'ancrage Écrou freiné pour montages
de pièces tubulaires. coussinés et qui demeure en Écrou freiné sur une attache 1. Écrous sur base: se fixent à la pièce
position fixe. à ressort. à l'aide de boulons, de rivets, de soudures,
grâce aux oreilles de montage de la base.
Écrou freiné pour fixer un
support de moteur. 2. Écrous-agrafes: écrous ordinaires ren-
fermés dans une cage en acier à ressort for-
mant deux crochets sous l'une des faces.

~
" Ces crochets retiennent la cage en position
1 ! en les insérant dans une ouverture appro-
priée.
o 0

~crou freiné pour un mon· ~crou freiné utilisé pour un 3. Écrous-rivets: le collet de ces écrous
tage à ressort. L'écrou de· montage sujet à des vibra· Écrou freiné utilisé pour un Écrou freiné pour l'assem·
meure en pOSition fixe, mais tions pouvant causer un re· montage exigeant un certain blage de pièces filetées.
spéciaux s'insère dans un trou percé à l'a-
il peut être ajusté. 1âchement du serrage. jeu. vance pour ensuite se river en position.

4. Écrous-poinçons: type d'écrou-rivet


Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965.
Fig. 10.24 Utilisation type des écrous freinés qui poinçonne son ouverture au montage.
226 LES LIAISONS TECHNIQUES

Dans certains modèles, l'écrou peut se


déplacer dans la cage pour permettre la
correction des erreurs d'alignement au mon·
tage.
On utilise couramment les écrous-agra-
fes sur l'automobile, la machinerie agricole,
l'équipement de bureau, les appareils ména-
gers et sur toute surface accessible d'un
COL RIVÉ
seul côté, nécessitant un écrou à pas mul-
tiples de grande résistance.

_....
Al ÉCROU SUR BASE Cl ÉCROU·RIVET

ÉCROUS·RIVETS
~--- Le sommet d'un écrou-rivet forme un collet
Il ÉCROU·POINÇON RÉGULIER qui s'insère dans un trou approprié pour se
river ensuite à la pièce. On utilise les
écrous-rivets pour assurer une liaison résis-
tante à l'aide de plusieurs pas, dans une
matière trop mince pour obtenir un trou
convenable par extrusion ou par taraudage.
Ils sont tout désignés pour le montage de
pièces sur des surfaces accessibles d'un seul
côté.
31 ÉCROU·POINÇON À ANGLES RIVÉS
On utilise deux modes de montage pour
Bl ÉCROU·AGRAFE Dl ÉCROUS·POINÇONS les écrous-rivets :
A. Elastie Stop Nut Corporation 1. Le collet peut se marteler, se coincer
ou s'agrandir pour river l'écrou et le blo-
B. Tinnerman Produets, Ine.
quer solidement.
C, O. Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965.
Fig. 10.25 Écrous encastrés 2. L'écrou se pose à la presse dans un
trou percé ou poinçonné. La forme du col-
let est conçue pour permettre au métal de
la pièce de se mouler autour de ce dernier,
~CROUS SUR BASE crou borgne, étanche sur base, pour les ré-
par extrusion, dans une gorge ou une sec-
servoirs.
La partie filetée de ces écrous est sertie tion conique inversée préparée à cet effet.
dans une base ayant une ou plusieurs oreil- Enfin, ils se montent surtout par rivetage De _plus, des saillies autour du collet em-
les qui servent à fixer l'écrou à une pièce, ordinaire ou explosif. pêchent la rotation de l'écrou.
au moyen de rivets ou de soudure. L'outillage requis pour le montage des
Ces écrous se divisent en deux catégories écrous-rivets se trouve dans la plupart des
ÉCROUS·AGRAFES ateliers de fabrication. Les trous d'implan-
générales: rigides et lâches. La pièce file-
tée des écrous rigides est solidement rete- Ces écrous à pas multiples sont formés par tation se coupent à l'emporte-pièce et le
nue en position et fait corps avec la base, l'assemblage d'un écrou ordinaire dans une rivetage peut se faire par serrage ou par
tandis que la pièce filetée des écrous lâches cage en acier à ressort. Ils allient la résis- choc. Les principaux avantages des écrous-
possède un certain jeu parfois requis pour tance des écrous à filets multiples aux avan- rivets sont:
l'alignement à l'assemblage. Le choix du tages de serrage des écrous encastrés.
nombre et la disposition des oreilles de REPÉRAGE NON REQUIS
montage se fait en fonction des exigences Les écrous-agrafes, assemblés automati-
quement en une seule pièce, comprennent La pose des écrous-rivets se faisant dans
mécaniques et d'utilisation. Les dimensions
une cage fabriquée généralement en acier des trous appropriés, on ne requiert aucun
extérieures de ces écrous correspondent or-
à ressort à haute teneur en carbone et un gabarit de montage et le positionnement est
dinairement aux normes et aux spécifica-
écrou en acier à faible teneur en carbone, ordinairement indépendant de l'élément hu-
tions établies par les services techniques des
insensibles aux traitements thermiques au- main.
forces armées.
tres que les traitements de surface.
Les écrous sur base permettent de mon- ADAPTATION À TOUTE MATIÈRE
ter des pièces dans des endroits difficiles Ces écrous à pas multiples sont particu-
d'accès ou accessibles d'un seul côté. Ils lièrement utiles pour le montage de pièces Ces écrous conviennent parfaitement pour
assurent le positionnement des pièces et le dans les endroits accessibles d'un seul côté. l'assemblage de pièces à faible soudabilité,
serrage se fait à l'aide d'un seul outil. On Ils n'ont pas à être boulonnés, rivés ou sou- en matières plastiques, en plastiques ren-
utilise ces écrous de préférence pour l'as- dés en position et s'installent à n'importe forcés de fibre de verre, etc.
semblage sur les revêtements travaillants, quel poste de montage à la chaîne.
car ils ne causent pas de tension supplé- COUCHES D'APPRÊT
mentaire autour du trou d'implantation. Ce genre d'écrou pouvant s'installer après
l'application des couches d'apprêt, on n'a Les écrous-rivets se posent après la couche
On dispose aussi d'un type spécial d'é- pas à le masquer ou à le retarauder, d'apprêt. Le coinçage n'endommage pas le
LA VISSERIE 227
fini, sauf pour les surfaces émaillées qui se
fendillent ou s'écaillent pendant le rivetage.

RÉSISTANCE ÉLEVÉE
L'écrou-rivet devient partie intégrante d'une
pièce d'assemblage et sa résistance aux ef-
forts axiaux, latéraux et de rotation est ex-
cellente.

ÉCROUS-POINÇONS
L'écrou-poinçon est un écrou d'une seule
pièce, à pas multiples, dont le collet en
acier écroui sert à poinçonner le trou dans
lequel il se fixera. Le montage se fait en
installant l'écrou dans une douille montée
sur une poinçonneuse.
Sous le choc, le métal de la pièce de
montage se moule autour du collet dans
une gorge et fixe l'écrou solidement. Ce Al ÉCROU PLAT
dernier, dont le positionnement est très pré-
cis, devient ainsi partie intégrante de la
pièce. Ces écrous se rivent au poinçonnage
ou s'installent comme les écrous-rivets. Ils
peuvent perforer la pièce ou se poser dans
des trous percés à l'avance.
L'écrou-poinçon est à la fois un organe
de visserie et un poinçon qui ne sert qu'une
fois. On l'installe' au cours .des autres opé-
rations de formage, de découpage, de per-
çage, de matriçage à simple ou à plusieurs
frappes et autres opérations à cadence ra-
pide. Le montage peut se faire par étapes,
sur du feuillard ou du matériel en bobines,
et on installe un ou plusieurs écrous-poin- Bl ÉCROU·LAME CONIQUE
çons à la fois sur une même pièce.

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
L'écrou-poinçon étant un organe de visserie
monté en permanence, il peut s'installer sur
des surfaces apparentes ou accessibles d'un
seul côté. Sa résistance aux efforts de tor-
sion, aux vibrations, à la traction ainsi qu'au
cisaillement, est élevée, surtout lorsque ces
efforts sont combinés.
On fabrique les écrous-poinçons en di-
mensions standards variant du N° 6 à 7/16
po, à filets gros ou fins.
Pour plus d'efficacité dans l'assemblage
des pièces, un écrou-poinçon doit avoir une Cl ÉCROUS "PAl»
forme prismatique (carrée, rectangulaire, A. Tinnerman Produets, Ine.
etc.) plutôt que ronde.
B. The Bishop and Babeoek Corporation, Prestole Fasteners Division
C. The Palnut Company
Fig. 10.26 É~rous.lames
ÉCROUS-LAMES 8
Les écrous-lames se fabriquent par l'embou- me d'un cône· tronqué fendu dont le som- certains écrous ordinaires à pas multiples
tissage d'une pièce de tôle. Il existe une va- met en spirale correspond au filet d'une (Fig. 1O.26C).
riété de formes; par exemple, les lames de tige filetée (Fig. 1O.26B). D'autres enfin, A peu près tous les alliages de métaux
forme hélicoïdale qui s'engagent au fond du tout en ne possédant qu'un seul filet, ont ferreux et non ferreux peuvent servir à la
filet (Fig. lO.26A) ou qui prennent la for- une forme à peu près -semblable à celle de fabrication d'écrous-lames. En pratique, ce-
228 LES LIAISONS TECHNIQUES

pendant, on les fabrique en acier à forte NORMES DES GOUJONS


teneur en carbone ayant subi la trempe et
le recuit pour en faire un acier à ressort. ET DES TIGES FILETÉS
Les seules normes établies pour les goujons
Un freinage à double effet empêche le et les tiges filetés sont publiées par 1'1ndus-
dévissage de l'écrou, dû à la vibration
trial Fasteners lnstitute. Ces normes consti-
(Fig. 1O.26A); le premier, par serrage trans-
tuent un guide pratique pour la spécification
versal du filet et le second, par une forte
des goujons et des tiges filetés quant aux
pression axiale sur le filet, causée par l'a-
dimensions, aux proportions, au filetage et
platissement de la base recourbée de l'é-
autres détails appropriés.
crou.
Les normes de l'IF! définissent quatre
Le diamètre du filet en spirale de l'é-
Cl
types de goujons et divisent les deux pre-
crou en forme de cône tronqué (Fig. Al Dl
miers types en quatre catégories:
10.26B) se rétrécit au serrage, produisant GOUJON FILETÉ AUX TIGE UTILISATION
ainsi un freinage efficace. DEUX EXTRÉMITÉS FILETÉE a) Les goujons bruts
b) À corps normal ou rétréci, au choix
Le filet de cet écrou possède l'avantage Fig. 10.27 Goujons et tiges filetés c) À corps normal seulement
de se reserrer sur un tour complet (360°) d) À corps façonné avec précision
autour de la tige filetée. Ces écrous peu- Il n'en demeure pas moins que le goujon
vent se fabriquer en acier à faible teneur s'emploie largement pour remplir certaines TYPE 1 - GOUJONS BLOQUÉS
en carbone non trempé, mais l'effet de frei- fonctions bien précises ou par mesure d'é- À L'IMPLANTATION
nage s'accroît considérablement lorsqu'on conomie. Il y a plusieurs raisons particu-
les fabrique en acier à ressort à haute te- lières pour justifier l'utilisation des goujons: Le filetage des goujons bloqués à l'implan-
neur en carbone. tation est de catégorie 5 tronqué, conforme
1. Au montage, les goujons servent de à la norme ASA Trial Standard B1.l2,
Le mode de freinage sur les modèles à guide pour le positionnement de pièces publiée en 1959. Cette norme se base sur
pas unique hélicoïdal (Fig. 10.26C) res- lourdes telles que carters de turbines et l'implantation d'un goujon dans un tarau-
semble à celui des écrous en forme de culasses de moteurs. dage de catégorie 3 et élimine les problèmes
cône tronqué. Le filet, écrasé comme un suscités par l'implantation dans un tarau-
ressort, applique une pression axiale entre 2. Pour le montage automatique des dage de catégorie 5.
la pièce et le filet avec, en plus, une petits assemblages, les goujons sont écono-
pression transversale exercée dans le fond miques, parce qu'ils permettent la mise en
du filet. Ce double effet empêche le des- position facile et rapide de pièces super- TYPE 2 - GOUJONS NON BLOQUÉS
serrage dû à la vibration. posées: joints d'étanchéité et autres pièces. À L'IMPLANTATION
Les goujons s'adaptent parfaitement à l'au- Ces goujons à filetage normal ne se blo-
tomatisation, parce que les longueurs des quent pas à l'implantation et servent aussi
UTILISATION filets d'implantation et de boulonnage sont à attacher des pièces à l'aide de deux écrous,
différentes et permettent l'alimentation auto- ou d'un seul écrou lorsque le boulon se
On utilise ordinairement les écrous-lames
matique de la machine à goupiller. visse dans un trou borgne.
lorsque les tensions en jeu sont faibles en
regard des possibilités des écrous à pas 3. Il est difficile de s'assurer de la per-
multiples. pendicularité d'un trou taraudé, par rapport TYPE 3 - TIGES FILETÉES
à la surface de la pièce de montage, cou- POUR CANALISATIONS
À l'encontre des écrous à pas multiples,
vercle, etc., en vue d'obtenir une surface À PRESSIONS ET À TEMPÉRATURES ÉLEVÉES
les écrous-lames exigent un effort de ser-
d'appui parallèle à celle de la tête du boulon
rage moindre pour obtenir le freinage Tiges filetées, spécialement conçues pour le
de montage.
requis. Ce freinage et la résistance au dé- montage de canalisations soumises aux pres-
vissage dû à la vibration résultent d'un effet 4. Le mouvement latéral au vissage d'un sions et aux températures élevées.
de ressort. Les fabricants fournissent des boulon ou d'une vis d'assemblage exige un
tableaux indiquant le couple de serrage jeu égal au double de sa déviation axiale,
moyen requis ainsi que les charges limites dans le trou de la pièce à attacher. C'est TYPE 4 - TIGES FILETÉES
moyennes. pourquoi on exige un degré élevé de pré- Tiges filetées de petit calibre pour usage
cision pour le positionnement et l'aligne- général, jusqu'aux tiges de gros calibre que
ment des trous d'implantation taraudés. les compagnies ferrovières et l'industrie
GOUJONS ET TIGES FILETÉS 9
lourde requièrent.
5. L'ajustement serré du filet d'implanta-
De tous les éléments de visserie, le goujon tion des goujons empêche ces derniers de
est celui qui a suscité le plus d'efforts pour tourner et de se dévisser en service, ainsi 10
le remplacer. Les boulons ont remplacé les qu'au vissage et au dévissage des écrous
goujons pour le montage des culasses de freinés. Ce dernier point est important, Les vis de pression sont des organes de
moteurs sur la plupart des automobiles et lorsqu'il faut maintenir une tension précise visserie utilisés pour des montages plus ou
il en est de même pour les roues. Le prix pour éviter la fatigue des pièces. moins permanents. On les utilise pour re-
de revient d'un boulon ou d'une vis d'assem- tenir des pièces en rotation : des bagues, des
blage est ordinairement moins élevé que 6. Les goujons bloqués à l'implantation poulies ou des roues dentées sur un arbre.
celui d'un goujon, car leur utilisation permet forment une liaison étanche, même dans un À l'encontre de la majorité des organes de
d'éliminer, soit un écrou, soit le taraudage métal poreux, lorsque l'on enduit le filet visserie, la vis de pression est essentielle-
d'un trou. d'un produit d'étanchéité. ment un organe de liaison par l'adhérence
LA VISSERIE 229

À CUVETTE À SIX PANS CREUX

1 PLAT
le plus courant. Tout désigné pour la fixation rapide et
semi·permanente de pièces sur des arbres en matière douce
et sur lesquels les traces laissées par la cuvette ne présen·
tent aucun inconvénient.
Diamètre standard: N" 0 à 1 po, fileté pleine longueur.
Écarts: 1/16 po pour les diamètres de % po à % po; Va
po, de % po à 1 po. Filets gros ou fins, précision 3A.

1 Utilisé lorsque des ajustements fréquents sont requis sur un


arbre en acier dur qu'il taut endommager le moins possible.
Un plat est ordinairement formé sur l'arbre pour améliorer
la fixation.
f1f\
\JL}
FENDUE

Diamètre standard: N" 5 à % po, fileté pleine longueur.

=
Filets gros ou fins, précision 2A.

POINTU
Pour fixer une pièce en permanence sur un arbre que l'on
peut fraiser pour y loger la pointe. Sert aussi de pointe à
pivot et au blocage des roulements. À EMPREINTE CANNELÉE

ARRONDI Semblable à l'empreinte à six pans creux. les têtes N" 0


à 1 possèdent quatre cannelures et les autres en ont six.
Ne doit s'utiliser que sur les arbres pointés, rainurés ou
cannelés spécialement à cette fin.

À TÉTON

Permet de fixer des pièces de machines en permanence, bien


qu'on lui préfère ordinairement le bout pointu. le téton
doit s'ajuster parfaitement au trou de logement sur l'arbre.
Sert parfois de goupille cylindrique.
o
w
À TÊTE CARRÉE

Diamètre standard: N" 10 à 1% po. Filet pleine longueur.


Filets gros, fins ou à 8 filets, précision 2A. Vis de '14 po
et plus, ordinairement à filets gros.

Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965.


Fig, 10,28 Vis de pression

des pièces qui résulte de la pression au montage sur arbre (Fig. 10.29), la pression supérieure à celle des bouts plats ou
serrage. L'efficacité des vis de pression F, appliquée par le bout à cuvette de la vis, arrondis.
dépend du choix de l'extrémité, du diamè- égale la réaction Fl. La liaison en rotation On choisit ordinairement une vis de pres-
tre et de la tête appropriée. de la pièce à l'arbre dépend ainsi de l'ad- sion par des méthodes empiriques: le calibre
Les vis de pression se classent de deux hérence du bout de la vis à l'arbre et de d'une vis de pression devrait à peu près
façons: par la forme des têtes et par la l'arbre à la pièce. égaler le rayon de l'arbre. Les résultats de
forme des extrémités. Chaque forme de tête L'adhérence augmente aussi la pénétration cette règle empirique sont souvent satis-
se fabrique avec les six bouts normalisés, Le de la pointe. Les bouts à cuvette et à pointe faisants, mais son application est limitée.
choix de la tête et de l'extrémité dépend, s'emploient sans recourir à un trou d'im-
dans une large mesure, de l'efficacité méca- plantation, leur force de pénétration étant VIS DE PRESSION ET CLAVETAGE
nique et d'autres facteurs.
Le calibre d'une vis de pression retenant
Quant au mode de serrage, il détermine une clavette devrait égaler la largeur de
la forme de la tête, en tenant compte cette dernière. Dans ce montage, le rôle
d'autres facteurs, La tête de forme carrée de la vis se limite au blocage axial sur
par exemple, permet d'obtenir le couple de l'arbre, la clavette assurant la liaison en
serrage le plus élevé, mais par contre, elle rotation.
fait saillie. L'encombrement, le poids, la
sécurité et l'esthétique sont des facteurs qui Un ajustement serré de clavetage est
peuvent dicter le choix d'une vis sans tête, essentiel pour éviter la transmission de
à empreinte fendue ou en creux, noyée mouvements à la vis. Un clavetage libre
dans la pièce. cause le dévissage de la vis, sous l'effet de
couples réversibles ou alternatifs élevés.
CHOIX DU CALIBRE VIS.TARAUDS 11
La résistance aux efforts est le point le plus
Fig. 10.29 Assemblage d'un arbre et d'un manchon Les vis-tarauds sont conçues pour tarauder
important à considérer dans le choix du
illustrant les efforts mis en jeu par une vis
calibre d'une vis de pression. Dans un le trou d'implantation dans les métaux, les
de serrage
230 LES LIAISONS TECHNIQUES

matières plastiques et autres matières. Ces


organes de visserie, d'une seule pièce, ne
requièrent ni écrou, ni trou taraudé et per-
mettent le montage rapide des pièces, dont
un seul côté peut être accessible.
Il n'y a pas de tolérance de taraudage
puisque les filets s'ajustent parfaitement. Il
en résulte un serrage qui retient la vis
solidement et qui résiste aux vibrations. Les
avantages des vis-tarauds sont les suivants: TYPE A TYPE B TYPE F TYPE U TYPE 21

1. L'élimination du taraudage réduit les Fig. 10.30 Vis·tarauds


frais de pose.
2. Les vis-tarauds étant en acier cémenté
d'une résistance minimale de 100, 0,0,0 lb/po',
le filetage peut ainsi résister à des couples
de serrage élevés.
3. Le taraudage s'ajustant parfaitement
au filetage, le risque d'un jeu avec la pièce
s'en trouve réduit d'autant.
4. On utilise les vis-tarauds pOUT l'assem-
blage des pièces métalliques en acier, en
aluminium, en fonte, moulées, filées par
extrusion, laminées, matricées ou moulées
en coquille, ainsi que dans des matériaux
comme les matières plastiques, le plastique
armé de fibre de verre, les produits à base
d'amiante et le contreplaqué imprégné. Al VIS-FORETS-TARAUDS

VIS-TARAUDS STANDARDS
Les vis-tarauds forme-filets produisent une
liaison résistante en formant et en déplaçant
la matière sous l'effet du vissage dans le
trou d'implantation. La matière se moule
ainsi autour du filet, produisant un ajuste-
ment à tolérance nulle, aucune matière
n'étant enlevée pendant la pose. La liaison
parfaite est quasi idéale avec un couple de
serrage minimal. Les rondelles freinantes et
autres organes de visserie sont ordinaire-
ment inutiles. La mise au point de types B) GRANDE VARIÉTÉ DE VIS-TARAUDS AVEC RONDELLES,
spéciaux de vis-tarauds, à faible couple de FABRIQUÉES EN COMBINANT FILETS, TÊTES ET RONDELLES
DE FORMES VARIÉES
serrage, n'en limite plus l'utilisation aux
tôles et aux matières peu résistantes.

Les vis à métaux sont une variété de vis-


tarauds, dont le filetage multiple roulé à pas
très grand est spécialement conçu pour s'en-
foncer dans la matière. Ces vis s'obtiennent
avec une pointe de clou ou un téton. Elles
s'adaptent bien aux tôles fortes dans les-
quelles on les enfonce par choc plutôt que
par vissage et peuvent s'adapter aux métaux
non ferreux et aux matières plastiques. On
ne recommande pas les vis à métaux du type
U lorsqu'on prévoit le démontage.
Les vis-tarauds coupe-filets taraudent un Cl ASSEMBLAGE DE VIS-TARAUDS ET DE JOINTS
filet par enlèvement de matière. Les amorces
des filets sont coupantes et formées en
cavités pour enlever les copeaux. Le dé- Canada Illinois Tools, Limited
coupage réduit le couple de vissage requis Fig. 10.31 Vis·tarauds spéciales
LA VISSERIE 231

et ces vis s'adaptent très bien au montage vis électrique ou pneumatique. Après le per- de l'émail et la corrosion électrochimique
à la chaîne. çage du trou, ces vis se comportent comme sur les assemblages et les charpentes métal-
des vis-tarauds ordinaires. liques de toute nature.

VIS·TARAUDS SPÉCIALES Les vis-tarauds avec rondelles, d'un type


spécial, se fabriquent en un grand nombre TROUS D'IMPLANTATION
En plus des vis-tarauds standards, plusieurs de modèles de toutes dimensions et servent
fabricants produisent d'autres modèles qui à des usages divers: vis à tête fraisée avec Le diamètre des trous d'implantation dé-
diffèrent par la forme du filet, la forme de rondelles concaves à denture extérieure; pend de la nature des matières à assembler,
la tête et les autres détails. On identifie ces têtes de formes diverses avec rondelles à de leur dureté, de la longueur du filetage,
vis par leur marque de fabrique ou par un denture intérieure; rondelles hélicoïdales; du type de vis, de leur diamètre et du pas
code formé de lettres et de chiffres. Leur rondelles en dôme à denture intérieure; ron- de vis.
nombre est trop grand pour qu'on puisse en delles plates avec ou sans denture, etc.
faire la liste. L'assemblage de deux ou de plusieurs
On fabrique aussi des vis-tarauds à joints pièces au moyen de vis-tarauds exige qu'un
Les vis-tarauds-forets présentent un inté- d'étanchéité, formées de rondelles de toutes trou libre soit foré dans les pièces. Ce trou
rêt particulier: leur pointe spécialement sortes, tores, etc., pour des usages divers. se perce au foret, à l'emporte-pièce et peut
conçue leur permet de forer un trou d'im- La matière utilisée comprend le nylon, le se mouler ou se former par extrusion. Quant
plantation dans les tôles fines. Ces vis néoprène, la fibre imprégnée, le mastic et au trou d'implantation dans la dernière
éliminent le perçage ou le poinçonnage, mais autres produits. Elles servent à prévenir les pièce, le diamètre doit en être précis et il
le visage ne peut se faire sans un tourne- fuites, à éliminer les bruits, le craquelage ne suffit pas de choisir une dimension entre

Tôles fines
Tôles lortes et aciers de construction Types de vis: AB, B, BP, C.
Types de vis: B, BP, C, U, D, F, G, T.

les trous peuvent être forés ou poin- On peut poinçonner deux pièces ensem-
çonnés à l'emporte-pièce. ble, et les bavures, l'une dans l'autre,
renforcent le joint.
Des trous de même diamètre peuvent être lorés ou poinçonnés à l'emporte-pièce
dans les deux pièces. Pour ce qui est de5 tôles fortes et de l'acier de construc-
tion, il faut prévoir un jeu dans le trou de la pièce à attacher.
Nota: 1. Utiliser les vis de types B et BP à tête hexagonale.
2. les vis de type C sont réservées uniquement aux tôles n'excédant pas
0.135 po.
3. Pour les vis de type U, l'épaisseur de la matière doit être au moins
égale au diamètre de la vis pour engager un nombre suffisant de filets.

Poinçonner un trou dans la pièce de On peut aussi emboutir un trou dans la


support si un jeu est requiS dans celui pièce de support si un jeu est requis
de la pièce à attacher. dans celui de la pièce à attacher.

Pour les matières plastiques Pour les pièces coulées ou forgées


Types de vis: B, BP, U, D, F, G, T, BF, BT. Types de vis: B, BP, U, D, F, G, T, BF, BT.

li On peut mouler les trous s'il est possible d'obtenir le degré de précision requis_
Sinon, les trous borgnes doivent être forés aux dimensions requises_ Prévoir un
les trous d' impl antati on peuvent être moulés ou forés. l'ouverture des trous trou libre dans la pièce à attacher_ Un trou borgne dans la fonte devrait être
moulés dans une matière cassante ou friable doit être arrondie mécaniquement.
suffisamment profond pour y recevoir les copeaux.
Prévoir un Irou libre dans la pièce à attacher. la profondeur du trou d'implan'
tation doit être maintenue dans les limites recommandées et l'on doit prévoir un Nota: 1. Avec les vis du type \J, les trous dans les deux pièces peuvent être de
espace suffisant pour y recevoir les copeaux. même diamètre.
2. les vis de types B, BP, BF et BT ne s'utilisent qu'avec les métaux non
ferreux.

Fig. 10.32 Mode d'utilisation des vis·tarauds


232 LES LIAISONS TECHNIQUES

le diamètre nominal et celui de la tige. surface d'appui et la pièce de visserie. Une


D'ailleurs, le choix du diamètre approprié fois écrasées, la résistance élastique de ces
est difficile et il est préférable de se fonder rondelles provient de la couronne. Cepen-
sur les recommandations des fabricants. dant, au dévissage, les dents s'incrustent et
grippent la surface d'appui et la pièce de
visserie. Sous des boulons ou des écrous
de forme hexagonale, la denture excède
Les rondelles sont parmi les articles de légèrement et donne un effet de grippage
quincaillerie les plus répandus et servent à supplémentaire, les dents très courtes étant
de nombreux usages dans les assemblages Al El Cl alors en mesure d'exercer un effort assez
mécaniques. On les utilise pour recouvrir fREIN FREIN O'ÉCROU considérable.
un trou trop grand, pour améliorer ou ac- RONDElLE PLATE D'ÉCROU CONIQUE CONIQUE DÉfORMÉ On se sert des rondelles à denture avec
croître la surface d'appui des écrous ou des les vis et les écrous, non seulement pour
vis, comme freins pour des organes de vis- Fig. 10.33 obtenir un effet élastique, mais aussi pour
serie, pour maintenir une tension élastique Freins d'écrous tronconiques et rondeHe pla!e accroître par la pénétration des dents le
quelconque, pour protéger le fini de cer- grippage de la pièce de visserie et de la
cement une tension sur une vis et à tenir
taines surfaces, et enfin comme joint d'étan- surface d'appui. Même sous une tension
compte de l'allongement.
chéité. De plus, on les utilise pour équilibrer nulle, les rondelles à denture' possèdent un
des charges, comme cales d'épaisseur, pour L'effet de freinage de ces rondelles, com- facteur de friction assez élevé pour résister
régler les tensions de ressorts, comme iso- munément appelées Belleville, dépend stric- au dévissage.
lants thermiques ou électriques, pour des tement de la friction due à l'écrasement
bornes de jonction (électriques), etc. élastique. Le freinage équi\laut, en fait, à Certains types de rondelles à denture
celui d'une rondelle plate. En diminuant permettent de maintenir une tension élas-
le serrage de l'écrou, la rondelle reprend tique, pour obtenir une jonction électrique
CLASSEMENT DES RONDElLES sa forme conique et l'adhérence décroît, en
On classe les rondelles surtout d'après leurs raison des surfaces de contact réduites tant
fonctions et leurs formes: plates, coniques, à la base qu'au sommet.
hélicoïdales, à denture, rondelles-ressorts, en
On fabrique des rondelles coniques à
plus des nombreuses rondelles spéciales denture extérieure qui n'ajoute rien au frei-
énumérées précédemment. Quant à la ma- nage, mais qui en pénétrant dans la ma-
tière utilisée, on peut presque affirmer que tière empêche les mouvements latéraux,
tout peut servir à la fabrication des ron-
surtout dans les assemblages sur tôles.
delles.
La rondelie conique déformée est une
modification de la rondelle précédente, mais
RONDElLES PLATES dont le mouvement élastique est plus grand
Les rondelles plates servent surtout de sur- et la résistance équivalente pour une épais- Aj ORDIrMIRE B) À BOUTS RELEVÉS
faces d'appui aux écrous ou aux têtes de seur moindre, à des dimensions égales.
vis, pour couvrir un trou trop grand ou 10.34 Freins d'écrous hélicoïdaux
pour obtenir une plus grande surface d'ap- RONDElLES HÉLICoïDALES
pui, surtout sur les matières peu résistantes efficace, pour recouvrir des trous, comme
comme l'aluminium ou le bois, Ces rondelles se fabriquent avec du fil tra-
pézoïdal, enroulé en une spire en hélice, joints d'étanchéité, pour prévenir les mouve-
Le trou doit être plus grand que le dia- dont le pas égale à peu près l'épaisseur du ments latéraux et pour équilibrer les charges.
mètre de la tige de visserie. Pour servir fil (L'épaisseur totale égale deux fois l'épais-
d'appui, on doit choisir une rondelle légè- seur du fil.). RONDHlES·RESSORTS
rement plus grande que la tête ou l'écrou
d'un boulon. Cependant, le choix d'une La rondelle hélicoïdale ordinaire est la Les rondelles-ressorts ne sont pas normali-
rondelle plus épaisse et d'un diamètre plus plus courante. L'effet élastique entre en sées et on les fabrique en un grand nombre
grand se justifie pour couvrir un trou trop jeu lorsque la tension de l'organe de vis- de formes et de dimensions différentes,
grand ou pour obtenir une surface d'appui serie suffit à peine à aplatir la rondelle, dont on fait le choix en consultant les cata-
sur des matières de faible résistance. qui maintient ainsi la tension sur l'assem- logues des fabricants. À l'exception des
blage. Resserrée trop fortement, la rondelle rondelles coniques, leur résistance élastique
Les rondelles en acier doux sont les plus hélico'idale équivaut à une rondelle plate est ordinairement faible, mais le dessin de
courantes, mais elles se fabriquent aussi en trempée de petit diamètre. À cause du petit certains modèles donne un jeu élastique
acier inoxydable, en laiton, en bronze, en diamètre de ces rondelles, on n'en recom- plus grand.
aluminium ou en tout autre métal produit mande pas l'usage sur des matières peu
sous forme de tôles. On se sert parfois de résistantes ou lorsque les trous d'implanta- On utilise les rondelles-ressorts pour ob-
rondelles trempées avec des écrous de gran- tion sont agrandis. tenir une pression déterminée entre deux
de résistance. pièces glissant l'une sur J'autre, ou pour un
jeu élastique et pour empêcher les mouve-
RONDELLES À DENTURE ments latéraux indésirables. On les utilise
RONDElLES CONIQUES (BELLEV!LLE)
Ces rondelles en acier au carbone trempé aussi avec les roulements, afin de maintenir
Ces rondelles, ordinairement fabriquées en se fabriquent avec une denture en dents de une pression en bout d'arbre suffisante pour
acier à ressort, servent à maintenir effica- scie, dont les arêtes acérées grippent la éliminer les mouvements axiaux.
233

:
LA VISSERIE

À DENTURE
EXTÉRIEURE
1P 1
:' :
: :
'
On doit choisir de préférence le frein d'écrou à denture extérieure,
dont les dents portent sur le plus grand diamètre et résistent mieux
à la torsion. On l'utilise avec des organes de visserie suffisamment
grands pour couvrir les dents. Fabriqué avec denture tordue à droite
ou à gauche.

On recommande d'utiliser le frein d'écrou à denture intérieure avec


À DENTURE des organes de visserie de petit diamètre, tels que les vis à tête
INTÉRIEURE cylindrique bombée.

~
SÉRIE FORTE À On recommande le frein d'écrou de serte forte pour les boulons et
DENTURE INTÉRIEURE les écrous de série lourde ainsi que pour les boulons trempés utilisés
•. I ·
. !
. . sur les pièces coulées et la machinerie et équipement lourds .

Le frein d'écrou concave s'adapte aux têtes de vis plates ou ovales


CONCAVE fraisées à 82· ou 100·. On le fabrique aussi à denture intérieure ou
bridé pour obtenir un meilleur freinage.

On utilise le frein d'écrou à double denture pour obtenir une plus


grande surface portante, lorsque les trous de boulonnage sont agrandis
À DOUBLE DENTURE ou trop larges, en le plaçant entre deux pièces pour maintenir leur
position relative après ajustement. Ce frein d'écrou, de par sa double
denture, est tout désigné pour former un contact électrique efficace.

On recommande ce frein d'écrou en dôme, avec ou sans denture exté·


rieure, pour obtenir une grande force de retenue sur des matériaux
EN DÔME minces, à cause de sa grande surface d'appui. Il est aussi recom·
mandé pour les trous trop grands ou allongés. On doit éviter la den·
ture extérieure lorsqu'il y a danger d'abîmer les surfaces, mais elle
rend cependant les déplacements latéraux plus difficiles.

On utilise le frein d'écrou convexe, avec ou sans denture extérieure,


CONVEXE aux mêmes fins que la rondelle en dôme lorsque l'élasticité est plus
importante que la rigidité. l'arcure sur ces deux types de freins est
conçue pour que la denture intérieure se coince contre l'organe de
visserie sous lequel il se trouve.

Il offre une très grande résistance à la torsion. La denture intérieure


EN PYRAMIDE du frein d'écrou en pyramide bloque efficacement les boulons et forme
un lien à la fois solide et élastique. Formes: carrée et hexagonale.

Canada Illinois Tools, limited


Fig, 10,35 Freins d'écrous

RONDELLES SPÉCIALES pour protéger les surfaces des pièces d'un et pour réduire les vibrations dans les ap-
assemblage, pareils de production à cadence très élevée,
Les rondelles non métalliques, moulées ou Plusieurs rondelles de formes plate, co- La cuvette de finition, destinée aux or-
matricées, se fabriquent dans des matières nique ou à denture sont enrobées d'un ganes de visserie à tête ovale, élimine l'opé-
variées et s'emploient comme dispositifs mastic d'étanchéité spécial. On utilise ces ration de fraisage des trous d'implantation,
d'étanchéité, comme isolants électriques ou rondelles pour obtenir des joints étanches Ces rondelles s'emploient couramment pour
234 LES LIAISONS TECHNIQUES

@ @ @ @ E15 AI ÉCROU· RESSORT RAPPORT~


~ -*-- ~ ~ ~
2 3 4 5

<W
~
@
~
® W
~ ~
1

*~

6 7 8 9 10 BI ÉCROUS RAPPORTÉS AUTOTARAUDEURS

+~

Il
~
~
12
$
~

13
~
~
14
® ~
15
.... CI ÉCROUS EMBOUTIS

Le type 1 est le modèle de base et le plus courant. La flexion de ce modèle et du type 2 est plus grande
que celle de tous les autres types, mais leur surface portante est la plus petite. Le fléchissement du type
3 est moindre, mais l'une des surfaces d'appui est plus grande que l'autre. Le type 4 tronconique offre
un fléchissement moindre, mais sa résistance à l'écrasement est supérieure. Le type 5 est un modèle qui
s'ajuste à l'assemblage. Les types 6 et 7 sont ondulés. Le type 6 est à trois ondulations; le type 7, à
quatre ou plus, selon la dimenston. Ces rondelles offrent un mouvement élastique minimal d'une grande
résistance et répartissent l'effort plus également par leurs nombreux points de contact. Les types 8 à 11 DI ~CROU RAPPORTÉ AU MOULAGE
sont spécialement conçus pour donner plus d'élasticité tout en répartissant également les charges. Les
types 12 à 15 sont aussi des modèles spéciaux. Le type 12 sert au montage des roulements à billes à
serrage préalable, surtout sur les moteurs électriques. Les dentures des types 13 et 14 sont alternées et
le fléchissement du type 15 est maximal.
Machine Design, Vol. 37. N' 6, 1965.
Fig, 10,36 Types courants de rondelles-ressorts
fixer des tissus que la cuvette grippe à une 4. De filetage avec un dispositif interne
certaine distance du trou d'implantation. de freinage.
S. De filetage qui permet les vissages et
ÉCROUS RAPPORTÉS'3 les dévissages sans dommage aux pièces.
Les écrous rapportés s'utilisent pour obtenir Un écrou est un organe de visserie inséré El ÉCROU RAPPORTÉ POUR MATÉRIEL MINCE
un taraudage dans un trou. dans une autre pièce avec laquelle il fait
L'écrou-ressort consiste en un fil enroulé corps. Les écrous se subdivisent comme
en spirale avec précision, que l'on visse suit:
dans un trou taraudé et qui peut ensuite 1. Les écrous rapportés, filetés et tarau-
recevoir une tige filetée. dés, que l'on visse dans un trou taraudé.
Le filet intérieur d'un écrou rapporté est 2. Les écrous rapportés, filetés et tarau-
ordinairement conforme aux normes des vis- dés, que l'on visse dans un trou moulé ou
series. L'extérieur, conçu pour une utili- percé.
sation particulière, peut être fileté, formé
3. Les écrous rapportés que l'on emboutit
de collets ou de rainures, moleté, etc. pour
dans un trou moulé ou percé. Ils sont ordi-
assurer une liaison solide.
nairement bloqués à l'aide d'une autre pièce. FI ÉCROU RAPPORTÉ POUR PANNEAU AGGLOM~RÉ
Les écrous rapportés servent par exem-
pie:
A. Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965.
1. De filetage permanent et solide dans
la matière moins résistante, telle que les B. 'Groov·Pin Corporation
alliages en métaux légers, les matières plas- Fig, 10.38 Écrous rapportés
tiques, le bois, les plaques en copeaux de
bois et autres matériaux peu résistants. 4. Les écrous rapportés au moulage et
2. De filetage permanent dans des mé- qui font partie intégrante de la pièce.
taux ferreux pour résister au grippage, à S. Les écrous rapportés pour matière
la corrosion ou à la foirade. mince, que l'on emboutit ou que l'on fixe
3. De filetage d'une qualité convenable en position. Ils possèdent un nombre limi-
dans la matière difficile à tarauder. Fig, 10.37 Cuvette de finition té de filets,
LA VISSERIE 235

6. Les écrous rapportés pour panneaux Dans bien des cas, on évite de percer de petites dimensions, ainsi que pour l'as-
légers, attachés mécaniquement à la surface des trous en utilisant des goujons à souder semblage des embarcations en aluminium
et cémentés à l'intérieur du panneau. pour le montage des portes de four, de l'iso- ou en plastique armé de fibre de verre.
lant thermique sur les coques de navire et
LIAISONS ÉTANCHES 14 autres surfaces métalliques. Enfin, les co- ÉCROUS
Les organes de liaison servent non seule- peaux et l'huile peuvent se sceller dans un
trou borgne, par des vis d'étanchéité. Le nombre de moyens utilisés pour former
ment à assembler une ou plusieurs pièces,
des joints étanches à l'aide d'écrous, s'ac-
mais aussi à d'autres fonctions, dont l'une RIVETS croît régulièrement. On utilisait au début
des plus importantes· est de former des
Les rivets à joint d'étanchéité s'utilisent des rondelles en métal mou et des écrous
joints étanches aux gaz et aux liquides.
couramment dans la construction d'avions borgnes. Aujourd'hui, on utilise des mastics
Les organes de liaison peuvent former et de navires. Ils forment des liaisons et des matières plastiques, en plus des mé-
deux types de joints étanches. Le premier étanches avec les réservoirs à demeure, dans taux mous pour fabriquer des dispositifs
consiste en un assemblage d'une pièce de les cabines pressurisées, sur les flotteurs et d'étanchéité de tous genres. Le sondage par
liaison et d'un élément approprié, qui, au autres pièces ou appareils dont l'étanchéité résistance d'un écrou borgne est un autre
serrage,. forment un joint étanche. On en doit être maintenue. On les utilise dans moyen très sûr pour obtenir une liaison
fabrique divers modèles pour répondre aux l'industrie pour fixer des réservoirs d'essence étanche.
exigences de la fabrication industrielle.
Le second type de joint sert à retenir une VIS AGARNITURE D'ÉTANCHÉITÉ
matière appropriée par le serrage de plu-
sieurs pièces de liaison ordinaires, telles que
rivets ou boulons.
Dans ce cas, les pièces de liaison sont
aussi rapprochées les unes des autres et
aussi près des rives que possible. On utilise GARNITURE ENDUIT DE ANNEAU DE BAGUE DE RONDELLE
PLASTIQUE PLASTIQUE LIQUIDE CAOUTCHOUC MOULÉ BRONZE oE PLOMB
soit des rondelles, soit des pièces à tête ou
à écrou suffisamment grands. Il existe plu-

T
sieurs méthodes pour former ces joints
d'étanchéité:
1. Calfeutrage des rives d'une plaque suf-
fisamment forte. GARNITURE
GARNITURE RONDELLE DE RONDELLE MÉTALLIQUE GARNITURE À JOINT D'E TÉFLON ET
2. Insertion d'une garniture d'étanchéité DE NÉOPRÈNE NÉOPRÈNE SUR MÉTAL ET JOINT TORIQUE DE NYLON TORIQUE JOINT TORIQUE
entre les pièces formant un joint.
RIVETS A GARNITURE D'ÉTANCHÉITÉ
3. Application sur les surfaces en contact

11
d'une couche de mastic ordinaire ou spécial

tIr
pour les joints.

ORGANES DE LIAISON
ET D'ÉTANCHÉITÉ ANNEAU DE RONDELLE
1Qf
GAINE EN
TI
À JOINT À JOINT ASSEMBLAGE
Il existe plusieurs procédés d'assemblage CAOUTCHOUC EMBREVÉE EN PLASTIQUE TORIQUE TORIQUE BLOQUÉ
étanches, à l'aide d'organes de liaison pos- MOULÉ ALUMINIUM
sédant leur propre joint d'étanchéité.
ÉCROUS D'ÉTANCHÉITÉ
VIS
Le joint d'étanchéité par vissage s'obtient
en ajoutant une matière élastique à la vis,
telle que caoutchouc, matière plastique,
mastic ou métal; par l'insertion de boulettes
ou de rubans de nylon entre les filets ou
par l'ajustement serré des filets. Tous ces GARNITURE DE
ENDUIT EN NYLON ÂME EN EMBASE BOULETTE CAOUTCHOUC MOULÉ
moyens servent à bloquer le passage des PLASTIQUE CUlVR E DE NYLON DE NYLON OU JOINT TORIQUE
liquides ou des gaz par serrage.
JOINTS CIRCULAIRES D'ÉTANCHÉITÉ

Al LIAISONS ET JOINTS BI GARNITURE ÉTANCHE


~ ~ @~oo
BAGUE DE RONDELLE MÉTALLIQUE A 'MÉH\L.JIOIIES. BAGUE DE À JOINT A JOINT
D'ÉTANCHÉITÉ RAPPORTÉS MAINTENUE PAR SERRAGE NYLON MOULÉ GARNITURE INTÉRIEURE ET EN NÉOPRÈNE NYLON TORIQUE TORIQUE MOULÉ
DE CAOUTCHOUC MOULÉ COLLÉES

Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965,


Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965.
Fig. 10.39 Exemples de joints étanches Fig. 10.40 Appareils étanches de liaison
236 LES LIAISONS TECHNIQUES

RONDELLES MATIÈRES qu'à leur efficacité, leur fiabilité et leur


facilité d'emploi..
On utilise les rondelles d'étanchéité sous un Les matières utilisées pour former un joint
écrou ou sous une tête de vis ou de boulon. étanche sont multiples: divers types de La méthode couramment utilisée depuis
Les plus courantes sont les anneaux de caoutchouc ou de latex, les mastics, les des siècles et encore employée de nos jours
caoutchouc et les tores. On utilise aussi matières plastiques telles que le vinyle, etc. consiste à fixer des tiges métalliques dans
des matériaux d'étanchéité coulés et des Le choix d'une matière dépend surtout de un trou en y coulant du plomb, du soufre
anneaux ou des manchons de nylon. Pour sa résistance aux produits chimiques liqui- ou du ciment. Il est évident que la résis-
l'assemblage en série, les rondelles d'étan- des ou gazeux et de l'usage qu'on en fait. tance de ce mode d'ancrage et son utilité
chéité se fixent à demeure sur des vis. ne répondent plus à tous les besoins actuels.
Enfin, elles servent à éliminer les fuites
dans les réservoirs, à assurer l'étanchéité
DISPOSITIfS D'ANCRAGE4 L'usage du béton se répandant de plus
en plus, on a mis au point deux modes
des appareils ménagers et des automobiles. Les dispositifs d'ancrage pour les ouvrages
d'ancrage: le premier consiste à placer la
en béton, en plâtre ou en maçonnerie telles
pièce d'ancrage avant la coulée du béton,
la brique et la pierre, sont d'une extrême
tandis que le second mode permet de la
CHOIX importance dans l'industrie de la construc-
fixer dans des ouvrages de béton ou de
tion. Les dispositifs d'ancrage pour le béton
Seuls les modèles de base des organes de maçonnerie après la construction.
sont essentiels pour la fixation d'à peu près
liaison étanches sont illustrés dans ce cha- tout ce que l'on doit attacher aux ouvrages Il existe plusieurs techniques pour la mise
pitre. Le choix en est ordinairement assez en béton d'un édifice: canalisations, sys- en place de dispositifs d'ancrage avant la
simple, car il suffit de définir les caracté- tèmes d'extincteurs automatiques, murs ri- coulée du béton.
ristiques essentielles pour ensuite choisir deaux, plafonds suspendus, pour ne nommer
l'organe qui convient le mieux pour obtenir que quelques utilisations importantes parmi La traditionnelle tige filetée en "L" de-
une liaison étanche et assurer quand même tant d'autres. meure la méthode la plus simple et la plus
une résistance mécanique suffisante. Cepen- courante. On place aussi une boîte mé-
dant, il faut tenir compte des facteurs sui- La construction d'édifices, dont le prin- tallique dans laquelle se visse une tige
vants: cipal élément est le béton sous toutes ses filetée ou une vis. Ces dispositifs doivent
formes, oblige les concepteurs et les entre- cependant être montés avec soin et solide-
preneurs à s'intéresser aux diverses mé- ment fixés avant la coulée du béton. On
COÛT thodes et aux dispositifs d'ancrage, ainsi peut aussi inclure dans cette catégorie les
Le coût d'un organe de liaison étanche est

~)
ordinairement assujetti à la nature du joint
d'étanchéité utilisé. On dispose de plu-
sieurs types peu coûteux lorsque l'étanchéité
n'a pas une importance primordiale. La
durée d'exposition aux conditions que re-
quiert l'étanchéité est aussi un facteur im-
portant qu'il faut vérifier. Ces périodes
peuvent être de courte durée, justifiant
ainsi l'utilisation d'une pièce dont le prix
'. .
est moindre. .:.:::.. ".

Par contre, le prix de revient de certains A) GARNITURE D'ANCRAGE B) TAMPON DE PLOMB C) CHEVILLE EXPANSIBLE D) CHEVILLE DE FIBRE
dispositifs plus coûteux est parfois inférieur,
à cause de la rapidité de l'assemblage et
l'on doit étudier cette question avec soin.

APPROVISIONNEMENT
Certains types de liaisons étanches ne s'ob-
tiennent que d'un seul fournisseur, et d'au-
tres, plus facilement. Ce facteur a aussi
son importance dans la production en gran-
de série où l'obtention des produits requis
sans interruption s'impose.

Il faut aussi savoir reconnaître les dif-


férences qualitatives entre les liaisons étan-
ches utilisées dans la construction d'avions
et celles des produits industriels. Par exem-
ple, dans un écrou freiné, l'élément étanche FIXATION AVEC AILETTES À RESSORT
FIXATIONS PAR ÉCRASEMENT
peut être en diverses matières plastiques ou
de dimensions différentes, conformément El FIXATIONS EXPANSIBLES
aux normes régissant la construction des
Rawlplug Products (Canada) Ltd.
avions. Fig. 10.41 Liaisons types pour béton et mur creux
LA VISSERIE 237
profilés métalliques rainurés le long des- bilités d'erreurs. Pour y remédier, on a 1850. Cette date marque vraiment le début
quels on attache une ou plusieurs pièces adopté, il y a fort longtemps, le clou mé- de l'utilisation généralisée du clou en fil
d'ancrage. tallique. Dans l'Egypte ancienne, on fabri- métallique.
quait des clous de bronze dont quelques-uns
On donne aux boulons à peu près n'im- se sont conservés jusqu'à nos jours. Quant
porte quelle forme pour obtenir une résis- aux clous de fer, on s'en servait probable- PROBLÈMES DE CLOUAGE
tance parfois très considérable. ment, mais il n'en reste malheureusement En 1930, on mit au point des machines
Deux méthodes permettent de former une aucune trace, à cause de la rouille. pour la fabrication en série des clous filetés
liaison dans la maçonnerie existante: la Pendant plusieurs centaines d'années qui supplantèrent graduellement les clous
force explosive ou le recours à l'ancrage avant le XVIII" siècle, les clous se fabri- ordinaires et les vis.
dans un trou foré au préalable. quaient à la main. À la même époque, l'apparition de nou-
La première méthode requiert un outil veaux matériaux de construction et la mise
semblable à une arme à feu et une charge CLOUS COUPÉS au point de nouvelles méthodes, nécessitè-
explosive pour projeter le dispositif d'an- rent un choix judicieux du clou approprié
La fabrication des clous au moyen d'une
crage dans le béton. Cette méthode fut pour obtenir un résultat satisfaisant et éviter
machine a débuté en 1777, comme en té-
d'ailleurs mise au point pendant la Seconde les erreurs parfois désastreuses. On compte
moigne l'ouvrage Arnold's History of the
Guerre mondiale pour les réparations d'ur- plusieurs défauts de clouage, dont le plus
State of Rhode Island. Avant cette période,
gence sur les navires. Adaptée au béton, grave résulte sans contredit de la faiblesse
il n'y eut aucun progrès technique dans ce
elle s'emploie en construction sur une haute d'un assemblage. Cette faiblesse provient
domaine et ce n'est qu'en 1798 qu'on utilisa
échelle depuis les années 50. De plus la souvent de clous trop gros qui fendent les
une machine brevetée pour couper et for-
pose manuelle de ces dispositifs d'ancrage pièces et affaiblissent l'assemblage, de clous
mer la tête d'un clou en une seule opération.
se fait avec des outils spéciaux. trop courts pour transmettre les charges
Cependant, la mise au point de machinerie
Parmi les utilisations courantes, on peut moderne permit de fabriquer des clous spé- convenablement ou encore de l'utilisation
citer la pose des fourrures et des lambour- ciaux, clous de carvelle, à parquet, à bar- d'un nombre insuffisant de clous.
des, du treillis métallique, de la latte mé- deau, etc., tous différents quant à la lon- Le retrait des clous pose un problème
tallique, des étriers de support de canali- gueur, la pointe ou la tête. On fabriquait majeur dont les causes sont au nombre de
sations électriques et autres, des boîtes de aussi des clous zingués pour résister à la trois: un clou à tige unie peut être en-
dérivation et de coupe-circuits, des dispo- corrosion. traîné par l'expansion cyclique du bois qui,
sitifs de support pour les installations élec- en reprenant sa dimension originale, ne le
triques sous les planchers, des clôtures ou CLOUS EN FIL MÉTALLIQUE ramène pas. Ce dernier est donc éjecté
des barricades temporaires, l'installation des graduellement ce qui doline, pour le moins,
cadres de portes et de fenêtres, des cloisons En France, au début du XIxe siècle, le
un coup d'oeil désagréable. Ce problème,
d,>montables et autres. progrès le plus marquant fut, dans ce do-
d'ailleurs, a suscité de nombreuses tentati-
maine, la mise au point d'une machine pour
ves pour le résoudre.
Les dispositifs d'ancrage requièrent le fabriquer des clous à partir de fil métal-
perçage préalable d'un trou, à l'aide d'ou- lique. La pointe et la tête se formaient Un second type de retrait des clous pro-
tils ordinaires tels que le marteau et le encore à la main et les artisans fabriquè- vient du rétrécissement du bois qui n'en-
tamponnoir ou d'une perceuse rotative ou rent les clous spéciaux jusqu'à l'apparition traîne pas le clou, mais le fait apparaître
à percussion électrique ou pneumatique. de la première machine automatique en sans toutefois lui faire lâcher prise. Cet
Bien qu'il existe un grand nombre de
dispositifs connus par leur marque de com-
merce, ils se rattachent tous à l'un des
types suivants, fondés sur le principe de
l'expansion d'une pièce:
a) Tampon de plomb
b) Cheville et goujon
c) Cheville expansible
d) Cheville-tamponnoir
e) Goujon à tampon
f) Liaisons pour murs creux

ORGANES
CLOUS
CLOUS EN FER ET CLOUS FORGÉS
Au cours des années, l'usage des chevilles
de bois s'est avéré un procédé dispendieux, Canadian Wood Products Industries
en plus de la perte de temps et des possi- Fig. 10.42 Types divers de clous filetés
238 LES LIAISONS TECHNIQUES

effet n'est pas cumulatif comme dans le AUTRES PIÈCES DE LIAISON 5. CSA-B33.1-1961, Square and Hexagon
premier cas et correspond simplement au Bolts and Nuts, Studs and Wrench
rétrécissement normal du bois. Un renfle- Pour assembler deux ou plusieurs pièces et Openings.
ment subséquent ramène le clou dans sa pour transmettre des efforts d'un élément
de construction à un autre, on emploie des 6. BELFORD, RB. et al, «Loclmuts », in
position originale. Cet inconvénient peut
pièces de liaison spéciales telles que les Machine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
survenir dans les assemblages par vis ou
par clous filetés. Le choix de bois appro- clous filetés, les crampons, les crampons 7. MIHALY, M., W.C. SElTZ, S. PE-
priés et leur préparation demeurent encore annulaires, les boulons, les goussets et des TRUS, P.D. MASSEY, et J.H. STEW-
le meilleur remède, ainsi que le choix d'un centaines d'autres dispositifs du même genre. ARD, «Capture or Self-Retaining
clou fileté aussi court que possible, le retrait Nuts », in Machine Design, Vol. 37,
Le coût des pièces de liaison représente
étant apparemment proportionnel à la lon- W 6, 1965.
une part minime du prix d'un édifice. Par
gueur d'implantation. contre, leur prix de revient à la pose peut 8. SElTZ, W.L., et S. PETRUS, «Single-
Le troisième type de retrait résulte d'ef- être considérable. C'est pourquoi les cram- Thread Engaging Nuts », in Machine
forts appliqués extérieurement sur l'assem- pons posés au moyen de pistolets-cloueurs Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
blage, tels que les chocs, les impacts, les connaissent une popularité croissante depuis
9. WALTERMIRE, W.G., «Studs », in
vibrations ou les efforts de compression. nombre d'années. Dans certains cas, un
Machine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
On peut minimiser ou éliminer cette forme ouvrier non spécialisé pose près de 200
de retrait par le choix de clous appropriés. crampons à la minute avec un pistolet- 10. KULL, F.R., «Set Screws », in Ma-
Enfin, les clous peuvent se plier, se briser, cloueur pneumatique. Pour répondre aux chine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
la tête peut traverser une pièce, un élément besoins de l'industrie de la construction,
les crampons de grandeurs et de formes 11. BELFORD, RB. et al, « Tapping
d'assemblage peut se déclouer et en outre,
variées, de divers calibres, se fabriquent Screws », in Machine Design, Vol. 37,
les clous sont sujets à la corrosion.
avec des pointes différentes et des finis de W 6, 1965.
Il ressort de tout ceci qu'une bonne con- toute nature. 12. HURST, T.P. et D.F. WAGNER,
naissance des pièces de liaison, des formes
Les carreaux pour plafonds, les maté- «Washers », in Machine Design, Vol.
de clous, des longueurs et des calibres,
riaux isolants, les produits en papier, le 37, W 6, 1965.
s'impose dans le choix du clou approprié
à l'ouvrage. contreplaqué, les panneaux durs, le carton- 13. MUSSGNUG, A.H., « Inserts », in
fibre, les plaques au gypse, les bardeaux Machine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
d'asphalte, le lattis métallique, les grillages-
VIS À BOIS moustiquaires et quelques douzaines d'au- 14. BELFORD, R.B. et al, «Sealing Fas-
Les vis à bois, les tire-fond et les vis-tarauds tres matériaux se fixent au moyen de cram- teners », in Machine Design, Vol. 37,
de classe A servent depuis plusieurs décades, pons. Ces crampons, posés avec des pisto- W 6, 1965.
à obtenir des assemblages ou des ancrages lets cloueurs, manuels ou pneumatiques,
très résistants. Il existe littéralement des réduisent considérablement le coût de la
milliers de vis à bois de grosseurs et de main-d'oeuvre.
modèles différents que l'on retrouve par-
Ces données sur les liaisons mécaniques
tout dans les quincailleries. Il en résulte
pour les assemblages en bois sont impor-
que si le coût est justifié, l'entrepreneur tantes, le bois étant l'unique ressource na-
ou le sous-traitant obtient facilement le
turelle renouvelable dont l'homme dispose.
genre de vis qu'il désire pour l'ouvrage en
Le bois permettra de répondre, dans une
cours. L'assemblage solide, sûr et facile à
large mesure, à une demande sans cesse
démonter de deux pièces de bois reliées
accrue d'habitations. La mise au point de
par des vis ou des boulons, ne requiert
nouveaux procédés et de nouvelles techni-
qu'un vilebrequin, un tournevis ou une clé.
ques augmentera sensiblement l'utilité et la
Une perceuse et un tournevis électriques
rentabilité de ce matériau. Cependant, l'ar-
permettent de réduire le prix de revient de
chitecte, l'ingénieur, l'entrepreneur et le
ces assemblages et rendent l'emploi de vis
menuisier ne doivent jamais oublier qu'une
plus rentable dans la construction en bois.
charpente de bois ne résiste jamais plus
longtemps que les organes de liaison utilisés.
« Cinq minutes avant sa ruine une mau-
vaise charpente se dresse encore».

BIBLIOGRAPHIE
TÊTE RONDE TÊTE PLATE 1. CSA-B78.1-1964, Mechanical Engineer-
ing Drawing Standards.
2. CSA-1.1-1949, Unified and American
Screw Threads.
3. AKERS, RH. et al, «Materials », in
TÊTE OVALE TIRE·FOND Machine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
Fig. 10.43 Vis à bois 4. Industrial Fasteners Institute.
LA VISSERIE 239

HEX. - 2 t SUR PLATS

Fig. 10.44 Raccord

J
SAIGNÉE J!12 )( f "EX. - 3 SUR PLATS

CARRÉ 2r- 2 ACME 2~-2


ROND 1-8

-100
'!SI

-:1
ï6

t~~~ .1
2 • i"
Il..
16
r----- 2 14
6J.2
21-
4

Fig. 10.45 Fusible Fig. 10.46 Raccord


240 LES LIAISONS TECHNIQUES

COTATION
FORMES DE CLAVETTES ASSEMBLAGE MONTRANT LA CLAVETTE,
L'ARBRE ET lE MOYEU
SPÉCIFICATION
LOGEMENT DE CLAVETAGE [ARBRE] RAINURE DE CLAVETAGE (ALÉSAGE)"

CARRÉ
RAINURE! x àou
CLAVETTE CARRÉE t It x LG
Dl *6~x

OU
CLAVETTE CARREE CONIQUE

~ x !.t LG

MINCE RAINURE
3 x i6
i6 1 RAINURE ~x rk OU

CLAVETTE MINCE
3 x 8'1 x
i6 ! DL ~ x .J.
r66'~
OU
CLAVETTE MINCE

CONI.nUE 3 X '81
i6 X j
-$-g
À TALON
CLAVETTE CARRÉE À TALON

.l X 2
8

A BOUTS RONDS RAINURE 4"1 X .41 POUR ClAVETTE RAINURE .. t X -al

'""'::9 A
CLAVETTE PRATT AND PRATT AND WHITNEY N' 15

~'V
"U" .., WHITNEY N' 15

[!-\1 !i\.,
_C_:- __, __ ~ -W

LOGEMENT POUR CLAVETTE RAINURE POUR CLAVETTE'


WOODRUFF (D!SQUE)
WOODRUfF N° 1210 WOODRUFf N' 1210
CLAVETTE WOOnnUfF Il" 1210

• NOiJ\ : Sl iNDiQUE LE BOUT lUGE DES ClAVEHES CONIQUES

Fig. 11.1 Clavettes normalisées


11 LIAISONS TECHNIQUES
DIVERSES

CLAVETTES l'arbre dans un logement de même forme, cien qu'il doit réunir deux pièces par une
une rainure ordinaire étant prévue dans clavette.
Les clavettes sont des pièces d'assemblage, l'alésage pour la face supérieure. Le dia-
habituellement en acier, destinées à se loger On cote toujours la largeur nominale des
mètre d'une clavette-disque égale à peu près
entre deux pièces ou en travers d'une ou de rainures. La profondeur peut varier avec le
celui de l'arbre, son épaisseur, à peu près
plusieurs pièces, réalisant ainsi par coince- type de clavette, mais elle est toujours
le quart et elle doit saillir d'une demi-
ment une liaison démontable entre un arbre fonction de sa hauteur nominale.
hauteur de son logement. Voir la table 48
et une roue dentée, une poulie, une mani- de l'appendice pour les dimensions exactes. Sur les plans, la profondeur d'un loge-
velle, une poignée et toute autre pièce trans- On identifie les clavettes Woodruff par des ment de clavetage égale toujours la demi-
mettant ou recevant un mouvement en numéros qui en donnent les dimensions : les hauteur nominale ou R/2 (Fig. 11.2).
rotation. Lorsque deux pièces sont liées en deux derniers chiffres donnent le diamètre
rotation et en translation, on réalise un nominal en huitièmes de pouce, tandis que Sur les plans, la profondeur des rainures
clavetage forcé, tandis que dans le clavetage les chiffres précédents représentent la largeur pour clavettes parallèles dans les alésages
libre, la liaison ne se réalise qu'en rotation. nominale en trente-deuxièmes de pouce. Par égale la profondeur nominale R/2 plus
Une clavette peut aussi servir de lien de exemple, une clavette Woodruff N° 1210 l'écart.
sécurité, ses dimensions et sa résistance étant indique une clavette de 12/32 po par 10/8 Dans la production en série, on assure
calculées pour qu'elle se cisaille avant qu'un po, c'est-à-dire une clavette de 3/8 po par
effort ne brise l'arbre ou la pièce. l'interchangeabilité des pièces par la cotation
11/4 po. des limites de tolérance pour obtenir l'a-
Sur une nomenclature, on doit décrire les
CLAVETAGE LONGITUDINAL
1 r-~
clavettes conformément aux indications de
Dans le clavetage longitudinal, la clavette la colonne SPÉCIFICATION, à la figure 1·253
s'insère dans une rainure pratiquée sur 11.1.

-ffii
l'arbre et qui porte le nom de logement de
clavetage et dans une autre rainure prati-
quée dans l'alésage, connue sous le nom de COTATION DES RAINURES

W
rainure de clavetage. La figure 11.1 illustre
les types de clavettes longitudinales les plus DE CLAVETAGE
courants. La largeur des clavettes carrées et Les dimensions des rainures de clavetage 1·255
des clavettes minces, très employées dans pour les clavettes carrées ou minces se 1·258 1·247
l'industrie, égale à peu près le quart du cotent par une note indiquant la largeur
diamètre de l'arbre. Il vaut mieux cependant suivie de la profondeur, exception faite de
consulter les tables 46 à 50 de l'appendice la longueur de la partie droite d'une rainure
pour faire un choix judicieux. On obtient cotée directement sur la figure. Dans les
aussi des clavettes inclinées dont la face ateliers, on se sert couramment de cette Fig. 11.3 Cotation des rainures et des logements
supérieure porte une légère pente de YS po cotation normalisée, qui indique au mécani- de clavetage pour assurer l'interchangeabilité
au pi, par rapport à la face inférieure. Pour
l'assemblage, on incline aussi le fond de la
rainure de clavetage dans l'alésage. justement approprié. Ces limites se cotent
Les clavettes à talon ont la même forme du côté opposé à la cotation de l'arbre ou
que les clavettes carrées ou minces inclinées, de l'alésage.
mais elles portent un talon pour faciliter Clavettes inclinées. Sur un dessin, la pro-
le démontage. fondeur d'une rainure en pente dans un
La clavette Pratt and Whitney a une alésage égale la profondeur nominale, R/2
forme rectangulaire à bouts arrondis. Dans moins un écart. Cette cotation correspond
son logement, le tiers de la hauteur de toujours au bout large de la rainure et on
cette clavette fait saillie sur l'arbre et l'identifie par l'abréviation BL.
s'engage dans le moyeu.
La cotation du rayon d'un filet, lorsque
La clavette W oodruff ou clavette-disque, spécifié sur un plan, s'inscrit toujours en
Fig. 11.2 Méthode utilisée pour coter la profondeur
en forme de demi-cercle, se monte sur nominale des rainures et des logements de clavetage décimales.

241
242 LES LIAISONS TECHNIQUES
Exemple: CLAVETAGE Y2" X lA" X inverser ou modifier des rapports de ro-
.038" tation, etc .
Diamètre Grandeur Diamètre Distance
Les cannelures sont à flancs parallèles ou nominal de nominale du trou
Les fraises utilisées pour former le loge- la pièce de la de passage
en bout
à flancs en développante. d'arbre"
ment des clavettes W oodruff portent le filetée goupille V (po) (po)
(po) [po)
même numéro que ces dernières et on peut Les dentelures sont des cannelures de
les coter uniquement par le numéro appro- faible profondeur à flancs en développante 5/64 7/64
1/4 1/16
prié. à 45 d'angle de pression. On les utilise
0
5/16 5/64 3/32 7/64
surtout pour la liaison de pièces telles que 3/8 3/32 7/64 9/64
Cependant, lorsqu'il importe d'indiquer les
les poignées en matières plastiques sur des 7/16 3/32 7/64 11/64
dimensions d'une clavette W oodruff sur un 1/2 9/64 11/64
tiges d'acier par exemple. 1/8
plan, on les cote sous forme de note dans 9/16 1/8 9/64 13/64
l'ordre suivant : 5/8 5/32 11/64 15/64
a) largeur GOUPILLES 3/4 5/32 11/64 17/64
b) profondeur Les goupilles sont des petites broches mé- 7/8 5/32 11/64 9/32
c) rayon de la fraise talliques à sections circulaires destinées à 1 3/16 13/64 5/16
(L) (H) (R) 1-1/8 3/16 13/64 25/64
passer au travers d'une ou de plusieurs
RAINURE DE CLAVETAGE WOODRUFF t x ·313 x ~ pièces pour assurer le maintien de leur
position. Résistant bien au cisaillement, elles
1-1/4
1-3/8
7/32
7/32
15/64
15/64
13/32
7/16

fi
1-1/2 1/4 17/64 31/64
sont peu coûteuses, mais efficaces. On peut 1-5/8 114 17/64 31/64
les diviser en deux groupes : 1-3/4 5/16 5/16 35/64
1-7/8 5/16 5/16 35/64
1. Goupilles amovibles. Goupilles posées 2 5/16 5/16 41/64
"--_,...._ _
-_-..-1-+ ou enlevées par pression ou à l'aide d'outils. 2-1/4 5/16 5/16 41/64
Les modèles courants comprennent les gou- 2-1/2 3/8 3/8 3/4
pilles cannelées, élastiques, coniques, cylin- 2-3/4 3/8 3/8 3/4
driques, les axes de chape et les goupilles 3 112 1/2 3/4
Fig. 11.4 Modes de cotation des rainures de en V. • Distance entre J'extrémité d'un boulon ou d'une
clavetage Woodruff vis et le centre d'un trou pour goupille V
On les subdivise en deux catégories:
a) Les goupilles de mécanique Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965.
b) Les' clavettes transversales
On cote aussi les rainures de clavetage Fig. 11.6 Choix et installation des goupilles V
2. Goupilles pour démontage rapide. Il (fendues)
W oodruff comme celles des clavettes carrées
s'agit de goupilles spécialement conçues
ou minces en indiquant la largeur, suivie de
pour le montage ou le démontage manuel
la profondeur. La figure 11.7 décrit ces quatre types et
rapide des assemblages et dotées d'un dis-
positif de blocage. On les subdivise en deux leurs utilisations.
CANNELURES ET DENTELURES groupes:
a) Les goupilles à blocage automatique GOUPILLES DE CLAVETAGE
Les arbres cannelés sont des arbres sur les- b) Les goupilles à blocage manuel
quels on fraise des rainures d'une longueur TRANSVERSAL
appropriée. On peut considérer les saillies Dans l'utilisation des goupilles amovibles,
Ces goupilles démontables et peu coûteuses
résultant de cet usinage comme des clavettes on doit tenir compte des facteurs suivants:
résistent bien aux vibrations et aux chocs. On
• Ne pas utiliser ces goupilles lorsqu'elles en connaît deux modèles de base: les gou-
sont sujettes aux vibration axiales; bien pilles rigides cannelées et les goupilles élas-
qu'elles puissent leur résister, un relâche- tiques fendues ou enroulées. Ces goupilles
ment demeure toujours possible. se resserrent contre les parois du trou d'im-
plantation par effet élastique et produisent
• Ne jamais placer le plan de cisaillement un grippage efficace par friction. Elles s'en-
à une distance moindre qu'un diamètre de lèvent facilement et peuvent être réutilisées
l'extrémité de la goupille. à maintes reprises sans perdre leur efficacité.
• Voir à ce que les chanfreins sur les Enfin, l'élasticité de ces goupilles leur donne
A) CANNELURE B) DENTELURE
goupilles forment saillie à chaque extrémité une excellente résistance aux chocs et aux
lorsque l'esthétique ou d'autres considéra- vibrations. De plus, elles s'accommodent
Fig. 11.5 Cannelures et dentelures d'une gamme assez grande de trous d'im-
tions ne sont pas en cause. La goupille peut
amSI exercer son action de blocage sur plantation.
solidaires de l'arbre. Le moyeu correspon- toute l'épaisseur de l'assemblage.
dant porte des rainures de formes complé- GOUPILLES RIGIDES CANNELÉES
mentaires, obtenues par brochage. GOUPILLES DE MÉCANIQUE Le grippage d'une goupille rigide cannelée
Les arbres cannelés peuvent transmettre Il existe quatre types courants de goupilles provient de cannelures longitudinales égale-
des puissances plus considérables que les de mécanique: les goupilles cylindriques ment espacées, formées par roulage ou à
clavettes et permettent le mouvement en trempées et rectifiées ou pieds de centrage la presse, qui en accroissent le diamètre.
translation, sans éliminer la liaison en rota- et les goupilles cylindriques de commerce, L'implantation de cette goupille dans un
tion. On peut ainsi changer les positions les goupilles coniques, les axes de chape et trou, égal à son diamètre nominal, produit
relatives angulaires des pièces de liaison, les goupilles en V ou fendues. un grippage contre le parois par déforma-
GOUPILLES DE MÉCANIQUE

8
GOUPILLE CYLINDRIQUE TREMPÉE ET GOUPILLE CONIQUE AXE DE CHAPE GOUPILLE V (FENDUE)
RECTIFIÉE (PIED DE CENTRAGE)

Normalisée en diamètres variant de La conicité des goupilles normali- Normalisée en diamètres variant de Dix-huit grandeurs ont été normali·
'la" à 7fa". sées est de '/" au pied suivant le 3/16" à 1". Essentiellement, l'axe" sées pour des diamètres variant de
Utilisée: diamètre. Le grand diamètre déter- de chape. sert à l'assemblage de 1/32" à %". Sert au goupillage
1. Pour retenir ensemble des sec- mine la dimension de base. Em- chapes (fourche) dans les liaisons d'axes de chape par exemple, mais
tions laminées dont les surfaces ployée pour les travaux légers sur en pied de bielle. Retenu par gou- surtout de frein d'écrou à créneaux
sont en contact ou séparées, selon des arbres, pour le blocage en pillage, le démontage pour l'entre· ou à créneaux dégagés en traver·
des exigences déterminées. rotation de roues, de leviers et tien et l'ajustement est simple et sant la tige filetée. Peu coûteuse,
2. Pour attacher des pièces de autres pièces semblables. La ré· rapide. elle s'utilise àvec ou sans rondelle,
machinerie dont l'alignement précis sistance au moment d'un couple comme arrêt d'axe.
est de première importance. égale la double résistance au ci-
3. Comme clé transversale sur saillement calculée d'après la sec-
des arbres pour le blocage en ro- tion conique moyenne.
tation.

GOUPILLES DE CLAVETAGE TRANSVERSAL


Al GOUPILLES RIGIDES CANNELÉES

D o

TYPE A TYPE B TYPE C

Goupille tout usage à cannelures pleine Goupille à cannelures mi-longueur. Sert de Goupille à cannelures pleine longueur à bout
longueur dont la déformation élastique au pivot, d'organe de liaison ou de pied de aminci pour faciliter l'assemblage. Cette
montage assure une liaison par adhérence centrage lorsqu'on ne requiert un ajustement goupi Ile sert à obtenir un blocage uniforme
des pièces liées. serré que dans l'une des pièces. sur toute sa longueur. On la recommande
pour le montage des pièces sujettes. à de
grandes vibrations ou' aux chocs et qui re·
qUièrent un blocage serré.

a D a D ( )

TYPE D TYPE E TYPE F

Les cannelures coniques inversées mi·lon- Cannelure mi·longueur au centre de la gou- Goupille à cannelures pleine longueur et
gueur sont une contrepartie du type B pour pille. Remplacs la goupille V lorsqu'un ajus- amincie aux deux bouts pour l'alimentation
Insertion dans des trous borgnes. tement serré au centre s'impose. des machines automatiques par trémie. Iden-
tique au type C.

Bl GOUPILLES CREUSES

tl
GOUPILLE CREUSE ENROULÉE GOUPILLE CREUSE FENDUE

Machine Design. vol. 37,N" 6, 1965.


Fig. 11.7 Goupilles amovibles
244 LES LIAISONS TECHNIQUES
tion élastique. La figure 11.7 illustre les métal embouti ou en fil enroulé et les
six modèles normalisés de cette goupille. anneaux d'arrêt en spirale.

Diamètre
Diamètre
Diamètre
de goupille Goupille de goupille GOUPILLES ÉLASTIQUES FENDUES ANNEAUX D'ARRÊT PLATS
de l'arbre
(po)
rigide
(po)
conique
N'
tubulaire
(po)
OU ENROULÉES Les anneaux d'arrêt plats, contrairement
Le grippage des goupilles fendues ou en- aux anneaux en fil métallique, n'ont pas
3/16 1/16 7/0 ..... roulées provient de l'élasticité des parois de une forme parfaitement circulaire et sont
7/32 5/64 6/0 ....... ces tiges creuses, de leur diamètre plus plus larges au centre qu'aux extrémités.
1/4 3/32 510 1/16 grand par une marge précise que leur dia- Cette forme devient cependant circulaire
5/16 7/64 4/0 5164 mètre nominal. L'implantation dans un trou après la pose sur l'arbre ou dans un
3/8 1/8 3/0 3/32 alésage, assurant ainsi une meilleure adhé·
7/16 5/32 0 1/8 égal au diamètre nominal comprime ces
goupilles qui se resserrent par effet élastique rence dans la gorge. On classe les anneaux
112 5132 0 1/8
sur toute la longueur d'implantation. d'arrêt plats en trois groupes: à montage
9/16 3/16 2 5132
5/8 3/16 2 5/32 axial, à montage radial et à auto-blocage,
11/16 7/32 3 3/16 ces derniers ne se montant pas dans des
3/4 1/4 4 3/16 GOUPILLES POUR DÉMONTAGE RAPIDE gorges.
13/16 1/4 4 Ces goupilles de' commerce se fabriquent
7/8 1/4 4 7/32 Les anneaux à montage axial se glissent
avec des têtes de formes variées, divers
15/16 5/16 5 1/4 en position sur les arbres ou dans les loge-
modes de blocage et de déblocage, et en
1 5/16 6 1/4 ments, tandis que les anneaux à montage
longueurs diverses. A l'encontre des gou-
1-1/l6 5/16 6 radial ont une ouverture assez grande pour
pilles amovibles, l'ajustement de ces gou-
1-1/8 3/8 7 les monter directement dans les gorges sur
1-3/16 3/8 7 pilles se fait toujours avec jeu dans des
les arbres.
1-1/4 3/8 7 5/16 trous d'implantation conformes aux tolé-
1-5/16 7/16 7 rances ordinaires. La plupart des anneaux à montage axial
1-3/8 7/16 7 3/8 Comme il en a déjà été question, ces sont percés aux extrémités pour permettre
1-7/16 7/16 7 goupilles à blocage automatique ou manuel le montage ou le démontage à l'aide de
1-1/2 1/2 8 7/16 pinces spéciales. Ces pinces servent à les
se subdivisent en trois catégories: les gou-
pilles fendues de grands formats, les gou· étendre ou à les contracter, au montage ou
Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965. au démontage. Les anneaux à montage
pilles avec tête et les goupilles sans tête
Fig. 11.8 Choix et installation des goupilles qui s'insèrent et se retirent indifféremment radial se posent ou s'enlèvent avec un
cannelées par les deux bouts. tournevis ou autre outil ordinaire. On trouve
dans le commerce une variété d'anneaux à
GOUPILLES À BLOCAGE AUTOMATIQUE auto-blocage qui ne requièrent pas de
gorges. Ils servent à bloquer ou à retenir
Ces goupilles pleines ou tubulaires sont des pièces pour de faibles efforts axiaux.
dotées d'un ressort ou d'une matière élas- La figure 11.11 illustre et décrit les modèles
tique retenant un bouton ou une boule courants en métal embouti.
faisant saillie sur la surface de la goupille,
pour éviter de l'implanter ou de la retirer
sans un effort suffisant pour enfoncer la
ANNEAUX D'ARRÊT
saillie sous la surface. EN FIL MÉTALLIQUE
Les anneaux en fil métallique sont des
anneaux ouverts en fil d'acier à ressort de
GOUPIllES À BLOCAGE MANUEL
section uniforme. Le fil, étiré à froid, est
Ces types de goupilles pour démontage coupé et formé avec des bouts repliés de

~J
rapide ne peuvent s'enlever de force et diverses façons, même en forme d'oeil, pour
comme les précédentes, elles sont toutes faciliter le montage et le démontage. On
désignées pour résister au cisaillement, tout fabrique ces anneaux à l'aide de fils de
en résistant mieux aux efforts longitudinaux. formes diverses, surtout de forme rectangu-
A) MOD~LES COURANTS
laire ou ronde.
ANNEAUX D'ARRÊT2

~"""'~., ..~
On fabrique ces anneaux pour le montage
Ces anneaux, ordinairement en acier à sur l'arbre ou dans l'alésage et on les pose
ressort, forment des surfaces d'appui amo- avec un tournevis ordinaire ou avec un

'";Ji'" ~,"".n,. di" n"d. vibles pour le positionnement précis de cer-


taines pièces, pour les retenir ou les bloquer
sur des arbres, dans des alésages ou loge-
ments. Faciles à poser, ils résistent aux
outil automatique spécial.
Les anneaux
possèdent un
n'ayant pas de
d'arrêt en fil métallique
avantage intéressant, car
côté intérieur ou extérieur
chocs et possèdent une résistance élevée à comme certains anneaux plats, le montage
Goupille d'assemblage tubulaire Axe de chape la traction. On les utilise aussi pour éliminer
Goupille d'ajustement en série n'exige aucun soin particulier.
B) UTILISATIONS
des jeux en bout d'arbre résultant des
chaînes de cotes ou de l'usure des pièces Les différences importantes entre les
Waldiek Aero·Spaee Deviees, Ine. retenues. Ces anneaux se classent en trois anneaux en fil métallique et les anneaux
Fig. 11.9 Goupilles pour démontage rapide catégories: les anneaux d'arrêt plats en plats sont:
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 245
1. L'épaisseur par rapport aux anneaux
À MONTAGE AXIAL
équivalents.
2. La direction des efforts par rapport au
grain du métal.
3. La distribution des efforts.
4. Les modes de montage et de démon-
tage.

On donne aux anneaux en fil métallique


une forme ronde ou semi-elliptique. L'an-
neau circulaire perd sa forme lorsqu'on
l'agrandit pour le monter sur l'arbre, con-
trairement à l'anneau semi-elliptique qui
ARRÊT D'AXE épouse mieux le fond de la gorge, se pose
et s'enlève plus facilement et sur lequel les
efforts se répartissent également.

ANNEAUX D'ARRÊT EN SPIRALE


Les anneaux d'arrêt en spirale sont formés
de fil métallique de forme rectangulaire,
enroulé sur le bout en deux ou plusieurs
spires jointives ou non. Ces anneaux pos-
sèdent les avantages suivants:
1. L'élimination des bouts ouverts, idéale
pour certaines applications.
2. Le fil métallique mince forme un an-
neau flexible, facile à poser et à enlever.
À AUTOBlOCAGE
3. L'épaisseur de l'anneau se modifie soit
en utilisant un fil plus épais, soit en aug-
mentant le nombre de spires, pour éviter
l'usinage difficile des gorges étroites et
profondes ou pour rencontrer des exigences
sévères.
4. Sous l'effort, la section mince de ces
anneaux leur permet de subir sans danger
des déformations élastiques importantes.
5. La section mince de ces anneaux per-
met de donner aux griffes des formes variées
pour faciliter le montage et le démontage,
sans en modifier l'épaisseur.

À MONTAGE RADIAL

Les ressorts courants utilisés en mécanique


se classent en deux catégories: les ressorts
en fil métallique de formes diverses et les
ressorts à lame.

RESSORTS EN FIL MÉTAlliQUE


Ces ressorts fabriqués de fils de formes
ronde, carrée ou autres comprennent les
ressorts en spirale hélicoïdaux, que l'on sub-
© 1963 Wa 1des Ko hi noor. 1ne. Reprodueti on auto ri sée. divise en ressorts de compression, de traction
Fig. 11.10 Utilisation des anneaux d'arrêt et de torsion. Les bouts ont des formes
diverses, standards ou spéciales, selon les
exigences. Ces ressorts sont ordinairement
formés à froid et reçoivent ensuite un
traitement thermique approprié aux aciers à
ressort.
246 LES LIAISONS TECHNIQUES

ANNEAUX À MONTAGE AXIAL

o o o o
INT~RIEUR EXTÉRIEUR INTÉRIEUR EXTÉRIEUR
oEXTÉRIEUR
o
EXTÉRIEUR

Modèles de base Anneaux invertis Anneaux renforcés

Conçus pour le montage axial. L'an- Semblables aux modèles de base, Résistants aux gros efforts et aux
neau intérieur se resserre pour l'in- sauf que les oreilles sont Inverties chocs. Beaucoup plus épais que ceux
sertion dans un logement. L'anneau et s'insèrent dans les gorges. La du modèle de base, leur section est
extérieur s'agrandit pour un montage hauteur de 'saillie est accrue et plus plus grande. Utilisés pour la fixation
sur arbre. Les deux circlips logent uniforme dans le logement ou sur de roulements ou autres pièces à
dans des gorges profondes. Leur ré- l'arbre. Ces rondelles sont plus con- large chanfrein et pour éliminer les
sistance aux efforts longitudinaux et centriques et plus attrayantes que le cales.
à la force centrifuge est élevée. modèle de base.

ANNEAUX D'ARRÊT

oINTÉRIEUR
o
EXTÉRIEUR
oINTÉRIEUR
Q
EXTÉRIEUR
c
EXTÉRfEUR
c
EXTÉRIEUR

Anneaux bombés Anneaux chanfreinés Anneaux à montage radial


Pour corriger le jeu résultant d'une Ces anneaux, formant un chanfrein Les anneaux bombés de type E for-
chaîne de cotes et éliminer tout de 150, se posent dans des gorges ment une liaison latérale élastique
mouvement latéral indésirable. Ces chanfreinées du côté opposé à la de montage.
anneaux donnent une liaison axiale direction de l'effort et agissent à la
élastique, tout en se fixant solide· manière d'un coin. Insérés plus pro-
ment dans la gorge. fondément dans les gorges, ils com-
pensent automatiquement les jeux de
tolérance et l'usure des pièces.

ANNEAUX À AUTO BLOCAGE

EXTÉRIEUR
o
EXTÉRIEUR
oINTÉRIEUR
o
EXTÉRIEUR EXTÉRIEUR EXTÉRIEUR

Par arc·boutement sur l'arbre Par arc-boute ment en logement Par adhérence sur l'arbre Anneaux triangulaires
La denture inclinée de ces anneaux Semblable au modèle sur arbre. La Résiste aux efforts par adhérence, Se bloquent aussi par arc-boutement.
se grippe à l'arbre par arc-boute- denture extérieure est prévue pour dans les deux sens. La forme ovale La surface extérieure plus grande et
ment. La couronne du modèle, à gau- obtenir une liaison par arc-boute ment est étudiée pour s'arrondir au mon- l'adhérence plus forte de ces an-
che, est moulée pour former une à l'intérieur d'un logement. tage et se mouler parfaitement sur neaux concaves forment une liaison
gorge qui en accroît la résistance l'arbre. sOre, pour remplacer les rondelles
aux efforts. La denture longue permet bombées et autres organes de liaison
de 1es adapter à une gamme étendue élastiques.
de diamètres. La denture du modèle
plat, à droite, est plus courte et son
diamètre extérieur plus petit.

ANNEAUX À MONTAGE RADIAL

()
EXTÉRIEUR
c
EXTÉRIEUR
c
EXThlEUR
oEXTÉRIEUR

Anneaux à emboîtement
Anneaux du type C Anneaux du type E Anneaux du type E renforcés
Anneaux en deux sections conçus
Semblable aux autres décrits précé- Forment une large saillie sur les L'adhérence de ces anneaux égale pour résister aux forces centrifuges
demment. Il conserve sa forme circu- arbres de petits diamètres; Ils rem- cinq fois celle des anneaux du type des vitesses de rotation élevées et
laire au montage et adhère fortement placent souvent les dispositifs d'ar- E et leur résistance à la force cen- aux efforts considérables. Les deux
dans la gorge. rêt élastiques. Les trois dents dis- trifuge est de 50% plus élevée. demi-cercles sont retenus par l'em-
posées à 120 d'intervalle s'insèrent
0
boitement des dents aux extrémités.
dans la gorge. Cet anneau forme une large saillie
concentrique sur l'arbre.

Machine Design, Vol. 37, W 6, 1965.


Fig_ 11.11 Anneaux d'arrêt
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 247

Al ANNEAU SIMPLE

EXTÉRIEUR INTÉRiEUR EXTÉRIEUR INTÉRIEUR ANNEAU D'ADHÉRENCE


EXTÉRIEUR
Al ASSEMBLAGE BI ASSEMBLAGE AXIAL Cl À AUTO BLOCAGE
AXIAL ET RADIAL

Bl ANNEAU À SPIRES MULTIPLES

Fig. 11.13 Anneaux d'arrêt en spirale

EXTÉRIEUR INTÉRIEUR EXTÉRIEUR INTÉRIEUR


résister aux efforts de compression. On le
BOMBÉS CHANFREINÉS fabrique avec du fil métallique de grosseurs
Dl ÉLIMINATION DU JEU EN BOUT D'ARBRE et de formes différentes, enroulé de diverses
manières selon les spécifications. Le fil de
Fig. 11.12 Utilisation des anneaux d'arrêt forme ronde s'emploie plus fréquemment,
tandis que le fil de formes carrée, rectangu-
laire ou autres sert à des fins spéciales.
RESSORTS DE FLEXION À LAME au béryllium, le cuivre, les alliages de Le ressort cylindrique est le plus com-
nickel ou autres métaux selon les besoins. mun, mais on en fabrique aussi de formes
Ces ressorts fabriqués de lames de métal Bien que classés comme ressorts de coniques. TI existe de plus des formes hy-
à ressort se retrouvent sous la forme d'une flexion, les freins d'écrous et les anneaux brides: cylindriques et coniques, en double
bande étroite ou sous des formes beaucoup d'arrêt se décrivent en détail, comme s'il cône convexe ou concave, et autres formes,
plus compliquées. On les divise en ressorts s'agissait de pièces de liaison différentes. chacune d'elles possédant certains avantages
elliptiques et en ressorts en porte-à-faux. pour des fins particulières.
La fabrication de ces ressorts exige des Le choix d'un ressort exige la détermi-
traitements thermiques en atmosphère con-
RESSORTS DE COMPRESSION nation préalable de plusieurs facteurs qui
trôlée et on utilise l'acier à ressort, l'acier Un ressort de compression est un ressort dépendent généralement du mécanisme
inoxydable, le laiton, le bronze, le bronze hélicoïdal à spires non jointives, conçu pour dans lequel il doit fonctionner et du degré

DE COMPRESSION DE TORSION
Ce type ordinaire de ressort sert à cous· Ces ressorts se fabriquent sous diffé-
siner un effort en compression et à ra- rentes formes. Ils comprennent toujours
mener les pièces dans leur position un couple de torsion dont l'utilisation la
originale lorsque l'effort est supprimé. plus simple se retrouve dans les épin-
On util ise ces ressorts fréquemment: gles de sûreté. Un autre exemple fami-
les ressorts de. soupapes de moteurs et lier est le ressort moteur d'une montre
les ressorts d'amortisseurs pour automo- ou d'une pendule.
biles, pour n'en nommer que deux parmi ~_
tant d'autres. ~J

varié:L::'~1 ~
DE TRACTION
Les ressorts de traction et de compres- Tellement est difficile d'en
sion se ressemblent souvent, bien que faire une description simple, les ressorts
leurs fonctions soient opposées. Le res- de flexion à lame sont essentiellement
sort de traction est conçu pour s'étirer des pièces de métal plat trempé aux-
sous un effort de traction et il reprend quelies on donne la forme désirée pour
sa forme originale après la suppression absorber de l'énergie et la relâcher par
de l'effort. Le ressort de fermeture d'une
la suite, en utilisant les propriétés élas- ~
porte-moustiquaire est un exemple très tiques du métal. On les utilise souvent 0
répandu de ce modèle. comme attaches ou dans les mécanismes
d'éjection; on les retrouve aussi sous
forme de lames dans les suspensions
par ressorts sur les véhicules.
Wallace Barnes Company Ltd.
Fig, 11.14 Ressorts
248 LES LIAISONS TECHNIQUES

en rotation. On les utilise par exemple dans nairement dans un barillet. Ces ressorts, soli-
les charnières à ressort, sur les portes de daires de l'axe et du barillet, emmagasinent
LONGUEUR LIBRE
four des cuisinières au gaz ou à l'électricité, de l'énergie lorsqu'on les enroule autour de
pour retenir les balais de moteurs et de l'axe et la retournent ensuite au mécanisme.
génératrices électriques, etc. Ressort en spirale. Le succès ou l'échec de
On utilise aussi les ressorts de torsion bon nombre d'idées excellentes dépend sou-
pour fournir un effort tangentiel à l'axe vent d'un ressort en spirale de grande pré-
de rotation, lorsque le jeu est restreint, CiSiOn, beaucoup plus fin qu'un cheveu.
comme dans les serrures de portes à bon Qu'il s'agisse de ressorts extrêmement fins
marché. ou plus gros, ils doivent être parfaitement
Fig. 11.15 Nomenclature des ressorts
conçus et d'une très grande précision pour
Les ressorts de torsion en fil rectangulaire que l'instrument auquel on les destine puisse
s'utilisent dans les ferme-porte, dans les bien fonctionner. Un ressort en spirale peut
démarreurs d'automobiles et pour d'autres commander des énergies beaucoup plus con-
usages du même genre. sidérables que l'énergie qui le meut, tel le
d'efficacité exigé. On connaît généralement ressort d'un balancier de pendule ou de
la charge, le jeu et l'espace disponible, L'usage de ces ressorts varie presque à
l'infini. La figure 11.6 illustre quelques-unes montre qui remplit sa fonction, 18 000 fois
ainsi que les surfaces d'appui et le mode par heure, pendant des aunées. Un ressort
de fixation. des très nombreuses utilisations des ressorts
de torsion. en spirale peut mesurer une force variable,
L'espace disponible détermine les dimen- dans un indicateur de vitesse ou dans un
sions extérieures et intérieures du ressort appareil de mesure électrique. Ce type de
qui, avec la charge et le jeu nécessaires RESSORTS·MOTEURS ressort très léger sert aussi à plusieurs autres
déterminent la résistance requise. Il importe usages, entre autres l'application d'une lé-
donc d'étudier ces questions avec soin pour Ressort du type moteur ou d'horlogerie. Ces gère pression entre des roues dentées ou
s'assurer que le ressort soit en mesure de ressorts formés d'une bande en acier trempé, l'acheminement d'un courant électrique vers
remplir sa fonction et de résister aux efforts enroulée autour d'un axe, s'insèrent ordi- un élément mobile quelconque.
limites.
Dans plusieurs cas, l'espace restreint aug-
mente le prix de revient des ressorts, soit
qu'on les fabrique en fil laminé ou que
l'on utilise deux ressorts concentriques. Les
ressorts de compression ont des bases ordi-
naires, brutes aplaties ou dressées. CROCHET OVALE OUVERT CROCHET COURT FERMÉ CROCH ET ALLONGÉ CROCHET FERMÉ

RESSORTS DE TRACTION
On fabrique ces ressorts à l'aide de fil rond CROCHET RECTANGULAIRE ANNEAU DE COTÉ FERMÉ PETIT ANNEAU DE COTÉ FERMÉ CROCHET À DOUBLE SPIRE
ou carré et à spires ordinairement jointives
pour résister aux efforts de traction. Les
ressorts de traction diffèrent des ressorts de
compression du fait que l'on peut resserrer CROCHET EN V CHEVILLE FILETÉE VISSÉE DANS LE RESSORT
TRONÇONNÉ
les spires fortement les unes contre les
autres, afin que seul un effort puisse les Al RESSORTS DE TRACTION
séparer.
Les bases de ces ressorts peuvent avoir
des formes très variées (Fig. 11.16).

BASES BRUTES BASES ÉQUARRIES A LA MEULE BASES BRUTES APLATIES BASES BRUTES DRESSÉES
RESSORTS DE TORSION
BI RESSORTS DE COMPRESSION
Tout ressort exerçant un effort autour de
son axe se nomme un ressort de torsion.
Les ressorts moteurs dans les pendules
À CROCHETS COURTS À CROCHETS INTÉRIEURS
par exemple, sont aussi des ressorts de tor-

$+~-~
sion, mais on réserve cette appellation à
des ressorts cylindriques ou coniques utilisés
pour donner un effort en rotation ou tan-
gentiel. Ils se fabriquent en fil rond, carré ANGULAIRE À oms À DOUBLE ACTION ANGULAIRE À TIGES AXIALES À TIGES EN TANGENTE
ou rectangulaire, cette dernière forme étant Cl BOUTS DIVERS DES RESSORTS DE TORSION
souvent la plus efficace.
Ces ressorts servent à la rotation des The Wallace Barnes Company ltd.
pièces ou à coussiner les chocs de pièces Fig. 11.16 Bases des ressorts cylindriques
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 249
DESSINS DES RESSORTS Les agrafes élastiques sont des organes
d'une seule pièce, qui s'agrippent ordinaire-
CLASSEMENT DES AGRAFES ÉLASTIQUES
Min d'économiser du temps, on recom- ment à la rive d'une plaque ou dans un Les agrafes élastiques comprennent ordi-
mande le tracé schématique des ressorts trou approprié et ne requièrent aucune pièce nairement deux parties : le corps qui retient
hélicoïdaux dans les dessins d'exécution. secondaire telle que rivet, vis ou goujon les pièces ou accessoires et les crochets qui
Tout comme pour le tracé des filets, on pour former une liaison. L'effet élastique s'agrippent à la base. On peut les classer
remplace les courbes elliptiques par des utilisé pour la liaison rend les agrafes in- d'après leurs usages, le mode d'attache et
droites. Dans les dessins d'ensemble, les sensibles aux vibrations. De plus, leur flexi- la forme des crochets.
ressorts se tracent surtout en coupe et on bilité compense les erreurs de tolérance, le Cependant, les usages en sont si nombreux
recommande les cercles hachurés ou noircis, défaut d'alignement et minimise les dom- et variés qu'il serait impossible de les classer
selon le diamètre du fil. mages possibles à l'assemblage. de cette façon.
On peut percer, former ou emboutir la
AGRAFES ÉLASTIQUES 4 matière utilisée pour en faire des agrafes AGRAFES À TÊTE DE FLÈCHE
destinées à des usages précis. On en retrouve
D'origine relativement récente, les agrafes donc des milliers de modèles, de formes et Le corps des agrafes à tête de flèche peut
élastiques remplissent de multiples fonctions de dimensions différentes. Ces organes de avoir des formes diverses selon les besoins.
dans l'industrie, éliminent la manutention liaison ne sont pas normalisés, mais tous On l'insère dans une ouverture de forme
de plusieurs petites pièces et réduisent ainsi les manufacturiers fabriquent régulièrement appropriée, après quoi les crochets se dé-
les prix de revient à l'assemblage. certains types d'agrafes les plus en demande tendent pour maintenir la pièce en position.
pour répondre à certains besoins spécifiques. Les agrafes à tête de flèche servent à
joindre des plaques, telles que le revêtement
LONGUEUR LIBRE UTILISATIONS DES AGRAFES ÉLASTIQUES des portes de réfrigérateurs, les circuits
électroniques imprimés, les revêtements de
Les agrafes élastiques sont essentiellement carton, les tablettes de rangement. D'autres
des organes légers, destinés aux mêmes agrafes servent à retenir des câbles, des
usages que les boulons et les écrous de tubes, des fils, des moulures, des joints, des
petites dimensions, les vis-tarauds, les pinces, évents, des matières isolantes, des canali-
le soudage par points et les plaques sations, des plaques indicatrices, des labels,
d'attache. Elles entrent dans la fabrication des revêtements intérieurs et des tissus. La
plupart des agrafes à tête de flèche s'en-
lèvent facilement et n'endommagent pas les
pièces délicates. Ces agrafes requièrent ce-
pendant un trou approprié et un jeu suffi-
Al COMPRESSION sant à l'arrière du panneau pour accom-
moder le corps en tête de flèche.
LONGUEUR
Bien que l'on ajoute parfois des pièces
LONGUEUR LIBRE de verrouillage, la liaison produite par ces
organes dépend ordinairement d'une action
élastique'. Ces agrafes se fabriquent en
Al GROS RESSORTS diverses dimensions avec des aciers de dif-
férents calibres. Certains modèles légers se
montent avec une simple pression des
doigts et d'autres, plus résistants, à l'aide
DIA DU FIL d'outils motorisés.

BI TRACTION
AGRAFES POUR TIGES
BI PETITS RESSORTS Il existe trois sortes d'agrafes pour tiges
non filetées: les agrafes-lames, les agrafes-
Fig. 11.18 Dessins d'assemblage de ressorts tubes et les écrous-filières que l'on monte
cylindriques sur des rivets, des goujons ou des tiges
métalliques ou de plastique.
Ces types d'agrafes élastiques en acier
à haute teneur en carbone trempé et re-
cuit, résistent à la fatigue et aux tensions
auxquelles on les soumet pendant le mon-
d'appareils ménagers, d'automobiles, de tage et l'installation.
postes de radio et de télévision, d'appareils
FINI DU BOUT électroniques et d'équipement pour les com- Les agrafes-lames de formes diverses se
munications, d'avions et de missiles, de glissent sur une tige' en poussant sur les
Cl TORSION jouets, de climatiseurs, d'équipement de bu- crochets. Toute poussée en sens contraire
reau, de machines agricoles et de matériaux cause un grippage par arc-boutement des
Fig. 11.17 Schémas de ressorts cylindriques de construction. crochets contre la tige.
250 LES LIAISONS TECHNIQUES

~
~

Al AGRAFES A TÊTE DE FLÈCHE

. ...

. . .. .
• • Il •

B] AGRAFES POUR TIGES CI AGRAFES POUR CÂBLES ET TUYAUX

MOULURE

PANNEAU
DI AGRAFES POUR MOULURES El AGRAFES EN U, EN S ET EN C

Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965.


Fig. 11,19 Agrafes élastiques

AGRAFES POUR CÂBLES ET TUYAUX pièces, ce qui réduit la manutention de dimensions diverses et le panneau entre
nombreuses pièces et élimine les outils de le corps et les crochets.
Ces agrafes, incorporant leurs propres élé- montage spéciaux.
ments de serrage, se montent dans des Le choix de ces agrafes dépend essen-
trous ou sur les rives de plaques ou de tiellement du profil de la moulure et de
L'action élastique de ces agrafes com-
pièces minces. celui de la pièce de montage, surtout lors-
pense les jeux de tolérance ordinaires et qu'ils sont de faible épaisseur et que l'on
Plusieurs modèles, surtout ceux que les erreurs d'alignement; en outre, ces
dispose d'un espace restreint à l'arrière.
l'on pose sur les rives, s'adaptent si bien agrafes demeurent insensibles à la vi-
bration. Les agrafes à tête de flèche servent sans
que leur utilisation n'entraîne pas de mo-
aucun doute beaucoup plus à attacher des
dification au dessin des pièces. D'autres
moulures que tous les autres modèles.
cependant requièrent la préparation d'ou-
vertures appropriées au montage. AGRAFES ÉLASTIQUES
POUR MOULURES AGRAFES ÉLASTIQUES EN U,
Les agrafes élastiques pour câbles et
tuyaux se montent sur des panneaux ac- Les agrafes pour moulures possèdent des EN S ET EN C
cessibles d'un seul côté et remplacent sou- formes spécialement conçues pour coincer Ces agrafes désignées d'après leur forme
vent des attaches formées de plusieurs solidement les moulures de formes et de s'agrippent aux pièces en se resserrant à
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 251
la manière d'une pince, plutôt que par le
4 8OJ 1{.50j par les American and Canadian Institutes of

lût Tru ~
pliage des crochets comme les autres agra- 1 Steel Construction.
'
fes.
PETITS RIVETSb
AGRAFES EN U
Ces agrafes servent à attacher des couver-
-iol-- --10f- .~ o~
Peu d'organes de liaison peuvent se com-
parer avantageusement aux rivets de pe-
tites dimensions, à tige creuse ou fendue,
cles, des encadrements, des collets, des A TÊTE À TÊTE RONDE A TÊTE
RONDE ÉTROITE TRONCONIQUE RONDE tant pour la fabrication en grande série
profilés, des fils, des câbles, des plaques à rythme accéléré que pour leur faible
de verre, des câbles armés, des pièces ar- prix de revient. Ces petits rivets sont utilisés
ticulées et des accessoires en caoutchouc pour tous les genres d'assemblages soumis à
ou en tissu.

4~~
des efforts modérés; leur volume de produc-
~1·81
~
tion peut atteindre un niveau élevé avec des
machines à commande manuelle ou avec

rIT[
AGRAFES EN S
Ces agrafes permettent d'attacher et d'ali-
gner des collets et des plaques ou de for-
-lôJ
--lof- -iD -lof--
des machines automatiques sur table ou de
grand format fixées au plancher.
Bien que leur utilisation exige les mê-
mer des angles à l'assemblage. Elles ser-
A TÊTE mes tolérance's que la production ordinaire
vent surtout pour l'assemblage de pièces À TÊTE PLATE À TÊTE BOMBH
TRONCONIQUE FRAISÉE FRAISÉE en grande série, les rivets ne sont pas des
en matières plastiques et autres matières
pièces de précision comparables aux piè-
malléables.
ces mécaniques filetées, ni considérés
Fig. 11.20 Dimensions approximatives et formes comme des pièces de liaison de serrage.
de têtes de rivets de 1f2 po et plus Cependant, les rivures peuvent fournir des
AGRAFES EN C ET ANNEAUX DE SERRAGE
efforts de serrage et offrir une résistance
Ces agrafes permettent de fixer solidement au cisaillement comparable à celle des
des boutons de commande en matière plas- rivets à tige pleine. Il devient donc évi-
tique ou en zinc à des tiges d'acier, sans dent, qu'à toutes fins pratiques, la facilité
nuire à la facilité du démontage. On fa- GROS RIVETS d'assemblage et le prix de revient sont les
brique des agrafes en C et des anneaux principaux critères qui décident du choix
de serrage de dimensions et de formes Les gros rivets servent à l'assemblage de de ces rivets.
variées, pour attacher divers types de charpentes métalliquès des édifices et des
boutons. ponts. Cependant, les boulons de grande Il existe de très nombreux modèles de
résistance ont presque remplacé les rivets riveuses; elles diffèrent par le concept, la
sur les chantiers, à cause de leur prix de dimension et les possibilités, mais le prin-
revient plus faible, de leur résistance et cipe de base demeure toujours le même.
RIVETS pour atténuer le bruit au cours des tra- L'alimentation en rivets se fait par une
RIVETS NORMALlSÉS5 vaux. Les rivures se divisent en deux ca- trémie sur un guide qui dépose le rivet la
tégories: les rivures par recouvrement et tête en haut, au centre de la mâchoire
À l'encontre des liaisons techniques dé- les rivures à clin. La figure 11.22 illustre mobile. Une bouterolle refoule ensuite le
montables, comme les boulons et les vis, les plus courantes. Sur les plans, on utilise rivet à travers la mâchoire et place la tige
les rivets sont des organes de liaisons per- deux formes de représentations symboli- en contact avec une contre-bouterolle en
manentes. On les utilise largement à cause ques des rivets pour distinguer les rivets forme de tige, maintenue par un ressort.
de leur fiabilité, de leur grande simplicité posés à l'atelier des rivets posés en chan- La tige du rivet refoule la contre-boute-
et de leur prix de revient peu élevé. C'est tier. De plus, on cote le diamètre de la rolle, qui lui sert de guide, à travers le
pourquoi un nombre incalculable de pro- tête des rivets posés à l'atelier, tandis qu'on trou d'implantation. Lorsque la contre-
duits et de structures de toutes dimensions cote le diamètre de la tige de ceux que bouterolle arrive en bout de course, elle
se fabriquent ou s'assemblent avec des l'on pose en chantier. La figure 11.21 mon- se bloque et le rivet s'y écrase et forme la
rivets. tre les symboles conventionnels normalisés rivure. La mâchoire mobile et la boute-

Un rivet est essentiellement une tige en Rivets posés à l'atelier Rivets posés en chantier
métal ductile que l'on insère dans des trous
percés à travers deux ou plusieurs pièces
et dont on déforme les extrémités pour Fraisée et Fraisée en sai Il ie Rivure plate de 1", Rivure plate de 1". '"'" Fraisés
'"'"
",'" affleurée de moins de 1" rivets de i" et t" rivets de 1" et plus
",'"
ce
former une liaison solide et permanente.
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On en fabrique une grande variété de mo- <0 U
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dèles, possédant des caractéristiques diffé- c::".i: ',"

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...,
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..., CI ...,
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...,
<0
CI
..., CI
rentes, pour répondre à des exigences pré-
cises. On les identifie ordinairement par
la forme de la tête, par la matière qui les
compose ou selon l'usage prévu. On les
fabrique surtout en acier, en acier inoxy-
dable, en aluminium, en laiton, en cuivre
Canadlan Institute of Steel Construction
et en monel. Fig. 11.21 Représentation symbolique des rivets
252 LES LIAISONS TECHNIQUES

TYPES DE PETITS RIVETS


V?«f<~ Rivet à bout creux. Les rivets de petites
dimensions sont les plus en usage. Sur ces
derniers, la profondeur du trou dans la
tige, ne dépasse jamais 112 % du diamètre
moyen. Ce trou se forme par extrusion
(trou conique ou cylindrique) ou se' perce
(trou cylindrique), le choix du prôcédé
utilisé dépendant du fabricant ou de la
grosseur du rivet. Lorsqu'on choisit un
rivet à bout creux, on peut le considérer
équivalent à un rivet à tige' pleine, le trou
ne servant qu'à former la rivure. C'est
pourquoi on l'utilise pour obtenir une plus
grande résistance au cisaillement et à la
pression.

Rivet à tige creuse. La tige de ce rivet est


RIVURE SIMPLE À CLIN RIVURE DOUBLE A CLIN percée à une profondeur de plus de 112%
du diamètre moyen de la tige. On peut
s'en servir pour percer le trou d'implan-
Al RIVURES À CLIN tation à travers des tissus, certaines ma-
tières plastiques et autres matières peu ré-
sistantes, éliminant ainsi le perçage pré-
liminaire d'un trou. Ce rivet possède une
résistance au cisaillement moindre que
celle d'un rivet à bout creux.

Rivet fendu. Le corps de ce rivet est scié


ou fendu: les tiges fendues se durcissent
par écrouissage, exception faite des rivets
de plus gros diamètre, ce qui les rend ordi-
nairement plus appropriées pour poinçon-
ner des matières non métalliques, telles que
les tissus imprégnés, le bois ou les ma-
tières plastiques; les rivets à tige sciée ou
brochée sont plus mous et s'utilisent pour
le rivetage de matières comme le cuir et
les tissus.

Rivet à emboîtement. Ce rivet est formé


de deux éléments: un rivet plein et un rivet
à tige creuse. Le premier pénètre le second
RIVURE PAR RECOUVREMENT À UNE RANGÉE RIVURE PAR RECOUVREMENT À DOUBLE RANGÉE pour former un assemblage forcé. Les
têtes de ces rivets étant fabriquées avec
une grande précision, on les utilise pour
Bl RIVURES PAR RECOUVREMENT obtenir un aspect uniforme des deux côtés
de l'assemblage ainsi qu'une assise parfaite
Fig. 11.22 Rivures
de la tête sur la surface et pour prévenir
l'accumulation de poussière ou de déchets.
On les utilise également dans l'assemblage
de pièces de bois, de matières plastiques
rolle remontent ensuite, ce qui permet à la tant du point de vue des possibilités de friables et autres, pour minimiser le risque
contre-bouterolle poussée par son ressort l'équipement disponible' que du point de de les fendre lors de la pose.
de dégager la pièce du gabarit, tout com- vue du déroulement des diverses étapes
me dans la production de certaines pièces de la production.
embouties. CONSEILS SUR LE RIVETAGE
Le principal avantage du rivetage étant
Deux considérations importantes affec- l'alimentation automatique des rivets qui 1. Choix du rivet approprié. La figure
tent la conception de pièces à assembler assure des cadences très élevées à des prix 11.23 illustre les modèles courants et le
par des rivets: de revient très faibles, il est essentiel de Tubular and Split Rivet Council a publié
1. La liaison, sa résistance, sa forme concevoir le produit en fonction de l'équi- les normes établies pour tous les types de
et l'esthétique. pement de rivetage disponible et des di- rivets à l'exception des rivets à emboîte-
verses étapes de la production, pour ob- ment. L'outillage' requis pour le rivetage
2. La dernière opération de rivetage, tenir un rendement maximal. étant peu coûteux, on devrait suivre ces
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 253

-Y;1'8Dj rl'8Dl J:"7Dj


Cette tige enfoncée au marteau étale le

i~D }WD!-- Tru?


J:2'3DJ bout fendu du rivet pour former la rivure.

IH TÊTE RONDE
r;>~ ~
TÊTE PLATE
~ --1
TÊTE FRAISÉE
'?~Df--
T~
<:'~Df...-
TÊTE CYLINDRIQUE BOMBÉE TÊTE GOUTTE DE SUIF

Al TÊTES NORMALISÉES ET DIMENSIONS PROPORTIONNElLES APPROXIMATIVES


Quant aux rivets explosifs, ils contiennent
un produit chimique du côté de la rivure.
On chauffe la tête du rivet à l'aide d'une
contre-bouterolle chauffante ou d'un autre
outil semblable, pour faire sauter la charge
qui écarte le rivet et forme la rivure.

-=-
Les principaux points à considérer dans
le choix d'un rivet posé à la pince, au
marteau et par explosion sont le coût, la
solidité de la liaison, la vitesse d'assem-
~("7,-=J blage, la force de serrage du rivet, la
~~ Llid gamme des dimensions offertes, l'adapta-
FILÉE PERCÉE
tion au type d'assemblage et dans certains

~----
cas, la facilité avec laquelle on peut
"'L ___ _ l'enlever.

TÊTE GOUTTE
TÊTE FRAISÉE UTILISATION DES RIVETS À EXPANSION-
DE SUIF Figure 11.26
TIGE À BOUT CREUX TIGE CREUSE TIGE FENDUE TIGE À EMBOÎTEMENT 1. Pince. La pince ou distance axe-rive
El PEiITS RIVETS COMMUNS longitudinale ou transversale recommandée
Fig. 11.23 Petits rivets - Jusqu'à 7/16 po de diamètre égale le double diamètre du rivet. Dans les
assemblages soumis à de faibles charges
où le rivet ne sert que d'attache, on peut
réduire la pince à une fois et demie le
normes autant que possible malgré la ten- d'assemblage. Il faut cependant tenir comp- diamètre du rivet, tandis qu'il faut l'aug-
tation assez forte de spécifier des diamè- te de trois caractéristiques dans le choix menter jusqu'à trois fois le diamètre, dans
tres, des longueurs ou des degrés de to- d'un de ces rivets: le genre de tige, la des structures soumises à de très fortes
lérance légèrement différents. rivure et le mode de rivetage. charges.
2. Choix d'une rivure appropriée. Il Le rivetage des rivets à expansion se 2. Pas. Le pas ou entre-axes des rivets
existe deux formes d'empreintes pour les fait de l'intérieur de la tige, qui s'arrache doit égaler trois fois le diamètre du rivet.
rivets à bout creux ou à. tige creuse: la pour former un rivet à tige creuse ou qui Cependant, on réduit ou on augmente le
rivure à bord arrondi, qui se resserre con- se remplit pour former un rivet à tige pas selon la nature de la charge. Toute-
tre la pièce et la rivure fendue en étoile, pleine. Les modèles à tige creuse peuvent fois, on admet généralement qu'un pas égal
recommandée pour les assemblages sujets réduire avantageusement le poids de cer- à trois diamètres suffit pour réduire la
à des variations importantes d'épaisseur, tains appareils, tandis que les types à tige tendance à la rupture du matériau et poUl
pour les matières friables et lorsqu'un rivet pleine résistent mieux au cisaillement. concentrer la charge sur le rivet.
doit résister seul à un couple. Cependant,
Les rivures de ces rivets sont variées. 3. Longueur. La longueur de rivet re-
la rivure en étoile offre une surface d'ap-
Elles peuvent être ouvertes, fermées ou quise pour obtenir un rivetage satisfaisant
pui plus grande et résiste mieux au couple,
bloquées, c'est-à-dire plus ou moins étan- varie beaucoup et dépend de la nature
tandis que la rivure à bord arrondi forme
ches. Il faut donc vérifier les rivures avec des matières à assembler, de la résistance
une liaison plus forte et plus sûre.
soin pour rencontrer des exigences essen- nécessaire et du mode de rivetage. La plu-
tielles d'étanchéité. part des manufacturiers publient la gamme
RIVETS À EXPANSIOW d'épaisseurs serrées pour faciliter le choix
Les rivets à expansion se classent selon d'un rivet approprié.
Les rivets à expansion permettent le rive-
le mode de rivetage: les rivets posés à la
tage par un seul côté. On les utilise sou- 4. Tolérance du trou de passage. Pour
pince, au marteau et par explosion (Fig.
vent lorsque les deux côtés sont accessi- les structures soumises à de fortes vibra-
11.25) .
bIes' pour simplifier la technique d'assem- tions et à des efforts de cisaillement consi-
blage, pour économiser du métal, pour des On divise les rivets posés à la pince en dérables, les trous d'implantation doivent
raisons d'esthétique ou pour réduire le trois catégories: les rivets à tige arrachée être très serrés, ce qui exige des tolérances
prix de revient. L'élimination d'une opé- formant un rivet creux; les rivets à bouchon trés précises (E). On peut réduire le prix
ration d'importance secondaire permet sou- dans lequel la tige se bloque en position de revient d'un assemblage en recourant
vent de réaliser des économies importantes au rivetage et qu'il faut ensuite couper; à des rivets dont l'effet de serrage par la
et d'accroître la production. les rivets à bouchon à tige encochée qui tête permet des tolérances plus grandes
se brise au rivetage, laissant la partie in- pour les trous d'implantation (A).
TYPES DE RiVETS À EXPANSION férieure insérée comme un bouchon.
5. Espace libre. Le rivetage d'une pièce
La plupart des manufacturiers fabriquent Les rivets posés au marteau comprennent repliée sur une pièce plane (A), pose le
plusieurs types différents de rivets à ex- le rivet et une tige de rivetage que l'on problème de l'espace nécessaire à la riveuse
pansion pour répondre à diverses exigences enfonce dans un trou pratiqué dans la tête. pour insérer le rivet. Dans ce cas, on peut
254 LES LIAISONS TECHNIQUES

MÉDIOCRE

MÉDIOCRE MÉDIOCRE

EXCElLENT EXCELLENT
MÉDIOCRE EXCELLENT TÔLE FINE SUR fRAISAGE
TillE FORTE
EXCELLENT
RIVET DÉPLACÉ P!a;::8f i8 tete du rj:le';
rivet wfns3m:nent 18ng pOUf

""'::1 :;:;~:~1
la rivure conlre it1 tb!8
rivu;-8 sDI;ùe. LB [je
c6té le cu
riva:: il ~0Llt ers-üx égaler ~f]ur
.jj;:;rnHro dt, rivet
MÉDIOCRE EXCEllENT

LIGNES OE IIIVETS
RIVETS DÉPLACÉS -+ MÉDIOCRE rrsv;::i r
SYMÉTRIE !fJG

~"'"
pOW-

FaGliitrf !3 division DUtt~:r'lJ.1!qUt


par Je
d'un un!forrf,i~ pour le3 d1Jurss MÉDIOCRE EXCElLENT
muitilite3. l;O!i1ate Ga ~'€!lCUmIJ,e8m8nt
TROU APPROPRIÉ TOILE- BON
j êi ;1'lCU$8.
fi;En03Qf; d'un rivet trop lang nR:13 LIli iTOU
trop QIi~nd, ?8icer trous ~onfon]6rr:en'.
(iUi\ n,c';IT:manù8:1oll-').

TROP ÉTROIT POUR


MATIÈRES COMPRESSIBLES
MÉDIOCRE EXCELLENT , LA RIVEUSE ~

MEDIOCRE ~

~~ TÊTE
PIVOTS
BON EXCELLENT
PiUS1eurs méthedcs ffiai~
PROFILÉS EN U GU le,
MÉDIOCRE EXCELLENT en U assez large
ENCOMBREMENT rlveuse. fi !"înttrieui du

mnt ;]u
f:lncnon
x S'ét8bîlt en
GSS mâcho!res [~:: J]
MÉDIOCRE EXCELLENT
MATIÈRES fRIABLES

& ~TUB~
MÉDIOCRE MÉDIOCRE MÉDIOCRE
BON
PASSAGE

D~
Utttiser. des fOlHH:d!f1s
tfèlT0
saqs Dans
fri;:j~e3 GU PO!,I'
pièces
rive!' Ii~S
ChBlflbfl.1qe et
m,",

UtH iser
CGu] isstlnts.
JOINTS COUlISSANTS
rivet dég3gê pDur les joints

EXCELLENT
RIVURE DOUBLE
MÉDIOCRE EXCElLENT

~
PIÈCES REPLIÉES
SERRAGE
Placer la à t'extérieur ctu
~ré';l0;r un trou de pfl~~~age san

~
BON BON BON Dour ia
tXj)(~ilsiûn Uri
rivet 3t! gonfl1L
~~A~ TÊTE DENTElÉE
~LAT~ \W RIVURE SIMPLE

PASSAGE D'OUTIL
EXCELLENT EXCELLENT EXCElLENT ENCLENCHEMENT
TUBES ET RONDS COUPLES
MÉDIOCRE EXCELLENT
formé- SlJr le tU!J8 Dt, sur le rot1d PINCE EXCELLENT
la rtVUfC, Le ehoix d'un dvet
court 8ii1te le f!ambI1(J8 fi la lB r~vBus0 s'appuie ma! !or.sql!B pince est CHAMBRAGE DU U:-l r1\1ot tête dente!ée ou encoro tm
de ce- d;;rnier. trnj1 courte. Enclenchement.
Machine Design, Vol. 37, 6, 1965,
Fig. 11.24 La pose des petits rivets
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 255
TIGE COUPÉE ET MEULÉE À RAS LA T~TE parfois tirer le rivet par-dessous. Pour le en enfonçant un bouchon dans la tête (B)
rivetage d'un profilé en U entre deux piè- ou en recourant à ces deux procédés (C).
ces (B), le rivet s'insère de l'extérieur. Ce Il est cependant préférable d'insérer une
type d'assemblage exige un espace suffi- garniture ou du mastic entre les pièces et
sant sous le rivet pour permettre le rive- même sous la tête du rivet. Une meilleure
tage. En (C), il faut prévoir un jeu pour solution consiste à utiliser un rivet à rivure
la riveuse sans oublier celui que la tête scellée (D). On recommande parfois de
requiert et dont l'importance est primor- recourir aux revêtements étanches ce qui
À BOUCHON diale. Une tête large peut être trop rap- requiert la formation de rainures appro-
prochée de l'aile de la cornière. priées dans les pièces d'assemblage. Ce-

Q 6. Espace libre en profondeur. Il est es-


sentiel d'enfoncer le rivet jusqu'à la tête
pendant, pour obtenir l'étanchéité aux
intempéries, on peut simplement appliquer
une couche de peinture.

+.
pour obtenir un assemblage serré. L'espace
libre doit être suffisant pour permettre 11. Rivetage de caoutchouc, de matiè-
l'insertion de la tige (A). Dans le cas de res plastiques et de tissus. Certaines ma-
deux rivets opposés (B), l'espace minimal tières plastiques telles que les pièces mou-
TI" '''''"''
libre en profondeur égale l'espace requis lées en fibre de verre imprégné ou en
par la tige plus l'épaisseur d'une rivure. polystyrène sont suffisamment rigides pour
ne pas causer de problèmes dans la pose
7. Trous borgnes ou rainures. Les rivets de petits rivets. Pour le rivetage de ma-
à expansion s'emploient fréquemment dans tières souples ou de tissus, on doit recou-
un trou borgne pour l'assemblage de pièces. rir aux méthodes illustrées en (A) ou en
En (A), le grippage du rivet se fait uni- (B), en plaçant la tête contre la matière
quement contre la paroi. Ce rivetage ne la plus dure. Lorsque cette application est
possède toutefois pas la résistance des deux impossible, il faut ajouter une pièce de
autres illustrés en (B) et en (C), mais il support (C).
est toutefois suffisant pour résister aux
faibles tractions et aux efforts modérés de 12. Articulations. La figure 11.26 (12)
cisaillement. illustre trois méthodes courantes pour for-
mer un joint d'articulation rivé. On no-
8. Rivures. Les rivures sont à recouvre- tera qu'en (B) et en (C), le rivet ne peut
ment, c'est-à-dire qu'une pièce recouvre les resserrer les pièces assez fortement pour
parties aboutées (A) ou à clin, lorsque les nuire à l'articulation.
À BOUCHON À TIGE ENCOCHÉE pièces sont placées l'une sur l'autre' (B).
BOUT SCELLÉ À TIGE ENCOCHÉE
Dans ce dernier cas, on prévoit une pince D'autres méthodes acceptables pour for-
Al RIVETS POSÉS A LA PINCE assez large pour obtenir une liaison suffi- mer des joints articulés consistent à utili-
samment résistante. Cependant, une pince ser des pièces d'appui, à pratiquer la ri-
trop large (C), peut produire un relève- vure avec des bouterolles spéciales ou à
ment de la rive, lequel est sujet aux vi- choisir des rivets fabriqués avec des al-
brations et dans certains cas, peut nuire liages plus mous.
à l'assemblage. Il est préférable alors de
couper la pièce pour que la pince égale 13. Montage de tiges rondes. Le mon-
À BOUT OUVERT deux fois le diamètre du rivet ou de chan- tage de tiges rondes par rivetage s'effec-
ger la position du trou d'implantation pour tue ordinairement par l'insertion du rivet
que la rivure soit à mi-distance entre les à travers la tige. Sinon, il faut les river
rives inférieure et supérieure. dans un trou borgne ou dans une fente
fraisée.
9. Rivets fraisés. On fraise ordinaire-
ment une ,des surfaces pour accommoder 14. Montage de tubes. Les rivets à ex-
À BOUT FERMÉ un rivet à tête fraisée (A). On peut se pansion sont tout désignés pour ce type
procurer des rivets à tête plate fraisée ou d'assemblage. En (A), le rivet est posé à
Bl RIVETS EXPLOSIFS
à tête bombée fraisée (goutte de' suif). Le travers le tube. Ce montage exige un ri-
rivet (B) possède une tête à épaulement. vet beaucoup plus long, mais il est à peine
supérieur à la méthode illustrée en (B),
Une autre méthode courante (C) con· où on utilise un rivet plus court. On re-
siste à former une dépression de forme commande cependant le montage en (C)
conique au moyen d'une matrice appuyée lorsque le coût additionnel du fraisage ou
contre la surface arrière des pièces. L'em- du laminage se justifie.
boutissage des pièces, l'une dans l'autre
augmente la résistance de l'assemblage. 15. Joint de tubes. Les rivets à expan-
Cl RIVET POSÉ AU MARTEAU
sion s'utilisent couramment pour relier
Machine Design, Vol. 37, W 6, 1965. 10. Joints étanches. On scelle un rivet deux tubes dans les assemblages de char-
Fig. 11.25 Types de rivets à expansion et modes creux en donnant une forme aiguë au bord pentes et d'arbres de transmission peu coû-
de rivures de la tête qui s'enfonce dans la surface (A), teux.
256 LES LIAISONS TECHNIQUES

PAS, TOLÉRANCE ET ESPACE LIBRE

1) PINCE (LONGITUDINAlE ET TRANSVERSALE]


LL A B
INSERTION
DU RIVET
RIVURE
TERMINÉE
4) TOLÉRANCE DU TROU DE PASSAGE
Al D)
6J ESPACE LIBRE EN PROFONDEUR

2) PAS

A s c
3) LONGUEUR 5) ESPACE LIBRE
7) TROUS BORGNES OU RAINURES

RIIIHAGE

.wmâ1
A B c D
8) RIVURES 10) RIVURES D'ÉïANCHÉITÉ

B c

~
~
C,
12) ARTICULATIONS

9) RIVETS FRAISÉS 11) RIVETAGE DE MATÉRIEL DE PLASTIQUE ET DE TISSUS

MOtHAGE

4 1

13) MONTAGE DE TIGES RONDES

16) ASSEMBLAGE DES TilLES


A B c

) ))
14J MONTAGE DE TUBES

18) MONTAGE DE MATÉRIAU ALVÉOLÉ

A B c
15J JOINT DE TUBES 17J UTILISATION DE l'EFFET DE TRACTION

Fig, 11.26 Utilisation des rivets il expansion Machin" De,ign, Vol. 37, N' 6, 1965.
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 257

16. Assemblage des tôles. Certains ri- des méthodes courantes. On utilise deux rement des pièces de liaison en acier à
vets à expansion s'adaptent très bien à procédés de soudage: par points avec bos- faible teneur en carbone, telles que l'acier
l'assemblage des tôles. Cependant, on dé- sage ou par points (Fig. 11.27). SAE 1010.
conseille les types de rivets dont la tige
Quelle que soit la méthode, la fusion 2. Les pièces doivent pouvoir se trans-
se déforme au rivetage. Autant que pos-
des pièces métalliques en contact résulte porter, car les postes de soudage portatifs
sible, les rivets se posent sur la pièce la
de leur résistance électrique et de la pres- ne sont pas recommandés pour souder ces
plus épaisse. Lorsque les deux parois sont
sion entre les pièces. pièces de liaison.
accessibles, il est préférable, mais non es-
sentiel, d'utiliser une rondelle ou une piè- Les vis et les écrous comptent parmi 3. Le volume de production doit justi-
ce de renfort pour les tôles fines. les pièces de liaison soudées les plus cou- fier les frais d'outillage. On estime qu'îl
rantes. Les goujons servent ordinairement
17. Utilisation de l'effet de traction. à localiser ou à supporter des pièces, plu- 1\Wl1l\\>
Une disposition judicieuse des rivets per- tôt qu'à les fixer. Un goujon est essentiel-
met parfois, par effet de traction, de mou- lement une vis non filetée. SPH~RIQUE BOMB~ ANNEL~
ler des pièces de formes différentes l'une
sur l'autre. Les rivets peuvent arrondir des
tasseaux, comme on peut le voir en (A)
et en (C), tandis qu'en (B), le rivet ne
PROCÉDÉS DE SOUDAGE "'itîîîlh\\1
Pour le soudage avec bossage, la chaleur
peut que retenir les pièces l'une contre NERVUR~ PYRAMIDAL
de fusion se concentre sur les bossages ou
l'autre. projections préparées sur la pièce de liai-
18. Assemblage de matériaux alvéolés. son. Ces bossages se fondent dans la Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965.
On utilise à cette fin des garnitures inté- surface du support pour former la sou- Fig. 11.28 Types usuels de bossage
rieures pour renforcer le matériau et pour dure. On recommande à cette fin un poste
obtenir une liaison solide. Ces garnitures de soudage par pression à commande élec-
permettent au rivet de retenir les pièces tronique. Ces appareils, équipés d'un vérin
sans causer de déformation qui, en affai- à air comprimé monté au-dessus des élec-
faut prendre 1 000 pièces au minimum
blissant la structure, provoquerait une rup- trodes, maintiennent ces dernières dans un
pour réduire suffisamment le prix de re-
ture. alignement plus précis, tout en contrôlant
vient de ces pièces de liaison.
la pression avec précision.
4. On doit disposer de l'équipement de
ORGANES DE LIAISON SOUDÉS Dans le soudage par points, le courant
soudage approprié.
PAR RÉSISTANCEs électrique circule à travers toute la surface
de l'électrode. Le soudage se fait ordinai- L'intégration convenable du soudage des
Ces organes de liaison sont des pièces à
rement à l'aide d'un poste de soudage à organes de liaison dans une chaîne d'as-
filets extérieurs ou intérieurs, spécialement
levier à commande hydraulique, à air com- semblage accroît souvent le rythme de
prévues pour se souder en position par
primé ou même à ressort, pour appliquer production et simplifie certains procédés
les pressions. La longueur des leviers peut d'assemblage. La réduction du prix de re-
varier de 12 à 60 pouces. Ces appareils, vient qui en découle devient un avantage
conçus à l'origine pour le soudage par appréciable sur les autres modes de fixa-
points de tôles de grandes dimensions, s'a- tion.
daptent cependant très bien à certaines
pièces de liaison. Soudées au début de la fabrication, ces
pièces forment une liaison permanente in-
Bien que ces procédés de soudage soient sensible aux vibrations. Elles sont aussi
semblables en plusieurs points, il faut en toutes désignées pour l'assemblage sur des
reconnaître les différences. Le coût d'un pièces accessibles d'un seul côté où le ser-
poste de soudage par points, par exem- rage de boulons serait difficile sinon im-
ple, est beaucoup moins élevé que celui possible, ou sur des tôles nécessitant une
Al SOUDAGE PAR POINTIAVEC BOSSAGE d'un poste de soudage par bossage. Ce- liaison par pièces filetées.
pendant, ce dernier aura plus de souplesse
et donnera beaucoup plus de latitude au Le choix d'un organe de liaison soudé
concepteur. Le soudage par points a l'a- et le mode de soudage dépendent de trois
vantage de permettre de fixer un organe considérations principales:
de liaison au moment de l'assemblage. 1. Quel est le degré d'importance de la
L'utilisation de pièces de liaison conçues pièce de liaison à la résistance, à la trac-
pour les appareils de soudage par points tion, au couple et au cisaillement ?
peut diminuer le temps d'installation et en
accroître les possibilités. 2. L'importance de l'esthétique. Vau-
drait-il mieux protéger les surfaces exté-
rieures contre les marques, l'altération de
DES LIAISONS SOUDÉES la couleur, etc. ?
Gl SOUDAGE PAR POINT
L'emploi des organes de liaison soudés exi-
ge quatre conditions préalables: 3. L'importance de l'encombrement.
Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965. Doit-on utiliser la pièce de liaison dans un
Fig. 11.27 Modes d'attache de pièces de liaison 1. Les matières employées doivent se espace restreint ou à l'intérieur d'un as-
soudées par résistance souder par résistance. On utilise ordinai- semblage?
258 LES LIAISONS TECHNIQUES

concepteur. On réalise ainsi des assembla- On l'emploie surtout avec des pièces de
LES SOUDURES PAR POINTS AVEC ges parfaitement étanches sous pression, base dont la résistance se compare à celle
BOSSAGE S'UTILISENT qui permettent d'utiliser toufe la résistance de la pièce de liaison, bien qu'on l'utilise
• lorsqu'on dispose de l'équipement approprié. de la pièce de base facilement, rapidement parfois avec des pièces plus minces.
• Pour des raisons d'esthétique: le soudage sur bossage et à un prix de revient très faible. Ces
ne défigure pas les surfaces du côté opposé à la procédés éliminent les opérations de per-
soudure.
çage, de taraudage ainsi que le soudage SOUDAGE DES GOUJONS
• Pour le soudage de plusieurs pièces simultanément. PAR PERCUSSION ÉLECTROSTATIQUE
ou le brasage manuel de boulons et d'é-
• Pour maintenir un espacement minimal entre les crous de formes diverses.
pièces. Dans ce procédé, une petite saillie à la
• Pour des soudures sur une pièce d'épaisseur variable. La figure 11.30. décrit trois méthodes base du goujon vient en contact avec la
• Pour le soudage sur des pièces de formes spéciales courantes de soudure à l'arc : pièce de support. L'énergie provenant d'un
ou pour obtenir une soudure étanche. condensateur fait fondre la saillie et une
• Pour faciliter le soudage automatique à la chaîne et a) L'arc électrique. partie de la pièce de support. À ce mo-
la localisation des pOints de soudage. ment, un ressort se détend et force le gou-
• lorsque le soudage automatique doit se faire sans sur·,
b) Par percussion électrostatique.
veil lance, pendant de longues périodes.
jon en position dans le métal fondu avant
c) Par percussion électrostatique à l'arc. la fin de la décharge électrique. La sou-
dure ainsi obtenue couvre uniformément
LES SOUDURES PAR POINTS Tous ces procédés requièrent un arc élec- toute la surface en contact. Le cycle de
S'UTILISENT trique pour obtenir la chaleur nécessaire soudage, d'une durée de une à quatre mil-
• Lorsqu'on dispose de l'équipement approprié. au soudage des pièces. Le goujon, attaché lisecondes, ne cause pas d'accumulation
au porte-électrode, sert d'électrode et si de chaleur dans le support. On peut ainsi
• Lorsque les légères traces laissées par les électrodes
sont sans importance. nécessaire, le bout à souder contient un souder des goujons à des tôles fines, sans
flux décapant. Les différences entre les risque de décoloration ou de déformation.
• Lorsque d'autres pièces de l'assemblage se fixent à
la soudure par points. divers procédés affectent la méthode uti-
lisée pour obtenir l'arc, contrôler le cycle
• Lorsque le soudage automatique se fait sous surveil·
lance. Les électrodes s'écrasent assez rapidement et de soudage et l'intensité du courant. SOUDURE DES GOUJONS
Il faut interrompre la production régulièrement pour
les remettre en bon état. PAR PERCUSSION ÉLECTROSTATIQUE
• Pour souaer Jes métaux dissemblables, tels que l'alu· SOUDAGE À L'ARC DES GOUJONS À L'ARC
minium, le cuivre ou le magnésium.
Ce procédé, qui est le plus couramment Cette méthode est une modification de la
• Lorsque la forme, la dimension ou l'encombrement ne utilisé, s'applique partout où l'on fabrique précédente, la différence se situant dans
permettent pas l'emploi de goujons soudés.
des pièces et des assemblages métalliques. le mode de formation de l'arc électrique .

de liaison soudées
Machine Design, Vol. 37, W 6, 1965.
Fig. 11.29 Choix du mode de soudage pour les pièces
~o" ~~
n. nlvlRoLE

Al GOUJON MIS EN Bl GOUJON ÉLOIGNÉ POUR Cl GOUJON PLONGÉ Dl SOUOURE TERMINÉE


CONTACT AVEC LA BASE FORMER UN ARC ET DANS LE MÉTAL FONDU
SOUDAGE À L'ARC DES ORGANES FOND RE LE BOUT DU
GOUJON ET LA BASE
DE lIAISON 9
Le soudage à l'arc des goujons utilise la 1l SOUDAGE A L'ARC DES GOUJONS
chaleur d'un arc électrique pour liquéfier

Ji Jll Jl1
une quantité suffisante de matière. Les
pièces sont ensuite pressées fortement l'u-
ne contre l'autre pour former une liaison
permanente. On soude ainsi des goujons
Uu,,,,, Ji
=
de grosseurs, de formes et de types va- Al GOUJON Bl SAILLIE EN Cl LE COURANT Dl L'ARC QUI EN El SOUDURE
riés. Cependant, il importe de fabriquer EN POSITION CONTACT ÉLECTRIQUE RÉSUlTE LIQUÉFIE TERMINÉE
AVEC LA BASE S'ÉTABLIT LA SAILLI E
ces goujons en matière soudable et de
prévoir à un bout, une forme appropriée 2l SOUDAGE DE GOUJON PAR PERCUSSION ÉLECTROSTATIQUE
au mode de soudage. On utilise tous les

0 Al
modèles de postes de soudage à courant
continu, bien qu'il existe des appareils
t
spécialement conçus pour le soudage des
goujons. On utilise des batteries d'accumu-
lateurs, des condensateurs ou les deux à
la fois, comme source d'alimentation, en
plus de recourir parfois aux gaz inertes
Jl
Al GOUJON EN CONTACT
AVEC LA BASE
Bl GOUJON SOULEVÉ
POUR FORMER UN ARC
Cl GOUJON PlONGÉ
DANS LE MÉTAL FONDU
Dl SOUDURE
TERMINÉE
pour prévenir l'oxydation.
L'équipement de soudage est portatif et 3l SOUDURE DE GOUJON PAR PERCUSSION ÉLECTROSTATIQUE A L'ARC
d'une grande souplesse d'utilisation, lais-
sant ainsi libre cours à l'imagination du Machine Design, Vol. 37, W 6, 1965.
Fig. 11.30 Soudage à l'arc des goujons
LIAISONS TECHNIQUES DIVERSES 259
jons de 5/16 po et plus. Les deux mé-
Soudage à l'arc Soudage de goujon par
Soudage de goujon thodes par percussion électrostatique ser-
par percussion
des goujons percussion électrostatique électrostatlque'à l'arc
vent au soudage des goujons de plus pe-
tits diamètres. Le tableau à la figure 11.31
Forme de la liaison permet de choisir le procédé approprié en
Ronde .......................•.................................................. A A A se fondant sur certains critères affectant
Carrée ......................................................................... A A A la résistance de la soudure: l'épaisseur de
Rectangulaire ............................................................ A A A
la base, la nature du métal, le type de
Irrégulière .................................................................. A A A
goujon ainsi que son diamètre et sa for-
Diamètre ou surface de la liaison
me.
Dia 1/16 po à 1/8 po .............................................. D A A
Dia t/8 po à 1/4 po .............................................. C A A 2. Choix d'un modèle de goujon stan-
Dia 1/4 po à 1/2 po ................................................ A D D dard. Les goujons standards coûtent moins
Dia 1/2 po à 1 po .................................................... A D D cher que ceux de formes spéciales et s'ob-
Jusqu'à .05 p02 .......................................................'" C A A tiennent facilement. On peut réaliser une
De plus de .05 p02 ................................................... À D D
économie appréciable en faisant un léger
Matière de la base compromis sur le diamètre et la longueur,
Acier au carbone ...................................................... . A A A et ce, sans affecter l'utilité ou la résistan-
Acier inoxydable ...................................................... A A A
ce de l'assemblage.
Acier ail ié .................................................................. . B C C
Aluminium ................................................................... B A A 3: Standardisation des diamètres et des
Laiton ............................................................................. C A A longueurs. Tout changement de diamètre
Matière de la base ou de longueur de goujons, destinés à des
Acier au carbone ...................................................... . A A A usages différents, exige ordinairement un
Acier inoxydable ...................................................... A A A réajustement de la machine, y compris le
Acier allié .................................................................. B A C réglage de la durée du cycle et de l'inten-
Aluminium .................................................................. B A A
A A sité du courant électrique. Le recours si
Laiton ............................................................................. C
possible à un seul goujon résulte donc en
Épaisseur de la base
une économie de temps et de main-d'œu-
Moins que .015 po .................................................. . D A B
vre.
De .01.5 po à .062 po .............................................. C A A
De .062 po à .125 po ............................................ B A A
De plus de .125 po .................................................. A B A

........... .,.
Critères de résistance
La chaleur affecte la surface exposée ............ .. B A A
Jeu entre goujon et plaque .................................. B A A
En fonction de la liaison ...................................... A A A il!!! ..
·••··•· ••·.· .· ·
00·
.

En fonction de la base .......................................... A A A


A) TENSION 8) CLIVAGE

A - N'exige ni équipement ni procédés spéciaux.


B - Pour des besoins particuliers exigeant des techniques spéciales qui' justifient l'expérimentation et
la mise au pOint de techniques de soudage. ...,....
I_-..:.........:......J ~~..~~a~.
..
l~ - ,.,.
C - Utilisations peu nombreuses.
o- Non recommandé. Mode de soudage inexistant actuellement.
C) CISAILLEMENT D) PElAGE

Machine Design, Vol. 37, N' 6, 1965. 3M Company


Fig. 11.31 Tableau des procédés de soudage des goujons Fig. 11.32 Efforts divers que subissent les
constructions collées

Cette procédure se rapproche de celle utili- organes de liaison en acier doux, en acier CO~STRUCTION CO~LÉE'O
sée pour le soudage à l'arc, c'est-à-dire que inoxydable, en acier allié, en aluminium, Les adhésifs remplacent souvent avanta-
le goujon s'éloigne de la base après la mise en laiton, en bronze ou en magnésium. geusement les soudures, les rivets et au-
en contact.
tres liaisons techniques. On les utilise dans
CONSEILS POUR L'UTILISATION l'assemblage de pièces de matières diver-
UTILISATION DES GOUJONS SOUDÉS DES GOUJONS SOUDÉS ses, en aluminium, en laiton, en magné-
sium; en acier, en acier inoxydable, en
Le soudage des goujons s'utilise partout
Les points suivants permettent de réduire titane et en cuivre.
dans les ateliers de fabrication de pièces considérablement le prix de revient des
et d'assemblages métalliques. On peut sou- Il faut cependant noter qu'en les substi-
goujons soudés :
der parfaitement une pièce de liaison d'un tuant à un autre mode de liaison, les ad-
diamètre inférieur à 3/32 po et un gou- 1. Choix du procédé de soudure appro- hésifs donnent rarement leur meilleur ren-
jon ou une tige filetée jusqu'à 114 po de prié. L'épaisseur de la pièce de base dé- dement. L'explication réside dans le fait
diamètre. La longueur de la pièce de 'termine ordinairement le mode de sou- que, contrairement aux, autres organes de
liaison peut varier de 14 po à 40 po ou dage à utiliser. Le soudage à l'arc électri- liaison, les adhésifs forment un joint ef-
plus, selon les besoins. On fabrique ces que s'utilise couramment pour des gou- ficace au contact de surfaces plus impor-
260 LES LIAISONS TECHNIQUES

tantes. Théoriquement, il suffit d'une sur- L'assemblage à onglet, utilisé dans la


face de contact pour obtenir la résistance fabrication de contre-portes ou de cadres,
nécessaire, puisque toutes les surfaces en PAR RECOUVREMENT SIMPLE peut se coller. Cependant, pour obtenir
liaison supportent la charge. une surface collée suffisante, on utilise les
assemblages à paume carrée, à mortaise
Quelques-uns des principaux facteurs à PAR EMBRÈVEMENT À TRAIT DE JUPITER et à tenon ou encore à onglet et languette
considérer pour les assemblages collés ap- rapportée. Le joint à paume serrée est
paraissent dans ce chapitre, conformément simple mais requiert des opérations d'usi-
aux renseignements fournis par la Minne- nage. Les joints à mortaise et à tenon
PAR RECOUVREMENT SIMPLE BISEAUTÉ A MI·ÉPAISSEUR
sota Mining and Manufacturing Co., Lon- sont excellents mais requièrent aussi des
don, Ontario. Al LIAISONS SOUMISES AU CISAILLEMENT
opérations d'usinage. Par contre, on doit
considérer j'emploi du joint à onglet et
ASSEMBLAGES PAR RECOUVREMENT languette rapportée surtout pour j'assem-
blage de pièces creuses produites par filage.
Un assemblage à clin biseauté a plus d'ef-
ficacité qu'un simple joint à clin. Les ri-
SUR SIMPLE PAR CORNIÈRES PAR CORNIÈRES À DEUX ASSEMBLAGES DE PIÈCES CYliNDRIQUES
ves biseautées augmentent la flexibilité aux
CORNI ÈRE RAINURÉES RAINURÉES CORNI ÈRES
endroits sujets à plier sous l'effort.
B) LIAISON D'ANGLES
Les assemblages en T et à recouvrement
L'assemblage à trait de Jupiter situe le de pièces cylindriques sont deux types de
joint collé sur le plan des efforts de ci- joints qui s'adaptent bien au collage. Tou-
saillement des pièces. Cependant, l'usinage tes les surfaces en contact étant collées,
nécessaire peut rarement s'obtenir avec les ces assemblages offrent plus de résistance.
PIÈGE ONDULÉE
tôles. PROFIL EN T PROF! l EN TRAPÈZE De plus, ce mode de fabrication améliore
OU GAUFRÉE
Cl LIAISONS DE PIÈCES DE RENFORT POUR rOtES fiNES l'apparence des joints qui ne se déforment
L'assemblage à lll1-epaisseur résiste pas aux températures élevées du soudage.
mieux au fléchissement que le trait de
Jupiter, mais il présente aussi des diffi-
cultés d'usinage.
L'assemblage par embrèvement situe le 1. BRAENDEL, F. W., « Pin Fasteners",
joint collé sur le plan des efforts de ci- À MORTAISE
À PAUME in Machine Design, Vol. 37, N° 6,
ET À TENON
saillement des pièces. L'application d'une CAR RÉE 1965.
pression pendant le durcissement de l'ad-
hésif est facile et il suffit d'une simple 2. WURZEL, H., R. J. MUNSEY, et H. E.
À ONGLET ET LANGUETTE RAPPORTÉE
opération de formage pour préparer les McCORMICK, « Retaining Rings ",
pièces. Dl ASSEMBlAGE EN ANGLE ~OUR PORTES ET fENÊTRES in Machine Design, Vol. 37, N° 6,
1965.
3M Company
Fig. 11.33 Assemblages collés 3. The Wallace Barnes Company Ltd.
ASSEMBLAGES D'ANGLES
Les assemblages d'angles sont plus ou 4. SEITL, W. L, et S. PETRUS, « Spring
moins sujets au clivage et au pelage, se- Clips ", in Machine Design, Vol 37,
lon l'épaisseur des pièces. W 6, 1965.
sant des p!eces de renfort conçues pour
fléchir avec la tôle. On utilise plusieurs 5. WEISSMAN, T. E., « Guide to Fasten-
ASSEMBLAGES ABOUTÉS types de pièces de renfort, tels les profilés ing Deviees ", in Canadian Machinery
en T, en trapèze, ondulés ou gaufrés. Quoi- and Metaill'orking, Vol. 73, N° 12,
Deux pièces aboutées résistent mal au que le profilé en T soit simple, on utilise 1962.
clivage et on recommande plutôt les as- plus couramment le profilé en trapèze dont
semblages encastrés. L'assemblage à mi- la rigidité est excellente. Par contre, les 6. HARTWELL, A. et al., "Small Rivets»,
épaisseur à rainure et languette permet de profilés ondulés ou gaufrés assurent la in Machine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
contrôler l'épaisseur de l'adhésif. De plus, planéité de toute la surface. 7. FREEMAN, T. R., «Blind Rivets »,
le montage devient facile et l'alignement
in Machine Design, Vol. 37, N° 6, 1965.
ne pose aucun problème.
ASSEMBLAGES EN CORNIÈRE
8. GREY, G. F., {( Resistance Welded
Il est possible d'assembler en cormere des Fasteners », in Machine Design, Vol. 37,
ASSEMBLAGES DE RENFORT pièces de tôle ou d'agglomérés collés W 6, 1965.
Lorsqu'on soumet à un fléchissement une moyennant certaines modifications. Les
tôle collée à une pièce de renfort, l'assem- cornières de renfort permettent l'assem- 9. SINGLETON, R. c., « Arc Welded
blage a tendance à peler. L'accroissement blage par adhésif et forment des joints Fasteners ", in Machine Design, Vol.
ou la diminution de l'épaisseur de l'une étanches. Les cornières à rainures et les 37, N' 6, 1965.
des pièces corrige un peu cette tendance. cornières doubles sont les types les plus
On peut aussi corriger ce défaut en utili- courants et forment des joints plus rigides. 10. 3M Company.
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE

The James F. Lincoln Arc Welding Foundation


Fig. 12.1 Pièces diverses fabriquées ou assemblées par soudage
261
262 LES LIAISONS TECHNIQUES

3. On peut recourir à la construction tu-


bulaire.
Le but principal du soudage consiste à réu-
nir diverses pièces métalliques en une seule 4. Les structures soudées permettent de
structure capable de supporter les charges minimiser le bruit dans les constructions ur-
prévues. La réalisation d'assemblages sou- baines, facteur très important dans l'érec-
dés efficaces et peu coûteux exige du dessi- tion des édifices à proximité des écoles et
nateur une bonne connaissance des princi- des hôpitaux. À ÉVITER CINTRER SI POSSIBLE
pes de base du soudage, de ses avantages et
5. L'absence de têtes de rivets ou de bou- Al CINTRER DE PRÉFÉRENCE
de ses limites.
lons simplifie le travail des peintres et di-
Le concepteur s'efforcera d'utiliser le mo- minue les frais d'entretien.

~~"'"?~~~
ou BOUT À BOUT RECOUVREMENT

Fig. 12.2 Types d'assemblages soudés


EN CORNIÈRE EN T RELEVÉS À ÉVITER PROFILÉ MARCHAND

Bl UTILISER DES PROFILÉS MARCHANDS

de de construction le plus économique pour Dl DANS LA CONSTRUCTION MÉCANIQUE


obtenir la structure projetée la plus agréa-
ble. À cette fin, il peut recourir selon les 1. On obtient des assemblages plus résis-
exigences, au soudage et au boulonnage; il tants, plus rigides, plus malléables et moins
peut même prévoir des pièces matricées, for- sensibles aux chocs. À ÉVITER BON
gées ou moulées. Il doit aussi tenir compte
des possibilités qu'offrent les tuyaux et les 2. Ces constructions soudées allient la lé- Cl ÉViTER L'OBLIGATION DE FAÇONNER LA SOUDURE
profilés de construction. gèreté à une plus grande résistance.

3. L'élimination des modèles réduit con-


AVANTAGES DU SOUDAGE sidérablement le prix de revient de la pro-
duction en petite série.
A) DANS LES TRAVAUX DE CHARPENTE
1. Possibilité, par une étude appropriée, Dl SOUDER UNE PIÈCE ÉPAISSE PLUTllT QU'UNE PIÈCE
d'alléger jusqu'à 25% le poids des char· C) EN CHAUDRONNERIE ET EN SURÉPAISSEUR POUR OBTENIR UNE SURFACE À fAÇONNER
pentes rigides soudées. VAISSEAUX SOUS PRESSION
2. La netteté d'un cordon de soudure En chaudronnerie, le soudage remplace
améliore souvent l'apparence d'une char- avantageusement le rivetage employé anté- Canadian Welding Bureau
pente. rieurement.
Fig. 12.4 Conseils sur l'utilisation des soudures

Al SOUDURE SUR
Cl SOUDURE
Bl CORDON DE EN BOUCHON
CHANFREIN SOUDURE D'ANGLE

ÉPAISSEUR

~IEÈSCES
\J
ANGLE DU V
'<:
~SURFACE ~E
~
ANGLE DU
AMORCE
n,

E,

~
HANFREIN~
~~~\%§~~$\\
j ~ ÉPAISSEUR DU JOINT
OUVERTURE
LARGEUR
DU CORDON
</J MIN. = E + J.

POUR E ~ i
16
</J MAX. =

E, = E
2! X E,

DU JOINT
POIJR E >i E, MIN. = LE PLUS GRAND i OU f
Canadian Welding Bureau
Fig. 12.3 Terminologie relative au soudage
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 263
1. L'étanchéité permanente des joints aux
pressions, aux liquides et aux gaz n'exige
ni garniture ni calfeutrage.
2. Il réduit les frais d'entretien.
3. Il diminue le poids des appareils.

ÉTUDE DES ASSEMBLAGES SOUDÉS


L'étude des bâtis de machines et autres piè-
ces assemblées par soudage se fait d'après
leur caractère fonctionnel, sans "en négliger
pour autant l'apparence extérieure et le prix
de revient. Dans ce domaine, la créativité
du dessinateur s'exerce plus que dans l'é-
tude de tout autre type d'assemblage par
soudage. Le dessinateur doit éviter de se
laisser influencer par des principes mis au
point pour d'autres genres de construction.
Par exemple, dans l'étude de pièces de mé-
~-----41------~ canique soudées, destinées à remplacer des
pièces préalablement coulées ou forgées, il
doit éviter de concevoir ces pièces dans la
même optique en leur donnant la même ap-
SI" le ,lIé! ir,,;CVI'clll('"é l';PI~~, parence, car il en résulterait un produit coft-
"tdvm t'f'$ ~;'b"'S teux et excessivement lourd. Il doit surtout
swwi,c- e//('$ Pt''l"('sJ"tf!Ï'('s ? tenir compte des caractéristiques mécaniques
5C-75-31
et de la malléabilité de l'acier doux, de la
Al ESTIMÉ DU PRIX DE REVIENT D'APRÈS LE PREMIER CRDQUlS solidité et de la netteté des cordons de sou-
dure, de la grande souplesse d'utilisation et
de la possibilité d'alléger les pièces et d'en
diminuer le prix de revient, en réduisant l'u-
sinage.
Le concepteur, n'étant plus limité par les
exigences des procédés de fonderie, n'a au-
cune raison valable de dessiner une pièce
moins attrayante qu'un article de fonderie
de bonne facture. Au contraire, il peut sou-
vent réaliser par soudage des pièces plus
belles, tout en obtenant des parois d'acier
aux surfaces plus douces et d'entretien fa-
cile.

FACTEURS TEMPS ET QUANTITÉS


Un autre point important qui influe sur le
coftt des pièces soudées, comparativement
au moulage par exemple, provient du fait
que la fabrication par soudage s'adapte par-
ticulièrement bien à la production en petite
série. Dans plusieurs cas, cet avantage dé-
terminant provient souvent du prix de re-
vient trop élevé des pièces coulées en petites
quantités, par suite du coftt prohibitif du
modèle de fonderie. De plus, l'assemblage
~/I'Mt!#« //',NNIr er
&tb"Y 8ÀT/~,;::~" par soudage requiert souvent moins de temps
IJI1DJIIt(J~/ftu"l'It_C______--,":..:_'-...
' '"'-"""'----Jc::.:sc:.;."7;:..S-=32
que le moulage. ""
Bl CHOIX DE DIVERS MDDÈLES DE BASE
ÉCONOMIE DE POIDS
The James F. Lincoln Arc Weldlng Foundatlon
Fig. 12.5 Étude d'un bâti pour pompe Lorsqu'il faut remplacer des pièces coulées
par des pièces soudées, on doit simplifier le
dessin pour en réduire le poids et pour com-
264 LES LIAISONS TECHNIQUES

il
4 TROUS, FORET 32
4 TROUS, FORET "
Ji
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1
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f-----------41.
8
+·003
FILETS ET ARRONDIS R k 1'125_.000

~~~-L----~-----+------------L4~--~ ~~<OM!~ t
---± + 1

r-'-rl-r....!.lL.----L..f....l....--....l....-...-+-,r----, ~
-,-
i
MATIÈRE FONTE GRISE ASTM N" 30 MATIÈRE - ACIER

Fig. 12.6 Comparaison entre deux paliers, l'un en fonte,


l'autre en acier soudé

penser le coût élevé de la main-d'œuvre. dans le choix d'un mode de fabrication ou acier seront en toute probabilité l'élément
L'épaisseur des pièces coulées se détermine de construction. Le dessinateur doit donc de base dans la plupart des cas. De plus, on
en prévision des défauts de coulée et du analyser soigneusement tout ce qui peut peut, grâce à l'oxycoupage, produire des
mouvement possible du noyau. Avec l'a- affecter le coût d'un assemblage soudé. pièces de formes très variées.
cier, le risque de défauts devenant presque Bien que le prix de l'acier soit moins élevé
nul, on élimine ce surplus d'épaisseur. De que celui de la fonte ou de l'acier moulé La planéité et le fini des pièces en
plus, la résistance de la fonte à la traction et que l'on puisse utiliser moins de métal, acier suffisent ordinairement pour le bou-
égale la moitié de celle de l'acier; on peut il faut tenir compte du fait que le soudage lonnage sans recourir au surfaçage. Cepen-
donc réduire d'autant le poids et les dimen- requiert un plus grand nombre d'opérations dant, le montage d'un roulement ou parfois
sions d'une pièce en acier. Par exemple, la que le moulage. En effet, il faut préparer la nécessité de préparer une surface d'appui
résistance plus élevée de l'acier permet de les éléments pour le soudage, les assembler, pour des têtes de boulons, des rondelles,
réaliser des pièces de mêmes dimensions les ajuster, les souder et leur donner un des bagues d'arrêt, etc., n'exige pas le sou-
hors tout avec des parois égales à moins de traitement thermique de normalisation. dage avec bossage comme sur les pièces en
la moitié de l'épaisseur de la fonte (Fig. fonte. À cette fin, il suffit d'accroître suffi-
12.6). samment l'épaisseur de la pièce et de lamer
CHOIX DES MATIÈRES PREMIÈRES les surfaces requises (Fig. 12.10). Le coût
La diminution de poids réduit non seule- Pour ces études, le dessinateur dispose d'un du lamage égale à peu près celui de la
ment le prix de revient des assemblages vaste choix de matières premières: tôles finition d'un bossage, mais on évite le travail
soudés, mais aussi les frais de transport et fortes, profilés, tubes, pièces forgées ou cou- de préparation et de soudage que ce dernier
de manutention. lées, etc. Il lui faut donc analyser avec requiert.
soin les caractéristiques prévues en regard
CONCLUSION de celles des prodJuits disponibles pour faire RECUIT DE NORMALISATION
un choix judicieux lui permettant de réa-
En définitive, le prix de revient peut, dans liser un ensemble efficace, peu coûteux et Tout assemblage soudé est soumis à des
certains cas, devenir le facteur dominant d'apparence agréable. Les tôles fortes en tensions et à des contraintes qu'il faut par-
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 265

M~TAL OU ALLIAGE GAZ ARC

Aluminium
- de commerce x x
- alliage AI·Mn x x
Laiton de commerce x
Bronze de commerce x
Cuivre [désoxydé] x
Fer
- fonte grise ou alliée x
- malléable
Plomb x
Alliages au magnésium x
_~POUTRE .1. x
Nickel et alliages de nickel x
~~.:. COUPER ET PLIER Aciers au carbone
'- . . ~ ~

- basse et moyenne teneur en carbone x


- haute teneur en carbone x
- acier à outils
Acier coulé x x
Acier inoxydable
- au chrome x
- au chrome·nickel x x

Fig. 12.8 Soudabilité de divers métaux et alliages

rôle de métal d'apport qui se dépose sur le


joint en fusion.

SOUDAGE PAR FORGEAGE


Le soudage par forgeage consiste à obtenir,
par une température élevée, une plasticité
convenable des parties à assembler et une
liaison par diffusion réciproque sous l'effort
de compression exercé par martelage ou à
la presse.

SOUDAGE AU GAZ
Procédé de soudage largement utilisé pour
la répara.tibn et l'entretien. Il consiste à
chauffer "le métal par la combustion d'un
mélange gazeux formé généralement d'oxy-
gène et d'acétylène et à ajouter, s'il le faut,
du métal provenant d'une baguette d'apport.

SOUDAGE PAR INDUCTION


Procédé de soudage peu coûteux, tout dé-
The James F. Lincoln Arc Welding Foundation signé pour la production à la chaîne. Il
Fig. 12.7 Suggestions pour la fabrication de pièces
consiste à placer les pièces métalliques à
souder à proximité d'une bobine d'induction,
qui produit un courant électrique intense
fois corriger par un recuit de normalisation. sous leur propre poids sous l'effet de la pour augmenter leur température jusqu'au
Par exemple, les pièces dont la forme doit chaleur. degré nécessaire pour les souder.
se maintenir avec précision, tels les bancs
de machines-outils, le bâti de certaines ma- PROCÉDÉS DE SOUDAGE SOUDAGE PAR RÉSISTANCE
chines, ainsi que les pièces de sous-
assemblage soudées, nécessitent un recuit SOUDAGE À L'ARC C'est un procédé de soudage autogène (sans
avant et après leur incorporation par sou- Le plus courant des procédés de soudage apport de métal). Un fort courant électrique
dage dans un ensemble. Il importe, cepen- con,. ste à former un arc électrique entre traverse les éléments à assembler au point
dant, de supporter convenablement les pièces une électrode métallique et les éléments à de contact des électrodes. La résistance fait
au cours du traitement thermique pour souder, engendrant ainsi la chaleur qui les fondre le métal en ce point et soude les
éviter qu'elles ne se déforment ou ne ploient fait fondre. L'électrode remplit en outre le pièces en contact.
266 LES LIAISONS TECHNIQUES

Dans le soudage continu, on aboute ou


'ï2 FER DOUX
superpose les pièces; deux molettes effec-
3 M~TAL BLANC
CODE tuent un soudage en ligne continue sur la
12 3 12 3 ACIER INOXYDABLE
ŒJ BRASAGE 12 3 12 3 12~ NICKEL
surface des éléments à souder (étanchéité
possible).
12 3 12 123 12 3 MONEL
ŒJ SOUDAGE PAR BRASAGE 12 12 12 3 23 12 ACIER AU MANGANÈSE Dans le soudage en bout, le chauffage
12 12 12 12 12 12 FONTE MALLÉABLE s'obtient par résistance pure ou par étince-
[2] SOUDAGE PAR FUSION 3 MAGN~SIUM lage. Dans le premier cas, les deux pièces
12 12 12 12 ACIER À FAIBLE sont amenées en contact et l'effort de com-
12 3 '23 '23 TENEUR rN CARBONE
12 3 ' 2 12 '2 12 '2 '23 '23 INCONEL
pression s'applique dès que la température
, 2~ 12 3 12 12 123 ACIER A HAUTE
12 3 TENEUR
atteint le degré requis. Ce procédé présente
' 23 ' 2 ' 2 EN CARBONE
, 23 12 3 '23 12 3 12 12 '2 12 12 12 TOLE GALVANIS~E quelques inconvénients: bourrelet de sou-
1 2 12 12 , 2 12 12 , 2 , 2 12 CUIVRE
dage important dû à la profondeur de
'23 ' 2
, 23 12 '2 1 2 12 chauffe et impossibilité de souder deux
'2 12 12 12 '2 FONTE
' 2 ' 2 métaux de résistivités différentes ou des
, 23 '2 , 2 12 12 '2 12 12 12 12 12 12 '2 BRONZE
pièces de sections différentes, car l'une des
1' 2 3 ' 2 '2 '2 '2 12 1 2 12 12 12 12 12 12 LAITON
' 2 pièces fond avant l'autre. Dans le chauffage
l' 231 ALUMINIUM
par étincelage, le contact électrique se fait
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w
;-
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..... Z
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.....
W
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W w ..... ... Z
u x
::> par une saillie. Les deux pièces sont ensuite
'-'< ::s
-'" ... ..,
z z > ::>0 2 "'0 z'" 2 0
Z
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0 0
..... :;
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CC'"
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0
'-' -'" .§
<.., .......... 0 < "'2
w<
0
::;; '"zU <." ."
pressées l'une contre l'autre dès que la
:ii U
< <'-'
< ::: ..... <
,<U
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CC «
-c::>
'-'2 >- .....
X w
:3 c::> ..,02 < ::;; 0 <
;- ..... température devient suffisante. Ce procédé
< ww
..,2
w'"
::;; ::;; ::: ~
è:;.., è:;.., présente aussi des avantages: bourrelet de
CC::> CC~
w
z refoulement réduit; possibilité de souder des
w
;-
i:::l
;-

Fig. 12.9 Soudabilité au gaz de divers métaux

FUSION hECTRONIQUE BRASAGE RÉSISTANCE ALUMINOTHERMIE ULTRASON

EXPLOSION FORGE ARC GAZ INDUCTION

1
Explosif Faisceau électronique
1
Induction Ultrason!c
Fusion

1 1 1
Friction Marteau Matrice laminoir Aluminothermie Alumlnotlherm;e
avec pression sans pression

1 1 1
Éta~ag. 1 Rés;!tan" Ilndu~tlon 1 F1ur Chalumeau Oxyacétylène Oxyhydrogène Air acétylène Pression

Appareils Bain Double arc


électriques au charbon 1 1 1 1 1
A B c Points Continue En bout Etincelle Bossage Percussion

i 1
Électrode de charbon Electrode de métal
1
1 1
Protégée
1
Protégée Non protégée Non protégée
1 1 1 1
1 1
Baguette
1
Gaz inerte
1
Arc au
1 1
Double arc Mi9' COz 1 Rulban 1 SUb~ergée t
Lal!ier , Electrode
nue
Goujon
enrobée charbon au charbon Électrode Gaz inerte Goujon Plasma
1 ,...-..!.I--,---.
.-_--.-!.-"'ïenrobée
1 1 1 1 1 1
CO, Fondant A l'arc Mig Tlu A l'arc
par points par points

The James F, Lincoln Arc Welding Foundation


Fig. 12.11 Tableau des divers procédés de soudage

o E F
LE D~TAIL cF- ILLUSTRE COMMENT ~VITER LE BOSSAGE
On connaît trois types de soudage par métaux de résistances et de sections diffé-
PAR L'UTILISATION D'UNE PI~CE PLUS ÉPAISSE ET PAR résistance: par points, continu et en bout. rentes.
LAMAGE Les pièces sont assemblées par des portions
très limitées de leur surface au moyen de SOUDAGE ALUMINOTHERMIQUE
points de soudage. Les électrodes du poste
de soudage par points servent à la fois à Il s'agit d'un procédé utilisant la grande
amener le courant électrique et à trans- chaleur dégagée par l'oxydation de l'alumi-
Canadlan Welding Bureau mettre l'effort de compression nécessaire au nium. Il consiste en un mélange de poudre
Fig. 12.10 Types divers de bossage soudage. d'aluminium et d'un oxyde métallique, ha-
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 267

SYMBOLES SUPPLÉMENTAIRES
FORME SOUDURE
SOUDURE EN EXÉCUTÉE EN
LISSE OU POURTOUR CHANTIER
CONVEXE
AFFLEURÉE
r------------+----------~

o •
----
DISPOSITION NORMALISÉE DES SYMBOLES POUR LA COTATION DES SOUDURES
SYMBOLE DE FiNITION - _ OUVERTURE, ÉPA!SSEUR
D'UNE SOUDUR!: EI~ BOUCHON
SYMBOLE DE CONTOUR OU D'P,RÊTE - - - - - - - F- -
-----------~~-
_~ A
LONGUEUR DU CORDON
ANGLE DE RAiNURE Y COMPRIS
L'l\NGLE DE FRAISURE POUR _ _ _-
LES SOUDURES Ei~ BOUCHON - - - R ENTRE-AXES DES LIGNES
OU DES POj~JTS DE SOUDURE

DIMENSION OU SOliDITÉ ~.
SYMBOLE D'UI~E SOUDURE
DES PAF! RESiSTANCE - - " . _ . "
EXÉCUTÉE EN CHNmER
~/,/.".-""
, ,.~~ /" :~~
""", en

liGNE DE REFERENCE ---


'" '5
'" // l-P
SVivlBOLE D'UNE SOUDURE EN POlJRTOUR

~T >-~~~~~--,~-,------~~

:~0:;~i~~~,i~~~~~~~~~ Cly'/ ~
'hW
1-
<0
"-"

l'j'ESf P!4S 1NSCRITEj LA LIGNE DE SOUDAGE

SYMBOLE DE SOUDAGE LA DISPOSI"!"";OJ\J DES COTATIONS SUR LA r-----~ :\jOMBRE DE ?O!,\jTS


OU RE "ER'''IC''E !l'l] D"_'TAI'l ----- LGtlE DE REFÉRENCE NE VARiE PAS ---- DE BOSSAGES
~,,~ ,- OUELLE OU'EN SOIT L'ORiENTAnON

SYMBOLES NORMALISÉS POUR LE SOUDAGE À L'ARC ET AU GAZ


z
0 POINT OU RAINURE BORDS RELEVÉS
:J: REPRISE
CORDON DE PÉNÉ-
ANGLE () À RECHARGE
=> SOUDAGE TRATION

,.
BISEAU L'ENVERS
0
ca À L'ARC CARRÉ V BISEAU U J V ÉVASÉ
ÉVASÉ
ABOUTÉS CORNIÈRE

~ \:J
NOTA:
Il V V V ~
" Ir ~

SUR LA LIGNE DE RÉFÉRENCE, ON INSCRIT DE GAUCHE À DROITE DANS L'ORDRE INDIQUÉ, LA DIMENSION,
LE SYMBOLE DE SOUDAGE, LA LONGUEUR DU CORDON ET LE PAS, QUELLE QUE SOIT LA DIRECTION OU
.&II.
-- Jl Il.
LA POSITION DE LA LIGNE DE RÉFÉRENCE.

TOUT TRAIT D'UN SYMBOLE DE SOUDAGE, PERPENDICULAIRE À LA LIGNE DE RÉFÉRENCE, SE TRACE À


GAUCHE,

LES SOUDURES DU COTÉ INDIQUÉ OU DU COTÉ OPPOSÉ SONT DE DIMENSIONS ÉGALES À MOINS D'INDI·
CATIONS CONTRAIRES.

LES SYMBOLES S'APPLIQUENT À TOUTE PARTIE D'UN CORDON DE SOUDURE EN LIGNE DROITE, À L'EXCEP·
TlON DU SYMBOLE DE "SOUDURE EN POURTOUR. OU À MOINS D'INDICATIONS CONTRAIRES,

CES SYMBOLES NE PRÉVOIENT PAS EXPLICITEMENT LE CAS FRÉQUENT QUI SE PRÉSENTE DANS LES TRA·
VAUX DE CHARPENTE Où UNE PIÈCE EN DOUBLE, TEL UN RAIDISSEUR, SE MONTE DU "COTÉ CACHÉ. D'UNE
AILE OU D'UN GOUSSET. L'INDUSTRIE A ÉTABLI LA NORME SUIVANTE: LORSQUE LA NOMENCLATURE FAIT
ÉTAT DU .COTÉ VU. ET DU .COTÉ CACHÉ-, LA SOUDURE SUR LE "COTÉ VU. SE RÉPÈTE DU .COTÉ CACHÉ.
(FIG, 12,16).

Canadian Welding Bureau et American Welding Society


Fig. 12.12 Symboles de soudage
268 LES LIAISONS TECHNIQUES

Canadian Welding Bureau et American Welding Society


Procédé de soudage Symbole
Fig, 12,14 Tableau des symboles d'identification
Brasage Brasage au chalumeau TB des procédés de soudage
Brasage par induction 1B
Brasage par résistance RB
Soudage par fusion Soudage par fusion F L 0 W
Soudage par induction
Cette façon simplifiée de fournir tous les
Soudage par induction IW
renseignements permet d'épargner du temps
Soudage à l'arc Soudage à l'arc - métal nu BMAW
et de l'argent, tout en assurant une précision
Soudage à l'arc submergé SMAG
d'exécution. C'est pourquoi le Canadian
Soudage à l'arc au carbone GAW Welding Bureau a adopté les symboles
Soudage au gaz Soudage oxyhydrique OHW conçus par l'American Welding Society et
Soudage oxyacétylénique OAW publiés dans la norme W47 de l'ACNOR
(CSA) pour les ouvrages soudés. Ces sym-
Ges suffixes s'ajoutent, si désiré, pour indiquer le mode d'exécution à utiliser: boles sont obligatoires dans l'industrie et la
construction.
Soudage automatique -AU
L'emploi des mots « côté caché» et « côté
Soudage à la machine - ME vu', antérieurement utilisés, prêtait à con-
Soudage à la main -MA fusion du fait que, sur les vues en coupe,
Soudage semi-automatique - S A tous les cordons apparaissent également dis-
tants du lecteur. Dans le système actuel, le

REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE REPRÉSENTATION RÉELLE REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE REPRÉSENTATION RÉELLE

bituellement oxyde de fer. Il sert à la


fabrication de pièces lourdes.

SYMBOLES DE SOUDAGE2
L'utilisation de symboles de soudage permet CÔTÉ INOIQUÉ
au conceptèur d'indiquer clairement le type 3
et les caractéristiques des soudures néces-
saires à la réalisation de l'ouvrage projeté.
À cette fin, il importe d'utiliser un langage
simple et précis définissant le genre de
soudage, la préparation des joints, la dimen- SOUDURE EN POURTOUR
sion et l'épaisseur du cordon ainsi que la
5 1 45°
pénétration requise. Tous ces renseignements

[l/I~ i~
se représentent sur un dessin à l'aide de
symboles.

ANGLE ET BISEAU COMBINÉS

7
~-2

F
8
r-<SAW

Al RÉFÉRENCE Bl PROCÉDÉ
SOUOURE DISCONTINUE D'UN CÔTÉ

tœ==oL.-~:·:2_8~~iL--:8---:",,-~~;:;:;~l
~ \~)
8

~MAW-MA ~
SOUDURE DISCONTINUE DE CHAQUE CÔTÉ
Cl MÉTHODE Dl COTATION
ET PROCÉDÉ SUPERFLUE

Canadian Wei ding Bureau et American Welding Society


8
Fig, 12,13 Cotation des procédés de soudage et SOUDURE DISCONTINUE EN ALTERNANCE DE CHAQUE COTÉ
autres données sur les symboles de soudage Fig, 12.15 Représentation symbolique des soudures d'angle
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 269

IIIIII

VI
1
_J r;:-
-1 --
1 1
i'l
1 1 1

,/ _i~J
V -

ÉTAPE 1
SYMBOlES DE SOUDAGE SOUDURE EN POURTOUR SUR UN SEUL PLAN

1
CÔTÉ CACHÉ

---'+;---1
1 III1 1
1
- 1

1
1
CÔTÉ CACHÉ

--rn----I
1
1
1
,--- -,
1
CÔTÉ CACHÉ

k....-I ~ 1 1 1
1
:
1
1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
~I~
; 1 !
1
1
1
1
: 1
1
1 :
1

1_ _ _ _ _ _ J
1

L_-ltt-j ,___-41- _J
1 1

CÔTË VU CÔTÉ VU CÔTÉ VU

NOTA: LE SYMBOLE ilE SOUDAGE S'APPLIQUE AU CÔTÉ IIU

ÉTAPE 2 ÉTAPE 3 ÉTAPE 4

DANS lE CAS Il'UNE SIMIlITUDE ENTRE LES CÔTÉS "VU" ET "CACHÉ»,


LA SOUDURE VUE SERA RÉPÉTÉE SUR lE CÔTÉ CACHÉ

Fig. 12.16 Utilisation des soudures en biseau dans la fabrication


d'un support d'arbre
270 LES LIAISONS TECHNIQUES

joint devient la base de référence. Toute 5. On cote séparément les cordons de


SOUDURES soudure lorsque les dimensions de rune ou
soudure indiquée par un symbole possède
On indique les soudures en pourtour par un de plusieurs soudures diffèrent de la cote
une flèche indiquant le «côté indiqué »,
cercle entourant le point de rencontre de inscrite dans une annotation générale.
l'autre représentant le «côté opposé ». On
la ligne de référence et de la ligne de renvoL
pourra ainsi identifier les deux côtés d'un 6. La dimension d'un cordon de soudure
joint. s'inscrit à gauche du symbole de soudage.
Le système de cotation est fondé sur une
SOUDURES À EXÉCUTER EN

ligne de référence terminée par une flèche. Les soudures à exécuter en chantier et non
On ajoute à cette ligne une queue en V, en atelier s'indiquent par un cercie noirci, " i6V
uniquement pour y inscrire entre les placé sur le point de rencontre de la ligne
branches un symbole indiquant le procédé de référence et de la ligne de renvoi. 7. Lorsque les dimensions à angle droit
de soudage, la nature du métal d'apport, le d'un cordon de soudure sont inégales, on
martelage ou l'ébarbage. les inscrit entre parenthèses, à gauche du
CHAr~FREI~jS ET symbole de soudage. S'il le faut, on identifie
BRISURE UG~JE DE la position relative des deux dimensions, non
SIGNIFICATION DE LA On indique la pièce à chanfreiner pour sur le symbole mais sur le dessin.
POSITION DE LA flÈCHE faire une soudure en demi-D, ou à simple
chanfrein, par une brisure de la ligne de
1. Pour les soudures en. T ou sur bords
renvoi dirigée vers cette pièce. Lorsque le
chanfreinés, la ligne de référence se relie
chanfrein est évident, on peut omettre la
par une ligne de renvoi terminée en tête de
brisure.
flèche, appuyée sur l'un des cordons de
soudure. Ce dernier cordon devient ainsi le 8. La longueur d'un cordon de soudure
côté indiqué du joint soudé. SOUDURES d'angle s'inscrit à droite du symbole de
soudage.
2. Lorsqu'une soudure ne porte pas d'autre Lorsqu'on utilise plusieurs soudures, on doit
indication que la ligne de référence et la employer un symbole distinct pour chacune.
ligne de renvoi, on identifie quand même le
côté de la flèche comme étant le côté
indiqué. 9 . On peut utiliser les cotes de longueur
1. La dimension d'un cordon de soudure des ou des détails, conjointement avec
3. Pour les soudures en bouchon rond ou se cote du même côté de la ligne de réfé- les symboles de soudage, pour indiquer la
oblong, à l'arc par points ou par cordons, rence que le symbole de soudage. longueur d'un cordon de soudure.
par résistance par points ou continues et
par étincelage, la flèche indique toujours la T l
r--5"4"~t'-1'~6" S '- 4 "

~m.+ t~yT i~i


surface extérieure de l'une des pièces au
centre de la soudure, que l'on identifie par
pièce indiquée et l'autre, par pièce opposée.
2. Les dimensions des cordons de soudure
d'égales dimensions, de chaque côté d'une
pièce, se cotent indifféremment sur un des
Je êt!J 4/ ,4

4. Lorsqu'on représente un joint de sou-


dure sur un plan parallèle au plan de pro- symboles ou sur les deux.
jection, la flèche montre le côié indiqué de 10. Le pas ou la distance d'axe en axe
la soudure. d'un cordon de soudure ou de points inter-
mittents s'inscrit à droite de la cote de
longueur du joint.
INSCRIPTION DES SYMBOLES 3. Les dimensions des cordons de soudure
SUR lA LIGNE DE RÉFÉRENCE de dimensions différentes sur les deux côtés
du joint se cotent sur les côtés appropriés / VO-12
1. Les symboles de soudage se rapportant de la ligne de référence. Il. On indique la disposition en quin-
au côté indiqué ou à la pièce indiquée
conce des cordons de soudure en décalant
s'inscrivent sous la ligne de référence.
les de soudage.
2. Les symboles de soudage se rapportant
au côté indiqué ou à la pièce opposée
s'inscrivent an-dessus de la ligne de réfé- 4. Lorsqu'un plan porte une annotation
rence. générale établissant la dimension des cor-
3. Les symboles se rapportant aux deux dons de soudure d'angle, telle que CORDONS 12. La finition lisse de la surface d'un
DE SOUDURE D'ANGLE NON COTÉS 5/16, la cordon de soudure, n'exigeant pas d'opé-
côtés ou aux deux pièces s'inscrivent de
part et d'autre de la ligne de référence. cote des soudures d'angle de cette dimension ration de surfaçage, s'indique en ajoutant
est superflue. le de forme lisse» au symbole
4. Les soudures par résistance par points de soudage,
ou continues n'ont pas de côté indiqué ou
opposé, bien que certains symboles qui s'y
rapportent peuvent s'identifier comme tels et
s'inscrivent au centre de la ligne de réfé- / l/}
rence.
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 271
13. La finition «lisse» de la surface 8. On inscrit sur le symbole l'épaisseur 10. La dimension des joints en V et en
d'une soudure par surfaçage s'indique en d'une soudure sur chanfreins qui n'égale pas biseau évasé n'excède pas le point ou les
ajoutant les symboles de forme «lisse·» et l'épaisseur des pièces. points de tangence. On considère une sou-
ceux du procédé de finition spécifié. dure excédant le point de tangence comme
étant une soudure renforcée.

SOUDURES SUR CHANFREINS 9. Pour les soudures sur chanfreins à


joint ouvert avec reprise à l'envers, à l'ex- v ~VASt BISEAU ÉVAst .
1. Les dimensions d'une soudure sur
ception des soudures à franc-bord, on in-
chanfreins se cotent du même côté de la 11. Le fabricant détermine la largeur
dique à gauche du symbole de soudage
ligne de référence que le symbole de sou- d'un joint ouvert, à moins d'indications
l'épaisseur du cordon, suivie du signe
dage. contraires. Dans ce cas, on indique la
plus (+) et de l'épaisseur du joint.
5 .L / largeur d'ouverture à l'intérieur du symbole
s'V de soudage.

2. Les dimensions de soudures sur chan-


freins d'égales dimensions sur chaque face,
se cotent indifféremment sur l'une ou l'autre
face.
t+~)< /

3. Les dimensions de soudures sur chan- REPR~SENTATION SYMBOLIQUE REPRÉSENTATION RÉELLE REPR~SENTATION SYMBOLIQUE REPRÉSENTATION R~ELLE
freins sur deux faces et de dimensions diffé-
2
rentes se cotent sur les côtés appropriés de
la ligne de référence.
1 35'
\Ul
iK
4. 450
'V
COT~ INDIQU~ AFFLEURÉE A LA MEULE

4
~
~'
3

G~
4. Lorsqu'un plan porte une annotation
générale établissant les dimensions de sou-
dures sur chanfreins, telle que L'ANGLE DES
SOUDURES NON COTÉES SERA DE 60·, on ne
cote pas les soudures ayant cette forme. CÔT~ OPPOS~ o--J-
PROFONDEUR DE LA SOUDURE

a
5 6 LA FLÈCHE INDIQUE LA PIÈCE CHANFREINÉE

~. ......h5°' -IN
>( '" 1 1 ~ 'Th; l ,~
5. Lorsque les dimensions de l'une ou PRÉPARATION EN V EN J ï6.J!-
des deux soudures diffèrent de la cote
inscrite dans l'annotation générale, elles 7 LA FLÈCHE INDIQUE LA PIÈCE CHANFREINÉE 8

~ 1!TI
doivent se coter séparément. ....j -+. .
r-I-o-.~
50° : 45°
.L
:)'< À SIMPLE CHANFREIN EN U
o
:.:;1

J
50 '"
6. La dimension d'une soudure sur chan-
freins s'inscrit à gauche du symbole de
soudage. 9 N.:-;"
·25'\/ /
ENX S3P EN X
7. Lorsque l'épaisseur d'une soudure sur
chanfreins sur une face égale celle des
pièces (V, D, simple chanfrein ou J) ou
Il A- 12c=f!.l cp 4" 8 \,*60
°
Î
lorsque les cordons sont symétriques (X ou
double chanfrein), on n'indique pas l'é- c±=] 60° ....::::::?.' MI...

paisseur du cordon sur le symbole de À DOUBLE CHANFREIN EN V AVEC REPRISE A L'ENVERS ~.: i
soudage. 7'\ "
600 " Fig. 12.17 Représentation symbolique des soudures sur chanfrein
272 LES LIAISONS TECHNIQUES

12. Le fabricant détermine l'angle d'un 2. Le trou pour une soudure en bouchon dure ne soit cotée en pouces, à l'intérieur
joint chanfreiné, à moins d'indications con- percé du. côté opposé (non indiqué par la du symbole de soudage.
traires. Dans ce cas, on cote l'angle du flèche), s'identifie en traçant le symbole de
chanfrein. soudage au-dessus de la ligne de référence. 6. Le pas des soudures en bouchon (d'axe
en axe) s'indique en pouces, à droite du
symbole de soudage.

/ 2:36
DtTAll SYMBOLE
13. Le fabricant détermine le rayon et
l'épaisseur d'une soudure en U ou en J, 3. La dimension d'une soudure en bou-
à moins d'indications contraires. Dans ce chon s'inscrit à gauche et vis-à-vis du
cas, on trace une vue en coupe de la symbole. 7. Une soudure en bouchon affleurée au
soudure concernée à laquelle on réfère par soudage s'indique en ajoutant le symbole
une note inscrite du côté approprié de la « affleuré» au-dessus de celui de la soudure.
ligne de référence. / ,LOS
---- 4. Le fabricant détermine lui-même la
COUPE A·A ' "
conicité d'un trou de soudure en bouchon,
à moins d'indications contraires. Dans ce /LS
cas, l'angle se cote au-dessus du symbole de
14. On indique par un symbole la re- soudage.
prise à l'envers d'une soudure chanfreinée. 8. Une soudure en bouchon affleurée par
/ LOS surfaçage s'indique en ajoutant le symbole
30'
« affleuré» au-dessus de celui de la sou·
5. On remplit le trou d'une soudure en dure, avec en plus le symbole du procédé
bouchon à moins que l'épaisseur de la sou- spécifié.

15. Une soudure chanfreinée affleurée au


soudage s'indique en ajoutant le symbole /
« affleuré» au-dessus de celui de la soudure.

ÉP. MAX. = ~ ÉP. MAX. = i


./
16. Une soudure chanfreinée affleurée par
surfaçage s'indique en ajoutant le symbole
« affleuré» au-dessus de celui de la soudure,
avec en plus le symbole du procédé spéci- A FRANC·BORD ET EN V, D'UN COTÉ
A FRANC-BORD
= =
fié: C ciseau, G meulage, U usinage, = REPRISE A L'ENVERS
= =
L laminage, M martelage.

...,Ç,.

Il
o
SOUDURES EN BOUCHON ASIMPLE CHANFREIN, EN J AVEC REPRISE
REPRISE A L'ENVERS À L'ENVERS
1. Pour une soudure en bouchon, le trou
percé dans la pièce du côté indiqué par
la flèche s'identifie en traçant le symbole
de soudage sous la ligne de référence.

EN U AVEC REPRISE EN X AVEC REPRISE À DOUBLE CHANFREIN


À L'ENVERS À L'ENVERS AVEC REPRISE À L'ENVERS

DÉTAil SYMBOLE Fig. 12.18 Ouvertures et dimensions des soudures à franc· bord et chanfreinées
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 273
4. La longueur, la largeur, le pas, l'angle
de conicité, l'orientation et la localisation
des soudures en bouchon oblong s'indiquent
sur un plan ou sur un plan de détail en
ajoutant une note à cet effet près du sym-
bole de soudage, du côté approprié de la
ligne de référence.

"
DÉT A:-:I7'L7" A""'Z=:S;-'--

5. Une soudure en bouchon oblong af-


fleurée au soudage, s'indique en ajoutant le
symbole «affleuré}} au-dessus de celui de
la soudure.

ALÉSER I~
/L3

--~ 6. Une soudure en bouchon oblong af-


fleurée par surfaçage, s'indique en ajoutant
-IN le symbole «affleuré}} au-dessus de celui
N
de la soudure, avec en plus le symbole du
procédé spécifié.

T Àl
-1'"
~-~---f+--f-

1. Les dimensions des points de soudure


à l'arc par points s'inscrivent du même côté
de la ligne de référence que le symbole de
soudage. On en cote la dimension ou la
résistance. Le diamètre s'inscrit en fractions
ou en centièmes de pouce, à gauche du
symbole de soudage et le signe des pouces
est facultatif.

2. On cote la résistance minimale au ci-


saillement en lb par point, à gauche du
Fig. 12.19 Support d'arbre en acier soudé
symbole de soudage et le pas s'inscrit à
droite.

1. Pour une soudure en bouchon, le trou


oblong percé dans la pièce du côté indiqué 600Atl!ll ~
par la flèche, s'identifie en traçant le sym-
bole de soudage sous la ligne de référence. 3. On indique la longueur d'une soudure

~~~
à l'arc par points lorsqu'elle ne couvre pas
toute la longueur d'un joint ou la longueur
3. On remplit le trou d'une soudure en entre les changements brusques de direction.
bouchon oblong, à moins que l'épaisseur du
remplissage partiel soit cotée en pouces, à
2. Le trou oblong pour une soudure en

~
l'intérieur du symbole de soudage. -----
- --- -
bouchon percé du côté opposé (non indiqué
par la flèche), s'identifie en traçant le sym-
boIe de soudage au-dessus de la ligne de
référence. j2 10
274 LES LIAISONS TECHNIQUES

4. On indique entre parenthèses le nom- SOUDAGE CONTINU À l'ARC 2. On cote la résistance minimale au ci-
bre de points de soudure requis au-dessus saillement en lb au pouce, à gauche du
ou au-dessous du symbole de soudage. 1. Les dimensions des cordons de soudure symbole de soudage.
à l'arc s'inscrivent du même côté de la ligne
de référence que le symbole de soudage. On
en cote soit la dimension, soit la résistance.
La largeur s'inscrit en fractions ou en cen-
5. On indique la surface à affleurer d'une tièmes de pouce, à gauche du symbole de
soudage, et le signe des pouces est facultatif. 3. On indique, s'il y a lieu, la longueur
soudure à l'arc par points par le symbole
d'un cordon de soudure à l'arc à droite du
« affleuré" placé au-dessus de celui de la
symbole de soudage. Lorsqu'un cordon de
soudure.
soudure couvre toute la longueur d'un
joint entre des changements brusques de
direction, la cotation de cette longueur sur
'25'" /"
le symbole de soudage devient superflue.

_7/
SYMBOLE DE SOUDAGE DESSIN DE DtTAIL SYMBOLE DE SOUDAGE DESSIN DE DtTAIL

4. Le pas, la longueur, l'orientation et la


2e~
45° \45°-; localisation des cordons de soudure à l'arc
ne s'inscrivent pas près des symboles de

~
':'::::::77::Y soudage, mais sur le plan.
1

11'1 i~t OU, 'U' LE DESSIN

g
1 3
BOUCHON REMPLI BOUCHON FRAISt REMPLI '2 3
3 4 - ---
. .-

~
l/4 -.,....--600~

'4 6 0 0 @
. :.:.:.:.:.:.:.:. .:. . . /-1
* \... 5 5
- T
BOUCHON FRAI st .9'3
BOUCHON PARTIELLEMENT REMPLI - PARTIELLEMENT REMPLI 4' 5. On indique la surface à affleurer d'un
cordon de soudure à l'arc par le symbole
« affleuré" placé au-dessus de celui de la
soudure.

PAS DES SOUDURES EN BOUCHON (PAS MIN. = 3 x DIA DU BOUCHON)


6 r--r--.--""s- VOIR otTAIL .B. 7

SOUDURE AVEC REPRISE À l'ENVERS


1. La reprise à l'envers d'une soudure
chanfreinée sur une face s'indique par le
symbole correspondant placé vis-à-vis du
symbole de soudage, de l'autre côté de la

~---1...
NOTA: L2 MIN.

1 i '"
= LJ
BOUCHONS OBLONGS
PARTIELLEMENT
ligne de référence. Les dimensions d'un cor-
don de soudure ne se cotent que sur les
plans lorsqu'il devient nécessaire de les re-

re 1:ri
1 présenter.
REMPLIS

:"
- 00 :':.

3 t
B-B
otTAIL .c.
8
A 1
2. On indique la surface à affleurer de
la reprise à l'envers d'une soudure par le
symbole «affleuré" placé au-dessus de
celui de la soudure.
SOUDAGE A L'ARC PAR POINTS

Fig. 12.20 Symboles des soudures en bouchon, en bouchon oblong


et par points
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 275
3. Une reprise à l'envers affleurée par 2. Les dimensions ou épaisseur d'une re- 5. On indique sur le plan, s'il le faut,
surfaçage s'indique en ajoutant le symbole charge nécessaire s'inscrivent à gauche du l'espacement des joints ouverts d'une sou-
« affleuré» au-dessus de celui de la soudure, symbole de soudage, sous la ligne de réfé- dure sur bords relevés et non sur le symbole
avec en plus le symbole du procédé spécifié. rence. On omet cette épaisseur lorsqu'elle de soudage.
n'a pas d'importance.
6. Lorsqu'on insère une ou plusieurs
pièces entre des pièces d'assemblage à bords
relevés, on utilise le même symbole appro-
prié.

3. Lorsqu'on doit recharger entièrement


11/
une surface plane ou courbe, il suffit d'ins-
1. Le symbole « pénétration» indique que crire la cote minimale d'épaisseur à gauche
toute l'épaisseur du joint sera soudée par un du symbole.
seul côté. Les dimensions d'une soudure à
pénétration complète ne se cotent que sur
le dessin.
Bien qu'il soit préférable, dans la plupart
des cas, d'étudier une pièce de machine en
fonction des efforts en jeu, le concepteur
désire parfois remplacer une pièce moulée
ou forgée par une structure d'acier équi-
SUR valente plus avantageuse.
2. On indique la surface à affleurer de Les deux symboles suivants servent à iden-
tifier la soudure d'un joint entre deux pièces La méthode des sections équivalentes per-
la soudure à pénétration complète par le
de tôle mince à bords relevés aboutés ou met de trouver directement les dimensions
symbole « affleuré» placé au-dessus de celui
en cornière. de sections équivalentes en matières diffé-
de la soudure.
rentes. Le concepteur peut ainsi remplacer
1. On indique la soudure sur bords re- un élément ou un ensemble par un autre
levés aboutés par le symbole approprié. Ces en acier, sans nuire à l'efficacité d'un appa-
soudures n'ont qu'un côté indiqué. reil fabriqué surtout en fonte. On peut aussi
préférer copier la pièce originale à la suite
de l'expérience obtenue avec la fonte plutôt
que de procéder à l'étude des efforts et des
3. Une soudure à pénétration complète résistances requises. Dans d'autres cas, on
affleurée par surfaçage s'indique en ajoutant préférera modifier une pièce ou un appareil
le symbole « affleuré» au-dessus de celui de 2. On indique les soudures sur bords en acier pour profiter de nouveaux procédés
la soudure, avec en plus le symbole du relevés en cornière par le symbole approprié. de fabrication.
procédé spécifié. Ces soudures n'ont qu'un côté indiqué.
La méthode des sections équivalentes se
divise en trois étapes pour qu'une pièce
originalement en fonte soit remplacée par
une pièce en acier soudé :
1ro étape: Déterminer la nature des
3. Les dimensions des soudures sur bords
charges en traction, en flexion ou en torsion
relevés s'inscrivent à gauche du symbole, du
auxquelles sont soumis les divers éléments.
même côté de la ligne de référence. On
cote le rayon et la hauteur au-dessus du 2' étape: Définir les caractéristiques es-
DE point de tangence en inscrivant ces deux sentielles de la pièce coulée.
1. Le symbole «recharge» indique qu'il dimensions dans le même ordre, séparées
par le signe plus (+), à gauche du symbole 3 étape: Déterminer les propriétés équi-
0

faut ajouter du métal, par une ou plusieurs valentes des pièces d'acier.
passes de soudure, sur la surface désignée de soudage.
par la flèche. Le symbole «recharge» n'in-
dique pas un joint soudé, et il n'a donc pas TABLES D'ÉQUIVALENCE
de «côté opposé»; ce symbole se trace
Les tables d'équivalence ont été mises au
sous la ligne de référence, tandis que la
point pour simplifier les formules tradition-
flèche doit indiquer la surface à recharger. 4. La dimension du cordon de soudure nelles d'ingénierie. Le concepteur peut ainsi
s'inscrit au-dessus des dimensions de l'assem- se limiter aux seules caractéristiques de la
blage à bords relevés aboutés ou en cornière. pièce à l'étude sans avoir à tenir compte
des charges de base établies pour l'ensemble.
?,.
t+~JI / 1ro étape: Déterminer la nature des
charges en traction et en flexion des divers
éléments. Chaque pièce d'un ensemble rem-
276 LES LIAISONS TECHNIQUES

Étape 1. Rigidité Charge limite


Déterminer la nature de l'effort

Pression sur Pression sur


Traction colonne courie Traction colonne courIe Flexion Torsion

Étape 2.
Calculer la surface ou
le module approprié
Module Module de
Section Section Section Section de section section polaire

Étape 3. Multiplier la valeur de la pièce soudée ci-dessus par le facteur approprié ci-dessous,
Facteurs d'équivalence pour obtenir le pourcentage d'équivalence de l'acier

Fonte grise ASTM 20 40% 40% 21 % 94% 21 % 28%


ASTM 30 50 50 31 123 31 42
ASTM 40 63 63 42 136 42 56
ASTM 50 67 67 52 156 52 70
ASTM 60 70 70 63 167 63 83
Fonte malléable A47-33 35018 83 83 68 68 76
A47-33 32510 83 83 54 54 70
Meehanite CATÉGORIE GE 40 40 31 125 31 42
CATÉGORIE GD 48 48 36 136 36 49
CATÉGORIE GC 57 57 44 164 44 58
CATÉGORIE GB 60 60 49 174 49 64
CATÉGORIE GA 67 67 57 199 57 73
Acier coulé (.12-.20%C) 100 100 75 75 75 75
The James F. Lincoln Arc Welding Foundation
Fig. 12.21 Facteurs d'équivalence de rigidité el de résistance pour le choix d'une section en acier
équivalente à une section en IonIe

plit certaines fonctions essentielles pour que résume alors à la multiplication des données placera à l'occasion, un palier endommagé
cet ensemble puisse supporter les efforts de établies pour la pièce originale par le facteur en fonte.
traction, de compression, de flexion ou de d'équivalence approprié inscrit à la table
3' étape: Établir l'épaisseur requise des
torsion. d'équivalence. Par exemple, en consultant la
pièces en acier.
figure 12.21, on note qu'à longueur et
2' étape: Déterminer les caractéristiques largeur égales, une pièce en acier d'une a) Épaisseur de la base: la figure 12.21
essentielles de la pièce coulée. La résistance épaisseur de 40% égale à celle d'une pièce indique que l'on peut réduire les parois de
aux efforts d'une pièce se calcule d'après en fonte grise ASTM 20 possède la même la base de 50%, en remplaçant la fonte
certaines propriétés reliées à sa forme. Ces résistance. grise ASTM 30 par de l'acier. L'épaisseur
propriétés sont: sera donc de: %" X 50% = 5/16".
Exemple: Remplacer le palier en fonte
S = Section grise illustré à la figure 12.6, par un palier b) Épaisseur des nervures: le calcul étant
en acier soudé d'égale rigidité, à un prix le même que pour la base, on obtient donc:
1 = Moment d'inertie pour déterminer la de revient moindre. 7/16" x 50% = 7/32". (On choisira donc
résistance à la flexion
une épaisseur standard de 1/4".)
1r' étape: Déterminer la nature des
S = Module de section pour connaître la charges en traction et en flexion des divers
résistance à la flexion éléments. Le palier étant destiné à recevoir
J = Moment d'inertie polaire qui détermine un coussinet de bronze pour supporter un
la résistance à la torsion arbre, on peut croire que la rigidité est le Tous les types de machines requièrent un
facteur principal. Cependant, puisqu'il se bâti quelconque. C'est pourquoi un bâti
J/ C = Module de section polaire pour con- monte dans n'importe quelle position, il faut simple peut servir d'exemple pour une
naître la résistance d'une pièce soumise aussi tenir compte de la traction et de la étude de substitution à l'aide de nomo-
à la torsion compression. grammes.

3' étape: Déterminer les dimensions équi- 2' étape: Il semblerait possible de ré-
valentes des pièces en acier. La connaissance duire l'épaisseur de la base et des nervures. PREMIÈRE ÉTUDE DE SUBSTITUTION
des caractéristiques de la pièce originale en Il ne faut cependant pas modifier certaines
fonte et les tables d'équivalence simplifient dimensions telles la hauteur de 1% po, Le bâti original en fonte grise ASTM 20
cette opération (Fig. 12.21). Le calcul se par exemple, puisque la pièce en acier rem- mesure 60" x 30" x 6" (Fig. 12.22A).
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 277
Ce bâti est renforcé au-dessous par une On obtient l'épaisseur minimale de la plaque déterminera que l'épaisseur équivalente des
nervure. de base et des parois de côté à l'aide du parois est de V4 po.
1ro étape: Déterminer la nature des premier nomogramme (Fig. 12.23) :
Le bâti en fonte étant renforcé par une
charges. Ce bâti pour un couple moteur- Ligne A - Les graduations correspondent nervure, il faut donc prévoir une ou plu-
pompe remplit bien sa fonction. Cette étude à l'épaisseur en pouces d'une plaque en sieurs nervures dans le bâti en acier. Essen-
a pour but d'obtenir une rigidité égale ou fonte. tiellement, cette nervure a pour but principal
supérieure à celle de la pièce originale. Le d'augmenter la rigidité de la partie non
Ligne B - Les graduations correspondent
problème se résume donc à l'étude de la supportée de la plaque de base, en fonction
au type de matière coulée.
résistance de la pièce à la flexion. de l'épaisseur de cette dernière. Il faudra
Ligne C - Les graduations correspondent peut-être prévoir un plus grand nombre de
2° étape: Définir la caractéristique essen-
à l'épaisseur d'une plaque en acier équi- nervures pour donner à une plaque d'acier
tielle de la pièce en fonte. Il faut donc
valant à une plaque en fonte d'égales plus mince le même degré de rigidité.
dimensions.
L'intervalle non supporté d'une plaque

~11
À l'aide d'une règle, joindre le point 1 d'acier se détermine à l'aide du second
sur A, correspondant à l'épaisseur de 1 po nomogramme (Fig. 12.24) :
de la plaque de base en fonte, au point sur

~
B correspondant à la fonte grise ASTM 20. Ligne A - Les graduations correspondent
Prolonger cette droite jusqu'à la ligne C près à l'épaisseur de la plaque d'acier obtenue
de la division % po, correspondant à à l'aide du premier nomogramme.
A BASE EN FONTE l'épaisseur équivalente de la plaque d'acier. Ligne B - Les graduations correspondent
En procédant de même pour les parois, on au type de fonte.
3

~ 4-.-/
B PREMI~RE MODIFICATION PI~CE MOULÉE
1
T
ACIER

A ÉPAISSEUR DES
PAROIS MOULÉES
C ÉPAISSEUR D' ACI ER
2

16
15
-'-16
14
N° de
DEUXI~ME MODIFICATION B MATIÈRE JAUGE 13 ..l.
DE MOULAGE 12 32
Il 1
10 1ï
PLAQUE DU DESSUS ALLIAGES DE Mg 9 5
8 32
3
"4
--------
PAR~I --------
_ _ _ _ _ GE
"" ALLIAGES D'AL
20------
ï6
3

"4
1

5 GD 30
D TROISIÈME MODIFICATION 8" MEEHANITE
GB 40 FONTE GRISE 3
GA 50 ASrM 8"
1
60
The James F. Lincoln Arc Welding Foundation 2" ..L
2
Fig. 12.22 Étude de substitution d'un bâti en FORME MALLÉABLE ACIER
acier à un bâti en fonte 3 ORDINAIRE 3
1ï 4"
FONTE MALLÉABLE
ASTM 32510
35018
1
donner à la pièce un moment d'inertie "4
suffisant pour résister au moment fléchis-
sant. On peut admettre que le moment
d'inertie d'une pièce de mêmes dimensions EXEMPlE - TROUVER L'ÉPAISSEUR D'UNE STRUCTURE EN ACIER DE RIGIDITÉ
hors tout est fonction de la section, c'est-à- ÉGALE À CELLE D'UNE STRUCTURE EN FONTE GRISE N" 20 DE 'fa"
D'ÉPAISSEUR
dire dans le cas présent de l'épaisseur des
éléments, telles la plaque de base et les SOLUTION - TRACER UNE DROITE DE L'ÉCHELLE «A. DU POINT 'fa", PASSANT PAR
lE POINT 20 (FONTE GRISE) SUR l'ÉCHEllE «B., JUSQU'À l'ÉCHEllE
parois. La plaque de base du bâti en fonte .C.
a une épaisseur de 1 po, tandis que les
RÉPONSE - %" D'ÉPAISSEUR
parois ont une épaisseur de % po.
The James F. Lincoln Arc Welding Foundation
3 étape: Déterminer les dimensions équi-
0

valentes du bâti en acier. Fig. 12.23 Nomogramme d'équivalence de rigidité, en fonction de l'épaisseur, pour l'acier de
construction et une pièce moulée
278 LES LIAISONS TECHNIQUES

tPAISSEUR
DU PANNEAU PORTÉE
EN ACIER

A
2

PORT~E DE L'ACIER

PORTfE DE LA PI~CE COULfE

tPAISSEUR DE
LA PltCE COULÉE E
c 100'1.
90%
3
4"
D
80%
i 70%
1 60%
1 "4
"2
3 50%
MATI~RE DE MOULAGE 8
3
8
-_ . B ACIER 35018
1 // 40%
5 .1 //
ï6 __________ ~MALL~ABLE ASTM 35210 4/
1
4" MEEHANITE~~i / Fff}E MAL~~;;;E ORDINAIRE
1
Il
30%

4 1
o 30 AS TM 12
3 E 20
ï6 ALLIAGES D'AL 2 20%
ALLIAGES DE M 0 __

JAUGE N' la
f2
l-
8
JAUGE N' 12
10%
EXEMPLE - PLAQUE EN FONTE GRISE DE 1" D'ÉPAISSEUR, D'UNE PORTÉE DE 30"
TROUVER LA PORTfE D'UNE PLAQUE EN ACIER DE 'Ill" AYANT UNE
RIGIDITÉ ÉGALE

SOLUTION - TRACER UNE DROITE DU POINT 'Ill" SUR L'ÉCHELLE -A», PASSANT
PAR LE POINT 20 (FONTE GRISE 20) SUR L'ÉCHELLE -B., JUSQU'À
LA LIGNE MC.
DU POINT SUR .C», TRACER UNE DROITE DU POINT DE RENCONTRE
SUR .A., PASSANT PAR LE POINT 1 SUR L'ÉCHELLE -D», JUSQu'A
L'ÉCHELLE .E. POUR Y LIRE LA RÉPONSE = 52%
PORTÉE: 30" x 52% = 15"
The James F. Lincoln Arc Welding Foundation
Fig. 12.24 Nomogramme d'équivalence proportionnelle à rigidité égale pour les portées de pièces
en fonte et en acier

Ligne C - Ligne de référence. ainsi obtenu, par une autre droite, au point DEUXIÈME ÉTUDE DE SUBSTITUTION
Ligne D - Les graduations correspondent 1 sur D, correspondant à l'épaisseur de la
On peut améliorer ce bâti en en modifiant
à l'épaisseur connue de la plaque de base plaque de base en fonte. Prolonger cette
la section. Il faudra alors déterminer le
en fonte. droite qui rencontrera la ligne E près de la
moment d'inertie. À cet effet, il faut calcu-
Ligne E - Les graduations correspondent division 52 %. L'intervalle non supporté de
la plaque en acier égale donc 52% de !'in- ler celui du bâti en fonte. On multiplie en-
au pourcentage de l'intervalle non suppor- suite ce moment d'inertie par un facteur
té d'une plaque d'acier avec l'intervalle tervalle de 30 po pour la plaque en fonte,
soit 15 po. de rigidité déterminé à la figure 12.21. Ce
correspondant pour une plaque de fonte. facteur représente le pourcentage de rigidité
Joindre sur une droite le point % sur A, On donne ordinairement aux parois une d'une pièce en fonte par rapport à celui
correspondant à l'épaisseur équivalente de la épaisseur égale à celle des côtés. Comme d'une pièce de substitution en acier. On
plaque de base en acier, au point sur B on peut réduire la hauteur des nervures, détermine ce pourcentage sur le premier
correspondant à la fonte grise ASTM 20. le bâti de substitution sera donc plus nomogramme (Fig. 12.23) en utilisant la
Prolonger cette droite jusqu'à la ligne de résistant et plus léger, et son prix de revient valeur de la section en acier déterminée
référence C. Relier ce point de référence moindre que la pièce originale en fonte. lorsque la section a un pouce d'épaisseur.
LES LIAISONS TECHNIQUES PAR SOUDAGE 279

Le calcul de substitution par équivalence TROISIÈME ÉTUDE DE SUBSTITUTION soudure complète, des cordons interrompus
des moments d'inertie montre qu'en utilisant suffisent.
une pièce en acier formée en V, on peut Vne autre amélioration du bâti demeure
réduire l'épaisseur de 3/8 po à 5/16 po. possible en repliant les côtés à angle droit Cette troisième étude permit de réduire
On réduit donc l'épaisseur de la plaque du (Fig. 12.22D). Cette modification augmente de 36% le poids du bâti original en fonte
dessus, tandis qu'on augmente celle des la rigidité de la section et permet de réduire et de le fabriquer à un prix de revient
côtés (Fig. 12.22C). À l'aide du second davantage l'épaisseur du métal. À l'aide du beaucoup plus faible.
nomogramme, on établit la nécessité d'a- second nomogramme, on établit cependant
jouter une nervure pour obtenir le degré la nécessité de recourir à des nervures
de rigidité nécessaire. supplémentaires.
1. Canadian Welding Bureau.
Le recours à une seule épaisseur permet L'épaisseur réduite permet la préparation
des flans à l'aide de cisailles, plutôt que 2. Canadian WeI ding Bureau et The Amer-
de remplacer trois pièces par une seule.
par oxycoupage, ce qui représente une ican Welding Society.
Le pliage des côtés élimine la préparation
des joints pour le soudage et réduit d'autant économie appréciable. 3. The James F. Lincoln Arc Welding
le prix de revient. Comme les nervures ne requièrent pas de Foundation.

Fig. 12.26
Support d'arbre de liaison

3 TROUS, DIA 1.250

1 -
1;)
8

r -1--
1

, -J--L

-1-- L
RAINURE DE 0()

--I- L--.....1.LL'- - - - l

~3~
CLAVETAGE
J..x.l
4 8 I

~.

:e.
!----+---'~
L-----51------I-i-~---.

Fig. 12.25 Support d'arbre articulé

TÂCHE SUR UNE FEUILLE DE FORMAT "C», TRACER TROIS VUES D'ENSEMBLE
DU BÂTI POUR UN COUPLE MOTEUR· VENTILATEUR. COMPLÉTER PAR
UNE NOMENCLATURE.

Mason Industries. Inc.


Fig. 12.27 Bâti pour un couple moteur-ventilateur MONTAGE À RESSORT
GENRE SLF
280 LES LIAISONS TECHNIQUES

TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT .. C", TRACER UN DESSIN DE FABRICATION EN TROIS
VUES DE LA BASE ILLUSTRÉE, Y COMPRIS LA NOMENCLATURE. POUR FIN DE RÉPARATION, CETTE
BASE SE BOULONNE SUR DES PROFILÉS 6 U 13, À L'AIDE DE BOULONS 3fa. PLA~UE D'APPUI:
3/8 X 12 X 12, 4'10" AU-DESSUS DES PROFILÉS. PATTES: CORNIÈRES 3fax 3 X 3. GOUSSETS
APPROPRIÉS.
The James F. Lincoln Arc Welding Foundation
Fig. 12.28 Fabrication d'une base

TÂCHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT .. G., TRA-


CER UN DESSIN DE FABRICATION EN TROIS VUES
DE LA BÂCHE, Y COMPRIS UNE NOMENCLATURE.
VOIR DÉTAILS À LA FIGURE 22.4. ÉCHELLE: 3"
= 1'0".

16

l_~
J-LL----30----~.1
8 1
t----
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
nt
JAUGE DE NIVEAU D'HUILE TUBE DE REMPLISSAGE

SURFACE D'APPUI DU
COUPLE MOTEUR-POM~E
\
174

r--- \

~J
-j!L----14~
4
..1 1 1 1-------13~---------1
lt<>.-o------15 ~ • 11~r-------------- 27 - - - - - - - - - - - - - - < - !
L 1" 29~ - - - - - - - - - - - -...
"'11
Fig. 12.29 Bâche
Vickers Incorporated
4 TROUS DE MONTAGE <1> ~
Troisième partie: LA MATIÈRE ET LES
PROCÉDÉS DE FORMAGE
13 LA MÉTALLURGIE
Ce chapitre a pour but de fournir aux en la chauffant dans une atmosphère oxy- Soudage. Assemblage de deux pièces mé-
ingénieurs et aux projeteurs les renseigne- dante. L'affinage, par contre, consiste à talliques par fusion localisée, avec ou sans
ments de base nécessaires à la solution des séparer un métal d'un autre corps auquel pression entre les pièces, et avec ou sans
problèmes que pose la conception de ma- il est mélangé, et en métallurgie du fer, à métal d'apport. Le point de fusion peut être
chines. Nous avons donc cherché à faire un chasser entièrement ou partiellement le car- à peu près le même ou moins élevé que
manuel de référence concis et complet sur bone contenu dans la fonte pour obtenir celui des métaux à souder, sans cependant
les métaux ferreux et non ferreux. de l'acier ou du fer. être inférieur à 800·P.
Ductilité. Propriété de certains métaux de Surchauffe (métal brûlé). La surchauffe
TERMINOLOGlE I pouvoir subir d'importantes déformations grossit les grains du métal et en altère les
Acier. L'acier est un alliage de fer, de car- d'ordre mécanique, surtout l'étirage', sans se propriétés.
bone, de manganèse, de phosphore, de soufre briser.
Traitement thermique. Ensemble d'opéra-
et de silicium. On obtient des aciers spé- Écrouissage, écrouissement ou déformation tions effectuées sur des pièces métalliques
ciaux par l'addition d'éléments comme le plastique à froid. Déformation à froid d'un ou d'alliages comprenant un chauffage à
nickel, le chrome, le molybdène et le tung- métal et le durcissement qui en résulte. un certain degré suivi d'un maintien iso-
stène. Hormis le fer, le carbone est l'élé- therme, puis d'un refroidissement plus ou
ment dominant dans tous les aciers, à Fonte en gueuse (saumon). Première étape moins rapide pour obtenir certaines pro-
l'exception des aciers inoxydables. dans la production des métaux ferreux. La priétés.
fonte en gueuse provient de la réduction du
Acier au carbone. Acier contenant peu d'élé- minerai de fer dans un haut fourneau.
ments d'alliage autres que le carbone, dont 1- TRAITEMENTS D'ÉQUILIBRE
le pourcentage détermine les propriétés. Fonte grise. Ponte brute contenant plus de
A) Homogénéisation. Traitement du lingot
2 % de carbone, refondue dans le cubilot
Acier coulé. Acier fondu versé dans un pour remédier aux fissures dues aux gaz,
pour le moulage de pièces mécaniques.
moule. aux retassures et aux ségrégations, tout en
Fragilité. Tendance d'une matière à se casser évitant la surchauffe ou le perlage.
Acier doux ou fer doux. Acier ne contenant sans déformation appréciable.
pas plus que 0.25 % de carbone et aucun B) Recuit. Tout traitement thermique qui
autre élément d'alliage. Cet acier est rela- Graphite. Une des formes allotropiques du consiste à obtenir la structure donnée par le
tivement mou en raison de sa faible teneur carbone. Certains procédés de recuit trans- diagramme de l'équilibre après un refroidis-
en carbone. forment une partie du carbone de la fonte sement très lent au four.

Alliage. Incorporation à un métal d'un ou en graphite, pour donner la fonte malléable. 1. Recuit à la volée ou de régénération.
de plusieurs éléments métalliques ou non Malléabilité. Propriété des métaux qui per- Destruction d'effet de surchauffe.
métalliques. met de les plier ou de les déformer en 2. Recuit de normalisation. Destruction
Alliage eutectique. Alliage binaire dont la permanence sans les briser. La malléabilité d'effet de surchauffe sur des pièces forgées.
composition correspond au point d'inter- du fer et de l'acier s'améliore avec la 3. Recuit d'homogénéisation. Uniformisation
température. de la répartition du carbone dans les grosses
section des courbes décroissantes de solidi-
fication. Le point de fusion d'un tel alliage Métallurgie. Art et science de la fabrication pièces forgées.
est donc moins élevé que celui des com- des métaux, de leurs alliages et des traite- 4. Recuit de recristallisation. Correction des
positions avoisinantes. Il peut exister plus ments thermiques. déformations causées par l'écrouissage.
d'un mélange eutectique pour un type Oxydation. Combinaison avec l'oxygène pour
d'alliage donné. 5. Recuit isotherme. Pour les pièces matri-
donner un oxyde. cées ou estampées.
Carbone. Élément polyvalent tout comme le
fer, second élément constitutif de la fonte Oxyde. Communément appelé rouille, cor-
et de l'acier. rosion, pellicule ou écaille. II - TRArrEMENTS HORS D'ÉQUILIBRE

Point de fusion. Température à laquelle les A) Trempe. Opération qui consiste à


Carbure. Composé du carbone. Les carbures chauffer un matériau à une température
métalliques sont généralement extrêmement cristaux de métal pur sont en éqqilibre avec
le même métal en fusion. plus ou moins élevée, afin de modifier sa
durs.
structure cristalline, puis à le refroidir plus
Décarburation superficielle. Élimination du Soudabilité. Propriété que possèdent certains ou moins rapidement par immersion dans
carbone de la surface d'une pièce d'acier corps de s'unir l'un à l'autre. un fluide afin de maintenir cette nouvelle

283
284 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

structure cristalline. L'opération a pour effet


de modifier les propriétés mécaniques du
Catégories de fontes
matériau. Les trempes différées ou étagées Classement d'après la forme dominante du carbone dans sa microstructure
sont réservées aux aciers alliés dans les
Fonte grise le carbone se présente surtout sous forme de lamelles de graphite disséminées dans
industries de l'automobile et de l'aéronau- la masse. le pourcentage de graphite, sa distribution et la structure du fer qui
tique. l'entoure en déterminent les variétés.
Fonte ductile Le carbone se présente surtout sous forme de nodules de graphite apparaissant comme
B) Revenu. Traitement effectué ordinaire- des points sur une surlace rectifiée. la structure du fer qui entoure le graphite en
ment après la trempe, à une température détermine les variétés,
beaucoup plus faible que cette dernière, le fonte blanche Presque tout le carbone es! combiné au fer, sous forme de cémentite (carbure de fer]
d'une extrême dureté. le pourcentage de cémentite et la structure environnante en
refroidissement final se faisant à l'air libre. déterminent les variétés.
Il a pour but, par exemple, l'adoucissement Fonle malléable le carbone se présente surtout sous forme de nodules et la structure métallique qui
des soudures, l'augmentation de la résis- les entoure en détermine les variétés.
tance des alliages légers, le mûrissement Fontes spéciales Ces fontes contiennent au moins 3% d'éléments d'alliage. Elles peuvent contenir des
d'un alliage par un traitement de plusieurs lamelles ou des nodules de graphite, ou de la cémentite, mais leurs caractéristiques,
en raison de l'alliage, sont différentes de celles des fontes ordinaires.
jours.
Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965.
III - TRAITEMENTS THERMIQUES MODERNES Fig. 13.1 Catégories de fOllles
A) Traitements thermochimiques.

1. Trempe superficielle. Trempe limitée à


une couche mince, réalisée par un courant
à haute fréquence (10Œz). de fonte peut correspondre à plusieurs caté- fONTE GRISE
gories entièrement différentes. Ces dernières
2. Cémentation: carburation, nitruration, dépendent du rythme de refroidissement, de La présence de lamelles de graphite dans la
carbonitruration. Traitement thermochimi- l'épaisseur de la pièce et du séjour de la fonte grise explique sa résistance électrique
que superficiel par lequel la teneur en pièce dans le moule. En raison de ces trois généralement supérieure à celle des autres
carbone, en azote, ou les deux, est aug- facteurs variables, la fonte peut être résis· métaux ferreux.
mentée par diffusion en surface. tante à la chaleur, à l'usure ou aux efforts Sa grande résistance à la compression,
mécaniques. Pour la conception et la fabri- de trois à cinq fois supérieure à sa résis-
B) Traitements thermomécaniques. Traite- cation, la fonte offre les avantages suivants:
ments qui améliorent la tenue des pièces en tance à la traction, est l'une de ses qualités
service soumises à des efforts cycliques dominantes; on en tire souvent avantage
a) Coûts d'outillage et de fabrication ré-
alternés (fatigue) par une déformation plas· dans le dessin de pièces. Par exemple, l'ad-
duits
tique qui élimine les dislocations (fissures dition de nervures sur le côté en compres-
de trempe) dues aux chocs thermiques. b) Nombreuses sources d'approvisionne- sion d'une plaque, au lieu du côté sous ten-
ment sion, permet d'obtenir une pièce à la fois
rigide et plus légère.
c) Les catégories résistantes à l'usure sont
faciles à usiner et les fontes plus molles Les fontes grises se classent d'après leur
le sont davantage, sans formation de résistance à la traction, qui correspond fi-
On ne peut choisir un matériau d'ingénierie dèlement aux autres propriétés mécaniques.
bavures
sans en considérer le procédé de fabrication. La résistance à la traction varie entre
Bien que la fonte s'obtienne en barres pour d) Facilité de moulage de formes com- 20 000 lb/po' et 60 000 lb/po'.
les machines automatiques, la qualité pri- pliquées
mordiale de la fonte est sa facilité de mou-
lage. C'est pourquoi le choix d'une fonte e) Excellente résistance à l'usure, surtout fONTE DUCTilE
se fait en fonction de la conception du des- dans des cas limites de lubrification
La fonte ductile ne se produit pas aussi fa-
sin et du procédé de moulage. f) Grande capacité d'amortissement des cilement que la fonte grise et sa production
vibrations est d'un contrôle plus difficile.
La fonte est un alliage de fer, de silicium
et de plus de 2 % de carbone. g) Excellent rendement aux températures Elle est cependant plus ductile, d'où son
élevées nom, et plus résistante que la fonte grise.
La fonte peut se subdiviser en cinq caté-
La désignation de la fonte ductiie se fait
gories, en fonction de sa teneur en carbone
L'élément important de la fonte est le en fonction de sa résistance à la traction.
(Fig. 13.1). Ces catégories se subdivisent
carbone dont le pourcentage, dans le métal On utilise à cette fin un symbole formé de
à leur tour, suivant leur charge de rupture
en fusion, est de 2% à 6% à la coulée. trois nombres exprimant la résistance à la
minimale à la traction.
Moins de 2 % du carbone peut demeurer traction, la limite de résistance et le pour-
En raison de son faible prix de revient, on en solution lorsque la fonte se solidifie. centage d'allongement. La gamme normale
considère souvent la fonte comme un métal Dans la fonte blanche, l'excédent de carbone va de la fonte très ductile (55-40-18) à la
simple, facile à spécifier. En fait, la métal- se sépare sous forme de graphite ou de fonte très résistante (120-90-02).
lurgie de la fonte est plus complexe que carbure de fer. Cet excédent de carbone
celle de l'acier ou d'autres matériaux d'usage donne à la fonte une grande fluidité, une
courant. La plupart des métaux sont géné- faible contraction, une grande capacité
FONTE BLANCHE
ralement définis d'après leur composition d'amortissement des vibrations et en outre, À cause de son extrême dureté, on recher-
chimique, tandis qu'une même composition il la rend facile à usiner. che cette fonte pour sa résistance à l'usure
LA MÉTALLURGIE 285

UN DES QUATRE
RÉCUPÉRATEURS
COWPER CLOCHE DE
FERMETURE
DU GUEULARD

BRIQUE ..
III
JI!
III
!il
lm
RÉFRACTAIRE-
!il
"li III
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li
li III iii
EMPILAGE Il !II IIJI
DE BRIQUE I!i
CUVE
" Il!
!II !II II!
CHAMBRE DE
il!
II! .. ..
lm Il
iii
COMBUSTION
CHEMIN DE
ROULEMENT

L' EMP 1LAG E


'"
III '"
III III VENTRE
DE BRIQUES I!I iii iii
RÉCHAUFFE L'AIR !II IIJI Il
II! li / CEINTURE
iii "
Il .. DE VENT
III li! !II
III III li!!
II! lm lm

'"
iii iii
iii III

American Iron and Steel Institute


Fig. 13.2 Schéma de haut fourneau, de récupérateur et de chemin de roulement. Minerai, coke el castine
(calcaire) son! chargés par le somme!. l'air chaud sous pression, amené à la base, brûle le coke qui dégage
la chaleur et les gaz requis pour effectuer la réduction du minerai et produire la fonte.

et à l'abrasion. On l'utilise notamment pour la fatigue, et possède d'excellentes qualités 4. Les aciers coulés sont aussi faciles à
fabriquer des sabots de freins pour les wa- d'usinage. usiner que les aciers forgés.
gons de chemins de fer, des cylindres pour 5. Presque toutes les variétés d'aciers cou-
les laminoirs, ainsi que dans l'équipement lés au carbone et faiblement alliés se sou-
en contact avec des matières abrasives, les dent très bien, leur teneur en carbone étant
systèmes de traitement des cendres de cen- inférieure à 0.45%.
trales thermiques, les machines à mélanger On utilise ces aciers pour la fabrication de
les argiles et à fabriquer les briques, les pièces aérodynamiques aux formes com-
broyeurs et les pulvérisateurs. Son coût est plexes très résistantes et très rigides.
relativement peu élevé, sauf lorsqu'il s'agit L'expression fortement allié est arbitraire et
d'une fonte alliée. Les principaux avantages de l'acier coulé s'applique aux aciers coulés ne contenant
sont: pas moins de 8 % de nickel ou de chrome,
Son point faible est sa grande fragilité, 1. Une structure métallographique uni- ou les deux à la fois. On en fabrique sur-
mais on peut la rendre moins cassante en forme dans tous les sens, contrairement aux tout des pièces résistantes à la corrosion ou
diminuant sa dureté, ce qui toutefois en aciers forgés dont la structure est moins aux températures excédant 1 200'P.
augmente le prix de revient. ordonnée.
2. Un vaste choix de propriétés mécani-
ques que l'on obtient en variant la compo-
FONTE MALLÉABLE3 sition et le traitement thermique. Le volume de production de ces aciers re-
Cette fonte, qui possède plusieurs des ca- 3. Les pièces coulées se prêtent bien aux présente plus de 90% de la production to-
ractéristiques de l'acier, est un produit de divers traitements thermiques comme le re- tale. Ces aciers sont non seulement les
commerce pour le moulage. Elle est résis- cuit, le revenu, la trempe ou la cémenta- plus utilisés pour la fabrication d'un plus
tante, ductile, résiste bien aux chocs et à tion. grand nombre de produits, mais leur con-
286 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

...
CHARBON
FOUR ACOKE

LAITIER HAUT FOURNEAU

CARRI~RE DE CONCASSEUR
PIERRE ACHAUX FOUR tLECTRIQUE
ET CRIBLE

Amerlcan Iron and Steel Instltute


Fig. 13.3 Étapes dans la fabrication de l'acier

sommation dépasse celle de l'ensemble de Classement des aciers


tous les autres métaux. Enfin, il se fait plus d'après leur mode de refroidissement
SPÉCIFICATION EN FONCTION
de recherches en métallurgie des aciers au
DE LA COMPOSITION CHIMIQUE
carbone et sur les techniques d'usinage Classement Définition On peut spécifier la production d'un alliage
que pour tout autre produit des acieries. Acier calmé l'acier calmé est entièrement déso- désiré de trois manières différentes :
xydé et laisse échapper seulement
une très légère quantité de gaz pen- a) En spécifiant une limite maximale
Le choix et la spécification des aciers de dant la péri orle de refroidissement
dans la lingotière. Il est fin et très b) En spécifiant une limite minimale
toutes catégories exigent une connaissance homogène et on en fait des tôles,
des feuillards ainsi que des tôles c) En spécifiant des limites acceptables
approfondie des critères utilisés, des pro- fortes qui possèdent les qualités re-
fils laminés en acier au carbone, du classe- quises pour résister aux procédés de Les éléments généTalement spécifiés sont
formage et d'étirage les plus diffi·
ment des aciers, de la trempe, du revenu, ciles. les suivants:
des traitements thermiques, du fini et des ef- Acier semi·calmé l'acier semi-calmé étant moins dé· Carbone. Le carbone est l'élément le plus
fets qu'ils peuvent avoir sur les dimensions, soxydé que l'acier calmé. il est
moins homogène, à cause de la déterminant de la dureté de l'acier. Plus la
les tolérances, les propriétés physiques et piUS grande quantité de gaz qui s'en teneur s'approche de .85%, plus grande est
échap?e. On l'utilise dans tous les
mécaniques, en regard des exigences de fa- procédés de formage, à l'exception la dureté et la résistance à la traction, ce
brication du produit désiré. des plus exigeants.
qui cependant diminue la ductibilité et la
Acier effervescent l'acier effervescent laisse échapper
une quantité considérable de gaz pen· soudabilité.
Les spécifications du projeteur débutent dant la période de solidification. le
lingot est hétérogène et sa compo· Manganèse. Il affecte moins la dureté et
vraiment lors du coulage de l'acier dans le sition diffère entre les côtés et le
moule, puisque le mode de refroidissement centre, ainsi qu'entre le fond et le la résistance. Cependant, il accroît le de-
dessus. la couche supérieure dense
affecte les caractéristiques du métal brut et lisse du lingot fait de l'acier ef- gré de diffusion du carbone pendant la cé-
fervescent un matériau tout désigné mentation, proportionnellement à sa teneur.
et des produits finis (Fig. 13.4). pour le laminage des tôles qui exi·
gent un fini de surface optimal. Il améliore le fini de surface, quelle que
Acier coiffé L'acier coiffé ou bloqué est le ré- soit la teneur en carbone.
SPÉCIFICATION DES ACIERS ou bloqué sultat d'un traitement thermomécani-
que ou thermochimique pour réduire
la périOde d'émission de gaz, afin Phosphore. A teneur élevée, il augmente la
Il y a plusieurs façons d'identifier un acier d'éviter la formation de poches de
gaz dans le lingot. Les propriétés de résistance et la dureté, mais réduit la duc-
pour usage bien déterminé: d'après sa com- cet acier se situent entre celles des tilité et la résistance aux chocs, surtout
position chimique, ses propriétés mécani- aciers semi-calmés et effervescents.
pour les aciers à haute teneur en carbone.
ques, sa conformité aux exigences ordinaires
De plus, il améliore les qualités d'usinage
de l'industrie ou la possibilité de le former Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965. dans les aciers de décolletage ou à faible
en une pièce bien déterminée.
Fig. 13.4 Classement des aciers teneur en carbone.
LA MÉTALLURGIE 287

êE~~~~J~IIDI
f:1---.. -Mer
rt.:.J PROFILÉS DE CONSTRUCTION

BLOOMS

BILLETTES
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l .
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1
• ~--
(JiJ!/J
BARRES .~~
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BARRES ÉTIRÉES
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TiGES À BROCHE BROCHE

,r.1f--[Jg
w - 02. .... -~
LAMINOIR
R~CHAUFFAGE DE
DES LINGOTS DÉGROSSISSAGE
LINGOTS
BOBINES DE TOLE TOlE ENROULÉE TÔLE FORTE
, ET DE FEUillARD ET TOLES FORTES GALVANISÉE
! LAMINÉS A CHAUD LAMINÉES A FROID
:~~
LARGErS TÜLES FORTES

Lm _5
ÉBAUCHE
? -_. Ë@~~-=3\**
TUYAU

American Iron and Steel Institute


Fig. 13.3 Étapes dans la fabrication de l'acier (suite)
Soufre. Une teneur plus élevée réduit la SAE - Society of Automotive Engineers. La normalisation des tôles est établie sur-
ductilité transversale, la résilience sur éprou- Société groupant les manufacturiers d'auto- tout par l'industrie de fabrication, par le
vette entaillée et la soudabilité. On ajoute mobiles et les ingénieurs intéressés au trans- truchement de l'AISI, dont les recomman-
le soufre pour améliorer les qualités d'usi- port sous toutes ses formes. dations sont ordinairement acceptées par
nage des aciers. les fabricants et les consommateurs.
AISI - American Iron and Steel Insti-
Silicium. Le silicium est l'un des princi- tute. Cet organisme, au service de l'indus- Les normes les plus utilisées pour l'acier
paux désoxydants en sidérurgie. Il accroît trie de l'acier, est une association de fabri- en barre sont celles de la SAE et de l'AISI.
la résistance et la dureté, mais à un degré cants qui normalise les divers aciers et col- Depuis quelques années, on se sert davan-
moindre que le manganèse. labore avec la SAE, en vue d'utiliser un tage de la normalisation de l'AIS!. Les nor-
même système d'identification. mes de ces deux organismes sont cepen-
Cuivre. Il améliore la résistance à la cor- dant difficiles à différencier, car elles sont
rosion atmosphérique, lorsque la teneur ex- ASME - L'American Society of Me- fondées sur le même système d'identifica-
cède .15%. Le minimum requis dépasse or- chanical Engineers s'intéresse aux aciers uti- tion des aciers. Dans les deux cas, le nu-
dinairement .20%. Le cuivre réduit la sou- lisés dans la fabrication des chaudières et méro est en code indiquant la composition
dabilité par forgeage, mais n'affecte pas la d'autres pièces d'équipement mécanique. de l'acier; il se définit par un code simple,
soudabilité à l'arc électrique ou à l'acéty- Cette société normalise la composition des facile à apprendre, et on en trouvera l'ex-
lène. tôles fortes, dont elle détermine la désigna- plication dans le présent chapitre.
tion en étroite collaboration avec l'ASTM.
Plomb. II améliore les qualités d'usinage
ASTM - L'American Society for Test- L'ASTM a publié plusieurs normes pour
de l'acier.
ing Materials est intéressée à des matériaux les aciers de charpente, tandis que l'ACNOR
de tous genres, dont elle prépare la norma- (CSA) en a publié deux pour le Canada:
ORGANISMES INTÉRESSÉS lisation. Les normes des aciers pour tôles la norme S-39 pour l'acier doux de char-
fortes et profilés de construction, publiées pente et la norme S-40 pour l'acier moyen
AU CLASSEMENT de charpente. Les normes de l'ASTM sem-
par cette société sont utilisées par toutes
Plusieurs organismes intéressés ont publié les acieries en Amérique du Nord. blent être en faveur aux États-Unis, puis-
la composition des divers alliages. Ces pu- que l'AIS! et l'AISC (American lnstitute
La normalisation des tôles fortes est or- of Steel Construction) les utilisent.
blications servent de guide à J'acheteur pour
dinairement préparée par l'ASTM, en col-
la spécification de certaines caractéristiques
laboration avec l'ASME. On utilise ces nor- Chacun de ces organismes semble avoir
usuelles. Les principaux organismes sont:
mes au Canada, en raison du fort volume préséance dans son domaine. La normali-
ACNOR (CSA) - Association canadien- d'importation de ces tôles en provenance sation en cours présente déjà des avantages
ne de normalisation. des États-Unis. évidents et de plus, élimine les conflits en-
288 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

DE

Fig. 13.5 Désignation des aciers

tre les divers groupes. Ainsi, l'ASME et et qui contient .35 de 1 % de carbone. TÔLES FORTES EN ACIER AU CARBONE
!'ASTM ont collaboré étroitement à l'éta-
Ordinairement, le classement des aciers Les tôles fortes sont laminées à chaud, sous
blissement de normes pour les tôles fortes;
définit les propriétés mécaniques, en plus formes de plaques ou en bobines, à partir
elles sont généralement acceptées, et les in-
de la composition, à j'exception des systèmes de lingots ou de largets. L'épaisseur des
génieurs en technique automobile, très in-
SAE ou AISI. Malgré cette différence avec tôles larges de 48 po est de .1500 po et
téressés aux barres d'acier, ont mis au
les classements de j'ASTM et de l'ASME, plus, tandis que l'épaisseur minimale des
point des normes généralement en usage
le classement SAE est très pratique, large- tôles larges de plus de 48 po est de .2300
pour ces produits.
ment utilisé, et son utilité ne se dément po et plus. L'épaisseur en pouces s'indique
Systèmes de désignation des aciers de la pas à condition de la bien comprendre et en fractions ou en décimales. On peut aussi
SAE et de l'A ISI. Le système d'identifica- d'en reconnaître les limites. la spécifier en lb/pi', en se fondant sur un
tion des barres d'acier est fondé sur un poids de 40.8 lb/pi' par pouce d'épaisseur.
code qui décrit la composition des aciers TÔlES EN ACIER AU CARBONE 6
des diverses catégories comprises dans ce BARRES EN ACIER AU CARBONE
système c'est-à-dire les aciers au carbone et Les tôles en acier au carbone sont laminées BARRES LAMINÉES À CHAUD
!es aciers alliés. Il s'agit d'un code formé à partir de largets dont on réduit graduelle-
Les barres en acier au carbone sont laminées
de quatre chiffres, chacun ayant sa fonc- ment l'épaisseur dans un train de laminage
à chaud, à partir de blooms ou de billettes
tion propre: le premier à gauche identifie lisse.
que l'on façonne en une grande variété
la catégorie d'acier, le deuxième la sous- d'épaisseurs et de largeurs, en barres droites;
catégorie, tandis que les troisième et qua- TÔLES ET FEUILLARDS LAMINÉS À CHAUD lorsqu'elles sont assez minces on peut les
trième indiquent la teneur en carbone, en Les tôles et les feuillards laminés à chaud obtenir en bobines. On peut améliorer le
centième pour cent ou points. Par exemple, sont produits en trois grandes catégories: fini de surface, les caractéristiques méca-
le chiffre 1 de gauche du tableau ci-dessous Tôles d'usage courant. La qualité du fini de niques ou les deux à la fois, par divers
identifie un acier au carbone; le deuxième surface est secondaire. On réserve ces tôles traitements à froid. On produit couramment
chiffre subdivise les aciers au carbone en aux usages où l'oxyde et les imperfections deux qualités de barres:
aciers à teneur normale en soufre, en aciers ordinaires en surface n'ont pas d'importance. Les barres d'usage courant. On utilise ces
à décolleter à haute teneur en soufre, ainsi Tôles d'étirage. Ces tôles portent l'indicatif barres pour la fabrication des aciers de
qu'en acier dont la teneur en manganèse DQ (drawing qua lit y ) et s'emploient lors- charpente et autres applications, pour les-
est plus élevé que la normale. que le fini de surface est d'importance quelles le métal sera façonné par pliage à
Classe 1 - secondaire. froid ou semi-chaud, poinçonné et soudé.
~ciers au carbone lxxx Tôles pour usage mécanique. Ces tôles por- Elles servent aussi à la fabrication de pièces
Aciers Martin et Bessemer, sans tent l'indicatif PQ (physical quality) et sont de moindre importance, utilisées dans la
soufre ni phosphore lOxx fabriquées pour des usages qui requièrent construction d'édifices et de navires, dans la
Aciers Martin et Bessemer, avec des caractéristiques mécaniques autres que fabrication d'équipement mobile et d'un
soufre, sans phosphore llxx celles du pliage des tôles d'usage courant, grand nombre de machines. Le fini de sur-
Acier Martin au carbone et au dont elles ont le même fini de surface. face peut être plus ou moins régulier et
phosphore 12xx certaines ségrégations chimiques peuvent
TOlES ET FEUILLARDS lAMINÉS À FROm exister dans la masse. Ces barres ne se
À l'origine, ce deuxième chiffre détermi- prêtent pas aux opérations de forgeage et
nait seulement le pourcentage de l'élément Les tôles et les feuillards laminés à froid
autres opérations du genre, ni aux traite-
principal d'alliage, ce qui est encore le cas sont réduits à l'épaisseur désirée, à partir
ments thermiques.
pour certains aciers alliés, mais il a fallu de bobines de tôles laminées à chaud pré-
alablement décapées. Les tôles d'usage cou- Les barres spéciales. Ces barres spéciales
apporter des modifications pour codifier
rant ont ordinairement un fini mat, accepta- laminées à chaud servent à la fabrication
tous les aciers courants. Les deux derniers
ble pour la peinture ou pour un fini émail, de pièces forgées, étirées à froid, usinées ou
chiffres indiquent la teneur en carbone,
mais qui ne se prête pas à l'électrolyse. La devant subir un traitement thermique.
ainsi le nombre xx15 indiquerait une teneur
de .15 de 1% ou .0015 en carbone. ductilité de ces tôles n'est pas nécessairement
très grande et la composition chimique, BARRES FINIES À FROID
Exemple: SAE 2335 identifie un acier au ainsi que les caractéristiques mécaniques, ne Les barres en acier au carbone finies à
nickel dont la teneur est de 3.5% en nickel sont pas uniformes. froid s'obtiennent à partir d'acier laminé à
LA MÉTALLURGIE 289

SYMBOLE PROPRIÉTÉS
CATÉGORIES D'ACIERS UTILISATIONS DIVERSES
NUMÉRIQUE

ACIERS AU CARBONE
- Carbone ordinaire 10XX
- À faible teneur en carbone Chaînes, rivets, arbres,
1006 à 1020 Endurance et
(Carbone: 0.6% à 0.20%) pièces étampées
résistance moindre
- À teneur moyenne en carbone Roues dentées, arbres,
1020 à 1050 Endurance et
(Carbone: 0.20% à 0.50%) pièces usinées, pièces
résistance
forgées, boulons et écrous
- À haute teneur en carbone 1050 et plus Endurance moindre Scies, forets, couteaux,
(Carbone: 0.50% et plu~) et dureté accrue rasoirs, outils de finition,
fil à piano
- Soufré llXX Amélioration des
(À décolleter) qualités d'usinage Pièces filetées, cannelées
ou usinées
- Phosphoré 12XX Résistance et dureté
accrues mais
ductilité moindre
- Aciers au manganèse 13XX Amélioration du
fini de surface
ACIERS AU NICKEL 2XXX
Endurance et Vilebrequins, bielles,
- Nickel: 3.50% 23XX résistance essieux
- Nickel: 5.00% 25XX
ACIERS AU NICKEL·CHROME 3XXX
- Nickel: 0.70% Chrome: 0.70% 30XX Endurance
et Roues dentées, chaînes,
- Nickel: 1.25% Chrome: 0.60% 31XX résistance goujons, vis, arbres
- Nickel: 1.75% Chrome: 1.00% 32XX
- Nickel: 3.50% Chrome: 1.50% 33XX
ACIERS AU MOLYBDÈNE 40XX
- Aciers au chrome· molybdène 41XX Essieux, pièces forgées,
- Aciers au nickel·chrome·molybdène 43XX Grande résistance roues dentées, cames,
pièces de mécanique
- Nickel: 1.65% Molybdène: 0.25% 46XX
- Nickel: 3.25% Molybdène: 0.25% 48XX
ACIERS AU CHROME 5XXX
Dureté, grande Roues dentées, arbres,
- À faible teneur en chrome 50XX
résistance et roulements, ressorts,
- À teneur moyenne en chrome 51XX endurance bielles
- À haute teneur en chrome 52XX
ACIERS AU CHROME-VANADIUM Poinçons et matrices,
61XX Dureté et
bielles de pistons,
résistance
roues dentées. essieux
ACIERS AU NICKEL-CHROME·MOLYBDÈNE 86XX Résistance à la Contenants de denrées
corrosion, dureté alimentaires et
et résistance instruments chirurgicaux
ACIERS AU SILICIUM·MANGANÈSE 92XX Ressort et
Ressorts
élasticité
Fig. 13.6 Catégories d'aciers, symboles, propriétés et utilisations
chaud, pour être ensuite finies à froid, afin formes particulières, on ne les fabrique qu'à rie, jusqu'aux tubes de grande précision
d'améliorer le fini de surface, la précision l'aide du train à fil. Pour le tréfilage, les utilisés pour les bagues de roulement. Ils
dimensionnelle et la planéité. L'étirage et tiges sont décapées, nettoyées et lubrifiées, peuvent transporter des fluides, supporter
le laminage à froid accroissent aussi la résis- après quoi on les passe dans une série de des structures ou servir à la fabrication
tance et la charge de rupture. filières disposées en ordre de diamètre dé- d'autres produits finis. La variété de tubes
croissant jusqu'au diamètre choisi. et de tuyaux fabriqués est presque aussi
grande que les usages qu'on en fait.
FIL EN ACIER
Le fil en acier se fabrique à partir de tiges TUBES ET TUYAUX Tubes soudés_ Les tubes soudés se fabriquent
façonnées dans un train à fil Oaminoir à partir de feuillards en bobines, laminés à
spécial), enroulées en bobines pour être en- La fabrication des tubes et des tuyaux froid ou à chaud. Le feuillard passe dans
suite tréfilées. Quant aux autres fils de s'étend du tuyau noir ordinaire de plombe- un train à cannelures qui lui donne gra-
290 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

pour diamètre extérieur plus l'épaisseur et


ÉTAPES COMPARÉES DE FABRICATION DES PROFILÉS RONDS ÉTAPES DE FABRICATION DI pour diamètre intérieur plus l'épaisseur,
PAR TROIS TRAINS À CANNELURES DE DEUX PROFILÉS
afin d'éviter les erreurs.
CARRÉ LOSANGE LARGEUR ET
ET OVALE ET CARRÉ ÉPAISSEUR CARRÉ HEXAGONE
PROFilÉS EN ACIER DE CONSTRUCTION
Une part importante des profilés en acier
de construction sert à la fabrication de
divers produits manufacturés plutôt qu'à la
construction. Les problèmes structuraux que
pose le dessin d'un châssis de camion, de
wagon ou de machine pour le terrassement,
sont semblables aux problèmes que pose la
construction d'édifices élevés.
Désignation et dimensions. La plupart des
méthodes employées pour désigner les pro-
U CORNI ÈRE filés de charpente dans les spécifications,
sont fondées d'abord sur la forme:
1. On spécifie les poutres et les profilés

,.
en D, en indiquant leur hauteur en pouces
et leur poids en lb/pi.
2. On spécifie les cornières en indiquant
t 1 :-t
la largeur et l'épaisseur des ailes en pouces

! ou, plus souvent, la largeur des ailes et le

•••
poids en lb/ pi. La dimension de l'aile la

'!'-
plus large est toujours inscrite avant l'autre.
3. On spécifie les profilés en T en indi-
RÉDUCTION MOYENNE ORDINAIREMENT LES PETITS PROFILÉS DE CONSTRUCTION
quant dans l'ordre suivant: la largeur des
LE PLUS UTILISÉ DES
TRAINS" LOURD, DE VOLUME. UTILISÉ UTILISÉ POUR LES PEUVENT S'OBTENIR nE ailes, la hauteur totale de l'âme, suivie du
MAIS DONNE UNE BONNE SURTOUT POUR LES GROSSES BARRES. DIVERS TRAINS À CANNELURES. poids en lb/pi.
RÉDUCTION DE VOLUME. BARRES MOYENNES.
4. On spécifie les profilés en Z en indi-
American Iron and Steel Institute quant la largeur et l'épaisseur des ailes en
pouces ou en indiquant la hauteur, la largeur
Fig. 13.7 Schéma illustran! les étapes du laminage des profilés dans des trains à cannelures des ailes et le poids en lb/pi.
5. On spécifie les profilés à ailes larges
en indiquant la hauteur, la largeur des ailes
et le poids en lb/pi.
due Ile ment la forme cylindrique, après quoi canalisations pour les fluides à haute
on soude les bords en contact. pression et à température élevée.
Tuyau de charpente et de mécanique. Utili-
TUYAUX sé aussi bien comme élément de structure Les propriétés des aciers de grande résis-
Les tuyaux en acier au carbone ou en acier ou de mécanique que pour le transport des
tance faiblement alliés (High-Strength Low-
allié ont une dimension extérieure souvent fluides. On le décrit souvent d'après son Alloy steels, HSLA) sont ordinairement su-
beaucoup plus grande que la grandeur nomi- utilisation: tuyau pour canalisation, tuyau périeures à celles des aciers de construction
nale. Par exemple, le diamètre extérieur pour colonne, etc. au carbone ordinaires. Ils sont généralement
d'un tuyau de poids régulier de %" est de Tuyau régulier. Cette appellation désigne choisis en fonction d'un rapport charge de
1.0,50, po. Le diamètre extérieur d'un tuyau
soit l'épaisseur des parois (poids régulier, rupture/résistance élevé, de la résistance à
d'une grandeur nominale donnée est in-
lourd ou extra-lourd) ou des tuyaux destinés la perforation, à l'usure et à la corrosion,
variable et seuls l'épaisseur de la paroi et à des usages généraux (vapeur, eau, gaz et ainsi que pour leur ténacité.
le poids varient. On identifie l'épaisseur des
air) sans tenir compte de la dimension ou Ces aciers (spécifications HSLA) ne su-
parois d'après le poids, c'est-à-dire poids
du poids. bissent ordinairement pas de traitement
régulier, poids lourd et poids extra-lourd,
ou d'après la numérotation établie dans la thermique et on les fabrique en fonction de
norme B 36.10 de l'ASA où le N° 40
TUBES caractéristiques d'ordre mécanique plutôt
représente le poids régulier. On spécifie ordinairement l'ensemble des que chimique.
dimensions des tubes, comprenant soit le
Le classement de la grandeur nominale diamètre intérieur, soit le diamètre extérieur
est établi jusqu'à 12 po. On identifie les NORMES DE L'ASTM
ou j'épaisseur des parois. Les dimensions
tuyaux de 14 po et plus par leur diamètre varient entre 1;.4 po et 5 po environ, par Les normes de l'ASTM pour les aciers de
extérieur et l'épaisseur des parois, que l'on intervalles de Ys po, et l'épaisseur des parois grande résistance faiblement alliés sont au
désigne ordinairement en fractions de pouce. se spécifie en pouces, exprimés en fractions nombre de six:
On reconnaît plusieurs catégories de tu- décimales, ou par la jauge de Birmingham NORME A-94. S'applique aux constructions
yaux, en fonction de leur usage: pour fils (Birmingham Wire Gauge). Pour rivées, boulonnées ou destinées à des usages
Tuyau pour haute pression, Utilisé dans les les tubes, il importe de toujours spécifier DE spéciaux.
LA MÉTALLURGIE 291

American Iron and Steel Instltute

Fig. 13.8 laminoirs utilisés pour la fabrication de profilés courants: A) ronds, B) carrés, C) rails, D) en U,
E) poutrelles en H, F) profilés spéciaux, G) tôles, H) profilés en Z.

NORME A-242. S'applique à la fabrication On utilise les aciers qui se trempent en efforts engendrés par les procédés de fa-
des profilés où la légèreté et la durabilité profondeur, lorsqu'il est essentiel d'obtenir brication, ainsi qu'une bonne adaptation aux
sont importantes. un acier ayant une dureté et une résistance procédés de façonnage et d'usinage.
NORME A·374. S'applique à la fabrication maximales en profondeur, pour des pièces
d'éléments ayant une grande résistance à la soumises à des efforts critiques. Par exem-
corrosion atmosphérique, au moins égale à ple, on les utilise pour la fabrication: des ACIER À DÉCOLLETER 'O
celle d'un acier commun recouvert de cuivre. trains d'atterrissage des avions, qui sont Une gamme complète d'aciers à décolleter
soumis à un ensemble d'efforts de cisaille- a été mise au point pour permettre l'usinage
NORME A·375. Cette norme diffère légère-
ment et de compression; des roulements à rapide et économique. Ces aciers peuvent
ment de la précédente en ce qu'elle s'ap-
billes, qui doivent résister à l'écrasement, à s'obtenir en barres de compositions diverses,
plique aux aciers recuits ou normalisés.
la fatigue et à l'usure; des barres de torsion normalisées ou portant une marque de fa-
NORME A-440. S'applique aux aciers de brique. Utilisés de façon appropriée, ces
et des boulons de grande résistance, qui sont
grande résistance, d'alliage moyen au man- aciers réduisent le coût d'usinage, à cause
soumis à de grands efforts de cisaillement,
ganèse, pour des usages n'exigeant pas de de l'enlèvement plus rapide de matière et
soudage. et de plusieurs catégories de ressorts qui sont
soumis à des efforts de tension, de com- du fini de surface obtenu, qui permet
NORME A-441. S'applique aux aciers d'al- pression, de cisaillement, tout en résistant à souvent de diminuer le nombre d'opérations
liage moyen au manganèse (HSLA), sou- la fatigue. de finition.
dables par des procédés appropriés.
Les aciers pour la trempe superficielle Divers moyens utilisés séparément ou
sont utilisés dans la fabrication de pièces, conjointement améliorent la qualité de l'usi-
ACIERS FAIBLEMENT ALLIÉS ET dont l'âme doit être résistante sous une nage: additifs ajoutés à l'acier; amélioration
ACIERS ALLIÉS MOVENS8 surface dure. du fini, des tolérances d'exactitude; élimi-
nation des tensions internes; uniformisation
Il s'agit de deux grandes familles d'aciers du degré de dureté par les traitements
alliés: les aciers qui se trempent en profon- ACIERS INOXVDABLES9 thermiques.
deur et les aciers pour la trempe superfi- Les aciers inoxydables, à cause de leur ré-
cielle. On retrouve dans chacune de ces deux sistance et de leur inaltérabilité, servent à
familles, une grande variété d'aciers qui de multiples usages dans l'industrie. La plu- ALUMINIUM "
diffèrent entre eux par leur composition part des aciers inoxydables possèdent les Certains aliages d'aluminium sont plus ré-
chimique et leurs propriétés physiques ou qualités suivantes: grande résistance à la sistants que l'acier de construction, malgré
mécaniques, afin de répondre à des exi- corrosion dans des conditions diverses, à une densité égale au tiers environ de celle
gences particulières. l'oxydation, aux températures élevées et aux de l'acier, du laiton, du nickel ou du cuivre.
292 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

Dans la plupart des milieux ambiants, l'alu- dant, ils ont un faible rapport résistance/ est le plus léger des métaux utilisés dans la
minium offre une grande résistance à la poids, qui décroît rapidement aux tempéra- fabrication d'éléments de structure. Il est
corrosion et les sels qui peuvent se former tures élevées et ils sont sujets aux fissures malléable, ductile et ses alliages légers et
sont incolores et ne peuvent tacher les causées par la fatigue et la corrosion. En- ultra-légers sont plus faciles à usiner que
pièces avoisinantes. De plus, sa conductibi- fin, l'écrouissage à froid augmente la dureté les autres métaux et s'adaptent très bien à
des alliages, mais cette dureté disparaît à la plupart des procédés d'usinage. De plus,
la soudure et au brasage et aucun traitement leur soudabilité est excellente et ils se
thermique ne peut les durcir. Le cuivre et forment aisément aux températures élevées.
Codification des alliages ses alliages servent à la fabrication:
a) de conducteurs en cuivre pur pour
Composition Code l'industrie électrique
Le zinc est un métal bleuâtre relativement
Aluminium, 99.00 pour cent et plus txxx b) de tuyaux en cuivre ou en alliage pour peu coûteux, ductile, malléable, et se tra-
Cuivre 2xxx
Manganèse 3xxx les canalisations d'eau, de drainage, de cli- vaillant bien aux températures normales. Il
Silicium 4xxx matisation et de réfrigération résiste bien à la corrosion causée par les
Magnésium 5xxx
Magnésium et silicium 6xxx c) d'échangeurs de chaleur en laiton ou agents atmosphériques. Le zinc s'emploie
Zinc 7xxx dans l'industrie de l'automobile, des appa-
Autres éléments Bxxx en cupro-nickel
Non uti 1isé 9xxx reils ménagers, et on le retrouve sous des
d) de ressorts ou de pièces d'équipement formes diverses incluant des produits lami-
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965.
en laiton, en bronze phosphoré, en cupro- nés.
nickel-argent, dans les cas où le fer et
Fig. 13.9 Codification de l'aluminium l'acier ne résisteraient pas à la corrosion Le zinc coulé sous pression s'emploie
et de ses alliages forgés dans la fabrication de nombreuses pièces,
lité thermique et électrique est élevée, ainsi Le cuivre et ses alliages offrent un choix en raison de la grande précision des produits
que son pouvoir réfléchissant. de couleurs à nul autre pareil. Les laitons obtenus, de la facilité de moulage de pièces
passent du jaune au brun rougeâtre, les ou de détails très minces, de son fini lisse,
L'aluminium et ses alliages s'obtiennent bronzes, de cuivré à or, les cupro-nickels de sa stabilité dimensionnelle et de la pos-
commercialement sous à peu près les mêmes et les cupro-nickel-argents, de rose à sibilité d'obtenir une grande variété de finis
formes que les autres métaux: fils, feuilles, argenté. de surface. De plus, le prix de revient des
poudres, tôles, tôles fortes, feuillards, pro-
pièces est faible, le rythme de production
filés, barres, pièces forgées et coulées.
élevé et il peut épouser les formes les plus
On obtient des alliages d'aluminium pro- complexes.
pres à la coulée, surtout par un dosage Le nickel pur est un métal blanc grisâtre
approprié d'alliages au silicium, au silico- au fini brillant. Avec ses alliages, il possède
cuivre et au silico-magnésium. des propriétés mécaniques, une résistance à
la corrosion et une facilité de formage le Le titane est un métal léger, d'un gris
Le silicium augmente la fluidité, qui
rendant très utile dans un grand nombre
améliore la coulée des alliages au cuivre, brillant, dont le poids spécifique est de
de structures qui requièrent une résistance
tandis que le cuivre accroît la résistance, la .16 lb/po'. Il est 60% plus lourd que
particulière à la corrosion.
dureté et améliore la qualité de l'usinage. l'aluminium, dont le poids spécifique est de
Certains alliages au nickel comptent par- .10 lb/po" et 45% plus léger que l'acier
mi les plus durs des matériaux connus. Ils dont le poids spécifique est de .286 lb/po'.
possèdent aussi des caractéristiques électri- Dans la croûte terrestre, il est le quatrième
On fabrique environ 250 alliages de cuivre, ques, magnétiques, paramagnétiques et métal en abondance et le neuvième des
sous forme de barres, de tôles, de tuyaux autres propriétés physiques importantes. En- éléments.
et de fils. Chaque alliage est unique, en ce fin, certains alliages au nickel sont extra-
Les alliages du titane sont beaucoup plus
qu'il combine les diverses caractéristiques de ordinairement résistants, tenaces et ductiles,
résistants que ceux de l'aluminium et sont
manière différente. On peut grouper ces même aux températures très basses, ce qui supérieurs, en plusieurs points, à la plupart
alliages en plusieurs catégories: cuivres les rend très utiles en cryogénie.
des aciers alliés. Enfin, leuf rapport résis-
faiblement alliés, laitons au plomb, bronzes
Le nickelage électrolytique possède de tance/poids aux températures entre -423 OF
phosphorés, cupro-aluminium, cupro-sili-
cium, cupro-béryllium, cupro-nickel et très grands avantages, en raison de sa et + 1 OOO°F est supérieur à tous les mé-
grande résistance à la corrosion et à l'oxy- taux et alliages industriels ordinaires. De
cupro-nickel-argent.
dation, de ses propriétés physiques et mé- plus, cette résistance élevée s'accompagne
On utilise les alliages de cuivre lorsque caniques et de la facilité du procédé. On d'une grande ténacité et d'une excellente
l'on requiert l'une ou plusieurs des caracté- l'utilise, par exemple, pour les finis orne- résistance à la fatigue.
ristiques suivantes: conductivité thermique mentaux et industriels, pour accroître les
ou électrique, résistance à la corrosion, ré- dimensions d'une pièce usée dont on aug-
sistance aux efforts mécaniques, facilité de mente la durée, pour l'électroformage, le
formage, soudabilité et couleur. À volume nickelage des pièces en matériaux non con- Le béryllium ou glucinium est un métal
égal, le cuivre est le meilleur conducteur de ducteurs, le brasage et l'assemblage. blanc, plus léger que l'aluminium, dont le
tous les métaux de commerce. Le cuivre et rapport résistance/poids est comparable à
ses alliages possèdent une excellente résis- 14 celui de l'acier de grande résistance. Son
tance à la corrosion; ils sont faciles à point de fusion est à 2 345 oP; sa conduc-
façonner à froid ou à chaud et se soudent Le magnésium, d'un blanc argenté, dont le tivité thermique est excellente; il est non
aisément par les moyens ordinaires. Cepen- poids spécifique n'est que de .063 lb/po', magnétique et bon conducteur d'électricité.
LA MÉTALLURGIE 293
La chaleur spécifique du béryllium est à ficielle est faible; il est bon conducteur de au rouge, il se ramollit et se façonne facile-
peu près égale à celle des métaux ordinaires chaleur et d'électricité; son coefficient d'é- ment, et seuls les cyanures, les hydroxydes,
aux températures normales, mais à 2 OOO°F lasticité est élevé tandis que son coefficient les sulphides et les phosphites l'attaquent.
elle devient égale à plusieurs fois celle des de dilatation est faible. Les propriétés du Pratiquement inoxydable, il n'est soluble que
autres alliages. Cette chaleur spécifique molybdène sont semblables à celles du tungs- dans les liquides qui libèrent du chlore
élevée, alliée à une excellente conductivité tène, mais il est plus ductile et plus facile à comme l'eau régale.
thermique, permet aux pièces fabriquées en usiner.
béryllium de résister à des températures qui
feraient fondre des matériaux plus durs et Le molybdène est l'un des rares métaux PAllADIUM
qui résistent, jusqu'à un certain point, à Le palladium est un métal blanc, d'éclat
plus réfractaires.
l'acide fluorhydrique. Il résiste à l'iode et intermédiaire entre celui de l'argent et du
au chlore, mais non au fluOL Il est attaqué platine, très ductile et un peu plus dur que
lentement par les acides chlorhydrique, sul- le platine. Il est soluble dans l'eau régale
Les métaux réfractaires sont des métaux phurique et phosphorique, et rapidement et il est attaqué par les acides nitriques et
dont le point de fusion est au-dessus de par l'acide niirique. sulphuriques bouillants. Il possède la pro-
3 600 oF. Les plus connus et les plus utilisés On utilise très souvent le fil de molybdène priété extraordinaire d'absorber l'hydrogène
sont le tungstène, le tantale, le molybdène dans la fabrication de grilles, d'éléments de en grandes quantités et, dans certains cas,
et le niobium. support, d'anodes, de cathodes, de filaments on l'utilise à l'état pur ou sous forme
dans les tubes électroniques et d'éléments d'alliage avec l'argent pour la puriîication
Ces quatre métaux étant solubles les uns
chauffants dans les fours industriels, dont de l'hydrogène par diffusion.
dans les autres, on peut les allier dans
n'importe quelle proportion. On retrouve ces les écrans sont fabriqués du même métal.
métaux et leurs alliages, sous les diverses IRIDIUM
formes habituelles, et l'on en fait couram- TUNGSTÈNE L'iridium est un métal blanc, dur et cassant,
ment des vis, des boulons, des goujons, des
tubes et des feuilles. Le tungstène est un métal blanc brillant et dont le point de fusion est plus élevé que
le seul de tous les métaux réfractaires qui celui du platine. De tous les éléments, il
Les caractéristiques importantes des mé- possède, à la fois, une excellente résistance est celui qui résiste le mieux à la corrosion
taux réfractaires sont leur grande résistance à la corrosion, une bonne conductivité élec- et il n'est soluble dans l'eau régale que
aux températures élevées et à la corrosion, trique et thermique, un faible coefficient de lorsqu'ii est fortement allié au platine.
et des points de fusion élevés. dilatation et une grande résistance aux
températures élevées.
RUTHÉNIUM
TANTALE ET COlUMBIUM (niobium) La conductivité électrique du tungstène
Le ruthénium est un métal blanc argent,
Ces deux métaux, d'un blanc brillant, ont est environ deux fois inférieure à celle de
très dur et cassant qui, sous forme de tétra-
l'aluminium, à peu près égale à celle du
des caractéristiques de formage semblables, oxyde, est un poison très volatil. De tous
dans la plupart des cas, et font ordinaire- molybdène et supérieure à celle du nickel,
les métaux de ce groupe, il est celui qui
ment le sujet d'un même article. Contraire- du platine, du mercure et de l'acier.
durcit et modifie le plus le platine.
ment au molybdène et au tungstène, ils Pour obtenir des joints sùrs entre le mé"
peuvent être usinés à la température am- tal et le verre à base de borosilicate em-
biante. Ils diffèrent entre eux par leur den- ployé dans les tubes électroniques, on utilise
RHODIUM
sité, leur dimension au niveau de l'atome le tungstène dont le coefficient de dilatation Le rhodium est un métal blanc argent très
et leur résistance à la corrosion. Le tantale égale à peu près celui de ce verre. dur, malléable à l'état pur dans certaines
est presque deux fois plus dense que le conditions seulement. Le platine rhodié
columbium, dont l'atome est à peu près s'utilise pour former des thermocouples
vingt fois plus petit. pouvant mesurer des températures jusqu'à
Le columbium résiste bien à la corrosion, Les exigences modernes pour des métaux 3 OOO°F. Il est souvent protégé par galva-
mais le tantale est chimiquement le plus en mesure de résister à de grands efforts et noplastie, ce qui lui donne une surface
inerte des métaux, n'étant attaqué que par aux milieux ambiants très corrosifs rendent brillante et résistante à l'usure.
l'acide fluorhydrique et, à chaud, par les plus attrayants les métaux d'un prix de
acides sulphurique fumant et phosphorique revient élevé. D'ailleurs, les caractéristiques
concentré. Le tantale et le columbium se de certains de ces métaux et de leurs alliages OSMIUM
façonnent à froid, à l'encontre du molyb- sont souvent telles, qu'ils deviennent alors L'osmium est un métal dur et cassant de
dène et du tungstène. les plus rentables, parce que seuls ils ren- couleur gris-bleu, qui possède le point de
contrent toutes les exigences requises à l'usa- fusion et le poids spécifique les plus élevés
ge. C'est ainsi que les platinoïdes: platine, des platinOïdes. Sous l'effet de la chaleur,
MOLYBDÈNE iridium, ruthénium, rhodium et osmium, il s'oxyde facilement et forme un tétraoxyde
Le molybdène est un métal blanc, ayant tout comme l'or et l'argent, sont devenus volatil et toxique. Il ne semble pas que
l'aspect de l'étain: il entre dans la fabrica- des métaux industriels. l'osmium et le ruthénium soient produits à
tion des engins spéciaux (missiles), des l'état pur, en quantités industrielles.
tubes électroniques, des fours industriels et
dans les installations nucléaires. Son point
PLATINE
de fusion est moins élevé que celui du tan- Le platine est un métal d'un blanc un peu
OR
tale et celui du tungstène; son rapport grisâtre, ductile et malléable, et qui prend L'or est un métal jaune, mou et très duc-
résistance/poids est élevé; sa tension super- un éclat permanent après polissage. Chauffé tile: il durcit très peu à l'écrouissage. À
294 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

l'état pur, il est trop mou et top lourd pour 10. NACHTMAN, E. S., «Pree-Machining
en fabriquer des pièces et c'est pourquoi on
BIBLIOGRAPHIE Steels », in Machine Design, Vol. 37,
l'utilise en feuilles très minces ou, sous 1. Canadian Welding Bureau. W 21, 1965.
forme de dépôt par galvanoplastie, comme 2. WALTON, C. P., «Gray, Ductile, and 11. ROWE, H. J., W. E. KING, et E. V.
couche de protection. L'or fondu ne formant High-Alloy Iron» in Machine Design, BLACKMUN, «Aluminum », in Ma-
pas d'oxyde qui puisse nuire à une fusion Vol. 37, N° 21, 1965. chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
répétée, sa température de fusion de 3. HEINE, H. J., «Malleable Iron », in 12. STRUBELL, G. C., « Copper », in Ma-
1 945°P (1 063°C) est reconnue comme Machine Design, Vol. 37, N° 21, 1965. chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
repère thermométrique international. 13. HALL, A. M., «Nickel », in Machine
4. BRIGGS, C. W., «Carbon and Low-
Alloy Steel », in Machine Design, Vol. Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
14. HANAWALT, J. D. et W. H. GROSS,
37, W 21, 1965.
« Magnesium », in Machine Design,
ARGENT 5. SCHOEPER, E. A., «High-Alloy Vol. 37, N° 21, 1965.
L'argent, le moins coûteux des métaux Steels », in Machine Design, Vol. 37, 15. HORVICK, E. W., « Zinc », in Machine
précieux, est un métal blanc très malléable
W 21, 1965. Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
et ductile après un recuit à 400 o P, mais 6. PARKER, C. N., « Carbon Steels », in 16. ERBIN, E. P., «Titanium », in Machine
qui durcit de façon appréciable à l'écrouis- Machine Design, Vol. 37, N° 21, 1965. Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
sage. Sa résistance à la corrosion est sem- 7. SULLIVAN, J. W. W., «High-Strength 17. HAWK, J. A. Jr., «Beryllium », in
blable à celle de l'or. Il se dissout bien Low-Alloy Steels », in Machine Design, Machine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
dans les acides oxydants, mais n'est pas Vol. 37, N° 21, 1965. 18. CHELIUS, J., « Refractory Metals », in
affecté par les acides réducteurs (chlorhy- 8. WHITELEY, G. P., «Low- and Me- Machine Designs, Vol. 37, N° 21, 1965.
driques, acétiques et phosphoriques) ni par dium-Alloy Steels », in Machine Design, 18. CHELIUS, J., « Refractory Metals », in
les solutions alcalines. On l'emploie pour Vol. 37, N° 21, 1965. Machine Design, Vol. 37 N° 21, 1965.
contenir de la soude ou de la potasse 9. KOPEK, E. S., « Stainless Steels », in 19. LAKE, H. K., «Precious Metals », in
caustique en n'importe quelle concentration. Machine Design, Vol. 37, N° 21, 1965. Machine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
14 LES MATIÈRES PLASTIQUES

Automatic Plastics Co.

Fig. 14.1 Aperçu de pièces diverses en matière plastique

295
296 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

Les plastiques, produits de la chimie mo- plastiques utilisés en ingénierie résistent à la lumineuses et des profilés d'avions. On en
derne, occupent une place de plus en plus plupart des produits chimiques; le téflon, fait aussi des fibres dont on fabrique des
grande dans le monde d'aujourd'hui, con- par exemple, est rune des substances con- grillages pour la maison, des fiitres et des
trairement aux matériaux naturels comme nues les plus inertes. Aucun plastique ne tamis. On les utilise comme enduit pour les
le bois et le métal. On appelle plastique une se corrode ni ne rouille; le Delrin et le tissus et les papiers. Renforcés de fibres de
matière que l'on peut façonner, modeler téflon sont inertes à l'eau même immergés verre, de feuilles de papier ou de bOlS, ils
dans certaines conditions et qui peut acqué- en permanence. Il est possible d'actionner servent à la fabrication de coques de ba-
rir une forme différente de la forme initiale. des pièces de mécanisme à vitesse réduite teaux, de bouts d'ailes d'avions ou de dessus
Les matières plastiques synthétiques, c'est- sous de faibles charges, sans lubrification; le de tables. Ils entrent dans la fabrication des
à-dire les plastiques, ont pour principal cons- Delrin A/F et le téflon comptent parmi colles, des laques et des peintures, mais nous
tituant des macromolécules formées en tout les matières solides les plus glissantes et se ne traitons pas de ces derniers produits dans
ou en partie de carbone, d'oxygène, d'hydro- comparent à la glace. À cause de leur ce chapitre réservé spécifiquement aux plas-
gène, d'azote et d'autres éléments d'origine résilience, les mécanismes produisent moins tiques solides.
organique ou inorganique. Pendant la fabri- de bruit que ceux de métal et supportent
Enfin, quelles que soient leurs caracté-
cation de produits finis, ces matières sont sans dommage des surcharges occasionnelles.
ristiques ou leurs formes, les plastiques
liquéfiées ordinairement sous l'effet de la forment deux grandes classes: les thermo-
chaleur, de la pression ou des deux à la 'Les matières plastiques synthétiques re-
plastiques et les plastiques thermodurcis-
fois, pour les mouler ou leur donner les présentent une vaste famille de produits
divers ayant chacun leur propres caracté- sables.
formes les plus variées.
ristiques.
2Les plastiques sont des matières reSlS- THERMOPLASTIQUES
tantes, dures et durables; ils permettent de Les matières premières étant synthétiques,
simplifier le design de pièces de machines Ces plastiques se ramollissent sous l'effet de
il est possible de les combiner différemment
ou d'appareils. On peut les usiner avec une la chaleur et se durcissent en refroidissant,
pour obtenir des produits finis aux propriétés
très grande précision pour en faire des chaque fois que le cycle se répète. Dans
les plus variées, et l'on peut même fabriquer
carnes, des coussinets, des douilles et des ce groupe on trouve les polyacryliques, les
des plastiques stériles.
roues dentées qui donnent d'excellents ser- nitrates de cellulose, le nylon (superpoly-
vices sous de lourdes charges pendant de Leur faible densité, le vaste choix de amides), les polyéthylènes, polystyrènes ou
longues périodes de temps. Aucun plastique couleurs, leurs excellentes propriétés phy- styrènes, les résines fluorées, les polyvinyles,
n'a la dureté ou la résistance au fluage de siques, la facilité d'adaptation aux procédés l'ABS, les résines acétal, le polypropylène
l'acier, même s'il en existe certains qui s'en modernes de production en série avec, en et les polycarbonates.
approchent. Les métaux ont certaines fai- plus, un prix de revient souvent moins
blesses que l'on ne rencontre pas dans les élevé, expliquent l'importance croissante des PLASTIQUES THERMODURCISSABLES
plastiques: ils peuvent se corroder ou plastiques dans notre monde moderne.
rouiller; il faut les lubrifier, leurs surfaces Les plastiques de ce groupe se durcissent en
frottantes s'usent rapidement, ils sont De plus, on peut donner à ces matières permanence sous l'effet de la chaleur et de
opaques et bruyants et, soumis aux flexions une infinité de formes différentes. On en la pression pendant le moulage ou le forma-
répétées, ils se fatiguent rapidement. Con- fait des pièces de vaisselle, des bases d'in- ge. Ils ne se ramollissent pas sous l'effet
ducteurs de la chaleur et de l'électricité, terrupteurs, des pellicules flexibles et des de la chaleur. Dans ce groupe, on trouve
on ne peut les utiliser comme isolants. feuilles que l'on retrouve souvent sous les phénoplastes, les aminoplastes (méla-
forme de rideaux de douche et de tissus mine-formol, urée-formol), les produits
Les plastiques de compositions différentes d'ameublement, ainsi que des feuilles, des moulés à froid, les résines polyesters, les
peuvent, dans bien des cas, se substituer aux tiges et des tubes, par la suite formés ou époxides, les résines silicones, les alkydes,
métaux et en éviter les inconvénients. Les usinés, pour la fabrication des enseignes les allymères et la caséine formolée·.

PLASTIQUE PROPRIÉTÉS PRODUITS et MODES DE TRANSFORMATION UTiLISAT IONS

ABS Résistant, dur, bonnes propriétés dié- POllgre ou granules pour le moulage par injection, Tuyaux, roues, casques protecteurs,
(Acrylonitrile- lectriques. le lormage par extrusion, le calandrage et sous bacs d'accumulateurs, coffrets pour pos-
butad i ène-styrène l forme de feuilles pour le thermoformage par le vide. tes de radio, patins pour enfants, mal-
lettes.
RÉSINES ACETAL Rigides, mais non cassantes. Résistant Poudre pour le moulage et l'extrusion. Tableaux de bord d'automobiles, engre-
(Marques déposées aux températures extrêmes, bonnes nages, coussinets, douilles, poignées de
Delrin, Delrin A/F) propriétés diélectriques. Tiges, barres, tubes, feuillards et plaques. portes, accessoires de plomberie, vis-
serie, cames.

POLYACRYLIQUES Limpidité exceptionnelle et bOllne Feui!les, tiges, tubes et poudres pour le moulage. Verrières d'avions, lentilles d'appareils
transparence. 1 Feuilles thermoformées. Poudre moulée par injection, photographiques et de caméras de télé-
Résistants, rigides et résistants aux par compression ou en coulée. Formée par extrusioll. vision, peignes, bijouterie, saladiers,
chocs. Excellents isolants, incolores plateaux, bases de lampes, maquettes,
mais peuvent p.Jrendre toutes les. colo- 1 feux arrière pour voiiUres, enseignes
rations et demeurer transparents ou pour l'extérieur.
encore, devenir translucides ou opa-
l ques. i
The Society of the Plastics Industry, Inc.
Fig. 14.2 Résines thermoplastiques
LES MATIÈRES PLASTIQUES 297

PLASTIQUE PROPRIÉTÉS PRODUITS et MODES DE TRANSFORMATION UTILISATIONS

PLASTIQUES Boulettes, feuilles, pellicules, tiges, tubes, feuillards, Montures de lunettes, jouets, abat·jour,
CELLULOSIQUES cordes enrobées et enduits. peignes, talons de chaussures.
Al Acétate Moulé par injection ou par compression. Formé par
de cellulose extrusion, étirage ou soufflage et par thermoformage
par le vide.

Comptent parmi les plastiques les


Bl Butyrate plus durs. Boulettes, feuilles, tiges, tubes, feuillards et enduit. Volants de conduite, coffrets pnur pos·
d'acéto·cellulose Ne perdent pas leur fini lustré à Moulé par injection ou f.ar compression. Formé par tes de radio, tubes et tuyaux, poignées
l'usure normale. extrusion, étirage et sou flage. d'outils, cartes à jouer.
Incolores et transparents, ils peuvent
prendre une large gamme de couleurs
et demeurer transparents ou encore,
devenir translucides ou opaques.
Cl Propionate Bons isolants. Boulettes pour le moulage par injection ou par com· Bâtis d'appareils ménagers, appareils
de cellulose pression et pour le formage par extrusion. téléphoniques de table, plumes et cray·
on~.

Dl Éthyle Granules, flocons, feuilles, tiges, tubes, pellicules. Moulures, lampes électriques, pièces
de cellulose Moulé par injection ou par compression, formé par d'équipement électriques.
extrusion étirage.

El Nitrate Tiges, tubes, feuilles pour usinage et formage, Revêtement de talons pour chaussures,
de cellulose enduit. enduits pour tissus.

RÉSINES Faible coefficient de friction; elles Poudre, granules ou liquides. Feuilles, tiges, pelli· Sièges de soupapes, garnitures, revête·
FLUORÉES résistent aux températures élevées et cules, rubans, solutions colloïdales. Moulage, extru· ments extérieurs et intérieurs, tubes.
aux grands froids. sion, usinage.
Résistantes, dures, bonnes propriétés
isolantes.

NYLON Résiste aux températures extrêmes. Poudre, feuilles, tiges, tubes, fibres. Moulé par in· Gobelets, rondelles d'étanchéité pour
(Superpolyamidesl Résistant et durable. Peut prendre des jection ou par compression. Formé par extrusion, robinets, roues dentées, soies pour
teintes douces. étirage ou soufflage. pinceaux, lignes à pêche.

POLYCARBONATES Transparents, très résistants aux chocs Essentiellement formés par moulage. S'obtiennent Pièces pour avions, automobiles, machi·
violents et aux intempéries. sous formes de pellicules, de profilés, de fibres, nes de bureau, jauges. Lentilles de
d'élastomères et d'enduits. lunettes de sécurité.

POLYÉTHYLÈNE Excellent isolant, insensible à l'hu· Boulettes, poudre, feuilles, pellicules, fibres, tiges, Bacs à glace, gobelets, pièces de vais·
midité. Incolore, transparent ou trans· tubes et mousse. Moulé par injection, par compres· selle, bouteilles, sacs, ballons, jouets,
lucide. sion ou en coulée. Formé par extrusion, étirage ou coupe·vapeur.
soufflage. Enduit.

POLYSTYRÈNE limpide, transparent, translucide ou Poudre, granules, feuilles, tiges, blocs de mousse, Accessoires de cuisine, récipients pour
opaque. Gamme complète de couleurs. solutions, enduits et colles. Moulé par injection ou la nourriture, carrelage pour les murs,
Insensible à l'eau et aux intempéries. par compression, formé par extrusion et usinage. jouets, tableaux de bord.
Résiste à la chaleur et au froid. Utilisé dans les stratifiés.

POLYPROPYLÈNES Bonne résistance à la chaleur et au Moulés ~ar injection, formés par extrusion, étirage Pièces de vaisselle résistant à la cha·
fendillement. Choix limité de cou· ou souff age. leur, agitateurs de machines à laver,
leurs. tuyaux et raccords de plomberie, iso·
lants pour fils et câbles, bacs pour
accumulateurs, feuilles et pellicules
pour emballage.
URÉTHANES Durs et résistants aux chocs. Forment Forme rigide - obtenue par réaction entre deux Matelas, bourres, rembourrage, jouets,
une mousse flexible. Peuvent former produits. Formée par extrusion ou par calandrage. thibaudes libres ou incor~orées, rem·
une mousse après leur mise en place. Moulée ou coulée. bourra~e de protection, pai lassons, iso·
Mousse - sous forme de prépolymère sur lequel on lants t ermiques, pneus pour utilisation
fait réagir de l'eau. S'obtient en plaques ou moulée. industrielle.

POLYVINYLES Résistants, résistants à l'abrasion, in· Poudre, granules, feuilles, tiges, tubes. Moulés par Imperméables, sacs pour vêtements,
sensibles à la chaleur et au froid. compression, par injection ou en coulée. Formés par jouets gonflables, tuyaux flexibles, dis·
Vaste choix de couleurs. extrusion ou par calandrage. ques, carrelage pour murs et planchers,
rideaux de douche, tentures, tuyaux,
panneaux.
The Society of the Plastics Industry, Inc.
Fig. 14,2 Les thermoplastiques (suite)
298 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

PLASTIQUE PROPRIÉTÉS PRODUITS et MODES DE TRANSFORMATION UTILISATIONS

ALKYDES Excellents diélectriques. Insensibles En poudre ou en liquide. Interrupteurs, bâtis pour moteurs électriques, syntoni-
à la chaleur et à l'humidité. Moulés par compression. sateurs de postes de télévision, sup~orts de lampes.
Peintures et laques pour automobi es, réfrigérateurs,
cuisinières et "autres objets.

ALLYMÈRES Excellents diélectriques et forte ré- Monomères, polymères et poudres. Raccords électriques, poignées d'appareils, boutons, etc.
sistance mécanique. Moulage par transfert ou par compression. Fabri- Recouvrements pour stratifiés, contreplaqués, panneaux
N'absorbent pas l'humidité. Ne ta- cation de stratifiés, d'enduits et de divers produits durs et autres produits stratifiés pour les protéger con-
chent pas. imprégnés. tre l'humidité.
Gamme complète de couleurs trans-
parentes ou opaques.

AMINOPLASTES Choix complet de couleurs translu- Poudre, granules, mousse, solutions et liquides. Mélamine - pièces de vaisselle, boutons, corps de dis-
(mélamine-formol cides ou opaques. Moulage par compression, par transfert, par injec- tributeurs, dessus de table, colle pour contreplaqués et
et urée-formol) Très durs, résistants mais non in- tion à piston. Fabrication de stratifiés de bois, de enduit pour le traitement du papier et des tissus.
cassables. papier, etc. Urée" - plates-formes de ~èse-personnes, coffrets de
Bonnes propriétés diélectriques. postes de radio, appareils é ectriques et ménagers, poi-
gnées pour cuisinières. Sous forme liquide: émail cuit,
colle pour contre-placage, enduit pour le traitement du
papier et des tissus.

PRODUITS Excellent fini de surface. Vaste Feuilles rigides, tiges et tubes, poudre et liquide. Boutons, boucles, verroterie, tables de jeux, aiguilles
MOULÉS choix de couleurs transparentes ou Produits finis par usinage des feuilles, des tiges et à tricoter, jouets et colles.
À FROID opaques. des tubes.
Résistante, rigide, sensible à l'hu-
midité et aux variations de tempé-
rature.

3 Types: bitume, Résistance aux températures éle- S'obtiennent sous forme de préparations. Bâtis d'interrupteurs et de raccords, isolateurs, petites
phénoplaste, vées, aux solvants, à l'eau et aux Produits finis obtenus par moulage et par un pro- roues dentées, poignées et boutons, carrelage, moules
amiante-ciment matières grasses. cessus de durcissement. et gabarits, jeux de blocs de construction.

RÉSINES Bonnes propriétés diélectriques. In- Composés de moulage, liquides, blocs de mousse, Enduit protecteur pour appareils ménagers, boîtes mé-
ÉPOXIDES sensibles à l'eau et aux intempé- solutions, colles, enduits, produits d'étanchéité. talliques, barils, planchers de gymnase et autres sur-
ries. faces difficiles à protéger.
Excellente colle pour métaux, verre, cérami~ue, ébonite,
~lastiqUes, circuits imprimés, outils et ga arits strati-
iés, cuves, bacs et bâches.

PHÉNOPLASTES Résistants et durs. Coulés et moulés. Coffrets de postes de radio et de télévision, agitateurs
Insensibles à la chaleur et au froid, de machines à laver, carrosseries de tourne-disques
excellents isolateurs. automatiques, verroterie, poulies, isolateurs électriques.

RÉSINES Résistantes, dures, excellents dié- liqUides, poudres, préparations pour le moulage. Utilisées pour imprégner les tissus et la fibre de verre,
POLYESTERS lectriques. Moulées sous forme de feuilles, de tiges et de le papier, le coton et autres fibres pour prodUire les
(Fibre de verre) Couleurs vives et pastel. tubes. plastiques renforcés servant à la fabrication des bateaux,
Formées par moulage, en coulée et par imprégna- des carrosseries de voiture et des valises.
tion. "

RÉSINES Résistent à la chaleur. Préparations pour le moulage, liqUides, enduits, Formes cour bobines, pièces ~our interrupteurs, isolants
SILICONES Bonnes propriétés diélectriques. lubrifiants, caoutchouc au silicone et mousse. pour bo ines de moteurs et e générateurs. .
Moulées par compression, par transfert ou en cou-
lée. Formées par extrusion ou par calandrage.
Enduits et produits pour imprégner.

The Society of the Plastics Industry, Inc.


Fig. 14.3 Résines thermodurcissables
LES MATIÈRES PLASTIQUES 299
RAISONS MOTIVANT LE REMPLACEMENT Fabricants de pièces moulées. Donnent, aux TRANSFORMAlldN 'DES PLASTIQU~S
PAR LE PLASTIQUE plastiques la forme désirée par les divers
1. Économies importantes dans le coût
procédés de moulage. MOULAGE PAR COMPRESSION
Fabricllnts de pièces par extrusion. Se divi- Le moulage par' compression, le procédé de
de la main-d'oeuvre. Les plastiques s'usinent,
sent en deux groupes: les fabricants, de transformation le plus courant pour la fa-
se découpent ou se forment beaucoup plus
feuilles, de pellicules, de plaques, de tiges, brication d'o1:Jjets en plastique thermodurcis-
facilement.
de tubes, de profilés spéciaux et d'isolants sable, s'utilise plus rarement avec les ther-
2. Les pièces de mécanique peuvent fonc-
pour fils; les fabricants de fibres pour moplastiques.
tionner avec peu ou sans lubrifiant.
l'industrie des textiles qui en fait des tissus
3. Les plastiques résistent généralement
d'ameublement pour les mobiliers, les sièges
mieux' aux milieux corrosifs. MATRICE SUPÉRIEURE
4. Les plastiques, à cause de leur rési- d'automobiles, d'autobus, de wagons ainsi
que des grillages contre les insectes et des
lience, absorbent les choc~, la vibration et
grillages à des fins industrielles.
le bruit. CHEVILLES D'ALIGNEMENT
5. La production de pièces en plastique Fabricants de pellicules et de feuilles. Fa-'
n'exige pas de marge de tolérance aussi briquent des pellicules et des feuilles par
faible que les pièces métalliques. calandrage, par moulage en coulée ou par
6. La durée des pièces en plastique est extrusion.
souvent supérieure à ceUe des pièces mé- Fabricants de stratifiés haute pression. Fa-
talliques équivalentes lorsqu'on les utilise à briquent des feuiIles, des, tiges, ,des tubes, Fig. 14.4 Moulage par compression
des vitesses et sous des charges raisonnables. à partir de papier, de tissus et de bois im-
prégnés de résine en solution.
Le moulage par compression consiste
COMPARAISON ENTRE LES LIMITES Fabricants de stratifiés basse pression. Les simplement à comprimer la matière dans
DES PLASTIQUES ET DES MÉTAUX2 résines liquides, tels les polyesters, les
un moule chauffé pour lui donner la forme
époxydes, les phénoplastes ou les silicones
1. Le coefficient de dilatation plus élevé voulue.
se combinent avec des tissus de fibre de
des plastiques les rend plus sensibles que verre, d'amiante, de fibres synthétiques ou On charge le moule de matière plastique
les métaux aux variations de température. de sisal pour former des stratifiés résistants, en poudre, mélangée à de la poudre de bois,
2. Les pièces métalliques se fabriquent rigides, dont on fait des pièces moulées ou de cellulose ou d'amiante pour renforcer et
avec une plus grande précision. Cependant, formées, parfois de grandes dimensions. donner des caractéristiques particulières au
les plastiques ne requièrent pas autant de produit fini. Ce mélange devient plastique
Fabricants de produits imprégnés. Imprè-
précision. sous l'effet de la pression et de la chaleur
gnent de plastique des tissus et des papiers
3. Les plastiques ne résistent pas à des et en épouse la forme. Une fois le moule
charges aussi élevées que les métaux. par calandrage, par enduction ou par trem- fermé, la chaleur provoque une réaction
page. chimique qui durcit la pièce. La pression
PLASTURGIE ' utilisée, ainsi que la température et la durée
PLASTURGIE DES PRODUITS FINIS de fermeture, du moule varient avec la
On appelle plasturgie l'ensemble des tech- forme, les dimensions de la pièce et la
Les fabricants de produits finis utilisent les
niques de fabrication et d'usinage des ma- nature du plastique.
feuilles, les tiges, les tubes et les profilés
,tières plastiques. Le domaine de la plasturgie
spéciaux. A l'aide de machines-outils de
occupe plus de 6 000 compagnies au Cana-
tous genres, ils en complètent l'usinage MOULAGE PAR TRANSFERT
da et aux États-Unis. Ces entreprises se
pour en faire des produits finis, tels que
divisent en trois catégories qui se chevau- Le moulage par transfert s'utilise surtout
des articles industriels, de la verroterie et
chent parfois: la plasturgie de fabrication, pour la transformation des plastiques ther-
des enseignes.
la plasturgie de transformation et la plastur- modurcissables.
gie des produits finis. La première fabrique On utilise beaucoup de thermoformage
la résine, la deuxième en fait un produit par le vide pour former les feuiIles rigides
et fabriquer des verrières d'avions et des
~PI~TON DE TRANSFERT
utilisable pour la troisième qui fabrique le
produit fini et décoré. lentilles pour les caméras de télévision. POT DE TRANSFERT

PLASTURGIE DE FABRICATION
L'une des activités les plus récentes et
les plus importantes dans le domaine de la ~CANAL D'ALIMENTATION
plasturgie consiste à produire, à partir de ~ PIÈCE MOULÉE
La fonction essentielle de cette entreprise feuilles et de pellicules, des rideaux de TIGES DE DÉMOULAGE
consiste à fabriquer les matières premières douche, des imperméables, des produits gon-
à partir des éléments de base. Les plastiques flables, des housses, des valises et des Fig. 14.5 Moulage par transfert
ainsi produits sont livrés sous forme de articles pour placards.
poudre, de granules, de boulettes, de flocons Cependant, pour que le fabricant puisse Ce procédé diffère du moulage par com-
ou à l'état liquide ou en solution, pour en produire l'article de commerce, il lui faut pression en ce que la matière est ramollie
faire un produit fini. Certaines entreprises, parfois recourir à un imprimeur pour im- au point de plasticité dans un pot de
cependant, fabriquent en plus, des feuilles, primer les motifs et à un graveur pour le chauffage, puis transférée par un piston
des tiges, des tubes ou des pellicules. décorer en relief. hydraulique dans l'empreinte du moule
D'autres finisseurs donnent aux pièces fermé où eUe durcit sous l'action de la
PLASTURGIE DE TRANSFORMATION rigides en plastique un fini décoratif ou chaleur.
Dans ce domaine, on compte six genres fonctionnel en surface, par galvanoplastie ou Le moulage par transfert facilite la fabri-
d'entreprises différentes: autres procédés. cation d'articles aux formes compliquées
300 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

comportant de nombreux trous étroits et


profonds ou des pièces métalliques rappor-
tées. Les diverses pièces, fixées solidement
et retenues en position, ne se déplacent pas
par l'introduction de la matière plastique
comme cela se produirait dans le procédé
de moulage par compression.

MOULAGE PAR TREMPAGE


Le moulage par trempage se fait avec les
plastiques thermodurcissables.
Dans ce procédé, on utilise une forme
poreuse reproduisant approximativement la
pièce à fabriquer. On plonge cette forme
dans une bâche contenant un mélange de
pâte, de résines et d'eau. En faisant le vide
sous la forme, l'eau se retire et entraîne le
mélange qui s'accumule à la surface de la
pièce. Lorsque l'épaisseur devient suffisante,
on retire le tout et on le' moule pour lui
donner sa forme définitive.

MOULAGE PAR INJECTION


Union Carbide Company Limi!ed
Le moulage par injection s'applique essen-
tiellement aux thermoplastiques, bien qu'on Fig. 14.7 Démoulage de pièces moulées par injection
l'utilise parfois sous une forme modifiée
avec les plastiques thermodurcissables.
Dans ce procédé, une trémie de charge-
ment reçoit la matière à mouler et la
transmet par un moyen plus ou moins laisser la matière durcir dans le pot de Dans la méthode indirecte, on chauffe le
simple d'alimentation au pot de chauffage chauffage. thermoplastique, déjà formé en feuille ou
en avant du piston d'injection j)our l'amener sous une autre forme par extrusion, avant
à l'état fluide. Un moule froid, formé d'une Pour résoudre ce problème, on a recours de le fixer dans un moule par le couvercle.
à divers procédés comme l'injection capil- Sous l'effet de l'air sous pression introduit
laire par exemple, qui consiste à refouler par le couvercle, le plastique se plaque
la résine par une vis et à chauffer unique- contre les parois du moule dont il épouse
MATIÈRE PLASTIQUE
PIÈCE MOULÉE EN POUDRE ment la buse d'injection pour plastifier la la forme et se refroidit avant le démoulage.
matière.
MATI ÈRE PLASTIQUE

EXTRUSION SOUFFLAGE

TROU DE COULÉE
BUSE
D'INJECTION

Fig. 14.6 Moulage par injection


L'extrusion soufflage s'utilise pour le mou-
lage de corps creux en thermoplastique.

En principe, il s'agit de forcer la matière


plastique contre les parois d'un moule au
contact desquelles elle se durcit. On utilise
PARAISON
MOULE FERMÉ
o
BOUTEILLE
EN POSITION,
MOULE OUVERT BOUTEILLE SOUFFLEE MOULÉE
la méthode directe ou indirecte, chacune
partie fixe et d'une partie mobile rattachée comportant plusieurs variations. Fig. 14.8 Extrusion soufflage
à une buse, reçoit la matière plastique
fluide. Celle-ci, poussée sous forte pression Dans la méthode directe, on procède à
par le piston, remplit toutes les cavités du l'extrusion d'un tube en continu dont une MOULAGE DE PLASTIQUES EN SOLUTION
moule. La matière se durcit par refroidisse- certaine longueur dite paraison est découpée Dans ce procédé réservé aux thermoplas-
ment. Le moule s'ouvre alors et éjecte la à la sortie de la filière, puis amenée encore tiques, on a recours au phénomène d'ad-
pièce, chaude à l'intérieur d'un moule. Ce dernier hérence d'un plastique en solution sur la
se referme sur la paraison dont il soude une surface d'objets qu'on y plonge.
Le moulage par injection des plastiques extrémité par pinçage, tandis qu'une canule
thermodurcissables présente des problèmes de soufflage, insérée à l'autre extrémité, On forme ainsi certains articles que l'on
qui ont pour cause la nature même de ces introduit de l'air comprimé qui a pour effet enlève du moule après séchage, comme les
plastiques. Ces matières se ramollissent sous de plaquer la parai son contre les parois du casques de bain ou les contenants. On
l'effet de la chaleur pour se durcir ensuite moule. Après un temps de refroidissement, utilise ce procédé pour recouvrir certaines
en permanence. Il importe donc de ne pas le moule s'ouvre et on enlève la pièce. pièces comme des tubes métalliques,
LES MATIÈRES PLASTIQUES 301

EXTRUSION sur une courroie ou par immersion dans de plastiques sur les métaux a été mis au
un bain de produit chimique. point sous le nom de support fluidifié.
L'extrusion permet de produire en continu
des thermoplastiques sous des formes di- Dans le moulage sur rouleau ou sur cour-
roie, on étale une couche de plastique MATIÈRE PLASTIQUE
verses: feuilles, pellicules, tubes, tiges, pro- D'IMPRÉGNATION
filés et fibres. On utilise aussi ce procédé d'épaisseur voulue sur une roue ou sur une LAME D'IMPRÉGNATION
FEUILLE À
pour recouvrir des fils, des câbles et des courroie en mouvement. On chauffe ensuite IMPRÉGNER FEUILLE IMPRÉGNÉE
cordes. Les pellicules ont une épaisseur de cette pellicule graduellement pour la sécher
dix millièmes de pouce, ou moins, tandis avant de l'enlever.
que les feuilles ont plus de dix millièmes ROULEAU
de pouce d'épaisseur. GUIDE
CALANDRAGE
L'extrusion s'effectue dans des machines Il s'agit d'un procédé assurant le malaxage
dites boudineuses ou extrudeuses compre- puis le laminage de la masse plastique pour Fig. 14.11 Imprégnation
nant une trémie qui alimente une chambre en fabriquer des feuilles ou des pellicules
ou pour recouvrir des tissus ou autres pro- L'enduction sous un racloir consiste à
MATIÈRE PlASTIQUE EN POUDRE
duits. Les pellicules ont une épaisseur de faire circuler la matière à traiter sur un
TR~MIE D'ALIMENTATION dix millièmes de pouce ou moins, tandis que rouleau et, sous un racloir d~ant lequel
PI ÈCE CHAUFFANTE les feuilles ont dix millièmes de pouce on dépose la résine pour qu'elle puisse
d'épaisseur et plus. s'étaler sur le support. La position du ra-
PLASTIQUE
cloir et la vitesse du support déterminent
FORMÉ
Un train de calandrage ou calandre com- l'épaisseur.
prend trois ou quatre cylindres en acier,
chauffés intérieurement. La résine passe L'enduction par rouleaux se fait à l'aide
entre deux cylindres en rotation; l'interstice de deux rouleaux en position horizontale. Le
entre les deux derniers de la série détermine premier s'enduit de résine en solution, la
dépose sur le rouleau d'enduction qui l'ap-
Fig. 14.9 Extrusion plique ensuite sur le support. On utilise
aussi le pinceau, le pistolet ou l'immersion
MATIÈRE FEUILLE OU dans une solution jusqu'à ce qu'une couche
chauffée dans laquelle tournent une ou PLASTIQUE PELLICULE LAMIN~E d'épaisseur suffisante s'y dépose.
plusieurs vis d'Archimède. La vis assure la
translation de la matière vers la filière et
sa plastification par malaxage à chaud. À STRATIFIÉS HAUTE PRESSION
la sortie de la filière, le profilé obtenu Pour la fabrication de pièces stratifiées
amené sur un convoyeur, se refroidit par haute pression, on utilise surtout les plas-
l'air ou par immersion dans l'eau. ROULEAU DE CALANDRE tiques thermodurcissables et une tempéra-
On recouvre les fils ou les câbles en les Fig. 14.10 Calandrage ture élevée pour coller la matière de base :
faisant passer au centre de la filière pendant tissu, papier, bois ou fibre de verre.
l'extrusion du thermoplastique. Le produit On en fait des feuilles rigides unies ou
enrobé s'enroule ensuite sur une bobine, décoratives, comme celles que l'on utilise
après le refroidissement. l'épaisseur du produit fini. La pellicule ou pour recouvrir les armoires, et aussi des
la feuille ainsi obtenue peut être lisse ou tiges, des tubes ou des pièces moulées.
Pour fabriquer des pellicules ou des non, selon le fini des rouleaux.
feuilles de grande dimension, on utilise une Quel que soit le produit fini, la première
filière annulaire; le tube ainsi obtenu se Pour recouvrir de plastique un tissu ou opération consiste à imprégner de résine la
fend à sa sortie. On peut l'étirer pour une autre matière par calandrage, on fait matière de base.
l'amincir et lui donner les dimensions passer entre les rouleaux inférieurs le sup-
voulues. port qui reçoit la pellicule de plastique La production de feuilles rigides consiste
provenant des rouleaux supérieurs de la à empiler le matériel imprégné entre deux
calandre pour ne former qu'une seule pièce. plateaux en acier lisse et de' le presser
MOULAGE EN COULÉE fortement à l'aide d'une presse hydraulique
pour en faire une seule pièce de l'épaisseur
Le moulage en coulée consiste à couler une ENDUCTION voulue, le tout étant chauffé pour durcir
résine thermoplastique ou thermodurcissable
dans un moule où eUe durcit sans pression. L'enduction consiste à déposer une couche
de résine thermoplastique ou thermodurcis-
Par ce procédé, on produit des articles de
formes diverses ainsi que des feuilles rigides, sable sur un support: métal, bois, papier,
des pellicules, des tiges et de's tubes. tissu, cuir, verre, béton, céramique ou
PLAQUES CHAUFFANTES
autres plastiques.
À cette fin, la résine liquéfiée par la
Plusieurs méthodes sont utilisées à cette STRATIFI ÉS
chaleur se coule ensuite dans un moule
ouvert ou fermé, chauffé ou refroidi suivant fin: l'enduction sous un racloir, par pul-
vérisation, aux rouleaux, par immersion et PLATEAU MOBILE
la nature du plastique utilisé.
au pinceau. Le procédé décrit au paragraphe
Le moulage en coulée de pellicules et par- sur le calandrage, est aussi une forme d'en-
fois de feuilles se fait aussi sur un rouleau, duction. Un nouveau procédé d'enduction Fig. 14.12 Stratification sous forte pression
302 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE
la résine. Pour fabriquer des tubes, on en- térieur duquel on fait le vide. Le caoutchouc Les feuilles rigides se moulent aussi de
roule le matériel imprégné soit sous tension, presse le tout fortement pendant la cuisson. diverses façons. Dans le moulage pneuma-
soit sous pression, ou sous tension et sous Dans le second cas, la matière imprégnée tique, on fixe solidement la feuille chauffée
pression, autour d'une tige chauffée. On se place à l'intérieur du moule; on la re- sur un moule femelle; elle est ensuite aspirée
cuit ensuite le tout au four. On obtient des couvre d'une membrane. En faisant le vide vers l'intérieur par le vide ou plaquée
pièces moulées en découpant des flans ap- comme dans le cas précédent, la membrane contre le moule par de l'air comprimé. Dans
propriés que l'on presse ensuite dans des établit la pression. un autre appareil, le flan chauffé est aspiré
moules et qui durcissent par la chaleur. par le vide dans une cavité, après quoi on
Les stratifiés basse pression se fabriquent insère un moule mâle à l'intérieur du flan
aussi en continu en faisant circuler le ma- déformé. Lorsqu'on rétablit la pression, le
tériel de base dans un bain de résine. Des
STRATIFIÉS BASSE PRESSION racloirs ou le passage entre des rouleaux
flan se plaque contre le moule.
Pour la fabrication de pièces stratifiées enlèvent le surplus de résine, après quoi le La fabrication de hottes, de bouches d'aé-
basse pression, on utilise des résines thermo- produit fini s'insère entre deux feuilles de ration, de canalisations, de revêtements de
durcissables et parfois certains thermoplas- cellophane ou de papier traité. Ainsi protégé, réservoirs, de bâches, de couvercles de car-
tiques. le stratifié pénètre dans un four de cuisson; ter et autres produits semblables, se fait
on enlève ensuite la cellophane ou le papier. aussi par le soudage de feuilles rigides en
Les pièces stratifiées basse pression dif-
fèrent des stratifiés haute pression du fait résines thermoplastiques.
que le procédé n'utilise que peu ou pas de PLASTURGIE DES PRODUITS FINIS Dans ce procédé, le chalumeau est cer-
pression. Il ressemble cependant au précé- La plasturgie des produits finis comprend tainement l'outil le plus important; on uti-
dent, car le plastique sert à lier la matière toutes les opérations de formage des thermo- lise avec satisfaction deux types principaux.
de base en feuille ou en natte (tissu, papier,
plastiques et des résines thermodurcissables Le premier et le plus courant est celui dans
bois, fibre de verre) selon les caractéris- obtenues sous forme d'usinage de pellicules, lequel on chauffe le gaz à l'électricité, tan-
tiques à donner aux produits finis. de feuilles, de tiges, de tubes, de profilés dis que le second a recours à la combustion
Les pièces stratifiées basse pression per- et autres formes spéciales, pour en faire d'un gaz acétylène ou propane pour chauf-
mettent de produire des pièces extrêmement des produits finis. fer le gaz circulant dans un serpentin.
résistantes et très légères. Les procédés
On peut diviser la plasturgie des produits L'évaluation d'un assemblage soudé en
n'exigent que peu ou pas de pression pen- finis en trois grandes catégories: l'usinage
dant le durcissement. Le prix de revient des résine thermoplastique de'vrait se faire d'a-
des résines solides; le découpage, la couture près la méthode mise au point par l'indus-
moules et de l'outillage ne représente qu'une
et le soudage des pellicules et des feuilles trie des plastiques.
fraction du coût de l'équipement requis pour
et enfin, le formage.
la fabrication de pièces métalliques. Ces
stratifiés s'adaptent parfaitement à la pro- Usinage. Divers procédés comme l'abrasion,
duction d'articles parfois de grandes dimen- le tournage, le découpage à la scie, l'alésage, DÉCORATION ET FINITION
sions, à un prix de revient très faible. le fraisage, le moulurage, le perçage et le La décoration des plastiques consiste soit à
filetage permettent d'usiner les résines à décorer l'article, soit à lui donner un fini
l'état solide, en feuilles, en tiges, en tubes
de surface fonctionnel.
et en profilés spéciaux.
Découpage, couture et soudage des pellicules Pellicules, feuilles et produits enduits de
et des feuilles. Ces diverses opérations s'u- plastique. La surface de ces articles se mo-
tilisent dans la transformation des pellicules difie pendant ou après la fabrication, à l'ai-
ou des feuilles de plastique en produits finis, de d'un rouleau ou d'un moule chauffé gra-
tels que les jouets gonflables, les sacs à vé en relief.
vêtements, les tabliers, les imperméables et On recourt à la presse à copier, au pro-
les valises. cédé offset ou à la trame de soie pour im-
Fig. 14.13 Moulage de stratifiés basse pression Pour fabriquer ces articles, on découpe la primer sur ces articles des motifs aux co-
pellicule ou la feuille d'après un patron, à loris variés.
l'aide d'une presse munie d'un couteau élec-
trique actionné à la main ou par d'autres Matières plastiques rigides. On peut parfois
On a mis au point plusieurs techniques méthodes. métalliser les articles fabriqués en plasti-
de moulage des stratifiés basse pression. Une ques rigides par pulvérisation sous vide, par
méthode consiste à découper le produit im- On assemble ensuite les différentes pièces flocage ou par la peinture.
prégné, selon la forme à obtenir, en une par la couture ou le soudage à chaud mais
ou plusieurs pièces que l'on dépose ensuite rarement par collage. D'autres méthodes de finition compren-
en couches successives sur la partie mâle nent l'étampage, l'impression à la trame de
du moule pour obtenir l'épaisseur requise, Formage. Le formage de thermoplastiques soie ou le procédé offset; ou encore, la
après quoi on referme le moule et on le souples débute par le découpage de flans gravure, l'eau-forte ou le jet de sable.
chauffe pour durcir la résine. Une autre aux dimensions approximatives de la pièce
méthode permet d'éliminer une partie du à fabriquer. Ces pièces sont parfois ren-
moule en utilisant soit un moule intérieur, forcées par grainage, plissées et pliées pour BIBLIOGRAPHIE
soit un moule extérieur. Dans le premier en faire une boîte par exemple, ou encore,
cas, le moule recouvert de matériel imprégné 1. The Society of the Plastics Industry, Inc.
formées par emboutissage entre deux ma-
s'insère dans un sac de caoutchouc à l'in- trices. 2. Crystaplex Plastics.
PARTIE INFÉRIEURE DU MODÈLE AVEC TROUS D'ALIGNEMENT

CHÂSSIS INFÉRIEUR

TIGES D'ALIGNEMENT

Al PREMIÈRE ÉTAPE DE MOULAGE

Dl DEUXIÈME ÉTAPE APRÈS LE RETOURNEMENT DU CHAsSIS


NOYAU DU TROU
DE COULÉE NOYAU D'ÉVENT

CHÂSSIS SUPÉRIEUR

OREILLES

Cl TROISIÈME ÉTAPE AVANT LE REMPLISSAGE DU CHAsSIS SUPÉRIEUR

Dl MOULE PRÊT POUR LA COULÉE

Fig. 15.1 Moulage en sable


15 LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

trou de coulée et les évents servent à for-


GÉNÉRALlTÉS' MOULAGES2 mer des masselottes qui fournissent le mé-
Le mode de fabrication d'une pièce ou d'u- Les procédés de moulage se classent en tal nécessaire pour compenser le retrait
ne machine ne se détermine pas nécessaire- fonction du moule, du modèle ou de la pendant la solidification.
ment au moment où le dessinateur en trace pression utilisée pour remplir le moule. On
les plans. Le choix d'un procédé de fabri- fabrique un modèle permanent, dont on fait Il faut déterminer convenablement la for-
cation dépend de la dimension et de la des moules ne servant qu'une fois pour le me, les dimensions et la position d'un évent
forme de la pièce. Il faut aussi tenir compte, moulage en sable, en masque ou en plâtre, et du trou de coulée, selon les exigences
dans une certaine mesure, de la matière et des moules permanents en métal ou en suivantes:
choisie, non seulement en fonction des ca- graphite qui servent à la production en
1. Le remplissage complet de la cavité
ractéristiques mécaniques, mais aussi en grande série. Enfin, il yale moulage à
fonction de la résistance à la corrosion, de la cire perdue et le nouveau procédé à mou- 2. Le volume doit être suffisant pour
la facilité d'usinage, de la dureté, de la ré- le plein dans lesquels moules et modèles ne que les masselottes puissent compenser le
sistance' à l'usure et d'autres exigences su- servent qu'une fois. retrait du métal dans la cavité
bordonnées à l'usage de la pièce.
3. Le métal à l'intérieur devra consé-
Les ingénieurs et les dessinateurs doivent MOULAGE EN SABLE quemment demeurer à l'état liquide assez
donc posséder une connaissance suffisante longtemps pour remplir la cavité pendant
des divers procédés de fabrication et des Un des procédés de moulage des métaux toute la durée du retrait
nouvelles techniques constamment mises au les plus courants consiste à utiliser un mo-
point. Pour dessiner correctement une piè- dèle permanent en métal ou en bois pour 4. Ces ouvertures doivent permettre un
ce et pour la fabriquer à un coût aussi éco- former une empreinte en tassant un sable refroidissement graduel du métal vers l'ex-
nomique que possible, il importe de faire relativement fin, additionné d'un liant, afin térieur
une sérieuse étude comparative des avan- d'obtenir un moule réfractaire.
5. Les masselottes doivent demeurer li-
tages et des inconvénients techniques des quides jusqu'à la solidification de la pièce
La figure 15.1 illustre les diverses étapes
divers modes de fabrication. Enfin, il faut
de la préparation d'un moule en sable et
aussi tenir compte du prix d'achat de nou- La préparation d'un moule en sable exi-
les précautions prises pour compenser le re-
velles machines et de l'outillage nécessaire ge la fabrication d'un modèle en métal ou
trait du métal lors de son refroidissement,
au procédé choisi. en bois. Ce modèle, ordinairement compo-
ainsi qu'un noyau de sable pour former
Le concepteur devra donc penser chaque une cavité à l'intérieur de la pièce. Les sé de deux parties, doit être légèrement
pièce en fonction du procédé de fabrication châssis de moulage comprennent deux sec- plus grand que la pièce à mouler pour com-
et de l'utilisation et éviter de lui donner des tions ou plus: le châssis inférieur, le châs- penser la contraction du métal pendant le
dimensions inutiles ou d'exiger un degré de sis supérieur et une ou plusieurs chapes in- refroidissement. À cet effet, le modeleur
précision injustifié, afin de la produire à un termédiaires, lorsqu'il le faut. Ces divers utilise une règle de contraction pour chaque
prix concurrentiel. cadres portent des oreilles percées qui per- type de métal. Par exemple, la fonte se
mettent un repérage précis à l'aide de tiges contracte' de Ys po par pi; ainsi une lon-
Le présent chapitre décrit les procédés d'alignement. gueur de 1 pi sur la règle de contraction
suivants: moulage, forgeage, extrusion, for- «Ys po au pi" donne 12Ys po, et toutes
mage à froid des têtes, repoussage, roulage, Le métal en fusion, versé dans le trou les divisions sur cette règle augmentent dans
dépôt électrolytique, étincelage, formage à de coulée, pénètre dans la cavité par les une proportion de 12Ys pour 12. Le des-
grande vitesse et métallurgie des poudres. canaux de coulée; des évents pratiqués à sinateur n'a pas à se préoccuper de la dé-
Les chapitres 12 et 17 traitent respective- la partie supérieure du moule permettent pouille ni de la contraction du métal, ces
ment du soudage et du découpage (poin- l'échappement des gaz. En plus de servir questions relevant de la compétence du mo-
çons et matrices). à la coulée et à l'évacuation des gaz, le deleur.

305
306 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

soit en raison de la méthode préconisée par


le fabricant. Il doit alors indiquer les joints
entre les différentes parties du modèle, les
x .! DIMENSIOIJ DE LA PIÈCE COULÉE portées des noyaux (supports) et les gou-
4 [SURÉPAISSEUR D'USINAGE PRÉVUE) pilles d'assemblage.
Après la fabrication du modèle et de la
TROU MOULÉ DE I~ boîte à noyau, on procède au moulage : le
châssis inférieur est placé à l'envers sur une
planche de moulage, la partie inférieure du
modèle mise en place, et le sable à mouler
est tassé dans ce châssis. On place une
planche de base sur le châssis que l'on re-
tourne ensuite'. On enlève la planche de
moulage et on place l'autre partie du mo-
dèle, ainsi que le châssis supérieur. On lo-
calise ensuite les noyaux de trou de coulée
2~ - 4 UNe - 2A et d'évent de forme conique, ce qui per-
4 mettra de les enlever facilement lorsque
13 5 3
2 TROUS, FORET 32 ' CH. "8 x 8 le tout sera terminé. On remplit ensuite le
r-~N~O~R~D~A~L~E--M-A~C~H~I~N~E~S--C-O-.---4 châssis supérieur de sable bien tassé.
H..!. SWANSEA ONT.
4 Il faut ensuite soulever délicatement le
PLATEAU DE TOUR châssis supérieur pour enlever le modèle,
MATIÈRE - FONTE les noyaux de coulée et d'évent, puis former
le canal de coulée, placer le noyau de sa-
ble et parfois former un bassin de coulée,
Fig. 15.2 Dessin d'usinage d'une pièce moulée après quoi on remet le châssis supérieur en
position.
Enfin, on doit aussi prévoir du métal en Un dessin de détail coté de la pièce fi-
surplus ou surépaisseur d'usinage aux en- nie, y compris les surfaces à usiner, suffit On coule ensuite le métal en fusion dans
droits à surfacer. Sur les petites pièces, cette ordinairement pour les pièces coulées. le bassin de coulée, d'où il passe par le
surépaisseur d'usinage est ordinairement trou de coulée et le canal de coulée, jus-
Cependant, le dessinateur doit parfois
qu'à la cavité laissée libre par l'enlèvement
d'environ 1/16 po pour chaque surface à tracer le plan d'un modèle pour le mode-
du modèle.
usiner. leur, soit à cause d'une pièce compliquée,
Après le durcissement du métal, on brise
le moule pour enlever et ébavurer la pièce,
1--------------- 5 .z c'est-à-dire enlever les masselottes formées

-It-H-i
~----~------~I~
'l' 8 par les trous de coulée et d'évent,
retourne à la fonderie.
que l'on

MOULAGE EN CARAPACE2
--.-f----~
Ce procédé aussi appelé procédé Croning
ou moulage en masques, permet d'obtenir
des moules minces et résistants, à partir de
modèles permanents en tôle repoussée. A
cette fin, on recouvre ou projette par souf-
flage ou autrement du sable réfractaire, mê-
lé d'une résine thermodurcissable, sur le
modèle chauffé pour obtenir la demi-forme

~ Rl NORDALE MACHINES CO.


4 SWANSEA ONT.
FILETS ET ARRONDIS R ft MODÈLE DE pLATEAU DE TOUR
UTILISER LA RÈGLE DE CONTRACTION POUR LA FONTE MATIÈRE - PIN BLANC

RÉFÉRENCE: DESSIN - A756


GES DE DÉM

Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965


Fig. 15.3 Dessin du modèle de la pièce à la figure 15.2 Fig. 15.4 Démoulage d'une demi· coquille formée
sur le modèle
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 307
de la pièce (Fig. 15.4). La chaleur durcit MOULAGE À LA CIRE PERDUE l
le mélange, formant ainsi une carapace de
3/16 à 1/4 po. On enlève le sable en sur- Le moulage à la cire perdue est un moulage
plus et on démoule la carapace après une de précision connu depuis la plus haute
cuisson finale. antiquité. Les Chinois et les Grecs l'utili-
saient pour la fonte d'objets d'art. De nos
Les demi-carapaces ainsi produites sont jours, cette méthode s'emploie pour fabri-
ensuite assemblées avec le noyau et solide- quer de petites pièces mécaniques, à la
ment fixées par de la résine ou mécanique- suite du perfectionnement des moyens de
ment. On place ensuite les moules ainsi ob- production. Le mot «placement» (invest-
tenus dans des coffrages remplis de sable ment) se rapporte au matériau réfractaire
ou de grenaille pour les caler, avant d'y cou- qui enrobe le modèle en cire.
ler le métal en fusion.
Ce procédé exige autant de modèles que
de pièces produites. Un moule généralement
MOULAGE EN PLÂTRE en aluminium sert à fabriquer les modèles
Machine Design, Vol. 37. N' 21, 1965 en cire, en plâtre ou en mercure congelé.
On délaye avec de l'eau du plâtre de mou-
Fig. 15.6 Moulage type en coquille de métaux Pour couler des pièces de grandes dimen-
lage (plaster of Paris), chargé de matières non ferreux
inertes et de produits pour contrôler le dur- sions, on enrobe le modèle d'une matière
cissement, et on le coule sur un modèle réfractaire par trempage et par séchage répé-
permanent en métal ou en caoutchouc (Fig. tés, mais pour les petites pièces, on procède
Pour la coulée de l'acier dans un moule selon la méthode décrite ci-après (Fig.
15.5). Après le séchage, les empreintes as-
en graphite, on recourt à une légère pression 15.7).
semblées forment un moule dans lequel on
de gaz pour compenser l'effet de la gravité.
coule des métaux non ferreux. Le moulage
en plâtre se prête bien à la fabrication de Dans le moulage en coquille, il faut éviter EXÉCUTION DU MOULAGE À LA CIRE PERDUE
parois minces sans défauts. des pièces comportant des angles variant de
1. La coquille. La coquille métallique, usi-
45 à 90 afin de minimiser l'usure du
0 0
,

joint et afin de faciliter le démoulage. Ce- née avec grande précision en deux ou trois
pendant, un dessin approprié peut prévoir
un joint sur un seul plan.

1) LA COQUILLE 2) MODÈLE EN CIRE OU EN RtSINE 3) GRAPPE


Machine Design, Vol. 37. N' 21, 1965
Fig. 15.5 Coulage du plâtre sur un modèle

Il existe trois types de moules en plâtre :


le moule poreux qui renferme des bulles
d'air; le moule obtenu au moyen du procédé
antioch qui donne un plâtre dense et per-
méable par une cristallisation contrôlée, et
le moule dur en plâtre ordinaire soumis à
un procédé de séchage spécial.

MOULAGE EN COQUILLE
La figure 15.6 illustre une matrice métal-
lique du type permanent pour la coulée des
métaux non ferreux. Ce moule n'a qu'un 4) MOULE EN MATIÈRE RtFRACTAIRE 5) MOULE CUIT 6) COULtE
joint vertical et se remplit par deux trous
Designed Precision Castings Ltd.
de coulée de chaque côté du moule. Fig. 15.7 Moulage à la cire perdue
308 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

sections, forme une cavité qui reproduit MOULAGE PAR CENTRiFUGATIOW La fabrication de pièces à des prix con-
exactement la pièce à mouler, compte tenu currentiels par le moulage sous pression se
de la contraction. On peut recourir à la force centrifuge, plu- limite cependant aux métaux non ferreux,
tôt qu'à la gravité, pour la coulée dans à cause de l'impossibilité de fabriquer des
2. Modèle en cire. La cire fondue, coulée certains genres de moules en sable ou per- moules qui peuvent résister aux températures
dans la coquille et refroidie, reproduit par- manents. Ce procédé s'adapte très bien au élevées de la fonte ou de l'acier en fusion.
faitement la pièce à mouler. moulage de corps cylindriques creux, tels On ne peut non plus produire économique-
que tubes et tuyaux, sans utilisation de ment des pièces de plus de deux pieds. En-
3. La grappe. Selon la grosseur de la pièce,
noyau, car il suffit d'imprimer au moule fin, on réserve ce procédé à la fabrication
on groupe en une même grappe un certain
une vitesse de rotation assez grande autour en grande série, en raison du coût élevé de
nombre de modèles au noyau d'un canal de
de son axe pour plaquer le métal en fusion l'outillage.
coulée.
contre les parois.
4. Moule en matière réfractaire. La grappe On conçoit les moules pour le moulage
se place dans un châssis métallique dans le- sous pression de façon que l'air puisse s'en
quel on coule une matière réfractaire qui, COULÉE EN CONTINU échapper facilement et que le métal puisse
en durcissant, forme la cavité. les remplir complètement et rapidement. Le
Ce procédé, qui s'applique à presque tous moule, habituellement en acier, comprend
5. Cuisson du moule. Après le durcissement les métaux ferreux et non ferreux, consiste deux parties: la première fixée à la ma-
de la matière réfractaire, le moule subit une à couler du métal en fusion dans un moule chine côté alimentation porte une empreinte
cuisson au four à température élevée. La rond, ovale, carré ou rectangulaire, ouvert minimale; la seconde, montée sur le chariot
cire fond, laissant ainsi des parois lisses et aux deux extrémités et refroidi à l'eau. À mobile de la machine à mouler, porte la
perméables à l'air qui doit s'échapper pen- la sortie du moule, un jet d'eau arrose le majeure partie de l'empreinte, ainsi que les
dant la coulée. métal solidifié et le refroidit. Les produits éjecteurs qui décollent et expulse la pièce
ainsi obtenus sont ensuite laminés, étirés ou moulée.
6. Pièce coulée. On verse le métal en fusion filés pour en faire des profilés plus com-
dans le moule sous lequel on fait le vide pliqués que l'on peut ensuite usiner. Il existe deux types de machines à mou-
pour faciliter le moulage, Après solidifica- 1er: la machine à chambre chaude pour
tion, il n'y a plus qu'à briser le moule, injecter des alliages à base de zinc, d'étain,
séparer les pièces de la grappe, ébavurer de plomb, etco, à faible point de fusion, et
à la meule et polir au jet de sable.
MOULAGE SOUS PRESSION
la machine à chambre froide pour les alli-
Le moulage sous pression est l'un des pro- ages d'aluminium ou de magnésium possé-
cédés les plus rapides et les moins coûteux dant un point de fusion plus élevé. La
MOULAGE AVEC MODÈLE GAZÉIFIABLE 4
pour la fabrication de pièces métalliques. machine à chambre chaude comprend une
Dans ce procédé, on remplace la cire par Comme son nom l'indique, ce procédé con- pompe à piston submergée dans le métal en
une mousse de plastique. Lors de la coulée siste à injecter le métal dans un moule fusion placé dans un creuset chauffé. Le
du métal, elle brûle avec un dégagement permanent. On peut ainsi produire un grand métal remplit la chambre sous le piston qui
de gaz, laissant la place au métal qui rem- nombre de pièces avec précision, tout en l'injecte dans le moule par un bec de
plit l'empreinte. On utilise ce procédé pour réduisant ou en éliminant les frais d'usinage. coulée. Dans la machine à chambre froide,
le moulage d'une à cinq pièces. Peu coû- Ce procédé, permettant de produire des le métal en fusion provenant d'un four
teux, il permet de fabriquer rapidement des pièces à .001 po près, élimine souvent les coule devant le piston qui le refoule dans
pièces pour des prototypes, pour des répa- opérations d'usinage et permet de couler le moule, à une pression très élevée, la
rations d'urgence ou pour la coulée de des filets extérieurs ou intérieurs, ainsi que chambre se vidant entièrement à chaque
grosses pièces. des roues dentées ou des cornières. cycle.

CHAMBRE DE PRESSION

OUVERTURE DE COULÉE
POCHE DE COULÉE
TIGE DU PISTON Machine Design, Volo 37, N' 21, 1965
Fig. 15.8 Appareils de
moulage sous pression

CREUSET CHAUFFÉ
MOULE

Al MACHINE À CHAMBRE FROIDE B) MACHINE À CHAMBRE CHAUDE


LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 309
AVANTAGES DU MOULAGE SOUS PRESSION ROUE DENTÉE FORMÉE PAR EXTRUSION MOULAGE DES PLASTIQUES
1. Production d'un grand nombre de nSOUES 0,""" 'ON"" OU" C' 'HO" \ Avantages. Les pièces moulées sous pression
pièces moulées avec précision résistent mieux à la traction, à la compres-

1=l= ~)
2. Production possible de pièces à faibles sion, aux chocs, aux températures extrêmes
marges de tolérance et n'absorbent pas l'eau. Leur dureté ordi-
nairement plus grande, permet la fabrication
3. Rendement élevé de production
4. Possibilité de mouler des pièces minces
5. Possibilité de reproduire des détails dé-
lnoOl al"," ."""" de pièces plus minces. Enfin, leur stabilité
dimensionnelle est supérieure, leur degré de
A) MÉTHODE D'ASSEMBLAGE ORDINAIRE
licats précision plus élevé et le revêtement électro-
LES ROUES DENTÉES SONT MONTÉES SUR L'ARBRE ET
6. Possibilité de mouler des surfaces lisses FIXÉES À LA PRESSE
lytique beaucoup plus facile.
ROUES DENTÉES RETENUES Inconvénients. Les pièces moulées sous pres-
INCONVÉNIENTS DU MOULAGE
SOUS PRESSION
PAR LE MÉTAL INJECTÉ
1 MOLETAGE
sion exigent souvent une opération de fini-

#=
tion, contrairement aux pièces en plastique
1. Ce système ne devient économique que
pour le moulage de quelques alliages de
~ "1 beaucoup plus légères, parfois transparentes,
translucides ou opaques, et que l'on fa-
métaux non ferreux brique en un vaste choix de couleurs. Ce-
2. La dimension des pièces moulées est pendant, les propriétés diélectriques et la
B) ASSEMBLAGE PAR MOULAGE SOUS PRESSION faible conductivité des plastiques présentent
limitée
3. Ce procédé ne s'applique qu'à la pro- des avantages ou des inconvénients, selon
duction en grande série, à cause du coût les cas.
élevé de l'outillage
4. La possibilité d'inclusion d'air qui af- DÉCOUPAGE À LA PRESSE
faiblirait la pièce
Avantages. Le moulage sous pression en-
5. La porosité résultant de l'inclusion
traîne moins de déchets de matière et per-
d'air affecterait la qualité du chromage MÉTAL INJECTÉ
ARBRE met de produire des pièces de formes com-
lorsqu'on l'utilise pour finir la pièce
pliquées et d'épaisseurs variées qui ne s'ob-
FLÈCHES INDIQUANT LE RETRAIT RADIAL
tiennent pas par découpage. Les ensembles
COMPARAISON ENTRE LE MOULAGE moulés sont plus précis et se composent
C) FORME DE TROU RECOMMANDÉE POUR
ordinairement d'un plus petit nombre de
SOUS PRESSION ET LES AUTRES LES ROUES DENTÉES MATRICÉES
pièces, ce qui simplifie l'assemblage. Enfin,
PROCÉDÉS DE FABRICATION 5 les frais moindres de l'outillage et des
Fisher Gauge Works Limited
Fig. 15.9 Assemblage par moulage sous pression moules permettent souvent de réaliser des
FORGEAGE économies.
Avantages. Le moulage sous pression per- Inconvénients. Impossibilité de mouler sous
met de couler des pièces plus compliquées pression des métaux et des alliages comme
que les formes obtenues par forgeage, des l'acier qui se découpe très bien à la presse.
pièces plus minces et plus précises, des Certaines pièces de formes simples peuvent
pièces creuses impossibles à forger. Elle se .découper plus rapidement, tout en con-
permet de plus d'éliminer certaines opéra- faciles à installer. De plus, la préparation servant plus de légèreté qu'une 'même pièce
tions d'usinage. pour le moulage sous pression requiert plus moulée sous pression.
de temps que le montage d'une machine à
Inconvénients. Impossibilité d'obtenir des fileter dont le rendement de production des
pièces aussi denses, de mouler des métaux formes symétriques peut s'avérer supérieur, MOULAGE EN SABLE
ferreux et de nombreux alliages, de mouler en plus de la possibilité d'usiner des pièces Avantages. Le moulage sous pression se
des pièces de dimensions aussi grandes. faites d'alliages impropres au moulage sous fait à une cadence beaucoup plus élevée,
pression. permet de fabriquer des centaines de milliers
PIÈCES FILETÉES À LA MACHINE et même des millions de pièces sans rem-
MOULAGE EN COQUILLE placer le moule. Il requiert un plus petit
Avantages. Le moulage sous pression ne nombre d'opérations et les frais de main-
cause que peu de perte: le filetage exige Avantages. Le moulage sous pression per- d'oeuvre sont beaucoup moins élevés. De
une forme symétrique pour permettre à met la fabrication de pièces à une cadence plus, on peut mouler des parois plus minces,
l'outil de former le filet par rotation de la beaucoup plus rapide avec un personnel des détails plus fins, des surfaces plus lisses
pièce autour de son axe. Le filetage des restreint, donc à un prix de revient beau- et le procédé s'adapte mieux à l'insertion de
pièces non symétriques entraîne des pertes coup plus faible. Par ce procédé, on obtient pièces d'assemblage dans le moule.
considérables, à l'encontre du moulage sous aussi des pièces plus précises, plus minces,
pression. et même des pièces creuses à l'aide de Inconvénients. Le coût du moulage sous
noyaux. pression de pièces en quantité limitée s'avère
Inconvénients. Le coût de l'outillage pour le beaucoup plus onéreux. De nombreux alli-
moulage sous pression est plus élevé que Inconvénients. Coût plus élevé de l'outillage ages ne peuvent se mouler sous pression,
celui d'une machine à fileter qui utilise du moulage sous pression. Les pièces qui ainsi que certaines formes et les pièces de
ordinairement des forets, des tarauds, des forment les moules sont plus compliquées. grandes dimensions. Enfin, le coût de l'ou-
filières, des outils à façonner de production Enfin, le choix des alliages moulés sous tillage du moulage sous pression est souvent
courante et des cames peu coûteuses et pression demeure beaucoup plus limité. plus élevé que celui du moulage en sable.
310 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

Procédé Métaux Poids Nombre Coût relatif Qualité des Épaisseur Tolérances Fini de
coulés des pièces minimal de d'installation détails coulés minimale dimensionnelles surface
pièces coulées (po)t (po/po)§ (,upo)
En sable
(Sables de fonderie Ferreux et non lerreUll De moins de 1 lb 3, sans la Très faible à très Bon .125 à .250 ± .030 350
et à noyaux) jusqu'à plusieurs mécanisation élevé. selon le degré
Sable à base de tonnes de mécanisation
.100 à .250 ± .020 250
co'
En coquille Ferreux et non ferreux De V, lb à 30 lb 50 Moyen à élevé, selon Bon à très bon .030 à .100 ± .015 200
le degré de
mécanisation

Au plâtre AI, Mg, Cu. et De moins de 1 lb l Modéré Excellent .030 à .080 ± .010 100
alliages de Zn jusqu' à 3000 lb

A la cire perdue Ferreux et non ferreux De moins de 1 oz 25 Modéré Excellent .020 à .060 ±.005 80
jusqu'à 50 lb

Moulage en moule Non ferreux 100 Modéré à élevé Médiocre .180 à .250 ± .020 200
métall ique ou de et fonte De 1 lb à 40 lb
graphite Acier De 5 lb à 300 lb 100 .250 ± .030 200

À injection Sn. Pb. Zn. AI. Mg. De moins de 1 lb 1000 Élevé Excellent .050 à .080 ± .002 60
et alliages de Cu à 20 lb

·Ces données s'appliquent surtout aux alliages d·aluminium. mais ordinairement aussi aux autres métaux.
tEn fonction de la surface. Doubler les chiffres si un ioint est inclus dans la dimension.

Fig. 15.10 Caractéristiques générales des procédés de moulage

qualité du fini, de la possibilité du moulage de formes compliquées et de toutes dimen-


ASSEMBLAGE PAR MOULAGE de détails compliqués, afin de réduire au sions.
SOUS PRESSIOW minimum le nombre d'opérations.
Ce procédé consiste a msérer des pièces SOLIDIFICATION DU MÉTAL DANS UN MOULE
À ce sujet, on trouvera à la figure 15.10
dans un moule d'assemblage, soit manuelle-
un tableau comparatif des divers procédés
ment, soit automatiquement, à partir de mé- La solidification du métal est sans contredit
de moulage, de leurs possibilités et de leurs
canismes d'alimentation actionnés par vi- le phénomène le plus important dans la
limites.
brations ou par chargeurs. En se refermant, production d'une pièce moulée et pour le
le moule maintient solidement ces pièces comprendre, on peut étudier ce qui se passe
avec précision dans leur position respective. dans une cavité de forme simple remplie de
Le métal en fusion, ordinairement un alliage métal en fusion.
Les concepteurs reconnaissent les avantages
de plomb, d'étain ou de zinc, est injecté
incontestables du moulage dans la fabri- Dans une sphère par exemple (Fig.
dans le moule, dont la cavité assure un lien
cation de pièces mécaniques. Ils apprécient 15.11), la chaleur s'échappant de la surface
solide entre les pièces. La masselotte du
surtout la possibilité de produire des pièces par les parois du moule, il en résulte une
trou de coulée s'enlève dès que le moule
s'ouvre et que l'on démoule l'assemblage. solidification par couches successives se
propageant de l'extérieur de la masse vers
La solidité de l'assemblage ne dépend pas l'intérieur. En se solidifiant, le métal se
surtout de l'adhérence du métal injecté, LA SOLIDIFICATION DÉBUTE À L'EXTÉRIEUR contracte (retrait), et un vide se forme
mais plutôt du verrouillage obtenu. Il faut ainsi à l'intérieur à moins qu'on ne le
aussi concevoir les pièces pour utiliser au comble par du métal d'apport.
maximum la contraction du métal coulé,
Le concepteur doit considérer le problème
afin d'obtenir un serrage efficace.
de retrait et se rendre compte que le fon-
deur devra prévoir les masselottes ou autres
moyens pour en minimiser les effets.
Le choix d'un procédé de moulage ne peut Après solidification, la sphère continue de
se faire sans connaître le métal requis, le se contracter en refroidissant de sorte qu'au
,'1<""'."
nombre de pièces à fabriquer, leurs formes, démoulage, elle aura des dimensions plus
leurs dimensions, le degré de précision et petites que l'empreinte.
le fini au démoulage. Le critère déterminant
consiste dans le prix de revient d'une pièce
ou d'un assemblage plutôt que dans celui
d'une pièce brute; ce choix se fait ordinaire-
{",",""",,,, Dans un moule de forme carrée à angles
vifs (Fig. 15.12A), la chaleur s'échappant
perpendiculairement à la surface, les angles
ment en fonction du coût de toutes les se refroidissent beaucoup plus rapidement.
Fig. 15.11 Cavité d'un moule circulaire rempli
opérations. Il faut donc tenir compte de la de métal fondu Dans la fonte ordinaire, la pièce obtenue
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 311

A MÉDIOCRE B AMÉLIORÉ

SOLIDIFICATION PLUS SOLIDIFICATION


RAPIDE AUX ANGLES PLUS UNIFORME
C UN CONGÉ TROP GRAND CAUSE D BON
MOULE CARR~ A ANGLES VIFS MOULE A ANGLES ARRONDIS LA RETASSURE OU SOLIDIFICATION
AFFAIBLIT LA STRUCTURE UNIFORME OBTENUE
A

oo~;1~j~~'1t~~ii;:
UN POINT CHAUD SOLIDIFICATION
SE SOLIDIFIE LENTEMENT PLUS UNIFORME

ANGLE VIF RENTRANT CONG~ REMPLAÇANT L'ANGLE VIF RENTRANT Meehanite Metal Corporation
Fig. 15.13 Arrondissement des angles vifs
C D
Meehanite Metal Corporation
Fig. 15.12 Refroidissement des empreintes remplies de métal en fusion

ÉVENT

sera plus dure à ces endroits; pour en amé-


liorer la qualité et pour obtenir un refroidis-
sement plus uniforme, il suffira d'arrondir
tous les angles.
RETASSURE
Dans le cas d'un angle rentrant, la
concentration de chaleur s'échappant per-
pendiculairement à la surface ralentit le MAUVAIS BON MAUVAIS BON
refroidissement. De plus, le sable ordinaire- L' ÉLARG 1SSEMENT LE SOMMET ÉTROIT
PROVOQUE LES RETASSURES CAUSE LES RETASSURES B
ment utilisé étant mauvais conducteur de A
chaleur, l'épaisseur accrue du moule à cet
endroit en ralentira encore davantage là
solidification, accentuant ainsi les problèmes
dus au retrait. Pour corriger cette situation,
le concepteur devra remplacer l'angle vif par
un congé important. D'ailleurs, la jonction
de parois d'épaisseurs inégales (Fig. 15.12)
demeure la principale cause des tensions
internes, des déformations et des fissures.

ÉTUDES DES FORMES


1. Conception de pièces moulées. La plupart
des métaux et des alliages se contractent en MAUVAIS
se solidifiant. Le concepteur doit donc pré- LES MASSELOTTES DANS LES ÉVENTS EN R
DESSIN AMÉLIORÉ
NE PEUVENT EMPÊCHER LES RETASSURES EN y
voir un accroissement graduel de l'épaisseur
des pièces vers le trou de coulée ou vers c
les évents et les masselottes. La solidification
se propageant à partir des sections les plus Meehanite Metal Corporation
petites vers les plus grosses, en direction Fig. 15.14 Dessin de parois de section croissante
vers la coulée
312 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

corrige qu'en modifiant le' dessin original.


L'exemple illustré à la figure 15.16 dé-
montre comment on a éliminé les tensions
et autres défauts dans les parois minces, en
réduisant certaines sections, tout en allé-
geant la pièce.
L'ÉCHElONNEMENT DES PAROIS RÉDUIT L'EFFET DE MASSE, UNE PAROI CIRCULAIRE S. Élimination des changements brusques de
LES POINTS FAIBLES ET LES DÉFORMATIONS JOIGNANT DES PAROIS sections et des angles vifs. Le rapport d'é-
CONVERGENTES EST PRÉFÉRABLE
paisseur des parois en jonction ne doit pas
excéder 2 : 1. Lorsque le rapport d'épaisseur
est inférieur à 2 : 1, on peut relier les parois
par des congés.

MAUVAIS BON

IL FAUT MINIMISER LE NOMBRE DE PAROIS OANS UNE JONCTION


POUR ÉVITER L'EFFET DE MASSE
+
UN ÉVIOEMENT AU CENTRE
ACCÉLÈRE LA SOLIDIFICATION
DU JOINT DE JONCTION
DE PLUSIEURS PAROIS
Pour un rapport supérieur à 2 : 1, il faut
recourir à un raccordement progressif dont
la pente n'excède pas 1 dans 4.
6. Efficacité maximale des nervures. Les
nervures ont pour but de raidir la pièce et
d'en diminueT le poids. Des nervures de
hauteur réduite ou trop espacées deviennent
Meehanite Metal Corporation inefficaces.
Fig. 15.15 Jonction d'un nombre minimal de parois

des masselottes, ces dernières compensent


ainsi le retrait.
2. Remplacement des angles rentrants par
des congés pour:
a) éliminer la concentration des efforts
auquels la pièce sera soumise'
b) éliminer la formation de fissures, de PREMIER TRACÉ MAUVAIS
ruptures et de retirures
c) faciliter le moulage des angles et éviter
les effets de masse
3. Réduction au minimum du nombre de
parois aux jonctions. Dans un moulage bien
conçu, on réduit au minimum le nombre
de parois à chaque jonction d'une pièce
moulée et l'on évite les angles aigus.
BON TRACÉ
4. Uniformisation si possible de l'épaissenr
des parois. L'épaisseur inégale des parois Meehanite Metal Corporation
produit des défauts par le retrait et ne se Fig. 15.16 Uniformisation de l'épaisseur des parois

7. Suppression du bossage. On doit recourir


autant que possible au lamage ou au fraisage
Al MAUVAIS TRACÉ BI TRACÉ ACCEPTABLE Cl BON TRACÉ plutôt qu'au bossage pour obtenir la surface
d'appui nécessaire aux boulons et autres
pièces. Lorsqu'un bossage apparaît néces-
saire, la jonction avec la surface environ-

[~uf+
nante doit se faire progressivement pour
diminuer l'effet de masse, cause des piqûres
et des retirures.
8. Roues à bras. On préfère les bras courbes
Dl TRACÉ SUPÉRIEUR EN CERTAINS CAS El PROPORTIONS DES CHANGEMENTS D'ÉPAISSEUR
aux bras droits, les bras courbes se re-
dressant légèrement sous l'effet de la con-
traction; les bras droits ont tendance à
Meehanite Metal Corporation
Fig. 15.17 Jonction de parois inégales déformer la roue ou à se rompre.
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 313
Dessin de détails. Le dessin doit indiquer
tous les détails nécessaires à la réalisation
de la pièce: dimensions du produit fini,
A vues en coupe requises, rayon des congés et
MAUVAIS des arrondis, diamètre des trous coulés ou
usinés ainsi que les marges de tolérance.
NERVURES TROP BASSES On doit faire le dessin à une échelle fonc-
tionnelle et indiquer la matière utilisée pour
MAUVAIS BON la fabrication de la pièce, ainsi que les
exigences pour l'inspection.
UTILISER UN NOMBRE IMPAIR DE RAYONS
Vues en coupe. Les vues en coupe s'avèrent
A
très utiles pour fabriquer le modèle et en
MAUVAIS vérifier les dimensions. Ces dernières se cal-

NERVURES TROP ESPACÉES L'INTERSECTION DES


TANGENTES AUX DEUX
ASSORTIR SOIGNEUSEMENT SURFACES DE LA PIÈCE
LES SECTIONS INDIQUE LE POINT O'ÉPURE

MAUVAIS BON
c EVITER UNE DIFFÉRENCE EXCESSIVE
ENTRE LES RAYONS
BON

Meehanite Metal Corporation Fig. 15.21 Cotation d'un arrondi sur


une pièce coulée
Fig. 15.19 Tracé de roues à bras

D culent à partir des points d'épure et non au


Il y a avantage à utiliser un nombre im- centre des courbes de congés ou des arron-
MAUVAIS
pair de bras, car les tensions au moyeu dis (Fig. 15.21).
ON DOIT ÉVITER LES NERVURES MINCES se répartissent également et donnent une
SUR UNE PAROI ÉPAISSE, À CAUSE DES Pièce brute. Le dessin doit inclure des anno-
FORTES TENSIONS ET DES FISSURES QUI meilleure résistance lors du moulage.
EN RESULTENT
tations quant à l'alliage ou au métal requis.
Lorsqu'il faut vérifier le degré de dureté
TRACÉ CONVENTIONNEL d'une pièce, on cote la marge de dureté
acceptable et on indique sur le dessin les
DES PIÈCES MOULÉES 8 points où les tests seront pratiqués. À cette
E fin, il faut prévoir un bossage ou une sur-
Dessin de produit fini. On doit fournir au
MAUVAIS
fondeur un dessin de produit fini lui per- face lamée, lorsque la forme de la pièce
mettant de déterminer le mode de moulage ne convient pas à ces tests (Fig. 15.22).
ON DOIT ÉVITER SI POSSIBLE L'ACCUMU-
LATION DE MÉTAL AUX JONCTIONS DES et le genre de modèle de fonderie utilisé.
NERVURES

N" OE OURETÉ BRINELL


DE 269 À 311 OBTENU 1--------1
PAR TRAITEMENT
THERMIQUE 1
F 1
1
1
BON 1
1
1
LES NERVURES DOIVENT SE SOLIDIFIER "
AVANT LA PIÈCE

LES PROFILS EN FORME DE T OU DE H


SE REFROIDISSENT UNIFORMÉMENT À
CAUSE DE L'UNIFORMITÉ DES SECTIONS

Fig. 15.22 Cotation d'essai de dureté, de l'endroit


LA LARGEUR DES NERVURES DOIT ÊTRE A PEU prévu et de la marge de dureté acceptable
PRÈS ÉGALE À L'ÉPAISSEUR DE LA PIÈCE

Usinage. On cote les surfaces à usiner et


Meehanite Metal Corporation
Fig. 15.20 Dessin de façonnage brut avec tracé des on détermine les plans de repérage qui
Fig. 15.18 Dessins des nervures permettent de localiser les points de mon-
arêtes cachées de la pièce coulée
314 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

"
T
COUPE A-A

----11-+--,-+ -- -$- f.. NOTA: POINTS D'USINAGE,


VOIR PLAN 8-5.2

Fig. 15.23 Dessin d'une pièce moulée usinée, portant les cotes des lignes de référence, les points
d'usinage et les états de surface

tage, d'usinage, la position des gabarits, etc. A. Enfin, le plan C se détermine à partir Ajustement, planéité, etc. On cote le pa-
(Fig. 15.23). d'un point et des plans A et B. rallélisme, la perpendicularité, la planéité,

Plan de repérage. La localisation des divers


Tolérances. L'inscription sur le dessin des
poi'lts ou détails importants sur le dessin
tolérances et des cotes limites des surfaces
d'une pièce à mouler se fait à partir de
points d'usinage sur la pièce. Ces points usinées est nécessaire pour déterminer le r- --- --,--___,.......L-I
d'usinage servent ensuite à déterminer trois degré de précision de la pièce coulée. Les
plans de repérage, chacun étant perpendicu- tolérances des dimensions moins importantes
laire aux deux autres (Fig. 15.24). Le plan peuvent s'inscrire dans une annotation sur
de repérage A se détermine à partir de trois le dessin; quant aux dimensions importantes,
points non en ligne droite. Le plan B se les tolérances indiquées représentent tou- Fig. 15.25 Cotations de planéité, de perpendicula·
détermine à partir de deux points et du plan jours l'écart maximal acceptable. rité, de parallélisme et d'autres tolérances néces·
saires

2" PLAN DE REPÉRAGE Bl

3" PLAN DE REPÉRAGE Cl

Fig. 15.24 Plans de repérage et points d'usinage


LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 315
la concentricité et l'ajustement, à l'aide de
notes et de symboles (Fig. 15.25).
Filets et arrondis. On inscrit dans une an-
notation le rayon des filets et des arrondis
moins importants; quant aux autres, on les
cote sur le dessin selon les dimensions de
la pièce.
Poids. On doit aussi inscrire sur le plan le
poids estimé ou réel de la pièce moulée et 1
de la pièce usinée. "4
COUPE A·A
Dépouille. On nomme dépouille la pente
permise des surfaces verticales du modèle
pour faciliter le démoulage sans arracher
de sable. On ne cote pas la dépouille sur le
dessin à moins que les écarts acceptables
soient limités (Fig. 15.26).

MATIÈRE X X X X POIDS ESTIMATIF 25 lb TOLÉRANCES ÉPAISSEUR + 0.051 - .017


DÉCALAGE 0.018
ANGLES DE DÉPOUILLE 7", À MOINS USURE DE LA MATRICE 0.035
SURFACE DE DÉ
U
SUR ÉPAISSEUR DUE À LA D'UNE COTATION PARTICULIÈRE

FILETS Ri, ARRONDIS R ij Tiré de l'American Drafting Standards Manual, Forgings (ASA Y14.9 1958)

t_____ _ avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical


Engineers, 29 West 39th Street, New York 18, New York.

Al DESSIN DE FORGEAGE

1-125
Fig. 15.26 Surface de dépouille pour permettre ,\ DIA Tï27 DIA '875
·877 7
l'extraction du modèle du moule

--1--H- - - - - - --IH--+--
Le forgeage permet de réaliser des pièces
brutes par déformation plastique du métal
sous l'effet de chocs ou de pression. On
obtient ainsi des pièces de qualité supérieure
à partir de lingots coulés ou frittés, de ; - - - - - - 3 ·500-----....,
barres ou de billettes d'à peu près tous les -I~
métaux ou alliages ductiles.
Le forgeage se fait ordinairement à \

,..-------,
chaud pour ramollir le métal. Cependant, \
,------_/
certains métaux, comme l'acier inoxydable
par exemple, se forgent légèrement chauffés
ou à température ambiante.
L 1
1 \
\

MÉTHODES DE FORGEAGE H) DESSIN D'USINAGE DE LA PIÈCE FORGÉE EN Al

Matriçage ou estampage. Le matriçage est


un procédé de forgeage mécanique qui con- fig. 15.27 Tracés de pièces forgées
siste à façonner une pièce en refoulant par
choc ou par pression un lopin de métal dans dans la partie infiérieure de la matrice, Cette pression devient si élevée qu'en fin
une empreinte correspondant à la forme de subit une déformation plastique sous l'effet de course, le métal refoulé remplit entière-
la pièce. À l'aide de ce procédé, on peut de la pression à la fermeture du moule. Le ment l'empreinte.
orienter les fibres du métal pour obtenir métal est chassé vers l'extérieur de l'em-
une pièce plus résistante. preinte et une petite quantité déborde les La matrice permet de contrôler l'écoule-
limites, forme une bavure qui s'amincit sous ment de métal dans les trois directions pour
Pour obtenir une pièce de forme precIse la poussée du bloc supérieur, se refroidit obtenir la forme désirée. Cependant, la ma-
en trois dimensions, il faut nécessairement rapidement et durcit. Ce durcissement trans- trice simplifiée (Fig. 15.29) montée en
utiliser un moule fermé ou matrice. La fi- forme cette bavure en garniture qui empêche matrice fixe, sur une presse ou sur un pilon,
gure 15.29 illustre une matrice simplifiée le métal de s'échapper, accroissant ainsi con- ne peut remplir cette fonction convenable-
dans laquelle le lopin cylindrique, placé sidérablement la pression dans la matrice. ment, à moins d'y ajouter un logement de
316 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

rations de filage et d'extrusion. On se sert

-.---' t---f LIGNE -


PLAN OE FERMETURE
MOUVEMENT OE
LA MATRICE
LIGNE DU JOINT de machines spécialisées pour certaines opé-
.--- rations comme l'étirage ou le refoulage. Pour
Ligne où les deux blocs-matrices se rencontrent. Il peut y

~~~~
avoir plus d'une ligne de joint sur différents plans. ces différentes raisons, la grande industrie
fait appel à la presse à forger pour pro-
duire des pièces à un rythme élevé et d'une
qualité que' n'égale pas le marteau-pilon.
le, PLAN OE FERMETURE
Cependant, on peut utiliser avec avantage
ces deux machines conjointement pour en

"""HU~
PLAN DE FERMETURE
tirer un meilleur parti (Fig. 15.31). On
Plan perpendiculaire au mouvement de la presse. Ce plan ne
correspond pas nécessairement à celui de la ligne du joint. forme d'abord une queue ou prise de fer au
Une matrice de forgeage par filage possède deux plans de moyen d'une presse de faible capacité (B).
joints.
,. " " OC On façonne ensuite l'ébauche en trois opé-
LIGNE DU 2e J W rations sur un marteau-pilon d'une capacité
SURÉPAISSEUR de 12 000 lb : un premier rouleau arrondit
TOLÉRANCE DE FERMETURE la pièce (C); un second rouleau accentue
L'intervalle entre deux blocs-matrices qui ne se referment la forme (D). Une machine à couder forme
pas entièrement se mesure perpendiculairement au plan du les manetons du vilebrequin (E). On monte
joint. L'expression tolérance d'épaisseur, se rapportant aux
tolérances d'épaisseur des parois ou à d'autres détails non ensuite l'ébauche sur une presse mécanique
INTERVALLE DE FERMETURE - - - -
PLAN DE L'EMPREINTE
parallèles au plan de fermeture, ne peut s'appliquer à la d'une capacité de 6 000 tonnes qui la re-
tolérance de fermeture.
INFÉRIEURE

AXE DU BLOC-MATRICE
SUPÉRIEUR DÉCALAGE DES BLOCS-MATRICES
Le décalage des blocs-matrices correspono à un décalage
entre deux axes sur le plan de fermeture. La tolérance de
décalage ne se cote pas en plus ou moins, puisque l'aligne-
ment ne peut être que précis ou imprécis par une certaine
marge acceptable ou non.
AXE DU BLOC-MATRICE
INFÉRIEUR

GAUCHISSEMENT, RECTITUDE, PLANÉITÉ A B


Ces termes expriment en quelque sorte la même idée. Le
gauchissement et la planéité se mesurent ordinairement per-
pendiculairement au plan de fermeture; par contre la rectitude
se mesure parallèlement au plan de fermeture. Pour coter
ces tolérances, il faut d'abord localiser les points d'usinage
et les trois plans de référence nécessaires pour mesurer le
gauchissement ou la rectitude.

Fig. 15.28 Lexique du forgeage


Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965
c o

bavure qui permet la fermeture complète cessus très compliqué même dans le cas de
de la matrice (Fif. 15.30D)_ formes simples, comme celles qui sont il-
lustrées aux figures 15_30A, B et C. Sous
En pratique, le matriçage s'applique ex-
l'effort de compression du cylindre, le métal
clusivement aux procédés de forgeage dans
s'écoule dans la partie centrale de l'em-
lesquels. la matrice contrôle la déformation
preinte, pour ensuite s'étaler vers l'extérieur
plastique du métal dans les trois dimensions
et former la bavure (Fig. 15.30B). E
à la fois. Cependant, il est évident que
l'étanchéité ne peut s'obtenir sans la for- On procède de plus en plus à la formation
mation d'une bavure_ d'ébauches, surtout pour obtenir des pièces
forgées de plus grande précision. En outre,
La figure 15.30 montre la formation des
ces ébauches permettent d'exécuter plus éco-
bavures. L'écoulement du métal est un pro-
nomiquement le matriçage et d'épargner
l'empreinte qui ne sert qu'à donner la
F G
forme finale.
Le forgeage à la presse exige une bonne Al Bl Cl ENTRE DES BLOCS-MATRICES À JOINTS PLATS
connaissance de l'écoulement plastique du
Dl LOGEMENT DE BAVURE CONVENTIONNEL
métal, de la lubrification, des températures,
etc. Cependant, on doit souvent déterminer El LOGEMENT DE BAVURE MINCE
expérimentalement le mode et les conditions 1 Fl Gl FORGEAGE SANS BAVURE OU À BAVURE À
de forgeage les plus efficaces et d'un certain L'INTÉRIEUR. L'ÉBAUCHE F SE MODIFIE DANS LA
MATRICE DE FINITION G.
point de vue, le forgeage au marteau-pilon
paraît plus souple. La presse à forger, agis-
Fig. 15.29 Déformation plastique dans une matrice sant par pression, s'adapte mieux aux opé- Fig. 15.30 Formation de la bavure
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 317
matrices. On les utilise pour fabriquer des
petites séries de pièces et lorsque les frais
d'outillage représentent une part importante
du coût de revient.
A Forgeage de précision. La précision d'une
pièce forgée se détermine en fonction de
l'outillage requis, du nombre d'opérations
nécessaires, de la qualité de l'équipement
dont dispose le fabricant, de l'habileté de
B ses ouvriers spécialisés et finalement, des
exigences du client et du prix qu'il peut
accepter.
Refoulage. Le refoulage consiste à com-
primer une certaine quantité de métal pour
former une bride à une ou aux deux
extrémités des embases ou à produire des
bossages sur la pièce.
Filage. Cette opération consiste à refouler
o le métal à travers une matrice sous la
poussée d'un poinçon.
Filage en avant. Le métal se déplace en
avant du poinçon, à travers l'orifice de la
matrice.
Filage en arrière. Le métal s'écoule en
sens inverse de la marche du poinçon. Dans
certains cas, on combine les deux procédés
pour façonner une pièce. On trouvera plus
loin dans ce chapitre la description du pro-
cédé de filage.

MATIÈRE ET MALLÉABILITÉ
La malléabilité d'un métal correspond au
degré de facilité avec laquelle on modifie
la forme d'un lopin pour obtenir une pièce
possédant des propriétés physiques et mé-
caniques déterminées. Cependant, il n'existe
pas de test standard permettant de com-
parer la malléabilité des matières. On peut
consulter le tableau de la figure 15.32 pour
connaître la malléabilité relative de certains
métaux. Les valeurs approximatives ont été

Al BILLETTE; El FORGEAGE ilE LA PRISE DE FER; Cl Il) El FORGEAGE DE L'ÉBAUCHE; Matière Indice"
f) G) FORGEAGE DÉFINITIF; Hl MISE EN POSITION FINALE DES MANETONS APRÈS l'ÉBAVURAGE
Acier doux 1.0
Lanon 1]
Wyman-Gordon Company Acier dur 1.1
Fig. 15.31 Forgeage d'un vilebrequin
Aluminium 6061 1.1
Aciers inoxydables, série 400 1.5
Aluminium 2014 1.5
foule dans la matrice (F) et lui donne en- se forme graduellement par l'application lo- La plupart des alliages au magnésium 1.5
suite sa forme définitive (G). Après l'éba- calisée d'une pression, contrairement au Acier inoxydable 300 1.5
vurage (H), une presse spéciale tord le matriçage et le résultat dépend de l'habileté Molybdène 3.0
vilebrequin pour placer les manetons dans de l'ouvrier spécialisé. Tungstène 5.0
leur position définitive.
Matrice d'ébauche. La matrice d'ébauche
" Malléabilité inversement proportionnelle à l'in-
Forgeage au dégorgeoil:· 9 • Le forgeage manuel présente un compromis entre la matrice dice. À utiliser comme guide seulement.
au dégorgeoir consiste à forger les pièces ordinaire et le dégorgeoir. Ces matrices
par une seule empreinte, à l'aide d'un servent au façonnage de pièces par matri-
marteau-pilon ou d'une presse avec des ou- çage, mais requièrent moins d'opérations Fig. 15.32 Indice de malléabilité relative des
tils analogues à ceux du forgeron. La pièce préliminaires et un plus petit nombre de métaux ordinaires
318 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

calculées d'après la résistance à la compres- Tolérance longueur-largeur. Les tolérances


sion, à la traction, à la déflection, à la CONGÉ DU TYPE .A. longueur-largeur se mesurent toujours pa-
torsion et aux chocs. Cet index de mallé- rallèlement au plan de forgeage, mais on
abilité se fonde sur l'acier doux auquel on les mesure séparément en fonction de l'usure
a donné la valeur de 1.0. et du décalage des matrices. Il est important
Les tiges rondes et les barres laminées à de bien les spécifier à cause des fluctuations
chaud sont couramment matricées ou for- de température des pièces, résultant de la
mées au dégorgeoir. durée des opérations et des traitements
thermiques.
Les petites pièces, surtout lorsqu'on les
forme au marteau-pilon, se forgent à partir Cotation générale. La mauvaise compréhen-
de barres. Une seule extrémité de la barre sion du dessin relativement aux opérations
étant chauffée, on peut manipuler cette d'usinage après forgeage est la cause prin-
barre pendant les diverses opérations de cipale de rebuts. La cotation doit donc être
forgeage. Une fois la pièce terminée, on la très claire à ce sujet.
coupe à l'aide d'un couteau à même l'outil. Métal pour les bavures. Dans la plupart des
Comme les pièces plus lourdes requièrent matrices de forgeage, il faut prévoir une
une grande force physique, on n'en forge cavité pour recevoir le surplus de métal qui
qu'une à la fois. Pour le forgeage au s'échappe du moule à la fermeture de la
marteau-pilon, on forme une prise de fer matrice. Cette cavité porte le nom de
qu'on enlève une fois la pièce terminée. logement de bavure. Avant la livraison, il
Pour cette raison, le forgeage d'une pièce LE RAYON DES CONGÉS DU TYPE .A. PEUT ÊTRE PLUS faudra ébavurer les pièces à la scie ou à la
devient dispendieux. On réalise des écono- PETIT. CAR LE MÉTAL S'EN ÉLOIGNE. LE RAYON DES
CONGÉS DU TYPE .B. DOIT ÊTRE PlUS GRAND POUR machine.
mies appréciables en matière et en main- PERMETTRE AU MÉTAL DE LES CONTOURNER.
d'oeuvre en utilisant la matrice à empreintes
multiples pour les petites pièces. EXTRUSION 'O
Les opérations de forgeage qui débutent Machine Design, Vol. 37. N' 21. 1965
L'extrusion consiste à refouler un lopin de
par le refoulage, ne sont possibles qu'à Fig, 15.34 Congés sur les pièces forgées
métal chauffé dans un orifice dont il épouse
partir d'un lopin coupé à la longueur voulue la forme'. Les presses à refouler sont ordi-
pour la pièce. Il en est de même pour les nairement des machines actionnées hydrau-
pièces forgées à la presse. On utilise presque liquement en position horizontale. Ces
exclusivement des barres sur les presses machines se composent essentiellement d'un
cause de la résistance par frottement et du cylindre creux chauffé contenant une bil-
durcissement du métal par suite d'un re- lette, d'un poinçon pour refouler le métal,
BARRE MÉTALLlOU~
froidissement trop rapide. d'une filière et des pièces de support requis
~-=3- Congés. Ordinairement, on peut former un
pour former le métal et d'un couteau.

AI PETITE PIÈCE FORGtE À MÊME UNE BARRE congé plus aigu lorsque l'écoulement du
La figure 15.35 illustre le montage de
MtTAlllQUE métal s'en éloigne, tandis qu'il faut l'agran-
l'outillage servant à l'extrusion d'un profilé

~=====~
dir beaucoup plus lorsque le métal doit le
contourner (Fig. 15.34). plein et d'un tube. En B, la billette est
creuse, mais dans d'autres installations, pour
Dépouille. Il faut prévoir une dépouille le filage de tubes, le mandrin est monté
convenable pour le démoulage d'une pièce dans la tige creuse du piston et relié à
BI GROSSE PIÈCE FORGÉE StPARtMENT matricée ou utiliser un mécanisme d'éjection. un piston auxiliaire qui le refoule à travers
la billette pleine.
Surépaisseur d'usinage. On prévoit rarement
des surépaisseurs d'usinage sur les pièces L'extrusion à chaud permet de produire
matricées, à moins que la qualité du fini économiquement des profilés uniformes
brut suffise pour l'usage prévu de la pièce. avec des métaux suffisamment plastiques à
1 600 P ou moins. Enfin, bon nombre de
0

CI PETITES PIÈCES FORGÉES PAR UNE MATRICE Tolérance. Les dimensions d'une pièce peu- profilés ne peuvent s'obtenir que par cette
AMULTIPLES CAVITÉS vent varier légèrement au cours de la fabri- méthode.
cation d'une série; c'est pourquoi il faut
Fig. 15.33 Techniques de forgeage au marteau prévoir des marges de tolérance à cet effet. Des frais préliminaires se résumant à
l'outillage et au montage, à peu de chose
Tolérance d'usure. La tolérance d'usure près, font de l'extrusion un procédé écono-
horizontales, tandis qu'on forge au laminoir représente la variation acceptable dans les mique pour la production en petite quan-
des barres et des lopins coupés à la longueur dimensions de chaque surface. Cette vari- tité. Cependant, le coût des filières varie
voulue. ation, due à l'usure (accroissement de beaucoup selon la complexité du profilé et
masse), n'est pas la même sur toutes les sa dimension.
surfaces en raison des pressions et des vi-
CONCEPT DES PIÈCES MATRICÉES tesses d'écoulement différentes dans chaque On fabrique des profilés creux ou pleins,
On doit éviter les angles vifs et les nervures partie de l'empreinte. Par exemple, l'usure symétriques ou asymétriques qui ne peuvent
minces qui se forgent difficilement. Ces sera plus accentuée sur les congés et à s'obtenir par laminage ou roulage ou pour
sections exigent de très grands efforts à proximité de l'arête du joint de la matrice. la fabrication de pièces en petite quantité.
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 319
produire des tubes en plomb, en étain, en
SUPPORT D'OUTILLAGE cuivre et en zinc.

Il Y a trois procédés d'extrusion par choc:


en arrière, en avant et combiné (Fig. 15.37).
La forme du flan dépend de celle de la
pièce finie et, dans certains cas, on doit le
préformer pour obtenir certains détails.

Extrusion en arrière. Un poinçon porté par


le coulisse au d'une presse descend dans la
COLLIER DE CENTRAGE
matrice et exerce sur le flan un effort de
compression. Celui-ci repousse le métal qui
Al FILAGE D'UN PROFILÉ EN U Bl FILAGE D'UN TUBE
revient en sens contraire du coulisse au et
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965 remplit l'espace annulaire compris entre le
Fig. 15.35 Extrusions
poinçon et la matrice. On obtient ainsi des
L'extrusion des tubes à parois épaisses se matrice et d'un poinçon. On obtient ainsi pièces tubulaires dont le fond forme un
fait très bien à chaud. des pièces cylindriques ou tubulaires assez tout avec les parois, lesquelles peuvent com-
longues. porter des bossages ou des tiges, ce qui
L'aluminium, le cuivre, le magnésium et devient impossible par emboutissage.
leurs alliages ainsi que l'acier représentent
L'aluminium et ses alliages conviennent
des métaux ordinairement filés à chaud. Extrusion en avant. Le poinçon refoule le
très bien à l'extrusion par choc, mais le
magnésium et ses alliages un peu moins. On métal qui file par une ouverture en avant
EXTRUSION À FROID PAR CHOC" fabrique aussi par extrusion des pièces en du poinçon.
L'extrusion par choc consiste à former un diverses nuances d'aciers alliés ou non alliés. Pour former une pièce tubulaire, le poin-
pion de métal ou flan épais, à l'aide d'une Enfin, on utilise surtout ce procédé pour çon pénètre dans l'orifice au début de

. 1 1 1
CARRE MIN. 16 Xl6 ou fi 16
n u
lt-------
" .,u !UI
6 ------'l-~I

Les pièces à parois minces et larges se redressent diffi·


cilement. Des parois épaisses ou des nervures réduisent
le gauch issement.
Proportions à respecter pour les rainures, les fentes et
les dentelures.

~f)")':':;:"::':":':::"""""''''''''''
On accroît la durée des filières en évasant des parois
minces de profilés en U, comme l'indique le tracé en
1
........_ - - - 6 -----;--1
traits interrompus. Cette paroi se redresse par roulage Les pièces en forme de coin ont tendance à onduler à
après l'extrusion. La profondeur d'une rainure en U ne l'extrusion, L'équarrissage du bord mince, illustré en
doit pas excéder 1.5 fois la largeur dans les pièces en traits interrompus, diminue cette tendance.
cuivre ou de ses alliages et 3 fois la largeur pour les
pièces en alliages d'aluminium.

L'écoulement du métal à l'extrusion de pièces formées


en creux excentrique se contrôle difficilement. On ·050
facilite beaucoup l'extrusion en ajoutant une autre ·1 R
cavité qui égalise à peu près les diverses parois de
la pièce.
De grands congés ou arrondis facilitent l'extrusion de

',
profilés minces précis.

Des formes compliquées rattachées en porte·à·faux à


d'autres parties de la pièce, comme en B, posent des
problèmes de filage. Le métal se déplaçant dans les
longues parais est soumis à des efforts de torsion consl·
[ J ,

y
" ',. mE) <D
,

dérables qui peuvent briser la filière, Dans des profilés


formés de plusieurs sections minces adjacentes comme
en A, en B et en C, il y aura avantage à prévoir des
parais plus épaisses T entre les diverses parois. On Les profilés quasi tubulaires doivent avoir des formes
doit épaissir ou renforcer les parois E pour éviter la symétriques et des bouts arrondis.
torsion du profilé.

Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965


Fig. 15.36 Concept des pièces d'extrusion
320 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

PO 1NCON On produit de cette façon des pièces rela-


POINC7 LOPIN REFOULÉ tivement simple (Fig. 15.39). On peut
MATRICE former des épaulements, mais les angles

il
doivent porter des arrondis convenables.

EMBOUTISSAGE '3
MATRICE MATRICE LOPIN
ÉJECTEUR L'emboutissage diffère du découpage. Dans
AI BI CI
1" OPÉRATION 2e OPÉRATION ce procédé, un flan métallique retenu par
PRÉPARATION DU LOPIN REFOULEMENT DU LOPIN deux anneaux de serrage ou serre-flan est
FILAGE EN ARRIÈRE FILAGE EN AVANT FILAGE COMBINÉ
embouti par un poinçon et en épouse la
forme (Fig. 15.40). Cette méthode permet
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965 CISAILLE HEXAGONALE
de former des pièces plus profondes à cause
Fig. 15.37 Trois méthodes de filage à froid du contrôle efficace de l'écoulement du mé-
ta!. À cette fin, on utilise de's presses mé-
caniques ou hydrauliques.
MATRICE L'aluminium, le laiton, le magnesmm et
l'opération. Comme le poinçon forme l'inté- DE FINITION
le titane sont les métaux non ferreux les
rieur de la pièce, on peut donner à cette
plus faciles à emboutir; on façonne aussi
dernière des sections de diamètres différents.
couramment des métaux ferreux par cette
Extrusion combinée. Dans ce procédé, le 3e OPÉRATION 4e OPÉRATION méthode. Les pièces ainsi obtenues sont
flan semblable à celui qu'on utilise pour FORMAGE DE TÊTE DÉCOUPAGE HEXAGONAL uniformes; elles ont une bonne stabilité
l'extrusion en avant, est refoulé à la fois ET D'ÉPAULEMENT
en arrière et en avant, sous la poussée du
poinçon. Machine Design, Vol. 37. N" 21, 1965
Fig. 15.38 Opération progressive de formage d'un ÉJECTEUR
boulon à epaulement et à tête hexagonale
FORMAGE À FROID
DE TÊTES DE BOULONS '2
Cette dernière s'échappe à l'ouverture du ANNEAU DE
Le formage à froid de tête fut mis au point moule. SERRAGE r
spécialement pour fabriquer des écrous, des
boulons, des vis et autres pièces ayant une Les avantages de ce procédé comprennent
tête semblable à celle d'un clou. Aujour- entre autres de faibles marges de tolérance, 1re ÉTAPE
d'hui, ce procédé sert à former des pièces d'excellentes propriétés mécaniques, des pro-
de formes compliquées qui n'ont qu'une duits d'un beau fini et d'un faible prix de
vague ressemblance avec les clous. revient unitaire. Cependant, ce procédé se
limite à des pièces dont le diamètre dépasse
En principe, ce procédé consiste à couper rarement un pouce et à un petit nombre
une longueur de fil d'une bobine, à l'insérer de formes.
dans une matrice et à former la tête par des
chocs successifs, généralement deux, tout en
conservant le diamètre requis. Pour la fa-
brication de pièces compliquées, on utilise ~@ ~IIII@
des barres profilées au lieu du fil ou un
) ANGLES LÉGÈREMENT ARROND};
grand nombre de matrices. 2. ÉTAPE

Le procédé sert ordinairement à accroître IDnmm@ ~@


le diamètre d'une tige, mais il permet aussi
de réduire une section par filage.
PRÉVOIR UNE LÉGÈRE COURBURE
Pour le formage à froid de tête, on utilise

~~ ~@
les matrices en une seule pièce ou en sec-
tions. La matrice d'une pièce est simple-
ment un tube dont le diamètre intérieur
correspond à peu près à celui du fil à <.\ PRÉVOIR UNE LÉGÈRE COURBURE
3e ÉTAPE
façonner.
Deux sortes de machines permettent de LA FORME DU POINÇON CORRESPOND À L'INTÉRIEUR DE

c:::;[]
LA PIÈCE. L'ANNEAU DE SERRAGE ET LA MATRICE FIXENT
former des têtes à froid : la première utilise LE FLAN EN POSITION. L'EMBOUTISSAGE DÉBUTE EN 2. EN
une matrice fermée de forme cylindrique, 3, LA MATRICE REPOUSSE L'ANNEAU DE SERRAGE ET
possédant une ouverture axiale au centre, 1111111111111 REFOULE LE FLAN AUTOUR DU POINCON. LA PIÈCE AINSI
FORMÉE REMONTE DANS LA MATRICE AVANT SON ÉJECTION
de diamètre sensiblement pareil à celui du
fil utilisé. La second utilise une matrice
1 \ COURBURE ACCEPTABLE
Machine Design, Vol. 37, N" 21. 1965
PAR L'ÉJECTEUR.
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965
formée de deux parties, s'emboîtant l'une Fig. 15.40 Étapes d'emboutissage d'un contenant
Fig. 15.39 Courbures recommandées pour les têtes
dans l'autre pour retenir et former la pièce. de visserie de forme cylindrique
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 321
dimensionnelle et ordinairement, elles n'ont figure 15,41. Dans la machine mécano-
pas de failles. pneumatique, la pression agit uniformément
sur toute la surface du flan, y compris l'an-
On recommande l'emboutissage surtout neau d'appui et le forme autour du poinçon.
dans la fabrication de pièces sans joints, Dans l'emboutissage mécanique, le flan est
d'une excellente stabilité dimensionnelle à étiré sur toute sa circonférence à l'intérieur
l'usage, d'une grande précision, libres de du serre-flan et refoulé dans la matrice.
défauts et de belle apparence.
Lorsqu'une pièce requiert plusieurs opé-
rations d'emboutissage, il faut utiliser plus
d'une matrice à cet effet. On tentera donc Le repoussage s'avère l'une des méthodes
de concevoir des pièces formées en une les plus simples pour former des tôles de
seule opération. formes variées. Le procédé consiste princi-
paiement à repousser graduellement le mé-
tal d'un flan circulaire retenu sur le mandrin
EMBOUTISSAGE en rotation d'un tour à repousser. Un rou-
MÉCANO·PNEUMATlQUE '4 leau antifriction ou une pièce en bois
appuyée fermement sur le disque en métal
L'emboutissage mécano-pneumatique con-
permet de donner à la pièce la forme con-
siste à remplacer la partie femelle de la
centrique désirée.
matrice par un liquide sous pression. La
presse à emboutir illustrée à la figure 15,41 B On obtient par ce procédé des pièces très
n'exige pas de matrice adaptée au poinçon variées, à partir de plaques à bords relevés,
ni de serre-flan. Une membrane flexible de couvercles de pièces aux formes para-
formant un joint étanche s'adaptant à toutes boliques ou hémisphériques, ainsi que des
les formes de poinçon sert de matrice. tuyères et des diffuseurs.
Il existe une différence marquée entre Le repoussage s'adapte à la production
l'emboutissage ordinaire et l'emboutissage en petite ou en moyenne série de pièces
mécano-pneumatique. Cette différence réside identiques. Le coÎlt de l'outillage peu élevé
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965
dans l'application d'efforts sur la pièce à et le court laps de temps de préparation en
façonner comme l'indiquent les flèches à la font un procédé de fabrication très utile Fig. 15.43 Comparaison enlre deux méthodes de
pour la mise au point de prototypes et la formage pour la fabrication de deux pièces diffé·
production expérimentale. La plupart des renIes. Le cône A en acier inoxydable série 430 a
pièces se forment sur des mandrins en bois une épaisseur de .032"; l'enveloppe B en aluminium
MATRICE
SUPÉRIEURE façonnés sur le tour à repousser. 600 a une épaisseur de .040".

SERRE-FLAN~,==-_ FLAN MÉTALLIQUE

MATRICE
INFERIEURE- co
Al PRESSE À EMBOUTIR CONVENTIONNElLE
$ Le roulage à froid est un procédé en continu
de transformation de tôles ou de feuillards
pour la production d'objets en grande quan-
tité, au moyen d'une série de rouleaux de
formage. Les pièces ainsi produites ont une
) 1
1
l section uniforme très précise. Ce procédé
permet une production élevée et, avec peu
Machine Design, Vol. 37, W 21. 1965
ou pas de ralentissement, des opérations
fig. 15.42 Exemples de formes façonnées par re-
secondaires comme l'encochage, le poinçon-
poussage
nage, le repoussage ou le redressage.
Le métal, introduit dans la machine, se
Le repoussage s'emploie surtout pour transforme graduellement par pliage entre
l'aluminium, le cuivre, le magnésium, le les rouleaux, sans modification d'épaisseur.
nickel, l'acier et l'acier inoxydable.
Le nombre de passes requises pour fa-
Le repoussage permet d'obtenir des objets çonner une pièce dépend de la forme à
COUSSIN EN CAOUTCHOUC SERRE-FLAN libres de joints et, pour en augmenter la obtenir et de la matière utilisée. Trois ou
El PRESSE HYDROFORME rigidité ou les enjoliver, on peut former quatre passes suffisent pour certaines formes
des congés prononcés, des rainures, des simples, tandis qu'il en faut parfois jusqu'à
Forming Division of The Cincinnati bourrelets ou des collerettes. De plus, ces trente pour obtenir une pièce compliquée.
Milling Machine Company
Fig. 15.41 Principaux éléments des presses il étages pièces ne requièrent parfois qu'un léger La figure 15.44 illustre la fabrication d'une
el hydroformes, presses à emboutir mécaniques et polissage de finition. agrafe-ressort en quatorze passes.
mécano· pneumatiques
322 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

Le poinçonnage, le poinçonnage de fentes USINAGE PAR ÉlECTRO·ÉROSION


CD ou le découpage en largeur se pratiquent
avant ou entre les passes. L'impression pour
OU ÉTINCHAGE I8
fin d'identification peut se faire au début L'électro-érosion est un procédé d'usinage
ou à la fin des opérations. par enlèvement de matière au moyen d'étin-
celles. On usine plus économiquement des
On utilise d'autres opérations comme le aciers à outils et des carbures par étincelage
soudage par points, en continu, le cintrage et l'on obtient par ce procédé des formes
et l'enroulage. On fabrique ainsi, à partir impossibles à façonner par d'autres mé-
de tôle en bobine, des montures de phares thodes.
d'automobiles et d'autres montures de len-
tilles. Ce procédé devient nécessaire pour usiner
des pièces dures et traitées thermiquement
pour éviter les déformations. On l'utilise
DÉPÔT ÉlECTROlYTIQUE I7 aussi pour la fabrication de pièces en métaux
rares et coûteux ou impossibles à usiner par
Le procédé par dépôt électrolytique consiste des procédés conventionnels.
à déposer une couche métallique de 10 à
200 fois plus épaisse qu'en galvanoplastie. ALIMENTATION
Il sert à la fabrication d'une imposante
variété de pièces de grande précision, telles
que des antennes, des matrices, des diffu-
seurs, des tuyères de soufflerie aérodyna-
mique, des conduits pour le chauffage, des
disques stréréophoniques, des pièces pour
instruments de musique et des revêtements.

Les avantages du procédé par dépôt élec-


trolytique sont les suivants:

1. Possibilité d'obtenir des dépôts de


cuivre très denses et de grande pureté
Fig. 15.45 Usinage par électro-érosion
2. Ne requiert ni matrices ni presses coû-
teuses, aucune plaque lourde ou pièce Le principe de base de ce procédé con-
moulée siste à utiliser des étincelles pour enlever
3. Excellent contrôle de la qualité, de la du métal en présence d'un diélectrique. Des
dureté et d'autres facteurs au cours de la étincelles à haute tension se forment à une
production, permettant d'enlever facilement fréquence déterminée, entre l'électrode et la
tout dépôt défectueux pièce à usiner. L'intervalle requis se con-
@ 4. La finition exige très peu d'usinage
trôle facilement pour donner à la pièce les
dimensions spécifiées.
Actuellement, le procédé par dépôt élec- L'intensité du courant électrique et la

® trolytique à l'échelle industrielle se limite


principalement au nickel, à l'argent, au
cuivre, séparés ou combinés de diverses
forme de l'électrode déterminent en quelque
sorte la vitesse d'érosion. On peut employer
n'importe quelle matière conductrice pour
façons. former des électrodes, mais on les fabrique
surtout en carbone, en laiton et en alliage
Essentiellement, ce procédé comprend de cuivre et de tungstène.
trois étapes:
L'outil et la pièce montés sur l'appareil
1. Fabrication d'un mandrin de forme et plongent dans un liquide diélectrique et se

® de dimension appropriées, dont la surface


représente la forme inversée de la surface
branchent à une source de courant élec-
trique continu. La pièce à usiner, fixée au
pÔle positif, sert d'anode tandis que l'outil
à obtenir. On utilise pour ce mandrin toute
matière que l'on peut façonner avec pré- devient la cathode. Un dispositif contrôle la
distance entre les pièces et les étincelles se
® cision et séparer facilement de la couche
métallique qui y sera déposée forment entre les points saillants de la pièce
et de l'outil. La saillie, liquéfiée par la cha-
2. Le mandrin, placé dans un bain élec- leur de l'étincelle, s'arrache de la pièce sous
trolytique, sert de cathode pour recevoir l'effet des forces électromagnétiques.
l'épaisseur de métal désirée
Ce procédé permet d'obtenir n'importe
3. Après avoir obtenu l'épaisseur requise quelle forme, pourvu que l'outil puisse
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965 de dépôt électrolytique, on procède au pénétrer la pièce et en ressortir en ligne
Fig. 15.44 Roulage à froid démoulage droite.
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 323
L'outil étant aussi soumis à une certaine FORMAGE PAR EXPLOSIFS 20 doivent être conformes aux exigences de
usure, on emploie souvent un outil de dé- sécurité établies pour les appareils à haute
grossissage, suivi d'un outil de finition qui Ce procédé de formage utilise la vitesse pression.
donne à la pièce sa forme définitive. L'usi- énorme de dissociation des explosifs. On
emploie dans ce procédé des matrices en Dans le système ouvert avec matrice,
nage par électro-érosion permet de fabriquer
système fermé, en système ouvert ou on l'effort s'obtient par un explosif brisant,
avec grande précision des pièces exigeant
n'en emploie aucune. agissant sur un agent intermédiaire tel que
peu ou pas de travail de finition.
l'eau, qui soumet le flan à une pression
La fabrication de matrices ou de filières Le formage en système fermé s'emploie uniforme et confine les gaz de l'explosion.
au moyen de ce procédé représente une pour produire de petites pièces à un taux On fixe ce flan par un anneau de serrage
économie considérable de temps de fabri- de production moyen; il utilise des explosifs ou par du ruban adhésif; on place ensuite
cation et, de plus, résout des problèmes lents ou des gaz déflagrants. Les pressions la charge sous trois pieds d'eau à une
d'usinage difficiles. ainsi obtenues suffisent pour plaquer un distance appropriée du flan sous lequel on
flan à l'intérieur d'une matrice ou autour fait le vide avant de détonner la charge.
d'un poinçon, à une vitesse conforme à la L'eau, en plus de transmettre la pression,
vitiesse critique de déformation du métal. amortit l'explosion.
L'expression formage à grande vitesse dé- La pression obtenue ne dépasse jamais
50 000 lb/po' pendant quelques milli- Le système ouvert permet aussi de pro-
signe des procédés destinés à travailler les
secondes. duire des renflements de tubes dans des
métaux en leur appliquant une quantité
matrices en deux parties. À cette fin, on
d'énergie libérée pendant un intervalle de
emploie une charge en cordon souvent con-
temps relativement court. L'expression for-
tenue dans un sac de polyéthylène rempli
mage à grande puissance n'est pas tout à fait
d'eau et placé à l'intérieur du tube dans
juste, le point important de ces procédés se
la matrice. On forme ainsi des tubes, avec
référant à la vitesse de libération de l'éner-
GRUE MOBI LE OU FIXE ou sans soudure, comportant des particula-
gie et non pas à la quantité d'énergie
rités impossibles à obtenir autrement.
libérée. EAU
Dans le formage sans matrice ou formage
Quatre procédés de formage à grande
libre de flans, la forme obtenue dépend des
vitesse entrent dans cette catégorie : RÉSERVOIR caractéristiques du métal et de la puissance
a) le formage par explosifs chimiques
de la charge explosive. Il n'est pas nécessaire
b) le formage par décharge électrique ANNEAU DE SERRAG
SUPÉRIEUR _AH~
de faire le vide sous le flan, les pressions
c) le formage électromagnétique
qui s'y développent étant relativement
d) le formage mécanico-pneumatique
faibles. Ce procédé sert à former des ca-
MATRICE
On pourrait aussi ajouter le formage par lottes, des ondulations, des dentelures pour
des masses propulsées au moyen d'agents obtenir des pièces n'exigeant pas une con-
A) FORMAGE SUR MATRICE
propulseurs et de gaz combustibles, mais on stance dimensionnelle absolue.
emploie très peu cette méthode.
Le formage par explosifs offre de nom-
Les procédés de formage à grande vitesse, breux avantages. Le coût des installations
d'abord utilisés largement par l'industrie de est beaucoup moins élevé que le pïÎx
fabrication d'engins spatiaux, ont gagné peu d'achat d'une presse mécanique. Il n'en
à peu l'industrie en général. Actuellement, coûte que quelques milliers de dollars pour
FLAN obtenir et monter en peu de temps une
les industriels s'intéressent davantage aux
méthodes mécanico-pneumatiques et électro- ANNEAU D-E J1S:J~~==~U installation de formage par explosifs, ca-
SERRAGE pable de produire des pressions atteignant
magnétiques pour des usages autres que la INFÉRIEUR
fabrication de matériel de guerre ou d'engins des millions de livres par pouce carré. De
spatiaux. plus, les frais d'outillage diminuent de moi-
PROCÉDÉ DE FORMAGE ,----,---,..----,.-----, tié puisqu'une seule matrice suffit pour
Hl fORMAGE LIBRE
former une pièce, la pression de l'eau
PRESSE À PLIER
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965 causée par l'explosion remplaçant l'autre
EMBOUTISSAGE AU CAOUTCHOUC partie.
Fig. 15.47 Modes de formage par explosifs
PRESSE HYDRAULIQUE
Comme la pression se répartit uniformé-
PRE SSEM ÉCAN 1QU E .~~~:~_~_~_~
________.___" ment sur le flan, on peut donner des
MOUTON t: formes compliquées aux métaux, en une
MARTEAU-PILON La pression produite par le gaz peut seule opération ou en un plus petit nombre
s'appliquer directement sur le flan pour d'opérations qu'exigerait le travail à la
EXPLOSIF
former la pièce ou agir dans un milieu presse. On évite ainsi, en plus de plusieurs
DÉCHARGE ELECTRIQUE liquide ou sur un piston. Dans tous les opérations, les recuits intermédiaires pen-
ÉLECTROMAG~IÉTI QU E cas, il faut faire le vide entre le flan et dant le formage, même avec les nouveaux
la matrice ou le poinçon. On emploie ordi- métaux et alliages difficiles à façonner.
0·1 1·0 10 100 1000 nairement de la poudre noire ou sans
GAMME DES VITESSES (PliS) fumée, placée dans une cartouche métallique Ce procédé présente cependant plusieurs
Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965 ou dans une cartouche de fusil de chasse. inconvénients. Il ne permet pas de produire
Fig. 15.46 Vitesse de formage des divers procédés On utilise le système fermé pour la produc- des pièces de formes simples aussi écono-
tion de petites pièces, et les installations miquement que dans la production à la
324 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

presse en grande quantité, On le réserve FORMAGE ÉLECTROMAGNÉTIQUE CYL! NDR,E


pour la production de pièces de grandes
/ r-:::::J<..L.<L PRE SSION
dimensions qui exigerait des capitaux consi- Dans le procédé électromagnétique, le forma-
dérables pour l'achat des presses, lorsqu'il ge se produit par les courants de Foucault PISTON
n'y a pas d'autre moyen de fabriquer la induits dans la pièce à former. Ces courants
MOUTON
pièce, électriques sont de sens contraire à celui MATRICE
qui les provoque, Le champ magnétique de SUPÉRIEURE -_~q~!­
LOPIN
L'utilisation de matières explosives dans la bobine et celui des courants de Foucault
une usine présente aussi un danger inhérent dans la pièce se repoussent, Cette dernière
La loi réglemente sévèrement la manipula- est projetée contre la matrice ou le mandrin
tion, l'entreposage et l'usage des explosifs, avec une force qui dépend de l'intensité du
Il faut un permis spécial du gouvernement, Al SIMPLE ACTION
courant magnétique de la bobine, dont l'é-
tant pour la quantité d'explosifs en entrepôt nergie provient d'une batterie de condensa-
PRESSION
que pour l'emplacement des installations et teurs (Fig, 15.49).
pour le personneL Il devient donc parfois
assez difficile d'intégrer ce mode de fabri-
cation dans une usine, PLATEAUX
\ COMMUTATEUR DE CHARGE PLATEAUX MOBILES
LANCÉS L'UN
t CONDENSATEUR
CONTRE L'AUTRE
FORMAGE PAF! PROCÉDÉ r~~/COMMUTATEUR DE DÉCHARGE
ÉlHRO-HYDRAUUQUE '9
Une étincelle électrique déchargée dans un
liquide produit des ondes de choc semblables
L
,2
!J
1 10 El DOUBLE ACTION

Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965

à celles que l'on obtient par la détonation fOo Fig, 15,50 Forgeage mécano-pneumatique
sous l'eau d'explosifs chimiques, À cette fin, BLOC D'ALIMENTATION

Al SCHÉMA DE CIRCUIT une machine dans laquelle le poinçon et


la matrice sont lancés l'un contre l'autre
CONDENSATEUR DÉCHARGE DANS UNE
(Fig, ]5,50),
~~M~HU::~T:UR---.I~-2i /~/COMMUTATEUR DE DÉCHARGE t t~'NE ;TÉRIEURE

ÔOO~~'''''>

D'AlI~E)N-
1 1
L2_ ~
BLOC , La métallurgie des poudres ou frittage con-

lSi
E,TlNCELLE
DÉCHARGE DANS UNE stitue une technique qui permet de produire
/ ,
----q-~
_"_- _ --.; _

~'ID:~1-:~--"
'.~
TATION
-=-~- 0-
1
- OBINE À NOYAU CREUX RÉTRÉCISSEMENT des corps solides ayant une résistance mé-

/ ....... ~ canique notable, à partir de poudres formées


de divers constituants comprenant au moins
'L~~
, - '!l!]ll - 8l FIL
~ un produit métallique, Ce procédé possède
CHAMBRE
SOUS VI DE D'AMORÇAGE
/ - y; de nombreux avantages:
L Possibilité d'agglomérer des métaux ne
flAN
d;=::-.., t
~
PIÈCE
FORMÉE
~t
~ BOBINAGE formant pas d'alliages, comme le nickel et
A

~ ....... DÉCHARGE _ l'argent, pour fabriquer un excellent con-


DANS UN ducteur dont on fait des contacts électriques
BOBINAGE " MATRICE résistants à l'usure
OUVERTURE D'ÉVACUATION FLAN
2, Possibilité de fabriquer des pièces com-

~~t Bl MÉTHODE Cl RÉSULTAT

Machine Design, Vol. 37, N' 21, 1965


portant des fentes, des trous ou des rainures
de clavetage, et qui, autrement, s'usineraient
difficilement
TUBE
À FORMER Fig, 15.49 Formage électromagnétique 3, Possibilité de combiner des métaux à
des matières non métalliques, comme le
cuivre, l'étain, le plomb et le graphite, dont
Machine Design, Vol, 37, N" 21, 1965 on fait des sabots de freins
FORGEAGE MÉCANO-PNEUMATIQUE 4, Possibilité de former des pièces que
Fig, 15,48 Formage par décharge électrique l'on ne peut mouler, comme le tungstène
Vitesse mise à part, le forgeage mécanico-
pneumatique ressemble au forgeage ordi- dont le point de fusion est trop élevé, et
naire, Dans ce procédé, le poinçon, poussé dont on fait des barres que l'on tréfile
on libère l'énergie accumulée dans une bat- par un gaz comprimé, atteint des vitesses pour fabriquer des filaments
terie de condensateurs, entre deux électrodes, variant entre 50 pUs et 10 pUs et refoule 5, Conservation des caractéristiques pro-
avec ou sans fil amorceur (Fig, 15.48), La le métal dans la matrice par déformation pres à chacune des poudres dans les pièces
chaleur dégagée par l'étincelle ou par l'é- plastique, On obtient l'air comprimé par frittées
clatement du fil produit une bulle de gaz une pompe hydraulique ou par un com- La formation de pièces de formes com-
à haute température qui provoque l'onde presseur à haute pression, Ordinairement, pliquées par frittage n'est pas toujours
de choc dans le liquide utilisé pour la trans- le poinçon est lancé contre la pièce à forger possible, à cause de l'écoulement difficile de
mettre à la pièce à former. dans une matrice fixe, mais on utilise aussi la poudre autour des obstacles,
LES PROCÉDÉS DE FORMAGE 325
On forme aussi des briquettes en série, Extruding» in Machine Design, Vol. 37,
que l'on peut ensuite fritter, de même que W 21, 1965.
les pièces agglomérées. Le frittage consiste 12. HAVLIS, J., «Cold Heating» in Ma-
à chauffer les agglomérés dans un four, en chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
atmosphère neutre ou réductrice, à une tem- 13. BARTLE, H., « Deep Drawing » in Ma-
".,
..
~
pérature déterminée, pour leur donner les chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965 .
caractéristiques d'un métal.
14. The Forming Division of the Cincinnati
Milling Machine Company.
15. WENMAN, W. A., «Spinning» in Ma-
chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
2 1. American Iron and Steel Institute, 16. VANDERPLOEG, E. J., «Roll Form-
Principles of F orging Design. ing» in Machine Design, Vol. 37, N°
REMPLISSAGE OU MOULE COMPRESSION DE LA
POUDRE DANS LE MOULE 2. WALLACE, J. F., « Casting» in Ma- 21, 1965.
PAR LE POINÇON ET PAR chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965.
L'ÉJECTEUR
17. SHERWOOD, P., «Electroformed Pre-
3. Designed Precision Castings Ud. CISion Parts Demand Right Tech-
4. Full Mold Process (Canada) Limited. niques », in Canadian Machinery and
5. American Zinc Institute, Incorporated. MetallVorking, Vol. 75, N° 12, 1964.
6. Fisher Gange Works Limited. 18. «E.D.M. Proves Boon to Montreal
Firm », in Canadian Machinery and
7. Meehanite Metal Corporation.
Meta/working, Vol. 75, N° 12, 1964.
8. Steel Founders' Society of America.
19. ZERNOW, L. D"., «High-Energy-Rate
9. BURBANK, Frank, « Forging » in Ma- Forming », in Machine Design, Vol. 37,
chine Design, Vol. 37, N° 21, 1965. N° 21, 1965.
la. CULLEN, D. et J. J. BARRETT, «Ex- 20. GOYER, G. G. D'., «Explosive Form-
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W 21, 1965. Canadian Machinery and Manufacturing
Il. SCHILLER, L. et H. ISBITT, «Cold News, Vol. 71, Mars, 1960.

3 .4
ÉJECTION DE LA PIÈCE CYCLE TERMINÉ, POUDRE
EN PLACE POUR LE Machine Design, Vol. 37, N" 21, 1965
AGGLOMÉRÉE Fig. 15.51 Phases de labricalion d'une pièce agglomérée
REMPLISSAGE
Ex·cell-o Corporation of Canada, lImited
Fig. 16 a
16 LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION

La fabricatiQn de pièces standards de di- La cQnnaissance des facteurs particuliers leurs propriétés et de leur densité, PQur
mensiQns et de fQrmes' identiques s'impQse et communs aux deux types de mQntage, faire un chQix approprié. D'ailleurs, il
dans la productiQn en grande série PQur un jugement sûr, de bQnnes cO'nnaissances utilisera SQuvent tQutes ces dQnnées PQur
permettre l'interchangeabilité. A cette fin, techniques et des aptitudes en mathémati- calculer le poids du montage sans tQute-
Qn a reCQurs au mQntage d'usinage QU ga- ques s'avèrent essentiels dans l'étude et la fQis Qublier que le prix de revient s'accroît
barit, ainsi qu'à des dispQsitifs de fixation. préparation des plans de mQntage. avec le poids.
Ces appareils spéciaux interposés entre le Le poids cQnstitue le premier facteur cO'm-
PQrte-pièce de la machine-Qutil et la pièce mun. Un montage PO'rtatif ne doit pas dé- La rigidité cQnstitue le deuxième facteur
à usiner pour la maintenir en PO'sitiO'n et passer le PQids nQrmal pour la manuten- CQmmun. La rigidité d'un mQntage de pe-
guider l'outil pendant l'usinage accélère ain- tiQn QU la capacité des appareils de levage tite dimensiQn dépend surtO'ut de sa fabri-
si le rythme de productiQn et diminue le dispQnibles. Par cO'ntre, le plancher dQit cation et requiert une bQnne connaissance
prix de revient. supporter le poids des montages fixes de des méthodes de travail dans les ateliers
grandes dimensions. d'Qutillage.

MONTAGES OU GABARITS Le projeteur dQit donc PO'sséder une bQn- Par contre, dans le mO'ntage d'assemblage,
ne cQnnaissance des divers matériaux, de le projeteur fait appel à ses connaissances
On en recO'nnaÎt deux types principaux: le
mQntage d'usinage et le mQntage d'assem-
blage.

On appelle mQntage d'usinage tO'ut appa-


reil spécial utilisé pour PO'sitiQnner et guider
l'Qutil de cO'upe', tO'ut en retenant fermement
la pièce à la machine. Il PO'rte alors le nQm
de gabarit de perçage. Il sert au perçage, au
fraisage, au taraudage, à l'alésage, au cham-
brage ainsi .qu'au sQudage, au rodage et à
la rectificatiO'n. On peut le déplacer et le
remettre facilement en PQsitiQn. Le mon-
tage de perçage qui compQrte sO'uvent plu-
sieurs guides PQur le fQret permet de dé-
placer la pièce à chaque QpératiQn. La di-
mensiO'n d'un tel appareil se limite à celle
de la machine-outil et son PO'ids, à la fa-
cilité avec laquelle on peut le déplacer en
service ou pour l'entreposer.

Un montage d'assemblage a pour but de


pQsitionner des pièces ou des organes et
de les maintenir solidement dans leur PO'-
sitiQn respective pendant l'assemblage. Il
cQmporte des PO'ints de référence précis et
permet aussi fréquemment certaines Qpéra-
tions de perçage et d'alésage, au CQurs de
l'assemblage. Ces montages atteignent par-
fQis des dimensions énormes dans les usi-
nes d'avions, car ils doivent retenir des piè- Ex·cell·o Corporation of Canada. Limited
ces de grandes dimensions. Fig. 16.1 Montage d'une pièce à l'aide d'une bride pour le fraisage vertical d'un trou oblong

327
328 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

des caractéristiques des charpentes, de la


résistance et de~ propriétés des matériaux.
En plus du poids et de la rigidité, on
rencontre d'autres facteurs communs aux
deux types de montage, comme la préci-
sion, les attaches, les organes de position-
nement, etc.

ÉTUDE DES MONTAGES D'USINAGE


Les cinq facteurs suivants régissent l'étude
des montages d'usinage:
a) Nature et nombre des opérations d'u-
sinage demandées
b) Nombre de pièces à fabriquer
c) Degré de précision de la pièce à usiner
d) État de la pièce avant l'exécution
e) Poids, modes d'attache et autres dé-
tails pertinents
Nature et nombre des opérations d'usinage
demandées. Comme nous l'avons expliqué
précédemment, un montage d'usinage sert
A) MONTAGE DE LA PIÈCE surtout aux opérations de perçage, d'alé-
sage, de chambrage et de taraudage'. Ordi-
nairement, le montage sert à une série d'o-
pérations, par exemple: percer et aléser,
percer et tarauder, percer, aléser et cham-
brer, etc. Certains montages utilisés sépa-
rément ou combinés pour percer, aléser ou
tarauder, se ressembknt nécessairement puis-
que ces opérations se font normalement sur
la perceuse à colonne. Les montages d'alé-
sage diffèrent légèrement pour s'adapter à
l'aléseuse.
Nombre de pièces à fabriquer. Le nombre
de pièces à fabriquer influe beaucoup sur
le dessin d'un montage d'usinage. Par ex-
emple, l'utilisation d'un serre-joint très coû-
teux peut réduire considérablement le prix
de fabrication d'un grand nombre de pièces
en accélérant le rythme de production. Ce-
pendant, dans la production en petite série,
le choix d'un serre-joint moins coûteux
s'impose.
Degré de preCISIOn de la plece à usiner. Il
va de soi qu'une pièce à usiner de grande
précision demande un montage d'usinage
plus précis qu'une pièce quelconque.

D) TARAUDAGE DE LA PIÈCE État de la pièce avant l'exécution. Le con-


cepteur doit savoir quelles seront les sur-
faces usinées de la pièce susceptibles de
Northwestern Tools, Ine. servir de positionnement précis dans le mon-
Fig. 16.2 Montage de perçage et de taraudage
tage.
Poids, modes d'attache et autres détails per-
tinents. Pour certaines opérations de perça-
ge ou d'alésage d'un trou de grand diamè-
tre, par exemple, il faut parfois fixer un
montage au porte-pièce de la machine.
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 329
Avant de concevoir un montage d'usinage, MONTAGES DE TOUS GENRES 18. Peut-on arroser, s'il le faut, la pièce
le projeteur doit connaître les mécanismes au point de coupe avec un liquide réfrigé-
et les appareils disponibles à cette fin sur 1. Peut-on y insérer ou en retirer la pièce rant?
la machine. Il doit connaître tous ces fac- facilement? 19. A-t-on éliminé, autant que possible,
teurs avant d'entreprendre son étude. À les éléments libres?
2. Le positionnement de la pièce doit-il
cette fin, il dispose d'un dessin d'exécution en assurer la symétrie ou l'équilibre, soit 20. Peut-on fabriquer ce montage à l'aide
de la pièce et d'une notice de fabrication optique, soit physique? de pièces standards de commerce?
indiquant les diverses étapes d'usinage.
Quant aux autres renseignements, il peut 3. A-t-on choisi les points de contact de 21. Ce montage permet-il d'utiliser, si
facilement les obtenir de son bureau d'é- la pièce en fonction du degré de précision nécessaire, des pièces ou des organes ayant
tude. ou de son utilisation ? un sens à gauche ou à droite?
Chaque projeteur procède selon sa mé- 4. A-t-on prévu les appuis et les guides 22. A-t-on prévu un intervalle ou une
thode, à peu près comme suit: étude du essentiels en métal dur? rainure de dégagement pour faciliter la pose
plan d'exécution pour se familiariser avec et le retrait des pièces même avec bavures?
5. Peut-on ajuster les pièces d'appui et de
la pièce et la visualiser en trois dimensions,
guidage pour corriger l'ajustement en fonc- 23. Le plan du montage indique-t-il clai-
grâce à son expérience et à sa connaissance
tion de l'usure normale des filières ou des rement les arrondis sur tous les angles pou-
du dessin, calcul du poids, si ce n'est déjà
matrices? vant blesser l'opérateur?
fait, ou s'il ne peut l'évaluer convenable-
ment, étude de la notice de fabrication pour 6. Les points d'appui choisis sur la pièce 24. Les points et les trous de localisation
choisir les surfaces usinées aptes à servir sont-ils libres de bavures? sont-ils, autant que possible, à l'abri des
au positionnement de la pièce. copeaux et de la poussière?
7. Les éléments d'appui et de guidage
Après cette étude préliminaire et avant permettent-ils de recevoir les pièces dont 25. Le montage projeté permet-il de faire
de choisir le type et la forme du montage, les dimensions sont conformes aux inter- les opérations d'usinage avec le degré de
le projeteur doit tenir compte des facteurs va11es de tolérance spécifiés, sans affecter précision requis?
suivants: la précision de l'usinage ni provoquer de
grippage?
1. Machine-outil utilisée pour les opéra- MONTAGES DE PERÇAGE ET D'ALÉSAGE
tions d'usinage prévues 8. Le montage permet-il l'enlèvement fa- 26. Les forets et autres outils pénètrent-
2. Montage et démontage de la pièce cile des copeaux, particulièrement sur les ils la pièce par une surface qui viendra di-
a) jeu nécessaire pour le positionnement de surfaces de repérage? rectement en contact avec une autre pièce
la pièce b) moyens pour éviter toute er- dans l'assemblage dont elle fera partie?
9. La résistance des mécanismes de blo-
reur de montage
cage suffit-elle pour retenir la pièce ? 27. Y a-t-il un emplacement prévu pour
3. Brides de serrage à manœuvre rapide chaque guide servant aux opérations d'alé-
10. La position des leviers ou des écrous sage, de lamage, de taraudage, de cham-
4. Enlèvement et nettoyage des copeaux représente-t-elle un danger tel un risque brage ou de préparation de logement?
d'accrochage avec l'outil de coupe par ex-
5. Observation directe des opérations d'u-
emple?
sinage qu'il importe de prévoir autant que MONTAGE DE FRAISAGE
possible. 11. Les dispositifs de serrage se manœu-
28. Les brides de serrage et autres per-
6. Sécurité de l'opérateur vrent-ils facilement dans les positions les
mettent-elles d'utiliser les plus petites frai-
plus accessibles?
Il y a d'autres considérations, mais ces
ses?
dernières demeurent les plus importantes. 12. Peut-on utiliser des cames ou des ro- 29. Toutes les parties du montage pas-
tules au lieu de clés de serrage? sent-eUes librement sous le mandrin porte-
En tenant compte de tous ces facteurs et outil ?
de plusieurs autres, y compris son expé- 13. Une seule clé suffit-elle pour le ser-
rience, le projeteur peut préparer plusieurs rage des boulons et des écrous? 30. A-t-on prévu des moyens de corriger
esquisses selon la complexité du problème. la position des fraises?
Pour ce faire, il procède en plaçant du pa- 14. Le support de la pièce suffit-il pour
pier-calque sur le dessin d'exécution. résister aux efforts appliqués par J'outil de MONTAGE DE TOURNAGE
coupe?
Il analyse ensuite les mouvements que 31. La masse du montage suffit-elle pour
l'opérateur devra faire pour utiliser chaque 15. Peut-on commettre des erreurs com- former un contrepoids en rotation ?
montage. Après quoi, il étudie le modèle qui me le montage inversé d'un guide è.e per- 32. Les copeaux et la poussière peuvent-
semble le plus approprié en fonction de çage ou l'utilisation inappropriée d'un ou-
ils se dégager facilement du montage?
toutes les données essentielles. til ?
33. Y a-t-il des vis ou autres pièces en
Le projeteur trace ensuite en couleur la 16. L'opérateur peut-il voir facilement la saillie pouvant blesser l'opérateur?
pièce à usiner autour de laquelle il dessine plece, surtout aux points de localisation,
34. A-t-on prévu des gabarits ou des dis-
une esquisse du montage d'usinage choisi. de serrage et de contact avec l'outil de cou- positifs pour le réglage des outils de cou-
pe? pe?
Enfin, pour épargner temps et argent, il
devrait répondre aux questions suivantes 17. Le montage est-il aussi léger que pos- 35. A-t-on prévu les douilles de guidage
avant de procéder au dessin définitif. sible, compte tenu de la rigidité requise? nécessaires?
330 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

grand diamètre, soit pour des montages lé-


gers. La base, souvent en bois, permet au
foret de percer la pièce sans endommager
le porte-outil. On utilise de tels montages
pour la production en petite série. Pour la
GUIDE DE PERÇAGE
production en plus grande quantité, on doit
PLAQUE PDRTE·GUIDE remplacer les goupilles de position par des
vis épaulées.
TIGE DE BLOCAGE
Dans les montages plus perfectionnés, les
pièces des brides de serrage fixent la pièce
à percer sous le montage plat et des pattes
supportent l'ensemble au-dessus du porte-
pièce.

BOÎTES À MONTAGE
Les boîtes à montage permettent de fixer
la pièce à l'intérieur et de percer des trous
sur plusieurs faces. À cette fin, il faut pré-
voir des pattes sur chacune des faces op-
posées aux guides de perçage pour assurer
un appui solide à la boîte à montage. Un
couvercle articulé permet d'ouvrir la boîte
pour monter ou enlever la pièce. Quant
aux guides et aux brides de serrage, ils font
PIÈCE À PERCER ordinairement corps avec la boîte. On peut
trouver dans le commerce des corps de mon-
BASE EN MÉTAL OU EN BDIS / tage de diverses dimensions avec ou sans
couvercle (Fig. 16.8).
Fig. 16.3 Montage de perçage avec goujon

MONTAGE DE PERÇAGE
On fabrique deux types de montages de
perçage: les montages ouverts ou plats et
les montages en boîte.

MONTAGES OUVERTS
Le gabarit plat est le montage de perçage
le plus simple qui soit. Il se compose d'une
plaque de base percée de trous pour guider
le foret et de goupilles pour le positionne-
ment de la pièce. On place la base sur la
pièce ou la pièce sur la base pour la re-
tourner ensuite et procéder au perçage. Or-
dinairement, on ne prévoit pas de méca-
nisme de serrage. On utilise ces montages
lorsqu'un outillage plus coûteux ne se jus-
tifie pas. On perce souvent les trous dans
la plaque que l'on trempe ou on utilise des
guides fixes durcis emmanchés à la presse.
On ajoute parfois une base pour former
un montage plat du type sandwich. Cette
base peut être rainurée ou percée pour ac-
commoder le foret et on ne prévoit aucun
mécanisme de serrage (Fig. 16.3). Toute-
fois, on pourrait probablement fixer cet en-
semble au porte-pièce de la perceuse pour
éviter que le foret ne soulève le tout par
effet de vissage ou que des copeaux ne se
logent entre le montage et la pièce. On
procède ainsi soit pour percer des trous de Fig. 16.4 Montage de perçage à guide en V Acme Industrial Company
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 331

GUIDE DE PERÇAGE AVEC COLLET

Al BOUTON Bl ASSEMBLAGE Cl VIS À T~TE


CYLINDRIQUE FORCÉ CYLINDRIQUE HEXAGONALE

l Dl COUL~ El SOUDÉ
Fig. 16.6 Pieds de montage

chambrage. Ces vis se serrent avec plus


COUVERCLE RETENU
de force et retiennent la pièce plus solide-
PAR UNE VIS ment. On utilise des vis d'assemblage à
SERR~E À LA MAIN tête hexagonale pour réunir des pièces trop
minces pour qu'on puisse y pratiquer un
logement. Les vis de mécanique ne s'utili-
sent généralement pas dans les assemblages
de précision à cause de la tête fraisée qui
BoITE DE MONTAGE
force les pièces dans une position définitive,
à moins que les intervalles de tolérance
soient assez grands pour qu'on doive loger
les têtes dans une pièce mince.
On recommande l'utilisation d'au moins
deux goupilles, coniques ou cylindriques,
pour le posititionnement des pièces. On
utilise plus fréquemment les goupilles cy-
lindriques à ajustement serré pour le mon-
tage des pièces à usiner.

GOUPILLES TREMPÉES ET MEULÉES:


AJUSTEMENT PRÉCIS EN .A. ET FORCÉ EN .8.

Fig. 16.5 Boite de montage de perçage


GOUPILLES DE POSITION - MINIMUM DE 2
VIS D'ASSEMBLAGE À EMPREINTE
POUR MAINTENI R LES PI ÈGES

Fig. 16.7 Goupilles et vis d'assemblage


ÉLÉMENTS DE MONTAGE nimum de quatre pattes sur chaque face
opposée aux canons de guidage. Enfin, les
CORPS DE MONTAGE corps de montage préfabriqués s'avèrent plus
économiques que les modèles fabriqués en GUIDES ET DOUILLES '
Le corps de montage ou pièce de base de
l'appareil supporte les autres éléments. On atelier. GUIDES
le fabrique en une seule pièce ou en pièces Les guides sont des éléments précis qui as-
boulonnées ou soudées. La rigidité devient VIS D'ASSEMBLAGE ET GOUPILLES surent le positionnement des outils, tels que
un facteur essentiel de précision, mais le forets, alésoirs ou autres, sur la pièce à usi-
poids ne peut dépasser les limites qui en Les vis d'assemblage fixent les pièces à usi- ner. En montage d'usinage, ces pièces de
rendraient la manipulation difficile. On ner au montage et les goupilles servent à guidage permettent l'usinage d'un nombre
doit ébavurer ces pièces et arrondir les les positionner. On utilise autant que pos- imposant de pièces avec une grande préci-
angles pour que l'opérateur ne se blesse sible des vis d'assemblage à tête cylindri- sion, quant à la localisation des trous et à
pas. On recommande d'installer un mi- que bombée, à six pans creux, dans un leur diamètre.
332 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

PIÈCE COULÉE COUVERCLE ARTICULÉ comme le perçage ou l'alésage, par exem-


Le couvercle en acier s'ouvre d'une
ple. Les guides sans collet (type P) se
Parois en aluminium coulées intégrale· seule main en tournant une vis quart montent en affleurement avec la plaque
ment à travers des fentes pratiquées de tour. L'axe cylindrique traverse
dans les pattes de fonte pour effectuer sans recourir au chambrage et on peut les
Verrouillage des entièrement la boite et le couvercle.
un verrouillage solide. Les parois et le
parois et des pattes Ajustement précis entre les pattes. rapprocher beaucoup plus. Cependant, il est
couvercle articulés sont prévus pour y Aucune pièce en acier ne glisse
Insérer les guides standards. Le perçage
préférable d'utiliser les guides avec collet
contre les éléments en aluminium, ce
peut se pratiquer sur chacun des six qui évite les dommages. (type H) lorsque l'espace le permet ou que
côtés. De plus, l'usinage des ouvertures les efforts de l'outil risquent éventueUement
pour l'évacuation des copeaux ne risque
pas de déformer la boite, en raison d'enfoncer le guide et de le dégager de la
de sa grande résistance. plaque de support.
Guides amovibles. Les guides amovibles
sont conçus pour s'enlever facilement et
l'on en fabrique deux types: le type F blo-
qué et le type S mobile. Ces deux modèles
s'installent dans des douilles fixées dans le
dispositif d'usinage et doivent demeurer en
position jusqu'à usure complète ou jus-
qu'à la fin d'une production à grande
série. Ces éléments, comme les guides
sans collets, se montent ordinairement
à effleurement sur la plaque du mon-
PATTES
tage d'usinage, à moins qu'elle ne soit trop
Pattes en fonte de forme carrée, usi· mince pour y pratiquer un chambrage ou
nées avec une précision de ± .. OOI.
MANIEMENT D'UNE SEULE MAIN On peut couper le sommet des pattes que l'utilisation prévue ne justifie pas les
Une tige ouvre le couvercle sous l'action d'un pour faciliter l'usinage, lorsqu'on ne frais encourus.
ressort. Toutes les parois peuvent porter des prévoit pas de perçage par le fond.
guides à V,' ou plus du sommet des parois Les vis de verrouillage conviennent seu-
[voir détail).
Standard Parts Co. lement aux installations affleurées pour les
Fig. 16.8 Boîte de montage standard travaux légers. Pour des travaux plus con-
sidérables, on utilise les brides de verrouil-
Il existe un grand nombre de guides stan- Guides fixes. Il existe deux types de guides lage qui résistent mieux à la vibration et
dards pour diverses opérations d'usinage, à fixes: le type P sans collet et le type H au couple de l'outil. Les brides de ver-
l'aide d'outils portatifs ou de machines-ou- avec collet. Ces guides s'emmanchent à la rouillage comportent une surface d'appui
tils, telles que le perçage, l'alésage et le presse dans le montage ou le dispositif d'u- plus grande sur la plaque de montage à la-
taraudage. On trouve dans le commerce sinage; on en recommande l'utilisation pour quelle on les fixe à l'aide de vis d'assem-
des modèles de guides à parois minces, la production en petite série, lorsqu'ils ne blage à 6 pans creux.
fixes ou amovibles et des douilles fixes ou sont pas remplacés avant la fin des opéra- Un guide amovible bloqué se remplace
amovibles. En plus il existe un certain nom- tions et qu'ils ne servent qu'à une fonction simplement en enlevant l'organe de verrouil-
bre de guides à encastrer dans des montages
en plastique ou fabriqués en matières ten-
dres par moulage et conçus pour des ou-
tillages spéciaux.
On doit utiliser chaque modèle de guide
selon les indications du fabricant, et seul
un choix judicieux permet d'obtenir un
rendement satisfaisant.
Le choix d'un guide dépend non seule-
ment de l'opération d'usinage prévue, mais
aussi du nombre de pièces à fabriquer. Un
guide permet de produire de 5 000 à 10 000
pièces selon l'habileté de l'opérateur, le gen-
re de lubrifiant, l'affûtage des outils de
coupe, ainsi que le mode d'usinage à la
machine automatique, à têtes multiples ou
manuellement.
Les guides en acier allié spécial ou en
carbure permettent de produire 50% plus
de pièces que les guides en acier ordinaire.
On en fabrique aussi en acier à outil, en
acier au graphite, en aluminium, en bronze,
en laiton et en tout autre alliage spécifié Standard Parts Co.
par le client. Fig. 16.9 Profilés en fonte et en aluminium usinés pour l'outillage de montage
LES MONTAGES ET LES DlSPOSITIFS DE FIXATION 333

les guides fixes sans collel, emman· les guides fixes avec collet, emman- les guides amovibles mobiles se rem·
chés à la presse, coûtent peu el suffi· chés à la presse, indiquent clairement placent rapidement el permellent de
sent pour la production de pièces en les trous à percer et ne peuvent glis- pratiquer plusieurs opérations d'usinage.
petile quantité. ser à travers la plaque du montage.

Les guides amovibles bloqués servent Les douilles Un·A·Lok comportent un l'extérieur des guides à encast,e, com·
à la production en grande série. On collet et un dispositif de verrouillage porte des aspérités pour obtenir un
les fixe au moyen de vis de blocage. d'une seule pièce. On les utilise avec grippage elficace dans les matières
les guides amovibles mobiles. tendres.

SANS COLLET AVEC COLLET TYPE MOBI LE


Al GUIDES À AJUSTEMENT FORCÉ Bl GUIDES AMOVIBLES

Publication Engineers
Fig. 16.10 Guides (canons) el douilles de perçage

lage sans enlever le montage d'outillage de un trou guidé par un guide mobile ayant enlever la vis de verrouillage (Fig. 16.11).
la machine-outil sur la ligne de production. un diamètre intérieur de 31/64 po pour Douilles. Les douilles, emmanchées à la
On recommande l'utilisation d'un guide ensuite le remplacer par un autre de Y2 po presse, demeurent en permanence dans le
amovible mobile pour toute production lors- pour l'alésage. Ces deux guides s'adaptant montage d'outillage, reçoivent les guides
que, dans une ouverture, on doit pratiquer avec précision à une douille d'un diamètre amovibles qu'elles maintiennent en position
plus d'une opération telle que le perçage et intérieur de % po, on recommence ainsi avec précision et éliminent l'usure des pla-
ensuite l'alésage ou le chambrage. Ce type facilement la même série d'opérations pen- ques de support à la suite des changements
de guide s'enlève rapidement par une sim- dant toute la production. fréquents. L'ASA a normalisé deux types
ple rotation qui le dégage de l'élément de Les canons amovibles mobiles s'avèrent de douilles: le type L sans col/et et le type
verrouillage et se remplace sans affecter indispensables pour la production en gran- HL avec collet. Les douilles avec ou sans
la précision du centrage. Par exemple, on de série, puisqu'ils se remplacent en moins collet comportent les mêmes avantages et
ne peut percer un trou dont le diamètre se d'une minute lorsqu'on doit réduire les inconvénients que les guides.
situe entre .5000 po et .5003 po sans re- temps morts au minimum. Il suffit de tour- Guides à encastrer. Dans les montages d'u-
courir à l'alésage. Il suffit donc de percer ner le guide dont le collet est moleté sans sinage en stratifiés de fibre de verre, en
334 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

VIS DE VERROUILLAGE BRIDES CYLINDRIQUES VIS DE VERROUILLAGE

~
• RECOMMANDÉES POUR

~ ~
• RECOMMANDÉES POUR • PlUS RÉSISTANTES ET
LES PERÇAGES LÉGERS PLUS SORES QUE LES LES PERÇAGES LÉGERS
• LE FAIBLE DIAMÈTRE VIS DE VERROUILLAGE • LE FAIBLE DIAMÈTRE
DE LA TÊTE PERMET • LE DIAMÈTRE ÉGALE DE LA TÊTE PERMET
DE LES MONTER À CELUI DE LA TÊTE DE DE LES MONTER À
PROXIMITÉ DU LOGE· VIS ET PERMET UN PROXIMITÉ DU LOGE·
MENT DU GUIDE MONTAGE AUSSI MENT DU GUIDE
RAPPROCH É

BRIDES À BOUT ROND BRIDES A BOUT CARRÉ BRIDES A BOUT ROND

~ ~ ~
• VERROUILLAGE DES • POUR GUI DES DU TYPE • UTILISÉES POUR LES
GUIDES AMOVIBLES FX EXCLUSIVEMENT TRAVAUX LOURDS
BLOQUÉS • RÉSISTANCE MAXIMALE • GRANDE SURFACE
• GRANDE SURFACE AUX VIBRATIONS ET D'APPUI SUR LA
D'APPUI SUR LA AU COUPlE PLAQUE DE MONTAGE
PlAQUE DE MONTAGE

----~---- - - - ---- -------------------------------------

BRIDES À BOUT ROND BRIDES A BOUT CARRÉ BRIDES ABOUT ROND


• VERROUILLAGE DES • POUR GU IDES DU TYPE • POUR VERROUILLER
GUIDES AMOVIBLES FX EXCLUSIVEMENT LES GUIDES INSÉRÉS
BLOQUÉS INSÉRÉS • RÉSISTANCE MAXIMALE DANS DES DOUILLES
DANS DES DOUILLES AUX VIBRATIONS ET AVEC COLLET NON
AVEC COLLET NON AU COUPLE AFFlEURÉ
AFFLEURÉ

Publication Engineers
Fig. 16.11 Installations types de guides amovibles

matières moulées ou en métaux malléables les intervalles exagérés pour le dégagement trou. Dans ce cas, on recommande un in-
coulés, on utilise des guides fabriqués spé- des copeaux. Le diamètre de la partie ac- tervalle égal au demi-diamètre intérieur du
cialement pour ne pas s'arracher sous l'ef- tive des outils de coupe étant légèrement guide de perçage.
fort de l'outil. Ces guides de formes diver- plus grand que le corps, il s'ensuit qu'un
Trous rapprochés (Fig. 16.12D). Pour le
ses pour les montages d'outillage en matiè- dégagement trop grand affecte le guidage,
perçage de trous rapprochés, on utilise des
res tendres s'obtiennent couramment dans réduisant ainsi la précision du perçage.
guides à parois minces ou à petits collets.
le commerce. Cependant, lorsque ces guides ne suffisent
Opérations multiples (Fig. 16.12B). Pour
des opérations d'usinage multiples comme pas, on peut usiner avec précision des plats
POSE DES GUIDES: GÉNÉRALITÉS le perçage et l'alésage, on peut utiliser des sur les collets ou sur le corps des guides.
guides amovibles mobiles de longueurs dif-
Dégagement des copeaux (Fig. 16.12A). Il férentes, alliant ainsi les avantages d'un dé- Surfaces non perpendiculaires à l'axe (Fig.
faut prévoir un dégagement convenable en- gagement convenable des copeaux et la pré- 16.12E). Lorsque la surface de la pièce à
tre le guide et la pièce pour permettre l'en- cision de l'usinage. Le guide de perçage usiner n'offre pas un plan perpendiculaire à
lèvement des copeaux, excepté pour un per- doit être assez court pour former un déga- l'axe d'usinage, on forme le guide suivant
çage très précis pour iequel on appuie le gement suffisant pour les copeaux, tandis le contour de la pièce. On doit réduire au
guide sur la pièce. Il vaut mieux, cepen- qu'on utilise un guide plus long, en con- minimum l'intervalle entre le guide et la
dant, prévoir un dégagement suffisant pour tact ou presque avec la pièce à usiner, pour pièce pour éviter que la pointe de l'outil
minimiser l'usure du guide causée par l'é- obtenir un alésage précis. ne glisse sur la surface de la pièce à usi-
limination des copeaux. Pour les pièces de ner. Dans ce cas, la pression du foret étant
métal comme la fonte qui produisent de pe- Échappement des bavures (Fig. 16.12C). Il concentrée sur un seul côté du guide, il en
tits copeaux, un dégagement égal au demi- faut prévoir un intervalle ou une rainure résulte une usure plus rapide. Exception
diamètre intérieur du guide suffit, tandis d'échappement pour les bavures formées au faite des productions en petite série, on
que pour l'acier laminé à froid, produisant perçage de certains métaux malléables com- recommande l'utilisation de guides amovi-
des copeaux longs et fins, il faut accroître me le cuivre. Des bavures se forment sur bles fixes pour simplifier le remplacement
le dégagement au moins jusqu'au diamètre ces métaux du côté du guide, provoquant de guides usés et afin de faciliter la bonne
intérieur du guide sans cependant dépasser le grippage de la pièce lorsqu'on doit la orientation du guide formé selon le con-
une fois et demie le diamètre. Il faut éviter soulever perpendiculairement à l'axe du tour de la pièce à usiner. Lorsqu'on utilise
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 335
FORET AVEC DÉPOUILLE NORMALE \

PRECISION REDUITE DU GUIDAGE \ \j


DI
I :
Publication Engineers
Fig. 16,12 Données générales sur
l'installation des guides de perçage

DI t (PETiTS COPEAUX)
AUCUN JEU
(PERÇAGE DE GRANDE
DI 1 À it (COPEAUX LONGS ET FINS)
PRECISION SEULEMENT) DÉGAGEMENT NORMAL DES COPEAUX DÉGAGEMENT EXAGÉRÉ POUR L'ÉCOULEMENT DES COPEAUX

A) JEUX RECOMMANDÉS ENTRE LA PIÈCE ET LE GUIDE

GUI DE DE
PERÇAGE
AMOVIBLE
MOBI LE

VUE CACHÉE
DU GUIDE
D'ALÉSAGE
AMOVIBLE
MOBILE -----"""""""'1

BAVURE SECONDAIRE

BI OPÉRATIONS MULTIPLES C) ESPACE POUR LES BAVURES

PLATS MEULÉS SUR LE


CÔTÉ EXTÉRIEUR DES GUIDES

GUIDES À PAROIS TRÈS MINCES DE GUIDES AMOVIBLES FIXES AVEC PETIT GUIDES AVEC OU
DIAMÈTRE EXTÉRIEUR MOINDRE QUE COLLET DE DIAMÈTRE EXTÉRIEUR ÉGAL À SANS COLLET, AVEC PLATS USINÉS
LES GUIDES NORMALISÉS DE L'ASA, ft DE PLUS QUE CELUI DU CORPS (LA
A DIAMÈTRE INTÉRIEUR ÉGAL TÊTE EXCÈDE DE ~ LES PAROIS DU CORPS)
Dl TROUS RAPPROCHÉS

GUIDE AMOVIBLE BLOQUÉ

GUIDE USINÉ SELON GUIDE FREINÉ SUIVANT GUIDE AMOVIBLE BLOQUÉ UTILISÉ
LE CONTOUR DE LA PIÈCE LA PENTE DE LA PIÈCE POUR LES TRAVAUX DE PRODUCTION
EN GRANDE SÉRIE

El SURFACES NON PERPEI~DICULAIRES À L'AXE


336 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

PIÈCE À USINER PIÈCE A USINER

Al ËCHANCRURE DANS LE CORPS DU MONTAGE Bl BAGUE DE POSITIONNEMENT Cl GUIDE SANS COLLET

DISPOSITIFS DE POSITIONNEMENT ÉVIDÉS

Dl GOUPILLE EMMANCHÉE À LA PRESSE El GOUJON Fl DISQUE DE POSITIONNEMENT

DISPOSITIFS DE POSITIONNEMENT EN SAILLIE

Fig. 16.13 Dispositifs de positionnement

PIÈCE À USINER PIÈCE A USINER


des guides emmanchés à la presse, on en
modifie la forme après l'installation pour
en assurer l'orientation avec la pièce à usi-
ner.

DISPOSITIFS DE POSITIONNEMENT
GOUPILLE DE BUTÉE BUTÉE A T~TE CYLINDRIQUE AVEC PLAT
Le choix des dispositifs de positionnement
et de leur emplacement dépend de la forme
de la pièce et à cette fin, on utilise ordi-
nairement des goupilles, des bornes d'ap-
pui et des échancmres. PI ÈCE À USINER PIÈCE À USINER

Dispositifs évidés. Une échancmre pratiquée


dans le corps du montage (Fig. 16.13A)
ou une bague fixée à la plaque (Fig. 16.13B)
servent à positionner des pièces comportant
une saillie circulaire. On préfère cependant
la bague, facile à fabriquer et à remplacer BORNE A TÊTE ARRONDIE BORNE COULÉE
après usure. Ordinairement, deux goupilles
positionnent ces bagues que l'on fixe par Al BUTÉES FIXES
des vis. Le nombre et la grosseur de ces
vis varient suivant les dimensions de la ba-
gue. Pour les saillies de petit diamètre, on
utilise des douilles sans collet insérées dans
la plaque de montage, pourvu que la sur-
face environnant cette saillie vienne en con-
tact avec la surface d'appui (Fig. 16.13C).
Dispositifs en saillie. Le positionnement de
pièces comportant des ouvertures cylindri-
ques s'obtient facilement au moyen de gou-
pilles (Fig. 16.13D). On utilise un goujon BORNE FILETÉE AVEC CONTRE·ÉCROU 'TIGE FILETÉE AVEC VIS DE PRESSION
plus long et fileté lorsque ce dernier doit
Fig. 16.14 Butées fixes el réglables Bl BUTÉES RÉGLABLES
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 337
retenir la pièce. Dans ce cas, on réalise la Les types les plus courants de butées et
liaison avec la plaque de montage à l'aide de bornes fixes sont les goupilles de butée,
PIÈCE A USINER
d'une rondelle et d'un écrou (Fig. 16.13E). les butées à tête cylindrique avec plat, les
Le goujon ainsi solidement fixé au montage bornes à tête arrondie et les bornes usinées.
se remplace facilement lorsqu'il est usé. Des Quoique plus économiques, les goupilles de
disques de positionnement remplacent gou- butée s'usent rapidement et s'impriment
pilles ou goujons lorsque les ouvertures cy- dans la pièce. Les butées à tête cylindrique
lindriques ont plus de 2 po de diamètre. avec plat comportent une plus grande sur- 1) BORNE USINÉE 2) GOUPILLE DE REPOS
Ordinairement, deux goupilles positionnent face d'appui et deviennent moins sujettes A) BORNES D'APPUI FIXES
ces disques que l'on fixe par des vis. Le à l'usure. Les bornes remplissent la même
nombre et la grosseur de ces vis varient sui- fonction, la poussée de la pièce agissant
PIÈCE A USINER PIÈCE A USINER
vant les dimensions des disques (Fig. parallèlement à l'àxe plutôt que latérale-
16.13F). ment. Les surfaces d'appui sont plus gran-
des et ne s'impriment pas dans la pièce à
Butées et bornes. Pour positionner des piè- usiner.
ces ne comportant ni saillies ni ouvertures
cylindriques, on utilise des butées ou des On utilise des vérins réglables pour le
appuis fixes ou réglables. positionnement de pièce's moulées ou for-
gées dont les dimensions se modifient gra-
duellement et qui exigent des réajustements
périodiques.

Dispositifs de centrage. On peut centrer des 1) VÉRIN DE RÉGLAGE 2) VÉRIN DERÉGLAGE


pièces cylindriques ou plates à bouts arron- AVEC VIS D'ARRrT AVEC CONTRE-ÉCROU
dis ou angulaires au moyen de dispositifs B) VÉRINS DE RÉGLAGE
de centrage (Fig. 16.15).
(VÉRINS A VIS)
Bornes d'appui. Pour éviter les déformations
PIÈCE À USINER
causées par l'effort des brides de serrage
ou des outils, on dispose d'appuis fixes ou
réglables pour suppŒter les pièces à usiner.
Ces éléments doivent offrir autant que pos-
sible une résistance directement opposée à
l'effort déformant et on recommande qua-
tre bornes d'appui à contact localisé, au
A) V~ INTÉRIEUR
lieu d'une seule grande surface pouvant
causer un balancement de la pièce.
Les bornes usinées et les goupilles de re-
GOUPILLES PIÈCE À USINER pos en acier représentent les bornes d'appui
DURCIES -~..,." les plus courantes. On utilise plus souvent les
goupilles d'appui fabriquées en acier à outil C) APPUI RÉGLABLE COULISSANT
trempé, à cause de leur bonne résistance à (GOUPILLE A RESSORT)
l'usure. De plus, elles possèdent l'avantage
de hausser suffisamment la pièce à usiner Fig. 16.16 Bornes et appuis
pour diminuer le problème d'amoncelle-
ment des copeaux.
Lorsque les pièces présentent des chan-
B) GOUPILLES gements dimensionnels, l'opérateur peut et produit un effort de serrage suffisant.
faire les ajustements nécessaires au moyen Les vis de pression à bout pointu sont les
de vérins réglables, indépendants les uns dispositifs de serrage les plus simples. Il suf-
des autres. fit d'incliner l'axe de la vis pour coincer la
pièce solidement contre les bornes d'appui
et les butées. Cependant, comme la pointe
DISPOSITIFS DE SERRAGE
de ces vis peut s'imprimer dans la pièce,
Les dispositifs de serrage ont pour fonction on ne les utilise que sur des surfaces non
d'immobiliser la pièce en montage sans en- finies. La vis de pression avec patin, à
gendrer de déformations; ils doivent pivo- cause de sa plus grande surface de contact,
ter pour s'éloigner de la pièce et permettre endommage moins les surfaces de la pièce
PIÈCE À USINER un montage et un démontage rapides. La à usiner. De plus, le patin, en pivotant.
figure 16.17 illustre les dispositifs de serra- s'applique solidement contre les surfaces
ge les plus courants. non perpendiculaires à l'axe de la vis. Pour
les efforts de serrage modérés, on peut uti-
C) VÉ EXTÉRIEUR Le serrage par vis de pression, d'usage liser des vis à tête moletée, des manettes
Fig. 16.15 Dispositifs de centrage courant, demeure insensible aux vibrations de serrage et des vis serrées à la main.
338 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE
DIVERS ÉlÉMENTS STANDARDS
On peut vO'ir à la figure 16.18 plusieurs
éléments de montage standards de cO'm-
PIÈCE À USINER merce. Le projeteur doit, autant que pos-
sible, prévoir l'utilisation de telles pièces
pour fabriquer un montage d'usinage, ce
qui simplifie sa tâche et réduit le cO'ût de
production.

COTATION DES DESSINS


Al SERRAGE PAR VIS DE PRESSION À BOUT POINTU Bl SERRAGE PAR VIS DE PRESSION À PATIN
DE MONTAGE ET D'USINAGE
La figure 16.20B montre le dessin d'exécu-
JEU D'AJUSTEMENT RAPIDE\ r JEU DE BLOCAGE LEVIER MONTÉ
SUR AXE
tion du montage d'usinage plat esquissé à
la figure 16.19. Le choix des dimensiO'ns co-
DE CHAPE tées s'explique comme suit :
AXE DE CHAPE 1. Distance d'axe en axe des trons. L'entre-
axe prévu entre les trous d'un diamètre de
PIÈCE À USINER 15,02
21/64 po sur la pièce à usiner égale - - - .
PIÈCE À USINER 1.498
L'intervalle de tolérance égale donc .0-04 et,
en toute logique, il faut une marge moindre
sur le montage d'usinage à cause de l'usure
des guides de perçage. On a donc fixé à
.0,02 l'intervalle de tolérance pour la dis-
(Cl SERRAGE À AJUSTEMENT RAPIDE Dl BRIDE DE SERRAGE À DOUBLE EFFET tance d'axe en axe entre les guides de per-
çage et les limites placées entre les deux. La
1.501
distance d'axe en axe devient donc - - - .
1.499
2. Diamètre des trous pour les guides de
perçage. Dans le dessin d'outillage, la pra-
tique courante consiste à indiquer seulement
en annotation le diamètre nominal des trous

+ \----
\

, ),-----i---- et le numéro de la pièce à y insérer. Le

/~
mécanicien choisit ensuite lui-même les dia-

P/ ' ~ __ J
1 mètres appropriés pour obtenir le degré de
serrage voulu.
PIÈCE À USINER
ht...l..fH+,,":t-,.-":-I I CAM EDE BUT ÉE
BLOQUÉE EN
3. Goupillage. Les goupilles sont des pièces
de commerce peu coûteuses, obtenues en un
POSITION OUVERTE vaste choix de dimensions standards. Le
diamètre des goupilles de commerce excède
le diamètre nominal par .0002 po avec une
tolérance de plus ou moins .0001 po. Pour
El CROCHET À ÉCROU ET À RESSORT FJ LEVIER PIVOTANT AVEC CAME DE BUTÉE ce montage, on choisit les goupilles de
VI po, c'est-à-dire d'un diamètre de
C, E, F. Ex·cell-o Corporation of Canada, Limited .2503
Fig. 16.17 Mécanismes courants de serrage
- - X %. Un bout des goupilles porte
.2501
un chanfrein pour J'embranchement dans la
plaque du montage, ce qui facilite l'assem-
La bride de serrage à deux effets immo- TIGES DE BLOCAGE blage avec la pièce à usiner.
bilise la pièce dans deux directions à angle Comme nous l'avons mentionné précé-
droit. La pression de la vis de serrage, ap- Les tiges de blocage, insérées dans un guide demment, il suffit d'indiquer dans une an-
pliquée axialement sur la pièce, provoque après le perçage d'un premier trou, main- notation le diamètre nominal du trou en
une contre-pression sur le levier fileté qui tiennent la pièce sO'lidement en position dimensiO'n fractionnaire et le numérO' de la
se transmet à l'une des surfaces perpendi- pendant le perçage d'un deuxième trou. pièce à y insérer.
culaires à la première. Pour le perçage de plus de deux trous on 4. Distance d'axe en axe des goupilles. La
Les dispositifs de serrage par vis de pres- ajoute une seconde tige de blO'cage pour longueur et la largeur de la pièce à usiner
sion ne permettant pas un montage ou un immobiliser la pièce. La figure 16.3 illus- apparaissent en dimensions fractionnaires et
démontage très rapide, on les combine or- tre une tige de blocage insérée dans un mon- comportent une marge de tolérance de
dinairement à d'autres dispositifs, tels que tage d'usinage. ± .005. La plus grosse pièce acceptable
mécanismes à serrage rapide ou leviers pi- mesure donc 1.5,05 X 2.5015. On utilise
votants avec came de butée, par exemple. donc ces dimensions pour calculer la dis-
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 339

VIS À TÈTE MOLETÉE BUTÉE FILETÉE RÉGLABLE RONDELLE FENDUE AMOVIBLE

VIS QUART DE TOUR GOUPILLE DE POSITIONNEMENT RONDELLE FENDUE PIVOTANTE

VIS À TÊTE EN CROISILLON VIS ÉPAULÉE RONDELLE FENDUE AMOVIBLE À EMPREINTE SPHÉRIQUE

VIS À TÊTE EN CROISILLON AVEC PATIN MANETTE DE SERRAGE

ORGANE À VIS DE SERRAGE SUR BRAS PIVOTANT

VIS DE PRESSION

ÉCROU À CROISILLON

BOULON À OEIL

ÉCROU À EMBASE ORGANE DE SERRAGE À BRIDE DÉCALÉE

ÉCROU CYLINDRIQUE FENDU


ÉCROU RECTANGULAIRE EN T BLOC RECTANGULAIRE PERCÉ
Standard Parts Co.
Fig. 16.18 Pièces et organes normalisés pour les montages
340 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

TOLÉRANCE SUR LA LARGEUR


TOTALE DE LA PIECE -
0/8
00

r-'~-~'PIÈCE ~~~~::~.~.'~"-rtl
1 1 1
l~ +j

1 i ~I~ ~18 ~I~


l "1" '1( ~.~

'001 TOLERANCE SUR LA


·003 LONGUEUR TOTALE
2'508 DE LA PIÈCE
-.,---- 2·506-----~

GOUPILLES CYLINDRIQUES
2158
2·756 ----~....

Al CALCUL DES DISTANCES ENTRE LES GOUPILLES CYLINDRIQUES

~-_ _ _ _ _ _ 3 i É_P·-'S"----_ _ _ _ _ --o..,


2
2158
~---------2·756------;~ ARRONDIR LES COINS
PIÈCE TRACÉE EN TRAITS DE COULEUR CONTINUS

---4--I-1f---- - - - - - - - +-I-+----I--+--!----,
-I""<t
!
'~
-:3
-'--!----L[ --'-' =I~ f-L-y
BASE EN MÉTAL OU EN BOIS

fig. 16.19 Plaque de montage

~-----It~
tance d'axe en axe entre les goupilles. On
.001
opte pour un jeu de - - entre la pièce
5 TROUS. ALÉSÉS À t, POUR AJUSTEMENT FORCÉ
.003 - AVEC LES GOUPILLES DE POSITION, PIÈCE 3
la plus grosse et la goupille de diamètre 2 TROUS, ALÉSÉS À if. POUR AJUSTEMENT FORCÉ AVEC GUIDES, PIÈCE 2
maximal. La distance d'axe en axe des gou-
pilles s'établit donc comme suit: Bl COTATION DU MONTAGE ILLUSTRÉ À LA FIGURE 16.19
2.7583 1.7583
et Fig. 16.20 Cotation des dessins de montage
2.7563 1.7563

Ces chiffres arrondis deviennent respecti-


vement: 5. Distance d'axe en axe des guides et des la longueur, et la demi-limite de 1.758 pour
2.758 1.758 goupilles. On a calculé les limites maxi- la largeur. On a alloué pour ces dimensions
et males en prenant la demi-différence entre une marge de tolérance de - .001.
2.756 1.756 les limites maximales de 2.758 et 1.501 pour
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 341
PIEDS DE MONTAGE (MINIMUM 4). LA TÊTE DE VIS ÉPAULÉE
SE MEULE DE NIVEAU AVEC LES PIEDS POUR SERVIR DE EXEMPLES D'ÉTUDES
QUATRIÈME POINT D'APPUI
DE MONTAGES D'USINAGE
La figure 16.21 illustre une autre façon de
VIS DE
concevoir le montage d'usinage de la fi-
PRESSION gure 16.19. Dans ce montage, on utilise
une bride de serrage à double effet, le ser-
rage s'effectuant par une vis de pression
à tête moletée. Ce mécanisme, en plus de
positionner la pièce, l'immobilise contre les
goupilles de butée dans deux directions.
On recommande cette méthode lorsqu'on
exige un outillage plus précis. Comme on
retourne ce montage pour le perçage des
VIS ÉPAULÉE trous, il faut y ajouter des pattes pour le
(TIGE DU PIVOT) supporter solidement et éloigner la pièce
à usiner ainsi que la bride de serrage du
porte-pièce.
Pour percer une sene de trous dans des
BRAS DE LEVIER
pièces à brides, on peut utiliser le montage
illustré à la figure 16.22. La surface de la
Fig. 16.21 Modification du montage illustré à la figure 16.19 bride et le trou de diamètre A préalable-
ment usinés servent au positionnement de
la pièce à fabriquer. On glisse la pièce sur

NOTA: ON DOIT INSÉRER UNE GOUPILLE DE BLOCAGE


DANS LE PREMIER TROU PERCÉ POUR ASSURER
LA POSITION EXACTE DES AUTRES TROUS
PI EDS
NOTA: ON DOIT INSÉRER UNE GOUPILLE DE BLOCAGE DANS LE PREMIER
TROU PERCÉ POUR ASSURER LA POSITION EXACTE DES AUTRES TROUS

CANONS AMOVIBLES MOBILES


DANS DES DOUILLES SANS COLLET

GOUJON EMMANCHË À LA PRESSE


DANS LA PLAQUE DE MONTAGE
PATTES STANDARDS

Standard Parts Co.


Fig. 16.22 Montage de perçage pour pièces à brides Fig. 16.23 Montage d'usinage ouvert
342 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

ENTAILLE POUR LIBÉRER


LA BAGUE DE SERRAGE
CORPS STANDARD EN FONTE
VIS ÉPAULÉE

Fig. 16.24 Montage à bras pivotant

le goujon et la bride s'appuie contre la pla- corps en fonte standard égale une fraction aussi bien dans les entreprises très speCla-
que de montage. On insère la rondelle fen- de son coût de fabrication en atelier. lisées que chez les fabricants de produits
due et il suffit de serrer l'écrou suffisam- divers. Les montages d'usinage et les ac-
ment pour immobiliser la pièce à usiner. La boîte à montage illustrée à la figure cessoires en matières plastiques s'emploient
On choisit l'écrou de dimension suffisante 16.5 permet le perçage de trous sur deux couramment dans la fabrication de pièces
pour passer librement dans le trou de dia- côtés. La totalité des éléments utilisés sont compliquées, la mise au point de prototy-
mètre A. Le dessin représente la position des pièces de commerce et l'atelier d'outil- pes et la fabrication d'outillage en plusieurs
d'assemblage et le désassemblage sur le ga- lage a la tâche d'en faire l'assemblage plu- exemplaires. En outre, l'utilisation de l'ou-
barit. On a conçu le corps du montage tôt que de les fabriquer. Les bornes réglables tillage en plastique, comme complément de
simplifient l'usinage et permettent de mo- l'outillage métallique, connaît une très gran-
pour protéger la tige filetée du goujon con-
tre tout dommage. Pour le perçage, on difier les ajustements pour une utilisation de vogue dans l'industrie manufacturière.
retourne le montage, et les parois servant subséquente.
d'appui doivent présenter une surface d'ap- Formes compliquées. Les plastiques possè-
pui bien dressée de façon que le montage UTILISATION ET TECHNIQUES dent l'avantage de mouler parfaitement les
formes les plus compliquées. Les méthodes
repose de niveau sur la base. Il est à noter DE FABRICATION les plus courantes pour fabriquer des ou-
qu'on a découpé une partie des parois pour D'OUTillAGE EN PLASTIQUE 1
former quatre petites surfaces d'appui. On tillages en plastique reposent sur l'utilisation
utilise fréquemment ce type de montage L'usage répandu du plastique dans la fabri- de plastiques liquides ou sous forme de
pour l'usinage d'un nombre limité de pièces cation de l'outillage a soulevé l'intérêt gé- stratifiés en fibre de verre, moulés sur
tandis que pour la production en grande néral des spécialistes dans ce domaine. Les un modèle. On utilise comme modèle un
série, on choisit un mécanisme de serrage améliorations constantes dans les méthodes outillage servant à la production ou un
rapide. et les plastiques utilisés à l'origine par les modèle précis en bois, en plâtre, en plas-
usines d'avions et d'automobiles ont con- tique ou en métal. Quelle que soit la mé-
Le montage d'usinage illustré à la figure tribué à leur adoption dans l'industrie en thode utilisée, on reproduit le modèle dans
16.23 ressemble à celui de la figure 16.22, général. L'outillage en plastique s'ajoute à les moindres détails, sans recourir à des
à l'exception des pattes et des guides de per- l'outillage métallique ordinaire, mais ne le procédés d'usinage compliqués et coûteux.
çage. On peut se procurer dans le commer- remplace pas. Cependant, dans certains cas, On peut placer certains éléments tels que
ce des pattes standards qu'il suffit de mon- le concepteur ne devrait pas négliger ce des guides ou des douilles de perçage pen-
ter dans des trous appropriés, tout com- nouveau mode d'outillage, puisqu'on ne dant la fabrication de l'outillage ou les en-
me les guides de perçage de type fixe avec peut nier ses avantages. castrer et les sceller après coup.
collet, conçus pour la production en grande
série. APPLICATIONS DE Mise au point de prototypes. La possibilité
de modifier l'outillage rapidement et à bon
On utilise souvent le type de montage il- L'OUTIlLAGE EN PLASTIQUE compte pendant la mise au point des pro-
lustré à la figure 16.24, à cause de sa sim- La possibilité d'adaptation de l'outillage totypes constitue un avantage exclusif de
plicité et de son mécanisme de serrage ra- en plastique s'est avérée avantageuse, tant l'outillage en plastique. On peut modifier
pide. Toutes les pièces, à l'exception de la pour la production en très grande série que la forme de l'outillage, ajouter, enlever ou
plaque de serrage, sont des éléments stan- pour celle en très petite sene de pièces de déplacer des éléments sans perte de temps
dards de commerce. Le prix d'achat du formes très simples ou très compliquées, et sans recourir à des procédés d'usinage
LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 343

~~ MOULAGE

rf'~
;:lii: 0 ,.d"'. " modèl, '"'''"m,",
avec un produit anti-adhérent.
o Fabriquer un cadre approprié sur
une base, le tout en acier ou en
e Introduire dans le modèle des
goupilles d'un diamètre correspon-
toute autre matière acceptable. En-
duire la base d'anti-adhérent. Placer
l'assemblage dans le cadre. Insérer
dant à celui des trous à percer, dans des cales minces en vélin ou en cel-
la position précise prévue. BASE lophane, derrière les surfaces en con-
e Placer les guides de perçage
appropriés sur les goupilles. Utiliser
tact avec le cadre, pour assurer un
jeu. Couler lentement le plastique en
des gUides à encastrer. Des rondelles évitant de laisser des vides ou des
enduites d'un anti-adhérent forment bulles d'air; remplir le cadre entiè-
des dégagements pour l'écoulement rement sans recouvrir le dessus des
des copeaux. gUides de perçage.
e Finir le montage de perçage
après le durcissement du plastique.

MONTAGE EN FIBRE DE VERRE STRATIFIÉE


o Préparer la forme en utilisant
soit un échantillon, soit un modèle
sens du tissage à chaque couche
jusqu'à l'obtention de l'épaisseur dé-
sirée.
précis en bois, en plâtre, en plastique
ou en métal. Monter des goupilles
d'un diamètre correspondant à celui
e Après le durcissement de la ré-
sine, enlever le stratifié et percer
des trous à percer dans la position les trous pour les gUides de perçage.
précise prévue. Enduire la forme et Le diamètre des trous devrait dépas-
les goupilles d'un anti-adhérent ap- ser d'au moins 1/16 po le diamètre
proprié. extérieur du guide. Lorsqu'on ne pré-
e Tailler à l'avance le tissu en fi-
bre de verre aux dimensions du mo-
voit pas de dégagement pour l'écou-
lement des copeaux, on perce les
dèle. Découper à l'emporte-pièce les trous à la profondeur voulue pour les
trous correspondant aux goupilles. guides de perçage sans percer entiè-

e À l'aide d'un pinceau ou d'une


spatule, enduire le modèle d'une
rement le montage. Sinon, on perce
entièrement et on ajoute une rondelle
enduite d'anti-adhérent sous les gui-
mince couche de résine spéciale pour des pendant le scellement.
les surfaces. Étendre également sans
laisser de vides ou de bulles d'air. o Replacer le montage sur la for-
me. Insérer les gUides de perçage sur
o Étendre une légère couche de
plastique pour stratifié dès que la
les goupilles appropriées. Utiliser des
gUides à encastrer. Remplir la cavité
première couche est presque sèche autour de chaque guide avec une ré-
et étendre un morceau de tissu en sine de scellement. Éviter de recou-
fibre de verre en évitant de former vrir le dessus des gUides de perçage.
des plis ou de l'étirer. Enduire de
résine, ajouter un autre morceau de G Finir le montage de perçage
tissu et ainsi de suite; alterner le après le durcissement de la résine
de scellement. Publication Engineer,
Fig_ 16.25 Méthodes courantes de fabrication d'outillage en plastique

dispendieux. D'ailleurs, le remplacement Méthodes courantes de fabrication d'outil· sent les pièces pendant l'usinage. Ils ne gui-
complet d'une pièce d'outillage en plasti- lage en plastique. Les méthodes décrites à dent pas l'outil, mais l'amènent en position
que, par suite de modifications importantes, la figure 16.25 pour le moulage ou le for- exacte. On doit cependant se rappeler que
coûte moins cher, étant donné le prix initial mage en stratifié de montages de perçage le degré de précision obtenu à l'usinage dé-
relativement peu élevé. expliquent les principes de base et ont pour pend de la qualité et de la précision de
but de servir de guide général. On utilise l'outillage utilisé_
Outillage en plusieurs exemplaires. Dans
couramment ces procédés de base, sous des
les industries où l'on doit fabriquer simul-
formes diverses, adaptées aux matières choi- MONTAGE DE FRAISAGE
tanément des pièces identiques sur plusieurs
sies et à l'usage prévu.
lignes de production, ou encore dans d'au- Le dispositif de fixation le plus courant de-
tres établissements, l'usage des plastiques meure celui que l'on utilise pour le fraisa-
permet la fabrication, à partir d'un modèle, ge. On le fixe au porte-pièce de la machine
de l'outiIIage nécessaire, d'une grande pré- Les dispositifs de fixation sont des éléments ou dans un étau de fraiseuse. Avant de
cision et à bas prix. qui supportent, positionnent et immobili- procéder à l'étude d'un dispositif de fixa-
344 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

NOTER L'EMPLACEMENT DE LA GOUPILLE DE


POSITIONNEMENT EN FORME DE LOSANGE

RAINURE À FRAISER

GOUPILLE DE POSITIONNEMENT

Al TRACER 3 VUES DE LA PIÈCE ET AJOUTER LES ORGANES DE POSITIONNEMENT APPROPRltS

RÉGLER LA BRIDE DE SERRAGE À TALON

Dl AJOUTER LES DISPOSITIFS DE FIXATION ET INDIQUER LA POSITION DE LA FRAISE ET DE L'ARBRE

Fig. 16.26 Étapes du dessin d'un montage simple de fraisage


LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 345

Standard Parts Co. Standard Parts Co.


Fig. 16.27 Monlage Iype de fraisage Fig. 16.28 Base pour montage de fraisage

tion pour le fraisage, il faut d'abord obtenir En traçant le dessin d'exécution du mon- nécessaire, le mécanisme de serrage prévu.
certains renseignements, quant à la distance tage, il faut s'assurer qu'aucun des éléments
d'axe en axe des rainures en T et aux avan- choisis ne peut buter contre l'arbre porte-
ces transversales et axiales de la table. Dans fraise ou contre le bâti de la machine. Bon ÉLÉMENTS DE FIXATION
la plupart des bureaux d'étude, on trouve nombre de projeteurs tracent l'arbre et la Base. La pièce à usiner et les dispositifs de
ces renseignements sous forme de graphi- fraise sur le plan d'assemblage avant de fixation se montent ordinairement sur une
ques, ce qui facilite le choix de la machine- dessiner les organes de blocage afin de pré- base comportant les fentes et les rainures
outil appropriée à l'usinage prévu. voir les jeux nécessaires et de modifier, si nécessaires pour la fixer solidement au por-

r-----
1
1
~-T--1
--+--t-t~~l ~_J
1
1
L ___ _

BASE DE MONTAGE NORMALISÉE

/~--~ fl
AVANCE DE LA TABLE

MODE DE CHARIOTAGE AU CHOIX


(~-Trk -
j\ +--~1 b--l
L- __ ---l
AJUSTEMENT AU CALIBRE D'ÉPAISSEUR j l
: - __ JJ
[,·'"'f.~r-, " / AJUSTEMENT AU ---
"--I:'ilPi:Y-====[:= CALIBRE D'ÉPAISSEUR 11
• 11' 1 i
1 1•

PIÈCES DE FIXATION POUR RAINURES EN T DE LA TABLE

Cl TRACER LE CALIBRE DE RÉGLAGE ET LES DÉTAilS DE LA BASE Fig. 16.26 Étapes du dessin d'un monlage simple de fraisage (suite)
346 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

te-pièce de la fraiseuse. Les fentes ordinai-


rement larges de 11/16 po ou de 13/16 po
correspondent aux rainures en T du porte-
pièce. De plus, cette base comporte ordi-
nairement des languettes qu'on glisse dans
ces rainures. Le montage peut ainsi se
fixer solidement et permettre de placer la
pièce à usiner perpendiculairement à l'ar-
bre porte-fraise, parallèlement au côté de
l'outil de coupe. Enfin, le projeteur dis-
pose d'un grand nombre de bases standards
répondant à tous ses besoins.
Brides de serrage. Dans les opérations de
fraisage, les pièces à façonner doivent ré-
sister aux efforts provoqués par l'avance
du porte-pièce et la rotation de la fraise. On
doit donc prévoir un mécanisme de serrage
pour résister à ces efforts. À cette fin, on
NOTER L'EMPLACEMENT DE LA GOUPillE
DE POSITIONNEMENT EN FORME DE LOSANGE choisit des brides de serrage plus résistan-

r---~~ SURFACES À FRAISER

Al TRACER 3 VUES DE LA PIÈCE ET AJOUTER LES ORGANES DE POSITIONNEMENT APPROPRIÉS

RÉGLER LA BRIDE DE SERRAGE À TALON

El AJOUTER LES DISPOSITIFS DE FIXATION ET INDIQUER LA POSITION DE LA FRAISE ET DE L'ARBRE

Fig. 16.29 Étapes du dessin d'un montage de fraisage


LES MONTAGES ET LES DISPOSITIFS DE FIXATION 347
tes que les brides ordinaires et leur posi- ÉTAPES DU TRACÉ D'UN MONTAGE 1. A-t-on éliminé les erreurs d'installation
tionnement exige une attention toute par- de la pièce de façon à ne permettre qu'une
(Fig. 16.28 et 16.29)
ticulière. Cependant, on doit concevoir le seule position?
montage de façon que les efforts considé- Pour desssiner ce type de montage, on re- 2. Le montage et le démontage de la
rables se transmettent à la base plutôt commande de procéder comme suit: pièce se font-ils rapidement?
qu'aux brides de serrage.
1. Tracer les vues essentielles de la pièce 3. Les dégagements prévus pour les co-
Calibres de réglage. Pour ajuster la fraise à usiner et prévoir des espaces suffisants peaux suffisent-ils?
adéquatement dans la position d'usinage, pour tracer les divers éléments 4. La hauteur du montage est-elle suffi-
on utilise des calibres. Ces calibres de ré- 2. Tracer les organes de positionnement samment faible pour prévenir les vibrations
glage représentent la surface usinée avec 3. Tracer ou les mouvements par effet de ressort?
l'arbre et la fraise
un jeu plus grand que les tolérances per- 5. Les efforts de coupe se transmettent-
4. Tracer les brides de serrage
mises. On règle ensuite la position de la ils à la ba~e plutôt qu'à la bride de serrage?
fraise au moyen d'un calibre d'épaisseur 5. Tracer les cales de réglage, s'il y a
lieu 6. Des éléments du montage peuvent-ils
que l'on insère sur la surface du calibre de
buter contre l'arbre, la fraise ou le bâti de
réglage, jusqu'à ce qu'il affleure le couteau 6. Tracer la base du montage et les piè-
la machine-outil pendant l'usinage?
de la fraiseuse. L'espace entre le couteau ces d'appui
et le calibre se maintiendra pendant l'opéra- 7. A-t-on placé les brides de serrage à
tion d'usinage. On fixe habituellement en l'avant de la pièce ?
POINTS À OBSERVER 8. Tous les éléments sujets à l'usure sont-
permanence les calibres au montage d'usi-
nage au moyen de vis d'assemblage et de Dans l'étude d'un montage, on doit consi- ils trempés?
goupilles. dérer les points suivants: 9. A-t-on prévu, autant que possible, l'u-
SURFACE DE FIXATION
tilisation de pièces standards?

1. Publication Engineers.

SURFACE DE FIXATION BASE NORMALISÉE EN T

l'f--i 1--\
i ! 1--; J

Y ~n! ~J
1
AVANCE DE LA TABLE

,1__ ____~ AJUSTEMENT AU CALIBRE D'ÉPAISSEUR


L_ j
1

PIÈCES DE VERROUILLAGE

Cl TRACER LE CALIBRE DE RÉGLAGE ET LES DÉTAILS DE LA BASE

Fig. 16.29 Étapes du dessin d'un montage de fraisage (suite)


348 LA L ES PROCÉDÉS DE FORMAGE 7
MATIÈRE ET 4 TROUS, FORET 32
5 5 1
4 TROUS, DIA ï6 . LAME El x 4'
'6875
ÉQUIDISTANTS SUR CERCLE DE DIA 2 DIA·3125
DIA '6878

"R1

Rl
2

L9UNC.2A
8 DIA '500

DIA 216 x ÉP. t


~---
Cl LIAISON
- DIA3} ----1
Bl CALE
Al PLAQUE D'EMBOUT

DIA '8125 DIA '9625

El RACCORD

DIAm~

Dl LIAISON

Fl BAGUE

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DIA 1 i
Gl MANCHON D'ENTRAÎNEMENT
Hl SUPPORT À BRIDE
Jl PLAQUE DE DESSUS
Fig. 16.30 Problèmes de montage
17 LES OUTILS DE DÉCOUPAGE

Par suite de l'utilisation généralisée des tô- d) Possibilité de fabriquer des pièces fi- a) Outillage. Ensemble des outils utili-
les pour la fabrication de pièces et de nom- nies de grande précision en très importante sés pour la production de pièces en série,
breux produits dans le domaine de l'ingé- quantité, économisant ainsi des frais élevés conformément aux spécifications
nierie, le concepteur doit porter une atten- de main-d'œuvre dans les ateliers d'usinage
b) Matrice. La partie femelle d'un outil
tion spéciale à l'étude des outils de décou-
La fabrication à la presse se divise en à découper ou à poinçonner, y compris par-
page à la presse et des accessoires s'y rap-
quatre opérations de base: fois le poinçon.
portant.
a) Le découpage qui consiste à fabriquer, Poinçon. Partie mâle adaptée à la matrice
Un simple examen des marchandises of-
à partir d'une matière d'œuvre ou bande en qui agit sur la matière d'œuvre pour pro-
fertes dans n'importe quelle quincaillerie
tôle, une pièce plate de la forme voulue duire la pièce. L'outillage le plus simple
démontre clairement que la fabrication à
la presse constitue la base de la production b) Le poinçonnage de trous de formes se compose d'un poinçon, d'une matrice et
en grande série. Aussi, les concepteurs ten- variées dans des pièces en tôle d'un dévêtisseur. Il existe d'autres outils
tent souvent de remplacer des pièces coû- extrêmement compliqués pour accomplir
teuses, coulées ou forgées, par des pièces en c) Le cambrage qui consiste à plier des plusieurs opérations diverses.
tôle, d'égale résistance, pour l'une ou plu- pièces en tôle sous forme de cornières et
sieurs des raisons suivantes: de profilés pour renforcer d'autres pièces
ou en faire l'assemblage
PIÈCES OBTENUES PAR DÉCOUPAGE
a) Rythme de production accru par suite OU PAR POINÇONNAGE
de la rapidité d'exécution des presses d) Le formage ou l'emboutissage qui
consiste à fabriquer des objets de forme cy- La figure 17.1 montre une pière obtenue
b) Diminution du prix de revient par lindrique ou des enveloppes par découpage dans une bande de matière
suite de l'emploi d'une main-d'œuvre non- d'œuvre. La bande s'obtient à partir de
spécialisée pour une grande partie des opé- Dans ce chapitre, nous nous limiterons plaqœs d'épaisseur (E) requise, qu'on dé-
rations aux deux premiers procédés. coupe à la largeur voulue pour produire la
pièce. Comme l'illustre la figure, la bande
c) Possibilité de réduire le poids des pro- avance de gauche à droite selon l'indication
duits par l'assemblage judicieux des pièces PRINCIPES DE L'OUTILLAGE de la flèche. Le pas représente la distance
de tôle À DÉCOUPER ET À POINÇONNER 1 d'avancement nécessaire de la bande pour
produire une pièce complète à chaque opé-
TERMINOLOGIE DE BASE ration de découpage. On apelle bordure le
La définition exacte de certains termes de
base s'impose pour une compréhension op-
timale du contenu de ce chapitre :
Pièce. Une pièce désigne le produit fabri-
qué par un outillage de découpage sous OUVERTÙRE
POINÇONNÉ~
forme de produit fini (gabarit à tracer, ou-
vre-bouteilles, etc.) ou simplement une pièce

1 Y7 ~PAISSEUR E
d'assemblage (borne de circuit d'un télévi-
seur). L'outillage peut produire une pièce
brute ou finie.
~PIÈCE
f
-..L ILJ/'-PIÈCE OU FLAN Matière d'œuvre. C'est le terme général pour E l~'- DÉCHET
désigner toute matière utilisée pour fabri- T
---r E
E quer la pièce.
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, Matrice. Il existe plusieurs définitions du McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.
McGraw·H iIl Book Company, Publ ication autorisée. mot matrice. Nous n'en utilisons que deux
Fig. 17.1 Pièce à découper par rapport à la bande Fig. 17.2 Pièce et déchet résultant du poinçonnage
dans ce manuel :
d'oeuvre
349
350 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

déchet entre les ouvertures formées dans ÉLÉMENTS DU DÉCOUPAGE ainsi une ouverture dans la matière d'œu-
la bande par le découpage de la pièce. Le ET DU POINÇONNAGE vre. Le flan ou déchet (B), refoulé dans
pas représente la distance d'axe en axe en- l'ouverture de la matrice, s'en échappe sous
tre deux bordures. Le déchet latéral arrière L'outil illustré à la figure 17.3 porte le la poussée des autres pièces ainsi formées.
désigne la bordure latérale sur le côté de nom d'outil de découpage ou de poinçon-
la bande, à l'arrière de la pièce, du côté Dévêtissage. Cette opération terminée, le
nage selon l'utilisation qu'on en fait. S'il
opposé au poste de l'opérateur. Le déchet poinçon sur le coulisseau retourne en po-
produit une pièce (B) à partir d'une ban-
sition de départ. Il faut détacher la matière
latéral avant désigne la bordure latérale sur de (A) dont la forme extérieure corres-
d'œuvre grippée à ce poinçon. À cette fin,
le côté de la bande, à l'avant de la pièce, pond à l'objet fabriqué ou à un flan utilisé
on utilise le dévêtisseur pour la retenir pen-
du côté de l'opérateur. La tête de la bande pour des opérations subséquentes, il s'agit
dant la remontée du poinçon.
désigne l'extrémité de la bande placée dans d'un outil de découpage. Les parties non
la machine au début des opérations et le utilisées ou bordures forment des déchets.
mot queue identifie l'autre extrémité. S'il découpe dans la bande (A) des ou- ÉTUDE DU CISAILLEMENT
vertures dont la forme et les dimensions
On appelle flan une pièce à l'état brut correspondent à celles que doit avoir l'ob- Le cisaillement, résultant des efforts appli-
(Fig. 17.1) qui est soumise à des opéra- jet fabriqué, il s'agit d'un outil de poinçon- qués sur la tôle, ne se résume pas en un
tions de fabrication subséquentes. On a nage et la pièce (B) enlevée prend le nom simple glissement vertical. À cause de son
obtenu la pièce de la figure 17.2 en poin- de déchet. effet sur la précision dimensionnelle, sur
çonnant une ouverture dans le flan montré l'apparence des pièces et sur la durée de
à la figure 17.1. Le poinçonnage consiste Les éléments essentiels de ces deux ou- l'outil, ce phénomène très important pour
à découper une ouverture dans une plaque tils sont identiques et seule l'utilisation en l'outilleur, comprend trois étapes illustrées
ou flan, à l'aide d'une presse; la matière détermine le nom. Dans les deux cas, la à la figure 17.4:
enlevée par cette opération se nomme le matière d'œuvre est la même, qu'il s'agisse
déchet. de découper une pièce ou un flan, ou de Phases critiques du cisaillement du métal.
poinçonner une ouverture. 1. Première étape.. Déformation plasti-
Un nombre iHimité et extrêmement varié que (A). La presse actionne le poinçon vers
de pièces se fabriquent ainsi à la presse par la matrice sur laquelle on a placé la ma-
DESCRIPTION DES OUTILS tière d'œuvre. Cette dernière, au contact du
découpage, par poinçonnage ou par les
deux procédés ainsi qu'à l'aide d'autres opé- À DÉCOUPER OU À POINÇONNER poinçon, subit une déformation élastique
rations de formage à la presse. La figure 17.3 montre les éléments essen- suivie d'une déformation plastique.
tiels d'un outil de découpage ou de poin-
çonnage. Cet outil, comprend la matrice,
dont l'ouverture de forme appropriée s'a-
dapte à celle du poinçon et du dévêtisseur.
Le guide arrière de la bande fait partie du
dévêtisseur. Une semelle ou porte-matrice
supporte ces éléments pour maintenir l'ali-
gnement avec le poinçon; le tout se fixe à
une semelle par goupillage et par vissage.
Quant au poinçon, on le monte sur le
porte-poinçon au moyen de vis et de gou-
pilles.
AI PREMI~RE PHASE: DÉFORMATION PLASTIQUE
f/ COULISSEAU Pour installer l'outil sur une presse, le
porte-poinçon se fixe au coulisseau qui
NEZ D'OUTIL
l'actionne et la semelle au socle qui l'im-
mobilise.
Étapes du découpage ou du poinçonnage.
Le haut de course du coulisseau correspond
à la position de départ. La commande de
la presse engage l'embrayage entre le vo- BI DEUXI~ME PHASE: PÉNÉTRATION DU COUTEAU
lant et le vilebrequin qui fait un tour com- (CISAillEMENT)
plet (360 0
Durant le premier demi -cycle,
).

le coulisseau se déplace vers le socle et s'en


éloigne ensuite durant le second demi-
cycle pour revenir en position de départ.
OUVERTURE DE , La distance parcourue par le coulisseau,
, LA MATRICE '
_L - ___ --.J vers le socle ou au retour, correspond à la
DÉPOUILLE longueur de course de la presse.
CI TROISI~ME PHASE: SÉPARATION DU MÉTAL
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
Découpage ou poinçonnage. On amène ou
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, on place convenablement la bande (A) sur Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée. la matrice (Fig. 17.3). En engageant l'em- McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.
Fig. 17.3 Matrice à poinçonner ou à découper brayage, le coulisseau projette le poinçon Fig. 17.4 Phases du phénomène de cisaillement
Après découpage (poinçon en fin de course) dans l'ouverture de la matrice, découpant
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 351
2. Deuxième étape,' Pénétration (B). Le
poinçon, poursuivant sa course, pénètre JEU ENTRE SURFACES COUPANTES POUR CHAQUE PAROI
dans la matière d'œuvre et produit le cisail-
lement, c'est-à-dire le découpage d'une pièce (Pourcentage d'épaisseur de la matière d'oeuvre)
ou le poinçonnage d'un déchet, lesquels s'en-
gagent dans la matrice sous l'effort du cou- Forme Forme
lisseau. Matière irrégulière circulaire

3. Troisième étape,' Séparation (C). Le Aluminium


mouvement du poinçon se continuant, la Tendre, épaisseur - moins de 3/64 3% 2%
pression de l'outil atteint son maximum. Tendre, épaisseur - plus de 3/64 5% 3%
Dans des conditions propices, les fibres de
la matière d'œuvre se séparent d'un côté Dur 5%-8% 4%-6%
sous le poinçon et de l'autre sur la matrice, laiton et cuivre
et les deux cassures se rencontrent. La piè-
ce ou le déchet, ainsi séparé, s'enfonce lé- Tendre 3% 2%
gèrement dans la matrice sous le poinçon Demi·dur 4% 3%
qui s'engage dans l'ouverture. Dur 5%-6% 4%
Ces trois étapes de cisaillement affectent Acier
l'apparence des pièces obtenues par décou- Tendre, faible teneur en carbone 3% 2%
page ou par poinçonnage.
Demi·dur 4% 2%
Dur 5% 3%
IMPORTANCE DU JEU
ENTRE SURFACES COUPANTES Acier au silicium 4%-5% 3%
Acier inoxydable 5%-8% 4%-6%
Le jeu entre les surfaces coupantes affecte
la qualité de la pièce obtenue et la durée Le pourcentage s'accroît généralement avec l'épaisseur.
de l'outil; il faut donc le déterminer cor-
Tiré de Basic Diemaking par la National TODI, Ole and
rectement. Un jeu trop faible augmente Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
considérablement les efforts de frottement Fig. 17.6 Jeu entre surfaces coupantes McGraw-Hiil Book Company, Publication autorisée.
inutiles qui usent l'outil, alors qu'un jeu
trop grand peut déformer la pièce.

FACTEURS DÉTERMINANT LE JEU Le jeu entre les surfaces coupantes, et


ENTRE LES SURFACES COUPANTES non pas le jeu total, s'exprime en pourcen-
tage de l'épaisseur de la matière d'œuvre.
Les propriétés physiques et l'épaisseur de la
matière d'œuvre sont les facteurs détermi- Le pourcentage varie selon la nature de
nants du jeu entre les surfaces coupantes. la matière; on trouve d'ailleurs à la figure
La mesure de l'épaisseur ne pose aucun pro- 17.6 une liste des pourcentages suggérés
blème, mais il n'en est pas de même pour pour divers métaux. Pour le mica, les strati-
les propriétés physiques de la matière. fiés, les plastiques, etc., ce pourcentage est
beaucoup plus faible.
JEU UNIFORME
SUR LE POURTOUR /' LA DIMENSION
ENTRE LES /' D~ POINÇON
Enfin, l'outilleur doit comprendre la né-
SURFACES f---~"'----ll 0 ETERMINE cessité du jeu entre le poinçon et la ma-
COUPANTES CElLE DU TROU trice sur la pièce fabriquée, comme l'ex-
plique la figure 17.7.
JEU ENTRE DIAMÈTRE
SURFACES COUPANTES DU POINÇON

RAPPORT DES DIMENSIONS


ENTRE PIÈCES, POINÇON ET MATRICE
En mesurant un flan ou un déchet, à par-
tir de la zone coupée, on constate qu'il est
plus grand que l'ouverture produite. Pour
comprendre ce phénomène, il suffit d'exa-

, f~~:~~j;~~~~~ff~""""'
-L- 1r , !!!,!! 1 1 NE COUPÉE
LA DIMENSION DE
LA MATR CE
miner la figure 17.7. Le tranchant de la
matrice découpe la pièce, tandis que celui
du poinçon découpe l'ouverture. Le métal
FLAN OU DÉCHET ARRONDI DÉTERMINE
CELLE DU FLAN en se libérant de la bande ou du flan s'é-
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die ana Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and tend légèrement par effet élastique, tandis
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
McGraw·Hill Book Company, Publication autorisée. McGraw-Hill Book Company, Publication autorisée. que l'ouverture, une fois dégagée du poin-
Fig. 17.7 Rapport des dimensions entre pièces, poin· çon, se rétrécit aussi par élasticité. La plu-
Fig. 17.5 Jeu optimal entre surfaces coupantes
çon et matrice
352 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

part des matières réagissent ainsi; pour résistance des surfaces coupantes pour la
compenser, il faut agrandir le poinçon de calculer.
.0005 po à .001 po pour obtenir l'ouverture
désirée et réduire la dimension de la ma- Généralement, les matières tendres exi-
trice dans les mêmes proportions pour dé- gent plus de dépouille que les matières du-
couper une pièce ou un flan. De toute né- res. L'aluminium, surtout, a tendan,ce à MATRICES RAPPORTÉES " MATRICE
cessité il faut donc que le concepteur sa- se coincer et à s'empiler dans l'ouverture
che que les dimensions d'un trou à poin- de la matrice. Les tôles plus épaisses re-
çonner doivent coïncider avec celles du quièrent plus de dépouille qu'un même pro-
poinçon, le jeu entre les surfaces coupan- duit d'épaisseur moindre.
SEMELLE
tes s'ajoutant aux dimensions de la matrice.
Par contre, pour découper une pièce dont Dépouilles maximale et minimale. A quel- A) SEMELLE À OUVERTURES CYLINDRIQUES POUR L'ÉJEC·
TION DES PIÈCES
les dimensions correspondent à celles de la ques exceptions près, un angle de dépouille
matrice, le jeu entre les surfaces coupantes de 2 par paroi représente un maximum ac-
0 1,.------ - - - - - - - - - - - - -

1
---',

est nécessairement soustrait des dimensions ceptable. La dépouille minimale pratique : PLAN DE LA MATRICE
du poinçon. s'établit à .002 po par pouce d'épaisseur :~--~-~-~-~-~-~-~--~--~-~,,~-~-~-~;
(Ys 0) par paroi et ne s'utilise cependant que OUVERTURE DÉCALÉE DANS LA SEMELLE
pour la fabrication en très grande série, à
LA DÉPOUILLE l'aide de matrices rodées. On considère
qu'une dépouille s'établit généralement en-
La dépouille (Fig. 17.8) représente la coni- tre lA et % selon les exigences de fabri-
0 0,

cité de l'ouverture de la matrice pour dé- cation et la matière d'œuvre.


gager la pièce ou le déchet, après le décou- B) DÉCALAGE DE L'OUVERTURE DANS LA SEMELLE POUR
page ou le poinçonnage. SUPPORTER LA MATRICE
Réalisation des dépouilles. Les dépouilles
se réalisent de deux façons comme l'indi-
Cotation de la dépouillIe. La dépouillle se
que la figure 17.8. En (A), le tranchant ,-~ --- -- ----- - -- - - - - ~I-i;
cote par un angle de chaque côté de la
de la matrice possède une partie verticale
section et non par l'angle total de conicité. PLAN DE LA MATRICE 1:
dont la hauteur devrait égaler celle de la
La dépouille varie' selon la matière d'œuvre, 1:
matière d'œuvre, mais ne pas mesurer moins
les exigences de fabrication et le type de
de 1/ 16 po. Pour le découpage de bandes '-' 7,1~
matrice. On doit aussi tenir compte de la OUVERTURE DÉCALÉE DANS LA SEMELLE
de moins de Ys po d'épaisseur, on consi-
dère comme acceptable une hauteur de
OUVERTURE DE LA MATRICE
Ys po.

En (B), la dépouille débute au tranchant.


On a recours à cette forme lorsqu'il faut C) OUVERTURE À PAROIS VERTICALES DANS LA SEMELLE
éliminer rapidement la pression sur les piè-
ces découpées. Cette forme s'utilise surtout
pour découper des matières abrasives. A
- ------- -- -- -- - -J~i
moins que la dépouille ne débute au tran- ':
chant, les aciers inoxydables et au silicium, :i PLAN DE LA MATRICE
par exemple, donnent rapidement aux pa-
rois une forme de cloche. En règle' géné-
,:L __
---- ---- - -- -- - 7- -.
rale, les matériaux tendres et en particulier OUVERTURE DÉCALÉE DANS LA SEMELLE
l'aluminium se tranchent mieux, lorsque la
dépouille débute au tranchant. MATRICE OUVERTURE DE LA MATRICE
~i~~--------------~~~~
1-
P'/" / / '" ÉCART
,SEME~LE /
'//J.;/
/ ' '/./> PAROIS AVEC ANGLE DE DHOUILLE! ./
0/%
OUVERTURES DANS LES SEMELLES [PUIS LARGES À LA BASE)
A) AVEC PARTIE VERTICALE
0) OUVERTURE DANS LA SEMELLE AVEC DÉPOUILLE
Après l'éjection de la matrice, la pièce ou
le déchet tombe dans une ouverture de pas- Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
sage et traverse la semelle. Cette ouverture Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
McGraw-Hill Book Company, Publication autorisée.
doit être conforme aux exigences suivantes:
Fig. 17.9 Ouvertures dans les semelles de matrice
a) Les flans ou déchets doivent tomber
sans se coincer
b) La forme de cette ouverture doit être
aussi simple que possible
c) Cette ouverture ne doit pas affaiblir
B) SANS PARTIE VERTICALE la matrice
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
Precision Machining Association. Droit d'auteur, 1963, d) La forme de cette ouverture doit tou-
McGraw·Hili Book Company, Publication autorisP.e. tefois permettre de supporter convenable-
Fig. 17.8 Dépouille ment la matrice
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 353
La figure 17.9 illustre des ouvertures de
passage types dans les semelles.

Ouvertures de passage circulaires sous les


matrices de formes irrégulières. La forme
circulaire paraît sans aucun doute la plus
simple. Elle doit cependant avoir une sec-
tion conique évasée vers le bas et l'ouver-
ture au sommet est plus grande que celle
de la base de la matrice. Il faut cependant
positionner ces ouvertures avec soin, afin
de supporter solidement la matrice sans
nuire à l'éjection du flan ou du déchet.

La forme circulaire convient très bien


aux matrices de formes irrégulières et de VUE DE DESSUS DE LA MATRICE
petites dimensions. Cependant, un tel pas-
sage sous une matrice de grande dimension
affaiblit trop la semelle, tout en ne sup-
portant pas suffisamment la matrice.

Appui sous les sections fragiles d'une ma-


trice. En (B) (Fig. 17.9), une languette
étroite avançant dans l'ouverture de la ma-
trice représente un cas typique où on doit
donner à l'ouverture de passage dans la se-
melle une forme correspondante pour for- VUE DE CÔTÉ
mer un appui convenable. Pour une lan-
guette étroite, on doit réduire le décalage
entre les deux éléments afin d'assurer une
résistance maximale, à cette partie de la
matrice.

Ouvertures de passage avec ou sans dé-


pouille. Dans le choix d'une ouverture de VUE DE DESSOUS DU POINÇON
passage dans une semelle, on hésite souvent
entre la section verticale et la section co- Al POSITION THÉORIQUE DES VUES
nique (Fig. 17.9C et D).

Une section conique, quoique préférable


et plus sûre, s'usine beaucoup plus difficile-
ment qu'une section verticale surtout dans
une semelle de grande dimension ou très
épaisse.

Cependant, les flans de grande dimen-


sion causant moins de problèmes, les ou-
vertures de passage à section verticale de- VUE DE DESSUS DE LA MATRICE VUE DE DESSOUS DU POINÇON
viennent donc acceptables. Pour les flans
ou déchets de moins de 1 po de largeur, de
formes ronde ou irrégulière, l'ouverture de
passage de forme conique à travers la se-
melle s'impose. On doit aussi prévoir une
telle section lorsqu'on destine l'outillage à
une presse inclinée.

Angle de dépouille. L'angle de dépouille


d'une ouverture dans une semelle n'a pas
VUE DE FACE VUE DE COTÉ
une importance cruciale. Il suffit de le fixer
entre Yz et 2 dans la plupart des cas. La
0
0

8l POSITION CONVENTIONNElLE DES VUES


plus petite section de la conicité apparaît
au sommet de la semelle, c'est-à-dire près
de la matrice, et se prolonge jusqu'à la
base, d'une surface à l'autre de la semelle.
CSA 878.1 - 1964, Mechanical Engineering Drawing Standards.
Décalage. L'ouverture à la surface supé- Fig. 17.10 Disposition des vues sur les dessins d'outillage
354 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

13 2 GOUPILLES
12 2 VA À 6 PC
11 1 APPUI DE BANDE
+·003 10 3 VA À 6 PC
1110 DIA '502 -'000
00 9 1 GOUPILLE
00 8 2 VA À 6 PC
.j.i
o DIA 11 :t·005 7 2 GOUPILLES
o 16 6 1 BUTÉE
111
N 5 1 POINCON
4 1 DEVETISSEUR
3 1 GUIDE ARRIÈRE
2 1 MATRICE
1 1 SEMElLE
PIÈCE N' Nb DÉSIGNATION

o
--il--tl-+--fi---lr-
'- -...,.. /' (@:I
,-

13

LARGEUR DE LA BANDE

Tiré de Basic Diemaking par la


Fig. 17.11 Outil ouvert de découpage National Tool, Die and Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.

rieure de la semelle sera toujours plus gran- de dimension déterntinante et se situe entre portant pour les ouv~rtures sans dépouille,
de que celle correspondant à la matrice. Le 1/64 po et 1/8 po, parfois même plus. On c'est-à-dire à parois verticales. La figure
décalage entre les deux ouvertures n'a pas prévoit ordinairement un décalage plus im- 17.9B, C et D illustre ce décalage.
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 355
Dégagement aux angles vifs. On conseille C'est pourquoi on préfère la butée dont la Matrice. La pièce 2 (Fig. 17.12) représente
de pratiquer un dégagement additionnel tête beaucoup plus large que la tige permet une matrice à découper. Les dimensions des
lorsque les angles vifs d'un flan ou d'un à la fois de ne pas affaiblir la matrice et pièces fabriquées égalent donc celles de l'ou-
déchet tendent à gripper. En reg~rdant les de réduire au minimum la largeur de la vertl.lre de la matrice. Les spécifications de
exemples à la figure 17.9C et D, on se bordure de déchet, comme l'illustre la figure la pièce précisent les dimensions suivantes:
rend compte que des trous percés à une 17.12. Enfin, pour faciliter l'avancement de + :000
certaine distance des angles forment un dé- la bande, on maintient la hauteur de la tête largeur 1.500 - - - po. La marge de to-
gagement suffisant pour que les angles vifs au minimum comme l'indique le détail (6) - .005
des pièces ne viennent pas en contact avec à la même figure. lérance négative indique donc que la lar-
les parois de l'ouverture de passage dans la geur varie entre 1.495 po et 1.500 po pour
semelle. Ces trous permettent d'y insérer Dévêtissage. Pour le dévêtissage, on utilise une moyenne de 1.4975 po. On établit donc
une lame de scie pour former le dégage- un dévêtisseur fixe avec un jeu suffisant la largeur de la matrice à 1.497 po.
ment par découpage. pour permettre de soulever la bande par-
dessus la butée, à chaque opération. En La longueur de la pièce indiquant 2.500
plus d'un jeu suffisant pour manœuvrer la + .005
bande, le dévêtisseur, ouvert à l'avant, faci- - - - po, la marge de tolérance positive
OUTILS SIMPLES - .000
lite l'accès à l'opérateur et lui permet de
DE DÉCOUPAGE ET DE POINÇONNAGE suivre les opérations. signifie donc que la longueur varie entre
2.500 po et 2.505 po pour une moyenne de
La position des vues dans le bassin d'outil-
Pour cet outillage, le jeu entre la ma- 2.5025 po. On établit ,donc la longueur de
lage diffère de la position conventionnelle,
trice et le dévêtisseur est de 112 po. La tête la matrice à 2.502 po.
comme on peut le constater à la figure
17.10. Sur ces dessins, on trace la bande de la butée, haute de 3/16 po laisse donc Les angles de la pièce comportant des ar-
d'œuvre en traits de couleur ou interrom- un espace libre de 5/16 po; cet espace est rondis de Ys po., on spécifie des congés de
pus. égal à un peu plus de 6 fois l'épaisseur (E) .125 po aux angles de l'ouverture de la ma-
(Fig. 17.11) de la bande qui mesure .050, trice. On peut usiner ces congés au moyen
po, ce qui suffit amplement pour avancer d'un alésoir ou d'une fraise en bout stan-
ASSEMBLAGE D'UN OUTIL OUVERT la bande. dard de .250 po de diamètre.
DE DÉCOUPAGE (NON GUIDÉ) Jeu entre les surfaces coupantes. Avant d'as- Les dimensions optimales de l'ouverture
La figure 17.11 représente le dessin d'as- sembler l'outillage, il faut déterminer le jeu de la matrice sont de 1.497 po X 2.502 po.
semblage d'un outil ouvert de découpage entre les surfaces coupantes. Ce jeu se cal- Usinée à ces dimensions, cette matrice peut
conçu pour découper le flan dont on fera cule en fonction de la matière à découper découper des flans ou des pièces conformes,
la pièce. Cet outil ne fait que le découpage et de son épaisseur. La pièce à découper, à peu de choses près, aux dimensions
et on utilise un autre outil pour poinçonner de laiton dur, a· une épaisseur de .050 po. moyennes spécifiées.
les trous. En se référant à la figure 17.6, on indique
que le jeu pour le laiton dur doit repré- Les tolérances cotées sur le dessin de la
senter 4% de l'épaisseur (E) pour chaque pièce en indiquent les limites acceptables,
On identifie chaque élément de l'outil par
paroi. Donc, .050 po X .04 = .002 po, ce qui ne signifie pas que l'on peut usiner
un numéro. Ce numéro apparaît à la no-
représentant le jeu nécessaire entre les sur- l'ouverture de la matrice conformément à
menclature, qui indique aussi le nombre
faces coupantes pour fabriquer ces pièces. ces dimensions.
d'éléments requis et leur désignation. On
identifie par V A à 6PC les «vis d'assem- Les dimensions minimales acceptables de
blage à 6 pans creux» (Socket head cap Comme il s'agit d'un outillage de décou- l'ouverture de la matrice sont: 1.4955 po X
sc/'ews ou S.H.C.S.) page, la matrice détermine les dimensions 2.5005 po et les dimensions maximales de-
de la pièce. Il faut donc soustraire le jeu vraient être: 1.498 po X 2.503 po. Puis-
Opération de découpage. La matière d'œu- entre les surfaces coupantes des dimensions qu'il s'agit d'un outil de découpage, l'ou-
vre, sous forme de bande large de 2 11 / 16 du poinçon pour chaque paroi. Il faut aussi verture de la matrice doit correspondre
po, est amenée de la droite vers la gauche se rappeler que le jeu entre les surfaces cou- de plus près aux dimensions minimales spé-
sur la matrice jusqu'à la butée. On em- pantes d'une matrice s'applique à chacune cifiées pour la pièce. On procède ainsi pour
braye la presse et l'outil découpe le pre- des parois. pallier à l'agrandissement de l'ouverture ré-
mier flan. On sOJ1lève ensuite la bande pour sultant de l'affütage. L'ouverture de la ma-
dégager la bordure de la butée et l'engager trice étant de forme conique, l'affütage, en
dans l'ouverture formée par le découpage. DÉTAILS DE L'OUTIL OUVERT réduisant l'épaisseur de la matrice, en aug-
On replace la bande à plat sur la matrice DE DÉCOUPAGE mente donc graduellement les dimensions.
avant de la pousser jusqu'à ce que le côté
opposé de l'ouverture vienne en contact Pour éviter toute confusion, la cotation des Poinçon. Les dimensions du poinçon (Fig.
avec la butée, avant de découper le flan, dimensions sur le dessin de détail à la fi- 17.12, pièce 5) indiquent 1.493 po X 2.498
suivant, et ainsi de suite jusqu'à la fin de gure 17.12 se limite aux données essen- po, et .123 po pour le rayon des arrondis.
la bande. tielles à la fabrication de la pièce. On utilise En soustrayant le jeu requis entre les sur-
les abréviations AOTH pour «acier à outil faces coupantes des dimensions de la ma-
Butée fixe. On utilise une tige avec ou trempé à l'huile» (oil-hardening tool steel trice, on obtient celles du poinçon. Cette
sans tête pour la butée. On doit placer cette ou OHTS) et ALF pour «acier laminé à méthode de calcul est conforme à la pra-
tige à une distance assez grande de l'ou- froid» (cold rolled steel ou CRS). Quant tique courante en dessin d'outillage.
verture de la matrice pour ne pas l'affai- à la dureté du métal trempé, on spécifie le
blir outre mesure. Ainsi, on élargit la bor- degré obtenu sur l'échelle C d'un appareil Il faut noter qu'une des goupilles est dé-
dure de déchet, ce qui accroît les pertes. Rockwell, c'est-à-dire RC 60-62. calée de 118 po. Ce décalage devient impor-
356 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

B A A B B A A B
00
f"-- R l8
00
ff -100
00 00

Il
L-= ~%=--I -Jt~
o
3 1 GUIDE LATÉRAL ALF Il 1 APPUI DE BANDE ALF

1 DÉVETISSEUR ALF

R·123

rr 1:2
N
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B A
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Tiré de Basic Diemaklng par la Na·
tional TODI, Die and Precision Ma·
chlnlng Association, Droit d'auteur,
1963, McGraw·Hill Book Company, Pu·
bllcation autorisée.

1\.125 t ©' 1
1
1
a ~ Fig. 17.12 Détails d'un outil de
découpage
N
"100 I? ~ 1--0 lA ·250 0
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1 MATRICE ADTH RC60·62


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~
1 CENTREUR EN ACIER
CYANURÉ TREMPÉ
o 1 PO 1NÇON AOTH RC60·62

USINAGE DES TROUS: Al ALÉSER LES TROUS DE GOUPILLAGE (3) NOTA: COTATION DES DIMENSIONS ESSENTIEllES DE L'OUTIL UNIQUEMENT
B) TROUS DE PASSAGE POUR VIS D'ASSEMBLAGE [~)
C) TROUS TARAUDÉS POUR VIS O'ASSEMBLAGE (3)

tant pour assurer l'alignement du poinçon tage sur la matrice. Les faces arrière de la jeu de 1/32 po entre les côtés de cette ou-
avec la matrice, en ne permettant qu'une matrice et de la bordure étant affleurées, verture et chaque paroi du poinçon. Ce jeu
seule position, en cas de démontage de il suffit de fixer le guide solidement à la a pour but de faciliter la fabrication et le
l'outil. matrice. Pour ce faire, on perce les trous montage du dévêtisseur. La distance de
de goupillage A et les trous de passage 1 5/32 po entre l'ouverture du dévêtisseur
Guide latéral. Le guide latéral a une lar- pour vis d'assemblage B correspondant aux et la bordure arrière permet d'affleurer cette
geur de 1 3/32 po (Fig. 17.12, pièce 3); trous prévus sur la matrice. Cependant, on dernière sur la face arrière de la matrice
il se calcule comme suit : Largeur spécifiée ne doit pas procéder au perçage des trous pour simplifier Je montage.
de la bande d'œuvre: 2 11/16 po. Demi- dans le guide-bande ainsi que dans le dé-
largeur: 2 11/16 -;- 2 = 1 11/32 po. vêtisseur, avant le traitement thermique de
Distance du centre de l'ouverture jusqu'à la matrice. Quant à l'appui de bande (Fig. ASSEMBLAGE D'UN OUTIL OUVERT
l'arrière de la matrice: 2 7/16 po. La dif- 17.12, pièce 2), on le fixe au guide-bande DE POINÇONNAGE (NON GUIDÉ)
férence entre ces deux dimensions, soit à n'importe quelle étape du montage de
2 7/16 - 1 11 /32 = l 3/32 po, repré- l'outil. Le dessin de détail à la figure 17.13 re-
sente la distance entre l'arrière de la bande présente un outil ouvert de poinçonnage à
d'œuvre et l'arrière de la matrice. Cette Dévêtisseur. Les dimensions de l'ouverture deux poinçons. Il poinçonne seulement les
dimension de 1 3/32 po détermine la lar- du dévêtisseur (Fig. 17.12, pièce 4) étant trous dans le flan découpé par l'outil à la
geur du guide latéral et facilite son mon- égales à 1 9/16 po x 2 9/16 po, il y a un figure 17.11. On a d'ailleurs dessiné cette
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 357

13 1 EXTRACTEUR
12 2 VA A 6 PC
+·003 Il 4 GOUPILLES
DIA 502 -'000
\l'lO 10 3 VA À 6 PC
00 9 5 BUTÉES
00
+1
o
o
ft ::1:'005 8
7
1
1
POINÇON
POINÇON
'0 6 1 PORTE-POINÇON
'" 5
4
4
4
RESSORTS
VA À 6 PC
3 1 DÉVÊTlSSEUR
2 1 MATRICE
PI ÈCE 1 1 SEMELLE
N" Nb DÉSIGNATION
MATI ÈRE - LAITON RÉSISTANT .050

Tiré de Basic Diemaking par la


National Tool, Die and Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, McGraw-Hill Book Company, Publication autorisée.
Fig. 17.13 Assemblage d'un outil à poinçonner

pièce à fabriquer sur chaque dessin d'as- le nombre d'éléments requis et leur désigna- Dévêtisseur serre-flan. Cet outil possède un
semblage, tion. On identifie par V A à 6 PC les « vis dévêtisseur actionné par ressorts. Le con-
d'assemblage à 6 pans creux)} (Socket Head cepteur a choisi d'utiliser ce type d'outil
On dispose les vues comme celles de la Cap Screw ou S,H.C,S.) et les «vis épau- afin que l'opérateur puisse y accéder aisé-
figure 17,11. On identifie chaque élément lées à 6 pans creux)} pour fixer le dévê- ment. Ce dévêtisseur, agissant comme serre-
de l'outil par un numéro. Ce numéro ap- tisseur par VE à 6 PC (Socket Head Strip- flan, exerce une pression sur la pièce con-
paraît à la nomenclature qui indique aussi per Screws ou S,H.S.S,). tre la surface de la matrice pendant le poin-
358 LA MATIÈRE PROCÉDÉS DE FORMAGE

PIÈCE 13 -
EXTRACTEUR

PIÈCE 9 - GOUPILLE D'EMBOiTURE .250

PIÈCE 3 -
PIÈCE 2 - 1 DÉV~TlSSEUR ALF
1 MATRICE AOTH RC60·62

POSITIONNEMENT
D'APRÈS LA PIÈCE N' 2

USINAGE DES TROUS

A - ALÉSAGE POUR GOUPILLES D'EMBOiTURE (5)


B - ALÉSAGE POUR GOUPILLES DE MONTAGE (2)
C - TARAUDAGE POUR VIS D'ASSEMBLAGE (3)
o - PASSAGE POUR GOUPILLES D'EMBOiTURE (5)
E - PASSAGE POUR L'EXTRACTEUR (1)

1--.0" ·504
PIÈCE 7 - PIÈCE 8 - PIÈCE 6 - 1 PORTE·POINÇON ALF
1 PO 1NÇON AOTH RC60·62 1 POINÇON AOTH RC60·62

Tiré de Basic Diemaking par la


National Tool, Die and Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.
Fig. 17.14 Détails d'outillage à poinçonner

çonnage, ce qui empêche la déformation bavures se forment toujours dans la direc- On place le flan entre les goupilles qui le
excessive des pièces. tion du mouvement du poinçon vers la retiennent en position pendant le poinçon-
matrice. Il faut donc, dans ce cas, placer nage.
Directive. On doit noter qu'une plaquette la pièce côté bavures par-dessous, sur la
prévue pour cet outillage porte l'inscription matrice. Pour alimenter la machine, l'opérateur uti-
très lisible «côté bavures en dessous ». lise de longues pinces à l'aide desquelles il
Cette plaquette, montée vis-à-vis du poste On doit recourir à de telles inscriptions insère le flan et retire la pièce. À cette fin,
de l'opérateur, a pour but d'éviter l'insertion dans tous les cas où aucun dispositif ne un dégagement de manœuvre sur la ma-
de la pièce à l'envers, une telle erreur ne peut prévenir les erreurs. trice permet le passage de la pince pour
pouvant se prévenir autrement à cause de déposer le flan et retirer la pièce poin-
la parfaite symétrie du flan. En agissant Centrage et alimentation. On prévoit le po- çonnée.
ainsi, on forme d'un même côté de la pièce sitionnement précis du flan en formant une
les bavures, tant en bordure du flan qu'au- emboîture à l'aide de goupilles (Fig. 17.14, Jeu entre les surfaces coupantes. On a cal-
tour des trous du côté de la matrice. Les pièce 9) qui en délimitent l'emplacement. culé un jeu de .002 po entre les surfaces
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 359
coupantes de l'outil à découper les flans. Les chambrages prévus pour loger les tê- choisit un extracteur standard de commerce
Cependant, pour le poinçonnement des trous, tes des poinçons sont plus grands que ces (Fig. 17.14, pièce 13). L'extracteur, inséré
à cause de leur forme circulaire, on a choisi dernières pour éviter les erreurs d'aligne- dans un cylindre fileté, se monte par vis-
un jeu de .0015 po entre les surfaces cou- ment causées par le contact de ces têtes sage dans un trou taraudé usiné dans le dé-
pantes. avec les parois de chambrage. vêtisseur.
Afin de prévenir les erreurs de montage L'outil ouvert à poinçonner, illustré à la
DÉTAilS DE l'OUTil OUVERT du porte-poinçon, on utilise des goupilles figure 17.15, s'assemble à peu de choses
DE POINÇONNAGE ' de diamètres différentes. près avec des pièces standards. Les tiges de
guidage, emmanchées à la presse dans les
Pour éviter toute confusion, la cotation des On monte un extracteur de commerce blocs de guidage en T, s'insèrent dans des
dimensions sur le dessin de détail (Fig. (Fig. 17.14, pièce 13) sur le dévêtisseur. rainures en T pratiquées dans la semelle
17.14) se limite aux données essentielles à On actionne cet extracteur, dont on peut et se fixent par des vis de pression. Les élé-
la fabrication de la pièce. modifier la longueur, par un ressort et il ments standards utilisés pour fabriquer cet
fait saillie à l'arrière du dévêtisseur. Cette outil apparaissent à la figure 17.16.
Matrice. La pièce 2 (Fig. 17.14) représente pièce peut éventuellement buter contre le
une matrice à poinçonner. Les dimensions porte-poinçon et l'endommager. On pré-
des ouvertures égalent donc celles des poin-
çons dont les diamètres sont de .688 po et
vient ce dommage en pratiquant dans le OUTILS COMBINÉS À COLONNES
porte-poinçon une ouverture de passage (E) (GUIDES)
.504 po. Pour déterminer les diamètres des (Fig. 17.14), assez profonde, à cause de
ouvertures de la matrice, on ajoute aux l'usure des poinçons qui tend à rapprocher Les outils combinés permettent la fabrica-
diamètres des poinçons deux fois le jeu en- graduellement le porte-poinçon du dévêtis- tion d'un flan par poinçonnage et par dé-
tre les surfaces coupantes. On obtient ainsi seur. coupage en une seule opération. La figure
des ouvertures respectivement de .691 et 17.17 montre un outil type de ce genre.
.507 po. Poinçons. Si on se réfère aux pièces 7 et 8 Le poinçon à découper se monte sur la se-
de la figure 17.14, on remarque que la melle plutôt que sur le coulisseau, comme
Les spécifications pour la pièce à fabriquer cote de l'un des trous de la pièce à fa- dans un outil ouvert à découper.
indiquent une distance d'axe en axe de 1.000 briquer indique un diamètre de .502
+ .005 + .003 Le coulisseau, par contre, actionne la
- - - po. Les limites de cette distance matrice, une cale et une plaque d'appui fi-
- .000 po. Pour poinçonner ce trou, on a
- .000 xées au porte-poinçon. Un dévêtisseur, mon-
sont donc de 1.000 po à 1.005 po, la dis- choisi un diamètre de .504 po pour le poin-
tance moyenne égale 1.0025 po et pour té sur le porte-matrice, enlève le déchet
çon. Le diamètre du trou obtenu est de coincé autour de la matrice de découpage,
simplifier, on arrondit ce chiffre à 1.003
.5035 po à .504 po conformément aux spé- tandis qu'un extracteur éjecte le flan en-
po. Il faut cependant remarquer qu'on peut cifications optimales.
aussi accepter la distance de 1.002 po, mais foncé dans la matrice.
le choix s'explique par le risque d'un léger La cote de l'autre trou indique un dia-
rétrécissement de la matrice à la suite du mètre de 11/16 ± .005 po. Le diamètre OUTilS MULTIPOSTES
traitement thermique. moyen étant égal à .6875 po, on a choisi
un diamètre de .688 po pour le poinçon. Les outils multipostes permettent la fabri-
Après avoir calculé les dimensions opti- cation de pièces par des opéïations succes-
males des ouvertures et les distances d'axe La pratique courante consiste à accroître sives sur la bande, à mesure qu'elle avance
en axe, il faut voir à ce que ces trous soient le diamètre des tiges de poinçon par étapes sur l'outil. Par exemple, un outil multipostes
poinçonnés aux points spécifiés sur la piè- de 1/16 po jusqu'à 1/2 po, et de 1/8 po poinçonne d'abord la bande, la plie au
ce, c'est-à-dire positionner les goupilles d'em- pour les diamètres de plus de 1/2 po. Cette deuxième poste et la découpe au troisième.
boîture (Fig. 17.14, pièces 9) avec pré- façon de procéder permet d'usiner les ou- Il ne reste plus qu'à retirer la pièce ainsi
cIsion. Ces goupilles doivent entourer le vertures dans les porte-poinçon, à l'aide obtenue. On peut voir à la figure 17.18 un
flan, mais il faut prévoir un certain jeu d'alésoirs standards utilisés dans les ateliers outil multipostes.
pour faciliter l'insertion des flans et le dé- d'outillage. C'est pourquoi on a choisi des
gagement des pièces, compte tenu du degré diamètres de .625 po et .750 po pour les
de précision exigé pour la pièce. Dans le tiges des poinçons. OUTILS DE PLIAGE
cas présent, on peut facilement accepter Ces outils permettent de plier une pièce ou
un jeu de .005 po à .001 po entre les côtés L'insertion des tiges dans le porte-poin-
çon requiert un ajustement légèrement ser- un flan suivant un angle donné par rap-
du flan et les goupilles. port au plan original du flan. Le pliage
ré et non dur.
Porte-poinçon. Les diamètres des trous du n'inclut que la formation de deux plans in-
porte-poinçon (Fig. 17.14, pièce 6), ont Dévêtisseur. Dans le dévêtisseur (Fig. 17.14, clinés l'un par rapport à l'autre. On con-
des cotes de .750 po et .625 po parce que pièce 3), on a coté les diamètres d'ouver- sidère toute autre déformation, courbe ou
ces dimensions, plus grandes que celles des ture à 9/16 po et 3/4 po, ce qui laisse un autre, comme des opérations de formage
poinçons, correspondent aux dimensions jeu de 1/32 po par côté entre ces ouver- pour lesquelles on utilise des outils de for-
standards des alésoirs utilisés avec les gui- tures et les poinçons. On peut accepter un mage.
des d'usinage. jeu aussi grand, vu l'épaisseur de la matière
La figure 17.21 représente un outil de
d'œuvre, ce qui simplifie la fabrication et
La distance d'axe en axe se détermine pliage type. Deux centreurs fixes sur les-
le montage par l'outilleur.
directement de la matrice, après le traite- quels on place le flan maintiennent ce der-
ment thermique, pour pallier aux légères Il faut munir d'un extracteur le dévêtis- nier en position. Un bloc d'appui dans la
modifications dimensionnelles qui peuvent seur actionné par ressorts pour éviter que matrice, actionné par ressorts ou hydrauli-
en résulter. la pièce ne s'y agrippe. À cette fin, on quement, remplit les fonctions suivantes:
360 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

BANDE D'OEUVRE PIÈCE OU FLAN DÉCHET

BUTÉE DE GUIDAGE DANS UNE


RAINURE EN T IMMOBILISÉE
PAR UNE VIS DE PRESSION

GUIDE EMMANCHÉ À LA PRESSE


DANS LE BLOC DE GUIDAGE

OUVERTURES DE BOULONNAGE
DE LA SEMELLE AU SOCLE

BANDE D'OEUVRE

. SENS D'AMENÉE

SEMELLE

PORTE·POINÇON 1

rJ-l
1 1 1
1 1 1

POINÇON

MATRICE
OUVERT (POINÇON EN HAUT DE COURSE)

Fig. 17.15 Oulil Il poinçonner simple, labriqué avec des pièces standards [voir la figure 17.16)
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 361

N" 331 -
N" 336 -
24"
36"
11.
12 4 l
r-7''-j 1 1
" ~
Î

DIMENSIONS DE LA PRESSE À POINÇONNER

DÉVËTlSSEUR
P28 - 331

PORTE·POINÇON
PRESSE À POINÇONNER

24"
SEMELLE DE MATRICE 12"
84
2!"
2t"
9"
2"
2~"
HU X 12" X 20"
Dia 8" ou 7" x 11"
10r'
20" x 5t"
325 lb
3 HP, 1 800 tr/mn,
60 PÉRIODES,
3 PH , 220·440 V
Em rayage par goupille Une Ira e
Dimension N' de N' de Transmission 3 courroies en V
poinçon matrice Hauteur totale 78"
A = 1.172 N' 28-1 N' 28-2t Encombrement 34" x 79"
A = 1.327 N' 28-1 N' 28-2i! Poids 4063 lb
fiXATIONS CLAVETÉES POUR POINÇONS ET MATRICES

Wh itney Metal Tooi Company


Fig. 17.16 Presse à poinçonner el outillage standard - Détails des pièces montrées 11 la ligure 17.15
362 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

'---4-..J 1

·(.Y{r@~'r·-~==,-~-=· __!~-
GUIDE-BANDE
BUTÉE FIXE

COULISSEAU D'EXTRACTION

NEZ PORTE-OUTIl

PORTE-POINÇON

COLONNE-GUIDE

CALE D'ÉPAISSEUR PLAQUE D'APPUI

TIGES D'EXTRACTION
PO 1NÇON
EXTRACTEUR DE PlECE

MATRICE

BANDE

DÉVÊTlSSEUR

SEMELLE

OUTIL COMBINÉ DE DÉCOUPAGE ET DE POINÇONNAGE MONTRÉ EN HAUT DE COURSE


Fig. 17.17 Outil combiné
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 363

0 0
DÉCHETS
0

~0 flANS
0

DÉCHET DE BANDE

OUTIL COMBINÉ DE DÉCOUPAGE ET DE POINÇONNAGE MONTRÉ EN FIN DE COURSE

Fig. 17.17 Outil combiné (suite)


364 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE
ACTION DU
POINÇON E

Al COINCEMENT
'{j H
"~~ U F
A
0
Al EXAMEN DE lA BANDE PRODUITE PAR UN
oum MUlTiPOSTES IllUSTRÉ EN Bl

Bl AMORCE

A - Semelle ou porte·matrice
B - Colonnes de gUidage
C - Manchons de guidage
D - Porte·poinçon
E - Nez porte,poinçon
F - Dégagement de fixation
G - Ouverture de boulonnage
Cl PliAGE

Tiré de Basic Diemaking par la National TODI, Die and


PARTIE SUPÉRIEURE FIXÉE AU PORTE·POINÇON Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.

Fig. 17.20 Accessoires d'outillage type

Dl FIN DE COURSE

Tiré de Basic Diemaking par la National TODI, Die and


Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, Ces accessoires et quelques expressions
McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée. connexes se définissent comme suit:
Fig. 17.19 Pliage avec bloc d'appui
Semelle. On désigne par semelle ou porte-
matrice la pièce servant de base à l'appa-
reil, même lorsqu'on y fixe un ou des poin-
çons. La plupart des semelles standards sont
PARTIE INFÉRIEURE FIXÉE À LA SEMEllE
percées de trous pour y insérer les poteaux
3. Il extrait la plece après l'opération de guidage.
Bl OUTIL MULTIPOSTES L'opérateur place le flan sur les centreurs
et actionne la presse; le poinçon descend Porte-poinçon. Le porte-poinçon désigne
Fig. 17.18 Matrice mulliposles pour coincer le flan contre le bloc d'appui la pièce au sommet de l'appareil, même
avant de l'enfoncer dans la matrice. lorsqu'on y fixe une ou des matrices. La
plupart des porte-poinçon standards pré-
sentent des trous pour monter des man-
chons de guidage.
ACCESSOIRES D'OUTillAGE
Nez porte-poinçon. La plupart des porte-
(fig. 17.20) poinçon de petites dimensions portent une
Les accessoires d'outillage forment en quel- tige appelée nez porte-poinçon. On insère
1. Il retient la pièce pendant le pliage que sorte un sous-ensemble d'une presse et cette tige dans une ouverture usinée à cette
comprennent une semelle, un porte-poin- fin dans le coulisseau de la presse. Le nez
2. Il sert d'enclume en fin de course pour çon, des poteaux de guidage et les man- porte-poinçon sert à aligner l'outillage et à
terminer le ou les pliages chons de guidage du porte-poinçon. fixer le porte-poinçon au coulisseau.
~ POINÇON DE PLIAGE
CENTREUR LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 365
~~~~~ DMTISSEUR
Colonnes de guidage. Les colonnes de gui-
dage, aussi appelées tiges ou tiges de gui-
dage, maintiennent l'alignement du poinçon
BLOC D' APPUI --"--i~~îZ.r.~~ et de la matrice.
Manchons de guidage. Les manchons de
guidage, insérés dans le porte-poinçon, glis-
sent sur les colonnes. L'ajustement glissant
juste entre ces pièces permet de guider le
porte-poinçon avec précision.
Dégagement de fixation. Ce dégagement
usiné de chaque côté de la semelle, à l'ex-
GOUJON --c-..
térieur de la surface d'appui de la matrice,
permet de l'attacher au porte-outil de la
RONDELLE presse ou au porte-poinçon selon le cas.
ÉCROU Le dessous de la semelle et du dégagement
ÉCROU·FREIN
ne forment qu'une seule surface.
Al POSITION D'AMENÉE Surface d'appui de la matrice. Cette sur-
face représente la surface disponible sur la
semelle ou sur le porte-poinçon pour rece-
voir les pièces d'outillage. Les colonnes et
les manchons de guidage se placent habi-
tuellement en dehors de cette surface.
Hauteur de poinçonnage. Cette hauteur cor-
respond à la distance entre la surface infé-
rieure de' la semelle et la surface du porte-
poinçon en position de fin de course.

POINÇONS
Un poinçon, comme nous l'avons précédem-
ment défini, forme la partie mâle d'un outil.
Il complète la matrice et permet de pro-
duire l'effet désiré sur la matière d'œuvre.
Les poinçons se divisent en trois catégories,
chacune d'elles comprenant deux groupes
importants comportant une grande variété
de poinçons.
Bl POSITION EN FIN DE COURSE
CATÉGORIES DE POINÇONS
Les catégories de poinçons se définissent
par les fonctions auxquelles' on les destine.
1. Poinçons à découper. Ces poinçons ser-
vent à découper, à poinçonner, à fendre, à
couper ou à rogner la matière d'œuvre.
2. Poinçons à former. On destine ces poin-
çons au pliage, au formage, à l'étirage, à
l'extrusion, c'est-à-dire à la modification de
la matière d'œuvre.
3. Poinçons à double action. Ces poinçons
servent à découper et à former en une seule
opération. Ils peuvent, par exemple, couper
et former, poinçonner partiellement, per-
cer, plier et couper.

GROUPES DE POINÇONS
Cl POSITION D'ÉJECTION On reconnaît deux groupes importants de
poinçons en fonction du mode de montage.
Fig. 17,21 Matrice de pliage
366 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

1. Poinçons indépendants. Ces poinçons se compliquée, donnant à la pièce l'apparence Les poinçons se fixent sur les porte-poin-
montent individuellement au moyen de vis d'un bloc. Les côtés du poinçon suivent le çon par diverses méthodes courantes, dont
et de goupilles intégrées. Ils n'exigent pas contour de la matrice et se prolongent jus- on fait le choix en fonction des exigences
nécessairement de porte-poinçon. Étant com- qu'à la base. On considère ordinairement particulières des pièces à fabriquer.
plets, leur montage et leur positionnement ces poinçons comme indépendants puisqu'ils
deviennent relativement simples et ne re- se montent à l'aide de vis et de goupilles La figure 17.23 illustre la méthode de
quièrent que peu d'effort. incluses dans le poinçon. fixation d'un poinçon-bloc non goupillé,
mais muni de vis pour le fixer dans l'ou-
verture percée dans le porte-poinçon. Dans
un montage, l'unique fonction du porte-
poinçon consiste à positionner le poinçon
avec précision et à le supporter. A cette
fin, on prévoit un ajustage de position suf-
fisamment serré pour qu'il ne puisse se dé-
r CÔTÉ PORTE·POINÇON placer latéralement.
-- L ---"-; -----11 1 L 1 PORTE·POINÇON - . .

J, r Le poinçon illustré représente le type mê-


me du poinçon-bloc à parois verticales dé-

"-.....LL...L.....L-.."-rL-.L......J.A iD L '-'-'''-''-',,---",w
crit précédemment. L'ouverture dans le
porte-poinçon correspond à la forme du
CÔTÉ POINÇON-

/ft-Li 0 -1
POINÇON ________
poinçon, à l'encontre des autres types de
poinçons conçus pour s'adapter à une ou-
verture standard. La figure 17.24 indique
l'une des méthodes employées pour le mon-
0 H
tage dont on décrit l'ajustage ci-après.
0: --.l Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
0 McGraw-Hill Book Company, Publication autorisée. Ajustage pour le montage. La méthode sui-
vante facilite souvent l'ajustage du poinçon
Fig. 17.23 Poinçon-bloc
dans l'ouverture (Fig. 17.24). Cet ajustage
s'obtient par des écarts en surépaisseur,
MONTAGES SUR LES PORTE·POINÇON c'est-à-dire que l'on donne au poinçon les
dimensions Pl = P + 2E, P égalant l'une
Les porte-poinçon maintiennent solidement des dimensions du poinçon et E, l'écart
Tiré de Basic Diem.king par la National Tooi. Die and les poinçons en position et s'avèrent sou-
Precision Machining Association. Droit d'auteur, 1963, d'ajustement permis pour chaque côté. On
McGraw-Hill Book Company, Publication autorisée_ vent le mode de fixation le plus pratique usine l'ouverture dans le porte-poinçon
pour les poinçons de petites dimensions ou pour obtenir un ajustement peu serré de
Fig. 17.22 Poinçon·bloc à découper ceux dont les grandes dimensions justifient position avec une pièce de dimensions éga-
ce support supplémentaire.

2. Poinçons assujettis. Le montage et le


positionnement des poinçons de ce groupe
requièrent un autre élément, tel qu'un porte-
poinçon par exemple. Dans la plupart des
cas, ce dispositif sert aussi à les fixer. Une
0,
fois assemblés, ces poinçons assujettis font
partie intégrante de la pièce de montage. Tiré de Basic Diemaking par la National Tool,
Oie and Precision Machining Association, Droit
Les poinçons dans ces deux groupes peu- d'auteur, 1963, McGraw-Hiil Book Company, Pu·
blication autorisée.
vent nécessiter d'autres supports, appuis ou
éléments de guidage. Dans ce cas, le dé- Fig. 17.24 Montage d'un poinçon au o
vêtisseur ou autre pièce de l'outil conve- moyen d'écarts en surépaisseur
nable remplit cette fonction. En général, les PORTE· POINÇON
poinçons indépendants comprennent deux
types: les poinçons simples et les poinçons
à support. Les autres types de poinçons se
classent plutôt comme des poinçons assujet-
tis.
On nomme poinçons-blocs les poinçons
semblables à celui de la figure 17.22, dont
les parois verticales sont découpées sur tou-
te la longueur, ne reproduisent que la forme
à découper ou à poinçonner, parfois très
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 367

/
~'

...... BUTÉE [RÉF.)

A) RAINURE DE CLAVETAGE B) LOGEMENT DE CLAVETAGE C) INSERTION DE CLAVETTE

Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, McGraw·Hill Book
Company, Publication autorisé~.
Fig. 17.25 Blocage d'orientation des poinçons

les à P. Alors le montage du poinçon de rée du montage, en plus de faciliter la fa-


dimension Pl donne un ajustement serré de brication des pièces à un coût raisonnable Tiré de Basic Di,making par [a Nationa[ Tool, Die and
position. Les ajustements très serrés sont et leur entretien. Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
McGraw·Hi[[ Book Company. Publication autorisée.
inutiles et l'on ne doit pas y recourir. Dans
le tableau suivant, lorsque les dimensions Fig. 17.27 Matrice annulaire goupillée
de l'ouverture dans le porte-poinçon éga-
lent P, les écarts d'ajustage indiqués suf-
D[AMÈTRE DE LA TIGE ORD[NAIREMENT
fi sent dans la plupart des cas: DE .0002 À .0005 PLUS GRAND Les matrices annulaires d'une seule pièce
QU'UN ALÉSOIR STANDARD
comptent parmi les plus simples (Fig.
P oà po J .0002 à .0005 po ÉCART EN SURÉPA[SSEUR
D[A DE TIGE + .001 17.27). Leur positionnement se fait par
P à 2 po J .0004 à .0010 po ANGLES ARROND[S goupillage et la disposition indiquée des
P 2 à 4 po J .0008 à .0012 po goupilles et des vis est conforme à la pra-
P 4 à 6 po J .0010 à .0020 po 1 tique adoptée pour le montage de ce genre
c+ 8
de matrices de petites dimensions. On établit
p 6 à 10 po J .0015 à .0030 po
p
L
i~ ~
10 à 12 po J .0020 à .0040 po
MIN.

D[A DU POINÇON .001 PLUS GRAND


POINÇONS DE PERÇAGE QUE LE TROU À PO[NÇONNER

On désigne par poinçon de perçage tout Tiré de Basic Diemaking par [a National Too[, Die and
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
poinçon que l'on peut inscrire dans un cer- McGraw·Hi[[ Book Company, Publication autorisée.
cle de 1 po de diamètre ou moins, quelle
qu'en soit la forme ou la fonction. On
fixe ordinairement ces poinçons à des porte- Fig. 17.26 Poinçon de perçage, épaulé à tête
poinçon. Cependant, il faut prévoir un dis-
positif pour en empêcher la rotation lors-
qu'ils n'ont pas une forme circulaire. Dans
ce cas, on assure l'orientation du poinçon
par divers modes de clavetage dont les plus On assemble ordinairement les outillages
courants apparaissent à la figure 17.25. par goupillage et par vissage. Les goupilles
Poinçon de perçage, épaulé à tête. Le poin- positionnement les divers éléments de l'ou-
çon de perçage, épaulé à tête, illustré à la til, tandis que les vis fixent et maintiennent
figure 17.26, représente sans aucun doute le tout solidement en position.
la forme la plus courante.
MATRiCES
Les matrices forment, avec les poinçons qui
VIS ET GOUPillES DE FIXATION s'y insèrent, la partie active des outils de
Tiré de Basic Diemaking par [a National Too[, Die and
On peut considérer comme excellente toute découpage ou de poinçonnage. Ces matri- Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
méthode qui permet de fixer des poinçons ces se fabriquent d'une seule pièce ou d'un McGraw·Hill Book Company, Publication autorisée.
solidement et avec précision pendant la du- assemblage de pièces. Fig. 17.28 Matrice annulaire encastrée
368 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

le diamètre C du cercle de boulonnage suf-


fisamment grand pour éloigner les trous de
CENTREURS
fixation de l'ouverture de passage dans la Le centreur a pour fonction de positionner
semelle, afin de ne pas affaiblir cette der- avec précision la pièce d'œuvre ou la bande
nière. Lorsqu'on réduit la largeur L de que requiert la pièce à fabriquer. Une fois
l'anneau, la dimension deviendra compara- en position, on dit que la bande ou le flan
tivement plus grande que la dimension E. sont repérés.
Pour une largeur L plus importante, on pia-
ce le cercle de boulonnage au centre pour La figure 17.29 décrit le repérage par un
que E = F. centreur d'une bande placée à la main. La
A
butée d'amenée permet un jeu de repérage,
Trois vis d'assemblage équidistantes sur c'est-à-dire que l'on amène la bande légère-
le cercle de boulonnage suffisent ordinaire- ment plus loin que la position requise, afin
ment au montage des matrices annulaires que le centreur puisse la reculer d'autant
de petites dimensions et on augmente ce pour la placer en position repérée. On pré-
nombre proportionnellement à l'accroisse- voit toujours un jeu de repérage pour la
ment des dimensions. Pour les matrices an- butée des outils munis de centreurs, excep-
nulaires de grandes dimensions, un plus tion faite de la butée de départ, au début
grand nombre de goupilles s'avère parfois d'une bande. La distance d'amenée égale
nécessaire. Le positionnement des matrices donc le pas plus le jeu de repérage.
annulaires de grandes et de très grandes di-
mensions se fait couramment au moyen de
trois ou quatre goupilles. DÉVÊTISSEURS
c D
Il faut noter le déplacement de la gou- Tiré de Basic Diem,king par la National Tool, Die and On appelle dévêtissage l'action d'arracher
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, la matière d'œuvre coincée autour du poin-
pille B pour éviter l'inversion de la matrice McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.
au montage. On obtient aussi le même ré- çon et dévêtisseur le dispositif pour dévêtir
Fig. 17.30 Ilévêtissage: dévêtisseu! fixe et poinçon
sultat en spécifiant une goupille plus pe- le poinçon.
sur coulisseau
tite que les autres ou encore, en déplaçant
Il existe deux types de dévêtisseurs: le
l'une des vis d'assemblage.
dévêtisseur fixe pour dévêtir les poinçons
Un autre mode de fixation des matrices mobiles (Fig. 17.30) et le dévêtisseur serre-
annulaires consiste à les encastrer dans la flan pour dévêtir les poinçons mobiles ou
semelle (Fig. 17.28). On utilise un loge- fixes (Fig. 17.31 et 17.32). Le dévêtissage
ment dans la semelle pour ensuite y ajuster versions en déplaçant l'une des vis d'as- par dévêtisseur fixe se produit comme suit
la matrice. Ce mode de fixation plus so- semblage. Cependant, on recommande d'u- (Fig. 17.30) :
lide, plus stable, mais plus coûteux, ne re- tiliser une goupille, comme l'indique la fi- Vue A. L'outil en fin de course a poin-
quiert pas de goupillage et on évite les in- gure 17.28. çonné la pièce d'œuvre.
Vue B. Le poinçon remonte, entraînant la
pièce d'œuvre jusqu'au dévêtisseur.
Vue C. En poursuivant sa course, le poin-
çon s'arrache de la pièce d'œuvre qui bute
contre le dévêtisseur et retombe sur la ma-
trice.

Vue D. Le cycle complété, le poinçon re-


tourne à sa position de départ et on enlève
alors la pièce libérée.
Tiré de Basic Diemaking par la National
Tool, Die and Precision Machining Associa· La figure 17.31 décrit le fonctionnement
tion, Droit d'auteur, 1963, McGraw-Hili d'un dévêtisseur serre-flan actionné par des
Book Company. Publication autorisée.
ressorts. Pour plus de clarté, on a omis les
Fig. 17.29 Repérage par centreur
guides et l'extracteur.
d'une bande amenée il la main
Vue A. L'outil en fin de course a poin-
çonné la pièce d'œuvre. La distance M in-
Al DÉBUT DU REPÉRAGE PAR LE CENTREUR
dique la longueur de course du dé'Vêtisseur
IPOSITION REPÉRÉE PAS 1
serre-flan.

Vue B. Le poinçon remonte. Le dévêtis-


seur, retenu par les ressorts, demeure dans
la même position que dans la vue A et ar-
rache la pièce d'œuvre du poinçon. On no-
tera le rapport entre la longueur de course
M et le mouvement du poinçon.
Bl FLAN REPÉRÉ AVANT LE POINÇONNAGE
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 369
Pour comprendre le fonctionnement, il dant, les mêmes principes s'appliquent aux
faut définir deux expressions: autres formes de butées.
1. Position d'amenée. Position de la pièce La matrice montrée dans la vue A ne re-
à l'amenée, déterminée par une butée ou quiert pas de centreur. Les positions ame-
un engrenage. née et repérée coïncident, puisque aucun
organe ou mécanisme, hors le bloc de bu-
tée, n'est prévu pour repérer la pièce. Pen-
dant l'opération, on amène et maintient la
bande en contact avec la butée avant d'ac-
A
tionner la presse. Il s'agit dans ce cas d'un
dispositif de centrage ou de repérage.

~p-~~~~:c':~\-GUIDE DE DÉVÊTlSSEUR
- PORTE-POINÇON

POSITION D'AMENÉE
rpOSITION REPÉRÉE
A 8 1-- PAS ---1

PORTE·POINÇON

L.--~~-~T----- TIGE D'EXTRACTION


c MATRICE VUE A - BUTÉE DE REPÉRAGE
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and L2----"-'--j-- EXT RACTE UR
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, r-- POSITION D'AMENÉE
McGraw-HIII Book Company, Publication autorisée.
JEU DE REPÉRAGEJ POSITION REPÉRÉE
Fig. 17.31 Dévêtissage: dévêtisseur serre·flan, poin· BLOC-DE"] PAS
çon sur coulisseau PIECE D'OEUVRE BUTÉE
~DÉVÊTISSEUR
'" .
'~,
. ? POINÇON
i'. ,'i

c
VUE B - BUTÉE D'AMENÉE
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and

o
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
Vue C. Le cycle est terminé. Le porte·poin- McGraw-Hili Book Company, Publication autorisée.
çon a entraîné le dévêtisseur serre-flan jus- Fig. 17.32 Dévêlissage: déllêtisseur serre·llan, poin·
qu'à la position de départ. Il n'y a plus çon sur semelle (porte-matrice)
qu'à enlever la pièce d'œuvre toujours en
position sur la matrice.
VUE C - CENTREUR AU DËBUT DU REPÉRAGE
Sur les outils à poinçon fixe (monté sur
le porte-matrice), un dévêtisseur mobile s'im- Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
pose. Ces outils fonctionnent comme suit 2. Position repérée. Position exacte de la Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
McGraw-Hili Book Company, Publication autorisée.
(Fig. 17.32): pièce d'œuvre pour fabriquer l'objet avec
la précision requise. fig. 17.33 Utilisation des butées
Vue A. L'outil en fin de course a poinçon-
né la pièce d'œuvre. La distance M indique On peut en quelque sorte considérer une
la longueur de course du dévêtisseur. butée d'amenée comme étant un centreur.
Dans certains cas, elle agit comme cen-
Vue B. La matrice remonte ainsi que le treur, tandis que dans d'autres cas, elle po-
dévêtisseur repoussé par des ressorts qui La figure 17.34 illustre trois types de
sitionne approximativement la pièce' pour
arrachent la pièce d'œuvre grippée au poin- butées solides. On insère ces butées dans
permettre le repérage par le centreur.
çon. La pièce demeure alors coincée entre un trou d'implantation à l'endroit requis
le dévêtisseur et la matrice. La relation entre la position d'amenée et dans l'élément approprié de l'outil. La bu-
la position repérée dépend de la fonction tée, représentée dans la vue A, s'emmanche
Vue C. Le cycle est terminé. L'outil re- de la butée d'amenée. Lorsque ces organes dans la matrice avec un ajustement légère-
tourne à sa position de départ. L'extracteur, servent de centreurs, les positions d'ame- ment serré. Le diamètre du trou d'implan-
actionné par la tige d'extraction, a éjecté née et repérée coïncident. Lorsque la po- tation correspond ordinairement à celui des
le déchet coincé à l'intérieur de la matrice. sition d'amenée est approximative, le repé- butées normalisées. De plus, on doit amé-
On peut enlever la pièce d'œuvre restée en rage exige un centreur. Dans ce cas, on pré- nager un trou de passage dans la semelle.
position sur le dévêtisseur. voit un jeu de repérage entre la position
Il faut toujours prévoir des trous de pas-
d'amenée et la position repérée.
sage dans les éléments de la matrice qui
BUTÉES La figure 17.33 indique la différence en- viennent en contact avec la surface sur la-
Sur la plupart des matrices, on monte des tre ces deux modes de repérage. Dans les quelle la butée fait saillie. Dans la vue A,
butées pour régler J'amenée de la bande pen- deux exemples, on a donné à la butée d'a- le dévêtisseur serre-flan comporte un trou
dant les opérations. menée l'apparence d'un bloc fixe. Cepen- de passage pour la butée.
370 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE
Dans la vue B, on peut modifier le dia- EMBOÎTURES
mètre de la butée pour effectuer un ajuste-
ment, s'il le faut. Lorsqu'il s'agit d'une bu- On utilise les emboîtures sur les matrices MATRICE
tée normalisée, on ne peut procéder de destinées à des opérations secondaires, com- GOUPI LLE
D'ORIENTATION ~hit:=::;;:j
cette façon, mais on doit fabriquer une me le poinçonnage, le formage, etc., prati-
6 GOUPILLES
nouvelle butée en tige à foret. Usiner la quées sur des flans ou sur des pièces qu'on D'EMBOÎTURE
butée enlèverait la couche durcie (trem- place et qu'on enlève à chaque opération.
PI ÈCE
L'emboîture a pour fonction de position-
ner convenablement un flan ou une pièce
sur la matrice. OUVERTURE DE MANOEUVRE COUPE A·A

En principe, l'emboîture entoure le flan


pour le retenir en position. C'est pourquoi
les rives du flan servent de repérage pour PLAT
positionner la matrice.
On doit tenir compte de quatre condi-
tions essentielles dans la conception des
emboîtures: la précision, la mise en posi- Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die "
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963,
tion facile des flans, l'enlèvement facile des McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.
pièces et l'impossibilité d'inversion des piè-
Fig. 17.35 Emboîture type à goupilles
ces.
Le nombre de points de contact de l'em-
BI ÉPAULÉE CI À T~TE boîture varie selon la forme et les dimen-
sions du flan. Pour les flans de forme cir-
Tiré de Basic Diemaking par la National Tool, Die and
culaire ou triangulaire, on utilise habituel-
Precision Machining Association, Droit d'auteur, 1963, lement un minimum de trois goupilles d'em-
McGraw·Hill Book Company, Publication autorisée. boîture, tandis que les autres formes exi-
Fig. 17.34 Butées cylindriques gent un minimum de quatre goupilles d'em-
boîture.

1. Tiré de Basic Diemaking par la National


pée) et le centre ne possèderait plus la ré- Tool, Die and Precision Machining As-
sistance suffisante. Pour modifier l'ajuste- sociation, Droit d'auteur, 1963, McGraw-
ment en sens contraire, on utilise des butées Hill Book Company, Publication auto-
à tête, comme dans le vue C. risée.
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 371

1. Tracer les plans complets de détails de


l'outil de découpage (Fig. 17.36).

1'16\
~/
0

DIMENSIONS EN DÉCIMALES ± .005, À MOINS D'INDICATIONS CONTRAIRES

MATIÈRE D'OEUVRE: ACIER DEMI·DUR AH, ÉP •. 025

:r:vi
-100

~~~~~~~~~--~-

PIÈCE

Tiré de Basic Diemaking par la National Tooi. Die and Precision Machining Association. Droit d'auteur, 1963, McGraw·Hili Book Company, Publication autorisée.
Fig. 17,36 Problème d'outil de découpage
372 LA MATIÈRE ET LES PROCÉDÉS DE FORMAGE

2. Tracer les plans complets de détails de


l'outil de poinçonnage (Fig. 17.37).

DIMENSIONS EN DÉCIMALES ± .005, À MOINS D'INDICATIONS CONTRAIRES

+·005
-,000
-1"<1'

-tl----- !.....I---"'-"+..,.....,"I77*""*i-~~':Î"'I
1
R .250

1 M~OO Oll"lO
00
ll"lOO
~Ico 1 -:.. -+ i
"<1' -'1'-------1-- ~~~~
l "~I"<I'
1 ~t-----~~M§~~~~~~~ +·005 R .500
1·000 -·000 --+---1

j -iN L -____ ~~~~~~~~~~~~~ ___ _ J PI ÈCE

Tiré de Basic Diemaking par la National Tooi. Die and Precision Machining Association. Droit d'auteur, 1963, McGraw·Hill Book Company, Publication autorisée.
Fig. 17.37 Problème d'outil de poinçonnage

3. Tracer l'emplacement le plus avantageux


pour découper les pièces sur la bande (Fig.
17.38).
4. Tracer le dessin d'assemblage d'un outil
de dé-coupage pour fabriquer l'une des pièces
(Fig. 17.38).
5. Tracer le dessin d'assemblage d'un outil
de poinçonnage pour fabriquer j'une des
pièces (Fig. 17.38).
6. Tracer le dessin d'assemblage d'un outil
combiné pour fabriquer l'une des pièces
(Fig. 17.38).
7. Tracer le dessin d'assemblage d'un outil
de pliage pour fabriquer l'une des pièces
(Fig. 17,38).
LES OUTILS DE DÉCOUPAGE 373

DIA i 3 TROUS, DIA .190

A B c D

2 TROUS, DIA .250 2 TROUS, DIA .204

R! 2 TROUS,
DIA l.
-+'1+-1----"-. 16

R!

E F G H

DIA .625 DIA t ....


.....
M

~'"'
0
\ 0
~

\ 1· 061

~
f----15 0 0 -----j )--050

~
Il=
t;;j-'"
Il

J K l
- A - MARGE DE TOLÉRANCE: DIMENSIONS FRACTIONNAIRES ± .014
NOTA: PIECES DE AH: EP. ï61 DIMENSIONS DÉCIMALES ± .005

Fig. 17.38 Problèmes de poinçons el de matrices


Quatrième partie: LES LIAISONS
MÉCANIQUES .
ACCOUPLEMENTS
MOTEUR
MOTEUR

ou CAOUTCHOUC FLEXIBLE EMBRAYAGE

ACCOUPLEMENT
tlASTIQUE RÉDUCTEUR

A PLATEAUX
SANS CHANGEMENT DE COUPLE

COURROIE ET POULIES ENGRENAGE DROIT

CHAÎNE ET ROUES DENTÉES ENGRENAGE CONIQUE

MOTEUR OU

ENGRENAGE DROIT

CHAÎNE ET ROUES DENTÉES


DIMINUTION DU COUPLE

MOTEUR OU
ACCOUPLEMENT
ÉLASTIOUE COURROIE ET POULIES

ARBRE MENÉ CHAÎNE ET ROUES DENTÉES

ARBRE MOTEUR

CAME

À 4 PÉRIODES (CROIX DE MALTE) A 6 PERIODES

TIGE MOUVEMENT
DE lA TIGE

GALET

ARBRE A
CAME MOTEUR CAME

AXES CONCOURANTS AXES PARALLHES

Fig. 18a
A
18 LES COURROIES, LES CHAINES ET LES ENGRENAGES

COMPARAISON ENTRE nière à transmettre le mouvement d'un ar- forme de V, creusées dans les jantes
bre en rotation à un autre. La forme des des poulies. On fabrique ces courroies en
LES TRANSMISSIONS PAR CHAÎNES, dents est conçue de façon à assurer un cordes ou en câbles qu'on imprègne et
PAR COURROIES mouvement de rotation uniforme de la qu'on recouvre de caoutchouc ou d'un au-
ET PAR ENGRENAGES' roue menée par les dents en prise. On fa- tre produit organique afin de' leur donner
brique des roues dentées possédant un fini la section requise. On peut les obtenir en
On utilise les chaînes, les courroies et les de précision ou simplement un fini brut de longueurs indéterminées ou avec joint arti-
engrenages pour transmettre la puissance en- fonderie. culé.
tre des arbres en rotation qui ne peuvent Le pincement de la courroie en V contre
s'accoupler directement. Dans ce chapitre, Les engrenages droits servent à relier des
arbres parallèles. Un engrenage droit peut les parois de la gorge sur la poulie accroît
on compare ces divers organes en vue de l'adhérence et, par le fait même, la force
définir les conditions et les modes de trans- se comparer à deux surfaces cylindriques.
appuyées l'une contre l'autre; les jantes for- de traction.
mission les plus avantageux.
ment les cercles primitifs qu'on a modifiés On fabrique des courroies trapézoïdales
par la suite en y ajoutant des dents. Ces simples ou multiples pour des transmissions
CHAÎNES dents s'engrènent les unes dans les autres; de puissances diverses.
Une transmission par chaîne se compose la transmission se fait sans glissement et on
obtient un rapport de vitesse égal entre la D'autres genres de courroies ont des dents
d'une chaîne sans fin dont les maillons s'en-
roue motrice et la roue menée. transversales ou crans moulés sur la partie
grènent sur les roues dentées qui sont fixées
active d'une courroie plate. Ces courroies
aux arbres des mécanismes menés entraÎ- Les engrenages hélicoïdaux, autre sorte crantées s'engrènent dans des crans corres-
nés. d'engrenages droits, possèdent des dents en pondants formés sur les jantes des poulies.
Les chaînes de précision, comme les chaî- spirale plutôt que cylindriques. Une roue
nes à galet et les chaînes silencieuses, se dentée à chevrons consiste en une roue sur
composent de pièces fabriquées avec de fai- laquelle on a taillé deux rangées de dents COMPARAISON ENTRE
bles marges de tolérance. Ces chaînes ac- inclinées en direction opposée. LES TRANSMISSIONS PAR CHAÎNES
couplées à des roues dentées, aussi fabri- ET LES TRANSMISSIONS
quées avec précision, forment des transmis- COURROIES PAR ENGRENAGE
sions au fonctionnement doux et efficace.
On fabrique également une grande variété Une transmission par courroie consiste en
deux roues ou poulies, reliées par une cour-
AVANTAGES DES CHAÎNES
de chaînes en acier, forgées et coulées pour
des mécanismes qui ne requièrent pas au- roie flexible sans fin; le transport d'énergie Les distances d'axe en axe importent peu
tant de précision. ou l'entraînement se fait par adhérence. pour les transmissions par chaîne, à l'en-
contre des transmissions par engrenage dont
Chaînes à rouleaux. Le principal avantage La plupart des courroies plates se com-
posent d'une ou de plusieurs bandes en cuir la distance d'axe en axe doit mettre en con-
d'une chaîne à rouleaux réside dans sa flexi- tact les surfaces des cercles primitifs. Cet
bilité lorsqu'elle s'engrène sur une roue den- collées ou cousues. Dans la plupart des cas,
avantage des transmissions par chaîne per-
tée. Cette flexibilité provient de l'articula- on taille la courroie de la longueur requise
met souvent de fabriquer un mécanisme
tion obtenue par un assemblage de rou- et on assemble les deux bouts avec des at-
plus simple, moins coûteux et plus pratique.
leaux, de faux rouleaux et d'axes. Les rou- taches en cuir, en métal ou on les colle
leaux, tournant au contact des dents, rédui- tout simplement. L'assemblage des organes de tous les gen-
sent ainsi la friction. res de transmissions requiert plus ou moins
On fabrique également des courroies en
de précision. L'installation des chaînes se
Chaînes silencieuses. La chaîne silencieuse, caoutchouc, en acier, en canevas ordinaire
fait plus rapidement. Quoique le montage
articulée comme la précédente, s'engrène de ou caoutchouté.
de toutes les transmissions exige une bonne
la même manière autour des roues dentées.
On utilise diverses matières pour la fabri- installation, celui des chaînes ne demande
En s'enroulant autour de la roue dentée,
cation des poulies: la fonte, l'acier, le bois pas autant de précision que celui des en-
les plaquettes de la chaîne s'engagent avec
ou des produits synthétiques. La jante de grenages; de ce fait, il réduit la durée des
précision sur les deux côtés des dents.
la poulie est lisse et ordinairement bombée temps morts des machines qui bouleversent
pour empêcher la chute de la courroie. parfois un calendrier de production.
ENGRENAGES Dans une transmission par courroie tra- Cette facilité d'installation donne aux
Une transmission par engrenage consiste en pézoïdale ou en V, la courroie de section chaînes un avantage indéniable lorsqu'on
deux roues dentées qui s'engrènent de ma- trapézoïdale s'engage dans des gorges en prévoit des changements éventuels tels que

377
378 LES LIAISONS MÉCANIQUES

le rapport de vitesse, de puissance de trans- réduite sur les roulements diminue à la fois Lorsqu'un arbre moteur entraîne plu-
mission ou de distance d'axe en axe. les frais d'entretien et les pertes par frotte- sieurs autres arbres qu'il faut synchroniser,
ment. la transmission par chaîne devient une né-
L'élasticité normale en tension de la chaî- cessité.
L'encombrement plus faible d'une trans-
ne, ajoutée à celle de la couche de lubrifiant
mission par chaîne, d'une capacité égale à On élimine le risque d'incendie dans les
sur chacune des mailles, amortit beaucoup
mieux les chocs que l'unique couche de lu- celle d'une transmission par courroie, s'ex- milieux poussiéreux en utilisant des trans-
plique par le diamètre plus petit des roues missions par chaîne, car elles n'accumulent
brifiant entre deux dents en prise dans un
engrenage. utilisées et par l'étroitesse de la chaîne. pas de charges d'électricité statique comme
Les chaînes s'installent facilement. Il suffit les courroies.
Dans un train d'engrenage, l'engrènement de les enrouler autour des roues dentées et
produit à la fois un mouvement roulant et De plus, le grippage d'un mécanisme en-
de les fermer par l'insertion des axes de traîné provoque le glissement de la cour-
glissant entre les surfaces des dents, tandis maillon de jonction. Par contre, une cour-
que l'engagement des rouleaux d'une chaî- roie. Il s'ensuit une élévation de tempé-
roie assemblée doit se- monter et se glisser
ne sur une roue dentée se fait strictement rature pouvant provoquer un incendie ou
en position à l'aide de leviers au prix d'ef-
en rotation. Enfin, une transmission par une explosion des poussières en suspension
forts considérables. Quant aux courroies dé-
chaîne s'use moins rapidement qu'une trans- dans l'air ambiant. Un tel accident ne peut
montables, on doit les coudre ou les lacer
mission par engrenage, parce que l'effort se produire avec une transmission par chaî-
en position à l'aide d'un outillage spécial.
de la chaîne se répartit simultanément sur ne.
Les chaînes possèdent un arc d'enroule-
plusieurs dents et non sur une ou deux, ment minimal plus petit que les courroies; Les chaînes ne vieillissent pas et ne se
comme dans une transmission par engre- cet avantage devient plus marqué aux vi- détériorent pas sous l'action du soleil, de
nage. tesses plus élevées, ce qui permet de don- l'huile et de la graisse.
ner aux transmissions par chaîne des dis- Les chaînes peuvent fonctionner à des
AVANTAGES DES ENGRENAGES tances d'axe en axe beaucoup plus courtes. températures plus élevées.
On recommande la transmission par engre-
nage plutôt que la transmission par chaîne,
lorsque l'espace disponible oblige à réduire
au minimum la distance d'axe en axe.
Le rapport de vitesse maximal admissible
d'une transmission par engrenage s'avère
ordinairement plus élevé que celui d'une A) DISPOSITION DROITE
transmission par chaîne.
Les transmissions par engrenage peuvent
fonctionner à des vitesses de rotation plus
élevées que les transmissions par chaîne.
Les transmissions par engrenage sont or-
dinairement plus appropriées aux puissances
élevées à grande vitesse que les transmis-
sions par chaîne. À faible ou à moyenne B) DISPOSITION DROITE AVEC C) DISPOSITION CROIS~E
TENDEUR (ENROULEUR)
vitesse, on peut utiliser l'un ou l'autre type,
mais l'encombrement réduit des transmis- ARBRES PARALL~LES
sions par engrenage offre un certain avan-
tage.

COMPARAISON ENTRE
LES TRANSMISSIONS PAR CHAÎNES
ET LES TRANSMISSIONS
PAR COURROIES
AVANTAGES DES CHAÎNES
Les chaînes ne glissant pas comme les cour-
roies, leur rapport de transmission demeure
rigoureusement exact; il en résulte un ren-
dement supérieur par l'élimination des per-
tes par frottement.
Le brin mou d'une transmission par chaî- E) DISPOSITION DEMI·CROIS~E
D) DISPOSITION DEMI·CROIS~E AVEC TENDEURS (ENROULEURS)
ne ne requiert pas de galets tendeurs ou en-
rouleurs; pour cette raison, elle impose donc
ARBRES PERPENDICULAIRES
une charge plus faible aux roulements qu'u-
ne transmission par courroie. Cette charge Fig. 18.2 Transmissions par courroie plate
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 379
Les transmissions par chaîne sont plus de courroie de transmission, comme les
pratiques à vitesse réduite. courroies trapézoïdales ou en V.
3. Crantée - courroie plate ordinaire
Les chaînes s'allongent très lentement modifiée pour éliminer la nécessité de re-
sous l'effet de l'usure et ne requièrent pas courir à l'adhérence pour la transmission
d'ajustement fréquent. Par contre, les cour- d'énergie.
roies exigent des ajustements fréquents, soit American Biltrlte Rubber CO., Inc.
en modifiant la position des arbres, des ga- Les courroies ordinaires se fabriquent Fig. 18.3 Courroie plate - Type tissu caoutchoulé
lets tendeurs ou enrouleurs, soit en raccour- sous deux formes différentes: la courroie
cissant les courroies. renforcée, constituée par une bande de trac- c) Le caoutchouc ou le plastique non
tion ajoutée à une bande de friction, et la renforcés
AVANTAGES DES COURROIES courroie non renforcée, constituée par une d) Le cuir renforcé
bande dont la matière de base donne la ré- e) Les tissus
Les courroies ne requièrent pas de lubrifi- sistance nécessaire à la traction.
cation puisqu'il n'y a aucun frottement de Cuir. On fabrique la plupart des courroies
métal contre métal, quoique les courroies Les courroies rainurées, formées d'une en cuir en collant plusieurs bandes en cuir
en cuir nécessitent l'application régulière bande plate de traction sous laquelle on a superposées. Elles possèdent un excellent
d'un enduit pour en conserver la souplesse. moulé une série de rainures en V, possèdent coefficient de friction, une grande souplesse,
une meilleure adhérence par compression une longue durée et se réparent aisément.
En règle générale, une transmission par et se guident plus facilement. On les ap- Par contre, leur coût initial est élevé; on
courroie fonctionne plus silencieusement pelle aussi courroies en V multiples. doit les nettoyer et les recouvrir d'un en-
qu'une transmission par chaîne. duit pour courroies. De plus, elles s'allon-
Les courroies crantées portent sous une gent ou se rétrécissent suivant les conditions
On a recours aux transmissions par cour- bande plate de traction des crans moulés
atmosphériques.
roie plate, lorsque de très longues distances uniformément espacés. Ces crans, s'engre-
d'axe en axe rendraient les transmissions nant sur des poulies crantées, donnent un Ces courroies s'utilisent à vitesse faible
par chaîne peu pratiques. rapport de transmission rigoureusement ou modérée, n'excédant pas 6 000 pi/mn,
exact. On les appelle aussi courroies de dis- pour transmettre des puissances moyennes
Aussi, aux vitesses très élevées, les cour- ou élevées pouvant atteindre 500 HP; elles
tribution.
roies plates offrent plus d'avantages que admettent des rapports de 16:1. De plus,
les chaînes. elles ont une excellente résistance aux chocs.
COURROIES PLATES ORDINAIRES On les utilise, par exemple, sur les arbres
de transmissions multiples et pour l'exploita-
CONCLUSION Les courroies plates ordinaires s'obtiennent
tion minière.
dans le commerce sous forme de courroies
Il n'existe pas de transmission idéale qui ré-
sans fin ou de la longueur requise pour en Tissu ou corde caoutchoutés. Il existe plu-
ponde à tous les besoins. Cet exposé des
faire la jonction au montage. Évidemment, sieurs genres de courroies caoutchoutées; la
mérites relatifs des transmissions par chaî-
la courroie sans fin ne comportant pas de plupart résistent à l'humidité, aux acides ct
ne, par engrenage et par courroie devrait
joints pour l'affaiblir résiste mieux à la aux liquides alcalins. On les fabrique en
servir de guide dans le choix du genre de
traction et fonctionne sans secousses. La tissus Oll en cordes de caoutchouc.
transmission le mieux approprié à la tâche.
jonction se fait soit par vulcanisation, soit
Tissu caoutchouté. Ce genre de courroie
à l'aide de liens mécaniques.
plate compte parmi les moins dispendieuses.
Cinq matières de base entrent ordinaire-
ment dans la fabrication des courroies plates
COURROIES PlATES 2
ordinaires :
Les transmissions par courroie plate sont a) Le cuir
souples, résistantes aux chocs, efficaces à b) Le tissu ou la corde caoutchoutés
vitesse élevée, insensibles aux milieux abra-
sifs, et d'un prix de revient très faible. Ces
courroies s'adaptent à des poulies relative-
ment petites et peuvent se raccorder ou se
combiner pour des opérations continues. Ce-
pendant, comme elles requièrent des ten-
sions élevées, elles imposent de plus grands
efforts aux roulements. Elles deviennent
parfois plus bruyantes que d'autres trans-
missions par courroie; en outre, elles sont
sujettes au glissement et leur efficacité di-
minue à vitesse modérée.
Raybestos-Manhattan (Canada) L1mited
Les transmissions par courroie plate se
divisent en trois catégories: Fig. 18.4 Courroie rainurée ou
1. Ordinaire - courroie plate unie, sans trapézoïdale
denture ni rainures.
2. Rainurée - courroie plate modifiée
pour profiter des avantages d'un autre type
380 LES LIAISONS MÉCANIQUES

(Fig. 18.3). On fabrique ces courroies en


coton ou en coutil synthétique en plusieurs
plis, imprégnés de caoutchouc. À épaisseur
égale, elles transmettent moins de puissance Morse Chain Company
par pouce de largeur qu'une courroie en Courroie crantrée (de distribution)
cuir et s'usent plus rapidement.
Corde caoutchoutée. Ces courroies consis-
tent en plusieurs plis formés de cordes im-
prégnées de caoutchouc. Elles offrent une
forte résistance à la traction comparative-
ment à leur faible poids et à leurs dimen-
sions réduites. Ces courroies de 2 à 4 plis,
ordinairement larges de 1;2 po à 13 po, ne
se fabriquent que sous forme de courroies
sans fin.
Caoutchouc ou plastique non renforcés. Ces Elles s'adaptent bien à la transmission des
courroies plates pour les travaux légers se
COURROIES RAiNURÉES
puissances élevées, à des vitesses pouvant
fabriquent en matière diverses non renfor- Il s'agit d'une courroie plate dont la surface
atteindre 16 000 pi! mn. On les recomman-
cées. inférieure comporte des rainures formant de surtout pour les transmissions exigeant
des saillies parallèles. La section plate ré- une grande efficacité mécanique, une vi-
Caoutchouc. Ces courroies, formées d'u-
siste aux efforts de traction, tandis que les tesse angulaire constante ou pour une syn-
ne simple bande de caoutchouc ou de di-
saillies, s'engageant dans des gorges formées chronisation parfaite.
verses matières de même nature, s'utilisent
sur les poulies, en augmentent l'adhérence.
pour la transmission de puissances peu éle-
vées à faible vitesse. Elles deviennent utiles Malgré sa ressemblance avec la courroie
HAUTEUR DU
pour les transmissions à arbres fixes, puis- en V, cette courroie fonctionne d'après un BOMBEMENT
qu'i! suffit de les étirer pour les monter sur principe différent. L'adhérence de ces cour-
les poulies. roies ne dépend pas du pincement dans les
gorges des poulies, mais plutôt de la résis-
Plastique. Les courroies en plastique non tance à la friction entre la jante et la cour-
renforcé transmettent des puissances plus roie. La puissance transmise dépend de la
élevées que les courroies en caoutchouc et largeur de la courroie et une seule cour-
se fabriquent de plusieurs matières plasti- roie avec un certain nombre de rainures
ques. s'emploie pour chaque transmission. Ces
Cuir renforcé. Ces courroies consistent en courroies requièrent une tension plus grande
une bande de traction en plastique, géné- que les courroies trapézoïdales, mais moins
ralement en nylon, placée entre deux ban- forte que celle des courroies plates ordi-
des en cuir. Ces courroies possèdent un co- naires.
efficient de friction élevé et la souplesse du Ces courroies ont une efficacité élevée
cuir; elles s'étirent beaucoup moins, ce qui lorsqu'on les utilise sur des poulies de petit Fig. 18.6 Bombement de la jante
en prolonge la durée. diamètre et elles se montent sur des trans-
On utilise ces courroies pour la transmis- missions à arbres verticaux ou non paral- Ces courroies exigent un alignement pré-
sion de puissances trop grandes pour les lèles. cis des roues crantées et sont parfois bruyan-
courroies en cuir ordinaires et on peut d'ail- tes aux vitesses élevées, mais ce dernier pro-
leurs les joindre comme les courroies en
COURROIES CRANTÉES
blème ne se pose pas aux vitesses normales.
cuir. La courroie crantée représente une autre
catégorie de courroie plate, communément POULIES POUR COURROIES PLATES
Tissus. Ces courroies se fabriquent soit en
appelée courroie de distribution. Il s'agit d'u- On utilise différents types de poulies pour
partant d'une seule bande de coton ou de
ne courroie plate dont la surface inférieure les courroies plates, rainurées ou crantées.
coutil pliée et cousue en rangées parallèles
comporte des crans uniformément espacés;
de points !ongÎ{udinaux, soit en tissant ces Poulies pour courroies plates. Généralement
joints sans fin. elle allie les avantages de la courroie plate
à ceux des chaînes ou des roues dentées. fabriquées en fonte, on les obtient égaIe-
Ces courroies s'obtiennent aussi en tissu Ces courroies comportent des éléments de ment en acier et avec des jantes, des toiles
non traité ou traité avec une solution d'un traction en acier à haute résistance ou en et des moyeux variés. Ces poulies s'obtien-
produit chimique ou de caoutchouc pour fibre de verre avec des crans en nylon en- nent souvent en deux parties, assemblées
augmenter le coefficient de friction. robé de néoprène. Ces courroies se fabri- par boulons avec des toiles pleines, évidées
quent en différentes largeurs et en cinq pas, ou formées de bras.
Le principal avantage des courroies tout-
tissu réside dans la facilité du guidage et mais elles s'obtiennent également en lar- Bombemeut. Les jantes de toutes les pou-
dans la possibilité d'une utilisation à des geurs et avec des pas spéciaux. lies de transmission devraient avoir une sur-
vitesses élevées. Leur résistance dépend du Les courroies crantées possèdent plusieurs face bombée ou porter des brides, car ainsi
nombre de plis, de la grosseur du fil et de avantages. Elles ne glissent pas et permet- formées, elles sont plus efficaces que les
la largeur de la courroie. On les utilise par- tent des rapports de vitesse élevés. Elles re- poulies cylindriques. Cependant, pour éviter
ticulièrement sur les machines assortisseu- quièrent une tension minimale et n'impo- de concentrer les efforts dans une partie
ses. sent pas de grands efforts aux roulements. étroite de la courroie, il faut limiter le
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 381
Le tableau à la figure 18.7 résume les ca-
Vilesse à la Rapporl ractéristiques des courroies. Pour la plupart
Type de Puissance Vitesse puissance maximal Résistance des transmissions, un rapport de vitesse
courroie maximale (HP) maximale (pi/mn) maximale (pi/mnl de vitesse aux chocs
d'environ 7: 1 correspond au maximum pra-
tique.
Vilesse constante
Faibles efforts 7.5 5000 3500 8 Médiocre L'efficacité d'une courroie en V varie de
Ordinaire 350* 6000 4500 7 Bonne 90% à 98%, pour une moyenne de 95%.
Super 500* 6000 5000 7 Excellente Cependant, l'efficacité décroît en fonction
Crénelée 500* 6000 5000 8 Excellente de l'augmentation du nombre de courroies
Câble en acier 500* 8000 5000 7 Médiocre utilisées pour une transmission et du rap-
Étroite 275* 10,000 7500 7 Excellente port de vitesse.
Avantages. Les transmissions par courroie
Vilesse variable en V permettent des rapports de vitesse éle-
Ordinaire 300 6000 Bonne
vés et une durée de 3 à 5 ans qui est con-
Très variable 75 6000 Bonne
sidérée comme excellente. Faciles à instal-
ler ou à enlever, tout en restant silencieu-
• D'usage courant - Transmissions jusqu'à 1 500 HP.
ses, ces courroies requièrent peu d'entretien
et amortissent les chocs entre l'arbre moteur
Fig. 18.7 Caractéristiques des courroies trapézoïdales et l'arbre mené.

bombement qui peut atteindre, selon l'utili-


sation, un maximum de l/S po par pied de
largeur de jante.
Autres types. On trouve dans le commerce
des poulies pour courroies rainurées ou
crantées dans une grande variété de gros-
seurs et de largeurs; on les obtient aussi en
dimensions spéciales. Les gorges ou le pas
de ces poulies doivent correspondre aux
courroies utilisées.
Il faut au moins une poulie à brides dans
une transmission à courroie crantée pour évi-
ter la chute de la courroie. Dans les trans-
missions à longues distances d'axe en axe,
AI POUlIE SIMPLE BI POULIE DOUBLE
on recommande l'utilisation de deux pou--
lies bridées, bien que ce ne soit pas abso·
lument nécessaire. Les galets ou les pou-
lies folles ne devraient pas être bombées.
Les poulies pour courroies rainurées ne re-
quièrent pas de brides.

COURROiES TRAPÉzoïDALES OU EN V3
L'industrie dispose d'une grande variété de
courroies en V, de genres et de grandeurs
standards, pour transmettre à peu près n'im-
porte quelle puissance. De plus, on fabrique
des courroies en V à des fins spéciales.
Normalement, les transmissions par cour-
roie en V donnent un meilleur rendement
à des vitesses de 1 500 pi/mn à 6000 pi/mn. Cl À COURROIE UNIQUE Dl À COURROIES MULTIPLES
Quant aux courroies standards, elles trans-
mettent une puissance maximale à une vi- T.B. Wood's Sons Company
tesse d'environ 4500, pi/mn. Cependant, Fig. 18.8 Transmissions par courroies simple el multiple
les courroies étroites en V peuvent fonction-
ner à des vitesses atteignant 10 000 pi/mn. Limites. Les courroies en V étant sujettes
aux glissements, on ne les utilise pas sur
des transmissions synchronisées, comme sur
les transmissions de distribution par exem-
ple. Une tension inappropriée et des lon-
gueurs mal assorties peuvent en réduire la
durée, ainsi que l'utilisation à des tempé-
ratures supérieures à 180 OF ou inférieures
Fig. 18.9 Courroies trapézoïdales industrielles à _60°F. À cause de la force centrifuge,
382 LES LIAISONS MÉCANIQUES

on ne peut employer les courroies en V à pour petits moteurs, on identifie les sec- courroie de section B d'une longueur stan-
des vitesses au-dessus de 10 000. pi/mn; à tions par 2L, 3L, 4L et 5L. Lorsqu'on doit dard de 90 po; une courroie étroite 5V1400
des vitesses au-dessous de 1 000 pi/mn, elles appuyer une poulie à gorge contre l'exté- désigne une courroie de section 5V, longue
deviennent ordinairement peu économiques. rieur d'une courroie trapézoïdale', on utilise de 140. po à l'extérieur, c'est-à-dire de 1 400
à cette fin une courroie à section ordinaire dizièmes de pouce; une courroie légère ou
DIMENSIONS NORMALISÉES du type double V: AA, BB, CC et DD. pour petits moteurs, 2L080 désigne une
Pour faciliter l'interchangeabilité et en as- On fabrique des courroies à bout ouvert courroie de section 21, longue de 80 po à
surer l'uniformité, les fabricants de cour- en sections A, B, C et D. Les courroies ar- l'extérieur; une courroie à rapports élevés
roies trapézoïdales ont normalisé les divers ticulées en V ne sont pas normalisées et se 1930V366 désigne une courroie large de
types de courroies en V. Cette normalisa- fabriquent en sections A, B, C, D et E; cer- 19/16 po ou 1 3/16 po formant un angle
tion, mise au point par la RMA (Rubber tains modèles s'obtiennent aussi pour les de 30°; V indique la courroie pour rap-
Manufacturers Association) et la MPTA transmissions légères. ports élevés dont la longueur égale 366
(Mechanical Power Transmission Associa- Quant aux courroies trapézoïdales à rap- dixièmes de po ou 36.6 po; il n'existe pas
tion), fut adoptée et publiée par l'ASA ports de transmission élevés, conçues pour de normes définies par la SAE pour les
(American Standards Association). Dans les variateurs de vitesse, elles s'obtiennent courroies de machines agricoles ou d'auto-
les secteurs de l'industrie en général, de en sections Q, P, R, T et W. mobiles.
l'automobile et des machines agricoles, ces Courroies pour machines agricoles. Ces Une courroie en V se compose essentiel-
normes établissent entre autres les dimen- courroies diffèrent des courroies industri- lement de cinq éléments (Fig. 18.10):
sions des courroies et des poulies, en plus elles surtout par leur mode de construction, a) les éléments de traction ou portant la
des facteurs à considérer et des formules mais leurs sections sont les mêmes que charge
celles des courroies ordinaires et portent les b) l'élément élastique enrobant les élé-
34°, 36° ments de traction
désignations: HA, HB, HC, HD et HE; ain-
si que HAA, HBB, HCC et HDD pour les c) les éléments flexibles supérieurs
sections en double V. d) l'élément de compression à la base
e) l'élément d'enrobage
COURROIE Courroies pour automobiles. La SAE a dé-
TRAPÉzOIDALE terminé six section de courroies pour l'in-
POUlIE
POULIES ET MOYEUX
OU GORGE La plupart des roues à gorge sont en fonte.
Économiques et stables, elles ont une lon-
gue durée. On fabrique aussi les poulies
légères en plastique ou en métal moulé sous
pression. On utilise les poulies en acier, fa-

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DE COMPRESSION o
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Fig. 18.10 Courroie trapézoïdale et po~lie BAGE
utilisées pour le calcul et l'étude des trans- AI TYPE GLISSANT BI TYPE A BERCEAU
missions par courroie.
Sections. Les courroies trapézoïdales utili- American Biltrite Rubber Co" Inc.
sées dap.s l'industrie et l'agriculture se fa-
Fig. 18.11 Structure de base des courroies trapé-
briquent toujours en sections standards. Ce- zoïdales
ci ne s'applique pas à l'industrie de l'auto-
mobile pour laquelle on en produit un dus trie de l'automobile, identifiées par la
grand nombre aux dimensions spéciales. largeur maximale (grande base): .380 po, CI TYPE A RESSORT DI TYPE PIVOTANT
Cependant, même dans ce cas, on a norma- .500 po, 11/16 po, 3/4 po, 7/8 po et 1 po. TENDEUR
lisé la plupart des sections. À cause des Longueur. Bien qu'il soit possible de fabri-
différences dans la composition et le mode quer des courroies trapézoïdales sans fin
de fabrication des courroies, la section, les de longueurs variées, les fabricants ont nor-
dimensions et l'angle des parois peuvent va- malisé certaines longueurs pour le com-
rier légèrement d'un manufacturier à l'au- merce. Cependant, chaque manufacturier fa-
tre. Cependant, toute courroie ayant une brique en plus des courroies de longueurs
section standard reste interchange'able et spéciales pour d'autres entreprises.
s'adapte très bien aux gorges de poulies
standards. CLASSEMENT DIMENSIONNEl
Courroies industrielles. Ellees se divisent en
DES COURROIES
trois groupes: les courroies lourdes ordi- Une seule méthode de classement, normali-
naires, les courroies lourdes étroites et les sé dans certains cas, désigne tous les gen-
courroies légères. Les sections des courroies res de courroies trapézoïdales ou en V.
lourdes ordinaires A, B, C, D et E appa- Cette méthode consiste essentiellement à El EXEMPLE D'UNE BASE DE MOTEUR
raissent à la figure 18.9. Les courroies lour- identifier les courroies par le symbole de À SUPPORT COULISSANT
des étroites se fabriquent en trois sections: section, suivi de la longueur. Par exemple, T.B. Wood's Sons Company
3V, 5V et 8V. Quant aux courroies légères une courroie ordinaire B90. désigne une Fig. 18.12 Supports ordinaires de moteurs
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 383
briquées par formage, surtout dans l'indus- UTILISATION DES ENROULEURS le dessin à l'échelle, on détermine avec pré-
trie de l'automobile et de la machinerie cision les positions extrêmes de l'enrouleur.
agricole. Pour des applications spéciales, on
OU GALETS TENDEURS 4 On calcule ensuite les longueurs de cour-
peut les fabriquer en acier ou en divers al- Les enrouleurs ou galets tendeurs, cylindri- roie pour ces deux positions afin d'assurer
liages d'aluminium. ques ou à gorge, ne transmettent pas les un ajustement suffisant.
La vitesse périphérique des poulies en efforts. On les utilise habituellement pour
fonte se limite généralement à 6500 pi/mn. tendre la courroie d'une transmission lors- CHOIX D'UNE COURROIE EN V
On préfère cependant utiliser des poulies en qu'il est impossible de déplacer l'un des
arbres pour installer la courroie. Il sem-
lÉGÈRE 5
aluminium, en acier ou en fer malléable
ble plus économique, à la longue, de pré- On a simplifié et on a réduit à trois étapes
pour des vitesses atteignant 10 0,0,0 pi/mn.
voir un arbre ajustable plutôt qu'un en- le choix d'une transmission par courroie
Les poulies ont des gorges régulières ou
rouleur. Cependant, les enrouleurs s'adap- en V pour petites machines:
profondes. Les courroies en V avec poulies
tent parfaitement aux transmissions par a) Diamètre de la poulie motrice et de
à gorge profonde s'emploient habituelle-
courroie trapézoïdale multiple. Dans bien la section de courroie
ment sur des transmissions soumises à de
des cas, ils permettent aux courroies de b) Diamètre de la poulie menée
fortes vibrations ou lorsque les arbres sont
verticaux ou forment un certain angle entre contourner des obstacles. Enfin, on les c) Longueur de la courroie en fonction
monte soit à l'intérieur, soit à l'extérieur de la distance entre les axes
eux.
Les poulies en acier, fabriquées par for- de la courroie. Pour le montage à l'intérieur, Pour obtenir un meilleur rendement, il faut
mage, s'obtiennent généralement complètes on utilise un enrouleur à gorge ou cylindri- classer la transmission étudiée dans l'une
avec le moyeu. On ajoute parfois une bague que (non bombé), cette dernière forme des catégories suivantes:
amovible pour adapter le moyeu à des ar- étant toutefois la seule admise pour le mon-
TRANSMISSIONS LÉGÈRES
bres différents. Pour faciliter le montage et tage à l'extérieur.
Un enrouleur monté à l'intérieur d'une Appareils ménagers
le démontage des poulies à gorges multi-
courroie diminue l'arc d'enroulement de - Laveuses automatiques
ples, ces dernières sont ordinairement mu-
chaque poulie. Son diamètre doit égaler au - Repasseuses
nies de bagues coniques amovibles pouvant
aussi s'adapter sur des arbres de divers dia- moins celui de la petite poulie; l'enrouleur - Lave-vaisselle
mètres. se monte de préférence sur le brin mou de Ventilateurs et souffleurs
la transmission (Fig. 18.13A). Pompes centrifuges
Un enrouleur monté à l'extérieur d'une TRANSMISSIONS ORDINAIRES
courroie augmente l'arc d'enroulement, mais

fÎr~
: + l'ajustement possible se limite à la distance Brûleurs à l'huile
ARC 1: GALET Brunissoirs
D'ENROULEMENT T entre les brins. En étudiant une transmission
par courroie plate, il faut prévoir un enrou- Soufflerie de chauffage et de ventilation
RÉDUIT ~ MOTRICE Machines à trancher la viande
leur à l'extérieur lorsqu'il est impossible d'a-
juster l'arbre réglable. Cet enrouleur, d'un Multiplicateurs de vitesse
Al ENROULEUR AU MOINS AUSSI GRAND QUE LA PETITE
diamètre égal à au moins 1Y3 fois celui de Perceuses sur colonne
POULIE, MONTÉ À L'INTÉRIEUR SUR LE BRIN MOU
la petite poulie, se monte sur le brin mou Générateurs
(Fig. 18.13B). Tondeuses à gazon à moteur
Un enrouleur à gorge se monte à l'inté- TRANSMISSIONS LOURDES
rieur et en n'importe quel point de la cour-
roie, de préférence sur le brin mou. Puis- Transmissions de moteur à essence
qu'il réduit l'arc d'enroulement de la cour- Machines-outils pour métaux
roie, on devrait le monter de façon à éga- Machines à poncer
liser autant que possible cet arc sur les deux Chargeurs mécaniques de foyer
Bl ENROULEUR PLUS GRAND D'AU MOINS ~ poulies. Machines à vaporiser
Les enrouleurs, montés à l'intérieur com- Machines-outils pour le bois
DE LA PETITE POULIE, MONTÉ À L'EXTÉRIEUR
me à l'extérieur, se placent aussi près que Tours
possible du brin qui s'éloigne d'une des Machinerie industrielle
poulies. Il s'ensuit que sur un brin mou, Refrigérateurs
l'enrouleur se monte de préférence près de Compresseurs
la poulie motrice (Fig. 18.13A et 18.13B), Pompes à piston
tandis que le brin tendu, il se monte de pré- Broyeurs ou rectifieuses
Cl ENROULEUR MONTÉ À L'EXTÉRIEUR SUR LE BRIN TENDU férence près de la poulie conduite (Fig. Les puissances en HP au tableau de la fi-
18.13C et 18.13D). gure 18.13 s'appliquent aux transmissions
On utilise parfois des enrouleurs, munis ordinaires. Pour les transmissions légères, il
de ressorts ou de poids tendeurs, pour main- faut multiplier la puissance en HP du mo-
tenir la tension nécessaire sur la courroie teur par un facteur d'utilisation de 1.20.
soumise à un effort normal. On monte ce Pour les transmissions lourdes, on multiplie
type d'enrouleur sur le brin mou de la par un facteur de .85.
Dl ENROULEUR MONTÉ À l'INTÉRIEUR SUR LE BRIN TENDU courroie; on ne doit pas l'utiliser s'il faut
inverser le sens de rotation le brin mou CHOIX EN TROIS ÉTAPES SIMPLES
devenant alors le brin tendu'. 1 re étape. Choix du diamètre de la poulie
Gales Rubber Company
Fig. 18.13 Disposition des galets tendeurs ou en· Il faut tracer avec soin un dessin de mon- motrice en V et de la section de la cour-
rouleurs tage d'une transmission avec enrouleur. Sur roie.
384 LES LIAISONS MÉCANIQUES

PUISSANCE EN HORSEPOWER
Diamètre extérieur de la petile poulie en \1 - pouces
1.50 1.75 2,00 2,25 2,50 2.75 3,00 3.25 3.50

200
400 0.06 0,08 0.12 0.15 0,18 0.22 0.25
600 0.08 0.12 0.18 0.22 0,27 0.32 0.36
800 0.11 0,15 0.22 0.28 0.34 0.41 0.45
1000 0.12 0,18 0.26 0.33 0.42 0.48 0.55
1160 0.07 O.ll 0.15 0.21 .0.29 0.38 0.46 0,54 0.62
1400 0.08 0:12 0.17 0.23 0.33 0.43 0.53 0,64 0,74
1600 0,08 0.14 0.19 0,25 0,36 0.48 0.58 0.69 0,80
1750 0.08 0.15 0.20 0,25 0,38 0.51 0.63 0.74 0.85
2000 0.09 0.16 0,22 0.28 0.41 0.55 0.68 0.81 0.92
2200 0.Q9 0;17 0.24 0.31 0.44 0.58 0.72 0.86 0.99 1.12
2400 0.10 0.18 0.25 0.32 0.45 0.61 0,76 0,91 1.05 1.19
2600 0.10 0.19 0.26 0.35 0.47 0.64 0.79 0.96 1.09 1.24
2800 o.n 0.19 0.28 0.36 0.48 0.66 0,83 0.99 1.14 1.28
3000 0.11 0.21 0.29 0.39 0.49 0.68 0.85 1.02 1.18 1.32
3200 0.11 0.21 0.30 0.39 0.51 0,70 0,88 1.05 1.20 1.36
3450 0.12 0.22 0.32 0.41 0.51 0.71 0.90 1.07 1.23 1.38
3600 0.12 0.22 0.33 0.42 0,52 0.72 0.91 1.09 1.25 1.40
3800 (1l2 0.22 0;33 0.42 0.52 0,72 0,92 1.09 1.25 1.41
4000 0,12 0.22 0,34 0.44 0.53 0.72 0,92 LlO 1.26 1.40
Pour celle partie du Pour celte parlie du
lableau utiliser une
courroie de:
CJ lableau utiliser une
courroie de :

r~-1~ r+1~
,i:\i\!:,!:~~ \1\\ll$I\\l\lV ~I~
+
NOTA: Ce tableau inclut un facteur d'utilisation de 1.3. Multiplier la puissance recommandée par ,85 pour les gros efforts et par
1.20 pour les faibles efforts,

LB, Wood's Sons Company


Fig. 18.14 Tableau pour calculer le diamèlre de la poulie motrice el la section de la courroie

Classement du type de transmission, com- Nota.' Après avoir calculé une distance Avant de dessiner une transmission par
me il a été expliqué précédemment. Déter- d'axe en axe et la longueur de courroie courroie, on doit obtenir les renseignements
miner le diamètre de la poulie motrice et correspondante, il faut prévoir, dans l'ajus- suivants:
la section de la courroie en V (Fig. 18.14). tement d'une des poulies, la possibilité de 1. La puissance (HP) et la vitesse de ro-
diminuer d'au moins un pouce la distance tation (tr/mn) du moteur
2" étape. Choix du diamètre de la poulie
menée, entre les axes pour installer la courroie sans 2, La vitesse de rotation de l'arbre me-
l'endommager. né (tr/mn).
Consulter le tableau correspondant à la
Quoique peu sujettes à l'allongement, les 3. L'encombrement de la transmission
vitesse du moteur (Fig, 18.15); choisir dans
courroies trapézoYdales requièrent quand Exemple: Un moteur de 112 HP à 1 750
la colonne correspondant au diamètre de la
même un certain ajustement pour compen- tr/mn doit entraîner à l'aide d'une cour-
poulie motrice, la vitesse de la poulie me-
ser cet allongement ainsi que l'usure nor- roie en V la broche d'une perceuse sur co-
née dont le diamètre apparaît dans la pre-
male des parois de la courroie et des pou- lonne à une vitesse d'environ 1 200 tr/mn.
mière colonne à gauche.
lies, La distance d'axe en axe préliminaire entre
3e étape. Calcul de la longueur de la cour- Pour choisir des courroies de dimensions les arbres moteur et mené égale approxi-
roie et de la distance d'axe en axe, plus grandes, il faut consulter les catalo- mativement 20 po.
Additionner le diamètre des deux pou- gues et les fiches techniques des manufac-
lies à gorge en V, motrice et menée, Repé- turiers. Solution: La transmission d'une perceuse
rer ce total au haut du tableau (Fig, 18,16). Le problème le plus courant consiste à sur colonne se classant parmi les transmis-
Choisir dans la colonne correspondante la choisir une courroie pour un outil ou un sions ordinaires, il n'y a donc pas lieu d'u-
distance d'axe en axe et lire la longueur de appareil tournant à une vitesse moins éle- tiliser l'un des facteurs de puissance.
la courroie requise à la colonne longueur vée que le moteur électrique, à essence ou 1re étape. Choix d'une poulie motrice en V
de courroie. autre qui l'entraîne, et d'une section de courroie (Fig. 18,14).
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 385

VITESSES COMMANDÉES POUR MOTEURS 1 160 TR/MN


DE de DE de 1. poulie motrice - Pouces
la poulie en
pouces 1.50 1.75 2.00 2.25 2.50 2.75 3.00 3.25 3.50 3.75 4.00 4.25 4.50

1.5 1160 1392 1625 1855 2085 2325 2550 2785 3015 3250 3480 3715 .' .
2.0 829 995 1160 1325 1490 1658 1825 1988 2150 2315 2485 2650
2.5 645 774 903 1031 1160 1290 1418 1546 1675 1805 1933 2032 2190
3.0 528 634 739 845 950 1057 1160 1266 1370 1475 1580 1685 1793
3.5 447 536 625 715 804 894 982 1071 1160 1248 1340 1428 1518
4.0 387 465 542 620 696 775 85i 929 1008 1082 1160 1238 1315
4.5 341 409 477 545 614 682 750 819 886 955 1022 1091 1160
5.0 305 366 427 488 549 610 671 732 794 854 915 976 1039
5.5 277 332 381 442 497 553 608 663 718 774 829 884 939
6.0 253 302 353 404 454 505 555 605 655 706 756 806 857
7.0 215 258 301 344 388 430 474 516 560 602 648 688 732
8.0 187 224 262 297 337 374 411 449 486 524 561 599 636
10.0 149 179 208 238 168 298 328 357 387 417 446 477 506
12.0 123 148 173 197 222 247 272 296 321 346 370 395 420

VITESSES COMMANDÉES POUR MOTEURS 1 150 TR/MN


DE de DE de la poulie motrice - Pouces
la poulie en
pouces 1.50 1.75 2.00 2.25 2.50 2.75 3.00 3.25 3.50 3.75 4.00 4.25 4.50

1.5 1750 2100 2450 2800 3150 3500 3850 .' .


2.0 1250 1500 1750 2000 2250 2500 2750 3000 3250 3500 3750 4000
2.5 974 1167 1360 1555 1750 1945 2140 2330 2530 2725 2915 3110 3305
3.0 797 955 1113 1272 1431 1590 1750 1910 2070 2225 2385 2545 2700
3.5 674 808 942 1077 1210 1346 1480 1615 1750 1885 2020 2155 2290
4.0 584 700 817 935 1050 1168 1283 1400 1518 1634 1750 1865 1985
4.5 516 618 720 824 926 1030 1131 1235 1339 1440 1543 1650 1750
5.0 462 554 646 737 830 922 1013 ll05 1198 1290 1382 1473 1568
5.5 417 500 584 667 750 834 917 1000 1082 1167 1250 1333 1417
6.0 381 456 533 610 685 760 837 913 990 1065 1140 1217 1290
6.5 350 420 490 560 630 700 771 840 910 980 1050 1120 1190
7.0 324 389 454 518 584 648 713 778 843 907 973 1039 1102
8.0 282 339 394 451 507 564 620 676 734 789 845 902 959
9.0 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750 800 850
10.0 224 270 315 360 405 450 495 540 585 630 675 720 765
11.0 203 244 285 326 366 407 448 488 530 570 610 652 692
12.0 186 224 261 298 336 373 410 446 485 522 560 596 634

VITESSES COMMANDÉES POUR MOTEURS 3500 TR/MN


DE de DE de la poulie motrice - Pouces
la poulie en
pouces 1.50 1.75 2.00 2.25 2.50 2.75 3.00 3.25 3.50 3.75 4.00 4.25 4.50

1.5 3500 4200 4900 5600 6300 7000 7700


2.0 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000
2.5 1948 2334 2720 3110 3500 3890 4280 4660 5060 5450 5830 6220 6610
3.0 1594 1910 2236 2544 2862 3180 3500 3820 4140 4450 4770 5090 5400
3.5 1348 1616 1884 2154 2420 2692 2960 3230 3500 3770 4040 4310 4580
4.0 1168 1400 1634 1870 2030 2336 2566 2800 3036 3268 3500 3730 3970
4.5 1032 1236 1440 1648 1852 2060 2262 2470 2678 2880 3086 3300 3500
5.0 924 1108 1292 1474 1660 1844 2026 2210 2396 2580 2764 2946 3136
5.5 834 1000 1168 1334 1500 1668 1834 2000 2164 2334 2500 2666 2834
6.0 762 912 1066 1220 1370 1520 1774 1826 1980 2130 2280 2434 2580

6.5 700 840 980 1120 1260 1400 1542 1680 1820 1960 2100 2240 2380
7.0 648 778 908 1036 1168 1296 1426 1556 1686 1814 1946 2078 2204
8.0 564 678 788 902 1014 1128 1240 1352 1468 1578 1690 1804 1918
9.0 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1750
10.0 448 540 630 720 810 900 990 1080 1170 1260 1350 1440 1530
11.0 406 488 570 652 732 814 896 976 1060 1140 1220 1304 1384
12.0 372 448 522 596 672 746 820 892 970 1044 1120 1192 1268

T.B. Wood's Sons Company


Fig. 18.15 Tableau pour calculer la vitesse en tr/mn el le diamètre de la poulie menée
386 LES LIAISONS MÉCANIQUES

....
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GO

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""':l
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III
i
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... :;:
. Addition des diamètres des deux poulies

c=
~~ ;;: 00
~ u
4 4y, 5 1 5y, 6 6Y, 7 7Y, 8 81, 9 91, 10 10 y, Il Il y, 12 12y, 13 "13 y, 14 14y, 15 15Y, IG

y, y, 16 4.9 45 4.1
'1. y, 18 5.9 5.5 5.1 4.6
'la y, 20 6.9 6.5 6.1 5.6 5.2
% y, 22 7.9 7.5 7.1 6.6 6.2 5.B
% y, 24 8.9 8.5 8.1 7.6 7.2 6.8 6.3 5.8

'la y, 26 9.9 9.5 9.1 8.6 8.2 7.8 7.3 6.9 6.5
'la y, 28 10.9 10.5 10.1 9.6 9.2 8.8 8.4 7.9 7.6 7.1 6.6
'la y, 30 Il.9 11.5 11.1 10.6 10.2 9.8 9.4 8.9 8.6 8.1 7.7 1.3
'la y, 32 12.9 12.5 12.1 11.6 11.2 10.8 10.4 10.0 9.6 9.1 8.7 8.4 8.0
'la y, 34 13.9 13.5 13.1 12.7 12.2 11.8 Il.4 11.0 10.6 10.2 9.7 9.4 9.0 8.6

'la y, 36 14.9 14.5 14.1 13.7 13.2 12.8 12.4 12.0 Il.6 Il.2 10.7 10.4 10.0 9.6 9.0
'la y, 38 15.9 15.5 15.1 14.7 14.2 13.8 13.4 130 12.6 12.2 11.8 11.4 11.0 10.6 10.0 9.7 9.1
% y, 40 16.9 16.5 16.1 15.7 15.3 14.8 14.4 14.0 13.6 13.2 128 12.4 12.0 Il.6 11.1 10.7 lO.1 9.8
% y, 42 17.9 17.5 17.1 16.7 16.3 15.8 15.4 15.0 14.6 14.2 13.8 13.4 13.1 12.6 12.1 11.7 11.2 10.8 10.2
% y, 44 18.9 18.5 18.1 17.7 17.3 16.8 16.4 16.0 15.6 15.2 14.8 14.4 14.1 13.6 13.1 12.8 12.2 11.9 11.2 10.9

% y, 46 19.9 19.5 19.1 18.7 18.3 17.9 17.4 17.0 16.6 16.2 15.8 15.4 15.1 14.6 14.1 13.8 13.2 12.9 12.3 12.0 10.9 10.5
% y, 48 20.9 20.5 20.1 19.7 19.3 18.9 18.4 18.0 17.7 17.2 16.8 16.4 16.1 15.6 15.1 14.8 14.3 13.9 13.3 13.0 12.0 11.6 11.3
% y, 50 21.9 21.5 21.1 20.7 20.3 19.9 19.4 19.0 18.7 18.2 17.8 17.4 17.1 16.7 16.2 158 15.3 14.9 14.4 14.0 13.1 12.7 12.4 12.1 11.7
% y, 52 22.9 22.5 22.1 21.7 21.3 20.9 20.4 20.0 19.7 19.2 18.8 18.4 18.1 17.7 17.2 16.8 16.3 15.9 15.4 15.0 14.1 13.8 13.5 13.1 12.8
% y, 54 23.9 23.5 23.1 22.7 22.3 21.9 21.4 21.0 20.7 20.2 19.8 19.4 19.1 18.7 18.2 17.8 17.3 17.0 16.4 /6.1 15.2 14.8 14.5 14.2 13.8

% y, 56 24.9 24.5 24.1 23.7 23.3 22.9 22.4 22.0 21.7 21.2 20.8 20.4 20.1 19.7 19.2 18.8 18.3 18.0 17.4 17.1 16.2 15.9 15.6 15.2 14.9
% y, 58 25.9 25.5 25.1 24.7 24.3 23.9 23.4 230 22.7 22.2 21.8 21.4 21.1 20.7 20.2 19.8 19.3 19.0 18.5 18.1 17.3 16.9 16.6 16.3 15.9
Va % 60 26.9 26.5 26.1 25.7 25.3 24.9 24.5 24.0 23.7 23.2 22.8 22.4 22.1 21.7 21.2 20.8 20.4 20.0 19.5 /9.1 18.3 18.0 17.6 17.3 17.0
Va 3,4 62 27.9 27.5 27.1 26.7 26.3 25.9 25.5 25.0 24.7 24.3 23.8 23.4 23.1 22.7 22.2 21.8 21.4 21.0 20.5 20.1 19.4 19.0 18.7 18.3 18.0
Va % 64 28.9 28.5 28.1 21.7 27.3 26.9 26.5 26.0 25.7 25.3 24.8 24.4 24.1 23.7 23.2 22.9 22.4 22.0 21.5 21.1 20.4 20.0 19.7 19.4 19.0

Va % 66 29.9 29.5 29.1 28.7 28.3 27.9 27.5 27.0 26.7 26.3 25.9 25.4 25.1 24.7 24.2 23.9 23.4 23.0 22.5 22.2 21.4 21.1 20.7 20.4 20.0
Va 3,4 68 30.9 30.5 30.1 29.7 29.3 28.9 28.5 28.1 27.7 27.3 26.9 26.4 26.1 25.7 25.2 24.9 24.4 24.0 23.5 23.2 22.4 22.1 21.7 21.4 21.0
Va % 70 31.9 31.5 31.1 30.7 30.3 29.9 29.5 29.1 28.7 28.3 27.9 27.4 27.1 26.7 26.2 25.9 25.4 25.0 24.5 24.2 23.5 23.1 22.8 22.4 22.1
Va % 72 32.9 32.5 32.1 31.7 31.3 30.9 30.5 30.1 29.7 29.3 28.9 28.4 28.1 27.7 27.2 26.9 26.4 26.0 25.5 25.2 24.5 24.1 23.8 23.4 23.1
Va % 74 33.9 33.5 33.1 32.7 32.3 31.9 31.5 31.1 30.7 30.3 29.9 29.4 29.1 28.7 28.2 27.9 27.4 27.0 26.5 26.2 25.5 25.1 24.8 24.4 24.1

Va % 76 34.9 34.5 34.1 33.7 33.3 32.9 32.5 32.1 31.7 31.3 30.9 30.4 30.1 29.7 29.2 28.9 28.4 28.0 27.6 27.2 26.5 26.2 25.8 25.5 25.1
Va 3,4 78 35.9 35.5 35.1 34.7 34.2 33.9 33.5 33.1 32.7 32.3 31.9 31.4 31.1 30.7 30.2 29.9 29.4 29.0 28.6 28.2 27.5 27.2 26.8 26.5 26.1
Va 3,4 80 36.9 36.5 36.1 35.7 35.3 34.9 34.5 34.1 33.7 33.3 32.9 32.4 32.1 31.7 31.3 30.9 30.4 30.0 29.6 29.2 28.6 28.2 27.9 27.5 27.1
Va % 82 37.6 37.1 36.7 36.3 35.9 35.5 35.1 34.7 34.3 33.9 33.5 33.0 32.7 32.3 31.9 31.5 31.0 30.7 30.2 29.8 29.2 28.8 28.5 28.1 27.8
Va 3,4 84 38.9 38.5 38.1 37.7 37.3 36.9 36.5 36.1 35.7 35.3 34.9 34.4 34.1 33.7 33.3 32.9 32.4 32.1 31.6 31.2 30.6 30.2 29.9 29.5 29.2

T.B. Wood's Sons Company


Fig. 18.16 Tableau pour calculer la longueur de courroie trapézoïdale d'après le diamètre des poulies el la distance d'axe en axe

Choisir dans la colonne de gauche, la fre le plus rapproché de cette somme. 3. Un moteur de 1V2 HP à 1 750 tr/mn
vitesse se rapprochant de celle du moteur, Diamètre de la poulie motrice = 2.75 po doit commander une scie à ruban dont le
c'est-à-dire 1 750 tr/mn. Sur la même ligne volant tourne à une vitesse d'environ 800
Diamètre de la poulie menée = 4.00 po
vers la droite, trouver la valeur la plus rap- tr/mn. Le moteur et le volant sont reliés
prochée de la puissance du moteur, soit .51 Total des diamètres = 6.75 po
par une courroie trapézoïdale. Distance en-
HP. Le chiffre 2.75 au haut de la colonne Ce chiffre n'apparaissant pas dans la ran- tre les axes: 13V2 po. Calculer la dimen-
représente le diamètre extérieur en pouces gée du haut, il faut donc choisir 7 po. Dans sion de la courroie trapézOïdale requise.
de la poulie motrice. Le chiffre .51 HP cette colonne, sous la partie ombrée, le
4. Un moteur de V2 HP à 1 750 tr/mn
étant situé dans la zone blanche du tableau, chiffre 7.3 po représente la distance idéale
doit actionner une scie à métaux. L'arbre de
la référence au bas du tableau indique le entre les axes. Les autres chiffres au-des-
la scie doit tourner à environ 750 tr/mn.
type de courroie à utiliser. On obtient donc: sous correspondent à d'autres distances pos-
Distance préliminaire entre les axes: 15V2
Poulie motrice = 2.75 po sibles. Pour une distance préliminaire entre
po. Calculer la dimension de la courroie tra-
les axes de 20 po, on peut choisir 20.4 po.
Courroie = lh po de largeur x 5/16 po pézoïdale requise.
En suivant la rangée vers la gauche jusqu'à
d'épaisseur 5. Un moteur de % HP à 1 750 tr/mn
la colonne longueur de courroie, on obtient
2e étape. Choix du diamètre de la poulie la longueur de la courroie requise, soit doit entraîner une presse à poinçonner dont
menée (Fig. 18.15). 52 po. le volant tourne à une vitesse de 500 tr/mn.
En consultant le tableau pour les moteurs Une courroie en V reliera les arbres du mo-
de 1 750 tr/mn, trouver sur la première teur et du volant, dont la distance d'axe en
rangée le chiffre correspondant au diamè- axe égale 17 po. Calculer la dimension de
tre de la poulie motrice, soit 2.75. Dans 1. Un moteur de V3 HP tournant à 1 750 la courroie trapézo-idale requise.
cette colonne, trouver le chiffre le plus rap- tr/mn doit entraîner la soufflerie d'un sys-
proché de la vitesse de rotation de la pou- tème de chauffage à une vitesse de 765
lie commandée (1200 tr/mn), soit 1168 tr/mn. Distance préliminaire entre les axes: La plupart des chaînes pour les transmis-
tr/mn. Dans la colonne de gauche, le dia- 13.5 po. Type de courroie requise: trapézoï- sions comprennt'nt deux éléments de base:
mètre de la poulie conduite égale donc dale. Choisir la courroie appropriée. des plaquettes et des joints à goupille et
4.0 po. 2. Un moteur de V2 HP à 1 160, tr/mn coussinet. Chacun des maillons ainsi arti-
3e étape. Calcul de la longueur et de la devra donner à une perceuse sur colonne culés s'engrène entre les dents d'une roue
distance d'axe en axe de la courroie (Fig. une vitesse de 520 tr/mn plus ou moins dentée. Le pas de la chaîne représente la
J 8.16). 5 tr/mn. Distance préliminaire entre les distance d'axe en axe entre deux maillons.
Additionner le diamètre des deux poulies axes: 22 po. Choisir une courroie en Vap- Les transmissions par chaîne possèdent
et trouver dans la rangée supérieure le chif- propriée. plusieurs avantages: la possibilité de choi-
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 387

A) A FUSEAU

B) A PLAQUETTES INCURVÉES OU API

C) A ROULEAUX

American Sprocket Chain Manufacturers Association


Fig. 18.17 Transmission par chaîne

sir des distances d'axe en axe très précises, tance supporte de 700 lb à 17 000 lb.
un encombrement réduit, la facilité d'as- Ce modèle de chaîne comprend la chaîne D) À DENTS INVERSÉES (SILENCIEUSE)
semblage, l'élasticité pour amortir les chocs, normalisée en acier décrite dans la norme
une transmission exacte sans glissement et ASA-B29.6. Le pas de cette chaîne varie
la possibilité de fonctionner à des tempé- de .904 po à un peu moins de 3 po avec
ratures relativement élevées. une résistance de 760 lb à près de 5 000 lb.
Chaque maiIIon comprend le bout crochet
CATÉGORIES et le bout maillon.
Il existe six modèles principaux de chaînes
Le crochet s'engage dans le bout maiIIon
pour les transmissions, en plus des nom-
de la maiIIe suivante.
breuses variétés conçues pour des usages
spécialisés. Pour les petits mécanismes, on Les chaînes en acier ou détachables mal-
E) CHAÎNE·BILLES
emploie souvent un septième modèle, la léables s'emploient surtout pour les machi-
chaîne-billes. La figure' 18.18 iIIustre quel- nes agricoles et peuvent transmettre des
ques chaînes de base. puissances de l'ordre de 25 HP à des vi-
tesses d'à peu près 350 pi/mn. Ces machi-
A, D. Link·Belt Limited
CHAÎNES DÉTACHABLES nes ne servent qu'en saison et normalement, B, C. Dodge Manufacturing Corporation
Le pas des chaînes détachables malléables on ne lubrifie pas les chaînes, puisqu'un lu- E. Machine Design, Vol. 37, N" 14, 1965.
varie de .902 po à 4.063 po et leur résis- brifiant ferait adhérer des particules abra- Fig. 18.18 Genre de chaînes
388 LES LIAISONS MÉCANIQUES

sives qui useraient les maillons au lieu de parfois de fabriquer des transmissions par
les protéger. Les chaînes détachables, bien LARGEUR +--r+--+--r--+ chaîne d'une puissance de 1 000 HP à 1 200
que relativement peu coûteuses, ne fonc- HP. De plus, les modèles à pas courts peu-
DES ROULEAUlii DIAMÈTRE
vent entraîner des roues dentées à des vi-
DES ROULEAUX
UETTE DE RACCORDEMENT tesses de 10000 tr/mn.
On assemble ces chaînes au moyen de
VITESSE DE PUISSANCE GENRE DE rouleaux et de plaquettes; pour les chaînes
LA CHAÎNE (HP) CHAÎNE
démontables, le raccordement se fait par
(pi/mn)
goupillage. Enfin, une bonne lubrification
350 20 Détachable peut en prolonger la durée.
La norme B29.1 de l'ASA s'applique aus-
450 40 À fuseau
si à un certain nombre de chaînes spéciales
1000 250 À plaquettes incurvées
à rouleaux. L'une des ces chaînes, auto-
2500 1500 À rouleaux lubrifiante, comporte des bagues en métal
AI CHAÎNE
4000 2500 Silencieuse

Fig. 18.19 Guide approximatif pour le choix d'une


chaîne
tionnent pas avec la douceur des chaînes
plus précises.

À FUSEAU
La chaîne à fuseau peut fonctionner à des
vitesses légèrement plus élevées, c'est-à-dire
près de 450 pi/mn et transmettre des puis-
sances plus grandes. Chaque maillon des
chaînes à fuseau, moulé d'une seule pièce, SIMPLE DOUBLE DOUBLE
comprend une section tubulaire et deux bras EN ACIER EN ACIER EN FONTE
évasés en fuseau formant une chape. On in-
BI ROUES DENTÉES
sère la section tubulaire d'un autre maillon Machine Design, Vol. 37, N" 14, 1965.
dans cette chape pour les relier ensuite par American Sprocket Chain Manufacturers Association Fig. 18.22 Chaîne à rouleaux antifrictions - Ce
un axe en acier. genre de chaîne comporte des rouleaux en métal fritté
On a conçu plusieurs de ces chaînes pour Fig. 18.20 Terminologie des chaînes et des roues imbibé d'huile
s'enrouler sur les mêmes roues que les chaî- dentées
nes détachables. Par conséquent, leur pas
varie d'un peu plus d'un pouce jusqu'à 6 po. À ROULEAUX fritté imbibé de lubrifiant. Ces chaînes, à
Ces chaînes, ordinairement non lubrifiées, bagues de même diamètre que les rouleaux,
Les chaînes à rouleaux, à brin simple ou à fonctionnent à des vitesses réduites et sont
offrent une résistance de 3 600 lb à 30 000
plusieurs brins (Fig. 18.20) s'obtiennent spécialement conçues pour certains appa-
lb. Plus coûteuses que les chaînes détacha-
avec des pas de 14 po à 3 po. La résistance reils.
bles, elles transmettent moins de puissance
maximale des chaînes à un seul brin varie
par livre que les chaînes de précision.
entre 925 lb et 130 000 lb, ce qui permet
À PLAQUETTES INCURVÉES OU API
Les chaînes API servent de chaîne motrice Fig. 18.21 Transmission par chaîne à brins multiples
pour la machinerie utilisée dans les travaux
American Sprocket Chain Manufacturers Association
publics. Fonctionnant jusqu'à 1 000 pi/mn,
elles peuvent transmettre des puissances de
l'ordre de 250 HP.
Un maillon comprend deux plaquettes in-
curvées, un axe rivé, un rouleau et un axe
goupillé lorsque l'assemblage peut se démon-
ter. On omet parfois le rouleau sur certai-
nes chaînes. La résistance des axes trempés
en profondeur détermine celle de la chaîne.
La lubrification et la propreté augmentent
considérablement sa durée.
Ces chaînes plus précises et plus coû-
teuses que les précédentes peuvent, à l'oc-
casion, porter une surcharge sans subir trop
de dommage. De plus, le pas très grand de
ces chaînes, par rapport au diamètre des
rouleaux, permet de les utiliser sur les roues
à chaîne à denture coulée.
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 389
On fabrique aussi d'autres genres de chaî- ces chaînes sur des roues en métal moulé pour le désaccouplement occasionnel d'une
nes autolubrifiantes, en remplaçant les rou- sous pression, en tôle ou en nylon moulé. transmission.
leaux par des bagues en plastique, ce qui On fabrique des chaînes-billes en quatre La roue à chaîne à accouplement de sé-
réduit la friction aux articulations. Dans grosseurs, soit 3/32 po, 1/8 po, 3/16 po curité sert souvent à protéger les transmis-
ce dernier genre on trouve une chaîne de et 1/4 po, d'une résistance d'utilisation de sions contre les surcharges brusques. Elle
faible puissance fonctionnant à vitesse ré- 15 lb, 25 lb, 40 lb et 75 lb, mais les chaî- consiste en une roue reliée à l'arbre par
duite, dont les axes et les rouleaux sont en nes-billes en Monel, en acier au carbone une clavette transversale de cisai\lement que
Delrin. Ces chaînes requièrent peu ou pas ou en acier inoxydable peuvent supporter l'on remplace lorsqu'elle se brise. On utilise
de lubrification; on les emploie lorsque la des efforts plus grands. Il existe un nou- aussi la roue à chaîne reliée à l'arbre par
rigidité des axes en métal importe peu; elles veau modèle que l'on pourrait appeler cour- des manchons à friction, qui glissent l'un
donnent un bon résultat à des températures roie-billes, fabriqué en grosseurs de 3/32 contre l'autre jusqu'à ce que la condition
sous zéro. Enfin, on a mis au point des po et 1/8 po. Ces chaînes en plastique mou- de surcharge disparaisse et que le couple re-
chaînes fabriquées entièrement en matière lé formant un long chapelet, non conduc- devienne normal. Ce mécanisme ne requiert
plastique autolubrifiante. trices, fonctionnent à des vitesses plus éle- qu'un ajustement occasionnel.
On a modifié récemment des chaînes à vées que les précédentes, mais elles n'of-
rouleaux de façon à obtenir un jeu suffi- frent pas autant de résistance. ÉTUDE DES TRANSMISSIONS
sant entre les divers éléments pour former PAR CHAÎNE À ROULEAUX'
ainsi des chaînes flexibles pouvant fonction- ROUES À CHAÎNE Cette étude consiste surtout à choisir la di-
ner sur des roues mal alignées. On doit ré- L'ASA a normalisé les modèles de base des mension des roues dentées et de la chaîne
duire un peu la vitesse et la puissance trans- roues à chaîne à rouleaux de précision. et à déterminer la longueur, la distance
mise par ces chaînes, bien que leur degré La roue-plaque sans moyeu se fixe sur d'axe en axe et le mode de lubrification.
de précision soit le même que celui des des plateaux, des moyeux ou sur d'autres Dans certains cas, le projeteur choisit aus-
chaînes ordinaires. organes. On la fabrique à partir de barres si les enrouleurs et trace le dessin de mon-
ou de plaques laminées à chaud, en une ou tage de l'appareil dans le carter.
CHAÎNES À DOUBLE PAS deux pièces percées de trous simples, frai- Contrairement aux transmissions par
Ces chaînes, en tous points semblables aux sés ou taraudés. courroie qui se fondent sur la vitesse liné-
chaînes à rouleaux ordinaires, s'assemblent Les roues à chaîne de moyenne et de pe- aire en pi/mn, les transmissions par chaîne
avec les mêmes rouleaux et les mêmes axes, tite dimensions s'obtiennent à partir de bar- se calculent en fonction de la vitesse de
sauf que les plaquettes, de même épaisseur, res ou de pièces matricées, ou fabriquées rotation ou tr/mn de la petite roue, ordi-
sont deux fois plus longues pour doubler par le soudage d'un moyeu cylindrique à nairement motrice.
le pas. une plaque laminée à chaud. Un moyeu L'étude d'une transmission par chaîne se
déporté (d'un seul côté) suffit parfois pour fait en fonction des données suivantes:
CHAÎNES SILENCIEUSES de faibles efforts. Par contre, sur les roues a) La puissance moyenne à transmettre
à chaîne de grand diamètre, les moyeux sont b) La vitesse de rotation des roues à
Ces chaînes conviennent pour les grandes chaîne motrice et menée
centrés sur le plan médian de la roue pour
vitesses et servent particulièrement comme c) Le diamètre de l'arbre
mieux équilibrer les efforts transmis par la
organes de transmission de prise directe d) Le diamètre limite des roues à chaîne
chaîne au moyeu ainsi qu'à l'arbre et à la
dans des machines telles que les grues, les e) Nature de la charge: régulière sans
clavette.
pelles mécaniques, les machines-outils et les choc, variable, couple de démarrage élevé,
Matières. Les roues à chaîne, ordinairement
pompes. Les puissances ainsi transmises ou assujettie à des charges de pointe
usinées à partir de pièces moulées en fonte
peuvent atteindre jusqu'à 1 200 HP. f) La lubrification, soit périodique, oc-
grise, s'obtiennent aussi en acier moulé ou
On assemble ces chaînes au moyen de casionnelle ou copieuse. Nota,' on devrait
avec des moyeux soudés.
goupilles ou de maillons de raccordement, monter dans un carter toute transmission
Les roues à chaîne en métal fritté, en ny-
de façon à former des joints articulés à par chaîne exposée à la poussière, à la
lon ou autres plastiques, fabriquées en gran-
chaque pas. Les maillons forment des dents saleté et aux autres matières pouvant l'en-
de série, coûtent moins cher que les roues
qui s'engrènent avec les roues et on ajoute dommager
usinées par fraisage et par perçage. Elles
de chaque côté et au centre, à espacements g) Durée prévue de la transmission, soit
possèdent plusieurs avantages. Par exem-
réguliers, des joues de guidage qui retien- en service, soit totale - Il vaut mieux choi-
ple, les roues en plastique requièrent une
nent la chaîne latéralement sur la roue. sir une chaîne plus forte que trop faible
lubrification minimale et on les utilise cou-
Celles du centre s'engagent dans une rai- Dans l'étude d'une transmission par chaî-
ramment dans des appareils nécessitant une
nure prévue au centre de la roue à chaîne. ne, il importe surtout de choisir le pas et la
grande propreté.
En raison de leur vitesse élevée de fonc- grosseur de chaîne à utiliser. Le pas se dé-
tionnement, soit de 5000 tr/mn à 6000 Roues à chaînes spéciales. On fabrique plu-
sieurs types de roues à chaîne spéciales. termine en fonction de la dimension et de
tr/mn, on doit lubrifier ces chaînes. la vitesse de rotation de la petite roue à
Des roues en deux parties facilitent l'instal-
lation ou le remplacement sur un arbre sans chaîne, c'est-à-dire celle qui tourne le plus
CHAiN ES-BillES rapidement.
avoir à démonter les roulements ou autres
Les chaînes-billes servent dans de nombreux organes. Les roues-plaques démontables, Les chaînes à pas plus petit, à brin simple
appareils actionnés manuellement ou à fai- fixées par des boulons sur des moyeux en ou multiple, s'adaptent bien aux transmis-
ble vitesse, tels les syntonisateurs de télévi- fonte, s'enlèvent facilement et rapidement sions fonctionnant à vitesses élevées et sont
seurs, de postes de radio, les appareils mé- lorsqu'on doit les remplacer fréquemment. toutes désignées pour les transmissions qui
canographiques, les enregistreurs de temps, Dans des transmissions fonctionnant à des doivent tourner en douceur et sans bruit.
les appareils de climatisation, les jouets, les vitesses faibles ou modérées, on utilise des Quant aux chaînes à pas plus grand, elles
présentoirs, les commandes d'appareils de roues à chaîne avec embrayage à griffes, s'adaptent aux transmissions fonctionnant à
ventilation et les stores vénitiens. On monte lorsqu'il faut un mécanisme peu coûteux faible vitesse ou à moyenne vitesse.
390 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Les chaînes à rouleaux à brins multip'les Il faut installer un enrouleur dans une le multiplie ensuite par le pas, ce qui donne
s'utilisent de plus en plus, non seulement à transmission lorsqu'on ne peut monter un la longueur en pouces. À cette fin, on uti-
cause de leur grande résistance à des vi- arbre réglable pour la chaîne. On installe lise une méthode simple et rapide (Fig.
tesses plus élevées, mais aussi parce que des enrouleurs fixes ou ajustables selon la 18.24).
leur fonctionnement plus doux réduit con- fonction prévue. Les enrouleurs ajustables
sidérablement le bruit. possèdent l'avantage de pouvoir contrôler 1. Diviser la distance d'axe en axe en pou-
la tension de la chaîne. Les enrouleurs se ces par le pas de la chaîne pour obtenir la
La forme polygonale d'une chaîne enroulée
montent sur le brin mou de la chaîne. Un valeur C.
autour d'une roue explique pourquoi chaque
maillon produit un certain choc ou martè- enrouleur à l'intérieur de la chaîne doit se 2. Additionner le nombre de dents sur
lement en s'engrenant entre les dents d'une placer plus près de la plus grande roue. Si les deux roues pour obtenir M.
roue. L'intensité du choc dépendant du pas on le monte à l'extérieur de la chaîne, on
3. Soustraire le nombre de dents sur la
et de la vitesse de la chaîne, il faut donc le rapproche de la petite roue; on fait de
petite roue de celui sur la plus grande pour
choisir le pas approprié pour la vitesse de même lorsque la distance d'axe en axe de-
obtenir la valeur F du tableau, afin de dé-
la chaîne. Dans bien des cas, il vaut mieux vient faible.
terminer celle de S dans la colonne voisine.
utiliser une chaîne à pas court et à brins Longueur des chaînes. La longueur des chaî-
multiples au lieu d'une chaîne d'égale ré- 4. Longueur de chaîne en pas
nes se calcule d'après le nombre de dents
sistance, à brin simple et à pas plus grand. M S
sur chaque roue et la distance d'axe en axe.
De plus, une chaîne doit avoir un nombre
Nb de pas 2C+-+
Dimensions des roues dentées. Ordinaire- 2 C
ment, on utilise des roues à chaîne compor- pair de pas pour éviter l'utilisation de pla-
Le nombre de pas étant nécessairement un
tant 17 dents et plus pour assurer un roule- quettes de jonction incurvées.
nombre entier, on arrondit toujours la frac-
ment plus doux à vitesse élevée. Cepen- Calcul de la longueur d'une chaîne. Pour tion en prenant le nombre suivant, de pré-
dant, on doit étudier la possibilité d'utiliser en faciliter le calcul, on détermine d'abord férence pair. Dans ce cas, il sufit d'ajuster
des roues de 19 ou de 21 dents pour en le nombre de maillons de la chaîne et on la distance d'axe en axe.
accroître le durée et pour obtenir un fonc-
tionnement plus doux par suite de la dimi-
nution du martèlement. Les roues de moins
de 17 dents s'utilisent dans des transmis-
sions à faible vitesse, dans certains appa-
reils spéciaux ou dans des espaces réduits.
En général, le nombre de dents ne doit
pas dépasser 120.
On ne conseille pas d'utiliser des roues
avec un plus grand nombre de dents, car le
moindre allongement de la chaîne provoque
le chevauchement des dents des roues long-
temps avant l'usure réelle de la chaîne.
ROUE DENTÉE RÉGLABLE
Enfin, on considère que le rapport de
transmission entre deux roues ne devrait
pas excéder 6:1 et on recommande un en-
roulement de 120. sur la roue motrice.
0

Distance d'axe en axe. Cette distance doit


être plus grande que le total des rayons
(demi-diamètres) des deux roues à chaîne,
pour éviter que les dents ne se touchent.
S'il le faut, les transmissions peuvent fonc-
tionner avec un faible jeu entre les roues à ENROULEUR RÉGLABLE TRANSMISSION A PLUSIEURS ROUES CONDUITES
chaîne. On obtient cependant de meilleurs
résultats avec une distance d'axe en axe de Al MODE D'AJUSTEMENT DES CHAÎNES
3D à 50. fois le pas de la chaîne, la distance
maximale ne dépassant pas 80 fois le pas.
Dans les transmissions à charge variable,
la distance d'axe en axe devrait varier entre
20 et 30. fois le pas.
Tension des chaînes. Il ne faut pas tendre
les deux brins d'une transmission par chaî-
ne. Il faut prévoir, autant que possible, un
arbre réglable pour donner à la chaîne le
UN OU PlUSIEURS ARBRES AJOUTÉS SElON LA LONGUEUR DE TRANSMISSION
relâchement requis et permettre les ajuste-
ments périodiques nécessités par l'usure nor- Dl TRANSMISSION PAR CHAÎNE A LONGUE PORTÉE
male de la chaîne. La flèche (affaisse~ent)
du brin mou doit égaler à peu près 2 % American Sprocket Chain Manufacturers Association
de la distance d'axe en axe. Fig. 18.23 Transmissions par chaîne
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 391

ÉTAPE Diviser l'entre-axes en pouces par le pas de la chaîne choisie pour obtenir la valeur C.
1

ÉTAPE la valeur Mreprésente le nombre total de dents sur les deux roues dentées.
2

ÉTAPE la valeur F sur le tableau ci-dessus représente la différence entre le nombre de dents sur la roue et le pignon.
3

ÉTAPE
4
longueur de la chaîne en pas = 2C + ~ + ~ .

ÉTAPE la multiplication du nombre de pas par le pas de chaîne donne la longueur de la chaîne en pouces.
5

American Sprocket Chain Manufacturers Association


Fig. 18.24 Calcul de la longueur d'une chaîne
392 LES LIAISONS MÉCANIQUES

5. Multiplier le nombre de maillons de COEFFICIENT D'UTILISATION DE CHAÎNES À BRIN SIMPLE


la chaîne par le pas pour obtenir la lon- COEFFICIENT D'UTILISATION
la puissance nominale en HP pour les chaînes à brins multiples égale la
gueur en pouces. puissance nominale pour un seul brin, multipliée par le coefficient pour DE CHAÎNES À
chaines à brins multiples. BRINS MUlTIPLES

LUBRIFICATION GENRE DE FORCE MOTRICE Multiplication


Nombre du coefficient
Transmissions à faible vitesse. Uune lubrifi- de
cation adéquate prolonge la durée d'une GENRE DE pour brins
Moteur à explosions Moteur Moteur à explosions brins multiples
transmission par chaîne. L'application pé- CHARGE
ENTRAÎNÉE avec transmission éleclrique avec transmission
riodique d'une huile minérale de viscosité hydraulique ou mécanique
moyenne à l'aide d'un pinceau, pendant que 2 1.7
turbine
la chaîne avance à faible vitesse, donne
d'excellents résultats. Faible 1.0 1.0 1.2 3 2.5
Transmissions à vitesse moyenne. Ces trans- Chocs modérés 1.2 1.3 1.4
missions exigent une meilleure lubrification 4 3.3
Chocs durs 1.4 1.5 1.7
que les précédentes. À cette fin, on peut
utiliser un graisseur compte-gouttes conçu American Sprocket Chain Manufacturers Association
de façon à déverser l'huile sur la chaine,
Fig. 18.25 Coefficient d'utilisation des chaînes d'entrainement
afin d'atteindre le centre des rouleaux.
Transmissions à grande vitesse. On devrait brin, d'après la formule suivante:
enfermer dans un carter les transmissions
CALCULS DES TRANSMISSIONS
par chaîne fonctionnant à grande vitesse de PAR CHAÎNE Puissance nominale en HP
façon que la chaîne affleure une couche HP pour un brin
Exemple:
d'huile. Cependant, lorsqu'une transmission
fonctionne à très grande vitesse, on doit Choisir une transmission par chaîne à rou- Coefficient pour chaîne à brins multiples
monter sur l'un des arbres un disque plus leaux pouvant transmettre une puissance de
grand que la roue à chaîne. Ce disque 5 HP à une machine à tréfiler à partir d'un Le coefficient requis s'obtient dans la co-
baignant dans l'huile, projette cette dernière arbre de renvoi. L'arbre de renvoi de 1Y2 lonne de droite du tableau de la figure 18.25.
sur un déflecteur d'où elle retombe sur la po de diamètre tourne à une vitesse de 4 e étape. Choix définitif de la chaîne et de
chaîne. 1200 tr/mn. L'arbre de la machine d'un la petite roue.
diamètre de 1 Y2 po. tourne à une vitesse
de 378 tr/mn. La distance préliminaire d'axe Au tableau des chaînes N° 40 à la figure
ÉTUDE DES TRANSMISSIONS en axe égale 22Y2 po et l'ajustement des 18.26, trouver la vitesse requise de 1200
arbres est impossible. Sur cette machine, tr/mn sur la première rangée. Dans cette
La puissance nominale d'une transmission
les efforts variables atteignent des pointes colonne, choisir la puissance la plus rappro-
s'évalue en fonction de la vitesse de la pe-
soudaines qui les placent dans la catégorie ché du 7.5 HP requis, soit 7.69 HP (choisir
tite roue à chaîne, qu'il s'agisse d'un ré·
des chocs durs. Un carter renferme le mé- la puissance plus élevée lorsque les chiffres
ducteur ou d'un multiplicateur de vitesse.
canisme de la machine permettant ainsi de ne concordent pas). Sur cette rangée, dans
Dans le calcul d'une transmission, on tient
lubrifier sous pression toutes les pièces et la colonne de gauche, trouver le nombre de
compte de l'importance des efforts imposés
de cette façon, toute la transmission. dents que comporte la roue, c'est-à-dire 20,.
à la chaîne, en fonction de la puissance
Lorsque la vitesse indiquée au tableau ne
absorbée et de l'équipement entraîné. Ces Solution: correspond pas à la vitesse spécifiée, il faut
données servent à déterminer un facteur
procéder par interpolation pour obtenir la
d'utilisation pour calculer la puissance no·· 1re étape. Coefficient d'utilisation.
puissance requise. Vérifier le diamètre maxi-
minale du moteur en HP comme suit:
Au tableau de la figure 18.25, le coeffi- mal de l'alésage pour la roue choisie en
Puissance nominale en HP cient d'utilisation pour une transmission ac- consultant le tableau à la figure 18.29. Si la
tionnée par un moteur électrique et sou- roue ne peut s'ajuster à l'arbre, il faut choi·
HP transmise x facleur d'utilisation
mise à des chocs durs est de 1.5. sir une roue à chaîne plus grande ou refaire
le calcul pour une chaîne un peu plus grosse.
Coefficient pour brins multiples 2 e étape. Puissance nominale en HP. Dans le présent cas, la roue s'ajuste à un
Les tableaux des figures 18.26 et 18.27 in- La puissance nominale s'établit à arbre d'un diamètre de 1Y2 po.
diquent les puissances nominales pour quel .. 5 x 1.5 = 7.5 HP. 5 e étape. Choix de la grande roue à chaîne.
ques-unes des nombreuses chaînes à rou-
leaux disponibles. On peut obtenir des ren- 3 e étape. Choix approximatif de la chaîne. Puisque la roue motrice doit tourner à une
seignements supplémentaires en consultant vitesse de 1 200, tr/mn et la roue menée
les catalogues des manufacturiers. Au nomogramme de la figure 18.28, on à une vitesse minimale de 378 tr/mn, le
suggère une chaîne N° 40, d'un pas de rapport de vitesse s'établit comme suit:
Le nomogramme à la figure 18.28 per- Y2 po, avec un moteur de 7.5 HP et une
met de déterminer rapidement le numéro de 1 200
roue à chaîne tournant à une vitesse de
la chaîne probablement utilisée dans la trans- - - = 3.175 au minimum. La grande
1200 tr/mn.
mission sans avoir à chercher au hasard 378
dans les tables de puissances nominales plus Pour utiliser une chaîne à brins multiples, roue comportera donc 20 X 3.175 = 63.50
précises. la puissance nominale se calcule pour chaque dents. Les roues normalisées qui s'en appro-
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 393

Nb de
dents
du
pignon
100 500 900 1200 1800 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000
17 .086 .37 .62 .81 1.16 1.56 1.84 2.11 2.38 2.28 1.95 1.69 1.48 1.3 j 1.18 1.06 0.96
18 .092 .39 .66 .86 1.23 1.66 1.95 2.25 2.53 2.49 2.12 1.84 1.62 1.43 1.28 1.16 1.05
19 .097 .41 .70 .91 1.31 1.76 2.07 2.38 2.69 2.70 2.30 2.00 1.75 1.55 1.39 1.25 1.14
20 .103 .44 .74 .96 138 1.86 2.19 2.52 2.84 2.91 2.49 2.16 1.89 1.68 1.50 1.35 1.23
21 .108 .46 .78 1.01 1.46 1.96 2.31 2.65 2.99 3.13 2.68 2.32 2.04 1.80 1.61 1.46 1.32
22 .114 .48 .82 1.06 1.53 2.06 2.43 2.79 3.15 3.36 2.87 2.49 2.18 1.93 1.73 1.56 1.42
23 .119 .51 .86 1.12 1.61 2.16 2.55 2.93 3.30 3.59 3.07 2.66 2.33 2.07 1.85 1.67 1.51
24 .125 .53 .90 1.17 1.69 2.26 2.67 3.07 3.46 3.83 3.27 2.83 2.48 2.20 1.97 1.78 1.61
25 .131 .56 .94 1.22 1.76 2.37 2.79 3.20 3.61 4.02 3.48 3.01 2.64 2.34 2.10 1.89 1.72
28 .148 .63 1.07 1.38 1.99 2.67 3.15 3.62 4.08 4.54 4.12 3.57 3.13 2.78 2.49 2.24 2.04
30 .159 .68 1.15 ] .49 2.14 2.88 3.39 3.90 4.40 4.89 4.57 3.96 3.47 3.08 2.76 2.49 2.26
32 .170 .73 1.23 1.60 2.30 3.09 3.64 4.18 4.71 5.24 5.03 4.36 3.83 3.39 3.04 2.74 2.49
35 .188 .80 1.36 1.76 2.53 3.40 4.01 4.61 5.19 5.78 5.76 4.99 4.38 3.88 3.48 3.13 2.85
40 .217 .92 1.57 2.03 2.93 3.93 4.63 5.32 6.00 6.67 7.04 6.10 5.35 4.75 4.25 3.83 3.48
45 .246 .05 1.78 2.31 3.32 4.46 5.26 6.04 6.81 7.58 8.33 7.28 6.39 5.66 5.07 4.57 4.15

Nb de
dents
du
pignon
100 500 900 1200 1800 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000
17 .29 1.25 2.12 2.75 3.95 5.31 5.63 4.47 3.66 3.06 2.62 2.27 1.99 1.77 1.58 1.42 1.29
18 .31 1.33 2.25 2.92 4.20 5.65 6.13 4.87 3.98 3.34 2.85 2.47 2.17 1.92 1.72 1.55 J .41
19 .33 1.41 2.39 3.10 4.46 5.99 6.65 5.28 4.42 3.62 3.09 2.63 2.35 2.09 1.87 1.68 1.53
20 .35 1.49 2.53 3.27 4.71 6.33 7.18 5.70 4.67 3.91 3.34 2.90 2.54 2.25 2.02 1.82 1.65
21 .37 1.57 2.66 3.45 4.97 6.68 7.73 6.13 5.02 4.21 3.59 3.11 2.73 2.42 2.17 1.96 1.77
22 .39 1.65 2.80 3.63 5.22 7.02 8.27 6.58 5.38 4.51 3.85 3.34 2.93 2.60 2.33 2.10 1.90
23 .41 1.73 2.9-+ 3.8) 5.48 7.37 8.68 7.03 5.75 4.82 4.12 3.57 3.13 2.78 2.49 2.24 2.03
24 .43 1.81 3.08 3.98 5.74 7.71 9.09 7.49 6.13 5.14 4.39 3.80 3.34 2.96 2.65 2.39 2.17
25 .44 1.89 3.21 4.16 6.00 8.06 9.50 7.97 6.52 5.47 4.67 4.05 3.55 3.15 2.82 2.54 2.31
28 .50 2.14 3.63 4.71 6.78 9.11 10.7 9.44 7.73 6.48 5.53 4.80 4.21 3.73 3.34 3.01 2.73
30 .54 2.31 3.91 5.07 7.30 9.81 Il.6 10.5 8.57 7.18 6.14 5.32 4.67 4.14 3.70 3.34 3.03
32 .58 2.47 4.20 5.44 7.83 10.5 12.4 11.5 9.44 7.91 6.76 5.86 5.14 4.56 4.08 3.68 3.34
35 .64 2.72 4.62 5.99 8.63 ]1.6 13.7 13.2 10.8 9.06 7.73 6.70 5.88 5.22 4.67 4.21 3.82
40 .74 3.15 5.34 6.92 9.96 13.4 15.8 16.1 13.2 1 1.1 9.45 8.19 7.19 6.37 5.70 5.14 4.67
45 .84 3.57 6.06 7.85 11.3 J 5.2 17.9 19.2 15.8 13.2 11.3 9.77 8.57 7.60 6.80 6.14 0

Nb de
dents
du
pignon 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000
50 200 400 600 900 1200 1800 2400

17 .37 1.29 2.40 3.45 4.98 6.45 8.96 5.82 4.17 3.31 2.71 2.27 1.94 1.68 ] .47 1.31 1.17
18 .39 1.37 2.55 3.68 5.30 6.86 9.76 6.34 4.54 3.60 2.95 2.47 2.11 1.83 1.60 1.42 1.27
19 .42 1.45 2.71 3.90 5.62 7.27 10.5 6.88 4.92 3.91 3.20 2.68 2.29 1.98 1.74 1.54 1.38
20 .44 1.53 2.86 4.12 5.94 7.69 1 1. 1 7.43 5.31 4.22 3.45 2.89 2.47 2.14 1.88 1.67 1.49
21 .46 1.62 3.02 4.34 6.26 8.11 J 1.7 7.99 5.72 4.54 3.71 3.11 2.66 2.30 2.02 1.79 1.60
22 .49 1.70 3.17 4.57 6.58 8.52 12.3 8.57 6.13 4.87 3.98 3.34 2.85 2.47 2.17 1.92 1.72
23 .51 1.78 3.33 4.79 6.90 8.94 12.9 9.16 6.55 5.20 4.26 3.57 3.05 2.64 2.32 2.06 1.84
24 .54 1.87 3.48 5.02 7.23 9.36 13.5 9.76 6.99 5.54 4.54 3.80 3.25 2.81 2.47 2.19 1.96
25 .56 1.95 3.64 5.24 7.55 9.78 14.1 10.4 7.43 5.89 4.82 4.04 3.45 2.99 2.63 2.33 0
28 .63 2.20 4.11 5.93 8.54 11.1 15.9 12.3 8.80 6.99 5.72 4.79 4.09 3.55 3.11 2.76 0
30 .68 2.38 4.43 6.38 9.20 11.9 17.2 13.6 9.76 7.75 6.34 5.31 4.54 3.93 3.45 0
32 .73 2.55 4.75 6.85 9.86 12.8 18.4 15.0 10.8 8.54 6.99 5.86 5.00 4.33 3.80 0
35 .81 2.80 5.24 7.54 10.9 14.1 20.3 17.2 12.3 9.76 7.99 6.70 5.72 4.96 0
40 .93 3.24 6.05 8.71 12.5 16.3 23.4 21.0 15.0 11.9 9.76 8.18 6.99 0
45 l.06 3.68 6.87 9.89 14.2 18.5 26.6 25.1 17.9 14.2 11.7 9.76 0
American Sprockel Chain Manufacturers Association
Fig. 18.26 Puissances nominales en HP pour chaînes simples il rouleaux de pas 1. i el t
394 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Nb de
dents
du
pignon
50 100 300 500 900 1200 1500 1800 2100 2400 2700 3000 3300 3500 4000 4500
17 .72 1.34 3.60 5.69 9.70 12.6 14.3 10.7 8.48 6.95 5.83 4.98 4.32 3.96 3.23 2.71
18 .77 1.43 3.83 6.05 10.3 13.4 15.6 11.7 9.24 7.58 6.35 5.42 4.70 4.31 3.52 2.95
19 .81 1.51 4.06 6.42 10.9 14.2 16.9 12.7 10.0 8.22 6.89 5.88 5.10 4.68 3.82 3.20
20 .86 1.60 4.30 6.78 11.6 15.0 18.2 13.7 10.8 8.87 7.44 6.35 5.51 5.05 4.12 3.45
21 .90 1.69 4.53 7.15 12.2 15.8 19.3 14.7 11.6 9.55 8.01 6.83 5.93 5.44 4.44 3.71
22 .95 1.77 4.76 7.52 12.8 16.6 20.3 15.8 12.5 10.2 8.59 7.33 6.36 5.83 4.76 3.98
23 1.00 1.86 5.00 7.89 13.4 17.4 21.3 16.9 13.3 10.9 9.18 7.83 6.79 6.23 5.08 4.26
24 1.04 1.95 5.23 8.26 14.1 18.3 22.3 18.0 14.2 11.7 9.78 8.34 7.24 6.64 5.42 4.54
25 1.09 2.04 5.47 8.63 14.7 19.1 23.3 19.1 15.1 12.4 10.4 8.88 7.70 7.06 5.76 4.83
28 1.20 2.30 6.18 9.76 16.6 21.6 26.3 22.7 17.9 14.7 12.3 10.5 9.13 8.37 6.83 0
30 1.33 2.42 6.66 10.5 17.9 23.2 28.4 25.1 19.9 16.3 13.7 11.7 10.1 9.28 7.57 0
32 1.42 2.66 7.14 11.3 19.2 24.9 30.4 27.7 21.9 18.0 15.0 12.9 11.1 10.2 8.34 0
35 1.57 2.93 7.86 12.4 21.2 27.4 33.5 31.7 25.1 20.5 17.2. 14.7 12.8 11.7 9.55 0
40 1.81 3.38 9.08 14.3 24.4 31.1 38.7 38.7 30.6 25.1 21.0 18.0 15.6 14.3 0
45 2.06 3.84 10.3 16.3 27.8 36.0 43.9 46.2 36.5 29.9 25.1 21.4 18.6 0

Nb de
dents
du
pignon
50 100 200 500 700 900 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 3000 3500
17 1.24 2.30 4.31 9.81 13.3 16.7 21.7 18.2 14.8 12.5 10.6 9.18 8.06 7.15 6.40 5.75 4.57
18 1.32 2.45 4.58 10.4 14.1 17.8 23.0 19.8 16.1 13.6 11.5 10.0 8.78 7.79 6.97 6.27 4.98
19 1.40 2.60 4.86 11.1 15.0 18.8 24.4 21.5 17.5 14.7 12.5 10.9 9.52 8.45 7.56 6.80 5.40
20 1.48 2.75 5.13 11.7 15.9 19.9 25.8 23.2 18.9 15.9 13.5 11.7 10.3 9.12 8.17 7.34 5.83
21 1.56 2.89 5.41 12.3 16.7 21.0 27.2 24.9 20.3 17.1 14.5 12.6 11.1 9.82 8.79 7.90 6.27
22 1.64 3.04 5.69 13.0 17.6 22.1 28.6 26.7 21.8 18.4 15.6 13.5 11.9 10.5 9.42 8.47 6.73
23 1.72 3.19 5.97 13.6 18.4 23.2 30.0 28.6 23.3 19.6 16.7 14.4 12.7 11.3 10.1 9.06 7.19
24 1.80 3.34 6.25 14.2 19.3 24.3 31.4 30.4 24.8 20.9 17.7 15.4 13.5 12.0 10.7 9.65 7.66
25 1.88 3.49 6.53 14.9 20.2 25.4 32.9 32.4 26.4 22.3 18.9 16.4 14.4 12.8 11.4 10.3 8.15
28 2.12 3.95 7.38 16.8 22.8 28.7 37.1 38.4 31.3 26.4 22.4 19.4 17.0 15.1 13.5 12.2 9.66
30 2.29 4.25 7.95 18.1 24.6 30.9 40.0 42.6 34.7 29.2 24.8 21.5 18.9 16.8 15.0 13.5 0
32 2.45 4.56 8.53 19.4 26.3 33.1 42.9 46.9 38.2 32.2 27.3 23.7 20.8 18.5 16.5 14.9 0

Nb de
dents
du
pignon
25 50 100 200 300 400 500 700 900 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400
17 1.55 2.88 5.38 10.0 14.5 18.7 22.9 31.0 38.9 37.6 28.6 22.7 18.6 15.6 13.3 11.5 10.1
18 1.64 3.07 5.72 10.7 15.4 19.9 24.4 33.0 41.3 41.0 31.2 24.8 20.3 17.0 14.5 12.6 11.0
19 1.74 3.25 6.07 11.3 16.3 21.1 25.8 35.0 43.8 44.5 33.9 26.9 22.0 18.4 15.7 13.6 12.0
20 1.84 3.44 6.42 12.0 17.2 22.3 27.3 37.0 46.4 48.1 36.6 29.0 23.8 19.9 17.0 14.7 12.9
21 1.94 3.62 6.76 12.6 18.2 23.6 28.8 39.0 48.9 51.7 39.4 31.2 25.6 21.4 18.3 15.9 13.9
22 2.04 3.81 7.11 13.3 19.1 24.8 30.3 41.0 51.4 55.5 42.2 33.5 27.4 23.0 19.6 17.0 14.9
23 2.14 4.00 7.46 13.9 20.0 26.0 31.7 43.0 53.9 59.2 45.1 35.8 29.3 24.6 21.0 18.2 15.9
24 2.24 4.19 7.81 14.6 21.0 27.2 33.3 45.0 56.4 62.0 48.1 38.1 31.2 26.2 22.3 19.4 17.0
25 2.34 4.38 8.17 15.2 21.9 28.4 34.8 47.0 59.0 64.9 51.1 40.6 33.2 27.8 23.8 20.6 8.34
28 2.65 4.94 9.23 17.2 24.8 32.1 39.3 53.2 66.6 73.3 60.6 48.1 39.4 33.0 28.2 24.4 0
30 2.85 5.33 9.94 18.5 26.7 34.6 42.3 57.3 71.8 78.9 67.2 53.3 43.6 36.6 31.2 24.5 0
32 3.06 5.71 10.7 19.9 28.6 37.1 45.3 61.4 77.0 84.7 74.0 58.7 48.1 40.3 34.4 0
American Sprocket Chain Manufacturers Association
Fig. 18.27 Puissances nominales en HP pour chaînes simples à rouleaux de pas J. i et 1
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 395

~-t-------+----+-~--+-+-~-t~

1:~====t==1==4=;;:;g:
~-+-------+----r--7~
10 -+-------+----t-:""'~

DU PIGNON

NOTA: Les puissances nominales maximales indiquées en fonction du nombre de brins ne sont pas des puissances limites. Consulter le fabrfcant pour des puissances.
plus élevées.

American Sprocket Chain Manufacturers Association


Fig. 18.28 Nomogramme: puissance de la chaîne d'après la vitesse du pignon
chent le plus comportent 60 ou 70 dents 6" étape. Nombre de pas de la chaîne. M: Nombre total de dents sur les deux
(Fig. 18.30). II serait donc plus avantageux roues, soit: 19 +
60 ~ 79.
de choisir un autre ensemble de roues. En Puisque la distance d'axe en axe entre les
réexaminant le tableau pour la petite roue à deux roues choisies doit avoir environ 22;/Z S : Facteur obtenu au tableau de la figure
chaîne, on se rend compte qu'une roue com- po, la longueur de la chaîne se calcule 18.24, à partir de F.
portant 19 dents conviendrait. L'autre roue donc comme suit:
F ~ 60 dents -- 19 dents ~ 41 dents.
comportera donc: 19 dents X 3.175 dents
M S D'après le tableau, S égale donc 42.58.
~ 60,.325 dents, soit 60 dents. Le choix
de roues normalisées comportant respective-
Nombre de pas 2C + -- +-- Le nombre de pas égale donc:
2 C
ment 19 et 60 dents permet de construire 79 42.58
avantageusement une transmission conforme
aux spécifications.
C : Distance d'axe en axe -;- pas ou 22.5 2 X 45 + -- + ~ 130.44. On peut
-;- .5 ~ 45. 2 45
396 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Pas i '1," %" %" 1"


Nb de
dents Dia max. Dia max. Dia max. Dia max. Dia max. Dia ma<. Dia max. Dia max. Dia max. Dia max.
de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu de l'alésage dum~

11 1%2 5%4 2~1~2 lq1H 31h2 1 1%2 114 149/64 1% 2%


12 % 6%4 Vs 12%4 1%2 14o/tH 1%2 21ft;4 12 %2 2 4 %4
13 }î 17;{,4 ~ 1% 1%2 Fis n~ 214 2 3%4
14 2'1:12 110/.14 FY:12 12%2 10/16 2%4 Pi 21h 2%2 3 11h2
15 ~Ig l:1:Y:i-i n~ 11YJ6 11%2 2%2 12 %2 2}î 21:Ys2 3 4%4
16 3V~2 1 1 %2 1%2 16.'Hi-4 PIAs 23 1,{,4 1311:J2 26 %4 2 2%2 3 6o/tl4
17 Pi:l2 1 1 %2 I3~ 2%4 12 %2 21YIs 2V32 3%2 21%6 4%6
18 1'\112 12Y:12 }1%2 21%4 1% 2:'%4 2%2 3 1 %2 3% 4 4 1ft;4
19 lY4 12 7/ 12 1I lA6 22%4 2YIs 3')1;4 2\1ts 3 45,1,4 3%6 46 1ft;;
20 10/:12 1 (j~{;4 12~1:12 2r)), 2Y4 3%2 2 1lAs 3 6%4 3112 5%2
21 FYJo 21'Îi-! 1~!'Vl2 2 2 'Y:\2 2!1:12 3 3 1,{q 21%6 4YJs 3% 5 1%2
22 FAr. 2 1=}i,4 1 1}'is 21'YtS 27A6 3 1YIs 21%6 4'l1s 3% 5 5%4
23 1'h6 2:;t)s 2%2 3}:12 2')'$ 3 5%4 3~s 44%1 4%6 6 1%4
24 lilAs 2\1ts 214 3 1Vt;4 21%6 4%4 3~ 4 211/32 4o/t6 6o/ts
25 1% 2o/t6 2%2 3 2 %4 22 '1:12 4%2 3% 5%2 4 1YIs 6\1;

1%" 1%" 1%" 2" 2%"


Nb de
dents Dia max. Dia max. Dia max. Dia max. Dia max. Dia maK. Dia max. Dia max. Dia max. Dia max.
de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu de l'alésage du moyeu

11 P~!12 2311\~ 2r!1ô 33~-{H 21%6 4 11,1;! 3%2 42%2 3 1%6 56%4
12 2n1t.~ :H~ 2~-'I 4YI6 314 4% 3% 5 2%4 4 2 %2 6 5l,{;4
13 2 1762 3:!~~t2 3~'i.6 4 3 ;YÎi-! 3'hG 5%6 4YIa 6%4 5%2 73%4
14 2 1 \'Îc. 4YJ6 3~YJ6 5%2 3\1; 57h 4 1YIs 6 2%2 5 2 %2 82 V64
15 3};12 4 1%2 3% 5 3%4 4'l1s 6 2 %4 4\1; 7% 614 97/32
16 3!1f:~2 5 4 6 4 1YI6 7%4 51,~ 81,1;4 7 10%2
17 3 2 \1.12 5J:!'\2 41~~2 6 31{,4 5YIs 73 %4 5 1Y16 8 2 %2 7~1.6 10 2 %2
18 3:.?·-~':~2 5;-)~Ù4 4::!1,,({2 6 3 %2 5% 8%4 6Y4 9t;16 8% 1l1l,{;4
19 4:1/1,; 61:~;,4 41~YJ6 72~,I/Ù-t 5q'i.6 84~[,4 6Vt, 9 GYtl4 9 12 7As
20 41~!\2 6 3 !J{i! 5~'Î(j 7 1}is 6Y4 9 17,1,4 7 10 1%2 9% 1314
21 4Q'i6 7 5 1 hs 82~'i;4 6I.}i6 9 5 '}"51 73 i 111%34 10 14%4
~ 4\~ 71~"2 5% 8:l ï/ 64 714 10 2 %4 8% llVt, 10Vt, 14 2 %2
23 5:-~16 7 1:11.6 6% 9% Hi6 1015As 9 12 3 %4 11% 152 1h2
24 511 '16 8q'(H 6 1 Y16 9:-)~/64 8 11\2 9% 13%2 13 16 2 %4
25 5 23i:lz 8 3%4 714 101\~2 8o/ts 12YIs 10Y4 13°1ft;4 13\6 1714

American Sprocket Chain Manufacturers Association

Fig. 18.29 Diamètres maximaux des alésages


et des moyeux [avec rainures de clavetage
normalisées ASME) - Toutes les dimensions
sont en pouces
48 34 59 9 34 59 9 34 9 34
choisir 130 pas pour avoir un nombre pair, 10 10 54 9 35 60 10 35 60 10 35 10 35
du fait que la longueur préliminaire égale Il Il 60 10 36 70 Il 36 70 Il 36 Il 36
22Y2 po.
12 12 70 Il J7 n 12 37 72 12 37 12 37
U 13 72 12 38 80 13 38 80 U 38 13 38

7· étape. Longueur de la chaîne en pouces. 14 14 80 U 3Y 84 14 39 84 14 39 14 39


15 15 84 14 40 96 15 40 96 15 40 15 40
Longueur de la chaîne = Nb de pas X pas 16 16 96 15 41 112 16 41 112 16 41 16 41
= 130 X 1;2 = 65". 17 17 112 16 42 17 42 17 42 17 42
18 18 17 43 18 43 18 43 18 43

19 19 18 44 19 44 19 44 19 44
20 20 19 45 20 45 20 45 20 45
21 21 20 46 21 46 21 46 21 46
22 22 21 47 22 47 22 47 22 47
24 23 22 48 23 48 23 48 23 48
Les problèmes suivants constituent un bon
25 24 23 49 24 49 24 49 24 54
exercice dans l'étude des transmissions par 26 25 24 50 25 50 25 50 25 60
chaîne. On doit se rappeler que plus d'un 28 26 25 51 26 51 26 51 26
30 28 26 52 27 52 27 52 27
ensemble de roues et de chaînes donnent des J" 30 27 53 28 53 28 53 28
résultats satisfaisants.
36 32 28 54 29 54 29 54 21)
40 35 30 55 30 55 30 60 30
45 36 JI 56 JI 56 JI 70 31
American Sprocket Chain Manufacturers Association 48 40 1" 57 1" 57 32 72 :'1
Fig. 18.30 Nombre de dents sur les roues à chaîne 54 45 33 58 33 58 33 80 n
commerciales 60 84
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 397

Boston Gear Works


Fig, 18.31 Engrenages

1. Un tambour culbuteur, comportant un n'excédera pas 42 po. Type d'efforts: chocs 6. On doit entraîner un compresseur cen-
arbre de 2 po de diamètre, doit tourner à moyens. Choisir une chaîne à brins mul- trifuge à une vitesse de 2800 tr/mn par un
une vitesse approximative de 40 tr/mn. Cet tiples. moteur électrique de 10 HP, à 1800 tr/mn.
appareil est entraîné par un réducteur de 4. On doit entraîner à une vitesse de 860 Diamètre de l'arbre: 1% po. Diamètre de
vitesse actionné par un moteur électrique tr / mn au moyen d'un arbre de 111.4 po de l'arbre du compresseur: 11/4 po. Distance
de 5 HP. L'ardre de sortie du réducteur, diamètre tournant à 1 00,0 tri mn une pompe préliminaire d'axe en axe: 20 po. Le rayon
d'un diamètre de 1% po, tourne à une à engrenage pour lubrifier, montée sur le de la transmission ne doit pas excéder 5 po
vitesse de 100 tr/mn. La distance prélimi- bâti d'une grosse presse hydraulique. La au moteur et 3 po au compresseur.
naire d'axe en axe est de 36 po. Type d'ef- puissance nominale de la pompe est de 3
forts: chocs durs. Choisir une chaîne à un HP. Le diamètre de l'arbre est de lYs po
seul brin. et la distance minimale d'axe en axe est de
2. Même problème que le précédent, sauf 10 po. Un engrenage a pour but de transmettre,
qu'on recommande une chaîne double. 5. Un moteur électrique d'une puissance sans glissement, un mouvement rotatif ou
3. L'arbre moteur de 2 po de diamètœ de 10 HP tournant à une vitesse de 480 alternatif d'un élément mécanique à un
d'un convoyeur en acier transportant des tr / mn doit entraîner un arbre de transmis- autre. La vitesse de rotation transmise peut
pièces en fonte brute, tourne à une vitesse sion pour travaux légers à une vitesse de demeurer la même ou varier soit en se rée
de 66 tr/mn. Un moteur à train d'engrenages 160 tr/mn. L'arbre du moteur d'un diamètre duisant, soit en s'augmentant.
d'une puissance de sortie de 7 HP entraîne de 1Ys po et l'arbre de transmission d'un Il existe plusieurs sortes de roues dentées
cette bande par l'entremise d'un arbre de diamètre de 1% po sont à peu près paral- que j'on peut classer selon la position rela-
1% po de diamètre tournant à une vitesse lèles. La distance d'axe en axe est de 4 pi à tive des arbres qu'elles entraînent: les roues
de 100 tr/mn. La distance d'axe en axe 5 pi. Choisir une chaîne triple. d'engrenage droit montées sur des arbres
398 LES LIAISONS MÉCANIQUES

/' LIGNE DES CENTRES

PAS

Fig. 18.32 Engrènement des dents de roues dentées


parallèles, les roues d'engrenage conique en- 5
traînant des arbres avec axes concourants,
les roues et les vis sans fin pour des arbres
non parallèles et non concourants ainsi que
la crémaillère qui, au moyen d'une roue
d'engrenage droit, transforme un mouve-
ment rotatif en mouvement linéaire ou al-
ternatif. On appelle pignon la plus petite des
6
deux roues dentées d'un engrenage, la plus
grande conservant le nom de roue.
L'étude d'un engrenage est très compli-
quée en raison des nombreux problèmes
techniques relatifs à la ré!>istance, à l'usure 8
et au choix des matières utilisées. Ordinaire-
ment, le dessinateur choisit un engrenage en
consultant un catalogue. La plupart des en·
grenages se fabriquent en fonte ou en acier,
mais on en obtient aussi en laiton, en bronze 10
et en stratifiés lorsqu'il faut tenir compte de
l'usure et du bruit.

ROUES D'ENGRENAGE DROIT


82
Les proportions et la forme des dents de
roues d'engrenage droit sont normalisées et
on trouve aux figures 18.34 et 18.35 leurs
symboles, leurs définitions et leurs formules.
Un engrenage a pour but de transmettre 16
le mouvement à une vitesse angulaire cons-
tante; le profil des dents à développante de

_ U.RGEUR
ÉPAISSEUR 20
RECTILIGNE

- ÉPAISSEUR CURVILIGNE

24
- CREUX
SAILLIE

HAUTEUR
32

Fig. 13.33 Profils de dents à 14t et à 20 d'angle de pression de


0

divers pas diamétraux - à l'échelle

Fig. 18.34 Terminologie des roues dentées


LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 399
--~~~-~-~~--~~~~~~~~~~--~----- --- - - - -

Diamètre primitif - D D=J! Diamètre d'un cercle imaginaire servant de base au


Pd calcul des dents d'engrenage

Nombre de dents - N N = D x Pd Nombre de dents sur une roue dentée

Pas diamétral - Pd N Quotient du nombre de dents par le diamètre primitif


Pd =
D en pouces

Saillie - Ha 1 Différence entre le rayon de tête et le rayon primitif


14t· ou 20· Ha = Pd

DENTURE BASSE 20· Ha = ~~


Greux - Hf 1.157 Différence entre le rayon primitif et le rayon de pied
14t· ou 20· Ha =
Pd
1
DENTURE BASSE 20· Hf = Pd

Hauteur - H 14t· ou 20· 2.157 Hauteur des dents


H=
Pd
DENTURE BASSE 20· H= .!.!
Pd

Vide à fond de dent - G G-~ Distance mesurée sur la ligne des centres, entre le
14*· ou 20· - Pd cercle de pied d'une roue d'un engrenage et le cercle
de tête de l'autre roue
DENTURE BASSE 20· 2
G= Pd
Diamètre de tête - DE
DE 14*· ou 20· = D+Ha = N~2 Diamètre du cercle passant par le sommet ou têtes
des dents, correspondant au diamètre extérieur de la
roue
DENTURE BASSE 20· DE = D+2Ha = N~~.6

Diamètre de pied - Df 14t· ou 20· Of = D-2Hf = N-p2d314 Diamètre du cercle correspondant à la partie infé-
rieure ou pieds des dents

DENTURE BASSE 20· Df = D-2Hf =- N;;d2

Diamètre de base - Db Db = D Gos Gercle dont la développante correspond au profil des


dents d'une roue

Angle de pression - ex: L'angle aigu formé par la ligne d'action avec la tan-
14t· ou 20· gente commune aux cercles primitifs des deux roues

Jeu (battement) - J Jeu entre les dents de deux roues conjuguées

Pas circulaire Longueur curviligne comprenant l'épaisseur curviligne


P _ 3.1416 D =_3.1416
(pas au primitif) - P - N Pd d'une dent plus l'entre-dent curviligne voisin mesurés
sur la circonférence du cercle primitif

Épaisseur curviligne - E E = 3.1416 D =1.57 Épaisseur curViligne d'une dent (égale à l'entre-dent)
2N Pd mesurée sur la circonférence du cercle primitif

Épaisseur rectiligne - Er 90· ) longueur de la corde que sous-tend l'arc du cercle


Er = D Sin CN primitif compris entre les deux profils d'une dent

Saillie sur corde - Hc T2 La saillie sur corde ou saillie corrigée correspond à


Ac=A+~ la hauteur de la dent entre la corde déterminant l'é-
4D paisse ur rectiligne et la tête

Fig. 18.35 Tableau de terminologie des formules et des définitions relatives aux roues d'engrenage droit
400 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Cependant, on a normalisé l'angle de


DÉVELOPPANTE DE CERCLE
DÉVELOP
pression à 20 pour les nouveaux engre-
0

nages, à cause de leur fonctionnement plus


doux et plus silencieux, de leur résistance
aux plus gros efforts et aussi parce qu'on
peut fabriquer des roues plus petites sans
DENT D'EN ENAGE
que les dents ne soient amincies à la base.
Pour un angle de pression de 141h 0, une
roue d'engrenage droit devrait avoir au
moins 16 dents et un engrenage (2 roues
Al PROFIL PRÉCIS D'UNE DENT D'ENGR~NEMENT DROIT
dentées) devrait en compter au moins 40.
Pour un angle de pression de 20 le nom- 0 ,

LE Df PRESSION bre minimal de dents s'établit respective-


ment à 13 et 26.
Quant aux formules, elles sont identiques
CERCLE DE TÊTE pour les deux angles de pression de 141h 0

et 20 et les dents ont également la même


0

ERCLE DE BASE
hauteur normale.
20' OU 1
Pour un angle de pression de 20 on 0 ,

LIGNE D'ACTION préfère la denture basse à la denture nor-


male à cause de sa plus grande résistance,

Bl PROFIL APPROXIMATIF D'UNE DENT D'ENGR~NEMENT DROIT

CtllCl t
Of J:
f'rf ON OBTIENT LES RAYONS R ET r EN
DIVISANT LES CHIFFRES DU TABLEAU Al ROUE PLEINE
PAR LE PAS DIAMÉTRAL

------------------------------------------
-
12 2.51 0.96 24 3.64 2.24 36 4.45 3.23 Bl A TOILE Pl.EINE
13 2.62 1.09 25 3.71 2.33 37-40 4.20 4.20
14 2.72 1.22 26 3.78 2.42 41-45 4.63 4.63
15 2.82 1.34 27 3.85 2.50 46-51 5.06 5.06
16 2.92 1.46 28 3.92 2.59 52-60 5.74 5.74
17 3.02 1.58 29 3.99 2.67 61-70 6.52 6.52
18 3.12 1.69 30 4.06 2.76 71-90 7.72 7.72
19 3.22 1.79 31 4.13 2.85 91-120 9.78 9.78
20 3.32 1.89 32 4.20 2.93 121-180 13.38 13.38
21 3.41 1.98 33 4.27 3.01 181-360 21.62 21.62
22 3.49 2.06 34 4.33 3.09
23 3.57 2.15 35 4.39 3.16

Fig. 18.36 Méthodes pour tracer les profils d'engrenage droit


Cl ATOILE ÉVIDÉE
cercle répond le mieux à cette exigence. On de contact ou point d'action entre deux
dit que deux roues s'engrènent lorsque les profils conjugués, c'est-à-dire qui agissent
dents d'une roue entrent dans l'espace sépa- l'un sur l'autre, se déplace constamment le
rant les dents d'une autre roue. long des deux profils en décrivant une
Une développante de cercle est la courbe droite. Cette droite ou ligne d'action est
engendrée par un point d'une tangente à une tangente aux cercles de base. Cependant on
circonférence qui roule sans glisser sur cette peut dire que sur des roues, le point de
circonférence. Dans le calcul des engrenages, contact correspond à une ligne parallèle à
le cercle correspond au cercle de base de la la dent. Cette ligne décrit donc en se dé-
denture. plaçant un plan d'action, quelle que soit la
Sur une roue à denture profilée en déve- nature de l'engrenage.
loppante de' cercle, on ne trouve qu'un cercle L'angle de pression de 141h est utilisé 0

de base dont la développante correspond au depuis de nombreuses années et demeure Dl ABRAS


profil des dents_ Ce cercle ne peut se me- toujours très utile pour remplacer des pièces Boston Gear Works
surer directement sur une roue dentée puis- existantes ou dans les cas où il importe de Fig. 18.37 Genres de roues d'engrenage droit de
qu'il n'en fait pas vraiment partie. Le point réduire le jeu au minimum. commerce
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 401

FILETS ET ARRONDIS Rt

DONNÜS DU TAILLAGE

NOTA - CSA - CERCLES DE TÊTE ET DE PIED EN TRAITS CONTINUS SUR LA VUE NOMBRE DE DENTS 30
DE FACE
ASA - CERCLES DE TÊTE ET DE PI ED EN TRAITS INTERROMPUS SUR LA DIAMÈTRE PRIMITIF 6.000
VUE DE FACE PAS DIAMÉTRAL 5
ANGLE DE PRESSION 14 Y2°
Fig. 18.38 Dessin d'atelier d'une roue d'engrenage droit HAUTEUR DE LA DENT .431
SAILLIE SUR CORDE .204
ÉPAISSEUR RECTILIGNE .300
qui rend d'ailleurs possible la transmission preCIS, procéder comme suit: tracer les odontographique de Grant en procédant
de puissances plus élevées. cercles de pied, primitif et de tête. Repérer comme suit: suivre la méthode indiquée
sur le cercle primitif les points d'épaisseur précédemment pour tracer les cercles de
TRACÉ DES DENTS D'ENGRENAGE curviligne. À partir de ces points, tracer des tête, primitif, de pied et de base en inscrivant
droites (lignes d'action) formant un angle les épaisseurs curvilignes sur le cercle primi-
Sur les dessins d'exécution, on simplifie le soit de 141.6 (15 pour simplifier le travail),
0
0
tif. Le profil supérieur de la dent ou saillie
tracé des roues d'un engrenage en les consi- soit de 20 avec les tangentes au cercle
0
(au-dessus du cercle primitif) entre les
dérant comme des pièces non dentées. On primitif. Tracer le cercle de base tangent Points A et B, se trace en utilisant le rayon
les représente par des traits forts continus, aux lignes d'action. Les points de tangence R. On trace le profil entre les cercles primi-
des traits moyens interrompus et des traits ainsi obtenus correspondent aux points d'ac- tif et de base de B à C, en utilisant le rayon
mixtes fins à double tiret court; on en tion. Ajuster un compas à un intervalle égal r. On rattache ensuite le point C au point D
trouve l'explication plus loin sous la rubri- à Vs du diamètre primitif. En utilisant les sur le cercle de pied par un rayon terminé
que DESSIN D'EXÉCUTION D'UNE ROUE D'EN- points d'action sur le cercle de base comme par un congé.
GRENAGE DROIT. Cependant, il faut ordinaire- centres, tracer des arcs à partir du cercle On obtient les rayons R et r en divisant
ment tracer des roues d'engrenage sur les de base, en passant par les points d'épaisseur les chiffres au tableau par le pas diamétral
dessins publicitaires. curviligne inscrits sur le cercle primitif jus- (Fig. 18.36).
La représentation exacte d'une dent à dé- qu'au cercle de tête. Relier le profil ainsi
veloppante de cercle étant longue et fasti- obtenu au cercle de pied par des rayons DESSIN D'EXÉCUTION D'UNE
dieuse, on utilise des tracés approximatifs. terminés par un congé. ROUE D'ENGRENAGE DROIT (Fig. 18.38)
La figure 18.36 décrit les deux méthodes Pour obtenir un profil à développante de Le tracé du dessin d'exécution d'une roue
couramment utilisées. Pour un tracé moins cercle plus précis, on emploie la méthode d'engrenage droit, taillée à partir d'une
402 LES LIAISONS MÉCANIQUES

ébauche, n'est pas compliqué. Une vue en Exemple,' Un pignon de 24 dents dont le ci-haut par le plus petit nombre correspon-
coupe suffit, mais on peut y ajouter une vue pas diamétral égale 8, s'engrène sur une roue dant.
de face pour indiquer les détails du voile ou de 96 dents à même pas diamétral. Calculer Exemples,'
des bras. Les dents se taillant au moyen de la distance d'axe en axe. 1. Une roue tourne à une vitesse de
fraises profilées, une vue de profil n'est pas 24 dents 90 tr/mn et le pignon à une vitesse de
utile. L'ACNOR (CSA) préconise le tracé Pas dia. du pignon
8Pd 360 tr/mn
en trait continu des cercles de tête et de pied 360
et celui du cercle primitif en trait mixte fin 3.000"
Rapport d'engrenage = 4:1
(ligne d'axe). 96 dents
90
Par contre, l'ASA recommande le trait Pas dia. de la roue
8Pd 2. Une roue a 72 dents et le pignon
mixte fin à double tiret court pour les
12.000" en a 18
cercles de tête et de pied. Sur une vue en
72
coupe, on indique le sommet et le pied des Total des deux diamètres primitifs:
Rapport d'engrenage = 4:1
dents par des traits continus. = 3.000" + 12.000" = 15.000" 18
La cotation se divise en deux groupes: la Distance d'axe en axe: la demi-somme
finition de l'ébauche et la taille des dents, des deux diamètres primitifs: 3. Le diamètre primitif d'une roue égale
puisqu'il s'agit de deux opérations d'usinage 15.000" 8.500" et celui du pignon, 2.125"
différentes. On indique sur le dessin les di- = 7.500" 8.500"
mensions de l'ébauche, tandis que les don- 2 Rapport d'engrenage = - - - = 4: 1
2.125"
nées pour la taille des dents s'inscrivent dans Rapport (R). Le rapport d'engrenage se
une nomenclature. calcule en fonction: Calcul des diamètres de tête (DE) et pri-
a) De la vitesse de rotation des deux mitif (D). Connaissant le pas diamétral et
CALCULS D'ENGRENAGES DROITS roues (tr/mn) le nombre de dents, le .diamètre primitif se
Distance d'axe en axe. On obtient cette b) Du nombre de dents sur chaque roue calcule facilement. Le diamètre de tête (DE)
distance en additionnant les diamètres primi- c) Du diamètre primitif de chaque roue égale le diamètre primitif, plus deux saillies.
tifs des deux roues et en divisant le total On obtient le rapport d'engrenage en divi- La saillie pour une roue de 141;2 0 d'angle
par 2. sant la plus grande des valeurs mentionnées de pression égale l/Pd

NOMOGRAMME: TR/MN, PAS, HP APPROXIMATIF NOMOGRAMME: TR/MN, PAS, HP APPROXIMATIF


ROUES EN ACIER 14i" D'ANGLE DE PRESSION, 16 ET 20 DENTS DROITES ROUES EN ACIER 20' D'ANGLE DE PRESSION, 16 ET 20 DENTS DROITES
70 70
-~± f 6o 20
50
=t- 50 :. 16
-
40
30
-- --

-~+- --
~~
-- - - ~

i-~
-
W
- 20
40 f--
30 ~ ~ .. i- -I- v"" p..k -
20

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16

20
1
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20 20
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--- NI"1rt) ---Nr0rt')

TOURS PAR MINUTE TOURS PAR MINUTE

A B
ANGLE DE PRESSIDN DE 14io ANGLE DE PRESSION DE 20 0

D'APRÈS LA FORMULE LEWIS

Boston Gear Works


Fig. 18.39 Nomogramme pour déterminer le pas des engrenages droits
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 40'3
Exemples: Catégorie
1. Une roue dentée cylindrique dont l'an- d'utilisation BGW Coefficient
gle de pression égale 141;2 0 comporte 34 des roues Conditions d'utilisation
d'utilisation
dents et un pas diamétral Pd de 4. d'engrenage droit
N 34 Catégorie 1 Fonctionnement continu de 8h à 10h par jour à charge 1.0
Diamètre primitif: D = - = - = 8.500" sans chocs
Pd 4
Catégorie 2 Fonctionnement continu de 24h sans chocs ou de 8h à 1.2
DE = D +
2A = 8.500 2(~) + 10h par jour, avec chocs modérés
= 9.000"
Catégorie 3 Fonctionnement continu de 24h avec chocs modérés 1.3
2. Roue d'engrenage droit: 0: = 141;2 0;
DE 6.500"; N 24 dents
Catégorie 4 Fonctionnement intermittent de 30mn/h ou moins, à char· .7
N + 2 24 +2 26 ge sans chocs
DE 6.500"
Pd Pd Pd
Catégorie 5 Fonctionnement manuel, usage limité, à charge sans .5
chocs
26
donc: Pd = 4
6.500 les charges lourdes avec chocs durs et/ou les conditions extrêmes d'usure exigent un coefficient d'utilisa·
tion plus élevé de 1.5 à 2.0 ou même plus que le coefficient spécifié à la catégorie 1.
Saillie: Ha =~ .250"
Pd Boston Gear Works
Diamètre primitif: Fig. 18.40 Catégories et coefficient d'utilisation des roues d'engrenage droit
D DE - 2 Ha
= 6.500 - 2(.250) 6.000" viennent à des engrenages employés dans pas 1 000 pi/mn pour un angle de pression
des conditions d'usage normal, assemblés de 14Y2° ou 1 200 pi/mn pour un angle
CAPACITÉ EN HP et lubrifiés adéquatement, pour des char- de pression de 20 0

ges libres de chocs et pour des périodes de Choix d'une transmission par engrenage cy-
DES ENGRENAGES DROITS 8 8 à 10 heures par jour. lindrique droit.
Les transmissions par engrenage fonction- Les nomogrammes de la figure 18.39 in- 1. Déterminer la catégorie d'utilisation
nent dans des conditions si diverses que le diquent la capacité approximative en HP pour en établir le coefficient.
choix d'un système d'engrenage le mieux pour des roues en acier de 16 et 20 dents 2. Multiplier la puissance requise en HP
approprié pour un usage spécifique repré- et de plusieurs pas diamétraux, fonction- par le coefficient d'utilisation.
sente une tâche difficile et très coûteuse. nant à différentes vitesses de rotation 3. Choisir dans le catalogue un pignon
La méthode la plus économique consiste (tr/mn) . d'une capacité égale ou supérieure à la
à choisir des engrenages de commerce d'une On peut les utiliser pour calculer le pas puissance calculée à la deuxième étape.
capacité suffisante. diamétral approximatif d'un pignon en acier 4. Choisir dans le catalogue une roue
Les catalogues publiés par les manufac- de 16 ou 20 dents, d'une résistance suffi- d'une capacité égale ou supérieure à la puis-
turiers renferment toutes les données néces- sante pour transmettre la puissance requise sance calculée à la deuxième étape.
saires, quant à la capacité en HP pour en- à la vitesse voulue. L'intersection des li-
je1' exemple:
grenages droits de toutes dimensions fonc- gnes correspondant à la vitesse de rotation
Choisir un engrenage de 20 pour entraîner
0

tionnant à différentes vitesses de rotation (tr/mn) et à la puissance (HP) indique le


une machine à une vitesse de 150 tr/mn.
(tr/mn) . pas diamétral requis.
Moteur: 25 HP à 600 tr/mn. Coefficient
Dans ces catalogues, la capacité des en- Souvent, en connaissant le diamètre de
d'utilisation: 1.
grenages s'applique à des roues convenable- l'arbre du pignon, on établit un diamètre
ment assemblées et lubrifiées et de la lar- de pignon approximatif égal à plus du dou- Solution: La puissance nominale demeu-
geur spécifiée. Cette capacité en HP, fon- ble de celui de l'arbre. re inchangée puisque le coefficient d'utili-
dée sur la formule de Lewis (modifiée par Normalement, pour un angle de pression sation égale 1. À cette fin, il faut consulter
Barth), prévoit une marge de sécurité suffi- a.
de 141;2 le nombre de dents d'un pignon le nomogramme pour angle de pression de
20 à la figure 18.39B pour des roues de
0
sante pour la résistance aux efforts tangen- ne devrait pas être inférieur à 16 ou 20
tiels. et à 13 pour un angle de pression de 20 0

16 et 20 dents. Choisir un pignon de 16
On peut déterminer la capacité approxi- Un pas diamétral s'obtient en divisant le dents; en suivant la ligne verticale corres-
mative des engrenages de dimensions dif- nombre de dents du pignon par D ou en pondant à une vitesse de 600 tr/mn jus-
férentes ou fonctionnant à des vitesses au- consultant le nomogramme fondé sur les qu'à la ligne horizontale correspondant à
tres que celles mentionnées dans les cata- pas diamétraux. Le choix des engrenages se 25 HP, le point de jonction indique un pas
logues, en utilisant les données aux nomo- fait ordinairement en utilisant les tableaux diamétral égal à 4. (Choisir un pas diamé-
grammes de la figure 18.39, établies d'a- de capacité dans les catalogues. tral correspondant à une puissance égale ou
près la formule de Lewis. Les capacités inscrites dans ces catalo- supérieure à la puissance calculée.)
Les vitesses linéaires des cercles primitifs gues s'appliquent généralement à la caté- Pignon: N = 16 Pd = 4 D 16 -;- 4
pour les engrenages métalliques droits, gorie 1 d'utilisation. Pour les autres caté- = 4.000"
ayant un angle de pression de 14Y2 0, ne gories, on utilise le coefficient d'utilisation Rapport: 4: 1
doivent pas excéder 1 000 pi/mn et 1 200 de la figure 18.40. Roue: N = (16 x 4) 64 Pd = 4
pi/mn lorsque l'angle de pression est de Les capacités indiquées au catalogue s'ap- D 16.000"
20 Les capacités indiquées s'appliquent à
0
• pliquent à des engrenages assemblés avec 2 e exemple:
des vitesses inférieures à ces limites. précision et lubrifiés adéquatement, dont la Un moteur de 5HP à 1 200 tr/mn entraîne
Les capacités données ou calculées con- vitesse linéaire au cercle primitif n'excède quotidiennement une machine subissant des
404 LES LIAISONS MÉCANIQUES

chocs modérés pendant 8 heures. Quelle est


la transmission qui entraîne la machine à
une vitesse de 200 tr/mn en utilisant toute
la puissance du moteur?
Solution.. Les conditions d'utilisation de Saillie. creux. hauteur. Mêmes formules que celles des roues cylindriques à denture
la machine correspondent à la catégorie 2 diamètre primitif, pas dia· droite
métrai, nombre de dents, pas
pour un coefficient de 1.2. circulaire, épaisseur rectili·
Puissance nominale pour le calcul: gne, épaisseur curviligne
HP = 5 X 1.2 = 6 HP. Le pignon sera
monté sur le moteur tournant à 1200 tr/mn.
Rayon du cône primitif
o
Choisir un pignon ayant 20 d'angle de
0

2 x Sin angle primitif


pression et comportant 16 dents; consulter
la figure 18.39B pour trouver le pas dia- N de roue
Angle primitif Tg angle primitif = 0 de rpue
métral requis. En suivant les lignes verti- o de pignon N de pignon
cale et horizontale correspondant respecti-
vement à 1200 tr/mn et à 6 HP, le point Angle de saillie Tg angle de saillie = _---:_Sa...,iI,....li_e-:--:-:-.
de jonction indique un pas diamétral de 8. Rayon du cône primitif
Pignon: N = 16 Pd = 8 D = 16 --;- 8
= 2.000" Angle de creux Tg angle de creux = - ~.­
Rayon du cône primitif
Roue: 200 tr/mn ou 1/6 de tr/mn du
pignon Angle de tête Angle primitif + angle de saillie
N = 16 x 6 96 Pd = 8
D = 96 8 12.000" Angle de pied Angle de saillie - angle de creux
3 e exemple ..
Un moteur de 10 HP à 900 tr/mn entraîne Angle du cône Ëgal à l'angle primitif
complémentaire
24 heures par jour une presse à poinçon-
ner, au moyen d'une transmission à engre- Angle de saillie Gos angle primitif x saillie
nage droit. Angle de pression: 141h. o. Rap-
port de vitesse: 4: 1. Choisir le pignon et Diamètre de tête Diamètre primitif + deux angles de saillie
la roue en fonction de la puissance totale
du moteur.
Solution.. Les conditions d'utilisation de Hauteur du cône Diviser le demi-DE par la tangente de l'angle de tête
la machine correspondent à la catégorie 3
pour un coefficient de 1.3.
Pour les calculs, on obtient: 10 x 1.3 = Largeur de la denture H à 2! pas au primitif
13 HP. Le pignon monté sur le moteur
tourne à une vitesse de 900 tr/mn. A la fi-
gure 18.39A, la verticale correspondant à Saillie sur corde Saillie + épaisseur curviligne' x Gos angle primitif
40
900 tr/mn et l'horizontale correspondant à
13 HP indiquent la possibilité de choisir
deux pignons: Pd = 5, N = 20 ou Pd = 4, Fig. 18.42 Formules de base des roues coniques à denture droite
N = 16.
1. Si on utilise un Pd de 5 L'égalité des diamètres ne permet pas de
choisir en fonction de l'encombrement. Si CRÉMAILLÈRE (Fig. 18.41)
Pignon: N = 20 Pd = 5 D = 4.000"
Vitesse de la roue: 225 tr/mn ou Y<I on compare les coûts, on se rend compte Une crémaillère est une barre droite dentée
de la vitesse du pignon qu'il est possible de réaliser une économie dans laquelle s'engrène un pignon. En théo-
Roue: N = (4 x 20) = 80 Pd = 5 considérable en choisissant un engrenage rie, on peut la considérer comme une por-
D = 16.000" d'un pas diamétral de 5. Comme la résis- tion de roue cylindrique dont le diamètre
2. Si on utilise un Pd de 4 tance additionnelle de l'engrenage d'un pas serait infini. Ainsi, toutes les dimensions
Pignon: N = 16 Pd = 4 D 4.000" diamétral de 4 ne se justifie pas dans le circulaires deviennent rectilignes. La saillie,
Roue : N = 64 Pd = 4 D 16.000" cas présent, on recommande le choix de le creux et la hauteur des dents égalent
l'engrenage d'un pas diamétral de 5. celles du pignon.
14].0
2
OU
PASj2 ENGRENAGES CONIQUES
PAS Les engrenages coniques permettent la
transmission directe d'un mouvement de ro-
tation entre deux arbres concourants, for-
Fig. 18.41 Crémaillère mant entre eux un angle quelconque, mais
SAI LLI E
le plus souvent égal à 90 0 • Ils trouvent
leur origine dans le principe des cônes de
friction dont les sommets coïncident. La
forme des dents correspond à celle des roues
cylindriques, à cette différence près que les
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 405
HAUTEUR roues d'engrenage droit. Les dimensions de
SAILLIE la dent, déterminées sur le cercle de tête et
sur le cercle primitif, servent ensuite au tra-
cé du profil des dents; pour terminer la
denture, il suffit de tracer les rayons cor-
respondant à ce profil. On n'utilise pas la
vue de face pour tracer les dents sur les
vues ou les coupes de côté. Les engrenages
de grandes dimensions et les petits engre-
nages soumis à de faibles efforts se fabri-
quent ordinairement en fonte, mais la ma-
tière utilisée pour le pignon est souvent dif-
>-- ""
,::; férente de celle utilisée pour la roue, en
:>; >--
ANGLE PRIMITIF vue d'assurer un meilleur rendement et de
'"
c.. ""
Q

~ réduire l'usure. La matière la plus résistante


ANGLE DE PIED '"
.::; '"
.::; est utilisée pour le pignon, puisque ses dents
:>; :>;
ANGLE DE TÊTE ::0 ::0 viennent plus souvent en contact que celles
de la roue. C'est ainsi qu'on utilise couram-
ANGLE DE SAILLIE ment l'acier et la fonte ou l'acier et le
ANGLE DE CREUX bronze.
Pour connaître la capacité des engrenages
coniques, il est bon de consulter le catalogue
des fabricants.

SAILLIE PERPENDICULAIRE
ROUES ET VIS SANS FIN
HAUTEUR
DU CÔNE
SAILLIE ARRIÈRE Les roues et vis sans fin permettent la
SAILLIE DERRIÈRE LE CÔNE transmission d'un mouvement de rotation
ENCOMBREMENT entre deux arbres non concourants, dispo-
sés à angle droit. La vis sans fin possède
fig. 18.43 Nomenclature relative aux roues coniques à dents droites des dents de courbure identiques à celles

prolongeinents se rencontrent tout au som- 1 - ' - - - - - 2·563


met du cône. C'est pourquoi plusieurs des
termes demeurent les mêmes. Les engrena-
ges coniques d'équerre sont des engrenages
coniques dont le pas au primitif, l'angle de
pression et le nombre de dents coïncident.

DESSINS D'EXÉCUTION DES


ROUES D'ENGRENAGE CONIQUE
Sur les dessins d'exécution des roues coni-
ques dentées, on indique seulement les di-
mensions de l'ébauche. Les données pour
tailler la denture s'inscrivent à la nomen-
clature comme sur les plans de roues d'en-
grenage droit. Une vue en coupe suffit,
mais on peut y ajouter une vue de face pour
indiquer le détail des bras. Parfois, on
trace le pignon et la roue ensemble pour in- 3 3
diquer leur position respective. Les dimen- CLAVETAGE Tt? 32
sions et les données pour tailler les den-
tures dépendent de la méthode d'usinage, DONNÉES DU TAILLAGE
mais l'exemple illustré à la figure 18.44 NOMBR EDE DENTS 20
correspond à la pratique courante. PAS DIAMÉTRAL 5
On trace la denture sur les dessins d'as- ANGLE DE PRESSION 141;'lINV.
semblage ou publicitaires en utilisant le plus ANGLE DE TAILLE 40'·25'
souvent la méthode de Tredgold décrite à HAUTEUR .431
la figure 18.45. SAI LLI E SUR CORDE .204
Pour obtenir le cercle primitif, on décrit .314
ÉPAISSEUR RECTILIGNE
un arc dont le diamètre correspond à l'a-
pothème du cône arrière. On trace une dent
en utilisant les formules standards pour Fig. 18.44 Dessin d'atelier d'une roue d'engrenage conique
406 LES LIAISONS MÉCANIQUES

de la roue. Les termes pas et avance em- Fig. 18.45 Dessin d'ensemble ou de
ployés pour la vis sans fin ont la même catalogue d'engrenages coniques
signification que pour les vis ordinaires.
Tout comme pour un filet simple, un
tour de la vis sans fin fait avancer la roue
d'une dent; il s'ensuit une grande réduction
de vitesse et un accroissement considérable
du couple. Le rapport de vitesse est propor-
tionnel au nombre de dents de la roue et
au nombre de filets de la vis. Le rapport
d'un engrenage à roue et vis sans fin entre PROJECTION DU PROFIL
une roue de 33 dents et une vis à 3 filets IDES DENTS SUR LA VUE DE FACE
égale Il : 1. /
Le rapport ne doit pas excéder 50: 1 et
une vis peut avoir de 1 à 8 filets. Les vis
à filet unique, ayant un angle d'hélice ré-
duit, ont un rendement insuffisant qui les 1

~-*
rend impropres à la transmission de puis-
sances considérables. Un angle d'hélice de
25 0 à 45 0 s'avère nécessaire pour obtenir
une efficacité de transmission raisonnable; ,
c'est pourquoi on utilise des vis à filets mul-
tiples.
Les matières les plus en usage dans la fa-
/
brication de ces engrenages sont l'acier pour
les vis sans fin et le bronze pour les roues.

Ces organes se dessinent selon les méthodes


utilisées pour le tracé des autres genres d'en-
grenages. Une seule vue en coupe suffit or-
VUE DE FACE

LES DENTURES A HÉLICES À GAUCHE PENCHENT


TOUJOURS VERS LA GAUCHE
ROUE MENÉE ROUE MENEE

ENGRENAGE À HÉLICE À GAUCHE


HÉLICE A GAUCHE

ROUE MENÉE ROUE MENÉE

~"~;i,,,
LES DENTURES A HÉLICES A DROITE PENCHENT
TOUJOURS VERS LA DROITE
~c~~I-"""'~".'.~.
'....

ROUE MENÉE
.". ROUE MENÉE

ENGRENAGE À HÉLICE À DROITE


HÉLICE A DROITE
Boston Gear Works
Fig. 18.46 Identification du sens des hélices des roues el vis Fig. 18.47 Position du roulement de bUlée sur les vis sans lin à
sans fin hélices à gauche el à droite
408 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Fig. 18.49 Terminologie des engre·


nages de roue et vis sans fin
dinairement pour la roue. Lorsqu'on trace
une autre vue, on indique la gorge- et le
cercle de pied par des traits continus et
on ne trace pas le cercle de tête. Les cercles
intérieur et extérieur de la vis se représen-
tent par des traits continus et une seule vue
suffit dans la plupart des cas.
Dans les dessins d'assemblage d'une roue
et vis sans fin, on trace les deux vues. Sur
ces dessins, le trait continu conventionnel
sert à tracer le cercle extérieur de la vis et
le fond de la gorge; on représente la tête
de la roue engrenée dans la vis par un trait '"
~

><
interrompu. :;
....cc
:::s
BIBLIOGRAPHIE ~

cc ~
1. American Sprocket Chain Manufacturers

-~
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~ ;::
Association. cc '"
~
~
....
.~ Q

Q
cc
2. ZAISS, J. J., "Flat BeIts", in Machine G:; z
~

~
fi: cc
Design, Vol. 37, N° 14, 1965. cc
.r;; .r;;
:::s
3. NUERNBERGER, E. L., "V-BeIts", in
::;;
::: ~
cc
'"""
Q

Machine Design, Vol. 37, N° 14, 1965. .r;;


::;;

4. The Gates Rubber Company, Denver, ""


Q

Colorado.
5. T. B. Wood's Sons Company.
6. PEARCE, B. L., "Chains", in Machine
Design, Vol. 37, N° 14, 1965.
7. Canada Illinois Tools, Limited.
8. Boston Gear Works. RAYON DE LA GORGE

PROBLÈMES DE CALCUL
DES ROUES D'ENGRENAGE DROIT
1. Connaissant une roue d'engrenage
droit à développante, IX = 14Yz 0, N = 32,
Pd = 8, calculer: D, Ha, H, DE, P.
2. Connaissant une roue d'engrenage
droit à développante, D = 6", Ha = 1;4",
IX = 14Yz 0, calculer: Pd, N, H, DE, P.
3. Connaissant une denture basse,
D = 5", N = 40, IX = 200, calculer: Ha,
Pd, Df, DE, P.
4. Connaissant un engrenage droit à dé-
veloppante, IX = 14Yz 0, entre-axes pignon-
roue = 6", roue N = 36, pignon N = 12,
calculer: D de la roue et du pignon; Pd, Ha,
DE, Df du pignon; P de la roue.
5. Connaissant la distance d'axe en axe
de 10" entre la roue et le pignon d'un en-
grenage droit à développante, ainsi que
IX = 200, roue = 400 tr/mn, pignon

Fig. 18.50 Dessin d'exécution d'un engrenage à roue


et vis sans fin (dessin non coté)
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 409

ë ~ Il 1 ~ 1 ~ 1

ROUE D N P ROTATION TR/MN ENTRE·AXES

A 7·5 4 À GAUCHE 240


B 18
C 10·0
DONNtEs DU TAILLAGE 0 3·2 16
E 8·0 6

..
co
.,;
co
=
'"
<ci
NOMBRE OE DENTS
SAI LLI E
HAUTEUR
36
.159
.343
F
PROBL~ME 14
40
CALCULER LES DONNEES OMISES
"S "S
NOMBRE DE FILETS 2
Fig. 18.53 Problème de train d'engrenages
"S

T
PAS APPARENT .500
'"
co
ANGLE DE PRESSION 14 !;20
<ci
"S ANGLE DE L'HÉLICE r·53' ID. Un engrenage à roue et vis sans fin,

l
SENS A DROITE dont la distance d'axe en axe égale 4" est
..
co
co
co

,~
formé d'une roue de 24 dents, d'un pas
réel de %" et d'une vis sans fin à filet dou-
= ble. Calculer: Dv, Dr, Pa, R, Ha, H, DEv,
Dg, DEr, Er, L, 0:, Rg, Rj.
11. Connaissant les données suivantes
pour un engrenage à roue et vis sans fin:
Pr = 'Vs, N = 44, E = 3, Dv = 4", cal-
culer: Dr, Pa, R, E, Ha, H, DEv, Dg, DEr,
Er, L, 0:, Rg, Rj.

DONNÉES DU TAILLAGE PROBLÈMES DE PUISSANCE


NOMBRE DE FILETS 2 DE TRANSMISSION
PAS APPARENT .500
DES ENGRENAGES DROITS
ANGLE DE PRESSION 14)/2 °
Nota.- Pour résoudre ces problèmes, il faut
ANGLE DE L'HÉLICE 7'·53'
choisir les engrenages standards décrits dans
SENS A DROITE
les catalogues des manufacturiers. Utiliser
HAUTEUR .343
l'angle de pression de 20.·, à moins d'indi-
SAI LLI E .159 cations contraires.
1. Un moteur tournant à 120.0. tr/mn
entraîne une machine d'une puissance no-
Fig. 18.51 Dessin d'exécution d'une roue et vis sans fin minale de ID HP, soumise à des chocs mo-
dérés, 8 heures par jour. Le rapport de
= 160.0. tr/mn, Ha Y<I", calculer D transmission par roue et par pignon égale
et DE de la roue et du pignon ainsi que
H, P, Df de la roue.
6. Connaissant une roue d'engrenage
3 3 : 1. Choisir un engrenage droit en mesure
de transmettre la puissance nécessaire.
2. Un moteur tournant à 180.0. tr/mn
droit à développante, 0: = 14112·, DE = entraîne une machine d'une puissance no-
6.8", D = 6.4", calculer: N, Pd, Ha, Hf, P. minale de 2.5 HP, soumise à des chocs mo-
7. Connaissant une roue d'engrenage ROUE D N P ROTATION TR/MN ENTRE-AXES dérés, à une vitesse de 450. tr/mn, 18 heu-
droit à développante, 0: = 14112·, DE = res par jour. Choisir un pignon et une roue
A 7·0 4 A DROITE 300
13", Pd = 2, calculer: D, N, H, P, Df. en mesure de transmettre la puissance né-
B 12
8. Deux roues coniques, dont les dia- C 6·0
cessaire.
mètres primitifs égalent respectivement 4" 0 12 3 3. Un moteur tournant à 90.0. tr/mn en-
et 7", s'engrènent à un angle de 90.·; PROBL~ME 12 CALCULER LES DONNtES OMISES traîne un compresseur d'air, pendant des
0: = 14112·, Pd = 3. Calculer pour la périodes de 15 à 20. minutes par heure. Le
roue et le pignon: N, Ha, H, P, le rayon compresseur d'une puissance nominale de
ROUE D N P ROTATION TR/MN ENTRE-AXES
du cône primitif, l'angle de saillie, l'angle 7.5 HP tourne à une vitesse de 60.0. tr/mn
de tête et la hauteur du cône. A 54 160 sans vibration. Choisir un engrenage d'une
9. Un engrenage conique dont les roues B 3·0 6 capacité de transmission suffisante.
ont 21 et 15 dents, forme un angle de 90.·. C 5 4. Une machine fonctionne sans vibration,
Les dents sont en développante de cercle, 0 2·4 À DROITE 2400 deux fois par jour, pendant environ ID mi-
0: = 14112· et Pd = 4. Calculer pour la PROBL~ME 13 CALCULER LES DONNÉES OMISES nutes. L'opération est manuelle; la puis-
roue et le pignon: D, P, Ha, H, le rayon sance nominale égale 7 HP à une vitesse
du cône primitif, l'angle de tête, DE et la de 80.0. tr/mn. On dispose de deux moteurs
hauteur du cône. Fig. 18.52 Problèmes de trains d'engrenages à l'usine: un moteur de 7 HP à 120.0. tr/mn
..,.
i-'
o
,
Hm r------------------------------------------ 33 • -1 t'"'
~----6~ 4~ 11~ tr:1
en
t'"'
:;'
(il

~ o

~
1---- 4 1 Z
en
~
tr:1'

~
~tr:1
en

/r---r---1.
i: 1 : \

\\! 1/

DIA la DISTANCE BROCHE-TABLE (MAX.)


TOUTES LES PERCEUSES MULTI-
BROCHES MODÈLE 8, PERCEUSE
MONOBROCHE AVEC TABLE D'USI-
CONE MORSE N" 2
CONE MORSE N" 3 NAGE
BROCHE POUR CONE MORSE
N°2 26~"
~~03C~~}OUR CONE MORSE BROCHE: TR/MN
MOTEUR 1725 TR/MN 500 BOO 1200 1800 2600
MOTEUR 1140 TR/MN 330 520 800 1200 1700
POSITIONNEMENT DES TROUS DE BOULONNAGE AU PLANCHER POSITIONNEMENT DES COLONNES, DIA sr' 3---1

1
I CO~ m~,~ t--
lLlC~:J~ e
,
,
"'1",0;1'" -IN....pI

SEMElLE POUR
SCHÉMA POUR MONTAGE SUR TABLE SIMPLE OU MULTIPLE MONTAGE SUR TABLE

Rockwell Manufacturing Company, Power Tooi Division


Fig. 18.54 Perceuse manuelle sur colonne de 20"
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 411

et un moteur de 5 HP à 750 tr/mn. La 4. Déterminer les rapports de vitesse, fixe-t-il à la machine?


transmission se fait par engrenage droit. selon les vitesses de moteur et de broche 14. Comment la colonne de support de
Préparer un rapport sur le choix du mo- inscrites sur le dessin? la machine se fixe-t-elle à la semelle?
teur et de l'engrenage pour l'ingénieur de 5. Quelle est la nature du mécanisme 15. Comment retient-on la perceuse à la
l'usine. réglant la descente et la remontée de la colonne?
5. Un moteur de 30 HP à 1200 tr/mn broche? 16. Quels seraient le nombre et la dimen-
entraîne une presse à poinçonner, d'une puis- 6. Par quel moyen règle-t-on la profon- sion des plus gros boulons utilisables pour
sance nominale de 22 HP, à 900 tr/mn. La deur du trou ? fixer la semelle?
machine subit des chocs modérés et elle 7. Comment fixe-t-on les forets à la 17. Quel est le diamètre nominal de la
fonctionne 16 heures par jour. Choisir un broche? colonne de support?
engrenage capable de transmettre la puis- 8. Comment se fait la liaison entre la 18. Quelle est l'avance maximale de la
sance nécessaire. poulie et l'arbre de la machine? broche?
9. Quelle est la capacité de perçage de 19. Quel est l'encombrement en largeur
la machine dans l'acier? de la machine, y compris le mécanisme de
10. Quel mécanisme permet de changer réglage vertical?
rapidement la position de la courroie en V ? 20. Quelle distance sépare le sommet du
1. Quel genre de transmission y a-t-il 11. Quelle est la distance maximale entre carter des courroies et le bout d'une bro-
entre le moteur et l'arbre de la perceuse? la broche préparée pour un cône Morse N° che préparée pour un cône Morse N° 2?
2. Comment se fait la liaison entre la 2 et la table? 21. Quel est le diamètre du fourreau?
poulie et l'arbre du moteur? 12. Quel genre de commutateur contrôle 22. Quel genre de palier retient la broche
3. Combien de roues forment la poulie la mise en marche de la machine ? dans le fourreau: a) au sommet? b) au
étagée? 13. Comment le carter des courroies se bas?

3'

,ll
16
~
16

TROU OBLONG ~~ X 1k
HP C L
1
8 10l 4:2.
4 8
2-3/4'
1
l 6 lol 4~
4 8
1 5.1
4" Il -.l
~._---
4 8
1
'3 III 5:2.
BASE POUR MOTEUR 4 8
1
2
12~ 6.1
8 2
SUR UNE FEUILLE DE FORMAT «C«, TRACER LE MONTAGE D'UN MOTEUR DE t HP, 3
ENTRAÎNANT L'ARBRE «A« ENTRE 815 ET 835 TR/MN PAR UNE COURROIE EN V.
4" 13.l 71.
UTILISATION NORMALE. SE RÉFÉRER À LA FIGURE 18.12 POUR DÉTAILS 2 8
SUPPLÉMENTAIRES. ÉCHELI.E : DEMI·GRANDEUR.
1 750 TR/MN

DIMENSIONS DES
PETITS MOTEURS

LB. Wood's Sons Company


Fig. 18.55 Transmission par courroie en V
412 LES LIAISONS MÉCANIQUES

23. À quoi sert la pièce N' 6?


24. Qu'est-ce qui empêche le carter de
tomber sur la poulie du moteur?
25. Quelle différence y a-t-il entre les
longueurs des broches pour les cônes Morse
N' 2 et N' 3?

12y L Tracer un dessin d'exécution d'une


4 1 roue d'engrenage droit à développante:
0:: = 14Y2 '; D = 5"; Pd = 4; largeur de
denture = 1"; épaisseur de voile = 'Ys";
1 arbre, dia = 1Ys"; moyeu, dia. = 1Ys",
longueur = 11/2 ". Déterminer les dimen-
sions du clavetage et établir les dimensions
omises. Échelle: vraie grandeur; feuille:
format «A".
13 2. Soit une roue d'engrenage droit:
0:: = 20'; N = 44; Pd =4; largeur de
denture = 1%": arbre, dia = 1% "; moyeu,
dia. = 3" x 2%"; 6 bras, épaisseur = %",
largeur 1\12", s'amenuisant jusqu'à lYs".
Sur une feuille de format «B", tracer un
dessin d'exécution de la roue dentée.
Échelle: demi-grandeur. Déterminer les di-
mensions omises.
7 3. On a relevé les données suivantes sur
une roue à denture basse brisée: DE =
6.4"; N = 24; largeur de denture = 1Y2 ";
arbre, dia. = 1%"; moyeu, dia. = 2Ys",
longueur = 2"; voile 'Ys", 4 trous moulés,
dia. % ". Tracer un dessin d'exécution pour
remplacer cette roue. Déterminer les dimen-
sions manquantes. Échelle: vraie' grandeur;
feuille: format "B».
.3~45 4. La distance d'axe en axe d'un engre-
nage droit égale 5". Angle de pression
.3 40
14Y2 '. Nombre de dents: roue 24 dents,
TOUS LES ARBRES
pignon 16 dents. Largeur de denture =
1Ys". Pignon en acier, arbre 1Ys ". Roue en
fonte, voile 'Ya", arbre 1%". Moyeu, dia.
2Ys", longueur 1\12". Sur une feuille de for-

l.11~
mat "C», tracer un dessin d'exécution sur
deux vues, illustrant 3 ou 4 dents en prise.
Échelle: vraie grandeur. Déterminer les
données omises.
4 TROUS
5
16 5. Reprendre l'exercice 4 avec un engre-

~~--332
------1!So-1
-11 2f2] 14-----3 ~--iII"t
nage à denture basse de 20' d'angle de
pression.
6. Tracer un dessin d'exécution de la
roue décrite au 4 e exercice.
7. Tracer un dessin d'assemblage et
14------ 5 ~~ i<'If---- 5 î--------!1Ii'i d'exécution de l'engrenage suivant: angle de
pression 14Y2'; roue, 35 dents, Pd 5; vi-
CETTE FIGURE REPRÉSENTE UNE TRANSMISSION PAR ENGRENAGE CONIQUE À ANGLE DROIT HORIZONTAL, DONT LE RAPPORT tesse, roue 320 tr/mn, pignon 560 tr/mn;
ÉGALE 1:1. TRACER UN DESSIN D'ASSEMBLAGE, VUE DE DESSUS EN COUPE, DONT LE PLAN SE SITUE DANS L'AXE DES
ARBRES. ÉCHELLE: VRAIE GRANDEUR. FEUILLE FORMAT «B ... DÉTERMINER LES DONNÉES OMISES. INCLURE UNE NOMEN· largeur de denture 1%"; pignon en acier,
CLATURE. arbre 1%"; roue en fonte, voile 7/16", ar-
PIÈCE 2 - 2 ROUES DENTÉES À ONGLET, 0 1", Pd 16
PIÈCE 6 - 1 COUSSINET EN BRONZE BOSTON, B·612·10 POUR L'ARBRE D'ENTRÉE
bre l'Ys", moyeu, dia. 2%", longueur 1%".
PIÈCE 7 - 1 COUSSINET EN BRONZE BOSTON, B·612·4 POUR L'ARBRE DE SORTIE Échelle: vraie grandeur, feuille: format «C».
PIÈCE 9 - 3 JOINTS D'ËTANCHÉITÉ GEARLOCK N" 63 x 13 Indiquer 4 ou 5 dents en prise. Déterminer
PIÈCE 12 - 2 ANNEAUX D'ARRÊT
les dimensions omises.
Boston Gear Works
8. Tracer un dessin d'exécution de la
Fig. 18.56 Transmission par engrenage conique roue décrite à l'exercice 7.
LES COURROIES, LES CHAÎNES ET LES ENGRENAGES 413
9. Reprendre l'exercice 7 avec un en-
grenage à denture basse de 20° d'angle de
pression.
10. Remplacer le pignon décrit à l'exer-
cice 7 par une crémaillère d'une épaisseur
de 1l,4".
11. Remplacer le pignon décrit à l'exer-
cice 4 par une crémaillère d'une épaisseur
de lYs", utilisant une denture basse de 20° Il
d'angle de pression. 24 1 21
12. Tracer un dessin d'exécution d'un en- 25 l
r,::, 1
grenage à onglet, à partir des données sui- 1 P~AIER ,~, ,,~
vantes: D = 4Y2"; angle primitif = 45°; .,,_ • MÉTAL ,,,,,
Pd = 4; denture à développante de 14Y2 ° ", . PAPIER
d'angle de pression; largeur de denture = t; '(~;:r/
1l,4"; arbre, dia. = 15/16"; moyeu, dia. = it'"~"'~, 1
1%", longueur 1l,4"; voile = %". Déter- 17 ~~
miner les dimensions omises. Échelle: vraie ", . ,
grandeur; feuille: format «A». "-
PAPIER
13. Tracer un dessin d'assemblage et ~~ MÉTAL
d'exécution de l'engrenage conique suivant : '.~ 1-26 MÜAL,,/ PAPI ER
Pd = 14; roue, N = 22; pignon, N = 14; 8 ~,t;, : PAPIER \ " t '/"
largeur de denture = lYs"; pignon en acier, 116 1 ~. ,f{~ 17 ~;;l,,,- 25
arbre %", moyeu, longueur 1l,4"; roue en 14
'.,,,-
1 t ,', ' \ .1.--
' ,:.J ~-?\
r:: "!'
~ -r~,
1
1
l'i'-~·
1~' "".... ,~~
l 17
fonte, arbre 1", moyeu, dia. l'Vs" X 1Y2", 6 9 /~ '~'-' ~
r'\;'(~ )
voile %". Déterminer les dimensions omises.
Échelle: vraie grandeur; feuille: format «B».
14. Tracer un dessin d'exécution de la
24
12
''t
21
18
MÉTAL 1
PAPIER
PAPIER
1 21

roue conique décrite à l'exercice 13. Il 24 n."",,,,,,,",'


15. Tracer un de'ssin d'exécution du pi- T"lT
10
gnon conique décrit à l'exercice 13. 22
16. Tracer un dessin publicitaire de l'en-
grenage conique décrit à l'exercice 13. HUILAGE, BOUCHON SORTIE ENTRÉE
17. La figure 18.56 représente une trans- AVEC ÉVENT
mission par engrenage conique à angle droit
horizontal, dont le rapport égale 1: 1. Tra-
cer un dessin d'assemblage, vu de dessus en
coupe, dont le plan se situe dans l'axe des
arbres. Échelle: vraie grandeur; feuille:
format «B». Déterminer les données omi-
ses. Inclure une nomenclature. Données:
Pièce 2 - 2 roues dentées à onglet, dl", 5~
Pd 16
Pièce 6 - 1 coussinet en bronze Boston,
B-612-10 pour l'arbre d'entrée
Pièce 7 - 1 coussinet en bronze Boston,
B-612-4 pour l'arbre de sortie
Pièce 9 - 3 joints d'étanchéité gearlock 4 TROUS i
N° 63 X 13
Pièce 12 - 2 anneaux d'arrêt
18. Une roue et vis sans fin ont un pas 3
réel de .7854 po. Roue en fonte: 24 dents;
416---"
arbre, dia. = 1"; moyeu, dia. = 2", lon- ~--------8i--------~
gueur = 2", voile = Y2"; largeur de den- VUE DE DROITE
VUE DE FACE
ture = 1Y2". Vis sans fin en acier: dia.
Boston Gear Works
primitif = 3"; filet unique; arbre, dia. 1l,4", Fig, 18,57 Réducteur à roue et à vis
angle de pression = 14Y2 Déterminer les
0.

dimensions omises. Sur une feuille de for-


mat «C», tracer un dessin d'exécution de gueur = l'Vs"; largeJlr de denture = 1"; 20. Utilisant les données de l'exercice 19,
la roue et vis sans fin. Échelle: vraie gran- voile = '}g". Vis en acier trempé: lon- tracer un dessin d'assemblage et d'exécution
deur. gueur = 3Y2"; arbre 'Vs"; diamètre primi- de la roue et de la vis sans fin. Échelle:
19. Une roue et vis sans fin ont un pas tif = 2Ys"; filet unique. Sur une feuille de vraie grandeur; feuille: format «C».
réel de .5236 po. Roue en fonte: 30 dents; format «C», tracer un dessin d'exécution 21. Le réducteur à train d'engrenages à
arbre, dia. = Vs"; moyeu, dia. = 1%", lon- de la roue et un de la vis sans fin; roue et vis sans fin, à arbres parallèles ho-
414 LES LIAISONS MÉCANIQUES

LARGEUR

TROU DE CLAVETAGE
ALÉSE AU MONTAGE
POUR GOUPILLE CONIQUE N" 1

T -. DIA EXTÉRIEUR

1'333 L t
AXE EN AXE f
0-0
0-["
0-0
CLAVETAGE TRANSVERSAL
CONIQUE POUR GOUPILLE
CONIQUE N" 00 x i
'<tLl)

XLB-2E 4 ta 1 16 1.524 1.714 YB XLB-6E 1.143 /lOc.P. 4 18 ° 29' 1.333


XLB-2C 5 ta 1 20 1.667 1.833 YB XLB-6C 1.000 12 4 18 ° 26' 1.166
XLB-2A IOta 1 20 1.667 1.833 :YH XLB-6A 1.000 12 2 9° 28' 1.166
XLB-2G 15 ta ] 30 1.875 2.000 YB XLB-6G .791 16 2 8° 59' .916
XLB-2B 20 ta 1 20 1.667 1.833 YB XLB-6B 1.000 12 1 4° 46' 1.166
XLB-2D 30 ta 1 30 1.875 2.000 YB XLB-6D .791 16 1 4 ° 31' .916

VIS SANS FIN EN BRONZE VIS SANS FIN EN ACIER


Boston Gear Works
Fig. 18.58 Roues et vis sans fin Boston, angle 14io, axe en axe 1.333

12

rizontaux, illustré aux figures 18.57 et 18.58,


donne un rapport de 150: 1. Tracer trois
vues en coupe, suivant les plans de coupe
A-A, B-B et C-C (côté droit, côté gauche
et vue de face). Échelle: vraie grandeur;
feuille: format "C)}, Déterminer les dimen- - - - . - - - li: ARBRE
sions omises. Noter la face dressée des vis -,.
sans fin. .."

Pièce 2- 1 roue pour vis sans fin XLB-2D "'.


1SURFACE DE MONTAGE
Pièce 3- 1 roue pour vis sans fin XLB-2C /////. '/, '/. '/.
Pièce 6- 1 vis sans fin XLB-6D ~
,"",co
Pièce 7- 1 vis sans fin XLB-6C 8
Pièce 9- 3 bagues d'écartement: DI
33/64 X DE % POULIE POUR COURROIE EN V DE SECTION "B.
Pièce 14 - 1 bague d'écartement: DI
33/64 X DE %
TÂCHE N" 1 - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT "C •• TRACER UN SCHÉMA D'ASSEMBLAGE APPROPRIÉ DE LA ROUE
Pièce 16 - 2 roulements à billes Nice N° DENTÉE ET DE LA POULIE SUR ARBRE. L'ARBRE SERA MONTÉ SUR DES COUSSINETS INSÉRÉS DANS DES LOGE·
1616 NS MENTS PRÉPARÉS À CETTE FIN DANS DES SUPPORTS FIXES SUR LA SURFACE DE MONTAGE INDIQUÉE. UTILISA·
TlON: FAIBLE VITESSE, USAGE MODÉRE. DESSINER LA ROUE DENTÉE ET UN SUPPORT D'ARBRE EN COUPE; LA
Pièce 20 - 4 roulements coniques Timken POULIE ET L'AUTRE SUPPORT D'ARBRE EN DEMI·COUPE; UNE VUE PARTIELLE DE DESSUS POUR INDIQUER LES
A4049: DI Y2 X DE 1% X TROUS DE MONTAGE. SPÉCIFIER DES PIÈCES STANDARDS AUTANT QUE POSSIBLE. INCLURE UNE NOMENCLATURE.
7/16
Pièce 21 - 4 bagues extérieures (élément
TÂCHE N" 2 - TRACER LES DÉTAILS ESSENTIELS POUR L'ASSEMBLAGE DECRIT À LA TÂCHE N' 1.
de la pièce 20)
Pièce 22 - 2 joints d'étanchéité: DI l/z X
DE 1 3/8 x 5/16 Fig. 18.59 Transmission simple, assemblage de pièces standards
LES ACCOUPLEMENTS,
LES FREINS, LES ARBRES FLEXIBLES,
lES VARIATEURS ET lES RÉDUCTEURS

Les accouplements, comme le nom l'indi-


que, servent à faire la liaison entre deux
arbres. Ces liaisons se divisent en deux
groupes: les accouplements permanents et
les accouplements temporaires ou à em-
brayage.
Les accouplements permanents ne se sé-
parent généralement pas, sauf pour le mon-
tage ou le démontage, tandis que les em-
brayages permettent aux arbres de se sépa-
rer à volonté.

ACCOUPLEMENTS PERMANENTS 1
Canadian Allis-Chalmers lImited
Ces accouplements se divisent en trois ca- Fig. 19.2 Accouplement variable - Joint de Oldham
tégories principales: rigides, variables et
les joints universels (joints de cardan).
ACCOUPLEMENTS VARIABLES
ACCOUPLEMENTS RIGIDES On a conçu ces accouplements pour com-
penser les erreurs d'alignement, accidentelles
Ces accouplements s'utilisent seulement lors-
ou passagères, causées par la vibration ou
que les arbres moteur et mené sont montés
la dilatation thermique. Certains absorbent
sur une base suffisamment rigide pour per- On utilise de moins en moins d'accouple-
aussi les chocs et on les recommande pour
mettre l'alignement parfait et permanent en ments rigides en raison de la multitude
le montage de machines sur l'arbre du mo-
service. Le mauvais alignement de deux d'accouplements variables peu coûteux que
teur.
arbres peut entraîner l'usure prématurée des l'on trouve dans le commerce. De plus, le
roulements supportant l'arbre. La figure temps nécessaire à l'alignement précis des
19.1 illustre deux modèles d'accouplements arbres, le calage inévitable et le coût de
rigides: l'accouplement à manchon et l'ac- production à des tolérances précises, rendent
couplement à plateaux. l'usage des accouplements variables encore
plus économique.
Il existe plusieurs genres d'accouplements
variables, tous fondés sur le même princi-
pe. Ces accouplements comprennent deux
moyeux en liaison rigide sur chacun des ar-
bres, reliés par une pièce ou un mécanisme
intermédiaire, flexible ou mobile, fixe ou
flottant.
On divise les accouplements variables en
Al MANCHON Dl MANCHON A PLATEAUX trois grandes catégories: les liaisons méca-
niques, les liaisons élastiques et enfin, les
Fig. 19.1 Accouplements rigides liaisons mécaniques et élastiques.

415
416 LES LIAISONS MÉCANIQUES

couplement à 100 tr/mn, se calcule au


moyen de la simple formule suivante:
HP par 100 tr/mn =
Force motrice en
HP x 100 tr/mn X facteur d'utilisation
Vitesse de rotation de l'accouplement
en tr/mn.
Le facteur d'utilisation dépend du genre
A) 11 CHAINE 11 ROULEAUX DUPLEX Dl A CHAINE SILENCIEUSE Cl MORfLEX de moteur et de sa fonction. Pour des mo-
teurs sans vibration comme les moteurs
électriques qui entraînent des machines fonc-
tionnant à une vitesse régulière, tel un com-
presseur centrifuge, le facteur égale 1. Ce
facteur peut atteindre 5 pour les moteurs
à explosion, diesel ou à essence, accouplés
à des charges comportant des mouvements
cylindriques, tel un compresseur à un piston
sans volant. Tous les fabricants ne se servent
pas des mêmes facteurs d'utilisation; c'est
pourquoi on devrait, en passant une com-
mande pour des accouplements, spécifier
l'usage auquel on les destine.
Dl ~UE DÉCAlÜ SUR L'AXE D'UN ACCOUPLEMENT PAR SPHÈRES DE COMPRESSION FI UTILISATION
JOINTS UNIVERSELS
On utilise les joints universels, aussi nom-
més joints de cardan, dans les cas où l'an-
gle formé par les axes l'exige. Le nombre

ARBRES EXCENTRËS CHOCS ET VIBRATION

MOUVEMENT AXIAL ANGLE DES AXES


Al À SIMPLE CARDAN
El ACCOUPLEMENT SURE·HU Cl MANCHONS À DISQUES DE TORSION COLl~S

A, C. Morse Chain Company


D, F, G. Commonwealth Manulacturing
E. T. B. Wood's Sons Company
Fig. 19.3 Accouplements fiexibles

La durée de ces appareils dépend donc, reils de preCISIOn requièrent une vitesse de
non seulement des caractéristiques de la rotation constante. BI A. DOUBLE CARDAN
matière utilisée, de sa résistance à l'usure Le tableau de la figure 19.5 donne une
ou à la fatigue, mais aussi de l'alignement liste des genres d'accouplements les plus
ou du décalage entre les arbres. usuels et leurs principales caractéristiques.
Cette liste doit servir de guide, mais il faut
Avant de choisir un accouplement varia-
tenir compte de la nature des matières uti-
ble, il faut étudier les facteurs suivants: la
lisées, qui affecte considérablement la qua-
puissance et la vitesse de rotation; la varia-
lité de ces accouplements, sans oublier les
tion de l'angle des axes, le déplacement pa-
cas exceptionnels. Dans la plupart des uti-
rallèle, le mouvement axial, le degré de
lisations, plusieurs de ces accouplements
flottement ou de torsion admissible; l'a-
peuvent servir, mais seul le coût en déter-
mortissement des chocs et des vibrations;
mine le choix définitif.
l'isolation thermique et électrique; le mi-
lieu ambiant; l'accessibilité pour l'entretien; Pour faciliter le choix d'un accouplement CI BONNE DISPOSITION
la possibilité d'effectuer une lubrification approprié, la plupart des fabricants indi- LES ANGLES cc 1ET cc 2
périodique; la nécessité de remplacer les quent la capacité en HP pour une vitesse DOIVENT ETRE ÉGAUJ(
accouplements sans déplacer les arbres et, de 100 tr / mn, ainsi que la vitesse de rota-
parfois, l'équilibrage et le moment d'iner- tion maximale admissible. L'évaluation de Boslon Gear Works
tie. De plus, certains instruments ou appa- la puissance en HP transmise par un ac- Fig_ 19.4 Joints 11 cardan - type Hooke
LES ACCOUPLEMENTS .. ET LES RÉDUCTEURS 417
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-importante * * * * * *
Variation de l'angle -moyenne * *
des axes -faible
* * " * *
* *
-important * * * *
Déplacement -moyen * ~:
* *
en parallèle -faible
* *
* * * * "
-importante * :;:
* * *
Variation -moyenne * * * * * * *
axiale -faible
* *
*
-élevée * * * ;]:
*
Vitesse -moyenne
-faible
* * * * * * * * " *
-élevée
Élasticité -moyenne
* * *
torsionnelle -faible
* * * * *
* * * * * " *
lubrification
requise
* * * * "
Fig. 19.5 Caractéristiques générales des accouplements variables courants

limité de joints universels disponibles com- centre de rotation au point de rencontre lement, grâce auxquels le sommet de l'an-
parativement à celui des accouplements va- des axes de la machine. Ils sont cependant gle formé par lés axes se situe toujours sur
riables en simplifie le choix. Le cardan à plus compliqués et plus coûteux que les le plan des points de contact entre les billes
croisillon ou joint de Hooke demeure le joints de Hooke. Le joint universel à la et les chemins de roulement. Les arbres
plus courant; il comprend un croisillon re- figure 19.6 illustre un de ces joints homo- flexibles transmettent également une vitesse
lié aux arbres par des chapes. Le croisillon, cinétiques. La liaison se fait par des billes constante, mais se limitent à des puissances
toujours à angle droit avec l'arbre entraîné, d'acier montées dans des chemins de rou- relativement faibles.
ne forme pas une liaison homocinétique,
la vitesse angulaire de l'arbre mené subis-
sant une variation sinuso1dale. En plus de
cet inconvénient majeur, ce mécanisme ne
peut compenser le manque de parallélisme
et la variation des distances entre les
arbres par suite d'un mouvement an-
gulaire. On corrige ces inconvénients
en utilisant deux joints universels et un
joint télescopique ou coulissant sembla-
ble au joint homocinétique Hotchkiss, utili-
sé sur certains véhicules automobiles. Dans
ce cas, l'arbre de transmission et celui du
pignon du différentiel sont parallèles, ce qui
permet aux deux joints d'annuler entière-
ment les fluctuations du mouvement de ro-
tation. Lorsqu'on utilise ainsi deux joints
universels, les chapes en bouts d'arbres doi-
vent être parallèles, sinon la fluctuation des
vitesses angulaires augmente au lieu de
s'annuler.

Afin d'obtenir une vitesse angulaire cons-


/
tante à l'aide d'un seul joint, il faut utiliser
un joint homocinétique. Dans la plupart
de ces mécanismes, la liaison s'effectue par
The Bendix Corporation
une rotule qui maintient constamment le Fig. 19.6 Joint hOMocinétique
418 LES LIAISONS MÉCANIQUES

EMBRAYAGES dents métalliques ou griffes sur l'arbre mo- Les manchons à griffes orientées (Fig.
teur avec les éléments correspondants sur 19. 7B) éliminent plusieurs des inconvénients
L'embrayage sert à mettre en marche ou à l'arbre entraîné. Les embrayages progressifs du manchon à griffes carrées. Ces man-
arrêter une machine ou un organe de ma- permettent la liaison en rotation avec l'ar- chons à griffes orientées s'emploient géné-
chine en rotation sans arrêter le moteur. bre mené par la mise en contact d'éléments ralement sous leur forme brute de fonde-
Les embrayages servent à une foule d'au- ou d'organes tels que disques, bandes, ou rie. Cependant lorsqu'on doit débrayer des
tres usages, tels que le maintien d'une vi- sabots. Les coupleurs instantanés peuvent mécanismes en mouvement, on doit spéci-
tesse, d'un couple ou d'une puissance cons- se briser mais ne glissent pas, tandis que les fier un fini d'usinage pour pouvoir les lu-
tante et comme limiteurs de couple. On les embrayages progressifs glissent mais ne se brifier.
utilise aussi pour le débrayage automatique, brisent pas.
les mises en marche et les arrêts instantanés Les manchons à griffes orientées permet-
ou progressifs et autres fonctions, tels les Coupleurs instantanés. Le coupleur instan- tent l'embrayage à des vitesses plus élevées
mécanismes antirecul et à roue folle. tané ne glisse pas sans se briser. À capacité que les précédents; cependant, l'accrocha-
égale, ce coupleur est plus petit, plus léger ge violent demeure inévitable lorsque le mo-
Il existe trois sortes d'embrayages d'u- et moins coûteux qu'un embrayage progres- ment d'inertie de la charge est élevé. Ce
sage courant: mécaniques, électromagné- sif. Il est aussi moins compliqué et ne re- coupleur ne s'utilise que dans une seule di-
tiques et hydrocinétiques. Ces catégories se quiert pas d'ajustement pour compenser rection et les efforts en sens inverse le
subdivisent en plusieurs variétés possédant l'usure. font fonctionner comme un mécanisme à
des caractéristiques spéciales répondant à cliquet ou à rochet.
des exigences différentes. Cet organe dégage peu de chaleur et les
embrayages répétés ne l'affectent pas. Ce- Les embrayages à disques dentés com-
pendant, l'embrayage avec un arbre en mou- portent des dents de formes diverses pour
COUPlEURS 2 vement produit toujours un choc, quelle obtenir un embrayage très résistant que l'on
Les coupleurs se classent en deux catégo- qu'en soit la vitesse,; il devient impossible peut débrayer à vitesses très élevées.
ries: les coupleurs instantanés et les em- aux vitesses plus élevées, bien que dans ces
Embrayages progressifs par friction méca-
brayages progressifs. Les coupleurs instanta- cas, le débrayage soit parfois possible. Un
nique. Ces mécanismes possèdent de nom-
nés fonctionnent par un engrènement de autre inconvénient du coupleur instantané
breux avantages. L'arbre conduit, entraîné
réside le plus souvent dans l'impossibilité
par friction, augmente progressivement sa
de réaliser la liaison sans un certain mou-
vitesse jusqu'à atteindre celle de l'arbre mo-
vement entre les arbres pour permettre l'en-
teur, éliminant ainsi le choc de démarrage.
clenchement des pièces.
Sans griffe ni denture, l'embrayage se fait
Le coupleur instantané, moins courant à des vitesses élevées. De plus, la tendance
que l'embrayage progressif, s'emploie tout au glissement sous l'effet des chocs sou-
de même dans un grand nombre d'appa- dains ou d'une surcharge protège les mé-
reils, dans des transmissions synchronisées, canismes.
par exemple. On l'utilise aussi dans les L'embrayage par friction mécanique se
machines-outils, les machines de bureau, les classe en deux catégories: les embrayages
Al MANCHON A GRIFFES CARRÉES appareils ménagers actionnés par de petits à friction cylindrique où l'adhérence mé-
moteurs, ainsi que dans les machines mues canique s'obtient perpendiculairement aux
par des moteurs plus puissants, telles que les axes par le contact à l'extérieur ou à l'in-
presses, la machinerie lourde et les trans- térieur d'un cylindre et les embrayages à
missions pour véhicules automobiles. friction axiale où l'adhérence mécanique ré·
On fabrique trois modèles de coupleurs sulte d'une pression axiale entre les pièces,
instantanés, en plus de nombreux modèles comme dans les embrayages à cônes ou à
hybrides. disques. La force centrifuge n'affecte que
BI MANCHON A GRIFFES ORIENTÉES peu ou pas ces derniers. À dimensions et à
Le manchon à griffes carrées (Fig. poids égaux, on peut leur donner de plus
19.7A) exigeait un jeu important au début grandes surfaces de contact pour dissiper
lorsqu'on l'utilisait avec le fini brut de
fonderie.
CONES PRESSÉS
Les manchons à griffes sont peu volu- L'UN DANS L'AUTRE o(SOUE
PAR UN RESSORT

~Eoo-
mineux, peu coûteux et de construction PLATEAU
simple. Ils ne dégagent aucune chaleur; [RESSORT
l'embrayage ne se fait qu'à faible vitesse,
mais ils peuvent fonctionner à des vitesses
élevées.
:4

~m-
Ce mécanisme s'emploie moins souvent
Cl À DISQUES DENTÉS aujourd'hui, parce que l'embrayage entre
des arbres en mouvement offre des dan-
A, B, link·Belt Limited gers. En effet, le coupleur instantané peut
Al CONIQUE BI MONODISQUE
C. The Bendix Corporation causer le bris des mécanismes lorsque les
machines possèdent un moment d'inertie
Fig. 19.7 Embrayages instantanés élevé. Fig. 19.8 Embrayages à friction
LES ACCOUPLEMENTS ... ET LES RÉDUCTEURS 419

la chaleur produite; enfin, O'n O'btient des tre la bague extérieure pour transmettre à ficacement les machines contre les surchar-
efforts de friction équilibrés. l'arbre le mouvement de rotation. ges et facilitent les démarrages en douceur.
L'embrayage conique est sans dO'ute le Cependant, lorsque l'arbre moteur tourne Le modèle le plus simple et le plus cou-
plus ancien (Fig. 19.8A). Ce mécanisme en sens cO'ntraire ou que la bague extérieu- rant, représenté schématiquement à la fi-
très simple, pour un diamètre et une pres- re tourne plus rapidement que la bague in- gure 19.10, consiste en un embrayage à
sion donnés, peut transmettre des effO'rts térieure, les galets se déplacent et rompent disque unique mû par un électro-aimant.
assez considérables. L'utilisation de ces em- la liaison. Le courant électrique produit un champ ma-
brayages se limite actuellement à des vi- gnétique dans l'électro-aimant, lequel attire
tesses périphériques peu élevées pO'ur les l'armature en fO'rme de tore. La bobine de
dispositifs d'avance, de machines-outils, les EMBRAYAGES ÉLECTROMAGNÉTIQUES3 l'électro-aimant, enroulée autour du moyeu,
accessoires de taraudage pour perceuses, les produit un champ magnétique lequel se
transmissions synchronisées par synchromesh Les embrayages électromagnétiques rem-
propage radialement par la partie arrière
et autres machines de faible puissance. Dans plissent les mêmes fO'nctiO'ns que les em-
de l'aimant jusqu'à la jante dont la surface
ces conditions, l'embrayage instantané n'en- brayages mécaniques, mais sont contrôlés
de contact porte une matière adhérente.
par un champ électromagnétique plutôt que
dommage pas les mécanismes. On utilise Quant à l'armature' en fer, il s'agit ordinai-
aussi les embrayages coniques comme limi- par un mécanisme. On fabrique des em-
rement d'un disque segmenté.
teurs de charge. brayages de précision miniatures de ~ po
de diamètre; les plus gros peuvent avoir
un diamètre de 25 po. COUPLEURS HYDROCINÉTIQUES4

Tous ces embrayages se contrôlent par Les coupleurs hydrocinétiques sont sembla-
l'action d'un champ électrO'magnétique-; ain- bles aux convertisseurs de couple, sauf qu'il
si, la commande à distance s'effectue faci- n'y a pas de stator entre la turbine et les
lement et économiquement. aubages (Fig. 19.11). Ces coupleurs trans-
mettent l'énergie sans modifier ou accrO'î-
Les embrayages électromagnétiques fonc- tre le cO'uple, mais ils peuvent s'employer
tionnent soit par prise directe, soit par ac- parfois comme variateurs de vitesse.
couplement glissant. LO'rsqu'il faut embrayer
Le fonctionnement des coupleurs hydro-
et débrayer une machine plus de 12 fois
Al GALETS COINCtS ENTRE Bl GALETS otGAGtS - cinétiques s'apparente à celui des embraya-
LES BAGUES FORMANT BAGUE EXTtRIEURE par minute (ou plus de 4 ou 5 fois par mi- ges centrifuges, mais n'étant jamais entière-
UNE LIAISON LlBtRtE nute pour un moteur électrique abrité) ,
ment débrayés, ils fonctionnent avec plus de
Fig. 19.9 Embrayage à roue folle ces embrayages s'avèrent efficaces, car le douceur. De plus, ils possèdent les avan-
mO'teur peut tourner continuellement éli- tages suivants:
Les embrayages à disque simple ou à dis- minant ainsi les arrêts et les démarrages à
ques multiples fO'rment un ensemble de plu- chaque opératiO'n. Le couple de certains 1. Le démarrage se fait en douceur à
sieurs disques de friction montés sur des mO'teurs étant plus élevé à vitesse normale cause du glissement qui amortit les se-
plateaux, que l'on met en contact par un qu'au démarrage, les embrayage-s électro- cousses et empêche le blocage du moteur;
jeu de ressorts et de leviers (Fig. 19.8B). magnétiques permettent l'entraînement de on peut donc éviter l'emplO'i de moteurs
En raison du mouvement longitudinal, la machines sans ralentir le moteur. Dans spéciaux pour prévoir le démarrage et les
force centrifuge ne peut affecter ces em- d'autres cas, ces embrayages protègent ef- surcharges.
brayages; les efforts de friction s'équilibrent
assez facilement et on peut obtenir des sur-
faces de frottement considérables pO'ur un
encO'mbrement et un pO'ids donnés.
Les embrayages à roue fO'lle n'admettent
qu'un seul sens d'entraînement, le mécanis-
me tournant librement en survitesse. Ce
mécanisme est très simple (Fig. 19.9).
Lorsque l'arbre entraîne le moyeu dans le
sens indiqué par la flèche sur la figure, les
galets roulent sur les rampes fO'rmées par
l'inclinaison de la denture, se coincent con-

ARMATURE
hECTRO·AIMANT

Twln Dlsc Clutch Company, Racine, Wisconsin


Fig. 19.10 Embrayage électromagnétique Fig. 19.11 Coupleur hydrocinétique
420 LES LIAISONS MÉCANIQUES

2. L'amortissement des chocs et des vi- en plus grande produit un glissement et le FREiNS À RUBAN
brations permet d'obtenir une transmission couple transmis s'accroît rapidement pour
sans heurt et très douce. atteindre 100% lorsqu'on arrête l'arbre me- Ce type de freins compte parmi les plus an-
né, à la condition de ne pas modifier la ciens; il se compose d'une bande d'acier
3. Ils servent à répartir et à équilibrer doublée d'une garniture. Ordinairement, l'ef-
vitesse du moteur.
les charges dans les machines à moteurs fort de traction sur la bande agit dans le
multiples. même sens que le couple freiné, ce qui a
4. Le grippage de l'arbre mené ne modi- pour effet de resserrer la bande plus for-
fie pas la puissance du couple appliqué par Un frein consiste en un accouplement dont tement autour de l'arbre freiné. Cepen-
le moteur. on a immobilisé l'une des pièces; on utilise dant, certains freins à ruban moins cou-
les freins pour arrêter ou pour ralentir un rants ne produisent pas. cet effet d'auto-
Fonctionnement. Le mouvement du moteur mouvement. Ils se divisent en deux gran- serrage et répartissent ainsi également les
entraîne des aubes radiales dans un demi- des catégories: les freins mécaniques et les efforts sur la circonférence de l'arbre frei-
tore. Ces aubes transmettent l'énergie ciné- freins électriques. né. D'autres modèles permettent un frei-
tique à une huile spéciale. L'huile, ainsi eu- nage efficace dans les deux sens de rota-
traînée, cède cette énergie à un aubage cor- tion (Fig. 19.12A). Il existe aussi un gen-
respondant monté dans un autre demi-tore fREINS MÉCANIQUES 5 re de freins à ruban avec disques qu'on
fixé à l'arbre de transmission. Lorsque l'ar- utilise surtout dans les machines agricoles
Les freins mécaniques transforment en cha-
bre moteur tourne à une vitesse constante, (Fig. 19.12B).
leur l'énergie cinétique des machines en
celle de l'arbre mené peut varier entre zéro
mouvement pour ensuite la disperser dans
et 98 % de celle du moteur. En on
l'atmosphère, Pour la commande des freins,
n'obtient jamais une vitesse constante.
on utilise un système mécanique, hydrauli-
Pour obtenir un couple sur l'arbre mené, que, à air comprimé ou électrique. Les
un certain glissement s'impose entre les surfaces frottantes se composent de garni-
deux demi-tores. Pour un glissement nul, tures en matières organique, métallique, cé-
on obtient aussi un couple nul sur l'arbre ramique; on utilise deux de ces trois ma-
mené. L'application d'une charge de plus tières ou les trois à la fois. Les garnitures
en matière organique s'utilisent le plus sou-
vent étant donné leur très grande souplesse.
Dans le choix d'un frein, on doit tenir
compte de deux facteurs importants: le
couple ou la résistance requise pour pro-
duire j'effet de freinage désiré et la quan-
tité d'énergie que le frein devra disperser
par suite de freinages répétés.
On fabrique trois sortes de freins pour
le commerce, les freins à ruban, à tambour
ou à disques (à étriers fixes). Il existe aus- Al ACTIONNÉ PAR DES RESSORTS, RElAcHt
ÉlECTRIQUEMENT
si certains freins spéciaux peu utilisés et
dont il ne sera pas question dans ce cha-
Al FREIN DE SECOURS POUR CAMION. pitre.
ORDINAIREMENT INSTALLÉ SUR LA TRANSMISSION

Dl ACTIONNÉ ÉLECTRIQUEMENT
BI fREIN li RUBAN ET À DISQUES
UTILISÉ DANS lES MACHINES AGRICOLES

A. Dings Brakes Co.


B. Warner Electric Brake & Clutch Company
The Bendix Corporation The Bendix Corporation
Fig. 19.13 Frein Il tambour fig. 19.14 Freins électromagnétiques il disques
LES ACCOUPLEMENTS. " ET LES RÉDUCTEURS 421
La tension sur le ruban s'applique par cette différence près que l'élément récep- 2. Les embouts de câble, fixés au câble,
divers organes de liaison selon l'usage. Par teur ne bouge pas. Tout comme les em- permettent la liaison entre les éléments mo-
exemple, des ressorts peuvent appliquer la brayages, il existe quatre modèles de base : teur et mené.
tension qu'un vérin hydraulique ou autre à poudre magnétique, à courants de Fou-
mécanisme peut annuler. cault, à moteur électrique en court-circui- 3. La gaine se présente sous forme d'un
tant l'induit et par friction mécanique. tuyau flexible à l'intérieur duquel tourne le
câble. Elle guide et supporte le câble qui
FREINS À TAMBOUR transmet le mouvement, tout en le proté-
On compte parmi les plus en usage le
Les freins à tambour sont sans aucun doute frein à disques à friction actionné électro- geant de la poussière et de's dommages; elle
les plus connus à cause de leur emploi gé- magnétiquement. On l'utilise habituelle- maintient aussi la lubrification.
néralisé dans les véhicules automobiles. On ment pour bloquer complètement les mé-
en fabrique deux modèles: avec mâchoi- 4. Les embouts de gaine servent à fixer
canismes et non pour produire un ralentis- le câble flexible aux carters et aux bâtis
res montées à l'extérieur ou avec mâchoi- sement. Pour un freinage ou un ralentisse-
res montées à l'intérieur; les dimensions va- des mécanismes qu'ils relient.
ment continu, on doit préférer les autres
rient entre 5 po X 1 po et 30 po x 12 po freins électromagnétiques.
et même plus. Le frein à tambour avec mâ- BOÎTES DE VITESSES
choires à l'intérieur s'emploie plus fré- Les embrayages et les freins électroma-
quemment. Dans ces freins, les points d'ap- gnétiques se ressemblent à un point tel que Les boîtes de vitesses permettent de réaliser,
pui des mâchoires flottantes se déplacent les données et les renseignements sur les à partir d'un arbre moteur tournant à vi-
pour que les mâchoires puissent s'appuyer uns s'appliquent aussi aux autres. tesse constante, une gamme plus ou moins
également contre le tambour. Par cette mé- étendue de vitesses. Ces organes servent sur
thode, on obtient un freinage équilibré, tout de nombreuses machines, depuis les petites
en profitant d'un certain effet d'autoserrage. ARBRES FLEXIBLES machines-outils jusqu'aux camions. Les vi-
tesses se limitent à quelques rapports bien
Les arbres flexibles permettent de trans-
définis ou peuvent varier à l'infini sur toute
FREINS ÉLECTROMAGNÉTIQUESb mettre à volonté l'énergie mécanique dans
la gamme. L'efficacité assez élevée atteint
toutes lèS directions. Ils servent à entraîner
Le frein électromagnétique fonctionne se- plus de 90% dans certains modèles.
les compteurs-indicateurs de vitesse, les ins-
lon les même principes que l'embrayage, à
truments indicateurs et autres enregistreurs. Les boîtes de vitesses se divisent en trois
Ils peuvent aussi, par contrôle à distance, grandes catégories:
actionner divers mécanismes soit en mou- a) Rapports fixe's
vement rotatif, soit en mouvement alte'ma-
b) Rapports variables, à gamme limitée
tif.
c) Rapports variables, sans limite
Les arbres flexibles s'emploient pour en-
Dans ce chapitre, on traite des cinq prin-
traîner des mécanismes dans lesquels l'arbre
cipaux types de boîtes de vitesses. On inclut
moteur vibre continuellement ou lorsque les
le convertisseur de couple' hydrocinétique
Al CABLE arrêts et les démarrages causent une fluc-
que l'on considère comme un appareil mé-
tuation soudaine des efforts. Ils peuvent
canique, même s'il s'agit d'un appareil hy-
corriger les erreurs d'alignement sans cau-
draulique. Dans chaque cas, nous expli-
ser de vibration. Les arbres flexibles dans
quons les principes de base et les caracté-
les outils portatifs constituent aussi une au-
ristiques de la boîte de vitesses dont le choix,
tre utilisation d'importance.
en définitive, vise l'obtention du mécanis-
Bl GAINE
On utilise de plus en plus les arbres flexi- me le mieux approprié et le plus économi-
bles pour le contrôle à distance, et à grande que.
vitesse de mécanismes réversibles. On les
utilise aussi pour l'ajustement des sièges
d'automobiles et pour la commande des
BOÎTES DE VITESSES
glaces et de la capote des automobiles dé- PAR ENGRENAGES8
capotables, pour actionner les verrières et Les appareils de transmission à vitesses mul-
Il ~CROU MALE GLISSANT
les ailerons des avions, ainsi que pour les tiples permettent d'obtenir des rapports de

~~8
soupapes et les appareils enregistreurs, etc. vitesses précis et très efficaces. Ils servent
sur les machines-outils, sur l'équipement
7Les arbres flexibles sont conçus pour mobile et autres appareils requérant un
transmettre la puissance en rotation entre choix de rapports de vitesses déterminés.
des mécanismes ne pouvant se relier par
2l ~CROU FEMELLE GLISSANT un arbre rigide ou par un autre mode de Les boîtes de vitesses se divisent en deux
Cl EMBOUTS DE GAINE transmission. grandes catégories: les boîtes à commande
manuelle et les boîtes à commande auto-
Les principaux éléments d'un arbre flexi- matique.
ble (Fig. 19.15) sont:

1. Le câble, formé par l'enroulement à DISPOSITIFS DE BASE


pas serrés de plusieurs rangs de fils en Les dispositifs les plus courants compor-
Dl EMBOUTS DE CABLE
acier. Il représente l'élément de transmis- tent des axes parallèles que l'on divise en
Fig. 19.15 Principaux éléments d'un arbre flexible sion. quatre genres différents.
422 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Baladeurs à griffes. Plusieurs roues de dif-


férents diamètres, clavetées sur un arbre,
s'engrènent avec des roues folles sur un
arbre parallèle (Fig. 19.17B). Le change-
ment de rapport s'obtient au moyen de ba-
ladeurs à griffes clavetés coulissants qui
entraînent la roue folle; cette dernière donne
le rapport de vitesses requis.
Les boîtes de vitesses à baladeurs à grif-
fes s'emploient sur un grand nombre d'ap-
pareils, y compris les transmissions indus-
trielles lourdes. Tous les genres de roues
dentées peuvent servir dans ces boîtes de
vitesses; elles peuvent être droites, hélicoï-
dales, à chevrons ou coniques.
Dans les véhicules automobiles à com-
mande manuelle, les boîtes de vitesses com-
binent les deux systèmes: le baladeur à

MANCHON RACCORDt AU MOTEUR

ARBRE RÉCEPTEUR

ROUES GLISSANTES - ARBRE DE RENVOI

Al BALADEUR A ROUES

COU~ ARBRE RÉCEPTEUR

~ES
ARBRE MOTEUR
CLAVETtES

Dl BALADEUR A GRIFFES

ARBRE MOTEUR

SATELLITE
FOU
'---*--~-' ."'~"~"':""
.---

-(1)

ARBRE RtCEPTEUR
ROUES RÉCEPTRICES CLAVETtES

Cl SATelLITE FOU

Rockwell Manufacturing Company, Power Tooi Division PIGNON PLANtTAIRE


Fig. 19.16 Variateur de vitesse pour un lour de 14"

Baladeurs à roues. Le changement de rap- En général, la commande des boîtes de PORTE. COURONNE
port se pratique par le déplacement de vitesses à baladeurs à roues se fait manuel- SATELLITE
roues coulissantes montées sur un ou plu- lement au moyen d'un levier ou d'un vo-
sieurs arbres de renvoi parallèles (Fig. lant. On peut les obtenir avec un ou plu- Dl PLANÉTAIRE
19.17A). Le changement de rapport exige sieurs arbres récepteurs orientés de manière
ordinairement le débrayage de l'arbre mo- différente ainsi qu'avec les dispositifs de
teur. montage appropriés. Fig. 19.17 Boîtes de vitesses
LES ACCOUPLEMENTS .,. ET LES RÉDUCTEURS 423
griffes et des roues d'engrenage hélic01da- les moins encombrants (Fig. 19.17D). Par
les pour la marche avant et le baladeur à contre, ils sont les plus coûteux à cause
roues d'engrenage droites pour la marche des systèmes d'embrayage et de freinage es-
arrière. sentiels pour la commande du mécanisme.
De plus, ces boîtes de vitesses offrent un
Satellite fou. Un arbre supporte des roues
choix de rapports de vitesses limité.
clavetées fixes de différents diamètres (Fig.
19.17C). Un satellite fou monté sur un bas- On équipe la plupart des boîtes de vi-
culeur mobile se déplace soit avec une roue tesses planétaires d'une commande automa-
coulissante montée sur un autre arbre pour tique laquelle modifie le rapport en fonc-
changer le rapport, soit en mettant en prise tion de la vitesse de rotation et de l'impor-
les premières roues avec d'autres roues fixes. tance du couple.
Ce mécanisme permettant d'obtenir un grand
nombre de rapports très rapprochés s'em-
ploie fréquemment sur les machines-outils.
VARIATEURS DE VITESSES
PAR COURROIE OU PAR CHAÎNE9
En reliant deux boîtes de vitesses à sa-
tellite fou, on obtient une transmission com- Les variateurs de vitesses par courroie ou
portant un très grand nombre de rapports par chaîne permettent de réaliser, à partir
de vitesses à partir d'un moteur à vitesse d'un arbre moteur tournant à vitesse cons-
constante. Ordinairement ces appareils se tante, une gamme étendue de vitesses sans
commandent manuellement et le change- rapports déterminés. Ces variateurs, entraî-
ment ne peut se faire sans arrêter le mé- nés surtout par des moteurs électriques, con-
canisme. tiennent souvent un moteur intégré auquel
on ajoute parfois un réducteur pour obtenir
Planétaire. De toutes les boîtes de vitesses, des vitesses réduites.
les systèmes planétaires, pour une même
gamme de rapports et de capacité de trans- Ces appareils de transmission, assemblés
mission, comptent parmi les plus souples et sur un bâti ou dans un carter, peuvent se

Cone-Drive Gears, Division Michigan Tooi Company

Fig. 19.19 Variateur de vitesse par friction

monter horizontalement, verticalement ou


à 45 0
Les rapports de vitesses varient en-

tre 10 pour 1 et 2 pour 1 et même jusqu'à


16 pour 1 dans certains modèles. Une
gamme type de vitesses, obtenue en utili-
sant le variateur avec et sans réducteur, s'é-
chelonne entre 4660 tr/mn et 1.7 tr/mn.
Certains modèles récents augmentent cette
gamme jusqu'à 16000 tr/mn au moyen
d'un multiplicateur de vitesse intégré.
Il existe plusieurs accessoires offerts avec
ces variateurs de vitesses, tels que freins,
embrayages spéciaux et accouplements, mo-
teurs spéciaux et mécanismes de' commande
perfectionnés.
Chaîne ou courroie métallique. Le variateur
illustré à la figure 19.18 fonctionne à l'aide
d'une chaîne spéciale à dentures latérales,
lesquelles s'engrènent dans des dentures dis-
posées en rayon sur des flasques coniques
coulissantes. Le changement des rapports
de vitesses fonctionne sur le même principe
que celui des variateurs de vitesses par
courroie.
Courroie en V. Des variateurs de vitesses
link-Belt Llmited
Fig. 19.18 Variateur de vitesse par chaîne très peu encombrants, fabriqués d'après le
424 LES LIAISONS MÉCANIQUES

principe des poulies à flasques réglables, toires et pour certains procédés speCiaUX, POMPE
s'obtiennent avec des gammes de rapports depuis la mise au point d'appareils de con-
très étendues. La modification des rapports trôle électroniques pour les moteurs élec- TURBINE
s'accomplit en changeant la position de la triques asynchrones ou à courant continu.
flasque mobile de la poulie motrice. La va-
STATOR
riation de tension sur la courroie en V
ajuste automatiquement la poulie réceptri-
VARIATEURS DE VITESSES
ce, dont la flasque coulissante reste soumise À ROUE lIBRE "
Al CONVERTISSEUR DE COUPLE
à une pression par un ressort. L'éloigne- Ces variateurs permettent de réaliser la va-
ment de la flasque réduit la tension sur la riation de vitesses en continu entre 1.5 tr/mn A CARTER ROTATIF
courroie; il en résulte une réduction égale et 40 tf /mn, et tout comme les précédents,
de la tension sur la poulie réceptrice. La leur utilisation est limitée. Ces mécanis-
flasque coulissante de cette dernière se mes font place aux contrôles électroniques.
rapproche sous la poussée du ressort; la La figure 19.20 représente un de ces varia-
courroie remonte ainsi vers l'extérieur de teurs de vitesses.
cette poulie, ce qui modifie le rapport de
vitesses.
VARIATEURS ÉLECTRONIQUES
Ces appareils comportent un redresseur de
VARIATEURS DE VITESSES courant formé de divers dispositifs à semi- BLOQUÉ VITESSES ÉGALES
À fRICTION 'O conducteurs, tels les diodes à jonction, les
Dl ÉCOULEMENT DANS UN CONVERTISSEUR
thyristors et les triacs équivalant à deux
Ces variateurs sont conçus pour transmettre
thyristors montés tête-bêche. On peut ainsi Machine Design. Vol. 37, N" 14, 1965
à peu près sans vibration, les mouvements
fabriquer un grand nombre de variateurs Fig. 19.21 Convertisseur de couple réglable
de rotation par friction aux points de con-
de vitesses pour contrôler des moteurs ac-
tact des éléments. Le changement des rap-
couplés ou non à des réducteurs ou à des
ports de vitesses s'effectue par le déplace-
multiplicateurs de vitesses. Un variateur
ment radial des points de contact entre les
électronique peut inclure un circuit de frei-
roues motrice et réceptrice. La pression ex- Sous une faible charge, la turbine tour-
nage plus efficace qu'un frein mécanique,
ercée sur les éléments actifs produit l'adhé- nant pratiquement à vide, le fluide circule
des dispositifs de contrôle à distance, etc.,
rence par friction aux points de contact. dans l'aubage de la turbine avec peu de
et peut répondre à tous les besoins. Ces va-
Cette friction à son tour détermine la ca- perte de vitesse pour ensuite circuler dans
riateurs de vitesses sont réellement des va-
pacité de transmission de l'appareil. Ces le stator. À sa sortie du stator, le fluide
riateurs de couple. Pour une charge fixe,
variateurs, tout comme les variateurs à roue s'engage dans l'aubage de la pompe à un
la vitesse de rotation diminue ou s'accroît
libre, ne s'emploient que dans les labora- angle très faible. En augmentant la char-
en fonction de l'énergie électrique fournie
au moteur par l'appareil de contrôle. Lors- ge, la vitesse de la turbine diminue. Le flui-
qu'il faut maintenir une vitesse constante de ralenti s'engage dans le stator pour re-
sous des charges variables on doit ajouter tourner à la pompe à un angle différent,
des circuits de rétroaction compliqués qui ce qui accroît l'effort du couple moteur
augmentent considérablement le coût de ces proportionnellement à l'effort plus grand
variateurs. fourni à la turbine. La figure 19.21B illus-
tre la différence dans l'écoulement du flui-
de dans les divers aubages, lorsque la tur-
CONVEIUISSEIJRS bine bloque ou tourne librement.
DE COUPLE HYDROCINÉTIQUES '2
Les convertisseurs de couple hydrodnéti-
ques permettent de varier dans une certaine
limite le couple reçu, en fonction de la ré- Tout organe qui, intercalé dans une trans-
sistance offerte par la charge. Ces appa- mission entre le moteur et le récepteur, per-
reils ressemblent aux coupleurs hydrociné- met de réduire la vitesse dans un rapport
tiques auxquels on a ajouté un stator (au- constant tout en conservant au rendement
bage fixe). près la puissance à transmettre, porte le
nom de réducteur de vitesse. Dans cette
Le schéma de la figure 19.12A montre section, nous ne mentionnons que les ré-
le fonctionnement d'un convertisseur type ducteurs de vitesse à train d'engrenages en-
à un seul étage. Il comprend trois orga- fermés dans un carter, quoique les mêmes
nes: la pompe, la turbine et le stator. La données s'appliquent également aux multi-
pompe, entraînée par le moteur, transmet plicateurs de vitesse qui leur ressemblent.
l'énergie cinétique à une huile Spéciale qui D'ailleurs, certains réducteurs s'emploient
la retransmet à la turbine montée sur l'ar- souvent comme multiplicateurs.
bre récepteur. À sa sortie de la turbine, le
fluide s'engage dans !'aubage du stator qui, Les réducteurs de vitesse à train d'engre-
à son tour, le dirige vers la pompe et en nages se classent en deux catégories: les
modifie la direction selon j'importance de réducteurs sur semelle et les réducteurs
Zero· Max Industries, Incorporated la charge entraînée. montés sur arbre.
Fig. 19.20 Variateur de vitesse il roue libre
LES ACCOUPLEMENTS . .. ET LES RÉDUCTEURS 425
forts transmis par les engrenages et le grais- 4. LAVOIE, F. J., "Fluid Couplings", in
sage se fait par barbotage. Machine Design, Vol. 37, N° 14, 1965.
5. DOMBECK, E.K., "Mechanical Brakes",
La liaison entre le moteur et les réduc-
in Machine Design, Vol. 37, N° 14,
teurs montés sur arbre se fait ordinairement
1965.
à l'aide d'une transmission par courroie en
V. On fabrique ainsi des ensembles avec 6. LAVOIE, F. J., "Electric Brakes", in
des rapports de vitesses de 10 tr/mn à 400 Machine Design, Vol. 37, N° 14, 1965.
tr/mn, d'une puissance de 180 HP dont le 7. ZAMBETII, F., "Flexible Shafts", in
couple atteint parfois 150000 lb/po. Machine Design, Vol. 37, N° 14, 1965.
Le rapport de vitesses de ces réducteurs 8. WADLINGTON, R. P., "Gear Drives",
reste invariable; on peut cependant modi- in Machine Design, Vol. 37, N° 14,
fier le rapport de transmission de la cour- 1965.
roie en V pour réduire ou augmenter la 9. MALCOLM, G., "Belt and Chain
vitesse de rotation. On utilise aussi un va- Drives", in Machine Design, Vol. 37,
riateur par courroie pour faciliter les chan- N" 14, 1965.
gements de vitesse fréquents. Quant à l'ar- 10. BURNETI, J. R., "Friction and Trac-
Winsmlth. Division 01 U.M.C.
bre récepteur, des bagues permettent de l'a- tion Drives", in Machine Design, Vol.
Fig. 19.22 Réducteur de vitesse sur semelle dapter à l'arbre moteur de la machine en- 37, N" 14, 1965.
traînée. 11. HEIN, C. E., "Impulse Drives", in
Machine Design, Vol. 37, N° 14, 1965.

On fabrique aussi des unités à faible puis-


BIBLIOGRAPHIE 12. WIRRY, H. J., "Torque Converters",
1. YOUNG, J., "Selection for Shaft Cou- in Machine Design, Vol. 37, N° 14,
sance ou moto-réducteurs comprenant des
plings", in Design Engineering, Vol. 11, 1965.
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intégré. N" 4, 1965. 13. WHELAN, R. W., "Based-Mounted Re-
2. HARRISON, N. C., "Mechanical Clut- ducers", in Machine Design, Vol. 37,
ches", in Machine Design, Vol. 37, N° N° 14, 1965.
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On fabrique une variété de réducteurs sur 3. PECH, J. F., "Electric Clutches", in in Machine Design, Vol. 37, N° 14,
semelle assemblés avec différents genres Machine Design, Vol. 37, N° 14, 1965. 1965.
de roues dentées: hélicoldales, hélicoïda-
les doubles, coniques hélicoïdales, droites,
droites à chevrons, à roues et vis sans fin
tangentes ou globiques. On peut combiner
un ou plusieurs de ces éléments. La dispo-
sition des arbres moteur et récepteur peut
être concentrique, parallèle, à angle droit
vers le bas, vers le haut ou latérale. Dans
certains cas, on monte en série deux, trois
ou même quatre réducteurs pour obtenir
plusieurs rapports de vitesses, de 1.5 pour
1 à 3 600 pour 1.
En plus des réducteurs courants, bon
nombre de modèles spéciaux s'obtiennent
sur le marché.

RÉDUCTEURS MONTÉS SUR ARBRE'4


Le· carter d'un réducteur monté sur arbre
n'a pour tout support que l'arbre moteur
de la machine entraînée. En conséquence,
il faut retenir le carter pour l'empêcher de
tourner librement. À cette fin, on prévoit
un dispositif d'ancrage pour fixer le carter
à un élément rigide.
Ces réducteurs à engrenage simple ou à
train d'engrenages se composent de roues
dentées droites, hélicoïdales ou à chevrons,
dont les arbres moteur et récepteur sont
concentriques ou parallèles (Fig. 19.23).
Les arbres se montent sur des paliers en Dodge Manulacturing Corporation
butée et cylindriques pour résister aux ef- Fig. 19.23 Réducteur monté sur arbre
20 LES COUSSINETS, LES ROULEMENTS,
LES LUBRIFIANTS ET LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ

PALIERS'
HISTORIQUE DES ROULEMENTS
La conception et la mise au point des prin-
cipes de base ainsi que l'utilisation des paliers
antifrictions remontent à plusieurs siècles. À
l'origine, leur unique fonction consistait à di-
minuer le frottement. Depuis les temps les
plus reculés et sur toute la surface terrestre, Fig. 20.2 Méthodes ordinaires
les hommes ont cherché à déplacer des ob- de graissage des coussinets
jets lourds. Nous savons que vers l'an 1100
avant Jésus-Christ, on diminuait le frotte-
ment par l'insertion de rouleaux entre un
objet à mouvoir et la surface sur laquelle
il se déplaçait. Les Assyriens et les Baby-
loniens utilisaient des rouleaux pour dépla- Al CANALISATION DANS L'ARBRE Bl CANALISATION SUR COUSSINET
cers d'énormes pierres servant à ériger leurs
monuments et leurs palais. Au cours de On nomme tourillon la partie d'un arbre prévoit des rainures à l'intérieur des coussi-
['histoire, on retrouve plusieurs exemples supportée par un coussinet; lorsqu'il s'agit nets pour permettre la formation de ia pel-
semblables imaginés par l'homme pour ré- d'un axe, on le nomme portée, tandis que le licule lubrifiante. On recommande les cous-
soudre le problème du frottement. mot fusée désigne le bout supporté d'un sinets autolubrifiants lorsque le huilage est
Toutes les pièces de machinerie en rota- essieu. difficile ou impossible. Il faut cependant
tion reposent sur une forme quelconque de L'efficacité d'un coussinet dépend de la prévoir une lubrification supplémentaire
paliers. Ces derniers peuvent se classer en vitesse de rotation, de la nature des surfaces pour en accroître la durée et le rendement.
deux groupes: les coussinets et les roule- frottantes, du jeu, de la température, de la La figure 20.3 montre quelques méthodes
ments. lubrification, de l'importance de la charge, pour obtenir un graissage supplémentaire
etc. Le facteur primordial consiste à main- efficace des coussinets imprégnés.
COUSSINETS tenir la pellicule lubrifiante entre les sur- COUSSINET COUSSINET
faces pour réduire le frottement, éliminer
Les coussinets représentent le moyen le plus la chaleur et prolonger la durée en évitant
simple et le plus économique de supporter le contact métal contre métal. La période
des pièces en rotation. Ils ne contiennent critique survient lors du démarrage et de
pas de pièces mobiles et se fabriquent ordi- l'arrêt, lorsque la charge provoque un con-
nairement à l'aide d'une pièce en métal cir- tact entre les surfaces frottantes.
culaire dans laquelle on insère un arbre. Les tourillons doivent avoir une surface
lisse et plus dure que celle des coussinets.
COUSSINET
Plus l'arbre est lisse, meilleur est le rende-
LOGEMENT DE COUSSINET ment. Pour des raisons pratiques, la lon-
gueur des coussinets devrait ordinairement
AJUSTEMENT SERRÉ varier entre une à deux fois le diamètre de
AJUSTEMENT TOURNANT l'arbre. Le diamètre extérieur des coussi-
nets devrait avoir au moins 25% de plus
que celui de l'arbre.
On fabrique le plus souvent les coussi- COUSSINET
nets en bronze, en métal antifriction ou
TOURILLON babbitt et en laiton. À moins que ces cous-
Boston Gear Works
sinets ne soient du type autolubrifiant, on Fig. 20.3 Graissage supplémentaire
Fig. 20.1 Coussinet doit graisser les surfaces. À cette fin, on des coussinets imprégnés
427
428 LES LIAISONS MÉCANIQUES

3, Le choix d'un roulement à rotule à


billes ou à rouleaux s'impose lorsqu'un
montage comporte des erreurs d'alignement
entre le logement et l'arbre,
4, On ne devrait soumettre les butées à
billes qu'à des charges axiales, À vitesse
élevée, un roulement à billes à gorge pro-
fonde ou à contact oblique s'avère un meil-
leur choix pour les charges axiales,
5, Les roulements à rotule à billes et à
rouleaux possèdent un coefficient de fric-
tion très faible,
6, Les roulements à billes à gorges pro-
fondes s'obtiennent dans le commerce avec
les dispositifs d'étanchéité intégrés permet-
tant ainsi la prélubrification et j'utilisation
Al RADIALE Bl AXIALE Cl COMBINÉE durant de longues périodes sans attention,
(RADIALE ET AXIALE)
Fig, 20,4 Charges supportées par les roulements

ROULEMENTS À ROTULE, SUR DEUX RANGÉES DE BILLES


ROULEMENTS
les roulements à rotule, sur deux rangées de billes, roulent dans des
Les roulements se classent en trois catégo- gorges formées sur la bague intérieure et à angle droit avec l'axe de la
ries: les roulements à billes, à rouleaux et bague. la bague extérieure, ne comportant qu'une seule gorge à portée
sphérique, permet aux billes et à la bague intérieure de modifier leur
à aiguilles, Chaque catégorie peut se sub- position angulaire pour compenser les erreurs d'alignement entre deux
diviser en deux groupes principaux: les roulements supportant l'arbre ou résultant de la flexion de l'arbre, ou
d'une déformation du bâti. Ces roulements ne peuvent appliquer d'efforts
roulements cylindriques et les butées, Sauf latéraux pouvant causer la flexion de l'arbre. Ce dernier point devient
pour des modèles spéciaux, les roulements essentiel pour les appareils de grande précision, tournant à des vitesses
élevées. les roulements à billes à rotule supportent les charges dynami-
à billes et à rouleaux se composent de deux ques radiales et les charges dynamiques axiales moyennes dans les deux
bagues concentriques entre lesquelles on directions.
dispose les éléments de roulement séparés
ROULEMENTS À GORGES PROFONDES, SUR UNE RANGÉE DE BILLES
par une cage, La cage maintient les éléments
de roulement à intervalles réguliers autour les roulements à gorges profondes, sur une rangée de billes, supportent
de l'arbre, Ces éléments de roulement sont en plus des charges radiales, des charges dynamiques axiales assez con-
sidérables dans deux directions, même aux vitesses très élevées. Cet
maintenus en position par des gorges tori- avantage résulte de l'ajustement précis des billes dans les gorges pro-
ques ou chemins de roulement pratiqués fondes sur les deux bagues. Ces roulements exigent un alignement précis
au montage. Ils s'obtiennent aussi avec des dispositifs antifuites qui
respectivement sur les surfaces intérieure et retiennent le lubrifiant et les protègent contre l'introduction de poussières.
extérieure des deux bagues, La figure 20,7
donne la nomenclature d'un roulement.

CHOIX DU GENRE DE ROUlEMENT I


ROULEMENTS À BILLES À CONTACT OBLIQUE
Il existe une grande variété de roulements
de grosseurs et de genres différents et les les roulements à billes à contact oblique supportent des charges élevées
dans une direction axiale, parfois combinées à des charges dynamiques
projeteurs n'ont que l'embarras du choix, radiales moyennes. l'importance de l'angle des gorges avec l'axe déter-
Chaque genre possède des caractéristiques mine la résistance du roulement aux charges axiales. On les monte seuls,
pour résister à des charges axiales dans une direction, et par paire, soit
particulières qui répondent mieux à cer- dos à dos, soit face à face, pour résister aux charges dans les deux
tains usages, Bien que le choix d'un roule- directions. Dans ce cas, il faut cependant rectifier les surfaces en contact.
ment puisse parfois poser un problème com-
pliqué, dont la solution requiert une grande
expérience, les renseignements suivants peu-
vent servir de guide pour les utilisations or-
dinaires: ROULEMENTS À GORGES PROFONDES, SUR DEUX RANGÉES DE BILLES
1. Généralement, dans les petites dimen- les roulements à gorges profondes, sur deux rangées de billes, ressem-
sions et pour des charges légères, le choix blent aux modèles sur une rangée de billes. Toutefois, les gorges sont
légèrement inclinées vers l'extérieur, ce qui limite le mouvement axial
des roulements à billes s'avère le moins dis- beaucoup plus que les roulements sur une seule rangée. Ces roulements
pendieux tandis que celui des roulements supportent des charges assez considérables dans les deux directions
à rouleaux dans les grandes dimensions de- axiales et leur capacité radiale est élevée.

vient plus économique pour les lourdes


charges,
2, Les roulements à rouleaux résistent
mieux aux chocs et aux efforts soudains
Canadian SKF Company Limited
que les roulements à billes, Fig. 20,5 Roulements anlifriclions
LES ROULEMENTS 429

ROULEMENTS À AIGUIllES z des charges plus importantes, malgré leur


diamètre extérieur réduit, en raison du fai-
L'Anti-Friction Bearing Manufacturers' As- ble diamètre des rouleaux qui permettent
sociation définit le roulement à aiguilles d'obtenir un plus grand nombre de points
comme suit: roulement cylindrique avec de contact.
ou sans cage, dont les rouleaux ferment en-
Par contre, les roulements avec cage pour
tièrement le cercle; ils possèdent de très
guider et séparer les rouleaux supportent
grands rapports longueur/diamètre et lar-
des charges un peu moins importantes,
geur / diamètre.
mais peuvent fonctionner à des vitesses plus
Pour éviter tout malentendu, il importe élevées. De plus, l'espace libre entre les
d'utiliser les expressions roulements à ai- rouleaux augmente considérablement la con-
guilles jointives et roulements à aiguilles tenance en graisse et du même coup, la Al SANS SUPPORT
avec cage. durée du prégraissage.

Le jeu entre les rouleaux représente un ROULEMENTS À AIGUILLES SANS SUPPORT


facteur important dans les roulements à ai-
guilles, car il sert à maintenir le parallélis- La figure 20.6A illustre le roulement à ai-
me des rouleaux avec j'axe de rotation. Les guilles le moins coûteux, ne comportant ni
roulements à aiguilles peuvent supporter cage ni bague extérieure.

ROULEMENTS A ROTULE SUR ROULEAUX SPHËRIQUES

Les roulements à rouleaux sphériques possèdent une résistance inégalée,


tant à cause du nombre de rouleaux qu'à cause de leur forme et de la
préCision du guidage. Ces roulements compensent les erreurs d'aligne~
ment, sans diminuer leur résistance aux chal"ges radiales. De plus, ils
supportent de fortes charges dans les deux directions axiales.

Bl AVEC CAGE

ROULEMENTS A ROULEAUX CYLINDRIQUES


Les roulements à rouleaux cylindriques possèdent une très grande résis-
tance aux charges radiales. La précision du guidage est telle que leur
mouvement est très près du roulement sans glissement. Cette caracté-
ristique permet de les utiliser à des vitesses très élevées. Les modèles,
dont une seule bague comporte une gorge, permettent un certain jeu axial
et se démontent facilement, même si les deux bagues sont montées avec
un ajustement serré. Les modèles sur deux rangées assurent la stabi 1ité
radiale essentielle aux broches des machines-outils.

BUTÉES À BILLES

les butées à billes sont essentiellement des roulements à effet simple. Cl AVEC BAGUE EXTÉRIEURE
Les gorges sont perpendiculaires à l'axe. ce qui leur donne une très
grande résistance aux charges axiales et réduit les mouvements au mini-
mum. On utilise de préférence les surfaces d'appui planes, surtout pour
résister aux lourdes charges ou lorsqu'il faut limiter les déplacements A. The Torrington Company
axiaux au minimum sur les tourillons de machines-outils, par exemple. B, C. Orange Roller Bearing Co., Inc.
Fig. 20.6 Roulements Il aiguilles

Le concepteur doit déterminer le diamè-


tre des rouleaux à environ 10% du diamè-
BUTÉES À ROULEAUX, A ROTULE tre d'axe en axe des éléments roulants. Le
nombre de rouleaux s'établit ainsi à envi-
les butées à rouleaux, à rotule, sont fabriquées pour supporter de lourdes
charges axiales ou des charges combinées, mais surtout en direction
ron 30, c'est-à-dire entre les limites admises
axiale. Ces roulements sur une rangée de rouleaux ont une bague exté- de 28 et de 35. Pour ce qui est de la lon-
rieure à portée sphérique qui sert de rotule pour corriger les erreurs gueur, elle doit correspondre à un rapport
d·alignement. La cage, centrée par une bague intérieure, est conçue pour
qu'on y applique le lubrifiant sous pression. Il en résulte un graissage longueur/diamètre compris entre 8 pour 1
approprié entre les rouleaux et la bague intérieure. Ces roulements don- et 4 pour 1.
nent un meilleur rendement lorsqu'on les graisse à l'huile lourde.

ROULEMENTS À AIGUIllES AVEC CAGE


Dans les cas où la bague extérieure et l'ar-
Canadian SKF Company limited
Fig. 20.5 Roulements (suite) bre sont trempés et rectifiés, mais où le
430 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Un roulement à aiguilles avec bague ex-


térieure consiste en une bague en acier em-
[------LARGEUR-------j bouti, à faible teneur en carbone, à l'inté-
rieur de laquelle on insère des rouleaux
en acier à haute teneur en carbone trempés,
rectifiés et polis. Les bords de la bague' sont
repliés vers l'intérieur et engagent les tou-
rillons des rouleaux pour les retenir en po-
sition tout en formant le chemin de roule-
ment.
Le montage se fait avec ajustement serré
de position dans le logement pour éviter
l'ovalisation et maintenir l'assemblage en
position. De plus, ces roulements ne re-
quièrent ni épaulement ni anneau d'arrêt
pour les retenir sur l'arbre.

BAGUE

CHEMIN DE
ROULEMENT
INTÉRIEUR

Al CONGÉ BI GORGE

Canadian SKF Company Limited


Fig. 20.8 Épaulement minimal sur arbre et logement
une gorge ou par un congé de rayon plus
petit que l'arrondi de la bague intérieure.
Cette règle s'applique également au mon-
tage de la bague extérieure dans le loge-
ment.
Pour retenir la bague intérieure sur l'ar-
bre, on utilise couramment un écrou et un
frein d'écrou. Cette méthode est non seu-
lement efficace et commode, mais les écrous
et les freins d'écrou spécialement fabriqués
à cette fin s'obtiennent facilement dans le
commerce. Une languette à l'intérieur du
Fig. 20.7 Nomenclature des roulements Canadian SKF Company limlted frein d'écrou s'engage dans une rainure pra-
tiquée sur l'arbre, tandis qu'une des lan-
montage de roulement à aiguilles est diffi- AJUSTEMENTS ENTRE ROULEMENT, guettes extérieures est reliée dans une des
cile, le roulement à aiguilles avec cage s'a-
ARBRE ET LOGEMENT 1 encoches pratiquées sur l'écrou.
vère très utile (Fig. 20.6B). L'assemblage
des rouleaux peut se faire à la main et on Pour qu'un roulement à billes ou à rou- Pour le montage de roulements simples,
leaux puisse fonctionner convenablement, on peut utiliser au lieu d'un écrou, un an-
ajoute des rondelles pour retenir le tout
on doit choisir avec soin les jeux entre la neau d'arrêt inséré dans une gorge sur l'ar-
axialement.
bague intérieure et l'arbre et entre la bague bre.
extérieure et le logement. On obtient le jeu On utilise aussi des entretoises pour re-
ROULEMENTS À AIGUILLES désiré en choisissant les tolérances appro- tenir la bague intérieure des roulements.
AVEC BAGUE EXTÉRIEURE priées pour le diamètre de l'arbre et pour Ces entretoises s'insèrent sur les arbres en-
le logement. tre deux roulements relativement peu éloi-
Ces roulements coûtent à peine plus cher gnés ou entre un roulement et une autre
que les roulements à aiguilles sans support Les roulements se montent directement
sur l'arbre ou sur des bagues coniques. pièce, telle qu'une poulie ou une roue d'en-
dont ils possèdent la résistance, mais ils se grenage.
Lorsqu'on les monte directement sur l'ar-
montent beaucoup plus facilement (Fig.
bre, la bague intérieure doit s'appuyer sur Lorsqu'un roulement n'a pas à résister à
20.6C).
un épaulement de l'arbre de hauteur appro- des efforts axiaux, on se contente parfois
priée. Cet épaulement, usiné à angle droit de l'appuyer contre l'épaulement sans au-
avec l'axe de rotation, doit se terminer par tre forme de blocage sur l'arbre. Dans ce
LES ROULEMENTS 431

ÉCROU
ANNEAU
D'ARRÊT

Al ÉCROU El ANNEAU D'ARRÊT Cl ENTRETOISE

Al FREIN D'ÉCROU ÉCROU

Dl ENTRETOISE El MONTAGE À ÉPAULEMENT

MANCHON DE SERRAGE MANCHON DE


DÉMONTAGE

El MANCHON DE SERRAGE

F) MANCHON DE SERRAGE Gl MANCHON DE DÉMONTAGE

Canadian SKF Company Limited


Fig. 20.10 Montage axial des bagues intérieures

dimension n'étant pas pratique, on utilise la position longitudinale de l'axe, tandis


des manchons coniques dont la conicité qu'en B, le roulement libre peut se dépla-
correspond à celle de l'alésage du roule- cer quelque peu dans son logement.
ment. Ces manchons comportent une fente
afin de permettre le serrage sur l'arbre ain-
si qu'un filet sur la section étroite pour y
visser l'écrou de montage. Au montage, l'é-
crou provoque le serrage du roulement sur
le cône et celui du cône sur l'arbre. Ces
Cl MANCHON DE DÉMONTAGE manchons permettent le montage sur des
Canadian SKF Company Limited arbres de qualité commerciale, sans autre
Fig. 20.9 Éléments de montage forme d'usinage; le serrage obtenu suffit
ordinairement pour résister aux efforts
cas, on pratique les logements dans une mê- axiaux.
Al ROULEMENT PRISONNIER El ROULEMENT LIBRE
me pièce ou dans des pièces assemblées et Si les conditions d'opération exigent un
on bloque les bagues extérieures par divers ajustement de position de la bague exté- Canadian SKF Company Limited
dispositifs. Ainsi, tout effort axial sur l'ar- rieure d'un roulement fermé, résistant aux Fig. 20.11 Montage de la bague extérieure
bre se transmet de l'arbre au roulement et poussées latérales dans les deux directions, DISPOSITIfS ANTimITES
du roulement à la butée retenant la bague on peut alors positionner l'arbre selon les
méthodes illustrées à la figure 20.11. En A,
POUR lE GRAISSAGE
extérieure.
on donne un jeu latéral de .002 po à .004 La protection et le bon fonctionnement des
L'ajustement serré de position des rou-
po au roulement prisonnier pour maintenir roulements exigent l'installation de dispo-
lements sur les arbres standards de grande
432 LES LIAISONS MÉCANIQUES

dispositifs antifuites et des dispositifs de térieurs et à empêcher les fuites de lubri-


protection montés entre le logement et l'ar- fiant. D'ailleurs, on les obtient souvent pré-
bre. lubrifiés avec des joints d'étanchéité mon-
tés en permanence.
RONDElLE DISPOSITIFS ANTIFUITES Modèles fixes et ajustables ou à rotule. Les
POUR LE GRAISSAGE À L'HUILE modèles fixes requièrent un ajustement pré-
Ces dispositifs ont pour but d'isoler les rou- cis entre eux pour obtenir un fonctionne-
lements des poussières atmosphériques ou ment satisfaisant. Bien que ces modèles
abrasives et d'éviter les pertes de lubri- soient moins coûteux à l'achat, leur prix de
fiant. On assure la protection des roule- revient s'avère souvent beaucoup plus élevé
ments soit par l'intermédiaire de rondelles que celui des dispositifs ajustables ou à
en contact avec l'arbre, soit par des colle- rotule, à cause des frais de montage et d'a-
rettes ou des rainures. Les rainures sur l'ar- justement.
Al GARNITUR"E SEULEMENT Bl GARNITURE ET RONDELLE bre en rotation ou les collerettes projettent Les dispositifs à rotule ou ajustables com-
l'huile par effet centrifuge dans une autre
Canadian SKF Company Limited pensent les légères erreurs d'alignement au
rainure fixe, d'où elle retourne au roule-
Fig. 20.12 Dispositifs antifuites des roulements pour montage, la flexion de l'arbre et les chan-
ment par une ouverture prévue à cette fin.
le graissage gements survenant après l'installation. Les
Le dispositif illustré à la figure 20.14A évite supports à rotule comportent un logement
sitifs antifuites, afin d'empêcher le lubri- les pertes d'huile, mais ne doit s'employer
de palier ajustable pivotant dans les deux
fiant de s'en échapper et les saletés d'y pé- que dans les installations comportant peu
sens, un dispositif à rotule à l'intérieur du
nétrer. La méthode la plus simple et la de danger de contamination par la pous-
logement, ou enfin un roulement à rotule.
moins encombrante consiste à insérer une sière ou l'humidité. La figure 20.14B illus-
tre des labyrinthes conçus pour protéger le Modèles avec ou saus jeu latéral. Les sup-
garniture ou rondelle métallique mince dans
roulement, tout en prévenant les pertes de ports d'arbre avec jeu latéral permettent un
une gorge pratiquée sur un ou sur les deux
lubrifiant. certain déplacement longitudinal ou com-
côtés de la bague extérieure. Ces garnitu-
pensent la dilatation thermique, lorsque l'é-
res touchant presque la bague intérieure, le
SUPPORTS D'ARBREl chauffement de l'arbre ne correspond pas
lubrifiant projeté par la force centrifuge ne
à celui du bâti. Dans les coussinets, le dé-
peut s'en échapper par l'espace libre. Pour Un support d'arbre (Fig. 20.15 et 20.16)
placement axial reste toujours possible, tan-
les autres roulements, on trouvera plus loin se compose d'un roulement ou d'un coussi-
dis que pour les roulements, il faut prévoir
dans ce chapitre la description détaillée des net monté dans un logement usiné à cette à cet effet un jeu dans le logement.
fin dans une pièce spécialement conçue
pour s'adapter au bâti d'une machine. Cet Les supports de palier sans jeu latéral
assemblage, formant un tout, comporte les positionnent l'arbre avec précision. Ils ser-
dispositifs nécessaires de graissage et de pro- vent aussi plus ou moins de butée selon
tection pour assurer le bon fonctionnement le degré de résistance du roulement aux
du palier. On trouve dans le commerce des pressions axiales. On limite le jeu latéral
supports munis de paliers (coussinets ou des supports d'arbre avec coussinets en
roulements) s'adaptant aux arbres de toutes fixant sur l'arbre des bagues de positionne-
dimensions. ment de chaque côté du coussinet. Quant
Certains modèles sont conçus de façon à aux supports avec roulement, il suffit d'un
protéger le roulement contre les agents ex- montage prisonnier pour la bague extérieure

Al RDNDELLE DE FEUTRE

Bl RAINURES Cl JOINT Dl LABYRINTHES


D'~TANCHÉITÉ ROTATIF ANTIFUITES
Al RAINURES D'ÉTANCHÉITÉ Bl LABYRINTHES ANTIFUITES
Canadian SKF Company Limited
Fig. 20.13 Dispositifs d'étanchéité des carters Fig. 20.14 Dispositifs d'étanchéité des carters Canadian SKF Company Limited
pour le graissage pour le graissage à l'huile
LES LUBRIFIANTS 433
couches en mouvement l'une par rapport à
l'autre se séparent constamment, absorbant
moins d'énergie que le frottement entre deux
surfaces solides.

Théoriquement, la friction dans un roule-


ment est nulle. Cependant, la matière uti-
lisée n'étant pas parfaite, elle possède une
certaine élasticité; les éléments roulants et
les chemins de roulement se déforment donc
sous la charge causant un certain frotte-
ment. De plus, ces éléments glissent les
uns sur les autres ou sur la cage qui les sé-
pare. C'est pourquoi le graissage des roule-
ments s'impose.
Al PALIER ÉTANCHE A BRIDE, AVEC ROULEMENT À ROTULE
Les lubrifiants se divisent en trois grou-
pes: les huiles, les graisses et les lubri-
fiants solides.

HUILES ET GRAISSES4
Le genre de palier utilisé dans une machine
dépend en grande partie de' la nature et du
genre de lubrifiant ainsi que du mode de
graissage.

L'huile est une substance grasse, onctu-


euse, liquide à la température ordinaire et
insoluble dans l'eau, d'origine végétale, ani-
Bl PALIER ÉTANCHE SUR BASE, AVEC ROULEMENT À ROTULE male ou minérale. Les huiles minérales se
Boston Gear Works composent d'hydrocarbures liquides. Les
Fig. 20.15 Paliers graisses sont des substances semblables aux
huiles, fusibles à des températures peu éle-
vées. Celles que l'on utilise dans les ma-
et d'une bague intérieure fixée selon les pro- lignement et on prévoit parfois des trous chines sont des mélanges de graisses et
cédés ordinaires. de goupillage pour le positionnement défi- d'huiles partiellement saponifiées, de con-
nitif. Les supports d'arbre peuvent com- sistance épaisse et résistant bien à la cha-
Les supports d'arbre offrent un moyen
porter un logement d'une seule pièce ou de leur. Auparavant, on croyait que la partie
simple et facile de monter des arbres pa-
deux pièces démontables, avec des paliers saponifiée agissait comme réservoir d'huile,
rallèlement à la surface de montage. Les
rigides ou ajustables, avec ou sans jeu la- d'où elle s'échappait sous l'effet de la pres-
trous oblongs de boulonnage facilitent l'a-
téral. sion et de la chaleur pour lubrifier les sur-
faces frottantes. Cette théorie semble' par-
tiellement vraie.
LUBRIFIANTS
Un lubrifiant remplit deux fonctions prin- Les molécules saponifiées, formant de
cipales dans un palier: longues chaînes, sont attirées par les sur-
a) Il empêche le frottement entre les faces métalliques auxquelles elles adhèrent
pièces en mouvement pour séparer les surfaces frottantes.
b) Il disperse la chaleur produite à l'in- L'huile et la graisse servent à lubrifier
térieur du palier les paliers (roulements ou coussinets). En
L'une de ces fonctions ou les deux peu- fait, les deux lubrifiants peuvent s'employer
vent s'avérer essentielles au bon rendement parfois dans certains appareils, mais chaque
d'un palier. genre a son utilité propre.

Dans un palier graissé, lorsque l'arbre est


immobile, il existe un certain contact entre AVANTAGES DE L'HUILE
les aspérités micrométriques des pièces à Voici quelques-uns des avantages de l'huile:
travers le film d'huile. Lorsqu'on met l'ar-
bre en mouvement, le contact se brise et 1. La vidange et le remplissage sont fa-
l'huile s'infiltre entre les pièces pour les ciles et simplifient la tâche lorsque la lubri-
Boston Gear Works séparer entièrement. Le film ainsi formé fication doit se faire périodiquement. De
entre les surfaces se sépare en deux cou- plus, le volume d'huile dans le carter ou le
Fig. 20.16 Palier ajustable avec coussinet ches adhérant à chaque surface. Ces deux réservoir se vérifie mieux.
434 LES LIAISONS MÉCANIQUES
2. L'huile utilisée pour les paliers peut surfaces viennent alors en contact, les piè- ou d'un dispositif extérieur. Les paliers peu-
parfois servir à d'autres parties de la ma- ces s'usent et provoquent le grippage du vent se graisser séparément ou par groupe.
chine, simplifiant ainsi un deuxième grais- mécanisme. Dans ces conditions, un lubri-
sage. fiant en poudre s'impose. Les dispositifs intégrés comportent une
réserve de lubrifiant dans le logement d'un
3. L'huile, à l'instar de la graisse, refroi- palier ou d'un groupe de paliers. Les dis-
dit plus facilement les surfaces de palier et CHOIX D'UN LUBRIFIANT EN POUDRE positifs extérieurs comprennent des réser-
de logement. De plus, les huiles peuvent Le choix d'un lubrifiant en poudre s'impose voirs de lubrifiant dans un carter intégré à
lubrifier des mécanismes fonctionnant à des pour séparer des surfaces frottantes sou- la machine, mais placé à l'écart du palier,
vitesses et des températures plus élevées mises à de lourdes charges. Composés de ainsi que des dispositifs extérieurs qui com-
que les graisses. muniquent souvent à la réserve de lubrifiant
lamelles formant des couches successives
4. L'huile, circulant dans tout le méca- qui adhèrent moins fortement entre elles pour y ajouter du lubrifiant au besoin.
nisme entre les pièces frottantes, entraîne qu'avec les surfaces frottantes, ces lubri- Les dispositifs de graissage isolés com-
les saletés, l'eau et les particules détachées fiants facilitent ainsi le glissement des piè- prennent les godets, les bouchons graisseurs
par l'usure. ces. et les graisseurs compte-gouttes. Les grais-
La résistance aux charges et aux tempé- seurs centralisés alimentent plusieurs paliers
AVANTAGES DE LA GRAiSSE ratures élevées limite le choix de ces lubri- par un réseau de canalisation.
fiants au nombre desquels on trouve sur-
Voici quelques-uns des avantages de la tout des poudres de graphite, sulfures de
graisse: GRAISSAGE MANUEl
molybdène et de tungstène, tandis que pour
1. La graisse, moins fluide que l'huile, des charges moins importantes, on ajoute Plusieurs dispositifs portatifs ou semi-porta-
s'échappe moins facilement des mécanismes, le tétrafluoroé,thylène et le nylon. tifs s'emploient pour lubrifier les roulements
ce qui simplifie l'usage de dispositifs anti- Ces lubrifiants s'emploient soit en pou- à tour de rôle.
fuites. dre composée d'une seule matière ou d'un Exception faite des burettes à bec rigide
2. Les mécanismes ainsi graissés deman-
mélange, soit en suspension dans l'huile, ou flexible, les petits graisseurs portatifs
dent moins d'entretien et des graissages dans la graisse, dans un liant organique ou contiennent environ 1 lb de lubrifiant et
moins fréquents. inorganique, ou dissous dans un solvant. sont munis d'un tuyau rigide ou flexible
Le choix d'un lubrifiant solide et d'un avec raccord qui s'adapte aux dispositifs de
3. La graisse a l'avantage d'être plus mode d'utilisation approprié dépend de la graissage des paliers, même dans les en-
étanche que l'huile pour prévenir l'infiltra- durabilité, de l'importance de la charge, de droits difficiles d'accès.
tion de l'eau et des saletés dans les méca- la vitesse entre les pièces, du coût, de la
nismes. Les graisseurs portatifs de dimension
température ambiante et de la nature cor- moyenne contiennent de 25 à 30 lb de lu-
rosive ou abrasive du milieu ambiant. Les brifiant et souvent le contenant de livraison
CHOIX D'UNE HUILE vides poussés et la radioactivité en limitent leur sert de réservoir.
le choix encore davantage. Il faut aussi te-
Les huiles comprennent un grand nombre nir compte de la pureté du lubrifiant, de la Les gros appareils fixes contiennent de
de lubrifiants ayant des caractéristiques dif- dimension des grains et de la nécessité d'un 110 à 400 lb; ils sont munis de longs tuyaux
férentes. Plusieurs de ces propriétés physi- traitement d'apprêt des surfaces frottantes. flexibles, montés sur des enrouleurs à res-
ques sont importantes, mais la viscosité reste sort, et de raccords adaptés aux dispositifs
la plus essentielle. de graissage sur les machines.
DISPOSITIfS DE GRAiSSAGEb
La viscosité détermine la résistance de Il existe de nombreux dispositifs de grais- Le graissage manuel exige nécessairement
l'huile aux charges, l'épaisseur de la pelli- sage, à partir du graisseur isolé jusqu'aux des dispositifs accessibles. Le dispositif le
cule formée entre les pièces, la température systèmes automatiques. Ces dispositifs se plus simple consiste en un trou pour le
du palier en fonctionnement et l'importance subdivisent en deux groupes, selon qu'il s'a- graissage à l'huile d'un palier. Cependant,
du frottement. C'est pourquoi on utilise gisse d'un dispositif intégré au mécanisme on y ajoute ordinairement un godet ou un
presque universellement le degré de visco- couvercle à ressort pour protéger le roule--
sité comme base pour le classement des ment contre les poussières et éviter l'obtu-
huiles. ration du trou.
Lorsque le lubrifiant ne coule pas facile-
LUBRIFIANTS EN POUDRE ment, on utilise des bouchons graisseurs
comportant un obturateur à ressort, aux-
Toute surface métallique présente des iné- quels s'ajoute le raccord d'un graisseur ac-
galités microscopiques quelle que soit la tionné par une pompe.
précision du fini. Sur des surfaces glissant
Les graisseurs à haute pression sont les
l'une contre l'autre, ces aspérités causent
plus efficaces. Les mâchoires du raccord
parfois des problèmes de lubrification. Nor-
se referment autour du graisseur de forme
malement, la pellicule formée par le lubri-
sphérique et la pression du lubrifiant res-
fiant suffit pour empêcher le contact entre
serre les deux ouvertures l'une contre l'au-
les surfaces. Cependant, si la charge im-
tre pour former un joint étanche pendant
posée à la pellicule excède sa résistance ou
que la vitesse entre les pièces ne suffise pas le graissage.
à maintenir cette pellicule par un effet hy- Machine Design, Vol. 35, N' 14, 1965. Les dispositifs de graissage doivent être
drodynamique, les aspérités sur les deux Fig. 20.17 Graisseur comp!e·gouiies accessibles, non seulement pour le graissage
LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ 435
manuel, mais aussi lorsqu'on prévoit l'ins-
tallation d'un système centralisé. Le filetage
pour tuyaux sert presque universellement à
fixer les dispositifs de graissage. Pour les
petits graisseurs, on emploie couramment
le filet conique lA-28 UNF-3B.
Lorsqu'un dispositif de graissage ne peut
se monter sur une pièce fixe', il faut en faire Machine Design, Vol. 35, W 14, 1963.
l'installation en bout d'arbre. Al BAIN D'HUilE Hl BARBOTAGE
fig. 20.18 Graissage 11 l'huile
PALIERS ISOLÉS
Lorsque la durée prévue d'un palier auto-
graisseur (roulement prélubrifié ou coussi-
net sintérisé imbibé d'huile ou graphité)
s'avère suffisante, l'installation d'un dispo-
sitif de graissage ne s'impose pas, bien qu'un
dispositif intégré OK extérieur puisse accroî-
tre le rendement de ces roulements.
Réservoirs intégrés. Le réservoir de lubri-
fiant intégré est le système de graissage le
plus ancien. Il consiste à remplir les vides
d'un roulement ou les gorges d'un coussi- Cl BARBOTAGE ET CIRCULATION
D'HUilE SOUS PRESSION
net. On recourt à cette méthode pour les
paliers individuels, fonctionnant à faible vi-
tesse dans des milieux ambiants corrosifs,
lorsque le graissage s'avère difficile ou im-
choix judicieux, les installer correctement malgré leur plus faible résistance à l'usure,
possible pendant le fonctionnement de la
et en faire l'inspection régulièrement, en te- leur fragilité aux basses températures et
machine.
nant compte de plusieurs facteurs. leur coût plus élevé. Les nitriles (buna N)
Pour le graissage à l'huile, des mèches ou résistent mal aux températures et aux vi-
Toutefois, le milieu ambiant a plus d'im-
des garnitures en laine servent de réservoir portance que tout autre facteur dans le tesses élevées.
et transmettent le lubrifiant par contact choix d'un dispositif antifuites et, à cette On tente le plus possible de retenir l'air
avec la pièce mobile. fin, il faut connaître : hors de l'appareil à cause des poussières de
a) La nature du fluide à retenir dans toutes natures et de l'eau qu'il transporte.
Réservoirs extérieurs. Ces dispositifs ser-
l'appareil Le choix de la matière utilisée pour un joint
vent au graissage des paliers isolés et com-
b) La nature du fluide à retenir hors de d'étanchéité dépend souvent de la nature
prennent plusieurs types : graisseurs compte-
l'appareil des poussières, à cause de l'usure très rapide
gouttes, à niveau constant, réglés par dila-
c) La température moyenne du milieu qu'elles peuvent provoquer. Les poussières
tation thermique, à godets, à mèche et sous
ambiant et la saleté s'infiltrent entre le joint et l'ar-
pression. Le graisseur compte-gouttes de-
d) L'arbre auquel on destine le dispo- bre et causent l'usure extrême et l'érafle-
meure le plus en usage (Fig. 20.17). Dans
sitif ment des pièces. L'eau et le sel provoquent
ce type de graisseur, un pointeau et un vi-
e) L'outillage disponible pour la fabrica- la rouille de l'arbre dont la surface devient
seur permettent de régler le débit de l'huile.
tion ou pour l'installation des dispositifs rude, ce qui use rapidement les joints.
Il s'agit ordinairement de retenir le lu- La température du milieu ambiant a un
PAlIERS MUlTiPLES effet radical sur la durée du joint et in-
brifiant à l'intérieur d'un mécanisme et on
Le graissage de plusieurs paliers exige un doit se rappeler que même la composition fluence grandement le choix de la matière
carter dans lequel on maintient un niveau des lubrifiants de même nature varie beau- qui le compose. Ordinairement, la tempé-
suffisant de lubrifiant. L'étanchéité d'un rature de fonctionnement d'un mécanisme
coup.
carter s'impose autant pour éviter les pertes correspond aux conditions extrêmes. La
Les huiles lourdes pour engrenages posent tendance normale des concepteurs à recher-
de lubrifiant que pour empêcher la conta-
des problèmes particuliers. Elles se décom- cher le maximum de sécurité les conduit à
mination. La figure 20.18 illustre les modes
posent habituellement à une temp~rature de spécifier des températures beaucoup tfOp
de lubrification les plus courants utilisés
dans des carters. 200°F et forment un dépôt sur l'arbre, sous élevées, ce qui réduit considérablement le
le dispositif antifuites qui s'use ainsi rapi- choix des garnitures. Ils doivent ainsi choi-
dement par frottement. De plus, plusieurs sir des joints plus coûteux soit en acrylo-
de ces lubrifiants durcissent rapidement les nitrile, plus cassant aux basses températures,
nitriles (buna N) et les acrylonitriles et soit en caoutchouc de silicone, moins sta-
CHOIX D'UN DISPOSITIF décomposent les caoutchoucs de silicone. ble dimensionnellement.
Il 'ÉTANCHÉITÉ7 Aux températures élevées, les huiles lour- La nature et le fini de l'arbre jouent aus-
De nombreux dispositifs d'étanchéité exis· des pour engrenages affectent les acryloni- si un rôle important dans le choix d'un joint
tent de nos jours pour répondre à tous les triles si rapidement qu'il faut utiliser ordi· d'étanchéité. Tous les joints donnent d'ex-
besoins. Il faut néanmoins procéder à un nairement les acryliques avec ces huiles, cellents résultats sur un arbre trempé dont
436 LES LIAISONS MÉCANIQUES

l'indice de rugosité ne dépasse pas 20 micro- Les caoutchoucs synthétiques fluorés, tels MONTAGE
pouces (un micropouce = un millionième les vitons, donnent d'excellents résultats
de pouce). Par contre, les arbres plus ru- pendant de longues périodes à des tempé- Le montage exige un alésage circulaire ct
g)leux usent les acrylonitriles et les caout- ratures très élevées, au contact de la plu- lisse, à bord chanfreiné. Il faut réduire
choucs de silicone et même les nitriles (bu- part des lubrifiants. À basses températures, au minimum les traces des outils de coupe
na N). De plus, une surface rugueuse en- ils raidissent sans devenir cassants. À cause et éviter celles que forme le recul de l'outil.
traîne souvent l'huile par effet de vissage de leur faible coefficient de friction, ils po- Enfin, il faut prévoir dans l'alésage un
et cause des fuites incontrôlables. Le ré- lissent les arbres au lieu de les user. Les épaulement qui soit concentrique avec l'ar-
cent développement de bagues d'usure nOf- vitons résistent aux dépôts de carbone et bre.
malisées, comportant un indice de rugosité de vernis formés par les lubrifiants. Très n faut chanfreiner l'arbre et sa surface
de 10 à 25 micropouces, élimine plusieurs coûteux, on limite leur utilisation aux tem- doit posséder un indice de rugosité d'envi-
des problèmes occasionnés par le fini de pératures élevées. Cependant, en vue de ron 20 micropouces avec un nombre de
surface des arbres. Ces bagues d'usure se diminuer le coût des joints de viton, on a dureté Rockwell de plus de C45 pour les
remplacent facilement, en même temps que accompli d'énormes progrès dans la mise installations sujettes à l'usure par frotte-
le joint d'étanchéité, sans qu'on ait à re- au point de nouveaux dispositifs d'étanchéi- ment et au-dessus de E80 lorsque les con-
polir l'arbre. té et de procédés de fabrication. ditions de propreté sont excellentes. Pen-
dant le montage, on doit recouvrir d'une
L'installation convenable d'un dispositif
bague les rainures de clavetage ainsi que
antifuite résulte d'un ensemble de petits dé-
ÉTUDE DES DISPOSITIFS ANTIFUITES les cannelures et éviter de rayer ou d'en-
tails minutieux d'usinage et de montage,
dommager la surface de l'arbre.
mis au point après de nombreuses années
d'expérience pratique. C'est pourquoi, en Les divers joints étanches en usage de nos On évite les déformations du joint par
jours exigent des garnitures, à simple ou à le montage à la presse ou au moyen d'un
raison du coût élevé de l'outillage, il faut
tenir compte de l'outillage dont on dispose double surface de contact, collées à des boî- vérin hydraulique. À cette fin, on applique
avant de choisir un dispositif antifuite ainsi tiers métalliques qui en augmentent la ré- la pression à la périphérie du joint d'étan-
sistance et la rigidité. Le collage des élé- chéité à l'aide d'un outil de diamètre infé-
que la matière entrant dans sa fabrication.
ments élimine les fuites causées par des dé- rieur de quelques millièmes de pouce à ce-
fauts de fixation. Le, centrage du boîtier lui du joint.
MATIÈRES POUR GARNITURES métallique, au moment du moulage permet
la fabrication de pièces de précision.
Le choix de l'élastomère (caoutchouc obte-
nu par polymérisation), constituant la gar- Depuis plusieurs années, on a entrepris Le feutre est une étoffe non tissée, obte-
niture étanche, dépend du genre de lubri- des études très poussées afin de vérifier l'ef- nue en foulant du poil ou de la laine ag-
fiant et de la température ambiante dans la ficacité de profils variés pour les garnitures glutinée. Ces poils se retiennent par leurs
machine. La température excédant rare- étanches. Une forme idéale se détermine aspérités naturelles ou par l'action d'un sol-
ment 220 o P, on emploie le plus souvent Je difficilement à cause des exigences contra- vant ou d'une matière colloïdale. Plusieurs
buna N (nitrile). Ce caoutchouc peu coû- dictoires. La garniture doit être suffisam- matières entrent dans la fabrication des feu-
teux résiste mieux à l'usure et se moule très ment flexible pour suivre les déplacements tres, telles la laine vierge ou la laine usa-
facilement. axiaux de l'arbre, mais assez rigide pour gée qu'on utilise seule ou avec des fibres
résister aux efforts latéraux. L'utilisation végétales ou synthétiques.
Les caoutchoucs de silicone, bien que des élastomères et les variations pendant la
Le feutre s'emploie depuis longtemps
possédant des avantages dans certains cas, fabrication rendent l'emploi de ressorts de
pour fabriquer des joints d'étanchéité, parce
ne peuvent pas tous s'employer. La plupart serrage inévitable. Ces ressorts doivent ap-
de ces produits se décomposent rapidement pliquer une pression légèrement à l'arrière
au contact de plusieurs huiles utilisées dans de la surface de contact. Si le ressort ap-
les transmissions automatiques et de cer- plique une pression à l'avant du point de
taines huiles à moteur. Les caoutchouc de contact et vers le lubrifiant, le joint devient
silicone servent parfois dans des garnitures instable. Si la pression du ressort s'applique
en contact avec les huiles lourdes pour en- derrière la surface frottante, cette dernière
grenages, lorsque la température ne dépasse se déforme et devient moins étanche.
pas 150 o P. Ces produits résistent mal au
frottement contre des surfaces poussiéreuses Les angles formés entre la lèvre et les Al GAA~ITURE DANS UNE
GORGE - DEMONTER
BJ GARNITURE RETENUE Cl GARNITURE MONTEE DANS
PAR UNE PLAQUE - FACILE UN BÂTI - IDEALE POUR LES
ou sales. Ils donnent d'excellents résultats surfaces frottantes créent des problèmes, en L'ARBIlE POUR REMPLACER
LA GARNITUHE
À REMPLACER ESPACES RESTREINTS

lorsque l'arbre doit tourner pendant de cour- particulier du côté interne. Un angle trop
tes périodes sans graissage, en raison de la aigu, par exemple, peut ruiner le fonction-
quantité d'huile absorbée sous l'effet de la nement d'un dispositif d'étanchéité pourtant
chaleur. À l'arrêt et en refroidissant, l'huile bien conçu.
s'échappe lentement et sert de graisseur au
moment voulu. C'est pourquoi les caout- La forme d'un joint d'étanchéité se dé-
choucs de silicone augmentent de volume termine actuellement d'après des équations
de 5% à 20% pendant le fonctionnement. fondées sur la forme voulue, les angles et
Dl GARNITURE-CHAPEAU - El GARNITURE RETENUE DANS
Conséquemment, le design doit compenser le profil. De cette façon, on peut modifier PROTÈGE DES POUSSIÈRES UN LOGEMENT PAR UN PRESSE
GARNITURE - S'EMPLOIE TRÈS
cette instabilité dimensionnelle. Les joints les dimensions selon les besoins, réaliser FRÉQUEMMENT AVEC LES
ROULEMENTS
en caoutchouc de silicone coûtent un peu des points standards de toutes dimensions
plus cher que les joints en acrylonitrile. et éliminer ainsi des calculs compliqués. Fig. 20.19 Garnitures en feutre
LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ 437
DI DE LA BAGUE ou son excentricité exige une pression plus
1---- DIA DE L'ARBRE forte. Les joints collés, moins encombrants,
s'avèrent parfois essentiels dans les espaces
RONDELLE ANTIFUITE
restreints.
BOÎTIER INTÉRIEUR
AJUSTEMENT SERRÉ DISPOSITIFS DE PROTECTION 'O
DES BOÎTIERS
Les dispositifs de protection empêchent l'in-
BOÎTIER troduction de poussières et autres matières
EXTÉR 1EUR
dans les mécanismes. Ces corps étrangers
affectent les lubrifiants et en augmentent
l'usure et la corrosion. Les joints d'étan-
SURFACE DE CONTACT
BOÎTIER - - , -.....~I chéité sur pièces fixes s'obtiennent facile-
1--- COTÉ EXTÉRIEUR DI ,-----.1 COLLÉ ment au moyen de diverses garnitures bien
COTÉ EXTÉRIEUR CAOUTC ajustées, à l'encontre des joints entre pièces
1 - - - - - - - - DIA D'ALÉSAGE -----_110-1 COINCÉ ENTRE
mobiles qui posent des problèmes beaucoup
i o 4 - - - - - - - D E DE LA BAGUE:---------I LES 2 BOÎTIERS
plus compliqués.
Machine Design, Vol. 36, N" 14, 1964,
Fig. 20.20 Nomenclature d'un boîtier antifuite avec frottement Parfois, un dispositif antifuite sert aussi
de dispositif de protection. Une telle pra-
tique n'est acceptable que sur des mécanis-
qu'il absorbe l'huile comme une mèche, des pièces et du mouvement axial de l'ar- mes pour services légers. Les disposititfs
sert d'élément filtrant, polit les surfaces frot- bre. antifuites fonctionnent habituellement très
tantes, reste souple et ne coûte pas cher. mal comme dispositifs de protection et s'u-
Modèles. On fabrique un grand nombre de
dispositüs antifuites de dimensions et de sent sous l'effet des moindres poussières
JOINTS ANTIFUITES modèles düférents pour répondre à tous les abrasives.
SUR PIÈCES TOURNANTES9 besoins. On peut les classer comme suit: Les dispositifs de protection se divisent
Autrefois, l'efficacité d'un joint antifuite sur 1. Les joints à enveloppe' métallique dans en quatre catégories: les essuyeurs, les ra-
pièces tournantes s'évaluait au petit bon- laquelle une garniture en cuir ou en matière cloirs, les joints automatiques axiaux et les
heur, c'est-à-dire qu'il devait simplement synthétique s'encastre dans un boîtier. gaines.
empêcher les fuites pendant un temps rai-
sonnable. Aujourd'hui, ces dispositifs doi- 2. Les joints collés dont la garniture en
vent réduire les fuites au llÙnimum pendant matière synthétique adhère à une rondelle
de longues périodes et dans des conditions plate ou à l'intérieur d'un boîtier métalli-
extrêmement variées. que. Les deux modèles peuvent comporter
un ressort annulaire ou à lames pour for-
Les joints antifuites sur pièces tournantes mer des joints étanches aux huiles légères
assurent l'étanchéité par un contact étroit ou lorsque la vitesse de rotation de l'arbre
avec une surface cylindrique et, dans cer- AI LABYRINTHE ANTIFUITE
tains cas, protègent contre l'introduction de
poussières ou autres substances. Cette dé- ROULEAU CHAPEAU DIAPHRAGME
finition s'applique à la presque totalité des
joints, y compris les garnitures et les joints AI ESSUYEUR
en feutre, mais il est surtout question dans
ce chapitre des joints antifuites ou de rete-
nue d'huile (Fig. 20.20).
ANNEAU
Les joints antifuites avec frottement ser- FIXE
vent sur les arbres en rotation, mais ils BI RACLEUR
CI AUTOMATIQUE AXIAL
s'emploient aussi sur des arbres oscillants BI BAGUE ET ANNEAU ANTIFUITES
ou animés d'un mouvement alternatif. On Machine Design, Vol. 36, N" 14, 1964.
trouve dans le commerce des joints qui peu-
vent tourner avec l'arbre. Fig. 20.22 Dispositifs antifuites sans frottement

Le choix d'un dispositif d'étanchéité se


fait en fonction de la facilité du montage,
de l'encombrement par rapport à l'espace DISPOSITIFS ANTIFUITES
disponible sur le mécanisme à l'étude, du
faible coût par rapport à l'efficacité et de
SANS FROTTEMENT Il
la possibilité de fonctionner convenable- L'efficacité de ces dispositifs se fonde sur
ment sans perte d'étanchéité. Il faut aussi CU 1R COUSU CAOUTCHOUC SYNTHÉTIQUE la précision non seulement du jeu entre les
tenir compte de la nature des huiles et au- DI GAINE
pièces, mais aussi des angles formés entre
tres fluides, du milieu ambiant, des gam- les éléments fixes et mobiles. On utilise
mes de température, des vitesses de rota- Machine Design, Vol. 36, N" 14. 1964. couramment deux dispositifs: le labyrinthe
tion, des pressions internes, de l'excentricité Fig. 20.21 Dispositifs de protection et le dispositif à bague ou anneau. Ces
438 LES LIAISONS MÉCANIQUES

joints s'emploient dans des mécanismes CYLINDRE b) Des garnitures fixes


pour lesquels on peut tolérer de légères fui-
tes ou encore, lorsque les pressions en jeu c) Des dispositifs actionnés par ressort
deviennent trop élevées pour les dispositifs d) Des joints fixes
JOINT DE SEGMENT
avec frottement.
SEGMENT ANTIFUITE Les garnitures frottantes fixes et mobiles
Labyrinthes. Les labyrinthes sont des dis-
PISTON restent en contact l'une contre l'autre par
positifs fiables, simples, que l'on fabrique
un mécanisme à ressort pour obtenir un
au moyen de matières diverses. On les ren-
Al ÉCOULEMENT DU FLUIDE AUTOUR joint étanche. Le joint fixe complète le
contre surtout dans la machinerie lourde, D'UN SEGMENT joint mécanique axial en éliminant les fuites
les centrales électriques, les moteurs d'avions
entre l'arbre et le mécanisme.
et dans tous les cas où la simplicité du
mécanisme importe plus que les fuites. Le dispositif des joints mécaniques axiaux
Un labyrinthe consiste en un ou plusieurs étant entraîné par l'arbre, l'étanchéité entre
déflecteurs montés sur l'arbre ou sur le les deux s'obtient à l'aide de joints toriques,
carter. Le jeu entre les éléments fixes et de bagues en V, de joints-calottes, etc.
mobiles se détermine en fonction du jeu POSITION ANTIFUITE
du palier, de l'excentricité ou de la vibration
de l'arbre et de la dilatation thermique. On Bl SEGMENT A FENTE CARRÉE FONCTIONNEMENT I3
procède aussi souvent en plaçant les déflec-
teurs en contact avec les pièces mobiles, le L'étanchéité représente le principal avan-
jeu final s'établissant automatiquement par tage des joints mécaniques axiaux. Par ex-
l'usure. La figure 20.22A illustre un laby- emple, le rapport des fuites entre les joints
rinthe simple. ordinaires et les joints axiaux égale 100
pour 1. De plus, ces derniers causent peu
Bagues ou anneaux d'étanchéité. L'anneau ou pas d'usure de l'arbre ou de la bague
d'étanchéité consiste en une bague fixe sur lesquels on les installe. Les surfaces
POSITION ANTIFUITE
presque en contact avec l'arbre. Le jeu très frottantes demeurant perpendiculaires à l'axe
faible qui en résulte oppose au passage des Cl SEGMENT A FENTE À MI·ÉPAISSEUR de rotation, il se produit très peu de mou-
fluides une résistance qui s'accroît avec la vement entre le dispositif et l'arbre ou la
Machine Design, Vol. 36, W 14, 1964.
longueur de la bague. Les autres facteurs bague. Il s'ensuit que ces joints ne néces-
en cause ont trait à la nature des fluides Fig. 20.23 Segments élastiques
sitent pas de remplacement. Ordinairement,
compressibles (gazeux) ou incompressibles le montage d'un joint mécanique axial se
(liquides), à l'écoulement en régime lami- fait automatiquement dans un boîtier ou
naire ou turbulent ainsi qu'à la nature des dans un logement préparé aux dimensions
Les joints mécaniques axiaux remplacent
bagues. Ces dernières peuvent se fixer par voulues. Ces dispositifs ne demandent au-
les presse-étoupe ordinaires pour éviter toute
rapport à l'arbre ou par rapport au carter. cun ajustement manuel, puisqu'on peut fa-
fuite lorsque les pressions internes devien-
nent trop élevées. Ces dispositifs possèdent cilement mettre au point un système de
les avantages suivants: montage uniforme.
SEGMENTS ÉLASTIQUES I2
Les segments élastiques connaissent de nom- a) Ils accroissent le rendement mécani· La figure 20.24 illustre un joint automa-
breuses applications. On utilise les segments que en réduisant le frottement tique axial. Un arbre porte un joint tori-
de piston dans les compresseurs, les pom- que statique monté dans la partie cylindri-
b) Ils éliminent l'usure de l'arbre ou de
pes et les moteurs à explosion. Les seg- la bague que d'une garniture rigide entraînée par l'ar-
ments à fente carrée s'installent surtout sur bre et qui comporte une des surfaces de
les pistons de vérins pneumatiques utilisés c) Ils empêchent les fuites totales ou frottement. Cette garniture rigide compri-
dans les avions et dans l'industrie en gé- partielles pendant de longues périodes me le joint torique statique contre l'arbre
néraI, lorsque leur solidité et leur durabilité et assure l'étanchéité. Un ressort applique
importent plus que leur étanchéité. d) Ils sont relativement moins sensibles une pression en direction axiale contre la
aux déplacements ou aux vibrations de l'ar- garniture rigide pour maintenir le contact
Les segments élastiques pour les venns bre entre les surfaces de frottement, lorsque la
remplacent avantageusement les dispositifs machine ne fonctionne pas ou lorsque la
e) Ils éliminent le service d'entretien pé-
conventionnels, qui ne peuvent résister aux pression dans le carter ne suffit pas. En-
riodique
pressions et aux températures extrêmes ou fin, un autre joint torique statique, monté
aux radiations. Les joints mécaniques axiaux présentent entre la garniture annulaire fixe et le cha-
cependant certains inconvénients. Ces mé- peau du carter, complète le joint.
canismes de précision exigent une manipu-
JOINTS MÉCANIQUES AXIAUX lation et un montage soignés. Un joint mécanique comprend donc deux
Ce terme désigne un dispositif dont le joint organes de base: la garniture annulaire
Malgré les différences de détails, tous les
d'étanchéité s'obtient par deux surfaces frot- fixe, attachée au chapeau du carter et la
joints mécaniques comportent les éléments
tantes finies avec précision. Ces surfaces garniture mobile comprenant une section
suivants:
frottantes, ordinairement perpendiculaires à cylindrique, un dispositif à ressort et une
l'axe de rotation, sont retenues l'une contre a) Des joints toriques ou garnitures tour- surface de frottement; les deux surfaces
l'autre par une poussée axiale. nantes sont planes et rodées avec précision.
LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ 439

GARNITURE RIGIDE TOURNANTE


GHAPEAU faible encombrement fonctionne bien sur
les mécanismes coulissants et se monte par-
fois pour étancher des arbres en rotation.

Machine Design, Joint-calotte. Le joint-calotte en cuir est


Vol. 36, N" 14, 1964. l'une des plus anciennes garnitures étan-
Fig. 20.24 Joint ches que l'on retrouve dans un grand nom-
axial automatique bre d'appareils hydrauliques ou pneumati-
ques, fonctionnant à basse ou à haute pres-
sion. On en fabrique aussi en caoutchouc
synthétique, armé ou non, ainsi qu'avec des
résines comme le tétrafluoroéthylène, le
nylon et autres plastiques pour certains ap-
pareils spéciaux.
On considère le joint-calotte comme une
garniture déséquilibrée, puisque la pression
des fluides la resserre contre une seule pa-
roi (Fig. 20.26B).
DISPOSITIFS ANTIFumS GARNITURES MOl.IlÉES '4
POUR TIGES COULISSANTES
Les garnitures moulées aussi appelées gar-
Les dispositifs antifuites pour tiges coulis- nitures automatiques ne sont ordinairement
santes comprennent les garnitures moulées, pas retenues dans un presse-garniture ajus-
en V, en U, en coin, toriques et les souf- table. La pression du fluide seule provoque
flets (Fig. 20.25). l'étanchéité du joint.

Les quatre premières sont du type à On peut classer ces joints d'étanchéité en
presse-garniture, c'est-à-dire qu'à mesure garnitures élastiques ouvertes et en joints
que leur surface frottante s'use, elles se res- annulaires. Al JOINT·CHAPEAU Hl JOINT-GALOTTE
serrent dans le presse-garniture pour main··
tenir l'étanchéité.
GARNITURES ÉLASTIQUES OUVERTES
Garnitures moulées. Le joint torique, coin-
cé entre la tige et le carter, maintiennent Les garnitures élastiques ouvertes (joint-
l'étanchéité sous l'effet de la pression hy- chapeau, joint-calotte, joint en U ou joint
draulique. Les modèles en V, en U ou en en V) servent presque exclusivement aux
coin reçoivent d'un ressort une pression ini· tiges ou aux pistons coulissants, sous pres-
tiale dans le presse-garniture qui s'accroît sion, et parfois pour étancher des pièces en
Cl JOINT EN U Dl JOINT EN
avec la pression hydraulique. Dans le cas rotation. D'ailleurs, les divers types illus- U ALlONG~
des garnitures en V et en U, cette pression trés à la figure 20.26 servent exclusivement
agit à l'intérieur pour plaquer les lèvres aux pièces coulissantes.
contre le carter et contre la tige.
Joint-chapeau. Ce type de garniture, fabri-
Soufflets. Les soufflets, à l'encontre des qué surtout en cuir mais aussi en matières
garnitures précédentes, permettent d'étan- synthétiques armées ou non, s'emploie moins
cher les arbres coulissants en formant un fréquemment. On dit que ce joint est dé-
joint statique et la garniture suit le mou- séquilibré parce qu'il se resserre uniquement
vement. On fabrique les soufflets en ca- contre la tige, tandis que l'étanchéité sur
outchouc synthétique pour certains usages la paroi extérieure résulte d'un serrage par El JOINT EN V
et d'autres en matière plastique, en métal une bague filetée. On l'emploie sur des
plié ou en rondelles soudées. On fixe la appareils à basse pression, lorsque le man- Fig. 20.26 Garnitures élastiques ouvertes
garniture à la tige, à J'aide d'un collier de que d'espace ne permet pas d'installer un
serrage. joint en U ou un joint en V. Ce joint de

Joint en U. Ce type de joint équilibré, fa-


briqué surtout en caoutchouc synthétique,
GARNITURES SOUS TENSION INITIALE SOUFFLETS
se monte sans difficulté. Son facteur de
friction est peu élevé et il s'emploie sur-
tout pour des pressions ne dépassant pas
1 50,0 lb/po'.
Joint en U allongé. Cette garniture équili-
brée, fabriquée en cuir, se resserre contre
Al GARNITURE BI GARNITURE Cl GARNITURE Dl GARNITURE El PlASTIQUE f) M~TALLIQUE la tige et l'alésage, possède un faible coef-
TORIQUE EN V EN U EN COIN ficient de friction et on ne l'empile pas
Fig. 20.25 Dispositifs antiluites pour tiges coulissantes comme le joint en V.
440 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Le modèle en cuir s'emploie beaucoup 1. Ils assurent l'étanchéité de pistons ou


plus que le modèle en produit synthétique, de tiges et autres pièces coulissantes.
dont les dimensions diffèrent et qui se monte
d'ailleurs d'une autre manière. 2. Ils assurent l'étanchéité de pièces os-
cillantes, le mouvement en rotation s'ef-
Joint en V. L'une des garnitures élastiques fectuant sur quelques degrés ou plusieurs
ouvertes les plus en usage sert à étancher tours et parfois avec un léger mouvement
JOINT EN D coulissant. La différence entre l'oscillation
des appareils fonctionnant à basse ou à hau- le joint en D donne d'excellents résultats sur des
te pression. Elle se monte sur un piston ou ar~res coulissants, aussi bien dans les appareils hy·
et la rotation réside dans l'ampleur du mou-
sur le carter; cette dernière méthode s'em- drauliques que dans les appareils pneumatiques. vement.
ploie plus fréquemment puisqu'on utilise 3. Ils assurent l'étanchéité lorsque l'ar-
surtout le joint en U pour le montage sur bre tourne à l'intérieur du tore.
piston.
Les joints annulaires ne coûtent pas cher,
Les modèles plus petits servent parfois s'installent facilement et peuvent s'employer
aussi à réduire la pression sur une garni- lorsque les conditions le permettent.
ture retenue par une bague. Un joint en V JOINT EN TRIANGLE
convenablement monté donne un rendement le joint en triangle ne se tord pas comme ~e joint
supérieur à toutes les autres garnitures élas- torique. Cependant, Il dure moins longtemps a cause
du frottement plus important, d'où son utilisation li·
tiques ouvertes, particulièrement à des pres- mitée.
sions au-dessus de 50 000 lb/po'.

JOINTS ANNULAIRES '5


Les joints annulaires se fabriquent sous des
formes très différentes, mais ils possèdent AI SERRAGE SUR l'ARBRE BI SOUS PRESSION
presque tous les avantages suivants: JOINT TORIQUE
le joint torique est le plus courant des joints annu· lES JOINTS TORIQUES SE MONTENT DANS DES GORGES DE
laires cinétiques. ~tanche dans les deux directions SECTION RECTANGULAIRE SUR DES MACHINES HYDRAUlI·
a) Prix d'achat minime QUES - l'ÉTANCH~ITÉ S'OBTIENT PAR lA PRESSION QUI
et d'un coût très minime, on l'utilise sur des arbres
coulissants, oscillants ou en rotation. lES COINCE DANS lES GORGES.
b) Requièrent peu d'espace
Machine Design, Vol. 36, N' 14, 1964.
c) Montage facile Fig. 20.28 Joints toriques
d) Très efficaces
Les joints toriques forment le joint d'étan-
e) Ne requièrent pas d'ajustement chéité idéal de certains vérins hydrauliques,
ainsi que des tiges de robinets dans les-
f) Fonctionnent sous des pressions et à JOINT EN T quels ils servent parfois de siège.
des températures très variées, au contact de le joint en T ne peut se déplacer et former une
fluides divers spirale pour se briser ensuite. On le monte sur des
pistons coulissants et des arbres oscillants, sous de
faibles pressions. GARNITURES ANNULAIRES STATIQUES '6
g) Étanches dans les deux directions
Les garnitures annulaires statiques posent
h) Frottement relativement faible beaucoup moins de problèmes que les joints
Les joints annulaires constituent un dé- annulaires dynamiques. Elles ont de plus
veloppement récent, dont le succès résulte grandes marges de tolérance; les finis de
de la mise au point de caoutchoucs synthé- surfaces des pièces métalliques importent
tiques appropriés et des techniques de mou- moins et une plus grande déformation au
le jOint de forme carrée, dont les coins forment des montage ne cause aucun problème. On les
lage de précision. lobes, peut remplacer le joint torique en utilisant la
même gorge. Il forme un joint d'étanchéité sur des monte entre des brides de raccords, entre
Les joints annulaires se montent ordinai- pièces coulissantes, oscillantes ou en rotation et, dans les culasses et les cylindres, dans les cou-
rement dans des gorges au profil rectan- ce dernier cas, il est presque toujours supérieur au
joint torique. vercles de soupapes, sur des bouchons file-
gulaire, usinées sur les pièces de mécanis- tés, etc.
mes hydrauliques ou pneumatiques, dont Machine Design, Vol. 36, N" 14, 1964.
les pièces correspondantes exercent une lé- Comme garnitures d'étanchéité sur des
Fig. 20.27 Joints annulaires cinétiques brides, elles résistent à des pressions de
gère pression initiale sur le joint annulaire.
La longueur du profil de la gorge pour les 25 000 lb/po' et tolèrent même les vibra-
joints dynamiques égale habituellement tions. Ces garnitures imposent une tension
25% à 50% de plus que la largeur de la Joints toriques. Les joints toriques fonc- initiale beaucoup moindre aux boulons, car
section du joint. Pour les joints statiques, tionnent en déformation permanente, par il suffit de serrer convenablement les écrous
on prévoit généralement un accroissement compression légère au montage (Fig. 20.28). pour mettre les brides en contact, sans le
de 15% en volume du joint annulaire. Cependant, l'étanchéité provient de la dé- serrage supplémentaire nécessaire aux gar-
formation qui résulte de la poussée du flui- nitures ordinaires. Les brides en fonte sou-
Cette section traite particulièrement du mises à des efforts moins grands ne se bri-
de sous pression contre le joint.
joint torique parce qu'il est le plus en usage sent pas; il n'est pas nécessaire d'équi-
et que les autres modèles se montent de la Les joints toriques dynamiques remplis- librer la tension des écrous et d'utiliser
même manière. sent trois fonctions différentes: du mastic pour les raccords. Les garnitures
LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ 441
annulaires ne se désagrègent pas, ne peu-
vent obstruer les pompes ou salir les fil-
EXERCICES DE DESSIN
tres. Le, serrage périodique des boulons de- 1. La poulie guide de la figure 20.32, mon-
vient inutile puisque, une fois en place, la tée sur un coussinet, tourne librement
pression du fluide coince la garniture contre sur un arbre fixe de diamètre 1 po. L'ar-
l'ouverture à étancher. bre est fixé à une plaque verticale de
% po. Tracer une vue en coupe de l'as-
Dessin des gorges. La gorge de section rec- semblage de cette poulie, y compris des
tangulaire suffit ordinairement sur les pièces Une garniture torique forme un excellent joint de
dispositifs de liaison appropriés pour re-
culasse ou de brides, etc. la résistance du joint s'ac·
à brides. croît avec la pression. Ce design soumet le joint tenir l'arbre et la poulie en position.
torique à une tension préalable et il suffit de serrer
On peut usiner les gorges de section rec- suffisamment les écrous pour placer les pièces métal· 2. L'arbre de diamètre 1 po à la figure
tangulaire soit à moitié dans chaque bride, liques en contact. Ce joint résiste efficacement aux
pressions élevées, sans la forte tension initiale né· 20.33, est lubrifié par un graisseur mon-
soit dans une des brides. La figure 20.29 cessaire aux garnitures ordinaires. té sur le support et dans une gorge de
montre plusieurs formes de montage sur graissage dans le coussinet. Les roues
brides. On réduit parfois le travail d'usi- d'engrenage sont fixées à l'arbre par des
nage et le prix de revient en formant une clavettes carrées et des écrous freinés.
gorge à section triangulaire. Enfin, dans Roues d'engrenage. Roues: cc = 20°,
certains cas, on monte ces garnitures dans Pd = 10, N = 48, arbre, dia = %,
des gorges semi-circulaires. Er = 1. Pignon: cc = 20°, Pd = 10,
Des joints toriques de deux grandeurs différentes peu· N = 24, arbre, dia. = %, Ep = %.
GARNITURES PLATES vent étancher une chambre de pression de forme rec· Tracer une vue en coupe de l'assem-
tangulaire, Un joint torique se monte dans une gorge et blage, d'après une conception person-
NON MÉTALLIQUES 17 des joints de petites dimensions se coincent dans le
trou d'implantation des vis d'assemblage. On obtient
Une garniture plate forme un joint étanche ainsi un joint simple et efficace tout désigné pour
les appareils à rayons X, les chapeaux de pompes à
entre deux pièces d'un appareil. Bien qu'il engrenage et les autres appareils qui n'exigent pas
un fini de surface de grande précision. 1
soit possible de procéder sans recourir aux
_______________ J
garnitures ordinaires, ces dernières restent
tout de même efficaces et prolongent la
durée de l'assemblage. Ces garnitures ser-
vent en quelque sorte de mastic pour les
joints en compensant les défauts des sur-
faces à étancher. Cependant, les efforts qui
les 'sollicitent demeurent comp~exes et va-
Un joint torique monté sur un raccord fileté, à épau·
riables. lement, forme un joint étanche par simple vissage à
la main. la section de la gorge égale celle de la
Le montage des garnitures plates sur piè- garniture torique, qui fait saillie de 1/64 po à 1/32
ces à brides (Fig. 20.30) convient à peu po sur la surface. le volume de la rainure égale le
près à toutes les garnitures ordinaires ou volume minimal de la garniture.

blindées. La simple garniture' ordinaire con-


vient parfaitement pour des pressions attei-
gnant 200 lb/po'. Il faut cependant lui ap-
porter des modifications pour résister à des
pressions plus élevées. Dans certains cas,
une garniture de section réduite permet d'ap-
pliquer une pression plus grande sans sur-
charger les boulons. Le joint à rainure et
On peut modifier un joint à gorge en formant une
à languette permet d'appliquer des efforts gorge de section triangUlaire. l'usinage simple permet
considérables à la garniture pour résister à de réaliser des économies, lorsqu'il faut réduire le
plus pOSSible le prix de revient des pièces. Ce joint
des pressions élevées. La garniture se trou- efficace déforme la garniture en permanence; la pres·
vant confinée dans une gorge, elle permet sion dépend du jeu entre les pièces métalliques et
de la résistance du métal.
un serrage qui réduit l'écoulement du fluide, Machine Design, Vol. 36, N" 14, 1964.
comme il arrive parfois avec certains ca- Fig. 20.30 Garnitures pour joints
outchoucs ou autres produits semblables. entre surfaces planes
Les joints de métal sur métal s'adaptent Machine Design, Vol. 36, N" 14, 1964.
particulièrement bien aux garnitures élasti- Fig. 20.29 Utilisations types de joints toriques
ques, comme le liège et le liège combiné au sur des pièces à brides
nelle, en utilisant les renseignements ci-
caoutchouc, pour assurer des joints étan- dessus. Nota: Les dimensions cotées
ches, semblables à ceux que l'on forme sont nominales. L'élève détermine les
avec des joints toriques. On peut utiliser la rainure de plus de 20% à 25%. Ces
jeux et les tolérances.
des garnitures de section carrée, lo'rsque le joints conviennent très bien lorsqu'il faut
volume de la garniture et de la rainure maintenir un jeu et un alignement précis à 3. Exercice semblable à l'exercice N° 2, ex-
permet de resserrer suffisamment les brides l'intérieur des mécanismes. Ce montage ception faite des roues retenues par des
pour les mettre en contact. Le volume de sert aussi à limiter efficacement la tension bagues et de l'arbre monté sur deux
la garniture ne doit pas dépasser celui de sur la garniture. coussinets en métal imprégné.
442 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Lobe
Trous de boulonnage près de la rive

a
Brisure de la garniture au montage et au
démontage
CY:=J
Encoche au lieu d'un trou

t=Y=1
Éviter les trous de moins de 3/32 po de
Trous très petits ou non circulaires diamètre - Un petit trou de positionnement
J ,$ Le trou doit être lini à la main ... ou d'indexation se remplace lacilement par

~~
les erreurs sont fréquentes unecoch~

Fentes pour détacher une partie de la


garniture Simple perforation
Les fentes doivent se finir à la main -
~r-O~b-'
a-y-ri
-a-ll La matrice et le poinçon, coûteux à l'achat,
restent dispendieux d'entretien

,."" "II
"ruà la''',dimension
délicates comparati·
vement
de la garniture
.) '1
Pertes élevées dues au rebut, à la déformation
ou à l'étirement pendant l'expédition ou en
service - Limite le choix aux garnitures en
matières très résistantes
Il faut tenir compte des garnitures au tout
début d'une étude

Cotation de marges de

~~
tolérances applicables aux p/ Presque toutes les garnitures peuvent se comprimer
pièces métalliques, à ~2 - plusieurs sont sensibles à l'humidité - On doit
2.000 coter les marges de tolérance commerciales au
l'épaisseur, aux diamètres, début, avant de conclure qu'elles sont
aux longueurs et aux largeurs insuffisantes
des garnitures, etc.

Découpage de congés et d'arrondis, conformément Presque toutes les garnitures s'adaptent aux
à la forme des pièces À moins d'utiliser des pièces moulées, pièces à étancher sans moulage préalable. Il
#' de tels détails augmentent les coûts et les faut s'assurer que tous les congés, arrondis,
~r--~I$'~""'···D---f frais etc., sont fonctionnels et non pas simplement
copiés d'après des pièces métalliques

Garn'tures de grandes di mens ions. avec joints


en biseau Tâches supplémentaires pour le découpage et le Joint à queue d'aronde de congé à la presse
collage - Difficulté à former un joint lisse

t
+
1

st
! tt s f
f
+
t+
Ontario Rubber Co. Lld.
Fig. 20.31 Erreurs fréquentes de dessin des garnitures et corrections suggérées

4. Deux roulements à billes, série légère sont fixés à l'arbre soit par des écrous 4. DUNHAM, B. M., "Oils and Greases",
(charges radiales seulement), montés à et des freins d'écrous, soit par des ba- in Machine Design, Vol. 35, N° 14,
4 po de distance et séparés par une en- gues. Les bagues extérieures des roule- 1963.
tretoise, supportent le bout d'un arbre ments sont libres dans leur logement. On
de diamètre 1Ys po. Les roulements fermera le logement par un chapeau à 5. GERSTUNG, H. 5., "Solid and Bonded-
un bout, et par une rondelle et une gar- Film Lubricants", in Machine Design,
niture étanche montées sur le roulement Vol. 35, W 14, 1963.
à l'autre bout. Sur une feuille de for- 6 BREHMER, J. R., "Lubricating De-
mat {( B }), tracer une vue en coupe de vices", in Machine Design, Vol. 35, N°
l'assemblage décrit. 14, 1963.
7. National Seal Division, Federal-Mogul
Corporation.
8. SMITH, E. A., "Felt Radial 5eals", in
1. Canadian SKF Company Limited. Machine Design, Vol. 36, N° 14, 1964.
2. GLAZIER, P. R., "Needle-Roller Bear- 9. McCRAY, C. R. et H. G. RAEDER,
ings", in Machine Design, Vol. 35, N° "Radial Positive-Contact 5eals", in Ma-
14, 1963. chine Design, Vol. 36, N° 14, 1964.
3. LOWER, D. P., "Premounted Bearings", 10. ISENBARGER, R. O., "Exclusive De-
in Machine Design, Vol. 35, N° 14, viees", in Machine Design, Vol. 36, N°
Fig. 20.32 Assemblage d'une poulie guide 1963. 14, 1964.
LES DISPOSITIFS D'ÉTANCHÉITÉ 443
11. KUCHLER, T., "Clearance Seals", in
Machine Design, Vol. 36, N° 14, 1964.
12. SHEPLER, P.R., Dr., "Split-Ring Seals",
in Machine Design, Vol. 36, N° 14,
1964.
13. TANKUS, H., "Axial Mechanical
Seals ", in Machine Design, Vol. 36,
N° 14, 1964.
14. SMITH, J. N., "Molded Packings", in
Machine Design, Vol. 36, N° 14, 1964.
15. EVERETT, M. H. et H. G. GILLEITE,
"Squeeze-Type", in Machine Design,
Vol. 36, N° 14, 1964.
16. EVEREIT, M. H. et H. G. GILLETIE,
"Static O-Ring Seals", in Machine De-
Fig. 20.33 Assemblage de roues dentées sign, Vol. 36, N° 14, 1964.
17. SMOLEY, E. M. et E.C. FRAZIER,
"Nonmetallic Gaskets", in Machine De-
sign, Vol. 36, N° 14, 1964.
LES CAMES, LES ARTICULATIONS
ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE

Manifold Machinery Company Limited


Fig. 21.1 Utilisation des cames

tour. Les cames peuvent produire un mou- mécanismes d'articulation. Lorsqu'on en


vement alternatif ou périodique ou le modi- comprend le fonctionnement, leur étude en
Une came est un organe de machine con- fier de diverses façons. devient plus facile et on peut prévoir avec
çu pour transmettre directement un mouve- précision le mouvement qu'on en obtiendra.
ment déterminé à un récepteur. Les cames Le mouvement à transmettre au récep- Par exemple, lorsqu'on utilise des articula-
se montent généralement sur des arbres en teur détermine donc le profil de la came tions (leviers articulés), il est difficile d'ar-
rotation, mais elles peuvent aussi demeurer motrice. Du point de vue ingénierie, les ca- rêter le mouvement du récepteur durant une
immobiles, tandis que le galet tourne au- mes possèdent plusieurs avantages sur les partie du cycle, tandis qu'avec les cames,
445
446 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Al CAME·DISQUE B) CAME· TAMBOUR POUR Cl CAME·DISQUE DOUBLE


ARBRES PARALLÈLES

Dl CAME il PLATEAU RAINURÉ El CAME·DISQUE Eï RAINURE f) CAME D'INDEXATION

A. E. Eonic Inc,
F, Commercial Cam & Machine Co.
Fig. 21.2 Cames types

il suffit de prévoir une partie du profil con- rainuré formée d'une plaque portant une à l'accélération et aux chocs auxquels on
centrique à l'axe de rotation. Avec des ar- rainure sur une de ses faces et la came d'in- soumettra le récepteur, y compris l'analyse
ticulations, on peut difficilement produire dexation formée d'une came-tambour qui de's vibrations et des variations de couple
un mouvement ayant une vitesse ou une ac- imprime un mouvement circulaire au ré- sur l'arbre.
célération constante précise durant une par- cepteur. 2. Choix approprié du matériau en te-
tie du cycle, tandis qu'avec les cames, cette nant compte du coût, de l'usure et des
opération s'effectue facilement surtout lors- Au fur et à mesure que la vitesse d'une contraintes auxquelles on exposera la sur-
que le concepteur étudie la came à l'aide machine augmente, la nécessité d'une came
face de la came.
d'un ordinateur. de qualité étudiée avec soin se fait sentir. 3. Qualité de fabrication qui assure le
Les spécifications essentielles pour produire
produit fini désiré.
Les cames-disques et les cames-tambours une came de qualité maximale s'établissent
ou cylindriques comptent parmi les plus po- ainsi:
pulaires. Le contour d'une plaque forme la 1. Dessin préparé en fonction de la dy-
NOMENCLATURE DES CAMES
came-disque. Sur cette dernière, le récepteur namique du mouvement quant à la vitesse, (Fig, 21.3 et 21,5)
se déplace ordinairement perpendiculaire-
ment à l'axe de la came. Sur la came-tam- 1. Le déplacement du récepteur repré-
bour, on usine habituellement la rainure sur
la surface extérieure. Dans ce genre de ca-
Hr---
11·-·-·---------
MONTEE RETOUR ---j
~·-----~_·_·"·-i
sente l'espace en degrés ou en pouces entre
la position du récepteur et le point de cer-
me, le récepteur se déplace le plus souvent
parallèlement à j'axe de la came. Un exem-
ple de came-tambour se retrouve dans le
mécanisme enrouleur d'un moulinet de
1
MONTÉE DU
1

RECEP!EURI
i
POINT DE
TRANSI110N
,
i
1
\]1 1
i
cie de base, en fonction du temps ou d'une
fraction de la période de déplacement de
la came.
2. Le mouvement de la came, mesuré
L .____._____1 ____
l

canne à pêche. D'autres genres de cames .1 en degrés ou en pouces, correspond à la ro-


très utiHsées comprennent les cames-disques ~ B, ~ tation de la came à partir du cercle de base
combinées (formées par l'assemblage d'une f-.- MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME-----1 ou point mort et au déplacement du récep-
ou de plusieurs cames), la came à plateau Fig. 21.3 Courbe du mouvement d'un récepteur teur décrit plus haut.
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS n'ENCLIQUETAGE 447
MOUVEMENT DU RÉCEPTEUR
DÉCALAGE AXIAL
RECEPTEUR

MOUVEMENT OU RECEPTEUR

CERCLE
DE BASE

COMMANDE PAR PLATEAU Al AXES CONCOURANTS 3) AXES DÉCfIlÉS PAR LEVIER ET


RESSORT DE RAPPEl
PAR GALETS

CAME ET GALET N" 1

~GAME ET GALET N" 2

MOUVEMENT
DU RECEPTEUR
PAR RAINURE ET
PAR DOUBLE CAME-DISQUE GALET PRISONNiER
ET DEUX GALETS

PAR DOUBLE CAME-DISQUE PAR DOUBLE CAME-DISQUE CAME D'INDEXATION


JlVEC SYSTÈME DE LEVIERS ET LEVIER il DEUX GALETS
ET RESSORT DE RAPPEL

Fig. 21.4 Cames et commandes Iypes Eonie Inc_


448 LES LIAISONS MÉCANIQUES

RÉCEPTEURS POUR CAMES


La figure 21.6 illustre les modèles les plus
courants de récepteurs pour cames. Le ré-
cepteur à rouleau, à cause de son frottement
SENS DU MOUVEMENT
moindre et de sa plus longue durée, convient
TIGE GUIDÉE mieux aux vitesses élevées.

SENS DU MOUVEMENT MOUVEMENT DU RÉCEPTEURl

Jt1-----'0
POINT DE RACCORDEMENT

Ji l
ABOUT
ARRONDI
À
PLATEAU
À
ROULEAU
À ROULEAU
SUR LEVIER

Fig. 21.6 Types de récepteurs pour cames


CERCLE DE BASE THÉORIQUE
MOUVEMENTS PRODUITS
PAR LES CAMES2
CERCLE DE RACCORDEMENT
L'étude d'une came commence ordinairement
CERCLE DE BASE
par le tracé des axes afin d'établir les mou-
vements désirés. Il est évident que le con-
cepteur possède certaines données sur le
Fig. 21.5 Terminologie relative aux cames mouvement requis des pièces; ces données
servent à déterminer les exigences des cames
et des liaisons pour établir les points de base
3. Le profil de la came représente la rainurée, ce point porte parfois le nom de nécessaires à l'étude du mécanisme proposé.
forme de la surface de la came qui agit sur point de croisement, puisqu'à ce point, le Ces données relèvent du mouvement et de'
le récepteur. galet quitte un côté de la rainure pour s'ap- la synchronisation d'un mécanisme à en-
4. Le cercle de base est le' plus petit puyer sur le côté opposé. traîner, tel qu'une machine-outil, une plieuse
cercIe tracé à partir du point de la came le La figure 21.4 montre des cames et des ou une machine à étiqueter.
plus rapproché du centre. commandes types utilisées dans la concep- Le choix du mouvement que la came doit
S. L'axe du récepteur représente le point tion d'organes de machine. produire dépend d'abord de la durée de la
de base pour établir le profil théorique de 1 période et en second lieu, de la dynamique
la came d'après les positions successives du
du mécanisme. Pour expliquer la technique
récepteur. Lorsqu'on utilise un récepteur à
plateau, le profil théorique de la came s'é-
tablit d'après les positions successives de la
surface de frottement.
6. Le profil théorique représente le lieu
des positions successives correspondant au
déplacement de l'axe du galet produit par le
mouvement de la came.
7. Le cercle de base théorique est le
3
cercle tracé à partir du point sur le profil
théorique le plus rapproché du centre de la
came. Son rayon égale celui du cercIe de Cl GALET DE CAME SUR AXE
base plus celui du galet.
8. L'angle de pression est un angle formé
entre la normale au profil théorique et l'axe
de levée de la tige au point de contact avec
la came. 2
9. Le point de raccordement est le point
sur le profil de la came au passage duquel
l'angle de pression sur le galet atteint son
maximum.
10. Le cercle de raccordement est un cer-
cIe concentrique passant par le point de rac- Al UTILISATION
cordement. Dl ROULEMENT A ROULEAUX
BI ROULEMENTS A ROULEAUX
11. Le point de transition identifie le point MONTÉS DANS LES CHAPES
où le récepteur atteint une vitesse axiale
maximale, lorsque l'accélération ou la décé-
lération change de direction. Dans une came McGili Manufacturing Company, Inc.
Fig. 21.7 Rouleaux de récepteurs pour cames
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 449
RAYON VARIANT ENTRE 1}3 ET LA MONTÉE MAXIMAL E de la pente de la courbe. On obtient ainsi
6
,i 6 une courbe de mouvement linéaire modifiée.
5 ~. ---L i
1
/~ Comme cette forme ne convient pas aux
~ 4
7 >-1-0
=>",
5
4
V/ ~-t vitesses élevées, on utilise des profils dont la
w ,...
.~ ~ 3
/ ! c~
w,...
'W a. 3
,/ ..-
\ courbe correspond à un mouvement lent au
§à '~ -2 V >- w
Z '-'
' " 'W 2 1\ /' ....l
départ et à l'arrêt et qui atteint la vitesse
maximale au centre.
IV V
:;;'"
=> 14 >-1-0
'"
o
I_.R

.&'300
-,
0° 30° 60° 900 12 0° 150° 18 0° 600 90 0 120 0 150 0 180 0 COURBE DE MOUVEMENT PARABOLIQUE
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME Cette courbe, communément appelée à accé-
lération constante, correspond à l'équation:
Al LINÉAIRE al LINÉAIRE MODIFIÉE
levée = temps au carré. La construction de
cette courbe parabolique représentée à la
figure 21.8C se trace selon la méthode dé-
"- 6 crite à la figure 3.30B.
,.-,-
5
"'/
," '/ 4
Sur cette courbe parabolique, la croissance
L
/ 3
ou la décroissance de la hauteur de déplace-
ment calculée en fonction de la rotation

/
/ 2
correspond à la progression arithmétique
1: 3: 5: 5: 3: 1. Par exemple', pour un récep-
teur qui doit s'élever à une hauteur de 21;4
1
00 30° 60° 90 0 120 0 150 0 180 0
-0° 30 0 60 0 90 0 120 0 150 0 180 0
po en 180 on choisit 6 périodes de 30°; le
0
,

1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 récepteur s'élève pendant le premier 30° sur


MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME une hauteur égale à 1/18 de la montée
1) CONSTRUCTION D'UNE COURBE 2) ACCÉLÉRATION ET DÉCÉLÉRATION totale de 21;4 po c'est-à-dire Vs po. Pendant
PARABOLIQUE DE MOUVEMENT CONSTANTES
le deuxième 30°, la montée égale 3/18 de
Cl PARABOLIQUE
21;4 po ou % po et pendant le troisième
300, elle égale 5/18 de 21;4 po ou % po.
6
.-tr~#===T===F=~==~~~~g Pour les quatrième, cinquième et sixième
~~--!----J4
périodes, les montées s'établissent respective-
=>
c oc
ment à % po, % po et Vs po. Une came
w
'W
""
'"
w Ww
=> dont le profil correspond à cette courbe
3 ,-----~---!--!_-·__,.4-·-~--_i--__t ~ ~ i------r---~~--~r·----~----~----·tJ ~ ~
'" w 2: W produit des saccades lorsque le mouvement
:2E.~ '"
~'~
'-'
comporte une période de repos.
\~--~--+_._~._.~----.+--+_.-+--+ "" -L~24t---~~~----~--_+---~---__J'2
=>
'"
00 30 0 60 0 90 0 1200 150 0 180 0 ~~~~0~~3~0~0==6~0~0==9~0~O==~12~0~0~15~0~0~18bo COURBE DE MOUVEMENT HARMONIQUE
1 2 3 4 5 6 _J 1 2 3 4 5 6
Le mouvement représenté par cette courbe,
MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME MOUVEMENT ANGULAIRE DE LA CAME
souvent appelé mouvement de manivelle,
Dl HARMONIQUE El CYCLoïDALE correspond ,à la montée produite par un ex-
centrique actionnant un récepteur à plateau
fig. 21.8 Diagrammes du mouvement des cames ayant une surface nonnale à l'axe de la
came (Fig. 21.9). Cependant, on requiert
du tracé d'une came, nous traiterons des d'une hauteur de 1~ po dans une demi- souvent un mouvement correspondant à une
mouvements suivants: révolution (180 0) de la came, alors pour courbe harmonique simple produite par une
chaque 30° de révolution, la tige doit se rotation de moins de 3600 (Fig. 21.10). On
a) Linéaires déplacer sur une distance de 1~ X V6 = peut tracer cette courbe'selon la méthode
b) Paraboliques 1;4 po. indiquée à la figure 21.8. Cependant, il se
c) Harmoniques peut qu'un récepteur à plateau ne puisse
d) Cycloïdaux Cette courbe de mouvement linéaire s'em- fonctionner sur une came formée d'après
e) Trapézoïdaux modifiés ploie habituellement avec les machines-outils cette courbe, le profil obtenu comportant
f) Sinusoïdaux modifiés pour contrôler le déplacement de l'outil. Si souvent une courbe inversée. Le plateau
g) Harmoniques modifiés on ajoute au mouvement une période de s'appuie alors sur les deux côtés de la cour-
repos, il s'ensuit une saccade au départ et à be plutôt que d'en suivre le profil. La came
Les courbes des quatre premiers mouve-
l'arrêt du mouvement. illustrée à la figure 21.10 actionne un galet
ments apparaissent à la figure 21.8.
Comme ce genre de mouvement débute beaucoup plus pratique et fiable et indique
et se' termine soudainement, on le modifie la méthode utilisée pour tracer le profil
DIAGRAMME DU MOUVEMENT LINÉAIRE d'une came. Ce profil produit aussi une sac-
souvent légèrement pour réduire le choc sur
(VITESSE CONSTANTE) la tige. On relie alors la surface de levée cade lorsque le mouvement comporte une
On utilise une came dont le profil produit nulle aux surfaces de montée et de retour période de repos.
une courbe de mouvement linéaire, lorsque par des courbes tangentes à ces surfaces. Le Pour illustrer l'effet produit par la rota-
le déplacement de la tige doit se faire à une rayon de ces courbes varie entre le tiers et tion d'une came d'une dimension donnée et
vitesse constante. Si une tige doit s'élever la hauteur totale du déplacement dépendant le rapport entre le mouvement du récepteur
450 LES LIAISONS MÉCANIQUES

du récepteur ne sont pas saccadés lorsqu'ils


comportent des périodes de repos.

COURBE
DE MOUVEMENT SINUSoïDAL MODIFIÉ
Cette courbe résulte de la combinaison des
courbes cyclO'ïdales et harmoniques. Les
profils obtenus d'après cette courbe exigent
moins de précision que les profils à courbe
cycloïdale ou trapézoïdale modifiée. L'effort
proportionnel produit par le changement
de l'accélération qui devient au point de
transition soit positive, soit négative, s'é-
tablit à .2 pour un profil obtenu par
une courbe trapézoïdale modifiée et à .4
pour une courbe sinusdidale modifiée.
Dans ce dernier cas, il faut prévoir des li-
aisons mécaniques moins sensibles aux va-
riations d'efforts brusques. Les cames pro-
duites d'après cette courbe se prêtent bien
aux mécanismes à force d'inertie considé-
Al RÉCEPTEUR AU POINT MORT BI RÉCEPTEUR EN HAUT DE COURSE Cl CAME À UN ANGLE DE 30' rable, ainsi qu'aux vitesses relativement éle-
vées.
Fig. 21.9 Came excentrique (harmonique simple]

COURBE
DE MOUVEMENT HARMONIQUE MODIFIÉ
et l'angle de pression, on a représenté le ci sion d'après cette courbe produit un mou-
profil de retour à un angle plus abrupt qu'il vement très doux, sans saccade, lorsqu'on A cause de la grande complexité de cette
le serait en réalité, ce qui réduit considéra- ajoute une période de repos. Un tel profil courbe, seuls les renseignements se rappor-
blement l'angle de pression. s'adapte mieux aux charges légères à vitesse tant à la figure 21.12 sont traités dans ce
élevée. chapitre. Si on désire se renseigner davan-
tage, on peut consulter la liste des ouvrages
COURBE DE MOUVEMENT CYCLOïDAL mentionnés à la biographie.
COURBE
La figure 21.8E montre la méthO'de gra-
phique. pour tracer une courbe de mouve-
DE MOUVEMENT TRAPÉzoïDAL MODIFIÉ
ment cycloïdal au moyen d'un cercle rou-
MÉTHODE SIMPLIfiÉE
Cette courbe se trace en combinant des
lant. Un profil de came fabriqué avec pré- courbes cycloïdales et paraboliques. Les pro-
POUR TRACER
fils de came produits d'après cette courbe LES COURBES DE MOUVEMENT
exigent moins de précision que les profils La figure 21.12B illustre une méthode ra-
tracés d'après la courbe cycloïdale. L'accé- pide et précise pour tracer la courbe para-
lération réduite. que produisent les cames fa- bolique du mouvement. Dans la figure
briquées d'après ces courbes représente un 21.12A, on a divisé avec précision les lignes
ANGLE DE
! PRESSION
grand avantage à cause des efforts moins
élevés que subissent le récepteur et les mé-
de base correspondant aux différents mou-
1
vements produits par la came. Dans cet
canismes entraînés. Les fO'rces d'inertie éle- exemple, on demande de construire la cour-
vée se contrôlent mieux avec ces profils be de mouvement d'une came faisant mon-
qu'avec les profils déterminés d'après une ter le galet de 2~ pO', en suivant une cour-
courbe cycloïdale. Enfin, les mouvements be parabolique pour une rotation de 120'.
MOUVEMENT MOUVEMENT MOUVEMENT
f--HAR~~QIJE REPOS ~O'. PARABOLIQUE REPOS 35+_ UNIFORME MODIF-,-I=-É_---..;Rf"'EPOS 25'
1 DE MONTÉE 6;r i DE MONTÉE 9W DE RETOUR 120' '1 -1

=>
'"
/ w
'W
>-- R
/
;z
co
~~~~~~~~~~~~~~~~-L~~~~_~~~-L~_L-l-~~~~~
LIGNE DE BASE 0 0 60 0 90 0 180 0 215 0 335 0 360 0
1 • PÉRIODE DE LA CAME .1
Fig. 21.10 Came à courbe de mouvement harmonique Fig. 21.11 Courbe de mouvement trapézoïdal modifié
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 451
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 MÉTHODE
0 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ÉCHELLE LINÉAIRE 1. Tracer deux lignes parallèles horizon-
tales à 211z po de distance, représentant la
montée.
2. Choisir une distance convenable pour
la rotation de la came sur un angle de 120 0

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Diviser cette distance en 10 parties égales


Oi 2 3 4 5 6 7 8 9 10 de 12° (12 0, 24 0, 36 0, etc.) et tracer des
ÉCHELLE HARMONIQUE
perpendiculaires aux lignes de base.
3. Reporter les divisions de l'échelle pa-
rabolique sur un bout de papier (Fig.
21.12A).
4. Placer la règle ainsi obtenue entre les
Il
01
1
2
1
3 4
1 1
5
1
6
1
7
1
8
Il
9 10
lignes parallèles tracées précédemment,
comme on l'indique sur la figure 21.12B
et reporter les divisions de l'échelle sur le
ÉCHELLE PARABOLIQUE
dessin.
S. À partir de ces points, tracer des pa-
rallèles aux lignes de base en prolongeant
chacune d'elles jusqu'à la perpendiculaire
Il
01
1
2
1
3 4
1 1
5
1
6 7
1 1
8
Il
910
correspondant à l'angle approprié de rota-
tion de la came. Ensuite, relier les points
pour obtenir la courbe parabolique.
ÉCHElLE CYCloïDALE

COURBES DE MOUVEMENT
Lorsqu'on prépare les dessins de cames, on
Il
01
1
2
1
3 4
1 1
5
1
6 7
1 1
8
Il
910
trace d'abord une courbe de mouvement ou
diagramme des espaœs du récepteur. La
courbe ainsi obtenue représente les mouve-
ÉCHELLE TRAPÉzoïDALE ments du récepteur et non le profil de la
came. La courbe peut avoir n'importe quelle
longueur, mais souvent on choisit la lon-
gueur de la circonférence du cercle de base,
tandis que la hauteur égale le mouvement
Il
01
1
2
1
3 4
1 1
5
1
6
1
7
1
8
Il
910 ou la montée du récepteur. La courbe de
mouvement détermine le mouvement du ré-
ÉCHEllE SINUSoïDALE cepteur à partir du cercle de base, en fonc-

CLAVETAGE - ARBRE MOTEUR

Il
01
1
2
1
3
1
4
1
5
1
6
1
7
1
8
Il
910
CYCLOïDALE
CAME W 1
r- CYCloïDALE

..___J..._J_.
._~--l--
__
ÉCHElLE HARMONIQUE MODIFIÉE

Al ÉCHEllES COURANTES DES MOUVEMENTS DES CAMES CAME N" 2

DÉVELOPPEMENT DU CERCLE DE lA CAME


l' -1

1 .... VITESSE CONSTANTE


1 '"
w
'W
1-
Z

'"
::;;
1
1
72 84 96 108 120 NOTA: ENTRE 45' ET 60', TOUS LES MOUVEMENTS EN-
GENDRÉS PAR LA CAME ru' 2 DOIVENT ÊTRE MOINDRES
QUE CEUX DELA CAME N' 3 POUR ÉVITER L' ACCROCHAGE
B) UTILISATION D'UNE ÉCHElLE
DES PIÈCES
Commercial Cam & Machine Co.
Fig. 21.12 Méthode simplifiée du tracé des courbes de mouvement Fig. 21.13 Diagramme de synchronisation
MONTÉE À PARTIR
MOUVEMENT
452 ANGULAIRE
DU CERCLE DE
BASE THÉORIQUE

REPOS 30' o des cames et d'éviter les accrochages, con-


1·250 siste à tracer un graphique de synchronisa-
1·250 tion. À cette fin, il suffit de tracer les cour-
o bes l'une au-dessus de l'autre, à la même
échelle, en faisant coïncider les points de
_. GALET cf> .375
départ. La figure 21.13 montre un tel gra-
CERCLE DE BASE phique pour trois cames. Lorsqu'on établit
3 3
CLAVETAGE ï6 x 33l THÉORIQUE cf> 1.75 les courbes de mouvement sur les cercles
de base théoriques, la plupart des fabri-
ALÉSAGE .625 SENS DE
ROTATION cants peuvent utiliser les graphiques de syn-
chronisation pour obtenir les données né-
IRBE cessaires à la fabrication des cames. Le des-
ABOLI QUE DE -Ico -
'OUR 120' sin détaillé des ébauches de cames suffirait
alors pour compléter les renseignements.

DESSINS DES CAMES


'~
Î/1, l'
[' . COURBE
HARMONIQUE La première opération pour dessiner une
DE MONTÉE 180' came consiste à tracer le rayons COfr'espon-
dant aux divers mouvements angulaires en
sens inverse de la rotation.
Pour dessiner une came-disque, on trace
d'abord le cercle de base théorique qui cor-

210 0 ---- respond à la position de la surface frottante


REPOS 30'
--1---- TOLÉRANCE SUR LE MOUVEMENT LINÉAIRE :':.001
TOLÉRANCE SUR LE MOUVEMENT ANGULAIRE:': 0',30'
d'un récepteur à plateau ou de l'axe d'un
galet le plus rapproché du centre de la
COURBE PARABOLIQUE
came. Le développement de ce cercle sert
REPOS 30'
COURBE HARMONIQUE DE MONTÉE 180'
~r
REPOS 30'
l
DE RETOUR 120'
t ~I
de base pour tracer la courbe du mouve-
ment produit par la came. Les ordonnées
de la courbe correspondent aux rayons tra-
cés sur le profil de la came. On reporte les
espaces de la courbe sur les rayons corres-
pondants à partir du cercle de base théori-
~ AXE DE DÉPLACEMENT

0~0~~----~---L----~L--L----18~OAO~2~IO~O-L~~~---L~I5~~~360~ ~~'"
COURBE DE MONTÉE

NOTA: DONNÉES SUR LES MOUVEMENTS ANGULAIRE ET LINÉAIRE DES CAMES,


FOURNIES PAR LE FABRICANT

Fig. 21.14 Ilessin d'une came·disque

tion du déplacement angulaire de la came.


n suffit de tracer le cercle de base ainsi
que des rayons ayant des angles identiques
à ceux du diagramme de la courbe. Repor-
ter ensuite sur ces rayons, à partir du cer-
cie de base, les distances de mouvement POSITION DE L'AXE DU RÉCEPTEUR
mesurées sur la courbe. La figure 21.11 il-
lustre une courbe obtenue par un ensemble Al COURSE DU MOUVEMENT D'UNE CAME CYLINDRIQUE
de trois genres de mouvements plus trois
périodes de repos. La plupart des courbes
tracées s'échelonnent sur un tour complet
ou 360°.

GRAPHIQUE DE SYNCHRONISATION
Une méthode pratique de relier les mouve-
ments des différentes pièces actionnées par
Fig. 21.15 Détails d'une came·lambour

Cl RÉCEPTEUR DE FORME CONIQUE


LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 453
0° laire oscillant ou en rotation. Les cames-
tambours qui entraînent un récepteur en
rotation s'emploient fréquemment pour l'in-
dexation.
/// La courbe de mouvement pour une came-
tambour se trace sur la surface développée
/
/ CLAVETAGE,iX~
COURBE
HARMONIQUE
DE RETOUR 120'

M'. -S
-S 1
-+--
1

-l-
I
1

i---1
1

1 Commercial Cam & Machine Co.


--1 Fig. 21.17 Came double
1

_J de la came (Fig. 21.18). La rainure tracée


1
sur la surface du tambour se détermine par

l~ ,t-J
--
projection.
On projette des points, de la courbe du
mouvement sur la vue de face du tambour,

r--~
REPOS
30' COURBE HARMONIQUE DE MONTÉE 180' t REPOS
30' fOURBE_HARMOJIII~[)E.R~T()~_R..r
selon la méthode indiquée pour le point A
situé sur l'ordonnée correspondant à un an-

o
- ,
.T ,
!--_._~-----

'
1

1 1
- --- -- --,~-'-" -- ---,- gle de rotation de 210°.
On emploie les cames-disques doubles
'? 1 •
pour reproduire un mouvement qu'il serait
+I~ 1
impossible d'obtenir à l'aide d'une came
~ 1
simple. On peut ainsi entraîner des méca-
nismes d'indexation par des cames-disques
COURBE DE MONTÉE
doubles.

TOLÉRANCE SUR LE MOUVEMENT LINÉAIRE cC .001 COTATION ET MARGES TOlÉRANCE'


TOLERANCE SUR LE MOUVEMENT ANGULAIRE Oc D'-3D' MOUVEMENT ANGULAIRE 1 ESPACE LINÉAIRE SUR
BASE SUR LE CLAVETAGE CERCLE DE'BASE THÉORIQUE
La façon de tracer un profil à échelle agran-
NOTA: DONNÉES SUR LES MOUVEMENTS ANGULAI- 0° 0
die par un ensemble de courbes et de droi-
RE ET LINÉAIRE DES CAMES, FOURNIES PAR LE 30° 0
FABRICANT tes constitue une méthode périmée. Une
210° '9375
came de qualité tracée de cette manière re-
240° '9375
présentait une tâche des plus ardues pour
fig. 21.16 Dessin d'une came à plaleau rainuré le fabricant.
La fabrication d'une came-maîtresse ou
d'une seule came se fait suivant un tableau
que pour établir le profil théorique_ Lors- teurs coulissants dont le mouvement liné- des angles de rotation et des distances radia-
que le récepteur comporte un rouleau, on aire reste parallèle à l'axe du tambour, Le les correspondantes. On taille ensuite le pro-
trace ensuite à partir du profil théorique, développement de la came forme un rec- fil par points (fraisage ou autre mode d'usi-
une série de cercles d'un diamètre égal à tangle sur lequel on trace la courbe de dé- nage). On obtient un profil polygonal qu'il
celui du rouleau. On obtient ainsi une suite placement du récepteur (Fig. 21.15A). suffit d'arrondir à la lime pour le terminer.
de points correspondant au profil de la ca- Théoriquement, un récepteur de forme Le rayon de courbure du profil, celui de l'ou-
me. Pour un récepteur à plateau, le profil conique dont le sommet coïncide avec l'axe til et les points d'usinage déterminent le de-
théorique coïncide avec le profil de la ca- de la came (Fig. 21.15B) reproduit un mou- gré de finition et de précision de la came.
me. vement plus précis. Cependant, en pratique, La fabrication d'une came-maîtresse pré-
"Le tracé d'une came-tambour ou cylin- des galets cylindriques donnent d'excellents cise exige souvent la détermination de points
drique, tout comme celui d'une came-disque, résultats pourvu que le rapport longueur / distants de Yz 0 de rotation à une seconde
commence par le tracé de la courbe de mou- diamètre ne soit pas trop grand proportion- près. La préparation d'un tableau exige par-
vement requise et le choix du récepteur. nellement au diamètre de la came. La figure fois la solution de six ou huit équations
Les cames-tambours comportent des récep- 21.4 illustre des galets à mouvement angu- pour chaque point d'usinage.
454 LES LIAISONS MÉCANIQUES

~~
/ COURBE HARMONIQUE
/ DE MONTEE 210'

ROTATION DE LA CAME MOUVEMENT ANGULAIRE SELON ESPACE LINÉAIRE D'APRÈS


LA LUMIÈRE DE RÉGLAGE LA LIGNE DE BASE

0 0 0
210 0 1·250
300 0 0
\//' ~~+--__f-LUMIÈRE DE RÉGLAGE

/A Â ,"-.
TOLÉRANCE SUR LE MOUVEMENT LINÉAIRE ± .001
210 "-~---
--- \~
REPOS 60'
TOLÉRANCE SUR LE MOUVEMENT ANGULAI RE ± 0'·30"

RETOUR LINÉAIRE \, NOTA: DONNÉES SUR LES MOUVEMENTS ANGULAIRE ET LINÉAIRE DES CAMES
MODIFIÉ 90' " À PARTIR DE LA LIGNE DE BASE, FOURNIES PAR LE FABRICANT
300 0

COURBE HARMONIQUE DE MONTÉE 210' RETOUR LINÉAIRE REPOS 60'


MODIFIÉ 90'
--,----

o;'-~~~Ç~~T=:==~====~==:=~~=="~~~~im
-'"<t~o

~,---,Il~/ LIGNE DE BASE

b-------r-~--~r-----~ 0~0~------------------------------------~~~-------------3-0~0~0~------~3.~}OO

l ' 1 ~~~----------------------~C~IR~C~O~NF~É~RE~N~C~E~D~E~L~A~C~A~ME --------------------------~-1


I---<t> 1 ~
DÉVEI.OPPEMENT DE LA RAINURE

Fig. 21.18 Dessin d'une came cylindrique


Il semble que la méthode la plus simple du centre de la came, soit à partir du cer-
pour déterminer le profil d'une came sem- cle de base théorique. La coordonnée an-
blable à celle de la figure 21.19 consiste gulaire se calcule en degrés à partir de l'an-
90° à reporter les divers points à l'échelle. Par gle 0' basé sur la position d'un clavetage
-t-- <OFIL THÉORIQUE
exemple, on trace le rayon R, en formant ou d'une lumière de réglage (Fig. 21.20).
1
, un angle approprié à partir de l'angle nul La façon la plus pratique d'indiquer ces
(0 0
pour ensuite déterminer l'espace D
), coordonnées consiste à les inscrire sur un
à partir du centre de la came au point de tableau plutôt que de les coter sur le tracé
rencontre A. de la came. Ces coordonnées doivent être
Cependant, le brochage au moyen d'un calculées au moins pour chaque degré d'an-
outil très fin demeure le seul procédé d'u- gle, mais on préfère des coordonnées es-
sinage utilisable. En augmentant la distan- pacées de 1;2 o. Le fabricant peut ainsi choi-
ce D d'une dimension égale au rayon de sir les intervalles qui lui semblent essentiels
l'outil, ce dernier ne découpe qu'un point pour produire la came.
du profil. Il faut donc calculer d'autres co- La seule tolérance angulaire cotée s'ap-
ordonnées: coupe R et coupe Ç) sur la fi- plique à la position de l'angle 0 par rap-
0

gure. Le calcul de ces coordonnées supplé- port au point de repérage, trou ou clave-
mentaires représente une tâche ardue et tage. On établit cependant une marge de
très coûteuse. tolérance pour les espaces radiaux. Ce' mo-
Pour définir un profil, les cotations doi- de de tolérance indiqué à la figure 21.21
vent toujours correspondre au profil théo- montre aussi l'une des méthode's de cota-
POINT «AD rique tracé par l'axe du récepteur et ce, tion pour un profil théorique.
ANGLE ESPACE tout autant pour un profil dessiné ou sim- On peut voir à la figure 21.22 un autre
48 3.250 plement déterminé mathématiquement. Une mode de cotation pour un profil théorique.
coordonnée linéaire radiale et une coordon- Ces deux exemples présentent trois spéci-
née angulaire déterminent la position exacte fications fondamentales:
d'un récepteur. La coordonnée radiale a) Marge de tolérance pour la dimension
Fig. 21.19 Cotation d'un profil de came s'exprime soit par l'espace calculé à partir de la came
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS n'ENCLIQUETAGE 455

GALET, DIA .500


LA lUMIÈRE DE
RÉGLAGE DÉTERMINE
LE POINT DE DÉPART
MONTÉE CYCLoïDALE

RAYON DU
CERCLE DE BASE
2.200 ± .005

REPOS
135' \ REPOS 105'

À PARTIR DU CENTRE OU À PARTIR DU CERCLE


DE BASE THÉORIQUE
90·
A) COTATION DE LA MONTÉE

~
RETOUR CYCLOïDAL
----+-- ---------
/80·
TOLÉRANCES:
lUMIÈRE DE RÉGLAGE 1 - DONNÉES ETABLIES EN FONCTION D'UN GALET DE .500 DE DIAMÈTRE.
D'APRÈS lE CLAVETAGE OU D'APRÈS LA lUMIÈRE 2 - TOUS LES ANGLES SONT ÉTABLIS EN FONCTION DE LA LUMIÈRE DE RÉGLAGE.
DE RÉGLAGE 3 - LES ANGLES ENTRE LES ARCS DE REPOS PEUVENT VARIER DE :te .002 PAR RAPPORT
AUX DONNEES DU TABLEAU.
Hl COTATION DU MOUVEMENT ANGULAIRE 4 - LA DIFFÉRENCE ENTRE DEUX ANGLES ADJACENTS NE PEUT VARIER DE PLUS DE
.0002 DE CELLE INDIQUEE AU TABLEAU.
5 - LA CONCENTRIGlTÉ DES ARCS DE REPOS SERA À .0005 PRÈS (SELON LA DONNÉE DE
Fig. 21.20 Cotation du point "An sur le profil de la L'INDICATEUR).
came Fig. 21.21 Marges de tolérance polaires
b) Marge de tolérance pour chaque pha- et le design d'une came comme les efforts
se du mouvement sur le récepteur, le matériau dont elle se
c) Marge de tolérance pour le profil thé- compose et l'espace disponible.
orique en fonction d'un mouvement angu-
laire de la came. On recommande de dessiner une came
Cette dernière spécification détermine la aussi petite que possible en tenant compte
régularité du profil de la came. de' la matière utilisée, de la précision d'u-
Le mode le plus simple pour décrire le sinage et du coût. Le concepteur doit pou-
profil d'une came consiste à tracer les di- ±·oo, voir évaluer convenablement les dimensions
verses courbes établies pour chaque phase ~~__- . . -____~~_CE_R_GL_E_D_E_B_A_SE~ d'une came, malgré l'impossibilité évidente
de prévoir toutes les conditions qui entrent
du mouvement. Dans ce cas, on indique DONNÉES' :~ TABLEAU 360·
clairement sur le dessin de détail le type de en jeu dans l'étude d'une machine.
courbe de mouvement choisi, tel que cycloï- En faisant un tracé, suivant l'illustration
dal, harmonique, sinusoïdal modifié, etc. de la figure 21.24, il devient évident que
La plupart des fabricants de cames sont en Les marges de tolérance acceptables pour la courbe l'angle maximal de pression pour une ca-
mesure de déterminer les coordonnées an- régulière décrite par les valeurs au tableau sont les me donnée diminue proportionnellement à
su ivantes :
gulaires à un coût modique. Les figures l'augmentation du diamètre du cercle de
21.14, 21.16 et 21.18 illustrent ce genre A - Les coordonnées sont basées sur le centre d'un raccordement. Il y a donc avantage à limi-
outil de coupe d'un diamètre de .2500 ± .0002.
de dessin de détail. ter cet angle maximal de pression à 30°
On peut voir à la figure 21.23 un dessin B - Le cercle de base, obtenu par la coupe ini· ou 35°, bien qu'avec des récepteurs à galet
tiale, sert de base de référence. Cette coupe initiale
détaillé d'une came dont les fabricants se est à .001 près des données inscrites au tableau.
et à coulisse, à billes ou à rouleaux, des
servent. Les mouvements angulaires et liné- cames aient donné un rendement satisfai-
C - De 0' à 178', les variations périodiques ou
aires d'une came apparaissent dans un ta- fortuites ne dévient pas par plus de .0002 de la ligne
sant. Un angle obtus de pression soumet la
bleau. (droite) au centre de la rainure. La ligne de centre tige du récepteur à des efforts considéra-
débute au point de coupe initial pour se terminer au bles et en augmente le couple et l'usure.
bout d'un arc de 178', à .001 près du point de coupe
initial. La figure 2l.24 montre aussi le rapport
DiMENSIONS DES CAMES' entre la courbure, de la came et sa dimen-
0 - De 178' à 360', les variations périodiques ou
Les dimensions d'une came dépendent de fortuites ne dévient pas par plus de .0005 de la ligne sion. Pour une levée H, un angle de rota-
trois facteurs: l'angle de pression, la cour- (droite) de la rainure. La ligne de centre débute à tion B et un galet de rayon r, la came plus
bure du profil et le diamètre de l'arbre de la fin de la rainure à 178' pour se terminer à 360'.

la came. Par contre" des facteurs secon-


Fig. 21.22 Autre méthode de cotation des marges de
daires affectent également les dimensions tolérance pour un profil théorique
456 LES LIAISONS MÉCANIQUES

ALtSAGE
2'000
2·004

~
-S
280 0

l -S ---+--
1 LE RAYON OU GALET DOIT ÊTRE PLUS PETIT QUE LE PLUS

~
-
T PETIT RAYON DU PROFIL THÉORIQUE POUR ÉVITER LES AR·
1
RONDIS
1 Fig. 21.25 Facleurs affectant la dimension d'une
1 came
1
même dimension sont proportionnellement
1 différents par rapport aux cames sur les-
1 quelles ils roulent. Le galet doit avoir des
l dimensions aussi petites que possibles, mais
J suffisamment grandes pour résister aux ef-
forts qu'il a à fournir. Le concepteur doit
donc prévoir les dimensions de la came et
du galet.
Le diamètre de l'arbre d'une came repré-
sente un facteur déterminant de la dimen-
sion d'une came, surtout si l'arbre doit en-
traîner un certain nombre de cames et de
120.0000 119 48 49 8.650467 280.0000 279 59 60 5.250001 roues dentées. Il doit avoir des dimensions
121.0000 120 48 49 8.650446 281.0000 280 59 60 5.250014
122.0000 121 48 49 8.650310 282.0000 281 59 59 5.250105 plus grandes en raison de l'effort qu'i! a à
123.0000 122 48 48 8.649938 283.0000 282 59 58 5.250350 transmettre. Le moyeu d'une came peut par-
fois en limiter la dimension, à moins qu'il
ne s'agisse d'une came à plateau rainuré.
182.0000 181 6 2 6.856167 316.0000 315 34 43 5.636968
183.0000 182 6 3 6.799722 317.0000 316 33 22 5.662956 Les machines tournant à des vitesses éle-
vées sont très sensibles aux vibrations et les
cames posent des problèmes d'équilibrage
208.0000 207 32 54 5.671810 347.0000 346 6 2 6.823881
difficiles à résoudre, sauf pour les cames à
209.0000 208 34 30 5.641242 348.0000 347 6 3 6.872336
plateau rainuré. On doit toujours réduire au
minimum la dimension des cames, en fonc-
239.0000 238 59 60 5.250022 419.0000 58 48 49 8.650454 tion du mécanisme à j'étude.
240.0000 239 59 60 5.250001 420.0000 59 48 49 8.650467
Eonic Inc. ANGLE MAXIMAL
DE PRESSION 35'
Fig. 21.23 Données sur la labri cation d'une came
Il
grande avec le rayon du cercIe de raccorde-
ment Rpz devient beaucoup plus facile à
usiner. Il faut noter aussi que la courbure
au sommet du lobe de la petite came de
rayon Rp 1 a un rayon plus petit que celui
au sommet du lobe de la came de rayon
Rpz. Une telle courbure demande une plus
grande précision à l'usinage, puisqu'une er-
reur sur la petite came a plus d'importance
que sur la grande. Il faut aussi noter le rap-
prochement des points de contact du rou-
leau sur la petite came près du sommet du
lobe.
Cette même figure indique aussi comment Fig. 21.24 L'accroissement de la di·
un galet de plus grand diamètre affecte la mension d'une came diminue l'angle
de pression

_.--1
concordance des profils de la came. En
comparant les profils théoriques des deux
tracés, on constate que le's deux galets de
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 457

Al CAME· TAMBOUR

BI CAME· TAMBOUR

Cl CROIX DE MALTE il 6 COULISSES 0) CAME·DISQUE DOUBLE

ARBRE MENÉ

LORSQUE LA CRÉMAILLERE EMBRAYAGE il ROUE LIBRE


IMPRIME UNE ROTATION DANS
CETTE DIRECTION, L'ARBRE
MENÉ NE TOURNE PAS A CAUSE
DE L'EMBRAYAGE À ROUE LIBRE
PLATEAU·MANIVELLE

El CROIX DE MALTE À 4 COULISSES FJ EMBRAYAGE il ROUE LIBRE, EXCENTRIOUE, il PIGNON ET CRÉMAillÈRE

A. Manifold Machinery Company limited


B, D. Commercial Cam & Machine Co.
C, E. Geneva Motions Corporation
Fig. 21.26 Mécanismes d'indexation
458 LES LIAISONS MÉCANIQUES
Un autre facteur qui affecte le choix des étant bien déterminées. Le nombre de pé- L'encliquetage de l'embrayage à roue li-
dimensions d'une came apparaît à la figure riodes par révolution de la tourelle corres- bre [Fig. 21.27 (5)] se fait par bille8. Lors-
21.25. Pour une courbure donnée, il faut pond au nombre de coulisses. que la roue à rochets tourne dans le sens
arrondir le profil, proportionnellement au 4La croix de Malte (Fig. 21.26C et indiqué par la flèche, les billes roulent sur
diamètre du galet, puisque le rayon de ce 21.26E) comporte un plateau à tourillon les dents et se coincent contre la bague ex-
dernier ne doit pas excéder celui de toute tournant à une vitesse uniforme et un ré- térieure. Lorsque le rochet tourne en sens
courbure intérieure ou extérieure sur le cepteur en rotation périodique. Le récep- contraire, les billes se déplacent vers le
profil de la came. teur ou croix de Malte peut avoir 4, 5, 6 creux entre le's dents et libèrent la bague.
Heureusement, Ie's méthodes modernes ou 8 coulisses formées par des rainures ra-
diales. Le tourillon monté sur le plateau Les roues à rochets et à cliquets s'em-
d'usinage permettent d'usiner des profils ploient fréquemment sur les appareils de le-
d'une grande précision, même sur de petites s'engage dans ces rainures à chaque révolu-
vage par câble pour empêcher le mouve-
cames, et le projeteur n'a qu'à faire le choix tion de ce dernier. La partie concave entre
ment du tambour dans un sens de rotation.
le plus avantageux en fonction des spécifi- les rainures de la croix de Malte s'adapte
cations et des métaux utilisés. parfaitement au moyeu du plateau et l'em- Dans l'étude d'un mécanisme à rochets
pêche de se déplacer pendant la période et à cliquets, il faut placer les points A, B
d'arrêt. et C sur un même cercle [Fig. 21.27 (1)]
INDEXATION L'angle d'indexation représente une, révo- de façon à minimiser les efforts transmis
lution du récepteur de 360 divisé par le
0
aux divers éléments.
L'indexation consiste à transformer un mou-
nombre de coulisses. Ainsi, pour une croix
vement en rotation continue en un mouve-
de Malte à 4 coulisses, l'angle d'indexation
ment en rotation périodique. Les montages
égale 90 tandis que pour un mécanisme
0
,
transfert, les emballeuses, les machines-ou-
à 5 coulisses, il est de 720 •
tils, les appareillages de connexion ainsi que L'interaction de divers mouvements reste
les mécanismes d'alimentation ne représen- On exprime aussi la durée d'une période
sans contredit l'un des problèmes les plus
tent qu'une partie des nombreuses machines d'indexation d'un mécanisme à croix de Mal-
te par le rapport angulaire (en degrés) en- fréquents à résoudre dans l'étude de machi-
que l'on retrouve dans l'industrie et qui nes ou de mécanismes automatiques. Ces
fonctionnent par l'indexation ou mouvement tre l'arc d'indexation et l'arc couvert par le
mouvements sont ordinairement prédéter-
périodique. plateau à tourelle pendant la période d'ar-
minés, souvent arbitrairement, et définis-
rêt. Ce rapport relie le récepteur au moteur
3Depuis quelques années, on a mis au sent les relations entre les divers mécanis-
et ne varie pas quelle que soit la vitesse de
point des mécanismes à rotation périodique mes ou le mouvement d'une seule pièce.
ce dernier. Ainsi, le rythme des périodes
des plus perfectionnés qui produisent des Ces problèmes se posent par exemple dans
d'indexation est directement proportionnel à
mouvements moins saccadés à des vitesses l'étude des métiers à tisser, des machines à
la vitesse de l'arbre moteur.
plus élevées. Les cames à croix de Malte emballer, des presses à imprimer, des mé-
peuvent transmettre aujourd'hui des efforts Le mécanisme d'indexation (Fig. 21.26F) canismes pour actionner les valves des lo-
à des vitesses que l'on considérait impossi- fonctionne au moyen d'un embrayage à comotives à vapeur, de's machines-outils,
bles autrefois. Par exemple, des mécanismes roue libre, d'un pignon et d'une crémaillè- des mécanismes pour les véhicules-automo-
à croix de Malte, de conception récente, re. L'arbre moteur communique un mou- biles, des appareils électroménagers, des
fonctionnent en douceur, sans chocs, à un vement alternatif à la crémaillère par un instruments, des mécanismes de machines
rythme de 2000 périodes par minute. excentrique et une bielle. La crémaillère re- à calculer et de nombreux autres appareils
transmet ce mouvement au pignon. Ce der- d'usage courant. À l'examen, on constate
Ces améliorations ainsi que d'autres avan- nier, monté sur l'embrayage à roue libre,
tages, y compris le coût relativement faible, que la solution de ces problèmes réside
entraîne l'arbre dans une seule direction dans l'utilisation de divers éléments sim-
ont ravivé l'intérêt pour les mécanismes à pour donner le mouvement périodique d'in-
croix de Malte. ples combinés de diverses manières pour
dexation. obtenir le résultat voulu. On utilise ainsi
Le mécanisme d'indexation (Fig. 21.26A) des assemblages formés de trains d'engre-
comporte deux pièces essentielles: une nages, de dispositifs à cames, de leviers, de
came-tambour montée sur l'arbre moteur et bielles, de tiroirs, de boulons, de poulies et
un récepteur à tourelle sur l'arbre entraîné. Les roues à rochets transforment un mou- d'autres pièces de mécanique en rotation
Les deux arbres non concourants sont mon- vement alternatif ou oscillant en un mou- ou coulissantes. On donne aux mécanismes
tés à angle droit. Une rainure à profil cir- vement intermittent à sens unique. Ces mé- fonctionnant par manivelles, bielles, tiroirs,
culaire en spirale, formée sur la surface de canismes s'emploient aussi pour l'indexa- etc., le nom d'articulations. Ces mécanis-
la came-tambour, entraîne les galets radiaux tion. mes transmettent des mouvements à des piè-
de la tourelle. Cette rainure n'entraîne pas Lorsqu'il faut transmettre un mouvement ces comportant un, deux ou trois degrés de
le récepteur au moment où un galet s'y en- par intervalles plutôt que continuellement, liberté. Souvent, seules les deux positions
gage. Ce dernier demeure immobile pen- et avec de faibles efforts, ces mécanismes limites et parfois des positions intermédiai-
dant que la came couvre un angle d'arrêt. sont tout désignés en raison de leur coût res sont spécifiées et l'on n'attache aucune
La rainure en spirale entraîne ensuite le modique. importance aux autres positions. Dans d'au-
galet en rotation jusqu'au moment où le ga- La figure 21.27 montre les divers méca- tres cas, on spécifie la nature du mouve-
let suivant s'engage à son tour pour assurer nismes à rochets et des cliquets. Le cliquet ment sur toute son étendue, lorsque les piè-
la continuité du mouvement. L'angle cou- s'engage entre les dents obliques de la roue ces ne possèdent qu'un seul degré de li-
vert par la came pendant cette période se à rochets, cette de'fnière ne pouvant tour- berté, soit la rotation autour d'un axe, soit
nomme l'angle d'indexation. Ainsi, une ré- ner que dans une sens. Les mécanismes aux un mouvement linéaire. Certains mouve-
volution de la came représente une période figures 21.27 (8 et 9) comportent deux cli- ments se décrivent soit par une formule ma-
du mouvement ou indexation de la tourelle quets et des billes ou un levier de comman- thématique, soit en inscrivant les diverses
plus une période d'arrêt, ces deux périodes de pour modifier le sens de rotation. valeurs sur un tableau.
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 459

)
1

-~

1) ROCHET À CLIQUET EXTÉRIEUR 2J CLIQUET EN FORME DE U 3) CLIQUET À DOUBLE EFFET

LAME EN ACIER

Il) ROCHET À CLIQUET INTÉRIEUR 5) EMBRAYAGE À ROUE LIBRE 6) ROCHET ET CLIQUET EN TÔLE

CLIQUET

7J CRIC El CLÉ À ROCHET 9J CLÉ À ROCHET

Fig. 21.27 Rochels el cliquels


460 LES LIAISONS MÉCANIQUES

liEU GÉOMÉTRiQUE b MOUVEMENT DU COUUSSEAU

Le lieu géométrique d'un point sur une


courbe, satisfaisant à certaines conditions, POSITION DE COURSE DU
représente l'ensemble des positions occupées LA MANIVELLE
r---- COU LI S,.,.S"CCEAC":U.,-------+--.....,
par ce' point. L'étude du lieu géométrique TIROIR
a une grande importance dans l'étude des RAYON DE LA
MANIVELLE
mécanismes pour déterminer:
1. La position des leviers ou des bielles
et des joints pendant les divers mouvements
du mécanisme
ENTRE·AXES
COUU SSEAU·MANIVE LLE
2. La vitesse relative des divers éléments

3. Les efforts transmis au mécanisme cal- 1


culés à l'aide de graphiques selon les règles
de la cinématique

On demande souvent au concepteur de pré-


parer divers croquis servant à dessiner un
\\. /f ,
COURSE DU
COULISSEAU

~.
carter aussi économique que possible et peu ROTATION DE LA MANIVELLE MOTRICE

encombrant pour enfermer les mécanismes


de commande et pour s'assurer qu'aucune - ------ Al SYSTÈME BIElLE·MANIVEllE
autre pièce ou élément ne puisse enrayer la
machine. De plus, on peut parfois obtenir,
par un design habilement conçu, un mou-
vement à l'aide d'articulations qu'il serait
impossible de réaliser au moyen de cames
ou d'engrenages. Le concepteur doit parfois
préparer un graphique ou un tableau indi- LEVIER
RÉCEPTEUR
quant les vitesses relatives et les positions
des divers éléments de la machine, y com-
pris les mouvements des arbres moteurs et
récepteurs. En mécanique appliquée, le cal-
cul vectoriel, fondé sur le tracé du mécanis-
me, permet de déterminer les efforts trans- LEVI ER
MOTEUR
mis aux bielles et aux axes. On peut ainsi
dessiner ces pièces en fonction de la résis-
tance des matériaux.

COMPARAISON ENTRE LES CAMES ENTRE·AXES


DES PIVOTS
ET LES ARTICUlAlIONS 5
Les cames comptent parmi les mécanismes Bl ARTICULATION À TROIS LEVIERS

les mieux connus pour transformer une ro- Fig. 21.28 leviers articulés pour Iransformer des mouvemenls
tation continue: la came-disque produit un
mouvement alternatif coulissant ou oscil-
lant et la came-tambour réalise, en plus,
une rotation périodique. Exception faite des
problèmes de cinématique, l'étude des cames Contrairement aux cames, les mécanis- premier consiste en l'assemblage d'une ma-
n'offre aucune difficulté particulière; eHe mes à leviers articulés possèdent plusieurs nivelle et d'un coulisseau reliés à une bielle,
se borne à déterminer les coordonnées rela- avantages et leur étude se résume à ne dé- à courbe de mouvement sinusoïdale. Le sys-
tives au mouvement à obtenir. Par contre, terminer que quelques coordonnées préci- tème manivelle-bielle-coulisseau transforme
les mécanismes à leviers articulés sont pro- ses. Cependant, à l'encontre des cames, les un mouvement de rotation en mouvement
bablement les moins connus. Toutefois, ces mouvements moteur et récepteur des leviers linéaire alternatif et vice versa. L'articula-
deux genres de mécanismes possèdent leurs articulés sont continus, puisque ces derniers tion à trois leviers consiste en deux leviers,
avantages et leurs inconvénients. se composent de tiges droites rigides liées moteur et récepteur, reliés par une bielle et
ensemble. Les joints se montent sur des rou- animés d'un mouvement angulaire. En mo-
L'étude des cames, en général, exige
lements ordinaires et les tiges qui y sont difiant les longueurs et les rapports entre
moins d'efforts de la part du concepteur. De
reliées résistent mieux aux fortes accéléra- les trois leviers, on peut commander de
plus, grâce à ces mécanismes, on peut ob-
tions. nombreuses machines. L'étude d'un tel mé-
tenir des mouvements comportant des chan-
gements brusques. Cependant, le tracé des Le système bielle-manivelle et l'articula- canisme n'exige que le tracé de l'assembla-
profils exige le calcul d'un très grand nom- tion à trois leviers (Fig. 21.28) représen- ge dans les positions limites pour détermi-
bre de coordonnées. tent deux mécanismes types de ce genre. Le ner les dimensions des leviers
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 461

Machine Design. Vol. 25, N' 12, 1953.


Fig. 21.29 Joints à coulisse

mées par l'assemblage de cinq leviers ou


plus, servent à réaliser une trajectoire par-
faitement linéaire. Une articulation à deux
leviers (ou éléments) de dimensions finies
ne peut produire qu'une trajectoire linéaire
approximative.
VIS D'ASSEMBLAGE ROULEMENT MINIATURE
SUR POINTEAU
Une telle articulation comprend quatre
éléments (Fig. 21.30) dont:
Al PIED DE BiElLE, TYPE PALIER
1. Une tige pour permettre la trajectoire
d'un des points en ligne droite. Cette tige
ANNEAU
D'ARRÊT BOMBÉ
comporte un bras indicateur terminé en
ROULEMENT
RADIAL MINIATURE pointeau placé à angle droit avec le point
RONDELLE À ÉPAULEMENT--_-:~~~~~ de trajectoire linéaire.
2. Un levier moteur relié à la tige par un
'1----- MANIVEllE pivot de commande.
ENTRETOISE ----J::~1i!h::i

3. Un levier de réglage relié par un pi-


vot à l'autre bout de la tige et qui permet
de réaliser la trajectoire linéaire.
4. Le bâti de la machine auquel on fixe
les deux leviers par des pivots.

AXE La trajectoire du point correspond à la


LEVIER COULISSANT
trajectoire réelle par rapport à la trajectoire
linéaire théorique. Ces trajectoires doivent
Bl MANETON Il ROULEMENT RADIAL
coïncider en trois ou quatre points.

ANNEAU
D'ARRÊT BOMBÉ
MÉCANISMES
À CAMES ET À LEVIERS'
ROULEMENT Une came n'a aucune utilité sans un levier
RONDEllE MINIATURE ou une liaison quelconque permettant au
A ÉPAULEMENT À ROTULE
récepteur d'imprimer un mouvement à un
mécanisme. En général, on ne considère pas
un récepteur comme un levier puisque dans
certains moteurs à explosion, il s'agit d'un
simple coulisseau poussant sur une soupape.

MANIVElLE
BÂTI DE LA MACHINE

BI ELLE AXE PIVOT DU


LEVIER MOTEUR ----1,..-,.
Cl MANETON À ROTULE

ARTICULATIONS
À TRAJECTOIRE UNÉAIRE 7 PIVOT DE _
COMMANDE
Ce mécanisme consiste en un ensemble de'
leviers articulés ayant pour fonction d'im-
primer un mouvement linéaire à un point PIVOT DU LEVIER DE RÉGLAGE
BRAS INDICATEUR - - - - ,
donné. Plusieurs de ces articulations, for-

Machine Design. Vol. 25, N' 12, 1953.


Fig. 21.30 Terminologie d'une articulation il trois le-
TRAJECTOIRE RÉELLE
viers, à trajectoire linéaire
462 LES LIAISONS MÉCANIQUES
• MOUVEMENT Fig. 21.31 Transformation d'un mouvement circulaire
t PLATEAU
continu en un mouvement rectiligne alternatif ou os·
FILET À cillant
DROITE
2. Sur une feuille de format «B», en uti-
lisant la longueur comme hauteur, tracer
en vraie grandeur une came-disque action-
nant un récepteur à galet dont la levée sera
de 1;.2". La courbe du mouvement s'établira
comme suit: courbe de montée à accéléra,-
SYST~ME VIS· ÉCROU : CONVERSION DE BIELLE ET CRËMAILLtRE : CONVERSION DE
MOUVEMENT CIRCULAIRE EN MOUVEMENT MOUVEMENT CIRCULAIRE EN MOUVEMENT OSCILLANT tion et décélération constantes couvrant un
RECTILIGNE ALTERNATIF arc de 150°, arc de repos de 45°, courbe
de retour linéaire modifiée couvrant un arc
de 120°, repos jusqu'au point de départ.
Cercle de base théorique 0 2%". Galet
CRÉMAILÜRE o %". Disque: épaisseur %", arbre 0 1",
1~r~F~;;~~~~~~~f~~r
(: (MENEE)
MOBILE
moyeu 0 1%" X 1!A".
CREMAILLERE FIXE
/~~~~
PLATEAU·MANIVELLE DEUX ROUES DENTÉES
MOTEUR
LA COURSE DE LA TABLE ÉGALE QUATRE FOIS L'EXCENTRICITE DU MANETON
COULISSEAU
PLATEAU·MANIVELLE, PIGNON ET CREMAILLERE

CONVERSION DE MOUVEMENT CIRCULAIRE EN MOUVEMENT RECTILIGNE ALTERNATIF

~ :OUVEMENT ou
,\1
--
Un mécanisme' type came-levier (Fig. /\:'
.. \ CULBUTEUR
21.32) représente un coulisseau relative- \
ment lourd, relié à une came par deux le- \
viers comprenant une bielle et un culbuteur.
Dans ce mécanisme, il importe de prévoir
les accélérations du coulisseau à cause de
\\
sa masse beaucoup plus grande, pour main-
tenir les efforts transmis dans les limites
acceptables. À cette fin, il faut déterminer
d'abord la courbe des accélérations du cou-
lisseau en fonction de son mouvement. Cette
courbe permet ensuite de déterminer toutes
les coordonnées du profil théorique de la
came. Quant à la bielle et au culbuteur, il
suffit d'en déterminer les dimensions ap-
propriées pour transmettre le mouvement
au coulisseau en fonction du profil obtenu
(Fig. 21.33).
Afin de fabriquer ces mécanismes avec
plus de précision lorsqu'ils doivent fonction-
ner à des vitesses élevées, toutes les coor-
données des espaces des divers éléments de-
vraient être calculées.

EXERCICES DE DESSIN DES CAMES


1. Sur une feuille de format «B», tracer
en vraie grandeur la courbe du mouvement
et une came-disque actionnant un récepteur
à bout arrondi dont la levée sera de 1Vs po.
La courbe s'établira comme suit: courbe
de montée harmonique couvrant un arc de
180 0; arc de repos de 60 0; courbe harmo-
nique de retour au point de départ. Cercle
de base 0 214", moyeu 0 1;.2" X 1", ar- Fig. 21.32 Mécanisme à came
bre 0 %. Came, épaisseur ;.2". et à leviers
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS n'ENCLIQUETAGE 463
COURSE DU COULISSEAU 7. Sur une feuille de format «B», tracer
MOUVEMENT HARMONIQUE en vraie grandeur une came à cadre dont
la montée égale His". Came excentrique
o 3~", épaisseur %", arbre 0 1 1/16",
moyeu sur un seul côté 0 1%" x lYs".
Cadre: largeur % ", épaisseur des parois
%". Guide: tige 0 ;4" X 1;4", soudée au
sommet et à la base du cadre. En utilisant
POSITIONS CORRESPONDANTES DE LA BIELLE le dessin de la came, tracer la courbe du
mouvement en calculant les coordonnées
pour chaque 30° d'arc de rotation.
8. Sur une feuille de format «B», tracer
en vraie grandeur une came-tambour dépla-
çant un galet à rouleau sur une distance de
1;4". La courbe du mouvement s'établit
comme suit: courbe harmonique sur un arc
de 150°, repos sur un arc de 45°, courbe
de retour trapézoïdale sur un arc de 120°,
repos jusqu'au point de départ. Galet 0 ~".
Came 2%" X 2~", rainure de guidage:
profondeur %". Les dimensions non spéci-
fiées sont laissées à la discrétion de l'élève.
9. Sur une feuille de format «C», tracer
une came et la courbe du mouvement dé-
finies comme suit: arc de repos 30°, mon-
tée d'une hauteur de 'Vs" suivant une cour-
be hamonique sur un arc de 90 0, repos sur
MONTÉE É un arc de 45 0, montée d'une hauteur de %"
~ ~IL _ TU "lOUE suivant une courbe parabolique sur un arc
de 60°, courbe de retour sinusoïdale jus-
qu'au point de départ. Galet 0 %". Cercle
de base théorique 0 3%". Disque: épais-
seur 7/16", moyeu 0 1%" X 1 1116", ar-
bre 0 'Vs".
10. Sur une feuille de format «C», tracer
une came et la courbe du mouvement dé-
crites comme suit: courbe de montée cy-
Fig. 21.33 Tracé du profil théorique de la came décrite à la figure 21.32, en fonction de la course du cou· cloïdale de 2" sur un arc de 120°, repos
lisseau sur un arc de 30 0; courbe de retour harmo-
nique de lYs" sur un arc de 30°; repos sur
un arc de 45 0; courbe parabolique de re-
3. Même exercice qu'au n° 2, sauf que 6. Même exercice qu'au n° 5, sauf qu'on tour jusqu'au point de départ. Cercle de
le galet est monté sur un levier de 5" de doit tracer une came à plateau rainuré base théorique ·0 3~". Disque: épaisseur
longueur pour produire un mouvement os- ayant un diamètre extérieur de 6;4", une %", moyeu 0 1%" X 'Vs", arbre 0 1".
cillant et que la distance entre les axes du épaisseur de 'Vs" et une rainure de ~" de
11. Sur une feuille de format «B», tracer
pivot et du galet égale 2". profondeur.
la came et le récepteur comme à la figure
4. Sur une feuille de format «B», tracer 21.34. Montrer aussi les positions extrêmes
en vraie grandeur le disque excentrique sui- du récepteur à l'aide de traits mixtes fins à
vant : excentrique 0 6", montée 1% ", épais-
seur %", arbre 0 lYs", moyeu 0 l'Vs" x
1112", galet 0 ~". Tracer, à partir du profil
de l'excentrique, la courbe du mouvement ri> 1
en calculant les coordonnées pour chaque

.rI>!
arc de 30°.
5. Tracer une came-disque actionnant un Fig. 21.34 Came· disque et levier
galet de 7/16" de diamètre, dont la levée à coulisse ~1:2
égale 'Vs" sur un arc de 120°; la courbe du
mouvement est parabolique, suivie d'un re-
pos sur un arc de 45 ° et d'une courbe cy-
cloidale pour le retour jusqu'au point de
_f-Y_--
départ. Cercle de base théorique 0 3;4 ".
Came: épaisseur %", arbre 0 'Vs", moyeu,
dia 1%" x lYs". Échelle: vraie grandeur.
464 LES LIAISONS MÉCANIQUES

D A+l
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c III 1

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f--H f
1 L
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1 Pri~f+--I
_ 1_ _ _ _ J

i
COURSE MAXIMALE

1.50 :S4

1.37 ,/
1.25 CS3
1.12 / /

1.00
1/
.S7 / CS2
'"
~
u .75 / / CSI
=>
:i: .62
1/ / /
~
w .30
/1/
'"
=
=> .37 '///
~
.23
1///
.12
jf!
II'
0
15 30 45 60 75 90 Kl5
ANGLE DE LA CAME
[ANGLE DE ROTATION EN DEGRÉS)

LA CAME À COULISSE COMPORTE DEUX CAMES-DISQUES TREMPÉES, MONTÉES SUR L'ARBRE


MOTEUR, CHACUNE ACTIONNANT DES GALETS DIFFÉRENTS FIXÉS À L'ASSEMBLAGE
COULISSANT. LES CAMES RETIENNENT TOUJOURS LES PIÈCES COULISSANTES. L'ASSEMBLAGE
COULISSANT EST MONTÉ SUR DES ROULEMENTS LINÉAIRES À BILLES.

Stel ron Cam Company


Fig. 21.35 Came à cadre (brevetée)
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 465
double tiret court. Tracer la courbe du mou-
vement du récepteur et celle du coulisseau
1----------- 7t ---------------
qu'il entraîne. ~---------- 6 t ----------..< i
3
12. Sur une feuille de format «C», tracer
la came à cadre CS2 comme à la figure
21.35. A = %", R = 1~". La courbe
des mouvements s'établit comme suit: arc
d'arrêt 90 0 ; aller, arc de 45 0 ; arc d'arrêt
180 0 ; arc de retour 45 0 • Les courbes des
mouvements apparaissent au tableau de la
figure 21.35. Les dimensions non spécifiées
sont laissées à la discrétion de l'élève.
13. Sur une feuille de format «C», tracer
la came à mouvement oscillant apparaissant
à la figure 21.36 basée sur la séquence F
et le levier L4 en position horizontale, en
position d'arrêt (bas). Montrer la courbe du
mouvement de la came, celle du récepteur
ainsi que celle du bout du levier. Les di-
mensions non spécifiées sont laissées à la
discrétion de l'élève. ~-

ffl-
DESCENTE 1

\ i' \
MONTÉE
~+---o-I-- t/J .750

J-'lr--+-------6
----~

2·625

ARR" (HAUT) ~
DESCENTE~ fMONTéE - _ _ : LEVIER
R EN
POUCES
ARRET (BAS)-*:: L2 2
AnRET ARRET L3 3
SÉQUENCE MONTÉE (HAUT) DESCENTE (BAS1 5
L4 4 R'j6
A 35 30 35 260
B 35 90 35 200 L5 5
C 45 0 45 270 L6 6
0 45 60 45 210
E 60 30 60 210 TOUS LES MOUVEMENTS FORMENT UNE COURBE SINUsolDALE MODIFIÉE
F 60 90 60 150
G 90 0 90 180 Stelron Cam Company
H 90 60 90 120 Fig. 21.36 Came à mouvement oscillant (brevetée)
466 LES LIAISONS MÉCANIQUES

PLATEAU À TOURILLON CROIX

Modèle A B c D E F G H K L M N

4 4S3.5 3.5 5% 8'o/!. 1% 2'311. % 11h % % % 1% 3A

COULISSES
RAPPORT
ROTATION·ARRÊT : 4S5 5.0 8 12t%2 21/" 4 1/2 11/2 % 'l'8 % 2 1

Mouvement 90· 4S5.5 5.5 8% 13% 21ft. 40/1. 1f2 11/2 % 'l'8 Ys 2 1
Arrêt 270·
4S6 6.0 91f2 15y" 2311. 4% 1f211/2 % 1 % 2 1

5
COULISSES
RAPPORT
ROTATION·ARRÊT:
Mouvement 10S·
Arrêt 252·

6
COULISSES 6S4.5 4.5 7% 111ft. 11h 2% % 1% % % Ys 1% 'l'8

RAPPORT 6S5 5.0 8% 120/1. 1Ys 2'0/1. % 1% % % % 2 1


ROTATION·ARRÊT:
Mouvement 120· 6S5.5 5.5 9% 13 1h 1% 3o/!. Ih I lh % 'l'8 Ys 2 1
Arrêt 240·
6S6 6.0 10% 14% 1% 3% Ih 1% % 1 3A 2 1

8 r
a:
COULISSES 8S4.5 4.5 8% 10% 1% 2Y32 % 11f2 % Ys Ys 1% 'l'a
RAPPORT % Ys 2
ROTATION·ARRÊT :
Mouvement 135· 8S5.5 5.5 101'32 131f8 1% 21/2 % 11f2 %
Arrêt 225·
8S6 6.0 11%2 14'%2 1% 2% 1/2 l'/2 %

Geneva MotIOns Corporation


Fig. 21.37 Croix de Malte
14. Sur une feuille de format «C", tracer
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE

LES FLÈCHES INDIQUENT LE SENS


DE ROTATION POUR LES CAMES
STANDARDS DE ROTATION À D R O I · .
TE. DES CAMES INVERSÉES SONT
AUSSI DISPONIBLES.
rii ~
467

en vraie grandeur la croix de Malte appa- CERCLE DE BOULONNAGE 2.00 '" 4.75

t~_'~~
raissant à la figure 21.37. Le professeur 2 TROUS DE GOUPILLAGE .312
choisit le modèle et la dimension. Choisir
TROUS ÉQUIDISTANTS AVEC
les dimensions omises. Tracer la courbe du CHAMBRAGE POUR VIS D'ASS.
mouvement en établissant les coordonnées À 6 PANS CREUXS/16 1 - 18.
pour chaque arc de 5° d'une période d'in-
dexation. WOU NOMBRE PfRIOOl:
D'ARRtTS n'lNOEXATIml l
MODÈLE
B3H24-270 270 3.50
1·81
3
84H24-270 4 270 3.03
B6H24-270 6 270 3.50
15. Sur une feuille de format «C", tracer BSH24-270 8 270 3.03
la came-tambour d'indexation (Fig. 21.38). B12H20-270 12 270 2.41
Le professeur en désignera le modèle. Tra- B4H20·180 4 t--'80 "2.91 '" 1.375
B6H24-180 6 180 3.50
cer une courbe de mouvement sinusoïdal
88H24-180 8 180 3.03
modifié. B12H20·1BO 12 180 ~ 1-94
COURSE D'INDEXATION SINUSOïDALE MODIFIÉE

Commercial Cam & Machine Co.


Fig. 21.38 Came·tambour d'indexation

GALET, DIA li
16. Sur une feuille de format «C", tracer
la came d'indexation à arbres parallèles
(Fig. 21.39). Placer la came pour que la
lumière de réglage soit à la position B.
Choisir les dimensions non spécifiées. Les
coordonnées angulaires et axiales sont ba-
sées sur le centre de la came.

17. Sur une feuille de format «A", tracer


la bielle-manivelle (Fig. 21.40), ainsi que
les trajectoires des points C et D d'après les
coordonnées pour chaque 15° d'angle de
DIA D'ENTRE·AXES 51
rotation. AB = 3~". AD = 1".
1 - - - - - - - - 5.98

-100

ANGLE ACTIF ET ESPACE LINÉAIRE DE LA CAME .. A... LA CAME .. B" EST EN SENS INVERSE DE LA CAME .. A".
LES ANGLES INDIQUÉS AU TABLEAU SONT CEUX DE LA CAME .. A".
0'·3'74 25'·4·08 50'·5·51 75"-4·86 95'·3,47
5'·3'75 30'·4·32 55'·5·46 80'·4,59 100'·3·61
10'·3'76 35'·4,64 60'·5·37 85'·4-26 105"·3,68
15'·3·80 40·4·95 65'·5·24 90'·3·78 110'·3·73
20·3·90 45'·5·24 70'·5·06 93'·3'41 115'·3·74
ET 120'

Commercial Cam & Machine Co.


Fig. 21.39 Came d'indexation à arbres parallèles - 4 arrêts, période d'indexation 120" Fig. 21.40 Bielle·manivelle simple
468 LES LIAISONS MÉCANIQUES

18. Sur une feuille- de format «A», tracer 20. Sur une feuille de format «B», tracer 21. Sur une feuille de format «B», tracer
la manivelle à coulisse (Fig. 21.41) ainsi le mécanisme de Watt à trajectoire linéaire le parallélogramme de Peaucellier (Fig.
que les trajectoires des points B et D d'après approximative (Fig. 21.43) ainsi que la 21.44), ainsi que la trajectoire du point C
les coordonnées pour chaque 15° d'angle trajectoire du point E placé au centre de BC. en déplaçant le point D par intervalles de
de rotation. AD = 1;.2". BC = 1;.2". Établir les coordonnées pour chaque arc de lA".
15° .
22. Sur une feuille de format «B», tracer
o la manivelle et le coulisseau à arc-boute-
ment (Fig. 21.45). Déterminer la lon-
PIVOT FIXE gueur x pour chaque angle de rotation de
/: DANS LEQUEL 15° du point A. AB = 2;.2". BC = 1%".
/ / LA TIGE GLlS; BD = 2lA".

-f--- 9 _FIXE. . +-_ C c

\,V2~ B

Fig. 21.41 Manivelle à coulisse

19. Sur une feuille de format «B», tracer Fig. 21.46 Mécanisme à pantographe
le mécanisme à bielle inversée (Fig. 21.42),
ainsi que la trajectoire du point C d'après 23. Sur une feuille de format «B», tracer
les coordonnées déterminées pour chaque le mécanisme à pantographe (Fig. 21.46),
15° d'angle de rotation. montrer la trajectoire du point T pour cha-
que arc de rotation de 30° du point P.
Fig. 21.44 Parallélogramme articulé de Peaucellier
AP = 4". AB = 2". BT = 1".

Fig. 21.42 Mécanisme à bielle d'accouplement in-


versée

-Ico
M

±
COULISSEAU

i
/
0
--'--tiiF--, X -_ _ _----<-1
o FIXE

Fig. 21.43 Mécanisme de Watt à trajectoire linéaire


approximative Fig. 21.45 Manivelle et coulisseau à arc·boutement
LES CAMES, LES ARTICULATIONS ET LES DISPOSITIFS D'ENCLIQUETAGE 469

B 24. Sur une feuille de format «B», tracer


l'étau-limeur (Fig. 21.47). Compléter la
courbe des espaces de j'outil pour deux
mouvements de coupe. Déterminer les co-
ordonnées pour chaque 30° d'angle de ro-
'n~--\- PIVOT tation du pivot réglable à partir de l'angle
RÉGLABLE 240°. Dimensions de la courbe des espa-
ces: 4" x 9". Échelle JA" = 1". Refaire
le même tracé en modifiant le rayon du pi-
vot réglable de 2Yz" à 4".

A
1. Eonic Inc.

Al ÉTAU·lIMEUR ET MÉCANISME À RETOUR RAPIDE 2. Commercial Cam .& Machine Co. et


Eonic Inc.

16r-------------------------------------------------~ 3. Manifold Machinery Company Limited.


14 f----
r-- 4. Geneva Motions Corporation.

;:: 5. NICKSON, P.T., "A Simplified Approach


~ V DÉBUT DE L'AVANCE DE L'OUTIL to Linkage Design", in Machine Design,
<.U
Vol. 25, N° 12, 1953.
Q
W
<r.> 6. P. Weir.
=
S M------/ 7. KEARNEY, W.R. et M.G. WRIGHT,
27f i "Straight-Line Mechanism", in Machine
OL-~~------------------------------------------~ Design, Vol. 26, N° 12, 1954.
240 POSITION DU PIVOT RÉGLABLE
Bl COURSE DU MOUVEMENT DE L'OUTIL

Fig. 21.47 Étau·limeur utilisan! le mécanisme li retour rapide Whiiworlh ou balancier à coulisse
LES MACHINES HYDRAULIQUES
ET PNEUMATIQUES

lÀ mesure que l'industrie se perfectionne, accomplir des travaux à divers endroits; il le poids d'une colonne d'air d'un pouce
le rôle joué par les fluides dans la machi- s'écoule parfois rapidement, parfois lente- carré égale seulement 14.7 lb au niveau de
nerie industrielle devient important. Il y a ment; il peut transmettre une force dans tou- la mer, c'est-à-dire que la pression atmos-
une centaine d'années, l'eau était le seul li- tes les directions. Aucun autre élément n'of- phérique au niveau de la mer égale 14.7
quide important transporté par voie de ca- fre à un tel degré la possibilité de trans- lb/po'. La relation entre la force (F), la
nalisation. Aujourd'hui, presque tous les mettre un mouvement, une pression ou une pression (P) et la surface (S) s'expriment
fluides se transportent par canalisation du- force avec autant de précision. mathématiquement comme suit:
rant la production, la transformation, la
Il est intéressant et aussi important de F (lb) = P (lb/po') X S (po')
livraison ou l'utilisation. L'ère de l'énergie
noter qu'une pompe hydraulique ne produit
atomique et de l'astronautique a ajouté des Comme il en a été question précédem-
pas de pression. La pompe sert seulement
fluides tels que les métaux liquides - par ment, le travail résulte d'une action, c'est-
à produire un écoulement. La pression sta-
exemple, le sodium, le potassium et le bis- à-dire de l'application d'une force sur une
tique ne devient perceptible que lorsqu'un
muth - ainsi que l'oxygène liquide, l'azote, distance. On mesure ordinairement le tra-
piston, un moteur, une soupape ou un étran-
etc. à la liste des fluides ordinaires comme vail accompli en lb/po ou en lb/pi. Ainsi,
glement opposent une résistance à cet écou-
l'huile, l'eau, les acides, les liqueurs qui se une force de 1 200 lb qui déplace un bélier
lement. Si le liquide ne rencontrait qu'une
transportent par voie de canalisation. Le sur une distance de 4 po accomplit un tra-
faible résistance, la pression obtenue de-
transport des fluides n'est plus la principale vail égal à 4800 lb/po ou 400 lb/pi. La
viendrait à peu près nulle.
application de l'hydrodynamique. On utilise formule s'établit comme suit:
beaucoup les mécanismes hydrauliques et La pression représente une force, tandis T (travail) = F (force) X D (distance)
pneumatiques dans les commandes d'avions, que le travail résulte du mouvement produit
de navires, dans l'équipement automobile, par cette force. Dans les systèmes hydrauli- Le concept du travail ne tient pas compte
dans l'outillage, dans le matériel de terras- ques, on peut transmettre un maximum de' du facteur temps. La puissance, par contre,
sement et de construction de routes et mê- puissance contrôlée avec précision, au moyen représente le travail accompli par unité de
me dans l'équipement de laboratoire qui re- d'appareils légers et de petites dimensions. temps et le horsepower (HP) la mesure.
quièrent un contrôle précis de l'écoulement Un horsepower égale la puissance néces-
des fluides. Bien que ce chapitre ne traite pas en dé- saire pour soulever un poids de 33 000 lb
tail des circuits et des mécanismes hydrau- à une hauteur de 1 pied en 1 minute ou
L'usage des machines hydrauliques et liques, il en expose cependant les principes 550 lb à une hauteur de 1 pied en 1 se-
pneumatiques est si répandu que la plupart fondamentaux. conde.
des projeteurs doivent se familiariser avec
les lois élémentaires de l'écoulement des Force, pression, travail et puissance. On Mécanique des fluides. Au XVIIe siècle,
fluides. peut définir la force comme toute cause Pascal avait énoncé la loi fondamentale de
tendant à produire ou à modifier un mou-
vement. Le déplacement d'un objet tel
qu'un mécanisme de machine-outil exige
l'application d'une force. La force requise
PRINCIPES fONDAMENTAUX dépend de la masse d'inertie de l'objet. Une
La science des liquides en mouvement date force peut se mesurer en différentes unités
de plusieurs milliers d'années lorsqu'on em- de mesures, mais s'exprime surtout en li-
ployait des roues à aubes, des barrages et vres.
des écluses pour contrôler l'écoulement de
La pression représente une force qui agit
l'eau servant à l'irrigation et aux usages do-
mestiques. Cependant, le terme hydrodyna- sur une surface donnée calculée ordinaire-
ment en livres au pouce carré (lb/po').
mique concerne la partie de la mécanique
s'occupant de la circulation, de l'énergie et L'atmosphère de la Terre fournit un exem-
de la pression des fluides. ple de la relation qui existe entre la force
et la pression. Le volume d'air contenu dans
Un liquide est infiniment souple tout en la couche atmosphérique de la Terre est
ayant l'incompressibilité de l'acier. Sa for- tel que son poids total pourrait se mesurer
me peut se modifier; il peut se diviser pour en tonnes. Cependant, la force exercée par Fig. 22.1 loi de Pascal
471
472 LES LIAISONS MÉCANIQUES

100 LB tielle s'est transformée en énergie thermique


2 LB par le frottement du liquide contre les
parois du tuyau et en énergie cinétique
accumulée par le liquide en mouvement.
La hauteur du liquide dans les tubes D,
E et F démontre le résultat du frottement
qui, avec le mouvement, produit une dimi-
nution de la pression statique. Dans un
liquide en mouvement, la diminution de
pression due au frottement est en fonction
de la distance parcourue dans une canalisa-
tion. La diminution de pression dans un
orifice est proportionnelle au carré du
débit.

RENSEIGNEMENTS UTILES
Fig. 22.2 Transmission des efforts
méca'niques Des renseignements supplémentaires, ajoutés
aux notions mentionnées précédemment,
permettront de mieux comprendre le fonc-
tionnement des appareils hydrauliques.
l'hydraulique. Cette loi, dite de l'hydrosta- circule dans un circuit hydraulique, il en 1. L'huile est le liquide utilisé le plus
tique, stipule: La pression dans un liquide résulte un frottement qui se transforme en couramment puisqu'elle lubrifie les méca-
en équilibre demeure la même dans toutes chaleur. Ainsi, une partie de l'énergie trans- nismes tout en étant pratiquement incom-
les directions et exerce une force égale sur mise se perd en chaleur. pressible.
des surfaces égales. La figure 22.1 illustre 2. La dens~té de l'huile varie beaucoup
ce principe. Bien qu'on ne puisse jamais éliminer selon sa viscosité. Cependant, en hydrody-
complètement le frottement, on peut le namique, la densité des huiles varie ordinai-
Les liquides étant pratiquement incom- diminuer jusqu'à un certain point. Voici les rement entre 55 lb/pi' et 58 lb/pi'.
pressibles, les forces mécaniques peuvent quatre principales causes de frottement ex- 3. La pression d'une colonne d'huile hau-
se transmettre, se multiplier ou se contrôler cessif dans les canalisations: la longueur te de 1 pied égale à peu près .4 lb/po'
par la pression (Fig. 22.2). Pour en juger, exagérée des circuits, de trop nombreux Pour trouver la pression approximative
admettons l'égalité du poids des pistons P coudes et raccords ou des coudes trop d'une colonne d'huile, il suffit donc de mul-
et F, que la surface du piston F égale courts, la vitesse excessive de l'écoulement tiplier la hauteur en pieds par .4.
1 po', tandis que celle du piston P égale à cause des tuyaux trop petits et la trop 4. Il doit y avoir une diminution de la
50 po' et que les deux contenants sont rem- grande viscosité du liquide. pression statique (différence de pression)
plis de liquide.
La figure 22.3 montre l'effet du frotte- lorsqu'un liquide s'écoule par un orifice ou
Si on exerce une poussée de 2 lb sur le ment sur la pression. La pression n'étant dans un étranglement. Inversement, la pres-
piston F, cette poussée sera transmise, sans perceptible que lorsqu'il existe une résis- sion statique ne diminue pas lorsqu'il n'y
se modifier, dans toutes les directions, agis- tance à l'écoulement, la pression au point B a pas d'écoulement.
sant avec une égale force sur toutes les sur- devient donc nulle. Supposons que dans le 5. Un fluide non comprimé alimentant
faces égales. La surface du piston F étant tube A de grand diamètre la colonne de une pompe est soumis à une pression égale
de 1 po', la pression sur chaque point du liquide produise une pression de 10 lb/po' à 14.7 lb/po' au niveau de la mer.
système égale donc 2 lb/po'. Si on applique en C. Il y a donc entre les points C et B 6. La force exercée par une pompe dé-
cette pression de 2 lb/po' contre le piston P, une baisse de pression de 10 lb/po'. pend de la poussée du piston et de sa sur-
il en résulte une poussée de 100 lb, puisque face.
la surface du piston P égale 50 po' et que o E F
7. La vitesse d'un piston dépend de sa
la poussée égale la pression multipliée par surface et du débit de liquide dans le
la surface. cylindre.
Cependant, il s'ensuit que le mouvement 8. La vitesse de l'écoulement dans un
est réduit d'autant pour accomplir un tra- tuyau varie inversement avec le carré du
vail donné. En déplaçant le piston F vers diamètre intérieur, puisqu'en doublant le
le bas sur une distance de 50 po, le volume diamètre, on quadruple la section.
de liquide déplacé vers le piston F égale 9. Pour calculer la seotion d'un tuyau
donc 50 po·. Puisque la surface de ce der- afin d'obtenir un certain débit, on utilise
nier égale 50 po', il ne s'élève donc que Vlckers Incorporated
la formule suivante où gpm = gallons par
d'une hauteur de 1 pouce. Fig. 22.3 Pertes de charge dues au frottement minute:
Surface = gpm X .3208
Liquides en mouvement. La loi de l'hydro-
statique énoncée par Pascal ne mentionne L'énergie potentielle au point C est donc vitesse (pifs)
pas le frottement parce qu'elle se rapporte entièrement dissipée par le mouvement du 10. Pour calculer la puissance requise en
aux liquides en équilibre. Lorsqu'un liquide liquide vers le point B. Cette énergie poten- HP afin de déplacer un certain volume
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 473
d'huile à une pression donnée, on utilise
la formule suivante:
HP = gpm X lb/po' X .000583 ou
HP = gpm X lb/po'
1714

CIRCUITS HYDRAULIQUES
Tous les circuits hydrauliques ont essen-
tiellement les mêmes fonctions, quelle qu'en
soit l'utilisation (machines-owtils, avions,
machinerie agricole, navires, etc.). Tous
requièrent quatre éléments de base: un
réservoir ou une bâche pour contenir le li-
quide, une pompe entraînée par un moteur
électrique ou toute autre force motrice
pour imprimer un mouvement au liquide,
des soupapes pour en contrôler la pression
et le débit ainsi qu'un récepteur, c'est-à-dire
Al FILTRE ORDINAIRE B) FILTRE À VENTURI
un vérin hydraulique ou un moteur tour-
nant, pour transformer l'énergie cinétique
du liquide en énergie mécanique. RACCORD DE CANALISATION
La complexité des systèmes hydrauliques À L'EN~TRÉE
DE LA POMPE NIVEAU ~~~
varie naturellement en fonction de l'utili- ""--- - " .DÉSACCOUPLER ET ENLEVER LES
sation. CRÉPINES PAR L'OUVERTURE
APPROPRIÉE POUR LES NETTOYER

ORGANES ~---1:J'iJ---~~~
DES MACHINES HYDRAULIQUES PRÉVOIR UNE OUVERTURE POUR
ENLEVER US CRÉPINES
RÉSERVOIRS SANS VIDANGER LE RÉSERVOIR
Un réservoir bien étudié n'agit pas seule-
ment comme source d'alimentation d'un CI INSTALLATIONS DIVERSES DE CRÉPINES DANS UN RÉSERVOIR HYDRAULIQUE
système hydraulique; il sert également à Vickers Incorporated
d'autres fins. Sa construction facilite la
Fig. 22.5 Filtres el crépines
séparation de l'air et des impuretés mêlées
à l'huile et aide à éliminer la chaleur pro-
duite dans le circuit. La figure 22.4 montre un réservoir ou
bâche conforme aux spécifications de la
PRISE PlAQUE Joint lndustry Conference (He). Des pla-
D'AIR OE MONTAGE ques en acier laminées à chaud et assem-
TUYAU DE REFOULEMENT
blées par soudage forment ce réservoir.
Les parois, plus longues aux extrémités,
supportent le réservoir et permettent de le
boulonner au plancher. Le fond du réser-
voir de forme concave porte un bouchon
de vidange au centre.
Les grands couvercles amovibles à cha-
que extrémité en facilitent l'accès pour l'en-
tretien. L'un des couvercles comporte un
indicateur de niveau et un trou de' rem-
plissage fermé par un bouchon retenu par
une chaîne. Pour faciliter la vérification pé-
riodique, on doit monter l'indicateur de ni-
veau dans un endroit convenable. On ins-
talle un grillage métallique fin et rempla-
çable dans le trou de remplissage; ce grilla-
ge empêche l'entrée de corps étrangers dans
le réservoir pendant le remplissage.
INDICATEUR \
DE NIVEAU '- CRÉPINE
D'HUILE FILTRES ET CRÉPINES
PLAQUE
AMOVIBLE À
CHAQUE BOUT Afin d'assurer une longue durée et le bon
Vickers Incorporated fonctionnement des mécanismes hydrauli-
Fig. 22.4 Réservoir conforme aux normes de la JIC ques, il importe que l'huile demeure pro-
474 LES LIAISONS MÉCANIQUES

SORTI E chines hydrauliques dépendent directement


des caractéristiques des huiles utilisées.
RESSORT --y/,'/')'-J
Le choix d'un liquide propre et de haute
qualité constitue la première étape pour ob-
tenir le bon rendement d'un système hy-
draulique. Il devrait donc se faire avec au- SPHÈRE--I'~~":\
tant de soin que le fabricant d'une machine
accorde au choix des pompes, des moteurs,
des valves, des tuyaux, etc.
En plus de transmettre l'énergie, l'huile
ENTRÉE doit réduire l'usure au minimum en lubri-
Al A ENGRENAGE fiant suffisamment les mécanismes, les, pom-
pes, les moteurs, etc. Elle doit maintenir sa Al DÉTENDEUR
consistance à des températures variées, évi-
ter le glissement et les fuites excessives.

~Œ:l
On utilise ordinairement les liquides dé-
rivés du pétrole. Une huile bien raffinée
donne un bon rendement pour les travaux
légers. Cependant, il faut ajouter des addi- ',':::;,'::,'::

tifs pour la rendre apte à rencontrer cer-


taines exigences; on recommande, pour tout TFP T
usage normal, le choix d'une huile spécia-
lement fabriquée à cette fin.

POMPES HYDRAULIQUES
Ces pompes servent à transformer l'énergie
mécanique en énergie hydrocinétique. Une
B) il PALETTES pompe hydraulique en opération a deux
fonctions. Son mouvement fait un vide par-
tiel à l'entrée, ce qui permet à la pression Bl VALVE D'INVERSION
atmosphérique agissant dans le réservoir de
SORTIE
refouler le liquide vers la pompe. Cette der-
nière refoule ensuite le liquide vers la sortie

:JJ!1:j
dans le circuit hydraulique.
RESSORT OUVERTURE
Il existe deux genres de pompes: à tur-

6 bine et volumétrique.
Une turbo-pompe produit un écoulement
continu. Cependant, à vitesse constante, le CYLINDRE
~ débit varie considérablement avec la pres-
1
ENTRÉE
sion à cause du principe même de ces ap-
CYLINDRE PASSAGE
Cl À PISTON pareils, car il n'y a pas de joints étanches
contre les fuites.
Une pompe volumétrique produit un écou-
Vickers Incorporated
lement intermittent, mais le débit provoqué
Fig. 22.6 Pompes à action directe par le mouvement d'une ou de plusieurs
pre. Lorsque des systèmes fonctionnent à cloisons étanches la rend presque insensible VALVE D'ÉTRANGLEMENT

des vitesses et sous des pressions élevées, aux variations de pression.


les impuretés causent l'usure, la perte de C'est pourquoi, presque toutes les pom- Cl RÉGULATEUR DE DÉBIT
puissance et même des pannes. Une filtra- pes utilisées dans les systèmes hydrauliques,
tion adéquate s'avère essentielle, car elle que ce soit dans l'industrie, dans les véhi-
réduit considérablement les frais d'entretien cules automobiles ou dans les avions, sont Vickers Incorporaied
et de remplacement des pièces défectueuses. du genre volumétrique. ,fig. 22.7 Valves de commande hydraulique
Les filtres, les crépines et les bouchons
magnétiques servent à nettoyer l'huile afin COMMANDES HYDRAULIQUES DES MACHINES
d'éliminer les impuretés de toute nature.
Valves de commande. Dans les circuits hy-
HUILES POUR MACHINES HYDRAULIQUES drauliques, les valves ont pour fonction de
régler la circulation du liquide en modifiant
Le fonctionnement et l'entretien des ma- la pression. la direction et le débit. On les
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 475
appelle ordinairement détendeurs, valves réservoir, ce qui ouvre deux circuits à cha- Les récepteurs se classent en récepteurs à
d'inversion ou régulateurs de débit. que position du tiroir. mouvement linéaire ou en rotation conti-
nue. Le récepteur à mouvement linéaire ou
Tout comme les tuyaux, on classe les La figure 22.7B montre le fonctionne- vérin hydraulique remplit plusieurs fonc-
valves d'après leur dimension et leur résis- ment d'une valve marche-arrêt. Lorsqu'on tions, telles que le serrage, l'application d'u-
tance à la pression. Le nom correspond pousse le tiroir à gauche, les ouvertures P ne poussée ou l'avance des outils. Le récep-
parfois à une fonction comme le détendeur, à l'entrée et C à la sortie communiquent, teur en rotation continue ou moteur hy-
ou à un mécanisme comme le robinet van- tandis que l'ouverture D reste fermée. Les draulique sert au mandrinage, à l'indexa-
ne, par exemple. ouvertures B communiquant avec le réser- tion et au tournage.
voir permettent l'écoulement des fuites.
Détendeurs. Le détendeur s'emploie plus
fréquemment que tout autre élément de Régulateurs de débit. L'emploi généralisé
commande dans les circuits hydrauliques des circuits hydrauliques sur les machines-
comme limiteur de surpression pour proté- outils résulte en grande partie de la facilité f l1~.~.~,t.~.~~.~~
ger certaines pièces d'équipement ou pour avec laquelle on peut exercer le contrôle ~j
limiter l'effort ou le couple d'un vérin ou des mécanismes d'avance au moyen de di-
vers genres de régulateurs de débit. Al À SIMPLE EFFET
d'un moteur hydraulique.

Le détendeur simple illustré à la figure La vitesse de déplacement d'un récepteur

i~
22.7 A s'intercale ordinairement entre la li- coulissant ou tournant dépend du débit de
gne sous pression et le réservoir. La sphère la pompe et de la capacité du récepteur.
repose sur le siège et elle est retenue par un Tout changement de la capacité du récep-
ressort; ce ressort est muni d'une vis qui en teur par suite d'une modification de la sur-
BI A DOUBLE EFFET DIFFÉRENTiEl
règle la poussée. face active, affecterait la vitesse et inverse-
ment, la poussée ou le couple du récepteur.
Tant que la poussée du ressort excède Ceci, en plus de la quasi impossibilité de
celle' du liquide sur la sphère, le détendeur modifier la surface active du récepteur, ex-
reste fermé. plique pourquoi on préfère régler le débit
pour modifier la vitesse des appareils.
Lorsque, la pression à l'entrée du déten- CI A DOUBLE EFFET NON DIFFÉRENTIEl
deur devient trop élevée, la sphère repousse Un récepteur, alimenté par tout le liqui-
le ressort, le liquide s'écoule à la sortie de provenant de la pompe, atteint donc sa
vers le réservoir et la pression ne peut aug- vitesse maximale. Une pompe à débit va- Fig. 22.8 Vérins
menter. Dès que la pression devient normale, riable permettrait de régler la vitesse du ré-
la sphère retourne contre le siège et le dé- cepteur avec une précision ne dépendant
tendeur se referme. que du rendement volumétrique de la pom-
pe puisque tout le liquide serait utilisé. Ce-
Distributeurs. Bien que tous les distributeurs pendant, un tel système exige une pompe Vérins hydrauliques. Le vérin hydraulique
remplissent à peu près la même fonction par récepteur. de la figure 22.8A représente le modèle le
qui consiste à régler la circulation d'un li- plus simple. A effet unique, la poussée du
quide sous pression, ils varient beaucoup L'utilisation d'une pompe à débit constant fluide agit uniquement sur un côté du pis-
d'un modèle à l'autre tant par le mécanis- couplée à des régulateurs permet d'obtenir ton. On l'utilise pour un travail à effec-
me que par leur fonctionnement. un système hydraulique beaucoup plus sou- tuer toujours dans le même sens; le rappel
ple, puisque le liquide non requis par le se fait par gravité, par ressort ou par d'au-
On peut les classer d'après leurs princi- mécanisme d'avance peut servir au serrage, tres mécanismes. On se sert aussi de vérins
pales caractéristiques à savoir leur méca- à l'indexation et à l'avance transversale. à double coulisseau pour actionner les ta-
nisme, leur mode de commande, le nombre Dans ce circuit, le liquide non utilisé re- bles coulissantes des rectifieuses et pour
de positions commandées et les divers cir- tourne au réservoir en passant par le dé- d'autres utilisations semblables, lorsque le
cuits hydrauliques ainsi obtenus. tendeur qui règle la pression requise dans vérin peut s'intégrer dans la machine.
le système. Cependant, la mise en marche
Il peut s'agir d'une simple valve d'inver- des appareils ou tout changement de pres- Un vérin à double effet (Fig. 22.8B) per-
sion marche-arrêt ou d'une valve contrô- sion dans le récepteur fait fluctuer la pres- met d'utiliser la poussée hydraulique dans
lant un grand nombre de circuits. sion du système, à moins qu'un régulateur les deux sens. Ce modèle à double effet dif-
de pression soit installé dans le circuit. férentiel n'offre pas la même surface de
Un distributeur comprend ordinairement piston de chaque côté et ne déplace pas le
un tiroir qui permet de diriger le liquide même volume à cause du coulisseau. Il s'en-
dans deux ouvertures au choix, position RÉCEPTEURS suit que le côté gauche du piston reçoit
centrale mise à part. L'ouverture à l'entrée une poussée plus forte et se déplace à une
n'est jamais obturée et communique avec Les récepteurs hydrauliques accomplissent vitesse moins élevée que lorsque le liquide
l'une des deux ouvertures à la sortie pour une fonction opposée à cene des pompes agit sur le côté opposé. On utilise ces vé-
inverse'r le mouvement. On obtient donc un hydrauliques et transforment en un mouve- rins sur des machines-outils comme les
départ-aller (marche) et un départ-retour ment mécanique la poussée du liquide pro- étaux-limeurs, par exemple. Le vérin à dou-
(marche inverse); aucune des ouvertures ne venant de la pompe. Dans un circuit type, ble effet à deux coulisseaux non différen-
communique directement avec le réservoir. le récepteur est relié directement à la ma- tiels (Fig. 22.8C) permet d'appliquer des
Dans une valve à quatre positions, l'ouver- chine à commander pour produire un tra- efforts égaux dans les deux sens, le piston
ture sur le côté opposé communique avec le vail utile. comportant deux coulisseaux.
476 LES LIAISONS MÉCANIQUES

Moteurs hydrauliques. Les moteurs hydrau-


liques produisent un mouvement en rota-
tion continue et se fabriquent comme les
pompes à engrenage, à palettes ou à pis-
tons, soit radiaux, soit axiaux. D'ailleurs,
la plupart des pompes peuvent s'employer
comme' moteurs avec peu ou pas de modi-
fication.

L'emploi de l'air comprimé comme moyen


de transport d'énergie n'est pas nouveau.
Cependant, cette technique a connu un re-
nouveau depuis quelques années, par suite
des progrès récents de la technique des flui-
des ou fluidique. Des valves miniaturisées /
p
et des circuits logiques semblables aux cir-
cuits électroniques, dont le fluide devient
l'élément actif (air comprimé, gaz naturel,
etc.), permettent de fabriquer des machi-
nes aptes à fournir des efforts plus ou A - Dérivation J - Détendeur régulateur
moins considérables, anisi que tous les mé- B- Pente de la canalisation K - Épurateur
C - Guide en U l - Épurateur el purgeur automatique
canismes nécessaires à l'automatisation. o - Canalisation principale M - Tuyau flexible
E - Purgeu, ru - Perceuse à ai, comprimé
L'air est un mélange gazeux d'oxygène, F - Robinet d'arrêt o - Valve de commande manuelle
d'azote et d'autres gaz rares, souvent char- G - Tuyau de vidange et vérin à air comprimé
H - lubrifieateur P - En provenance du réservoir
gé d'impuretés (vapeur d'eau, gaz carboni-
que, ozone, etc.), incolore, inodore et in-
Design Engineering, Vol. 11, N" 11, 1965,
sipide.
Fig. 22.9 Circuit de distribution d'air comprimé iIlustranl les méthodes recommandées pour éviter la péné-
Le molécules d'air, comparativement très Iration de l'eau de condensation dans les mécanismes. la canalisation provenant du réservoir penche vers le
éloignées en moyenne les unes des autres, bas; les embranchements se raccordent sur le dessus du luyau el les canalisations secondaires, au-dessus
se déplacent constamment et à peu près li- du tuyau de vidange.
brement.
Loi de Pascal. La pression dans un fluide muni d'un robinet d'arrêt à un réservoir à
La pression atmosphérique au niveau de en équilibre reste la même dans toutes les basse pression, pression atmosphérique ou
la mer égale 14.7 Ib/p02. directiollis et exerce une force égale à angle zéro Ib/po2 (Fig. 22.10). En ouvrant le ro-
L'air se mélange facilement à d'autres droit sur toutes les surfaces en contact (Fig. binet, l'air s'écoule de A vers B, à une vi-
fluides gazeux. 22.1). tesse qui dépend de l'orifice et des carac-
téristiques du tuyau. Cet écoulement conti-
nu réduit la différence de pression entre
PRINCIPES FONDAMENTAUX ÉCOULEMENT DES GAZ les deux réservoirs, mais on peut constater
que la vitesse d'écoulement ne varie que
L'étude des appareils et des machines pneu- Un gaz s'écoule lorsqu'il existe une diffé- lorsque la pression du réservoir à basse
matiques exige la connaissance des lois qui rence de pression, de la région soumise à pression atteint 53 % de la pression initiale
déterminent les propriétés thermoélastiques une pression élevée vers la région soumise ou 53 Ib/po2 dans ce cas-ci. Inversement,
des gaz. à une pression plus basse. La vitesse de l'é- si on abaisse la pression à moins de 53
coulement dépend de la différence de pres- Ib/p02, la vitesse de l'écoulement n'est pas
Loi de Boyle, dite de Mariotte en Europe
sion, de la dimension, de la forme et du fi- modifiée. On la nomme pression critique
continentale. Cette loi définit comme suit le
ni de surface du conduit. La forme et le d'écoulement et on doit en tenir compte
rapport entre le volume et la pression: à
fini de l'orifice ont de l'importance. Un dans le choix d'un obturateur.
température constante, le volume d'une
tuyau droit ou comportant des courbes ré-
masse de gaz varie inversement à sa pres-
gulières et une paroi lisse, offre moins de
sion absolue et s'exprime par l'équation sui- résistance qu'un tuyau à paroi rude qui ra-
vante: PlV1 = P 2V 2 où
lentit le mouvement de la circulation de /
Pl pression initiale absolue gaz adjacente et réduit en quelque sorte
VI volume initial la section efficace du tuyau. RÉSERVOI R
p2 pression finale absolue !--"'"':'!'I À BASSE
B PRESSION
V2 volume final
PRESSION CRITIQUE D'ÉCOULEMENT
Loi de Charles. Cette loi définit comme suit
le rapport entre la température et la pres- Un autre facteur joue un rôle important Design Engineering, Vol. 11, W 11, 1965,
sion à volume constant: à volume constant, dans l'écoulement des gaz en milieu fermé.
les pressions varient proportionnellement aux Un réservoir à haute pression, 100 Ib/p02 Fig, 22,10 La pression crilique égale 53% de celle
du réservoir d'alimentation
températures absolue. par exemple, communique par un tuyau
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 477
ALIMENTATION D'Ali! COMPRIMÉ
i
LUBRIFICATION D.ES SOUPAP7S'
DES CYLINDRES, ETC.
Püur actiünner des machines pneumatiques, ÉLIMINATION DES POUSSIÈRES ET DE L'EAU\ MAINTIEN D'UNE MANOMÈTRE
il faut une süurce d'air à la pressiün appro- PR ESS ION CONSTANTE

priée, mesurée en Ib/pü 2, en quantité suffi-


COMPRESSEUR
CANALISATION 1
sante et traitée cünvenablement avant sün LUBRIFICATEUR CANALISATION
utilisatiün. La mise en marche cümmence VERS L'OUTIL

à la pompe" dünt le débit en pi 3 /rnn se cal-


cule à la pression atmosphérique" c'est-à-
RÉSERVOIR
D'AIR F~:f3§~1==fl~~~T~t~:1==:#;:::~O~U~LE" VÉRIN
dire, à une, température de 70°F et à une
pression de 14.7 Ib/po2. BOUCHON DE VIDANGE

UN ÉPURATEUR SÉPARATEUR EST REQUIS POUR ÉLIMINER


Confürmément à la loi de' Büyle-Mariotte, L'EAU ET L'HUILE OE CONDENSATION RÉSULTANT DE LA
lürsque la pompe agit sur l'air, elle en ré- DÉTENTE
duit le volume pour accroître la pression.
Cependant, selon la loi de' Charles, la tem- Fig. 22.11 Appareils pneumaliques de base
pérature s'accroît avec la pression et l'air
mouvement de rotation pour extraire' la va- DÉTENDEURS (Fig. 22.13)
chaud peut absorber une plus grande quan-
peur d'eau par centrifugation. L'eau se dé-
tité de vapeur d'eau que l'air froid. Les détendeurs ou régulateurs de pression
pose sur la paroi du filtre et de'scend dans
la cuvette libre de barbotage, dont la vi- remplissent trois fonctiüns :
Afin de condenser et d'éliminer le sur-
dange se fait manuellement üu automati- a) Ils réduisent les pertes d'air au mini-
plus de vapeur d'eau, il faut installer un
quement. mum.
refroidisseur à la sortie du compresseur.
b) Ils maintiennent une pression unifor-
Après la centrifugation, l'air passe ordi- me dans les circuits
Bien que les compresseurs sans huile
nairement par un filtre tubulaire pour at- c) Ils permettent aux appareils de fonc-
süient de plus en plus employés, le plus
teindre la sortie. On identifie les filtres par tionner avec une efficacité optimale, en fünc-
grand nombre de compresseurs dans l'in-
la dimensiün des poussières qu'ils peuvent tion de l'effort à fournir et de l'usure des
dustrie fonctionnent dans un bain d'huile.
La plupart sont munis de déshuileurs in- pièces.
ternes efficaces, mais une certaine quantité Un détendeur doit fonctionner dans les
d'huile s'échappe quand même. Cette huile limites requises, qui se situent générale-
peut transporter des particules métalliques ment entre 0 et 125 Ib/po2.
fürmées par l'usure des pièces et peut s'en-
flammer au contact de l'air chaud. Pour Autant que possible, on devrait placer un
éviter la contamination de l'air, ün recom- détendeur à l'entrée d'un lubrificateur d'air
mande l'installation d'un déshuileur efficace CHICANE pour éviter l'interaction toujours possible
entre le compresseur et le réservoir. de certaines huiles et du diaphragme du
détendeur.

SYSTÈME DE DISTRIBUTION D'AIR


CUVETTE LIBRE
DE BARBOTAGE
Le système de distribution cümmence à par-
tir du réservoir contenant l'air comprimé,
presque entièrement libre de vapeur d'huile
et de particules solides. Entre la sortie du
réservoir et la canalisation de distribution,
il faut d'abord enlever le plus d'humidité Design Engineering, Vol, 11, N' 12, 1965.
possible, bien qu'îl y ait une certaine con- Fig. 22.12 Filtre à air
densation dans le réservoir qui est éliminée
par un bouchon de vidange.

TRAITEMENT DE L'AIR4
Jusqu'ici, nüus avons traité de la compreiS- filtrer, calculée en microns. Un micron
sion de l'air, de' l'élimination de la vapeur égale 1-4 cm üu .000254 pO'.
d'eau et de la canalisatiün de l'air aux pos-
tes d'alimentation. Pour un rendement ef- Dans les machines pneumatiques, un fil-
ficace, il faut cependant préparer l'air avant tre de 50 à 60 microns suffit habituelle- Design Engineering, Vol. 11, N' 12, 1965,
son entrée dans les appareils. ment, en raison de la dimension des pous-
sières entraînées au cüntact des garnitures Fig. 22.13 Détendeur régulateur à ressort
Filtres. Un filtre ordinaire (Fig. 12.12) a des cylindres ou des arbres. Cependant, l'air
une double fonctiün: éliminer la vapeur utilisé dans les mécanismes de commande LUBRIFICATEURS D'AIR
d'eau et éliminer les poussières qui existent n'étant pas sujet à cette contamination, il
en plus ou müins grande quantité dans les faut le filtre'r à nouveau dans un filtre de Un lubrificateur ordinaire (Fig. 22.14) fonc-
usines. En pénétrant dans le filtre, le mou- 5 microns. Ce filtrage supplémentaire améw tionne en produisant une différence de pres-
vement linéaire de l'air se transfürme en lioro l'efficacité des circuits de commande. siün entre le réservoir d'huile et l'air corn-
478 LES LIAISONS MÉCANIQUES

primé. L'huile, refoulée par une ouverture La dimension d'un vérin dépend de l'ef- tesse réduite; les moteurs à palettes, quoi-
réglable, gide et se disperse dans l'air com- fort requis et de la course. La section se que plus petits, fournissent des efforts moins
me un brouillard fin. Les lubrificateurs se E
considérables à vitesse plus élevée. Les mo-
fabriquent en fonction de la dimension des calcule par la formule: S = - où E teurs à faible puissance se classent ordinai-
canalisations et du débit. rement dans cette dernière catégorie,.
P
Les modèles ordinaires forment un brouil- effort et P = la pression de l'air compri- Dans le choix d'un moteur pneumatique,
lard de gouttes qui ont tendance à se dé- mé. Quant à la course du piston, elle cor- on doit se rappeler que la puissance déve-
poser à une quinzaine de pieds dans une respond à la distance sur laquelle doit agir loppée est proportionnelle à la vitesse de
canalisation droite. le vérin. rotation et à la pression à l'entrée du mo-
teur. II faut des canalisations suffisamment
Après avoir choisi le vérin, il faut en dé- grandes pour alimenter le moteur. On doit
terminer le débit en calculant le volume dé- installer des réservoirs d'équilibre lorsque
placé par le piston. Pour un vérin à dou- plusieurs moteurs branchés sur une même
ble effet, il faut doubler le volume déplacé source fonctionnent par intermittence. Le
par le piston et soustraire le volume du cou- moteur choisi devrait fournir la puissance
lisseau. On transpose ensuite la valeur obte- voulue à la vitesse requise. La pression né-
nue en volume d'air non comprimé (d'au- cessaire pour obtenir cette puissance est
tant plus grand que la pression est plus égale à la moitié de la pression maximale
forte) qu'il suffit de multiplier par le nom- du système. On évite ainsi les pertes de
bre de période,s par minute. puissance dues à une baisse de pression;
On néglige trop souvent ce calcul pour- cette dernière est ordinairement causée par
tant essentiel pour déterminer la dimension une consommation accrue ou par des con-
du lubrificateur d'air et pour s'assurer que ditions adverses.
la capacité du système suffit à actionner les
Design Engineering, Vol. 11, N' 12, 1965. ÉLÉMENTS DE COMMANDE
mécanismes.
Fig. 22.14 Lubrilicateur d'air - type pulvérisateur
Moteurs pneumatiques'. Les moteurs pneu- Distributeurs. Les distributeurs dirigent l'air
matiques transforment l'énergie de l'air sous comprimé dans les divers circuits.

Par contre, les lubrificateurs superfins


produisent un brouillard de gouttelettes qui
demeurent en suspension beaucoup plus
longtemps. Ces particules peuvent couvrir
une distance d'environ vingt-cinq pieds en
ligne droite avant de se, déposer.
Lorsqu'on choisit un lubrifiant, il y a
avantage à utiliser celui que recommande
le fabricant.
Al À PISTONS AXIAUX Bl À PISTONS EN ÉTOILE Cl À PALETTES

ÉLÉMENTS DE Fig. 22.15 Moteurs à air Design Engineering, Vol. 12, N" l, 1966.
COMMANDE PNEUMATIQUE pression en mouvement de rotation conti- Il existe plusieurs genres de distributeurs
Les éléments de tout système pneumatique nue. Ces moteurs ne sont pas des plus ef- et il est souvent souhaitable de pouvoir
se classent en trois catégories: les récepteurs ficaces puisqu'en moyenne, il faut un com- manœuvrer facilement le dispositif. Il im-
ainsi que les éléments de commande et de presseur de 4 HP pour obtenir un seul HP, porte surtout que l'effort requis demeure
signalisation. mails ils possèdent tout de même des avan- constant, c'est-à-dire que le mécanisme reste
tages indéniables. insensible aux fluctuations de pression et de
débit ou que le frottement ne varie pas d'u-
RÉCEPTEURS Avec la popularité croissante de la flui- ne position à l'autre.
dique, les moteurs pneumatiques peuvent
Vérins pneumatiques. Les venns pneumati- rendre certaines machines indépendantes de Pour limiter les pertes d'air comprimé
ques s'emploient le plus fréquemment pour l'électricité surtout lorsqu'un moteur à com- durant la manœuvre, l'obturation de l'arri-
plusieurs raisons. bustion interne entraîne le compresseur. Le vée de l'air devrait se faire dès le début du
blocage ne les endommage pas; ils ne peu- mouvement jusqu'à la fin de la position in-
Si le travail ne se fait que dans un sens, vent surchauffer puisque la détente de l'air termédiaire.
on installe un vérin à simple effet (Fig. les refroidit; leur rapport puissance/poids
22.8A). Ce modèle revient à son point de Il faut prévoir, dans la plupart des cas,
reste très élevé; ils sont très fiables et ne
départ par la poussée d'un ressort ou de s'usent que très lentement en donnant des l'échappement de l'air qui, en s'introduisant
l'air comprimé par le mouvement du piston, signes de fatigue longtemps à l'avance. entre le tiroir et les parois du cylindre,
ou simplement sous l'action de la gravité. pourrait modifier le fonctionnement de l'ap-
Si l'effort doit se faire dans les deux sens Il en existe trois modèles principaux (Fig. pareil. On évite par exemple de créer des
ou si la poussée pour le retour ne suffit pas, 22.15) : les moteurs à pistons axiaux, les pressions capables d'actionner le mécanisme,
on installe un vérin à double action (Fig. moteurs à pistons en étoile, sont capables soit à la suite d'une panne de courant ou
22.8B). de fournir des efforts considérables à vi- d'une baisse de pression dans l'appareil de
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 479
ALIMENTATION ALIMENTATION ALIMENTATION ALIMENTATION Les deux distributeurs à deux voies, deux
(PRESSION) p (PRESSION) p (PRESSION) p [PRESSION) p positions (Fig. 22.16) fonctionnent comme

~:'
~~OEU,",
~
suit: du côté droit de la figure, la valve à


fermeture automatique dirige l'air dans le
circuit lorsqu'on l'actionne et se referme au-
1 SORTIE SORTIE tomatiquement; la valve de gauche, à ou-
1 1
verture automatique, permet à l'air de cir-
POSITION POSITION POSITION POSITION
NEUTRE COMMANDÉE NEUTRE COMMANDÉE culer normalement dans le circuit tant
qu'eUe- n'est pas actionnée.

w rn
p p p

[]] 1
[1rCASE

1 1 1
Les deux valves à trois voies, deux posi-
tions de la figure 22.17 dirigent l'air vers la
machine lorsque le tiroir occupe la pre-
SYMBOLE SYMBOLE SYMBOLE SYMBOLE mière position, tandis que dans la seconde,
l'air revient de la machine et s'échappe par
LA LIGNE D'ÉCOULEMENT INDIQUE GÉNÉRALE::q,ENT
LA POSITION NEUTRE .---fP:""""r---r--, la troisième ouverture vers l'extérieur.
L-+,--'---L-.!.. MAN MODE DE MANOEUVRE - 1 1~ Les figures 22.18 et 22.19 illustrent d'au-
tres distributeurs courants.
UNE CASE REPRÉSENTE 1
CHAQUE POSITION DE LA VALVE
SYMBOLE COMPLET DE LA VALVE SYMBOLE COMPLET DE LA VALVE SCHÉMAS
OUVERTURE AUTOMATIQUE OUVERTURE AUTOMATIQUE DE CIRCUITS HYDRAULIQUES
Fig. 22.16 Valves à 2 voies, 2 positions ET PNEUMATIQUES2
Dans les notices de montage ou d'utilisa-
commande, soit à cause de vibrations mé- Le choix d'un distributeur dépend du dé- tion d'une machine hydraulique ou pneu-
caniques ou sous l'effet de la gravitation. bit d'air comprimé requis, du nombre de matique, un schéma précis des divers cir-
voies nécessaires et du mode de commande
Une valve bien conçue offre la possibi- pour l'actionner.
lité de diriger l'air vers toutes les ouvertu- ALIMENTATION
res. Selon le circuit dans lequel on le mon- On identifie les distributeurs d'après leur
te, un même distributeur peut ainsi remplir nombre de voies et de positions.
diverses fonctions, telles que ouverture et
fermeture automatique, à deux voies, à Une valve à deux positions commande
trois voies, à double pression et autres. nécessairement deux mouvements, tandis
que la valve à trois positions, semblable à
TI existe trois méthodes courantes pour la précédente, commande en plus une
actionner les distributeurs: mécanique (ma- troisième fonction intermédiaire.
nuelle ou automatique), électrique et pneu- 1 2 1 2
matique ou hydraulique. Deux de ces mé-
thodes peuvent servir à actionner une valve
à deux positions.
En décrivant un distributeur, il faut te-
nir- compte du nombre d'ouvertures qu'il
possède et des fonctions qu'il peut remplir.
[]]P R
ŒJ P ,R
SYMBOLE SYMBOLE
POSITION A POSITION B
CIRCUIT CIRCUIT CIRCUIT CIRCUIT 1 2
1

~fllX~
1

~~
1

~~OEUVRE
~
~~OEUVRE P T

~
RÉSERVOIR OU ALIMENTATION RÉSERVOIR OU ALIMENTATION ALIMENTATION RËSERVOIR OU ALIMENTATION RËSERVOIR OU
LE SYMBOLE INDIQUE LES DEUX POSITIONS
ET LES DEUX MODES DE MANOEUVRE

ÉCHAPPEMENT (PRESSION) ÉCHAPPEMENT (PRESSION) [PRESSION) ÉCHAPPEMENT (PRESSION) ÉCHAPPEMENT


Fig. 22.18 Valve à 3 voies, 2 positions

BJ '[Z5'
POSITION POSITION POSITION POSITION

eTI
RPR P
'[BE P R P R
cuits constitue un document des plus im-
portants. Les renseignements fournis par le
schéma permettent de comprendre le fonc-
SYMBOLE SYMBOLE SYMBOLE SYMBOLE
tionnement de la machine, en facilitent le
montage et les réparations.

w1I~IlA~ R ip 4I\IU~ P R
Les schémas ne sont pas aussi complets
que celui illustré à la figure 22.20. Par
exemple, sur un schéma de canalisation seu-
SYMBOLE COMPLET DE LA VALVE SYMBOLE COMPLET DE LA VALVE lement, il est inutile d'indiquer le fonction-
OUVERTURE AUTOMATIQUE FERMETURE AUTOMATIQUE nement ou la dimension et la capacité des
Fig. 22.17 Valves à 3 voies, 2 positions divers éléments.
480 LES LIAISONS MÉCANIQUES

ALIMENTATION ALIMENTATION ALIMENTATION Fig. 22.19 Valve à 4 voies, 3 positions


(PRESSION) (PRESSION) (PRESSION)
p p

t'l l 2 11 2
t rf Les circuits hydrauliques se divisent en

1*7 5 .!ll
quatre catégories: figuratifs, en coupe, sché-

'~
matiques et combinés. Le choix dépend de
la nature et du nombre de renseignements
qu'il faut donner. La figure 22.21 montre
les quatre genres de· tracés d'un même cir-
R R~SERVOI.R ou R R~SERVOIR OU
ÉCHAPPEMENT ÉCHAPPEMENT cuit.
Les symboles et les méthodes graphiques
1 2 2
courantes ont été normalisés conjointement

[:lJ P R
~P R
ŒJ P
par la nc* et l'American Standards Asso-
ciationt. Les explications qui suivent sont
en accord avec ces normes; d'ailleurs, cer-
SYMBOLE SYMBOLE SYMBOLE taines iUustrations de ce chapitre sont tirées
POSITION A POSITION B - FERMETURE POSITION C directement de, ces normes.
* nc Hydraulic Standards for Industrial

w1111!!IX~
Equipment, nc (Joint Industry Confer-
ence), P.O. Box 182, North End Station,
Detroit 2, Michigan.
P T t Standard Graphical Symbols for Fluid
LE SYMBOLE INOIQUE LES TROIS POSITIONS Power Diagrams (ASA-Y-32.10) and
ET LES DEUX MODES DE MANOEUVRE Standard for Fluid Power Diagrams (ASA-
Y14, section 17), American Standards As-
sociation Inc., 70 E. 45 th St., New York
17, New York.
_N' NOM. MODELE, NUMtRO, FABRICANT
, , RÉSERVOIR
TU·12·341
Jean GyrCie
FONCTIONNEMENT
Il'''MOTEUR l,AVANCE 155 PO/MN , , CRÉPINE
ST-ID
VÉRIN Jean GyrCi.

·,
1. Moteur (4) en marche. Placer le RETOUR 200 PO/MN ~
distributeur (10) en posItion N" 1. , VP·1AC·5
le fluide provenant de la pompe (3) POMPE
traverse les valves (10), (liB) et
(12) pout ectionner le vêrln de ALÉSAGE 3
"'H JeallCyrCi.

serrage.
MÉC. < MOTEUR ~LECTRIQUE EM·2312·220
ABC COAP.
COURSE 15
2,Enflndecourse, le vérin (15)
~--I -TIGE 11 y .;{-i:
r-,r. ><n • , DÜENDEUR
RV7A·34
Jean Cyr Ci.
l '..!. = • ,
actionne la came qui agit sur la
velve(13B);lefuldesedlrlgevers
1 GL-{14

t, VALVE D'ARRËT
fI,J"
la valve (l1B) qui s'Iluvre dès que le
pression atteinlle niveau requis, ce
qui actionne le vérin [14) qui met en
SERRAGE
MIN. 2400 LB
<
RETOUR lo..:.J' l,
PRESSIONS
125-500 LB/POl 1 TI , ,
JeanCyrC"
Fl·12O·PC
marelle lavalve·pllote (13A).
R~GlER A 200 LB/P02 1 (J,JA) 1 RÉGULATEUR DE DÉBIT Jean Cyr CI,
MAX. 5 000 LB, 1 1 , ,
11I"~~.z 1
65-1000·R
3. Le distributeur (10) S~ place en MANOMÜRE JeanCyrC'·
:.. 1 1
• ,
PDsltlonN"3,Lev6rln[14)revlent, 1
le fluide s'ecoule par (lIA) et par
{tO)/llabflche. y ,( li :.1J' 1 ,
FILTRE
n-Ioo·z
Jean Cyr Ci.

L~J
ID DISTRIBUTEUR, DV4·MD3
1~::_~~~O~:/P02
4.Avantlafindecourse,levêrln

'----, ...J
1 Jeao Cyr e"
(14) acUllnne la came qui agit sur
(13Al el permet j'ouverture de
(I1A),lorsquelapresalonattelntle ALÉSAGE 4 R~GLER
1 - .-. -
A 200 LB/P02,
r: Il , COMMANDE MANUELLE

DISTRIBUTÉUR
aV-123
1 ~ Jean Cyr Ci,
niveau requis. Le verin (15) retourne COURSE 5 ,
l ftij Y4c Dl?1
au plllntde départ et permet à (130) CV-122
derovenlranpllsltlon. TIGE 11
y
I
''''
" , VALVE D'~QUILIBRAGE Jean Cyr Ci,
VALVE·PILOTE, DVP4-C2A
Placerlodlatrlbuteur (10) en
posltlon N' 2. Le fluide s'~coule de (II)
~~J
L.: '-1--i= ZI
",. , COMMANDE AUTOMATIQUE JQanCyrCi.
la pompe {3} par la valve (ID) vers y
labicbe. VÉRIN DE SERRAGE 1 --
fil)
&..!.I
PRESSIONS
y
VtRIN A UNE TIGE
C30-Rf3·CRE
Jean Cyr Ci.
L ___ .-J ~2~5G~~~ ~B~~~2 IS , VERIN
C40-R5·V
JeaD Cyr Cie
z
XI
lB/P02
fONCTIONS DES htUENTS
le détendeur (5) limite la '-1-> • II/)'

r--
• ~,
pressIon maximale et protège contre
lessurcharll8s,
y
';'
,~
la distributeur (10j actionne le
départ et le retour des vérins (14)
et (15).
, /II
, 1
10~MN
Ir)
J_ 1
II/
ri , y
/SI ~ 1
Le di siri buteur (11Bl fait que la
R~GLER A :t
l"'phas8prêcèdela2'et8s8ure
la pression minimale nécessaire SORTIE LfCJ. ~ y 500 LB/PO'
au-dessus du plston du vérin (15) FILTRE ..:... ENTREE r
pendenth 2' phase. 1<1
SORTIE 11/
Le distributeur (lIAI fait que la MOT. 2 HP
3' phase précède la 4-et assure la 5 GAL/MN P
ÉLEC.'1 200 TR/MN
pression minimale requise du côté de
la tige du verin (14) pendantla4e DIMENSIONS DES TUBES EN ACIER
pllase. ENTRÉE 10 GAL/MN
1 .. fi)
= DE 1 X
Les valves·pllotes (13) empêchent
l'ouverture prématurée des dlstrlbu·
CR~PINE ~ '''AL
X
Y = DE i X
PAROI .072
PAROI .049
teurs (II) et la lonctlonnement
prématuré des v~rlns (14) et (15). HUILE RECOMMANDH Z = DE i X PAROI .035
La valve d'équilibrage (f2) 150·225 SSU A 100'F
empache le vérin IfS) de retomber
Le montage sera conforme
trop brusquemant au retour, par suite aux normes de la JIC
de l'écoulement trop rapide du
fluide vars la b8clle. Période de 16 s/mn
La valve d'arrêt (6) permet d'ob· CIRCUIT HYDRAULIQUE
turer le circuit pour nottoyer le D'UNE
filtre (9) sans arrêter la fonction- PRESSE D'ASSEMBLAGE
nement. Le régulateur (7) dirige une

:t#j~~~
partla du débit de la pllmpevers le N' de série 12345 OESSINËPAR:
filtre. Le manomètre [8) Indique la APPROUVË PAR:
moment où le filtre (9) doit 8tra
N' de commande 67890
nettoyé. EP. SIGN SIGNT! JEAN CYR CIE 1 ~~~lJ~ F~"ufLt~~"H FINAL
Vlckers Incorporated
Fig. 22.20 Circuit hydraulique séquentiel d'une presse d'assemblage
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 481
CIRCUITS EN COUPE
Le circuit en coupe renseigne beaucoup
plus sur le montage et le fonctionnement
des divers éléments. On l'utilise fréquem-
ment puisqu'il se prête bien pour expliquer
le fonctionnement des appareils. Cependant,
en raison de's frais encourus, ce genre de
tracé sert rarement à d'autres fins.
On trace souvent des circuits en coupe
en plusieurs exemplaires, chacun de ces ex-
emplaires indiquant les différentes étapes
Bl CIRCUIT EN COUPE (A)'--_ _ _ _..;;..;;..~_ __J
des opérations afin d'en appliquer le fonc-
tionnement. On identifie ensuite ces diffé-
rentes phases par des couleurs et des codes
afin d'indiquer l'écoulement du fluide dans
LISTE DES ÉLÉMENTS
A - RÉSERVOIR les circuits.
B - MOTEUR ÉLECTRIQUE
C - POMPE La figure 22.23 illustre le code de cou-
D- DÉTENDEUR leurs préconisé à cette fin par la HC et on
E - DISTRIBUTEUR
F - RÉGULATEUR DE DÉBIT peut en voir des exemples aux figures
G- SOUPAPE D'ANGLE A RETENUE 22.21B et 22.22. La figure 22.21B repré-
H- VÉRIN (D)
sente, le distributeur; en position neutre, le
fluide retourne alors au réservoir. À la fi-
gure 22.22, le distributeur dirige le fluide
vers le régulateur de débit pour ensuite ac-
Cl CIRCUIT FIGURATIF
tionner le vérin. On pourrait en tracer d'au-
(H)~;;::::t tres pour indiquer les diverses phases du
fonctionnement de' l'appareil.

CIRCUITS SCHÉMATIQUES
La plupart des ingénieurs et des techniciens
préfèrent ce genre de schéma pour l'étude
et la réparation des circuits hydrauliques.
Les symboles constituent un ensemble de
simples figures géométriques faciles à iden-
tifier définissant clairement le genre et la
fonction de chaque élément. Dans ce tracé,
IR Gn ne montre ni la forme ni la structure in-
terne d'un mécanisme.

Al CIRCUIT SCHÉMATIQUE Dl CIRCUIT COMBINÉ


Vlckers Incorporatad
Fig. 22.21 Circuit hydraulique

CIRCUITS FIGURATIFS
Un circuit figuratif sert surtout à indiquer
les canalisations. Le tracé montre la forme
extérieure des divers éléments qui compo-
sent la canalisation d'un oircuit. Ce' tracé
n'indique pas le circuit interne ni le fonc-
tionnement des appareils.

A- RÉSERVOIR E- DISTRIBUTEUR 1- PRESSION D'ALIMENTATION


B- MOTEUR hECTRIQUE F- RÉGULATEUR DE DÉBIT 2- ÉCOULEMENT CONTROLÉ
Vickars Incorporated C- POMPE G- SOUPAPE D'ANGLE DE RETENUE 3- RETOUR
D- DÉTENDEUR A PRESSION MAXIMALE H- VÉRIN 4- ENTRÉE
Fig. 22.22 Graphique conforme aux normes de la JIC [RÉGULATEUR DE PRESSION) 5- VIDANGE
482 LES LIAISONS MÉCANIQUES

TRACÉ ET N' DE,CODE la figure 22.21 pourrait servir à l'étude d'un


COULEUR FONCTION DÉTAIL
COU LEUR! li P·A· TONE détendeur de surpression et de sa fonction
dans le circuit. Dans ce cas, le tracé dé-
ROUGE 177 Pression d'alimentation Fluide d'alimentation taillé des autres éléments du circuit demeure
superflu.
NOl R 7R Surpression Pression accrue par un compresseur

NORMES DU TRACÉ SYMBOLIQUE


Pression plus élevée que la

HACHURE ROUGE 52 l'"'" i.,"""..


Pression réduite
pression atmosphérique à la gorge

Pression réduite dans le circuit


1. Les symboles indiquent les raccorde-
ments, les voies d'écoulement du fluide et
la fonction de chaque élément représenté.
secondaire
Ils n'indiquent pas le comportement du flui-
Pression de commande Pression pour actionner le
mécanisme de commande de au passage d'une voie à l'autre durant les
périodes de transition. Ils n'indiquent pas
JAUNE
l~'~~~ 63 Écoulement contrôlé Écoulement contrôlé par un appareil
indépendant de la gorge
non plus la structure de l'appareil, la pres-
sion, le débit et les divers ajustements.

BLEU
ruI'rr"]
:~:~il:~~~1-~2:~
;,t,:i.:'•.!.:;::;~ :.~>'~~.-
75 Échappement Gaz ou fluide évacué ou retournant
au réservoir
2. Les symboles n'indiquent pas la posi-
tion des ouvertures, le mouvement des ti-
Entrée Vide partiel, ordinairement à l'entrée roirs ou des éléments tournants, la position
VERT
E\i3 16 Vidange de la pompe
Retour au réservoir du fluide provenant
des fuites
des commandes sur les é1éments.
3. Les symboles peuvent se placer dans
BLANC aucun Neutre Illustration du fluide immobile dans le
circuit ou ne remplissant aucune fonction n'importe quelle position sans altérer le sens.
pendant la phase
4. La largeur des traits ne change pas
Vickers Incorporated
la signification des symboles.
Fig. 22.23 Tracé et code des couleurs de la JIC
5. La dimension des symboles dépend de
l'espace disponible. Cette dimension peut
On trouvera à l'appendice les divers sym- On entoure d'une case un distributeur varier pour attirer l'attention sur un détail
boles schématiques établis par la nc. Ces dont les fonctions et les commandes s'iden- particulier ou pour plus de clarté.
symboles peuvent se combiner différemment tifient par un groupe de symboles pour in- 6. Les lettres utilisées avec les symboles
pour définir correctement un élément que'l- diquer l'assemblage. Cette case extérieure ne sont pas nécessairement des abréviations.
conque (Fig. 22.25). À moins d'établir plu- représente l'appareil et on l'utilise pour in-
sieurs tracés montrant les différentes· étapes diquer les canalisations en prise (Fig. 22.25). 7. Une canalisation qui en croise une au-
d'une opération, les symboks indiquent la tre sans former d'embranchement s'indique
position neutre ou normale. Le symbole du par le tracé d'un demi-cercle au point de
CIRCUITS COMBINÉS rencontre. Cette règle ne s'applique pas à
réservoir, tout comme celui de la mise à la
masse d'un circuit électronique, peut se ré- Cette forme de tracé ne met en relief qu'u- l'intérieur d'un symbole, sauf pour clarifier
péter aussi souvent qu'il est nécessaire sur ne partie d'un circuit. Le tracé combiné à un détail.
un schéma.
Les distributeurs, à cause de leurs divers
dispositifs de commande et de voies, re-
quièrent différents symboles. Le symbole
d'une simple valve de distribution consiste
en une case de forme carrée pour chaque
position. Ces cases se tracent côte à côte
par ordre de fonctionnement, chacune indi-
quant le sens d'écoulement correspondant à
sa position. Le distributeur de la figure 22.21
représente une valve à trois positions, en
position neutre, chaque ouverture communi-
quant avec le réservoir. Les figures 22.16
à 22.19 illustrent divers autres symboles.
La figure 22.24 explique la commande
d'un distributeur ainsi que la représentation
schématique avec les symboles appropriés. T
RÉSERVOIR OU RÉSERVOIR OU
On indique, s'il y a lieu, les ressorts d'équi- ÉCHAPPEMENT ÉCHAPPEMENT
librage entre les cases de la commande et Al DISTRIBUTEUR EN Bl DISTRIBUTEUR EN
de la valve. Lorsqu'il n'y a pas de ressorts POSITION NEUTRE POSITION COMMANDÉE
d'équilibrage, la case de commande se relie
CIRCUIT EN COUPE CIRCUIT SCHtMATIQUE
par un trait à la case de la valve.
Fig. 22.24 Circuit en coupe el schématique d'un distributeur à 4 voies commandant un vérin
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 483

EXEMPLES DE SYMBOLES COMBINÉS SYMBOLES POUR SYMBOLES


I~/ASA

~
DIAGRAMMES ÉCHElONNÉS
DEUX POMPES ACTIONNÉES PAR UN MOTEUR ÉLECTRIQUE
L'UNE À DÉBIT CONSTANT, L'AUTRE À DÉBIT VARIABLE -ot~ MAN :
AVEC COMMANDE DE DÉBIT _/

DEUX POMPES COMPORTANT UNE SOUPAPE DE RETENUE


ET UN DÉTENDEUR
VALVE A BOUTON·POUSSOIR
~
~
RÉGULATEUR DE PRESSION AVEC ÉTRANGLEUR VARIABLE
VALVE DE PIED
~
ET DÉTENDEUR
~T t_I/4~

DÉTENDEUR ET COMPENSATEUR INVERSEU R ~


DISTRIBUTEUR À 4 VOIES, COMMANDE MANUELLE
(POSITION À RESSORT AU CENTRE, '
ÉCOULEMENT DE LA POMPE AU RÉSERVOIR, SOUPAPE PNEUMATIQUE
OUVERTURES AU VÉRIN OBTURÉES)

SYMBOLE
SIMPLIFIÉ
~~ ~
~
DISTRIBUTEUR A 4 VOIES ACTIONNÉ PAR UNE
VALVE·PILOTE COMMANDÉE PAR UN SOLÉNOl'OE,
RETOUR PAR RESSORT -ft-
DISTRIBUTEUR ACTIONNÉ PAR UNE VAlVE·PILOTE
SYMBOLE

~ "''' """"'"'
COMBINÉ

DISTRIBUTEUR À 4 VOIES ACTIONNÉ PAR UNE VALVE·PILOTE Design Engineering, Vol. 12, N" 1, 1966.
COMMANDÉE PAR UN SOLÉNOl'DE, SANS RESSORT
(UNE OUVERTURE OBTURÉE) Fig. 22.26 Symboles simplifiés pour diagrammes
échelonnés
Vickers Incorporated
Fig. 22.25 Symboles graphiques combinés
484 LES LIAISONS MÉCANIQUES

voi d'un circuit de commande à un circuit ALIMENTATION ~ IDENTIFICATION


DU CIRCUIT·PllOTE ~" DES ~l~MENTS
énergétique.
Deux circuits séparés de commande et
f DeBUT DE L'OPËRATION VOIE OBTURËE

d'énergie peuvent aider considérablement à


l'étude d'un système. Un bref résumé écrit
1
1 $.. '~--""'I-......:.i'~ SERRAGE
de la succession des opérations, ajouté à
ces circuits, facilite au lecteur la compré-
2 1..._-.~ (S,!'
hension du système et permet d'effectuer

SYMBOLES POUR
SYMBOLES
..,.,3
NOS GUIDES
RI
DE C2 PAR Pl
RElAI OËTECTEUR DE
PRESSION DE SERRAGE

.~
DIAGRAMMES ~CHELONN~S
4 ....---4
-8 iY~ RV2A RV~
PI 5 ...--"""":,,1I-':"""--------+-"""':'7-i ~ POINÇONNAGE
VALVE·PILOTE A 2 POSITIONS ACTIONN~E PAR TOI
LE CIRCUIT·PllOTE, RETOUR PAR RESSORT POUR NOS DE CANALISATIONS
MAINTENIR lA PRESSION Ces numéros s'inscrivent 6
sur les canalisations (NOS DE R~F~RENCE
dans le meuble DU GUIDE)
RETOUR DU POINÇON RVIA ~
7 ...--""":'O"N~~--~IIIoJo~II------~li~ DESSERRAGE

D~TENDEUR A 2 POSITIONS ACTIONN~ PAR DEUX


VAlVES·PllOTES POUR MAINTENIR MOMENTAN~MENT
lA PRESSION S~QUENCE : SERRAGE. TRAVAIL. RETOUR, RELACHE DU SERRAGE

---<3> Fig. 22.28 Diagramme échelonné type


Numatrol Ine.

DISTRIRUTEUR A 3 POSITIONS ~QUllIBR~ PAR RESSORTS


POUR MAINTENIR lA PRESSION, RETOUR AU CENTRE
lORSQUE lES VAlVES·PllOTES N'AGISSENT PlUS V~RIN
-., 1 RVi TD1

~8 ~
RETOUR RAPIOE DIFF~Rt

~
"3
-,
8 AoR
102

.:::..
DISTRIBUTEUR A 4 VOIES, 3 POSITIONS
POSITION NORMALE AU CENTRE

INVERSION RAPIOE OIFF~RËE

De81gn Engineering, Vol. 12, N' l, 1966.


Fig. 22.27 Renvois pour les circuits de commande
et de force motrice
DËTENDEUR

correctement les ajustements et les répara-


tions. Le mode de tracé pour les circuits hy-
drauliques et les circuits électriques étant
semblable, il facilite la communication en-
tre les projeteurs spécialisés dans ces do-
maines.
La figure 22.28 montre un graphique
échelonné type. On doit noter que le dessin
n'indique que les éléments de commande;
quant au circuit énergétique, il n'apparaît
ordinairement que sur un graphique ordi-
naire de la ne. Les cases ou cercles à
l'extrémité droite de chaque ligne repré-
sentent les valves-pilotes actionnant les val-
ves pneumatiques. Une valve-pilote identi-
fiée par la lettre P suivie d'un nombre in- A) CIRCUIT HYDRAULIQUE B) CIRCUIT PNEUMATIQUE
dique que cette valve est commandée pneu-
matiquement, tandis que les lettres RV sui- Fig. 22.29 Diagrammes des distributeurs à 4 voies, 3 positions, commandant un vérin - Symboles ASA
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 485
vies d'un nombre identifient une valve-pilote s'écoule vers la tête du vérin. Le fluide re- ne pas vider le réservoir. L'air s'échappant
commandée par un relais. Un carré indique foulé à l'arrière du piston retourne au ré- des deux côtés du vérin, l'opérateur peut
que la position normale coïncide avec la servoir. En bout de course, l'opérateur ac- ainsi le déplacer facilement. Cette fonction
détente du mécanisme, tandis qu'un cercle tionne le distributeur vers la gauche. Le flui- ou circuit libre agit aussi bien dans les cir-
signifie qu'un ressort ramène le mécanisme de, introduit à l'arrière du piston (côté ti- cuits hydrauliques que pneumatiques.
en position. Les numéros de référence près ge), repousse ce dernier, tandis que le fluide
d'une valve-pilote identifient les voies com- du côté opposé, retourne au réservoir.
mandées par cette dernière. Sur le symbole BIBLIOGRAPHIE
d'une valve-pilote qui déclenche un écoule- La pompe fonctionne continuellement. A
1. Crane Canada Limited.
ment, la lettre A indique la partie du cir- chaque arrêt du vérin, la pression d'huile
cuit modifiée par la valve. La lettre B in- s'accroît, le détendeur s'ouvre et le surplus 2. Vickers Incorporated.
dique la position correspondant à la fonc- de fluide retourne au réservoir. Lorsque
l'opérateur relâche la commande du distri- 3. MOONEY, J., "Course on Basic Pneu-
tion décrite par le tracé.
buteur, le mécanisme actionné par ressort maties, part 1", in Design Engineering,
retourne en position neutre et le fluide s'é- Vol. 11, N° 11, 1965.
TRACÉ SIMPLE DES CIRCUITS coule à basse pression vers le réservoir. 4. MOONEY, J., "Course on Basic Pneu-
maties, part 2", in Design Engineering,
HYDRAULIQUE ET PNEUMATIQUE Circuit pneumatique. Le circuit pneumati- Vol. 11, N° 12, 1965.
(Fig. 22.29) que fonctionne exactement comme le cir-
cuit hydraulique, sauf qu'en position neu- 5. MOONEY, J., "Course on Basie Pneu-
Circuit hydraulique. Lorsque l'opérateur ac- tre, l'air ne s'échappe pas puisque l'ouver- maties, part 3", in Design Engineering,
tionne le distributeur vers la droite, le fluide ture du distributeur demeure fermée pour Vol. 12, N° 1, 1966.
486 LES LIAISONS MÉCANIQUES

EXERCICES DE DESSIN
HYDRAULIQUE
1. Placer un papier-calque de format «B» 2. Sur papier de format «B», au moyen
sur la figure 22.30 et à l'aide du code de de l'information fournie à la figure 22.30,
couleurs de la ne, tracer deux circuits en tracer le circuit hydraulique lorsque le pis-
coupe: le premier en actionnant le vérin et ton est a) en marche, b) en marche in-
le second, en marche inverse. verse.

A- RÉSERVOIR
B- CRÉPINE F
C- MOTEUR ÉLECTRIQUE H
D- ACCOUPLEMENT FLEXIBLE
E- POMPE
F- DÉTENDEUR DE SURPRESSION
G- VALVE D'INVERSION À 2 POSITIONS, 4 OUVERTURES,
COMMANDE MANUELLE
H - VÉRIN

VALVE D'INVERSION EN VALVE D'INVERSION EN


POSITION DE RETOUR POSITION D'AVANCE

LA POMPE (E) ASPIRE LE FLUIDE DANS LE RÉSERVOIR JUSQU'AU DÉTENDEUR DE SURPRESSION (F) VERS LA VALVE D'INVER·
SION (G). POUR LA MISE EN MARCHE, LE FLUIDE EST DIRIGÉ PAR L'OUVERTURE (a) DE LA VALVE D'INVERSION VERS LE
VÉRIN (H). LE FLUIDE QUI S'ÉCHAPPE DU VÉRIN S'ÉCOULE VERS L'OUVERTURE (b) ET S'ÉCHAPPE PAR L'OUVERTURE (d)
JUSQU'AU RÉSERVOIR. SUR LA VALVE D'INVERSION POUR LA MARCHE INVERSE, LE FLUIDE QUI ENTRE DANS LA VALVE D'IN·
VERSION EN (p) SE DIRIGE VERS L'OUVERTURE (b) 0'00 IL S'ÉCOULE VERS LE VÉRIN. LE FLUIDE PROVENANT DU VÉRIN
PASSE EN (a) SUR LA VALVE D'OO IL SORT EN (d) VERS LE RÉSERVOIR.

Vickers Incorporated
Fig. 22.30 Circuit hydraulique de commande d'une machine, au moyen d'un vérin à une tige, à double action
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 487
3. Placer un papier-calque de format «B» 4. Tracer sur papier de format «B» trois
sur la figure 22.31 et à l'aide du code de circuits schématiques au moyen des rensei-
couleurs de la He, tracer trois circuits en gnements fournis à la figure 22.31 en mon-
coupe dont le premier, en actionnant le vé- trant le distributeur en position d'avance
rin, le deuxième en position neutre et le du vérin, en position neutre et en position
troisième en marche inverse. de retour.

A- RÉSERVOIR
B- CRÉPINE
C- MOTEUR ÉLECTRIQUE L
D- ACCOUPLEMENT FLEXIBLE
E- POMPE
F- DÉTENDEUR DE SURPRESSION
G- DISTRIBUTEUR A 3 POSITIONS, 4 OUVERTURES,
COMMANDE MANUEllE
H- VALVE DE RETENUE K
J- VALVE DE COMMANDE AUTOMATIQUE
À UNE VOIE
K- VALVE DE RETENUE
L- VÉRIN N" 1
M- VÉRIN N' 2

d
DISTRIBUTEUR
EN POSITION NEUTRE

DISTRIBUTEUR EN POSITION
d D'AVANCE DU VÉRIN

DISTRIBUTEUR EN POSITION
DE RETOUR DU VÉRIN

POUR RÉGLER L'AVANCE SUCCESSIVE DES DEUX VERINS, UNE VALVE DE COMMANDE AUTOMATIQUE DANS LE CIRCUIT DU VÉRIN
N° 2 (M) EST AJUSTÉE POUR S'OUVRIR A UNE PRESSION PLUS ÉLEVÉE QUE LA PRESSION NÉCESSAIRE POUR ACTIONNER LE
VÉRIN W 1 (L). EN PLAÇANT LA VALVE DE COMMANDE EN POSITION D'AVANCE DES VÉRINS, LE FLUIDE QUI S'ÉCOULAIT PAR
(pl S'ÉCOULE PAR [a). LORSQUE LE VÉRIN [L) ARRIVE EN HAUT DE COURSE, LA PRESSION AUGMENTE ET ACTIONNE LA VALVE
AUTOMATIQUE (JJ. LE FLUIDE PASSANT PAR (J) ACTIONNE LE VÉRIN W 2 [M). EN REPLAÇANT LE DISTRIBUTEUR (GI AU
NEUTRE, LES VÉRINS S'ARRËTENT ET PEUVENT SE MAINTENIR DANS N'IMPORTE QUELLE POSITION; LE FLUIDE PROVE·
NANT DE LA POMPE S'ÉCOULE PAR (d) VERS LE RÉSERVOIR. EN PLAÇANT LE DISTRIBUTEUR DANS LA POSITION DE RETOUR,
LE FLUIDE QUI S'ÉCOULAIT PAR [pl S'ÉCOULE PAR (b). LA VALVE DE RETENUE (K) PERMET AU VÉRIN ruo 2 (M] DE REVENIR
LIBREMENT.

Vickers Incorporated
Fig. 22.31 Circuit séquentiel commandant deux vérins hydrauliques
488 LES LIAISONS MÉCANIQUES

o
INTERRUPTEUR
4) MISE EN MARCHE PAR
BOUTON-POUSSOIR
Le bouton-poussoir place le solénoïde B sous
(r) tension pendant la marche du vérin. B agit
sur la valve F, ouvre le circuit entre le vé-
rin H et la pompe B ainsi que l'arrière du
INTERRUPTEUR vérin vers le réservoir. Le fluide du circuit
r-r---+---I pilote s'écoule de D par la canalisation d'é-
chappement, permettant à la valve F de se
(E)
5 LB/PO'
refermer. L'équilibrage des pressions se fait
par la valve d'équilibre D qui se referme.
Cette fermeture accélère le mouvement du
vérin H.

R~SERVOIR
(.)

(r)
Il
Il
~(A) 1)
~
CR~PINE
Il AVANCE A MI·COURSE

Vickers Incorporated 2) MI·COURSE RETOUR


Fig. 22.32 Détente automatique du détendeur commandé par une came actionnée par une valve·pilote, à la fin
de chaque séquence
(H)

5. Placer un papier-calque de format «B» 2) MI-COURSE, EN MARCHE INVERSE


(r)
sur la figure 22.32 et à l'aide du code de En bout de course, le taquet sur le' vérin
couleurs de la nc, tracer quatre circuits en H actionne l'interrupteur LS qui met le so-
coupe, indiquant respectivement a) le vérin lénoïde B sur la valve F hors tension. Le
à mi-course, en marche, b) à mi-course, en ressort change la position de la valve F et
marche inverse, c) l'arrêt automatique, le fluide' provenant de la pompe B s'écoule
d) les boutons-poussoir de mise en marche. vers l'arrière du vérin (côté tige). Le fluide
Le circuit fonctionne comme suit: s'échappant de l'avant du piston retourne
3) ARR~T AUTOMATIQUE
au réservoir par les valves F et C.

3) ARRÊT AUTOMATIQUE
1) MI-COURSE, EN MARCHE Au retour, avant la fin de course, le taquet (H)
Le solénoïde B sur la valve F se main- sur le vérin H actionne la valve G. Le flui-
tient sous tension pendant la marche du vé- de s'échappe maintenant de la valve D, cir-
rin. La canalisation d'écoulement de la val- cule dans les valves E, G, F et C vers le (G)
ve D reste obturée par la valve G. Le fluide réservoir. Le fluide de la pompe B retourne
provenant de la pompe B circule en F vers au réservoir sans difficulté en passant par (r)
l'avant du vérin H. Le fluide provenant de la valve D. La valve C maintient la pres-
l'arrière du piston retourne au réservoir par sion nécessaire à la valve-pilote pour ac-
les valves F et C. tionner la valve F.

4) BOUTON·POUSSOIR DE MISE EN MARCHE


LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 489
6. Tracer sur papier de format «B» qua- les explications sur le fonctionnement des la figure 22.33, en utilisant les symboles
tre graphiques du circuit hydraulique à l'aide valves. graphiques de la ne. L'un des circuits in-
des renseignements fournis à la figure 22.32, dique le système en position neutre, l'autre
indiquant: a) l'avance à mi-course, b) le en position d'avance. Les voies ouvertes
retour à mi-course, c) l'arrêt automatique,
PNEUMATIQUE lorsque l'élément est actionné s'inscrivent
d) le démarrage par bouton-poussoir. On 1. Tracer sur papier de format «B» deux par des traits interrompus à l'intérieur des
doit se reporter à l'exercice 5 pour avoir circuits du système pneumatique, comme à valves.

Ir -_-:"'-"=-,-' VÉRIN W 3

i~
DISTRIBUTEUR A 4 VOIES, 2 POSITIONS,
COMMANDE PNEUMATIQUE ET A RESSORT,
ÉCHAPPEMEIH LIBRE

1 Il
1 rr:::=~
1 1 ALIMENTATION

1 1 r- _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ......YI~G_E _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ JI
1 1
Ir--~--------------------.....I
1 1 Il

:I..,h VÉRIN W 2

II~
1 1 1
L...---J 1
1 r--:.J
1 1
1 1
1
1
1
1
rr;-
:------
----
-----
----
-----
----
-----
--- .-.-
J-I
1 1 III DISTRIBUTEUR A 3 VOIES, 2 POSITIONS,

11 ! ~","n,,",
1 1COMMANDE PNEUMATIQUE ET A RESSORT, VERIN W 1

r--------.,.--...,.....-,

i1 1 Il L.:=:::::t:
'1 Il1:
1
IIIl
1,1 Lb--.JL--------------------..J
1 - - - - - - - - - - - - - - - - -------,1
Il 1:

!..::---=- -=--==-=-=--=--===== ===---=.-=--=-_--:..:-_-=- MANOMÈTRE

COMPRESSEUR

RÉSERVOIR

Holman Bres. (Canada) Limited, Maxam·Nopak Division


Fig. 22.33 Circuit séquentiel pneumatique il plusieurs vérins
490 LES LIAISONS MÉCANIQUES

ALIMENTATION

.
DISTRIBUTEUR À 4 VOIES, 2 POSITIONS
COMMANDE À AIR COMPRIMÉ, ÉCHAPPEMENT LIBRE

VERIN N" 3 - OUTIL


7

r,:----==
l,
Il
IlIl
Il
1 L __
L::-=--== ...J VALVE
1
A 3 VOIES, 2 POSITIONS

COMPRESSEUR

RÉSERVOIR

Holman Bros. (Canada) Limited, Maxam·Nopak Division

Fig. 22.34 Circuit de commande maintenant le serrage pendant "avance et le retour des outils
LES MACHINES HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES 491
2. Tracer sur papier de format «C» deux
circuits du système pneumatique, comme à
la figure 22.34, en utilisant les symboles
graphiques de la nc. L'un des circuits in-
dique' le système en position neutre, l'autre,
son fonctionnement, juste avant que le vé-
rin n° 3 ne vienne en contact avec le dis-
tributeur à 4 voies, 2 positions.

/ 0
BARRE

@ CD

'"
'";:i
c
'"
'" B
""
W ::0 UNITÉ DE TRAITEMENT
Q

....'"> ~ BRANCH~R À CHAQUE___ ~ - ~lIMENTATION D'AIR


Z OUVERTURE [J<Z»IJ
~ PORTANT UNE FL~CH E
>

Holman Bros. (Canada) limlted, Maxam·Nopak Division


Fig. 22.35 Circuit séquentiel de commande d'une scie mécanique automatique

3. Tracer sur papier de format «C» le Avant d'arriver en bout de course, le vé- la barre. Dès que le venn C bloque, la
circuit de commande pneumatique de la rin actionne instantanément la valve n° 5 pression augmente, actionnant ainsi la valve
scie mécanique automatique, comme à la qui dirige l'air vers l'entrée inférieure de la de commande n° Il qui ouvre le passage
figure 22.35, en utilisant les symboles gra- valve n° 6 pour le passer par l'entrée su- à l'air vers le côté gauche du vérin D; ce
phiques de la nc. Ce circuit fonctionne périeure du vérin B, qui déclenche la tige dernier déplace la barre à la longueur re-
comme suit: du piston pour ouvrir l'étau. La tige du pis- quise dans l'étau.
ton à sa position de retour actionne instan- À une position préétablie, le vérin D ac-
L'air, entrant dans le circuit, passe par tanément la valve n° 7 qui laisse passer tionne temporairement la valve n° 12 pour
l'unité de traitement où il est filtré, lubrifié l'air par l'entrée inférieure de la valve n° 8. diriger l'air au sommet de la valve n° 6 qui,
et dirigé sous une pression constante vers L'air se dirige ensuite vers l'entrée supé- en s'ouvrant, permet à l'air d'atteindre le bas
l'entrée des valves nOS 1, 3, 5, 6, 7, 8, 10, rieure du vérin C qui actionne une tige de du vérin B; ce vérin applique une poussée
12, 13, 14 et 15.
piston ouvrant la serre. Lorsque le vérin C et ferme l'étau. En se refermant, l'étau ac-
Le fonctionnement automatique du cir- atteint son point de départ, la pression aug- tionne la valve n° 13 qui ouvre le passage
cuit dépend entièrement de la valve n° 2, mente dans le circuit et change la position à l'air vers le sommet de la valve n° 3; elle
qui ne fonctionne que lorsqu'une barre de de la valve de commande n° 9; cette valve s'ouvre et permet à l'air de s'échapper du
longueur suffisante est mise en position permet à l'air d'atteindre le côté droit du vérin A. La scie descend donc par gravita-
dans la machine. vérin D qui retourne au point de départ. tion à une vitesse réglée par la valve d'étran-
À une position préétablie selon la longueur glement n° 4. Lorsque la barre est coupée,
Une fois cette manœuvre accomplie, l'o- de la pièce à couper, la valve n° 10 entre la scie actionne la valve n° 14 qui ouvre le
pérateur actionne momentanément la valve momentanément en action pour permettre passage à l'air vers le côté droit de la valve
n° 1, laquelle dirige l'air par la valve n° 2 à l'air d'arriver au sommet de la valve n° 8. n° 15. Cette dernière s'ouvre pour livrer
jusqu'à l'ouverture inférieure de la valve Cette valve ainsi actionnée, livre passage à passage à l'air vers la valve n° 2 et de là
n° 3 qui laisse passer l'air librement jus- l'air à l'entrée inférieure du vérin C qui ap- à la valve n° 3, qui, étant actionnée, re-
qu'au vérin A qui soulève la scie. plique une pression sur la serre qui retient commence une autre série d'opérations.
LES SPÉCIALITÉS
EN DESSIN INDUSTRIEL
23 LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ

Le dessinateur en mécanique ne peut plus a) Schémas de montage effectuer les raccordements. Ils servent prin-
ignorer le tracé des schémas d'électricité. b) Schémas de raccordements cipalement aux personnes non entraînées à
Les progrès constants de l'automatisation c) Schémas simplifiés la lecture des plans d'ingénierie. Ainsi, on
ainsi que l'usage croissant d'appareils élec- d) Circuits imprimés utilise aussi bien des photographies que des
triques et électroniques, obligent le dessina- e) Schémas fonctionnels dessins (plans, perspectives ou projections);
teur à tracer des schémas d'électricité. f) Schémas architecturaux et résidentiels le choix dépend strictement de la nécessité
g) Schémas architecturaux et de réaliser· un dessin qui illustre le mieux
En plus du tracé ordinaire de plans de commerciaux possible le mode de montage de l'appareil.
détails pour la fabrication et l'assemblage h) Principes de l'obtention d'une force
de machines et d'appareils électriques, il électromotrice
faut aussi tracer des schémas pour indiquer SCHÉMAS DE RACCORDEMENTS
comment raccorder les fils et pour expli-
La production en série d'appareils électri-
quer le fonctionnement du circuit électrique. SCHÉMAS DE MONTAGE ques par un personnel non spécialisé, la pu-
Bien qu'il existe plusieurs genres de sché- Les schémas de montage, comme le nom blication accrue de manuels d'entretien et
mas d'électricité, ce chapitre ne traite que l'indique, représentent le dessin de pièces ou les ensembles en pièces détachées pour bri-
des plus fréquemment utilisés : d'éléments électriques montrant comment coleurs, créent un besoin pour des dessins

YELLOW
YELLOW

I_~œ,,"

Note de J'éditeur: Ëtant donné l'impossibilité de se procurer des plans en français pour illustrer ce chapitre, nous avons cru bon d'y reproduire des docu-
ments en langue anglaise couramment utilisés sur le marché québécois.

Fig. 23.1 Schéma de raccordement d'un oscilloscope Stark Electronlc Instruments Lld.
495
496 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

HEAT
SElECTOR
SWITCH
r--;-W
, -_ _ _ _-'o"'R>+I...
L_.!.-w

G BR
---
r
-------
12-3"4 -s-
---- ~--- - - -
61cONNECTOR CABINET
G BR

COlOR SYMBOL "


BLACK 8,.'
WHITE W,WoI,W·2
RED R, R-I

GREEN G (GROUND) R

YELLOW
(
BLUE Bit
BROWN BR
"-
PURPLE
ORANGE OR
WHITE -BLACK W-B
BLACK-WHITE B-W
RED-WHITE R-W

-.
. . . TERMINAL
3
'---"
CONTROL
,

THERMOSTAT
.. SPllCE CONNECTOR BLACK WIRING AS VIEWED FROM REAR SERVICE POSITION

[]:I SPLICE CONNECTOR WHITE

(A) CONNECTION DIAGRAM (HIGHWAY TYPE)

UOv

120V 120Y
L.---~~~-------------------~
LIMITER
HEATER THERMOSTAT W
INTERIOR
lAMP

BU
DODR SWITCH
o.lAL
LAMP
CONTROL

,
THERMOSTAT
r
"- 1L
1 h...-............4-+--'
1 TIMER 1
/
~
/
I H
___ TJ
, -_ _..::.B-",W",
MOTOR
'--_ _ _-"R~-W!.4
TlMER
MEAT SELECTOR
SWITCH

NOTE-JUNCTION TERMINAL "W" AND TIMER MOTOR NOT SHOWN WITH TIMER. WIRES "8" AND "B-I" FROM TERMINAL CONNECTOR
(NOT SHOWN) ARE SHOWN AS ONE WIRE ON ELEMENTARY DIAGRAM AS THEY ARE CONNECTED IN PARALLEL.

(B) ELEMENTARY DIAGRAM

Frigidaire Products of Canada L1mited


Fig. 23.2 Schémas des circuits d'une sécheuse

(
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 497
de raccordements. Ces dessins, autrefois On ne dessine pas nécessairement les sché- sente tous les fils à la fois. On indique le
appelés schémas de filage, n'indiquent que mas à l'échelle, mais les divers éléments sens d'un fil par le tracé, au point de ren-
le raccordement extérieur des éléments d'as- placés dans une position relative se tracent contre, d'un arc ou d'un trait à 45° dans
semblage de l'appareil électrique. On omet en traits continus ou interrompus. la direction prise par ce dernier. Plusieurs
les circuits internes afin d'éviter toute con- circuits unifilaires se tracent sur un même
On trace des schémas développés en reliant
fusion. schéma selon les exigences électriques, phy-
les points de connexion par des lignes droi-
siques ou autres.
Comme la personne ayant à monter les tes, horizontales ou verticales. Lorsque la
éléments peut difficilement comprendre les position des pièces n'a pas une importance Pour simplifier et accélérer le rythme du
symboles graphiques du circuit électrique, particulière, on les disposera de façon à ob- montage, pour diminuer le temps des répa-
on montre figurativement les pièces et les tenir un circuit clair et équilibré. rations, tout en réduisant la possibilité d'er-
points de connexion. Cependant, on peut Souvent, lorsque plusieurs fils suivent un reur lorsque le circuit se compose de plu-
utiliser les symboles graphiques lorsqu'on même parcours, comme dans une canalisa- sieurs fils, on utilise des fils recouverts de
destine les schémas à un technicien préposé tion, ou lorsqu'ils sont retenus par des bri- matière isolante de différentes couleurs. On
à l'assemblage ou à un service de répara- des, on trace un schéma unifilaire ou en inscrit le code de couleurs sur le dessin et
tion. faisceau dans lequel une seule liJZue repré- la couleur appropriée sur chaque connexion.

RED

WOOFER
TwEETERS

15/"l. 15.n

,--_-----_....-1 ~~t_-I>-------'
10 MF

10 MF

TWEETERS

R,2
1,21< 4W

C18+ C19+

IOO"~ 'O"~
.-..--~=--t----,+:,-;:::----"Ry3\i'f\r-~+.C21
~D: ~.o....

12AX7 7189,0.

Canadian General Electric Company limited


Fig. 23.3 Schéma simplifié d'un amplificateur de 50 walls, y compris l'alimentation
498 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

ANODE À CHAUFFAGE CATHDDE LAMPE A GAZ PLAQUES DE GRillE


DtREGTOU PHOTO·
DÉVIATION
A CHAUFFAGE
A FILAMENT INDIRECT FIIOIOE hEGTRIQUE

y
Les schémas simplifiés, précédemment ap-
pelés dessins schématiques, indiquent les
connexions d'un circuit et son fontionne-
ment, à l'aide d'un tracé simplifié et de
~

FONCTION-
CAPTER lES
ÉLECTRONS
~
ou


r-ï
1 Q --<
SERTAoÉVIER
LE FAISCEAU
tLECTAONIQUE
DANS LES TUBES A
IIAYONSCATHODIQUES
-----
RtGlElE
PASSAGE
DES ÉLECTRONS
DE LA CATHODE
VERS l'ANODE
FONCTION - EMETTRE DES ÉLECTRONS

symboles graphiques. La position et l'orien-


Fig. 23.4 Symboles graphiques d'éléments de lampes électroniques
tation des éléments importent moins que
la clarté du dessin. Les ingénieurs, les tech-
niciens et les dessinateurs spécialisés en élec- la figure 23.5. Le trait large représente la
tronique préfèrent ce genre de schéma pour
SYMBOLES GRAPHIQUES
base, le trait terminé par une flèche indi-
les travaux d'étude des appareils et des ma- Les symboles graphiques apparaissant à l'ap- que le sens du courant électrique et identi-
chines. pendice servent au tracé des schémas d'é- fie l'émetteur, tandis que le trait simple re-
lectricité. Le dessinateur en détermine les 'présente le collecteur.
Les fils se tracent sous forme de lignes dimensions appropriées. On trouve dans le
droites horizontales ou verticales et les con- commerce des gabarits qui facilitent la tâ-
nexions, identifiées par des points, se pla- che du dessinateur ou de l'ingénieur pour le
cent aux endroits les plus commodes. Il faut tracé de ces divers symboles. On identifie
cependant indiquer clairement ces con- souvent ces symboles par un code formé de
nexions pour ne pas les confondre avec un lettres et de nombres indiquant la valeur de
croisement sans connexion. On remplace j'élément (ohms, etc.) ou simplement par TYPE PNP TYPE NPN
souvent certains fils par des prises de terre. une lettre suivie d'un numéro. Dans ce cas, Al SYMBOLES DES TRANSISTORS
Le symbole de prise de terre consiste en le numérotage se fait de gauche à droite
une suite de traits parallèles horizontaux (RI, R2, R3, etc.)
formant un triangle inversé.
On doit tenir compte des points suivants
dans le tracé des schémas simplifiés:
ÉLÉMENTS DES LAMPES
Les symboles graphiques normalisés pour
~CATHODE ANOOE
1. Réduire le nombre de lignes au mini- les éléments des lampes apparaissent à l'ap-
mum pendice; la figure 23.4 montre les symboles BI SYMBOLES DES DIODES À JONCTION
2. Réduire le nombre de croisements sans les plus courants. Le tracé des schémas
connexion au minimum simplifiés oblige parfois à placer les fila- Fig. 23.5 Symboles des semi·conducteurs
3. Modifier l'orientation des lampes lors- ments des lampes à l'extérieur des symboles
que la clarté du schéma l'impose graphiques. On identifie alors chaque fila-
4. Tracer tous les symboles graphiques à ment par le code ainsi que par le numéro
la même échelle
CIRCUITS IMPRIMÉS
de la lampe et de la broche de contact dont
5. Modifier la position relative des élé- il fait partie. Les circuits imprimés remplacent le câblage
ments s'i! le faut pour plus de clarté dans presque tous les appareils électroniques
6. Prévoir un espace libre suffisant près fabriqués en série, tels que postes de radios,
des symboles graphiques pour y inscrire le SYMBOLES GRAPHIQUES téléviseurs, etc. Ces circuits ont de nom-
code d'identification DES SEMI·CONDUCTEURS breux avantages: uniformité accrue des ap-
7. Le schéma ne se trace pas nécessaire- Les symboles graphiques des semi-conduc- pareils, élimination presque complète des
ment à l'échelle teurs (diodes et transitors) apparaissent à erreurs de câblage, réduction du coût de fa-

Canadian General Electric Company limlted


Fig. 23.6 Circuit imprimé de l'amplificateur de 2 wàtts (Fig. 23.7)
RÉGi.I\GE RÉGLAGE D'AMPLIfiCATION RÉGLAGE D'AMPLIFICATION
DE TONALITÉ CÔTÉ GAUCHE CÔTÉ DROIT 499

VERS l'ENROULEMENT SECONDAIRE


OU MOTEUR DU CHANGEUR

Al SCHÉMA DE MONTAGE DU CIRCUIT IMPRIMÉ VU DE DESSOUS

iQ-;;:;
@ 1.2K

-82V(VTVM) l§
6(l
® @) lOOK
-8.8V ~ A6'sRN---1
68K E 1800 1
TRI
RED Al -8·.&~{VTVM) 2N2925 -8.3V 1

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c
TRl
2N527
22"-
K:
ml
TONE VOLUME lOOK
@ @ 1

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BRN
Imeg lOmeg 56K 560 1

I-;;';-~c-;;;;- ';':-:;;;-1 @ @ 6800


J
\ CHANGfR .1/'1 il\ 1 Cl 1330
1 r<:iil 1 A2 BLK
REPRt=.:SENTS

i ~~iiE~' tTTl
SPEAKER
SYSTEM
IN SET.
1 CARTR\DGE
1_____ _ ___1
1
- 8.2'1 (VTVM) @l
@ @ lOOK
-8.8'1
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68K E 1800
.47 TR2
RED Al -B.2V IVTVMI 2N2925 -8.3V
c TR4
€Vs
TONE
@
VOLUME
2N527
Imeg lOmeg @ 56K @ 560
~l@1 ® 6800
c1î330
Unless Otherwise Noted:
Ail voltages shawn are typical voltages with no signal ilpplied to circuit.
Measurements shawn may eleviate ±IO"1o. A
@ {T'j11OVAC
IV p-p Ripple

A - Clenotes amp connectors


Ü6{)CYCleS
/ @)
),.i-""","-,"--'Vw--+- 22V
Resistors shown are H2 watt. K' 1000 meg' l, 000, 000 TERMINAL VIEW OF TERMINAL VIEW OF 124ma 4711

J@ l ~~~~ @ l k~~~
Capacitor values less than 1 in mfel, capacitor values more than 1 in mm! TRl, TR2. TRS-, & TR6 TR3, TR4, TR7, & TR8

Arrows on con trois indicate clockwise rotation. '--W=-<§)-r-_-_-_-_."if____


OC voltages measureCl {rom B-Igndl with 20,000 011 m-per-voii meter.
Une voilage mainlained al 120 volts AC, 60 cycles. *-REfER TO SERVICE MANUAL COVERING SPECIFIC MOOEL
H-BOWTIES INOICATE CUT POINTS ON CONOUCTOR PATTERN
FOR CIRCUIT TESTING WITH OHMMETER
*" *.-REFER TO RECORD CHANGER SERVICE MANUAL.

Dl SCHÉMA SIMPLlFlf
Canadian General Electric Company Limited
Fig. 23.7 Schémas des circuits d'un amplificateur de 2 watts
500 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

brication, miniaturisation et encore bien niques. lis permettent de salSlr d'un coup dérivation alimente une ou plusieurs prises
d'autres. Les circuits imprimés se compo- d'œil la position et la fonction· de chaque de courant auxquelles on peut brancher des
sent de minces bandes conductrices (ordi- circuit et ils s'avèrent très utiles pour les lampes et des accessoires électriques. La
nairement en cuivre) placées à l'intérieur ou ingénieurs, au début d'un projet d'étude. Il plupart de ces dérivations alimentent plu-
liées à la surface d'une plaque isolante pour importe de noter qu'un schéma fonctionnel sieurs prises de courant bien que quelques-
relier les divers éléments entre eux. n'indique que les relations entre les unités, unes n'alimentent que des appareils indivi-
sans signaler de connexions électriques. duels importants.
Un circuit imprimé se prépare à partir
d'un plan tracé avec précision, photogra- Un schéma fonctionnel comporte une sé-
phié en dimension réduite s'il le faut, et rie de cadres reliés par des lignes droites;
ensuite imprimé sur une mince feuille de on inscrit le nom ou le code de l'élément,
cuivre par un procédé photographique lié en abréviation s'il y a lieu, à l'intérieur des
à une plaque de plastique; après quoi, on cadfe's. SECTEUR
~lECTRIQUE

enlève le métal inutile par une attaque chi- Chaque cadre représente un étage, une
PANNEAU
mique. Des trous percés aux points de con- partie d'un circuit ou un schéma composé DE 1
nexion servent à insérer par le côté opposé DISTRIBUTION :
de plusieurs étages. Ces cadres peuvent COMPTEUR
au circuit des fils reliés aux divers éléments. avoir une forme carrée ou rectangulaire, VERS LES PRISES
DE COURANT, LES
J
Après le montage, on plonge le côté métal- aux dimensions et aux espaces uniformes, SORTIES D'~ClAIRAGE 1
_____ ET LES APPAREILS •
lisé du circuit dans un bain de soudure pour indépendamment de la dimension réelle du , 0 1
réaliser toutes les connexions en une opé-
ration.
circuit qu'ils représentent. Cependant, cer-
tains éléments tels que les antennes, les
L ______________ -.J
Les croisements sans connexion d'un point haut-parleurs et les microphones, se repré-
sentent par des symboles et non par un ca- Fig. 23.9 Entrée de câble dans une maison
à un autre se font par des connexions vo-
lantes. Lorsque le nombre de ces croise- dre. En prévision d'un nouvel élément, un
ments devient trop élevé, on contourne la cadre ajouté au schéma se trace en traits
difficulté en utilisant un double circuit. interrompus, mais de même largeur que les
autres. Dans une maison, non seulement le nom-
Tracé des circuits imprimés. Voici quelques Les droite's joignant les divers cadres mon- bre de dérivations et le calibre des fils doi-
renseignements utiles pour le tracé des cir- trent le parcours du signal d'un cadre à vent suffire aux besoins actuels, mais il
cuits imprimés: l'autre. Ce parcours se lit de gauche à faut aussi prévoir des dérivations supplé-
1. Tracer un dessin à l'échelle du châs- droite et les lignes le reliant peuvent être mentaires pour alimenter d'autres appareils.
sis avec tous les éléments. plus pâles ou plus foncées que celles des Le système de filage devrait contenir trois
2. Tracer le câblage sur ce dessin en évi- cadfe's pour marquer l'importance de l'un genres de circuits d'implantation, convena-
tant autant que possible les croisements ou l'autre des éléments. On peut se servir blement protégés par des fusibles ou des
sans connexion. Déplacer des pièces, s'il le de flèches pour indiquer le parcours. coupe-circuit: pour un usage général, pour
faut. les appareils ménagers et enfin, pour les
3.Choisir la position des trous de boulon- circuits alimentant un seul appareil.
nage.
SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ
EN ARCHITECTURE On identifie les fusibles ou les coupe-cir-
4. Choisir l'emplacement de deux trous cuit par le courant nominal en ampères. Ce-
de connexion pour chaque élément. La figure 23.9 montre une entrée de câble pendant, comme la consommation d'élec-
5. Éviter de tracer des bandes conduc- dans une maison. Un câble composé de plu- tricité pour les appareils et les ampoules se
trices plus étroites ou plus rapprochées que sieurs fils reliés au secteur entre dans la détermine en watts, il importe de connaître
1/16 po. maison par une canalisation. Après son pas- la capacité de chaque circuit. Quant au
sage dans un compteur pour enregistrer la panneau de distribution, il doit suffire à l'a-
quantité d'énergie utilisée, on le relie à un
SCHÉMAS FONCTIONNELS interrupteur ou disjoncteur avant de le con-
limentation de plus d'un circuit de chacune
des catégories mentionnées précédemment.
Les schémas fonctionnels simplifient au duire au panneau de distribution qui fournit Dans les maisons modernes, on compte or-
maximum les circuits électriques et électro- le courant dans toute la maison. Chaque dinairement douze dérivations par panne'au
ANTENNE
de distribution.
Circuits d'usage généraI. Ces circuits ali-
mentent les luminaires et les petits appareils.
On utilise ordinairement des fils de calibre
14 protégés par des fusibles de 15 ampères.
HAUT·PARLEUR
,.----., La charge sur ces circuits ne doit pas excé-
RADIO
der 1 500 watts et le nombre de sorties per-
PHONO mises se limite ordinairement à 12.
Circuits pour appareils ménagers. Dans la
cuisine, la laverie et le coin-repas, ces cir-
CEllULE
PICK·UP cuits alimentent des appareils utilisés cou-
ramment tels que la cafetière, le fer à re-
POINTE DE passer, le grille-pain, la laveuse non auto-
LECTURE matique ou le réfrigérateur. Le calibre des
Fig. 23.8 Schéma fonctionnel d'un radioélectrophone fils pour ces circuits ne doit pas être infé-
LE TRACÉ DES SCHÉMAS n'ÉLECTRICITÉ 501

Salon, chambres, pièces de séjour à tous les 12 pieds de mur ou fraction


et salle à manger majeure de cette longueur mesurée au
niveau du plancher; ces prises de courant
devraient être également espacées.

Cuisine ou cuisine avec coin-repas 1 à tous les 12 pieds de mur ou faction


majeure de cette longueur mesurée au
niveau du plancher, dont 1 au-dessus de
chaque surface de travail. Deux dérivations
sont requises, chacune à hauteur de table.

laverie et coin de bricolage

Extérieur On reconmmande l'installation d'une sortie Une dérivation séparée dessert ces pièces
étanche pour les domiciles. pour lesquelles les mêmes règlements
s'appliquent.

NOTA: Ce tableau indique les exigences minimales. quant au nombre et à l'emplacement des prises de Gourant. Pour plus de
renseignements. communiquer avec un fournisseur, un maître électricien ou alfec le Bureau des examinateurs-électriciens de votre
région. Les installations doivent être conformes au Code national de l'électricité.

Fig. 23,10 Exigences el implantation des prises de cou rani

rieur à 12 pour un fusible de 20 ampères Implantation des prises de courant et des prises de courant sont dans la mesure du
et la charge maximale ne devra pas excé- circuits d'éclairage. Les symboles pour les possible, placées à égale distance l'une de
der 2 300 watts. Le tableau à la figure accessoires électriques utilisés dans les ha- l'autre, autour de la pièce. On doit installer
23.11 indique la consommation approxi- bitations et autres édifices apparaissent à des interrupteurs à trois points dans toute
mative en watts des divers appareils ordi- l'appendice. Au Québec, on préconise l'em- pièce ayant plus d'une entrée, dans les longs
nairement alimentés par ces circuits. ploi de symboles normalisés par l'ACNOR. couloirs ainsi qu'au bas et au haut des
Les plafonniers constituent la principale escaliers. Ceci permet à une personne
Circuits pour un seul appareil. Ces circuits source d'éclairage et ils se commandent de- de s'éclairer en entrant et d'éteindre la
ne desservent qu'un appareil chacun, tel puis un interrupteur mural installé du côté lampe en quittant par l'autre porte. Dans
qu'une cuisinière, un chauffe-eau, un systè- de la porte donnant directement accès à la une pièce où il n'y a pas de plafonnier
me de chauffage à commande automatique, pièce. Dans le plupart des pièces où il y a ou d'applique comme dans les salles de
une laveuse automatique ou une sécheuse un grand mur libre, les prises de courant séjour modernes, on doit installer une
automatique, ou encore un établi. Les fu- doivent être installées à tous les douze pieds prise de courant pour une lampe, com-
sibles pour ces circuits sont de formes et de de mur ou fraction majeure de cette lon- mandée par un interrupteur mural à l'en-
dimensions variées. gueur, mesurée au niveau du plancher. Les trée de la pièce. Dans une cuisine ou
502 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

m~,CH=AM=B=RE==~
Bouilloire électrique .................. 1 500 watts
Grille·pain automatique ............ 1 100
Cafetière .................................... Plus de 1 100 Il

Gaufrier ou grillette ................ Plus de 1 100


Batteur électrique ...................... 100 Lorsqu'un conducteur se déplace dans un
Poste de radio ............................ 100 champ magnétique invariable ou reste im-
Téléviseur .................................... 300 mobile dans un champ magnétique variable,
Ventilateur inamovible .............. 100 il engendre alors une force électromotrice.
Rôtissoire électrique .................. 1 500 " La tension de cette force électromotrice
Réfrigérateu(~ ............................ 150"
Fig. 23.13 Deux interrupteurs li trois points com- d'induction est proportionnelle à l'intensité
Fer à repasser ............................ 1 000
Repasseuse .................................. 1 500 mandant deux plafonniers du champ magnétique et à sa vitesse ou à
Lampadaire (chacun) ................ 150-300" ceUe du conducteur.
lampe de table (chacune) ........ 50-150 une cuisinette, on doit installer au moins
deux prises de courant à hauteur de table Ainsi, en doublant l'intensité du champ
Aspirateur .................................... 125
Tube fluorescent (chacun) ........ 15-40 ou au·dessus des surfaces de travail. La magnétique ou la vitesse du mouvement, on
Radiateur portatif ...................... 1 000 figure 23.14 illustre les sorties dans une cui· double la tension de la f.é.m. induite puis-
Ventilateur portatif .................... 100" sine type. Cette installation comprend deux que le nombre de lignes de forces magnéti·
Couverture chauffante prises de courant au·dessus de la surface de ques balayées par le conducteur doublera.
électrique ................................ 200 travail et une pour le réfrigérateur. La cui· Inversement, toute diminution de la vitesse
Conditionneur d'air de sinière électrique, l'horloge, le ventilateur et ou de l'intensité du champ magnétique ré·
t HP" ...................................... 1 000 " le lave·vaisselle requièrent des prises de cou· duit d'autant la f.é.m.
·Un réfrigérateur consomme au démarrage plu· rant spéciales. Le circuit devrait compren- Afin d'illustrer le fonctionnement d'un
sieurs fois la quantité d'électricité qu'il con· dre un plafonnier ainsi qu'un luminaire au· alternateur, considérons un rotor formé d'un
somme par la suite. Ce phénomène explique dessus de l'évier, de la surface de travail et
pourquoi les appareils d'éclairage diminuent aimant permanent bipolaire et d'un stator
du coin·repas. Le tableau à la figure 23. JO, formé d'un seul enroulement conducteur.
d'intensité au même moment. donne la liste des exigences minimales d'im·
·'Une dérivation spéciale peut s'avérer nécessaire La figure 23.16 montre différentes positions
plantation des prises de courant, des lam· du rotor tournant à une vitesse constante.
pour brancher un conditionneur d'air de plus de pes et des interrupteurs.
t HP. Au·dessus, un graphique indique la tension
La figure 23.15 illustre un schéma unifi- de la force électromotrice induite dans le
la consommation indiquée représente une moyen-
ne. la consommation réelle peut varier légèrement laire et la nomenclature pour un chalet. Les fil formant la bobine, mesurée par un volt·
d'une marque de fabrique à l'autre. figures B et C montrent la méthode utilisée mètre branché aux extrémités du conduc·
pour tracer le schéma de ce chalet et pour teur comme pour une pile.
Ontario Electrical League préparer la nomenclature. On doit noter
Fig. 23.11 Consommation en walts d'appareils mé- que dans les pièces, les prises de courant et La position 1 du rotor correspond à une
nagers les sorties d'éclairage ne sont pas toutes tension nulle de la f.é.m., puisque la bo·
branchées sur le même circuit. Sur ce der· bine se situe hors du champ magnétique.
nier schéma, on trace les fils presque en Le rotor continue sa course, le pôle Sap·
proche du conducteur supérieur en position
2. Quelques lignes magnétiques sont ba·
CHAMBRE layées par le conducteur et la tension de la
f.é.m. s'accroît jusqu'à la position 2 où elle
atteint son maximum. Dans cette position,
la densité du champ magnétique devient
maximale, bien que la vitesse du rotor de·
meure constante.
On doit particulièrement remarquer que
l'amplitude de la tension augmente à cause
Al INTERRUPTEUR MURAL COMMANDANT UN PLAFONNIER
de la concentration des lignes de forces ma·
gnétiques dans le stator et ne dépend pas
de la vitesse du rotor qui demeure constante.

NOMENCLATURE La règle des trois doigts de Fleming ap·


3 PlAFONNI ERS pliquée à la position 2 démontre que le cou·
5 INTERRUPTEURS
1 HORLOGE rant électrique induit circule à partir du
1 CUISINIÈRE conducteur, en haut de la figure (pôle po·
1 VENTILATEUR
sitif) vers le lecteur et retourne par le bas
Fig. 23.14 Sorties électriques recommandées pour (pôle négatif). Sur le graphique, la partie
une cuisine de la courbe située au·dessus de la ligne de
tension nulle représente la tension positive
ligne droite avec peu de détours. On com· induite dans le circuit. Entre les positions
pIète un schéma d'implantation par une no- 1 et 3, cette tension varie entre zéro et le
BI IMPLANTATION DES PRISES DE COURANT
menclature pour économiser le filage et maximum pour revenir ensuite à zéro lors·
Fig. 23.12. Étude d'implantation des prises de cou- pour obtenir une meilleure répartition des que les pôles du rotor s'éloignent des con-
rant des plafonniers el des interrupteurs sorties pour chaque circuit. ducteurs.
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 503
Entre les positions 3 et 4, le pôle S du
rotor s'approche du conducteur inférieur.
En utilisant encore la règle des trois doigts,
on constate que les pôles du conducteur
CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE
sont inversés et que le pôle inférieur devient
positif. La courbe du graphique apparaît
sous la ligne de tension nulle, atteint le
point maximal en position 4 pour revenir à
zéro lorsque le pôle S arrive au point de
départ en position 5.
La courbe de la f.é.m. ainsi induite, tra-
cée pour un tour complet du bipôle, cor-
respond à la valeur du sinus des angles de
rotation. C'est pourquoi elle porte le nom
de courbe sinusoïdale.
CUISINE Une courbe tracée à l'échelle permet de
SALLE DE SÉJOUR mesurer la tension instantanée à tous les
points d'une période. On peut aussi calcu-
les les valeurs instantanées de l'intensité du
courant électrique.
La figure 23.17 montre un générateur vu
en bout, dont l'armature tourne en sens in-
verse des aiguilles d'une montre dans un
Al SORTIES ÉlECTRIQUES POUR UN CHALET
champ d'induction uniforme. Les positions
d'un des conducteurs apparaissent à des in-
tervalles de 15 Les courbes des tensions
0

et de l'intensité du courant électrique tra-


1
1 cées à l'échelle permettent d'en calculer les

~
valeurs instantanées à tous les points de la
période et de les reporter au tableau.
La puissance instantanée se calcule donc
facilement en multipliant la tension en volts
par l'intensité en ampères. La puissance
l instantanée en watts ainsi calculée et portée
au tableau produit donc la courbe de puis-
sance apparaissant au graphique.
De 0 0 à 180 0 de la période, la tension et
l'intensité étant positives, la courbe de puis-
sance obtenue est aussi positive. De 180 à 0
DÉRIVATION 6
360 les deux valeurs étant négatives, leur
0
,

DÉRIVATION 7
1 produit donne donc encore une valeur po-
1
sitive à la courbe de puissance.

;,,,,~J
Dans certains circuits, le courant retarde
ou devance la tension, comme à la figure
L -_ _ _ _ _ _ _ _ _ __
-'---'----'='f _ _ _, _ _ _ 23.18. Pour déterminer la puissance instan-
DÉRIVATION 3 tanée, on utilise la méthode expliquée pré-
cédemment. Dans ce cas, la puissance cal-
culée aux points 1, 3, 13 et 15, montrée à
la figure 23.18, égale zéro puisqu'une des
PRISES SORTIES INTERRUPTEUR INlERRUPTEUR
CUISINE COIN·REPAS EXTERIEUR DE COURANT D'ECLAIRAGE UNIPOLAIRE 3-POINTS HORLOGE CUISINIÈRE valeurs, tension ou intensité devient nulle.
CIRCUIT 1 2 3 415161 7 4151617 41 5 16 17 41 5 16 17 6 220V Enfin, aux points 2 et 14, une des valeurs
NOMBRE 1 1 1ÉTANCHE 71 4 1212 141413 1 1 est négative ce qui donne une puissance né-
14 13 12 1 12 1
gative.
Cl NOMENCLATURE DE SORTIES ÉLECTRIQUES

Fig. 23.15 Schéma unifilaire et nomenclature pour 1111 chalet


504 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

UNE PÉRIODE - - - - " ""-----


-----~--T
--l
1
~

> TENSION
!:: MAXIMALE
=
""' ~
t::
=>
c

-+
z ANGLE OEROTATION
z
=: 0°
=
;:::;
>- ~

>
i=
«
.:=;::
2:

2 3

Fig. 23.16 Graphique de tension (une phase)

COURBE DE PUISSANCE

N COURBE DU
COURANT

~ +-

o 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180 195 210 225 240 255 270 285 300 315 330345 360

s 1. AN~~: ~:R~~:;TlON ~I
VUE EN BOUT DU GÉNÉRATEUR

Fig. 23.17 Méthode d'évaluation de la té.m., du courant et de la puissance, par la courbe d'induction sinusoïdale
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 505

COURBE DE PUISSANCE

COURBE DE LA F.tM.
N
TENSION EN ---+30°--i
AVANCE SUR 1 1
LE COURANT ~I~21-~3~;L-I!#.~~~~~~~~H~.!f--T~r--T--f.f~18+E.~P.+5#9if.f.if::rT---i
9 8 5

~
1

o 15 30 45 60 75 90

s l, ANGLE DE ROTATION
UNE PÉRIODE

VUE EN BOUT DU GÉNÉRATEUR

Fig. 23.18 Méthode d'évaluation de la f.é.m., du courant et de la puissance, par la courbe d'induction sinusoïdale lorsque le courant retarde de 30'

BLOC DE
DÉRIVATION
INTERRUPTEUR

EXERCICES DE DESSIN
SCHÉMAS MULTIFILAIRES
1. Sur une feuille de format «B», tracer
un schéma développé des circuits de la sé-
cheuse (Fig. 23.2A) d'après le schéma uni-
filaire. Les divers éléments seront placés
dans leur position respective et les fils tra-
cés de façon à former un schéma équilibré.
2. Reprendre l'exercice 1 d'après le sché-
ma de la sécheuse à la figure 23.22.
3. Reprendre l'exercice 1, en traçant un
schéma développé du lave-vaisselle montré
à la figure 23.23.
4. Reprendre l'exercice 1, sur un papier
de format «C» et tracer le schéma dévelop- VOLTMÈTRE
pé du four encastré, montré à la figure Fig. 23.19 Schéma de montage indiquant comment ajuster la limite de tension minimale du conjoncteur·
23.24. disjoncteur
506 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

CIRCUIT D'ALLUMAGE CIRCUIT D'AVERTISSEUR

RELAIS D'AVERTISSEUR

CIRCUIT D'ALIMENTATION

CIRCUIT DE DÉMARRAGE CIRCUIT D'ÉCLAIRAGE


Delco-Remy
Fig. 23.20 Schéma de câblage type pour une automobile
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 507
THERMOSTAT 5. Reprendre l'exercice 1, en traçant un
TRANS schéma développé de la ClllSlmere électri-
~1 wcr---,..2

~-<;~?E~iiZ~IJC~~glTg
que, montrée à la figure 23.25.

RELAy·T
6. Sur une feuille de format {(C», tracer
RELAY h ~"~ ARMATURE
1
un schéma développé de la laveuse de luxe,
COll.---l l 'LL~~ LV SIDE comme à la figure 23.26A.
co~~lcT ~~T
L--------3-;~ ~VOL TAGE
. :.:LlNE 7. Reprendre l'exercice 1, sur une feuille
SIDE de format {(B», en traçant un schéma dé-
ELEMENTARY DIAGRAM
OF STACK CONTROL veloppé d'une laveuse ordinaire, comme à
la figure 23.27.
8. Sur une feuille de format «B», tracer
un schéma unifilaire des circuits pour le
brûleur à l'huile à la figure 23.21. Placer
les éléments dans leur position respective.

MAIN
JUNCTION

Fig. 23.21 Schéma de liIarie pour un brûleur à l'huile

r---------
B

L~
~ ~ ~ - - - - -_.-_

_-FLUORsETSACRET~R
~-~ - - ----

LAMP. _ -

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _~(~~~_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
--- -

--1 w
NOTE
FIELD CONNECTIONS

FOR 3 WIRE SERVICE CONNECT GREEN GRQUND JUMPER


CQNDUeTOR TO CENTER (NEUTRhL) TERMINAL Of TERMINAL
BLOCK.
FOR 120 VOLT SERVICE CHANGE RED WIRE AT TERMINAL
BLOCK AS SHOWN BY OOTTEO UNE _ CONNE CT GAQUND
JUMPEA TO TERMINAL BLOCK MOUNTING BRACKET U$ING
seREw AND NUT PROVIDED
"-./
FLUORESCENT

~
rLA~::i~W~TCH CONNECTIONS FOR
120 VOLT 2.WIRE
USE PACKAGE 5876843
B B AND KIT 6591707
CONNECTIONS FOR 11201
1:, !
//
120-240 VOLTS 3 WIR' /

,::O~
1 1
L'
---"I,--\-\-~__,\ , !
BALLAST
M
L-_ _W"-_ _
OR FABRIC
J 5ELECTOR
SWIICH

BR BR-I W W-2
TERMINAL
BLOCK

8R 8-1 1'1-1

CON SOLE
CABINET --~ ~--~-
CONNEC TOR

BR WIRING AS VIEWED FROM REAR SERVICE POSITlQN

COLOR SYMBOL OR 8-\\'-1

BLACK 8.8-1,8-2
WHITE W,W-I,W-2 '11-8 R-I
RED R,R-I
y G
YELLOW
BLUE BU 18 BUI
ORANGE OR INTERIOR Œ' Y-VI
BROWN BR, BR-I LAMP
TIMER DO OR
PUR PLE PU
ELEMENTARY ( ' \ LIMITER SWITCH
GRAY GY THERMOSTAT
TAN T DIAGRAM \ R-W
WHITE-BLACK 1'1-8__
BLACK-WHITE B-W 8-W-1
RED-WHITE R-IN
YELLOW-WHITE Y-W
BLUE-WHITE eu-YI
GREEN GIGROUNDl 3 2
"'_/
CONTROL
THERMOSTAT

... -SPLICE CONNECTOR-BLACK


CP -SPLICE CONNECTOR-WHITE /1:"-----' BU

1 (BU~:j:=~BU-=W:j
Frigidaire Products of Canada Limited ( ~" R R-I
Fig. 23.22 Schéma unifilaire pour une sécheuse \ MQTQR
R""';'_....!!::L._/
___

"- ----_/ /
....
508 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

COlOR SYMBOl TIMER


ELEMENTARY DrAGRAM
BLACK
WHITE

[ff-=
W,W-I,2

ORBRPU
YELlOW V
BROWN
ODQR LATCH SWITCH
B r - - - 1Gy ORANGE

L
PURPLE
GRAY
J Iv
BLUE BL
GV

Fill
G-'
BLACK-WHITE
RED-WHITE
B-W
R-W
I.-w .......
R...w.......-........OR
VALVE
r--, GREEN (GROUND) G, G-I.2,l

( )
BL W

BL W-2 WIRING AS VIEWED FROM FRONT SERVICE POSITION G

_______ ~OR _ _ _ _ _ _ _ __

HEATER

i- ------ CONTROL BOX --- -------

l LINE CO RD
AND PLUG

w
Frigidaire Products of Canada Limited

Fig. 23.23 Schéma de raccordement


pour un lave-vaisselle

B~~J
WIR1NG AS VIEWED FROM FRONT SERVICE POSITION [1-- --,- W

~

1 :
~__ J
,.ov
W
AR
120V 120V
r-------,
RIGHT OVEN
B BU
iBAKf~
IUNIT~ IlJoI ___ , OVEN

1
L.: 1---'
~
1

1",-
LAMP B BU
(
""
.... ,f
1 \
)t :-.\
,," 1
( ' f "\
\
FUSE

J ... )

1 :

I.,oll [UV"
UNIT 11 8 &-1 &
1

1
l
L If-]
_
i_
1
'---
L_ t--=- ~
V" v
IleoNDulT
Il

~r."-u--._-_-_--_---_-_-_I_-~r,=_~~~=~-'~_~.~.'!.-~_~t-ï_-F-_LU-O-R--fs-e-~-NT-L-A-~-P;·_-_-_-_~-w-·r-:v:-,t1~v-~,-L-tt-T-f-:~;:f~~~f~,:
_ k_~.
Frigidaire Products of Canada Limited ~
-t.±:w'
v 1
1 B
sul
Y Y-I
L ___ J COlOR SYMBOL

Fig. 23.24 Schéma de raccordement pour


OVEN LAMP SWI TeH

W
.fD
WHITE
R,RoI
W,W·,
un four encastré ~I BLACK B.8-18-2

~5D
!/ BLUE BU,BlH,2 34
8U~ B BRDll
YELlOW
1 -, BROWN
Y,Y-I,Y-2
BR,BR-I
I( AS \ 1 G GREEN G
1 \ 1 PURPLE P
L~~--.JR . . SPLICE CONNECTOR
MEAT P
TEMPERATURE _ SLfEVE CONNfCTOR
INDICATOR
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 509

SURFACE AND OVEN UNIT

RESISTANCE IN OHMS WATTS

L.R. SURFACE 21 2600


R L.F. SU RFACE 37 1450
r-----------------~~
JL (iR) R.R. SURFACE 37 1450
R.F. SURFACE 26 2050
"-" " , BROIL UNIT 14.5 3600

BU BAKE UNIT 18 3000


.-----------~~~ B

INFINITE
HEAT SW
B
R

B
FLUOR
( ',LAMP
w \ ./ SW
FLUOR y-- B
w ~______L_AMP~-~

B
R R COlOR Boa SPLICE CONNECTOR
SYMBOL
RED R
WHITE W
BLACK B
BLUE BU
YELLOW y
BROWN BR
GREEN G (GROUND

r---r-------------------------------~w· ~) BU
OVEN
LAMP
G SW
R
WIRING AS VIEWED FROM REAR OF RANGE B
,_/L
1
FLUOR
STARTER
LlNE GROUND
TERMINAL CONNECTION
BLOCK OPTIONAL

Frigidaire Products of Canada Limited


Fig. 23.25 Schéma de raccordement d'une cuisinière électrique

SCHÉMAS SIMPliFIÉS (ÉLECTRICITÉ) 4. Sur une feuille de format «E", tra- 8. Sur une feuille de format «A», tra-
cer un schéma simplifié des circuits d'une cer un schéma simplifié des circuits pour
Nota: On trouvera les symboles graphiques sécheuse d'après le schéma développé à la un four encastré d'après le schéma unifi-
à l'appendice. figure 23.22. laire à la figure 23.24.
1. Sur une feuille de format «A», tra- 5. Sur une feuille de format «B", tra-
cer un schéma simplifié des circuits d'un 9. Sur une feuille de format «C", tra-
cer un schéma simplifié d'après le schéma cer un schéma simplifié des circuits pour une
de montage à la figure 23.19. lave-vaisselle d'après le schéma développé
à la figure 23.23.
laveuse d'après les données de la figure
2. Sur une feuille de format «B", tra- 6. Ssur une feuille de format «B", tra- 23.26.
cer un schéma simplifié des circuits électri- cer un schéma simplifié des circuits d'une 10. Sur une feuille de format «C", tracer
ques pour automobiles d'après le schéma cuisinière électrique d'après le schéma dé- quatre schémas simplifiés des séquences sui-
de câblage à la figure 23.20. veloppé à la figure 23.24. vantes pour la laveuse de la figure 23.26 :
3. Sur une feuille de format «A", tra- 7. Sur une feuille de format «C", tra- remplissage, première minute de lavage,
cer un schéma simplifié des circuits pour le cer un schéma simplifié du circuit d'éclai- première minute d'essorage et de rinçage.
brûleur à l'huile d'après les renseignements rage d'après le schéma développé à la fi- Les boutons de sélection 1 et de program-
fournis à la figure 23.21. gure 23.25. mation 12 ont été actionnés.
VI
.....
o
1:""
r---------------------------~==============:W~c= FLUORESCENT LAMP ~~~~~'~====~l FABRIC SELECTOR TIMER t!1
rJl
ELEMENTARY ELEMENTARY DIAGRAM rJl
DIAGRAM "d
FAElRIC SELECTOR S'NITeH ASSEMBL'1'
t!1'
""_w~
r--y-~I~~GY-~B--~Wl B (")
100
IT~
1L - OR_~"'R
SR.W W 18U- TT- T- OR-~
PI< Ts-w
R PU TA-w 1 "
OR-W~ l ;;:
- - - - -- - -
}=w 1:""
y

1
~J
PU-"" R-W'
IR_W_I T-R~
::3
y t!1'
'fM
10
rJl
L ______ J
1 W~ l,'
'\ 3 t!1
-J
( T;;ewy.\
FASRIC
SOFTEfIIER

,--,
DISPENSER
DETERGENT

,-,
DISPENSER
.u-l
~T-I
. Z

LAMP
SWlTCH
\MOTOR

'- 1 , 1 W-I 1, ....-.J1


~T-2 "
t!1
rJl
rJl

,.L~R~
.W-BU

SI~9 Z
(~
,.,!" 1 El
ORIJ_W W-ft
Z
r._~\STARTER G:~".'S" ~~
6.--.. W_BU
g
/ rJl
J- >-l
PK
R-. :;d

LlO j. 18-2 ( t OR·8


;;
1:""
'WITCHL~B-
l,'

'----+e
J- GY t-
OR-B

EI-w f+-..---o
1.2.3,4,~,6 TM't-;";.~~
16
pu~
>,.
PU-W
~_T-R
R-W..-J

SWITCHES ARE SHOWN WITH NO


221 OR-G
BUTTONS DEPRESSED
BUTTON NUMBERS, SHOWN ABOVE,
14

13~\--:GBU
INOICATE WHICH SWITCHES ARE
CAUSED TO OPERATE OPPOSITE
TO POSITION SHOWN WHEN
BUTTO:~ IS DEPRESSEO

OROER OF BUTTONS, LEFT TO


RIGHT, .... IEWED FROM FRONT
w OF WASHER. 11
12 _R-W
1
HOT
1SOLENOIO [iJ00 o !Il 0 pu-1
o !Il 0
MOTO" CONNECTO"
(RED)

,------,
1 r.;-;;-;Z;.l 1
wl
ri.m-t-,
LTll~.....J
1. I COLD BLACK
COLOR
B,B-I, B-2
§]E!J§]
SYMBOL
W

BR

L~.!..'--.!~·~ ~
SOLENOID

~~.
WHITE W,W-I,W~2,W-3,W

Il .f T RED R,R-I,

1 MOTOR l" t'-'----~ YELLOW


BLUE SU
1 1 ""OWN SR

ï-r~1
PINK PK

1 1 1 j, ,1
ORANGE
PURPLE
GRAY
OR,OR-I
PU 9fO
TAN T, T-I,T-2 OR
ORANG€-BLACK
BLACK_WHITE B-W,B-W-I
RED-WHITE R-W,R_W_I
BROWN-WHITE BR-W
-<1-7529119 TERMINAL ORANGE-WHITE OR-W
PURPLE-WHITE PU-W
WHITE-RED W-R
TM.TIMER MOTOR TAN_RED
RED-GREEN R-.
~ • OOUBLE SPL1CE CONNECTOR
'NIRING AS YIIEWED FROM "fAR OF WASHER ORANGE-GREEN OR-G ,OR-G-I
4 "SPLICE CONNEC TOR-BLACK
WHITE-BLUE W-BU
c:()"SPLICE CONNECTOR-WloiITE
. . . 6568026 REC. HOU$ING GREEN G (GAOU"tD 1

(A) CONNECTION DIAGRAM

Frigidaire Products of Canada Limiled


Fig. 23.26 Schéma de raccordement d'une laveuse automatique (suite)
Conlinuily shown lirsl is wilh one Program Bulton (6 Bulton Side) depressed
lor each posilion. Program Bultons cancel ail olher bultons.

Continuity 1 2 3 4 5 6
Y 10 BR·W .. _ - -
y 10OR·W
y 10 T-R
Tl 10W
Tl 10 BU
Tl 10 T2
T2 10 BU
T2 10 PK
T2 10OR-G
OR-G to PK
GY ta R
R-G to GY
--
R-G to R
R-G la OR-B
B ta B-W
PU-W ta PU
PU-W ta R-W

Selector Positions
1. Regular White and Color Fast 4. W & W-While Colton
2. Regular Non-Color Fast 5. W & W-Man Made
3. Special 6. Delicate
With one Progra m Bulton depressed, the Option Bultons are depressed to re- TIMER CONTINUITY a SEQUENCE
vise the above conti nuity as shown below.

Revised
Options Continuity 1 2 3 4 5 6
--i 1-75 Seconds. 6·Advanceoftimer~iGl t"'
T2 to BU • Contact closed. Circuit completee!. tti
7 T2 to PK t:8l Contact closed. Circuit incomplete.
>-l
T2 to OR-G
1%1 Overflowing while soaking or
~
()
8 R-G ta GY ogltatmg. tti'
R-G to R @ Completes circuit for Worm wosh option. ~
m
9 R-G ta GY CIl
NOTE: CIl
R-G ta OR-B
10 Y ta T-R
Contacts No. 7,8,9, a 10 ore
eflergized only long enough
gm,
11
Y la BR-W ta start washer mator. is::
Y to OR-W f;;
~
Option Selections m':.
7 Small Load 9 Cold Wash 11 Extra Rinse t"'
8 Cold Rinse and Soak 10 Soak and Wash J2 Cancel tti
()
(B) CONTINUITY DIAGRAM, FABRICS AND OPTION SWITCH (C) CYCLE OF OPERATION FOR REGULAR HOT WASH >-l

Frigidaire Products of Canada Limited ~


::;
Fig. 23.26 Schéma de raccordement d'une laveuse automatique
tti'

-
VI
512 TIMER
TlMER (UPPER
TERMINAL PANEL)
ElEMENTARY WASH
DIAGRAM

r-·--J
SELEcrOR
SWITCH

1 O-G
I1
LV

MOTOR
PROTECTOR
r--'S_I

i
L __ ..J • ri -1

1 8-2
~
LlO
SWlrCH

TIMER (LDWER CONSOLE


B. TERMiNAL PANIEL)
CABINET

8l "-1
REAR ACCESS_

------,
PANEL
( IN SERVICE POSITION)

J-~
,---
GAPACITOR 1
;-----'-'0.
1

1 1

BU
1 L~
~ )
OR
UNE GORD "---- - - - - - - - , /
/--"'"\
AND PLUG

COlOR
1
t~~~~,0--------"'------+--------f---'----------'

"
SY III BOL
BLACK 8,8-1,6-2
WHITE
RED
ORANGE OR )
BLUE BU
TM 'TIMER ~OTOR
~-~ r:::::J SPLICE CQNNECTQR- WHITE

~Y~EL~L~O~W~--+-~~~-- 1118 SPliCE CONNECTOR - 8LACK

MDTQR CONNECTOR (WHITE)

(A) CONNECTION DIAGRAM

TIMER CONTINUITY BI SEQUENCE

(B) CYCLE OF OPERATION FOR A REGULAR HOT WASH NOTE:


-l ~60 Seconds.
Contacts No. 7,8,9, 10 area.
III Contact closed. Circuit compleled_ I%l Overflowing while soakinçl or agitaling.
energized only long enough
l:8:l Contact closed. Circuit incomplete. I:!J Contact may be open or closed. 1o slarl wosher motor.
Frigidaire Producls of Canada Limited
Fig. 23.27 Schéma unifilaire et diagramme de programmation d'une laveuse automatique
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 513

16 3

Fig. 23.28 Poste récepteur à une lampe

24

Fig. 23.29 Poste récepteur à deux lampes

Fig. 23.30 Poste récepteur à deux lampes, alimentation secteur

LISTES DES ÉLÉMENTS POUR LES SCHÉMAS DES FIGURES 23,28, 23,29 ET 23.30
------~------------------------_1

1 ANTENNE 9 LAMPE À INCANDESCENCE 17 RÉSISTANCE EN CHARBON, 2,7 Mil


2 CONDENSATEUR VARIABLE 10 CASQUE 18 RÉSISTANCE VARIABLE [RÉGLAGE D'AMPLIFICATION)
3 CONDENSATEUR, 250 p.p.F MICA 11 REDRESSEUR AU SÉLÉNIUM 19 TRANSFORMATEUR D'ANTENNE
4 CONDENSATEUR 1 p.F 12 RÉSISTANCE, 1 000 OHMS 20 TRANSFORMATEUR À NOYAU
5 CONDENSATEUR ,002 p.F TUBULAIRE 13 RÉSISTANCE, 27000 OHMS 21 LAMPE DUOTRIDE 6H6
6 CONDENSATEUR ,005 p.F TUBULAIRE 14 RÉSISTANCE, 47000 OHMS 22 LAMPE TRIODE 6J5
7 CONDENSATEUR ,02 p.F TUBULAIRE 15 RÉSISTANCE, 100000 OHMS 23 LAMpE PENTHODE 6SJ7
8 CONDENSATEUR DE FILTRAGE, 20 p.F 16 RÉSISTANCE, 270 000 OHMS 24 ALIMENTATION 110 V
514 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

RI 10000 OHMS Rll 2200 OHMS CI 8 ,uF TI lK/IK C.T. TRANSFORMATEUR A NOYAU MAGNÉTIQUE
R2 150 000 OHMS R12 4 700 OHMS C2 .50
R3 6800 OHMS R13 33000 OHMS C2 .02 12 100 C.T./V.C. TRANSFORMATEUR A NOYAU MAGNÉTIQUE
R4 50 000 OHMS R14 47000 OHMS C4 .20. TRI, TR2, TR3 GE2N323
BASSE FR~QUENCE LINÉAIRE RIS 1 500 OHMS C5 .005 TR4, TR5 GE2N321 [Alirc DISSIPATEUR THERMIQUE A AGRAFES)
R5 1 000 OHMS R16 330 OHMS C6 .10
R6 10000 OHMS R17 220 OHMS C7 10 ,uF
R7 100000 OHMS R18 1 200 OHMS C8 10 ,uF SI HAUT·PARLEUR
R8 50000 OHMS R19 33 OHMS C9 50 ,uF
HAUTE FRÉQUENCE LINÉAIRE CIO 50 ,uF SW INTERRUPTEUR
R9 10000 OHMS (TOILE ISOLANTE) Cil 50 ,uF
RÉPARTITION D'AUDIOFRÉQUENCE BI PILE, 6 VOLTS
RIO 220000 OHMS
G PRISE DE TERRE Fig. 23.31 Amplificateur d'audiofréquence à 5 transistors

ENTRÉE DU SIGNAL DE DROITE VERS L'AMPLIFICATEUR


11. Sur une feuille de format «B», tra-
cer un schéma simplifié d'après le schéma
unifilaire pour laveuse automatique de la
figure 23.27.
12. Sur une feuille de format «C., tra-
TENSION DE
cer quatre schémas simplifiés des phases PRÉAMPLI FICATION
suivantes pour la laveuse automatique de -20 V.C.C.
la figure 23.27: remplissage, lavage, esso-
ENTRÉE DU SIGNAL
rage et rinçage. Les bornes R et R-G du DE GAUCHE VERS
commutateur sélecteur sont branchées pour L'AMPlIFICATEUR
les quatre phases.

ENTREE DU SIGNAL
SCHÉMAS SIMPLIFIÉS (ÉLECTRONIQUE) DE LECTURE DU
PRISE DE TERRE DE
LA T~TE DE LECTURE COTÉ GAUCHE
1. Sur une feuille de format «A», tracer
un schéma simplifié du poste récepteur à
une lampe apparaissant à la figure 23.28. A) SCHÉMA DE MONTAGE DU CIRCUIT IMPRIMÉ
Simplifier le tracé si possible.
CONDENSATEURS RÉSISTANCES
2. Sur une feuille de format «B., tracer
un schéma simplifié du poste récepteur à j--i-1 CI .05 ,uF
C2 .01 ,uF
RI 10M
R2 10M
R3 22K

ir<:~
deux lampes apparaissant à la figure 23.29 TRANSISTORS R4 22K
TRI NPN R5 8.2K
en simplifiant le tracé si possible. TR2 NPN R6 8.2K
3. Sur une feuille de format «B., tracer L--I~
T~TE DE LECTURE
R7 lM

un schéma simplifié du poste récepteur ali- TRANSISTOR STÉRÉOPHONIQUE


menté par le courant secteur apparaissant B) SYMBOLES GRAPHIQUES C) ÉLÉMENTS DE L'AMPLIFICATEUR
à la figure 23.30 en simplifiant le tracé si
Canadian General Eleelrie Company limiled
possible. Fig. 23.32 Préamplificateur
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 515
4. Sur une feuille de format «B», retra- 5. Sur une feuille de format «B», tracer teurs, des résistances et des transistors.
cer le schéma de l'amplificateur d'audio- un schéma simplifié du préamplificateur 6. Sur une feuille de format «C», tracer
fréquence apparaissant à la figure 23.31, au d'après le schéma de montage du circuit im- un schéma élémentaire de l'amplificateur
moyen des symboles graphiques appropriés. primé apparaissant à la figure 23.32. Com- transistorisé d'après le schéma de montage
Simplifier le tracé si possible. pléter par une nomenclature des condensa- du circuit imprimé apparaissant à la figure
23.33. Compléter par une nomenclature des
condensateurs, des résistances et des transis-
tors.
7. Sur une feuille de format «C», tracer
un schéma simplifié de l'amplificateur pho-
nographique d'après le schéma de montage
du circuit imprimé apparaissant à la figure
23.34. Compléter par une nomenclature des
condensateurs, des résistances, du fusible et
des transistors.
8. Sur une feuille de format «B», retra-
cer le schéma simplifié de l'amplificateur
de 50 watts et du bloc d'alimentation ap-
paraissant à la figure 23.3 en ajoutant les
cathodes aux lampes et en montrant les
lampes VI et V2 sans enveloppe partielle.
Préparer la nomenclature des pièces pour
cet amplificateur en indiquant le nombre,
la désignation ainsi que la capacité ou la
puissance lorsqu'e11e est indiquée.

Al SCHÉMA DE MONTAGE

1 A3 A5 r -- --

D~
1 SI 1

<>
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1

li""1 1
1
1
A4 A6
1 22 J\.

---------- 1_ _ _ _ - 1

TËTE DE MOTEUR DE CHANGEUR HAUT·PARLEUR REDRESSEUR EN PONT


LECTURE POUR AMPLIFICATEUR
MONOPHONIQUE

Bl SYMBOLES GRAPHIQUES DE RACCORD DES ÉLÉMENTS

CONDENSATEURS RÉSISTANCES TRANSISTORS RÉSISTANCES


C1 100 ,uF, 20V R1 680 OHMS TR1 2N2716 R9 180 OHMS
C2 150 ,uF, 15V R2 680 OHMS TR2 2N527 R10 56 OHMS
C3' 100 ,uF, 20V R5 68 K TR3 2N625 R11 330 OHMS
C5 .33 ,uF R6 56 K OHMS TR4 2N2713 R12 1 Mn VAR.
C7 .005 ,uF R7 22 OHMS R13 10 Mn VAR.
C8 330 ,u,uF R8 100 K OHMS

Cl ÉLÉMENTS DE L'AMPLIFICATEUR TRANSISTORISÉ

Canadian General Electric Company limited


Fig. 23.33 Amplificateur transistorisé
516 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Al SCHÉMA DE MONTAGE
MOTEUR DU CHANGEUR

1
1----' 1 SI

!ri ~'O--~~!
: r-I-t
1.,.,."....-1--v!
·

L __ -_J 1_ _ _ _ _ '
TÊTE DE
LECTURE MOTEUR DE CHANGEUR HAUT-PARLEUR REDRESSEUR EN PONT
MONOPHONIQUE POUR AMPLIFICATEUR

BI SYMBOLES GRAPHIQUES DE RACCORD DES ÉLÉMENTS

CONDENSATEURS TRANSISTORS RÉSISTANCES


Cl 400 l'F, 25V TRI 2N2716 R2 680 OHMS RIO 56 OHMS
C2 150 l'F, 15V TR2 2N527 R3 1200 OHMS R14 lOOK OHMS
CS 10 l'F, 20V TR3 2N2713 R5 68K OHMS RIS 56 OHMS
C7 .005 l'F TR4 2N525 R6 56K OHMS R16 M~ VAR.
CS 330 l'I'F R8 lOOK OHMS R17 10 M~ VAR.
R9 180 OHMS R18 4.7 OHMS
FUSIBLES R30 10 OHMS

FI 1! A

Cl ÉLÉMENTS DE L'AMPLIFICATEUR PHONOGRAPHIQUE

Canadian General Electric Company Limited


Fig. 23.34 Amplificateur phonographique
r- 1 ~."
- - - - - - VERTle
' - - -Al AMPLIFIER
~
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ERTICAl
1 V TENUATOR 'ID .%, r
1 AT 1 VI 8 H
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_ .,'" ."
'"
l 1 1
NOTE:THE SWEEP SELECTOR SWITCH IS SHQWN
THE REAR IN EXTREME ClOCKWISE POS!"" y;

0----__
s~g~E:~:kwl~Pg6N~1~.fP)
LONG ARRQW' WIPER
~'~--~r~~"~~~--:
1 [~'/' 1 R29
..
1

'00' SYNQlRO!:iOUS ~-y_::SS 1


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-+::L,P~~'Sci~~_
V3 • ...L
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l ALL CAPACITOR VALUES ARE IN MICAOFA,."l,\ " IO::'Y; •. _
U;!'::NAl i2AX7
1 '[
;~Ni~NACT
OTHERW1SE SHOWN 1 g" T 'SO(~·:_
~L "1
••, ::r AMPLIFIER
~ .- "

=-__ ___
160CV

1= AND 1/2 WATT UNLESS c."",t=:i".'''"5~. SP.EC!FIEO 1 ~--'-----------.....


1-
L _____ M~O=
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Stark Electronic Instruments ltd. ~


Fig. 23.35 Schéma simplifié d'un oscilloscope
n
;:J
tTl-

V1
.....
-..J
518 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

7. Combien y a-t-il de prises de courant


pour petits appareils?
8. Où sont-elles situées?
CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE 9. Une dérivation pour un seul appa-
reil est-elle nécessaire? Si oui, où est-t-elle
placée?
10. Y a-t-il des sorties non mentionnées
dans les questions précédentes ?

CHALET N° 2 - FIG. 23.37


l. Combien y a-t-il de prises de cou-
rant?
2. Combien d'entre elles doivent servir
aux petits appareils?
3. Une dérivation pour un seul appareil
est-elle nécessaire? Si oui, à quel endroit ?
4. Y a-t-il des prises de courant com-
mandées par un interrupteur? Si oui, à
SAllE DE SÉJOUR
quel endroit?
5. Combien y a-t-il de sorties pour pla-

~I
fonniers?
6. Combien y a-t-il de sorties d'éclaira-
ge à l'extérieur?
7. Combien y a-t-il d'interrupteurs?
ÉTANCHE 8. Parmi ces derniers, combien sont à
Fig. 23.36 Plan du chalet N" 1 trois points?
9. Quelle pièce comporte le plus petit
nombre de sorties?
SCHÉMAS FONCTIONNELS 5. Combien y a-t-il d'interrupteurs à 10. Combien faudrait-il de dérivations
trois points? pour ce plan afin de maintenir le nombre
1. Sur une feuille de format «B», tracer de sorties en deça du maximum de 12 sor-
un schéma fonctionnel d'après le schéma 6. Combien y a-t-il de prises de courant
extérieures ? ties par circuit d'usage général?
de câblage pour automobile apparaissant à
la figure 23.20.
2. Sur une feuille de format «B», tracer
un schéma fonctionnel de l'oscilloscope ap-
paraissant à la figure 23.35. Dimensions
db
des cadre·s pour chaque groupe de circuits CHAMBRE
montré: hauteur Ys" X 1Y2" de longueur.
Tracer la lampe V85UPI sous une forme
schématique. Le symbole d'un seul commu-
tateur à trois positions doit apparaître sur
le schéma; ce symbole doit relier l'amplifi-
cateur de synchronisation et le générateur
de balayage interne au secteur ou à la borne
de synchronisation extérieure. Ne pas mon-
trer les prises de terre et les bornes X des
lampes pour indiquer le parcours d'un si-
gnal.
SAllE DE SÉJOUR

LECTURE DE SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ


(RÉSIDENCES)
CHALET N° 1 - FIG. 23.36
1. Combien y a-t-il de sorties pour pla- _1 i
fonniers?
2. Combien y a-t-il de sorties d'éclairage CHAMBRE
à l'extérieur?
3. Combien y a-t-il de prises de cou-
rant?
4. Combien y a-t-il d'interrupteurs? Fig. 23.37 Plan du chalet N" 2
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 519

CHAMBRE CHAMBRE COIN-REPAS

SALLE DE SÉJOUR

CHAMBRE

Fig. 23.38 Plan du bungalow N° 1

BUNGALOW N° 1 - FIG. 23.38 2. Combien y a-t-il de sorties pour pla- CHALET W 3 - FIG. 23.40
fonniers au sous-sol ?
1. Combien y a-t-il de sorties? 3. Combien y a-t-il de prises de courant .Préparer une nomenclature des sorties et
2. Combien y â-t-il de sorties pour pla- au rez-de-chaussée? tracer les esquisses nécessaires du schéma
fonniers? 4. Combien y a-t-il de prises de courant unifilaire pour le chalet n° 3, conformé-
3. Combien y a-t-il de prises de cou- au sous-sol ? ment à la pratique courante et selon les don-
rant? 5. Combien y a-t-il d'interrupteurs dans nées du chapitre 23.
4. Combien y a-t-il d'interrupteurs? cette habitation?
5. Combien de ces derniers sont à trois 6. Combien y en a-t-il à trois points?
points?
EXERCICES SUR
7. Quel est le plus grand nombre de
6. Identifier les endroits où un seul in- sorties d'éclairage commandées par un seul
LES COURANTS ALTERNATIFS
terrupteur commande plus d'une sortie d'é- interrupteur? 1. Sur une feuille de format «B», tracer
clairage. S. Quelle pièce comporte le plus grand un dessin semblable à celui de la figure
7. Combien devrait-il y avoir de déri- nombre de prises de courant? 23.17. L'alternateur comporte un seul champ
vations pour les petits appareils dans la 9. Quelles pièces devraient avoir des dé" magnétique uniforme fixe et un circuit in-
cuisine et le coin-repas? rivations pour petits appareils? duit simple tournant en sens contraire des
S. Identifier deux sorties spéciales dans 10. Quelle pièce comporte une prise de aiguilles d'une montre. Déterminer des po-
la cuisine. courant et un interrupteur combinés? sitions de rotation à tous les 15 0
Tracer

9. Quelle est l'utilité des prises de cou- Il. Quelle pièce n'a pas de plafonnier? la courbe de f.é.m. en rouge, celle du cou-
rant dans les couloirs? 12. Quelle pièce comporte une prise de rant électrique en bleu. Tension maximale
10. Décrire quelques utilisations des pri- courant commandée par un interrupteur ? = 7 volts. Intensité maximale = 5 ampè-
ses de courant extérieures. 13. Combien y a-t-il de sorties d'éclairage res. Rotor: diamètre = 31h". Longueur
à l'extérieur? du graphique = S".
BUNGALOW W 2 - FIG. 23.39 14. Combien y a-t-il de prises de courant 2. Cet exercice est le même que le pré-
extérieures? cédent, sauf que le courant électrique ac-
1. Combien y a-t-il de sorties pour pla- 15. Combien devrait-il y avoir de dériva- cuse un retard de 45 0 par rapport à la ten-
fonniers au rez-de-chaussé? tions pour un seul appareil et pour lequel? sion.
520 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

CQJ-"
COIN·REPAS CHAMBRE

SALLE DE SÉJOUR

CHAMBRE

PORCHE

HEl·n E·CHAUSSÉE

[J[J
COIN DE BRICOLAGE SALLE D'ÉTUDE
SALLE DE JEU

:.;

SALLE DE SÉJOUR

------------~o~----------~

"

ç" .

. :."'Ii:

SOUS·SOL
Fig. 23.39 Plan du bungalow N° 2
LE TRACÉ DES SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ 521

CHAMBRE CHAMBRE

SALLE DE SEJOUR

E COIN·REPAS
1=

CUISINE
CHAMBRE CUISINIÈRE

D 1 1

o 2 4 6 8 10
Fig. 23.40 Plan du chalet N" 3

3. Sur une feuille de format «B", tracer 2. Combien y a-t-il de prises de courant 15. Quels sont les locaux dont le pla-
un dessin semblable à celui de la figure pour horloges électriques et où sont-elles? fond comporte des canalisations électriques?
23.17. L'alternateur comporte un champ ma- 3. De quel système de communication 16. Où est situé le poste avertisseur d'in-
gnétique tournant simple (un seul aimant dispose le professeur pour communiquer cendie?
permanent) et un stator formé d'un seul fil. avec la direction? 17. Où est situé l'avertisseur sonore d'in-
Tracer en rouge la courbe de tension de la 4. Quelle serait la consommation d'élec- cendie?
f.é.m. Tension maximale = 12 volts. In- tricité de l'ensemble des lampes fluorescen- 18. Olt sont les interrupteurs à quatre
tensité maximale = 6 ampères. Diamètre tes? points?
intérieur du stator = 3~". Longueur du 5. Combien y a-t-il de panneaux d'éclai- 19. Olt sont les canalisations dirigées vers
graphique = 7112". rage et où sont-ils? les étages supérieurs?
6. Combien y a-t-il de moteurs électri- 20. Dans quel tableau de distribution
4. Il s'agit du même exercice que le n° 1.
ques et où sont-ils? trouve-t-on les fusibles pour l'éclairage du
L'alternateur comporte 3 induits fixes à
7. Quelles sont les sorties prévues pour local 168?
120 d'intervalle. Tension maximale = 10
0

la machine à polycopier dans le local 170? 21. Combien y a-t-il de circuits diffé-
volts. Intensité = 6 ampères. Échelle:
8. Combien y a-t-il de prises de cou- rents pour les prises de courant dans le lo-
1 ampère et 1 volt sur le graphique =
rant? cal 167?
3/16". Longueur du graphique = 8". Tra-
9. Combien y a-t-il de prises de cou- 22. Combien y a-t-il de prises de courant
cer les courbes pour chaque induit.
rant au-dessus des surfaces de travail? sur le circuit de dérivation D-18 ?
10. Où est situé le transmetteur d'ordres 23. Combien y a-t-il de fils électriques
dans le couloir? branchés au tableau de distribution d'éclai-
LECTURE DE SCHÉMAS D'ÉLECTRICITÉ Il. Où est situé le luminaire de sortie? rage D, pour l'éclairage du local l69?
(COMMERCIAL) 12. Dans quel local y a-t-il un interrup- 24. Quel est le plus grand nombre de fils
À l'aide de la figure 23.41, répondre aux teur à trois points? électriques contenus dans une seule canali-
questions suivantes: 13. Combien y a-t-il de timbres avertis- sation?
seurs? 25. Préparer une liste complète des inter-
1. Combien y a-t-il de groupes de lam- 14. Quels sont les locaux dont le plan- rupteurs illustrés en en indiquant le type et
pes fluorescentes dans la salle à dessin? cher comporte des canalisations électriques? le nombre.
522 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

~NTlLATEUR 1/10 HP ESCALIER A


-..
800
-.., b-5-2

d-6-1
~ 3
\
BAS

-5-2

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P.E. .0»
COULOIR 159

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d-l I-l 1 <]D,d-I 9 6
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900
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Id-I2-Y
d-li-I 4 / \
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MAGASIN LOCAL 169
13 / 900 \
1 \
6/ / d-13-1 \

~~\, d-18~
1 400
3 SALLE A DESSIN LOCAL 168

f-- . . . . ~ 1 d-rr-I,.. __ ....--'


5 S.T.

lt,'- ~
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..... J
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d-I'-I
cl -21 2 "'10-
MACHINE 3"(
A '4 d-19 \~
POLYCOPIER
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/ \
d-11-2 / 400 C1-1'-2 \
900
s~d-II-2~
Il S.T. d-19 TIRAGE LOCAL 170
Il ~
d-18· -4P----------_:@d-18
==l 1- t-
L,
VENTILATEUR 1/10 HP

Al PARTIE D'UN SCHÉMA D'IMPLANTATION ÉLECTRIQUE POUR UNE ÉCOLE TECHNIQUE

100 TUBE FLUORESCENT


c=rr::J 100 ou 200 WATTS COMMANDÉ ® PRISE DE COURANT DOUBLE ~ HAUT·PARLEUR TRANSMETTEUR D'ORDRES,
ENCASTR É
d-5-1 PAR INTERRUPTEUR 0-5·1
PRISE DE COURANT DOUBLE AU·DESSUS
@ SORTIE D'ÉCLAIRAGE EN APPLIQUE ® DE LA SURFACE DE TRAVAIL 0t COMMUTATEUR SÉLECTEUR POUR LE
S.T. HAUT·PARLEUR PRÉCÉDENT
PRISE DE COURANT DOUBLE PRÈS DE
INTERRUPTEUR À UN POINT
~ LA TABLE DE TRAVAIL DE L'ÉLÈVE OU r-:1
I:..:J HAUT· PARLEUR DE FORME CARRÉE
DU PROFESSEUR ENCASTRÉ DANS LE PlAFOND
_11_1 INTERRUPTEURS UNIPOLAIRES
JUMELÉS
@ DÉRIVATION SPÉCIALE SELON L'ANNOTATION ~ PANNEAU D'ÉCLAIRAGE AFFLEURÉ

INTERRUPTEUR A TROIS POINTS @-I HORLOGE ÉLECTRIQUE PANNEAU D'ÉCLAIRAGE EN APPLIQUE


h~ut Ilas 4 FilS W 12 DANS UNE CANALISATION DE
1. INTERRUPTEUR A QUATRE POINTS dI! TIMBRE AVERTISSEUR o----e l" ENCASTRÉE DANS LE PlAFOND OU
DANS LE MUA. LES CANALISATIONS NON
~~iNg~liél~AGT~~~O~~E:!12 FILS N° 12 DANS
@i MOTEUR <:ri AVERTISSEUR SONORE D'INCENDIE 4 FilS N" 12 DANS UNE CANALISATION DE
J-"ENGASTIIÊE DANS LE PlANGHER

BI SYMBOLES D'ÉLECTRICITÉ TYPES UTILISÉS DANS LES SCHÉMAS INDUSTRiElS

Fig. 23.41 Schéma industriel d'implantation


LES INTERSECTIONS
ET lES DÉVELOPPEMENTS

Plusieurs objets dont les boîtes de carton,


les boîtes métalliques ou en fer-blanc, les
entonnoirs, les moules à gâteaux, les tuyaux
de poêle, les coudes, les conduits et les gout-
tières se fabriquent à partir de matériel en
feuilles taillées, pliées et roulées. On com-
mence d'abord par tracer un plan en pro-
jection orthogonale de l'objet à fabriquer,
JOINT À
pour ensuite en faire le développement afin RECOUVREMENT
de montrer la surface ou les surfaces à
plat.
Le dessin de développement peut s'appe-
ler dessin de patrons lorsqu'il est fait sur du
carton épais, de la tôle ou du bois qui sert
au découpage des feuilles. De tels patrons
s'emploient couramment dans les tôleries.

~I
Dans un tracé de développement, le des-
sinateur doit tenir compte non seulement
[ COTÉ

des surfaces à développer, mais aussi de


l'agrafage des joints et des bordures, en FOND
ajoutant les marges nécessaires. La figure BOUT BOUT -1
24.2 montre les agrafes, les joints et les bor-
dures d'usage courant. L'agrafage sert à y\ LIGNES DE PLIAGE
lO

joindre les bouts d'une même pièce; les


~-
lL
joints relient les pièces d'un assemblage,
COTÉ
parfois par agrafage, tandis que les bordu-
res servent à raidir les pièces et à éliminer
les bords coupants.
71
4
On appelle surface réglée développable ou
simplement, une développable, une surface DÉVELOPPEMENT
qui peut être appliquée sur un plan par dé-
formation continue. Ainsi en est-il du cylin-
dre engendré par une droite parallèle à une Fig. 24.1 Développement d'une boîte rectangulaire
direction donnée et dont un point décrit
une courbe donnée. Tout objet ayant une
surface unie, plate ou comportant une cour-
be simple peut se développer, tandis qu'une
surface déformée ou courbée suivant deux veloppée. Ces pIe ces, étirées par la suite, relative et les arêtes apparaissent toutes à
axes non parallèles ne se développe qu'ap- sont cousues ensemble pour obtenir la for- la même échelle. La figure 24.1 montre le
proximativement. Ainsi, le développement me définitive. développement d'une simple boîte rectangu-
d'une sphère serait approximatif et on de- laire avec le fond et les quatre côtés. Il est
vrait étirer le matériel pour compenser les à noter qu'au cours du développement de la
imperfections. Pour fabriquer le revêtement boîte, on a laissé une marge suffisante pour
d'un ballon de football ou d'un ballon au On applique ce terme au développement agrafer les angles et pour la bordure; il est
panier, on découpe des fuseaux ayant ap- d'un objet formé de surfaces planes. On aussi à noter que toutes les lignes sont droi-
proximativement la forme de la surface dé- trace chacune des surfaces dans sa position tes.

523
524 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL


~
A
~
A
,-
r-
-1=----
A Fig. 24.2 Agrafes, joints et bordures

t À RECOUVREMENT SOUDÉ

SIMPLE DOUBLE la hauteur du cylindre et la longueur


RONDE OURLETS égale la circonférence (Ti D) plus la mar-
À RECOUVREMENT RIVETÉ ge pour l'agrafe. La figure 24.4B illus-
BORDURES tre le développement d'un cylindre tronqué

-±- --i B~
l-.l
à un angle de 45 (la moitié d'un coude de
90 0
0

On détermine des points d'intersec-


).

tion pour tracer la courbe de la surface dé-


ID A 1 A veloppée. On établit ces points à partir d'u-

t -r ne génératrice du cylindre, considérée com-


me point de départ, ordinairement la plus
JOINT À AGRAFE DOUBLE courte, et de points projetés du cercle re-
présentant la vue du dessus sur la ligne qui
correspond à la surface tronquée du cylin-

rl
dre. On projette ensuite ces points horizon-
talement jusqu'aux divisions correspondan-
AGRAFE DOUBLE AGRAFE EN COIN PITTSBURGH A
tes, sur la surface développée pour détermi-
_______G:~~= ~ci=@~______

'"' ~.~ Il. -.J ~


ner des points du développement de la par-
tie tronquée du cylindre. La courbe tracée
JOINT CLAVETÉ
en reliant ces points sera d'autant plus pré-
--mr:~~-4 A Il A
cise qu'ils seront plus rapprochés.

T T T La figure 24.4C montre le développement


d'un cylindre tronqué aux deux extrémités,
à un angle de 22Y2 0, correspondant à la
AGRAFE SIMPLE AGRAFES SIMPLES AGRAFES SIMPLES
pièce du centre d'un coude en trois sections.
EN ESSE À CORNIÈRE EN QUINCONCE Il est de pratique courante en ferblanterie
JOINT EN ESSE de placer l'agrafe sur la génératrice la plus
courte. Cependant, dans le développement de
AGRAFES À CORNIÈRES JOINTS
coudes, cette pratique résulte en un gas-
pillage de matériel (Fig. 24.6A). Afin d'é-
MARGES POUR LES AGRAFES, LES JOINTS ET LES BORDURES viter ce gaspillage et de simplifier la coupe
des pièces, on décale les agrafes de 180·
BORDURES AGRAFES JOINTS pour un coude en deux parties (Fig. 24.6B)
RONDE - 2.5 x DIA DU FIL DOUBLE - CÔTÉ = A À RECOUVREMENT SOUDÉ = A
OURLET SIMPLE = A - FOND = 2A AGRAFE DOUBLE = 3A
OURLET DOUBLE = 2A CORNIÈRE PITTSBURGH CLAVETTE - PLIS = A
S = 2A. lB - CENTRE = 2A
PLI = A ESSE - JOINT = A
CORNI ÈRES - ESSE = 3A
1) S = 3A
2) PLI = A
CORNIÈRE = A+B
3) PLIS = A

La surface latérale ou incurvée d'un objet


de forme cylindrique, tel qu'une boîte de
i r
2
MARGE POUR L'OURLET

4,---------,3 4
fer-blanc, peut se développer puisqu'elle ne 3 3 4
comporte qu'une courbe formant un cercle.
La méthode employée pour le développe- ~=======12 LIGNE DE PLIAGE
ment de tels objets S'e nomme développe-
ment parallèle. La figure 24.4A décrit le
développement d'un cylindre creux. La
largeur de la surface développée égale

MARGE POUR L'AGRAFAGE


2 1
Fig. 24.3 Développemenl d'une boîte à lettres DÉVELOPPEMENT DE L'EXTÉRIEUR
DE LA PIÈCE ILLUSTRÉE
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 525

VUE AGRANDIE
DU JOINT EN A CIRCONFÉRENCE PLUS LA MARGE

~
ALLOUtE POUR LE JOINT

..........

Sffi·C A

LIGNES DE DÉVELOPPEMENT

A) DtVELOPPEMENT D'UN CYLINDRE

C~A
W' CIRCONFÉRENCE PLUS LA MARGE
ALLOUÉE POUR LE JOINT

T ~B~
C _ _ _---t_ _"Y

DÉVELOPPEMENT --l
DE LA CIRCONFÉRENCE DU TUYAU N' 1

B) DtVELOPPEMENT D'UN CYLINDRE TRONQUÉ

@ +
D/

1 ....
A CIRCONFÉRENCE PLUS LA MARGE
ALLOUÉE POUR LE JOINT
B
D C

fW>
B A
DE LA CIRCONFÉRENCE DU TUYAU N' 2

C) DÉVELOPPEMENT D'UN CYLINDRE TRONQUÉ AUX DEUX EXTRÉMlTtS


4
Fig. 24.4 Développement de cylindres

5
---4

et pour un coude en trois parties (Fig.


6 24.6C). On trouve aux figures 24.7 et
24.8 les indications nécessaires pour déve-
lopper ces coudes.

TRIANGULATION
On peut développer approximativement une
JOINT surface non développable' en supposant
qu'elle se compose de plusieurs triangles pla-
4 3 2 4 5 6
cés côte à côte pour former la surface dé-
5 6 veloppée. La figure 24.11 démontre la mé-
NOTA: LES MARGES POUR LES JOINTS ET
thode de développement par triangulation.
LES AGRAFAGES NE SONT PAS PRÉVUES

DÉVELOPPEMENT ~6~_-.:::I
[SURFACE INTÉRIEURE ILLUSTRÉE)
Fig. 24.5 Développement d'un hexagone tronqué
526 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

PERTE

Développement d'un cône. La surface d'un


cône peut se développer puisqu'il est possi-
ble qu'une feuille mince de matériel souple
la recouvre entièrement. Les deux dimen-
sions nécessaires pour effectuer le dévelop-
pement sont la génératrice du cône et la cir-
conférence de la base. Pour un cône droit,
symétrique autour de son axe, la forme dé-
veloppée représente un secteur. Le rayon
Al DÉVElOPPEMENT D'UN COUDE EN DEUX PIÈCES - LES DEUX AGRAFES SUR LA LIGNE A
de ce secteur égale la génératrice du cône
et la longueur de l'arc égale ceIIe de la cir-
conférence de la base. La proportion de la
hauteur par rapport au diamètre de base
détermine l'angle formé par le secteur (Fig.
24.9A). Le développement d'un cône tron-
qué se fait comme celui d'un cône entier,
POSITION DE L'AGRAFE EN C moins le développement de la partie enle-
vée (Fig. 24.9B). Il faut noter que les rayons
RI et R2 égalent toujours la génératrice du
cône, à partir du sommet.

La figure 24.lOA montre les diverses éta-


pes du développement d'un cône droit. Tra-
cer la vue d'élévation du cône et représen-
ter la vue du dessus par un cercle de dia-
mètre égal à celui de la base. Subdiviser ce
cercle en un certain nombre de parties éga-
Bl DÉVELOPPEMENT D'UN COUDE EN DEUX PIÈCES - AGRAFES SUR LES LIGNES A ET C Ies (12). Du point S, avec la génératrice L
sur l'élévation du cône, tracer un arc de
cercle d'après la formule cr. = 360 L/R
R étant le rayon du cercle de base. L'arc
correspond au développement du cône droit
tronqué. La base supérieure devient une
ellipse dont le grand axe se projette en mê-
me grandeur sur l'élévation. Pour tracer
AGRAFE SUR LA LIGNE C POUR LA PIÈGE N" 2
l'ellipse, on détermine le milieu du grand
axe en élévation et, par ce point, en cou-
pant le cône par un plan horizontal, on ob-
tient une circonférence en projection hori-
D zontale. La corde correspondant au point
milieu du grand axe détermine la longueur
du petit axe. On peut aussi construire l'el-
"""'=".,,----"- AG RAF ES
lipse par la méthode de la bande de papier.
Après avoir développé le cône complet,
on divise la base en un certain nombre de
divisions égales (12 par exemple) et on di-
Cl DÉVELOPPEMENT D'UN COUDE EN TROIS PIÈCES - AGRAFES ALTERNÉES SUR LES LIGNES A ET C vise l'arc du développement en un même
nombre de parties égales en les numérotant
dans le même ordre que la base. Projetant
Fig. 24.6 Disposition des joints sur les coudes
alors en projection verticale les génératrices
passant par ces points de division, elles cou-
pent la base supérieure. La rotation ou pro-
jection de ces génératrices sur la génératrice
frontale détermine la vraie grandeur de cha-
cune que l'on reporte sur le développement.
Il suffit de joindre ces points successive-
ment pour avoir le développement du cône
tronqué.
Il ...__ ....__ .....
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 527
"-
'\ 12
---';:."\ ..-". MARGES OMISES D'AGRAFES ET DE JOINTS

\ DÉVELOPPEMENT DE LA PARTIE SUPÉRIEURE


.Ii
1 7 10
1
, ... 2 -
/
...... -..... i ..._-.:;;...... 3--"'- '-"
4

AGRAFE
1

r-------------------~~~7--
6-8

- 3-11

____ __ .• 2 - 12 --!-_---.,.,.,c
1--

AGRAFE

12

1-00----- DIA ------Iool CIRCONFÉRENCE = DIA x 3.1416

Fig. 24.7 Développement d'un coude en deux pièces DÉVELOPPEMENT DE LA PARTIE INFÉRIEURE

~COLLET 1
7 Z-7-8-
,
-10-11-12--1-2-
i ,
-4- -
,
6-7 Z
6-8
5-9

" i l . .
.--- 3-11
Y-I- 2- 3-4 - 5- 6 - 7 - ~ - 9-1'0-11-1'2-1 Y

':.ho-4----'- t/ 2

RAYON DE COURBURE
DE LA GORGE
~ ~
l ~
x -2-3-4 -5-6-7 X'

2 , ! i i
WI- - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 -/0-11-12 -1 W

Fig. 24.8 Développement d'un coude en qualre pièces


1. CIRCONFÉRENCE .1
MARGES D'AGRAFES ET DE JOINTS OMISES
528 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

1, ~
CI:: ,I,

~o j
<.4-
DÉVELOPPEMENT

MARGE D'AGRAFAGE OMISE

no
DÉVELOPPEMENT

Al CÔNES DROITS

DÉVELOPPEMENT
Al DÉVELOPPEMENT D'UN CllNE

MARGE D'AGRAFAGE OMISE

7
DÉVELOPPEMENT
BI DÉVELOPPEMENT D'UN CÔNE DROIT TRONQUÉ

DÉVELOPPEMENT

Fig. 24.10 Développement d'un cône droit

Bl CÔNES DROITS TRONQUÉS

Fig. 24.9 Développement de cônes droits


LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 529

o
LIGNE DE DÉPART

VRAIE GRANDEUR
DES GÉNÉRATRICES

7
DÉVELOPPEMENT
GÉNÉRATRICES
(SURFACE EXTÉRI EURE)
AGRAFE
MARGE D'AGRAFAGE OMISE
_ LONGUEUR DE LA PROJECTION HORIZONTALE
DES GÉNÉRATRICES 0·6 ET 0·8

NOTA: LA VRAIE GRANDEUR DES GÉNÉRATRICES 0·1 ET 0·7


APPARAÎT SUR L'ÉLÉVATION
12 9 8
DIAGRAMME DES VRAIES GRANDEURS Fig. 24.11 Développement d'un cône oblique

Développement d'un cône oblique - Fig. reportant la longueur de la génératrice 0·7 rayon R égal à l'une des arêtes 0-1 en vraie
24.11. Le développement d'un cône oblique apparaissant sur l'élévation. Du point 0, tra- grandeur sur l'élévation. Tracer une verti-
se fait ordinairement par triangulation. Di- cer un arc dont le rayon égale la génératri- cale déterminant le point d'intersection 3
viser la base du cône sur la vue de dessus ce 0-6 en vraie grandeur sur le triangle rec- sur l'arc déjà tracé. De ce point 3 comme
en un certain nombre de parties égales 0-1, tangle. Du point 7, tracer un arc de rayon centre, tracer un arc 3-2, d'un rayon égal
0-2, etc. Projeter ces divisions sur la vue égal à la corde 7-6 sur la vue de dessus, au côté 2-3 de la base sur la vue de dessus.
d'élévation. Seules les génératrices 0-1 et 0-7 jusqu'à sa rencontre avec le premier arc. Tracer les droites 0-2 et 3-2. Appliquer le
apparaissent en vraie grandeur sur l'éléva- Ce dernier point correspond à 6 sur le dé- même procédé pour déterminer le point 4,
tion. Cependant, les autres génératrices éga- veloppement. Du point 0, tracer un autre joint par des droites, aux points 0 et 3. Le
lent l'hypoténuse d'un triangle rectangle arc dont le rayon égale celui de la généra- même procédé s'applique à partir des points
dont la hauteur correspond à celle du cône trice 0-5. Du point 6, déterminer le point 5 2 et 4 pour déterminer les côtés 2-1 et 4-1.
et la base, à la projection de ces génératri- en traçant un arc de rayon égal à la corde Pour constmire la pyramide, il suffit de
ces sur la vue de plan du cône. 5-6 sur la vue de dessus. Procéder ainsi plier le développement aux arêtes 0-2, 0-3
pour tous les points et les relier par une et 0-4. La marge d'agrafage n'apparaît pas
Pour déterminer ces divers triangles, on courbe. La marge pour l'agrafage n'appa- sur la figure.
dessine une figure adjacente à l'élévation du raît pas à la figure.
cône, ou diagramme des vraies grandeurs. La vue de plan d'une pyramide tronquée
On obtient ce diagramme en traçant un tri- (Fig. 24.12B) s'obtient en projetant les points
Développement d'une pyramide droite dont
angle rectangle d'une hauteur égale à celle A, B et C de l'élévation. On détermine les
l'arête apparaît en vraie grandeur - Fig.
du cône. On reporte ensuite sur la base la points A et C directement sur les arêtes
24.12. Une pyramide droite possède des
longueur des génératrices apparaissant sur frontales et les points B et D en projetant
arêtes égales. Sur la vue d'élévation, les
la vue de dessus, 0-7, 0-6, 0-5, 0-4, etc., pour les points en élévation sur les arêtes fron-
arêtes 0-1 et 0-3, égales entre elles, appa-
former une série de triangles rectangles, tales et en effectuant une rotation de 90 0 •
raissent en vraie grandeur. Sur le vue de
dont les hypoténuses 0-7, 0-6, etc., repré- Il ne reste plus qu'à relier A-B, B-C, CoD
dessus, les côtés de la base apparaissent
sentent les génératrices en vraie grandeur. et P-A.
aussi en vraie grandeur. (1-2, 2-3, etc.). On
Le développement de ce cône étant symé- développe cette pyramide comme suit: du Le développement d'une pyramide tron-
trique, on détermine la ligne de départ en point 0 comme centre, tracer un arc de quée se trace selon la méthode décrite pré-
530 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

VRAIE LONGUEUR OES LIGNES 1-2, 2-3, 3·4 ET 4-1

AGRAFE

3 ~---+:'-"'--~
r RAYON ÉGAL A LA VRAIE LONGUEUR OE LA LIGNE 0·1

R 0

A L'AIDE D'UN COMPAS, PORTER


o LES LONGUEURS DES COTÉS DE
LA BASE SUR LA CI RCONFÉRENCE

VRAIE GRANDEUR DES LIGNES


0·1, 0-2, 0·3 ET 0·4

LES AR~TES 0·2 ET 0-4 DÉVELOPPEMENT


N'APPARAISSENT PAS EN VRAIE
GRANOEUR SUR CErrE VUE (VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEURE)
MARGE O'A~RAFAGE OMISE
')
.4
A) DÉVElOPPEMENT D'UNE PYRAMIDE DROITE

ON DÉTERMINE SUR LE PLAN HORIZONTAL LA POSITION OES POINTS B ET 0


2 EN PROJETANT L'ÉLÉVATION DE CES POINTS SUR L'AR~TE 0·3. LA
LONGUEUR 3·B ÉGALE 2·B ET 4·0. PAR UNE ROTATION OE 90' DE
0·B2, ON OBTIENT LES POINTS B ET D.

RAYON ÉGAL
A A·C SUR
LA VUE DE FACE

RAYON ÉGAL A B·D SUR


LA VUE DE DESSUS

.4

o
LA LIGNE E·l REPRÉSENTE
LA VRAIE LONGUEUR
DES LI GNES B-2 ET 0·4

VRAIE LONGUEUR OES LIGNES


0-1, 0·2, 0-3 ET 0·4

DÉVELOPPEMENT
(VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEURE)
VRAIE LONGUEUR
DES LIGNES A·l MARGE D'AGRAFAGE OMISE

2
.4
B) DÉVELOPPEMENT D'UNE PYRAMIDE TRONQUÉE

Fig. 24.12 Développement d'une pyramide droite indiquant la vraie grandeur des côtés
VRAIE GRANDEUR DES LIGNES
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 531
1·2, 2·3, 3·4 ET 4·1

r
R
RAYON ~GAL A LA VRAIE GRANDEUR DE L'AR~TE

MARGE D'AGRAFAGE DMISE

o
L'AIDE D'UN COMPAS, PORTER
ES LONGUEURS DU COT~ DE LA BA-.::S:;..E_""""""
UR LA CIRCONF~RENCE

VRAIE GRANDEUR DES LIGNES


0·1, 0·2, 0·3 ET 0·4

AR~TES NON EN VRAIE


GRANDEUR SUR CETTE VUE DEvELOPPEMENT

(VUE DE LA SURFACE EXT~RIEUREl


1
2
Al D~VELOPPEMENT D'UNE PYRAMIDE

RAYON ~GAL À LA VRAIE DISTANCE ENTRE LES POINTS


A·C ET B·D REPORT~ DE L'ÉLÉVATION

MARGES D'AGRAFAGE OMISES

VRAI E GRANDEUR
DES LI GNES
0·1, 0·2, 0·3 ET 0·4

LIGNE E·1, VRAIE GRANDEUR


DES LIGNES C·3 ET 0·4

LIGNE F·1, VRAIE GRANDEUR


DES LIGNES A·1 ET B·2 DÉVELOPPEMENT

(VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEUREl

Bl DÉVELOPPEMENT D'UNE PYRAMIDE TRONQUÉE

Fig. 24.13 Développement d'une pyramide droite sans montrer la vraie grandeur des arêtes
532 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

MARGE D'AGRAFAGE OMISE

AGRAFE

DE LONGUEUR ÉGALE
À L'ARÊTE 0·2
SUR LA VUE DE DESSUS

Fig. 24.14 Développement d'une pyramide


LIGNE
oblique par triangulation
DE DÉPART

4 3 2 2
DIAGRAMME DES VRAIES GRANDEURS DÉVELOPPEMENT

(VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEURE)

cédemment et on élimine ensuite la section çant les droites A-B, B-C, CoD et D-A. On égal à B-C, déterminer l'intersection C-I et
tronquée. Sur le développement, les distan- peut aussi ajouter à ce développement la tracer la ligne B-C" Avec A comme centre
ces I-A et 3-C s'obtiennent directement de surface de la pyramide tronquée, en procé- et un rayon égal à A·B, tracer un arc de
l'élévation. Pour déterminer 2-B et 4-D, il dant comme suit: du point A comme cen- cercle. Avec B comme centre et un rayon
suffit de projeter de la vue de dessus les tre sur le développement, tracer un arc de égal à B-D sur le plan, tracer un arc de cer-
points B et D sur l'arête 0-3. B-3 = 2·B = cercle d'un rayon égal à A-C sur l'éléva- cle interceptant l'arc A-B. Tracer A-D, et
4 B. Compléter le développement en tra-
0
tion. Avec B comme centre et un rayon D,·C, pour compléter le développement.

o 1..
r
R
RAYON ÉGAL À LA
DISTANCE O·F

Fig. 24.15 Développement d'un raccord


\

À L'AIDE D'UN COMPAS


PORTER LES LONGUEURS
DES COTÉS DE LA BASE SUR
LA CIRCONFÉRENCE
DÉVELOPPEMENT
(SURFACE EXTÉRIEURE INDIQUÉE)
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 533

MARGE D'AGRAFAGE OMISE

VRAIE GRANDEUR DES


LIGNES DÉTERMINÉE
4 SUR LA VUE DE DESSUS

D c
LIGNE DE DÉPART
DÉVELOPPEMENT
B (VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEURE)

ARÊTES EN VRAIE GRANDEUR

1 2
4
5 DIAGRAMME DES VRAIES GRANDEURS

Fig. 24.16 Développement d'un raccord décalé

Développement d'une pyramide droite dont jeté l,. Cette arête représentant les arêtes comme centres sur le développement, tracer
aucnne arête n'apparaît en vraie grandeur- en vraie grandeur, on peut tracer le déve- des arcs de rayons égaux à la longueur B-C
Fig. 24.13. Pour tracer le développement, loppement de la façon indiquée précédem- sur le développement. De ces mêmes points
il faut déterminer les vraies grandeurs des ment. A et B, tracer des arcs de rayons égaux aux
arêtes 0-1, 0-2, etc. La vraie grandeur d'une Pour développer une pyramide tronquée diagonales A-C et B-D déterminées sur le
arête correspond à l'hypoténuse d'un trian- de ce genre, le procédé reste le même, à la diagramme des vraies grandeurs. Les points
gle rectangle, dont la base égale la longueur différence près qu'il faut obtenir les arêtes de rencontre de ces arcs avec les précédents
de la base de la pyramide apparaissant sur tronquées comme suit: des points A, B, C, déterminent les points D et C. Tracer A-D,
la vue de dessus, et dont la hauteur égale D sur l'élévation, tracer des lignes horizon- D-C et CoB pour compléter le développe-
celle de la pyramide. Cette pyramide étant tales jusqu'à l'arête 0-1,. Le segment de ment. On a omis les marges d'agrafage pour
droite, il suffit de déterminer la longueur droite F-1, correspond à la vraie grandeur plus de clarté.
d'une seule arête. On peut donc déterminer des arêtes A-1 et B-2, tandis que le segment
cette dernière sur l'élévation de la pyramide. E-l, correspond à la vraie grandeur des Développement d'une pyramide oblique -
Du point 0 sur la vue de dessus comme cen- arêtes D-4 et C-3. On peut donc développer Fig. 24.14. Une pyramide oblique possède
tre et 0-1 comme rayon, tracer un arc de le sommet de la pyramide. Pour développer des arêtes inégales. Déterminer par un dia-
cercle pour former la ligne 0-1" à angle la base supérieure, on doit procéder comme gramme les vraies grandeurs des arêtes 0.1,
droit avec l'axe de projection. Projeter le suit: tracer un diagramme en vraie gran- 0-2, 0-3 et 0-4. Tracer ensuite le développe-
point l, jusqu'au prolongement de la base deur, comme sur la figure, pour obtenir les ment comme suit: tracer la ligne de base
3·1 sur l'élévation. Joindre 0 au point pro- lignes A-D et B-C. Des points A et B 1-2 du développement, égale au côté 1-2 sur
534 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 24.17 Développement d'un raccord - de carré à rond

ARÊTES ET GÉNÉRATRICES MARGES D'AGRAFAGE OMISES

VRAI E GRANDEUR
DES ARËTES

1 DÉVELOPPEMENT
2
3 (VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEURE)
4

5 r - - - -_ _

Fig. 24.18 Développement d'un raccord décalé - de rectangu·


laire à rond . 5

LIGNE DE DÉPART

2
DÉVELOPPEMENT MARGE D'AGRAFAGE OMISE

DIAGRAMME DES VRAIES GRANDEURS


LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 535
4

MARGE D'AGRAFAGE OMISE

LIGNE DE DÉPART
OÉVELOPPEMENT

VUE DE LA SURFACE EXTÉRIEURE

VRAIE GRANDEUR DES GÉNÉRATRICES


AGRAFE

LONGUEUR 0·6 SUR LA VUE DE DESSUS

NOTA: LES LIGNES 0·1 ET 0·7 APPARAISSENT EN


VRAIE GRANDEUR SUR L'ÉLÉVATION

2 Fi g. 24.19 Raccord entre deux tuyaux ronds


12 Il
DIAGRAMME DES VRAIES GRANDEURS

la vue de dessus. Du point 1 comme centre, Développement d'un raccord décalé - Fig. des cônes obliques, jusqu'à ce que les points
tracer un arc de rayon égal à 0-1. Du point 24.16. Le développement de ce raccord se D et K soient déterminés. Ajouter les tri-
2 comme centre, tracer un arc de rayon fait de la même façon que le développement angles isocèles D-1-2 et K-3-4 suivis des
égal à 0-2, jusqu'au point de rencontre des pyramides obliques à la figure 24.14. cônes partiels et terminer en ajoutant les
avec le premier arc pOUr obtenir le point O. demi-triangles isocèles aux deux extrémités
Développement d'un raccord - entre des du développement.
De ce point comme centre et 0-3 comme
rayon, tracer un arc de cercle. Du point 2 tuyanx ronds et carrés - Fig. 24.17. Il suffit
d'examiner la figure, y compris la repré- Développement d'un raccord - entre des
comme centre et 2·3 (côté de la base)
comme rayon, croiser le précédent au point sentation figurative, pour voir que cette piè- tuyaux rond et rectangulaire - Fig. 24.18.
3. Déterminer les points 4 et 1 par la mê- ce se compose de quatre triangles isocèles, Utiliser la même méthode de développement
me méthode. Tracer des lignes entre tous les dont les bases forment un carré; eUe se pour ce raccord. Seules les dimensions des
points pour terminer le développement. On compose aussi de quatre cônes obliques, dont arêtes et des génératrices diffèrent. Pour
les bases circulaires forment le cercle à l'au- éviter les erreurs, tracer quatre diagrammes
a omis les marges d'agrafage pour plus de
clarté. tre extrémité et les coins du carré, les som- des vraies grandeurs. Identifier clairement
mets. Pour développer cette forme, on doit chacune des lignes.
Développement d'un raccord - Fig. 24.15. préparer un diagramme des vraies gran-
Le développement se fait de la même façon deurs. Après avoir obtenu la vraie longueur Développement d'un raccord pour tuyaux
que le développement d'une pyramide droite de 1-A, il faut développer le triangle isocèle ronds - Fig. 24.19. Pour développer ce rac-
à la figure 24.13. G-2-3 et ajouter les développements partiels cord, utiliser la méthode pour le développe-
536 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

10
7

7-+---

MARGE D'AGRAFAGE OMISE"


4
DISTANCE REELLE
ENTRE LES POINTS
DEMI- DEVELOPPEMENT REPORTEE DE LA
VUE AUXILIAIRE

EN VRAIE GRANOEUR

NOTA: LES GENERATRICES 0·1 ET 0·7 APPARAISSENT


EN VRAIE GRANDEUR SUR L'ÉLÉVATION

AGRAFE
t===========~~2~3
1 LONGUEUR 0·2 -----.l
t~EPORTÉE DE LA VUE DE DESSUS-\
7
DIAGRAMME DES VRAIES GRANOEURS
6 Fig. 24.20 Raccord pour deux tuyaux ronds
VUE AUXILIAIRE (ELLIPSE)
REQUISE POUR DÉTERMINER LA
CIRCONFÉRENCE DE LA BASE

ment des cônes obliques (Fig. 24.11), à cette


différence près qu'il s'agit d'un cône tron-
qué. Déterminer le sommet du cône en tra-
çant les circonférences des deux tuyaux dans
leur position respective et projeter les géné- CIRCONFERENCE
ratrices 1-1, et 7-7, jusqu'à leur point oe 12 xA
rencontre O. Développer le cône complet et
enlever la partie tronquée sur le développe-
ment. Les dimensions 0-2, et 0-3, sur le dé-
veloppement sont reportées à partir du dia-
granlme des vraies grandeurs.

Développement d'un raccord pour deux


tuyaux ronds - Fig. 24.20. Lorsque deux ~
u
tuyaux ne sont pas perpendiculaires, on pro- ôS '" ~
~
or
.~
«
cède au développement selon les indications '-'- .~

de la figure. Les deux extrémités du rac- '"


~ '" ~

cord apparaissent sous forme d'ellipses, il u ~


~ 5-----
devient nécessaire de tracer une vue auxili- 2!j
Q
aire partielle pour déterminer la vraie gran-
deur des cordes qui sous-tendent les arcs
entre les génératrices. Le développement se
fait ensuite, suivant la méthode expliquée il
la figure 24.19. Du fait que la pièce de rac- DEVELOPPEMENT PARTIEL
cord est un cône droit tronqué, on pourrait
aussi la développer avec précision par la for-
mule 360 UR. Fig. 24.21 Développement d'une sphère par la méthode des fuseaux
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 537

1----+----\2
A

DÉVELOPPEMENT PARTIEL

Fig. 24.22 Développement d'une sphère par la méthode des troncs de cônes [par zones)

3
2 2

1
3 2

DÉVELOPPEMENT DES PRISMES HORIZONTAUX


A C A

~_ _--I2
4

DÉVELOPPEMENT DU PRISME VERTICAL


Fig. 24.23 Intersection et développement de prismes
VUE DE LA SURFACE INTÉRIEURE
538 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

nes). La méthode des fuseaux (Fig. 24.21) ment se représentent toujours par des li-
consiste à diviser la sphère en une suite de gnes droites.
fuseaux égaux, chaque section étant consi-
dérée comme une section cylindrique. On Intersection de prismes - triangulaire et de
ne développe qu'un seul fuseau et on l'uti- pyramide - Fig. 24.25. Afin de déterminer
lise comme patron. Dans la méthode des les lignes d'intersection sur la vue du des-
troncs de cônes (Fig. 24.22), on divise la sus, on projette les points d'intersection de
sphère en sections parallèles formant des l'élévation. S'il faut développer la pyramide,
troncs de cônes développés séparément. on doit déterminer certaines lignes en vraie
grandeur. Ces lignes étant peu nombreuses,
on en trouve les dimensions à l'aide d'un
B INTERSECTIONS diagramme des vraies grandeurs, en utili-
Deux surfaces qui se rencontrent forment sant O-D sur l'élévation. On obtient ainsi,
une ligne commune ou ligne d'intersection. en vraie grandeur, les lignes 0-2" 0-1" 0-5,
Lorsqu'on trace l'intersection de deux ob- sur la ligne O-D qui correspondent aux li-
jets en projection orthogonale, il faut indi- gnes 0-2, 0-1 et 0-5 sur le développement.
quer clairement les lignes d'intersection de Le point 1 sur les surfaces O-E-F et O-B-C
chacune des surface's. Les figures 24.23 et se détermine sur le développement comme
24.24 décrivent la méthode employée pour suit: reporter les longueurs C-7 et E·7 de
trouver l'intersection de deux prismes. La l'élévation au développement pour tracer les
figure 24.23 montre le développement des lignes 0-7. Sur ces lignes, reporter les lon-
Fig. 24.24 Intersection de deux prismes à angle droit deux prismes. Un système de numérotage gueurs 0-1 de l'élévation au développement.
s'avère très utile pour déterminer des lignes
On développe le prisme triangulaire en
d'intersection. Dans les illustrations, les li- projetant les divers points de la vue du des-
DéveloPPement d'une sphère - Fig. 24.21 et gnes d'intersection apparaissent en éléva-
sus au développement et en reportant les
24.22. Une sphère ne peut se développer, tion. Les points d'intersection de ces li- distances (lettres) ou les points (chiffres)
car elle possède une surface à courbe dou- gnes s'obtieunent en les projetant de la vue
correspondants.
ble. Cependant, deux méthodes de dévelop- de dessus sur l'élévation jusqu'au point de
pement approximatif s'emploient à cette fin: rencontre avec les arêtes horizontales. Lors- Intersection de prismes à un angle quelcon-
la méthode des fuseaux (méthode de Gore) que les pièces ont des surfaces planes, les que - hexagonal et rectangulaire - Fig.
et la méthode des troncs de cônes (par zo- lignes d'intersection et celles du développe- 24.26. Le développement requiert souvent

DIMENSIONS REPORTÉES DE L'ÉLÉVATION

NOTA: MARGES D'AGRAFAGE OMISES

Dt---~<--.....>Q

N M N L
DÉVELOPPEMENT DU PRISME TRIANGULAIRE
o

A
N

D
Fig. 24.25 Intersection d'un prisme triangulaire et d'une pyramide
DÉVELOPPEMENT DE LA PYRAMIDE
(VUE DES SURFACES EXTÉRIEURES)
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 539

N M

Fig. 24.27 Intersection de prismes à un angle quelconque - hexagonal et


triangulaire
VUE AUXILIAIRE
PARTIELLE POUR
DÉTERMINER LES POINTS
D'INTERSECTION A ET B

Fig. 24.26 Intersection de prismes il un angle quelconque -


hexagonal et rectangulaire

COUPE R-R

COUPE S-S

Fig. 24.28 Intersection d'un prisme triangu-


laire el d'une pyramide

COUPE T-T
54'0 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

une vue auxiliaire pour déterminer la posi- qu'à sa rencontre avec la ligne C"C, au
tion de certains points d'intersection, tels que point C, Reporter le point C en plan sur la
les points A et B sur la ligne L. ligne C,.L. Répéter l'opération pour les
points A et B.
Intersection des prismes à un angle quelcon-
que - hexagonal et triangulaire - Fig. 24.27. Intersection d'un prisme - hexagonal - et
Pour déterminer des points d'intersection, d'un cône - Fig. 24.29. On peut déterminer
tels que A, B et C, il faut utiliser une vue l'intersection de plusieurs façons différentes
auxiliaire. Afin de compléter la vue de pro- et particulièrement en coupant les deux soli-
fil, prolonger les lignes D, E et F en éléva- des par des plans verticaux ou par des plans
tion jusqu'à la projection de ces points en horizontaux. Considérons cette deuxième
plan. Reporter les distances entre les arêtes méthode. Une série de plans parallèles per-
du prisme hexagonal et triangulaire de la pendiculaires à l'axe du cône détermine des
vue du dessus ou de la vue auxiliaire. points d'intersection communs au cône et au
Intersection d'un prisme - triangulaire - et prisme. Par le point C d'intersection de l'a-
d'une pyramide - Fig. 24.28. Une autre mé- rête frontale du prisme avec le cône, tracer
thode employée fréquemment pour déter- un plan horizontal; il coupera le prisme en
miner les points d'intersection entre des li- projection horizontale suivant un hexagone
gnes et des surfaces consiste à tracer des et le cône suivant une circonférence C" pas-
plans de coupe verticale d'un des prismes, sant par les points C qui sont les plus bas
o passant par les points de rencontre des arê- de la courbe. Un plan A déterminant une
circonférence tangente en plan aux côtés de
tes du prisme d'intersection. Ainsi, la sec-
tion R-R localise le point C" la section SOS l'hexagone détermine les points les plus
le point A et la section T.T, le point B. Ce- hauts que l'on reporte en élévation. Tout
pendant, les coupes sur la figure ne servent plan B compris entre les deux détermine
qu'à expliquer le procédé et il n'est pas né- deux points sur la courbe d'intersection de
cessaire de les tracer. Pour déterminer le chacune des faces du prisme avec le cône,
point C, prolonger la ligne L-C en plan jus- Pour compléter l'intersection, on joint en-
suite ces points qui forment des courbes hy-
L------------;r-----------~D qu'à ce qu'elle coupe la ligne 0-3 en C, et
perboliques.
la ligne 1-3 en C,. Projeter C, et C, en élé-
vation déterminant C, sur la ligne de base Té rédncteur 90 0
Fig. 24.30. Comme pré-
Fig. 24.29 Intersection d'un prisme hexagonal et -

d'un cône 1-3 et C, sur la ligne 0-3. Joindre C, et cédemment, on peut couper les deux soli-
C, en élévation. Prolonger la ligne L-C jus- des par des plans verticaux ou horizontaux.

TUYAU N

AGRAFE ~
TUYAU M

D+-------+ ------
DÉVELOPPEMENT DU TUYAU M

MARGES D'AGRAFES ET DE JOINTS OMISES

A A

------t4 -10

D A RS TB
C WVU DÉVELOPPEMENT DU TUYAU N (VUE DE LA SURFACE INTÉRIEURE)

Fig. 24.30 Tracé des lignes d'intersection et du développement pour un té réducteur


LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 541
Fig, 24,31 Tracé des lignes d'intersection et du développement d'un lé réducteur circulaire à 45'

TUYAU N

DÉVELOPPEMENT DU TUYAU M

RS T C D A
1!
Il,i

DÉVELOPPEMENT DU TUYAU N (VUE DE LA SURFACE INTÉRIEURE)

NOTA: MARGES D'AGRAFES ET DE JOINTS OMISES

Les cylindres ne comportant pas d'arêtes, on d'intersection sur la vue de dessus. Projeter rallèles à l'axe du cylindre en élévation. Le
détermine ces lignes à partir de vues en pro- les divers points sur l'élévation et les join- point de rencontre de la droite 2. avec la
jection orthogonale. Sur la vue de dessus, dre par une courbe régulière. On pourrait droite 0-2, en élévation détermine le point 2
par des plans verticaux, déterminer des aussi couper par des plans horizontaux. de la courbe. Ramener ce point sur la ligne
points de référence au point de rencontre du radiale 0-2 en plan. Procéder de la même
Intersection d'un cône et d'un cylindre ho-
petit cylindre avec le grand. Par exemple, façon pour les autres points. J oindre les
rizontal - Fig. 24.33. Déterminer les lignes
le plan passant par le point 2 détermine le points pour former la courbe à points dou-
d'intersection en imaginant une suite de
point T sur la vue de dessus qui, par pro- bles en élévation et la courbe en cœur en
plans d'intersection horizontaux sur le pro-
jection sur la vue d'élévation avec la ligne 2 plan.
fil, passant par les points 2, 3, 4, 5 et 6.
du profil, détermine le point d'intersection Par projection, déterminer des points cor-
en élévation. Ce point détermine le même Intersection d'une pyramide et d'un cylindre
respondants sur la vue de dessus du cône horizontal - Fig. 24.35. Tracer les vues
point sur le développement du gros cylindre. et tracer des cercles correspondants. Chaque
On peut ainsi déterminer les différentes di- auxiliaires du cylindre en plan et en éléva-
cercle détermine des points de rencontre tion et les diviser en douze parties égales.
mensions pour tracer le développement du avec le cylindre, suivant la méthode de la
petit cylindre. Par ces points de division en élévation, faire
figure 24.32. passer des plans horizontaux et les projeter
Té réducteur 45° - Fig. 24.31. Cette figure Intersection d'un cône et d'un cylindre obli- en plan. L'intersection de la pyramide pro-
indique comment tracer les lignes d'inter- que - Fig. 24.34. Diviser la vue auxiliaire duit un carré et l'intersection du cylindre,
section et le développement d'un té formé du cylindre en douze parties égales et me- deux lignes droites. L'intersection des droi-
de deux tuyaux de grandeurs différentes, ner par ces points des droites passant par le tes du cylindre avec les côtés du carré dé-
formant un angle de 45'. À cette fin, on sommet 0 et coupant la base de cette vue terminent deux points d'intersection. Ré·
utilise la méthode expliquée précédemment
auxiliaire aux points 2" 3" 4" S, et 6,. Re- péter l'opération pour chaque point de di-
pour l'intersection de pièces cylindriques à porter ces points sur la base du cône en vision. Joindre ces points pour déterminer
90' .
élévation et en plan et joindre ces points au la courbe à points doubles en élévation et
Intersection d'un cône et d'un cylindre ver· sommet O. Par les points de division du cy- la courbe en cœur en projection horizon-
tical - Fig. 24.32. Déterminer les lignes lindre sur la vue auxiliaire, mener des pa- tale.
542 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 24.34 Intersection d'un cône


el d'un cylindre oblique

Fig. 24.32 Intersection d'un cône et d'un cy·


lindre vertical

A+l-+-++f-__ Fig. 24.35 Intersection d'une py.


ramide et d'un cylindre horizontal

A'-------~~------~.
B
o

A~------~--------~

Fig. 24.33 Intersection d'un cône et d'un cylindre horizontal


VUE EN COUPE DU PLAN 3
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 543

PROBLÈMES .J.
8

Fig. 24.36 Boîte à clous


OURLET SIMPLE t Ri-r-----..,.
o

JOINT A
RECOUVREMENT t
Fig. 24.37 Boîte à blocs-notes

Fig. 24.38 Moule à gâteau

VUE AGRANDIE DU
DÉVELOPPEMENT D'UN COIN

JOINT A AGRAFE DOUBLE t

r
OURLET SIMPLE i

1 JOINTS À RECOUVREMENT
POUR LA PIÈCE DE
DESSOUS SEULEMENT

JOINT A AGRAFE DOUBLE t


t

JOINT À RECOUVREMENT t
Fig. 24.39 Coude rectangulaire en deux pièces Fig. 24.40 Pelle à poussière
544 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

LANGUETTES, LARGEUR!

LANGUETTE, LARGEUR t
_ _ LIGNES DE PLIAGE
DIMENSIONS DE LA BOÎTE 3 X 4~ X 6

DÉTAIL DES LANGUETTES D'ACCROCHAGE


Fig. 24.41 Boîte de carlon pour bonbons

17 t 7T'\
TW ~--j---

['~J
1

T r T
A B c D

Fig. 24.42 Développement de formes hexagonales


LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 545

m 4

r r T

A B c
Fig. 24.43 Développement de prismes réguliers orthogonaux

1
1
1

--1
150-- -
le30°-
~~--~-----c-

A D F

Fig. 24.44 Développement de prismes

fig. 24.45 Développement de coudes

l- DIA 1i~
Al 2 PIÈCES Bl 3 PIÈCES Cl 4 PIÈCES
546 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

1-0.------41.
2

Fig. 24.46 Puisette à sucre

Fig. 24.47 Broc

r-- DIA3 ~

/
-IN
N
Fig. 24.48 Exercice de développement
d'un cône

--i ~DIA i

Fig. 24.49 Pyramides droites


LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 547

Fig. 24.50 Pyramides irrégulières

A B C D

A
~
-I...r
'" >K
0
3i -1'

~:2

'-----+-----'~~---'--'------'
A B c D E

Fig. 24.51 Pyramides tronquées

Fig. 24.52 Pyramides tronquées


548 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 24.53 Pièces de


raccordement

A B c D E

Fig. 24.54 Pièces de


raccordement

1
""a>
N

, 1

~. 1 1

r--~---
A B c

CARRÉ H

Fig. 24.55 Pièces de


raccordement

A B c E
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 549

k- 21
8

A B c

Fig. 24.56 Pièces de raccordement

T~--.,. "-i' ii
Cl

"'-j......-;;.._---I----.L

+-- - --+--.- N
+---
-l't

Al Té de réduction à 90' Bl Té de réduction décalé à 90'

Fig. 24.57 Exercices de- développement de


pièces cylindriques et de lignes d'intersection
manquantes

Cl Té de réduction à 45' Dl Té de réduction décalé à 45'


550 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

rr l1
'ln
j ~.
h'l 1

E ~ E 1

A B

HEX. 1 SUR PLATS

Fig. 24.58 Exercices pour délerminer les lignes d'intersection de prismes solides el tubulaires
LES INTERSECTIONS ET LES DÉVELOPPEMENTS 551

~I

1r'!-+-I!~iT
-1"'<1"
N

1
~~'------r-'
1 -1"'<1"

A B

E f
Fig. 24.59 Exercices pour déterminer les lignes d'intersection de prismes ou de cylindres
552 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Fig. 24.60 Intersection de prismes


et de pyramides
l-i-J

r
MI ....
-

J
A B 0

Fig. 24.61 Intersection de cônes


et de cylindres

-lm
N

l~ A B
LE DESSIN DE CANALISATION

Il y a une centaine d'années, l'eau était le ramment sous des températures et des pres- chacune identifiée par un numéro. Actuelle-
seul fluide important transporté par voie de sions élevées. On spécifie le tuyau d'acier ment, on identifie le tuyau standard par le
canalisation. Aujourd'hui, presque tous les standard ou de fonte par le diamètre nomi- numéro 40 et le tuyau lourd par le numéro
fluides se transportent par canalisation du- nal, toujours inférieur au diamètre intérieur 80. Le tuyau de plus de 12 po s'identifie
rant la production, la transformation, la li- véritable. Jusqu'à maintenant, on pouvait par son diamètre extérieur.
vraison ou l'utilisation. L'ère de l'énergie se procurer ce genre de tuyau en trois ca- Tuyau en fonte. On installe ce genre de
atomique et de l'astronautique a ajouté des tégories seulement: régulière, lourde et ex- tuyau surtout sous terre pour effectuer le
fluides tels que les métaux liquides, le so- tra-lourde. Afin d'utiliser des raccords or- transport de l'eau, du gaz ainsi que des
dium et l'azote à la liste des fluides ordi- dinaires avec ces différentes catégories de eaux d'égout. Il sert également aux rac-
naires comme l'huile, l'eau, les gaz et les tuyaux, le diamètre extérieur de chacun de- cords pour la vapeur à basse pression. Les
acides qui se transportent présentement par meurait le même et on diminuait le diamè- raccords en fonte sont généralement à bri-
voie de canalisation. Le transport des flui- tre intérieur pour augmenter l'épaisseur de des ou à emboîtement.
des n'est plus la principale application de la paroi des tuyaux lourds et extra-lourds.
l'hydrodynamique qui attire l'attention à Tuyaux en laiton et en cuivre. On utilise

$$.
l'heure actuelle. On utilise beaucoup les mé- couramment ces tuyaux en plomberie à
canismes hydrauliques et pneumatiques dans cause de leur résistance à la corrosion. Ils
le contrôle de la machinerie et de nom- ont le même diamètre nominal que le tuyau
breuses autres pièces d'équipement. On em- en acier ou en fonte malléable, mais ils
ploie les tuyaux comme éléments de cons- possèdent des parois plus minces.
truction pour les colonnes et les rampes. Al RÉGULIER Bl LOURD Cl EXTRA-LOURD Tuyau en cuivre. On utilise beaucoup ce
C'est pourquoi les ingénieurs et les concep- FACTEUR 40 FACTEUR 80 genre de tuyau en plomberie et en chauf-
teurs doivent se familiariser avec les tracés Fig. 25.1 Catégories de tuyaux en acier fage; il sert particulièrement là où la vibra-
de canalisations. tion et les problèmes d'alignement devien-
nent des facteurs dominants, comme dans
En raison de la demande pour une plus les véhicules automobiles, les installations
GENRES DE TUYAUX grande variété de tuyaux utilisés à des pres- hydrauliques et pneumatiques.
Acier et fonte malléable. Ce genre de cana- sions et à des températures accrues, les deux Tuyau en plastiqne. Ce genre de tuyau, à
lisation sert au transport de l'eau, de la va- associations ASA et ACNOR ont normalisé cause de sa résistance à la corrosion et aux
peur, de l'huile et du gaz et il s'emploie cou- dix catégories de tuyaux de poids différents, produits chimiques, s'emploie couramment

0 [} 0 Q
y2 r'
t' t' 3+3 3+'
.4 3 .4 4 3 .4 3

.4 .4 .4 .4
2+'~
4 .4 .4
4 x 4 x 2 4 x 3 x 2 4x4x3x3 4x4x3x2 4x3x2xH 4 x 4 x 2 4 x 3 x 2
TÉ TÉ CROIX CROIX CROIX TÉ À 45' TÉ À 45'

Fig. 25.2 COlation des raccords réducteurs

553
554 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

PLOMB

Bl À EMBOÎTEMENT

Al A BRIDES

Cl FILETÉ Dl BRASÉ El SOUDÉ

Fig. 25.3 Assemblages courants

COUDE À 90' COUDE À 45' COUDE A 45' COUDE À 90' TÉ TÉ MÂLE-FEMELLE


MÂLE-FEMELLE MÂLE-FEMELLE

TÉ À 45' RÉDUCTEUR MANCHON DOUBLE COUDE CHAPEAU CROIX


Crane Canada Limited
Fig. 25.4 Raccords filetés
LE DESSIN DE CANALISATION 555
dans l'industrie chimique. Il est souple et tuyaux soudés, on fait l'assemblage au

~' ""OU,-"'""
d'installation facile, mais on ne le recom- moyen d'un raccord fileté entre les pièces.
mande pas pour des installations soumises à Raccords à brides. Ces raccords fournissent

cfit
la chaleur et à de fortes pressions. un moyen rapide de séparer des tuyaux. On
fixe les brides aux tuyaux par soudage ou
RACCORDS DE TUYAUX par vissage; on utilise aussi des brides mo-
biles montées derrière des appuis soudés ou
Les pièces servant à réunir deux tuyaux por- CONICITÉ INDIQUÉE CONICITÉ NON INDI'QUÉE refoulés. Des boulons dont la dimension et
tent le nom de raccords; elles permettent FILET EXTÉRIEUR l'intervalle se déterminent par le calibre des
aussi de modifier la dimension ou la direc- tuyaux et la pression d'utilisation servent à
tion ou encore, de faire des embranche- réunir les faces d'appui des brides.
ments. Il existe trois modes de raccorde-
ment des tuyaux et des raccords: le file- SOUPAPES ET ROBINETS
tage, le soudage et l'assemblage par brides.
Dans un système de canalisation, les sou-
D'autres méthodes s'emploient pour joindre
papes et les robinets servent à arrêter ou à
les tuyaux en fonte, en cuivre et en plasti-
contrôler le débit des liquides ou des gaz.
que.
VUE EN BOUT COUPE On décrit ci-dessous quelques-uns des gen-
On spécifie les raccords par leur grandeur
res les plus courants.
nominale, leur nom et la matière qui les Al REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE
compose. Certains raccords, tels les tés, les Robinets-vannes. Les robinets-vannes, aussi
croix et les coudes servent à réunir des appelés vannes à passage direct, servent au
tuyaux de dimensions différentes. On les contrôle du débit des liquides. L'opercule

FS ES
appelle réducteurs et on doit spécifier leurs simple ou double, coulissant entre deux siè-
grandeurs nominales comme suit: grande ges parallèles ou coniques, se soulève pour
ouverture, ouverture de sortie et embran- laisser passer le liquide sans obstacle et s'a-
chement s'i! y a lieu (Fig. 25.2). CONICITÉ INDIQUÉE CONICITÉ NON INDIQUÉE baisse pour l'arrêter complètement. On ins-
Raccords filetés. Ces raccords s'emploient talle ces robinets sur des canalisations à fré-
FILET EXTÉRIEUR quence d'ouverture et de fermeture peu éle-
généralement sur de petits tuyaux de 21/2 po
ou moins. La pratique courante consiste à vée. Ces robinets n'ont pas pour fonction
utiliser un mastic (mélange de plomb et de régulariser le débit avec précision.
d'huile) sur le raccord fileté pour le lubri- Robinets à soupape. Ces robinets servent à
fier et rendre le joint étanche malgré les dé- régler le débit des liquides ou des gaz. Le
fauts de surface. De nos jours, on remplace sens de l'écoulement change deux fois de
souvent le mastic par un ruban de plasti· direction, ce qui réduit légèrement la pres-
que. sion dans les canalisations. On installe tou-
VU E EN BOUT COUPE
Le filet normalisé de l'American Standard jours le robinet à soupape (Fig. 25.9B) de
se divise en deux catégories: le filet coni- façon que la pression agisse sous le clapet,
Bl REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
que ou le filet droit. Le filet conique est dans le même sens que le ressort de rappel,
employé le plus fréquemment; la conicité Fig. 25.6 Tracé normalisé des filets pour tuy~ux pour fermer le robinet. On recommande ce
de ses filets intérieurs et extérieurs égale genre de robinet pour régler le débit d'air,
1/16 po par pouce de longueur ce qui li- de gaz ou de vapeur lorsque l'opération
Ces deux filets coniques et droits ont le d'ouverture-fermeture doit s'effectuer rapi-
mite la distance de pénétration du tuyau
même nombre de filets au pouce pour un dement. Le modèle illustré à la figure 25.9C
dans le raccord et assure un joint serré.
même diamètre. On peut ainsi joindre un sert à régler le débit des liquides tels que
Les filets droits s'emploient dans des ins-
tuyau à filetage conique dans un raccord à l'eau chaude ou froide, le pétrole, l'huile ou
tallations spéciales décrites dans le manuel
filetage droit et obtenir un joint étanche. les solvants, lorsque la fermeture soudaine
de référence de l'ASA.
On indique les filets coniques sur un des- du robinet peut causer un coup de bélier
LONGUEUR DE FILETAGE FILET sin par les lettres NPT et on peut les tracer destructeur. Ce robinet comporte un amor-
avec ou sans conicité (Fig. 25.6). Sur un tisseur hydraulique, c'est-à-dire qu'un res-
dessin on exagère cependant la conicité de sort commande la fermeture du clapet con-
ces filets. Le filetage droit se cote par l'an- tre la pression dans la canalisation. Le ro-
notation NPTS suivant les normes établies binet ne peut donc se fermer brusquement,
à cette fin. Le tracé des filets indique nor- ce qui réduit d'autant les chocs.
malement une forme conique, à moins de
Clapets de retenue. Comme leur nom l'in-
spécification contraire.
dique, les clapets de retenue permettent l'é-
Raccords soudés. On spécifie ces raccords
coulement dans une seule direction. La pres-
pour des installations permanentes, à des
sion et la vitesse d'écoulement actionnent
pressions et à des températures élevées. À
ces soupapes sans l'aide de mécanismes ex-
A = DIAMÈTRE SUR FLAN AU BOUT DU TUYAU l'encontre des raccords à brides ou filetés,
(0 - (.050 + 1.1) P) térieurs.
B = DIAMÈTRE SUR FLAN À LA COCHE·REPÈRE
les raccords soudés sont plus légers, plus fa-
(A + .0625F) ciles à isoler et peuvent se placer à inter-
E = FILET UTILISABLE (.800 + 6.8)P valles plus rapprochés. Les bouts des tuyaux
F = VISSAGE À LA MAIN
P = PAS et des raccords portent généralement un Le dessin de canalisation a pour but d'indi-
HAUTEUR DU FI LET = .80P chanfrein pour en faciliter le soudage. Lors- quer la dimension et l'emplacement des
Fig. 25.5 Filetage pour tuyau American Standard qu'on doit séparer périodiquement des tuyaux, des raccords, des robinets et des
556 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

COUDE COURT COUDE LONG COUDE COUDE À 45· CROIX


À 90· À 90· RÉDUCTEUR

DOUBLE DOUBLE TÉ TÉ RÉDUCTEUR


COUDE COURT COUDE LONG

RÉDUCTEUR RÉDUCTEUR BRIDE CHAPEAU


CONCENTRIQUE EXCENTRIQUE

Fig. 25.7 Raccords soudés Tube Turns

COUDE À 90· COUDE RÉDUCTEUR COUDE À 45·


À 90· TÉ TÉ RÉDUCTEUR

RÉDUCTEUR RÉDUCTEUR CROIX COUDE


EXCENTRIQUE DISTRIBUTEUR

Fig. 25.8 Raccords il brides Crane Canada limited


LE DESSIN DE CANALISATION 557

A. ROBINET·VANNE B. ROBINET A SOUPAPE C. ROBINET À SOUPAPE D. SOUPAPE DE RETENUE

Jenkins Bros. Limited


Fig. 25.9 Soupapes el robinets courants

soupapes. Comme ces articles se trouvent


dans le commerce, on a normalisé dèS sym-
boles graphiques pour pouvoir les identifier
sur un dessin. Ces symboles apparaissent à
l'appendice. Le dessin de canalisation se
trace parfois sous une forme figurative, mais
on préfère le plus souvent les schémas sym-
boliques.

SCHÉMAS SYMBOLIQUES
Sur un schéma symbolique, les canalisations
se tracent par une ligne simple et elles mon-
trentla disposition des tuyaux et des rac-
cords. La ligne centrale de la canalisation,
L RÉDUCTEUR indépendamment des dimensions des tuyaux,
se trace par un trait continu fort auquel on
COUDE ajoute les symboles des raccords. Le dessina-
teur détermine lui-même la dimension des
Al SCHÉMA FIGURATIF DE CANALISATIONS symboles. Lorsque des canalisations. trans-
portent différents liquides, on doit alors uti-
liser un symbole approprié.
Les schémas symboliques se tracent soit
en projection orthogonale, soit en projection
axonométrique ou oblique, mais il est par-
fois préférable de procéder par une rotation
BOUCHON de l'ensemble des canalisations afin de tra-
cer une vue développée sur un seul plan.
-----.~-----__1
Souvent, on dessine une projection orthogo-
nale avec une vue axonométrique ou déve-
TÉ MANCHON SOUPAPE O·,'\RRtT
loppée.

COUDE Fig. 25.10 Schémas figuratif et symbolique de canalisations


Bl SCHÉMA SYMBOLIQUE DE CANALISATIONS
558 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

INTERRUPTION
DE LA LIGNE A
L'ARRIÈRE-PLAN

AI SCHtMA FIGURATIF
OBLIQUE
AI SUR UN PLAN
INTERRUPTION DE LA
LIGNE A L'ARRIÈRE-PLAN

INTERRUPTION OU TÉ
A L'ARRIÈRE-PLAN)

*--;;""'t!7:---,,,~---

BI SCHtMA ORTHOGONAL

Fig. 25.12 Croisement de canalisations sur des plans


différents

ISOMÉTRIQUE

BI FIGURATIF

CI PROJECTION ORTHOGONALE

Fig. 25.11 Schémas symboliques de canalisations


LE DESSIN OE CANALISATION 559

j\IOL4 :

1 -,
2
4

.3

Fig. 25.14 Tracé isométrique symbolique des canalisations

Fig. 25.13 Tracé orthogonal symbolique des canalisations RETOUR DE L'HUILE DES BRÛLEURS

DÉTENDEUR DE PRESSION SANS ÉTRANGLEMENT,


REGLE A 75 LB/PO'

ALIMENTATION DES BRÛLEURS


TUYAUTERIE DE 2 IPS

DETECTEUR DE TEMPÉRATURE
RÉGLÉ À 100°F

THERMOMÈTRE 0° - 1500F ~

MANOMÈTRE 0 - 150 LB/PO'

POMPES
DEUX SOUPAPES DE SÛRETÉ D'ALIMENTATION
RÉGLÉES À 100 LB/PO'

Fig. 25.15 Circuit d'alimentation


d'huile à chauffage (mazout) ÉCHELLE
1 1
3 2 1 "
0361 ~ 1
PI EDS POUCES
560 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

,
Il MANOMÈTRE

THERMOMÈTRE

Dans l'industrie, on utilise généralement des réchauffeurs


d'huile à chauffage afin d'alimenter les brûleurs fonctionnant Repère Nombre Robinets et soupapes Fonction
à haute pression. La figure ci-dessus illustre un réseau de
canalisations pour une chaudière munie de deux brûleurs. A 2 À soupape en bronze Réglage de la pression et obturation
Les robinets, placés judicieusement, permettent d'isoler
Réglage de la pression et obturation
facilement toute partie du système en cas de fuite ou d'autre B 1 À soupape en bronze de la canalisation de commande
panne. De telles précautions s'imposent pour la manutention
de combustibles liquides ou gazeux, ou d'autres matières
C 1 À soupape en bronze Réglage de la pression du by·pass
inflammables.
Des by-pass permettent de placer les détendeurs hors cir- Commande de la canalisation
D 1 À soupape en bronze de circulation
cuit, sans qu'on ait à couper l'alimentation des brûleurs. De
plus, ces by-pass assurent une température constante et la E 2 À soupape en bronze Arrêt du' brûleur
fluidité de l'huile alimentant les brûleurs. Enfin, un À pointeau en bronze
F 2 Réglage d'alimentation du brûleur
détendeur-régulateur de pression automatique maintient une À soupape en bronze
pression d'huile uniforme.
Commande et fermeture de la
Pour assurer un fonctionnement sûr et de longue durée, G 2 À soupape en bronze canalisation de circulation
on recommande l'installation d'un robinet à soupape en
bronze dans la canalisation branchée sur le détendeur- H 2 À soupape en bronze Robinet du détendeur
régulateur. On devrait installer des robinets à pointeau sur J 1 À soupape en bronze Robinet du by·pass
les canalisations de faible calibre et des robinets à boisseau
Soupape de retenue à
sur les canalisations de un pouce ou plus, afin de régler K 2 Dispositif antirefoulement
levée pouvant se roder
l'alimentation du brûleur avec précision.
Jenkins Bros. limited
Fig. 25.16 Canalisations d'un brûleur à l'huile sous pression
LE DESSIN DE CANALISATION 561

•, MANOMÈTRE

TH ERMOMÈTRE
FAIBLE
ASPIRATlON- -+ '!

Repère Nombre Robinets et soupapes Jenkins


Canalisations
N" 500·A À soupape en bronze d'huile à
A
pouvant se roder chauffage
N" 2058 À soupape en bronze Canalisations
pouvant se roder de vapeur
N" 275 Vanne en bronze à Canalisations
tige montante de vapeur
N" 449 Soupape de retenue Canalisations
D à clapet de vapeur

Dans la plupart des installations industrielles pour les brûleurs peuvent causer les dépôts, tandis que la canalisation à faible aspira-
d'huile à chauffage, il faut installer des réservoirs chauffés. tion est nécessaire lorsque le réservoir est presque vide.
La purge libre sur la canalisation de vapeur est essentielle pour
Dans la figure ci-dessus, on a prévu deux réservoirs pour éviter détecter la présence d'huile à chauffage provenant d'une fuite.
la mise hors service et pour permettre le nettoyage ou les répara- Afin d'assurer une sécurité maximale dans les canalisations pour
tions. Afin d'assurer une circulation constante pour conserver la matières combustibles, conforme aux normes de sécurité, on re-
fluidité de l'huile à chauffage, on a installé une canalisation d'ali- commande l'installation de robinets à soupape extra-lourds pouvant
mentation et de retour. Un robinet règle le débit d'huile à chauffage se roder. Les robinets et les soupapes spécifiés pour les canalisations
passant directement de la canalisation de retour à la canalisation de vapeur sont du type pour vapeur, d'une résistance de 200 lb/po'.
d'alimentation. Ce tracé comprend aussi deux canalisations d'alimen- Les robinets-vannes à tige montante prévus pour le système per-
tation : la canalisation à forte aspiration prévient l'étranglement que mettent de voir d'un coup d'oeil s'ils sont ouverts ou fermés.

Jenkins Bros. Limited


fig. 25.17 Canalisations d'un réservoir d'huile à chauffage avec enroulement chauffant
562 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

BRÛLEUR ROTATIf
D'HUILE À CHAUFFAGE

Repère Nombre Robinets et soupapes Jenkins Fonction


N" 470 Vanne Robinet du filtre basse pression
N" 2058 À soupape By-pass du fi Itre basse pression
Robinet de l'alimentation de
N" 470 Vanne la pompe
Empêche le refoulement vers
N" 962 À clapet la pompe
N' 530-A À soupape Robinet 11 la sortie de la pompt:!
le refoulement dans la
N° 962 À clapet de la pompe
W 280 Vanne
N' 530-A À soupape Robinet du filtre haute pression
W 530·A A soupape Robinet du brûleur
W 592 À soupape Commande du brûleur
W 703 À pointeau Commande du manomètre

Une installation semblable à celle de j'illustration ci-dessus convient Bien qu'une seule pompe suffise aux brûleurs, on recommande
aux systèmes utilisant les huiles à chauffage légères et intermédiaires l'installation d'une pompe de secours afin de prévenir les pannes.
N°S 1, 2, 3 et 5, qui s'emploient à température ambiante. L'élimina- Un détendeur règle la pression de chaque pompe afin d'éviter la
tion du réchauffeur réduit le coût de l'installation ainsi que les surpression qui pourrait endommager les canalisations. Enfin, des
frais d'entretien. Ce genre d'installation simplifié s'emploie cou- soupapes de retenue empêchent le refoulement du combustible du
ramment dans les hôtels, les immeubles d'habitation, ainsi que dans circuit en service vers la pompe de secours.
les petits édifices commerciaux et dans les usines de moindre On recommande aussi l'installation de robinets et de soupapes en
importance. bronze d'une résistance de 300 lb/po" ainsi que d'un robinet à
boisseau pour obtenir une obturation parfaite et un réglage précis de
Une pompe, actionnée par un moteur électrique, aspire l'huile à
l'écoulement de l'huile vers le brûleur.
chauffage qui passe dans un premier filtre, relativement grossier,
avant d'atteindre la pompe qui maintient la pression nécessaire aux Les soupapes de retenue à clapet spécifiées pour cette installation
brûleurs. L'huile à chauffage sous pression circule à travers un sont toutes désignées pour éviter le refoulement de la vapeur, de
filtre fin qui élimine toute particule susceptible d'obturer le gicleur. l'huile à diesel et du gaz. Utilisées conjointement avec des robinets-
Un robinet automatique, actionné par la pression de la chaudière, vannes, ces soupapes ne réduisent à peu près pas l'écoulement dans
commande le brûleur. les canalisations.

Jenkins Bros. Limited


Fig. 25.18 Canalisation d'un brûleur d'huile à chaullage légère
LE DESSIN DE CANALISATION 563

3 RÉSERVOIRS DE DÉMARRAGE
<b 3'·6" x 8'

0
.1
"<t ,
0-
.1
,
-0 0-
.'co
G
G

o
.1
II)

3 MOTEURS
DIESELS

.f. (!j
.J è!)
J
'J

C C
,
0
F F .~

(. f~J
PURGEUR

L'air comprimé est le moyen le plus sûr et le plus fréquemment


employé. pour le démarrage des moteurs diesels de 150 HP. Ce
système ~ermet la mise en service des générateurs électriques d'ur- Repère Nombre Robinets et soupapes Fonction
gence dans les usines, les hôtels, les gros immeubles résidentiels et
les édifices commerciaux, en cas de panne d'électricité, sans qu'on Robinet d'alimentation
ait à recourir aux batteries d'accumulateurs. A 3 À soupape en bronze des réservoirs

Des soupapes de sécurité protègent le compresseur et les réser- Robinet de sortie


B 3 À soupape en bronze
des réservoirs
voirs, tandis que des soupapes de retenue empêchent les fuites et les
pertes de pression accidentelles. Robinet d'arrêt au
C 3 À soupape en bronze moteur diesel
Les canalisations permettent au compresseur de charger les ré- Robinet de sortie
servoirs ou de fournir de l'air directement aux moteurs diesels. 0 1 À soupape en bronze
du compresseur

E 7 À soupape en bronze Robinet du manomètre


Chaque réservoir porte un manomètre et peut servir pour le démar-
rage de n'importe lequel des moteurs. Les robinets de démarrage F B À soupape en bronze Robinet de purge
sont du type à ouverture rapide pour alimenter rapidement et
couper presque instantanément l'alimentation d'air aux moteurs, au Robinet de la canalisation
G 2 Vannes d'alimentation
moment du démarrage. Un robinet à soupape dans le circuit permet
d'isoler chaque moteur pendant les réparations et de régler l'écou· Soupape de retenue Antirefoulement vers le
lement d'air. Des purgeurs aux points les plus bas des canalisations H 1 en bronze compresseur
éliminent l'eau de condensation des réservoirs, des canalisations et
Soupapes de retenue Antirefoulement vers les
des tuyaux d'alimentation des moteurs. J 3 en bronze réservoirs
On recommande des robinets à soupape pour cette installation,
exception faite des robinets-vannes montés sur les canalisations de TACHE - SUR UNE FEUILLE DE FORMAT "C .., TRACER UN SCHÉMA ISOMErRIQUE SYMBO·
distribution que l'on utilise rarement. L1QUE DU SYSTÈME DE DÉMARRAGE A AIR COMPRIMÉ POUR MOTEURS DIESELS

Jenkins Bros. Limited


Fig. 25.19 Système de démarrage à air comprimé pour moteurs diesels
564 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

ALIMENTATION DE VAPEUR

NOTA.' ALIMENTATION DE GAZ OMISE

Repère Nombre Robinets et soupapes Fonction

Les édifices commerciaux à un étage avec ou sans sous-sol A 2 Vanne en bronze Robinet d'entrée d'eau
ont été améliorés progressivement, grâce à la popularité B 4 Vanne en bronze Robinet de distribution d'eau
C 1 A soupape en bronze Alimentation de la chaudière
croissante des centres commerciaux dans les banlieues. On
Retenue à clapet en Antirefoulement vers
y trouve des boutiques, des magasins, divers services, ainsi D 1
bronze la chaudière
que des centres récréatifs, des restaurants et des bureaux. Robinet d'angle à
E 1 Alimentation d'urgence
soupape en bronze
Robinet d'angle à
Le propriétaire fournit ordinairement l'eau courante F 2 soupape en bronze
Robinet du régulateur de niveau
chaude et froide, ainsi que le chauffage; il doit donc s'as- G 3 À soupape en bronze Robinet des purges
surer d'une installation peu coûteuse, d'entretien économique H À soupape en bronze
Alimentation de vapeur
3 aux aérothermes
et d'un fonctionnement sûr. Généralement, il suffit d'ins-
Robinet de sortie
taller une chaudière et un chauffe-eau munis de brûleurs J 4 Vanne en bronze des aérothermes
automatiques au gaz ou à l'huile, comme l'illustre la figure. Robinet du purgeur de
K 1 À soupape en bronze l'alimentation de vapeur
r- l 1 À soupape en bronze By-pass du purgeur
Le système à double canalisation installé dans le sous-sol
Robinet d'alimentation
alimente des aérothermes dans chaque boutique, chacun M 1 Vanne en bronze en eau chaude
étant commandé par un thermostat. Ces aérothermes, situés Retenue à clapet en
N 1 bronze Antirefoulement du chauffe-eau
au plafond, ne réduisent pas l'espace utile des locaux. De
plus, comme chacun est commandé séparément, même s'il y p Robinets d'alimentation d'eau
6 Vanne en bronze aux boutiques
en a plusieurs dans un magasin, ils permettent de distribuer R 1 À pointeau en bronza Commande du manomètre
la chaleur uniformément dans les locaux et de réduire les Vanne en laiton, corps Robinet d'alimentation
S 1
frais de chauffage. en fonte (!.B.B.M.) de vapeur
Robinet de canalisation d'eau
T 1 Vanne en bronze
de condensation
Courtesy Jenkins Bras. Limiled
Fig. 25.20 Canalisations d'un système de plomberie el de chauffage pour un petit édifice commercial
LE DESSIN DE CANALISATION 565

n
1
:
1
1
3

2 3 3

1 1
1 1

r=--~4
3

A
4
PLAN DE LA CHAUFFERIE

1 1 Illd
10 8 6 4 2 o
PI EDS

( \1
1

CHAUDIÈRE CHAUDIÈRE CHAUDIÈRE 1 CHAUDIÈRE


6" ·Ô,·4·.·~.- ,,~···o·' .. ·:. (:; .......<:\- ~·_·.-·.d·.:
. .A . ' . ~Zz::2ZZ2zj·. ". 0":_ ~.',' f-r-,..--,.---.,.--,.--,l b . · do .b--7~r-r-?i'.: :-~:: "i-".
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"4.-., O' .~.: c:::.·:.a ""<6:' ~4·~.-~>::~: ':~':_:.;·:.:~_ f-L-LL...L.-LL~'v

COUPE A·A

Fig. 25.21 Canalisations dans une chaufferie


Office du film du Québec
fig. 26.1 Chantier de construclion à Montréal, Québec
lE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES

Le dessinateur de charpentes est un collabo- 7. Plaques, barres rondes, carrées ou rec- dire 9 28' ou 2 pouces par 12 pouces, à
0

rateur indispensable dans les bureaux d'in- tangulaires, laminées dans presque toutes l'exception des éléments à semelles larges
génieurs, dans l'industrie de la construction les aciéries. dont l'épaisseur reste uniforme. C'est pour-
et pour tous les fabricants d'acier à char- Le tracé d'un plan détaillé d'une pièce de quoi on a normalisé des dimensions telles
pente. Le présent chapitre a pour but d'i- charpente exige qu'on ait une idée claire et que H et K dans les tableaux d'aciers de
nitier l'élève au dessin de charpentes mé- précise des formes des matériaux dont on charpente; ces dimensions correspondent à
talliques. dispose. Cette connaissance permet au des- l'épaisseur moyenne des semelles qu'on uti-
sinateur de comprendre le pourquoi des mé- lise dans la fabrication des éléments à se-
thodes normalisées employées pour le tracé melles larges.
ACIER DE CONSTRUCTION - des dessins de charpentes métalliques.
S'il faut obtenir les dimensions precises
FORMES COMMERCIALES
des divers éléments, on doit consulter le
ABRÉVIATIONS catalogue du manufacturier.
Il importe de savoir que les aClenes fabri-
quent et expédient aux fabricants d'acier de Afin d'identifier les divers éléments, il con-
Lorsqu'on trace un plan de détail à l'é-
charpente près de 600 produits d'acier brut vient d'employer un mode d'abréviation nor-
de différentes formes. chelle de 1" = 1'-0 ou moins, on omet ha-
malisé des pièces de charpente, sans inscrire
bituellement l'arrondi des rives, la conicité
le nom du fabricant, le signe de pouces ou
La plupart de ces produits se classent des semelles et les congés entre l'âme et les
l'abréviation de livres. C'est pourquoi on
dans les catégories suivantes (Fig. 26.2) : semelles; on exagère cependant l'épaisseur
recommande de coter les grandeurs nomi-
1. Poutres en J, ainsi nommées à cause de tous ces éléments.
nales, la catégorie et le poids en livres par
de leur forme, laminées en diverses dimen- pied, conformément au tableau de la figure
sions de 3 à 20 pouces. Nota: Une pou- On trouve à la figure 26.6 un exemple
26.4, auquel on a ajouté les abréviations expliquant la méthode de' préparation d'une
trelle désigne une poutre légère ordinaire- pour la cotation des plaques et des barres.
ment en treillis, tandis qu'une poutre maî- nomenclature et des esquisses qui l'accom-
tresse identifie une grosse poutre supportant Ces abréviations ne s'emploient cepen- pagnent sur un dessin d'exécution.
d'autres poutres utilisées comme solives. dant que sur les plans d'étude; elles servent
aussi à préparer les nomenclatures en fonc-
2. Profilés en U de commerce, dont les tion des exigences du manufacturier rela-
dimensions varient de 3 à 18 pouces. tivement aux commandes.
3. Poutres à semelles larges (!l'ide flange La face intérieure des semelles des pou- Le tableau suivant indique l'échelle et le
WF) dont les dimensions varient de 6 à 36 tres et des profilés s'amincit vers l'extérieur. genre de dessin de charpente auquel cette
pouces et les poutres en H soudées (welded Le degré de conicité est de 16% %, c'est-à- pratique s'applique ordinairement.
;vide flange WWF) dont les dimensions va-
rient de 27 à 48 pouces.

4. Poutrelles à semelles larges semblables


aux poutres à semelles larges, dont les di-
mensions varient de 6 à 16 pouces.

5. Les tés de charpente se fabriquent par


le découpage de l'âme des poutres en 1 or-
dinaires, à semelles larges, ou des poutrelles
extra-légères (Junior beams ou Jr) dont on
obtient deux tés.
[
•.•...
'.
SEMELLE ET SEMELLE
POUTRE À AILE ET AILE
POUTRE PROFI LÉ SEMELLES ÉGALES INÉGALES
6. Cornières, comportant une aile et une EN 1 EN U LARGES WF TÉS CORNIÈRES
semelle placées à angle droit, dont les di-
mensions varient de % à 8 pouces. Fig. 26.2 Prolilés en acier de construction

567
568 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

1. Boulons d'ancrage ou attaches de poutres en treillis


2. Boulons d'ancrage de solives et de colonnes
3. Semelles en fer ou en acier pour les poteaux
4. Poutrelles, pannes, traverses
5. Plaques d'appui
6. Contreventement en croix de Saint·André
7. Équerres fixées à la charpente
8. Poteaux corniers ou courants, tuyaux rempl is de bé·
ton, jambes de force
9. Charpente de convoyeur en acier
10. Chemins, poutres ou rails de roulement et butées
d'arrêt, lorsque la dimension et les attaches sont in·
diquées
11. Huisseries de portes faisant partie de la charpente
12. Plancher ou couverture en tôle plate ou ondulée, lié
à la charpente
13. Poutres maîtresses
14. Grille de pied (deux couches croisées de profilés de
répartition)
15. Chevêtres de support de poutre en treillis
16. Tôle légère en acier pour supporter le plancher ou la
couverture

Canadian Institute of Steel Construction


FIG. 26.3 Terminologie des constructions métalliques

Échelle Genre de dessin


Vraie grandeur Tracé
Profilés à larges semelles (Wide Flange) 24 WF 76
3 = 1'-0 Tracé Poutrelles diverses, série légère (Beams) 6 B 12
1Y2 = 1'-0 Tracé ou détail Poteaux divers, série légère 6 M 20
% = 1'-0 Détail Poutrelles, série extra·légère (Junior) 7 Jr. 5.5
% = 1'-0 Étude ou construction Profilés en U, série extra·légère (Junior) 10Jr. U 8.4
3/16 = 1'-0 Étude ou construction Poutres ordinaires 15142.9
3/32 = 1'-0 Étude ou construction Profilés en U ordinaires 9 U 13.4
1 = 1'-0 Détail Profilés en T formés par découpage de :
Y2 = 1'-0 Détail ou constrution poutres à larges semelles ST 5 WF 16.5
l,4 poutres ordinaires ST 6 120.4
= 1'-0 Étude ou construction
poutrelles, série légère ST 6 B 9.5
~ = 1'-0 Étude ou construction poutrelles, série extra·légère ST 6 Jr. 5.9
Pieux 10 BP 42
On doit noter que les dimensions sur un Cornières à semelle et à aile égales (semelle et aile x épaisseur,
tracé de détail doivent apparaître claire- en pouces) L 3x3x!
ment, que les lignes de cote se représentent Cornières à semelle et à aile inégales (semelle et aile x épaisseur,
par un trait continu et que les données s'ins- en pouces) L 6x4x!
crivent au-dessus. De plus, on inscrit le si- Plaques (largeur x épaisseur, en pouces) Pl. 18 x t
Barres carrées (côté en pouces) Barrel ~
gne des pieds, mais rarement celui des pou- Barres rondes (diamètre en pouces) Barre 1! \V
ces lorsque le nombre qui les indique ne Barres rectangulaires (largeur x épaisseur, en pouces) Barre 2! x !
laisse aucun doute. Enfin, les dimensions Tubes et tuyaux
de moins d'un pied se cotent comme suit: (diamètre extérieur x épaisseur, en pouces) DE 12.75 00 x .375
par exemple 3 et non pas 0'-3 (pouces étant Tubes carrés
sous-entendu dans les deux cas) puisque le (dimension extérieure x épaisseur, en pouces) 4 x 4 RT x .375
signe est omis. Toutefois, une dimension Tubes rectangulaires
d'une longueur exacte en pieds se cote com- (dimensions extérieures x épaisseur, en pouces) 8 x 4 RT x .375
me suit: 7'-0" par exemple, et non pas 7'. Canadian Institute of Steel Constructioll
Fig. 26.4 Abréviations utilisées pour identifier les profilés, les plaques, les barres et les tubes
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 569

17, Linteau tracé sur le plan de charpente ou spécifié


par une note
18, Charpente de marquise intégrée à l'édifice
19, Poutre en 1 utilisée comme monorail
20, Lisses
21. Raidisseurs, cornières, tés, attaches, goussets et
autres pièces essentielles aux charpentes en acier
22, Feuillures
23, Noyau d'un poteau béton,acier
24, Solives en acier (fermes), poutres en treillis, en,
traits et accessoires fournis avec les solives
25, Allège de fenêtre faisant corps avec la charpente
26, Tringles de suspension de plafonnage, Profilés de
pouces ou plus
27, Attaches, supports et tendeurs faisant partie de la
charpente
28, Fermes
29, Rivets et boulons

Canadian Institute of Steel Construction

Fig, 26.3 Terminologie des constructions métalliques (suite) /

COUPES Ces tolérances de fabrication s'expliquent


r
figure 26.8 donne un aperçu des to-
On omet habituellement les hachures sur par les raisons suivantes: lérances de laminage et de coupage des pro-
les vues en coupe des plans d'exécution, 1. La vitesse élevée des opérations de la- filés à semelles larges (wide 1lange WF).
parce qu'elles n'ajouteraient rien à la clarté minage, afin de terminer la pièce avant Dans cette figure, on note au-dessus de
du dessin. D'ailleurs, dans la pratique cou- qu'elle ne se refroidisse. la rubrique tolérances de laminage, que la
rante, on omet toute ligne inutile sur les 2. L'habileté plus ou moins grande des hauteur F peut mesurer jusqu'à ~ pouce
plans de charpente. opérateurs pour le réglage des rouleaux de de plus que la hauteur nominale. Par ex-
laminage, surtout pour la dernière passe. emple, une poutre 36 WF 160 (Fig. 26.9)
VUE DE DESSOUS a une hauteur de 36 pouces. Cependant,
3. La déformation élastique des rouleaux,
Le dessinateur ne trace jamais un plan de à la sortie du laminoir, cette pièce pourrait
leur usure et autres facteurs d'ordre méca-
charpente directement vu du dessous. Il pro- mesurer 36~ pouces en n'importe quel
nique.
cède plutôt en traçant une vue en coupe point (F) sur sa longueur. La hauteur sur
4. Le gauchissement de l'acier en refroi-
(Fig. 26.5, A-A) pour enlever en quelque sur l'axe pourrait varier de 35% à 36Va
sorte la partie supérieure. dissant.
pouces, tandis que la largeur des ailes (B)
5. La contraction des pièces de métal
Ce procédé permet de faire facilement pourrait varier entre 11 13/16 et 12 1/4
coupées à chaud.
la corrélation entre la vue de dessus et de pouces pour une dimension nominale, de

~t::;;:;;;:=:;F------;t I
dessous, puisque tous les éléments apparais- 12 pouces.
sent ainsi placés dans le même sens sur les Quant à la longueur, une poutre 36 WF
A';---t

deux vues. On note l'omission des hachu- longue de 50 pieds, coupée à l'aciérie, me-
res sur la vue en coupe comme il l'a été sure entre 49' llY2" et 50' 0%". Les fa-
mentionné précédemment. bricants d'acier de charpente ont mis au
point des méthodes qui tiennent compte de
1 1
MARGES DE TOLÉRANCE COUPE A,A UTILISÉE COMME VUE DE DESSOUS, ON ces variations pour commander l'acier.
Le dessinateur doit reconnaître certaines OMET LE TRACÉ DU PLAN DE COUPE ET LES HACHURES Le dessinateur doit tenir compte des mar-
marges de tolérance normales dans les di- ges de tolérance de fabrication sur les plans

B~---------B
mensions des éléments d'acier de construc- de charpente comportant des éléments à se-
--------
tion. On trouve ces tolérances acceptables melles larges ou autres pièces lourdes. Ce-
ou tolérances de fabrication sur les profilés, pendant, sur les tracés de détail de fermes,
ainsi que les tolérances sur les longueurs VUE DE DESSOUS RÉELLE - NE S'EMPLOIE PAS de poutrelles, d'entretoises et de profilés en
DANS LE DESSIN DE CHARPENTE U légers ou moyens, il fait généralement
spécifiées par l'acheteur, dans le manuel de
la CISC et dans les catalogues des aciéries. Fig. 26.5 Vue de dessous en dessin de charpente abstraction de ces variations.
570 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

blages se font par boulonnage ou par sou-


dage.

3~ x JV~ x POUTRES
~ g ~ g LONGUEU.R
~ g ~ ~ 1· ï En règle générale, chaque poutre dans une
E c:
: ~
E
~
=
(1:1 charpente de plancher ou de toiture consti-
ICONGÉ
.§~... ~~
"'CI";;
1 tue un élément de base pratique en cons-
~~
~~
E'=
RIVE J~ truction. C'est pourquoi on trace chacune
ÉPAISSEUR d'elles sur le dessin avec tous les renseigne-
!l~

42.9 X 16'-31/2
ments appropriés. Un tel dessin comporte
19 X 8'-2V. rarement les pièces adjacentes auxquelles
17 x 7'-10 la poutre sera assemblée sur le chantier.
LONGUEUR SEMELLE
11.8 x 9'-3
Jr
J 10 x 7'-0 l' -1 11 Toutefois, il faut indiquer clairement la po-

~~I
VF" 94 x 26'-10
BP 74 x 20'-3
• ==• =~
1

U
~
'c;.
~
0
~
C= C~
ÂME

i!
"0 ~"

i ~.~ SEMELLE
'" 0.. Q.
êl_
..... "
[ 15.3 x 18'-8 LONGUEUR SEMELLE

• • =• 1 "1 n ATELIER CHANTIER

[ J~n
~
ATELIER CHANTIER
~
~ ==C= "
'c;.
"0 ,,~ RIVET BOULON
i ~~
'" U
,,~

0.. Q.
OOS DE L'ÂME- Fig. 26.7 Symboles des rivets et des boulons
SEMELLE

LONGUEUR SEMELLE
1"' -1 I l sition de ces pièces pour s'assurer que l'as-

ÂME -
17JU ""2
semblage puisse se faire sans difficulté sur
le chantier.
La position des trous sur la poutre est
déterminée en fonction des trous correspon-
dants des pièces d'assemblage. On doit aus-
si prévoir suffisamment d'espace pour ma-
Canadian Institute of Steel Construction nœuvrer la poutre facilement et la mettre en
Fig. 26.6 Nomenclature et tracé des éléments ordinaires de structure place. Il faut donc éliminer toute possibi-
lité d'accrochage en coupant les excédents
de matériau.
Les méthodes employées pour tracer les
dessins de charpente varient d'une entre-
prise à l'autre. Dans ce chapitre, nous pro-
COTATION DE DÉTAILS en acier pour assembler certaines charpen-
posons une méthode que tous pourraient
tes et des pièces mécaniques. Le Research
La figure' 26.9 représente un tableau que utiliser.
Council on Riveted and Bolted Structural
l'on trouve dans les manuels de référence; Joints, fondé en 1947 dans le but d'entre- Les poutres sont appuyées ou attachées
ce tableau donne les principales dimensions prendre des recherches sur les boulons de par des équerres. On assemble la poutre
des poutres en 1 à semelles larges (WF) haute résistance, a publié ses premières spé- encastrée aux éléments de support au moyen
et permet au dessinateur d'exécuter un des- cifications en 1951. Depuis ce temps, on d'attaches, soit des équerres, soit des gous-
sin de détail. Ces dimensions, à 1/ 16 pouce utilise de plus en plus le boulonnage dans sets reliés à l'âme de la poutre. La poutre
près, correspondent à la plus petite unité l'industrie de la construction. appuyée repose sur une surface d'appui, soit
de mesure utilisée dans les ateliers. On doit une autre poutre, soit un colonne ou un
noter particulièrement sous la colonne inti- Le coût de fabrication des rivets est peu mur qui en supporte la charge.
tulée Distance, les dimensions a et k. élevé, contrairement aux frais de pose qui
exigent une main-d'œuvre spécialisée et un La hauteur d'une poutre, celle des atta-
BOULONS DE HAUTE RÉSISTANCE outillage particulier. Sur le chantier, le pro- ches, la dimension des entailles et l'espa-
cédé est lent et le travail est dur. D'ailleurs, cement entre les trous, se tracent à l'échelle.
ET RIVETS DE STRUCTURE le manque de main-d'œuvre dans ce do- Le dessinateur trace habituellement ces di-
Au début de l'ère moderne, on assemblait maine est l'une des principales raisons qui mensions à l'échelle afin que les ouvriers
les pièces en fer ou en acier à l'aide de ri- a généralisé l'usage de boulons de haute ré- puissent reconnaître plus facilement la re-
vets, mais on utilisait parfois des boulons sistance. Aujourd'hui, la plupart des assem- lation entre les diverses pièces, en fonction
MARGES DE TOLÉRANCE ACCEPTABLES DES DIMENSIONS DE PROFIL
POUR LES ÉLÉMENTS À SEMElLES LARGES

longueur totale en pieds


Profilés ordinaires ix-------
u...
Il
01-« "-10 -« (cambrure)

U u longueur totale en pieds


_--:::l
Poutres à semelles larges ~ x------~-
(cambrure ou courbure) 10
1-
Poutres à semelles larges
utilisées comme poteaux
(cambrure ou courbure) :
longueur totale en pieds
**-~" x
NOTA B' = D'APRÈS LA RÉVISION SUR LA LARGEUR DES SEMELLES - JANVIER 1962 Longueurs de 45 pi ou moins 10
longueur totale en pieds moins 45
Longueurs de pius de 45 pi i + po x - - - - - - - - - -
.~.
10
au maximum sur toute longueur de 5 pieds
longueur totale en pieds
ix----

longueur totale en pieds Révisé en


Palplanches en acier i+------- avril 1960
100

• Les déviations de rectitude permises ne s'appliquent pas aux barres laminées chaud lorsque
les pièces sont soumises à des traitements thermiques subséquents.
*. Dont le profil n'excède pas i po.

1""
tTl
t)
t'rj
[J).
[J).

Z
t)
tTl
n
::c
;..
:;<j
'""d
tTl
Z
>-3
tTl
Plus de 30 pieds [J).

PROFILÉS À SEMELLES LARGES


~
Plus de Moins de tTl'
>-3
;..
Poutres de 24 po de hauteur nominale et moins YB YB l- plus pour chaque 5 pi supplémentaire ou 1""
Poutres de plus de 24 po de hauteur nominale et tous les poteaux 1/2 1/2 i plus pour chaque 5 pi supplémentaire ou 1""
,0
etTl
B) MARGES DE TOLÉRANCE AU DÉCOUPAGE [J).

Canadian Institute of Steel Construction lJl


-...)
Fig. 26.8 Marges de tolérance de laminage el de découpage des profilés à semelles larges ......
572 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

des trous de boulonnage et de leur espace-


ment. Dans l'industrie, l'ouvrier ne doit pas
mesurer les dimensions sur un dessin; par
contre, le dessinateur inscrit les cotes et les
notes concernant les opérations nécessaires
à la fabrication de la pièce.
On peut tracer la longueur des poutres
à l'échelle, mais on réduit ordinairement
cette longueur, car un tel dessin n'aurait
aucune utilité dans un atelier de fabrica-
tion et constituerait un gaspillage de pa-
pier. D'autre part, il ne faut pas trop ré-
duire cette longueur, car cette réduction
obligerait à rapprocher la distance entre
les trous ou à diminuer les dimensions des
autres détails, ce qui nuirait à la clarté du
plan.
36 x 12 170 36.16 12.027 1.100 .680
36i 12 H 11/1 6 Le dessinateur de charpentes métalliques
ne trace pas tous les détails à l'échelle, mais
160 36.00 12.000 1.020 .653 il en exagère parfois le dessin pour le cla-
36 12 1 rifier. Par exemple, il exagère la distance
entre les deux lignes identifiant les semelles
30 x 10t 116 30.00 10.500 .850 des poutres, sans quoi, dans la plupart des
30 10t i 26! cas, les deux lignes se confondraient en un
seul trait fort et on ne pourrait déterminer
108 29.82 10.484 .760 .548 ainsi la forme exacte de la semelle.
29i 10t i 261 9J!6
5

24 x 12 100 24.00 12.000 .775 .468


24 12 i 20! t NOMENCLATURE
Le dessinateur doit compléter son plan par
24 x 9 94 24.29 9.061 .872 .516 une nomenclature exhaustive de tous les ma-
24t 9 i 2H t 1 116 tériaux apparaissant sur le dessin. Cette no-
menclature a une importance primordiale
76 23.91 8.985 puisque les employés de la cour de stocka-
23! 9 ge l'utilisent pour couper les matériaux à
la longueur appropriée et pour préparer le
21 X 9 82 20.86 8.962 .499 nombre de pièces requises. Le préposé à
20! 9 18 t l'expédition se charge de faire parvenir le
tout à l'atelier de fabrication après l'avoir
21 X 8! 68 21.13 8.270 .685 .430
vérifié soigneusement.
2H 8! I1J!6 l8i 116 4
La nomenclature illustrée à la figure
62 20.99 8.240 .615 .400 26.10 représente un modèle type utilisé sur
21 81 i 18i t 4 les dessins de charpente. On trouve à la
figure 26.23 les plans d'exécution des pou-
18 X 7t 60 18.25 7.558 .416 tres A3 et B3 identifiées sur cette nomen-
l8! 7t 116 clature. On remarque que ces deux pou-
tres sont identiques en tous points, excep-
55 18.12 7.532 .630 .390 tion faite des trous percés dans les âmes .
18t 7t i t Sur une nomenclature, on groupe toujours
les pièces de même nature fabriquées avec
50 18.00 7.500 .570 .358 le même matériau afin d'éviter les répéti-
18 n 9J!6 i tions .

16 X 7 40 16.00 7.000 .503 .307


16 7 t 14 SJ!6

ÉVALUATION DU POIDS
36 15.85 6.992 .428
Après avoir établi la nomenclature, on doit
1 7 116 14
parfois évaluer le poids des matériaux. Ce
poids a une grande importance puisque l'a-
Canadian Inslitute of Steel Construction cier se vend ordinairement à la livre. Il faut
Fig. 26.9 Dimensions des profilés à semelles larges donc calculer ce poids à une livre près. De
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 573

DATE D'APPROBATlON27 N" DU CONTRAT


CALCULÉ PAR DATE
VÉRIFIÉ PAR DATE
NOMENCL. N" M 3a
CLI ENT VÉRIFIÉ À L'ACIÉRIE PRIX NET À LA L1VR,,-,E~PL:c:U~S..::L~ES~FR,-"A~IS,---,-P",RÉ,,-P,,-AR"'É'-'-'PA'-'!R___--'D~A~T_=E"_ _ __
DÉSIGNATION NORMES CSA 5-/6 NATURE DU MATÉRIAU 64-0 /2 VÉRIFIÉ PAR DATE
-
FACTURE DES MATÉRIAUX LISTE D'EXPÉDITION
PIÈCE
W :lbE~EES L~~r~~~ag~11 SYM80LE . DIMENSIONS LONGUEUR PRIX ÉVALUÉ Il POIDS ÉVALUÉ PRIX APPROUVE
NbDE
PIECES DESIGNATlIJN
MAROUE
O"EXPED
POIDS REEL N'D'EXPÉDITION
----
1 2 W 24 ' 1
@76 20-/0{ 13 1 7 0 / POC/TI?E A3 /620
- -- -- - - - - --- - - - - - -
2 8 a L ~/ {L /~5j
'Z X2z1 X76 6 9 1 POUTRE 63 - - - - - - /620
----
3 3 2 3 9
- - - -1 - - - - ----
4
- -1 - - - - ---- - - - - - -- - - - -
5 po
---- - - - - - - --- --
Fig. 26.10 Nomenclature

plus, ces estimations servent à calculer le


poids des charges à soulever et à éviter la
paraîtrait, ainsi que les renseignements es-
sentiels.
CALCUL DES CHARGES
surcharge des appareils de levage. Le service AUX ATTACHES
On ne pourrait placer la poutre 16 WF
de l'expédition utilise aussi ces estimations Du fait que de nos jours on n'utilise à peu
entre les poutres maîtresses, si on n'avait
pour préparer les charges et pour calculer près plus le rivetage dans les ateliers de fa-
pas prévu un certain jeu. Puisqu'on alloue
les frais d'expédition. Le service de la cons- brication, il n'en est pas fait mention dans
habituellement un jeu de 1/ 16 pouce à cha-
truction doit aussi y recourir pour préparer ce chapitre. Les équerres sont soudées ou
que extrémité, la distance entre le bout de
le travail de l'assemblage sur le chantier. boulonnées aux poutres à l'atelier; elles sont
la poutre 16 WF 36 et l'axe de la poutre
On trouvera à l'appendice le poids des bou- boulonnées en position sur le chantier. Dans
24 WF 36 égale donc la demi-épaisseur de
lons à grande résistance, des rivets et des ce chapitre, nous traitons uniquement des
l'âme de la poutre 24 WF 36 plus 1/16
profilés ordinaires. boulons à haute résistance.
pouce.
À la figure 26.9, l'épaisseur de l'âme Calculons maintenant les attaches requi-
OSSATURE RECTANGULAIRE égale 7/16 pouce et la demi-épaisseur, 7/32 ses pour une poutre 16 WF. Lorsqu'on ne
Une poutre est un élément de charpente or- pouce. On a donc: 7/32" + 1/16" = spécifie pas les charges, on choisit une at-
dinairement placé à l'horizontale pour sup- 9/32". Cependant, comme le travail se fait tache qui peut supporter la demi-charge ad-
porter des charges verticales. à 1/16 pouce près, on établit cette distance missible également répartie pour les poutres
au multiple de 1/ 16 pouce plus grand, soit à semelles larges, suivant le tableau de la
La figure 26.11 illustre une partie d'un 5/16 pouce. figure 26.12. La charge n'apparaissant pas
plan de charpente en acier pour un plancher
vu de dessus. Ce plan, y compris les notes,
comporte toutes les données que le dessina-
""

~ 5~ ~~~'*=~
teur de charpente requiert du projeteur.
À moins d'indications contraires, on con- '0: ~ 1_ _ _..!.1~6.!,W:.!,-::!3~6:'-'___ IN_
sidère les éléments d'une structure comme -~ ~ +98'6 ~_~
21 ;_
parallèles et de niveau ou à angle droit avec o-~ -0-
"'::N N...±.,. 1 ~
les âmes à la verticale. Sur une vue en l
'"
"L ~
plan, on ne peut évidemment indiquer la -=:0
-~
hauteur ou les dimensions verticales qu'à 20'-0 Cl
... 1 ·W

l'aide de notes. À la figure 26.11, la dis- '"


;:: 16W36
PLAN
tance au-dessus d'un plan de repérage appa-
raît en pieds et en pouces, c'est-à-dire 98'-6. NIVEAU DE LA SEMELLE SUPÉRIEURE (9'·6)
Cependant, le dessinateur aurait pu inscrire ! ÂME + ft
INDICATIONS:
la note suivante: HAUTEUR DE LA
SURFACE SUPÉRIEURE DES SEMEL- UTILISER LES NORMES S·16 DE L'ACNOR (CSA)
ATTACHE DE POUTRE: 3 RANGS
LES 98'-6, À MOINS D'INDICATIONS (EXTRAIT DU MANUELl
MATÉRIAU: ACNOR (CSA) G40·12
TELLES QUE (+ 3). Dans ce cas, une vue
en élévation d'une poutre, telle que la pou- BOULONS H.R. A325, q,!, ATTACHÉS PAR ADHÉRENCE

tre à semelles larges 24 WF 76, deviendrait TROUS PERCÉS q, ~


superflue puisqu'il suffit d'ajouter (+3) à PIÈCES DE LIAISON FIXÉES AUX ÉLÉMENTS SECONDAIRES
la hauteur et non la cote 98'-9. La figure
26.11B représente la poutre telle qu'elle ap- A B
Fig. 26.11 Partie d'une charpente de plancher
574 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL
sur le plan de la figure 26.11, on l'établit
à 55 kips ou 55000 lb pour une poutre HAUTEUR ET LARGEUR NOMINALES - POIDS AU PIED
PORTÉ E
16 WF 36 d'une portée de 20'-0. La moitié 16 X 81/z
EN 16 X 7
de cette charge étant supportée à chaque PIEDS
extrémité, la résistance des attaches doit 78 71 64 58 50 45 40 36
donc égaler 55 x % = 27.5 kips. 6 167
7 217 196 173 156
CALCUL DES ATTACHES 8 305 276 250 227 195 175 156 136
9 274 249 224 202 173 155 138 121
Pour obtenir une rigidité et une stabilité JO 246 224 202 182 156 140 125 109
suffisantes, on recommande d'utiliser des at-
taches de même longueur ou plus longues 11 224 203 183 165 142 127 113 99
que la demi-dimension h de l'âme (Fig. 12 206 187 167 152 130 117 104 91
26.9). Cette longueur égalant 14 pouces 13 190 173 156 140 120 108 96 84
pour une poutre 16 WF 36, la longueur mi- 14 177 159 144 130 11 1 100 89 78
nimale de l'attache égale donc 7 pouces. 15 ]65 149 135 121 104 93 83 72
En consultant la figure 26.13 pour les at-
taches ordinaires soudées, on constate qu'u- 16 154 140 125 113 97 87 78 68
ne attache d'une longueur L égale à 8%, 17 145 132 119 107 92 82 73 64
reliée par un cordon de soudure A de 3/16 18 137 124 ]12 102 87 78 69 60
pouce, possède une résistance suffisante, 19 130 117 105 96 82 74 66 57
égale à 32.2 kips. 20 ]24 112 100 91 78 70 62 55

On constate en étudiant le tableau que 21 117 107 96 87 74 67 59 52


l'épaisseur de l'équerre égale le cordon de 22 112 102 91 83 71 64 57 50
soudure plus 1/16 et que l'épaisseur mini- 23 J07 97 87 79 68 61 54 47
male est de 5/16. 24 103 94 84 75 65 58 52 45
25 99 90 80 73 62 56 50 43
À la figure 26.11, on a spécifié des bou-
lons % H.R. En consultant la figure 26.13 Canadian Institute of Steel Construction
pour les éléments boulonnés ou rivetés, on Fig. 26.12 Charge maximale en kips uniformément répartie pour des poutres WF avec supports latéraux
constate que le nombre minimal de boulons
pour une poutre est de 3. La longueur de
l'équerre d'une épaisseur de 5/16 po est
suffisante pour la poutre; la résistance au
cisaillement de 6 boulons 0 % pouce de 6 - boulons H.R. A325, dia % à la poutre maîtresse ont une largeur de
haute résistance fixant les deux équerres 3 Y2 pouces et la distance d'axe en axe en-
Certains fabricants préfèrent parfois fixer tre les deux lignes de trusquinage G égale
égale 39.8 kips. les équerres à la poutre, en atelier, au 5 pouces. La distance entre l'âme de la
L'épaisseur d'une équerre boulonnée se moyen de boulons de haute résistance. Cette poutre et l'axe des boulons égale la demi-
détermine d'après l'effort au cisaillement pratique peut causer des problèmes lors du différence entre 5 pouces et l'épaisseur de
auquel on soumet cette équerre ou par l'ef- montage sur le chantier, car il faut prévoir l'âme, à 1/16 pouce près. Pour 3 rangs de
fort auquel chaque trou de boulonnage doit un espace suffisant pour permettre le bou- boulons et une poutre 16 WF 36, cette dis-
résister. Pour faciliter la normalisation, le lonnage. Il faut donc des équerres de plus tance égale (5 - 5/16) -7 2 = 2 11/32,
tableau de la figure 26.13 détermine l'é- grandes dimensions et plus épaisses. En ou- c'est-à-dire 2 5/16 pouces.
paisseur des équerres en fonction des char- tre, il faut souvent éloigner les boulons ou
ges maximales que peuvent supporter trois les placer en quinconce. C'est pourquoi nous 4. L'entre-axes entre les rangs de boulon-
boulons de grande résistance A325 retenant ajouterons seulement que dans ce genre nage à la verticale égale 3 pouces.
une poutre appuyée. La situation diffère d'assemblage entre équerres ou liaison par
5. La distance entre les rives et les lignes
dans le présent exemple puisque la poutre adhérence, les boulons fixés à l'âme de la
de trusquin age égale la demi-différence en-
est entre équerres. Bien qu'une équerre de poutre offrent la même résistance aux ef-
tre la hauteur de l'équerre et la somme des
l,4 pouce puisse suffire dans ce cas, le ta- forts que les boulons fixés à la pièce maî-
entre-axes. Les 3 rangées de boulons éga-
bleau de la figure 26.13 spécifie l'épaisseur tresse, même s'ils sont soumis à un double
lent donc: (8Y2 - 3 - 3) -7 2 = 1l,4
minimale de 5/16 pouce utilisée pour les effort de cisaillement plutôt qu'à un seul.
pouce.
équerres. Il faut noter les détails suivants à la figure
26.l1B: La position des équerres s'inscrit d'abord
On doit aussi noter que si on avait spé- sur le dessin de détail de la poutre maîtresse,
cifié des boulons de Ys pouce de diamètre, 1. L'aile de l'équerre fixée à la poutre celle-ci se traçant ordinairement la premiè-
l'équerre requise serait d'une épaisseur de égale 2Y2 pouces. re. Pour normaliser, pour simplifier le tra-
% pouce. vail et pour minimiser les erreurs d'assem-
2. L'entre-axes ou espacement des trous
de boulonnage sur la poutre maîtresse égale blage, on détermine autant que possible les
DONNÉES DES DÉTAilS 5 pouces. lignes de trusquinage à 3 pouces d'intervalle,
la première ligne se traçant à une distance
2 L - 3% x 2% X 5/16 X 8% et sou- 3. Les ailes des deux équerres disposées de 3 pouces sous le sommet de la poutre
dures 3/16 de chaque côté de la poutre et boulonnées maîtresse.
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 575

op~QJ
ATTACHES SOUDÉES
,,
ÉLECTRODES E70XX IlL
1 1

DIMENSION DE LA CORNIÈRE = 3t x nx t
tMIN. = DIMENSION DU CORDON +!..'16. SOIT 7'16 OU LA DIMENSION LA PLUS GRANDE SOUDURE

74.5 5/i" 60.3 'Yx 11'/2 .48 .38 .35 .43 .39
59.6 ',4 50.3 5/'6 11'/2 .39 .30 .28 .35 .32 4
44.7 'Y,,, 40.2 ',4 11'/2 .29 .23 .21 .26 .24

53.6 .y,,, 36.3 'Ys 8'/2 .48 .38 .35 .43 .39
42.9 'I! 30.3 .y'6 8V2 .39 .30 .28 .35 .32 3
32.2 'II" 24.2 'I! 8'/2 .29 .23 .21 .26 .24

33.8 5/i6 16.5 'Yx 5'/2 .48 .38 .35 .43 .39
27.0 '/4 13.8 5/i6 5'/2 .39 .30 .28 .35 .32 2
20.3 '116 11.0 ',4 SV2 .29 .23 .21 .26 .24

W12, 10, 8 \llFl8, 16, 14, 12 \llF24, 21, 18, 16


1 12, 10, 8 l 18, 15, 12 1 24, 20, 18, 15
[ 12, 10, 9, 8 [ 18, 15, 13, 12 [ 18, 15

-:in
1 1 1
1

"132r "11'
1
-f1r -f+ -A--
5 2f
-~
-~I
3,4 Ys 3,4 YB 3,4 YB

5/i" 'Ys 'fI 6 5/i6 'Ys '/i6 5/", 'Ys '/i6

17.7 24.1 31.4 26.5 36.1 47.1 35.3 48.1 62.8

26.5 36.1 47.1 39.8 54.1 70.7 53.0 72.2 94.2

38.9 52.9 69.1 58.3 79.4 104 77.8 106 138

Diamètre des liaisons Fy Diamètre des liaisons Fy Diamètre des liaisons

3,4 YB ksi 3,4 YB ksi 3,4 YB

72.8 84.9 97 36 109 127 146 36 146 170 194


.81 94.5 108 40 122 142 162 40 162 189 216
89.2 104 119 44 134 156 178 44 178 208 238

apoutre encastrée. Les filets des boulons sont parallèles au plan de cisaillement.
bPoutre appuyée. Les filets des boulons ne sont pas parallèles au plan de cisaillement.
Canadian Institute of Steel Construction
Fig. 26.13 Liaisons pour poutres
576 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

La vue en élévation sur le tracé du pro-


jeteur (Fig. 26.11) indique que le dessus
de la poutre 16 WF se situe à 3 pouces
sous celui de la poutre 24 WF, tandis que
les surfaces inférieures se situent à une dis-
tance de 5 pouces l'une de l'autre. Pour
savoir s'il faut découper le bout de la se- Fig. 26.14 Attaches côté sud pour
"ICO M "Ico la poutre apparaissant à la figure
melle de la poutre 16 WF, afin qu'elle puis- M -+fIlH------1- 00

se s'insérer sous celle de la poutre maîtresse,


- 1
-, 26.11
il faut vérifier la distance k, qui égale la
distance entre la surface de la semelle et le
congé entre l'âme et cette semelle. Pour _ . _ - - q:p ---'-
une poutre 24 WF 76 (Fig. 26.9), k égale
1J,,4 pouce. Il est évident que la poutre 16
3 RANGS DE LIAISONS EOUR LES POUTRES l ÉPAISSEUR DE L'ÂME +R;
DE CHARPENTE D'APRÈS LE MANUEL
WF s'y ajuste sans difficulté et qu'on n'a
pas à découper les semelles.
Dans les plans de charpente, on déter-
mine souvent un côté nord sur le plan, ce ter les points suivants: cun trou dans les semelles et qu'il ne faut
qui permet d'orienter les poutres pour s'as- pas encombrer le dessin de vues inutiles.
surer qu'elles seront assemblées conformé- 1. Les longueurs 5/16 pouce représen-
ment aux plans. En établissant ainsi un tent la distance entre l'axe de l'âme des 5. Le détail des équerres apparaît sur ce
côté nord et un côté sud pour le plan à la poutres maîtresses et les surfaces d'appui plan. Suivant leurs propres normes, certains
figure 26.11, on peut identifier les plans de des équerres, c'est-à-dire la demi-épaisseur ateliers se contentent souvent de moins de
détail apparaissant aux figures 26.14 et de l'âme plus Ih pouce. détails.
26.15. Afin de calculer les attaches du cô-
2. En soustrayant ces deux dimensions de 6. Chaque poutre porte une marque d'i-
té sud pour la poutre 16 WF, il suffit de
l'entre-axes des poutres maîtresses (20'-0), dentification, établie selon diverses métho-
procéder comme précédemment et de com-
on obtient la distance entre les surfaces des. L'une d'elles comprend une majuscule
parer les figures 26.11 et 26.14.
d'appui des équerres: 20'-0 - 5/16 - suivie du numéro du dessin de détail. Ainsi,
Le tracé du projeteur indique que le dessus 5/16 = 19' - 11%. tous les éléments apparaissant sur une mê-
des semelles des poutres 16 WF et 21 me feuille portent le même numéro. Cette
WF est au même niveau. Il faut donc dé- 3. La longueur nette de la poutre 16 WF marque d'identification sert au bureau, à
couper la semelle, c'est-à-dire dégager la est calculée en soustrayant Y2 pouce à cha- l'atelier et sur le chantier pour la mise en
que extrémité, à partir des surfaces d'appui place. À la figure 26.15 par exemple, si la
poutre 16 WF pour en faire l'assemblage.
Dans certaines entreprises, on utilise un si- des équerres. Ce jeu de V2 pouce compense poutre 16 WF était le premier élément tra-
les erreurs de coupe et évite les frais accrus cé en détail sur la feuille N° 90, elle por-
gne conventionnel pour indiquer le dégage-
qu'exigerait un découpage de finition. terait l'identification A90, la deuxième sur
ment plutôt que de le coter. Dans d'autres,
on inscrit une note sur le dessin: DÉGA- 4. Des vues de dessus ou de dessous de- la même feuille B90, etc., pour fin d'expé-
GER LA POUTRE 21 WF 82, laissant viennent superflues, puisqu'on ne perce au- dition.
ainsi les ouvriers libres de faire le dégage-
ment à leur guise. À la figure 26.14, on a
donné une forme rectangulaire au dégage-
ment, même si les semelles de la poutre ont
une pente et qu'on a coté la longueur et la
profondeur du dégagement. D'ailleurs, on
20'-0
découpe toujours un dégagement au point
de rencontre des coupes verticale et hori-
zontale; le tracé en devient alors superflu.
2.
16
'
19-118'
3
il
II
5
'6
1

Les poutres étant affleurées au sommet, 3


~
la dimension minimale Q1 égale la dimen-
sion k de la poutre 21 WF 82 pour éviter 1-«oot§1- +98'-6-' /\ NORD
----T4.{ -,
DÉGAGER',
-IN
que le congé entre la semelle et l'âme ne
nuise à l'assemblage. Ainsi Q1 = 1Y2 pou- ~
Cr- M ,J..L\ "--t
1 \ ~
ce. Quant à la longueur Q2' toujours cal-
culée en multiples de J,,4 pouce, on la dé-
1 1
M
M
1
1 t.. \
,- 1 r<-2 L (A)

~ \
U"--
termine à partir de la surface d'appui des
équerres, en prévoyant un jeu de V2 pouce
~V '1
entre la rive de la semelle de la poutre
21 WF 82 et le dégagement. Q2 égale donc
2 L 3~ x 2! x ..5. x Bi
16
(A)
BOULONS H.R.
\ <i><t\ TROUS <i> <E>
la dimension a (Fig. 26.9) plus Y2 pouce, 1-16\AF36x 19-10 \~
c'est-à-dire 4% pouces.
UNE POUTRE A90
La figure 26.15 représente le détail com-
plet de la poutre 16 WF 36 et on doit no- Fig. 26.15 Détail complet de la poutre A90 du type 16 WF 36 apparaissant à la ligure 26.11
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 577
7. L'identification des équerres se fait or- 18'-6
dinairement par une lettre minuscule cor-
respondant à l'assemblage ou au gabarit 3 ' 1 .l.
pour les raisons suivantes: "4 18-4"2 4

a) Pour éviter de répéter le même des-


sin aux extrémités de chaque poutre où on
~ 16
IÔ - ~~
requiert ces pièces, sur le côté droit de la
)t / ...JM
poutre par exemple. 1
,-- 1'121
b) Ces équerres se percent sur une ma-
DÉGAGER l4-f Fig. 26.16 Délail d'une poutre
chine autre que celle dont on se sert pour
percer les poutres. La marque d'identifica- , 13
tion permet de s'assurer que chaque poutre Il 18-216 Il
116 116
sera munie des équerres appropriées.
NORD +97~2~
8. Sur un dessin de détail, les matériaux
nécessaires à l'assemblage des éléments
s'inscrivent sur la nomenclature. Lorsqu'on
requiert plusieurs exemplaires des pièces, on
indique sur la nomenclature la quantité re-
quise.
- 18W64 x l84
- l2
9. Sur chaque dessin de détail, les bou-
lons et les trous se cotent ordinairement par
une note générale pour l'ensemble, excep-
tion faite des boulons et des trous de di-
mensions différentes que l'on cote séparé-
ment. On ne cote donc pas ces détails com-
me à la figure 26.15.

UNE POUTRE A90

VUES DE DESSUS ET DE DESSOUS


On a omis les vues de dessus et de dessous
dans les exemples précédents, puisqu'il n'y
avait aucun trou dans les semelles.

Lorsqu'on requiert ces vues (Fig. 26.16),


on trace la vue de dessus en amorçant l'â-
me de la poutre, à l'aide de courts traits in-
terrompus aux extrémités. La vue de des-
sous se trace comme la précédente, en cou-
pant la poutre pour enlever la semelle su-
périeure et en amorçant des traits continus
parallèles aux extrémités pour indiquer l'â- 18- 6
me, sans utiliser de hachures. L'élimination 3 , 1 3
"4 18-4 2 4"
de tous les détails inutiles ne nuit pas à la
, 13
clarté du dessin et les ouvriers peuvent le
comprendre parfaitement. On doit se rap-
18-216 IP6
Il 3
peler qu'il faut décrire les pièces à l'aide
d'un nombre réduit de lignes.
Fig. 26.17 Vues de dessus el 1ï6 DÉGAGER LES 2 SEMELLES A n ~~
de dessous omises ,
+97-2-, NORD rGA=5
On peut éviter parfois de tracer ces vues
en utilisant des notes appropriées, comme
à la figure 26.17, pour indiquer les dégage-
ments symétriques de chaque côté des se-
melles supérieures et inférieures du côté
droit (C. D.). Quant à la distance entre
les lignes de trusquinage, il suffit de l'in-
L.GA=5
diquer par la note GA = 5. Dans les deux
cas, la symétrie par rapport à l'axe de la
poutre se comprend facilement et les deux
méthodes s'emploient couramment. UNE POUTRE A90
578 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

DÉTAilS DU CÔTÉ DROIT Fig. 26.18 Délail des pièces à gauche et à droite
ET DU CÔTÉ GAUCHE
On retrouve souvent des pièces identiques,
telles que des attaches, des équerres ou des
poutres, mais à l'opposé l'une de l'autre.
Dans ce cas, on trace la pièce de droite et
ce dessin sert à fabriquer les pièces du côté
gauche et du côté droit.
La pièce de droite s'identifie par la lettre
D ajoutée à la lettre correspondant à l'as-
semblage, par exemple: HD pour le côté
droit et HG pour le côté gauche. Aucune
pièce ne peut porter les lettres D ou G s'il
n'y a pas de pièce identique correspondant et le personnel de l'atelier se charge d'in- ture. Elles ne doivent pas être trop rappro-
au côté opposé à l'une ou l'autre. verser la pièce, suivant l'indication de la chées du dessin ni trop rapprochées les unes
nomenclature. des autres. Les lignes doivent s'entrecroiser
Une pièce de droite vue dans un miroir le moins possible. À cette fin, on éloigne
paraîtra identique à la pièce de gauche. Avant de dessiner des pièces inversées,
il y aurait avantage à étudier la figure du dessin les lignes de cote les plus longues.
La figure 26.18 illustre la différence en- 26.19. Lorsque les pièces diffèrent légère- On ne doit généralement pas inscrire de di-
tre les pièces du côté droit et celles du côté ment entre elles, on les trace sur le même mensions ou de notes sur le dessin de la piè-
gauche. On remarque que les deux vues de dessin et on indique à quelle pièce ces dé- ce. Il ne faut pas utiliser les rives des se-
la pièce HG sont quand même à l'opposé tails se rapportent par une note semblable melles ou des âmes comme lignes de re-
de la pièce HD. à celle qu'on a utilisé pour les deux trous père. On choisit de préférence l'axe de la
à percer dans la poutre B 150 seulement. pièce ou la surface d'appui des équerres ou
Dans certains cas, des pièces utilisées à d'autres attaches. On peut aussi, comme on
gauche et à droite sont identiques et inter- l'explique plus loin, utiliser la surface ar-
changeables, comme l'attache tracée à gau- COTATION DES DESSINS DE DÉTAil rière des profilés en U. Enfin, la semene
che sur la figure 26.15 qu'on peut parfaite- Il faut placer les cotes de façon à faciliter dont on cote le niveau par rapport au plan
ment interchanger, puisqu'il suffit de l'in- la tâche de ceux qui devront en faire la lec- de repérage s'emploie aussi, mais jamais
verser.
Dans certaines entreprises, lorsqu'on a
des assemblages à l'opposé l'un de l'autre,
on identifie sur la nomenclature les pièces
de droite par la note TEL QUEL et les élé-
ments du côté gauche par COTÉ OPPOSÉ.
Lorsqu'on requiert deux pièces semblables
mais de côtés opposés, on les indique com-
me suit sous le même dessin (Fig. 26.19) :
UN PROFILÉ EN U·A 150 D - TEL QUEL UN PROFILÉ EN U·A 150 - TEL QUEL ET TEL QU'ANNOTÉ
UN PROFILÉ EN U A150 D - TEL UN· d' ·A 150G - CÔTÉ OPPOSÉ UN· d' ·B 150 - CÔTÉ OPPOSÉ ET TEL QU'ANNOTÉ
QUEL
UN PROFILÉ EN U A150 G - CÔTÉ Al DESSINS ET NOTES UTILISÉS il l'ATELIER
OPPOSÉ
Lorsqu'on a deux pièces de côtés oppo-
sés, presque identiques, on en trace les dé-

}rn~- J P ~--------J
tails sur le même dessin sous lequel on ins-
crit :
UN PROFILÉ EN U A150 - TEL QUEL
ET TEL QU'ANNOTÉ
A 150 D TEL QUE FABRIQUÉ A 150 TEL QUE FABRIQUÉ
UN PROFILÉ EN U Bl50 - CÔTÉ OP-
POSÉ ET TEL QU'ANNOTÉ
Lorsqu'on représente des pièces parfaite-
ment identiques, mais de côtés opposés, on
peut utiliser la même identification à la-
~\J tl ~~j III
quelle on ajoute les lettres D et G. Toute-
A 150 G TEL QUE FABRIQUÉ B 150 TEL QUE FABRIQUÉ
fois, lorsque des pièces de côtés opposés
comportent certaines différences, on se sert
toujours d'une lettre d'identification diffé- DESSIN DES PIÈCES FABRIQUÉES
rente. Dans les deux cas, on ne trace que
le dessin de droite C. D. ou TEL QUEL, Fig. 26.19 Pièces de côté droit et de côté gauche
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 579
les deux semelles d'une poutre, en raison 21-0
du manque de précision dans le laminage.
3 , 1 3
Lorsqu'une même dimension se répète 8 20-114" "'8"
plus de quatre fois, on recommande d'en ' 5
faire la cotation comme à la figure 26.23 A3 6-118" 7l.0 6'-l1i
pour les poutres A3 et B3. On a coté les . 5 ' 5
B3 6-5'8 7.!6 6-1111
lignes de trusquinage comme suit: 5 à 3
= 1'-3, au lieu d'inscrire cinq fois le chif- A3 6'-9* 13~9
fre 3. Ce mode de cotation diminue le ris- ~~2~ 2~ 2i
que d'erreur de lecture et de fabrication à
l'atelier. Cependant, on ne doit pas inclure -- .. B3

J
6'-3t 13~9

1
la distance entre la première ligne de trus-
quinage et la semelle, lorsque cette dimen-
sion égale les autres espacements.
h \
1
'"-::l
\
L'apparence et la clarté d'un texte sur des ,\
dessins d'exécution s'améliorent lorsque les ~
/ .-
notes et les cotes utilisées pour définir un /
même détail sont alignées. Ainsi, sur les Ili/ -r
poutres A3 et B3, les cotes des dégagements
des semelles de 6\.4 pouces aux deux extré-
mités apparaissent en vis-à-vis, bien qu'elles UNE POUTRE - A3
ne soient pas inscrites sur un même trait.
Le soin apporté à ces détails est essentiel UNE - d' - B3
pour tracer un dessin d'exécution de belle
apparence et pour présenter tous le's ren- Fig. 26.20 Cotation sur la surface arrière des profilés en U
seignements nécessaires d'une manière pré-
cise et systématique.
On cote les dimensions longitudinales sur
les poutres (Fig. 26.23) en fonction des li-
gnes d'axes des poutres ou des éléments qui
seront assemblés sur le chantier; ces axes
se situent au centre des groupes de trous de A
boulonnage prévus à cette fin. Cette mé-
thode est contraire à la pratique courante B C 0 E F G H
employée pour le rivetage à l'atelier, où on
établit les cotes d'après chaque rangée de
rivets. Ce mode de cotation s'avère très ~r:: '- .---, 1 1 j 1 .-- ---, l l =
utile pour deux raisons. Tout d'abord, il 1:.,== :::Jjd l J l T bo =:::::0 dT l
simplifie le travail du dessinateur et celui l l l l 1 1
Il T i
du vérificateur, puisque les dimensions cor-
r- -r
respondent aux cotes du tracé d'étude et du
pl;m de construction. En outre, il facilite POUTRE W42
la tâche de l'ouvrier qui doit tracer ces li-
gnes d'axe sur la poutre, afin de centrer le B C
gabarit et de poinçonner les trous avant de
ks percer.
F=- i r - i- PARTIES NON MONTRËES
Sur le dessin de détail (Fig. 26.23) on 1 bF F=
constate, en examinant les détails A3 et B3, l M[MES QUE POUR W42
que le fabricant a préféré la cotation cor- T

respondant à l'axe de l'âme des profilés en


U et non à la surface arrière'. La pO'Sition POUTRE X42
des semelles est indiquée par le symbole du
profiié dont l'orientation correspond à celle C
qu'il faudra lui donner à l'assemblage.
Si le fabricant avait préféré utiliser la
surface arrière des profilés, la cotation au- r-- -- PARTIES NON MONTRËES
rait ressemblé à celle de la figure 26.20. l I::J,= -
Les dimensions et les notes omises sont les T M~MES QUE POUR W42
i
mêmes qu'à la figure 26.23. Dans cette co-
tation, la différence entre les dimensions de
POUTRE Y42
chaque côté de la ligne de référence indi-
que clairement l'orientation du profilé, dont Fig. 26.21 Détail du tracé partiel
580 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

on n'a pas à tracer le symbole comme à la Dans ce cas, on ne trace pas chaque piè- BLE A LA PRÉCÉDENTE ou DE CÔTÉ
figure 26.23. Les dimensions 2% pouces et ce en détail. On n'utilise pas non plus un OPPOSÉ, etc. La figure 26.21 illustre ce
2% pouces de chaque côté de la ligne d'axe seul tracé sur lequel il faudrait indiquer un genre de dessin de détail partiel.
indique la position des fers en U. Il est évi- trop grand nombre d'éléments divers qui
dent que la plus petite des dimensions se prêteraient à confusion, malgré les notes BIBLIOGRAPHIE
situe du côté arrière du profilé. explicatives. Il suffit de tracer le détail com-
Une autre méthode utilisée pour écono- plet d'une première pièce pour ensuite des- 1. Canadian Institute of Steel Construc-
miser temps et travail dans les salles à des- siner en dessous un détail partiel indiquant tion.
sin consiste à tracer des détails partiels, les points qui diffèrent de la première piè-
lorsqu'un certain nombre de pièces sem- ce, et ainsi de suite pour toute la série de
blables diffèrent légèrement les unes des pièces presque identiques. Chaque vue par-
autres. tielle porte une note telle que SEMBLA-

N ......I----+-
- A2 36W'160 ( 8) - I-
l J
~
0
X -M X
8118·4 (-2) 0
-,0 F3 -t!..
"-
0
. ...Ir
IOn 15.3(-10) IOn15·3 (~IO)
r--- -
G3 L
-
G3
ëiO
-% ~
-0 ..!..
~ J... .I. ~
0 -,
0
~ ~
-,"--0
~
"- ~ ~
" ~
~ ~ "If
N
1--
12u20·7 (-lOl "If "If
12u20·7 (-10)
N
K3 N
M3

EXERCICES
1. Sur une feuille de format «C», tracer le
-0"-,
L...-
M
-<

82
M
U

./.
-~I
16W'40(-1~7)
E3

36'vF 160(-8)

li-o
M
a

1
• :
s!o
l
Qz

..
10:'0
1· 5~0
M
co

:.
I J
X
1-
-,
-0
-0

dessin de conception et de construction


PlAN
d'une charpente d'après les données de
INDICATIONS
la figure 26.22. Échelle du plan: %" =
l'-O. Échelle de la vue X-X: %" = 1'-0. NIVEAU DU PLANCHER FINI + 100'0 SPÉCIFICATIONS NORME S·16 DE L'ACNOR
ÉPAISSEUR DU PLANCHER SUR LES POUTRES TEL BOULONS H. R. ASTM A325 cP !
2. Sur une ou plusieurs feuilles de format QU'INDIQUÉE AINSI (-)
choisi par le professeur, tracer les plans RÉSISTANCE DES ATTACHES DE LA POUTRE ATTACHES FIXÉES AUX ÉLÉMENTS SECONDAIRES
10 WF 21 : 20 KIPS [À MOINS D'INDICATION CONTRAIRE)
de détail des poutres et des profilés en U
apparaissant à la figure 26.23. MATÉRIAU - ACNOR G40·12

3. Préparer la nomenclature de toutes les 10'-0 12'- 0 - -


pièces apparaissant à la figure 26.23.
l'
~
5 15 5 5
4. Compléter la nomenclature précédente
en calculant le poids de chaque pièce et
1 1

!
Il
.
en ajoutant les totaux que le service NORD 1 +99:4-, POUR B 2
d'expédition requiert. 'i~-+--
.~
-
Nota: Ne pas tenir compte de la dimi-
"
nution de poids par suite du perçage des
trous.
~ 1
l
}
36W'160, J
Fig. 26.22 Plan partiel d'une charpente de plancher
COUPE X·X
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 581

L 21-0
il
, 3
B3 6-54'
A3 6:'9t [ ÂME 13'-9 ] ÂME
5 B3 6'-3t 5 13:'9 __ '--~
<t ÂME
~ 1 1 -- -r-r- 1
!. ~4 64'J.DÉGAGER DÉGAGERL 64'

::r~u:I::::::N3'~O=UE=ST=!==I=====I==I===N=t~1 + 9:'4.,
"<t ~\----r - ; - ....
2-L-3! x 21 x ~ x 9l- (K~) 2-L-3l- x 2l- x ~ x 8i (M)
\ , 3
(DÉGAGER L'ANGLE) !-I2[ 20·7 X 9-IO~
/ i'
UN PROFILÉ EN U-K3 - TEL QUEL ET TEL QU'ANNOTÉ

L C
2 L-3j- x 2! x ~ X1'-5l- (a) , 1 2 L (a)..J UN - dO -M3 - COTÉ OPPOSÉ ET TEL QU'ANNOTÉ

1-24 W- 76 X20-IOiJ l 12-0


UNE POUTRE - A3 ..2.. ~ 1
' 1.
II-Ils
5
'6
1
2..5.
UNE - dO - 83
- :t~8:
+ -;, 2 L-3! x 2l- x l~ x 11l- (C) 2 L (C)
r: M
M
L 2 1-0 1 M l U
i J 20:' lit f ~,...
... ~ 7'1:'1. :v !:':I
Ij;;~ -'-,=
3~5i ' 1
4~k 2~lIi
~!I DÉGAGER DÉGAGER~I
C3 1 3-68 6:"111 3 3
, 3 , 1 , 5
3~5t
' 1 ,
03 3-08 7-54 4-08 2-118
J-16W" 40x 1HO~
C3 3~:fs
, 1
6:9i
'"'~
13~9
I~
' 1 1 UNE POUTRE - E3
03 3-38 5 6-3t 5 13:9 5' 17-10' 4'

,
ÂME ~J ÂME ..5. 2-
16 16

~ <- .f 5
~~ÉGA!t
~ N~
:Ji OUEST +99'-2,
J
~ ..,....,
.14 GER
<t ÂME ÂME

-.LN!

'~
1
~~
...
~I~
1

1
, , 3
~ HO [ 15·3x 9-108
2 L-a! x 2! x i7. x 1'-9l- (B~)
UN PROFILÉ EN U - G 3D TEL QUEL
(DÉGAGER L'ANGLE)
UN - dO - G 3G COTÉ OPPOSÉ
UNE POUTRE - C3
UNE - dO - 03 , 9 1
6-516 16
, 1
14-74' INDICATIONS:
ATTACHES SOUDÉES À L'ATELIER

TROUS PERCÉS cf> ~

PEINTURE: VOIR SPÉCIFICATIONS


2 L (H) 2 L (F~)
FEUILLE N" 3 HO'#' ZI x 6'-41
UNE POUTRE - N3
1-8 I-18°4x 14~7t
UNE POUTRE - F3

Fig. 26.23 Plan de détail de charpente


582 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

B poutre A. L'élève tïace le dessin d'exécu-

~ l~
tion à l'échelle 1" = 1'-0".
A=ISW"60 6. Tracer un plan d'exécution détaillé de la
poutre A soumise à une charge unifor-

~1.1 ..
z mément répartie (Fig. 26.26). Utiliser

\:
L
2"
IS'-O-l
L
2"
-1•
t .....IN
12VF36 12VF36 des attaches ordinaires.
Boulons H.R., dia. 'Vs ".
Échelle 1" = 1'-0. Nota: On suppose
qu'aucune charge ne provient de la pou-
tre 12 WF 36, mais les attaches compor-
tent trois rangées de boulons.
PLAN
c Poutre A 18 WF 55
NIVEAU DE LA CHARPENTE 92'0 Poutre B = 18 WF 55 L = 18 pi
PLAN Poutre C = 21 WF 82
Fig. 26.24 Plan partiel NIVEAU DE LA CHARPENTE 17'·01 7. Tracer un plan d'exécution détaillé de la
poutre A soumise à des charges locali-
5. Tracer un plan d'exécution détaillé de la Fig. 26.26 Plan partiel d'un plancher sées (Fig. 26.27). Utiliser des attaches
poutre encastrée A soumise à une charge
suite la distance entre les attaches normales ordinaires.
uniformément répartie (Fig. 26.24). Uti-
liser les attaches ordinaires. Boulons disposées dos à dos.
Niveau,
A325, dia. %". e) Choisir une attache aussi résistante
que la poutre A (18 WF 60) pour une por- Poutre Dimension dessus de la poutre
Nota: On suppose qu'aucune charge ne
provient de la poutre 12 WF 36, mais les tée de 18 pieds. Chaque extrémité ne sup- A 21 WF 68 19'-7
attaches comportent trois rangées de bou- porte que la moitié de la charge. B 24 WF 100 19'-6
f) Vérifier si des dégagements sont né- C 21 WF 82 19'-7
lons.
Quelques indications au sujet de cet exer- cessaires. D 14 WF 30 19'-8
cice : g) Prévoir un jeu de Vz pouce (soustrac- L 10'-0"
a) Les surfaces des semelles supérieures tion) à chaque extrémité des poutres, sur
sont affleurées (Élévation 92'-0"). la longueur entre les surfaces d'appui des Boulons H.R., dia. %".
b) Tracer une vue en coupe de la poutre attaches fixées aux poutres, pour compen- Nota: Les charges de 21 kips, indiquées
B (30 WF 108). ser l'inexactitude des coupes. Cette longueur aux points de rencontre des poutres 14
c) Tracer une vue en coupe de la poutre correspond à la longueur de la poutre com- WF 30 et de la poutre A, représentent
C (21 WF 62). mandée à l'atelier. la charge que supportera la poutre en ces
d) D'après les dimensions inscrites au ta- Consulter la figure 26.24 pour les indica- points de rencontre.
bleau de la figure 26.9, on constate que la tions d'orientation à inscrire à l'extrémité
profondeur du dégagement sur la poutre A,
compte tenu de la semelle de la poutre B,
détermine le positionnement de la première
rangée de boulons, selon la distance entre
gauche (ouest) de la poutre. Supposons
pour l'expédition et la construction que le
détail de cette poutre apparaisse sur la
feuille N° 30 d'une série de dessins. La
z
1 Cl Cl Cl

63'5 K\
j21K
cet axe de boulonnage et la surface exté-
rieure de la semelle supérieure. Calculer en-
poutre A30 montrée à la figure 26.25 re-
présente le dessin d'exécution partiel de la
A i 21K i 21K

\63'5 K ~21K ~21K ~21K


1 Cl U
Cl Cl
Il

l
4' .1.
l
4' .1. 4'l . 1

r-- 1:

i / ~ 1
PLAN

h-t
1

-r .,.-
+- d;-}/ Fig. 26.27 Plan de plancher
1 1
/ 8. Le dessin de détail A de la marquise
1 Il (Fig. 26.28) provient d'un plan de mo-
1 / dification préparé par un architecte.
1 1 / W Deux profilés en U de 4 pouces en por-
---' '---
~/ te-à-faux seront fixés dos à dos aux 38
solives existantes de la toiture pour sup-
porter cette marquise.
2-L . 3! x 2! x J-I8V'F x17-
Tracer un plan d'exécution détaillé
UNE POUTRE - A30 pour la réalisation des profilés en U de
4 pouces nécessaires à l'extension de so-
BOULONS H.R. cf; il TROUS PERCÉS cf; ~À MOINS D'INDICATION CONTRAIRE
lives.
Fig. 26.25 Détail de la poutre A30
LE DESSIN DE CHARPENTES MÉTALLIQUES 583

10 à 15. Déterminer la cote L et les cotes


des points de raccordement X, Y et Z
AJOUTER L 2i x 2 X .f6 EN UNE PIÈCE
(Fig. 26.30) lorsque:

AJOUTER(2)--4 [5.4(] [) Exercice 10 11 12


12816.5 (EXISTANTE) A 6'·3 1/ 16 3'·11 3/16 4'-7 1/2
B 3'-4 1/2 3'-11 1/8 5'-2 1/8
C 2'-11 7/8 3'-11 3/4 4'-7 1/16
D 7~8 13/16 3~11 112 5'-2 15/16
E 4'-4 3/8 3'-11 7/16 4'·7 1/4

DÉTAIL A Exercice 13 14 15
Fig. 26.28 Marqùise ajoutée A 3'-3 1/ 16 8'-11 7/8 5'-5 3/8
B 4'·4 3/8 9'-10 3/4 4'-5 5/16
Renseignements supplémentaires : c) Trous de boulonnage: semelle 9/16"; C 5'-5 5/16 8'-9 7/16 3'-3 15/16
a) On utilise 38 éléments de droite et âme 13/16". D 6'-6 1/2 9'·8 3/8 4'-4 7/8
38 de gauche. E 7'-7 3/4 8'-7 1/2 5'-5 3/4
b) Boulons = lh.". GA: 'Vs" pour 9. Tracer les plans d'exécution de's éléments
L 2lh. X 2 X 3/16; 34" pour 4[5.4(][). B 17 et C6 (Fig. 26.29).

0 40'-0
A
A J
..L.-
B
..:L.....
C
...1:....-
0 E

zl 4'-0 5'-0
20'-0
6'-0 5~0
SYM.ABT.~
r-k t-~ _1- 5

..., r-

~~
12W'50~
e
1
POUTRE MAÎTRESSE \ 1
.....,
Fig. 26.30 Détail de poutre
0
- 1
<Xl 33 TROUS <1>* 33 16 à 18. Quelles sont les cotes L, V, W,
X, y et Z (Fig. 26.31), lorsque les cotes
des points de raccordement B, C, D

B 17D
M!::!~

T
16W'36
M!::!~

t
, eL ~ sont les suivantes:

Exercice 16 17 18
0 :5"- "-
0
A 3'-11 7/8 5'-0 15/16 8'-6 1/2
g~fo-
-1 SEMELLE '<l
+
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SUP.
N
INF.
M B 6'-10 1/2 10'-2 14'-4 1/8
~I ~
-oi;, M
0
- C 9'-9 9/16 15'-11 3/4 22'-0 1/16
~ 1 ~
D 12'-9 1/8 20'-6 5/16 30'-11 3/4
-
<Xl

M!::!!
ê,1
c.>
0
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M M.!:!~ E 15'-7 13/16 25'-4 5/8 35'-7 5/8
B 17G
, 16W36
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GA.lf" SUR. L
SEMELLE INF. DE PROFILE 1 2 -
0
-1
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<Xl v w X J Y 1 z
- ~ Ht ~ ~4
3 3
J.I ..! 4'

GY POUTRE MAITRESSE
1

NOTA: SURFACE SUPÉRIEURE DES ÉLÉMENTS AU NIVEAU + 70'·1 À MOINS D'INDICATION CONTRAIRE.
BOULONS UTILISÉS EN ATELIER ET SUR LE CHANTIER - H.R. 1. UTILISER LES ATTACHES RÉGULIÈRES
ET SE RÉFÉRER AUX SPÉCIFICATIONS DE LA C.I.S.C.
Fig. 26.31 Détail de poutre
Fig. 26.29 Plan de plancher
Fig. 27a Canadian Wood Council
lE DESSIN D'ARCHITECTURE

Le dessin d'architecture comprend le tracé, SALLE À MANGER 95 Pi' tent quatre murs et une porte, la salle de
la représentation et les spécifications con- séjour devient en quelque sorte le centre de
cernant la construction de divers édifices et la maison. Dans les maisons modernes, elle
de diverses structures. Les principes du des- a souvent une forme irrégulière: elle ou-
sin d'architecture sont sensiblement les mê- vre sur les autres pièces créant ainsi l'illu-
mes que pour les autres dessins techniques. sion d'être spacieuse, facile d'accès et pro-
Cependant, il existe plusieurs symboles con- pice à la détente. Pour cette raison, on doit
ventionnels et méthodes particulières au des- choisir avec soin l'emplacement d'un mo-
sin d'architecture; en raison de la nature du bilier fonctionnel. Lorsqu'on trace le plan
travail, ce dessin s'exécute sur une plus pe- d'une maison, on détermine la forme et l'u-
ô) {]
tite échelle. Ce chapitre traite des principes
de base du dessin d'architecture relativement cr P
SALLE DE SÉJOUR 168 Pi'
tilisation de l'espace disponible en fonction
de l'ameublement et du confort.
à l'étude des plans d'habitation. En moyenne, la surface de plancher pour
Genres d'habitations. Il existe cinq genres
d'habitations:
1. La maison à un étage ou bungalow
D une salle de séjour et une salle à manger
doit couvrir 260 pieds carrés, dont le mobi-
lier occupera à peu près la moitié.
2. La maison à un étage et demi
3. La maison à deux étages ou cottage
En plus de l'encombrement du mobilier,
4. La maison à paliers
il faut tenir compte de l'espace libre entre
5. La maison à entresol les meubles aussi bien pour les utiliser et
Central Mortgage and Housing Corporation les déplacer que pour permettre de circuler.
On trouve aux figures 27.2 et 27.3 les Fig. 27.1 Modèle de salle de séjour et de salle à
renseignements essentiels sur ces différents manger attenante
genres de maisons.
CUISINE
amis. Elles peuvent servir à la détente aussi La cuisine sert de garde-manger et souvent
bien qu'aux réceptions; en outre, elles peu- de coin-repas; c'est dans la cuisine qu'on
vent aisément se transformer en salle de jeu prépare les aliments. On y fait aussi le la-
ou en salle d'étude pour les enfants. vage, le repassage et d'autres travaux reliés
DIMENSIONS DES PIÈCES À l'instar des autres pièces qui compor- à l'entretien, tels que le cirage des chaus-
Quel est l'espace requis pour meubler une
petite maison? Cette question a son im- Ameublement essentiel de salle de séjour et de salle à manger allenanle
portance lorsqu'on doit tracer les plans d'u-
ne habitation économique comportant des
pièces de dimensions minimales raisonna- 1 canapé 3'·0" x 7'·0" 21.0 pi'
bles. D'ailleurs, lorsqu'on achète un mobi- 2 fauteuils 2'·6" x 2'·10" 14.0 pi'
2 chaises supplémentaires 2'·4" x 2'·4" 10.8 pi'
lier, on doit choisir autant que possible les
1 table à café 2'·0" x 3'·0" 6.0 pi'
meubles en regard de l'espace dont on dis- 2.4 pj'
1 table de bout 1'·2" x 2'·0"
pose et non s'encombrer de gros meubles 2'·0" x 4'·0" 8.0 pi'
1 secrétai re
désuets. On dit qu'un ameublement est 1 apparei 1 stéréophoni que 1'·4" x 5'·0" 6.6 pi'
bien conçu lorsqu'il est confortable, com- 1 téléviseur 2'·0" x 2'·0" 4.0 pi'
mode, léger, d'entretien facile, peu encom- 1 lampadaire 1'·0" x 1'·0" 1.0 pi'
brant et qu'il donne à la pièce un aspect 1 étagère 1'·0" x 3'·0" 3.0 pi'
dégagé. 1 bahut 1'~8" x 4'·0" 6.6 pi'
1 table 3'·6" x 6'·0" 21.0 pi'
6 chaises 1'·6" x 1'·6" 13.5 pi'
SALLE DE SÉJOUR ET SAllE À MANGER
TOTAL 117.9 pi'
La salle de séjour et la salle à manger sont
des pièces où il fait bon vivre avec la fa-
mille et où il est agréable de recevoir des

585
UN ÉTAGE OU BUNGALOW UN ÉTAGE OU BUNGALOW À COMBLE AMÉNAGÉ DEUX ÉTAGES Vo
00
Toit en pente el plalond horizontal Toit el plafond en pente Inégalité de surface Deux niveaux habitables 0\
Toit plat ou lerrasse des deux niveaux habitables Toit el plalond de divers genres
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Les statistiques annuelles démontrent qu'il Dans ces habitations, la loiture et le pla-
C
Les habitations traditionnelles de la Nou- Tout comme les habitations à un étage et (JO
se construit un plus grand nombre d'habita- fond, tous deux horizontaux ou en pente, velle-Angleterre sont populaires depuis en- demi, le style des maisons à deux étages >-3
:;cl
tions à un étage, avec ou sans sous·sol, que sont supportés par la même charpente. Les
tout autre genre de maisons_ Bien qu'on modèles à toit plat ou en pente diffèrent
viron deux siècles. Le genre Cape Cod à un
étage et demi est probablement le plus
est conlorme à une vieille tradition. Quel
qu'en soit le style, on devrait en tracer les m
t""'
trace plus de plans de formes et de di- des maisons comportant des chevrons ou des connu. La simplicité de ce modèle explique plans avec soin, tenant compte des propor-
mensions différentes pour ce genre d' habita- solives. Ces genres de maisons permettent sa popularité, tant au point de vue des tions et des détails. La maison à deux éta-
tion, ce mode de construction d'une grande de concevoir des plans extrêmement intéres- proportions que dans les détails, si on ges, en larme de boite, offre beaucoup d'es-
simplicité facilite la mise au point de sants, conlormes à la vie moderne. Le désire se rapprocher de l'authenticité his- pace vital, à moindre prix. Cependant, une
procédés qui permettent de réaliser des éco- même genre de toiture s'emploie fréquem- torique. Ce modèle traditionnel à un étage variété de toitures permet d'en modifier
nomies appréciables. ment dans les maisons à plusieurs niveaux_ et demi sert de base à une grande variété l'apparence et les caractéristiques. Les murs
d'habitations. Le toit en pente abrupte peut du rez-de-chaussée et de l'étage peuvent se
Au point de vue espace vital, les habi- servir de modèle pour tracer les plans de continuer, bien que dans certains cas, les
tations en rez-de-chaussée offrent de nom- très belles maisons modernes_ Les dimensions murs de l'étage puissent être parlais en
breux avantages. La plupart des gens, parti- du niveau habitable du second étage diffè- porte-à-!aux pour augmenter la surlace de
culièrement les personnes âgées, apprécient rent de celles du rez-de-chaussée, mais plancher et briser les plans verticaux dis-
les commodités du bungalow. Bon nombre l'addition de lucarnes permet de varier les proportionnés. On améliore souvent l'appa-
d'habitations à plusieurs paliers sont en plans. rence d'une maison à deux étages en ajou-
réalité des maisons à un étage, auxquelles tant divers détails architecturaux.
on a ajouté un niveau habitable.

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ESPACE HABITABLE l' ,li

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Canadian Wood Council


Fig. 27.2 Genres d'habitations pour terrains plats
À PALIERS «A» À PALIERS «B» À ENTRESOL «A» À ENTRESOL «B»

Trois paliers habitables ou plus Trois paliers habitables ou plus Deux paliers habitables Deux paliers habitables
Divers agencements de toitures et de plafonds Toiture et plafond en pente Divers agencements de toitures et de plafonds Divers agencements de toitures el de plafonds
Entrée à mi-étage Sur terrain en pente

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Ce genre de maisons à paliers est tout Le plan "B .. se caractérise par un toit en Le modèle à entresol est l'un des plus Une maison construite sur un terrain en
nouveau~ La plus populaire de tous comporte pente qui recouvre deux paliers ou plus~ récents sur le marché de l' habitation_ De pente, étudiée et orientée avec soin, peut
trois niveaux habitables en plus du sous~sol, Pour ces maisons, on donne ordinairement fait, il s'agit d'une maison sans sous-sol souvent devenir le modèle le plus agréable
parfois aménagé comme un quatrième palier~ aux toitures des pentes de 2, 3 et 4 pouces ou à sous-sol surélevé pouvant servir de de tous. Ce modèle est en réalité une mai-
On accède aux différents pal iers par deux au pied~ Le prolongement du toit au-dessus logement. L'entrée à mi-étage représente son à deux étages sans sous-sol, l'entrée
demi-escaliers~ Les divers paliers séparent du niveau central en limite les dimensions la prinCipale caractéristique de la maison à se situant au niveau d'un étage~ Les deux
nettement, selon leurs fonctions, les espaces et celles des autres paliers~ La simplicité entresol «A,,~ L'agencement fonctionnel des paliers se relient par un seul escalier~ Une
habitables et les agencements possibles de- de la forme extérieure de ces maisons de pièces de cette maison peut varier consi· maison sur une pente offre un vaste choix
viennent par le fait même innombrables~ Les type "B .. donne ordinairement un aspect dérablement~ On utilise parfois l'étage su- d'aménagements, tant intérieurs qu'exté-
mai sons à pa 1iers sont plus prati ques et fonctionnel et attrayant. L'intérieur peut périeur pour l'habitation, tandis que l'on rieurs, qui rendent ces habitations extrême-
p!us jolies sur des terrains accidentés puis- aussi comporter plusieurs caractéristiques in- réserve l'étage inférieur à des activités di- ment intéressantes. Le dégagement des murs
qu'elles permettent d'ouvrir le palier inlé- téressantes en fonction du toit, des plafonds verses~ D'autre part, on peut aménager les extérieurs détermine généralement l'espace
rieur sur le jardin ou la terrasse~ On peut et des matériaux utilisés~ Les deux modèles deux étages de diverses manières en espaces habitable de l'étage inférieur dont une par-
donner des formes variées aux maisons à de maison à pal iers offrent les mêmes avan- habitables~ La grande surface habitable tie peut servir aux installations de chauf-
paliers; cependant, le tracé de ces plans tages et sont très appréciés~ alliée au contrôle efficace du coût de cons- fage, de rangement et aux autres nécessités~
étant compliqué, il faut les préparer avec truction a contribué à la popularité de ces La ma ison à entreso l "B .. est un modèl e de
soin pour éviter la disproportion~ Le palier maisons~ base pour la construction sur des terrains
inférieur dans ces maisons peut se construire en pente~ Cependant, les habitations à com-
entièrement hors de terre. ble aménagé et les cottages conviennent
aussi à ce genre de terrain.

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CIl
CIl
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Canadian Wood Council >-l
Fig, 27.3 Genres d'habitations pour terrains accidentés c::
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VI
00
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588 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

On peut juger de l'efficacité d'une cui- Ii y a souvent deux portes d'accès dans

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1
DO 1
L.--- 1-RF
___ 7
sine en étudiant le triangle formé par les
trois centres ci-haut mentionnés. Le périmè-
tre de ce triangle doit mesurer entre 12 et
la cuisine, l'une ouvrant sur la salle à man-
ger et l'autre vers l'extérieur. Un trop grand
nombre de portes dans une cuisine nuit à
1 1 ..- 20 pieds. L'emplacement des portes et des l'esthétique et à l'efficacité.
1 1 ..-'
~ fenêtres influe sur celui des appareils et le
1
1 11 ..., -- Enfin, un passe-plats de la CUisme à la
tout détermine le type de cuisine. La figure
~~~TRIANGlE DE TRAVAil
27.4 illustre quelques modèles de cuisines
salle à manger constitue un avantage ap-
préciable, du fait qu'il facilite le service.
les plus courants. Notons que dans deux
1 de ces plans, les trois centres de base, reliés
par des surfaces de travail, forment une li- CHAMBRES
gne ininterrompue.
Al EN l La maison la plus populaire comporte trois
Nous suggérons les dimensions suivantes chambres pour une famille type compre-
quant aux meubles de rangement: nant les parents et des enfants des deux
r-I DO Placards: de 8 à 10 pieds de longueur.
sexes. Chaque membre d'une famille a droit
à sa chambre qui, en raison des heures de
1 sommeil, est la pièce où l'on passe le plus
Armoires de parquet: de 8 à 10 pieds
1 de longueur. de temps. C'est pourquoi elle doit être
1 conforme aux gOÎlts de la personne qui l'oc-
On doit prévoir aussi un espace supplé- cupe et lui procurer l'intimité et le confort
mentaire pour ranger les articles d'entre- nécessaires.
1: tien.
Il Souvent, les enfants partagent la même
Il faut prévoir les surfaces de travail sui- chambre; cependant, s'ils sont de sexe op-
vantes, : posé, ils devraient posséder leur propre
chambre dès le moment de leur entrée à
Bl EN U 1. Près du réfrigérateur, en fonction du l'école.
sens d'ouverture de la porte
Tous les jeunes sont généralement actifs
2. De chaque côté de l'évier et bmyants; leurs chambres devraient avoi-
3. Au moins d'un côté de la cuisinière siner celle des parents, mais il faudrait pré-
voir une certaine insonorisation à l'aide de
4. D'un côté de la laveuse et du coin de placards, par exemple. La chambre des en-
repassage lorsqu'on a prévu cet équipement fants doit aussi avoisiner la salle de bain.

Ameublement essentiel pour une chambre simple


lit 3'-8" x 6'-10" 25.0 pi'
Cl GENRE COULOIR
Commode 1'aB" x 2'·9" 4.1 pi'
Fig. 27.4 Modèles de cuisine Fauteuil 1'-6" x 1'-6" 2.3 pi'
Table de chevet 1'_6" x 1'-6" ~
sures, le polissage de j'argenterie, ainsi que TOTAL 33.7 pi'
de légers travaux de réparation. Enfin, les
enfants y font parfois leurs devoirs et on Chambre d'enfant
y fait même du bricolage. La cuisine est Lit 3'-8" x 6'·10" 25.0 pi'
vraiment la pièce la plus utile de la maison. Table de chevet 1'·6" x 1'-6" 2.3 pi'
Pupitre 1'_6" x 3'·0" 4.5 pi'
D'abord, la préparation des repas deman- Chaises (2) 1'-6" x 1'-6" 2.3 pi'
de une série régulière d'actions, telles que: 1'-6" x 1'-6" 2.3 pi'
Commode 1'-6" x 2'-9" ~
a) Le choix des aliments
TOTAL 40.5 pi'
b) Leur préparation
c) Leur cuisson Chambre double

d) Le service lit 4'-10"x 6'·10" 33.0 pi'


Tables de chevet [2J 1'-6" x 1'-6" 2.3 pi'
e) Le lavage de la vaisselle 1'·6" x 1'-6" 2.3 pi'
Coiffeuse 1'-6" x 4'-9" 7.1 pi'
Il faut donc étudier avec soin le tracé Commode 1'-6" x 2'·9" 4.1 pi'
d'une cuisine et la disposition de l'équipe- Fauteuils (2) 1'-6" x 1'-6" 2.3 pi'
ment nécessaire pour simplifier les tâches. 1'-6" x 1'-6" 2.3 pi'
On détermine trois centres d'activité: le Lit d'enfant 2'-0" x 3'-0" 6.0 pi'
réfrigérateur, l'évier et la cuisinière à proxi- Commode 1'·6" x 2'·0" ..2QL
mité desquels doivent se trouver les surfaces TOTAL 62.4 pi'
de travail et les accessoires nécessaires.
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 589
II~O" rectement aux chambres. Ce couloir devrait les chapeaux, les chaussures et les imper-
t donner accès à toutes les pièces de la mai-
son sans qu'on ait à traverser une des cham-
méables. Elle doit avoir des dimensions suf-
fisantes pour ranger aussi les vêtements des

~~
bres ou la salle de séjour. visiteurs.
D echevet
fauteuil
Garde-robes. Il doit y avoir une garde-robe
-:- -;- RANGEMENT d'au moins 2 pieds de profondeur par 3
pieds de largeur dans chaque pièce.
-,-, -o, On doit prévoir des espaces de rangement,

EJ
-;-
-!- ()o. faciles d'accès, suffisants pour un grand Placard. On recommande un placard sépa-
-'-1 -:-
B
ucrétalre
nombre d'articles qu'il faut protéger contre
tout dommage. Parmi les plus essentiels on
compte les suivants:
ré, fini en cèdre aromatique et garni de ta-
blettes pour ranger les couvertures, les cou-
vre-pieds et les lainages.
Penderie. La penderie se situe près de l'en- Lingerie. La lingerie devrait être près des
CHAMBRE SIMPLE - ENVIRON 100 PI' trée principale pour y déposer les manteaux, chambres et de la s'aIle de bain. Elle devrait

Icoilleuse o
-,".,

CHAMBRE DOUBLE
150 PI'

Central Mortgage and Housing Corporation


Fig. 27.5 Modèles de chambres

La dimension des chambres varie de 80 à


150 pieds carrés et l'ameublement occupe
presque la moitié de la surface. L'espace li-
bre permet de s'habiller, de manoeuvrer les
tiroirs, d'ouvrir les placards et doit permet-
tre à la maîtresse de maison de faire les lits,
de passer la vadrouille et l'aspirateur élec-
trique.

SALLES DE BAIN
Dans les maisons comportant des chambres
à chaque étage comme dans une maison
d'un étage et demi, par exemple, on sug-
gère d'installer une salle de bain par étage.
Pour une famille nombreuse, deux salles de
bain deviennent presque indispensables.
Toutefois, la seconde peut comporter seule-
ment un lavabo et un cabinet d'aisance,
parfois même une douche. FIGURE B
On doit pouvoir accéder à la salle de Central Mortgage and Housing Corporation
bain principale par un couloir la reliant di- Fig. 27.6 Comment lire un plan d'étage
590 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

FAÇADE CÔTÉ DROIT

1--
42'· 0" 14'-6"

1
BALCON

[-J
SALLE DE SÉJOUR SALLE À MANGER
17'- IO~:t 14'.10" 9'-4"x Il'-0''

=
~
cc

,~
Q
CHAMBRE
11'-4"x Il'-10''

:~
"
=
TOILETTE
5'-0")( 5'-0"

0 D
=0
SALLE DE BAIN
rr CUISINE
8'-10")(11'-10"
<)

ABRI D'AUTO
=
~
cc

,~
Q

7:6"" 7'.4" ---{1~eq~


~-~-~-

1ingerie

~ "JI~:!2~'!."" balais

CHAMBRE
Il'·0'')( 12'-10"
li<
CHAMBRE fil'

[---
Il:0'')(9'-6''

C---j
~C:::~

Société centrale d'hypothèques et de logement


Fig. 27.7 Dessin de présentation d'une habitation
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 591
avoir 18 po de profondeur et les tablettes din. La tondeuse à gazon, l'arrosoir, les nies ainsi que l'endroit exact des portes, des
devraient avoir des dimensions variées pour chaises, la pelle à neige, la bêche, le râteau fenêtres, du foyer, des placards et autres
entreposer la lingerie de maison. ainsi que les jeux d'extérieur pour les en- caractéristiques de l'habitation, de même que
fants. l'agencement des pièces. La figure 27.8
Placard de rangement. Ce placard aurait sa montre les symboles utilisés dans la présen-
place près de la salle de séjour pOUr y ran- Rangement du landau et des bicyclettes. On tation d'un plan. Il faut connaître ces sym-
ger différents articles tels que caméras et peut trouver un coin facile d'accès et à l'a- boles pour bien comprendre le tracé de l'ar-
projecteur, nécessaire d'artiste et d'artisanat, bri des intempéries pour ranger ces objets. chitecte.
albums de découpures et de photos, machine
à écrire, trousse à couture, table à cartes,
souvenirs, etc.
DESSINS DE PRÉSENTATION PLANS D'ARCHITECTE2
En plus des ébauches, le dessinateur en ar- Les plans et les devis d'architecte renfer-
Armoire à jouets. Il y a avantage à ran- chitecture s'intéresse au dessin de présenta-
ger les jouets dans une chambre d'enfant ment tous les renseignements requis par l'en-
tion que l'on peut voir dans les revues et trepreneur. Il faut se familiariser avec les
lorsqu'elle sert aussi de salle de jeu. Cette autres publications. Ce's dessins décrivent
armoire doit être conçue pour que l'enfant symboles et les termes d'architecture pour
ordinairement le rez-de-chaussée, les étages, comprendre et pour lire les plans d'archi-
puisse y accéder facilement. les élévations et, en plus, une vue en pers- tecte. Les figures 27.9 et 27.10 montrent la
Placard à balais. On doit prévoir un en- pective. charpente d'un bungalow et donnent les ter-
droit spécial bien situé pour ranger l'aspira- La figure 27.6A illustre une' vue en pers- mes employés en architecture pour identi-
teur, la vadrouille, les balais, le ramasse- pective d'un rez-de-chaussée et la figure fier les principaux éléments. Un tel plan
poussière, la cireuse et la polisseuse et au- 27.6B, le plan utilisé pour le tracé. Un plan comporte plusieurs dessins dont les plans
tres articles servant à l'entretien de la mai- du rez-de-chaussée ou des étages permet à du sous-sol, du rez-de-chaussée et des éta-
son. une personne de choisir un modèle de mai- ges, une coupe du mur ainsi que les éléva-
son. Il indique la dimension des pièces fi- tions du devant, de l'arrière et des côtés de
Débarras pour l'équipement de sport. Les
cannes à pêche, les raquettes, les skis de-
vraient pouvoir se ranger dans un endroit
propre, sec et où on peut en faire la véri-
fic'ation et l'entretien.
~ ENTRÉE PRINCIPALE <> PORTE ARRIÈRE
_~==_-_"O::=::.o:::_ ARCHE

Rangement des articles de voyage. Les va-


- - - - -.......- ARCHE AVEC PORTIÈRE
lises et les mallettes peuvent se ranger sur
des clayettes ou des tablettes dans un en- FENÊTRE
droit sec et bien aéré. hauflili f _ a s ESCALIERS À CAGE FERMÉE
VERS LE HAUT ET VERS LE BAS
Débarras pour contre-fenêtres et moustiquai-
res. Ces articles peuvent se ranger facile-
ment près des bagages ou du coin de brico- CARRELAGE
lage, de préférence sur des clayettes et non
sur le plancher. Puisqu'il faut les déplacer
. . '''''''" A",","" ,''''C'
deux fois par an, il y a donc avantage à les

~ ,,,,,,," A"'''"
ranger de façon à ne pas avoir à déplacer
d'autres objets.
Débarras pour objets divers. Chaque fa-
mille accumule des objets qn'elle utilise peu, DALLAGE DE PIERRE
tels le landau de bébé mis de côté, mais FOYER AVEC liTRE EN CARRELAGE,
CENDRIER ET CHEMINÉE À PARTIR
pouvant encore servir, des meubles brisés DU SOUS·SOL
ou usagés, de vieilles malles et d'autres ar-
ticles ayant une valeur sentimentale.
Garde-manger. Il faut réserver un endroit
frais pour les conserves, les fruits et les lé-
gumes ainsi que pour le vin, la bière et les
CHEMINÉE À UN SEUL CONDUIT

CHEMINÉE À DEUX CONDUITS


U PERRON AVEC RAMPES

boissons gazeuses.
Rangement des outils. On peut ranger les
f--------I PLACARDS ET
ARMOIRES DE PARQUET
ENTRÉE LATÉRALE
outils dans le coin de bricolage au sous-sol
ou dans le garage, ou prévoir un espace
pour un coffre à outils. Les boîtes de pein-
EH 3 GARDE·ROBE OU PENDERIE
AVEC BARRE ET TABLETTES

ture devraient trouver leur place dans un


L ] LINGERIE ET TABLETTES
endroit frais, bien aéré afin d'éviter l'accu-
PHARMACI E
~t~~1 BoITE À FLEURS
mulation de vapeurs qui pourraient s'en dé-
gager. CLOISON AJOURÉE

Rangement de meubles et d'outils de jardi- Central Mortgage and Housing Corporation


nage. Ces articles peuvent très bien se ran-
ger dans le garage ou sous un abri de jar- Fig. 27.8 Symboles utilisés pour les dessins de présentation
592 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

ENTRAITS DE CONTREVENTEMENT 1 x 5

PAPIER DE REVÊTEMENT MUR DE FONDATION EN BLOC DE BÉTON

SOLIVES DE PLANCHER
BOULONS D'ANCRAGE
SOLE 2 x4 LISSE BASSE
-CROIX DE SAINT-ANDRÉ

Fig. 27.9 Charpente de maison

la maison. Les plans d'architecture pour un pour les plans d'architecture. Il importe 81/2 po x 14 po
chalet aux figures 27.19 et 27.25 permettent donc d'inscrire les caractères et les chiffres 16 po x 14 po
à l'étudiant de se familiariser avec cette for- d'une façon nette et uniforme pour que le 22 po X 34 po
me de dessin. tout soit clair et lisible. 28 po x 40 po

TITRE ET CARTOUCHE Cependant, on recommande l'usage du On a établi ces dimensions en vue d'utili-
lettrage en majuscules et en minuscules ver- ser efficacement les rouleaux de papier à
Le cartouche se situe à l'angle inférieur dessiner et à tracer; on les a aussi établies
ticales et d'un nombre minimal de dimen-
droit de la feuille et doit contenir les ren- en fonction des appareils de reproduction
sions pour les caractères. Trois grandeurs
seignements suivants: comme les machines à imprimer les bleus
de caractères suffisent pour la plupart des
Le nom et j'endroit du projet plans d'architecture. On réserve les gros ca- et en fonction de l'espace de classement
Le nom de la firme responsable de la ractères pour les principaux titres et les ca- des plans.
préparation des plans ractères intermédiaires pour les sous-titres.
Le titre du plan Les plus petits caractères s'emploient pour ÉCHElLES
Le numéro du plan les annotations. La dimension des caractè-
res pour les annotations et la cotation ne On recommande d'utiliser les règles gra-
L'écheIle
devrait pas être inférieure à 3/32 po. duées en 1/16 po et de choisir parmi les
Les initiales de l'architecte, du vérifica- échelles suivantes:
teur, du dessinateur et du directeur du bu-
FORMATS DES DESSINS 1/ 16" 1'-0"
reau d'étude ainsi que les dates appropriées.
1/8" 1'-0"
Bien que l'on admette que certains dessins 1/4" 1'-0"
LETTRAGE requièrent des dimensions spéciales, on re- 3/4" 1'-0"
Il ne serait ni pratique ni souhaitable de commande cependant d'utiliser les formats 1Y2" 1'-0"
suggérer une forme spécifique de lettrage suivants: 3" 1'-0"
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 593
La construction plate-forme s'érige plus
facilement du fait qu'elle comporte une sur-
face unie à chaque étage et permet le' mon-
tage de divers éléments préfabriqués. Ainsi,
12
on peut assembler la charpente des murs
sur le plancher et soulever le tout pour le
PLANCHÉIAGE DE TOITURE
mettre en place.
CHEVRON
/SABLlÈRE JUMELÉE (DEUX 2 X 4) La charpente du plancher comprend les
=BARDEAUX D'ASPHALTE 210 LB lisses basses, les poutres, les solives, les en-
SOLIVES DE PLAFOND
tretoises et le faux-parquet pour supporter
CHEVRONS EN PORTE-À-FAUX
2X 4 les charges prévues et donner aux murs ex-
--.---4I-~rm:~~~~BORDURE DE TOIT térieurs un appui latéral.
SOFFITE La charpente des murs extérieurs doit
MOULURE posséder une résistance et une rigidité suf-
ISOLANT fisantes pour supporter les charges verti-
BRiqUE cales provenant des planchers et du toit.
ATTACHES DE MAÇONNERIE Les sablières doivent être jumelées et po-
AI R 1" sées par recouvrement à chaque angle et
PAPIER DE REVÊTEMENT aux cloisons qui s'y aboutent, pour donner
REVÊTEMENT de la rigidité à l'ensemble. Enfin, les murs
COLOMBAGE (2 X 4) doivent pouvoir résister aux charges laté-
/ PARqUET ~ _________ PANNEAUX DE GYPSE ET DE PLÂTRE rales occasionnées par le vent et en cer-
/ / FAUX-PARqUET SOLE (2 X 4) tains endroits, par les séismes.
Les colombages doivent mesurer au moins
LISSE 2 po x 4 po pour les constructions à un
ENTRETOISE BMsE
BOULONS D'ANCRAGE ~ ou à deux étages.
RANG EN BLOCS PLEINS
Les colombages doivent être jumelés à
11 RANGS DE BLOCS DE BÉTON ~ toutes les ouvertures et pour donner plus de
'DE 10" CRÉPI D'IMPERMÉABILISATION résistance à cette charpente, on ajoute un
SOUS LE NIVEAU DU SOL linteau suffisamment rigide pour supporter
les charges_
Les murs extérieurs doivent être consoli-
dés par un revêtement approprié. De plus,
on peut les contreventer par des décharges
MINIMUM 4" en diagonale de 1 po x 4 po, enclavées
PLANCHER DE BÉTON ~,PIERRE CONCASSÉE OU GRAVIER dans la face des colombages et clouées aux
MINIMUM 3" / 'EPAISSEUR MINIMALE 6"

°:°:.":'0""'_ .,,: "; .,". 00


PIERRE CONCASSÉE OU GRAVIER -
:.<'.0 :~~r;~
o'.::: - O;r.;
DRAIN
soles et aux sablières. Lorsque le revête-
ment se fait par planchéiage posé à 45 0 ,
ces décharges sont inutiles. Le revêtement
ÉPAISS~~Rpt;'TEMENT, ÉPAISSEUR 6"

Fig. 27.10 Coupe d'un bungalow à parement de brique

COTATION genres de murs les plus en usage dans la


construction d'habitations. Les figures 27.13,
Les deux méthodes approuvées pour la co- 27.14 et 27.15 montrent les symboles utili-
tation sur les plans d'architecture apparais- sés pour les plans d'habitations ordinaires. A) LIGNE DE COTE TERMINÉE PAR DES FLÈCHES
sent à la figure 27.11. La ligne de cote est
continue et la dimension apparaît au-dessus
de cette ligne. Les dimensions jusqu'à 12 DÉTAilS DE CONSTRUCTION 3
po s'inscrivent en pouces, tandis que les di-
mensions de 12 po et plus s'inscrivent en Dans le construction plate-forme, le faux-
parquet couvre entièrement la surface pour
pieds et en pouces. Les figures 27.16, 27.17
et 27.18 montrent la méthode de cotation
approuvée en architecture.
former une plate-forme sur laquelle on éri-
ge les murs et les cloisons. Ce mode de
construction s'emploie le plus fréquemment
! 30'-6 "
j
Bl LIGNE DE COTE TERMINÉE PAR DES POINTS
pour des maisons à un seul ou deux étages.
SYMBOLES DE DESSIN
Dans certaines parties du pays, on a mis au
La figure 27.12 montre les symboles em- point des techniques spécialement conçues Fig. 27.11 Méthodes de cotation des plans d'archi-
ployés pour indiquer le détail de quatre pour ce genre de construction (Fig. 27.26)_ tecture
594 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

VOIR SYMBOLE DE FENETRE

~
ISOLANT THERMIQUE

PAREMENT
REVÊTEMENT

ENVI RON 5" COLOMBAGE


VOIR SYMBOLE PANNEAUX DE GYPSE ET DE PLÂTRE
DE PORTE OU CONTRE·PLAQUE

Al CHARPENTE

; - - - - - ISOLANT THERMIQUE

,"'",","",1--- BRIQUE
~ VZZZZZîfZZza1
1 I~~""""I-- AIR 1"

U
(oI-""'~":I-- REVÊTEMENT
':::'1&++-"..-"<-"1-- CO LO MBA GE

!et-------- PANNEAUX DE GYPSE ET DE PLÂTRE


OU CONTRE·PLAQUÉ

Bl MUR À PAREMENT DE BRIQUE

\..~I-- BRIQUE

U~~~4'~:i--BLOCS OU BRIQUE

MF.-,'7~+,,<-,""""-- FOUR RUR E


ENVIRON 12"
1III--bJ......,--r:....::<.............."t--PANNEAUX DE GYPSE ET DE PLÂTRE
OU CONTRE·PLAQUÉ

Cl MUR DE BRIQUE

'4',:
.'<1

."",'
' ... BLOCS: 8, 10 OU 12 PO
<1 '.

BÉTON COULÉ BLOCS COULÉ BLOCS

Dl MUR EN BÉTON

1l PLAN, ÉCHElLE t POUCE = 1 PIED 2l VUE EN COUPE, ÉCHElLE 1 POUCE = 1 PIED

Fig, 27,12 Symboles de construction de murs pour les plans d'exécution


LE DESSIN D'ARCHITECTURE 595

+ t
À UN VANTAIL ESCAMOTABLE

1" ALTERNATIVE 2' ALTERNATIVE

UTILISER LA PREMIÈRE ALTERNATIVE DE PRÉFÉRENCE, ET LA SECONDE


LORSQUE LE MANQUE D'ESPACE OU LA CLARTÉ L'EXIGE
t -F
À DEUX VANTAUX ESCAMOTABLES

RÉFÉRENCE POUR LA NOMENCLATURE DES PORTES

t +
DOUBLES NON ESCAMOTABLES

LORSQU'IL Y A UNE NOMENCLATURE, ON UTILISE LE SYMBOLE


DE RÉFÉRENCE DANS LEQUEL S'INSCRIT UN CODE D'IDENTIFICATION

Cl PORTES COULISSANTES

ON IDENTIFIE LA PORTE SUR LE PLAN


LORSQU'IL N'y A PAS DE NOMENCLATURE

Al PORTES À BATTANT OUVERTURE LIBRE JUSQU'AU PLAFOND

---------r-----d:

<» + ----------~

+ I~
OUVERTURE ENCADREE AU SOMMET PAR

+ t UN LINTEAU, UNE ARCHE OU UNE VALENCE

\/
/

À UN VANTAIL
* " /

À DEUX VANTAUX Dl ARCHES

Bl PORTE VA-ET-VIENT

t
SIMPLE - GUIDÉE PAR UN RAIL AVEC GAINE

SANS GAINE
DOUBLE - GUIDÉE PAR UN RAIL

FJ PORTES EXTENSIBLES
El PORTES PLIANTES
Canadian Government Specifications Board
Fig. 27.13 Symboles des portes
596 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

t
ALLEGE AFFLEURÉE PANNEAUX AFFLEURÉS A L'INTÉRIEUR
t La toiture doit pouvoir supporter les sur-
charges causées par la neige et le vent. Les
divers éléments doivent être solidement fixés
ET ALLEGE AFFLEUREE A L'EXTÉRIEUR les uns aux autres ainsi qu'aux murs exté-
rieurs pour former une construction bien
résistante. Sur un comble à versants, on doit
poser des entraits de contreventement de
2 po X 4 po à toutes les trois paires de
ALLEGE EN SAILLIE AVEC MENEAUX ET ALLEGE CONTINUE chevrons. On cloue l'extrémité de ces en-
traits à un chevron près de la panne faî-
tière, tandis que l'autre extrémité relie le

Cl
ALLEGE EN SAILLIE LATÉRALE AVEC LES MENEAUX EN CHARPENTE DE MUR,
HAUT ++++-++-++---r
UTILISER LE SYMBOLE NORMALISÉ POUR LES FENÊTRES

BAS
AI PLANS DE DIVERS GENRES DE FENÊTRES

ON UTILISE CES SYMBOLES QUEL QUE SOIT LE MATÉRIEL EMPLOYÉ AI ESCALI ERS
POUR LA FENÊTRE: BOIS, ACIER, ALUMINIUM, ETC.

( PLACARDS ET ARMOIRES DE PARQUET

, .,

E
\

II',
, ;-
,,
.- 1
1 \
, f---------,
................... /
;-
;-
, 1 1
\ 1

A GUILLOTINE A SOUFFLET PIVOTANTE


!
A L'ANGLAISE
A 2 VANTAUX BI ARMOIRES DE CUISINE
• ON PEUT TRACER UNE FLECHE VERTICALE POUR PLUS DE CLARTÉ

[]] l
1
l
l
,\
1 \
,
,
,
\
,
,,
\

,
\,1
1
1
1
1
;-
,,
.- .-

A L'ANGLAISE
.- .-

"- ...
D
A L'ANGLAISE ID
CI PHARMACIE

ÉVIER
A SOUFFLET OUVRANT A SOUFFLET OUVRANT
COULISSANTE PAR LF HALIT PAR LE BAS
A UN VANTAil A UN VANTAil
OUVRANT il. DROITE OUVRANT A GAUCHE

NOTA: LES FENETRES À UN OU À DEUX VANTAUX OUVRANT A L'INTÉRIEUR SONT DITES


A LA FRANÇAISE ET ON LES IDENTIFIE PAR DES TRAITS CONTINUS. BAIGNOIRE D'ANGLE

BI FENETRES VUES EN ÉLÉVATION

Fig. 27.14 Symboles des fenêtres


Canadian Government Specifications Board
IL~I BAIGNOIRE ENCASTRÉE

OD CABINET D'AISANCES

devrait être cloué aux soles, aux entretoi- pleces a 8 pouces. Le parement de brique
ses, aux colombages, aux sablières et aux posé directement sur le mur de fondation
chevrons des pignons. DOUCHE
se fixe solidement à la charpente par des
Le revêtement de contre-plaqué s'avère attaches inoxydables. Ces attaches, posées
aussi efficace que le planchéiage à 45 sur- 0 horizontalement à tous les 16, 24 ou 32
tout lorsque des murs comportent de grandes pouces et verticalement à tous les 16, 20 r+ H B ROBINET AVEC RACCORD
POUR TUYAUX FLEXIBLES
fenêtres. ou 24 pouces, se fixent solidement aux co-
lombages ou à un revêtement en bois.
Bien qu'on puisse appliquer différents
TUYAU 0 TUYAU DE DESCENTE DE GOUTTlËRE
genres de parements sur les charpentes, on Les solives de plafond doivent être clouées
utilise surtout le bois, le contre-plaqué pour aux murs extérieurs ainsi qu'aux chevrons. DI PLOMBERIE
l'extérieur ou la brique. Des solives qui se croisent au-dessus d'une
La saillie minimale au-dessus du sol pour cloison sont alors clouées à la sablière et Canadian Government SpeCifications Board
le parement de bois, les moulures et autres solidement fixées l'une à l'autre. Fig. 27.15 Symboles divers
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 597

, - HORS TOUT
~-------------------------------------+'
, - MURS EN PROJECTION
~-------------------~~-------------.
..,.-. COTATION OE L'EMPLACEMENT
.------------+------<~-----+-----_f 0 E 0 ET AILS TELS QUE
FENÊTRES, PORTES, CHEMINÉES, ETC.
-------:...e.
_:.~ ~~ ::;, i
1 .: 1
1 À' .:~:'•.. "
1 ··1
1'" T- 1:'"· 1
I.'· 1 1'.: 1
1 J, LARGEUR DE L'EMPATTEMENT
1 .': : LORSQUE LA DIMENSION PRÉCISE DE L'OUVERTURE
: .' 1 EST CONNUE, ON" PEUT PLACER LA LIGNE DE COTE
1 SUR L'UN DES COTES ---it-
1

AI MURS ET EMPATTEMENTS

4:

EMPATTEMENT EN BÉTON
{ 2'·0" X 2'·0" )( 8"

r -t
: __
~
0 4:

BI CHEMINÉE ET EMPATTEMENTS

t:;::-
1 J,:
-1--
~·."4:.", J • ..", .'•• ~.', '. ,"
l
I:i'r
-- .+'----+-------f<iiI------~I__--------------r_-----_<p>-
1; 1 :~
~j l---jlh.~.Jr ---1 ~.
, 1
~~
---c r--
f8jl 1
-
__ - l- __ J 1

-- ,..---t
--
c..c--...-
-- -+±-:- .-
.L. _4

..'"
=> i

CI ClO 1SONS ET POTEAUX

Canadian Government Specifications Board


Fig. 27.16 Cotation d'un plan de sOlls·sol
598 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

HORS TOUT DE
LA CHARPE~TE OU
) AUTRE REPERE

~MUR EN PROJECTION
1 1 CENTRE DES PORTES
; 1 ET DES FENÊTRES

1 _D_ IO ,

! !
1
-+--: ~
~ ~ l 1 - - - COTATION DES MURS
L JI ET DES CLOISONS

$ 1 Jml
Al OSSATURE OU CHARPENTE ACLAIRE-VOIE

~
~I
.-".&L

IÎ 1

Bl PAREMENT DE BRIQUE

l'" ALTERNATIVE - LORSQUE LES FENÊTRES NE SONT PAS SPÉCIFIÉES

HORS TOUT DE
LA CHARPE~TE OU
/ AUTRE REPERE

........... MUR EN PROJECTION

' " OUVERTURES BRUTES


POUR PORTES ET
FENÊTRES

~
0 DU
1
:I
- ~It, ~. r-
/DIMENSION D'APRÈS L'ÉPAISSEUR
NOMINALE DE LA CHARPENTE

Rt Jmi....:::>
""
l

'"
2" ALTERNATIVE - LORSQUE LES PORTES ET LES FENÊTRES SONT SPÉCIFIÉES ET QUE
LA OIMENSION DES OUVERTURES BRUTES EST CONNUE

Canadian Government Specifications Board


Fig. 27.17 Cotation du plan d'un étage
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 599

CHEVRONS 2 x 4 à 12" d'A en A

REV!:TEMENT 1"

BARDEAUX D'ASPHALTE 210 LB


SOLIVES DE PLAFOND
2 x 6 à 16" d'A en A ~=i==i=====~:s:t
BORDURE DE TOIT
PLAFOND FINI CARRELAGE DE PLAFOND
"1 SUR DES FOURRURES DE 1 x 2 CHEVRON EN
PORTE-A-FAUX 2 x 2
DESSUS DE
OU AUTRE REPÈRE
cHlssJ SOFFITE EN
CONTRE-PLAQUÉ!

PARQUET DE L'ETAGE

~Pl~AF~ON~~_~F~I~='CHÂSSI~)
;
DESSUS DE
~=;=l~~~~~~~~~~~~~~~~=1r===ïI~~~ TOP OF OOOR
DÉCLIN 10"
OU AUTRE REPtAE
REVÊTEMENT !"

PARQUET DE
AEZ-OE-CfLilUSSEE COLOMBAGES 2 x 4 à 16" d'A en A

SOL
-<>
• 1
1
1
1
" CONTRE-PLAQUÉ f'

PLANCHER OU :
_ _S""OU",S.",SO,,-"-'---'>---_ 1 - ,..t -=--=-=-- = _-===---
.1-- _ _ _ ___ . _ _ _ _ _ _

1" ALTERNATIVE - LORSQU'ON NE SPÉCIFIE PAS LES FENÊTRES

-- -----. __. _ - - - -
CARRELAGE
PLAFOND FINI
CONTRE-PLAQUÉ i"
PLANCHER FINI

SOLIVES DE PLANCHER
2 x 8 à 16" ct 'A en A

I -g .N,
PLAFOND FINI
N

.
-~--.--.--~.-.-.
PARQUET DU PILIER EN BÉTON----~......~1
REl·DE·CHAUSSÉE
--------- .-_.- -------
10 x 10 SOL

SOL
1
1
1
PLANCHER DU 1
_ _-"'SO"'US:..:.S"-OlO"""'.L...,'-:::.1:=_J= _-==== =-==--__
-r- . . ------------
EMPATTEMENT
2' ALTERNATIVE - LORSQU'ON SPÉCIFIE LES FENÊTRES ET QU'ON CONNAÎT LA 18 x 1B x 6
DIMENSION DES OUVERTURES BRUTES

Canadian Wood Council


Fig. 27.18 Cotation des élévations Fig. 27.19 Coupe de mur d'un chalet
600 t ~I
10'-2"

ÉVENT DANS LE SOFFITE

CONTOUR DU TOIT
~

~ cC
...
'" c~
:5
0..
:::c
~

=> ,
c ~ SALLE DE SÉJOUR
'"
~ ,m
:::: "'
~ x

-roo--- 18~8"

SALLE À MANGER

~~k=--
\ Il

--...J...~- 5~8"

Fig. 27.20 Plan d' un chalet


- LISSE 1 x 4

, CHEVRONS 2 x 4 à 12" d'A en A

~~~~~~~f'~::::::::~SO~LI:V~E~S~DU~PL~A~FO~N~D:2::~'~~~::;:~~~~~12~
~ "" ... d'''", :;;;;;;}
PLAFOND FINI

rIg. 27.21 Coupe d' un chalet

4 POUTRES 6 x 10

1 1 1 1
1 1 1 1 1
1 1
1 1 1 o 1
1 1 1 1 1 1 '.:, 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1
,LL, r1- L, ,.J-c, ,-L-L,
'- --' '----' L_-' '----'
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 601

ÉVENT

PAREMENT VERTICAL ~~~


12

SOLlN~ ~~~~==~___

"">""" ""
ESSUS DU ,..,..
-4i"H ~-H ~,:::--==--===----
.---
HÂSSIS ~ r--I -
~ ~ -
J ==
-
-
r----
f---
' - POTEAU 6 X 6
PARQUET
N
of.
SOL
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1
1 1
1 1 1
1
1 1 1 1
1 1
1 :
1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1
':;;-r---~-'-,
:2.-i--L_~ ~=~ ,Li,
~--' c.-=-~ r-l,
L_J

Fig. 27.22 Élévation avant d'un chalet

"~

PLAFOND FINI
~~ BARDEAUX D'ASPHALTE 210 LB ~
~
DESSUS DU
,---
~ c=J CJ
CHÂSSIS 30/1,0 f---
- CJ CJ f----
f----

,
-,-0 '"
f---
f--- Il J1
f---
f----
"- -0

-- --
DÉCLIN 10"
-------------_._'"
r-- --
PARQUET
N
N
SOL 1 1 1 1 1 1
~
1 1 TI 1 i 1 1 1
1

-0
1 1 1 ~5 PILIERS ÉQUIDISTANTS 1 1 1 1 1
1

1
-'M 1 1 1 1 1
1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1
1 1
,LL,
'=- r---,LL,
<!... t------ L - - ' L- __ l
~-=-J
,U,
L_-' 2::~

Fig. 27.23 Élévation arrière d'un ~hale!


602 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

~-

J:
rd~1 1 1 Li
1 1 1 1 1 1
1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1
1 1 1 1 1 1 1 1
. .u,
L._-,
,_LI., ,Ll,
'-_..1
,Lt,
'---' L-......J

Fig. 27.24 Élévation du côté droit d'un chalet

~ ________;-______________________________~ 3%0

1
1 i
1 1 1
1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1
~-l, ~-J, t..=-j ,LI.,
.... -......1 '--_..J '-_...1

Fig. 27.25 Élévation du côté gauche d'un chalet


LE DESSIN D'ARCHITECTURE 603

...,
w
-'
w
::;;
:;
w
w ~
'"
"" ;::
'"
::;;
g ;:;
~

Ganadian Wood Gouncil


Fig. 27.26 Construction à plate· forme

chevron adjacent au tiers de sa longueur. Les fermes permettent d'éliminer les cloi- de la construction domiciliaire. Les exerci-
Ces entraits augmentent considérablement sont portantes; elles facilitent et accélèrent ces ci-après permettront à l'étudiant de se
la résistance d'un comble par grand vent. la construction de la toiture et du plafond. familiariser avec les règlements qui régis-
Ces fermes se posent ordinairement de 16 sent la construction d'habitations. À l'aide
Dans une comble plat ou terrasse, les po à 24 po d'axe en axe, selon le genre de
chevrons se confondent avec les solives de du livret de la Canadian Residential Stand-
couverture et de plafonnage. ards publié par le Comité associé sur le
plafond. On peut construire un comble à
versants en utilisant des fermes légères pré- Code national du bâtiment, en vertu de l'au-
fabriquées. Les divers éléments de la ferme CODES DU BÂTIMENT torité que lui confère le Conseil national de
s'assemblent par clouage, par clouage et Le Conseil national de recherches du Ca- recherches ou à l'aide du Code du bâtiment
collage, par boulonnage ou à l'aide de gous- nada a préparé un code national du bâti- qui s'applique à votre région, répondre au
sets, de crampons, etc. ment pour assurer la qualité et la sécurité questionnaire suivant :
604 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Al CHARPENTE DE PLANCHER

Bl CHARPENTE DES MURS ET DES TOITURES


Canadian Wood Couneil
Fig. 27.27 Charpentes
LE DESSIN n'ARCHITECTURE 605

B) SOLIVES PlACÉES SUR UNE POUTRE

A) PILIER DE SUPPORT POUR LES MURS CROIX DE SAINT-ANDRÉ

D) CROIX DE SAINT-ANDRÉ ENTRE LES SOLIVES

r---~ PARQUET EN PLANCHETTES


C) ENTRAITS ENTRE LES SOLIVES
CARRELAGE ÉLASTIQUE
FAUX-PARQUET EN CONTRE-PLAQUÉ

SUPPORTS REQUIS SOUS LES RIVES


POUR UN PARQUET EN CARRELAGE
ÉLASTIQUE

E) DÉTAILS DE LA CHARPENTE ET DU MUR DU REZ-OE-CHAUSSÉE F) DÉTAILS DU PARQUET ET DU FAUX·PARQUET


(CONSTRUCTION À PLATE-FORME)
Canadian Wood Council
Fig. 27.28 Détails de charpente de plancher

TÂCHE 1: DIMENSIONS DES PIÈCES - 4. Quelle est la longueur minimale pour 9. Que devrait être la surface de plan-
SALLE DE SÉJOUR, SALLE À MANGER, CUISINE une salle de séjour? cher minimale d'une salle à manger avec
5. Quelle est la largeur minimale d'une salle de séjour attenante?
1. Quelle est la hauteur minimale d'un salle à manger?
6. Quelle est la surface de plancher mi- 10. Quelle est la surface de plancher mi-
plafond de salle de séjour et de salle à man- nimale dans une cuisine?
ger? nimale pour une salle à manger ?
7. Quelle est la longueur minimale d'une 11. Quel est l'espace minimal requis de-
2. Quelle est la largeur minimale pour salle à manger?
une salle de séjour? vant les armoires de cuisine et les appareils?
8. Que devrait être la longueur mini-
3. Quelle est la surface minimale de male d'une salle à manger dont la largeur 12. Quelle est la dimension minimale re-
plancher pour une salle de séjour ? est de 7'6"? quise pour une surface de travail ?
606 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

Al ASSEMBLAGE DU MUR SUR LE PLANCHER

Bl ÉRECTION DU MUR EN POSITION

National Forest Products Association


Fig. 27.29 Construction de murs
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 607
;==========~~;:===~~ /' PANNE FAITlÈRE

Al CHARPENTE DE TOITURE AVEC CHEVRONS


ET SOLIVES PARALLÈLES

•••• '11-_---1-'

GOUSSET

Bl feRME ASSEMBLÉE AVEC DES GOUSSETS


DE CONTRE-PLAQUÉ

Canadian Wood CouReil


Fig. 27.30 Détails de charpente de toiture
Cl DÉTAIL DE L'AVANT-TOIT
608 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

SOLIN

~.CHAMBRE DE FUMÉE

..••.•.. RÉGULATEUR DE TIRAGE


./-' TABLETTE

_,.-BRIQUE RÉFRACTAIRE 4"


ÉLÉMENTS DE MAÇONNERIE 8" MIN. OU
ÉLÉMENTS DE MAÇONNERIE CREUX 12" MIN.

FOSSE

PORTE DE RAMONAGE FONDATION EN BRIQUE


OU EN BLOCS DE BÉTON

PLAN

.,; '7
:;; ç ,1 7
7
9 9 ".' " ~ " "
..
ç 'V ç 9

'" " Fig. 27.31 Détails du foyer


"
13. Quel est l'espace minimal requis au- 3. Quelle est la longueur minimale d'u- 10. Dans une maison de quatre pièces,
dessus des tablettes de cuisine? ne chambre à coucher principale? quelle sera la surface minimale des tablettes
14. Quelle est la largeur minimale des 4. Quelle est la surface de plancher mi- d'une lingerie?
tablettes de cuisine? nimale requise pour des chambres supplé- Il. Quelle est la largeur minimale d'une
15. Quelle est la profondeur maximale mentaires? lingerie?
permise pour calculer la surface des ta- 5. QueUe est la largeur minimale de ces 12. Quelle est la largeur minimale d'un
blettes? chambres? couloir?
6. La troisième chambre requiert-elle 13. Quelle est la largeur minimale d'une
TÂCHE 2: DIMENSIONS DES PIÈCES - une garde-robe? entrée principale ou d'un vestibule?
CHAMBRES, SALLES DE BAIN, RANGEMENT 7. Combien doit-on prévoir de pende- 14. Quelles dimensions doit avoir une ou-
1. QueHe est la dimension minimale re- ries près des portes d'entrée? verture pour atteindre les combles?
quise pour la surface de plancher d'une 8. Quelle est la surface de plancher mi-
chambre à coucher principale ne compor- nimale requise dans des garde-robes? TÂCHE 3: PORTES
tant pas de placard? 9. Quelle est la largeur minimale d'une
2. Quelle est la largeur minimale de garde-robe comportant une ouverture de 1. Dans une maison unifamiliale, com-
cette chambre principale? 1'10" ? bien doit-on prévoir de portes extérieures?
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 609
5. Quelle doit être la dimension d'un
CONTRE· PLAQUÉ OU pilastre en blocs de béton pour supporter
LATTE DE GYPSE REVÊTEMENT une poutre sur un mur de béton de 10 pou-
COLOMBAGES ET DE PLÂTRE
ces?
LI NTEAU
CONTRE·PLAQUÉ OU 6. Quelle est la hauteur minimale per-
oÉCLI N
LATTE DE GYPSE mise du mur de fondation en saillie au-des-
ET DE PLÂTRE FOURRURE JET D'EAU sus du sol?
LINTEAU 7. Quelle est l'épaisseur minimale per-
CHAMBRANLE
mise pour un plancher de béton au sous-
CHAMBRANLE sol?
COUPE A·A
TÊTE
8. Quel est le diamètre minimal permis
pour les poteaux tubulaires?
9. Quelles sont les dimensions minimales
CHÂSSIS COLOMBAGES permises des poteaux de bois ronds ou car-
rés?
10. Quelles sont les dimensions mllllma-
VERRE
les permises des poteaux de béton rectan-
gulaires et ronds?
CHÂSSIS
COUPE B·B
JAMBAGE
TÂCHE 6: CHARGES IMPOSÉES AUX SOUVES
CHÂSSIS
1. Quelles sont les charges minimales
TABLETTE CHÂSSIS permises pour les planchers de chambres?
TABLETTE 2. Quelles sont les charges minimales
ALLÈGE
permises pour les planchers de salles de sé-
jour?
c 3. Quelles sont les charges minimales
permises pour les combles sans escalier d'ac-
ALLÈGE cès?
COUPE C·C
DÉTAil DE L'ALLÈGE 4. Quelles sont les charges minimales
permises pour les planchers de garage?
5. Quelles devraient être les dimensions
Fig. 27.32 Coupe d'une fenêtre à guillotine dans une charpente de bois des solives en épinette posées à 16 pouces
d'axe en axe pour une portée de 13'0" sous
2. Dans quel sens les portes doivent- 2. Nommer deux pièces qui ne requiè- le plancher d'une chambre?
elles ouvrir? rent pas de fenêtres. 6. Quelle doit être la distance d'axe en
3. Peut-on considérer comme porte ex- 3. Dans les chambres, quelle est la di- axe minimale permise entre les solives en
térieure une porte ouvrant sur un garage mension minimale des ouvertures non obs- épinette pour une portée de 13'0" sous le
attenant à la maison? truées pour l'aération? plancher d'une pièce de séjour ?
4. Quand une porte peut-elle ouvrir 4. Dans les salles de bain, quelle est la 7. Répondre à la question précédente en
vers un escalier? dimension minimale des ouvertures non obs- utilisant des solives en pin de Colombie.
5. Quelle est l'ouverture minimale re- truées pour l'aération? 8. Quel agencement de solives serait le
quise pour accéder aux combles ou à un 5. Combien requiert-on de changements plus coûteux à l'achat: 2 x 6 à 16" d'axe
espace d'accès sous un rez-de-chaussée? d'air par heure lorsqu'on emploie la ven- en axe, 2 x 8 à 20" d'axe en axe ou 2
6. Doit-on installer une porte dans une tilation mécanique? x 10 à 24" d'axe en axe?
chaufferie? 6. La ventilation peut-eUe se faire di-
7. Quelle doit être l'épaisseur minimale rectement sous les combles?
TÂCHE 7: PLANCHERS
des portes intérieures en bois autres que 7. Pour quelles raisons protège-t-on les
celles des garde-robes et des placards? conduits ou les gaines d'aération ouvrant 1. Quelle est la longueur d'appui mini-
8. Quelle est l'épaisseur minimale des sur l'extérieur?
male des solives de plancher?
portes extérieures en bois? 2. Quelles sont les deux méthodes utili-
9. QueUe doit être la largeur et la hau- sées pour fixer l'extrémité des solives afin
teur minimales des portes extérieures? TÂCHE 5: EMPATTEMENTS ET FONDATIONS
de les empêcher de gauchir?
10. Quelles seraient la hauteur et la lar- 1. Quelle doit être l'épaisseur minimale 3. Quelles sont les deux méthodes utili-
geur minimales des portes de chambres? des empattements? sées pour renforcer les solives entre les ap-
11. Quelles seraient la hauteur et la lar- 2. Quelle est la saillie minimale permi- puis?
geur minimales des portes de garde-robes? se de l'empattement à l'extérieur du mur de 4. Quelle est la distance maximale per-
12. Quelles seraient la hauteur et la lar- fondation? mise entre les croix de Saint-André?
geur des portes de garage pour une seule 3. QueUe est la surface minimale per- 5. Quelle est la longueur maximale per-
voiture ? mise pour l'empattement des poteaux et des mise des chevêtres non jumelés autour des
pilastres d'un bungalow? ouvertures de plancher?
TÂCHE 4: ÉCLAIRAGE ET VENTILATION
4. Quels sont les deux facteurs qui dé- 6. Quelle est la longueur maximale per-
1. Nommer trois genres de pièces reo terminent l'épaisseur des murs de fonda- mise des solives jumelées autour des ouver-
quérant des fenêtres non obstruées. tion? tures pratiquées dans un plancher?
610 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

7. Nommer deux méthodes utilisées pour 5. Quelle doit être la dimension du lin- 4. À quelle hauteur minimale du point
supporter des solives en porte-à-faux. teau pour une fenêtre de 8'-6" au rez-de- de contact doit s'élever une cheminée au-
8. Quelle est l'épaisseur minimale per- chaussée d'une maison de deux étages? dessus du toit?
mise d'un faux-parquet en contre-plaqué 6. Quelle est la largeur minimale de la 5. À quelle hauteur minimale doit s'éle-
supporté par des solives posées à 16" d'axe surface d'appui des solives ou des chevrons? ver une cheminée au-dessus du toit d'une
en axe? construction située à moins de 10' de dis-
9. À quel angle doit-on poser le plan- TÂCHE 10: ESCALIERS tance?
chéiage par rapport aux solives? 6. Quelle devrait être l'épaisseur mini-
10. Quelle est l'épaisseur minimale per- 1. Quelle est la montée minimale per- male des parois d'une cheminée de moins
mise des planches d'un faux-parquet l0'rs- mise p0'ur un escalier conduisant à un sous- de 40 pieds de hauteur ?
que les s0'lives s0'nt posées à 16" d'axe en sol non aménagé? 7. Quelle est l'épaisseur minimale per-
axe? 2. Quelles sont les dimensions minimales mise des éléments de maçonnerie pleins sé-
Il. Quelle d0'it être la largeur minimale d'emmarchement (largeur) et du giron (pro- parant les conduits à fumée dans une che-
des planches d'un faux-parquet? fondeur) des marches d'un escalier menant minée?
à un sous-sol non aménagé? 8. Quelle est l'épaisseur minimale per-
3. Quelle est la montée minimale per- mise pour les parois d'un foyer construit en
TÂCHE 3: mise pour un escalier donnant accès à un éléments de maçonnerie pleins?
CONSTRUCTION D'UNE CHARPENTE EN BOIS sous-sol aménagé? 9. À quelle distance l'âtre doit-il saillir
4. Quelles sont les dimensions minima- de l'ouverture du foyer?
1. Quelle qualité d'épinette d0'it-0'n em- les permises pour le giron et la hauteur
pl0'yer p0'ur les solives de plancher? 10. À queUe distance l'âtre doit-il saillir
d'emmarchement d'un escalier accédant à de chaque côté de l'ouverture du foyer?
2. Quelle qualité d'épinette doit-on em- un sous-sol aménagé?
ployer pour le planchéiage des toitures et 11. Quelle doit être l'épaisseur minimale
5. Quelle est la hauteur d'emmarchement d'un âtre en bét0'n armé?
des faux-parquets? minimale permise pour un escalier?
3. Quelle qualité d'épinette d0'it-on em- 6. Quelle est l'échappée minimale per-
ployer p0'ur le reoouvrement des murs? TÂCHE 12: GARAGE ET ABRI D'AUTO
mise au-dessus d'un escalier?
4. Quelle qualité d'épinette doit-on em- 7. Quelle doit être la profondeur mini- 1. Quelle doit être la longueur nette
ployer pour les colombages des cloisons por- male efficace des limons? d'un garage ou d'un abri d'auto?
teuses et non porteuses? 8. Quelle est la largeur minimale per- 2. Quelle doit être la largeur nette d'un
5. Quel est le diamètre maximal per- mise pour les limons? garage ou d'un abri pour une voiture ne
mis de trous percés dans une solive de 9. Quelle est l'épaisseur minimale per- comportant pas de porte sur le côté pour
2 x 1O"? mise pour un escalier à contremarches ou- accéder à ces emplacements?
6. À quelle distance de la rive peut-on vertes dont les limons sont posés à 36" d'axe 3. Quelle doit être la largeur nette d'un
percer ces trous? en axe? garage ou d'un abri pour deux voitures, ne
7. À quelle distance d'un point d'appui 10. Quelle est la largeur minimale per- comportant pas de porte sur le côté pour
peut-on encocher une solive de 2 x 8 sous mise d'un palier? accéder à ces emplacements?
un plancher? Il. À quel angle doit-on poser les mar- 4. Quelle doit être la largeur nette d'un
8. Quelle est la profondeur maximale ches d'angle? garage ou d'un abri pour une voiture, com-
permise des encoches dans les solives? 12. Combien peut-il y avoir de contre- portant une porte sur le côté pour accéder
9. Quelle rive d'une solive peut-on en- marches dans un escalier sans rampe? à ces emplacements?
cocher? 13. Quelle est la dimension minimale per- 5. Quelle est la hauteur minimale per-
10. Quel est le diamètre 0'U la dimen- mise d'emmarchement pour un escalier d'u- mise pour une porte de garage?
sion maximale permise des trous ou enco- ne seule rampe? 6. Les fondations pour une maison et
ches dans les colombages de 2 X 4 d'une 14. À quelle hauteur au-dessus du nez un garage attenant sont-elles soumises aux
cloison porteuse? des marches doit-on placer une rampe d'es- mêmes règlements?
Il. Quel est le diamètre minimal permis calier? 7. Les fondations pour une maison et
pour les boulons d'ancrage? un garage séparé sont-eUes soumises aux
15. Combien de marches comporte un es-
12. À quelle distance minimale doit-on calier d'une hauteur de 8'3", dont la mon- mêmes règlements ?
poser des boulons d'ancrage? 8. Quelle doit être la hauteur au-dessus
tée est de 8" au pied, en utilisant une hau-
13. Quelles sont les dimensions minimales teur de marche maximale permise? du sol des piliers qui supportent les poteaux
acceptables pour des lisses basses? d'un abri d'auto?
16. Quelle est la hauteur des contremar-
ches de l'escalier précédent? 9. Quelle est la dimension minimale per-
TÂCHE 9: MURS ET TOITURE mise des piliers qui supportent les poteaux
d'un abri d'auto?
1. Quelle est la pente minimale permise TÂCHE 11 : FOnR ET CHEMINÉE 10. Quelle est la dimension minimale per-
pour une couverture en bardeaux d'asphalte 1. Quelle doit être la dimension d'un mise des poteaux de bois supportant un abri
ordinaire? conduit à fumée pour un foyer? d'auto?
2. Combien de sablières doit-on poser 2. Quelle doit être la dimension d'un
sur les cloisons porteuses? conduit à fumée pour un appareil de chauf-
3. Quel est l'espacement maximal per- fage?
mis des colombages pour les murs d'un 3. Combien devrait-il y avoir de con- 1. Central Mortgage and Housing Cor-
bungalow? duits à fumée dans une maison comportant poration.
4. Quelle doit être la dimension du lin- deux foyers, un appareil de chauffage et un 2. Canadian Govemment Specifications
teau pour une fenêtre de 10 pieds dans un calorifère dans une pièce de séjour aména- Board.
bungalow? gée au sous-sol? 3. Canadian Wood Council.
LE DESSIN D'ARCHITECTURE 611

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TERRASSE

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NOMENCLATURE DES FENÊTRES: F, F. F................... À GUILLOTINE 36/20 NOMENCLATURE DES PORTES: P, Pa ........................... 2-8 X 6-8 X 1%
F, .............................. À GUILLOTINE 24/20 p. P4 P, ..................... 2-6 X 6-6 X lYs
F. F, ........................ À GUILLOTINE AVEC UN MENEAU 36/20 P, ................................. 2-0 X 6-6 X lYs
F, .............................. À BATTANTS 48/48 P, p............................ 2-0 X 6-6
ET UNE FENÊTRE A GUILLOTINE DE PLIANTES
CHAQUE COTÉ 16/24
Fig. 27.33 Chalet

5. Quelle est la dimension de la plus trant la coupe conventionnelle du mur et


EXERCICES D'INTERPRÉTATION petite chambre? de la huisserie pour la porte P5.
DES DESSINS D'ARCHITECTURE 6. Quelle est la dimension de la salle 12. Tracer l'esquisse d'une fenêtre mon-
de séjour? trant la coupe conventionnelle du mur et
EXERCICE 1 : CHALET 7. Quelle est la superficie de la salle de la huisserie pour la fenêtre FI.
de bain? 13. Tracer l'esquisse d'une fenêtre mon-
1. Quelles sont les dimensions extérieu-
8. Quelle est la superficie de la salle de trant la coupe conventionnelle du mur et
res du chalet?
séjour et de la cuisine attenante? de la huisserie pour la fenêtre F3.
2. Combien y a-t-il de fenêtres dans ce 9. Tracer l'e'squisse d'une porte montrant
chalet? la coupe conventionnelle du mur et de la 14. Tracer l'esquisse d'une fenêtre mon-
3. Combien y a-t-il de portes dans ce huisserie pour la porte Pl. trant la coupe conventionneIIe du mur et
chalet? 10. Tracer l'esquisse d'une porte mon- de la huisserie pour la fenêtre F6.
4. Quelle est la dimension de la cham- trant la coupe conventionnelle du mur et 15. Tracer l'esquisse d'une fenêtre mon-
bre principale, l'épaisseur de's cloisons et de la huisserie pour la porte P7. trant la coupe conventionnelle du mur et
des murs étant de 5" ? 11. Tracer l'esquisse d'une porte mon- de la huisserie pour la fenêtre F5.
612 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

EXERCICE 2: BUNGALOW W 1 7. Combien y a-t-il de placards? 14. Quelle est la longueur totale de la
8. À quel genre cette cuisine se rappor- salle de séjour?
1. Calculer les dimensions A, B, C et te-t-elle ? 15. Quelle est la dimension du perron ?
D.
9. À l'aide de l'échelle du dessin, quelle 16. Où se trouve l'arche?
2. Quel genre de charpente a-t-on utilisé est la longueur totale des surfaces de tra- En supposant que les murs et les cloisons
pour la construction des murs? vail dans la cuisine ? ont une épaisseur minimale de 5" :
3. Quelles sont les dimensions extérieu-
10. Quel genre de portes prévoit-on pour 17. Calculer la dimension de la cham-
res de la charpente de cette maison?
les garde-robes? bre N° 1.
4. À l'aide de ces dimensions, évaluer
l'aire de plancher de la maison. 11. Combien y a-t-il de portes à battant? 18. Calculer l'aire de plancher de la
12. Quelle est la dimension de la chemi- chambre N° 2.
5. Quelles sont les dimensions des so-
lives de plancher et leur espacement? née? 19. Calculer la dimension de la penderie.
6. Quelles sont les dimensions des so- 13. Quelles sont les dimensions du foyer 20. Calculer l'aire de pl<.ncher de la salle
lives de plafond et leur espacement? et de la cheminée combinées? de bain.

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CHAMBRE N" 1 CHAMBRE N' 2 SALLE À MANGER W CUISINE

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A NOTER OUE L'EXTÉRIEUR DE LA CHARPENTE S'EMPLOIE COMME REPÈRE DES DIMENSIONS HORS TOUT

Fig. 27.34 Plan de bungalow N° 1


LE DESSIN D'ARCHITECTURE 613

DALCON

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SALLE À MANGER DALLE EN BETON 3"

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CHAMBRE CHAMBRE

Fig. 27.35 Plan du bungalow N° 2

EXERCICE 3: BUNGALOW N° 2 8. Où se trouvent les rayons de biblio- 15. Calculer l'aire de rangement sous l'a-
thèque installés à demeure' ? bri d'auto.
1. Quel genre de charpente a-t-on utilisé En supposant que les murs et les cloisons
pour la construction des murs? 16. Quelle est la longueur du balcon ar-
ont une épaisseur nominale de 5" : rière?
2. A l'aide des dimensions extérieures 9. Calculer la dimension de la salle de
de la charpente, évaluer l'aire de plancher bain principale. Utilisant l'échelle illustrée à la figure 27.35 :
de la maison.
10. Calculer la dimension de 1<a salle de 17. Quelle est la longueur totale de la
3. Combien y a-t-il de placards? toilette attenante à la chambre principale. surface de travail dans la cuisine?
4. Quel genre de portes prévoit-on pour 11. Calculer l'aire de plancher de la plus
les garde-robes? 18. Quelle est la longueur totale des pla-
petite chambre. cards?
5. Combien y a-t-il de portes à battant? 12. Ca:lculer la dimension de la cuisine.
6. Quelle est la dimension des solives 13. Calculer l'aire de plancher de la salle 19. Quelle est la longueur totale de la fe-
de plancher et leur espacement ? de séjour et de la salle à manger attenante. nêtre de la salle de séjour?
7. Quelle est la dimension des soUves 14. Calculer l'aire totale de plancher d'un 20. Quelle est la longueur totale de la
de plafond et leur espacement? couloir et d'une cage d'escalier. fenêtre de la cuisine?
614 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

EXERCICE 4: BUNGALOW N" 3 10. Où sont situées les portes escamota- 17. Quelle est la longueur totale des ar-
bles? moires de parquet dans la cuisine?
1. Quel genre de charpente a-t-on uti-
Utilisant une épaisseur nominale de 5" pour 18. Quelle est la longueur totale des pla-
lisé pour la construction des murs?
les murs et les cloisons: cards dans la cuisine?
2. Quelles sont les dimensions extérieu-
res de la charpente? Il. Calculer la dimension de la cuisine. 19. Où est située la boîte à lait?
3. À l'aide de ces dimensions, évaluer 12. Calculer l'aire de plancher de la 20. Quel est le genre d'escalier condui-
l'aire de plancher de la maison. chambre principale. sant au sous-sol?
4. Calculer les dimensions A, B, C et D. 13. Calculer l'aire totale de plancher du 21. Quel genre de fenêtres a-t-on installé
5. Quelles sont les dimensions de la che- couloir et de la cage d'escalier. dans la salle de séjour?
minée et du foyer combinées? 14. Calculer l'aire de plancher de la salle 22. Quel genre de fenêtres a-t-on installé
6. Combien y a-t-il de placards? de séjour et de la salle à manger attenante. dans la salle à manger?
7. Quel placard possède l'aire de plan- 15. Calculer la surface de la penderie.
cher la plus grande? 23. Quelles sont les dimensions du perron
En utilisant l'échelle illustrée à la figure et de la boîte à fleurs?
8. Combien y a-t-il de portes à battant?
9. Où sont situées les portes extensi- 27.36 : 24. Quelle est la dimension des solives de
bles? 16. Quelle est la largeur de l'arche? plafond et leur espacement?

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Fig. 27.36 Plan du bungalow N" 3


SALLE À MANGER SALLE DE SÉJOUR
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CHAMBRE
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616 LES SPÉCIALITÉS EN DESSIN INDUSTRIEL

pour la façade qui sera faite de blocs de seur nominale de 5 pouces pour les murs et'
béton de 8 pouces et d'un parement de 4 les cloisons, tracer le plan des pièces d'après
pouces en pierre artificielle. La largeur la figure 27.37 en y ajoutant le mobilier et
1. Tracer un dessin de présentation du maximale de chaque unité sera de 18 pieds. les accessoires, suivant le sujet traité dans
chalet apparaissant à la figure 27.33. L'aménagement comprendra une salle de ce chapitre.
2. Tracer un dessin de présentation du bain, un téléphone et un téléviseur; l'espace
bungalow apparaissant à la figure 27.34. devra être suffisant pour contenir deux lits
doubles. Tracer un dessin de présentation
3. Tracer un dessin de présentation du d'une unité à l'échelle de Y4" = 1'0" que
bungalow montré à la figure 27.35.
vous pourriez montrer à M. Dupont.
4. Tracer un dessin de présentation du 7. Tracer un dessin de présentation du 1. Tracer le plan d'exécution (plan du
bungalow montré à la figure 27.36. rez-de-chaussée d'un chalet avec les détails garage) décrit au dessin de présentation,
5. Un client éventuel désire se faire suivants: aire de plancher: entre 800 pi 2 exercice 5.
construire un garage de 14'0" X 22'0". et 1 000 pi 2 ; 3 chambres; une cuisine et un 2. Tracer le plan d'exécution (rez-de-
Ce garage comporterait deux fenêtres à coin-repas; une salle de toilette avec un la- chaussée) de la cabine de motel décrite au
guillotine avec deux carreaux vitrés de 18" vabo et un cabinet d'aisances ainsi qu'une dessin de présentation, exercice 6.
x 36" chacun, une porte de 2'6" x 6'6" grande pièce de séjour. L'élève peut choi-
x 1%" et une porte de garage de 9'0" de sir d'autres détails. Utiliser une feuille de 3. Tracer le plan d'exécution (rez-de-
largeur x 7'0" de hauteur. Faites le dessin chaussée) du chalet décrit au dessin de pré-
format «C». Échelle: Y4" = 1'0".
de présentation de ce garage. sentation, exercice 7.
6. M. Dupont désire faire construire un 4. Tracer le plan d'exécution (rez-de-
motel de seize cabines. Les murs seront éri-
AGENCEMENT D'UNE MAISON chaussée) de l'un des plans d'habitation il-
gés en blocs de béton de 10 pouces, sauf À l'aide des dimensions nettes et de l'épais- lustrés à la figure 27.37.
Sixième partie: LA MÉCANIQUE
STATIQUE
28 LA STATIQUE GRAPHIQUE

Fig. 28.2 Forces appliquées à des éléments


FORCE de charpente
FORCE FORCE FORCE

On nomme force toute cause capable de


déformer un corps ou d'en modifier le mou-
vement, la direction et la vitesse. t
Une force se détermine par les quatre
RÉACTION OE L'ÉLÉMENT
éléments suivants: EN SENS CONTRAIRE ET
a) Son intensité ou la valeur d'une force O'INTENSITÉ ÉGALE À 1
LA FORCE EXTÉRIEURE ,
exprimée par rapport à une autre force pri-
se comme unité
b) Son point d'application, c'est-à-dire le FORCE FORCE FORCE
point où l'action de la force se fait sentir
c) Sa direction, c'est-à-dire la ligne que TIRANT JAMBE DE FORCE POTEAU
(TENSION) (COMPRESSION) (COMPRESSION)
suivrait le point d'application lors du dé-
placement produit par la force
d) Le sens de cette direction, c'est-à-dire
L'équilibre est l'état d'un corps en repos forces concourantes se représente en gran-
en traction ou en compression
sous l'action d'un système de forces. Ainsi, deur et en direction par la diagonale du
On utilise fréquemment la méthode gra-
deux forces égales et contraires appliquées parallélogramme construit sur ces deux for-
phique pour résoudre les problèmes de for-
au même point sont en équilibre. On aura ces. Ainsi, on obtient la résultante R de
ces, car elle offre une solution précise et ra-
par exemple les tirants d'une charpente qui deux forces concourantes F, et F, formant
pide. Cette méthode consiste à déterminer
résistent à des efforts de traction et les jam- un angle de 12.()o en traçant les deux forces
au moyen de tracés géométriques les diffé-
bes de forces soumises aux efforts en com-

e""'lTA<TE '"
rents efforts qui agissent sur la masse d'un
pression (Fig. 28.2).
corps ou sur chacun de ses éléments. A
cette fin, on utilise un. vecteur ou droite re- ,---- \ FORCES F, ET F,
DEUX FORCES FI R \ Dm
APPLIQUÉES AU MÊME POINT \
On peut remplacer deux forces appliquées
sur un même point par une résultante équi-
valente. Ainsi, deux forces égales à 8 lb et Fig. 28.4 Parallélogramme de forces
à 5 lb, respectivement appliquées au point
o (Fig. 28.3) et agissant en sens inverse, se à l'échelle et en complétant le parallélo-
gramme de forces (Fig. 28.4), La diagonale
Fig. 28.1 Un vecteur OC représente la résultante dont on peut
mesurer l'intensité. On doit tracer les for-
présentant la force, en adoptant une cer- ces avec précision, tant en intensité qu'en
taine échelle pour l'intensité. La direction direction.
de cette droite est parallèle à la direction Une autre méthode consiste à former un
de la force et une flèche indique le sens de R=3LB triangle qui représente la moitié du parallé-
cette force par rapport à son point d'appli- logramme. On obtient la résultante R en
cation. Fig. 28.3 Résultante de deux forces dans une même joignant le point d'application d'un des vec·
Ainsi, une force de 6 lb appliquée au direction teurs à l'extrémité de l'autre vecteur com-
point A à un angle de 45 avec l'horizon-
0 remplacent par une résultante égale à 3 lb me on l'indique à la figure 28.5A. Le sens
tale se représente par le vecteur AB illustré appliquée dans une même direction. de cette résultante s'obtient par celui des
à la figure 28.1. En adoptant une échellè On nomme forCéS concourantes les forces deux forces concourantes.
de V4 .. po = 1 lb, la longueur du vecteur situées dans un même plan et dont les di- La réaction représente une force d'égale
égale 1~ po. rections se coupent. La résultante de deux intensité, dans une même direction, agissant

619
620 LA MÉCANIQUE STATIQUE

RESULTANTE DES DEUX


REACTION D'EGALE INTENSITÉ
MAIS EN SENS CONTRAIRE
POLYGONE DES FORGES
FORCES F, ET F,
Le polygone de forces (Fig. 28.7), sembla-

, \,,~<'\F
ble au système du triangle, consiste à tra-
/' 1
cer bout à bout et parallèlement au système
f donné (Fig. A) les forces A, B, e et D pour
" former un polygone (Fig. B). Toutes les
d F2 /" F2 flèches doivent se diriger dans le même
/;#"~=R sens. La droite qui ferme le polygone en
joignant les deux extrémités représente la
Al RÉSULTANTE DE DEUX FORCES OBTENUES Bl FORCES EN ÉQUILIBRE Cl RÉACTION À DEUX FORCES OBTENUES réaction lorsque la flèche suit la même di-
PAR LA MÉTHODE DU TRIANGLE PAR LA MÉTHODE DU TRIANGLE
rection que les forces.
Fig. 28.5 Résultante et réaction de deux forces appliquées à un point, déterminées à l'aide du triangle des
forces Les exemples suivants illustrent comment
résoudre des problèmes pratiques au moyen
en sens inverse à la résultante, Ainsi, les des vecteurs:
forces F, et F, (Fig, 28.5B) sont équilibrées
par la force de réaction E appliquée au
point O.
La méthode du triangle s'emploie aussi
pour déterminer la réaction à deux forces
(Fig. 28.5C). On doit noter que les forces
agissent dans le même sens autour du tri-
angle.
/
RÉSULTANTE
DE PLUSIEURS FORGES ANGULAIRES
La résultante ou la réaction de plusieurs RESULTANTE - ".,,~"~'''''''_'-
forces appliquées à un même point se dé-
termine comme suit (Fig. 28.6):
o o
a) Tracer le diagramme des forces A, B,
e et D à partir du point 0 (Fig. A)
D
b) Déterminer les résultantes R, des for-
ces A et B, Rz des forces C et D (Fig. B)
c) Déterminer la résultante R des deux
résultantes R, et Rz (Fig. C). La réaction Al DIAGRAMME DES FORCES BI POLYGONE DES FORCES
serait égale dans la même direction, mais
en sens opposé à la résultante
Fig. 28.6 Parallélogramme de lorces pour déterminer la résultante de plusieurs forces concourantes

Exemple 1: Une grue soulève une chau-


dière en acier d'un poids de 8 tonnes à
B l'aide d'une élingue retenue par une chaîne
(Fig. 28.8). L'élingue forme des angles de
30' et 45' avec la chaudière. À quelle for-
ce a-t-on soumis l'élingue?

B Solution,' La chaîne reliée à l'élingue


supporte un poids de 8 tonnes égal à celui
de la chaudière. Les angles formés par l'é-
lingue indiquent la direction des forces
o REACTION - E
F, et F 2 appliquées sur cette dernière. Tra-
cer le diagramme des forces à une échelle
appropriée pour déterminer les forces F,et
F 2 qu'il suffit de mesurer.
Exemple 2,' Une grue à potence (Fig.
28.9) soulève une charge e au bout de la
Al DIAGRAMME DES FORCES BI POLYGONE DES FORCES flèche. En omettant le poids des éléments
de la grue, calculer les forces appliquées à
Fig. 28.7 Polygone des forces - Méthode pour déterminer la réaction de plusieurs forces concourantes la flèche et au tirant.
LA STATIQUE GRAPHIQUE 621
Solution: Tracer un schéma de l'appa- P
reil et un diagramme pour déterminer la

À
direction des forces appliquées à l'élingue
de flèche, au câble et à la flèche. La direc-
tion des quatre forces et l'intensité de deux
d'entre elles étant connues, tracer à l'échelle
DIAGRAMME DES FORCES
appropriée le polygone des forces. La lon-
)Y1
~ ';Np
DIAGRAMME DES FORCES gueur des lignes FI et F 2 représente l'in-
tensité des forces appliquées sur la flèche
et sur le' câble.
DIAGRAMME ET POLYGONE DES FORCES
8T
2 2MMETDE~~
~ 12T
F, 12 T fB - BC
POLYGONE DES FORCES DIAGRAMME ET POLYGONE DES FORCES SUR LES MURS

Fig. 28.8 Solution de l'exemple 1 par la méthode DIAGRAMME DES FORCES


graphique Fig. 28.11 Solution de l'exemple 4 par la méthode
graphique

Solution: Tracer le schéma de l'appa-


12T Solution: Tracer le schéma de la ferme
reil et le diagramme pour déterminer la di-
pour déterminer la direction des forces ap-
rection des forces agissant sur le tirant. Con-
pliquées aux chevrons. Un diagramme des
naissant la direction des trois forces et la
forces tracé à partir du point A permet de
grandeur de la charge C, tracer le polygone
déterminer la direction des forces de réac-
des forces à une échelle appropriée. Mesurer
tion appliquées aux chevrons AB et AC
les forces Flet F 2 agissant. sur la flèche et
supportant la charge P. Un pOlygone des
le tirant.
forces tracé à partir du point A donne J)n-
tensité des forces appliquées aux chevrons
POLYGONE DES FORCES
puisque P se trace à l'échelle.
Fig. 28.10 Solution de l'exemple 3 par la méthode Puisqu'il y a symétrie de la ferme et de
graphique la charge, les efforts appliqués aux chevrons
sont égaux et la force de réaction des murs
Exemple 4: La figure 28.11 représente P
une ferme simple supportant une charge P égale donc - . Enfin, un seul diagramme
au sommet. Trouver la valeur des forces 2
appliquées aux chevrons, au tirant et aux suffit pour déterminer la force appliquée
murs. au tirant.
DIAGRAMME DES FORCES

~
t 45 lb
391b~
POLYGONE DES FORCES
A B c D E

Fig. 28.9 Solution de l'exemple 2 par la méthode


graphique Fig. 28.12 Trouver les résultantes

Exemple 3: Une grue à flèche soulève


une charge de 12 tonnes. Un câble de 28
pieds soutient une flèche de 18 pieds de
longueur. Ce câble est attaché à une dis-
85 lb
-...( .95 lb 56 10. 45• 78 lb
tance de 14 pieds derrière la base de la flè- ~~~ 71 lb
che. Le' câble de levage s'enroule sur le
tambour d'un treuil placé à une distance
74 lb
45· -r-
de 6 pieds derrière la base de la flèche.
Quelles sont les forces appliquées à la flè- A B c D E
che et au câble? (Fig. 28.10) Fig. 28.13 Trouver les réactions (forces d'équilibre)
622 LA MÉCANIQUE STATIQUE

755 lb
675 lb /
A B G o

E F G H

L M N

" 890 lb

650 lb 450 lb

Fig. 28.14 Exercices vectoriels


o p Q

EXERCICES D'ÉQUILIBRE DES FORCES 2. Deux forces s'appliquent en un point. de 450 lb (Fig. 28. 14A). Trouver les efforts
1. Deux forces s'appliquent en un point.
Trouver la force de réaction. Sur une feuille dans les chaînes.
Trouver la résultante. Sur une feuille de de format «A», résoudre quatre des cinq
problèmes apparaissant à la figure 28.13, 4. Deux chaînes, retenues par des bou-
format «A», résoudre quatre des cinq pro- lons à œil et fixées au plafond, supportent
blèmes apparaissant à la figure 28.12 en en utilisant une échelle convenable.
une masse de 755 lb (Fig. 28.14B). Déter-
utilisant une échelle convenable. 3. Deux chaînes supportent une masse miner les efforts dans les chaînes.
LA STATIQUE GRAPHIQUE 623
5. Une grue à potence (Fig. 28.14C) d'un câble enroulé sur la poulie de tête; de POLYGONE D'ÉQUILIBRE
soulève une charge de 675 lb. Déterminer là il se dirige vers une seconde poulie pla-
les efforts dans les éléments de la grue. cée à l'arrière de la machine pour retour- Les polygones d'équilibre ou funiculaires
6. Une grue à potence (Fig. 28.14D) ner ensuite au tambour placé à l'arrière de servent à déterminer graphiquement l'inten-
soulève une charge de 895 lb. Déterminer la flèche. Tracer les schémas des forces sité, la direction, le point d'application des
les efforts dans les éléments de la grue. appliquées aux deux éléments situés à l'ar- forces résultantes ainsi que les réactions. Ils
7. Une grue à potence (Fig. 28.14E) rière de la machine. servent aussi à déterminer l'état d'équilibre
soulève une charge de 785 lb. On soulève de plusieurs forces.
16. Le câble de levage d'une grue de
la charge à l'aide d'un câble enroulé sur la
toit (Fig. 28.14N) s'enroule sur deux pou-
poulie de tête qui rejoint le tambour au
lies. Tracer les schémas des forces appli-
point indiqué sur le mur. Déterminer les
quées aux pièces supportant les deux pou- MÉTHODE GRAPHIQUE POUR DÉTERMINER
efforts dans la flèche et dans le tirant.
lies. LA RÉSULTANTE ET LA RÉACTION
8. Cinq forces passent par un même
point 0 (Fig. 28.14F). Déterminer la force 17. Une ferme simple (Fig. 28.140) sup- DES FORCES APPLIQUÉES VERTICALEMENT
de réaction pour réaliser l'équilibre en tra- porte une charge de 650 lb appliquée au SUR UNE POUTRE
çant un polygone des forces. sommet. Déterminer les efforts dans les che-
9. Cinq forces passent par un même vrons, dans le tirant et dans les murs. Exemple 1: Plusieurs forces parallèles
point 0 (Fig. 28.14G). Déterminer la force agissent perpendiculairement sur une pou-
de réaction en traçant un polygone des for- 18. Une ferme simple (Fig. 28.14P) sup- tre (Fig. 28.16A). Par la méthode graphi-
ces. porte trois charges. Déterminer les efforts que, déterminer l'intensité et le point d'ap-
10. Une grue à potence (Fig. 28.14H) dans les chevrons, dans le tirant et dans les plication de la résultante ainsi que l'inten-
soulève des charges de respectivement 645 murs. sité des forces de réaction. Tracer le poly-
lb et 458 lb. Déterminer les efforts dans 19. La ferme (Fig. 28.14Q) supporte une gone des forces parallèlement aux forces ap-
chaque élément de la grue. charge de &90 lb appliquée au sommet. Dé- pliquées sur la poutre, en utilisant la nota-
11. La flèche d'une grue a 23 pieds de terminer les efforts dans les chevrons, dans tion de Bow. Les forces étant parallèles,
longueur et le câble de relevage de flèche, le tirant et dans les murs. elles forment une droite. L'intensité de la
37 pieds (Fig. 28.141). La grue soulève une résultante se détermine en mesurant la lon-
charge de 975 lb à l'aide d'un câble en- gueur de la droite de a à f sur le schéma
roulé sur la poulie de tête, lequel rejoint POUTRES des forces qui en indique aussi la direction.
le tambour à un point situé à une distance Cependant, le point d'application de cette
de 8 pieds derrière le point d'appui de la NOTATION DE BOW force n'apparaît pas. A cette fin, on choisit
flèche. Déterminer les efforts dans la flè- Sur les figures précédentes, on a identifié un point 0 quelconque à une certaine dis-
che et dans le câble de relevage de flèche. les forces par des lettres et par des nom- tance du schéma et on relie ce point par
12. La flèche et le câble de relevage de bres tels que F l' F 2' R, etc. La notation des traits interrompus aux 6 vecteurs du
flèche d'une grue ont respectivement 21 de Bow présente une méthode d'identifica- polygone des forces pour former un dia-
pieds et 36 pieds de longueur (Fig. 28.14J). tion des forces très utile pour solutionner gramme polaire.
La grue soulève une charge de 1 450 lb au les problèmes de forces par la méthode gra-
moyen d'un câble enroulé sur la poulie de phique. A la figure 28.15, on inscrit des A la figure 28.16C, on a répété la repré-
tête et retourne au tambour parallèlement majuscules A, B, C, etc., entre les lignes sentation des forces pour plus de clarté.
à la flèche. Déterminer les efforts dans la représentant les forces. On identifie ces der- Par un point quelconque de la force AB,
flèche et dans le câble de relevage de flè- nières par les deux lettres adjacentes. Ain- tracer la ligne ob parallèlement à cette mê-
che. si, la force AB s'identifie sur le polygone me ligne sur le diagramme polaire. Du
13. Une grue pivotante soulève une char- des forces par le vecteur ab, ces deux let- point de, rencontre de cette ligne avec la
ge de 755 lb à l'aide d'un câble enroulé sur tres étant inscrites respectivement à l'origi- force BC, tracer oc parallèlement à cette
la poulie de tête et retournant au tambour ne et à l'extrémité du vecteur. La notation même ligne sur le diagramme polaire. Pro-
parallèlement à la flèche (Fig. 28.14K). On dans un schéma pour représenter des forces céder ainsi pour od et oe. Du point de ren-
retient la flèche par un câble de relevage s'inscrit ordinairement par ordre alphabé- contre de ob avec le vecteur AB, tracer oa
de flèche enroulé sur la poulie de tête du tique et dans le sens des aiguilles d'une parallèlement à la ligne polaire oa sur le
mât le long duquel il retourne au tambour montre. diagramme polaire, ainsJ que of à partir du
de relevage. Un hauban fixé au sommet du point de rencontre de oe et du vecteur EF.
mât maintient ce dernier en position. Dé- La résultante passe par le point d'intersec-
terminer les efforts dans la flèche, dans le tion des lignes oa et of sur le funiculaire
pylône et dans le hauban. d'équilibre.
14. Une grue à potence (Fig. 28.14L)
soulève une charge de 555 lb à l'aide d'un Pour déterminer l'intensité, on trace le
câble enroulé sur une poulie de tête joignant e polygone d'équilibre (Fig. 28.16D). A cette
.le tambour au point indiqué sur le mur. fin, on ajoute les forces de réaction AG et
Deux pièces de charpente de 15 pieds de FG au schéma des forces agissant sur la
longueur supportent la base de la grue. Tra- poutre. De la première force, on trace oa
cer les schémas des forces appliquées aux parallèlement à la ligne polaire correspon-
a
pièces de la grue. dante, suivant la méthode décrite précé-
15. La flèche d'une grue sur chenille AI DIAGRAMME DES FORCES BI POLYGONE DES FORCES demment, ainsi que ob, oc, etc. Dans
(Fig. 28.14M) a 28 pieds de longueur. Cette cet exemple, la ligne polaire of apparaît
grue soulève une charge de 845 lb au moyen Fig. 28.15 Notation de Bow comme un point, puisqu'elle se situe entre
624 LA MÉCANIQUE STATIQUE

DES FORCES PARALLÈLES FORMENT tion et le point d'application de la résul-


UNE LIGNE DROITE LORSQU'ON
EN TRACE LE SCHÉMA tante. Identifier les forces par la notation
de Bow sur la représentation des forces.

l'
68 lb a
47 lb 83 lb 26 lb 48 lb Former un polygone des forces en traçant
A
! i ! l 1:1 c D

1
68 lb

b
des lignes de forces à l'échelle et parallèles
aux forces déterminées précédemment (Fig.
28.17B). La ligne ae détermine l'intensité
G
47 lb de la résultante et sa direction. Pour déter-
miner le point d'application de cette force,
A) DIAGRAMME DES FORCES
on trace le polygone funiculaire sur le dia-
R = 272 lb
gramme des forces (Fig. 28.17C) suivant la
83 lb
méthode expliquée précédemment. La résul-
tante R passe par le point d'intersection des
LA RÉSULTANTE PASSE PAR LE POINT d lignes oa et oe et elle est parallèle à la ligne
D'INTERSECTION DES LIGNES oa ET of 26 lb
e ae sur le polygone des forces, ce qui en dé-
48 lb termine la position.
FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE

oc DÉTERMINATION DE L'INTENSITÉ DE
ob
LA DIRECTION DE LA RÉSULTANTE
1)
R a ..
A B C D E F B) POLYGONE DES FORCES
ET DIAGRAMME POLAIRE
20. Déterminer par la méthode graphique
les forces de réaction et la résultante des
DÉTERMINATION DU POINT D'APPLICATION
nE LA RÉSULTANTE forces verticales appliquées sur les poutres
apparaissant à la figure 28.18A, B, C et D.
C) DIAGRAMME DES FORCES

"':"'11
RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ 21. Déterminer par la méthode graphique
MESURER ag ET gf POUR DÉTERMINER
1) DÉTERMINATION DE LA RÉSULTANTE la résultante aux forces quelconques appli-
quées sur les poutres apparaissant à la fi-
',"H""ne ""
gure 28.l9A, B, C et D.

ob
oc
POLYGONE D'ÉQUILIBRE

0 ..

o~=-_~
/ /- - - - f/

----------
b 122 lb

La méthode graphique constitue un moyen


utile et rapide pour vérifier ou déterminer
les efforts dans les éléments des fermes et
des charpentes de ponts, semblables aux
genres illustrés à la figure 28.21. Les ef-

~~~
l
forts dans les éléments et dans les arc-bou-
TRACER LA LIGNE Dg d 150 lb tants ou supports proviennent du poids de
A B c D E
la charpente et de la couverture ainsi que
PARALLELEMENT "- e
À LA DIRECTION '" des charges imposées par la neige, par le
G DÉTERMINÉE SUR LE "-,,-
FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE f _
vent ou par des véhicules et des trains cir-
culant sur un pont. Les forces en sens con-
122 lb 150 lb
traire dans les arc-boutants ou dans les murs
DÉTERMINATION DE LA LIGNE Dg
représentent les réactions. Les charpentes
D) DIAGRAMME DES FORCES E) POLYGONE DES FORCES sont souvent montées sur des appuis à rou-
ET DIAGRAMME POLAIRE leau qui compensent la dilatation et la con-
Il) DÉTERMINATION DES RÉACTIONS
traction causées par les variations de tem-
pérature.
Fig. 28.16 Méthode graphique pour déterminer la résultante el les réactions à des forces verticales appliquées
sur une poutre
MÉTHODE GRAPHIQUE
POUR DÉTERMINER LES RÉACTIONS
D'UNE FERME SOUMISE
À DES CHARGES VERTICALES
la force EF et la ligne de réaction avec la- MÉTHODE GRAPHIQUE
queUe elle se confond. La ligne fermant Soit la ferme (Fig. 28.22A) soumise à des
le polygone d'équilibre représente og.
POUR DÉTERMINER LA RÉSULTANTE charges verticales dirigées vers le bas. Les
DE FORCES QUELCONQUES réactions sont donc égales et en sens con-
Sur le diagramme polaire, on reporte la APPLIQUÉES SUR UNE POUTRE traire. Puisqu'on connaît les points d'appli-
ligne polaire og parallèlement à la ligne de cation, la direction, le sens et l'intensité des
fermeture du diagramme d'équilibre. En Exemple: Quatre forces quelconques agis- forces, il n'y a plus qu'à déterminer les ré-
mesurant ga et gf, on obtient les forces de sent sur une poutre (Fig. 28.17 A). Déter- actions. Tracer le diagramme des forces en
réaction GA de 122 lb et FG de 150 lb. miner graphiquement l'intensité, la direc- les identifiant par la notation de Bow (Fig.
LA STATIQUE GRAPHIQUE 625
a

89 lb
67 lb

1
4
c o

F
A
f

f
A) DIAGRAMME DES FORCES

LA RESULTANTE PASSE PAR LE POINT


D'INTERSECTION DES LIGNES Da ET De

/ ~V POLYGONE D'EQUILIBRE DÉTERMINATION DE L'INTENSITÉ ET


1-0° -oc R '"
____
DE LA DIRECTION DE LA RÉSULTANTE

°d~- B) POLYGONE DES FORCES

C 0

DÉTERMINATION DE LA LIGNE D'ACTION


DE LA RÉSULTANTE

C) DIAGRAMME DES FORCES


[RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ)
c
1) DÉTERMINATION DE LA RÉSULTANTE

Fig. 28.17 Méthode graphique pour déterminer la résultante de forces quelconques appliquées sur une poutre

o
Fig. 28.19 Exercices: Forces quelconques appli·
quées sur une poutre

28.22B). Tracer ensuite le polygone des for-


ces (Fig. 28.22C). La réaction totale égale
donc af ou 1 100 lb. Pour déterminer les de même pour les lignes od et oe. La ligne
deux réactions FG et GA, former le dia- oa apparaît comme un point puisque les
gramme polaire. D'un point 0 quelconque, forces AB et GA ont un même point d'ap-
tracer les lignes polaires en traits interrom- plication; il en est de même pour la ligne
pus joignant les vecteurs de a à f. of dont les forces EF et FG agissent aussi
sur une même ligne. Fermer le polygone
Sur le diagramme des forces (Fig. 28.22D), en traçant la ligne og joignant oa et of. Sur
tracer ob parallèlement à la ligne polaire le diagramme polaire, tracer la ligne polaire
ob, de AB à BC, à partir d'un point quel- og parallèle à og. Les longueurs ga et fg
conque. Du point d'intersection avec la for- sur le polygone des forces déterminent l'in-

r'rr'Ff':F1 "
ce BC, tracer oc parallèlement à la ligne tensité des réactions: GA égale 625 lb et
polaire oc jusqu'à la force CD. Procéder FG égale 475 lb.

C - MEMBRURE SUPERI EURE

CHARGE EXTERIEURE

Fig. 28.20 Nomenclature des fermes

BARRE D'EXTRÉMITÉ

APPUI
ROULANT

Fig. 28.18 Exercices: Forces verticales appliquées


sur une poutre
626 LA MÉCANIQUE STATIQUE

aux supports. Ainsi, on peut considérer que


AWV~ /'\/'\/"'" /NZNffi les composantes horizontales des réactions
sont égales.
1 1 1 1 1 1
1) POUTRE HOWE 2) POUTRE WARREN OU EN V 3) POUTRE PRATT OU EN N Si on se réfère à la ferme apparaissant à
la figure 28.23A, on constate que les char-
ges appliquées vers le bas forment un an-
gle avec la verticale, tandis que les réac-

~~
tions sont inclinées vers le haut. Connais-
sant la direction, les points d'application et
l'intensité des charges, seules la direction et
l'intensité des réactions restent à détermi-
4) FERME AMÉRICAINE 5) FERME SIMPLE 6) FERME À LA MANSARD ner. Tracer un diagramme des forces en
utilisant la notation de Bow (Fig. 28.23B).
Tracer ensuite le polygone des forces (Fig.
28.23C) pour déterminer la direction et l'in-

~
tensité de la résultante ae dont l'inverse cor-

~
respond à la réaction totale, égale à 950 lb.
Connaissant cette réaction totale, il ne
1 7) FERME~I 8) FERME SIMPLE CAMBReE
1 9) FERME PARABOLIQUE
1 reste plus qu'à déterminer les composantes
RF et FA. D'un point 0 quelconque, tra-
Fig. 28.21 Fermes courantes cer un diagramme polaire sur le polygone
des forces (Fig. 28.23C) en joignant le point
o à chacun des vecteurs a, b, c, etc. Sur le
diagramme des forces (Fig. 28.23D) tracer
MÉTHODE GRAPHIQUE ques et de l'action du vent ne s'appliquent
le polygone d'équilibre décrit précédem-
POUR DÉTERMINER LES RÉACTIONS pas verticalement, les réactions sont ordi-
nairement non parallèles. ment en traçant la ligne ob par un point
D'UNE FERME SOUMISE quelconque de l'espace B parallèle à la ligne
À DES CHARGES NON VERTICALES Pour déterminer l'intensité et la direction polaire ob.
des réactions, on présume que les éléments
Lorsque les résultantes des charges stati- de la ferme sont rigides et fixés solidement Dans l'espace C, tracer oc parallèlement
à la ligne polaire oc, à partir du point d'in-
tersection de la ligne ob et de la force BC.
300 lb
Procéder de même pour les lignes od et oe.
La ligne oa apparaît comme un point puis-
qu'elle se trace entre les forces AB et FA
qui forment une seule ligne. Joindre od et
oe pour fermer le polygone d'équilibre par
la ligne of. Sur le diagramme polaire, tra-
cer la ligne polaire of parallèlement à of.
Les lignes fa et ef déterminent l'intensité
des réactions RF et FA égales à respecti-
A) FERME SOUMISE A DES FORCES VERTICALES
300 lb
POLYGONE DES FORCES FORMANT
UNE DROITE LORSQUE LES FORCES
SONT PARALLÈLES
o Fig. 28.22 Méthode graphique pour dé-
200 lb terminer la réaction d'une ferme soumise
b à des charges verticales
A ~----------------------~ 625 lb
ReACTION ____ G

:"~b
INCONNUE

1100 lb
B) DIAGRAMME DES FORCES APPLIQUÉES SUR LA FERME

300 lb
d
0'0
00 ____ FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE 200 lb 475 lb
e
TRACER LA LIGNE Dg PARALLÈLEMENT 100 lb
A SA DIRECTION SUR lE f _-1-_.L
FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE

DeTERMINATION DE L'INTENSITÉ DES RÉACTIONS

C) POLYGONE DES FORCES

D) DIAGRAMME DES FORCES


(RepÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ)
LA STATIQUE GRAPHIQUE 627
Fig. 28.23 Méthode graphique pour dé· POLYGONE DES FORCES FORMANT
150 lb UNE DROITE LORSQUE LES FORCES
terminer les réactions d'une ferme sou·
SONT PARALLËLES
mise à des charges non verticales EFFORTS DU VENT
a

625 lb

/ / 325 Ib~50 lb
;/ c
Al FERME SOUMISE À DES CHARGES NON VERTICALES

150 lb
o & ----
~
---
______
- f
325 lb
d
325 lb

TRACER LA LIGNE of PARALLÜEMENT_________.


A SA DIRECTION SUR LE
FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE e

DÉTERMINATION DES COMPOSANTES DE LA RÉACTION

Cl POLYGONE DES FORCES ET DIAGRAMME POLAIRE


RÉACTION
~INCONNUE
->
(.\
RINÉCAOCTION A .-INTENSITÉ INCO:NUE, MAIS PRÉSUMER
NNUE./' \ : QUE LA DIRECTION EST OPPOSÉE AUX
EFFORTS DU VENT
BI DIAGRAMME DES FORCES EXTÉRIEURES

\ ~50 lb
0_ "" ~

~,
of
AOO~--r-
\ FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE

DÉTERMINATION DE LA DIRECTION DE LA LIGNE of

Dl DIAGRAMME DES FORCES


DÉTERMINER L'INTENSITÉ ET LA DIRECTION
(R~P~T~ POUR PLUS DE CLARTÉ)
DES RÉACTIONS, PRÉSUMANT QUE LES COMPOSANTES
DE LA RÉACTION SONT ÉGALES

El DIAGRAMME DES FORCES


(RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLART~)

vement 625 lb et 325 lb. Les composantes


horizontales FA et EF étant égales par dé-
finition, leur direction et leur intensité peu- RÉACTION D'APPUIS ARTICULÉ MÉTHODE GRAPHIQUE
vent se déterminer sur le polygone des for- ET À ROULEAU POUR DÉTERMINER LES RÉACTIONS
ces (Fig. 28.23E). Des points a et e, abais- À DES CHARGES PARALLÈLES
ser des verticales. Les ponts et les fermes d'une toiture repo-
sent ordinairement sur des appuis articulé SUR UNE FERME -
La distance X entre les deux verticales re- à une extrémité et à rouleau à l'autre, Ce APPUIS ARTICULÉS ET À ROULEAU
présente la composante horizontale des deux système compense la dilatation et la con-
réactions. Les supports de la ferme étant traction de la charpente sous l'effet des va- Si on se réfère à la ferme apparaissant à la
rigides par définition, chacun d'eux supporte riations de température, La réaction de figure 28.24A, on constate que les charges
X l'appui à rouleau passe ordinairement par forment un angle avec la verticale à cause
donc la moitié de cette force, c'est-à-dire-. l'axe du rouleau en direction verticale. La du vent. Au rouleau, la réaction dans le
2 réaction de l'appui articulé a une même in- plan de l'axe est verticale, tandis qu'elle est
Sur ce polygone des forces, tracer une ligne tensité et une même direction que les char- inclinée au point d'appui articulé. En vue
horizontale à partir du point f jusqu'au ges pour équilibrer la charpente. Si les char- de déterminer l'intensité des réactions et la
point d'intersection avec la bissectrice ver- ges sur le pont ou sur la couverture s'appli- direction de la composante à l'appui arti-
ticale de la longueUr X pour déterminer le quent verticalement, on peut en déduire que culé, procéder comme suit:
point fI' De ce point, tracer fla et fIe dont les réactions des deux appuis seront aussi Tracer un diagramme des forces (Fig.
les longueurs déterminent l'intensité et la verticales. Si les résultantes ont une incli- 28.24B) et, utilisant la notation de Bow,
direction des forces FA et EF égales à res- naison sous la poussée du vent, la réaction identifier les efforts du vent par AB, BC,
pectivement 590 lb et à 375 lb. Pour com- de l'appui articulé sera également inclinée, CD et DE. Tracer la réaction EF à la ver-
pléter le diagramme des forces, il suffit de tandis que celle de l'appui à rouleau demeu- ticale. On ne peut tracer la réaction FA
tracer des parallèles à fla et à efl . rera à la verticale. puisqu'on n'en connaît ni la direction ni
628 LA MÉCANIQUE STATIQUE
150 lb Fig. 28.24 Méthode graphique pour déterminer terminent l'intensité, égale à respectivement
les réactions à des charges parallèles sur une 255 lb et 690 lb.
ferme - Appuis articulé et à rouleau

SECONDE MÉTHODE GRAPHIQUE


POUR DÉTERMINER LES RÉACTIONS
~----"----"'------"t-, APPUI A À DES CHARGES PARALLÈLES
ROULEAU
SUR UNE FERME -
APPUIS ARTICULÉ ET À ROULEAU
A) FERME SOUMISE À DES CHARGES PARALLÈLES OBLIQUES
On peut déterminer les réactions pour une
150 lb ferme supportée par des appuis articulé et
INTENSlTË INCONNUE, MAIS à rouleau, lorsque les charges parallèles
LA DIRECTION EST VERTICALE
150 lb 1 s'appliquent à un certain angle (Fig.
ET PASSE PAR L'AXE DU ROULEAU 28.25A), Les forces dues aux efforts du

~F
/ b
vent égalent 150 lb, 30.0 lb, 300 lb, 150 lb
/ / 300 lb et peuvent se remplacer par une résultante

(
1/ c
de 900 lb dont le point d'action s'applique
au centre, puisque les forces sont symétri-
o~--- ques. On ne connaît pas la direction de la

f --
300 lb
RÜCTION D'INTENSITÉ ET
DE DIRECTION INCONNUE _________ ___ d réaction sur l'appui articulé; sur l'appui à
B) DIAGRAMME DES FORCES EXTÉRIEURES rouleau, la réaction s'applique verticalement.
____...150 Ibl Or, trois forces en équilibre se rencontrent
TRACER LA LIGNE of PARAL~ÈLEMENT en un point. Il suffit donc de tracer le dia-
A SA DIRECTION SUR LE e
FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE gramme des forces (Fig. 28.25B) et de pro-
DÉTERMINATION DE L'INTENSITÉ DES RÉACTIONS
C) POLYGONE DES FORCES

150 lb

DÉTERMINATION DE LA DIRECTION DE LA LIGNE of

D) DIAGRAMME DES FORCES (RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ)

l'intensité. Toutefois, on sait que son point ~--_->L_---"------'hAPPUI À


ROULEAU
d'application passe par le point d'appui.
C'est pourquoi on trace le funiculaire d'é-
quilibre à partir de ce point. Tracer le po- A) FERME SOUMISE A DES CHARGES PARALLÈLES

lygone des forces, y compris une verticale


représentant la réaction FA (Fig. 28,24C). ,RÉSULTANTE DES EFFORTS DU VENT INTENSITÉ INCONNUE, MAIS
LA DIRECTION EST VERTICALE
Tracer ensuite le diagramme polaire en joi- 900 lb B \ ET PASSE PAR L'AXE DU ROULEAU
gnant les vecteurs à un point 0 quelcon-
que. Sur le diagramme des forces (Fig.
28.24D), tracer ob parallèlement à la ligne A
\ a

polaire ob dans l'espace B. Du point d'in-


tersection de ob et de Be, tracer oc parallè-
lement à la ligne polaire oc et procéder de
même pour od et oe. La ligne oa apparaît
comme un point, puisque les forces AB et
FA ont un même point d'application. Fer-
mer le funiculaire d'équilibre en traçant of
entre oa et oe. Tracer la ligne polaire of .
REACTION
/" '" \'\
D'INTENSITÉ ET,
parallèlement à of sur le funiculaire d'équi- DE DIRECTION INCONNUE ~ \
libre, le point f étant au point d'intersection

~\
avec la réaction verticale (Fig. 28.24C). b
Fermer le polygone des forces par la ligne DÉTERMINATION DES RÉACTIONS

~\
fa. Ce vecteur fa détermine la direction APRÈS AVOI R OÉTERMINÉ LA
DIRECTION DE LA FORCE Da
de la réaction inclinée sur l'appui articulé.

~\
Les longueurs des vecteurs EF et FA dé- C) POLYGONE DES FORCES

Fig. 28.25 Méthode graphique alternative pour déterminer les réac· LES LIGNES D'ACTION DES "'-.\ 1
TROIS FORCES SONT CONCOURANTES~
tions à des charges parallèles sur une ferme - Appuis articulé et
à rouleau o
Bl DÉTERMINATION DE LA DIRECTION DES RÉACTIONS
LA STATIQUE GRAPHIQUE 629

RÉSULTANTE DES
r RÉSULTANTE DU POIDS longer la résultante des charges jusqu'à l'in-
tersection avec le prolongement vers le bas
EFFORTS DU VïT 460 lb
a
de la réaction verticale au rouleau. Les
trois forces étant concourantes, il n'y a plus
qu'à tracer la réaction inclinée à partir du
point O.
Pour déterminer l'intensité des réactions,
b il suffit de tracer un polygone des forces
(Fig. 28.25C) et de mesurer les lignes ca et
be.
460 lb
DÉTERMINER L'INTENSITÉ ET LA DIRECTION DES RÉACTIONS
MÉTHODE GRAPHIQUE
A) DIAGRAMME DES FORCES
POUR DÉTERMINER LES RÉACTIONS
DÉTERMINATION DE LA
RÉSULTANTE DES CHARGES
À DES CHARGES QUELCONQUES
460 lb
B) DIAGRAMME DES FORCES
a
SUR UNE FERME
TRACER LA LIGNE od
PARALLÈLEMENT À SA DIRECTION / Si on se réfère à la figure 28.26A, on cons-
SUR LE FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE / tate que la ferme supporte une charge verti-

o~~_
cale, une force inclinée et des forces de ré-
action inclinées vers le haut, mais habituel-
A

\
\
D
,\
~
~
'~d
410 I~
b
lement non parallèles. On considère la
charpente et les supports rigides par défini-
tion; les composantes horizontales des ré-
actions deviennent donc égales.
Connaissant les points d'application, la
C) DIAGRAMME DES FORCES INDIQUANT LA DIRECTION DE
TOUTES LES FORCES EXTÉRIEURES - RÉACTIONS
~\ 460 lb
direction et l'intensité des forces, il n'y a
D'INTENSITÉ ET DE DIRECTION INCONNUES

DÉTERMINATION DES
"'\ plus qu'à déterminer l'intensité et la direc-
tion des réactions. Tracer un diagramme
des forces (Fig. 28.26C) en identifiant les
COMPOSANTES DELA RÉACTI ON
D) POLYGONE DES FORCES (REPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ)
forces par la notation de Bow. Tracer un
a polygone des forces (Fig. 28.26B) pour dé-
terminer la résultante des charges égale à
ae, soit 970 lb. Afin de déterminer les com-
posantes de CD et de DA, tracer un dia-
gramme polaire (Fig. 28.26D) en reliant les
~ vecteurs à un point 0 quelconque près du
polygone des forces. Construire ensuite un

\ funiculaire d'équilibre (Fig. 28.26E) en tra-


çant oa parallèlement à la ligne polaire oa,
dans l'espace A, de DA à AB. Du point
DÉTERMINATION DE LA DIRECTION DE LA LIGNE od d'intersection avec le vecteur AB, tracer ob
parallèlement à la ligne polaire ob et faire
E) DIAGRAMME DES FORCES
(RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ) de même pour oc. Fermer le funiculaire
d'équilibre par la ligne od. Parallèlement à
cette dernière, tracer la ligne polaire od. Le
vecteur ad égale 560 lb et le vecteur de
DÉTERMINATION DE L'INTENSITÉ ET DE LA DIRECTION DES RÉACTIONS égale 410 lb sur le polygone des forces.
F) DIAGRAMME DES FORCES (RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ)
Ces deux forces sont les composantes de
Fig. 28.26 Méthode graphique pour déterminer les réactions à des charges quelconques sur une ferme la réaction. Tracer des verticales à partir
des points a et e sur le polygone des for-
ces (Fig. 28.26F). Les réactions horizonta-
les étant égales par définition, elles égalent
X
donc - , X étant la réaction totale, égale
2
à la distance entre les deux verticales. Du
point d sur la ligne ae tracer une ligne ho-
rizontale jusqu'à la bissectrice verticale de
X pour déterminer le point dl' Les vecteurs
CD et DA parallèles et égaux à ed l et à dla
mesurent donc respectivement 425 lb et
550 lb.
630 LA MÉCANIQUE STATIQUE
/RÉSULTANTE DU POIDS
560 lb
MÉTHODE GRAPHIQUE
POUR DÉTERMINER LES EFFORTS
DANS LES ÉLÉMENTS D'UNE FERME
Dans les exemples précédents, nous avons
étudié seulement les efforts extérieurs aux-
APPUI
ARTICULÉ ~------"'------><'-----'", APPUI À
quels les fermes sont soumises. Connais-
ROULEAU sant ces efforts, on peut déterminer graphi-
quement les efforts dans les divers éléments
DÉTERMINER L'INTENSITÉ ET LA DIRECTION DES RÉACTIONS de charpente. À cette fin, on peut employer
deux méthodes.
A) DIAGRAMME DES FORCES
En étudiant la ferme illustrée à la figure
28.22A, on constate qu'elle est soumise à
des forces symétriques, donc à des réactions
560 lb
égales à 4 000. lb chacune. Tracer le dia-
INTENSITÉ INCONNUE, MAIS
LA DIRECTION EST VERTICALE a gramme des forces à l'échelle (Fig. 28.28B)
ET PASSE PAR L'AXE DU ROULEAU et identifier les vecteurs par la notation de

~----~/ ~
Bow.
Considérons l'attache de gauche ABHG

. ."", "' "'~""" "


D'INTENSITÉ INCONNUE

B) DIAGRAMME DES FORCES EXTÉRIEURES


.y ==-///

~ "-
TRACER LA LIGNE od PARALLELEMENT '-
360 lb
d
560 lb
(Fig. 28.28C) dont on connaît deux des qua-
tre forces. Tracer le polygone des forces
(Fig. 28.28G) à une échelle appropriée en
indiquant d'abord les vecteurs ga et ab. Du
point b, tracer une parallèle à BH et du
point g, une parallèle à HG dont le point
A SA DIRECTION SUR LE "- de rencontre détermine le point h ainsi que
FUNICULAIRE D'ÉQUILIBRE
les vecteurs bh et hg. Les flèches des vec-
DÉTERMINATION DE L'INTENSITÉ DES RÉACTIONS
teurs pointent dans le même sens et indi-
quent les efforts dans l'attache. On décou-
C) POLYGONE DES FORCES vre ainsi que la pièce de charpente BH est
soumise à une compression, tandis que HG
subit une tension.
TraceT le diagramme des forces (Fig.
28.280) dont on connaît deux forces: BC
égale 2 000 lb; BH est soumis à une com-
DÉTERMINATION DE LA DIRECTION DE LA LIGNE od
pression de 6 000 lb. On connaît la diTec-
D) DIAGRAMME DES FORCES (RÉPÉTÉ POUR PLUS DE CLARTÉ) tion des vecteurs CJ et JH, mais non leur
intensité. L'élément CJ subit une charge en
compression; quant à la nature des con-
Fig. 28.27 Méthode graphique pour déterminer les réactions à des charges quelconques sur une ferme _ traintes dans JH, on ne sait s'il s'agit d'un
Appuis articulé et à rouleau tirant ou d'une jambe de force.
Tracer le polygone des forces (Fig.
28.28H) à une échelle appropriée à partir
des vecteurs hb et bc. Par le point c, tra-
cer une parallèle à CJ et par le point h, une
parallèle à JH. Le point de rencontre de ces
le polygone des forces en indiquant les deux vecteurs détermine le point j. Les flè-
MÉTHODE GRAPHIQUE ches pointent dans le même sens et indi-
vecteurs connus AB et BC. Tracer un dia-
POUR DÉTERMINER LES RÉACTIONS gramme polaire à partir d'un point 0 quel- quent les efforts dans l'attache. De plus, on
À DES EFFORTS QUELCONQUES conque près du polygone des forces et join- constate que les éléments CJ et JH subis-
SUR UNE FERME - dre 0 aux points a, b et c. Fermer ensuite sent des efforts de compression et devien-
APPUIS ARTICULÉ ET À ROULEAU le funiculaire d'équilibre (Fig. 28.270) en nent par conséquent des jambes de force.
traçant, entre DA et AB, la ligne oa parallè- Étudions maintenant l'attache CDLKJ
Si on se réfère à la ferme (Fig. 28.27A), on lement à la ligne polaire oa, suivie de ob (Fig. 28.28E) dont on connaît l'intensité de
constate qu'une charge s'applique verticale- et de oc. Fermer le funiculaire d'équilibre trois des cinq forces. Quant aux deux au-
ment, tandis que le vent impose un effort par la ligne od. Parallèlement à cette der- tres, on déduit qu'elles sont égales à cause
incliné. L'une des composantes de la réac- nière, tracer la ligne polaire od (Fig. de la symétrie des efforts au sommet de la
tion passant par l'axe du rouleau réagit à 28.27C). Du point d sur bc, tracer ad. Le ferme. Tracer un polygone des forces (Fig.
la verticale, tandis que l'autre prend une vecteur ad égale en direction et en intensité 28.28J) à une échelle appropriée, basé sur
direction inclinée. Tracer un diagramme la réaction DA d'une valeur de 510 lb. Le les vecteurs je, cd et dl. Le point d'inter-
des forces et les identifier par la notation vecteur CD ou réaction verticale au rouleau section de ces deux vecteurs détermine le
de Bow (Fig. 28.27B). Tracer partiellement égale cd, soit 360 lb. point k. Les flèches pointent dans le même
LA STATIQUE GRAPHIQUE 631
2 000 lb 2 000 lb

4 000 lb 4 000 lb
A B
EXERCICE - DÉTERMINER LES EFFORTS DANS LES ÉLÉMENTS D'UNE FERME IDENTIFIER LES ÉLÉMENTS PAR LA NOTATION DE BOW
NOTA: DIRECTION DES FORCES HJ, JK, KL ET GK INCONNUES -
LA SYMÉTRIE DES CHARGES PRODUIT DES RÉACTIONS ÉGALES
DIAGRAMME DES FORCES
2 000 lb
1 000 Iii 2000 lb

.~ ,".;,;l..oo " M
4000 lb
c
o

b
1 000 lb
'"00* o
DIAGRAMME DJS FORCES AUX

2 000 lb
ATTACHES
E
5200 lb G
F

5 200 lb
2000 lb \/_....,:k~--<..
h .... ___ g

d 1 700 lb V 1 700 lb
h4&...--__- - - ' J

bh = 6000 lb ci = 5 000 lb ik = 1 700 lb gk = 3500 lb


hg = 5 200 lb hi = 1 700 lb kl = 1 700 lb
G H J K
POLYGONE DES FORCES POUR CHAQUE ATTACHE
o o Q
o
b b b

c
9 h 9 Il h 9 mh
d d d d

e e e e e

L M N 0 P
DIAGRAMME DES EFFORTS OU POLYGONE DE CRÉMONA

Fig. 28.28 Méthode graphique pour déterminer les efforts dans les éléments d'une ferme

sens indiquant ainsi le sens des efforts dans de consiste à déterminer les efforts dans une mona (Fig. 28.28M). Ensuite, tracer un po-
l'attache. Les éléments de charpente LK et ferme. Il suffit de tracer un seul diagram- lygone (Fig. 28.28N) semblable à celui de
KJ subissant des tensions sont donc des ti- me des charges ou polygone de Crémona la figure 28.28H pour l'attache BCJH.
rants. qui combine tous les polygones des forces Ajouter le polygone des forces (Fig. 28.280)
dans une seule figure. À cette fin, tracer pour l'attache CDLKJ, semblable à celui
Il faut maintenant déterminer la fonction
un polygone des charges extérieures (Fig. qui apparaît à la figure 28.28J et terminer
de la pièce de charpente et l'intensité de
28.28L) qui, dans ce cas, forme une droite. le polygone de Crémona (Fig. 28.28P) avec
l'effort auquel elle doit résister. À partir
Choisir ensuite une attache dont seulement un polygone semblable à celui de la figure
du diagramme des charges (Fig. 28.28F),
un ou deux efforts sont inconnus, telle 28.28K pour déterminer les efforts dans
tracer le polygone des forces (Fig. 28.28K);
ABHG. Ajouter les vecteurs correspondant l'attache GHJK. Seules des flèches indi-
on déduit que GK subit une tension égale
au polygone des forces en traçant des pa- quent le sens des forces extérieures, les au-
à 3500 lb.
rallèles aux forces apparaissant sur le dia- tres efforts agissant en alternance sur cha-
La seconde méthode, beaucoup plus rapi- gramme pour construire le polygone de Cré- que attache.
632 LA MÉCANIQUE STATIQUE
800 lb
375 lb 750 lb 750 lb 250 lb

A B c

450 lb 700 lb 850 lb

D E

1 550 lb 3 750 lb
3 150 lb

G H

3890 lb 2T
3T 3T 3T
2 780 lb

4T

1·5T 6T

M N o
Fig. 28.29 Exercices graphiques d'analyse de poutres el de fermes
LA STATIQUE GRAPHIQUE 633

EXERCICES D'ANALYSE GRAPHIQUE 28. La ferme simple (Fig. 28.29G) com- des efforts dans chaque élément de char-
porte trois sections inférieures d'une lon- pente.
DE POUTRES ET DE FERMES gueur de 10 pieds chacune. Les chevrons
22. La ferme simple (Fig. 28.29A) a une et les tirants forment un angle de 30 Con-
0

33. La poutre Warren (Fig. 28.29L)
portée de 45 pieds. Les chevrons et le ti- sidérant l'égalité des composantes horizon- comporte des sections inférieures et supé-
rant forment un angle de 30 Déterminer
0
• tales des réactions, déterminer l'intensité et rieures d'une longueur de 18 pieds. Le treil-
l'intensité des réactions. la direction des réactions. lis et les barres d'extrémité ont une lon-
gueur de 13 pieds. Le côté droit repose
23. La poutre Warren (Fig. 28.29B) a 29. La ferme double (Fig. 28.29H) a sur un appui à rouleau. Les charges sont
une portée de 48 pieds. Chaque section for- une portée de 50 pieds. Les trois sections indiquées en tonnes. Déterminer l'intensité
me un triangle équilatéral de 16 pieds de supérieures de chaque côté du toit ont une des réactions et celle des efforts dans cha-
côté. Déterminer l'intensité des réactions. longueur de 10 pieds. En supposant que que élément de charpente.
les composantes horizontales des réactions
24. La ferme double (Fig. 28.29C) a une 34. La ferme à la Mansard (Fig. 28.29M)
sont égales, déterminer l'intensité et la di-
portée de 60 pieds. Les chevrons et le tirant a une portée de 50 pieds.· Le côté droit re-
rection des réactions.
forment un angle de 30 Déterminer l'in-
0

pose sur un appui à rouleau. Les charges
tensité et la direction des réactions. 30. La ferme simple cambrée (Fig. sont indiquées en tonnes. Déterminer l'in-
25. La ferme simple (Fig. 28.29D), d'u- 28.291) a une portée de 38 pieds. Les che- tensité des réactions et celle des efforts dans
ne hauteur de 9 pieds, comporte trois sec- vrons forment un angle de 30 0 avec l'ho- chaque élément de charpente.
tions de 12 pieds chacune sur le tirant. Dé- rizontale. La section inférieure au centre
a une longueur de 14 pieds et le côté droit 35. La ferme simple (Fig. 28.29N) com-
terminer l'intensité et la direction des ré-
repose sur un appui à rouleau. Déterminer porte trois sections inférieures d'une lon-
actions.
l'intensité et la direction des réactions. gueur de 14 pieds chacune. Les sections du
26. La ferme américaine (Fig. 28.29E) côté des chevrons ont une lortgueur de 12
a une portée de 52 pieds. La pente du toit 31. La ferme américaine (Fig. 28.29J) pieds. Le côté droit repose sur un appui à
forme un angle de 30 avec l'horizontale.
0 comporte quatre sections inférieures d'une rouleau. Les charges et les efforts du vent
Un appui à rouleau supporte le côté droit. longueur de Il pieds chacune. La ferme a sont indiqués en tonnes. Déterminer l'in-
Déterminer l'intensité et la direction des 12 pieds de hauteur. Le côté droit repose tensité des réactions et celle des efforts
réactions en utilisant la seconde méthode. sur un appui à rouleau. Déterminer l'in- dans chaque élément de charpente.
tensité et la direction des réactions, amSl
27. La ferme simple cambrée (Fig. que l'intensité et le sens des efforts dans 36. La forme simple (Fig. 28.290) a
28.29F) a une portée de 42 pieds. Les che- chaque élément de charpente. une portée de 72 pieds. Les chevrons for-
vrons forment un angle de 30 avec l'ho- 0
ment un angle de 30 avec l'horizontale.
0

rizontale. La cambrure de la section infé- 32. La ferme double (Fig. 28.29K) a La section inférieure du centre a une lon-
rieure du centre s'élève à 2 pieds au-dessus une portée de 42 pieds. Les chevrons for- gueur de 24 pieds. Le côté droit repose sur
des appuis. La réaction de droite passe par ment un angle de 30 avec l'horizontale.
0
un appui à rouleau. Les charges sont indi-
un rouleau. Déterminer l'intensité et la di- Le côté droit repose sur un appui à rouleau. quées en tonnes. Déterminer l'intensité des
rection des réactions. Vérifier les résultats Les charges sont indiquées en tonnes. Dé- réactions et celle des efforts dans chaque
au moyen de la seconde méthode. terminer l'intensité des réactions et celle élément de charpente.
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

Il existe trois genres de contrainte: la


tension, la compression et le cisaillement.
CONTRAINTE L'effort de tension résulte de l'application
de forces extérieures qui provoquent l'ex-
L'application d'une force ou d'une charge
tension ou la séparation de la matière. Les
extérieure sur une pièce provoque une va-
tiges qui supportent des unités de chauffage
riation des forces intérieures; chaque élé-
ou des ventilateurs au plafond constituent
ment de matière se déforme, se déplace et
des exemples de pièces sujettes à l'extension.
résiste à ces efforts. On appelle contrainte Force, charge ou p
(résistance unitaire) la force locale appli- P=SxC
L'effort de compression résulte de char- chargement
quée par unité de surface de l'élément de ges extérieures qui tendent à écraser ou à p
matière. Cette contrainte se mesure en li- Surface A S =-
comprimer la matière. Les murs et les po-
vres au pouce carré (lb/p02) ou en kips au teaux de sous-sol sont des pièces soumises C
pouce carré (k/p02), 1 kip étant égal à Il
à la compression. Contrainte a a =-
1 000 livres. Pour résoudre les problèmes de
L'effort de cisaillement résulte de forces A
contrainte, on a recours aux formules sui- Contrainte maximale
extérieures de sens contraire qui agissent de rupture Rr Rr = a X k
vantes:
Chargement en des zones différentes et qui tendent à Rr
CONTRAINTE - - - - - ou les faire glisser l'une par rapport à l'autre. Coefficient de k k=-
Surface Les rivets qui retiennent deux plaques mé- sécurité a
Chargement talliques sont sujets au cisaillement. Déformation unitaire e a
SURFACE = - - - - - ou e e=-=-
Contrainte On rencontre souvent ces contraintes com- L E
CHARGEMENT (P) = CONTRAINTE binées. Les trois contraintes mentionnées totale e e= eXL
(a) X SURFACE (A) ci-haut surviennent lorsqu'une poutre sim- Coefficient de
ple supporte une charge. Un effort de ten- dilatation thermique L' - L
~ p
sion se produit dans la partie inférieure de L = longueur totale ex: CI: =---
p la poutre, un effort de compression dans la t = température t' - t
partie supérieure et un effort de cisaillement initiale a
de chaque côté des points d'appui. Module d'élasticité E E=-
e
La charge de rupture d'un matériau cor- Longueur de la pièce e
respond à la contrainte maximale qu'il peut soumise à une L l=-
subir sans se briser. force L e
p

GENRES DE CHARGES (SOLLICITATIONS) Fig. 29.2 Expressions courantes, symboles et for·


mules
Al TENSION Bl COMPRESSION Cl CISAILLEMENT On classe les forces extérieures ou charges
agissant sur un corps selon leur mode d'ap- Une bielle dans un moteur à explosion su-
plication. bit un effort périodique.
FIBRES SOUMISES À DES
EFFORTS DE COMPRESSION Une charge statique ou constante corres- Dans ce chapitre, nous traiterons unique-
pond à une charge que l'on applique gra- ment des charges statiques et des chocs.
duellement sur une pièce et qui demeure
presque constante. Le poids d'un édifice sur Comme il Y a trois genres de contrainte,
ses fondations fournit un exemple de charge un matériau possède donc trois charges de
statique. rupture. Cependant, dans l'étude de pièces
mécaniques, on ne peut prévoir toutes les
Un choc est une charge appliquée soudai- charges de rupture ou tous les chocs qui
nement sur un objet pendant un court laps peuvent les briser. C'est pourquoi on uti-
de temps. Un clou frappé par un marteau lise une contrainte sécuritaire admissible
ou un train circulant sur un rail cause des calculée d'après un coefficient de sécurité.
Dl EFFORTS COMBINÉS DANS UNE POUTRE EN BOIS chocs. On calcule cette contrainte en divisant la
On nomme efforts périodiques des char- charge de rupture d'un matériau par un
Fig. 29.1 Contraintes ges appliquées et enlevées plusieurs fois. coefficient de sécurité. Ainsi,

635
636 LA MÉCANIQUE STATIQUE

Vérifier ensuite la résistance au flambage

1
d'après la formule - ~ 10, pour 1
d
la longueur en pouces et d = la plus pe-
tite dimension de la pièce en pouces.
Aluminium 15000 12000 12 000 11 000 000
8 X 12
laiton 21 000 30000 36 000 9 000 000 9.6.
Cuivre 34000 32000 36000 15000 000 d 10

Fonte grise 21000 90000 24000 15 000 4000 14 000 000 Le poteau supportant cette charge ré-
pond donc aux exigences de la CITC.
Fonte malléable 31000 46000 40 000 5200 7500 6600 25 000 000
Exemple 5: Quel effort devrait-on ap-
Fer forgé 48 000 48,000 40 000 12 000 12 000 10 000 28 000 000 pliquer pour foirer un boulon ou un écrou
Acier G40.4 AGNOR 13 000 hexagonal de catégorie régulière de 1" =
ASTM A7 ASA 60000 60000 45000 20000 20000 29 000 000 8UNe?
(Fig. 29.8)
Solution: La surface soumise à la foira-
Fig. 29.3 Propriétés physiques de métaux usuels de égale la circonférence intérieure du bou-
lon, multipliée par la hauteur de l'écrou.
Le diamètre intérieur d'un boulon de 1" -
8 UNC = .847". La circonférence = 2.66".
La hauteur d'un écrou hexagonal de 1" de
CONTRAINTE SÉCURITAIRE AD- La tension qui causerait la rupture de la
catégorie régulière (voir appendice)
MISSIBLE (rra) tige égale donc la contrainte de rupture X
.875". La surface soumise à la foirade
surface = 60000 X 3.1416 = 188496 lb.
Charge de rupture (Rr) 2.66" x .875" = 2.33 p02. La contrainte
de rupture de l'acier = 45000 Ib/po2.
Coefficient de sécurité (k) Exemple 3: Déterminer la charge sécu-
ritaire admissible pour un poteau de char- L'effort requis pour foirer les filets =
Ce coefficient de sécurité varie selon le pente en acier ASTM A 7 d'une section S X rr = 2.33 X 45000 = 104850 lb.
matériau, la position prévue de la pièce et égale à 1.5 p02, lorsque le coefficient de
la nature de la charge à laquelle on la sou- sécurité égale 5. Exemple 6: Quelle force doit-on appli-
met. Par exemple, on établit un coefficient quer pour poinçonner un trou d'un diamè-
de sécurité plus important pour une pièce Solution: La contrainte de rupture de tre de 1.5" dans une tôle en acier N° 12 GS?
en bois sujette à des chocs, que pour une l'acier ASTM A7 (Fig. 29.3) égale 60000
pièce en acier soumise à une charge stati- lb. Solution: La surface soumise au cisail-
que. De nos jours, on n'utilise pas souvent lement égale le produit de la circonférence
les coefficients de sécurité, puisqu'on les in- Contrainte admissible
du trou par l'épaisseur de la tôle. La cir-
clut maintenant dans les divers codes. Nous Résistance à la rupture
conférence d'un trou d'un diamètre de 1.5"
traiterons plus loin dans ce chapitre des Coefficient de sécurité = 1.5 X 3.1416 = 4.712". Épaisseur d'une
charges admissibles pour l'acier de char- tôle N° 12 GS (voir appendice) = .1084".
pente. Les résistances des divers métaux 60000 Surface soumise au cisaiIIement = 4.712
apparaissent au tableau de la figure 29.3. -- = 12000 lb/po".
X .1084 = .511 p02. Contrainte de rup-
5
ture de l'acier: 45000 Ib/po2.
Exemple 1: On suspend une masse de
Charge sécuritaire admissible = rr a X A
2 tonnes à une barre d'acier de 1\1.4" x 2". La force requise pour poinçonner le trou
= Contrainte sécuritaire admissible x Sur-
À quelle contrainte est-elle soumise? = A X rr = .511 X 45000 = 22995 lb.
face = 12000 X 1.5 = 18000 lb.

Solution: La contrainte égale le quotient Exemple 4: Un poteau de 10" X 10"


de la charge par la section.
X8' en pruche de l'Ouest, de qualité
DÉFORMATION
P 2 x 2000 ({ construction", supporte une charge de Tout objet se déforme dès qu'on le soumet
A 1.25 x 2 75000 lb. La contrainte sur ce poteau est- à une charge ou à une force. Cette défor-
1 600 lb/po" (livres au pouce carré). elle conforme aux recommandations du mation ou allongement se produit sous l'ef-
Canadian lnstitute of Timber Construction? fet d'une contrainte en tension, tandis qu'en
Exemple 2: Quelle tension causerait la compression, l'objet se contracte. Le chan-
Solution: D'après le tableau de la figure
rupture d'une tige de 2 pouces de diamètre, gement de longueur ou extension totale se
29.4 sous les rubriques résistance de pièces
en acier ASTM A 7 ? mesure ordinairement en pouces, tandis que
indépendantes, compression et parallèle au
l'allongement unitaire représente cette dé-
grain, la contrainte sécuritaire admissible
Solution: La section de la tige égale formation en pouces par pouce de longueur.
pour la pruche de J'Ouest de qualité ({ cons-
R2 = 3.1416 x 1 x 1 = 3.1416 p02.
'if On ne voit habituellement pas les déforma-
truction" égale 1 100 Ib/po2.
D'après le tableau (Fig. 29.3) la résistance tions à l'œil nu. On appelle flexion, la dé-
à la rupture de l'acier ASTM A 7 égale Charge sécuritaire admissible = rr a X A formation d'une poutre soumise à une char-
60000 Ib/po2. = 1 100 X 10 X 10 = 110000 lb. ge.
lb Structure de choix 1900 120 1500 415 1900 2090 130 1650 455 2090
Sapin Douglas De construction 1500 120 1200 415 1500 1650 130 1320 455 1650
Mélèze de l'Ouest 1 500 f Industrielle 1500 120 1200 390 1500 1650 130 1320 430 1650 1 1.6 x 106
Standard 1200 95 1000 390 1200 1320 105 1100 430 1320
1 200 f 1ndustrielle 1200 95 1000 390 1200 1320 105 1100 430 1320
le 1 Structure de choix 1600 100 1100 365 1600 1760 110 1210 400 1760
Pruche de l'Ouest De construction 1500 100 1100 365 1500 1650 110 1210 400 1650
1 500 f Industrielle 1500 100 1000 365 1500 1650 110 1100 400 1650 1 1.5 x 106
Standard 1200 80 1000 365 1200 1320 90 1100 400 1320
1 200 f Industrielle 1200 80 900 365 1200 1320 90 990 400 1320
Il Structure de choix 1500 95 1150 330 1500 1650 105 1260 360 1650
Çyprès De charpente 1200 95 950 330 1200 1320 105 1040 360 1320 1 1.2 x 10 6
Epinette rouge De construction ou n' 1 960 75 760 330 960 960 75 760 330 960
Pin gris

III Structure de choix 1300 90 900 300 1300 1430 100 990 330 1430
Sapin gracieux De charpente 1050 90 750 300 1050 1150 100 820 330 1150
Sapin grandissime De construction ou n' 1 840 70 600 300 840 1/ 840 70 600 300 840 1 1.1 x 106
Sapin
Pruche de l'Est
Pin de Murray
Pin de Ponde rosa
Épinettes II t-<
>-
;.0
IV Structure de choix 1150 80 900 260 1150 1260 85 990 280 1260 tyj-
(j')

Cèdre de "Ouest De charpente 900 80 750 260 900 990 85 820 280 990
H
(j')
>-1
Pin de Norvège De construction ou n' 1 720 65 600 260 720 720 65 600 260 720 1.0 x 106 >-
Pin de l'Ouest Z
(")
Pin de l'Est tyj
Tremble t:I
Peuplier blanc tyj
(j')
Peuplier baumier
s::
>-
>-1
• Données pour du bois dont le degré d'humidité relative correspond aux conditions normales dans les édifices *. 1 =longueur en pouces
tyj-
;.0
S;
et autres constructions abritées. d = la plus petite dimension en pouces de la pièce soumise à une
contrainte en compression
c:::
~

Canadian Institute of Timber Construction 0\


Fig. 29.4 Contraintes admissibles pour les pièces en bois de construction W
--l
638
r
LA MÉCANIQUE STATIQUE
CHARGE DE RUPTURE
DIAGRAMME DES CONTRAINTES
70
ET DES DÉfORMATIONS
1/
Le rapport entre les contraintes et les dé-
formations pour tous les matériaux se dé-
montre clairement par un diagramme (Fig.
'"
cu
= 50
::::
~
60

~
r-
---~
29.6). Une éprouvette en acier au carbone
d'une section égale à 1 p02, soumise à des
efforts croissants par étapes de 5 000 lb,
cu
Q

'"
=
cu 40
/ RUPTURE -----
~c
~
~

:;;;
~
30 d
A~ LIMITE ÉLASTIQUE THÉORIQUE
'"
cu
e- LIMITE ÉLASTIQUE PRATIQUE
z 20
~
e-
z
8 10

0
LONGUEUR LONGUEUH LONGUEUR LONGUEUR
-os ·10 ·15 ·20 ·25 ·30
ORIGINALE SOUS L'EFFET ORIGINALE SOUS L'EFFET
DE LA FORCE AllONGEMENT EN POUCES
DE LA FORCE
Fig. 29.6 Diagramme de tension de l'acier A7·58T

L~ P
lJ p
Al TRACTION Bl COMPRESSION sent pas tous de la même manière. Pour Solution,' Déformation unitaire (1')
une pièce en fonte, par exemple, la limite Déformation totale (e)
élastique théorique correspond à son point
P FLEXION Longueur de la pièce (L)

~=,
de rupture. Cependant, cette pièce se bri-
serait si on la soumettait à une tension .075
égale à sa limite élastique.
10 X 12
Un objet soumis à un effort relative-
APPUI ment faible reprend sa forme originale dès .00063 par pouce.
APPUI
qu'on le libère. Cette tendance qu'ont les Exemple 8 " Trouver la déformation rela-
Cl CHARGE APPLIQUÉE À UNE POUTRE matériaux à reprendre leur forme originale tive d'une pièce en acier soumise à un ef-
ou élasticité, varie beaucoup d'une matière fort de 45 000 Ib/po2.
Fig. 29.5 Déformations causées par les charges à l'autre. Par exemple, l'élasticité du plomb
est presque nulle, tandis que celle de l'acier Solution,' D'après la figure 29.3, le mo-
à ressort est très élevée. Tout matériau sou- dule d'élasticité de l'acier égale 29 000 000.
donne les résultats inscrits au diagramme. mis à un effort excédant sa limite élastique,
a 45000
Jusqu'au point A, l'allongement de l'éprou- ne reprend pas sa forme originale lorsqu'on
vette demeure proportionnel à la con- le libère. Jusqu'à la limite élastique, la dé- E 29000000
trainte. Ce point A, sous une tension de formation reste proportionnelle à la charge,
.00155 po par po
29 000 lb, correspond à la limite élasti- c'est-à-dire qu'elle est proportionnelle à l'al-
que pratique de cet acier. Au-delà du longement relatif sur toute la longueur de Exemple 9 .. Une barre en acier de lA"
point A, l'éprouvette s'allonge de plus en la pièce, jusqu'à l'obtention de cette limite x 1" x 15' supporte une charge en ten-
plus. Lorsque la tension dépasse de peu la élastique. On nomme loi de Hooke cette sion de 5 000 lb. Trouver l'allongement to-
limite élastique pratique, il se produit un déformation proportionnelle. Au-delà de la tal.
allongement soudain sans accroissement de limite élastique, d'ailleurs difficile à déter-
l'effort, qui correspond à la limite élastique miner avec précision, la déformation n'est Solution:
théorique du matériau. Par la suite, l'é- plus proportionnelle à la charge. P 5000
prouvette s'allonge jusqu'au point B et la a = - = 20000 Ib/p02
On identifie le module d'élasticité par la A lA X 1
contrainte atteint alors un maximum. Ce
point coïncide avec la contrainte de rupture lettre E; il se définit comme le quotient de Le module d'élasticité de l'acier (Fig. 29.3)
qui, pour cet acier, égale 60000 Ib/po2. la contrainte par l'allongement unitaire et
= 29000000.
L'éprouvette s'allonge ensuite rapidement il peut s'employer pour calculer l'allonge-
sous des tensions de plus en plus faibles jus- ment en pouces produit par une contrainte a 20000
qu'au point de rupture C où on a enregis- ou charge au pouce carré. l' =

tré un effort de 48 000 lb. E 29000000


Exemple 7: Une barre de 10 pieds de .00069 po par po
On peut ainsi tracer un diagramme des longueur, soumise à un effort de traction,
tensions montrant la déformation pour tous s'allonge de .075 pouce. Quel est l'allonge- .'. e = l' X L = .00069 x 15 X 12
les matériaux, bien que ceux-ci ne réagis- ment relatif? = .1242 po.
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 639
Dilatation totale e = ex: X t X L pour une seule catégorie d'acier. Ces aciers
.0000067 X 100 X 100 = .067 po. comportent une augmentation de résistance
allant jusqu'à 50%, comparativement à l'a-
Exemple 11: Si la tige en acier de l'ex- cier de charpente ordinaire au carbone.
emple 10 était une pièce carrée de 2 pouces
de côté, à quelle contrainte en compression La contrainte admissible pour les diffé-
serait-elle soumise et quelles charges impo- rentes catégories d'acier se détermine en
Aluminium .0000 128 serait-elle aux pièces qui la retiennent? pourcentage de la limite élastique théorique
laiton .0000 104 minimale. Cette contrainte ne doit pas ex-
Bronze .0000 101 Solution: Déformation totale = .067 po céder 61 % de la limite élastique théorique .
Cuivre .0000 093 .067 Ainsi, pour un acier ayant une limite élas-
Fonte .0000 062 Allongement unitaire = .00067 tique théorique de 33 000 Ib/po2, la con-
Fer .0000 068 100 trainte admissible est de 20 000 Ib/po2 pour
Acier dur .0000 074 po par po un coefficient de sécurité de 1.65.
Acier moyen .0000 067
Acier doux .0000 061 Allongement unitaire e = -, soit Cependant, il faut bien noter que l'épais-
E seur de l'acier régit l'augmentation de la
a = contrainte limite élastique théorique au-dessus de
Fig. 29.7 Coefficients de dilatation linéaire
E = module d'élasticité (Fig. 29.3) 36000 Ib-po2. Lorsque l'acier a moins de
a = E X e = 29 000 000 X .00067 % po d'épaisseur, on dispose d'une limite
= 19430 Ib/po2 élastique théorique de 50000 Ib/po2; pour
Charge Contrainte x Surface des aciers variant entre % po et 1;6 po
Contraintes imposées par la chaleur. La 19430 x (2 X 2) = 77 720 lb. d'épaisseur, la limite élastique théorique
température, selon qu'elle augmente ou équivalente est de 46000 Ib/po2; pour des
qu'elle diminue, cause l'allongement ou le matériaux de plus de 1;6 po jusqu'à 4 po
CONTRAINTE POUR l'ACIER 1
rétrécissement des pièces. Cependant, il ar- d'épaisseur, cette limite devient de 42000
rive qu'une pièce, même solidement fixée L'utilisation croissante d'aciers à haute ré- Ib/po2. Puisqu'on ne peut obtenir des pro-
pour éviter tout changement de longueur, sistance ne permet plus de fonder les tra- priétés mécaniques spécifiées dans la pro-
subisse des contraintes imposées par des va- vaux d'études sur une spécification standard duction de formes roulées, en fonction d'un
riations de température. Les contraintes im-
posées dépendent des facteurs suivants:
a) La quantité de chaleur en cause
b) La matière subissant une variation de
température (aluminium, fer, etc.)
c) La longueur de la pièce
Afin d'éviter ces contraintes, on utilise
souvent des appuis à rouleau ou coulissants
pour supporter les longues pièces de char-
pente, telles les fermes et les poutres maî-
tresses. ACNOR (CSA)
Acier de charpente
G40.8
La modification produite dans une pièce, ayant une résistance
par pouce de longueur et par degré de tem- accrue à la cassure
pérature, s'appelle coefficient de dilatation
linéaire. On trouve à la figure 29.7 les co- ASTM Acier de charpente
A373 pour le soudage Jusqu'à 4 incl. 33 20 20 22 13
efficients des métaux usuels. La déformation
totale produite par une variation de tempé-
rature se détermine comme suit: ASTM Acier de charpente
A7 pour ponts et Tous 33 20 20 22 13
e représente la déformation totale édifices
ex: représente le coefficient de dilatation
ASTM Acier de charpente Jusqu'à 4 incl. 36 22 22 24 14.5
linéaire A36
t représente la différence de température
en OF ASTM Acier de charpente
A242 de haute résistance
L représente la longueur de la pièce en faiblement allié
pouces et la formule est la suivante : ASTM Acier de
e=ccxtxL. A440 haute
résistance
Exemple la: On augmente la tempéra-
ture d'une tige en acier moyen, longue de ASTM
100 pouces, de 70°F à 170°F. Quelle sera A441
la dilatation?
* Pour pièces courtes non sujettes au flambage
Solution: Coefficient de dilatation de l'a-
cier moyen = .0000067 (Fig. 29.7). Fig. 29.8 Contraintes admissibles pour l'acier de charpente
640 LA MÉCANIQUE STATIQUE

seul coefficient d'épaisseur, on a classé 9. Une vis de %" - 10 UNC actionne Quelle variation de température produirait
tous les profilés d'acier de haute résistance la mâchoire d'un étau en appliquant une la même déformation?
dans les normes de l'ASTM CA merican So- force de 2 000 lb. Déterminer la contrainte
22. Une bague mince en acier de 29.98
ciety for Testing and Materials) sous les sur le noyau de filetage.
po de diamètre est chauffée et glissée sur
N°s A242, A440 et A441, sous l'un des trois
10. Déterminer le diamètre d'un boulon un arbre de 30 po de diamètre contre le-
groupes ayant respectivement une limite
standard en acier G40.4 dont le noyau de quel elle se resserre en refroidissant. Déter-
élastique théorique de 50 000, 46 000 ou
filetage peut résister à un effort de cisaille- miner la contrainte sur cette bague.
42000 lb/po". Une liste des différentes ca-
ment de 18000 lb.
tégories d'acier ainsi que leur contrainte ad- 23. Une tige en acier doux d'une longueur
missible se trouve au tableau de la figure 11. Une tige en acier d'une longueur de de 20 pieds et d'un diamètre d'un pouce
29.8. On a aussi ajouté à cette liste les spé- 16 pieds, soumise à une tension, s'allonge subit un effort de traction de 8 000 lb. Dé-
cifications de certains aciers spéciaux com- de .124 po. Déterminer sa déformation uni- terminer la contrainte dans cette tige lors-
me les aciers forgés, les aciers pour les ri- taire. que la température augmente de 25 OF et
vets, les électrodes pour souder et les bou- diminue de 20°F.
lons de haute résistance, tels que A325 et 12. Déterminer la déformation d'un ti-
A354, de catégorie BC. rant en acier d'un diamètre de 1 pouce et
d'une longueur de 8 pieds auquel on appli-
que une tension de 8 tonnes.
13. Déterminer la tension requise pour
allonger de Vs" une tige en acier de %" 24. On relie deux barres en acier de \I.î"
x 1" x 10'. x 1Y2" par un boulon de %", dont la tige
1. Une tige en acier comporte une char- lisse se situe dans le plan de cisaillement.
ge dont le poids égale 40 000 lb. Détermi- 14. Quelle déformation unitaire subirait Les trous de boulonnage ont un diamètre
ner sa section pour une contrainte admissi- une tige de 1 po" en acier, soumise à un de 11/16" et l'acier est de catégorie G40.4.
ble de 12000 lb/po". Spécifier sa dimension effort de compression de 34 000 lb? Déterminer la charge sécuritaire admissible.
commerciale minimale 15. Une cornière de 1" x 1/s" x 12'
25. Quatre tiges en acier de 112" de dia-
a) pour une section ronde, subit une tension de 4 000 lb. Déterminer
mètre fixées au plafond supportent une
b) pour une section carrée. la déformation totale en ne tenant pas
plate-forme. Les extrémités des tiges sont
compte des congés et des arrondis.
filetées et on a utilisé des rondelles plates
2. Déterminer le chargement sécuritaire
16. Déterminer la charge sécuritaire ad- et des écrous hexagonaux réguliers de Y2"-
d'un poteau de bois dont la contrainte ad-
missible pour un poteau court de 6" X 6" 13 UNC pour les fixer. La charge étant
missible égale 880 lb/po".
en épinette de l'Est, de qualité «construc- uniformément répartie sur la plate-forme,
3. Déterminer la contrainte subie par tion ». déterminer la charge sécuritaire admissible
une cornière en acier de 4" x 4" X Y2" si on utilise de l'acier de catégorie G40.4.
soumise à une force appliquée de 60 000 lb. 17. Une barre en acier doux rectangu-
laire de 3" x %" x 20' subit une tension 26. Quel effort faudrait-il appliquer à
On peut négliger les congés et les arrondis
de 12 tonnes. Déterminer la contrainte et un écrou hexagonal régulier de %" - 10
pour fin de calcul.
l'allongement en pouces. UNC en acier d'une résistance de 60 kips/
4. Déterminer le diamètre d'une tige en po" pour foirer les filets?
acier ASTM A 7 qui doit soulever sans dan- 18. Déterminer l'effort requis pour poin-
ger une masse d'un poids égal à 15000 lb. çonner un trou de 2 po de diamètre dans
On prend un coefficient de sécurité de 5. une plaque en acier doux d'une épaisseur
de 1/.+ po dont la résistance au cisaillement
5. Déterminer le chargement maximal égale 60000 lb/po". Nous estimons que le lecteur comprend
d'un tirant en acier ASTM A 7 dont la sec- bien les nombreux avantages de la cons-
tion égale 1.75 po" pour un coefficient de 19. Un poteau creux en fonte grise d'une truction par boulonnage et par rivetage; il
sécurité de 3. longueur de 15 pieds mesure 12 po de dia- possède une connaissance suffisante de son
mètre et la paroi a une épaisseur de 11/.+ dessin d'exécution et de sa terminologie.
6. On suspend un objet d'un poids de po. Ce poteau supportera une contrainte
40 000 lb à une barre de 4" x %" en acier axiale de 4 tonnes au p02. Déterminer la Les coefficients de sécurité pour les liai-
ASTM A7. Déterminer le coefficient de sé- charge totale et le rétrécissement. sons techniques employées en tension se
curité. fondent plutôt sur la charge de rupture que
20. Une tige en acier supportera une sur la limite élastique théorique, puisque la
7. Une machine d'un poids de 12 tonnes charge axiale de 12Y2 tonnes. Cette barre charge de rupture importe beaucoup plus.
repose sur 4 pieds en acier de charpente. a une longueur de 24 po et les deux extré- Les contraintes admissibles indiquées aux ta-
Le coefficient de sécurité étant de 5, déter- mités d'une longueur de 6 po ont un dia- bleaux des figures 29.9 et 29.10 représen-
miner la section de chaque pied si le char- mètre de respectivement 11/.+ po et 1112 po. tent approximativement 1/3 à Y2 de la va-
gement se répartit également sur chacun. La partie centrale d'une longueur de 12 leur des contraintes de rupture déterminées
pouces a un diamètre d'un pouce. Déter- par les essais.
8. Déterminer le chargement maximal miner sa longueur sous la charge.
que peut supporter un tuyau de fer régulier Afin de simplifier le calcul des liaisons
de 6 pouces, en fonction des contraintes ad- 21. Une tige en acier doux d'un pouce par boulonnage, on spécifie maintenant les
missibles inscrites au tableau de la figure de diamètre et d'une longueur de 20 pieds contraintes admissibles pour les boulons se-
29.3. s'allonge sous une traction de 25 000 lb. lon le diamètre de la tige lisse.
TENSION Contrainte TENSION
admissible 20 kj p0 2 Gontrainte
• D'APRÈS LE DIAMÈTRE DU NOYAU • D'APRÉS LA SURFACE NOMINALE
admissible 40 kj po 2
• CHARGE EN PLUS DU SERRAGE INITIAL 1

Diamètre nominal 1
7,i % 31 % % Ys 1 lYs 17,i
Diamètre nominal 1 Ys 1 % % 1 Ys
l7,i 1% 1 lYs
1
1 lYs
Surface nominale .0491 .1105 .1963 .3068 .4418 .6013 .7854 .9940 1.2272 Surface nominale .9940 1.2272 1.48491 1.7671
1963 1 .3068 .44181 .60131 .7854
Surface nette' .027 .068 .126 .202 .302 .419 .551 .693 .890 Tension
1 .
7.85 12.27 17.67 24.05 31.42 39.76 49.09 59.40 70.68
Tension 0.54 1.36 2.52 4.04 6.04 8.38 11.02 13.86 17.80

• Section du noyau de filetage d'après la série à filets gros CISAILLEMENT - ASSEMBLAGE PAR ADHÉRENCE ET APPUYÉ
Contrainte
LORSQUE LES FILETS SONT INCLUS DANS LA SECTION CISAILLÉE
admissible 15 kj po 2
CISAILLEMENT - FILETS INCLUS DANS LA SECTION CISAILLÉE • POUR L'ASSEMBLAGE SUR APPUI, VÉRIFIER CI·DESSOUS SI L'APPUI
• D'APRÉS LA SURFACE NOMINALE Contrainte NE LIMITE PAS LA CHARGE ADMISSIBLE
• VÉRIFIER CI-OESSDUS SI L'APPUI NE admissible 10 kj po 2
LIMITE PAS LA CHARGE AOMISSIBLE Diamètre nominal Yz % % Ys 1 1 1 lYs 17,i 1 1% 1 lYz
Une section cisaillée 2.94 4.60 6.63 9.02111.78 14 .91 18.41 22.27 26.51
Diamètre nominal 7,i % Yz % % Ys 1 1 Ys 1 17,i
Deux sections cisaillées 5.89 9.20 13.25 18.04 23.56
1
29.82 36.82
1
44.55
1
53.01
Une section cisaillée 0.49
Deux sections cisaillées 0.98
1.11
2.21
1.96
3.93
3.07
6.14
4.42
8.84
6.01
12.03
7.85
15.71
9.94
19.88
1~2.27
1
24 .54
CISAILLEMENT - CHARPENTE APPUYÉE LORSQUE LES FILETS
Contrainte
SONT EXCLUS DE LA SECTION CISAILLEE
admissible 22 kj po 2
CISAILLEMENT - FILETS EXCLUS DANS LA SECTION CISAillÉE • VÉRIFIER CI·DESSOUS SI L'APPUI NE LIMITE PAS
• D'APRÉS LA SURFACE NOMINALE LA CHARGE ADMISSIBLE
Contrainte
• VÉRIFIER CI-DESSOUS SI L'APPUI NE admissible 12 kj po2
LIMITE PAS LA CHARGE ADMISSIBLE
Diamètre nominal Yz 1 % 1 % Ys 1 1 lH 17,i 1 1% 1 1Yz
Diamètre nominal 7,i % Yz % % Ys 1 lYs 17,i
Une section cisaillée
Deux sections cisaillées
4.32
8.64
T13.50
6. 75 1 9.72
19.44
13.23
26.46
T34.56
17.28 21.87
43.74
27.00 1 32.67 1 38.88
54.00 65.34 77.75
Une secti on cisa i Il ée 0.59 1.33 2.36 3.68 5.30 7.22 9.42 11.93 14.73
Deux sections cisaillées 1.18 2.65 4.71 7.36 10.60 14.43 18.85 23.86 29.45 APPUI (UNE OU PLUSIEURS SECTIONS CISAILLÉES) - CES SECTIONS N'ENTRENT PAS
EN LIGNE OE COMPTE DANS LES ASSEMBLAGES PAR ADHÉRENCE Contrainte
• O'APRÈS LA SURFACE NOMINALE NON FILETÉE OE LA TIGE
admissible 45 kj po 2
• VÉRIFIER CI-DESSUS SI LA RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
APPUI (UNE OU PLUSIEURS SECTIONS CISAILLÉES) NE LIMITE PAS LA CHARGE ADMISSIBLE
• O'APRÉS LA TIGE LISSE OU BOULON Contrainte
• VÉRIFIER CI·DESSUS SI LA RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT admissible 25 kj po 2 Épaisseur des pièces Diamètre nominal des boulons en pouces
NE LIMITE PAS LA CHARGE ADMISSIBLE
en pouces
Diamètre nominal des boulons en pouces Yz % % Ys 1 lYs 17.i 1% lYz
Épaisseur des pièces
en pouces Ys .125 2.81 .... ... . . ... ... . ..
7,i ;/8 Yz % % Ys 1 lYs 1
17,i 'l{6 .1875 4.22 5.27' 6.33 7.38 .... - ..
7,i .250 5.62 7.03 8.44 9.84 11.25 12.66 .. .. -
Ys .125 .78 1.17 1.56 1.95 2.34 - - - -
'l{6 .3125 7.03 8.79 10.55 12.31 14.06 15.82 17.58 19.34
'l{6 .1875 1.17 1.76 2.34 2.93 3.52 4.10 4.69 - -
% .375 8.44 10.55 12.66 14.77 16.88 18.98 21.09 23.20 25.31
7,i .250 1.56 2.34 3.13 3.91 4:69 5.47 6.25 7.03 - ?{6 .4375 9.84 12.31 14.77 17.23 19.69 22.15 24.61 27.07 29.53
'l{6 .3125 - 2.93 3.91 4.88 5.86 6.84 7.81 8.79 9.77
% .375 - - 4.69 5.86 7.03 8.20 9.38 10.55 11.72 Yz .500 14.06 16.88 19.69 22.50 25.31 28.12 30.94 33.75
U6 .4375 - - - 6.84 8.20 9.57 10.94 12.31 13.67 % .5625 .... 18.98 22.15 25.31 28.47 31.64 34.80 37.97
% .625 .... 21.09 24.61 28.13 31.64 35.16 38.67 42.19
Yz .500 - - - 7.82 9.38 10.93 12.50 14.06 15.63 Il{,; .6875 .... '. - 27.07 30.94 34.80 38.67 42.54 46.41
% .5625 - - - - 10.55 12.30 14.06 15.82 17.58 .750 ... . .
.625 - - - - - 13.67 15.63 17.58 19.53 % - .. .. 33.75 37.97 42.19 46.41 50.63
% 1'l{6 .8125 36.56 41.13 45.70 50.27 54.84 r<
1\{6 .6875 - - - - - 15.04 17.19 19.34 21.48 ;"
% .750 - - - - - - 18.75 21.09 23.44 Ys .875 .... . ... 44.29 49.22 54.14 59.06
1'l{6 .9375 .- . -- 52.73 58.01 63.28 ~
1% .8125 - - - - - - 20.31 22.86 25.39 1 1.000 22.50 28.13 33.75 39.38 45.00 50.62 56.25 61.88 67.50
- - - t'l'
Ys .875 - - - - 24.61 27.34 1l{,; 1.0625 .. 65.74 71.72 m
I%; .9375 -- -- - - - - - - 29.30 lYs 1.125 -. . ... 75.94 en
1 1.000 6.25 9.38 12.50 15.63 18.75 21.87 25.00 28.13 31.25 1'l{6 1.1875 . ...
>-l
- -. - _. . .. 80.16 ;"
Nota: Pour des épaisseurs autres que celles du tableau, la résistance d'appui égale le prodUit de la résistanc~ Nota: Pour des épaisseurs autres que celles du tableau, la résistance d'appui égale le produit de la résistance
Z
n
de un pouce par J'épaisseur. de un pouce par l'épaisseur. t'l

t Boulons ordinaires, selon la norme S16·1961 de l'ACNOR (CSA) Les contraintes et les charges admissibles pour les boulons ci-dessus conviennent tous les aciers de charpente ti
(au carbone, faiblement allies, trempés). t'l
Les contraintes et les charges admissibles pour les boulons ci·dessus conviennent tous les aciers de charpente m
(au carbone, faiblement alliés, trempés).
~
;"
BOULONS DE HAUTE RÉSISTANCE ASTM A325 >-l
t'l'
BOULONS ASTM A307 ~

Fig. 29.9 Contraintes admissibles des boulons (en kips)


Canadian Institute of Steel Construction
~
0\
+>-
,......
642 LA MÉCANIQUE STATIQUE

TENSION
• TETE ET RIVURE DOIVENT ETRE BIEN FORMEES Contrainte
• VOIR FIG. 29.17 POUR DES RIVETS SOUMIS AU admissible 20 kj p0 2
CISAILLEMENT DE LA TENSION

Diamètre nominal 72 Ys % Ys 1
l lYs 1% 1 1%
Surface nominale .1963 .3068 .4418 .6013 .7854! .9940 1.227211.4849
Tension 3.93 6.14 8.84 12.03 15.71 119.88 25.54 29.70
t

A) JOINT SIMPLE À CLIN

CISAILLEMENT
• VERIFIER CI·DESSOUS SI L'APPUI Contrainte PLAQUE DE RECOUVREMENT
NE LIMITE PAS LA CHARGE ADMISSIBLE admissible 15 kj p0 2
1 1

$11-$
1
Diamètre nominal 72 Ys % Ys 1 11/8 1% 1%
Une section cisaillée 2.94 4.60 6.63 9.02 11.78 14.91 18.41 22.27
Deux~ sections cisaillées 5.89 9.20 13.25 18.04 23.56 29.82 36.82 44.55

APPUI (UNE OU PLUSIEURS SECTIONS CISAILLEES) Dl JOINT PAR RECOUVREMENT


• VÉRIFIER CI·DESSUS SI LE CISAillEMENT Contra i nte Fig. 29.11 Rivures
NE LIMITE P.4S LA CHARGE ADMISSIBLE admissible 45 kj p0 2

Épaisseur des Jlièces Diamètre nominal des rivets en pouces à clin, le rivet peut se cisailler seulement
en pouces entre les: deux plaques, c'est-à-dire qu'il n'y
72 Ys % Ys 1 lYs 1% 1%
a qu'une section cisaillée. Il s'agit donc d'un
Ys .125 2.81 ... . . ... ... . ... . ... . .... . ... cisaillement simple dans la section droite
?16 .1875 4.22 5.27 6.33 7.38 ... . .. .
'

% .250 5.62 7.03 8.44 9.84 11.25 12.66 .... perpendiculaire à l'axe .
%; .3125 7.03 8.79 10.55 12.31 14.06 15.82 17.58 19.34
% .375 .... 10.55 12.66 14.77 16.88 18.98 21.09 23.20 Une plaque peut se déchirer à son point
"U6 .4375 , ... .. 14.77" 17.23 19.69 22.15 24.61 27.07
"
le plus faible, c'est-à-dire sur l'axe du trou
Yz .500 ... . .. . .... 19.69 22.50 25.31 28.12 30.94
% .5625 ... . .... .. . . .. 25.31 28.47 31.64 34.80 de rivetage ou de boulonnage. Il s'agit alors
Ys .625 ... . ... . . ... ... . .... 31.64 35.16 38.67 d'une rupture en tension. La partie la plus
1!1f; .6875 ... . . ... ... . . ... ... . .... 38.67 42.54
.750 ... . . ... .. . ... . .. . 46.41 sujette à se déchirer correspond à la section
% .. -. '

I;{S .8125 ... . ... . ... . ' .. ... . . ... ... . .. de la plaque moins celle des trous de rive-
Ys .875 ... . ... . ... . .... ... . ... . . ... tage .
Iy'S .9375 ... . .. . .. . ...
1 1.000 22.50 28.13 33.75 39.38 45.00 50.62 56.25 61.88
Un troisième genre de rupture ou rup-
Nota: Pour des épaisseurs autres que celles du tableau, la résistance d'appui égale le produit de la résistance ture de l'appui pourrait provenir du rivet
de un pouce par l'épaisseur.
ou du boulon qui déchire ou écrase la pla-
Les contraintes et les charges admissibles pour les rivets ci·dessus conviennent tous les aciers de charpente que contre laquelle il s'appuie. La surface
(au carbone, faiblement alliés, trempés).
de rupture égale le produit du diamètre de
Canadian Institute of Steel Construction
la liaison technique par l'épaisseur de la
plaque. Lorsqu'on emploie plus d'un rivet
Fig. 29.10 Efforts admissibles en kips pour les rivets de charpente ou d'un boulon, la charge se répartit égale-
ment sur les liaisons. Cet assemblage ne
comportant que deux pièces métalliques, il
Pour les boulons A307 et les pièces file- s'agit donc d'un assemblage à un seul appui.
boulons à haute résistance à cause du risque
tées A7 et A373, la contrainte admissible moindre des défauts de filetage. Dans la rivure à recouvrement illustrée
équivaut à une contrainte de 20 000 Ib/po2 à la figure 29.12B, le rivet comporte deux
Quant aux rivets, la contrainte admissi-
sur le noyau de la tige. D'ailleurs, la con- sections cisaillées. Dans le calcul des résis-
ble se détermine en fonction du diamètre
trainte admissible pour les pièces filetées en tances, on utilise donc la double section du
nominal du rivet avant le rivetage.
d'autres catégories d'aciers se calcule de la rivet.
même manière. Les assemblages de plaques rivetées ou
boulonnées à clin ou par recouvrement sont Lorsqu'une rivure se brise sous l'effet d'u-
Le Research Council on Riveted and les plus courants (Fig. 29.11). Ces assem- ne tension, soit par cisaillement du rivet,
Bolted Structural Joints recommande une blages peuvent se briser de diverses maniè- soit par une déchirure de la plaque, cet ac-
contrainte relativement plus élevée pour les res (Fig. 29.12). Dans une rivure simple cident survient au point le plus faible, c'est-
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 643
remplit entièrement le trou, bien que ce
dernier ait 1/16 po de plus, toutes les con-
traintes se calculent d'après le diamètre du
trou .
• 0. DIA
.0. DIA.
ESPACEMENT
DES RIVETS OU DES BOULONS 2
La distance minimale d'axe en axe des trous
égale trois fois le diamètre de la liaison
'17"0' technique utilisée; autant que possible cette
SURFACE CISAILLÉE = -
SURFACE MOINS RÉSISTANTE
RUPTURE D'APPUI =0 x E distance n'est pas inférieure aux distances
4
À LA TRACTION UNE SECTION CISAILLÉE LORSQUE suivantes:
= (L, - dl x E o = DIA DU BOULON OU OU RIVET a) 31;2 po pour des liaisons techniques de
LORSQIIE d = DIA DU TROU
1 po de diamètre
CONTRAINTE DE CISAILLEMENT CONTRAINTE EN TENSION CONTRAINTE D'APPUI
b) 3 po pour des liaisons techniques de
Al JOINT SIMPLE À CLIN 'Vs po de diamètre
c) 21;2 po pour des liaisons techniques de
% po de diamètre
d) 2Y<1 po pour des liaisons techniques de
E, !Vs po de diamètre
.0. DIA .0. DIA Lorsqu'on fixe des rivets ou des boulons
dans l'axe de l'effort en compression auquel
on soumet un ensemble de plaques et de
profilés, le pas maximal n'excède pas 16
E,
fois l'épaisseur de la pièce extérieure la plus
mince ou 20 fois celle de la pièce intérieu-
SURFACE MOINS RÉSISTANTE RUPTURE D'APPUI re la plus mince, mais ne dépasse pas 12
2'17"0' À LA TENSION pouces. Lorsqu'on utilise deux lignes ou
SURFACE CISAILLÉE = - = (L, - dl x 2E, OU (L, - dl x E, oX 2E, oX E, plus de trusquinage et qu'on dispose les
4 LORSQUE d = DIA DU TROU UNE SECTION DEUX SECTIONS
CISAILLÉE CISAILLÉES
trous en quinconce, le pas sur chaque ligne
n'excède pas 24 fois l'épaisseur de la plaque
CONTRAINTE DE CISAILLEMENT CONTRAINTE EN TENSION CONTRAINTE D'APPUI la plus mince ou 18 po.
BI JOINT PAR RECOUVREMENT
La distance entre des rangées de rivets
Fig. 29.12 Surfaces des rivures sous contrainte ou de boulons perpendiculaires à l'axe des
efforts n'excède pas 32 fois l'épaisseur de
la plaque ou du profilé le plus mince. La
à-dire dans la section passant par l'axe des les faiblesses possibles autour du trou, par pince maximale doit être conforme aux in-
trous. Puisque les deux plaques extérieures suite du poinçonnage ou de l'assemblage. dications du tableau de la figure 29.13.
tirent dans un sens et celle du centre dans Quant aux sections cisaillées et aux surfaces Exemple 12: Joint simple à clin. Deux
l'autre, on doit donc calculer la résistance d'appui, elles se calculent d'après le diamè- barres en acier A 7 de 1;2" x 2" forment
d'une rivure d'après la petite surface. tre nominal des rivets. un joint à clin et sont retenues par un rivet
de % po de diamètre. Déterminer la char-
Il va de soi que la résistance des rivets Dans la fabrication de chaudières, de
et des boulons à haute résistance est supé- ge admissible, les trous étant poinçonnés
tuyaux, etc., lorsqu'il faut obtenir des joints
rieure à celle des boulons ordinaires. On dans les plaques.
étanches, il est essentiel de bien aligner les
doit donc en tenir compte dans le calcul. trous de rivets. De plus, on alèse souvent Solution: Il faut prévoir trois genres de
ces trous au montage. Comme le rivet posé rupture:
TROUS DE RIVETS
Lorsqu'on calcule les contraintes dans les
joints rivetés ou boulonnés, il faut tenir
compte de leur utilisation; il faut savoir
s'il s'agit de l'assemblage d'une charpente,
de joints de chaudières, de tuyaux ou de 5/11 lYs 'Vs
réservoirs. Dans la construction de char- 3,4 IY<I lYs 1
pentes, les trous percés ou poinçonnés à
l'atelier dans les pièces en acier ont géné- 'VII Ph IY<I Ha
ralement 1/16 po de plus que le diamètre 1 1~ IV2 1~

du rivet; la contrainte en tension dans les lYs 2 I~ 1112


rivures se calcule d'après un diamètre de 11,4 2~ 2 1~
trou de Ys po de plus que le diamètre no-
Canadian Instltute of Steel Construction
minal du rivet. Cette pratique compense Fig. 29.13 Pince minimale pour les trous poinçonnés
644 LA MÉCANIQUE ST ATIQUE

a) La rupture des barres au niveau des 040.4 comporte une rivure à couvre-joints missible: 45000 Ib/po2, Charge admissible
trous égaux. On la fabrique d'une plaque de 7/16 = (J a X A = 45000 x .355 = 15975 lb.
b) Le cisaillement du rivet po; les deux couvre-joints ont une épaisseur .'. La rupture provient donc plutôt du
c) La déchirure ou l'écrasement de l'ap- de 5/16 po. On emploie des rivets de % cisaillement des rivets. Charge admissible
pui du rivet po posés à tous les 3 pouces. Déterminer sur le joint: 15555 lb.
les contraintes admissibles pour cette rivure.
Les trous étant poinçonnés, on établit Exemple 14,' Ferme (Fig. 29.15). Le
leur diamètre à Ys po de plus que celui du Solution,' Le pas des rivets étant de 3 po, chevron d'une ferme subit une tension de
diamètre du rivet. on en déduit que la largeur de la section 75 kips et l'entrait, de 64 kips. Combien de
a) La rupture des barres au niveau des servant au calcul de résistance à la déchi- rivets de % po faut-il pour résister adéqua-
trous. Section des plaques au niveau des rure égale 3 po. Comme dans l'exemple 12, tement à ces efforts?
trous = (2.0 - .875) X .5 = .5625 p02. il faut prévoir trois genres de rupture:
Contrainte admissible: 20 000 Ib/p02 (Fig. a) La rupture des plaques au niveau des Solution.' Le gousset étant coincé entre
29.8). rivets deux cornières de 5/16 po, les rivets com-
. '. Charge admissible = (J a X A = b) Le cisaillement du rivet portent donc deux sections cisaillées. En
20 000 X .5625 = Il 250 lb. c) La déchirure ou l'écrasement de l'ap- calculant les charges sur les surfaces d'ap-
b) Le cisaillement du rivet (Fig. 29.10). pui du rivet. Conformément aux explica- pui, nous devons noter que l'épaisseur to-
Résistance d'un rivet de % po comportant tions données précédemment, on suppose tale de % po des deux cornières (5/16" X
une section cisaillée: 6 630 lb. que le rivet remplit entièrement le trou; son 2) rend ces pièces plus résistantes que le
c) La déchirure ou l'écrasement de l'ap- diamètre égale donc 13/16 po. gousset, d'une épaisseur de 7/16 po. Puis-
pui du rivet. Rivet de % po appuyé sur une a) La rupture des plaques au niveau des qu'i! s'agit de déterminer le nombre de ri-
plaque en acier d'une épaisseur de 1;2 po. rivets. La section des plaques extérieures vets requis pour supporter la charge, on
Charge admissible = 1;2 X 33.75 = 16875 excède celle de la plaque du centre qui de- peut conclure que la résistance des éléments
lb (Voir la note au bas du tableau de la fi- vient donc la plus faible. Diamètre du trou: de la charpente suffit pour les efforts pré-
gure 29.10). Le cisaillement du rivet dé- 13/16 po. Section de la plaque du centre = vus. D'après la figure 29.10, trouver:
termine donc la charge admissible. (3 ~- .8125) X 7/16 = .957 p02. Con-
trainte admissible: 20000 Ib/po2 (Fig . 1. Le nombre de rivets de % po compor-
. '. Charge admissible: 6 630 lb. tant deux sections cisaillées pour :
29.8) .
Exemple 13,' Rivure à couvre-joints . '. Charge admissible = (J a X A = le chevron 75 13.25 6 rivets
égaux (Fig. 29.14). Une chaudière en acier 20000 X .957 = 19 140 lb. l'entrait = 64 -;- 13.25 = 5 rivets
b) Le cisaillement du rivet. Le rivet, ap-
LIGNE DE puyé contre deux plaques, comporte donc 2. Pour que le gousset résiste, le nombre
TRUSQUINAGE deux sections cisaillées. Surface cisaillée nécessaire de rivets de % po est établi
('TT X .8125 2 ) comme suit:
X 2 1.037 pa 2 le chevron 75 14.77 6 rivets
4 l'entrait 64 14.77 5 rivets
PAS 3" Contrainte admissible de cisaillement
o 15000 lb/po'. .'. Il faut un minimum de 6 rivets sur le
. '. Charge admissible = T a x A chevron et de 5 rivets sur j'entrait.

~1!lil!I~l li i ~ili i!1


15000 X 1.037 = 15555 lb.
Exemple 15,' Rivure double à couvre-
L c) La déchirure ou l'écrasement de l'ap-
pui du rivet. Surface d'appui sur la plaque
du centre comportant deux sections cisail-
joints (Fig. 29.16). Une chaudière fabri-
quée d'une plaque de % po comporte une
rivure double à double couvre-joints. Des
lées = .4375 X .8125 = .355 pa 2. Surfa-
plaques de 1;4 po servent au recouvrement
ces d'appui sur les plaques extérieures com-
et on utilise des rivets de % po. Selon la
portant une section cisaillée = 2 X .3125
ISSSS%~ X .8125 = .508 p02.
section du joint illustrée, calculer les con-
traintes auxquelles on le soumet lorsque la
La section de la plaque du centre repré- plaque subit un effort en tension de 6 000
(Al
sente donc le point faible. Contrainte ad- Ib/po2.

2l4x3x.2.
16
7
il
2 L 3l x 2l x 1
16

(8)
Al COUPE «A» Bl FERME
Fig. 29.14 Rivure à couvre·joints égaux pour chau·
dière fig. 29.15 Ferme
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 645
c
COUPE .A. + :::;
rO
iJ
1 C
30 50

1
et comme suit pour les liaisons par adhé-
1
rence:
1
c
iT l'PAS = 6"
15
+
60
:::;

--Li 1
MI'" -1 ..

c = contrainte de cisaillement en

P13 500 Ib~\,<}~<t$::=:~ : ::~~ Il: kips/po2 provenant de la char-

-
= ge, qui ne doit pas excéder
15 kips/po2 ou 22 kips/po2.
-1 .. contrainte en tension provenant
Bl COUPE 0·0 de la charge, qui ne doit pas
Al COUPE C·C
excéder 40 kipS/p02.
Fig. 29.16 Rivure double à couvre·joints inégaux pour chaudière
Exemple 16: Tension et cisaillement ap-
pliqués à des boulons A325 (Fig. 29.18).
Une attache doit résister à un effort de ci-
saillement de 80 kips et à un effort de trac-
Solution: Une section du joint mesure égale donc les 4/5 de 13 500 ou 10800 lb. tion de 100 kips. Calculer le nombre de
6 po, Les deux côtés étant semblables, il La contrainte sur la plaque de % po de la boulons 'Vs po à haute résistance en admet-
suffit de calculer un côté du joint (Fig. chaudière à la section B est donc: tant
29.16B) pour déterminer les contraintes. P 10800
Deux rivets comportent deux sections ci- u =- 6583 a) Qu'il s'agit d'une liaison sur appui in-
saillées, tandis qu'un rivet n'en a qu'une A (6 - 26/16) x 3/8 cluant le filet dans la section cisaillée (en
seule. On utilise des rivets de % po, posés Ib/po2 supposant qu'on ne dépassera pas la con-
dans des trous percés de 13/16 po. Selon trainte admissible pour l'appui)
Puisque la plaque inférieure de recouvre-
les explications précédentes, les rivets rem- ment supporte 3/5 de l'effort, la plaque in- b) Qu'il s'agit d'une liaison sur appui et
plissent entièrement les trous et on calcule férieure subit la contrainte la plus forte à que seule la tige lisse se situe dàns la sec-
la résistance d'après un diamètre de 13/16 la section B : tion cisaillée (en supposant qu'on ne dé·
po. L'effort total appliqué sur la section du P 8100 passera pas la contrainte admissible pour
joint illustré est donc : u =- 7406 l'appui)
P = u a x A = 6 000 x 6 x % = A (6 - 26/16) x 1/4
13 500 lb Ib/po2 c) Qu'il s'agit d'une liaison par adhé-
rence
Deux rivets résistent à deux sections ci- Dans le calcul des contraintes sur les ap-
saillées, tandis qu'un autre rivet résiste à puis, la contrainte du rivet à une section Solution: Le rapport cisaillement / ten-
une seule section. On suppose que chaque cisaillée égale le produit du diamètre du ri- 80
section cisaillée résiste à 1/5 de l'effort. vet par l'épaisseur de la plaque la plus sion = .8.
L'effort de cisaillement subi par les rivets mince. Les rivets à deux sections cisaillées 100
= 13 500 -;- 5 = 2 700 lb. supportent une charge d'appui égale au dou-
ble de la charge supportée par un rivet à a) D'après le tableau 1 de la figure 29.17,
.. Contrainte en cisaillement sur les ri- une section cisaillée. La contrainte sur l'ap- les charges admissibles pour des rapports
vets pui pour un rivet à une section cisaillée cisaillement / tension plus grands que .6
P 2700 (section A) est de : s'appliquent seulement lorsque la tige lisse
u = 5207 lb du boulon se situe dans la section cisaillée.
A 'TT X ,8125 2
P 2700
u = ----- = 13 292 lb/poz Pour des liaisons sur appui, lorsque le filet
4 A .8125 X 1;4 se situe dans la section cisaillée, les charges
La plaque supeneure résiste aux 2/5 de s'appliquent à des rapports cisaillement /
L'effort sur les rivets à deux sections ci- tension de .6 et plus.
l'effort; ,'. P = 13 500 X 2/5 = 5400 saillées (section B) est de :
lb = Pl' La plaque inférieure de recouvre- P 5400 Ainsi, le nombre requis de boulons de
ment supporte 3/5 de l'effort; .', P = u =- 17 723 Ib/po2 'Vs po est de
13 500 x 3/5 = 8 100 lb = P 2 ' La con- A .8125 x %
trainte sur la plaque de 3/8 po de la chau- 80
Tension et cisaillement combinés sur les Nb 8.9, c'est·à-dire 9 boulons
dière à la section A est donc :
boulons à haute résistance ASTM A32S. 2 9.02
P 13 500 Les tableaux de la figure 29.17 et les ex-
u = - = - - - - - - - = 69351b 100
emples suivants sont conformes aux normes
A (6 - 13/16) x 3/8 ou - - = 6.7, c'est-à·dire 7 boulons
S16-9.3 de l'ACNOR (CSA) , relativement
15.03
Puisque la plaque inférieure supporte 1/5 aux efforts de cisaillement et de tension
de l'effort à la section A, l'effort supporté combinés qui doivent se répartir comme b) En consultant le tableau 1 des char-
à la section B de la plaque de la chaudière suit pour les liaisons sur appuis: ges admissibles pour un rapport cisaille-
0\
.j:::.
TABLEAU 1 : BOULONS ASTM A325 DANS L'ASSEMBLAGE SUR APPUI 0\

CHARGES ADMISSIBLES POUR LES BOULONS EN KIPStt TABLEAU 3: CHARGES ADMISSIBLES POUR LES RIVETS (KIPSJt t-'
Rapport
cisail-
Contrainte 1 Contrainte
en en Diamètre des boulons en pouces
Rapport Happort
Contrainte >-
cisai!· tension Contrainte admissible Diamètre nominal du rivet
lement- tension· cisai!- admissible ~
l ''''''''''"'~ ,. , " 1,,,,,,,,,,,,7 'CO,,"" 1c,,,,,,,,,,, 11 b":: ~ """"
lament kjpo2 en
tension k/p02 cisail- lement- en tension
% ",,,"" Jerne nt tension k/p02
cisail-
!ement % % Ys 1 1
1
lYs 1
1l--'.{ trh
('")

oà .15 o à oà o à oà o à oà
kjp02 Ten- Cisail- Ten· Cisail- Ten- Cisail- Tell- Cisail- Tell- Cisail- Ten- Cisail- >-
sion lement .~ion lement sion lement sion lernent sion lernent sion lement Z
6.00 40.00 1.84 12.27 2.65 17.67 3.61 24.05 4.71 31.42
~i:TJ
5.96139.76
.2 7.50 37.50 2.30 11.51 3.31 16.57 4.51 22.55 5.89 29.45 7.46 37.28
.3 10.00 33.33 3.07 10.23 4.42 14.73 6.01 20.04 7.85 26.18 9.94 33.13 0 0 15.00 0 4.60 0 6.63 0 9.02 0 11.78 0 14.91 0 18.41
.4 12.00 30.00 3.68 9.20 5.30 13.25 7.22 18.04 9.42 23.56 11.93 29.82 .05 0.75 14.99 .23 4.60 .33 6.62 .45 9.01 .59 11.77 .74 14.90 .92 18.39 Ul
.5 13.64 27.27 4.18 8.37 6.02 12.05 8.20 16.40 10.71 21.42 13.55 27.11 .10 1.50 14.96 .46 4.59 .66 6.61 .90 8.99 1.17 11.75 1.49 14.87 1.84118.36 >-l
.15 2.23 14.91 .69 4.57 99 6.58 1.34 8.96 1.76 11.71 2.22 14.82 2.74 18.29 >-
>-l
.6 15.00 25.00 4.60 7.67 6.63 11,(15 9.02 15.03 11.78 19.64 14.91 24.85 .20 2.97 14.83 .91 4.55 1.31 6.55 1.78 8.92 2.33 11.65 2.95 14.74 3.64 18.20 ,0
.7t 16.15 23.08 4.96 7.08 7.14 10.20 9.71 13.88 12.69 18.12 16.06 22.94 C
.8t 17.14 21.43 5.26 6.57 7.57 9.47 10.31 12.89 13.46 16.83 17.04 21.30 .25 3.68 14.74 1.13 4.52 1.63 6.51 2.22 8.86 2.89 11.58 3.66 14.65 4.52 18.09 i:TJ
.9t 18.00 20.00 5.52 6.14 7.95 8.84 10.82 12.03 14.14 15.71 17.89 19.88 .30 4.39 14.63 1.35 4.49 1.94 6.46 2.64 8.80 3.45 11.49 4.36 14.55 5.39 17.96
1.ot 18.75 18.75 5.75 5.75 8.28 8.28 11.27 11.27 14.73 14.73 18.64 18.64 .35 5.08 14.51 1.56 4.45 2.24 6.41 3.05 8.72 3.99 11.39 5.05 14.42 6.23 17.80
.40 5.75 14.37 1.76 4.41 2.54 6.35 3.46 8.64 4.51 11.29 5.71 14.28 7.05 17.63
1.1t 19.41 17.65 5.96 5.41 8.58 7.80 11.67 10.61 15.25 13.86 19.30 17.54 .45 6.39 14.21 1.96 4.36 2.82 6.28 3.84 8.55 5.02 11.16 6.36 14.13 7.85 17.44
1.2t 20.00 16.67 6.14 5.11 8.84 7.36 12.03 10.02 15.71 13.09 19.88 16.57
1.3t 20.53 15.79 6.30 4.84 9.07 6.98 12.34 9.49 16.12 12.40 20.40 15.69 .50 7.02 14.05 2.15 4.31 3.10 6.20 4.22 8.45 5.51 11.03 6.98 13.96 8.62 17.24
l.4t 21.00 15.00 6.44 4.60 9.28 6.63 12.63 9.02 16.49 11.78 20.87 14.91 .55 7.63 13.87 2.34 4.25 3.37 6.13 4.58 8.34 5.99 10.89 7.58 13.78 9.36 17.02
1.5t 21.43 14.29 6.57 4.38 9.47 6.31 12.89 8.59 16.83 11.22 21.30 14.20 .60 8.21 13.68 2.52 4.20 3.63 6.04 4.93 8.22 6.45 10.74 8.16 13.60 10.07 16.79
1.6t 21.82 13.64 6.69 4.18 9.64 6.02 13.12 8.20 17.14 10.71 21.69 13.55 .65 8.76 13.48 2.69 4.14 3.87 5.96 5.27 8.11 6.88 10.59 8.71 13.40 10.75 16.55
09 89 02 10 .471 13 25 .70 9.30 13.28 2.85 4.07 4.11 5.87 5.59 7.99 7.30 10.43 9.24 13.20 11.41 16.30
et1.65
plus t 122.00 1 13.33
0 à 1 6.75 1 4.
à 0 1 9.72 1 5.
à 0 1 13.23 1 8.
à 0 1 17.28 1 à,o 21.87 1 à . 0
.75 9.80 13.07 3.01 4.01 4.33 5.77 5.89 7.86 7.70 10.27 9.75 12.99 12.03 16.04
t
Valable uniquement pour les boulons dont les filets sont exclus de la section cisaillée. lorsque les filets .80 10.29 12.86 3.16 3.95 4.55 5.68 6.19 7.73 8.08 10.10 10.23 12.78 12.63 15.78
sont inclus dans cette section, les contraintes et les charges admissibles pour un rapport cisaillement-tension
de .6 s'appliquent à tous les rapports excédant cette donnée. .85 10.75 12.65 3.30 3.88 4.75 5.59 6.46 7.61 8.44 9.93 10.69 12.57 13.19 15.52
tt On doit s'assurer que les charges admissibles n'excèdent pas les limites des appUis. .90 11.19 12.43 3.43 3.81 4.94 (.49 6.73 7.48 8.79 9.77 11.12 12.36 13.73 15.26
.95 11.61 12.22 3.56 3.75 5.13 5.40 6.98 7.35 9.11 9.59 11.53 12.14 14.24 14.99

TABLEAU 2: BOULONS ASTM A325 DANS L'ASSEMBLAGE PAR ADHÉRENCE 1.00 1.00 12.00 12.00 3.68 3.68 5.30 5.30 7.22 7.22 9.42 9.42 11.93 11.93 14.73 14.73
CHARGES ADMISSIBLES POUR LES BOULONS EN KIPS .95 12.39 11.77 3.80 3.61 5.47 5.20 7.45 7.08 9.73 9.25 12.32 11.70 15.21 14.45
Contrainte
Rapport Rapport en Contrainte
Diamètre nominal des boulons en pouces .90 12.80 11.52 3.93 3.54 5.66 5.09 7.70 6.93 10.05 9.05 12.73 11.45 15.71 14.14
tension· cisai!- en 13.15 13.80
cIsail- lement-
cisai!-
tension
.85 13.23 11.24 4.06 3.45 5.85 4.97 7.96 6.76 10.39 8.83 11.18 16.24
lement
lement tension k/p02 k/p02 % % Ys
'c,,,,,,,",,,
1
~-- .80
.75
13.68
14.14
10.94
10.60
4.20
4.34
3.36
3.25
6.04
6.25
4.83 8.22 6.58
4.69 8.50 6.38
10.74
11.11
8.59
8.33
13.60
14.06
10.88
10.54
16.79
17.35
13.43
13.02
C" .. II,,,,.nt Tension C,,''',.,'' T."m" C,saillem.nt To",ion To""on C""II.m'nt ren"on

0 15.00 0 4.60 0 6.63 0 9.02 0 11.78 0 14.91 0 .70 14.62 10.23 4.48 3.14 6.46 4.52 8.79 6.15 11.48 8.04 14.53 10.17 17.94 12.56
0.1 14.63 1.46 4.49 .449 6.46 .646 8.80 .880 11.49 1.15 14.55 1.45 .65 15.11 9.82 4.64 3.01 6.68 4.34 9.09 5.91 11.87 7.72 15.02 9.76 18:55 12.06
0.2 14.29 2.86 4.38 .876 6.31 1.26 8.59 1.72 11.22 2.24 14.20 2.84 .60 15.62 9.37 4.79 2.87 6.90 4.14 9.39 5.63 12.27 7.36 15.52 9.31 19.16 11.50
0.3 13.95 4.19 4.28 1.28 6.16 1.85 8.39 2.52 10.96 3.29 13.87 4.16 .55 16.13 8.87 4.95 2.72 7.12 3.92 9.70 5.33 12.67 6.97 16.03 8.82 19.79 10.89
0.4 13.64 5.45 4.18 1.67 6.02 2.41 8.20 3.28 10.71 4.28 13.55 5.42 .50 16.64 8.32 5.11 2.55 7.35 3.68 10.01 5.00 13.07 6.53 16.54 8.27 20.42 10.21
0.5 13.33 6.67 4.09 2.04 5.89 2.94 8.02 4.01 10.47 5.24 13.25 6.63
4.71 10.24 6.15 12.96 7.78 .45 17.15 7.72 5.26 2.37 7.58 3.41 10.31 4.64 13.47 6.06 17.05 7.67 21.04 9.47
0.6 13.04 7.83 4.00 2.40 5.76 3.46 7.84
2.74 5.64 7.68 5.37 10.03 7.02 12.69 8.88 .40 17.65 7.06 5.41 2.17 7.80 3.12 10.61 4.24 13.86 5.54 17.64 7.02 21.66 8.66
0.7 12.77 8.94 3.92 3.95 .35 18.12 6.34 5.56 1.95 8.01 2.80 10.90 3.81 14.23 4.98 18.01 6.30 22.24 7.78
0.8 12.50 10.00 3.84 3.07 5.52 4.42 7.52 6.01 9.82 7.85 12.43 9.94
4.87 7.36 6.63 9.62 12.17 10.95 .30 18.57 5.57 5.70 1.7,1 8.20 2.46 11.16 3.35 14.58 4.38 18.46 5.54 22.79 6.84
0.9 12.24 11.02 3.76 3.38 5.41 8.65 .25 18.97 4.74 5.82 1.46 8.38 11.41 2.85 14.90 3.73 18.86 4.71 23.28 5.82
2.10
1.0 1.0 12.00 12.00 3.68 3.68 5.30 5.30 7.22 7.22 9.42 9.42 11.93 11.93
.20 19.32 3.86 5.93 1.19 8.54 1.71 11.62 2.32 15.18 3.04 19.21 3.84 23.71 4.74
0.9 11.74 13.04 3.60 4.00 5.19 5.76 7.06 7.84 9.22 10.24 11.67 12.96 19.61 2.94
8.98 11.22 11.36 14.20 .15 6.02 .90 8.66 1.30 11.79 1.77 15.40 2.31 19.49 2.92 24.07 3.61
0.8 11.43 14.29 3.51 4.38 5.05 6.31 6.87 8.59
.10 19.82 1.98 6.08 .61 8.76 .88 11.92 1.19 15.57 1.56 19.70 1.97 24.33 2.43
0.7 11.05 15.79 3.39 4.84 4.88 6.98 6.65 9.49 8.68 12.40 10.99 15.69
.05 19.96 1.00 6.12 .31 8.82 .44 12.00 .60 15.67 .78 19.83 .99 24.49 1.22
0.6 10.59 17.65 3.25 5.41 4.68 7.80 6.37 10.61 8.32 13.86 10.52 17.54 6.14 0 8.84 0 12.03 0 15.71 0 19.88 0 24.54 0
3.07 6.14 4.42 8.84 6.01 12.03 7.85 15.71 9.94 19.88 0 20.00 0
0.5 10.00 20.00
0.4 9.23 23.08 2.83 7.08 4.08 10.19 5.55 13.88 7.25 18.12 9.18 22.94
0.3 8.18 27.27 2.51 8.37 3.61 12.05 4.92 16.40 6.43 21.42 8.13 27.11
0.2 6.67 33.33 2.04 10.23 2.94 14.73 4.01 20.04 5.24 26.18 6.63 33.13
1.25 5.00 1.53 2.21 3.01 3.93 4.97 i
à 0 à 0 40.00 à 0 12.27 li 0 17.67 à 0 24.05 li 0 31.42 à 0 39.76
------- t On doit s'assurer de ne pas excéder la contrainte admissible de l'appui

Canadian Institute of Steel Construction


Fig. 29.17 Charges admissibles en kips pour les boulons et les ri1lets soumis il la tension el au cisaillement
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 647
ment / tension de .8, on obtient le nombre peut résister à une tension de 4.55 kips et réparties à l'intérieur. C'est pourquoi dans
requis de boulons de Ys po à un effort de cisaillement de 5.68 kips, ce les travaux d'études sur les cylindres à pa-
qui suffit amplement. roi mince, on admet que les efforts dus à
80 100
Nb =-- = 7.8, c'est-à-dire la pression soient uniformément répartis
Exemple 18,' Rivets en tension et en ci- dans toute l'épaisseur du matériau.
10.31 12.89 saillement. Une attache (Fig. 29.18) doit
8 boulons. résister à un effort de cisaillement de 80 La pression aux extrémités applique une
c) En utilisant les charges inscrites au kips et à une tension de 100 kips. Calculer tension longitudinale sur la paroi du cylin-
tableau 2 pour des rapports cisaillement! le nombre de rivets de Ys po indépendam- dre qui subit aussi une pression radiale.
tension de .8, on calcule le nombre requis ment de la résistance des surfaces d'appui.
de boulons de Ys po comme suit: Nb = Exemple 19,' Un réservoir riveté de 4
Solution,' Le rapport tension / cisaille- pieds de diamètre en tôle d'acier de Y<I po
80 100
= 11.6, c'est-à-dire 12 bou- 100 doit résister à une pression de 150 Ib/po2.
6.87 8.59 ment - - = 1.25 n'apparaît pas au tableau Déterminer le diamètre des rivets requis
Ions. 80 pour un pas de rivure de 3 po tant sur la
circonférence qu'au long de la paroi.
3 de la figure 29.17 puisqu'il est supérieur
à 1. Il faut donc utiliser le rapport cisaille-
Solution,'
80 1. Calcul du diamètre des rivets pour le
ment / tension de - - = .8. Pour ce rap-
100 joint longitudinal: une coupe du rése·rvoir
apparaît à la figure 29.19B. La pression de
port, un rivet de Ys po peut supporter un 150 Ib-po2 se répartit également sur toute
effort de cisaillement de 6.58 kips et une la surface. La pression totale en tension P
tension de 8.22 kips. sur chaque demi-paroi du réservoir se dé-
. . Le nombre requis de rivets égale : termine à partir d'un plan passant par l'axe:
Fig. 29.18 Tension et cisaillement combinés pour les P = 150 Ib/p02 x 48 po x 72 po =
rivets et les boulons ASTM A325 80 100
- - ou - - = 12.2, c'est-à-dire 13 rivets. 518 400 lb. Cette pression agit donc éga-
6.58 8.. 22 lement en sens opposé sur les deux derniè-
res sections du réservoir.
Dans les exemples précédents, on négli-
geait la résistance de la surface d'appui. Un pas de rivure de 3 po suffit pour cal-
Cependant, dans certains assemblages, la ré- culer la dimension du rivet fermant le joint.
Rivets en tension et en cisaillement com·
binés. On a compilé les tableaux de la fi- sistance de la surface d'appui peut limiter
la résistance au cisaillement du rivet. Il im- La pression égale donc :
gure 29.17 et on a préparé les exemples
suivants d'après la norme S16-1961 de porte donc de vérifier la résistance de l'ap-
pui pour s'assurer que l'effort n'excédera 150 X 48 X 3
l'ACNOR qui stipule que le rapport des ef- 10 800 lb ou
forts combinés en tension et en cisaillement pas la contrainte admissible. 2
est: Tensions sur les cylindres à paroi mince. charge appliquée sur chaque rivet. Suivant
Les joints rivetés ou soudés sont importants les explications déjà données pour la cons-
-'l'a+
2 ua 2
~ dans la construction de chaudières et de truction de chaudières, le trou de rivetage
réservoirs, car les gaz ou les liquides sou- a 1/16 po de plus que le diamètre du rivet
où mettent les parois à des pressions également et il sert de base pour tous les calculs de
'l'a = contrainte admissible en cisaille- contrainte. En consultant le tableau pour
ment si le rivet ne subit pas une contrainte de 15 k/p02 sur une section
d'autre contrainte cisaillée (Fig. 29.10), on établit des con-
traintes de 9.02 et de 11.78 k/p02 pour des
ua contrainte admissible en tension
rivets de respectivement Ys po et 1 po. Le
si le rivet ne subit pas d'autre
diamètre du rivet de Ys po égale 15/16
contrainte
po après la pose. On calcule la charge ad-
'1' = contrainte en cisaillement subie RIVURE missible d'après cette dimension. La charge
CI RCONFÉRENTI ELLE
par le rivet admissible pour un rivet de 15/16 po de
diamètre est donc: Section X Charge =
u = contrainte en tension subie par .69 p2 X 15 k/p02 = 10 350 lb. Puisque
le rivet cette charge est inférieure à la charge ap-
Exemple 17: Rivets en tension et en ci- pliquée, il faut donc reprendre le calcul
saillement. Un rivet doit résister à une ten- pour un rivet de 1 po de diamètre. La char-
sion de 4 kips et à un effort de cisaillement ge admissible pour un rivet de 1 po posé
de 5 kips. Déterminer le diamètre du ri- dans une plaque en acier de Y<I po égale
vet indépendamment de la résistance des RIVURE Il 250 lb. Le joint longitudinal requiert
surfaces d'appui. LONGITUDINALE donc des rivets de 1 po.
Al TERMINOLOGIE
Solution,' Au tableau 3 de la figure 29.17 2. Calcul du diamètre des rivets sur la
pour un rapport tension / cisaillement de circonférence. La pression sur le couvercle
4/5 ou .8, on note qu'un rivet de 3/4 po Fig. 29.19 Cylindre à paroi mince du réservoir = Pression X Surface. Nom-
648 LA MÉCANIQUE STATIQUE

bre de pas de rivure pour chaque section égale % po et cene des plaques de recou- 5. Un joint boulonné subit une tension
'7T x Dia vrement est de lA po. Les rivets ont 'Vs po et un effort de cisaillement combinés (Fig.
de diamètre. Calculer les contraintes les 29.24). L'effort de cisaiIIement est de 90
Pas de rivure plus importantes dans ce joint lorsqu'on kips et la tension est de 140 kips. Calculer
. '. Pression pour chaque pas de rivure soumet la plaque de la chaudière à une le nombre de rivets de % po requis pour
tension de 8 000 Ib/po2. une liaison sur appui lorsque la tige filetée
Pression sur le couvercle passe par la section cisaiIIée et lorsque la
tige lisse se situe dans la section cisaillée.
Nombre de pas de rivure
Refaire le même calcul pour une liaison par
Pression x '7T D2 adhérence.

4
r
'7TD

Pas de rivure
Pression x Pas de rivure x Diamètre

4
-
90 KIPS

150 X 3 X 48
= 5400 lb.
l
140 KIPS
4
Fig. 29.24 Boulonnage soumis à la tension et au
Nota: Lorsque le pas de rivure sur les joints
cisaillement
circonférentiels et longitudinal est le même,
l'effort par pas de rivure sur la circonfé-
rence égale la moitié de la charge par pas Fig. 29.21 Rivure double à couvre· joints inégaux 6. Un joint riveté doit résister à un ef-
de rivure sur le joint longitudinal. fort de cisaillement de 120 kips et à une
Si on se reporte au tableau de la figure 3. On fixe les éléments d'un joint de tension de 90 kips. Déterminer le nombre
29.10, on constate que la charge admissible charpente au moyen de quatre rivets de % de rivets de 1 po requis, en omettant la ré-
pour un rivet de % po comportant une sec- po (Fig. 29.22). Les plaques ont ~ po d'é- sistance de la surface d'appui.
tion cisaillée égale 5 565 lb en fonction paisseur et 6 po de largeur. Calculer les
7. On construit une chaudière de 42 po
d'un rivet de 11/16 po de diamètre; pour contraintes les plus importantes lorsqu'on
de diamètre en plaque d'acier de 5/16 po.
une plaque en acier de lA po, cette charge applique une tension de 18000 lb.
En fonction d'une pression de 200 Ib/po2
égale 7 734 lb. et d'un pas de rivure de 3 po, calculer la

I~
Diamètre du rivet requis sur la circonfé- o dimension des rivets requis.
rence: % po. 0, ,..0
~O-'
JOINTS SOUDÉS 1

PROBLÈMES SUR En plus du rivetage, on emploie également


LES JOINTS BOULONNÉS OU RIVETÉS le soudage pour l'assemblage de l'acier de
charpente. Des bâtis en acier soudé ont aus-
1. Une base comporte une rivure à cou-
si remplacé plusieurs pièces coulées à cause
vre-joints (Fig. 29.20). L'épaisseur des pla- Fig. 29.22 Rivure à clin de leur faible prix de revient, de leur plus
ques jointes est de ~ po et cene des pla- grande résistance et de leur poids réduit.
ques de recouvrement est de 5/16 po. Les
rivets ont 'Vs po de diamètre et sont espa- 4. Une ferme doit supporter des efforts La contrainte admissible pour les joints
cés de 4 po. Calculer la contrainte sécuri- de 90 kips et de 75 kips appliqués respecti- de soudure, indépendamment de la direction
taire pour ce joint. Matériau de la plaque: vement sur le chevron et sur l'entrait (Fig. de la force appliquée, a été établie avant
acier A7. 29.23). Calculer le nombre de rivets de % l'avènement de l'acier à haute résistance
po requis pour résister à ces efforts. dans la construction de bâtiment, par l'ap-
2. Une rivure double à couvre-joints iné- plication d'un coefficient de sécurité de 3
gaux sert dans la construction d'une chau- aux résultats des essais de charge de rup-
dière (Fig. 29.21). L'épaisseur de sa paroi ture. Pour plus de commodité, on a fixé
la contrainte admissible à 500 lb par pouce
courant du cordon pour chaque 1/16 po
DEUX L 4 x4xi
de la dimension de la soudure. Des amélio-
rations dans la fabrication d'électrodes et
GOUSSET i67
dans leur utilisation ont permis d'augmenter
DEUX L 3i x 3i x i la valeur de 500 lb à 600 lb. Puisque la
contrainte de rupture du métal à soudure
déposé par des électrodes de la série E70
est d'environ 15% supérieure à cene des
métaux employés auparavant, on peut donc
Fig. 29.20 Rivure à couvre· joints Fig. 29.23 Ferme rivée augmenter d'autant cette contrainte. Pour
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 649
Fig. 29.25 Résistance des cordons de soudure à
angle

encore plus de commodité, la contrainte ad-


ANGLE VIF :RRON7 missible dans ce cas a été établie à 700 lb
~ ''''''UA NO,,"m ~ par pouce courant pour 1/16 po de la di-

1 __iA L--i
,.. 1
mension de la soudure. L'accroissement de
la résistance de l'acier A36 comparative-
ment à celui des aciers A7 et A373, pour
E (MOINS DE !) - DIM. MAX. DU CORDON = E DIM. MAX DU L MIN. = 5 x E lesquels on avait établi des contraintes ad-
CORDON = l E PAS MOINS DE 1" missibles, correspond à l'augmentation de
E (l ET PLUS) - DIM. MAX. DU CORDON = E - ~
la résistance des électrodes E70 par rap-
port à celle des électrodes E60 qu'on uti-
lisait auparavant. Il s'ensuit que la contrain-
te admissible pour les joints de soudure au
moyen des électrodes E60 convient aux
aciers A242, A440, A441 ainsi qu'à l'acier
A36.

SOUDURES COMBINÉES
Lorsqu'on utilise deux genres courants de
soudures ou plus, tels que les cordons de
soudure à angle, à franc-bord ou à bords
chanfreinés, ou encore des soudures en bou-
chon pour joindre deux pièces, on calcule
séparément la résistance de chaque soudure.
La résistance des soudures combinées se cal-
cule en fonction de leur position par rapport
à l'axe du groupe de soudures.

PÉNÉTRATION PÉNÉTRATION PÉNÉTRATION PÉNÉTRATION PÉNÉTRATION PÉNÉTRATION


PARTI ELLE PARTI ElLE COMPLÈTE PARTIElLE COMPLÈTE COMPLÈTE

cEU AMORCE DU
JOINT = E - !
~ CORDON EN J
cf=U CORDON EN V
SOUDAGE AVEC
CORDON EN J r SOUDAGE AVEC

~ l l REPRISE À L'ENVERS REPRISE À L'ENVERS


SOU

r:=u
1 1
E MAX. =t
AMORCE DU
JOINT = i E
E MAX. =!
AMORCE DU
JOINT = l E
E MAX. =~
~ AMORCE DU
JOINT = E - !
~
À FRANC·BOR D À FRANC·BORD OUVERT À FRANC·BORD OUVERT CORDON EN U CORDON EN X
CORDON EN V
SOUDAGE AVEC SOUDAGE AVEC
SOUDAGE D'UN COTÉ SOUDAGE D'UN CÔTÉ REPRISE À L'ENVERS SOUDAGE D'UN COTÉ REPRISE À L'ENVERS

Fig. 29.26 Résistance des cordons de soudure des joints aboutés


650 LA MÉCANIQUE STATIQUE

SOUDURES À ANGLE métriques soumises à des efforts symétri-


ques devraient avoir des longueurs égales.
On emploie la soudure à angle pour joindre
Dans le cas contraire, la longueur de cha-
deux pièces formant un angle ordinairement
que cordon est proportionnelle' à l'effort au-
droit. Dans le calcul de la résistance des
quel il doit résister. Pour des pièces non sy-
soudures à angle, la section efficace égale
métriques (Fig. 29.28), on admet que l'axe
le produit de la longueur du cordon par
des efforts coïncide avec l'axe neutre de la
l'amorce de l'angle. Le tableau de la figure
cornière. La longueur des cordons se cal-
29.25 indique la résistance des soudures à
cule en fonction du rapport Ll x A =
angle calculée d'après leur section efficace.
L 2 X B.
La longueur efficace d'un cordon de sou-
dure doit avoir au moins quatre fois sa di- Exemple 3: Une cornière ASTM A7 de
mension nominale. Lorsqu'on joint des 5 po x 3 po x 1;2 po soudée à une plaque
barres plates soumises à une tension uni- en acier supporte une tension de' 54 kips
quement par des soudures longitudinales, la 15T (Fig. 29.28). Calculer la longueur de cha-
longueur de chaque cordon doit égaler au Fig. 29.27 Cordon de soudure à angle de chaque que cordon en admettant que l'effort se
moins la distance qui les sépare. côté d'une barre plate en acier transmet dans l'axe neutre de la cornière.

On peut utiliser des points de soudure Solution: D'après le tableau de la figure


lorsque la résistance à transmettre est infé- trainte admissible par pouce courant d'une 29.25, le plus grand cordon de soudure ad-
rieure à celle qu'offriraient les cordons de soudure de 7/16 po égale 4 200 lb. missible sur une pièce à bord arrondi égale
soudure les plus faibles. Cependant, la lon- % E. Or, la valeur E correspond à l'épais-
Longueur minimale admissible des cor- seur de 1;2 po de la cornière. La dimension
gueur minimale de chaque point n'est pas
2000 x 15 de la soudure s'établit donc comme suit:
inférieure à quatre fois la dimension de la dons = = 7.2 po. La lon-
soudure avec un minimum de 11;2 po. % x 1;2 = % po. La contrainte linéaire
4200
admissible pour une soudure de % po égale
La soudure en bouchon rond ou oblong gueur de chaque cordon égale donc 3.6 po.
3.6 kips.
s'emploie pour transmettre des efforts de ci- Lorsqu'on joint des pièces soumises à des .'. Longueur minimale admissible des cor-
saillement entre des joints à clin ou à re- efforts en tension ou en compression par 54
couvrement et pour éviter la déformation une soudure de chaque côté (Fig. 29.27), dons = - - = 15 po. En consultant les
ou la séparation de pièces. On l'emploie on doit disposer les cordons parallèlement 3.6
aussi pour joindre plusieurs éléments d'as- à l'effort appliqué sur ces pièces. Les cor- manuels de la CISC ou de la AISC, on dé-
semblage. On ne doit pas considérer com- dons disposés de chaque côté de pièces sy- couvre que' la face extérieure de l'aile la
me des soudures en bouchon des joints de
soudure à angle dans des trous ronds ou
oblongs. On calcule leur résistance en fonc-
tion de la longueur efficace du cordon, la-
quelle correspond à l'axe de l'amorce.
Fig. 29.28 Cordon de soudure à angle
Exemple 1: On soude une barre en acier de chaque côté d'une cornière
de 1;2 po x 2 po à une plaque en acier au
moyen de deux cordons de soudure de 14
po, d'une longueur de 4 po de chaque côté 54 KI PS
de la barre. Quelle est la charge admissible
de la soudure si on utilise des électrodes MOMENTS APPLIQUÉS SUR

E60xx? AXE NEUTRE UN POINT DU COROON L,

Solution: D'après le tableau de la figure


29.25, la contrainte admissible par pouce I--s
courant d'un cordon de soudure de 14 po
égale 2 400 lb. La longueur totale des cor-
~
54 KIPS
dons est de: 4 po x 2 = 8 po.
t- s-j
. '. Charge admissible
19200 lb.
= 2 400 X

Exemple 2 : On suspend un appareil d'ùn


8

t ~2.s r
~t--
poids de 15 tonnes à une barre en acier de
1;2 po x 4 po soudée à une plaque en acier Fig. 29.29 Cordon de soudure à angle
(Fig. 29.27). Calculer la longueur mini- de chaque côté et à l'extrémité d'une 54 KI PS
male admissible des cordons de soudure re- cornière
AXE NEUTRE MOMENTS APPLIQUÉS SUR
quis pour résister à cette force en utilisant 1

des électrodes E60xx.

Solution: Pour une plaque de 1;2 po d'é-


-1 UNPOINJ DU CORDON L,

paisseur, on ne doit pas utiliser une soudure ~s---;-"


de plus de 7/16 po (Fig. 29.25). La con- ~
54 KI PS
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 651
plus courte se situe à une distance de 1.75 me plan. Dans le calcul de la résistance des L'épaisseur d'une tôle en acier G40.4
po de l'axe neutre. joints bout à bout, la surface de ce cordon pouvant résister à une traction de 6 300 lb
Considérant la charge de 54 kips trans- de soudure égale le produit de la longueur 6300
mise à la plaque par les cordons, on dé- du cordon par l'amorce. L'amorce du joint par pouce linéaire égale donc
termine les efforts Pl et P 2 appliqués sur se détermine d'après l'épaisseur des pièces, 20000
chacun d'eux au moyen de la formule sui- l'ouverture et le genre de joint, et selon que .315 po.
vante: Pl = 3.6 X LI' P 2 = 3.6 X L 2 l'on a une soudure simple ou reprise à l'en-
Au tableau de la figure 29.26, on note
et Pl et P 2 = 54 kips (Fig. 29.28: vers (tableau de la figure 29.26).
que j'amorce d'une soudure simple en V,
Moments appliqués sur un point du cor- Exemple 5: Un cordon de soudure à soumise à une tension, égale E - 114 po et
don L 2 ). En calculant les moments sur un franc-bord relie deux plaques en acier A373 que E représente l'épaisseur de la plaque.
point quelconque de la longueur L 2 (con- de 114 po X 10 po. Calculer la charge ad- Nous avons donc: E = amorce 114 po =
sulter la figure 29.33 pour le calcul des missible en tension pour cette soudure. .315 po + 1/4 po = 9/16 po pour suppor-
moments), on arrive à: Solution: Au tableau de la figure 29.26, ter la charge sans danger.
Pl X 5 = 54 X 1.75 l'amorce d'un joint à franc-bord = % E
3.6 X LI X 5 = 54 X 1.75 ou 114 po X % = 3/16 po. D'après le ta-
.'. LI 5.25 po bleau de la figure 29.8, la contrainte ad-
LI + L 2 = 15 po missible pour l'acier A373 égale 20 kips.
.'. L 2 = 15 - 5.25 = 9.75 po .'. Charge admissible = Surface X Con-
1. Calculer la charge admissible sur une
Exemple 4: Reprendre le même exem- trainte = .1875 X 10 X 20 = 37.5 kips.
soudure à franc-bord joignant deux plaques
ple que le précédent en ajoutant un cordon Exemple 6: Une chaudière de 3 pieds en acier A373 de 114 po X 6 po.
de soudure transversal (Fig. 29.29). de diamètre, en acier G40.4, doit résister à
Solution: Comme la longueur totale des une pression de 350 lb/po". L'unique joint 2. Reprendre le problème 1 pour une sou-
cordons s'établit à 15 po et qu'il y a un en V est soudé d'un seul côté. Calculer dure à franc-bord avec reprise à l'envers.
cordon transversal de 5 po, la longueur to- l'épaisseur de la plaque en acier utilisée 3. On soude une plaque en acier G40.4
tale des cordons longitudinaux LI et L 2 est pour construire cette chaudière. de 1J2 po X 10 po sur une autre plaque
donc de 10 po. par une soudure de % po de chaque côté.
Les 15 pouces de cordon doivent trans- Calculer la longueur des deux cordons qui
mettre l'effort passant par l'axe neutre de résisteront à une contrainte de 15 000 Ib/
la cornière. po".
Pour fin de calcul, admettons que les 4. On soude bout à bout par un cordon
trois cordons de soudure subissent des ef- de soudure en U double deux plaques en
forts combinés Pl' P 2 et P 3 totalisant 54 acier de charpente ASTM A242, d'une
kips (moments appliqués sur un point du épaisseur de 11J2 po. Calculer la contrainte
cordon L 2 , Fig. 29.29). Pl appliqué dans admissible par pouce courant.
l'axe de LI égale 3.6Ll kips. P 2 appliqué 5. On soude un arbre en acier 040.4 à
dans l'axe de Lz égale 3.6L2 kips. P 3 appli- une plaque en acier par un cordon de sou-
qué au centre du cordon de 5 po ou à dure de 1/4 po. Calculer la charge admis-
2.5 po de Pl égale 5 X 3.6 = 18 kips. sible en tension que peut supporter cette
Nota: Dans le calcul des moments, une soudure, ainsi que la charge en cisaillement.
force agissant sur un levier dans le sens 6. Une cornière de 4 po X 4 po X o/s
des aiguilles d'une montre est positive. Fig. 29.30 Section soudée d'une chaudière
po, soudée à une plaque en acier, supporte
Elle est négative si elle agit en sens con-
une charge de 90 kips. Calculer la longueur
traire. Un moment représente le produit Solution: La figure 29.30 illustre une des cordons de soudure longitudinaux de
d'une force par la longueur du levier sur coupe dans l'axe de cette chaudière. La 7/16 po, l'axe de l'effort coïncidant avec
lequel elle agit. pression totale P appliquée sur le cylindre l'axe neutre.
Moments positifs résulte de la pression de 350 lb/po" qui agit 7. Reprendre le problème précédent en
(Pl X 5) + (P 3 X 2.5) perpendiculairement à chaque point de la
ajoutant un cordon de soudure transversal.
= (LI X 3.6 X 5) + (18 X 2.5) surface. En admettant qu'il s'agisse d'une
8. On a joint la paroi aboutée d'une
= 18 LI + 45 po kips chaudière à paroi mince, la résultante P de
cette pression égale le produit de la pres- chaudière de 42 po de diamètre, en tôle
Moments négatifs d'acier A373 d'une épaisseur de 1h po, par
= 1.75 X 54 = 94.5 po kips sion en lb/poz par le diamètre en pouces,
par la longueur de la chaudière en pouces. un cordon de soudure en V. Calculer la
Moments positifs pression admissible en lb/po" à laquelle
= Moments négatifs La pression totale P est contrebalancée
cette chaudière peut résister.
18 LI + 45 po kips = 94.5 po kips par deux pressions d'égale intensité Pl et P 2'
Sur une longueur de 1 po de la paroi du 9. Reprendre le problème précédent en
18 LI = 49.5 po kips utilisant une soudure bout à bout en V, avec
cylindre on peut déterminer les pressions
LI 49.5 -:- 18 = 2.75 po reprise à l'envers.
LI + L 2 10 po P, Pl et Pz :
P = 350 X 36 X 1 = 12600 lb 10. Une chaudière de 42 po de dia-
.'. Lz 10 - 2.75 = 7.25 po mètre, en acier A373, doit résister à une
Pl et P 2 = 12600 lb
pression de 325 lb/po". On aboute la pla-
SOUDURES ABOUTÉES Pl = 12600 -:- 2 =6300 lb
que de la paroi que l'on soude à l'aide d'un
Par une soudure aboutée, on peut joindre Le joint en V doit résister à une contrainte cordon de soudure en V. Déterminer l'é-
deux pièces métalliques situées: dans un mê- de 6 300 lb par pouce linéaire. paisseur de la plaque.
652 LA MÉCANIQUE STATIQUE

poutres simples de dimensions et de profil identifié par la lettre P, indique la direc-


constants sur toute la longueur, sans tenir tion de la force (Fig. 29.32A). Les char-
On désigne par poutres les éléments de cons- compte des torsions et du flambage. De ges concentrées se déterminent générale-
truction travaillant surtout en flexion sous plus, on suppose que tous les efforts s'ap- ment en livres ou en kips (l 0001 lb). Une
l'action de charges verticales: solives et pliquent sur un même plan. charge uniformément répartie est une char-
poutres maîtresses de planchers, poutres de ge répartie également sur une partie de la
roulement, limons d'escalier, linteaux, piè- Genres de poutres. Les poutres se classent
poutre ou sur toute sa longueur et détermi-
ces du tablier et poutres principales de selon leur mode de support. Les plus cou-
née en livres par pied ou en kips par pied
ponts, etc. Les profilés en acier utilisés rantes sont les suivantes:
(lb/pi ou kips/pi). Le poids d'une poutre
comme poutres entrent aussi dans la cons- a) Poutres cantilever: poutre supportée fournit un exemple de ce genre de charge,
truction de bâtis de machines. Cette section à une seule extrémité que l'on représente en traçant une forme
du chapitre traite uniquement des études de b) Poutre simple: poutre supportée aux rectangulaire sur la poutre (Fig. 29.32B).
deux extrémités
Les forces ou réactions qui agissent vers
c) Poutre en porte-à-faux: poutre dont
le haut pour équilibrer le chargement se re-
l'une des extrémités ou les deux dépassent
présentent par Rl pour le côté gauche et
les points d'appui
par R 2 pour le côté droit. La somme des
d) Poutre encastrée: poutre dont les réactions Rl et R 2 appliquées vers le haut
deux extrémités sont encastrées contrebalance exactement les forces dirigées
A) POUTRE ENCASTRÉE EN PORTE·À·FAUX e) Poutre encastrée et appuyée: poutre vers le bas.
dont une extrémité est encastrée et l'autre
appuyée
f) Poutre continue: poutre appuyée sur
plus de deux points

H) POUTRE SIMPLE -
P 850 lb
1) MOMENT DE LA CLEF AU POINT C = l x F
APPUYÉE AUX DEUX EXTRÉMITÉS

It=RI ========t========I'['
A) TROIS MODES D'INDICATION DE CHARGES CONCENTRÉES
dJ 't- L

f
L2

C) POUTRE EN PORTE·À·FAUX
2) MOMENT DU LEVIER AU POINT A = P, X L, = P, X L,
(CHARGE TOTALE)
P LB

Irlill! 1: 11111 ,:III~

B) CHARGES UNIFORMÉMENT RÉPARTIES

0) POUTRE ENCASTRÉE AUX DEUX EXTRÉMITÉS


3) MOMENT DE LA MANIVELLE AU POINT C= P x l

1""1""1"1111": ';: f~'" ii: :1I1I1l111I1I1I11


RI R2

C) CHARGES CONCENTRÉES ET UNIFORMÉMENT RÉPARTIES


4) POUTRE CANTILEVER
E) POUTRE ENCASTRÉE À UNE EXTRÉMITÉ
MOMENT AU MUR =Px L
ET APPUYÉE À l'AUTRE Fig. 29.32 Représentation des charges sur une
poutre

(, r
2
Genres de charges. On divise le chargement

f~3
des poutres en charges concentrées et en
lR I
tR2 charges uniformément réparties. Une charge
concentrée s'applique sur une courte lon- 5) POUTRE SIMPLE

F) POUTRE CONTINUE gueur de la poutre. Dans les calculs, on MOMENT AU POINT P = R, X l, = R, X l,


remplace cette charge par un vecteur appli-
Fig. 29.31 Poutres ordinaires qué en un point. Ce vecteur, ordinairement Fig. 29,33 Calcul des moments
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 653
Solution: Calcul des moments au point 1 200 lb
d'appui de la réaction RI :
On appelle moment d'une force le produit
de cette force par la distance perpendicu- Moment positif = 5' X 1 200 lb
laire à sa direction, jusqu'au point ou à 6000 lb-pi
l'axe d'un levier sur lequel on l'applique. IS'
Moment négatif: 15' x R 2 lb A) R2
Un moment a donc pour effet de produire
. 1
la rotation d'un objet autour d'un point ou Moment négatif = Moment positif RESULTANTE
~
D'UNE CHARGE
d'un axe. La force se mesure généralement UNIFORMEMENT REPARTIE
15' X Re lb = 6000 lb-pi DE40LBAUPI
en livres ou en kips et la longueur du bras
6000< lb-pi 1 200 1b 600 1b 1
de levier en pieds ou en pouces. L'intensité
---------=
des moments se détermine donc en livres-
pieds, en livres-pouces ou en kips-pieds
15 pi
400 lb
S' 12'5'! 7'S'
1200 lb
(lb-pi, lb-po, kips-pi). IS'
1 200 - 400 = 800 lb
Lorsque plusieurs forces agissant sur un B)
point sont en équilibre, la somme des mo- Exemple 4: Reprendre l'exemple précé-
ments égale zéro. dent en ajoutant le poids de la poutre qui
est de 40 lb-pi (Fig. 29.35A).
Ainsi, la somme des moments qui tendent
à produire un mouvement de rotation dans
Fig. 29.35 Poutre simple avec charges concentrée
et uniformément répartie
le sens des aiguilles d'une montre (MO-
MENTS POSITIFS) autour d'un point ou
d'un axe, égale la somme des moments qui
tendent à produire une rotation en sens 900 lb ?
contraire (MOMENTS NÉGATIFS) autour
du même point. Cette loi de l'équilibre est
très utile pour résoudre les problèmes de
l s' 18' 1
réactions dans le calcul des poutres.
A 8 c
Exemple 1: On applique un effort de
20 lb à l'extrémité de la poignée d'une clef
à une distance de 12 po du centre du bou-
lon à serrer. Calculer le moment de la 400 lb
force. 300 lb

!
~
Solution: Le moment égale le produit de 14'
la force par le bras de levier, c'est-à-dire
20 X 12 = 240 lb-po.
D
Exemple 2: Une poutre cantilever sup-
porte une charge concentrée de 500 lb, à
CALCULER LES MOMENTS
une distance de 12 pieds du point d'appui.
Calculer le moment au mur, sans tenir
4 KIPS 14 KI PS
compte du poids de la poutre. 3 KIPS 600 lb 800 lb

Solution: Le moment de cette charge 5' i 8' l ! 12' 4' 1 1 6'


égale donc: 500 x 12 = 6 000 lb-pi.
f 15'

G
t t 30'
H
t f 22'
t
1 200 lb 4 KIPS

5' l 300 lb

8'
500 lb

1
t 24'
K
t M

Fig. 29.34 Poutre simple avec charge concentrée


800 lb 3 000 lb 1 000 lb
400 lb 700 lb

Exemple 3: Une poutre d'une longueur 3'1 J


de 15 pieds supporte une charge de 1200
lb, appliquée à une distance de 5 pieds de N
t 20'

l' Q
l'appui du côté gauche. Calculer les efforts CALCULER LES MOMENTS ET LES RÉACTIONS
de réaction, sans tenir compte du poids de
la poutre (Fig. 29.34). fig. 29.36 Problèmes sur les moments
654 LA MÉCANIQUE STATIQUE

I---- CISAILLEMENT
1
PLAN DE \ r-
ORCE A GAUCHE DU PLAN
AGISSANT VERS LE BAS

PLAN DE
CISAILLEMENT

)..J,","~ . ~"N J?r


75 lb

W
l1::::::==12';::===~
AGISSANT VERS LE HAUT 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT
A) CISAILLEMENT POSITIF B) CISAILLEMENT N~GATIF

Fig. 29.37 Identification de cisaillement positif ou


négatif

PLAN DE PLAN DE
Solution: Le poids total de la poutre CISAILLEME T CISAILLEMENT
égale 40 X 15 = 600 lb. Ce poids unifor- ~m------------O
mément réparti peut se remplacer par une
seule force de 600 lb appliquée au centre 75 lb - - EFFORT TRANCHANT SUR CE PLAN 100 lb - - EFFORT TRANCHANT
de la poutre (Fig. 29.35B), dont les mo- SUR CE PLAN
ments sont égaux sur les deux supports. 2) PLAN DÉTERMIN~ A2' DE LA CHARGE 2) PLAN D~TERMIN~ A 2' DE LA CHARGE

. '. En ajoutant les moments dont le bras


de levier = 15' / 2 = 7'-6" ou 7-5', on 75 lb
peut déterminer la valeur des réactions RI
et Re'
En prenant un point comme centre dans
l'axe de la réaction RI' les moments des
forces sont :
hT~~~~------O
(5 x 1200) + (7.5 X 600) O~~~n+--------O
/ EFFORT TRANCHANT
= 6000 + 4500 75 lb / ' SUR CE PLAN
...,r EFFORTTRANCHANT
300 lb SUR CE PLAN
= 10500 lb-pi
3) PLAN D~TERMINÉ A 6' DE LA CHARGE 3) PLAN D~TERMIN~ A 6' DE LA CHARGE
Moments négatifs = Moments positifs
15' x R., lb = 10500 lb-pi
.'. R 2 =-10500 -;- 15 = 700 lb
RI + R 2 = 1 800 lb
.'. RI = 1 800 - 700 = 1 100 lb

PROBLÈMES
SUR LES MOMENTS DES FORCES O~~~TM~~---O
Calculer les moments des forces et des ré- EFFORT TRANCHANT
/ EFFORT TRANCHANT / SUR CE PLAN
actions pour les problèmes iIIustrés à la fi- 75 lb SUR CE PLAN
500 lb
gure 29.36.
4) PLAN D~TERMIN~ À 10' DE LA CHARGE 4) PLAN D~TERMIN~ À 10' DE LA CHARGE

DIAGRAMMES
DES EFFORTS TRANCHANTS 75 lb

Toute poutre supportant une charge doit


résister à des efforts tranchants. Dans les
études de poutres, il est donc indispensable DIAGRAMME DES
de connaître l'intensité de ces efforts. L'ef- EFFORTS TRANCHAN S
fort tranchant vertical agissant sur un plan
quelconque d'une poutre, égale la somme
algébrique de toutes les forces extérieures
appliquées entre la section considérée et
l'une des extrémités de la pièce. En résumé, 15) PLAN D~TERMIN~ AU MUR 5) PLAN D~TERMIN~ AU MUR
l'effort tranchant appliqué sur un plan quel- A) AVEC CHARGE CONCENTRÉE B) AVEC CHARGE UNIFORM~MENT RÉPARTIE
conque égale la réaction sur cette section
moins le chargement. On entend par section, Fig. 29.38 Préparation d'un diagramme des efforts tranchants pour les poutres cantilever
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 655
la surface de coupe verticale sur le plan Exemple 2: Tracer le diagramme des ef- Solution: En calculant les efforts tran-
choisi pour effectuer les calculs. Seuls les forts tranchants pour une poutre cantilever chants sur diverses sections de la poutre,à
efforts appliqués à gauche des sections sont à chargement uniformément réparti (Fig. partir de l'extrémité libre, on obtient:
calculés dans cette partie du chapitre. 29.38B). Ta 0 - 0 = 0 lb
Un effort tranchant peut être positif ou Solution: En calculant les efforts tran- Tl 0 - (1 X 50) - 50 lb
négatif. Lorsque le sens de tous les efforts chants sur diverses sections de la poutre, à T4 0 - (4 X 50) -200 lb
verticaux du côté gauche d'une section se partir de l'extrémité libre, on obtient: Ts 0 - (6 X 50) -300 lb
dirige vers le haut, on identifie l'effort tran- Tg 0 - (6 X 50) -300 lb
Ta 0 0 = 0 lb
chant par le signe plus (positif). Lorsque TH 0 - (6 X 50) -300 lb
T2 0 ( 2 X 50) -100 lb
le sens de ces mêmes efforts se dirige vers T6 0 (6 X 50) -300 lb Exemple 4: Tracer le diagramme des ef-
le bas, on identifie cet effort tranchant par T la 0 (10 X 50) -500 lb forts tranchants pour une poutre cantilever
le signe moins (négatif). T l2 0 (12 X 50) -600 lb dont le chargement comprend un effort ap-
On représente ces données par un dia- pliqué à l'extrémité libre et une charge uni-
Exemple 3: Tracer le diagramme des ef-
gramme des efforts tranchants, ordinaire- formément répartie à l'extrémité supportée.
forts tranchants pour une poutre cantilever
ment tracé sous le diagramme de charge- supportant un chargement uniformément ré- Solution: En calculant les efforts tran-
ment de la poutre. On base ce diagramme parti sur l'extrémité libre de la poutre (Fig. chants sur diverses sections de la poutre,
sur une ligne d'efforts tranchants nuls, tra- 29.39A). à partir de l'extrémité libre, on obtient:
cée à la même échelle que le diagramme de
Ta = 0 - 500 = -500 lb
chargement. On inscrit les efforts tranchants
T 4 = 0 - 500 = -500 lb
positifs au-dessus de cette ligne et les efforts
T 8 = 0 - [(1 X 55) + 500] = -555 lb
négatifs au-dessous. Quant à l'intensité, elle
T 12 = 0 - [(5 X 55) + 500] = -775 lb
correspond à la longueur des traits verti-
T l5 = 0 - [(8 X 55) + 500] = -940 lb
caux tracés à une échelle appropriée.
On identifie les efforts tranchants appli- Exemple 5: Tracer le diagramme des ef-
qués sur une section par la lettre T, dont forts tranchants pour une poutre cantilever
la valeur égale l'intensité de l'effort tran- supportant une charge uniformément répar-
chant vertical. Cette lettre est suivie d'un -300 lb tie, en plus d'une charge concentrée appli-
nombre qui indique la distance horizontale Al CHARGE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE À quée au centre de la poutre (Fig. 29.39C).
L'EXTRÉMITÉ DE LA POUTRE
de cette section à l'extrémité gauche de la
Solution: En calculant les efforts tran-
poutre. Ainsi T 4 identifie un effort tran- 500 lb chants sur diverses sections de la poutre, à
chant appliqué sur un plan situé à une dis-
partir de l'extrémité libre, on obtient:
tance de 4 pieds soit de l'extrémité gauche
d'une poutre cantilever, soit du point d'ap- Ta = 0-0 = 0 lb
T4 = 0-(4 X 80) = -320 lb
pui situé à gauche d'une poutre simple. Ce
point d'appui coïncide nécessairement avec Tg = 0 - [( 8 X 80)+650] = -1 290 lb
la force de réaction RI' Dans les exemples T 12 = 0-[(12x80)+650] = -16101b
et les problèmes suivants, on ne tiendra pas T 18 = 0 - [(18 X 80)+650] = -2090 lb
compte du poids de la poutre à moins qu'il
n'en soit fait mention. POUTRES SIMPLES
-940 lb
Pour tracer un diagramme des efforts tran-
POUTRES CANTILEVER BI CHARGE CONCENTRÉE ET CHARGE chants dans une poutre simple, il faut d'a-
On devrait tracer les poutres cantilever en
PARTIELLEMENT RÉPARTIE bord déterminer l'intensité des réactions. Ce
diagramme se trace ensuite comme celui
situant à droite l'extrémité supportée de la
poutre. 650 lb d'une poutre cantilever. Pour fin de calcul,
on détermine l'effort tranchant Ta pour la
Exemple 1: Tracer le diagramme des ef- section limite près de la réaction RI et l'ef-
forts tranchants pour une poutre cantilever fort tranchant pour la section R 2 s'applique
supportant une charge concentrée, appli- à la section près de la réaction R 2 •
quée sur l'extrémité libre (Fig. 29.38A).
Exemple 6: Tracer un diagramme des ef-
Solution: En calculant les efforts tran- forts tranchants pour une poutre simple sou-
chants agissant à gauche de diverses sec- mise à une charge concentrée de 800 lb ap-
tions de la poutre, on obtient: pliquée au centre de la poutre (Fig. 29.40A).
Ta 0 75 -75 lb
T2 0 75 -75 lb Solution: La symétrie du chargement dé-
-1 290 lb montre que les réactions égalent 400 lb
T6 0 75 -75 lb
T 1a 0 75 -75 lb -2 090 lb chacune. Selon les indications précédentes,
T 12 0 75 -75 lb le diagramme des efforts tranchants se tra-
Cl CHARGE CONCENTRÉE ET CHARGE ce en fonction des efforts appliqués à gau-
Puisqu'il n'y a aucune réaction à gauche UNIFORMÉMENT RÉPARTIE che de chaque section. À l'extrémité gauche
des sections, les efforts tranchants sont tous Fig. 29.39 Diagramme des efforts tranchants pour de la poutre, il n'y a que la force de réac-
négatifs et se tracent sous la ligne de base. les poutres cantilever tion RI dirigée vers le haut. Ainsi, à ce
656 LA MÉCANIQUE STATIQUE
Sur chaque section de la poutre, juste à
BOO lb gauche du centre, on ne rencontre aucun
s' t s effort supplémentaire. Ainsi, entre T o et T s,
l'effort tranchant égale + 400 lb. Au cen-
16'
tre de la poutre, à la section T s, la charge
de 800 lb se dirige vers le bas. Donc,
1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT T s = 400 - 800 = -400 lb
Puisque la poutre ne supporte aucune autre
charge jusqu'à R 2 , on obtient:
T 10 400 - 800 -400 lb
T 12 = 400 - 800 = -400 lb
f 4'. '.....
TH = 400 - 800' = -400 lb
Entre Tg et R 2 , puisql.j'i! n'y a pas d'autre
400 lb lb
charge, les efforts tranchants égalent -400
+400.lb EFFORT TRANCHANT +600 lb /"" EFFORT TRANCHANT
SUR LE PLAN / +300 lb....... SUR LE PLAN lb.
O.....u.u..r..u.----------IO EFFORT TRANCHANT À R, OUJ.WJ..L.L1--------0 n faut noter que le diagramme des ef-
forts tranchants passe par le point zéro, di-
2) PLAN DÉTERMINÉ À 4' DE R, 2) PLAN DÉTERMINÉ À 3' DE R,
rectement de +400' lb à -400 lb, sous le
point d'application de la charge de 800 lb.
800 lb Exemple 7: Tracer un diagramme des ef-
forts tranchants pour une poutre simple
supportant une charge uniformément répar-
tie (Fig. 29.40b).
lb 600 lb 600 lb
Solution: En calculant les efforts tran-
+600 lb
/
EFFORT TRAN HANT chants à 3 pieds d'intervalle, le long de la
SUR LE PLAN
poutre, on obtient:
Ow.~~~~~--------~O
To 600, - 0 = +6001b
T3 600 - (3 x 100) +300 lb
3) PLAN DÉTERMINÉ À 8' DE R, 3) PLAN DÉTERMINÉ A 6' DE R, Ts 600 - (6 x 100) + Olb
T9 60Ü' - (9 x 100) -300 lb
800 lb
T 12 600 - (12 x 100) -600 lb
Exemple 8: Tracer le diagramme des ef-
forts tranchants pour une poutre simple sup-
portant une charge uniformément répartie
lb sur une partie de sa longueur, à partir de
R 1 (Fig. 29.41).

s'
VEFFORT TRANCHANT SUR LE PLAN
-400 lb
4) PLAN DÉTERMINÉ À 12' DE R, 4) PLAN DÉTERMINÉ A9' DE R,

800 lb

1 1111111111111 :.:~ !ii~;: :llIllllll DIAGRAMME DE CHARGEMENT

t
,
4JO lb
16'
1 400 lb 600 lb j
!2'
600 lb
s'

111111(m'lllll t
1
1 DIAGRAMME COMPLÉTÉ +600 lb EFFORT TRANCH T A R, 16'
300 lb 100 lb
° l l l l l l l l l l l l l l l l V ' D E S EFFORTS TRANCHANTS
-400 lb - EFFORT TRANCHANT SUR LE PLAN -600 lb 1 CALCUL DES RÉACTIONS
5) PLAN DÉTERMINÉ A R2 5) PLAN DÉTERMINÉ A R2
+300 lb
A) AVEC CHARGE CONCENTRÉE B) AVEC CHARGE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE

Fig. 29.40 Préparation d'un diagramme des efforts tranchants pour une poutre simple
°
~o '<QJJ " ,,1111111111" 1Il Il,°
-100 lb

DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS


point, l'effort tranchant T 0 = 400 - 0 = 400 (} +400 lb
+400 lb, et pour d'autres sections on ob- 400 o +400 lb Fig. 29,41 Poutre simple avec charge partiellement
tient: 400 o +400 lb répartie
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 657

Solution: On doit d'abord déterminer les Moments négatifs = 18 X R2 Moments négatifs = Moments positifs
réactions RI et R 2 • À cette fin, on rempla- 12 X R 2 15600 lb-pi
Moments négatifs = Moments positifs 15600
ce cette charge par sa résultante, soit 50 X 8 18 X R 2 9000 lb-pi - - - = 1300 lb
ou 400 lb, appliquée au centre du charge- 9000
ment. En calculant les moments des forces 12
R2 -- = 500 lb RI + Re (1 200 + 1 800) lb
agissant sur RI comme centre, on obtient: 18 3000 lb
Moments positifs = (8 x 50) X 4 = RI + R 2 (750 +6(0) = 1 350 lb . '. RI = 3 000 - R 2 = 3 000 - 1 300
1600 lb-pi .'. RI = 1 350 - 500 = 850 lb = 1700 lb
Moments négatifs 16 X R 2
1600 En calculant les efforts tranchants sur di- En calculant les efforts tranchants sur di-
R2 100 lb verses sections de la poutre, on obtient: verses sections de la poutre, on obtient:
16 To 850 - 0 = +850 lb To 1700 - 0 = +1700 lb
RI 400 - 1001 = 300. lb T4 850 - 750 = +100 lb T2 1700 - (2 X 150)
T io 850 - 750 - 600 = -500 lb +1400 lb
En calculant les efforts tranchants sur di- T I8 850 - 750 - 600 = -500 lb T4 1700 - ( 4 X 150) 1200
verses sections de la poutre, à partir de RI'
on obtient: Exemple 10: Tracer le diagramme des -100 lb
efforts tranchants pour une poutre simple Ta 1700 - ( 6 X 150) 1200
To 300 - 0 = +300 lb
dont le chargement comporte une charge -400 lb
T2 300 - (2 X 50) +200, lb 1200
uniformément répartie et une charge con- Ts 1700 - ( 8 X 150)
T.; 300 - (4 X 50) +100 lb
centrée (Fig. 29.43). -700 lb
Ta 300 - (6 X 50) 0 lb
T IO 1700 - (10 X 150) - 1200
TB 300 - (8 X 50) -100 lb
-1000 lb
T io 300 - (8 X 50) -100 lb
1 200 lb T I2 1700 - (12 X 150) - 1200
T I6 300 - (8 X 50) -100 lb
-1300 lb
Exemple 9: Tracer le diagramme des ef-
Exemple 11: Tracer un diagramme des
forts tranchants pour une poutre simple
efforts tranchants pour une poutre en porte-
supportant deux charges concentrées (Fig.
à-faux supportant des charges concentrées
29.42) . (Fig. 29.44).
DIAGRAMME DE CHARGEMENT
Solution: Calculer d'abord les réactions
en déterminant les moments des forces agis- 1 200 lb
5'5KIPS 7KIPS
Sf'PS
sant sur la réaction RI'
Moments positifs
4' ! S'
1
=
(4 X 750) + (lOi X 600)
3 000 + 6 000 = 9 000. lb-pi
t
RI
16'
fR2 6'

1 700 lb 1 300 lb
DIAGRAMME DE CHARGEMENT
CALC L DES R~ACTlONS
750 lb 600 lb 5·5KIPS
!
ai'ps 7KIPS

4' 1 6'
! S'
1
+1 700 lb
4' S'

6'
t
t IS'
+1 100 lb f
3'5KIPS
16'
f
17KIPS
RI
DIAGRAMME DE CHARGEMENT
CALCUL DES RÉA IONS
750 lb 600 lb

4' l 6' ! S'

f
850 lb
IS'
t
500 lb DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS
-1300 lb

ALCUL DES R ACTIONS


Fig. 29.43 Poutre simple soumise à des charges con·
+850 lb centrée et uniformément répartie -IOKIPS
DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS
Solution: Calculer d'abord les réactions.
+100 lb À cette fin, on remplace la charge unifor- Fig. 29,44 Poutre en porte·à·faux
mément répartie par sa résultante appliquée Solution: Calculer d'abord les réactions
au centre de la charge, soit 150 X 12 = en déterminant les moments des forces agis-
1 800 lb. Déterminer les moments des for- sant sur la réaction RI :
ces agissant sur la réaction RI'
Moments positifs
DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS Moments positifs = (4 X 5.5) + (12 X 8) + (22 X 7)
( 4 X 1 200) + ( 6 X 1 800) = 22 + 96 + 154
Fig. 29.42 Poutre simple soumise à deux charges = 4800 + 10800 = 15600 lb-pi = 272 kips-pi
concentrées
658 LA MÉCANIQUE STATIQUE

Moments négatifs
Moments négatifs Moments positifs
t
75 lb

1:::::=====12'==
1 ~
.
16 X R 2 27 kips-pi
272 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT
R2 17 kips
16
R1 + R2 5.5 +
8 + 7 = 20.5 kips
.'. R 1 = 20.5 - 17 = 3.5 kips
En calculant les efforts tranchants sur di-
verses sections de la poutre, on obtient:
7
k2'1!U..........................
.............
l?I
To 3.5 0 = +3.5 kips
T4 3.5 5.5 -2 kips f>
Tg 3.5 5.5 = -2 kips DIAGRAMME DE 1 DIAGRAMME DE
! ' CHARGEMENT 1 i CHARGEMENT !
T l2 3.5 5.5 - 8 = -10 kips
o~o
T l6
T zo
3.5
3.5
5.5 - 8 + 17 = +7 kips
5.5 - 8 + 17 = +7 kips
o 1" ,1111111111111111111111
-75 Iii
0
~1001bl ~
T 22 3.5 5.5 - 8 + 17 = +7 kips DIAGRAMME DES
ii :'DIAGRAMME DES ~
EFFORTS TRANCHANTSl \ 1 EFFORTS TRANCHAN1S
, ! i ~

CONCLUSION o,~i~~~,------------~'o 01 j b
-150 Ib·pi , -100 Ib,pl '""""9,
Les diagrammes des efforts tranchants dans DIAGRAMME DES MOMENTS FlÉCHISSANTS DIAGR~MME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS

les exemples précédents indiquent que les 2) PLAN DÉTERMINÉ À 2' DE LA CHARGE 2) PLAN DÉTERMINÉ À 2' DE LA CHARGE
charges concentrées produisent des efforts
tranchants d'égale intensité représentés par
une ligne horizontale. Par contre, les char-
ges uniformément réparties produisent des
efforts tranchants qui s'accroissent graduel-
75 lb

i 6'
[·::1
lement avec la charge, formant ainsi une (
droite inclinée par rapport à l'axe de base. DIAGRAMM~ DE DIAGRAMME DE
CHARGEMENT 1. CHARGEMENT , '
Cependant, sous le point d'application d'une
charge concentrée, l'intensité de ces efforts
subit un changement brusque d'une valeur 01111111111111
-75 lb
~lllllllllllio
.
01

I~
1 ~

égale à cette charge. ~ ,


DIAGRA~E DES DIAGRAMME DES
EFFORTS;TRANCHANTS ' EFFORTS TRANCHANTS
oi"'~::rT'TTT"TTT'TT1';'-i---...(:0 01~ b
-450 Ib·pi ; - 2 500 Ib·pi 1
Lorsqu'on applique une charge ou un effort t:
DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
sur une poutre, cette dernière est soumise à
un effort tranchant. De plus, cette poutre 3) PLAN DÉTERMINÉ À 6' DE LA CHARGE 3) PLAN DÉTERMINÉ À 10' DE LA CHARGE
se déforme et fléchit sous l'effort. Pour
déterminer ce fléchissement qui varie sur 75 lb
toute la longueur de la poutre, il faut cal-
culer les moments fléchissants. Ces mo- i l::===='2,===~~
~ 111111: >:0: (b:IP!: 11111111
, 12'
~
~
ments, tout comme les efforts tranchants, se
représentent par un diagramme qui indique 1
~
~
le point de fléchissement maximal. DIAGRAMME DE ! DIAGRAMME DE
CHARGEMENT CHARGEMENT
Le moment fléchissant pour une section
quelconque d'une poutre égale la somme
des moments de toutes les forces appliquées
°11 11111111111111111111111°
-75 lb
o ;«4lllLLUIUllllIUnr
-600, lb
du côté gauche ou du côté droit de cette DIAGRAMME DES DIAGRAMME DES
poutre. Avant de tracer un diagramme des EFFORTS TRANCHANTS EFFORTS TRANCHANTS

o~
moments fléchissant s, il faut noter les points
suivants:

1. On calcule les moments des forces ap-


pliquées à gauche de la section -900 Ib'pi
-3 600 Ib·pi
DIAGRAMME DES MOMENTS FlÉCHISSANTS
2. Les moments dirigés vers le haut sont DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
positifs et s'inscrivent au-dessus de la ligne 4) PLAN DÉTERMINÉ AU MUR 4) PLAN DÉTERMINÉ AU MUR
de base du diagramme des moments fléchis- A) AVEC CHARGE CONCENTRÉE B) AVEC CHARGE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE
sants Fig. 29.45 Préparation d'un diagramme des moments fléchissants de poutres cantilever
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 659
3. Les moments dirigés vers le bas sont MIO -(50 X 6) X (10 - 3)
négatifs et s'inscrivent sous la ligne de base -2100 lb-pi
du même diagramme M ll -(50 X 6) X (11 - 3)
-2400 lb-pi
4. Le diagramme des moments fléchis-
DIAGRAMME DE 1
sants se trace à la même échelle que celui Les moments fléchissants sont représentés

°i~lllllllllllo
des efforts tranchants sous lequel on le tra- pa:, une droite à partir du moment MG jus-
qu a M l l .
5. L'effort tranchant égale la réaction Exemple 15: Tracer le diagramme des
moins le chargement !, ! -300 lb i moments fléchissants pour une poutre can-
DIAGRAMME D~S tilever supportant une charge concentrée
6. Les moments fléchissants égalent les EFFORTS TRANCHANTS
moments de la réaction moins ceux des sur l'extrémité libre et une charge uniformé-
charges ment répartie du côté encastré (Fig. 29.47).
Les calculs des efforts tranchants sont ex-
7. On identifie les moments fléchissants
pliqués à l'exemple 4 et le tracé du dia-
Mc à chaque section par la lettre M, suivie
gramme apparaît à la figure 29.39B.
d'un nombre indiquant la distance qui sé-
pare cette section de l'extrémité gauche de -2400 lb-pi
Solution: Les moments fléchissants de
la poutre. Ainsi, Mc; identifie le moment DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS Mo à M7 se calculent comme à l'exemple
fléchissant pour la section située à 4 pieds 12 :
de l'extrémité gauche de la poutre
Fig. 29.46 Poutre cantilever soumise à une charge
uniformément répartie à l'extrémité de la poutre MO -500 X 0 =0
Exemple 12: Tracer le diagramme des M2 -500 X 2 = -1 000 lb-pi
Solution: Le calcul des moments flé- M7 -500 X 7 = -3 500 lb-pi
moments fléchissants pour une poutre canti-
chissants sur diverses sections de la poutre, Ms -(500 X 8) - (1;2 X 55)
lever supportant une charge concentrée à
à partir de l'extrémité gauche, donne les -4027.5 lb-pi
l'extrémité libre (Fig. 29.45A). Le dia-
résultats suivants: MIO -(500 X 10)-(1.5 X 165)
gramme des efforts tranchants apparaît à la
figure 29.38A. Mo 0 -5247.5 lb-pi
Ml -(50 X 1) X 1;2 = -25 lb-pi M l2 -(500 X 12) - (2.5 X 275)
Solution: Les moments fléchissants pour M2 -(50 X 2) X 1 -100 lb-pi -6687.5 lb-pi
diverses sections de la poutre à partir du M., -(50 X 4) X 2 = -400 lb-pi M l5 -(500 X 15) - (4 X 440)
côté gauche sont négatifs, puisqu'ils se diri- Ms -(50 X 6) X 3 = -900 lb-pi -9260 lb-pi
gent tous vers le bas. On obtient donc : Ms -(50 X 6) X (8 - 3)
Exemple 16: Tracer le diagramme des
Mo -75 X 0 0 -1 500 lb-pi
moments fléchissants pour une poutre can-
M2 -75 X 2 -150 lb-pi
On note que pour le moment Ms, la ré- tilever supportant une charge concentrée et
Ms -75 X 6 -450 lb-pi
sultante de la charge et la section égalent une charge uniformément répartie (Fig.
MIO -75 X 10- -750 lb-pi
(8' - 3') = 5', puisque cette résultante 29.48). Les calculs des efforts tranchants
M l2 -75 X 12 -900 lb-pi
(coïncidant avec le centre de gravité) s'ap- sont expliqués à l'exemple 5 et le tracé du
Exemple 13: Tracer le diagramme des plique à une distance de 3 pi de l'extrémité diagramme apparaît à la figure 29.39C.
moments fléchissants pour une poutre can- 650 lb
gauche de la poutre.
tilever supportant une charge uniformément
répartie (Fig. 29.45B). Le tracé du dia-
gramme des efforts tranchants apparaît à 500 lb
la figure 29.38B.
Solution: Le moment fléchissant Mo DIAGRAM~E
DE CHAR~EMENT
égale zéro. La partie de la charge sur le ,
premier pied de poutre a un poids de 50 lb.
DIAGRAJME DE
La résultante d'une charge uniformément 1 CHARGEMENT
répartie se situe au centre de cette charge.
Ainsi, on peut considérer que cette charge
°1""llJl,!"'!UIUlllI'
, i
s'applique à 1;2 pi de RI' Donc: -2090 lb
i DIAGRAMME IlES
Ml -(50 X 1) X 1;2 = - 25 lb-pi EFFORTS TRANCHANTS
1 ; -940 lb j
M2 -(50 X 2) X 1 = - 100 lb-pi
i DIAGRAMJE DES .
M4 -(50 X 4) X 2 = - 400 lb-pi i EFFORTS TRANCHANTS
Ms -(50 X 6) X 3 = - 900 lb-pi
MIO -(50 X 10) X 5 = -2500 lb-pi
M 12 -(50 X 12) X 6 = -3 600 lb-pi
Exemple 14: Tracer le diagramme des
moments fléchissants pour une poutre can- DROITE
-19460 lb/pi
tilever supportant une charge uniformément COURBE -9260 lb-pi

répartie à l'extrémité libre (Fig. 29.46). Les DIAGRAMME DES MOMENTS FlÉCHISSANTS DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
calculs des efforts tranchants sont expliqués
à l'exemple 3 et le tracé du diagramme ap- Fig. 29.47 Poutre cantilever soumise à des charges Fig. 29.48 Poutre cantilever soumise à des charges
paraît à la figure 29.39A. concentrée el partiellement répartie concentrée et uniformément répartie
660 LA MÉCANIQUE STATIQUE

Solution: On calcule les moments flé-


f
BOO lb
chissants de Mo à Ms comme à l'exemple
13.
8' i 8' 1111111111 !~ !iI!i: ::1111111111
16' 12'
Mo 0 RI R2
Ml -(80 X 1) X 1h = -40 lb-pi 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT 1) DIAGRAMME DE CHARGEMENT
M2 -(80 X 2) X 1 = -160 lb-pi
M4 -(80 X 4) X 2 = -640 lb-pi
Ms [(80 X 8) X 4 + (650 X 0) ]
-2560 lb-pi
Mg [(80 X 9) X 4.5 + (650 xl)]
-3890 lb-pi
MIO -[(80 x 10) x 5 +(650 X 2)]
-5300 lb-pi
M l4 -[(80 x 14) X 7 +(650 x 6)]
-11 740 lb-pi
MIR -[(80 X 18) X 9 +(650 X 10)]
-19 460 lb-pi

Exemple 17: Tracer le diagramme des


moments fléchissants pour une poutre sim-
DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
ple supportant une charge concentrée (Fig.
29.49A). Les calculs des efforts tranchants 2) PLAN DÉTERMINÉ À 4' DE RI 2) PLAN DÉTERMINÉ À 4' DE R,
sont expliqués à l'exemple 6 et le tracé du BOO lb
diagramme apparaît à la figure 29.40A.

Solution: Les moments calculés à partir


de la réaction RI étant positifs, ils se di- lb
rigent vers le haut:
Mo +400 X 0 0
M2 +400 X 2 + 800 lb-pi
M., +400 X 4 +1600 lb-pi
MG +400 X 6 +2400 lb-pi DIAGRAMME DES -600 lb
EFFORTS TRANCHAN
Ms +400 X 8 -(800 X 0)
1 BOO Ib·pi 1
+3200 lb-pi +1 600 Ib·pi
MIO +400 X 10 -(800 X 2)
+2400 lb-pi
1Ll.J..LLJ..LLJ..u..u..LU..l.W.~_--.J,0
Ml2 +400 X 12 -(800 X 4)
+ 1600 lb-pi DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS DIAGRAMME DES MOMENTS LÉCHISSANTS

Ml-! +400 X 14 -(800 X 6) 3) PLAN DÉTERMINÉ AB' DE RI ,3) PLAN DÉTERMINÉ À B' DE R,
+ 800 lb-pi
MIG +400 X 16 -(800 X 8) = 0 BOO lb

NOTA: Le moment fléchissant maximal


i )"1111111: :~ :"(;':: 11111111111
12'
coïncide avec la section où le diagramme
600 lb 600 lb
des efforts tranchants passe par O. 1 DIAGRAMME DE CHARGEMENT 1
Exemple 18: Tracer le diagramme des +600Ib~0 0
moments fléchissants pour une poutre sim-
ple supportant une charge uniformément ré-
partie (Fig. 29.49B). Les calculs et le tracé
o DIAGRAMME D~--600 lb
EFFORTS TRANCHANTS

~
du diagramme des efforts tranchants sont
expliqués à l'exemple 7 et illustrés à la fi-
gure 29.40B.

!~~~~~~~~~~O
Solution: Le moment fléchissant Mo 0 - 0
égale zéro. Le poids du premier pied de la DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
charge à droite de RI égale 100 livres. La 4) PLAN DÉTERMINÉ À R2 4) PLAN DÉTERMINÉ À 82
résultante coïncidant avec le centre de gra-
vité, elle se situe donc à une distance de A) AVEC CHARGE- CONCENTRÉE B) AVEC CHARGE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE
1h pi de RI' On obtient: Fig. 29.49 Préparation d'un diagramme des moments fléchissants pour une poutre simple
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 661
Ml +600 x 1 -(100 x 1) x Vz Ms +850 X 8 -(750, X 4)
+550 lb-pi +3800 lb-pi
M2 +600 X 2 -(100 X 2) X M 10 +850 X 10 -(750 X 6)
+1000 lb-pi +4000 lb-pi
M4 +600 X 4 -(1Q.0 X 4) X 2 J M 12 +850 X 12 -(750 X 8)
300 lb 100 lb
+1600 lb-pi -(600 X 2) = +3000 lb-pi
1 DIAGRAMME DE C ARGEMENT
M6 +600 X 6 -(100 X 6) X 3 M 14 = +850 X 14 -(750 X 10)
+ 1 800 lb-pi -(600 X 4) = +2000 lb-pi
+60.0 X 8 -(100 8) 4 +300 lb M 1S +850 X 16 -(750 X 12)
Ms X X =
+ 1600 lb-pi -(600 X 6) = + 1 000 lb-pi
M10 +600 X 10 -(100 X lO) X 5 M 1S = +850 X 18 -(750, X 14)
+ 1000 lb-pi -(600 X 8) = 0
M12 +600 X 12 -(1Q.0 X 12) X 6
Exemple 21: Tracer le diagramme des
0
moments fléchissants pour une poutre sim-
Exemple 19: Tracer le diagramme des ple supportant une charge concentrée et une
moments fléchissants pour une poutre sim- charge uniformément répartie. Les calculs
ple supportant une charge uniformément ré- des efforts tranchants sont expliqués à l'ex-
partie sur une section de cette poutre (Fig. emple 10 et le tracé du diagramme appa-
29.50). Les calculs des efforts tranchants raît à la figure 29.43.
sont expliqués à l'exemple 8 et le tracé du
diagramme apparaît à la figure 29.41.
Solution: En calculant les moments fIé- 1 200 lb
chissants sur diverses sections à partir de DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS

Rl' on obtient: Fig. 29.50 Poutre simple soumise à une charge par·
tiellement répartie
Mo +300 X 0 = 0
Ml +300 X 1 -(50 X 1) X Vz
+275 lb-pi Mo +85.0 X 0 0 1 700 lb 1 300 lb
M2 +300 X 2 -(50 X 2) X M2 +850 X 2 +1700 lb-pi
+500 lb-pi M4 +85.0 X 4 +3400 lb-pi DIAGRA ME DE CHARGEMENT
Ma +300 X 3 -(50 X 3) X 1Vz M6 +850 X 6 -(750 X 2)
+675 lb-pi +3600 lb-pi +1 700 lb
M4 +3001 X 4 -(50 X 4) X 2
+800 lb-pi +1100 lb
M5 + 3001 X 5 -(50 X 5) X 2Vz
+875 lb-pi 750 lb 600 lb
Ms +300 X 6 -(50 X 6) X 3
+900 lb-pi
4' l 6' l 8'

M1 +300 X 7 -(50 X 7) X 3Vz


+875 lb-pi t
850 lb
18'
t
500 lb
Ms +300 X 8 -(50, X 8) X 4 -1300 lb
1 D AGRAMME DE HARGEMENT
+800, lb-pi DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS

Pour calculer les autres moments, on utilise +850 lb


+ 600 lb-pi
la résultante de la charge de 400 livres ap-
pliquée à 4 pieds de Rl'
+100 lb
Mw +300 X 10 -(400 X 6)
+600' lb-pi
M 12 + 300 X 12 -(400 X 8)
+400 lb-pi
M14 +300 X 14 -(400 X 10)
J -500 lb
DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
D AGRAMM DES EFFORT 1 TRANCHANTS
+200 lb-pi
M 16 +300 X 16 -(400 X 12) Fig. 29.52 Poutre simple soumise à des charges
+4000 lb-pi
o concentrée et uniformément répartie
Exemple 20: Tracer le diagramme des
moments fIéchissants pour une poutre sim- Solution: En calculant les moments flé-
ple supportant deux charges concentrées. chissants sur diverses sections de la poutre
Les calculs des efforts tranchants sont ex- à partir de Rl' on obtient:
pliqués à l'exemple 9 et le tracé du dia- Mo +
1 700 X 0 = 0
gramme apparaît à la figure 29.42. Ml + 1 700 X 1 -(150 X 1) X Vz
DIAGRAMME DES MIlMENTS FLÉCHISSANTS
Solution: En calculant les moments fié- + 1625 lb-pi
chissants sur diverses sections de la poutre Fig. 29.51 Poutre simple soumise à deux charges
M2 + 1 700 X 2 -(150 X 2) X 1
+3100 lb-pi
à partir de Rl' on obtient: concentrées
662 LA MÉCANIQUE STATIQUE

M4 + 1 700 x 4 -(150 X 4) X 2 M I2 +3.5 X 12 -(5.5 X 8) Moments positifs = 4 X (8 X 500)


+5600 lb-pi -2 kips-pi + 10 X 2000 = 36 000 lb-pi
M6 + 1 700 X 6 -(150 X 6) X 3 M14 +3.5 X 14 -(5.5 X 10) Moments négatifs = 16 X R 2
-(1200 X 2) = +5 100 lb-pi (8 X 2) = -22 kips-pi 36000
Ms = + 1 700 X 8 -(150 X 8) X 4 MIS +3.5 X 16 -(5.5 X 12) Re = 2250 lb
-(1200 x 4) = +4000 lb-pi (8 X 4) = -42 kips-pi 16
MIO = +1700 X 10 -(150 X 10) X 5 MIS +3.5 x 18 -(5.5 X 14) R1 4 000 + 2 000 - 2 250
-(1200 X 6) = +2300 lb-pi (8 X 6) + (17 X 2) 3 750 lb
M I2 = +1700 X 12 -(150 X 12) x 6 -28 kips-pi
-(1 200 X 8) = 0 M 20 +3.5 X 20 -(5.5 X 16) Tracer ensuite le diagramme des efforts
(8 X 8) +(17 x 4) tranchants d'après les moments calculés pour
Exemple 22: Tracer le diagramme des -14 kips-pi diverses sections de la poutre, à partir de
moments fléchissants d'une poutre en porte- M 22 +3.5 X 22 -(5.5 X 18) la réaction RI :
à-faux supportant trois charges concentrées (8 x 10) +(17 x 6) = Qi To 3750 - 0 = + 3750 lb
(Fig. 29.53). Les calculs des efforts tran-
Ts 3750 - (8 X 500)
chants sont expliqués à l'exemple Il et le Exemple 23: Déterminer le point d'ap-
- 250 lb
tracé du diagramme apparaît à la figure plication et l'intensité du moment fléchis-
37501 - (8 X 500) 2000
29.44. sant maximal pour une poutre simple sup-
- 22501 lb
portant une charge concentrée et une char-
3750 - (8 X 500) 2000
ge uniformément répartie sur une partie de
- 2250 lb
7KIPS
sa longueur à une extrémité (Fig. 29.54).
Le diagramme des efforts tranchants ré-
8'
f Solution: Déterminer d'abord les réac- vèle que la section d'efforts tranchants nuls

f " 16' f 6'


tions RI et R 2 en calculant les moments des
forces appliquées sur un point RI'
se situe entre Rl et l'extrémité de la charge
uniformément répartie, à une distance de 8
3·5 KIPS 1 17KIPS
pieds. Pour déterminer cette section T x = 0,
i
DIAGRAMME dE CHARdEMENT on a:
T x = 3750 - ex X 500) = 0
3750
. '. X = = 7.5 .
500
16'
Le moment fléchissant maximal se situe
au point où j'effort tranchant est nui, à 7.5
DIAGRAMME DE CHARGEMENT
pieds de RI' Ce moment fléchissant M 7 . 5
+ 3750 x 7.5 - (7.5 X 500) X 3.75
-)0 KIPS i = 14033 lb-pi.
8'
DIAGRAMME 'DES
EFFORTS TRANCHANT'
CONCLUSION
+ 14 FT KIPS
Les exemples précédents se rapportant aux
lb diagrammes des moments fléchissants per-
o b
CALCUL DES R~ACTlO~S
,; 1
mettent de tirer les conclusions suivantes:
'
1. Lorsqu'une partie d'une poutre ne sup-
. \
+3750 lb porte aucune charge, le diagramme forme
une droite inclinée.
2. Lorsque la charge est uniformément
-42FTKIPS répartie, le diagramme forme une courbe.
3. Le moment fléchissant maximal COf-
DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANTS
respond à la section de la poutre où l'effort
Fig. 29.53 Poutre en porte·à·faux tranchant est nul.

~; ~
DIAGRAMME DI:Si EFFORTS TRANCHANTS!
Solution: En calculant les moments flé- t i: )
chissants sur diverses sections de la poutre !(
~
à partir de Ri' on obtient:
Mo
M2
+3.5 X 0 0 !
1 ""'""'.", i Calculer et tracer les diagrammes des efforts
+3.5 X 2 = + 7 kips-pi tranchants ainsi que des moments f1échis-

~mJIIIIIIIIIIIIIIIIII~1
M4 +3.5 X 4 = +14 kips-pi sants pour les poutres de A à Q, à la figure
Ms +3.5 X 6 -(5.5 X 2) 29.55.
+ 10 kips-pi o 0
Ms +3.5 X 8 -(5.5 X 4) DIAGRAMME DES MOMENTS FlÉCHISSANTS
Les moments fléchissants et les efforts
+6 kips-pi tranchants maximaux pour les chargements
MIO +3.5 X 10 -(5.5 X 6) Fig. 29.54 Poutre simple soumise à des charges usuels se calculent suivant les formules ap-
+2 kips-pi concentrée et partiellement répartie paraissant à la figure 29.56.
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 663
3. Une poutre simple d'une portée de 22
5KIPS 8KIPS 12 KIPS 300 lb 500 lb 400 lb
pi supporte une charge concentrée de 3 000
4 r 3' i 6'
t 3' i 3' ~ 4 i lb appliquée au centre.
f 16'
t f 15 '

B
f 14 '

C
4. Une poutre simple d'une portée de 30
A pi supporte une charge concentrée de 2 500
12
lb, appliquée à 6 pi du point d'appui de
8
gauche.
lllll!!!! ::6:0: :I~<~i,: ~ 3 III :~9 : Ill:b(P! : lili i:8:0; !V~i: :1111
34'
f 16'
~ 20'
f 5. Une poutre simple d'une portée de 24
pi supporte une charge uniformément ré-
0 E F
partie de 200 lb par pied courant.
600 lb 500 lb 500 lb
6. Une poutre simple d'une portée de 28
pi supporte deux charges concentrées de
6 000 lb et de 8 000 lb appliquées à res-
pectivement 6 pi et 10 pi du point d'appui
de gauche.
G H

8KIPS 5 KIPS 4KIPS 5KIPS lKlPS

5' t t l 10'
~ 10 '
i L'expérience prouve que la rupture d'une
12 '
t 6 ' 3' f 13 '
poutre se produit généralement à la section
K M soumise au moment fléchissant maximal
600 lb plutôt qu'à proximité des points d'appui.
900 lb 6' C'est pourquoi, dans le design des poutres,
5' ~ on choisit habituellement une poutre ayant
les dimensions suffisantes pour résister aux
moments fléchissants; ensuite, on calcule les
N p Q efforts tranchants et la flexion qu'elle su-
Fig. 29.55 Problèmes d'efforts tranchants et de moments fléchissants bira. La résistance à la flexion d'une poutre
dépend de plusieurs facteurs, tels que la ma-
tière utilisée, la forme de sa section et la po-
Exemple 24: Une poutre cantilever d'u- centrée de 800 lb à une distance de 5 pi
sition de cette section par rapport à la di-
ne portée de 12 pi supporte une charge con- de l'appui de gauche. Calculer le moment
rection de la charge. Pour illustrer ce der-
centrée de 1 500 lb, appliquée sur l'extré- fléchissant maximal et l'effort tranchant
nier point, il suffit de se rappeler qu'une
mité libre. Calculer le moment fléchissant maximal.
règle plate en acier se plie facilement à
maximal et l'effort tranchant maximal.
Solution: Le moment fléchissant maxi- plat, tandis que de chant, sa résistance à
Solution: Le moment fléchissant maxi- mal pour une poutre simple supportant une la flexion est très grande. On mesure cette
mal pour une poutre supportant une charge charge concentrée sur un point quelconque résistance au moyen du module de flexion.
sur l'extrémité libre = PL = 1 500 X 12 PAB 800 x 5 x 15 Toutefois, nous ne traitons pas, dans ce cha-
= 18000 lb-pi. L'effort tranchant maxi- --- = pitre, de la théorie et des calculs qui s'y
mal = P = 1 500 lb. L 20 rapportent.
3 000 lb-pi
Exemple 25: Une poutre simple sup- Ainsi, la résistance à la flexion d'une
porte une charge uniformément répartie de PB
Effort tranchant maximal poutre se relie directement à son module
100 lb par pied courant sur une portée de de flexion u en p03. La contrainte de flexion
14 pi. Calculer le moment fléchissant maxi- L
800 x 15 n, le moment fléchissant Mf et le module
mal et l'effort tranchant maximal. de flexion u se relient par la formule sui-
600 lb
Solution: Le moment fléchissant maxi- 20 vante: Mf = u x n, respectivement en
mal pour une poutre simple supportant une lb-po, en p03 et en lb. Les formules pour
PL2 calculer le module de flexion de certaines
charge uniformément répartie = formes apparaissent à la figure 29.57.
8 Calculer le moment fléchissant maximal et
100 X 14 2 Dans la plupart des manuels de référen-
l'effort tranchant maximal pour les poutres ce pour les ingénieurs, on trouve les valeurs
2450 lb-pi décrites dans les exercices suivants, en uti- U x et u y pour les divers profilés de char-
8 lisant les formules inscrites au tableau de
PL pente ainsi que bon nombre d'éléments cir-
la figure 29.56. culaires ou rectangulaires d'usage courant.
Effort tranchant maximal
2 1. Une poutre cantilever d'une portée de Dans les manuels de langue anglaise, ces
100 x 14 18 pi supporte une charge concentrée de valeurs se représentent souvent par les let-
= 700 lb 900 lb appliquée sur l'extrémité libre. tres Z ou S.
2 2. Une poutre cantilever d'une portée de Les profilés de charpente s'orientent de
Exemple 26: Une poutre simple d'une 14 pi supporte une charge uniformément deux façons différentes (Fig. 29.58), ce qui
portée de 20 pi supporte une charge con- répartie de 250 lb par pied courant. en affecte la résistance à la flexion. C'est
664 LA MÉCANIQUE ST ATIQUE

Exemple 27.' Une poutre cantilever d'u-


ne portée de 10 pi, supporte une charge de
5 000 lb appliquée à son extrémité libre.
Déterminer la dimension de la poutre en
acier ACNOR (CSA) G40.4 pour suppor-
p
ter cette charge.

t .~ Pl P Pl3
3EI
Solution.' Choisir une poutre pouvant ré-
sister aux moments fléchissants. Le moment
fléchissant maximal (Fig. 29.56) = PL =
5000 x 10 x 12 = 600000 lb-po. La
/.. L .. 1 contrainte maximale de flexion pour l'acier

111111111: ':'"(1::: IIIIIIIII~


ACNOR (CSA) G40.4 égale 20000 Ib-po2
PL2 PL Pl' (Fig. 29.8).
BEI
0 Module de flexion : u
n
p

r-1 .~. t ---1


600000
Pl3 = 30 p03
Pl P

t: 4 4"" 2 48EI 20000


Le module de flexion admissible d'une pou-
tre 10 WF 29 égale 30.8 (Fig. 29.59). Si
POUR B PLUS la hauteur importe peu en regard des au-

rA P GRAND QUE A
tres calculs, la poutre 14 B 26 dont le mo-
"t
~
B
PAB PB PA2B2 dule de flexion égale 34.9 serait acceptable.
-l- T 3ElL
RI~ •
Cette poutre, plus légère, serait nécessaire-
R2 ment plus économique.
Vérifier ensuite l'effort vertical de cisail-
lement de la poutre. L'effort tranchant maxi-
Pl2 Pl 5Pl3 mal = 5000 lb. La section de l'âme d'une
IW 111111: ':':'/::': IIIIIIIIIIW 3B4EI poutre 10 WF 29 égale .289 x 10.22 =
2.95 p02 (manuels d'ingénierie). Effort ver-

E = MODULE D'ÉLASTICITÉ 1 = MOMENT D'INERTIE FIBRES COMPRIMÉES AU·DESSUS


DE l'AXE NEUTRE
Fig. 29.56 Moments fléchissan!s, efforts tranchants et flexion pour des poutres supportant diverses charges

BD'
-=6
pourquoi, dans la plupart des traités d'in- FIBRES NON COMPRIMÉES NI
génierie, on inscrit généralement les mo- EN TENSION DANS lE
PLAN OU l'AXE NEUTRE
dules de flexion par rapport aux axes neu- FIBRES EN TENSION SOUS l'AXE NEUTRE
tres X-X et Y-Y. Ainsi, à la figure 29.58C-I,

•'"
BD' - bd' X-X de la poutre de chant représente l'axe


Al POSITION DE L'AXE NEUTRE
60 neutre, tandis qu'à la figure 29.58C-2, y-y
représente j'axe neutre de la poutre à plat.
L'axe neutre coïncide avec le centre de gra- x •••••••••••••
,'".;;;t' x
vité de la pièce.
•••••••••••••
Dans les manuels d'ingénierie, on indique y
1 ". 0 3 ordinairement les deux axes neutres sur une (1) (2) (3)
-=~
V seule section (Fig. 29 .58C-3). Bl AXES NEUTRES DE RECTANGLES

v
". (D'-d')
320
EFFORTS DE CISAillEMENT
DANS LES POUTRES
Dans l'étude des efforts de cisaillement ver-
ticaux dans les poutres, on ne tient habi-
tuellement compte que de la hauteur de
y B· . ·,.·····:·H y
(2)
,l,y

y
(3)
(1)
l'âme des poutres en I, en U ou en T pour
supporter la charge maximale, sans tenir Cl AXES NEUTRES DE POUTRES
Fig. 29.57 Formules pour calculer le module de compte des semelles.
flexion [section module) de formes ordinaires Fig. 29.58 Axes neutres
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 665

327.9 30WF116 4919.1 126.3 20175 1263.5 43.2 8WF48 183.7


324.9 14WF202 2538.8 126.3 10WF1l2 718.7 42.2 IOWF39 209.7
317.2 21WFI42 3403.1 125.0 12WF92 788.9 41.8 14WF30 289.6
310.0 14WF193 2402.4 121.1 14WF78 851.2 41.7 15 U 33.9 312.6
299.2 30WFI08 4461.0 117.0 18WF64 1045.8 39.4 12WF31 238.4

299.2 27WFI14 4080.5 116.9 20165.4 1169.5 38.1 16B26 298.1


299.1 24WF120 3635.3 115.9 16WF71 936.9 37.8 12135 227.0
295.8 14WF184 2274.8 115.7 12WF85 723.3 36.0 12131.8 215.8
284.1 21WF127 3017.2 112.4 IOWFI00 625.0 35.5 8WF40 146.3
281.9 14WF176 2149.6 112.3 14WF74 796.8 35.0 IOWF33 170.9

274.4 24WFI10 3315.0 109.7 21WF55 1140.7 34.9 14B26 242.6


269.1 30WF99 107.8 18WF60 984.0 34.1 12WF27 204.1
267.3 14WF167 2020.8 107.1 12WF79 663.0 31.1 8WF35 126.5
266.3 27WFI02 3604.1 104.2 16WF64 833.8 30.8 10WF29 157.3
263.2 12WF190 1892.5 103.0 14WF68 724.1 29.2 10135 145.8

253.4 14WF158 1900.6 101.9 18170 917.5 28.9 8M34.3 115.5


250.9 241120 3010.8 99.7 10WF89 542.4 28.8 14B22 197.4
249.6 21WFI12 2620.2 98.2 18WF55 889.9 27.4 8WF31 109.7
248.9 24WFIOO 2987.3 97.5 12WF72 597.4 26.9 12 U 30 161.2
242.8 27WF94 3266.7 94.1 16WF58 746.4 26.4 IOWF25 133.2

240.2 14WFI50 1786.9 92.2 14WF61 641.5 25.3 12B22 155.7


234.3 241105.9 2811.5 89.0 18WF50 800.6 24.4 10125.4 122.1
226.7 14WF142 1672.2 88.4 18154.7 795.5 24.3 8WF28 97.8
222.2 12WF161 1541.8 88.0 12WF65 533.4 23.9 12 U 25 143.5
220.9 24WF94 2683.0 86.1 10WF77 457.2 21.5 IOWF21 106.3

220.1 18WF1l4 2033.8 80.7 16WF50 655.4 21.4 12B19 130.1


216.0 14WF136 1593.0 80.1 10WF72 420.7 21.4 12 U 20.7 128.1
211.7 27WF84 2824.8 78.9 18WF45 704.5 21.0 14B17.2 147.3
202.2 18WFI05 1852.5 78.1 12WF58 476.1 20.8 8WF24 82.5
202.0 14WFI27 1476.7 77.8 14WF53 542.1 20.6 10 U 30 103.0

197.6 21WF96 2088.9 74.5 18 U 58 670.7 18.8 IOB19 96.2


197.6 241 100 2371.8 73.7 IOWF66 382.5 18.1 10 U 25 90.7
196.3 24WF84 2364.3 72.4 16WF45 583.3 17.5 12B16.5 105.~
189.4 14WF119 1373.1 70.7 12WF53 426.2 17.0P 8WF20 69.
185.8 24190 2230.1 70.2 14WF48 484.9 16.8 6WF25 53.5

184.4 18WF96 1674.7 69.1 18 U 51.9 622.1 16.2 10B17 81.8


182.5 12WF133 1221.2 67.1 10WF60 343.7 16.0 8123 64.2
176.3 14WFlli 1266.5 64.7 12WF50 394.5 15.7 10 U 20 78.5
175.4 24WF76 2096.4 64.4 16WF40 515.4 15.7 6M25 47.0
173.9 24179.9 2087.2 64.2 15150 481.1 14.8 12B14 88.2

168.0 21WF82 1752.3 63.7 18 U 45.8 573.5 14.2 8118.4 56.9


166.1 16WF96 1355.1 62.7 14WF43 429.0 14.1 8WF17 56.4
163.6 14WFI03 1165.8 61.0 18 U 42.7 549.2 13.8 10B1S 68.8
163.4 12WFI20 1071.7 60.4 10WF54 305.7 13.5 9 U 20 60.6
160.0 20195 1599.7 60.4 8WF67 271.8 13.4 10 U 15.3 66.9

156.1 18WF85 1429.9 58.9 15142.9 441.8 13.4 6WF20 41.7


153.1 24WF68 1814.5 58.2 12WF45 350.8 12.9 6M20 38.8
151.3 16WF88 1222.6 56.3 16WF36 446.3 12.0 12 Jr 11.8 72.2
150.7 21WF73 1600.3 54.6 14WF38 385.3 12.0 7120 41.9
150.6 14WF95 1063.5 54.6 10WF49 272.9 11.8 8B15 48.0

150.2 20185 1501.7 53.6 15 U 50 401.4 11.3 9 U 15 50.7


144.5 12WFI06 930.7 52.0 8WF58 227.3 10.9 8 U 18.75 43.7
141.7 18WF77 1286.8 51.9 12WF40 310.1
139.9 21WF68 1478.3 50.3 12150 301.6
138.1 14WF87 966.9 49.1 10WF45 248.6

134.7 12WF99 858.5 48.5 14WF34 339.2


130.9 14WF84 928.4 47.0 16B31 372.5
128.2 18WF70 1153.9 46.2 15 U 40 346.3
127.8 16WF78 1042.6 45.9 12WF36 280.8
126.4 21WF62 1326.8 44.8 12140.8 268.9

Fig. 29.59 Module de lIexion (section module) el moment d'inertie de profilés utilisés comme poutres Canadian Institute of Steel Construction
666 LA MÉCANIQUE ST ATIQUE

5000 Puisque 2" x 9" n'est pas une dimension


tical de cisaillement en Ib-po2 = 29.8). Module de flexion u courante, on choisit donc des solives de
2.95 n plancher de 2" x 10".
= 1 695 lb. Contrainte maximale de ci- 1080000
saillement pour l'acier ACNOR (CSA) = 49.1 p03.
040.4 égale 13200 Ib/po2 (Fig. 29.8). 22000
.'. La poutre 10 WF 29 est appropriée. Les poutres 12 1 50 et 12 WF 40 ont un
1. Déterminer le plus petit profilé en J,
Exemple 28: Une poutre simple d'une module de flexion de respectivement 50.3
en acier ACNOR (CSA) 040.4, pouvant
portée de 20 pi supporte une charge unifor- et de 51.9 (Fig. 29.59). On recommande
supporter en toute sécurité une charge de
mément répartie de 400 lb par pied cou- la poutre 12 WF 40 à cause de son poids
4 000 lb, suspendue à l'extrémité libre d'une
rant. Sans tenir compte du poids, choisir la léger et de son prix.
poutre cantilever.
plus petite poutre en acier ACNOR 040.4
Vérifier ensuite l'effort vertical de cisail- 2. Une poutre simple d'une portée de
pouvant supporter cette charge sans danger.
PB 30 pi supporte une charge uniformément
Solution: Déterminer d'abord la poutre lement. L'effort tranchant maximal répartie de 300 lb par pied courant. Déter-
pouvant résister aux moments fléchissants. L miner la plus petite poutre en acier ACNOR
Le moment fléchissant maximal (Fig. 29.56) 30000 x 12 (CSA) 040.4 pouvant supporter cette char-
PL2 400 x 20 X 20 = 22500 lb. ge sans danger, en omettant le poids de la
= 20000 16 poutre.
8 8 La section de l'âme d'une poutre 12 WF 40
3. Une poutre simple d'une portée de
lb-pi ou 20000 X 12 = 240000 lb-po. La = 12 x .294 = 3.53 p02 (manuels d'in-
24 pi supporte une charge concentrée de
contrainte maximale de flexion pour l'acier génierie). Effort de cisaillement en Ib-po2
44000 lb, appliquée à 10 pi du point d'ap-
ACNOR (CSA) 040.4 égale 20000 Ib-po2 22500
pui de gauche. Déterminer la poutre WF
Mf = 6374 lb. La contrainte ma-
la plus légère en acier ASTM A 7 pour sup-
(Fig. 29.8). Module de flexion: u = 3.53
porter cette charge sans danger, sans tenir
n ximale de cisaillement pour l'acier ASTM
compte du poids de la poutre.
240000 A7 égale 13 000 Ib/po2 (Fig. 29.8).
4. Reprendre le problème précédent
.'. La poutre 12 WF 40 est appropriée. avec l'acier à haute résistance ASTM A36.
20000
Le module de flexion admissible d'une pou- Exemple 30: Un plancher d'une largeur 5. Une poutre cantilever d'une portée
tre 12 Ir 11.8 égale 12 (Fig. 29.59). de 16 pi supporte une charge uniformément de 16 pi supporte une charge uniformément
Vérifier ensuite l'effort vertical de cisail- répartie de 60 Ib/pi 2. La distance d'axe en répartie de 500, lb par pied courant. Déter-
PL axe des solives de 2 po égale 16 po (épais- miner la plus petite poutre en acier ASTM
lement. L'effort tranchant maximal seur réelle 1% po). Si la contrainte maxi- A36 pouvant supporter cette charge sans
2 male de flexion ne doit pas excéder 1 400 danger, en omettant le poids de la poutre.
400 X 20 lb/po", calculer la hauteur des solives. 6. Calculer la charge admissible, unifor-
= 4000 lb.
Solution: Chaque solive supporte une mément répartie sur une poutre simple 12
2
16 WF 50, d'une portée de 20 pi (Acier
La section de l'âme d'une poutre 12 Ir 11.8
charge de 60 x - - = 80 Ib/po2. ACNOR (CSA) G40.4).
= 12 X .175 = 2.10 p02 (manuels d'ingé-
nierie). Effort vertical de cisaillement en 12 7. Reprendre le problème précédent en
4000 Le moment fléchissant maximal d'une pou- tenant compte du fait qu'une charge con-
lb-po" = - - = 1 905 lb. tre simple supportant une charge uniformé- centrée est appliquée au centre de la pou-
2.10 ment répartie tre.
La contrainte maximale de cisaillement pour PU 80 x 16 x 16 x 12 8. Une poutre simple d'une portée de
l'acier ACNOR (CSA) G40.4 égale 13 200 20 pi supporte une charge uniformément
lb/po" (Fig. 29.8). 8 8 répartie de 300 lb par pied courant ainsi
. '. La poutre 12 Ir 11.8 est appropriée. 30 720 lb-po . qu'une charge concentrée de 2 400 lb ap-
Exemple 29: Une poutre simple d'une Contrainte admissible de flexion pliquée à une distance de 4 pi du point
~ 1 400 lb/po". d'appui de gauche. Déterminer la plus pe-
portée de 16 pi supporte une charge con-
centrée de 30 000 lb appliquée à une dis- Mf 30720 tite poutre en acier ACNOR (CSA) 040.4
tance de 4 pi du côté gauche. Déterminer .'. Module de flexion pouvant supporter ce chargement sans
la poutre en acier ASTM A 7 qui suppor- n 1400 danger.
tera cette charge. = 21.9 p03. Le module de flexion II d'un
9. Une poutre simple 15 1 50 en acier
bd 2
Solution: Choisir d'abord une poutre ASTM A36 d'une portée de 6 pi supporte
rectangle = où b égale l'épaisseur
pouvant résister aux moments fléchissants. une charge concentrée de 100 000 lb ap-
6
Le moment fléchissant maximal (Fig. 29.56) pliquée au centre. Vérifier si cette poutre
1.625 X d 2
P AB 30 000 X 4 x 12 et d, la hauteur. u = 21.9 est surchargée.
- - - - - - - = 90000 6 10. Calculer le nombre requis de pièces
L 16
lb-pi ou 90000 x 12 = 1 080000 lb-po.
.
.. d -
_~1.9
x 6
9 po
de bois 2" x 12" (dimensions réelles: 1%"
x 11 % ") pour former une poutre simple
La contrainte maximale de flexion pour l'a- 1.625 d'une portée de 12 pi pouvant supporter
cier ASTM A7 égale 22000 Ib/po2 (Fig. environ. sans danger une charge concentrée de 6 000
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 667
lb appliquée au centre, sans excéder une grale double pour déterminer la flexion de 2. Reprendre le problème précédent en
contrainte de flexion de 1 200 Ib/po2. poutres simples apparaissent à la figure remplaçant la charge concentrée par une
29.56. charge uniformément répartie.
11. Un plancher d'une largeur de 14 pi
supporte une charge uniformément répartie Exemple 1: Une poutre 8 WF 28 canti- 3. Vérifier la flèche d'une poutre canti-
de 90 Ib/piZ. La distance d'axe en axe des lever a une portée de 8 pi et une charge lever 12 1 31.8 d'une portée de 12 pi sup-
solives de 2" (épaisseur réelle: 1o/s") égale concentrée de 5000 lb appliquée à son ex- portant une charge concentrée de 8 00,0 lb
12". Calculer la hauteur de ces solives pour trémité libre. Déterminer si la flèche de appliquée à son extrémité libre.
que la contrainte de flexion n'excède pas cette poutre est excessive.
4. Calculer le chargement maximal ad-
1 200 Ib/po2.
Solution: Pour une poutre cantilever missible pour la poutre décrite au problème
12. Vérifier si une poutre cantilever 10 (Fig. 29.56) supportant une charge concen- précédent.
WF 33 en acier ACNOR (CSA) G40.4, trée à son extrémité libre, la flèche f =
d'une portée de 10 pi, peut supporter sans PL3 5. Une poutre simple en bois, large de
danger une charge concentrée de 3 500 lb 10", haute de 16" et d'une portée de 16 pi
- - , or
supporte une charge uniformément répartie
appliquée à son extrémité libre. 3EI
P = 5000 lb, L = 8 x 12 = 96", de 1 000 lb par pied courant. Calculer la
13. Une poutre simple, d'une largeur de flèche en utilisant les valeurs suivantes:
E = 29000000 (Fig. 29.3) et 1 = 97.8
6 po et d'une portée de 14 pi, doit suppor- E = 1 320000, et 1 = 2948.
pOf (Fig. 29.59).Donc, la flèche maximale
ter une charge uniformément répartie de
5000 X 96 3
175 lb par pied courant et une charge con-
= 0.52".
centrée de 800 lb appliquée au centre. Dé-
3 X 29000000 x 97.8
terminer la hauteur minimale de cette pou- TORSION DES ARBRES
1
tre si la contrainte de flexion ne doit pas
Flèche maximale admissible = - - de la De nombreux mécanismes et organes de
excéder 1 000 lb/pP.
180 machines comportent des pièces rotatives
14. Une poutre simple d'une portée de 8 X 12 montées sur des arbres. On détermine le
20 pi supporte deux charges concentrées, portée (pour poutre cantilever) diamètre d'un arbre en fonction de plu-
dont l'une de 8 000 lb appliquée au centre 180 sieurs facteurs, tels que la résistance aux
et l'autre de 6 000 lb appliquée à 4 pi de = 0.533". moments fléchissants ou aux efforts de tor-
l'appui gauche. Déterminer la plus petite sion. Le moment de torsion d'un couple
.'. La flèche maximale admissible (0.533")
poutre en acier ASTM A36 pouvant sup- Cv ou torque se calcule en lb-po.
excédant celle de la poutre (0.52"), la pou-
porter ce chargement sans danger.
tre 8 WF 28 est appropriée.
15. Une poutre simple d'une portée de
Exemple 2: Une poutre simple 14 WF
24 pi supporte une charge uniformément ré-
34 d'une portée de 20 pi supporte une
partie de 800 lb par pied courant sur une
charge concentrée de 6 000 lb appliquée au
longueur de 16 pi à partir de l'appui de
centre. Déterminer si la flèche est excessive.
gauche et une charge concentrée de 4 000 lb
appliquée à une distance de 10 pi de l'ap- Solution: Pour une poutre simple (Fig.
pui de gauche. Déterminer la plus petite 29.56) supportant une charge concentrée, la
poutre requise en acier ACNOR (CSA) PL3
G40.4 ou en acier ASTM A36. flèche f = - - , or P 6000 lb,
48EI
16. Une poutre simple 10 WF 60 en acier
L = 20 X 12 = 240", E 20000000
ASTM A 7 a une portée de 20 pi. Calculer
(Fig. 29.3) et 1 = 339.2 p04 (Fig. 29.59).
le chargement maximal admissible pour une
charge concentrée appliquée au centre ou La flèche maximale est donc:
TORQUE = P x R Ib·po
pour une charge uniformément répartie. 6000 X 240 3
f = ------------ .176". fig. 29.60 Torsion des arbres
48 x 29000000 x 339.2
flEXION DES POUTRES 1 240
On appelle flèche, le déplacement vertical Flèche admissible = - - X portée = - - L'arbre B (Fig. 29.60), soumis à une for-
d'une poutre horizontale sous l'effet d'une 360 360 ce P en lb appliquée à l'extrémité du levier
charge. Puisque cette flèche peut fendre la = .667". La flèche maximale admissible
A à une distance R (en pouces) de l'axe
couche de plâtre d'un plafond ou fléchir un (.667") excédant celle de la poutre (.176"), de l'arbre, résiste à un couple Ct en lb-po
plancher, le choix d'une poutre se fonde la poutre 14 WF 34 est appropriée. = P x R. Si P = 10, lb et R = 5 po, Ct
parfois sur une limite du fléchissement. égalera donc 50 lb-po. On doit noter qu'on
Dans la construction des édifices, on limite ne tient pas compte de la longueur de l'ar-
cette flèche à 1/360 de la portée et à 1/180 bre pour l'instant.
pour les poutres cantilever. Une fois la 1. Une poutre 10 WF 25 a une portée
poutre choisie, il faut calculer le fléchisse- de 20 pi. Calculer la charge concentrée ma- Exemple 1: Calculer en lb-po le couple
ment en fonction des moments fléchissants ximale appliquée au centre de cette poutre, nécessaire pour cisailler une clavette de 3 ~ fi
et des efforts tranchants. Dans ce chapitre, 1 de longueur x 1" de largeur montée sur
nous ne traitons pas de la théorie et des sans excéder la flèche admissible de un arbre de 4" de diamètre et dont la con-
calculs sur le fléchissement des poutres. 360 trainte maximale de rupture = 48 000
Les formules utilisant la méthode à inté- de la portée. Ib/po2.
668 LA MÉCANIQUE STATIQUE

Solution: Section de la clavette soumise lb-pi/mn. Donc, la puissance en HP = Nombre de boulons requis
au cisaillement: 3~" x 1" = 3~ p02. Px2'lTRxN Torque total 100000
Effort requis pour cisailler la clavette: Con- - - - - - - - , P étant en lb et R en pi.
trainte de rupture X Section = 48 000, x 33000 Torque par boulon 22 090
3.5 = 168000 lb. Torque sur l'arbre pour Cependant, le torque Ct = P x R 4.53 boulons, c'est-à-dire 5 boulons.
produire cet effort = 168000 x 2 = 2'lTN x Ct
336000 lb-po. .'. HP = CONTRAINTE DE CISAillEMENT
33000
ET ANGLE DE DÉFORMATION DES ARBRES
33000
PUISSANCE TRANSMISE x HP en lb-pi Dans les exemples précédents, on ne tenait
PAR UN ARBRE EN ROTATION 2 'lT N pas compte du diamètre de l'arbre dans le
La puissance transmise en rotation s'expri- 330,00 calcul du torque Ct. Cependant, ce diamè-
me en horsepower et le torque produit se x HP x 12 lb-po tre entre dans le calcul des efforts de tor-
calcule par la formule: 2'lTN sion et de résistance des arbres.
630,00
63000, x HP
x HP en lb-po HARGE APPLIQUÉE
lb-po
N
tr/mn

Cette formule provient des définitions


suivantes: une force est le produit de la
Exemple 2: Calculer la puissance en HP
que peut transmettre la clavette de l'exem-
\
P \""Π"' me""
ple 1 à une vitesse de 63 tr/mn en utili-
masse d'un corps par l'accélération que ce
corps subit ou le produit de la masse de ce
sant un coefficient de sécurité de 4.
Solution: Contrainte admissible t f
corps par le carré de sa vitesse; le travail 48000
est le produit d'une force par la distance 12 0,00 Ib-po2 LA DROITE AB REMPLACE
sur laquelle elle agit et la puissance repré- 4 LA COURBE AC SOUS
L'EFFET DE LA CHARGE P
sente une quantité de travail accompli par Charge Contrainte x Section =
unité de temps. On a donc: Travail = 12000 x 3.5 = 420.00 lb Fig. 29.61 Déformation ou torsion d'un arbre soumis
charge ou effort X distance. Torque pour résister à cet effort = 42 000 il une charge P
x 2 = 84 000 lb-po
Le travail accompli par une force P pour
63000 HP Les efforts de torsion produisent une
soulever un poids de 1 lb à une hauteur de
1 pi égale une lb-pi. contrainte de cisaillement et une déforma-
tion angulaire des arbres sur toute leur lon-
Le travail accompli par une force P pour 84000 x 63 gueur.
soulever un poid de 1 lb à une hauteur de .. HP
33 00,0 pi égale 33 00,0 lb-pi. 63000 63000 L'angle de déformation se définit comme
84 HP étant le déplacement angulaire d'un point
Pour déterminer la puissance, il n'y a Exemple 3,' Calculer le torque faisant de la circonférence de l'arbre sur une
plus qu'à inclure le temps puisque la puis- tourner un arbre à une vitesse de 100 tr/mn section déterminée. Cet angle s'exprime
sance représente une somme de travail pro- pour transmettre une puissance de 25 HP. par e en radians. 'lT radians = 180,° et un
duite pendant une unité de temps. 63000 HP radian égale donc 180/'lT = 57.3°.
Une unité de puissance arbitraire utilisée Solution: Ct = Bien qu'on n'en donne pas les explica-
couramment en mécanique est le horse- N
tions mathématiques, le rapport entre le tor-
power. On avait calculé qu'un cheval pou- 63000 x 25
que, la contrainte de cisaillement, l'angle de
vait soulever un poids de 1 lb à une hau- 15750 lb-po
déformation, la diamètre et la longueur de
teur de 33000 pi ou 10 lb à 3300 pi ou en- 100 l'arbre s'expriment par la formule suivante:
core 100 lb à 330 pi en une minute. Bien Exemple 4: Calculer le nombre de bou-
lons de %" qu'il faut placer sur un cercle Ct T Ge
que ces données ne soient pas très précises,
de boulonnage de 10" de diamètre pour -- = -- = dans laquelle:
--,
on a adopté et utilisé cette unité de puis-
transmettre une puissance de 100 HP à une Ip R L
sance. Ainsi, 1 HP = 33000 lb-pi par mi-
nute. vitesse de 63 tr/mn si la contrainte de ci- Ct = Torque en lb-po
saillement admissible des boulons égale Ip Moment d'inertie polaire (Fig. 29.62)
Cependant, le watt-heure étant l'unité de 10000 Ib-p02. T Contrainte de cisaillement en Ib-p02
puissance internationale de base, il importe 63000 HP R Rayon de l'arbre en pouces
de savoir que 1 HP = 745.70. W /h et que Solution: Torque Ct G Module de cisaillement
1 ch = 736 W /h (ch: cheval vapeur mé- N e Angle de déformation en radians
trique). 63000 x 100 L Longueur de l'arbre en pouces
Imaginons une roue de rayon R en pieds 100 000 lb-po.
Exemple 5: Calculer le torque admissi-
sur la jante de laquelle on applique une 63
ble auquel un arbre de diamètre 1 po peut
force P. Le travail accompli à chaque ré- Effort de cisaillement admissible par boulon
résister si la contrainte de cisaillement sé-
volution = Force x Distance = P x 2'lT R = Contrainte x Section = 10000 X .375 2 curitaire égale 8 000 Ib-po2.
X 'lT = 4418 lb.
en lb-pi.
Torque auquel chaque boulon doit résister 2. Calculer la puissance que cet arbre
Si cette roue tourne à N tr/mn, le travail = Effort X Bras de levier = peut transmettre à une vitesse de rotation
accompli dans une minute = P x 2 'lT RN 4418 x 5 = 22090 lb-po. de 100 tf/ mn.
LA RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 669
Solution: 1. Calculer la contrainte de cisaillement
appliquée à l'arbre.
x 8000 1. Calculer le torque nécessaire en lb-po
32 2. Calculer l'angle de torsion produit par
le torque sur un arbre d'une longueur de pour cisailler une clavette carrée de %" x
1. Ct 2Y2" sur un arbre de 3" de diamètre en ad-
R 1/2 40 po en admettant que G = 12 X 10 6 •
mettant que la contrainte maximale de rup-
1 571 lb-po Solution: ture de l'acier égale 60000 Ib/p02.
63000 HP
2. Ct donc 1. T 2. Une roue dentée d'un diamètre pri-
N mitif de 6" est fixée à un arbre de diamè-
Ip
Ct N 1 571 X 1000
12 x 1000 x tre 1" par une clavette carrée de V<I" xl".
HP = - - = - - - - - 25 HP Si la contrainte maximale de rupture égale
7640 Ib-p02
63000 63000 48000 lb/po", calculer l'effort appliqué sur
le diamètre primitif pour cisailler la cla-
2 vette.
T Ge 3. Calculer la puissance en HP que peut
PLEIN 2. transmettre sans risque de rupture une cla-
7r R4
R L vette carrée de Y2" X 2" montée sur un
ou -2- 7640 12 X 10 6 x e arbre de 2" de diamètre, tournant à une vi-
tesse de 252 tr/mn en admettant une con-
40 trainte admissible de cisaillement de 13 200
CREUX
7640 x 40 Ib/p02.
.0255 radians
12 X 10 6 4. On fixe par 4 boulons de %" les
7r (D4 - d 4 ) OU 7r (R4 - r4 )
32 2 1 radian = 57 Y plateaux d'un manchon à plateaux sur un
. ' .. 0255 radians = 57.3 x .0255 = 1.46 0 cercle de boulonnage de 8" de diamètre .
Ce manchon relie 2 arbres de 2.5" de dia-
Exemple 8: Un arbre creux dont les dia-
mètre par des clavettes carrées de %" X 3".
Fig. 29.62 Moments d'inertie polaire mètres DI = 3" et DE = 6" doit trans-
La contrainte de cisaillement admissible des
Exemple 6: Un arbre doit transmettre
mettre une puissance de 100 HP à une vi-
boulons égale 10000 lb/paZ. Calculer l'in-
une puissance de 50 HP produite par un tesse de 50 tr/mn.
tensité du torque transmise par les boulons,
moteur électrique à une vitesse de 700 1. Calculer la longueur maximale de l'ar- la contrainte de cisaillement appliquée à
tr/mn. Calculer le diamètre de l'arbre si la bre pour que l'angle de torsion n'excède pas chaque clavette et la puissance en HP trans-
contrainte admissible de l'acier utilisé égale 1 en admettant que G = 12 X 10 6 pour
0
, mise à une vitesse de 200 tr/mn.
9 000 Ib/po2. l'acier utilisé.
63000 HP 5. Un arbre de 6" de diamètre, dont la
Solution: Ct 2. Calculer la contrainte maximale de ci- contrainte de cisaillement admissible égale
N saillement appliquée sur cet arbre. 8000 Ib/po2, tourne à une vitesse de 240
63000 x 50 Solution: tr/mn. Cet arbre entraîne un manchon à
63000 HP plateaux attaché par 6 boulons placés sur
700 1. C un cercle de boulonnage de 10.5". La con-
4500 lb-po N trainte de cisaillement admissible des bou-
63000 x 100 lons égale 14600 Ib/po2. Calculer la puis-
Ct T 126 000 lb-po sance maximale en HP que cet arbre peut
transmettre ainsi que le diamètre des bou-
Ip R lons.
4500 9000 L 6. On fixe une poulie à un arbre de 3" de
R4
diamètre par une clavette en acier de .28"
'7T R
de largeur x 3" de longueur, dont la con-
x 12 X 10 6 X trainte admissible de cisaillement égale
2 32 32 57.3 12000 lb/paZ. Calculer l'intensité du tor-
14 R3
que admissible que peut supporter cette
126000 clavette.
R3 = .318 200"
3.14 7. On fixe par 6 boulons de %" les pla-
R = F= .68"
2. Contrainte maximale de cisaillement
Ct R
teaux d'un manchon à plateaux sur un cer-
cle de boulonnage de 6" de diamètre. La
.'. Dia = .68 X 2 = 1.36" contrainte admissible de cisaillement des
Ip boulons égale 10000 Ib/po2. Calculer la
Exemple 7: Un arbre de diamètre 2 po 126000 X 3 puissance en HP que ce manchon peut trans-
subit une torsion sous l'effet d'une force 3 160 Ib-p02
mettre à une vitesse de 300 tr/mn.
de 1 000 lb appliquée à l'extrémité d'un le-
vier de 12 po soudé à angle droit à l'extré- 8. Un manchon à plateaux relie deux
mité de l'arbre. 2 arbres. Le plateau de gauche est fixé à un
670 LA MÉCANIQUE STATIQUE

arbre de 3" de diamètre par une clavette de Son module de cisaillement égale 12 x 10 6 15. Un arbre plein de 12" x 20' dont le
.24" de largeur x 1Y2" de longueur et ce- Ib/p02. Calculer le diamètre de l'arbre afin module de rigidité égale 11.8 x 10 6 Ib/p02
lui de droite, à un arbre de 2" de diamètre que l'angle de déformation n'excède pas 1 0
transmet une puissance de 2 200 HP à une
par une clavette de .30" de largeur x 1 Y2" pour une longueur égale à 20 fois le dia- vitesse de 75 tr/mn. Calculer l'angle de tor-
de longueur. La contrainte admissible de mètre. sion en degrés.
cisaillement des clavettes égale 16 000 16. Un arbre de transmission creux dont
13. Les données pour un arbre de trans-
lb/poz. Calculer le torque maximal que ce les diamètres intérieur et extérieur égalent
manchon à plateaux peut transmettre d'a- mission soumis à l'essai sont les suivantes:
Matière - Acier doux (G = respectivement 6" et 12", se déforme d'un
près la résistance des clavettes. angle de .24 0 par pied de longueur, comme
12 x 10 6 Ib/poZ)
9. Calculer la puissance en HP que le Diamètre l'indique la balance de torsion. Le module
3 pouces
manchon à plateaux du problème précédent Longueur à l'essai 50 pieds de cisaillement égale 12000000 Ib/poz et
peut transmettre à une vitesse de 1 800 Angle total de l'arbre tourne à une vitesse de 24 tr/mn.
tr/mn. Calculer la puissance transmise en HP.
torsion 200
Vitesse de rotation - 280 tr/mn 17. Un manchon à plateaux attaché par
10. Calculer le diamètre requis d'un ar-
6 boulons de %" sur un cercle de boulon-
bre devant transmettre une puissance de Calculer la contrainte de cisaillement, l'in- nage de 4" transmet une puissance de 64
250 HP à une vitesse de 180 tr/mn et dont tensité du torque et la puissance transmise HP à une vitesse de 250 tr/mn. Calculer
la contrainte admissible de cisaillement éga- en HP. la contrainte moyenne de cisaillement dans
Ie 12000 Ib/po2.
les boulons.
14. L'angle de torsion d'un arbre plein
Il. Calculer la vitesse à laquelle un ar-
ne doit pas excéder 1 0 sur une longueur
bre de 31/4" de diamètre doit tourner pour
égale à 20 fois le diamètre. Son module de
transmettre une puissance de 185 HP si la
cisaillement égale 11.8 x 10 6 Ib/poz. Cal- 1. American Institute of Steel Construc-
contrainte admissible de cisaillement égale
culer la contrainte maximale de cisaille- tion, Inc.
9 000 lb/poz.
ment et le diamètre de l'arbre requis pour
12. Un arbre doit transmettre une puis- transmettre une puissance de 250 HP à 2. Canadian Institute of Steel Construc-
sance de 200 HP à une vitesse de 300 tr/mn. une vitesse de 150 tr/mn. tion.
APPENDICE
TABLEAUX D'INGÉNIERIE 673

3(4 ........... . .015625 3~ ............ .515625


~2 ....................... . .03125 1~2 ........................ .53125
~4 ........... . .046875 3%'4 · . . . . ... . . . . .546875
U, ................................... . .0625 U6 .................................... .5625
%4 ........... . .078125 3h'4 ............ .578125
%2 ....................... . .09375 1%2 ........................ .59375
h'4 ........... . .109375 3%'4 ·. . . . .. . . . . . .609375
~ .................................. . .125 % .................. ................. .625
%4 ........... . .140625 43(4 ............ .640625
%2 ....................... . .15625 2~2 ........................ .65625
13(4 ........... . .171875 4~4 · .. . . . . . . . . . .671875
k6 .................................. . .1875 1K6 .................................... .6875
1~4 ........... . .203125 4%'4 · . . . . .. . .. . . .703125
~2 ....................... . .21875 2%2 ... . . .. . .. . ... .. ... .. . .. .71875
1%'4 ........... . .234375 4h'4 · . . . .. . . .. . . .734375
ij ................................... . .25 % .................................... .75
1h'4 ........... . .265625 4%'4 ............ .765625
%2 ....................... . .28125 2%2 ........................ .78125
1%'4 ........... . .296875 53(4 ............ .796875
71', ................................... . .3125 lK6 .................................... .8125
23(4 ........... . .328125 ~ ·. .. . . .... . . .828125
1)12 ....................... . .34375 2~2 ........................ .84375
2~4 ........... . .359375 5%'4 ............ .859375
% ................................ . .375 Ys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .875
2%4 ........... . .390625 5h'4 ............ .890625
1%2 ....................... . .40625 2%2 ........................ .90625
2h'4 ........... . .421875 5%'4 · . . . . . .. . . . . .921875
U, .................................. . .4375 171'6 ..................... .............. .9375
2%'4 ........... . .453125 63(4 ............ .953125
1%2 ....................... . .46875 3~2 ........................ .96875
33(4 ........... . .484375 6~ ............ .984375
J1 ................................... . .5 1 .................................... 1.

Tableau 1 Conversion de fractions de pouce en fractions décimales


674 APPENDICE

%4 .04909 .00019 2 6.2832 3.1416 6 18.850 28.274 14 43.982 153.94 22 69.115 380.13
%2 .09818 .00077 lits 6.4795 3.3410 % 19.242 29.465 % 44.375 156.70 % 69.508 384.46
%4 .14726 .00173 % 6.6759 3.5466 % 19.635 30.680 % 44.768 159.48 V4 69.900 388.82
1/16 .19635 .00307 3lts 6.8722 3.7583 % 20.028 31.919 % 45.160 162.30 % 70.293 393.20
%2 .29452 .00690 % 7.0686 3.9761 % 20.420 33.183 % 45.553 165.13 % 70.686 397.61
5lts 7.2649 4.2000 o/s 20.813 34.472 % 45.946 167.99 o/s 71.079 402.04
% .39270 .01227 % 7.4613 4.4301 3,4 21.206 35.785 % 46.338 170.87 % 71.471 406.49
%2 .49087 .01917 7/16 7.6576 4.6664 % 21.598 37.122 % 46.731 173.78 % 71.864 410.97
3/16 .58905 .02761
%2 .68722 .03758 % 7.8540 4.9087 7 21.991 38.485 15 47.124 176.71 23 72.257 415.48
9/16 8.0503 5.1572 % 22.384 39.871 % 47.517 179.67 % 72.649 420.00
% .78540 .04909 o/s 8.2467 5.4119 % 22.776 41. 282 % 47.909 182.65 % 73.042 424.56
%2 .88357 .06213 11/16 8.4430 5.6727 % 23.169 42.718 % 48.302 185.66 % 73.435 429.13
5/16 .98175 .07670 % 8.6394 5.9396 % 23.562 44.179 % 48.695 188.69 % 73.827 433.74
11/32 1.0799 .09281 13/16 8.8357 6.2126 o/s 23.955 45.664 o/s 49.087 191.75 o/s 74.220 438.36
% 9.0321 6.4918 % 24.347 47.173 % 49.480 194.83 % 74.613 443.01
% 1.1781 .11045 15lts 9.2284 6.7771 % 24.740 48.707 % 49.873 197.93 % 75.006 447.69
1%2 1.2763 .12962
7/16 1.3744 .15033 3 9.4248 7.0686 8 25.133 50.265 16 50.265 201.06 24 75.398 452.39
1%2 1.4726 .17257 lits 9.6211 7.3662 % 25.525 51.849 % 50.658 204.22 % 75.791 457.11
% 9.8175 7.6699 % 25.918 53.456 % 51.051 207.39 % 76.184 461.86
% 1.5708 .19635 3116 10.014 7.9798 % 26.311 55.088 % 51.444 210.60 % 76.576 466.64
17/3 21.6690 .22166 % 10.210 8.2958 % 26.704 56.745 % 51.836 213.82 % 76.969 471.44
9lts 1.7671 .24850 5lts 10.407 8.6179 o/s 27.096 58.426 o/s 52.229 217.08 o/s 77.362 476.26
1%2 1.8653 .27688 % 10.603 8.9462 % 27.489 60.132 % 52.622 220.35 % 77.754 481.11
7lts 10.799 9.2806 % 27.882 61.862 % 53.014 223.65 % 78.147 485.98
% 1.9635 .30680
2.0617
21/32 .33824 % 10.996 9.6211 9 28.274 63.617 17 53.407 226.98 25 78.540 490.87
2.1598
11/1 S .37122 9lt6 11.192 9.9678 % 28.667 65.397 % 53.800 230.33 % 78.933 495.79
2%22.2580 .40574 o/s 11.388 10.321 % 29.060 67.201 % 54.192 233.71 % 79.325 500.74
1llts 11.585 10.680 % 29.452 69.029 % 54.585 237.10 % 79.718 505.71
3,4 2.3562 .44179 % 11.781 11.045 % 29.845 70.882 % 54.978 240.53 % 80.111 510.71
25/32 2.4544 .47937 ults 11.977 11.416 o/s 30.238 72.760 o/s 55.371 243.98 o/s 80.503 515.72
13/1 6 2.5525 .51849 % 12.174 11.793 % 30.631 74.662 % 55.763 247.45 % 80.896 520.77
2%2 2.6507 .55914 15/1 6 12.370 12.177 % 31.023 76.589 % 56.156 250.95 % 81.289 525.84
% 2.7489 .60132 4 12.566 12.566 10 31.416 78.540 18 56.549 254.47 26 81.681 530.93
2%2 2.8471 .64504 lit 6 12.763 12.962 % 31.809 80.516 Vs 56.941 258.02 % 82.074 536.05
15/16 2.9452 .69029 % 12.959 13.364 % 32.201 82.516 % 57.334 261.59 % 82.467 541.19
31/3 2 3.0434 .73708 3/16 13.155 13.772 % 32.594 84.541 % 57.727 265.18 % 82.860 546.35
% 13.352 14.186 % 32.987 86.590 % 58.119 268.80 % 83.252 551.55
5/16 13.548 14.607 o/s 33.379 88.664 o/s 58.512 272.45 o/s 83.645 556.76
% 13.744 15.033 % 33.772 90.763 % 58.905 276.12 % 84.038 562.00
7lts 13.941 15.466 % 34.165 92.886 % 59.298 279.81 1'8 84.430 567.27
1 3.1416 .7854 % 14.137 15.904 11 34.558 95.033 19 59.690 283.53 27 84.823 572.56
1/16 3.3379 .8866 9/16 14.334 16.349 Vs 34.950 97.205 Vs 60.083 287.27 1fs 85.216 577.87
Vs 3.5343 .9940 % 14.530 16.800 % 35.343 99.402 % 60.476 291.04 % 85.608 583.21
3/16 3.7306 1.1075 H/IS 14.726 17.257 % 35.736 101.62 % 60.868 294.83 % 86.001 588.57
% 3.9270 1.2272 % 14.923 17.721 % 36.128 103.87 % 61.261 298.65 1fz 86.394 593.96
5/16 4.1233 1.3530 13/16 15.119 18.190 % 36.521 106.14 % 61.654 302.49 % 86.786 599.37
% 4.3197 1.4849 % 15.315 18.665 % 36.914 108.43 % 62.046 306.35 % 87.179 604.81
7/16 4.5160 1.6230 15/16 15.512 19.147 % 37.306 110.75 % 62.439 310.24 % 87.572 610.27
% 4.7124 1.7671 5 15.708 19.635 12 37.699 113.10 20 62.832 314.16 28 87.965 615.75
9/16 4.9087 1.9175 lit 6 15.904 20.129 Vs 38.092 115.47 Vs 63.225 318.10 1fs 88.357 621.26
% 5.1051 2.0739 Vs 16.101 20.629 % 38.485 117.86 % 63.617 322.06 % 88.750 626.80
11/16 5.3014 2.2365 3lts 16.297 21.135 % 38.877 120.28 % 64.010 326.05 % 89.143 632.36
% 5.4978 2.4053 % 16.493 21.648 ljz 39.270 122.72 % 64.403 330.06 % 89.535 637.94
13/16 5.6941 2.5802 5lts 16.690 22.166 % 39.663 125.19 % 64.795 334.10 o/s 89.928 643.55
% 5.8905 2.7612 % 16.886 22.691 % 40.055 127.68 % 65.188 338.16 % 90.321 649.18
15/16 6.0868 2.9483 7lt6 17.082 23.221 % 40.448 130.19 % 65.581 342.25 % 90.713 654.84
% 17.279 23.758 13 40.841 132.73 21 65.973 346.36 29 91.106 660.52
%6 17.475 24.301 % 41.233 135.30 1fs 66.366 350.50 Vs 91.499 666.23
% 17.671 24.850 % 41.626 137.89 % 66.759 354.66 % 91.892 671.96
11/16 17.868 25.406 % 42.019 140.50 % 67.152 358.84 % 92.284 677.71
% 18.064 25.967 % 42.412 143.14 % 67.544 363.05 % 92.677 683.49
13/16 18.261 26.535 % 42.804 145.80 % 67.937 367.28 % 93.070 689.30
% 18.457 27.109 % 43.197 148.49 % 68.330 371.54 % 93.462 695.13
15/16 18.653 27.688 % 43.590 151. 20 % 68.722 375.83 % 93.855 700.98

Crane Canada Limited


Tableau 2 Circonférences el surfaces de cercles
TABLEAUX D'INGÉNIERIE 675

1 64 .0538 .0022 72 .0560 .0024


2 56 .0641 .0031 64 .0668 .0034
3 48 .0734 .0041 56 .0771 .0045
4 40 .0813 .0050 48 .0864 .0057

5 40 .0943 .0067 44 .0971 .0072


6 32 .0997 .0075 40 .1073 .0087
8 32 .1257 .0120 36 .1299 .0128
10 24 .1389 .0140 32 .1517 .0175
12 24 .1649 .0206 28 .1722 .0226

% 20 .1887 .0269 28 .2062 .0326


SA.6 18 .2443 .0454 24 .2614 .0524
% 16 .2983 .0678 24 .3239 .0809
7A.6 14 .3499 .0933 20 .3762 .1090

% 13 .4056 .1257
V2 12 .3978 .1205 20 .4387 .1486
9/16 12 .4603 .1620 18 .4943 .1888
% 11 .5135 .2018 18 .5568 .2400

% 10 .6273 .3020 16 .6733 .3513


Ys 9 .7383 .4193 14 .7874 .4805
1 8 .8466 .5510 12 .8978 .6245
Pis 7 .9497 .6931 12 1.0228 .8118

1% 7 1.0747 .8898 12 1.1478 1.0237


1% 6 1.1705 1.0541 12 1.2728 1.2602
Ph 6 1.2955 1.2938 12 1.3978 1.5212
1% 5 1.5046 1.7441

2 4 1/2 1.7274 2.3001

Tableau 3 Diamètre primitif et section du cercle primitif pour fi lets extérieurs (Norme 81.1-1949 de l'ACNOR (CSAj, Unified and
American Screw Threads)
676 APPENDICE

1 1
4 8
3/r,..j
9 27
.002197
Iii!> 16 64
.003906
25 125
~w .0781 .006104 .2795 .0005 .4275 .2455 .0048
6 36 216 2.4495 1.8171 18.850 28.2743
3/.12 .0937 .008789 .3062 .0008 .4543 .2945 .0069
7 49 343 2.6458 1.9129 21.9.91 38.4845
',{,.,j .1094 .01196 .3307 .0013 .4782 .3436 .0094
Il... 8 64 512 2.8284 2.0000 25.133 50.2655
.1250 .01563 .3535 .0019 .5000 .3927 .0123
9 81 729 3.0000 2.0801 28.274 63.6173
10 100 1000 3.1623 2.1544 31.416 78.5398
"'A, .. .1406 .01978 .3750 .0028 .5200 .4438 .0155
o/.u .1562 .02441 .3953 .0038 .5386 .4909 .0192
Il 121 1331 3.3166 2.2240 34.558 95.0332
11ft,..! .1719 .02954 .4161 .0051 .5560 .5400 .0232 12 144 1728 3.4641 2.2894 37.699 113.097
:VII> .1875 .03516 .4330 .0066 .5724 .5890 .0276 13 169 2197 3.6056 2.3513 40.841 132.732
14 196 2744 3.7417 2.4101 43.982 153.938
IJ,{,..j .2031 .04126 .4507 .0084 .5878 .6381 .0324
15 225 3375 3.8730 2.4662 47.124 176.715
7/.'1 .2187 .04786 .4677 .0105 .6025 .6872 .0376
15A'-I .2344 .05493 .4841 .0129 .6166 .7363 .0431
16 256 4096 4.0000 2.5198 50.265 201.062
'4 .2500 .0625 .5000 .0156 .6300 .7854 .0490
17 289 4913 4.1231 2.5713 53.407 226.980
18 324 5832 4.2426 2.6207 56.549 254.469
171c,-I .2656 .07056 .5154 .0187 .6428 .8345 .0554
19 361 6859 4.3589 2.6684 59.690 283.529
"'/.u .2812 .07910 .5303 .0112 .6552 .8836 .0621
20 400 8000 4.4721 2.7144 62.832 314.159
111,1,-1 .2969 .08813 .5449 .0161 .6671 .9327 .0692
5!J" .3125 .09766 .5590 .0305 .6786 .9817 .0767 21 441 9261 4.5826 2.7589 65.973 346.361
22 484 10648 4.6904 2.8020 69.115 380.133
21,1,-1 .3281 .1077 .5728 .0353 .6897 1.031 .0846
23 529 12167 4.7958 2.8439 72.257 415.476
11/U .3437 .1182 .5863 .0406 .7005 1.080 .0928
24 576 13824 4.8990 2.8845 75.398 452.389
23/i,-I .3594 .12913 .5995 .0464 .7110 1.129 .1014
25 625 15625 5.0000 2.9240 78.540 490.874
1<. . .3750 .1406 .6124 .0527 .7211 1.178 .1104
26 676 17576 5.0990 2.9625 81.681 530.929
l~'-I .3906 .1526 .6250 .0596 .7310 1.227 .1226
27 729 19683 5.1962 3.0000 84.823 572.555
'Yu .4062 .1650 .6374 .0670 .7406 1.276 .1296
2/:,", 28 784 21952 5.2915 3.0366 87.965 615.752
.4219 .17800 .6495 .0751 .7500 1.325 .1398
29 841 24389 5.3852 3.0723 91.1 06 660.520
"Vil, .4375 .1914 .6614 .0837 .7592 1.374 .1503
30 900 27000 5.4772 3.1072 94.248 706.858
II)A,..! .4531 .2053 .6732 .0930 .7681 1.424 .1613
31 961 29791 5.5678 3.1414 97.389 754.768
1%2- .4687 .2197 .6847 .1030 .7768 1.473 .1726
32 1024 32768 5.6569 3.1748 100.531 804.248
31;(,-1 .4844 .2346 .6960 .1136 .7853 1.522 .1843
33 1089 35937 5.7446 3.2075 103.673 855.299
'/, .5000 .2500 .7071 .1250 .7937 1.571 .1963 34 1156 39304 5.8310 3.2396 106.814 907.920
35 1225 42875 5.9161 3.2711 109.956 962.113
33/04 .5156 .2659 .7181 .1371 .8019 1.620 .2088
\-/32 .5312 .2822 .7289 .1499 .8099 1.669 .2217
36 1296 46656 6.0000 3.3019 113.097 1017.88
3%-1 .5469 .2991 .7395 .1636 .8178 1.718 .2349
37 1369 50653 6.0828 3.3322 116.239 1075.21
"'lib .5625 .3164 .7500 .1780 .8255 1.767 .2485 38 1444 54872 6.1644 3.3620 119.381 1134.11
J-It,..j 39 1521 59319 6.2450 3.3912 122.522 1194.59
.5781 .3342 .7603 .1932 .8331 1.816 .2625 40 1600 64000 6.3246 3.4200 125.66 1256.64
19/U .5937 .3525 .7706 .2093 .8405 1.865 .2769
3%-1 .6094 .3713 .7806 .2263 .8478 1.914 .2916 41 1681 68921 6.4031 3.4482 128.81 1320.25
% .6250 .3906 .7906 .2441 .8550 1.963 .3068 42 1764 74088 6.4807 3.4760 131.95 1385.44
43 1849 79507 6.5574 3.5034 U5.09 1452.20
41;:,..1 .6406 .4104 .8004 .2629 .8621 2.013 .3223 44 1936 85184 6.6332 3.5303 138.23 1520.53
21/12 .6562 .4307 .8101 .2826 .8690 2.062 .3382 45 2025 91125 6.7082 3.5569 141.37 1590.43
43,1,-1 .6719 .4514 .8197 .3033 .8758 2.111 .3545
tllio .6875 .4727 .8292 .3250 .8826 2.160 .3712 46 2116 97336 1661.90
6.7823 3.5830 144.51
47 2209 103823 6.8557 3.6088 147.65 1734.94
45,1"" .7031 .4944 .8385 .3476 .8892 2.209 .3883 48 2304 110592 6.9282 3.6342 150.80 1809.56
23hz .7187 .5166 .8478 .3713 .8958 2.258 .4057 49 2401 117649 7.0000 3.6593 153.94 1885.74
47&-1 .7344 .5393 .8569 .3961 .9022 2.307 .4236 125000
50 2500 7.0711 3.6840 157.08 1963.50
'4 .7500 .5625 .8660 .4219 .9086 2.356 .4418
51 2601 132651 7.1414 3.7084 160.22 2042.82
49A,-I .7656 .5862 .8750 .4488 .9148 2.405 .4604 52 2704 140608 7.2111 3.7325 163.36 2123.72
2S/.l1 .7812 .6104 .8839 .4768 .9210 2.454 .4794
53 2809 148877 7.2801 3.7563 166.50 2206.18
s'k-l .7969 .6350 .8927 .5060 .9271 2.503 .4987
54 2916 157464 7.3485 169.65 2290.22
3.7798
IJ/lb .8125 .6602 .9014 .5364 .9331 2.553 .5185
55 3025 166375 7.4162 3.8030 172.79 2375.83
SJA,.,I .8281 .6858 .9100 .5679 .9391 2.602 .5386
56 3136 175616 7.4833 3.8259 175.93 2463.01
21jJ2 .8437 .7119 .9186 .6007 .9449 2.651 .5592
57 3249 185193 7.5498 3.8485 179.07 2551. 76
55/11 -1 .8594 .7385 .9270 .6347 .9507 2.700 .5801
y, 58 3364 195112 7.6158 3.8709 182.21 2642.08
.8750 .7656 .9354 .6699 .9565 2.749 .6013
59 3481 205379 7.6811 3.8930 185.35 2733.97
60 3600 216000 7.7460 3.9149 188.50 2827.43
57 104 .8906 .7932 .9437 .7064 .9621 2.798 .6230
29/3 2 .9062 .8213 .9520 .7443 .9677 2.847 .6450
s91c,..j
61 3721 226981 7.8102 3.9365 191.64 2922.47
.9219 .8499 .9601 .7835 .9732 2.896 .6675
62 3844 238328 7.8740 3.9579 194.78 3019.07
IS/Ih .9375 .8789 .9682 .8240 .9787 2.945 .6903
63 3969 250047 7.9373 3.9791 197.92 3117.25
64 4096 262144 8.0000 4.0000 201.06 3216.99
filA,..! .9531 .9084 .9763 .8659 .9841 2.994 .7135
65 4225 274625 8.0623 4.0207 204.20 3318.31
31/.11 .9687 .9385 .9843 .9091 .9895 3.043 .7371
6JA'-I .9844 .9690 .9922 .9539 .9948 3.093 .7610
66 4356 287496 8.1240 4.0412 207.35 3421.19
1 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 .0000 3.1416 .7854
67 4489 300763 8.1854 4.0615 210.49 3525.65
68 4624 314432 8.2462 4.0817 213.63 3631.68
69 4761 328509 8.3066 4.1016 216.77 3739.28
70 4900 343000 8.3666 4.1213 219.91 3848.45

71 5041 357911 8.4261 4.1408 223.05 3959.19


72 5184 373248 8.4853 4.1602 226.19 4071.50
73 5329 389017 8.5440 4.1793 229.34 4185.39
74 5476 405224 8.6023 4.1983 232.48 4300.84

Tableau 4 Fonction des nombres


TABLEAUX n'INGÉNIERIE 677

1° .0175 .9998 .0175 57.290 89°


2° .0349 .9994 .0349 28.636 88°
3° .0523 .9986 .0524 19.081 87°
4° .0698 .9976 .0699 14.301 86°
5° .0872 .9962 .0875 11.430 85°

6° .1045 .9945 .1051 9.5144 84°


7° .1219 .9925 .1228 8.1443 83°
8° .1392 .9903 .1405 7.1154 82°
9° .1564 .9877 .1584 6.3138 81°
10° .1736 .9848 .1763 5.6713 80°

11° .1908 .9816 .1944 5.1446 79°


12° .2079 .9781 .2126 4.7046 78°
13° .2::J50 .9744 .2309 4.3315 77°
14° .2419 .9703 .2493 4.0108 76°
15° .2588 .9659 .2679 3.7321 75°

16° .2756 .9613 .2867 3.4874 74°


17° .2924 .9563 .3057 3.2709 73°
18° .3090 .9511 .3249 3.0777 72°
19° .3256 .9455 .3443 2.9042 71°
20° .3420 .9397 .3640 2.7475 70°

21° .3584 .9336 .3839 2.6051 69°


22° .3746 .9272 .4040 2.4751 68°
23° .3907 .9205 .4245 2.3559 67°
24° .4067 .9135 .4452 2.2460 66°
25° .4226 .9063 .4663 2.1445 65°

26° .4384 .8988 .4877 2.0503 64°


27° .4540 .8910 .5095 1.9626 63°
28° .4695 .8829 .5317 1.8807 62°
29° .4848 .8746 .5543 1.8040 61 °
30° .5000 .8660 .5774 1.7321 60°

31° .5150 .8572 .6009 1.6643 59°


32° .5299 .8480 .6249 1.6003 58°
33° .5446 .8387 .6494 1.5399 57°
34° .5592 .8290 .6745 1.4826 56°
35° .5736 .8192 .7002 1.4281 55°

36° .5878 .8090 .7265 1. 3764 54°


37° .6018 .7986 .7536 1.3270 53°
38° .6157 .7880 .7813 1.2799 52°
39° .6293 .7771 .8098 1.2349 51°
40° .6428 .7660 .8391 1.1918 50°

41° .6561 .7547 .8693 1.1504 49°


42° .6691 .7431 .9004 1.1106 48°
43° .6820 .7314 .9325 1.0724 47°
44° .6947 .7193 .9657 1.0355 46°
45° .7071 .7071 .0000 1.0000 4.5°

Tableau 5 Tables trigonométriques Crane Canada Limited


678 APPENDICE

0 .0 1.6 3.2 4.8 6,4 7.9 9.5 11.1 12.7 14.3 15.9 17.5 19.1 20.6 22.2 23.8
1 25,4 27.0 28.6 30.2 31.8 33.3 34.9 36.5 38.1 39.7 41.3 42.9 44.5 46.0 47.6 49.2
2 50.8 52,4 54.0 55.6 57.2 58.7 60.3 61.9 63.5 65.1 66.7 68.3 69.9 71.4 73.0 74.6
3 76.2 77.8 79,4 81.0 82.6 84.1 85.7 87.3 88.9 90.5 92.1 93.7 95.3 96.8 98,4 100.0
4 101.6 103.2 104.8 106.4 108.0 109.5 111.1 112.7 114.3 115.9 117.5 119.1 120.7 122.2 123.8 125,4

5 127.0 128.6 130.2 131.8 133.4 134.9 136.5 138.1 139.7 141.3 142.9 144.5 146.1 147.6 149.2 150.8
6 152.4 154.0 155.6 157.2 158.8 160.3 161.9 163.5 165.1 166.7 168.3 169.9 171.5 173.0 174.6 176.2
7 177.8 179,4 181.0 182.6 184.2 185.7 187.3 188.9 190.5 192.1 193.7 195.3 196.9 198.4 200.0 201.6
8 203.2 204.8 206,4 208.0 209.6 211.1 212.7 214.3 215.9 217.5 219.1 220.7 222.3 223.8 225,4 227.0
9 228.6 230.2 231.8 233,4 235.0 236.5 238.1 239.7 241.3 242.9 244.5 246.1 247.7 249.2 250.8 252,4

10 254.0 255.6 257.2 258.8 260.4 261.9 263.5 265.1 266.7 268.3 269.9 271.5 273.1 274.6 276.2 277.8
11 279,4 281.0 282.6 284.2 285.8 287.3 288.9 290.5 292.1 293.7 295.3 296.9 298.5 300.0 301.6 303.2
12 304.8 306,4 308.0 309.6 311.2 312.7 314.3 315.9 317.5 319.1 320.7 322.3 323.9 325.4 327.0 328.6
13 330.2 331.8 333.4 335.0 336.6 338.1 339.7 341.3 342.9 344.5 346.1 347.7 349.3 350.8 352,4 354.0
14 355.6 357.2 358.8 360,4 362.0 363.5 365.1 366.7 368.3 369.9 371.5 373.1 374.7 376.2 377.8 379,4

15 381.0 382.6 384.2 385.8 387.4 388.9 390.5 392.1 393.7 395.3 396.9 398.5 400.1 401.6 403.2 404.8
16 406.4 408.0 409.6 411.2 412.8 414.3 415.9 417.5 419.1 420.7 422.3 423.9 425.5 427.0 428.6 430.2
17 431.8 433,4 435.0 436.6 438.2 439.7 441.3 442.9 444.5 446.1 447.7 449.3 450.9 452.4 454.0 455.6
18 457.2 458.8 460.4 462.0 463.6 465.1 466.7 468.3 469.9 471.5 473.1 474.7 476.3 477.8 479,4 481.0
19 482.6 484.2 485.8 487,4 489.0 490.5 492.1 493.7 495.3 496.9 498.5 500.1 501.7 503.2 504.8 506.4

20 508.0 509.6 511.2 512.8 514,4 515.9 517.5 519.1 520.7 522.3 523.9 525.5 527.1 528.6 530.2 531.8
21 533.4 535.0 536.6 538.2 539.8 541.3 542.9 544.5 546.1 547.7 549.3 550.9 552.5 554.0 555.6 557.2
22 558.8 560,4 562.0 563.6 565.2 566.7 568.3 569.9 571.5 573.1 574.7 576.3 577.9 579.4 581.0 582.6
23 584.2 585.8 587.4 589.0 590.6 592.1 593.7 595.3 596.9 598.5 600.1 601.7 603.3 604.8 606,4 608.0
24 609.6 611.2 612.8 614.4 616.0 617.5 619.1 620.7 622.3 623.9 625.5 627.1 628.7 630.2 631.8 633,4

25 635.0 636.6 638.2 639.8 641.4 642.9 644.5 646.1 647.7 649.3 650.9 652.5 654.1 655.6 657.2 658.8
26 660.4 662.0 663.6 665.2 666.8 668.3 669.9 671.5 673.1 674.7 676.3 677.9 679.5 681.0 682.6 684.2
27 685.8 687,4 689.0 690.6 692.2 693.7 695.3 696.9 698.5 700.1 701.7 703.3 704.9 706.4 708.0 709.6
28 711.2 712.8 714,4 716.0 717.6 719.1 720.7 722.3 723.9 725.5 727.1 728.7 730.3 731.8 733,4 735.0
29 736.6 738.2 739.8 714.4 743.0 744.5 746.1 747.7 749.3 750.9 752.5 754.1 755.7 757.2 758.8 760.4

30 762.0 763.6 765.2 766.8 768.4 769.9 771.5 773.1 774.7 776.3 777.9 779.5 781.1 782.6 784.2 785.8
31 787.4 789.0 790.6 792.2 793.8 795.3 796.9 798.5 800.1 801.7 803.3 804.9 806.5 808.0 809.6 811.2
32 812.8 814.4 816.0 817.6 819.2 820.7 822.3 823.9 825.5 827.1 828.7 830.3 831.9 833.4 835.0 836.6
33 838.2 839.8 841,4 843.0 844.6 846.1 847.7 849.3 850.9 852.5 854.1 855.7 857.3 858.8 860.4 862.0
34 863.6 865.2 866.8 868,4 870.0 871.5 873.1 874.7 876.3 877.9 879.5 881.1 882.7 884.2 885.8 887.4

35 889.0 890.6 892.2 893.8 895,4 896.9 898.5 900.1 901.7 903.3 904.9 906.5 908.1 909.6 911.2
36 914.4 916.0 917.6 919.2 920.8 922.3 923.9 925.5 927.1 928.7 930.3 931.9 933.5 935.0 936.6
37 939.8 941,4 943.0 944.6 946.2 947.7 949.3 950.9 952.5 954.1 955.7 957.3 958.9 960.4 962.0
38 965.2 966.8 968.4 970.0 971.6 973.1 974.7 976.3 977.9 979.5 981.1 982.7 984.3 985.8 987.4
39 990.6 992.2 993.8 995,4 997.0 998.5 1000.1 1001.7 1003.3 1004.9 1006.5 1008.1 1009.7 1011.2 1012.8

40 1016.0 1017.6 1019.2 1020.8 1022.4 1023.9 1025.5 1027.1 1036.6 1038.2
41 1041.4 1043.0 1044.6 1046.2 1047.8 1049.3 1050.9 1052.5
42 1066.8 1068,4 1070.0 1071.6 1073.2 1074.7 1076.3 1077.9
43 1092.2 1093.8 1095.4 1098.6 1100.1 1101.7 1103.3
44 1117.6 1119.2 1120.8 1122,4 1124.0 1125.5 1127.1 1128.7
45 1143.0 1144.6 1146.2 1147.8 1149.4 1150.9 1152.5 1154.1 1155.7 157.3 1158.9 1160.5 162.1 1163.6 1165.2 1166.8
46 1168.4 1170.0 1171.6 1173.2 1174.8 1176.3 1177.9 1179.5 1181.1 182.7 1184.3 1185.9 187.5 1189.0 1190.6 1192.2
47 1193.8 1195.4 1197.0 1198.6 1200.2 1201.7 1203.3 1204.9 1206.5 1208.1 1209.7 1211.3 1212.9 1214.4 1216.0 1217.6
48 1219.2 1220.8 1222,4 1224.0 1225.6 1227.1 1228.7 1230.3 1231.9 1233.5 1235.1 1236.7 1238.3 1239.8 1241.4 1243.0
49 1244.6 1246.2 1247.8 1249.4 1251.0 1252.5 1254.1 1255.7 1257.3 1258.9 1260.5 1262.1 1263.7 1265.2 1266.8 1268,4

50 1270.0 1271.6 1273.2 1274.8 1276.4 1277.9 1279.5 281.1 1282.7 1284.3 1285.9 1287.5 1289.1 1293.8

Crane Canada limited


Tableau 6 Conversion des pouces en millimètres (1 pouce = 25.4 millimètres)
TABLEAUX D'INGÉNIERIE 679

.0.0. .0.0. .25 .51 .76 1.0.2 1.27 1.52 1.78 2.0.3 2.29 .0.0.
.10. 2.54 2.79 3.0.5 3.30. 3.56 3.81 4.0.6 4.32 4.57 4.83 .10.
.20. 5.0.8 5.33 5.59 5.84 6.10. 6.35 6.60. 6.86 7.11 7.37 .20.
.30. 7.62 7.87 8.13 8.38 8.64 8.89 9.14 9.40. 9.65 9.91 .30.
.40. 10..16 10..41 10..67 10..92 11.18 11.43 11.68 11.94 12.19 12.45 .40.
.50. 12.70. 12.95 13.21 13.46 13.72 13.97 14.22 14.48 14.73 14.99 .50.
.60. 15.24 15.49 15.75 16.0.0. 16.26 16.51 16.76 17.0.2 17.27 17.53 .60.
.70. 17.78 18.0.3 18.29 18.54 18.80. 19.0.5 19.30. 19.56 19.81 20..0.7 .70.
.80. 20..32 20..57 20..83 21.0.8 21.34 21.59 21.84 22.10. 22.35 22.61 .80.
.90. 22.86 23.11 23.37 23.62 23.88 24.13 24.38 24.64 24.89 25.15 .90.
Crane Canada Limited
Tableau 7 Conversion de fractions décimales de pouce en millimètres (.10 pouce = 2.54 millimètres)

0. .0.0. .0.39 .0.79 .118 .157 .197 .236 .276 .315 .354 0.
10. .39 .43 .47 .51 .55 .59 .63 .67 .71 .75 10.
20. .79 .83 .87 .91 .94 .98 1.0.2 1.0.6 LlO. 1.14 20.
30. 1.18 1.22 1.26 1.30. 1.34 1.38 1.42 1.46 1.50. 1.54 30.
40. 1.57 1.61 1.65 1.69 1.73 1.77 1.81 1.85 1.89 1.93 40.
50. 1.97 2.0.1 2.0.5 2.0.9 2.13 2.17 2.20. 2.24 2.28 2.32 50.
60. 2.36 2.40. 2.44 2.48 2.52 2.56 2.60. 2.64 2.68 2.72 60.
70. 2.76 2.80. 2.83 2.87 2.91 2.95 2.99 3.0.3 3.0.7 3.11 70.
80. 3.15 3.19 3.23 3.27 3.31 3.35 3.39 3.43 3.46 3.50. 80.
90. 3.54 3.58 3.62 3.66 3.70. 3.74 3.78 3.82 3.86 3.90. 90.
10.0. 3.94 3.98 4.0.2 4.0.6 4.0.9 4.13 4.17 4.21 4.25 4.29 10.0.
110. 4.33 4.37 4.41 4.45 4.49 4.53 4.57 4.61 4.65 4.69 110.
120. 4.72 4.76 4.80. 4.84 4.88 4.92 4.96 5.0.0. 5.0.4 5.0.8 120.
130. 5.12 5.16 5.20. 5.24 5.28 5.31 5.35 5.39 5.43 5.47 130.
140. 5.51 5.55 5.59 5.63 5.67 5.71 5.75 5.79 5.83 5.87 140.
150. 5.91 5.94 5.98 6.0.2 6.0.6 6.10. 6.14 6.18 6.22 6.26 150.
160. 6.30. 6.34 6.38 6.42 6.46 6.50. 6.54 6.57 6.61 6.65 160.
170. 6.69 6.73 6.77 6.81 6.85 6.89 6.93 6.97 7.0.1 7.0.5 170.
180. 7.0.9 7.13 7.17 7.20. 7.24 7.28 7.32 7.36 7.40. 7.44 180.
190. 7.48 7.52 7.56 7.60. 7.64 7.68 7.72 7.76 7.80. 7.83 19!)
20.0. 7.87 7.91 7.95 7.99 8.0.3 8.0.7 8.11 8.15 8.19 8.23 20.0.
210. 8.27 8.31 8.35 8.39 8.43 8.46 8.50. 8.54 8.58 8.62 210.
220. 8.66 8.70. 8.74 8.78 8.82 8.86 8.90. 8.94 8.98 9.0.2 220.
230. 9.0.6 9.0.9 9.13 9.17 9.21 9.25 9.29 9.33 9.37 9.41 230.
240. 9.45 9.49 9.53 9.57 9.61 9.65 9.69 9.72 9.76 9.80. 240.
250. 9.84 9.88 9.92 9.96 10..0.0. 10..0.4 10..0.8 10..12 10..16 10.20. 250.
260. 10..24 10..28 10..31 10.35 10..39 10..43 10..47 10..51 10..55 10..59 260.
270. 10..63 10..67 10..71 10..75 10..79 10..83 10..87 10..91 10..94 10..98 270.
280. 11.0.2 11.0.6 11.10. 11.14 11.18 11.22 11.26 11.30. 11.34 11.38 280.
290. 11.42 11.46 11.50. 11.54 11.57 11.61 11.65 11.69 11.73 11.77 290.
30.0. 11.81 11.85 11.89 11.93 11.97 12.0.1 12.0.5 12.0.9 12.13 12.17 30.0.
310. 12.20. 12.24 12.28 12.32 12.36 12.40. 12.44 12.48 12.52 12.56 310.
320. 12.60. 12.64 12.68 12.72 12.76 12.80. 12.83 12.87 12.91 12.95 320.
330. 12.99 13.0.3 13.0.7 13.11 13.15 13.19 13.23 13.27 13.31 13.35 330.
340. 13.39 13.43 13.46 13.50. 13.54 13.58 13.62 13.66 13.70. 13.74 340.
350. 13.78 13.82 13.86 13.90. 13.94 13.98 14.0.2 14.0.6 14.0.9 14.13 350.
360. 14.17 14.21 14.25 14.29 14.33 14.37 14.41 14.45 14.49 14.53 360.
370. 14.57 14.61 14.65 14.69 14.72 14.76 14.80. 14.84 14.88 14.92 370.
380. 14.96 15.0.0. 15.0.4 15.0.8 15.12 15.16 15.20. 15.24 15.28 15.31 380.
390. 15.35 15.39 15.43 15.47 15.51 15.55 15.59 15.63 15.67 15.71
Crane Canada Limited
Tableau 8 Conversion des millimètres en pouces (1 millimètre = .03937 pouce)
680 APPENDICE

0 2 13.600 10.681 4.0000 3.1416 4 54.40 42.73 16.000 12.566


11.6 .013 .010 .0039 .0031 1/16 14.463 Il.359 4.2539 3.3410 11.6 56.11 44.07 16.504 12.962
I/B .053 .042 .0156 .0123 I/B 15.353 12.058 4.5156 3.5466 Vs 57.85 45.44 17.016 13.364
'1.6 .120 .094 .0352 .0276 '1.6 16.270 12.778 4.7852 3.7583 '/16 59.62 46.83 17.535 13.772
1;' .213 .167 .0625 .0491 1;' 17.213 13.519 5.0625 3.9761 1;' 61.4\ 48.23 18.063 14.186
'/16 .332 .261 .0977 .0767 '1.6 18.182 14.280 5.3477 4.2000 '1.6 63.23 49.66 18.598 14.607
% .478 .376 .1406 .1105 'lB ]9.178 15.062 5.6406 4.4301 3/, 65.08 51.11 19.141 15.033
"lI6 .651 .511 .1914 .1503 "lI6 20.201 15.866 5.9414 4.6664 '1.6 66.95 52.58 19.691 15.466
1/2 .850 .668 .2500 .1963 V:z 21.250 16.690 6.2500 4.9087 1/2 68.85 54.07 20.250 15.904
91.. 1.076 .845 .3164 .2485 91.. 22.326 17.534 6.5664 5.1572 91.6 70.78 55.59 20.816 16.349
% 1.328 1.043 .3906 .3068 % 23.428 18.400 6.8906 5.4119 % 72.73 57.12 21.391 16.800
"/16 1.607 1.262 .4727 .3712 "l.. 24.557 19.287 7.2227 5.6727 Il!t6 74.71 58.67 21.973 17.257
3;' 1.913 1.502 .5625 .4418 3;' 25.713 20.195 7.5625 5.9396 31! 76.71 60.25 22.563 17.721
131.6 2.245 1.763 .6602 .5185 13116 26.895 21.123 7.9102 6.2126 13ltô 78.74 61.85 23.160 18.190
YB 2.603 2.044 .7656 .6013 YB 28.103 22.072 8.2656 6.4918 YB 80.80 63.46 23.766 18.665
151.. 2.988 2.347 .8789 .6903 151.6 29.338 23.042 8.6289 6.7771 151.6 82.89 65.10 24.379 19.147
3.400 2.670 1.0000 .7854 30.60 24.03 9.000 7.069 5 85.00 66.76 25.000 19.635
II.. 3.838 3.015 1.1289 .8866 1/1• 3i.89 25.05 9.379 7.366 11.6 87.14 68.44 25.629 20.129
I/B 4.303 3.380 1.2656 .9940 I/S 33.20 26.08 9.766 7.670 I/S 89.30 70.14 26.266 20.629
'1.6 4.795 3.766 1.4102 1.1 075 31.6 34.54 27.13 10.160 7.980 '116 91.49 71.86 26.910 21.135
1;' 5.313 4.172 1.5625 1.2272 1;' 35.91 28.21 10.563 8.296 1;' 93.71 73.60 27.563 21.648
'/16 5.857 4.600 1.7227 1.3530 '/16 37.31 29.30 10.973 8.618 '1.6 95.96 75.36 28.223 22.166
% 6.428 5.049 1.8906 1.4849 3/, 38.73 30.42 11.391 8.946 3/, 98.23 77.15 28.891 22.691
'1.6 7.026 5.518 2.0664 1.6230 '1.6 40.18 31.55 11.816 9.281 '1.6 100.53 78.95 29.566 23.221

V2 7.650 6.008 2.2500 1.7671 V2 41.65 32.71 12.250 9.621 1/, 102.85 80.78 30.250 23.758
9/16 8.301 6.519 2.4414 1.9175 91.6 43.15 33.89 12.691 9.968 91.6 105.20 82.62 30.941 24.301
% 8.978 7.051 2.6406 2.0739 % 44.68 35.09 13.141 10.321 % 107.58 84.49 31.641 24.850
"1.. 9.682 7.604 2.8477 2.2365 11;16 46.23 36.31 13.598 10.680 11/16 109.98 86.38 32.348 25.406
';" 10.413 8.178 3.0625 2.4053 ';' 47.81 37.55 14.063 Il.045 31! 112.41 88.29 33.063 25.967
"1.6 11.170 8.773 3.2852 2.5802 131.6 49.42 38.81 14.535 11.416 DAo 114.87 90.22 33.785 26.535
YB 11.953 9.388 3.5156 2.7612 YB 51.05 40.10 15.016 11.793 YB 117.35 92.17 34.516 27.109
151.6 12.763 10.024 3.7539 2.9483 151.6 52.71 41.40 15.504 12.177 15flo 119.86 94.14 35.254 27.688

Tableau 9 Poids el sections des barres en acier carrées el rondes

Fonte d'aluminium forgée 2.5-2.8 165 .095


Bronze d'aluminium 7.7 481 .278
Laiton coulé et laminé 8.4-8.7 534 .309
Bronze, étain de 7.9 à 14% 7.4-8.9 509 .294
Bronze, phosphore 8.9 556 .320
Cuivre coulé et laminé 8.8·9.0 556 .321
Minerai de cuivre, pyrites 4.1-4.3 262 .151
Maillechort 8.6 537 .310
Or, coulé et forgé 19.2-19.4 1205 .697
Fonte grise 7.0-7.1 441 .255
Fonte en gueuse 7.2 450 .260
Fer doux 7.6-7.9 485 .280
Plomb 11.3 706 .410
Manganèse 7.4 462 .267
Mercure 13.6 849 .491
Métal monel laminé 8.9 556 .321
Nickel 8.9 556 .321
Argent coulé et forgé 10.4-10.6 656 .379
Acier étiré à froid 7.8 487 .282
Acier doux 7.8 487 .282
Acier à outils 7.7 481 .278
Etain coulé forgé 7.2-7.5 459 .265
Zinc coulé et laminé 6.9-7.2 440 .255
Minerai de zinc, blende 3.9-4.2 253 .146

Canadian SKF Company limited


Tableau 10 Densité et poids des métaux usuels
TABLEAUX D'INGÉNIERIE 68]

e
~25 BOULONS AS TM A 325 RIVETS DE CONSTRUCTION
À TÊTE RONOE
./ "-
x

l ,/, 19.2 33.1 52.2 78.0 109 9.5 16.4 25.8 38.2
l'), 20.5 35.3 55.3 81.9 114 1'/, 10.2 17.5 27.4 40.3 56.6
l';' 10.9 18.5 28.9 42.5 59.3
2 21.9 37.4 58.4 86.1 119 l'l, 11.6 19.6 30.4 44.6 62.1
2'/4 23.3 39.8 61.6 90.3 124 1 V, 12.2 20.7 32.0 46.7 64.8
2'/, 24.7 41.7 64.7 94.6 130 1% 12.9 21.8 33.5 48.8 67.6
2'), 26.1 43.9 67.8 98.8 135 1'/4 13.6 22.8 35.1 50.9 70.3
1 y, 14.3 23.9 36.6 53.0 73.1
27.4 46.1 70.9 103 141
3'/4 28.8 48.2 74.0 107 146 2 15.0 25.0 38.2 55.1 75.8
3V, 30.2 50.4 77.1 III 151 2'/, 15.7 26.1 39.7 57.2 78.6
3 ,), 31.6 52.5 80.2 116 157 2'/., 16.4 27.1 41.3 59.3 81.3
2'1, 17.0 28.2 42.8 61.4 84.\
4 33.0 54.7 83.3 120 162 2'/, 17.7 29.3 44.3 63.5 86.8
4'/., 34.3 56.9 86.4 124 168 2% 18.4 30.4 45.9 65.6 89.6
4V, 35.7 59.0 89.5 128 173 2'), 19.1 31.4 47.4 67.7 92.3
4'/4 37.1 61.2 92.7 133 179 21'. 19.8 32.5 49.0 69.8 95.0

38.5 63.3 95.8 137 184 20.5 33.6 50.5 72.0 97.8
5'), 39.9 65.5 98.9 141 190 3'/, 21.2 34.7 52.1 74.1 100.6
5V, 41.2 67.7 102 146 196 3'/., 21.9 35.7 53.6 76.2 103.3
5 '14 42.6 69.8 105 150 201 H:, 22.5 36.8 55.2 78.3 106.0
3'/, 23.2 37.9 56.7 80.4 108.8
6 44.0 71.9 108 154 207 3% 23.9 39.0 58.3 82.5 111.5
6';' 45.4 74.1 III 158 212 3'), 24.6 40.0 59.8 84.6 114.3
6V, 46.8 76.3 114 163 218 3Y. 25.3 41.1 61.3 86.7 117.0
6 3/4 48.1 78.5 118 167 223
4 26.0 42.2 62.9 88.8 119.8
4'/, 26.7 43.3 64.4 90.9 122.5
4'/4 27.4 44.3 66.0 93.0 125.3
Rondelles 3.8 5.3 7.9 11.5 14.4 4% 28.0 45.4 67.5 95.1 128.0
plates 4'/, 28.7 46.5 69.1 97.2 130.8
4% 29.4 47.6 70.6 99.4 133.5
Écrous 4'/4 30.1 48.6 72.2 101.5 136.3
hexagonaux, 6.54 11.9 19.3 29.7 42.5 41'. 30.8 49.7 73.7 103.6 139.0
moyens, lourds

BOULON

o L,lIAISON ~J
RIVET ~
~J

Canadian Institute of Steel Construction


Tableau 11 Poids el longueurs de liaison des boulons et des rivets A 325
682 APPENDICE

80 .0135 53 .0595 26 .1470 A .2340


79 .0145 52 .0635 25 .1495 B .2380
78 .0160 51 .0670 24 .1520 C .2420
77 .û180 50 .0700 23 .1540 D .2460
76 .0200 49 .0730 22 .1570 E .2500

75 .0210 48 .0760 21 .1590 F .2570


74 .0225 47 .0785 20 .1610 G .2610
73 .0240 46 .0810 19 .1660 H .2660
72 .0250 45 .0820 18 .1695 .2720
71 .0260 44 .0860 17 .1730 J .2770

70 .0280 43 .0890 16 .1770 K .2810


69 .0292 42 .0935 15 .1800 l .2900
68 .0310 41 .0960 14 .1820 M .2950
67 .0320 40 .0980 13 .1850 N .3020
66 .0330 39 .0995 12 .1890 0 .3160

65 .0350 38 .1015 11 .1910 P .3230


64 .0360 37 .1040 10 .1935 Q .3320
63 .0370 36 .1065 9 .1960 R .3390
62 .0380 35 .1100 8 .1990 S .3480
61 .0390 34 .1110 7 .2010 T .3580

60 .0400 33 .1130 6 .2040 U .3680


59 .0410 32 .1160 5 .2055 V .3770
58 .0420 31 .1200 4 .2090 W .3860
57 .0430 30 .1285 :3 .2130 X .3970
56 .0465 29 .1360 2 .2210 Y .4040

55 .0520 28 .1405 .2280 Z .4130


54 .0550 27 .1440

Tableau 12 Diamètres correspondant aux nombres et aux lettres identifiant les forets
684 APPENDICE

0000000 .490 .651 .500


000000 .461 .580 .464 .004
00000 .430 .516 .500 .432 .005
0000 .394 .460 .454 .400 .006
000 .362 .410 .425 .372 .007
00 .331 .365 .380 .348 .008
0 .307 .325 .340 .313 .324 .009
1 .283 .289 .300 .281 .227 .300 .228 .010
2 .263 .258 .284 .265 .219 .276 .221 .011
3 .244 .229 .259 .250 .212 .252 .213 .012
4 .225 .204 .238 .234 .207 .232 .209 .013
5 .207 .182 .220 .219 .204 .212 .206 .014
6 .192 .162 .203 .203 .201 .192 .204 .016
7 .177 .144 .180 .188 .199 .176 .201 .018
8 .162 .128 .165 .172 .197 .160 .199 .020
9 .148 .II4 .148 .156 .194 .144 .196 .022
10 .135 .102 .134 .1 41 .1 91 .128 .194 .024
Il .120 .091 .120 .125 .188 .116 .191 .026
12 .105 .081 .109 .109 .185 .104 .189 .029
13 .092 .072 .095 .094 .182 .092 .185 .031
14 .080 .064 .083 .078 .180 .080 .182 .033
15 .072 .057 .072 .070 .178 .072 .180 .035
16 .063 .051 .065 .063 .175 .064 .li7 .037
17 .054 .045 .058 .056 .172 .056 .173 .039
18 .047 .040 .049 .050 .1 68 .048 .170 .041
19 .041 .036 .042 .044 .164 .040 .166 .043
20 .035 .032 .035 .038 .161 .036 .161 .045
21 .032 .028 .032 .034 .157 .032 .159 .047
22 .028 .025 .028 .031 .155 .028 .157 .049
23 .025 .023 .025 .028 .153 .024 .154 .051
24 .023 .020 .022 .025 .151 .022 .152 .055
25 .020 .018 .020 .022 .148 .020 .150 .059
26 .018 .016 .018 .019 .146 .018 .147 .063
27 .0173 .0141 .016 .017 .143 .0164 .144 .067
28 .0162 .0126 .014 .016 .139 .0149 .141 .071
29 .015 .0112 .013 .014 .134 .0136 .136 .075
30 .014 .010 .012 .013 .127 .0124 .129 .080
31 .0132 .0089 .010 .011 .120 .0116 .120 .085
32 .0128 .0079 .009 .010 .115 .0108 .116 .090
33 .0118 .007 .008 .009 .112 .010 .1l3 .095
34 .0104 .0063 .007 .0086 .110 .0092 .111 .100
35 .0095 .0056 .005 .0078 .108 .0084 .110 .106
36 .009 .005 .004 .007 .106 .0076 .1065 .112
37 .0044 .0066 .103 .0068 .104 .118
38 .0039 .0062 .101 .006 .1015 .124
39 .0035 .099 .0052 .0995 .130
40 .0031 .097 .0048 .098 .138
41 .095 .096 .146
42 .092 .()t)4 .154
43 .088 .089 .162
44 .085 .086 .170
45 .081 .082 .180
46 .079 .081
47 .077 .079
48 .075 .076
49 .072 .073
50 .069 .070

Al Norme reconnue pour les fils de fer et d'acier


Bl Norme reconnue pour les fils, les tôles en cuivre et les métaux autres Que l'acier
Cl Norme anglaise
Tableau 15 Jauges pour les fils et les tôles
TABLEAUX_ D'INGÉNIERIE 685
Rea Re 9
Rel
+4
ALÉSAGES
+2
COTE
NOMI NA LE O--I-....IIID3I",.",'--....,~"""->.l'--..."....>.L.--""""-"-.u..;u-_.>..>J,_IU...l........--'-'...,...-''''''"'><-------
lm lm
-2 ARBRES
-4

-6

-a
-IO~~----------------------------------~~~-----

0 .12 +.00015 .0001 - .00012 +.00025 .0001 -.000\5 +.0004 .0003 -.00025
.12 .24 +.0002 .00015 - .00015 +.0003 .00015 -.0002 +.0005 .0004 -.0003
.24 .40 +.00025 .0002 - .00015 +.0004 .0002 -.00025 +.0006 .0005 -.0004
.40 .71 +.0003 .00025 -.0002 +.0004 .00025 -.0003 +.0007 .0006 -.0004
.71 1.19 +.0004 .0003 -.00025 +.0005 .0003 -.0004 +.0008 .0008 -.0005
1.19 1.97 +.0004 .0004 -.0003 +.0006 .0004 -.0004 +.0010 .0010 -.0006
1.97 3.15 +.0005 .0004 -.0003 +.0007 .0004 -.0005 +.0012 .0012 -.0007
3.15 4.73 +.0006 .0005 -.0004 +.0009 .0005 -.0006 +.0014 .0014 -.0009
4.73 7.09 +.0007 .0006 - .0005 +.0010 .0006 -.0007 +.0016 .0016 -.0010
7.09 9.85 +.0008 .0006 -.0006 +.0012 .0006 -.0008 +.0018 .0020 -.0012

0 .12 +.0006 .0003 -.0004 +.0006 .0006 -.0004 +.0010 .0006 -.0006
.12 .24 +.0007 .0004 -.0005 +.0007 .0008 -.0005 +.0012 .0008 -.0007
.24 .40 +.0009 .0005 -.0006 +.0009 .0010 -.0006 +.0014 .0010 -.0009
.40 .71 +.0010 .0006 -.0007 +.0010 .0012 -.0007 +.0016 .0012 - .0010
.71 1.19 +.0012 .0008 -.0008 +.0012 .0016 -.0008 +.0020 .0016 -.0012
1.19 1.97 +.0016 .0010 -.0010 +.0016 .0020 -.0010 +.0025 .0020 -.0016
1.97 3.15 +.0018 .0012 -.0012 +.0018 .0025 -.0012 +.0030 .0025 -.0018
3.15 4.73 +.0022 .0014 -.0014 +.0022 .0030 -.0014 +.0035 .0030 -.0022
4.73 7.09 +.0025 .0016 -.0016 +.0025 .0035 -.0016 +.0040 .0035 -.0025
7.09 9.85 +.0028 .0020 -.0018 +.0028 .0040 -.0018 +.0045 .0040 -.0028

0 .12 +.0010 .0010 -.0006 +.0016 .0025 -.0010 +.0025 .0040 -.0016
.12 .24 +.0012 .0012 -.0007 +.0018 .0028 -.0012 +.0030 .0045 -.0018
.24 .40 +.0014 .0016 -.0009 +.0022 .0030 -.0014 +.0035 .0050 -.0022
.40 .71 +.0016 .0020 -.0010 +.0028 .0035 -.0016 +.0040 .0060 -.0028
.71 1.19 +.0020 .0025 -.0012 +.0035 .0045 -.0020 +.0050 .0070 - .0035
1.19 1. 97 +.0025 .0030 -.0016 +.0040 .0050 -.0025 +.0060 .0080 -.0040
1.97 3.15 +.0030 .0040 - .0018 +.0045 .0060 - .0030 +.0070 .0090 - .0045
3.15 4.73 + .0035 .0050 - .0022 +.0050 .0070 -.0035 +.009 .010 -.005
4.73 7.09 +.0040 .0060 -.0025 +.0060 .0080 -.0040 +.010 .012 -.006
7.09 9.85 +.0045 .0070 -.0028 +.0070 .0100 -.0045 +.012 .015 -.007

Tableau 16 Ajustements tournants ou glissants (Norme B97.1-1963 de l'ACNOR (CSAj, limits and Fits for Engineering and Manufacturing)
686 APPENDICE

+ 12
+10
+8
+6
+4 Lei
AL~SAGES
+2
COTE
NOMINALE
-2
-4 ARBRES
-6
-8
-10
-12
-14
-16
-18

0 .12 +.00025 0 -.00015 +.0004 0 -.00025 +.0006 0 -.0004 +.0016 0 -.0010


.12 .24 +.0003 0 -.00020 +.0005 0 -.0003 +.0007 0 -.0005 +.0018 0 -.0012
.24 .40 +.0004 0 -.00025 +.0006 0 -.0004 +.0009 0 -.0006 +.0022 0 -.0014
.40 .71 +.0004 0 -.0003 +.0007 0 -.0004 +.0010 0 -.0007 +.0028 0 -.0016
.71 1.19 +.0005 0 -.0004 +.0008 0 -.0005 +.0012 0 -.0008 +.0035 0 -.0020
1.19 1.97 +.0006 0 -.0004 +.0010 0 -.0006 +.0016 0 -.0010 +.0040 0 -.0025
1.97 3.15 +.0007 0 -.0005 +.0012 0 -.0007 +.0018 0 -.0012 +.0045 0 -.0030
3.15 4.73 +.0009 0 -.0006 +.0014 0 -.0009 +.0022 0 -.0014 +.0050 0 -.0035
4.73 7.09 +.0010 0 -.0007 +.0016 0 -.0010 +.0025 0 -.0016 +.0060 0 -.0040
7.09 9.85 +.0012 0 -.0008 +.0018 0 -.0012 +.0028 0 -.0018 +.0070 0 -.0045

0 .12 +.0004 .0001 -.00025 +.0010 .0003 -.0006 +.0016 .0006 -.0010 +.0016 .0010 -.0010
.12 .24 +.0005 .00015 -.0003 +.0012 .0004 -.0007 +.0018 .0008 -.0012 +.0018 .0012 -.0012
.24 .40 +.0006 .0002 -.0004 +.0014 .0005 -.0009 +.0022 .0010 -.0014 +.0022 .0016 -.0014
.40 .71 +.0007 .00025 -.0004 +.0016 .0006 -.0010 +.0028 .0012 -.0016 +.0028 .0020 -.0016
.71 1.19 +.0008 .0003 -.0005 +.0020 .0008 -.0012 +.0035 .0016 -.0020 +.0035 .0025 -.0020
1.19 1.97 +.0010 .0004 -.0006 +.0025 .0010 -.0016 +.0040 .0020 -.0025 +.0040 .0036 -.0025
1.97 3.15 +.0012 .0004 -.0007 +.0030 .0012 -.0018 +.0045 .0025 -.0030 +.0045 .0040 -.0030
3.15 4.73 +.0014 .0005 -.0009 +.0035 .0014 -.0022 +.0050 .0030 -.0035 +.0050 .0050 -.0035
4.73 7.09 +.0016 .0006 -.0010 +.0040 .0016 -.0025 +.0060 .0035 -.0040 +.0060 .0060 -.0040
7.09 9.85 +.0018 .0006 -.0012 +.0045 .0020 -.0028 +.0070 .0040 -.0045 +.0070 .0070 -.0045

0 .12 +.0025 .0025 -.0016 +.0040 .0040 -.0025 +.006 .005 -.004
.12 .24 +.0030 .0028 -.0018 +.0050 .0045 -.0030 +.007 .006 -.005
.24 .40 +.0035 .0030 -.0022 +.0060 .0050 -.0035 +.009 .007 -.006
.40 .71 +.0040 .0035 -.0028 +.007 .006 -.004 +.010 .008 -.007
.71 1.19 +.0050 .0045 -.0035 +.008 .007 -.005 +.012 .010 -.008
1.19 1.97 +.0060 .0050 -.0040 +.010 .008 -.006 +.016 .012 -.(lIO
1.97 3.15 +.0070 .0060 -.0045 +.012 .010 -.007 +.018 .014 -.012
3.15 4.73 +.009 .007 -.005 +.014 .011 -.009 +.022 .016 -.014
4.73 7.09 +.010 .008 -.006 +.016 .012 -.010 +.025 .ot8 -.016
7.09 9.85 +.012 .otO -.007 +.018 .016 -.012 +.028 .022 -.018

Tableau 17 Ajustements de position libres (Norme 897.1-1963 de l'ACNOR (CSA), Limits and Fits for Engineering and Manufacturing) .
TABLEAUX D'INGÉNIERIE 687

+2 LT 1 LT 2 LT :5 LT 4 lJ"5 LT 6

+1-

GOTE
NOMINALE 0

-1 ~ 'ALÉSAGE m'ARBRE

0 .12 +.0004 .0001 -.00025 +.0006 .0002 -.0004 +.0004 .00025 -.00025
.12 .24 +.0005 .00015 -.0003 +.0007 .00025 -.0005 +.0005 .0004 -.0003
.24 .40 +.0006 .0002 -.0004 +.0009 .0003 -.0006 +.0006 .0005 -.0004
.40 .71 +.0007 .0002 -.0004 +.0010 .0003 -.0007 +.0007 .0005 -0004
.71 1.19 +.0008 .00025 -.0005 +.0012 .0004 -.0008 +.0008 .0006 -.0005
1.19 1.97 +.0010 .0003 -.0006 +.0016 .0005 -.0010 +.0010 .0007 -.0006
1.97 3.15 +.0012 .0003 -.0007 +.0018 .0006 -.0012 +.0012 .0008 -.0007
3.15 4.73 +.0014 .0004 -.0009 +.0022 .0007 -.0014 +.0014 .00\0 -.0009
4.73 7.09 +.0016 .0005 -.0010 +.0025 .0008 -.0016 +.0016 .001\ -.0010
7.09 9.85 +.0018 .0006 -.0012 +.0028 .0009 -.00\8 +.00\8 .00\4 -.0012

0 .12 +.0006 .0004 -.0004 +.0004 .0005 -.00025 +.0006 .00065 -.0004
.12 .24 +.0007 .0006 -.0005 +.0005 .0006 -.0003 +.0007 .0008 -.0005
.24 .40 +.0009 .0007 -.0006 +.0006 .0008 -.0004 +.0009 .0010 -.0006
.40 .71 +.0010 .0008 -.0007 +.0007 .0009 -.0004 +.0010 .00\2 -.0007
.71 1.19 +.0012 .0009 -.0008 +.0008 .0011 -.0005 +.0012 .0014 -.0008
1.19 1.97 +.0016 .0011 -.0010 +.0010 .0013 -.0006 +.0016 .0017 -.0010
1.97 3.15 +.0018 .0013 -.0012 +.0012 .0015 -.0007 +.0018 .0020 -.0012
3.15 4.73 +.0022 .0015 -.0014 +.0014 .0019 -.0009 +.0022 .0024 -.0014
4.73 7.09 +.0025 .0017 -.0016 +.0016 .0022 -.00\0 +.0025 .0028 -.0016
7.09 9.85 +.0028 .0020 -.0018 +.0018 .0026 -.0012 +.0028 .0032 -.0018

Tableau 18 Ajustements intermédiaires (Norme 897.1-1963 de " ACNOR (CSAj, limilS and Fils lor Engineering and Manulacluring)
688 APPENDICE

+7
+ 6

+5

+4
l '" "
+3

+2
ALÉSAGES

+1
COTE
NOMINALE

-1

0 .12 +.00025 .0004 -.00015 +.0004 .00065 -.00025 +.0004 .00075 -.00025
.\2 .24 +.0003 .0005 -.0002 +.0005 .0008 -.0003 +.0005 .0009 -.0003
.24 .40 +.0004 .00065 -.00025 +.0006 .0010 -.0004 +.0006 .00\2 -.0004
.40 .7\ +.0004 .0007 -.0003 +.0007 .0011 -.0004 +.0007 .00\4 -.0004
.7\ 1.19 +.0005 .0009 -.0004 +.0008 .00\3 -.0005 +.0008 .00\7 -.0005
1.19 1.97 +.0006 .0010 -.0004 +.0010 .0016 -.0006 +.0010 .0020 -.0006
1.97 3.\5 +.0007 .0013 -.0005 +.0012 .002\ -.0007 +.0012 .0023 -.0007
3.15 4.73 +.0009 .0016 -.0006 +.0014 .0025 -.0009 +.00\4 .0029 -.0009
4.73 7.09 +.0010 .00\9 -.0007 +.00\6 .0028 -.00\0 +.0016 .0035 -.0010
7.09 9.85 +.0012 .0022 -.0008 +.0018 .0032 -.0012 +.0018 .0042 -.0012

0 .12 +.0006 .0012 -.0004 +.0010 .0018 -.0006 +.00\6 .0030 -.0010
.12 .24 +.0007 .0015 -.0005 +.0012 .0023 -.0007 +.0018 .0036 -.0012
.24 .40 +.0009 .0018 -.0006 +.0014 .0028 -.0009 +.0022 .0044 -.0014
.40 .71 +.0010 .0022 -.0007 +.00\6 .0034 -.0010 +.0028 .0056 -.0016
.71 1.19 +.0012 .0026 -.0008 +.0020 .0042 -.0012 +.0035 .0070 -.0020
1.19 1.97 +.0016 .0034 -.0010 +.0025 .0053 -.0016 +.0040 .0085 -.0025
1.97 3.15 +.00\8 .0040 -.0012 +.0030 .0063 -.0018 +.0045 .0100 -.0030
3 .\5 4.73 +.0022 .0048 -.0014 +.0035 .0077 -.0022 +.0050 .01\5 -.0035
4.73 7.09 +.0025 .0056 -.0016 +.0040 .0087 -.0025 +.0060 .0135 -.0040
7.09 9.85 + .0028 .0066 -.0018 +.0045 .0103 -.0028 +.0070 .0165 -.0045

Tableau 19 Ajustements serrés de position (Norme 897.1-1963 de l'AGNOR (CSAj, limits and Fits for Engineering and Manufacturing)
TABLEAUX n'INGÉNIERIE 689

FN5

mARBRES
FN4
FN2
m ~
FN 3
m
+1 ALÉSAGES
o __ ~ __ ~~L-~~~ __ ~~L- __ ~~ __ ~~a- _______
COTE
NOMINALE

0 .12 +.00025 .0005 -.00015 +.0004 .00085 -.00025


.12 .24 +.0003 .0006 -.0002 +.0005 .0010 -.0003
.24 .40 +.0004 .00075 -.00025 +.0006 .0014 -.0004
.40 .56 +.0004 .0008 -.0003 +.0007 .0016 -.0004
.56 .71 +.0004 .0009 -.0003 +.0007 .0016 -.0004
.71 .95 +.0005 .0011 -.0004 +.0008 .0019 -.0005
.95 1.19 +.0005 .0012 -.0004 +.0008 .0019 -.0005 +.0008 .0021 -.0005
1.19 1.58 +.0006 .0013 -.0004 +.00\0 .0024 -.0006 +.0010 .0026 -.0006
1.58 1.97 +.0006 .0014 -.0004 +.0010 .0024 -.0006 +.0010 .0028 -.0006
1.97 2.56 +.0007 .0018 -.0005 +.0012 .0027 -.0007 +.0012 .0032 -.0007
2.56 3.15 +.0007 .0019 -.0005 +.0012 .0029 -.0007 +.0012 .0037 -.0007
3.15 3.94 +.0009 .0024 -.0006 +.0014 .0037 -.0009 +.0014 .0044 -.0009
3.94 4.73 +.0009 .0026 -.0006 +.0014 .0039 -.0009 +.0014 .0049 -.0009
4.73 5.52 +.00\0 .0029 -.0007 +.0016 .0045 -.00\0 +.0016 .0060 - .00\0
5.52 6.30 +.00\0 .0032 -.0007 +.0016 .0050 - .00\0 +.0016 .0060 -.00\0
6.30 7.09 +.00\0 .0035 -.0007 +.0016 .0055 -.00\0 +.0016 .0070 -.0010
7.09 7.88 +.0012 .0038 -.0008 +.00\8 .0062 -.0012 +.0018 .0082 -.0012
7.88 8.86 +.0012 .0043 -.0008 +.00\8 .0062 -.0012 +.0018 .0082 -.0012
8.86 9.85 +.0012 .0043 -.0008 +.00\8 .0072 -.0012 +.0018 .0092 -.0012

0 .12 +.0004 .00095 -.00025 -.0006 .00\3 -.0004


.12 .24 +.0005 .0012 -.0003 -.0007 .0017 -.0005
.24 .40 +.0006 .0016 -.0004 -.0009 .0020 -.0006
.40 .56 +.0007 .0018 -.0004 - .00\0 .0023 -.0007
.56 .71 +.0007 .0018 -.0004 - .00\0 .0025 -.0007
.71 .95 +.0008 .0021 -.0005 -.0012 .0030 -.0008
.95 1.19 +.0008 .0023 -.0005 -.0012 .0033 -.0008
1.19 1.58 +.00\0 .0031 -.0006 -.0016 .0040 -.00\0
1.58 1.97 +.0010 .0034 -.0006 -.0016 .0050 -.00\0
1.97 2.56 +.0012 .0042 -.0007 -.0018 .0062 -.0012
2.56 3.15 +.0012 .0047 -.0007 -.0018 .0072 -.0012
3.15 3.94 +.0014 .0059 -.0009 -.0022 .0084 -.0014
3.94 4.73 +.0014 .0069 -.0009 -.0022 .0094 -.0014
4.73 5.52 +.0016 .0080 -.0010 -.0025 .0116 -.0016
5.52 6.30 +.0016 .0080 -.0010 -.0025 .0136 -.0016
6.30 7.09 +.0016 .0090 -.0010 -.0025 .0136 -.0016
7.09 7.88 +.0018 .0102 -.0012 -.0028 .0158 -.0018
7.88 8.86 +.0018 .0112 -.0012 -.0028 .0178 -.0018
8.86 9.85 +.0018 .0132 -.0012 -.0028 .0178 -.0018

Tableau 20 Ajustements forcés [Norme 897.1·1963 de l'ACNOR (CSA), Limils and Fils for Engineering and Manufacturing)
690 APPENDICE

0 - .04
.04 - .12 .00015 .00020 .00025 .0004 .0006 .0010 .0016 .0025 .004 .006
.12 - .24 .00015 .00020 .0003 .0005 .0007 .0012 .0018 .0030 .005 .007
.24 - .40 .00015 .00025 .0004 .0006 .0009 .0014 .0022 .0035 .006 .009
.40 - .71 .0002 .0003 .0004 .0007 .0010 .0016 .0028 .0040 .007 .010
.71 - 1.19 .00025 .0004 .0005 .0008 .0012 .0020 .0035 .0050 .008 .012
1.19 - 1.97 .0003 .0004 .0006 .0010 .0016 .0025 .0040 .006 .010 .016
1.97 - 3.15 .0003 .0005 .0007 .0012 .0018 .0030 .0045 .007 .012 .018
3.15 - 4.73 .0004 .0006 .0009 .0014 .0022 .0035 .005 .009 .014 .022
4.73 - 7.09 .0005 .0007 .0010 .0016 .0025 .0040 .006 .010 .016 .025
7.09 - 9.85 .0006 .0008 .0012 .0018 .0028 .0045 .007 .012 .018 .028
9.85 - 12.41 .0006 .0009 .0012 .0020 .0030 .0050 .008 .012 .020 .030
12.41 - 15.75 .0007 .0010 .0014 .0022 .0035 .006 .009 .014 .022 .035
15.75 - 19.69 .0008 .0010 .0016 .0025 .004 .006 .010 .016 .025 .040

Tableau 21 Rugosité résultant des procédés d'usinage (Norme B97.1-1963 de l'ACNOR (CSA), limils and Fils for Engineering and Manufacluring)
TABLEAUX D'INGÉNIERIE 691

"Acier ............................................................................ ACIER (ST) Laiton .................................................................................. BR (BR)


··Acier doux ou à décolleter ............................................ MS (MACH ST or MS) Larnage .......................................................................... LAME (SFACE)
•• Acier laminé à froid ...................................................... ALF (CRS) Ligne d'axe ou médiane ................................ AXE ou (C or )
Angulaire .........................................................•.............. ANG. (ANG) Livre .................................................................................... Lb (LB or #)
Approuvé ........................................................................ APP. (APPO) Livres au pouce carré ............................................ Lb/po' (PSI)
Approximativement ................................................ APPROX. (APPROX) Lourd .......................................................................... LOURD (HY)
Assemblage .................................................................... ASS. (ASS) Manchon ................................................................ MANCHON (BUSH)
Axe en axe ou entre·axes .............................. A/A ou E/A (C to C) Matière ........................................................................ MATL (MATL)
Bout large ........................................................................ BL (LE) Maximal........................................................................ MAX. (MAX)
Calibre des tuyaux de fer ............................................ IPS (lPS) Micropouce ...................................................................... Upo (MU IN)
Carré (Nb') .................................................................. CARRÉ (SQ) Millimètre. ........................................................................ MM (MM)
Centimètre ........................................................................ cm (C) Minimal .......................................................................... MIN. (MIN)
Cercle de boulonnage .................................................... CB (BC) Minute (d'angle) .............................................................. (') (MIN)
Chambrage ........................................................•............. CH. (CBore) Nomenclature .................................................................. NCL (B/M)
Chanfrein .................................................................. CHANF. (CHAM) Nominal ........................................................................ NOM. (NOM)
Circularité ...................................................................... CIR. (CIR) Non à l'échelle .............................................................. NAE (NTS)
Concentrique .............................................................. CONC. (CONC) Normal ........................................................................ NORM. (BASIC)
Coude ................................................................................ ELL (E LL) Numéro ................................................................................ N° (NO)
Cylindre .......................................................................... CYL. (CYL) Parallèle ........................................................................ PAR. (PAR)
Dégagement .............................................................. DÉGAG. (UCUT) Part en part (ne s'utilise pas) ................................................ (THRU)
Degré (angle) ...................................................................... ° (No: or OEG) Pas ........................................................................................ P (P)
Degré (température) .............................................. 'F ou 'c (0 or OEG) Pas diamétral.................................................................... PD (OP)
Dessin ........................................................................ DESSIN (OWG) Perpendiculaire ............................................................ PERP. (PERP)
Diamètre ................................................................ DIA ou cp (DIA orcp) Pied ............................................................................ Pi ou ' (FT or ')
Diamètre extérieur .......................................................... DE (00) Pied carré .......................................................................... Pi' (SQ FT)
Diamètre intérieur ............................................................ DI (ID) Pièce coulée ................................................................ CSTG (CSTG)
Diamètre primitif .............................................................. OP (PCO) Plaque ................................................................................ PL (PL)
Dimension ...................................................................... DIM. (OIM) Poids ................................................................................ Pds (WT)
Douille .................................................................... DOUILLE (BUSH) Pouce ........................................................................ Po ou n (IN or n)
Droit .................................................................................. DR (STR) Profil exact .......................................................... PROF. EX. (TP)
Droite (côté droit) ............................................................ 0 (RH) Raccord .......................................... ................ RACCORD (BUSH)
Entièrement usiné ............................................................ EU (FAO) Rainuré .................................................................... RAINURÉ (SLOT)
Entre les plats (trous) .................................................. E/P (A/F) Rayon .................................................................................... R (R)
Excentrique .................................................................... EXC. (ECC) Référence ...................................................................... RÉF. (REF)
Extra-lourd ............................................................ EX-LOURD (EX HY) Repère ...................................... ............ REPÈRE (OATUM)
Fer .................................................................................... FER (W/) Seconde (arc) .................................................................. (n) (n)
Filet .............................................................................. FILET (THO) Seconde (temps) .................................................................. s (SEC)
Filets au pouce ............................................................ F/po (TPI) Section .......................................................................... SECT. (SECT)
Figure ................................................................................ fig. (FIG) Six pans creux ................................................................ 6PC (SOCK HO)
Fini .................................................................................. FINI (FIN) Sphère ............................................................................ SPH. (SPHER)
Fonte ............................................................................ FONTE (CI) Symétrique .................................................................... SYM. (SYM)
Forgé (forgeage) ........................................................ FORG. (FORG) Tête ................................................................................ TÊTE (HO)
Fraisé .......................................................................... FRAISÉ (CSK) Tolérance ........................................................................ TOL. (TOL)
Gauche (côté gauche) ........................................................ G (LH) Tours par minute ........................................................ tr/mn (RPM)
Hexagone ...................................................................... HEX. (HEX) Traitement thermique .............................................. TR. TH. (HT TR)
Hydraulique ...................................................................... HY. (HYO) Usiné .................................................................................. V ( V)
Jauge .................................................................................... J (GA) • L'abréviation anglaise est entre parenthèses
Jauge Brown & Sharpe ............................................ J B & S (B & S GA) •• Non inclus dans les abréviations de ('ACNOR (CS A)
Jauge pour tôles U.S. ................................................ J USS (USS GA)

Tableau 22 Abréviations (Norme 878.1-1964 de l'ACNOR (CSA), Mechanical Engineering Drawing Standards)*
692 APPENDICE

.060 80 %4
.073 64 No. 53 72 No. 53
2 .086 56 No. 50 64 No. 50
3 .099 48 No. 47 56 No. 45
4 .112 40 No. 43 48 No. 42
5 .125 40 No. 38 44 No. 3
6 .138 32 No. 36 40 No. 33
8 .164 32 No. 29 36 No. 29
10 .190 24 No. 25 32 No. 21
12 .216 24 No. 16 28 No. 14 32 No. 13
No. 7 No. 3 32 Y32
F 1 32 %2
116 Q 32 1~

U 2%4 1%2
2%4
2%4 1%2 2~4
3~4 3%4 24 3Y64 3]..64
1 Y32 3%4 24 3%4 12 3%4
2].12 lY]6 4%4 12 4%4 lY]6
4%4 lY!6 5%4 12 5~4 'Y!6
% 5%4 6XS4 8 Vs 5%4 15 16
6%4 1%4 18 1%4 8 1 1%4 1Y]6
1%4 PXS4 18 1Y!6 8 lYs 1'XS4 1%
';
lY32 11%4 18 1116 8 PA "~
11%4 1116
11].12 12%4 18 1 f16 8 10/& 12%4 1f16
10/16 PY]6 8 Pla 14%4 PY]6
12%2 P116 8 1% 15xs4 P116
2].12 8 2Ya 21]..64 2Y!6
21;4 8 20/& 22%4 2f16
2Y2 8 2% 24%4 21Y]6
2% 8 2'l'a 25%4 21116
3 8 3Ys 3 1 ]..64 3Y!6
31;4 8 30/& 32~4 3f16
3Y2 8 3% 3 4%4 31Yt6
3% 8 3% 3 5%4 3' 116
41;4 8 4Ya 41]..64 4Y!6
4Y2 8 4% 4 2 %4 4f16
4% 8 4% 4 4%4 41Yt6
5 8 4'l's 4 5%4 4' 116
5!4 8 5Ye 5 ' !-t4 5Y!6
SV:! 8 50/& 5 2 %4 5f16
5% 8 5% 5 4%4 /.,
51Yt6
6 8 5% 5 5%4 5' 116

la série Unified est indiquée en couleur. Elle est conforme à l'addenda N' 1·1951
de la norme 81.1-1949 de l'ACNOR (CSA) et identique à la norme 81.1-1960 de l'ASA.

Tableau 23 Pas Unilied el American Screw Threads (Norme B1.1-1949 de l'ACNOR (CSAj, Unified and American Screw Threads)
694 APPENDICE

~ .260 % .530 lh'4


K6 .324 ~ .707 1~
% .388 ?î'6 .795 ~

~
K6 .452 % .848 1%'4

~ .515 % 1.061 2Ji4


% .642 lK6 1.326 2U4
% .768 lYs 1.591 ~
Ys .895 1K6 1.856 1%2

APPROX 1 1.022 l~ 2.121 2X2


lYs 1.149 11K6 2.386 %
1~ 1.277 lYs 2.652 2~2
1% 1.404 2K6 2.917 2%2

1~ 1.531 2~ 3.182 1
1% 1.785 2% 3.712 1%2
2 2.039 3 4.243 l 1X2

• Boulons et écrous conformes aux normes canadiennes et anglaises unifiées,

Tiré de l'American Standard Square and Hex Bolls and Screws (ASA·B'18,2,1·1965) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical En-
gineers, 29 W, 39th Street, New York 18, N,Y,
Tableau 25 Boulons à tête carrée - Série régulière*

~ K6 ~ .619 .707 ~2 ~
K6
t1 K6 ?î'6 ?î'6 .795 .795 lU4

m)J
H
% % lK6 .884 .973 2h'4 %

E K6 % % 1.060 1.060 % K6
~ 1716 Ys 1.149 1.237 K6 ~
% 1 lK6 1.414 1.503 3~ %
1~ 1.591 1.768 2X2
~2~
% lYs %
V G

1
Ys
lYs
lK6
l~
l 1K6
lK6
1%
11716
1.856
2.121
2.386
2.033
2.298
2.563 1
4%'4
Ys 1
Ys
lYs
l~ lYs 2 2.652 2.828 1~2 l~
1% 2K6 2K6 2.917 3.094 p~ 1%
l~ 2~ 2% 3.182 3.359 lK6 1~
1% 2% 2% 3.712 3.889 11~2 1%
2 3 3Ys 4.243 4.419 1% 2

• Boulons et écrous conformes aux normes canadiennes et anglaises unifiées,

Tiré de l'American Standard Square and Hex Nuts (ASA·BI8,2,2·1965) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Sociely of Mechanical Engineers, 29 W, 39th
Street, New York 18, N, y,
Tableau 26 Écrous carré - Série régulière el série lourde*
LIAISONS TECHNIQUES 695

~
)... t l'
-

Y4 .260 o/J6 .505 lU4


0/16 .324 Y2 .577 %2
% .388 0/16 .650 Y4
o/J6 .452 % .722 1%4

Y2 .515 * 'l'a .866 1.010 lYl2 0/16


% .642 10/16 1Y16 1.083 1.227 2"%4 2%4
* .768 lYs lY4 1.299 1.443 Va 1%2
% .895 10/16 1 o/J6 1.516 1.660 3"%4 3~4

1 1.022 lY2 1% 1.732 1.876 4%4 3%4


lYs 1.149 PY16 J1t'16 1.949 2.093 * lY16
lY4 1.277 1'l'a 2 2.165 2.309 2%2 2%2
1% 1.404 2Y16 2t'16 2.382 2.526 2%2 2%2
lY2 1.531 2Y4 2% 2.598 2.742 1 10/16
1* 1.785 2% 2* 3.031 3.175 1%2 1%2
2 2.039 3 3Ya 3.464 3.608 l 1Yl2 1%2

NOTA 1 - Longueur minimale des filets longs de 6" ou moins: DIA x 2 + t".
NOTA 2 - Les vis d'assemblage à tête hexagonale sont identiques en tous points aux boulons à tête hexagonale de qualité fine,
série régulière, décrits ci·dessus.

NOTA 3 - Boulons conformes aux normes canadiennes et anglaises unifiées.

NOTA 4 - Les boulons à tête hexagonale de qualité demi·fine, série lourde, et de qualité fine, série lourde, ne forment maintenant
qu'une seule catégorie.

NOTA 5 - Les boulons à tête hexagonale de qualité demi·fine, série régulière, n'existent plus depuis 1962.

Tiré de l'American Standard Square and "ex Bolts and Screws (ASA·B18.2.1·1965) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W.
39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 27 Boulons à tête hexagonale de qualité fine, série régulière et série lourde
696 APPENDICE

À EMBASE
CATÉGORIE RÉGULIÈRE CONTRE· ÉCROUS

HAUT A CRÉNEAUX À CRÉNEAUX DÉGAGÉS

~ ~6 .505 %2 %2 %2 .10 .14 .20 .371


0/16 % .577 1~4 0/16 2~4 .12 .18 .24 .425
~ 0/16 .650 2~4 %2 1%2 .15 .21 .29 .478
~6 l!1i6 .794 % ~ 2%4 .15 .23 .31 .582
% % .866 ~6 0/16 0/16 .18 .29 .42 .637
%~ % 1.010 3~4 0/16 3%4 .18 .31 .43 .744
% 10/16 1.083 3%4 % 2%2 .24 .34 .51 .797
% lYs 1.299 4~4 2~4 10/16 .24 .40 .57 .941
% 10/16 1.516 3,4 3~4 2%2 .24 .52 .67 1.097
1 1% 1.732 5%4 3%4 1 .30 .59 .73 1.254
lYs PY16 1.949 3Y32 3%4 1%2 .33 .64 .83 1.411
1~ 1% 2.165 1!li6 2%2 1~ .40 .70 .89 1.570
1% 2!1i6 2.382 J1~4 2%2 1~ .40 .82 1.02 1.726
1'12 2~ 2.598 1%2 2%2 1'12 .46 .86 1.08 1.881

NOTA 1 - Écrous hexagonaux conformes aux normes canadiennes et anglaises unifiées Tiré de l'American Standard Square and Hex Nuts (ASA·BI8.2.2·1965) avec l'autorisa-
tion de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street,
New York 18, N.Y.
Tableau 28 Écrous hexagonaux
LIAISONS TECHNIQUES 697

[CID
)t<82 0

L
0 .060 .096 .060
1 .073 .118 .073
2 .086 .140 .086
3 .099 .161 .099
4 .112 .183 .112
5 .125 .205 .125
6 .138 .226 .138
8 .164 .270 .164
10 .190 0/16 .190
~ .250 .500 .140 .437 .191 .375 .172 o/a ~ f16 1~4
0/16 .312 .625 .177 .562 .245 .437 .203 1%2 0/16 Ya ~2
o/a .375 .750 .210 .625 .273 .562 .250 0/16 o/a 0/16 ~
~6 .437 .812 .210 .750 .328 .625 .297 2!.12 ~6 % 1~4
Va .500 .875 .210 .812 .354 .750 .328 3,4 Ya 3,4 1!.12
0/16 .562 1.000 .244 .937 .409 .812 .375
o/a .625 1.125 .281 1.000 .437 .875 .422 10/16 o/a 10/16 2~
3,4 .750 1.375 .352 1.250 .546 1.000 .500 1 Ya % 1 Ya Va
~ .875 1.625 .423 1.125 .594 1 0/16 % 1 0/16 3~

1 1.000 1.875 .494 1.312 .656 1 Ya 1 lVa 4~


lYs 1.125 2.062 .529 PY16 1 YB PY16 %
1~ 1.250 2.312 .600 1% 1~ 1% 2~2
lYs 1.375 2.562 .665 2 Y16 lYs 2 Y16 2%2
lVa 1.500 2.812 .742 2~ 1 Ya 2~ 1
Les dimensions indiquées sont maximales.
Les filets seront Unified à pas gros. fins ou à 8 filets (UNe, UNF ou 8 UN) catégorie 2A.
Longueur des filets = 2D + t

Tiré de l'American Standard Head Cap Screws, Siolled Head Cap Screws, Square Head Sel Screws, Siolled Headless Sel Screws (ASA-B18.6.2-1956), Sockel Cap, Shoulder
and Sel Screws [ASA-B18.3-1961J, el Square and Hex Bolls and Screws (ASA-B18.2.1-1965) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers,
29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 29 Vis d'assemblage
ICI C rnM.I':H:1: TÊTE CYLINDRIQUE TÊTE CYLINDRIQUE

r
TÊTE FRAISÉE TÊTE RONDE TÊTE HEXAGONALE ÉCROU CARRÉ ÉCROU HEXAGONAL 0\

~r-L- ~r-l-
BOMBÉE

r l -
LARGE
l - r BOMBÉE

rl-p~ L-
\0
00

;.-

80~~
820A 80~~ 68mm 18111111111&
~Om Q-Y()J~@]ID @;~
'"'C
'"'C
tri

~B~ 8~8~
z
j,~ ~J ~ ~~N~ ~R~ LS~R~
t:1
....
~G~ n
tri

0 .060 80 UNF .119 .035 .056 .113 .053 .116 .039 .096 .1562 .221 .180 .050
64UNC
.
059
1- 1
.073 72 UNF .146 .043 .068 .138 .061 .142 .046 .11a .071 .134 .125 .050 .1562 .221 .180 .050

56UNC
2 .086 .172 .051 .080 .162 .069 .167 .053 .140 .083 1 .134 1 .125 .050 .1875 .265 .217 .066
64 UNF
48 UNC
3 .099 .199 .059 .092 .187 .078 .193 .060 .161 .0951 .202 1 .187 .055 .1875 .265 .217 .066
56 UNF
40UNC
4 .112
48 UNF
.225 .067 .104 .211 .086 .219 .068 .183 .107 1 .202 1 .187 .060 .2500 .354 .289 .098

40UNC
5 .125
44UNF
.252 .075 .116 .236 .095 .245 .075 .205 .120 1 .202 1 .187 .070 .3125 .442 .361 .114

32 UNC
6 .138
40 UNF
.279 .083 .128 .260 .103 .270 .082 .226 .132 1 .272 1 .250 .093 .3125 .442 .361 .114

32 UNC
8 .164 .332 .100 .152 .309 .120 .322 .096 .270 .156 1 .272 1 .250 .110 .3438 .486 .397 .130
36 UNF

10 .190 24 UNC 1 .385 .116 .176 .359 .137 .373 .110 .313 .1801 .3401.312 .120 .3750 .530 .433 .130
32 UNF

12 .216 24 UNC 1 .438 .132 .200 .408 .153 .425 .125 .357 .2051 .340 1 .312 .155 .4375 .619 .505 .161
28 UNF

X .250 20 UNC 1 .507 .153 .232 .472 .175 .492 .144 .414 .2371 .409 1 .375 .190 .4375 .619 .505 .193
28 UNF
18 UNe .635 .191 .290 .590 .216 .615 .178 .518 1
~6 .3125 24UNF 1 .2951 .545 .500 .230 .5625 .795 .650 .225

16 UNC .347 .708 .256 .740 .212 .622 1 1 .562


Ys .375
24 UNF
.762 .230 .355 .614 .295 .6250 .884 .722 .257

l = Longueur de la vis
Les vis de mécanique jusqu'à 2" inclusivement sont filetées jusqu'à environ deux pas de la tête ou moins si possible.
Les filets des vis de plus de 2" ont une longueur minimale de U".

Tiré de l'American Standard SloUed and Recessed Head Machine Screws and Machine Screw Nuts (ASA-B.1B.6.3-1962) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street,
New York 18, N.Y.
Tableau 30 Vis de mécanique et écrous de même catégorie
LIAISONS TECHNIQUES 699

FENDUE CANNELÉE 6 PANS CREUX TÊTE CARRÉE

TÊTES DE VIS DE PRESSION

PLAT TÉTON LONG TÉTON COURT

BOUTS DES VIS DE PRESSION


El
CUVETTE PO 1NTU OVALE

0 .060 .040 .017 .035 .028


.073 .049 .021 .035 .035
2 .086 .057 .024 .050 .035
3 .099 .066 .027 .050 .050
4 .112 .075 .030 .062 .050
5 .125 .083 .060 .033 .074 Y16
6 .138 .092 .070 .038 .074 Y16
8 .164 .109 .080 .043 .098 %4
10 .190 .125 .090 .049 .115 %2 .188
12 .216 %2 .110 .216
!A .250 1~4 .125 .067 .149 Ys .250
0/16 .312 !A .156 .082 .188 %2 .312
Ys .375 1%4 .188 .099 .221 0/16 .375
~6 .437 1~ .219 .114 .256 %2 .437
Y2 .500 '%2 .250 .130 .298 !A .500
0/16 .562 0/16 .281 .562
Ys .625 2'!-12 .313 .164 .380 0/16 .625
% .750 % .375 .196 .463 Ys .750
% .875 2%2 .438 .227 .604 Y2 .875
1.000 10/16 .500 .260 .631 0/16 1.000
lYs 1.125 l '!-12 .562 .291 .709 0/16 1.125
l!A 1.250 lYs .625 .323 .801 Ys 1.250
1% 1.375 10/16 .688 .354 .869 Ys 1.375
lY2 1.500 lY2 .750 .385 .970 % 1.500

FILETS - Fendus - UNC et UNF - Catégorie 2A


FILETS - Cannelés ou à 6 pans creux - UNC et UNF - Catégorie 3A
FILETS - Carrés - UNC, UNF et série à 8 filets - Catégorie 2A

Tiré de l'American Standard Hexagon Head Cap Screws, Siotted Head Cap Screws, Square Head Set Screws, Siotted Headless Set Screws (ASA·BI8.6.2·1956), Socket Cap,
Shoulder and Sel Screws (ASA·BI8.3·1961), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.

Tableau 31 Vis de pression American Standard


-.)

25
>
"'0
"'0
I:!l
Z
\:1
n
I:!l

Même pas Que celui de la vis du type B,


ABavec pointe filetée et fi lets espacés. Vis
spécialement conçue pour les tôles, le
contre-plaqué et le bois imprégné, ainsi
que pour les plaques à base d'amiante.
~I Utilisée pour implanter dans des avant· 2 l/~_Y!l 12 :Y~_I III
trous forés ou poinçonnés nécessitant une 4 J/16-~ 14 1'1j-3
pointe coupante pour permettre le vis-
sage. la vis n" 6 est à conseiller pour
les plaques minces jusqu'à la jauge 20 et
6
7
3f16-1
1.4-1
16
18
'1,,-2
%-2 1.4
10 1
101 1 10 1 0
8 lh-l 11z 20 11/16-2 1/2
la vis plus grosse jusqu'à la jauge 18. 1,4-2 3,4-21f2
10 24

A Remplacée par le type AB mais non re·


commandée pour les nouveaux designs.
Semblable à AB, avec filets plus espacés,

la vis du type 8 comporte l


B 1 Utiliséepour visser dans les
ses ou dans les pièces coulées en
~ non ferreux. Pratique pour l'assemblage de
pièces en matières déformables lorsque le
diamètre de j'avant-trou est plus grand 7f64-:5/16 12 1116-1 112
que celui du noyau de la vis. Se visse l/16- IA ,,\ 1/2-2
idement_ 1:
7
',4-%
$;16-1
5/16
:y~
'/,-2'/'10 1 0 /010101
'/2-2'12 1 10 1 0 10 1 0
5116-1 1!l6 %-)
BP
~
Ile type BP est semblable au type B, à
l'exception de la pointe non filetée Qui
Iig %-1 'il 'l, 5/11_)

forme un cône de 45° _ Uti 1isée pour po-


sitionner et aligner des trous ou pour
percer des matières tendres_

C 1Vis à bout plat et filet semblable à celui 2 V~-J/Il 12 s;l6-IVl


J/!;_I '12
des vis de mécanique_ Utilisée de préfé- 4 3/16-'il '4
___ rence aux vis à lilets espacés. A l'eneoll'
tre des vis coupe-filet, elle ne forme pas
de copeaux_
6
8
10
3f16- J,4
3/16-3,4
',4-1
s/16
l',
-Ys-I l/2
'12-2 CD CD CD
1 1 1 11 1 1 1 1
Machine Design, Vol. 37, N" 6, 1965.
Tableau 32 Tableau d'utilisation des vis-tarauds
Vis à filets multiples à pas rapide et à ~/16-11z
bout plat non fileté pour implantation. 00 Vb-YH 7
o -%-%

o o o
l/H_J/~ 8
Conçue pour j'assemblage non démontable

~
de pièces métalliques ou de plastique. Ces
vis s'enfoncent au marteau ou à la presse
dans des pièces dont l'épaisseur égale au
2
4
6
I/~-ys
3116-Y16
1/4_-%
lO
12
14
Y8-%
Y2--;4
112-%
o 010 010 o
moins le diamètre de la vis.

Vis à bout plat comportant une fente et 2-56 12-24 7/16 -134

~~
3h6-Y2
un filet semblable à celui des vis de mé- 3-48 1,4-1/2 ',1-20 7/\6-2

o o
canique. La fente forme une arête axiale 114- 3,4 114 -28
coupe-filet. Utilisée dans les métaux ten-
dres et les plastiques, dans les métaux
4-40
5-40
6-32
3/16-%
%6-1 14
~/16-18
5/16-24
'/16-2
1/2-2 1/4
1/2-2 1/4 o o o 010 o
~
friables à haute résistance ainsi Que pour 8-32 ~1t6-1 1a -%-16 9116-2 1/ 2
couper des filets dans des trous bloqués ou 11}-24 3/a-1 1/ 2 1',-24 9;;6-2 1/2
à filets foirés. Implantation facile. lO-32 3/a-1 1/2

o
Vjs à bout plat dont le ·filet est sem·
blable à celui des vis de mécanique. Filet 2-56 ljs-Y~ lO-24 !'iJI6-1 V2
conique complet ou non, Cette vis corn·
porte 5 fentes également réparties et des
vides assez grands pour accommoder les
4-40
6-32
3!t6- 1
3;l6-1
11 10-32
1,4-20
~1t.6-II/l
Ys-lllz
o 0101010 o o o
-lIB- copeaux. Utilisée dans une grande variété
de matières. S'implante rapidement et ré-
siste aux vibrations.
8-32 %-}


Filet semblable à celui des vis de mé- 3/16-3/4
G canique; il comporte une fente formant 4-40 1/4-20 Y16-2
5-40 3/16 -34 1/4-28 ~/16-2
deux arêtes coupe-filet. Bout plat avec
5/16 -18

---
6--32 %-1 1/4 Y~-21/4
filets incomplets. Même utilisation Que le
type C, sauf qu'elle se visse plus facile
ment. Le pourcentage et la longueur des
8-32
10-24
lO-32
%-IY~
5/16-1 112
%-1 12
Y16-24
-%-16
Ys-24
%6-214
?f16-2V2
5116-2 1/2
1
10 1 101010 101 1 0 10 1 0
filets en prise excèdent ceux des vis de
type C. Recommandée pour les métaux 12-24 ~/16-13h

tendres et les plastiques.

T Semblable au type D avec arête de coupe

~
entièrement dégagée, pouvant accommoder
plus de copeaux. L'arête de coupe située
à droite de l'axe de la vis forme un angle
aigu plus coupant que l'arête du type O.
Semblable au type D
sauf pour vis i! po o o 010 o o o o
Filets espacés comme ceux de la vis du
type 8, avec bout plat et 5 rainures
BF coupe-filet également réparties pour ac-

G commoder les copeaux. l'épaisseur deg


parois devrait égaler 11 fois le diamètre
extérieur de la vis. Réduit le fol rage des
filets dans les plastiques friables et dans
2
3
4
5
Jh6 -lj2

%-111
11.-%
%6- 3,4
10
12
8

';"
5/16-11!~
3/s-1 11.
'/16-1 1/2
1116-1 1/2
o o o o o o
~
les pièces moulées sous pression (die 6 5J16-1 -"/16 lj2-1 34
castings). Peut se visser à une plus 7 1,4-1 Ya 9/16-2
grande profondeur surtout dans les trous
borgnes. S'implante plus rapidement que
les vis à filets fins.

BT Semblable au type BF, sauf que le bout

~
comporte une arête coupe-filet dégagée
pour accommoder les copeaux Qui peuvent
rouler, ce qui évite le blocage ou l'alé·
sage du trou.
Semblable au type BF
o o o o o o
11 I Uê U· U '0 TI .
C][:J ~ ~ ;::
~ ~ Le diamètre et la longueur de ces vis comptent parmi les
o t""'

1
m
~ ~ ~ ~ ~ ~ ,~ '~ plus, co~rants. Les dessins ci-dessous montrent comment on ;;

i1
w

o~ il
CI)
Indiquer le matériau approprié au genre de vis.
Têtes ~~ ~ ~,~ ~ ~'§ ~,~ en etabllt la longueur. ....
rn
(DUtiliser seulement la vis à tête hexagonale. o
.:l .1
:;.~ ~ ~ D'~'~ V'D"·"·~ "'u~·~·:ll ~ ~LOngUeUr
Z
.
normal


devis isées ..§
TI g.
g!-o
.
=>- E
TI.g;
'ro ~ 'ro~
0
0_

.~e
0,
.~-;;
. Longueur
: 1
-----.l
1 [""

.
Longueur
l
[ ;
l]gUeUr
.l
--.-.l
G)Utiliser uniquement pour des épaisseurs de .035 po à .135 po.
t)\Ne pas utiliser sur des matériaux moins épais que le diamètre
\.V de la vis.
CIl

>-l
m
o 'CI) 0 ..... '<l;I '-
~
C'O
Ù:'~
-0
0;0
FraÎsée Fraisée Cyllnfr1Que ()
.... U..CI u.. -0 '-'- ,0;0 ,0;0
bombée large Hexagonale :r:
z
Machine Design, Vol. 37, W6, 1965. ,0
Tableau 32 (suite) Description des vis-tarauds forme·filet et coupe·filet c:
m
rn

-..l
o
>-'
702 APPENDICE

.078

.094

Acier
.109 Acier inoxydab[e"
Tô[e d'aluminium
Acier
Acier inoxydable'
.125 Tôle d'aluminium
A[uminium et
zinc coulés
Fonte
Acier
Acier inoxydable'
.141 Tô[e d'aluminium
A[uminium et
zinc coulés
Fonte
Acier
Acier inoxydable'
.188 Tôle d'aluminium
Aluminium et
zinc coulés
Fonte
Acier
Acier inoxydable'
.250 Tô[e d'aluminium
A[uminium et
zinc coulés

Acier
Acier inoxydable"
.313 Tô[e d'aluminium Ces tables sont [e fruit de plusieurs années
A[uminium et d'expérience et d'études expérimentales. Cependant,
zinc coulés avant de terminer les imprimés et les spécifications 25 .149
Fonte d'atelier, i[ faut que [es tolérances des trous d'im· 22 .157
Acier plantation dans un produit donné soient déterminées
.375 Acier inoxydable' au cours d'un essai.
ET Tôle d'aluminium
PLUS Aluminium et
zinc coulés
Fonte

TÊTES CYLINDRIQUES lARGES, RONDES, CYLINDRIQUES BOMBÉES, GOUTTE TÊTES FRAISÉES ET OVALES FRAISÉES
DE SUIF, HEXAGONALES CREUSES ET HEXAGONALES CREUSES À ÉPAULEMENT

Canada I[[inois Tools, limited

Tableau 33 Vis coupe·filet (couleur - utilisation avec les métaux dans les trous d'implantation de diamètre recommnadé; noir - tête dégagée)
LIAISONS TECHNIQUES 703

ËPAISSEUR

Acier
Acier inoxydable"
.141 Tôle d'aluminium
Aluminium et
zinc coul~s
Fonte
Acier
Acier inoxydable"
Tôle d'aluminium
Aluminium et
zinc coulés
Fonte
Acier
Acier inoxydable·
Tôle d'aluminium
Aluminium et
zinc coulés
Fonte
Acier
Acier Inoxydable"
Tôle d'aluminium
Aluminium et
zinc coul~s
Fonte
Acier
.375 Acier Inoxydable"
ET Tôle d'aluminium
PLUS Aluminium et
zinc coulés
Fonte

Fraisée Ovale fraisée Goutte de suif Cylindrique large

QDlflr-rt-TlJIITl
œwilfT
Ronde Cylindrique bombée Hexagonale creuse Hexagonale creuse
à épaulement
TËTES FENDUES OU HEXAGONALES

TYPE 23

Canada Illinois Tools, limited


Tableau 33 Vis coupe-filet (suite)
704 APPENDICE

6-32 .187 .017

*C8025-6 *C8026-6
6A .187 .025
C8029-6A C8030-6A
C8031-832 C8032-832
8-32 .218 .017
C8035-832 C8036-832
*C8037-8 *C8038-8
8A .218 .028
*C8041-8 *C8042-8
_.~--._-- ---

C8043-1024 C8044-1024
10-24 .250 .022 "---""_-_-0_-
AF .968 .375 .562 .35 C8048-1024
~----~-----+~------~-----~-----~--- ---+------l-
AEH .578 .625 .250 .27 C8050-10A
lOA .250 .031
AF .968 .500 .562 .35 C8053-lOA C8054-lOA
.906 .421 .040 8-14A ttC7319-14A
14A AF .562 .40 .312
1.16 .672 .037 tC8055-14A ttC8056-14A

Al ÉCROU·AGRAFE À FILET UNIQUE

.062 .049 .38 .22 .012 CI2001-012- 2-56 .38 .22 .010 CI02-256-
.093 .074 .45 .23 .012 CI2002-012- 4-36 .38 .25 .012 C7000-436-
.125 .100 .58 .31 .017 Cl2003-017- 4AorB(Z) .38 .25 .022 C7000-4-
.156 .125 .56 .38 .017 C12004-017- 6-32 .44 .28 .017 C7000-632-
.187 .150 .63 .38 .017 CI2005-017- 6A orB(Z) .50 .31 .025 C7000-6
.218 .175 .63 .44 .017 CI2006-017- 8-32 .50 .31 .017 C7000-832-
.250 .200 .63 .44 .017 CI2007-017- 8AorB(Z) .63 .41 .028 C7000-8-
.312 .250 .69 .50 .020 CI2008-020- 10-24 .63 .38 .022 C7000-1024-
.375 .300 .75 .56 .020 Cl 2009-020- lOA or B (Z) .75 .50 .031 C7000-10-
.500 B 1.23 .88 .017 C501-0l?- ';"-20 .75 .50 .025 C7000-1420-
.625 B .99 .81 .017 CI529-017- 14A or B (Z) .88 .56 .037 C7000-14-
.750 BD 1.48 1.25 .017 Cl 583-017- 5h.6-18 .98 .63 .028 C601-5618-
BD 1.44 1.25 .017 C7195-017- %-16 A 1.000 .75 .034 C1297-3816-

+0
~DIDit'iI'd"go"j",

~~U:vi~f;!:~~lement ~l
a,~onenD
t

T
ÉCROU PLAT

t OO!l ~
1 ~A---l
f1 \
~A~T
1

~.
........

~~
Pour gOUjons ronds ou en D
~
f

BI OUTIL D'AGRAfAGE Cl ÉCROU FREINÉ À FILET UNIQUE


Tinnerman Products, Inc.
Tableau 34 Liaisons Speed Nut®
LIAISONS TECHNIQUES 705

.078 .188 .020 (1.000) N 1.062 2.000 .134


.094 .250 .020 (1.000) W 1.062 2.500 .165
.125 .312 .032 lYB (1.125) N 1.250 2.250 .134
N' 6 .138 .156 .375 .049 lYs (1.125) w 1.250 2.750 .165
N' 8 .164 .188 .438 .049 1~ (1.250) N 1.375 2.500 .165
N' 10 .190 .219 .500 .049 1~ (1.250) W 1.375 3.000 .165
~6 .188 .250 .562 .049 1% (1.375) N 1.500 2.750 .165
N' 12 .216 .250 .562 .065 1% (1.375) w 1.500 3.250 .180
~ .250 N .281 .625 .065 lY2 (1.500) N 1.625 3.000 .165
~ .
.250 W .312 .734* .065 lY2 (1.500) W 1.625 3.500 .180
~6 .312 N .344 .688 .065 1% (1.625) 1.750 3.750 .180
~6 .312 W .375 .875 .083 1% (1.750) 1.875 4.000 .180
% .375 N .406 .812 .065 1% (1.875) 2.000 4.250 .180
% .375 W .438 1.000 .083 2 (2.000) 2.125 4.500 .180
~6 .438 N .469 .922 .065 2~ (2.250) 2.375 4.750 .220
~6 .438 W .500 1.250 .083 2Y2 (2.500) 2.625 5.000 .238
V2 .500 N .531 1.062 .095 2% (2.750) 2.875 5.250 .259
V2 .500 N .562 1.375 .109 3 (3.000) 3.125 5.500 .284

~ .562 N .594 1.156* .095


~6 .562 W .625 1.469* .109
% .625 N .656 1.312 .095
% .625 W .688 1.750 .134
~ .750 N .812 1.469 .134
~ .750 W .812 2.000 .148
% .875 N .938 1.750 .134
% .875 W .938 2.250 .165

Les rondelles de .734 po, de 1.156 po et de 1.469 po de diamètre extérieur ne peu~ent actionner les distributrices automatiques.
Les diamètres recommandés sont choisis, pour la plupart, dans les séries «Standard Plate» et SAE. Lorsque les grandeurs ordinaires existent dans les deux séries, la
série SAE porte la lettre N (étroite) et la «Standard Plate», la lettre W (large).
Les rondelles plates de la série A étaient autrefois identifiées comme légères, m0Ytennes, lourdes et extra·lourdes. Ces désignations devraient dis~araître pour faire place
à l'identification par les dimensions nominales, soit DI, DE et l'épaisseur.
Tiré de l'American Standard Plain Washers(ASA - B27:2 - 1965), avec l'autorisation de l'éditeur, The Amerlcan Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street,
New York 18, N.Y.
Tableau 35 Rondelles plates d'usage courant de la série A
LIAISONS TECHNIQUES 707

TRÈS ÉTROIT .221 .016 .021 .031


ÉTROIT .317 .017 .018 .028
6
NORMAL .443 .026 .021 .031
LARGE .572 .030 .021 .031
TRÈS ÉTROIT .265 .018 .025 .036
ÉTROIT .380 .023 .025 .036
8 .505 .031 .025 .036
NORMAL
LARGE .635 .035 .025 .036

10
TRÈS ÉTROIT
ÉTROIT
NORMAL
LARGE
.307
.443
.572
.760
.020
.023
.035
.041
.028
.025
.028
.028
.042
.036
.042
.042
r B
0

12

1
TRÈS ÉTROIT
ÉTROIT
NORMAL
LARGE
TRÈS ÉTROIT
ÉTROIT
.363
.443
.635
.885
.4.11
.505
.020
.026
.035
.046
.026
.032
.028
.028
.028
.032
.039
.035
.042
.042
.042
.047
.055
.050
L-i~c
4" NORMAL .760 .044 .035 .050
LARGE 1.010 .057 .039 .055
TRÈS ÉTROIT .509 .029 .043 .062
5 ÉTROIT .635 .035 .039 .062
16 NORMAL .885 .053 .043 .062
LARGE 1.135 .061 .043 .062
TRÈS ÉTROIT .612 .033 .050 .070
3 ÉTROIT .760 .044 .050 .070
8 NORMAL 1.010 .060 .050 .070
LARGE 1.260 .076 .055 .078
Canada Illinois Tools, Limited
Tableau 37 Freins d'écrous tronconiques déformés

N' 2 .086 .089 .200 .015


N' 3 .099 .102 .232 .019
N' 4 .112 .115 .270 .019 .115 .260
N' 5 .125 .129 .280 .021
N' 6 .138 .141 .295 .021 .141 .320
N' 8 .164 .168 .340 .023 .168 .381
N' 10 .190 .195 .381 .025 .195 .410
N' 12 .216 .221 .410 .025 .221 .475
.250 .256 .478 .028 .256 .510
.312 .320 .610 .034 .320 .610
.375 .384 .692 .040 .384 .694
"!t6 .438 .448 .789 .040 .448 .760
'h .500 .512 .900 .045 .513 .900
9h6 .562 .576 .985 .045 .576 .985 DENTURE INTÉRIEURE DENTURE EXTÉRIEURE
% .625 .640 1.071 .050 .641 1.070
11h6 .688 .704 1.166 .050 .704 1.155
% .750 .769 1.245 .055 .768 1.260
13h6 .812 .832 1.315 .055 .833 1.315
Ys .875 .894 1.410 .060 .897 1.410
1 1.000 1.019 1.637 .067 1.025 1.620
Pis 1.125 1.144 1.830 .067
Il,4 1.250 1.275 1.975 .067

Tiré de l'American Standard Lock Washers (ASA - 827.1 - 1965), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.

Tableau 38 Freins d'écrous à denture


708 APPENDICE

À CANNELURE PLEINE LONGUEUR

À CANNELURE PLEINE LONGUEUR,


UN BOUT AMINCI

À CANNELURE PLEINE LONGUEUR,


À DEUX BOUTS AMINCIS
Al GOUPILLES CANNELÉES

GOUPILLES CANNELÉES

GOUPILLES RÉSISTANT AU
CISAILLEMENT

GOUPILLE TUBULAIRE FENDUE

Bl GOUPILLES FORTEMENT ALLIÉES RÉSISTANT AU CISAillEMENT

Cl GOUPILLES TUBULAIRES FENDUES Drive-Lok


Tableau 39 Goupilles d'arrêt
LIAISONS TECHNIQUES 709

~
~
'"1
,

-·V
1
,

.
.1
l

~,

,

FORER LE TROU LÉGÈREMENT PLUS PETIT ALÉSER AU DIAMÈTRE REQUIS ENFONCER LES GOUPILLES .LDK. LES GOUPILLES .LOK. RETIENNENT SOLIDEMENT
AU MARTEAU OU A LA PRESSE LES PIÈCES ET LE DÉMONTAGE EST FACILE

1 LM~
~ 0
%
1/2
%









% • • • • •
% • • • • •
• • • • • •
1 if.! • • • • •
1% • • • •
1% • • •
2 • •
Tableau 40 Goupilles «Lok»

@
LARGEMENT UTILISÉ POUR ATTACHER
o
FIXATION DES PLAQUES D'IDENTIFICATION
LES ÉTRIERS ET DES NOTICES D'UTILISATION

UTILISATIONS

0 .067 51 .130 .050 • • •


2 .086 44 .162 .070 • • •
4 .104 37 .211 .086 • • •
6 .120 31 .260 .103 • • •
7 .136 29 .309 .119 • • •
8 .144 27 .309 .119 • •
10 .161 20 .359 .136 • •
12 .196 9 .408 .152 •
14 .221 2 .457 .169 •
16 .250 1,4 .472 .174 •

Drlve·Lok
Tableau 41 Clous cannelés
710 APPENDICE

a D

Tiré de l'American Standard Machine Pins (ASA - 85.20 - 1958), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.

Tableau 42 Goupilles coniques

.188 5iI6 1iI6 I%Z %4 5/64


.250 'Ys 3/u 51k4 ifs %4
.312 7iI6 3/u 31/12 %z 7/64
.375 Vz Vs Phz 5hz %4
.438 9iI6 5hz }l5/64 1%4 7k4
GOUPILlAGE, FORET F
.500 % %z }27k4 %z %4
.625 13iI6 13k4 12 3hz % %4
.750 15iI6 % 23/64 1%4 1%;4
.875 }liI6 5iI6 211hz Z%4 11k4
1.000 13iI6 11hz 2% z3k4 11k4

Tiré de l'American Standard Machine Pins (ASA - 85.20 - 1958), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.

Tableau 43 Axes de chape


LIAISONS TECHNIQUES 711

LIMITE D'IMPLANTATION

Il --t-1
~:::3-T @
.031 Ih6 3/64
.047 %2 Ih6
.062 I/S %4
.078 %2 3h2 BRANCH ES ÉGALES

.094 3h6 '/64


l -l=l
.109
.125
';\6
%
%
%4
&
=:1
() b 70.,
.141 %2 %2
BRANCHES ÉGALES BRANCHES INÉGALES
.156 sh6 llk4 À ONGLET À ONGLET
.188 7's 13/64
.219
.250
'h6
V2
15/64
1%4
-- l--j
, -l=1
b & )
BRANCHES INÉGALES BRANCHES ÉGALES
Tiré de l'Amerlcan Standard Machine Pins (ASA - B5.20 - 1958), avec l'autorisation de l'édl· À L'ÉQUERRE EN BISEAU
teur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 44 Goupilles fendues
L
-----i -l==:1
~ '9 b ~
BRANCHE RECOURBÉE BRANCHES ÉGALES
EN DOUBLE BISEAU

TETE T~TE PLATE T~TE T~TE CYLINDRIQUE T~TE GOUTTE


PLATE FRAISÉE RONDE BOMBÉE DE SUIF

Ihb .062 .140 .027 .118 .027 .122 .052 .055 .118 .040
3/32 .094 .200 .038 .176 .040 .182 .077 .084 .173 .060 .226 .038 ,239
Vs .125 .260 .048 .235 .053 .235 .100 .111 .225 .078 .297 .048 .314
%2 .156 .323 .059 .293 .066 .290 .124 .138 ,279 .096 .368 .059 .392
3116 .188 .387 .069 .351 .079 .348 .147 .166 .334 .114 .442 .069 .470
'h2 .219 .453 .080 .413 .094 .405 .172 .195 .391 .133 .515 .080 .555
1,4 .250 .515 .091 .469 .\06 .960 .196 .221 .444 .151 .590 .091 .628
9/32 .281 .579 .\03 .528 .119 .518 .220 .249 .499 .170 .661 .103 .706
%6 .313 .641 .113 .588 .133 .572 .243 .276 .552 .187 .732 .113 .784
11/3 2 .344 .705 .124 .646 .146 .630 .267 .304 .608 .206 .806 .124 .862
7'8 .375 .769 .135 .704 .159 .684 .291 .332 .663 .225 .878 .135 .942
1%2 .406 .834 .146 .763 .172 .743 .316 .358 .719 .243 .949 .145 1.028
'116 .438 .896 .157 .823 .186 .798 .339 .387 .772 .261 1.020 .157 1.098

le tableau indique des dimensions maximales.

Tiré de l'American Standard Small Solld Rivets (ASA - B18.1 - 1965), avec l'autorisation de l'éditeur, The Amerlcan Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street,
New York 18, N.Y.
Tableau 45 Rivets pleins - Diamètre nominal de 7/16 po ou moins
712 APPENDICE

South Chester Corporation, Southco lion Fasteners


Tableau 46 Rivets en aluminium posés au marteau
LIAISONS TECHNIQUES 713

• NOTA: La longueur L sous la tête s'emploie uniquement de celle du tableau, une note sur le label d'emballage et à
pour l'identification. Cette dimension est sujette à modifi· l'intérieur de la boîte indique la dimension réelle. Ces
cation pour certains rivets. Lorsque cette longueur diffère changements ne modifient pas l'épaisseur de la rivure.

South Chester Corporation, Southco Lion Fasteners


Tableau 46 Rivets en aluminium posés au marteau (suite)
714 APPENDICE

CARRÉE MINCE

Va - 0/16 Ya Ya X %2 2o/t6
- 2 JA % %X ~6
% - Va YI, YI, X Ya 2'l'a
- 314 % =%X Ya
lo/t6 - 114 l4 l4 X Yl6 3% -3=% Va Vax %
lo/t6 -1% o/t6 o/t6 X l4 3Va - 4Y2 1 1 X =%
1~6 -1=% % % X l4 4% - 5Y2 114 114 X Va
110/16 - 214 Ya Y2 X % 53A - 6 1Y2 1Y2 X 1
Tiré de l'American Standard Square and Flat·Stock Keys (ASA - B17.1 -1943). avec l'autorisation de l'éditeur. The American Society of Mechanical
Engineers, 29 W. 39th Street, New York t8, N.Y.
Tableau 47 Clavettes carrées et minces et diamètres appropriés des arbres

204 Yl6 lt Ya %4 .203 .194 .0630 .1718


304 %2X Ya %4 .203 .194 .0943 .1561
305 %2X % Yl6 .250 .240 .0943 .2031
404 Ys x Y2 %4 .203 .194 .1255 .1405
405 lia x % Yl6 .250 .240 .1255 .1875
406 Ya x % Yl6 .313 .303 .1255 .2505
505 %2X % Yl6 .250 .240 .1568 .1719
506 %2 x % Yl6 .313 .303 .1568 .2349
507 %!X Va Yl6 .375 .365 .1568 .2969
606 Yl6 x 3A Yl6 .313 .303 .1880 .2193
607 0/16 x Va Yl6 .375 .365 .1880 .2813
608 0/16 x 1 Yl6 .438 .428 .1880 .3443
609 Yl6xll1a ~4 .484 .475 .1880 .3903
807 l4 x Va Yl6 .375 .365 .2505 .2500
808 l4 x 1 Yl6 .438 .428 .2505 .3130
809 l4 x lYs ~4 .484 .475 .2505 .3590
810 l4xll4 ~4 .547 .537 .2505 .4220
811 l4 x 1% %2 .594 .584 .2505 .4690
812 l4 x lY2 %4 .641 .631 .2505 .5160
1008 o/t6 x 1 Yl6 .438 .428 .3130 .2818
1009 o/t6 x lYs ~4 .484 .475 .3130 .3278
1010 o/t6 x 114 ~4 .547 .537 .3130 .3908
1011 o/t6 x 1% %2 .594 .584 .3130 .4378
1012 o/t6 x 1Ya %4 .641 .631 .3130 .4848
1210 % x 114 ~4 .547 .537 .3755 .3595
1211 lis x 1% %2 .594 .584 .3755 .4065
1212 % x lVa %4 .641 .631 .3755 .4535

NOTA: le numéro de la clavette correspond aux dimensions nominales. les deux derniers chiffres indiquent le diamètre (B) en i de pouce et les chif·
fres qui précèdent indiquent la largeur (A) en de pouce. Exemple: la clavette N'607 signifie B = ~ et A = ou

Tiré de l'American Standard Woodruff Key and Keyslot Dimensions (ASA - B17f - 1930, révisé en 1955). avec l'autorisation de l'éditeur, The Ame·
rican Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 48 Clavettes·disques Woodrulf el dimensions des rainures
LIAISONS TECHNIQUES 715

C----- )~
w
l (MIN.)= 2W
FL=rJ~
o ------~)
L - + •
---41~L-- - - - - 1

1 1/2 lh6 3/32 '116 17 11/" 7/32 21I<A 7132 27 2 1;'4 3/8 1;'4
2 1/2 3/32 %4 3hi 18 P/" 1;'4 3/8 1;'4 28 2 7\6 "Yl2 7\6
3 1/2 I/B 3/16 '18 C P/8 5h6 15/32 5h6 29 2 1'8 9/16 Ys
4 % 3/32 %4 3132 19 1';'4 3h6 9132 3/16 54 21;'4 1;'4 3/8 1,4
5 % 1/8 3h6 '/8 20 P,4 7/32 21/64 7/32 55 2';'4 '116 15/32 'h6
6 % %2 1%4 %2 21 1';'4 ',4 1'8 1;'4 56 2';'4 1'8 9/16 1'8
7 3;'4 '/8 3h6 '/B D 1';'4 5/16 '5132 5/16 57 2',4 7h6 21/32 7h6
8 3;'4 5132 1%4 5132 E 1';'4 1'8 9/16 3/8 58 2'/2 5h6 15132 5h6
9 3,4 3h6 9/32 3h6 22 lYs ';'4 3/s ';'4 59 2'/2 YB 9h6 1'8
10 Ys 5/32 '%4 %2 23 1Ys 5h6 '5/32 ~h6 60 2'/2 7h6 2'/32 'l\6
Il % 3/16 9/32 3h6 F 1Ys Ys 9h6 Ys 61 2'/2 1/2 3;'4 '12
12 Ys 7/32 21164 '132 24 j'/2 1,4 Ys ';'4 30 3 YB 9/'6 1'8
A Y8 ';'4 3/8 1;'4 25 1'/2 5h6 15/32 5/'0 31 3 7/'6 21/32 'l\6
13 1 3h6 9132 3h6 G 1'12 1'8 9/16 YB 32 3 'Iz 3;'4 '12
14 1 "132 21164 '132 51 1';'4 ';'4 3/S ';'4 33 3 9h6 27/32 9h6

15 ',4 Ys 1;'4 52 1',4 5h6 15132 5h6 34 3 % lSh6 %


B 5/16 15/32 5h6 53 1% 3/8 9h6 Ys
16 1'/8 3/16 9132 3/16 26 2 3h6 9/32 3h6

Tiré de l'American Standard Shafting and Stock Keys (ASA - 817.1 - 1964), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W.
39th Street, New York 18, N.Y.

Tableau 49 Clavettes Pratt and Whitney (à bouts ronds)

W"'' '1 ~tl i


m8""'~
1Df-~
c L (MIN.) = 4W

~
L (MAX.) = 16W
-lwl-- L ~

'/2 - 9!I6 1/8 ,/s ';'4 7132 5/12 1/8 1'32 'Jl" '/s I/S

% - % 3!I1i 'Jl" 5!I1> 9/32 7/12


'Jl" 1/, ';'4 1"6 5132
, 5!I6-) ';'4 ',4 ';'4 'l\6 "132 "/,2 '/4 y", 5/", ';'4 3!I6
1%, -l'/B 5!I1> 5/1" 9/", ''132 '3/32 5!I" 1;'4 3/B 5/'6 14
Pho -1';'4 3/B 3/B '1/,,, '5/32 '5/32 YB ';'4 "l,,, 3/8 5!I6

113!I6-21;'4 '/2 '/2 Ys '9132 % 1/2 3/8 % '12 116


25!I6 -2 3;'4 % % 11/,,, 23/32 3;'4 % 7!Ii, 3/4 % '12
2% -3 1;'4 3;'4 3/4 1';'4 Ys Y8 3/4 '12 % '14 %
31'8 -3 3/4 % Ys 1 '12 1 Y8 % Il!I,, Ys 3/1
3)18 -4 1/2 1 1 1';'4 1'/", 13h" 1 '14 11/4 1 13/16

4 3;'4 -5 1/2 11;'4 1';'4 2 17/", 1'/", P;'4 Ys 11/2 Il;'4


5 3;'4 -6 1 1/2 11/2 2 1/2 1';'4 1';'4 11/2 1 1'/4 1 '12 Il;'4

Tiré de l'American Standard Shafting and Stock Keys (ASA - 817.1 - 1964), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engi·
neers, 29 W. 39th Street, New York 18, N. Y.

Tableau 50 Clavettes carrées ou minces à talon (Gib-Head)


716 APPENDICE

DÉTAIL AGRANDI DE LA GORGE


ET DU BORD (Z)

coupe (.(

.312 51i.6 • N5OO0-31 .346 .015 .009 .191 530 240 .016 .013 190 .027
.375 JI, • N5000-37 .415 .025 .011 .226 1050 350 .023 .018 530 .033
.438 71i6 • N5000-43 .482 .025 .002 .012 .254 1220 440 .027 .021 530 .036
.453 1%4 • N5000-45 .498 .025 T.I.R. .012 .274 1280 460 .027 .021 530 .036

.500 '/2 • N5000-50 .548 .035 .530 .039 .015 .26 .29 1980 510 .027 .021 1100 .045
.512 • N5000-51 .560 .035 .542 ±.002 .039 .015 .27 .30 2030 520 .027 .021 1100 .045
.562 %6 N5OO0-56 .620 .035 .596 .004 .039 .017 .275 .305 2220 710 .027 .021 1100 .051
.625 % N5000-62 .694 .035 .665 T.I.R. .039 .Q20 .34 .38 2470 1050 .027 .021 1100 .060
.688 IIA6 N50oo-68 .763 .035 .732 .039 .022 .40 .44 2700 1280 .027 .021 1100 .066
+.003
.750 YI • N5000-75 .831 .035 .796 .039 -.000 .023 .45 .49 3000 1460 .032 .025 1100 .069
.777 N5000-77 .859 .042 .825 .046 .024 .475 .52 4550 1580 .035 .028 1650 .072
.812 131i6 N5000-81 .901 .042 .862 .046 .025 .49 .54 4800 1710 .035 .028 1650 .075
.866 N5OO0-86 .961 .042 .920 .046 .027 .54 .59 5100 1980 .035 .028 1650 .081
.875 Y. • N50oo-87 .971 .042 .931 ±.003 .046 .028 .545 .60 5150 2080 .035 .028 1650 .084
.004
.90\ N5000-90 1.000 .042 .959 T.I.R. .046 .029 .565 .62 5350 2200 .038 .030 1650 .087
.938 lSli6 N5OO0-93 1.041 .042 1.000 .046 .031 .61 .67 5600 2450 .038 .030 1650 .093
1.000 1 N50oo-100 1.111 .042 1.066 .046 .033 .665 .73 5950 2800 .042 .034 1650 .099
1.023 N5OO0-102 1.136 .042 1.091 .046 .034 .69 .755 6050 3000 .042 .034 1650 .102
1.062 l'A. • N5000-106 1.180 .050 1.130 .056 .034 .685 .75 7450 3050 .044 .035 2400 .102

1.125 1'/. • N5000-112 1.249 .050 1.197 .056 .036 .745 .815 7900 3400 .047 .036 2400 .108
1.181 • N5OO0-118 1.319 .050 1.255 .056 .037 .79 .86 8400 3700 .047 .036 2400 .111
1.\88 l'A. • N5OO0-118 1.319 .050 1.262 .056 .037 .80 .87 8400 3700 .047 .036 2400 .111
1.250
1.259
l'" • N5OO0-125 1.388
1.388
.050
.050
1.330
1.339
.056 .040 .875 .955 8800 4250
4250
.048
.048
.038
.038
2400
2400
.120
.120
• N5000-125 .056 .040 .885 .965 8800

1.312 l'A. • N50oo-131 1.456 .050 1.396 .056 .042 .93 1.01 9300 4700 .048 .038 2400 .126
1.375 IY, • N5OO0-137 1.526 .050 1.461 ±.004 .056 .043 .99 1.07 9700 5050 .048 .038 2400 .129
1.378 • N5000-137 1.526 .050 1.464 .005 .056 +.004 .043 .99 1.07 9700 5050 .048 .038 2400 .129
1.438 l'A. • N5000-143 1.596 .050 1.528 T.I.R. .056 -.000 .045 1.06 1.15 10200 5500 .048 .038 2400 .135
1.456 • N5000-145 1.616 .050 1.548 .056 .046 1.08 1.17 10300 5700 .048 .038 2400 .138

1.500 1'/2 • N50oo-150 1.660 .050 1.594 .056 .047 1.12 1.21 10550 6000 .048 .038 2400 .141
1.562 19A. • N5000-156 1.734 .062 1.658 .068 .048 1.14 1.23 13700 6350 .064 .050 3900 .144
1.575 • N50oo-156 1.734 .062 1.671 ±.005 .068 .048 1.15 1.24 13700 6350 .064 .050 3900 .144
1.625 l'Is N5000-162 1.804 .062 1.725 .005 .068 .050 1.15 1.25 14200 6900 .064 .050 3900 .150
1.653 N5000-165 1.835 .062 1.755 T.I.R. .068 .051 1.17 1.27 14500 7200 .064 .050 3900 .153
1.688 l''A. • N5000-168 1.874 .062 1.792 .068 .052 1.21 1.31 14800 7450 .064 .050 3900 .156

© 1958, 1965 Waldes Kohlnoor, Inc. Réimprimé avec autorisation


Tableau 51 Anneaux d'arrêt - intérieurs
LIAISONS TECHNIQUES 717

D~TAIL AGRANDI DE LA GORGE


ET DU BORD (Z)

t----c. - - - - l

.125. 'Is t:. 5100:12 .112 .010 .117 .012 .004 .222 .214 110 35 .010 .006 45 .012 80000
.156 'Ln . t:. 5100-15 .142 .010 .146 .012 .005 .270 .260 130 55 .015 .009 45 .015 80000
.188 'A. t:. 5100-18 .168 .015 .175 ±.0015 .018 .006 :298 .286 240 80 .014 .0085 105 .018 80000
.219 7J31 t:. 5100-21 .196 .015 .205 .0015 .018 +.002 .007 .338 .324 280 110 .015 .009 105 .021 80000
.236 1%4 t:. 5100-23 .215 .015 .222 T.I.R. .018 -.000 .007 .355 .341 310 120 .0165 .010 105 .021 80000

.250 ';" • 5100-25 .225 .025 .230 .029 .010 .45 .43 590 175 .018 .011 470 .030 80000
.281 'h, • 5100-28 .256 .025 .261 .029 .010 .49 .47 660 200 .020 .012 470 .030 74000
.312 sA6 • 5100-31 .281 .025 .290 .029 .011 .54 .52 740 240 .020 .012 470 .033 70000
.344 1%2 5100-34 .309 .025 .321 ±.002 .029 .011 .57 .55 800 265 .021 .0125 470 .033 64000
.375 '1• • 5100-37 .338 .025 .352 .002 .029 .012 .61 .59 870 320 .026 .0155 470 .036 60000
T.I.R.
.406 "Ln 5100-40 .366 .025 .382 .029 .012 .63 .61 950 350 .0285 .017 470 .036 55000
.438 '116 • 5100-43 .395 .025 .412 .029 .013 .66 .64 1020 400 .029 .0175 470 .039 50000
.469 "Ill 5100-46 .428 .025 .443 .029 .013 .68 .66 1100 450 .031 .018 470 .039 42000
.500 li, • 5100-50 .461 .035 .468 ±.002 .039 .016 .77 .74 1650 550 .034 .020 910 .048 40000
.562 %6 • 5100-56 .521 .035 .530 .004 .039 .016 .82 .79 1850 650 .038 .023 910 .048 35000

+.003
-.000 .018 .90 .87 2060 800 .0415 .025 910 .055 30000
.020 .93 .89 2200 950 .040 .024 9\0 .060 29000
±.003 .021 1.01 .97 3400 1000 .042 .025 1340 .063 28000
.004 .023 1.09 1.05 3700 1200 .046 .0275 1340 .069 26500
T.I.R .
.781 l%l 5100-78 .722 .042 .733 .046 .024 1.12 1.08 3900 1300 .047 .028 1340 .072 25500
.812 1311.6 5100-81 .751 .042 .762 .046 .025 1.15 1.10 4000 1450 .047 .028 1340 .075 24500
.875 Y. 5100-87 .810 .042 .821 .046 .027 1.21 1.16 4300 1650 .051 .0305 1340 .081 23000
.938 1%6 5100-93 .867 .042 .882 .046 .028 1.34 1.29 4650 1850 .055 .033 1340 .084 21500
.984 6%4 5100-98 .910 .042 .926 .046 .029 1.39 1.34 4850 2000 .056 .0335 1340 .087 20500

1.000 5100-100 .925 .042 .940 .046 .030 1.41 1.35 4950 2100 .057 .034 1340 .090 20000
1.062 l'h. 5100-106 .982 .050 .998 .056 .032 1.50 1.44 6200 2400 .060 .036 1950 .096 19000
1.125 l'Is 5100-112 1.041 .050 1.059 .056 .033 1.55 1.49 6600 2600 .063 .038 1950 .099 18800
1.188 l'l,. 5100-118 1.098 .050 1.118 ±.004 .056 .035 1.61 1.54 7000 2950 .064 .0385 1950 .105 \3000
1.250 l';" 5100-125 1.156 .050 1.176 .005 .056 .037 1.69 1.62 7350 3250 .068 .041 1950 .11\ \7000
T.I.R.
1.312 l 'h. 5100-131 1.214 .050 1.232 .056 .040 1.75 1.67 7750 3700 .068 .041 1950 .\20 16500
1.375 1'/. 5100-137 1.272 .050 1.291 .056 .042 1.80 1.72 8100 4100 .072 .043 \950 .\26 \0000
1.438 l'h. 5100-143 1.333 .050 1.350 .056 .044 1.87 1.79 8500 4500 .076 .045 \950 .\32 \5000
1.500 Ill, 5100-150 1.387 .050 1.406 .056 +.004 .047 1.99 1.90 8800 5000 .079 .047 \950 .\4\ \4800
1.562 l 'h. 5100-156 1.446 .062 1.468 .068 .047 2.\0 2.01 11400 5200 .082 .049 3000 .\4\ \4000
±.005
1.625 1% 5100-162 1.503 .062 1.529 .005 .068 .048 2.17 2.08 11850 5500 .087 .052 3000 .\44 \3200
1.688 11lA.6 5100-168 1.560 .062 1.589 T.I.R. .068 .049 2.24 2.15 \2350 5850 .090 .054 3000 .\48 \3000
l'A 5100-175 1.618 .062 1.650 .068 .050 2.31 2.21 12800 6200 .09\ .054 3000 .150 \2200

© 1958, 1965 Waldes Kohinoor, Inc. Réimprimé avec autorisation


Tableau 52 Anneaux d'arrêt - extérieurs
718 APPENDICE

coupe 1·1

t----c. ..

.040 X5133·4
!è. .025 .010 .026 .012 .007 .079 .090 13 6 .015 .010 13 .014 40000
.062 1/..6 X5133-6 .051 .010 .052 .012 .005 .140 .150 20 7 .030 .020 20 .010 40000
.062 Ih6 • Y5133-6 .051 .020 .052 .023 .005 .187 .200 40 7 .035 .025 40 .010 40000
.062 Ih6 5133-6 .051 .010 .052 +.002 .012 .005 .156 .165 20 7 .030 .020 20 .010 40000
.094 3/32 • X5133-9 .069 .015 .074 -.000 .018 +.002 .010 .230 .245 45 20 .053 .040 45 .020 36000
.0015 -.000
.094 3/32 5133-9 .073 .015 .074 T.I.R . .018 .010 .187 .200 45 20 .040 .030 45 .020 36000
.1I0 'k. X5133-1 t .076 .015 .079 .018 .015 .375 .390 60 40 .080 .060 60 .030 35000
.125 'j, 5133-12 .094 .015 .095 .018 .015 .230 .240 65 45 .040 .030 65 .030 35000
.140 'k. X5133-14 .100 .015 .102 .018 .019 .203 .215 75 60 .029 .022 75 .038 32000
.140 'k. • Y5133-14 .108 .015 .110 .018 .015 .250 .265 75 45 .040 .030 75 .030 32000

.140 9.k4 5133-14 .102 .025 .105 .029 .017 .270 .285 170 60 .060 .045 170 .034 32000
.156 Sin 5133-15 .114 .025 .116 +.002 .029 .020 .282 .295 175 75 .060 .045 175 .040 31000
.172 1%)4 X5133-17 .125 .025 .127 -.000 .029 .022 .312 .325 180 90 .060 .045 180 .044 30000
.188 3/16 X5133-18 .122 .025 .125 .002 .029 .031 .375 .39 200 135 .060 .045 200 .062 30000
.188 3116 5133-18 .145 .025 . 147 T.I.R . .029 .020 .335 .35 190 90 .060 .045 190 .040 30000

.219 %2 X5133-2t .185 .025 .188 .029 .015 .437 .45 225 75 .060 .045 225 .030 26000
.250 ';" 5133-25 .207 .025 .210 .029 .020 .527 .54 255 115 .060 .045 255 .040 25000
.312 sli6 X5133-31 .243 .025 .250 .029 .031 .500 .52 325 225 .060 .045 325 .062 22000
.375 Jj, 5133-37 .300 .035 .303 .039 +.003 .036 .660 .68 690 315 .065 .050 690 .072 20000
.438 "Ii6 5133-43 .337 .035 .343 .039 -.000 .047 .687 .71 830 480 .065 .050 830 .094 16500

.438 7116 X5133-43 .375 .035 .380 .039 .029 .600 .62 800 280 .050 .035 800 .058 16500
.500 V, 5133-50 .392 .042 .396 +.003 .046 .052 .800 .82 1110 600 .080 .060 1110 .104 14000
.625 % 5133-62 .480 .042 .485 -.000 .046 mo .940 .96 1420 1050 .080 .060 1420 .140 12000
.744 X5133-74 .616 .050 .625 .004 .056 .059 1.000 1.02 1900 1050 .060 .045 1900 .118 11000
.750 :y, X5133-74 .616 .050 .625 T.I.R . .056 .062 1.000 1.02 1950 1100 .057 .042 1900 .124 11000

.750 JI. 5133-75 .574 .050 .580 .085 1.120 1.14 2000 1500 .085 .065 2000 .170 10500
.875 Ys 5133-87 .668 .050 .675 .100 1.300 1.32 2350 2050 .085 .065 2350 .200 9000
.984 63/64 X5133-98 .822 .050 .835 .074 1.500 1.53 2600 1750 .085 .065 2700 .148 6500
1.000 1 X5133-98 .822 .050 .835 .082 1.500 1.53 2650 1900 .077 .057 2700 .164 6500
!.l88 l'A, X5133-118 1.066 .062 1.079 .054 1.626 1.67 3450 1500 .090 .070 3450 .108 5500
1.375 l'j, X5133-137 1.213 .062 1.230 -.000 -.000 .072 1.875 1.92 4100 2350 .090 mo 4100 .144 4000
.005
T.I.R.

© 1958, 1965 Waldes Kohinoor, InG. Réimprimé avec autorisation


Tableau 53 Anneaux d'arrêt - Montage radial
LIAISONS TECHNIQUES 719

1-
_ __- - - S ------tIII-!
Zl --

coupe 1-1

_311 .313 5/16 5005·31 .136 5 80 .11 .040


.374 .376 y, 5005-37 .175 ± .005 6 75 .16 .040
.437 .439 '/16 5005-43 .237 6 70 .20 .040
.498 .502 112 5005-50 .258 6 60 .24 .040
.560 .564 9/1• 5005-56 .312 6 50 .29 .040

.623 .627 % 5005-62 .390 6 45 .30 .040


.748 .752 y, 5005-75 .500 8 75 .62 .060
.873 .877 Ys 5005-87 .625 8 70 .75 .060
.936 .940 15h. 5005-93 .687 10 70 .85 .060
.998 1.002 1 5005-100 .750 10 75 .91 .060

1.248 1.252 114 5005-125 .938 10 60 1.5 .060


1.371 1.379 1 Ys 65015-137 1.050 16 150 2.1 .125
1.498 1.502 1 1/2 5005-150 1.188 12 60 1.8 .060
1.748 1.752 1 y, 5005-175 1.438 12 55 2.1 .060
1.998 2.002 2 5005-200 1.600 14 55 3.0 .060

© 1958, 1965 Waldes Kohinoor, Inc. Réimprimé avec autorisation


Tableau 54 Anneaux d'arrêt à autoblocage - par arc-boutement en logement (série intérieure)
720 APPENDICE

~~T
1'1
S -H--1I-t:.... ,,-:...,-t.:-'~

~1

.093 .095 3h2 5105-9 .250 3 13 .09 .040


.093 .095 3/32 655050-9 .240 3 10 .09 .040
.124 .126 1/8 5105-12 .325 4 20 .14 .040
.155 .157 '/32 5105-15 .356 4 25 .17 .040
.187 .189 3116 5105-18 .387 5 35 .20 .040

.218 .220 7/32 5105-21 .418 ± .005 6 35 .21 .040


.239 .241 5105-24 .460 6 40 .35 .060
.249 .251 1;' 5105-25 .450 6 40 .23 .040
.311 .313 '116 5105-31 .5\2 5 45 .26 .040
.374 .376 '1s 5105-37 .575 6 45 .27 .040

.437 .439 7116 5105-43 .638 6 50 .47 .060


.498 .502 If2 5\ 05-50 .750 6 50 .72 .060
.560 .564 9/16 5105-56 .812 6 50 .75 .060
.623 .627 % 5105-62 .875 7 50 .82 .060
.637 .641 65505-63 .875 8 50 .80 .060
± .010
.748 .752 JI. 5105-75 1.000 8 55 .97 .060
.873 .877 718 5105-87 1.\25 10 60 1.1 .060
.998 1.002 1 5105-100 1.250 10 65 1.2 .060

© 1958, 1965 Waldes Kohinoor, Inc. Réimprimé avec autorisation


Tableau 55 Aooeaux d'arrêt à auloblocage - par arc-boutement sur l'arbre (série extérieure)
721

RÉDUCTEUR MÂLE-FEMELLE

CHAPEAU --3 --3


CROIX À BRANCHES ÉGALES

COUDE À 45'
+++++
90'

VERS LE BAS
VERS LE HAUT

LONG

COUDE MÂLE-FEMELLE

MANCHON RACCORDEMENT DE CANALISATION ~ -+- -e-


TÉ À 45'

BOUCHON BOUCHON FILETÉ

RÉDUCTEUR CONCENTRIQUE

EXCENTRIQUE

TÉ HORIZONTAL
+4 -t--1-t ~ ~~
DISTRIBUTION VERS LE HAUT +0* +0+ *0* -T0-E- -e0&
DISTRIBUTION VERS LE BAS nOIi 101 )(0)( )OC 000
JOINT À VIS
+
SOUPAPES DE RETENUE DROITES ~ --f"'.J- ~ ~ ~

ROBINETS VANNE -K><Jt- -f><}- ~ ~ ~

VANNE À BOULE

D'ANGLE VANNE À BOULE


ÉLÉVATION 'f1<:1.- b- h
. if· ~.

VANNE À BOULE t::Ir-1L


PLAN ~

Tiré de l'Ameriean Standard Graphieal Symbols for Pipe Fillings, Valves and Piping (ASA - Z32.2.3 - 1949), avee l'autorisation de l'éditeur. The
Ameriean Society of Meehanieal Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 56 Symboles des raccords de plomberie
722 APPENDICE

lA .81 .38 .93 .73


% .95 .44 1.12 .80
IA 1.12 .50 1.3.4 2.50 1.87 .88 COUDE À 90"
% 1.31 .56 1.63 3.00 2.25 .98
1.50 .62 1.95 3.50 2.75 1.12
}lA 1.75 .69 2.39 4.25 3.25 1.29
lIA 1.94 .75 2.68 4.87 3.81 1.43
2 2.25 .84 3.28 5.75 4.25 1.68
2IA 2.70 .94 3.86 6.75 5.18 1.95
3 3.08 1.00 4.62 7.87 6.12 2.17 T~ CROIX
3IA 3.42 1.06 5.20 8.87 6.87 2.39

rr~/-:..~
4 3.79 1.12 5.79 9.75 7.62 2.61
5
6
4.50
5.13
1.18
1.28
7.05
8.28
11.62
13.43
9.25
10.75
3.05
3.46 OW
«'< 1

L ~ ~
8 6.56 1.47 10.63 16.94 13.63 4.28
10 8.08 1.68 13.12 20.69 16.75 5.16
12 9.50 c 1.88 15.47 24.12 19.62 5.97
TÉ À 45" COUDE A 45'
Dimensions en pouces.
Tiré de l'American Standard Cast·lron Screwed Fillings (ASA - 816.4 - 1963). avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street,
New York 18, N.Y.
Tableau 57 Accessoires de plomberie filetés, en fonte 125 lb, American Standard

'Al .69 .200 .693 .96


lA .81 .215 .844 .73 1.06
% .95 .230 1.015 1.93 1.43 .80 1.16
IA 1.12 .249 1.197 2.32 1.71 .88 1.34
% 1.31 .273 1.458 2.77 2.05 .98 1.52
1.50 .302 1.771 3.28 2.43 1.12 1.67
}lA 1.75 .341 2.153 3.94 2.92 1.29 1.93
CROIX
lIA 1.94 .368 2.427 4.38 3.28 1.43 2.15

~~ ,~
2 2.25 .422 2.963 5.17 3.93 1.68 2.53

r '~~~
2IA 2.70 .478 3.589 6.25 4.73 1.95 2.88
3 3.08 .548 4.285 7.26 5.55 2.17 3.18
3IA 3.42 .604 4.843 2.39 3.43
4 3.79 .661 5.401 8.98 6.97 2.61 3.69
5 4.50 .780 6.583 3.05 T~ A45" COUDE A 45'
6 5.13 .900 7.767 3.46
Dimensions en pouces. rG-j
Tiré de l'Amerlcan Standard Malleable·lron Screwed Flttlngs (ASA - 816.3 - 1963). avec l'autorisation de l'éditeur, The American
Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 58 Accessoires de plomberie filetés, en fonte malléable 150 lb, American Standard
B
MANCHON
SYMBOLES GRAPHIQUES 723

COUDE À 90' COUDE LONG COUDE COUOE DISTRIBUTEUR TÉ


A 90' À 45' RÉDUCTEUR COUDÉ

DISTRIBUTEUR CHOIX TÉ À 45' RÉDUCTEUR RÉDUCTEUR


TÉ EXCENTRIQUE

3 1/ 2 5 4 1h 7 1/2 5 3h 1% "V16 4 %
IIh 3% 5% 4% 8 6% 2 V2 4 V2
1I/2 4 6 5 9 7 2 1h 9/16 4 1/2

2 4 1/ 2 6% 6 lOV2 8 2 1/ 2 5 % 4 %
2% 5 7 7 12 9% 3 5 1/ 2 " /16 4 %
3 5% 7% 7V2 13 10 3 6 3h 4 %
3V2 6 8 1/ 2 8V2 14 1h 11% 3 1/2 6V2 13/16 8 %
4 6V2 9 9 15 12 4 7 15/16 8 %
5 7% 10 1h 10 17 13% 4 1/ 2 8 15/16 8 3h
6 8 llI/2 11 18 14V2 5 9 1 8 %
8 9 14 13 1h 22 17V2 5V2 11 P/s 8 3h
10 11 16V2 16 25V2 20V2 6V2 12 1';;6 12 Ys
12 12 19 19 30 24% 7 1/ 2 14 Ph 12 Ys
Dimensions en pouces.
Tiré de l'American Standard Cast·lron Pipe Flanges and Flanged Fittings, Class 125 (ASA - 816.1 - 1960), avec l'.autorisation de l'éditeur, The American Society of Me·
chanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 59 Raccords de plomberie à brides, en fonte 125 lb, American Standard

COUDE COUDE
COURT COUDE
LONG
A 45'
1% Ys P/2 1% 2
1% IIh lYs 1 lYs lYs 2
1 V2 1 V2 2% P/s 2 1h 2 1h 2 1/ 2
2 2 3 Pis 2% 2V2 3
2% 2V2 3 3h Ph 3 3 3V2
3 3 4V2 2 3 3/s 3% 3V2
3% 3% 5 1h 2 1h 3% 3% 4
4 4 6 2V2 4Vs 4Vs 4 TÉ CROIX
5 5 7 1h 3Vs 4% 4Ys 5
6 6 9 3% 5% 5% 5 1/ 2
8 8 12 5 7 7 6
10 10 15 6 1h SV2 8% 7
12 12 18 7 1/ 2 10 10 8
RÉDUCTEUR
RÉDUCTEUR
Dimensions en pouces. EXCENTRIQUE
Tiré de l'American Standard Wrought Steel Butt·Welding Fittings (ASA - 16.9 - 1964), avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New
York 18, N.Y.
Tableau 60 Raccords de plomberie en acier, soudés bout à bout, American Standard
724 APPENDICE

SOUPAPES DE RETENUE

2 6 1h 31h 6'12 8 4%
21h 7 4% 7 81h 43A.6
3 8 91h 5 8 91h 51A.6
31h 9 101h 513A.6
4 10 11 '12 6% 10 1l1h 6%6
5 13 7 11% 13 73A.6
6 14 8'4 121h 14 7'h
A LEVÉE ACLAPET 8 191h 103A.6
10 241h 12%

ROBINETS VANNES

TF
1'12
2
21h
4%
4%
51h
7
7'h
101h
101h
IPA.6
7
7 1h
13%
13%
14 1h
3 6 8 12% 8 16%
3'12 6% 8'11 135A.6 6% 8 1h 181!J.6

+--f+-..J.. 4 7'(~ 9 15 1;" 7% 9 211A.6


5 8'1s 10 17% 8% 10 25
6 9 10'h 20 3A.6 9 101h 29'4
8 10 11'/2 24 10 1l 1h 37 14
10 13 28 3A.6 13 44%

VANNES ABOULE ET ROBINETS D'ANGLE

TK
1 M 2
2'12
4%
5'h
7
7 1/2
97A.6
l11A.6
3'/2
3%
31's
4'12
10%
121A.6
3 6 8 12% 411A.6 4% 13"A.6
3'12 6% 81h 13 3A.6 5 5% 13%
4 7'1s 9 15 14 6 5% 141's
5 8'/s 10 17% 61h 17"A.6
6 9 10'12 18'3A.6 8 8 19 1A.6
8 10 ll'h 22'1s 9 14 22 34
A BOULE D'ANGLE 10 13 24 34 10% 24 15A.6

Dimensions tirées des catalogues pour le dessin seulement


Tableau 61 Soupapes et robinets d'arrêt - (125 lb), corps en fer
SYMBOLES GRAPHIQUES 725
SORTIES D'ÉCLAIRAGE INTERRUPTEURS

PLAFOND MUR

0 -0 LAMPE INCANDESCENTE EN SAILLIE


À VAPEUR DE MERCURE OU AUTRE 5 INTERRUPTEUR UNIPOLAIRE

52 INTERRUPTEUR BIPOLAIRE

® -® LAMPE INCANDESCENTE ENCASTRÉE


À VAPEUR DE MERCURE OU AUTRE

53 INTERRUPTEUR À TROIS POINTS

la LAMPE FLUORESCENTE EN SAILLIE


=€}s INTERRUPTEUR ET SORTIE DOUBLE

IOR LAMPE FLUORESCENTE ENCASTRÉE


CD INTERRUPTEUR AU PLAFOND
AVEC TIRETTE DE COMMANDE

la GROUPE OE LAMPES FLUORESCENTES


EN SAILLIE
POUR HABITATIONS

[!] BOUTON·POUSSOI R

GROUPE DE LAMPES FLUORESCENTES


10R ENCASTRÉES

TI RONFLEUR

® -® SORTIE INUTILISÉE

0 SONNERIE

0 -0 BoiTE DE DÉRIVATION

01
RON FLEU R·SONN ERIE
COMBINÉS
SORTIES

SANS PRISE DE TERRE PRISE DE TERRE


~ CAR 1LLON

=ê =êG SORTIE DOUBLE

~.
=®G
SORTIE DOUBLE SPÉCIALE

'USAGE INDIQUÉ PAR UN CODE


<>- INDICATEUR

=@R
EXPLIQUÉ SUR LE DESSIN
0 VERROU ÉLECTRIQUE

=êRG SORTIE POUR CUISINIÈRE

0 SORTIE RADIO

© <DG HORLOGE

B SORTI E TÉLÉVISION

CD 0G VENTILATEUR
CÂBLAGE
CÂBLAGE DANS LE

~ ~G
SORTIE SIMPLE AU SOL PLAFOND OU LE MUR

-- ---- CAB LAGE SOUS


lE PLANCHER

~ [@JG SORTIE DOUBLE AU SOL


------- CÂBLAGE EXPOSÉ

SORTIE SPÉCIALE AU SOL


[@] [@]G 'USAGE INDIQUÉ PAR UN COOE
1fi- 3 FILS

EXPLIQUÉ SUR LE DESSIN

[@ hW 4 FilS

SORTIE - PUBLIQUE
0 FILS DIRIGÉS VERS LE HAUT

ŒIl SORTIE AU SOL POUR


TÉLÉPHONE - PRIVÉE
• FILS S'ÉLOIGNANT OU LECTEUR

Tiré de l'American Standard Graphical Symbols for Architectural Plans (ASA - Y32.9 - 1962) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of
Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N. Y.
Tableau 62 Symboles de câblage électrique
726 APPENDICE

APPAREILS DE SIGNALISATION INDUCTANCE INTERRUPTEUR


_-...........-.-
SONNERIE
8 SYMBOLE GÉNÉRAL VV\..A...I
OU
UNIDIRECTIONNEL

À DEUX DIRECTIONS

RONFLEUR Ô
JJ...U...; -1 -
LAMPE BIPOLAIRE À DEUX oi'o
INDICATEUR 0 DIRECTIONS
O~
0
0
FLUORESCENTE ~
AVERTISSEUR, HAUT·PARLEUR cr] 2 CONTACTS SECTIONNEUR
COUTEAU
A
-~
AMPLIFICATEUR
FLUORESCENTE
4 CONTACTS
~ BOUTON·POUSSO 1R -L
-{>- -<> 0-

ANTENNES
D'ÉCLAIRAGE À
INCANDESCENCE
=Q) THERMOCOUPLE
AERI ENNE
'f MACHINES TOURNANTES V
CADRE -{gJ
0
--..-.....
SYMBOLE GÉNÉRAL TRANSFORMATEUR
PARATONNERRE
SYMBOLE GÉNÉRAL
~
SYMBOLE GÉNÉRAL
A DOUBLE INTERVALLE
GÉNÉRATRICE
8 OU
fYYYl
luill
PilE OU ACCUMULATEUR
UN ÉLÉMENT -if- MOTEUR
8 ~
PLUSIEURS -j11f- SYMBOLES D'ENROULEMENTS
~
TIRET LONG REPRÉSENTE
LE POLE POSITIF
MONOPHASE
0 AVEC ENTREFER
(YYV!
CONDENSATEUR
SYMBO LE GÉNÉ RAL -jf-
DIPHASE
0 TUBES
B

VARIABLE
6)
SYMBOLES GÉNERAUX
0 G
< *N
TRIPHASE EN ÉTOILE
B) À GAZ
C)
BOBINES
DE SOUFFLAGE
OU TRIPHASE EN TRIANGLE
@
RELAI S -[]oU D= APPAREILS DE MESURE
SYMBOLE EN DEUX
SECTIONS
(SI NÉCESSAIRE)
CJ
cJ
GENRE IDENTIFIÉ PAR UNE
BDBINE SIMPLE Lu..J LETTRE DANS LE CERCLE TUBE À RAYONS

CONTACTS
,OUi
AMPÈREMÈTRE @ CATHODIQUES

MOBI LE
(]) PETIT CONTACT

:D
-OUU! VOLTMÈTRE
OUVERT AU REPOS
~T GROS CONTACT

FERMÉ AU REPOS ~OU.t MICROPHONE


-(J OU =Cl FILAGE
---
CONDUCTEUR
A CROCHET o--y ÉCOUTEUR CONNEXIONS b.U.
SANS CROCHET 0--
=d]
+
SYMBOLE GÉNÉRAL
CROISEMENT
--0- (SANS CONNEXION)

FUSIBLE
SYMBOLE GÉNÉRAL mOU 0 CASQUE A ÉCOUTEURS 66 CANALISATION III !1
OU
DIODE FAISCEAU DE
-0..r LA flÈCHE INDIQUE
lE SENS DE LA BASSE
-ti- CONDUCTEURS
J
-L RÉSISTANCE

~
PRISE DE TERRE
RÉSISTANCE
MASSE rh VVV\f\
SYMBOLE GÉNÉRAL

~ ;f
ÉLÉMENT CHAUFFANT A - CONTACT RÉGLABLE
...r-u1.J"1.rl. B - RHÉOSTAT
BORNE
0

Tiré de l'American Standard Graphieal Symbols for Electrical Diagrams (ASA - Y32.2 - 1962) avec l'autorisation de l'éditeur, The American Society of Me·
chanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.
Tableau 63 Symboles graphiques standards pour schémas simplifiés d'électricité
SYMBOLES GRAPHIQUES 727

APPAREILS SONOOUR:~NNERIE
(RONFLEUR
,---1 LAMPE .@
I~_~J
FLUORESCENTE \:SV
RÉGULATEUR
PORTE
r- - --, 2 CONTACTS OU
1.. .1
L_-.J COUVERCLE

3 CONTACTS iL. v J'j 1


1
----:1
••••
PORTE

e 1
~
2 POSITIONS ~J-

1 1 2 3 4 5
COMMANDE DE L __ "~_.J
,--,
ROTISSERIE

1l___
'" '" --11
1
1 el
- - - COMMANDE DEI}7.
4. 1TEMPÉRATURE 1
5:
1 EN CONTINU 1
1. 3

1.-02
(1l
--sr 1
1
CONDENSATEUR L~_~J L..!... __ ~!J
i--;l SIMPLE LAMPE
L_.!...J MANOMÈTRE --0-11'--
À CONTACT
r-.21 ~ rH-<>2
l
LI~~
, 1 DOUBLE
IY f-3
COMMANDE AUTOMATIQUE D~E
CUISSON a

r;;;-;cl
1
1
ln. S--
1..::_

CONTRÔLE DE
SÉCHAGE
i.;:.l
1
d. ee 1
~c
e dl..]
M
n
DÉMARREUR DE MOTEUR

0".--.1
1 4»3 1
I-_____ ._--J
'" ', "'. "-'
i-::::- . . . l
1'\1
Il el

L\'-.~_I
3 ) 1
"""''::!~I -=-1
1
~ _ _ -='I
1

1 01
L __ _ 3_: PRISE DE SONDE
r,--i
I~:-V!\ Il
~._-~
FUSIBLE . . L
/~\ SYMBOLE GENE~
(e e) DISPOSITIF DE PROTECTION
" ...... DE MOTEUR
r-;;;,
l "'1
ÉLÉMENTS CHAUFFANTS L_!J
LIMITEUR
SORTIE POUR APPAREILS
l~~i EN SURFACE
1"/),
!eN, -
/ ~~jl
'/:::-1/
LfJ
y

FOUR COMMANDE THERMOSTATIQUE


/'1-; "

LAMPE
/n' -,
COMMUTATEUR POUR RÔTl rS_SE_R_IE_ _::-_ ...

rfJMc-~8 lLO~7 1
1
3
11
1
\~/
,,_ e/
\

\ i
D'ÉCLAIRAGE A
J INCANDESCENCE ~ 8 45 6 MINUTERIE

FLUORESCENTE )~
(- )
2 CONTACTS SOLÉNOÏDES
-'"""- \~ ./
l - _-
_-_ }- -fb0c& ~~~l
..L_,lill]
r~QBIN[T ~'~
CHAUDE
8 MÉCANISME CO~~~~~~E GÉNÉRAG

g r-;1
flUORESCENTE L T- i ET
---;- _
---L - _
- _
- --1--
t--
4 CONTACTS
=0? ° ®::: 1
:L~J
1 FROIDE 1L_e.J1 DISTRIBUTEURS

Manufacturers' Drawings
,
Tableau 64 Symboles des schémas simplifiés el des schemas de rac cordemenl pour divers appareils
728 APPENDICE

q~;i,"~,i:
l':(;;J~~!tii~i~)~i.~j,.1lI1 ~f~i~(,]~~~;;~r:~~;~

$
CANALISATION EN CIRCUIT
MOTEUR ROTATIF
À CYLINDRÉE CONSTANTE
CANALISATION DE VALVE-PILOTE ----
-- --
CANALISATION DE VIDANGE

RACCORD
(LE DIAMÈTRE DU POINT ÉGALE
5 FOIS LA LARGEUR DES TRAITS) CD
MOTEUR ROTATIF
À CYLINDRÉE VARIABLE
$
TUYAU FLEXIBLE
V MOTEUR OSCILLANT
<$
RACCORD DE CANALISATION
-L VÉRIN À SIMPLE EFFET
tE-
CANALISATION NON RACCORDÉE

SENS DE L'ÉCOULEMENT
+ !II
VÉRIN À DOUBLE EFFET

À UNE TIGE B
DU TUYAU AU RÉSERVOIR
AU-DESSUS DU NIVEAU
AU-DESSOUS DU NIVEAU
l l À DEUX TIGES

-hl
r;"
CANALISATION BRANCHÉE À

+
UN COLLECTEUR D'ÉCHAPPEMENT
U ARBRE EN ROTATION --
BOUCHON OU RACCORD OBTURÉ FLÈCHE EN BOUT D'ARBRE
X
RACCORD DE VÉRIFICATION ~ CASE D'UN ÉLÉMENT
(MANOMÈTR E) ,y-
PRISE DE FORCE MOTRICE (HYD.)
~ RÉSERVOIR - OUVERT
~
ÉTRANGLEMENT FIXE ,,--...

VALVE D'ÉTRANGLEMENT ~
~
RÉSERVOIR D'AIR OU DE GAZ ( )
MANOMÈTRE

POMPE SIMPLE
À DÉBIT CONSTANT AUTRES SYMBOLES
• Inscrire l'abréviation et ajouter le symbole
approprié pour indiquer les arbres ou les
1ignes d' écoul ement.
POMPE SIMPLE ACC ACCUMULATEUR
À DÉBIT VARIABLE MOT. ÉLEC. MOTEUR ÉLECTRIQUE
MOT. MOTEUR
HT FILTRE
DM DÉBITMÈTRE
COMPRESSEUR
ÉCH. CHAL. ÉCHANGEUR DE CHALEUR
À DÉBIT CONSTANT
MULT. DE P. MULTIPLICATEUR DE PRESSION
INT. PNEUM. INTERRUPTEUR PNEUMATIQUE
FILT. CRÉPINE OU FILTRE
COMPRESSEUR, TACH. TACHYMÈTRE
CENTRIFUGE OU AXIAL GRAISS. GRAISSEUR

Tiré de l'American Standard Graphical Symbols for Fluid Power Diagrams (ASA - Y32.10 - 1958). avec l'autorisation de l'éditeur, The American
Society of Mechanical Engineer" 29 W. 39th Street, New York 18, N.Y.

Tableau 65 Symboles graphiques normalisés par la JIC pour circuits hydrauliques el pneumatiques
SYMBOLES GRAPHIQUES 729

VALVE DE RETENUE
C--~
ROBINET D'ARRÊT À
COMMANDE MANUELLE

DÉTENDEUR DE SURCHARGE
--@-

~
SOUPAPE D'ÉQUILIBRAGE AVEC
VALVE DE RETENUE

m
1

~--~
1

D VALVE D'ÉTRANGLEMENT,
-fM-fJë"
SYMBOLE DE BASE DE VALVE
PLUSI EURS VOl ES 0 'tCOULEMENT
COMMANDeES
RÉGULATEUR DE PRESSION

f!l- ~
DISTRIBUTEUR À UNE VOIE

~
À FERMETURE AUTOMATIQUE DISTRIBUTEUR,
2 POSITIONS

cp
3 OUVERTURES
DISTRIBUTEUR À UNE VOIE

•~
DISTRIBUTEUR,
À OUVERTURE AUTOMATIQUE 3 POSITIONS
4 OUVERTURES

DISTRIBUTEUR À PLUSIEURS VOIES


OBTURÉES qp QjJVERT
DISTRIBUTEUR
3 POSITIONS
4 OUVERTURES
FERMÉ AU CENTRE

~
DISTRIBUTEUR À PLUSIEURS VOIES
OUVERTES
(LES FLËCHES INDIQUENT LE SENS
DE L'Écau
COMMANDE SPÉCIALE
RESSORT MI
(IDENTIFIER ET BRANCHER
LES CANALISATIONS) COMMANDÉ PAR VALVE-PILOTE ----

SECTEUR COMMANDÉ PAR 1 1

-~ ~LJ
DÉTENDEUR COMMANDÉ UNE VALVE-PILOTE
À DISTANCE
(SOUPAPE DE DÉCHARGE)
AUTRES SYMBOLES
ŒJ
~
• Inscrire l'abréviation appropriée et ajouter
VALVE DE DÉCÉLÉRATION les lignes d'écoulement.
À OUVERTURE AUTOMATIQUE
~
CENT. CENTRIFUGE

~§l~
COMP. COMPENSATEUR
CYL. VÉRIN
DISTRIBUTEUR À COMMANDE DÉT. DÉTENTE
PAR PRESSION 1 1 MOT. ÉLEC. MOTEUR ÉLECTRIQUE
~ __ J MOT. HYD.
MAN.
MOTEUR HYDRAULIQUE
MANUELLE
MÉC. MÉCANIQUE
SERV. SERVOCOMMANDE

'r~i~
SOL. SOLÉNOïDE
1 1 SOL. PLT COMMANDÉ PAR SOLENOIDE
ÉTRANGLEUR COMMANDÉ PAR VALVE-PILOTE
1 1
L __ ~ THRM THERMIQUE

Tiré de l'Amerlcan Standard Graphical Symbols lor Fluid Power Diagrams (ASA - Y32.10 - 1958), avec l'autorisation de l'éditeur, The Amer-
ican Society 01 Mechanical Engineers, 29 W. 39th Street, New York \8, N.Y.
Tableau 65 Symboles graphiques normalisés de la JIC pour les circuits hydrauliques et pneumatiques (suite)
730 APPENDICE

STEEL AND IRON ~ ~

Actual
Tooth Size
SPUR CEARS
14 Y2 ° PRESSURE ANGLE
(Will not operate wllh 20° Spurs)
Il
1%" FACE
_
1 1L
:12 Il
SPUR CEARS
S!~~~RE~~R~ A~~~N
FACE (Will nol operale wlth 14V,' Spurs)
Actual
Tooth Si~e

APPROXIMATE HP RATINGS
APPROXIMATE HP RATINGS
HP Steel HP .1.
RPM UT l6T 20T 24T MT 160T HP Steel HP C.I.
100 --:4T --:70 -:iï5 ~ 2.03 4.gn RPM lIT 16T 20T 32T 72T 192T
200 .83 1.29 1.73 1.7n 4.Hi 0.70 100 --:liT -:97 T.29 1.85 4.14 8.06
300 1.18 1.80 2.38 2.40 5.19 200 1.16 1.79 2.35 3.21 6.4B 10.7
,;00 2.02 2.98 3.81 3.75 0.85 300 1.65 2.51 3.23 4.28 7.94 ...
900 2.06 3.82 4.77 4.fil 600 2.83 4.15 5.18 6.35 10.3 ...
1200 3.1G 4.44 5.40 1 5.2.1 900 3.72 5.31 6.49 7.59 ,. ... .
1800 3.88 5.30 0.39 1200 4.41 6.18 7.43 8.41 ... ...
OROER BY CATALOG HUMBER
1800 5.42 7.38 8.68 ... ... . ..
Hub ORDER BY CATALOG HUMBER
Gat. List Teeth Pit ch Hole Style
No. Priee Diam. Diam. Pro).
- - --- -- --- Hub
Cat. List Teeth Pitch Hole Style
11 t 1.500" %''' lYs Il %" Plain No. Priee Diam.

1.
NHlIBt $5.50 Dlam. Pro).
NHI2B 5.50 12 1.500 li lYs li 1-
1.750 li lYs li " YHU $5.80 12 1.500" ~II IVaN Nil Plain
..
1
NHI4B 6.50 14
.." ...
NH15B 7.00 15 1.875 V. 1)1 li YHI4 7.00 14 1.750 % lYs %
.!i 1%
...... ~
NHI6B 7.20 16 2.000 Ys li YHI5 7.20 15 1.875 1)1 %
'" ~ YH16 7.70 16 2.000 lYs V.

t
NHISB 7.70 18 2.250 V. IV.
Il
..."
NH20B 8.60 20 2.500 V. 2Ys li YHIS 8.10 18 2.250 IV.
NH22B 9.60 22 2.750 Ys 2Ys % --. - ~ V. V.
y,- -1- YH2U 9.10 20 2.500 V. 2Ys V.
... 1
NH24 13.80 24 3.000 2Ys YH22 10.20 22 2.750 V. 2Ys V.
NH2S 14.70 28 3.500 Ys 2!4 1 YH24 11.20 24 3.000 V. 2Ys V.
NH30 15.60 30 3.750 V. 2J4 1 YH28 12.10 28 3.500 " V. 3Ys V.
NH32 16.40 32 4.000 1 2)1 1 W:?b - - -- - - - - - -
-32- -4.000
.....
NH36 17.80 36 4.500 1 2)1 1 YH32B 17.10 1 2)1 1
-+-
.
W:?b

1"
NH40 19.30 40 5.000 1 2)1 1 YH36B 18.50 36 4.500 1 2)1 1

..
NH42 20.10 42 5.250 1 2)1 1 YH40B 21.10 40 5.000 1 2)1 1

...
NH44 20.70 44 5.500 1 2)1 1 YH44B 23.90 44 5.500 1 2)1 1
NH48 23.30 48 6.000 1 2)1 1 YH48B 26.50 48 6.000 1 2)1 1
NH54 25.40 54 6.750 1 2>'2 1
"
.
0
7.000 1 1 Sp~ke YH56B 29.10 56 7.000 1 2)1 1
NH56 .:; 26.20 56 2>'2
NH60 28.10 60 7 . .500
8.000
1 2)1
2)1
1
1 .. YH60
YH64B
41.70
31.60
60
64
7.500
8.000
1
1
2)1
2)1
1
1
Sp~ke
.
...
NH64 29.10 64 1
NH72 <..'l 31.90 72 9.000 1 2>'2 1 . YH72B
~
= 34.30 72 9.000
10.000
1 2)1
3
1
NH80 34.80 80 10.000 lYs 3 lYs YH80B 36.80 80 lYs IJ4
YHSSB 39.50 88 11.000 lYs 3 IJ4
.
~

84 10.500 3 lYs "


~
NH84* 36.10 lYs
NH88 37.70 88 11.000 lYs 3 lYs " YH96B 43.40 96 12.000 lYs 3 1J4
NH96 1 40.70 96 12.000 lYs 3 lYs "

SPUR CEARS SPUR CEARS

Actual
Tooth Size
STEEL AND IRON
14 Y2 ° PRESSURE ANGLE
(Will nct operate wlth 200 Spurs)
Il
1 V2" FACE
Il
0"
'" fACR
STEEL AND IRON
20° PRESSURE ANGLE
(Will nol operote with 14 V:z o Spun)
Actual
Tooth Size
APPROXIMATE HP RATINGS OVERALL
LENGTH APPROXIMATE HP RATINGS
HP- Steel HP- G.I.
RPM
-- 12T
-- 16T 20T
-- -- --
24T 54T 144T
2.03 4.48 8.(;8
FACE{flPIJl!8J HP Steel HP C.1.

p~.
100 .92 1.45 1.90
200 1.70 2.n2 3.48 3.5:3 0.99 11.5 RPM 12T 16T lOT 24T
66T 144T
-- -- --
300 2.38 3.59 4.119 4,09 8.59 ' .. liïO l.43 2.24 2.96 3.03 8.39 14.1
600
90n
1200
1800
3.94
5.0.5
5.87
7.01
5.71 7.19 fi.98 ...
7.10 8.74 8.34 ...
.8.09 9.81
9..10
9.23
...
...
' ..
... ...
... ...
Li' -1iLE HGB
DiA
200 2.65 4.06 5.25
300 3.70 5.56 7.08
BOO 6.12 8.83 10.9
900 7.84 11.0 13.2
1200 9.12 12.5 14.8
5.28 12.6 18.8
7.00 15.3 ...
10.4 . ..
12.5
13.S
...
...
. ..
... ...
OROER BY CATALOG HUMBER 1800 10.9 14.5 16.9 .. ... ..
Gat. List Teeth Pltch Hole Hub
Style
No. Priee Diam. Diam. 1 Proj. ORDER BY CATALOG HUMBER
- - -- --- -- ----- ---
NJIIBt i $7.10 11 12·000" 1 " 172 " Ys" Pl~in
~m~
7.10 12 2.000 1 1)1 V. Hub

...
1 8.10 14 2.333 1 1% V. " Cat. List Teeth Pitch Hole Style
NJl5B .. 9.10 15 2.500 1 2 No. Priee Diam. Diam.1 Proj.
V. --
NJ16B • 10.20 16 2.667 1 2%! V.
.....
~ 12 2.000" 1" 1)1" ~" Pl.~in
NJISB
NJ20 1
11.20
11.70
18
20
3.000
3.333
1
1
2)1
2 27"-{2
V.
V.
YJl2
YJ14
YJI5 1• $9.30
10.60
12.20
14
15
2.333
2.500
1
1
1%
2
V.
V.
..
NnlB t 12.20 21 3.500 1 3 YJI6 • 13.20 16 2.667 1 25~ V.
NJ24 17.10
- - - - - - - - - - - - -.. -
24 4.000 lYs 2)1 1
V.
YJIS
~
1 14.60 18 3.000 1 2)1 V.
...
NJ27 18.50 27 4.500 lYs 2)-2 1 W:?b YJ21 t 15.80 21 3.500
- - - ._-
1 3 V.
NJ30
NJ32*
21.10
23.00
30
32
5.000
5.333
lYs
lYs
2)1
2)1
1
1 . YJ24 22.50 2·\
-4.000
1- ' -
lYs 3 1)1 "
-+-

1
NJ33 33 2)1 YJ27 24.10 27 4.500 lYs 3 1)1 "
NJ36
NJ40
23.90
26.50 36
40
5.500
6.000
lYs
lYs 2)1
1
1 .." YJ30B
YJ33B
27.60
30.90
30
33
5.000
5.500
lYs
lYs
3
3
1
1)1
1)1
Web
28.50 6.667 lYs 2% 1 " YJ36B 34.30 30 6.000 lYs 3 1)1 "
NJ42 29.50 42 7.000 lYs 2)1 1 "
NJ48
.: 32.70 48 8.000 lYs 2)1 1 SPRke YJ42B 38.50 42 7.000 IJ4 3 1)1 "
....E
...
NJ54 35.70 54 9.000 lYs 2)1 1 YJ48B 40.70 48 8.000 IJ4 3 1)1 "
.:Q 1)1
..." 46.60 54 IJ4 3
~
NJ60 39.00 60 10.000 IJ4 3 l}i YJ54B
.:;
~ YJ60B 50.60 60 Ilg:ggg IJ4 3)1 1)1

·
NJ64 40.10 64 10.667 IJ4 3 1J4 3)1 1)1 Spoke
YJ66B ~ 54.80 66 1 IJ4
NJ66
NJ72
NJ84
40.70
45.20
52.70
66
72
84
11.000
12.000
14.000
1J4
IJ4
1J4
3
3
3){
1)1
IJ4
IJ4 .
" YJnB -S 59.00
1
1 1.000

72 12.000 Hi 3)1 1)1 ..


1 YJ84B 1 68.50 84 ; 14.000 1 IJ4 3Y, 1)1 "

Catalogue Boston Gear Works


Tableau 66 Roues à denture droite - PD de 8 et de 6
ORGANES NORMALISÉS 731

SPUR GEARS
al ~
SPUR CEARS

Actual
STEEL AND IRON
14 Va ° PRESSURE ANGLE
(Will nol operale wllh 200 Spurs)
Il
13A" FACE
2%" FACE
STEEL AND IRON
20° PRESSURE ANGLE
(Will nof operate with 14YaO Spurs) Actual
Tooth Size
Tooth Size
APPROXIMATE HP RATINGS APPROXIMATE HP RATINGS

HP- Steel HP C.I. HP- Steel HP-C.I.


RPM 12T 16T 20T 24T 60T 180T
RPM nT 16T 20T 24T 50T 120T
------ 100
-- -- -- -- --
2.53 3.95 5.19 5.29 13.1 2.) ,fi
100 l.5:! 2.3s 3.2ï 3.30 (i,(i9 12.1 200 4.n3 7.03 9.0-1 9.03 19.n
200 2.78 4.24 5.59 5.[,4 10.3 10.0
300 3.84 5.74 7.42 7.3G 12.5 300 0.39 9.51 12.0 Il.8 23.4
GOO 6.20 8.8ri 11.0 IO.() GüO 10.3 14.7 17.9 17.0
900 7.80 10.8 13.2 12.5 900 13.0 17.9 21.4 20.0
1200 8.95 12.2 14.[, 1200 14.9 20.2 23.7 21.9
1800 10.5 1800 17.., 23.0

QROER sv CATALOG NUMBER


OROER BY CATALOG NUMBER
Cat. 1 List 1 Pltch Hub

t'
1 1
No. Priee Teeth Diam. Hole IDlalTI.' Proj. Style
NKIIBt $10.20 -1-1 - t2.400" 1 Yt6"!-i25 :l2 " -J..S"1 Plain Cat. List 1 Teeth P't
1 h 1
! cHoie 1 Hub 1
Style
NKI2B j10.20 12 2.400 1 ~(6 p·"i.:l2 Ys i " No. Dlam'I _ _ lDiam. Proj. _ _
Priee
NKI4B _ 1\.20 14 2.800 Ys "
t
1

g'(6 2'U6
NKI5B & 12.20 15 3.000 Il,{S 2% Ys " YKI2 $14.20 12 2.400" lYs"' 1.80" %'1 Plain
NKI6B cii 12.80 16 3.200 l1.1s 21~!~Z Ys " YKI4 15.70 14 2.800 1 Ys 2.20 Ys ..
YKI5 'i 17.00 15 3.000 1 Ys 2.40 Ys ..
NKI8B 1 13.60 18 3.()00 Fis 3 Ys " YKI6 ~ 17.90 16 3.200 1 Ys 2.60 Ys ..
NK20B ..... ._-
15.30
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20 4.000
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3%
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19.10 18 3.600 lYs 3.00 Ys ....
22.50 24 4.800 1146 3 lU " YK20 -Ir 21.30 20 4.000 lYs 3.40 Ys

'N' ' ,
NK25B 25.10 25 5.000 11;,-(s 3 1)-< w.~b -- --- -- - - - - -..-
NK30B 30.30
33.00
30
35
6.000
7.000
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3
1)-<
"
YK24
YK25B
31.60 1 24
25
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5.000
lYs
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134 ...
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NK35B F{s lU
NK40B 36.80 40 8.000 1~6 3 1)-< " YK28
YK30B 40.70
28
30
5.600
6.000
lYs
lYs
3.75
3.75
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1)-< ..
~I
40.80 45 9.000 3 1)-< " 7.000 1)-< 1)-< Web

r
NK45B E-(6 YK35B 46.10 35 3.75
NK50B .:; 44.80 50 10.000 l-'l,.(s 3Y:i l7:i 'S~ke ....
·
NK55B 48.80 55 11.000 Pî6 3Y:i 1)-< YK40B 52.70 40 8.000 1)-< 3.75 1)-<

....
~
NK60B 52.70 60 12.000 P{s 3Y:i 1)-< " YK45B 57.00 45 9.000 174 3.75 Hi

l "'"
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NK70B 70 14.000 1~(6 3Y:i 1)-< " YK50B ~ 62.90 50 10.000 1)-< 4.00 1)-<
.g
.
64.90
YK60B 73.80' 60 12.000 1% 4.37 lY:i
80 16.000 l~s 1)-< " YK70B 70 14.000 4.37 Spoke
NK80B
NK90B
NKIOOB
1107.00 90
100
18.000
20.000
l-~'js
l\{,
3Y:i
3Y:i
3%
1)-<
lY:i
""
~

YK80B ç:J 108.10


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80 16.000
1%
1% 4.37
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lY:i
...
NKllOB
NKI20B
1 12 \.50
136.10
150.50
110
120
22.000
24.000
1Yts
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3%
4
lY:i
lY:i
"
"
YK90B 1
YKI00B m:~gi
90
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18.000
20000
1%
lY:i
4.75
4.75
lY:i
1%
..

SPUR CEARS
STEEL AND IRON
14 Y2 0 PRESSURE ANGLE
(Will nof operate with 20° Spurs)
Il2" FACf
Il
3V2"
SPUR GEARS ~
STEEL AND IRON
20° PRESSURE ANGLE
FACE (WU! nol operale with 14Y,0 Spurs)

4ctuIJI Tooth Si",.


Actual
APPROXIMATE HP RATINGS Tooth Size
HP Stee] HP C.I. APPROXIMATE HP RA'!'!NGS
RPM UT 16T lOT 24T 48T 144T
-- -- -- --
50
-- --
--
1.41 :t23 3.04 3.10 fiA9 14.9
HP Steel HP-C.1.
RPM 12T 16T lOT 32T 56T 160T
100
200
2.ôn 4.12 5.53 5.fin 10.7 20.8
4.76 7.18 9.38 9.38 Hi.O ... - -
50 2.87 4.52 f),ü2
-- -- --
B.G1 15.5 34.1
300 fi,47 9.53 12.2 12.0 19.1 ... 100 5.41 8.38 11.0 15.0 25.1 46 . .5
600 !C.I 14.2 17.5 IG.G ... .. 200 9.70 14.Îl 18.0 n.9 36.4 ..
900 12.4 17.0 20.4 ... ... . .. 300 13.2 19.4 ~·L2 29.Îl 42.8 ...
1200 14.0 18.8 ... . 1 .. .. 600 20.fi 28.8 34.7 39.3 ..
900 25.3 3.J..l 40.5 ..
OROER BY CATAlOG NUMBER
1200 28Ji 38.2 H.3 ...
Cat. List Teeth Pltch Hole H~b. Style OROER BY CATALOG NUMBER
No. Priee _ . _ -Diam.
--- ~_ ,?iam'lProJ.
NLllBj
+'$16.20 Il j3.000" lYs " 2)-<" %11 Pl.~in

....
NLI2B lYs Hub
16.20 12 3.000 2)-< Ys
NLl4B
NLI5B
l• 17.40
18.70
14
15
3.500
3.750
lYs
lYs
2%
a
Ys
Ys
Cat.
No.
List
Priee
Pitch
Teeth Diam. Hole
Dlam. Proj.
Style
NLI6B ~ 20.30
NLI8B
CI)
23.40
1fi
18
4.000
4.500
lYs
lYs
3)-< Ys
Ys
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11/.
-- -- --

t
3% 2 1/."

t
YLl2 $32.50 12 3.000" 11 1" Plain
NL20B 26.40 20 5.000 lYs 4}ri Ys " YLl4 35.90 H 3.500
d6
1'-(6 ""
2%" 1
NL22B
NL24B
+
30.50 22 5.500
40.80 ~ 6.00Ô
1 }~
lYs
4%
3Y:i
Ys
lY:i
"
-,-,- YLI5
YLI6
37.60
43.40
15
16
3.750
4.000
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l ':{s
3
3)-<
1
1 .."
NL28B
NL30
44.80
47.00
28
30
7.000
7.500
1)-<
1)-<
3Y:i
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17'2
lY:i
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"
YLI8
YL20 ] 52.10
56.50
18
20
4.500
5.000
1 5,{,
l'31s
3ï4
4)-<
1
1 .."
NL32B 50.10 32 8.000 1)-< 3H IY:i
NL36B 55.30 36 9.000 1)-< 3H IY:i " YL24 1 69.60 24 6.000 1% 5)-< 1 "
NL40B 40 10.000 1)-< "
YL28 ..... 82.60 28 7.000 gIs 6)-< 1 "
60.50 4 IY:i
NL41* 62.90 42 10.500 1)-< 4 IY:i " ~~-- --- -- ~-- ~-
-- -- --
NL44B

65.90 44 11.000 1)-< 4 IY:i "
R~?ke
YL32
+ 129.10
il5.60 32
3()
8.000 Il{, 4Y:i
4)1
1)-< Web
.
H~
NL48B 71.30 48 12.000 1)-< 4 lY:i YL36 9.000 17-'16
NL54 l 99.70 .54 13.500 1)-< 4 1)1 YL40 142.50 40 10.000 ]1/16 5)-<
5)-< "
~~
YL44 156.30 44 11.000 F(6
NL56B ~ 104.30 56 14.000 1)-< 4 lY:i " YL48 170.00 48 12.000 Il{, 5)-< "
NL60 ç:J 114.90 60 15.00p 1)-< 4 lY:i " YL56 ~
1
196.80 56 14.000 lU, 5)-< 1% "
NL64B 124.90 64 16.000 H4 4 IY:i " YL60 .g 212.30 60 15.000 1~J6 5)-< 1% "
NL72B 143.90 72 18.000 1~ 4 1)1 " YL64 227.70 64 16.000 1% 5}4 1% Spoke
NL80B
1
164.40 80 20.000 1% 4Y:i IV, "

Catalogue Boston Gear Works


Tableau 67 Roues à denture droite - PD de 5 et de 4
732 APPENDICE

MITRE GEARS-STEEL
HLK Serle.-CASE-HARDENED (Teelh Only);
20° PRESSURE ANGLE-Straiaht Tooth

Furnished with Keyway and Setscrew


L Serle.-UNHARDENED Gea.n grouped within brackets below May be run together, giving
Without Keyway and Setscrew a selection of different hole sizes.
20 0 PRESSURE ANGLE-STRAIGHT TOOTH ORDER BY CATALOG NUMBER AND
STATE WHETHER PAIRS OR PIECES ARE WANTED

Cal.
No. ~i~
1 PER 1 ii e'1
GEAR
~
~ • Ji iE 1CI e el... Il 1...:i!.t~
fiS ~ 1 ..: I:! iClQ:eQ:i!iS
,;; li·CI tie l
OQ~
8 PITCH
HLK1I5Y $14.40 3.000' 24 .64' ~'I'li<' 2%' I~' l~' 3.18'
~~ ~~
HLKI05Y \ 16.75 3.000 24 Ille 3.18
HLK1I6Y 1 16.75 3.000 24 ::: lli l:it 1 3.18
L1l5Y 8.90 3.000 24 .64 ~ l'li< 2% I~ 1~<6 3.18
~~ ~~
LI05Y { 10.70 3.000 24 Ille 3.18
HLK Serle.-Ca.e-Harclened (Teeth onlylt L Serle.-Unhardened** L1l6Y 10.70 3.000 24 ::: lu l:it 1 3.18
HLK117Y Z3.35 3.500 28 .75 1 2',{, 3)4 2~ lli 3.68
3.500 28 .75 Hi6 2',{, 3)4 2 lli 3.68
Keyway & Set.crew Specification. for HLK Series Only HLKI32Y} Z3.35
HLKI06Y Z3.35 3.500 28 .75 lU 2li2 3U 2~ 1)4 3.68
L1l7Y 15.00 3.500 28 .75 1 2l" 3)4 2 lU 3.68
o e KeYW8YIset8crew
l~ ~~ ~~ ~~
15.00 3.500 28 3.68
%
%
%x~
7'8 x 1,1&
1-0--
u-
LI32Y
LI06Y
HLKIZ3Y
15:00 3.500
Z8.70 4.000
28 Jg
32 .84 1 2%'. 3% 3
lU
lU
Hi
3.68
4.18
%-~-% % x ,,{, %-1 LI23Y 17.70 4.000 32 .84 1 2%'. 3% 3 lli 4.l8
M.itr. Gears must run in sets of two or more gears with the same 6 PITCH
Pitch, Pressure Angle, and number of Tpeth. The Teeth of these 1)4 2\16 3 4.24
gear,s are generated with "Coniflex" Tooth Form exceDt as noted.t HLKII8Y{ ZI.70 4.000 24 .86 3% 1!i6
HLKI07Y 21.70 4.000 24 .86 I~ 2!i6 3% 3 1!i6 4.24
L118Y 17.70 4.000 24 .86 lU 2!i6 3% 3 HM 4.24
LI07Y 1 17.79 4.000 24 .86 I~ 2!i6 3% 3 1!i6 4.24
l~ l~
L134Y} 2Z.00 4.500 27 .96 2% 4li 3U 4.74
LI35Y ZZ.OO 4.500 27 .96 2% 4li 3U 4.74

10 PITCH 5 PITCH
HLKI29Y
HLKI03Y
LI28Y
LI29Y
9.55
9.55
5.38
5.30
5.30
2.000
2.000
2.000
2.000
2.000
20
20
20
20
20
.44 %
.44
.44
.44 %
.44 ~
~
1"-'
1"-'
1"-'
l'lk
2
2
2
2
2
1%
1%
1%
1%
1%
1~
'!i6
'!i6
'!i6
2.15
2.15
2.15
2.15
2.15
HLKIZ2Y}
LI22Y
LI36Y
LI08Y
r'
OOO 25 1.10 I~
HLKIOIY 1 45.10 5.000
45.10 5.000 1 25 11.10
26.50 J.l0 1'%
26.50 5.000 25 1.10 I~
26.50 5.000 25 1.10 l',
1% r
3
3
3
3
4% 3
14%
4%
4% 3~
4% 3~
13~
3~ II~
I~
1.
I~
I~
5.29
5 29
1 5.29

5.29
5.29
LI03Y 1"-' '!i6
HLKI30Y 12.70 2.500 25 .55 ~ 1% 2H6 2 1%1 2.65

r'
HLKI04Y 12.70 2.500 25 .55 % 1% 2!-!fi 2 2.65 4 PITCH
'116
HLKI31Y 12.70 2.500 25 .55 1 1% 2116 2 ln;; 2.65
LI30Y
LI04Y
7.50
7.50
2.500
2.500
25
25
.55 ~
.55 %
1%
1%
2l1e
2>(,
2
2
1;..(6
1;..(6
2.65
2.65
HLKI09Y 1
L137Y} 42.30
LI09Y
71.40 6.000 1 24 11.33
3
OOO 24 1.33 I~ 3%
1%
42.30 6.000 24 1.33 I~ 3%
r~ I;~
5~ 1:4
Il'!i6 6 36
1'!i6 1 6.36
.
1'!i6 6.36
LI31Y 7.50 2.500 25 .55 1 1% 2'{, 2 1;..(6 2.65 LI38Y 70.00 7.000 28 1.43 2 3% 6 5 1'!i6 7.36

BEVEL CEARS--IRON AND STEEL 20° PRESSURE ANGLE

Any Pinion may b. run with aoy gear within the bra.keted
groupe_
20° PRESSURE ANGLE

Cal.
No.

PASZIOT-G
n
Lillti
1Priee·,!:li fiS
14.50 CI 5.000"
iÊ..a
Il
l 10
_
..:
PlTCH
50 .70" ~"

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Il III

11~'"
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-Ci,AB..a:'.:.id 15.
:i!.t~ O~~
2%"2 " 1"
~I ~
5.06'
PA5ZIOT-P 10.60 St 2.500 25.70 ~ 1% 3% 2 ~ 2.75
L157Y-G } 3%.00 St 6.000
~~
60 .78 1 1% 3 1% 6.04
L157Y-P 10.110 St 2.000 20 .78 % 2\12 I~ 1!i6 2.27
PA6310Y-G 18.40 CI 6.000 60.78 % 2~ 3
129,{, 1% 6.04
PA6310T_P 10.60 St 2.000 20.78 ~ 2\124% I~ Hu 2.27
PA6410Y-G 19.40 CI 6.000 60 .72 % 1% 2U 2~ lli 6.03
ORDER BY CATALOG NUMBER AND STATE WHETHER GEARS, PA6410Y-P 7.60 St 1.500 15.72 % 3% l>li
l'''' ",{, 1.78
PlNlONS, OR PAIRS ARE WANTED PA9610T-G 38.50 CI 9.000 90.86 1 l'~ 2~ 2~ 1!i6 9.02
PA"IOT_P 8.38 St 1.500 15.86 % 1% 5~ I>{, % 1.79

n li li ~= ==~
• PlTCH

le ~ AS..a:
1 $Z6.28 St 5.000' 40 .82' l' l'',{,' 2%' 3' lli' 5.08'
Cal.
No.
Lisl
1Priee':li
1 ~iSE cl • ..:.lcl"
j ClQ :eiS :i!iS :i!B OQ!
L156Y_G }
L156Y-P
PA5ZIT_G
10.60 St
lU. CI
2.600
5.000
20 .82 1 2',{, 4
40 .82 1 1% 2% 3
2li J'\12
lli
2.81
5.08
S PITCH
PA5ZU-P 10.68 St 2.500 20 .82 %
~" 4 2li 1'\12 2.81

~~
PA638T-G Z5.10 CI 6.000 48 .84 %1% 2% 1 6.05
PA6Z5Y.G $34.60 CI 6.000' 30 1.04' IW 2li' 3~' 3)4' 1%' 6.12 PA63BY-P '.70 St 2.000 16 .84 ~~ 4U nt< 2.35
PA625T-P Z3.38 8t 3.000 15 1.04 1 2"-' 4% 2% 1%, 3.49
PA84SY-G ZU. CI 8.000 64 .84 1 1% 2~ 2~ Iii 8.04
PA935Y-G Il.40 CI 9.000 451.31 Pi 2~ 3~ 3~ 1'l1é 9.08 PA64U-P '.70 St 2.000 16 .84 % 2',{, sU 1% IJ.{, 2.36
PA9lSY-P Z3.30 St 3.000 151.31 1 21!16 S'Vs' 2% HM 3.54 PA94BY-G 32.00 CI 9.000 721.22 lli 2!i6 31i 3 9.04
l'lié
PAIZ45Y-G 58.10 CI 12.000 60 1.70 1)4 2% 3~ 4 Il{, 12.06 PA948Y-P 14.50 St 2.250 181.22 % 2'\12 5~ 2li IJ.{, 2.60
PAIZ45Y-P Z7.Z8 St 3.000 151.70 1 3'" 7~ 3 I>{, 3.56
.PlTCH
4 PITCH $44.68 St 6.000' 361.06" IJ,i" 2)4" 3~" 31i" I~" 6.10
L158Y-G
L158Y-P } 15.60 St 3.000 181.06 IJ,i 2'''' 4 • 2~ 3.41
8.000 32 1.40 lli 2'lIe 4H 3~ Il{, 8.15 1'!i2
PA8Z4T-G $38.60 CI
3!~
:~ l~
PA8Z4Y.P Z7.Z8 St 4.000 161.40 lli 3% 6 1% 4.61 PA6Z6T-G ZU' CI 6.000 361.06 lli 2li 3U 6.10
PA6Z6T-P 15.18 St 3.000 181.06 1 2'%< 2~ 3.41
I~
~~
lli 2'lIe 4 10.ijO
PAIIS34T.G 50.40 CI
PAI0534Y-P Z3.38 St
PAI444Y·G 65.60 CI
10.500
3.500
14.000
421.42
14 1.42
66 1.69
lli 3'1' 7)4
1\4 2% 4)4 47.&
1'1,
1%
4.17
14.07
PA7Z6T-G ZU' cr
PA126Y-P 17.40 St
7.000 421.05 lli 21
3.500 2J 1.05 1
!'3~ 3~
5 2~
2"-'
I~
Ili
7.10
3.91
PAl444T-P 23.30 St 3.500 141.69 lli 3'" 9 3~4 l'lU 4.20 PA8Z6T-G ZUO CI 8.000 48 1.17 lli l'li< 3>li 3U 1 8.10
PAS26T-P 24.28 St 4.000 24 1.17 1 2'!é4 5>li 2% lli 4.41
3 PlTCH
PA7S36T-G 29.Z0 cr 7.600 451.07 lli 2li 3 3)4 Iii 7.57
PAIOZ3T-G 1$64·IOICIIIO.ooO 1301 1.8711)413% 15~ 15 1. 2 110. 20 PA7536Y-P 11.50 St 2:1500 151.07 % ~ 5)4 2li Hio 2.95
PAIOZ3T.P 31.00 St 5.000 151.87 lli % 7li 3~ 1'!i6 5.81
:~
PAI046T-G 38.60 CI 10.000 60 1.21 IJ,i 21i 3)4 1% 10.05
t St - tl~eel; UI uaat Iron PAI046T-P 13.50 St 2.600 151.21 1 2'lU 2~ I~ 2.97
t St - Ste.l, CI - Cast Iron.

Catalogue Boston Gear Works


Tableau 68 Roues dentées à onglet et coniques
ORGANES NORMALISÉS 733

60 60Z 602Z 60RS 602RS 60NR 60ZNR

11 S
H
T-loi:;:t--,

F
o d
M

UNE DEUX UNE BAGUE DEUX BAGUES ANNEAU ANNEAU D'ARRrT


GARNITURE GARNITURES ANTIFUITE ANTIFUITES D'ARRrT ET BAGUE
(RED SEAL) (RED SEAL) ANTIFUITE

6oo2NR 6002 ZNR 1.187

6004 6004 Z 6004 2Z 6004 R5 6004 2RS 20 .7874 42 1.6535 12 .4724


6005 6005 Z 60052Z 6005 R5 60052R5 25 .9843 47 1.8504 12 .4724
6006 6006 Z 60062Z 6006 R5 60062R5 30 1.1811 55 2.1654 13 .5118
6007 6007 Z 60072Z 6007 R5 60072R5 35 1.3780 62 2.4409 14 .5512
6001 6001 Z 60012Z 6001 R5 60012R5 40 1.5748 68 2.6772 15
6009 45 1.7717 75 2.9528 16
6010 6010 Z 60102Z 6010 R5 60102R5 ONR 6010 ZNR 50 1.9685 80 3.1496 16
6011 6011 Z 6011 2Z 6011 R5 6011 2R5 1 NR 6011 ZNR 55 2.1654 90 3.5433 18
6012 60 2.3622 95 3.7402 18
6013 6013 Z 60132Z 6013 ZNR 65 2.5591 100 3.9370 18
6014 70 2.7559 110 4.3307 20
6015 6015 Z 6015 2Z 6015 ZNR 75 2.9528 115 4.5276 20
80 3.1496 125 4.9213 22
6017 Z 60172Z 7 NR 6017 ZNR 85 3.3465 130 5.1181 22
90 3.5433 140 5.5118 24
95 3.7402 145 5.7087 24
6020 Z 60202Z 6020NR 6020 ZNR 100 3.9370 150 5.9055 24
105 4.1339 160 6.2992 26
110 4.3307 170 6.6929 28
6024 Z 60242Z 6024 NR ZNR 120 4.7244 180 7.0866 28
130 5.1181 200 7.8740 33
140 5.5118 210 8.2677 33
150 5.9055 225 8.8583 35
160 6.2992 240 9.4488 38

Nota: Le modèle ZNBR comporte une garniture du même côté que l'anneau d'arrêt.

Canadlan SFK Company Limited


Tableau 69 Roulements cylindriques à billes
734 APPENDICE

715 500 1.43 05062 OS 185 .5662


660 371 1.78 lM1I749 LM1I710 .5750
1190 620 1.92 09070 09195 .8480
1190 620 1.92 09070 09196
1190 620 1.92 09070 09194
1300 785 1.66 1774 1729
.7482 2.2400 .7625 1300 785 1.66 1774 1729X
.7500 1.7810 .6100 885 525 1.69 lM11949 LMI1910
.7500 1.8504 .5662 715 500 1.43 05075 05185
.7500 1.9380 .8350 1190 620 1.92 09067 09194 .7500 .046 .140
.7500 1.9380 .7813 1190 620 1.92 09078 09195 .8480 .046 .046
.7500 1.9380 .7813 1190 620 1.92 09074 09195 .8480 .062 .046
.7500 1.9380 .8350 1190 620 1.92 09067 09196 .7.500 .046 .062
.7500 1.9380 .8350 1190 620 1.92 09067 09194 .7500 .046 .140
.7500 1.9380 .9063 1190 620 1.92 09078 09196 .8480 .046 .062
.7500 1.9380 .9063 1190 620 1.92 09078 09194 .8480 .2188 .6875 .488 .046 .140
.7500 1.9380 .9063 1190 620 1.92 09074 09196 .8480 .2188 .6875 .488 .062 .062
.7500 1.9380 .9063 1190 620 1.92 090)74 09194 .8480 .2188 .6875 .488 .062 .140
.7500 1.9687 .5910 795 630 1.27 07075 07196 .5614 .0910 .3750 .451 .062 .040 ';l, l'%,
.7500 2.0000 .5910 795 630 1.27 07075 07210 .5614 .0910 .5000 .451 .062 .046 ';l, H4
.7500 2.0470 .5910 795 630 1.27 07075 07204 .5614 .0910 .5000 .451 .062 .046 ';l, l'A
.7500 2.2400 .7625 1300 785 1.66 1775 1729 .7810 .1375 '.6250 .511 .062 .046 1\1, 3\>, 1% 2\>,
.7500 2.2400 .7625 1300 785 1.66 1775 1729X .7810 .1375 .6250 .511 .062 .062 1\1, ,\>, l'%, 2\>,
.7870 1.8504 .5662 715 500 1.43 05079 05185 .5662 .1287 .4375 .406 .062 .046 1\>, 61A" 1l-\, 1'\1,
.7874 795
.7874 795

.8570 2.0470 .5910 795 630 1.27 07087 07204 .5614 .0910 5000 .451 .046 .046
.8750 2.0625 .7625 1220 700 1.74 1380 1328 .7940 .2000 5625 .494 .062 .062
8750 2.1250 .7625 1220 700 1.74 1380 1329 .7940 .2000 5625 .494 .062 .062
.8750 2.2400 .7625 1300 785 1.66 1755 1729 .7810 .1375 6250 .511 .046 .046 lY,
.8750 2.2400 .7625 1300 785 1.66 1755 1729X .7810 .1375 6250 .511 .046 .062 IV•
.8750 2.2500 .8750 1580 080 1.47 1280 1220 .8750 .1875 6875 .595 .031 .062 IV•
1.0000 1.9800 .5600 850 625 1.36 L44643 L44610 .5800 .1400 .4200 .450 .046 .046 1%,
1.0000 1.9800 .6100 970 660 1.47 L34547 L34512 .6250 .1350 .4750 .447 .046 .046 1%,
1.0000 2.0000 .5910 795 630 1.27 07100 07210 .5614 .0910 .5000 .451 .040 .046 1%,
1.0000 2.0470 .5910 795 630 1.27 07100 02704 .5614 .0910 .5000 .451 .040 046 1%, 1~ l'A 1%
1.0000 2.2400 .7625 1300 785 1.66 1780 1729 .7810 .1375 .6250 .511 .031 046 Il-io l'lt. 1% 2~
1.0000 2.2400 .7625 1300 785 1:66 1780 1729X .7810 .1375 .6250 .511 .031 062 Il-io ]1'-'0 l'ISo 2~

Canadian SFK Company Limited


Tableau 70 Roulements à rouleaux coniques
736 APPENDICE

F
t-------G

1~ 1~ B1-361
3 6 l~ 1% B1-362 5 5~ 1~ 2 2 8~ 10 Ys % %
2 1~ B1-363
2 1% B1-364

1~ 1~ B1-381
3 8 l~ 1% B1-382 7 5~ l~ 2 2 1O~ 12 Ys %' %
2 l~ B1-383
2 1%, B1-384

l~ 1~ B1-3101
3 10 1~ 1% B1-3102 9 SUs 1% 2 2\16 12~ 14 '"
= %' %
2 l~ B1-3103
2 1%, B1-3104 ~
...,.'"
'y
4 4 l~ l~ B1-442 3 6~ l~ 2~ 2~ 6~ Ys %' %
l%' 1~ Blc443 !!!
co

~
'"
4 5 1~ 1~ B1-452 4 6~ l~ 2 Y:; 2~ 7~ Ys %' %
1%, 1~ B1-453 '"
.~
CI..

l~ l~ B1-461 -=-'"
l~ B1-462 ~
1%
1~ 2~ B1-463 :ê
'y
1%' l~ B1-464 -0:>
=-
4 6 1%, l%, B1-465 5 6~ l~ 2~ 2~ 8~ 10 Ys CI>
%' %
~
l%' 2~ B1-466
2%' l~ B1-467
2%' l%, B1-468
2% 2~ B1-469
1~ 1~ B1-481
1~ 1%, B1-482
2 l~ B1-483
4 8 2 1% B1-484 7 6~ l~ 2~ 2~ 1O~ 12 Ys %' %
2~ 1~ B1-485
2~ 1%, B1-486

,~ Il importe de spécifier la dimension .(K» selon le croquis ci·dessus


DIMENSIONS DU NEZ PORTE·OUTIL
Ces outils comportent les nez porte-outils suivants, au choix:
Diamètre Longueur Symbole du
pouces pouces nez porte·outil
1~ 2% A
1% 2% B
2 2Ys c
2~ 2Ys D
3 2Ya E
les marges de tolérance pour les nez porte-outils varient de .000 po - .001 po à .003 po.
E.A. Baumbach Mfg. Co.
Tableau 72 Outils à poinçonner normalisés
GUIDES SANS COLLET Eï~MANCH~S GUIDES AVEC COLLET EMMANCHÉS
A LA PRESSE À LA PRESSE
MODÈLE P MODÈLE H

,,-. A
-r __ TOLÉRANCE DU DI DES GUIDES
TOLÉRANCE NORMALE
...
-'
1 --- DI DES FORETS _1
(TOl. SUR ALÉSAGE)
B N° 80 à ! + .0001 à + .0004
Lo:--- l ' ;).
"a4
OH
+ .0001 à + .0005
+ .0002 à + .0006
-'

-l
l-cJ ___-.!là 2! + .0003 à + .0007

~Cl
;..-
Z
tTj
(Il

.. Fabriqué avec ou sans collet


x Sans collet seulement Ô
::<1
Public'ation Engineers ~
;..-
Tableau 73 Guides de perçage normalisés emmanchés à la presse
t::
(Il
m,
(Il

-J
w
-J
-..l
GUIDES AMOVIBLES BLOQUÉS V)
GUIDES AMOVIBLES
MODÈLE F 00
MODÈLE S
POSITIONNEMENT DE LA VIS DE POSITIONNEMENT DE
MONTAGE DES BRIDES À BOUT ROND LA VIS DE MONTAGE :>-
TOLÉRANCE SUR DI DES GUIDES '"C

LC~ r- G TOLÉRANCE NORMALE


i -1 r G
DES BRIDES PlATES-VOIR
NOTA
'"C
trl

-ra---
C
DI DES FORETS (TOL. SUR ALÉSAGE) Z

-r-~
A t:I
N' 80 à t + .0001 à + .0004 B - i fIl
>-<
(")

Ï-~ .. R ! ài + .0001 à + .0005 ~ ----. R


trl

OH + .0002 à + .0006
H--H--- POSITIONNEMENT
DE LA VIS DE
MONTAGE DES
H à 2i + .0003 à + .0007 H-i f--
POSITIONNEMENT DES VIS
POSITIONNEMENT DES BRl DES À BOUT DE BLOCAGE ET DES BRIDES
VIS DE BLOCAGE À BOUT ROND
ROND
NOTA: Les guides de modèle ·FX. peuvent s'obtenir avec l'encoche
pour la vis de blocage du côté opposé à l'entaille droite.

VIS DE BLOCAGE ET BRIDES POUR GUIDES DE PERCAGE VIS DE BLOCAGE ET BRIDES POUR GUIDES DE PERÇAGE Choisir les vis de blocage et les brides d'après le symbole appro-
AMOVIBLES DE MODÈLE «S" • AMOVIBLES FIXES, DE MODÈLES «F» ET «FX» prié sur le tableau. Les symboles identifient les dispositifs de
blocage adaptés au gUide de perçage choisi.

Publication Engineers

Tableau 74 Guides de perçage amovibles normalisés • Pour modèle .FX. seulement


740 APPENDICE

VIS DE BLOCAGE
BRIDES RONDES

~~1Ji i
+.oo~G~
-.010.
1 D B

W DE A B FILET,
PI ÉCE
C E F
.100 N' DE REMPLACE·
LS-O 7/16 3/16 5/16 3/16 .094 8·32 A Il D E F G H VIS DE
.138 PIÈCE [vis de montage) BLOCAGE
LS·l 5/8 3/8 5/8 1/4 .132 5/16·18
CL·' 5/8 5/16 5/32 17132 .109 .125 Vis à BP 5/16 lS·1
.200
LS-2 7/8 3/8 5/8 3/8 .194 5/16·18 CL-2 5/8 7/16 7/32 29/32 .125 .1875 Vis à BP 5/16 lS·2
.200
LS·] 1 7/16 3/4 3/8 .194 3/8·16 CL-3 3/4 1/2 9/32 1·13/3 .156 .1875 Vis à BP il LS·]
.231
LS-4 1·1/16 7/16 3/4 7/16 .225 3/8·16 CL-4 3/4 17/32 1/4 2-1/2 .156 .2187 Vis à BP i lS-4
.263 CL·S 3/4 9/16 1/4 2·1/2 .156 .250 Visà6Pi lS·5
LS-5 1·1/8 7/16 3/4 1/2 .~57 3/8·16

BRIDES PLATES

BRIDES À BOUT ROND

2 TROUS DE
MONTAGE

r[l~ll i"ilL,"'';c i',cf~r;I"t ,"~ ~i]:i'''E~

ru- DE Nb DE A E H
PIÈCE TROUS B D F G (vis de montage)
FC·I 1 1/2 7/8 5/8 5/16 3/16 1/8 Vis à 6P !
l'C·Z 1 5/8 1 1 3/1 1/4 3/16 Vis à 6P 5/16
FC·] 1 5/8 1-1/8 1 3/8 5/16 3/16 Vis à 6P 5/16
FC-4 1 51/64 1·11/64 1·1/4 7/16 27/64 7/32 Vis à BP i
N' DE
A El D E f G
H ft l'C·S 2 51/64 1-11/64 1·3/4 1/16 27/64 7/32 Vis à BP i
PIÈCE (vis de montage)
FC-6 1 51/64 1·11/64 1-1/4 1/2 27/64 1/4 Vis à BP i
RE·! 7/1& 3/4 5/8 5/16 3/16 1/8 Vis à BP ! 5/16
FC-7 2 51/64 1·11/64 1·3/4 1/2 27/64 114 Visà6Pi
RE-2 1/2 3/4 5/8 3/8 1/4 3/16 Vis à BP ! 5/16

RE-3 5/8 1 3/4 3/8 5/16 3/16 Vis à BP 5/16 3/8


?Ü'i" H'MMlr lN 3A".UE ijr~ ~fD"llf: .li\;U~ GGi.d'"
RE-4 11/16 1-1/8 3/4 7/16 5/16 7/32 Vis à BP i 3/8
ru- DE Nb DE
A B E H
PIÈCE TROUS D F G (vis de montage)
IIE-5 11/16 1-1/8 3/4 1/2 5/16 114 Vis à BP i 3/8
FC·ID 1 1/2 7/8 5/8 3/8 3/16 7/32 Vis à 6P *
l'C·U 1 112 7/8 5/8 l/8 3/16 1/4 Vis à 6P i
FC·12 1 5/8 1 1 1/2 1/4 5/16 Vis à 6P 5/1S
N" DE H
PIÈCE A El D E F G (vis de montage) ft l'C-U 1 5/8 1 1 9/16 1/4 l/8 Vis à BP 5/16
IIE-IG 7/16 3/4 5/8 3/8 3/16 7/al Vis à BP ! 5/16 l'C·14 1 5/8 1-1/8 1·1/4 9/16 5/16 3/8 Vis à BP i
RE·li 7/16 3/4 5/8 3/8 3/16 1/4 Vis à 6P i 5/16 l'C·IS 2 5/8 1-1/8 1-3/4 9/16 5/16 lIB Vis à BP i
RE·12 I/Z 3/4 5/8 1/2 1/4 5/16 Vis à BP 1: 5/16 FC·lli 1 51/64 1·11/64 1-1/4 5/8 27/64 13/32 Vis à BP i
IIE·n 1/2 3/4 5/8 9/16 1/4 3/8 Vis à BP 1: 5/16 FC·17 2 51/64 1-11/64 1·3/4 5/8 27/64 13/32 Vis à 6P i
RE-14 5/8 1 3/4 9/16 5/16 3/8 Vis à 6P i 3/8 FC·18 1 51/64 1·11/64 1-1/4 11/16 27164 7/16 Vis à BP i
RE·15 11/16 1·118 3/4 5/8 5/16 13/32 Vis à BP il 3/8 FC-t9 2 51/64 )-11/64 1-3/4 11/16 27/64 7/16 Vis à 6P i
RE-Ui 11/16 1·1/8 3/4 11/16 5/16 7/16 Vis à 6P il 3/8 FC·20 1 51/64 1·11/64 1-1/4 3/4 27/64 15/32 Vis à 6P i
IIE-17 11/16 1·1/8 3/4 3/4 5/16 15/32 Vis à BP il 3/8 l'C·Z! 2 51/64 1-11/64 1-3/4 3/4 27/64 15/32 Vis à 6P i
Publ i cati on Eng i neers
Tableau 76 Dispositifs de blocage pour guides de perçage
ORGANES NORMALISÉS 741

Avec ou
sans
couvercle

3x6xl1/2 3% 6V2
3x6x2 3% 6V2
3x6x2% 3% 6V2
3x6x3 3% 6V2

4x6x2
4x6x3
4x6x4
4x7x2
4x7x3
4x7x4
4x8x2
4x8x3
4x8x4
Standard Parts Co.
Tableau 77 Boîte de montage d'usinage Ioule position
742 APPENDICE

fONTE
N" de Poids
A Il C
lb/po
A Il c Il E F cal.
6 9 1'14 Hie 1% [T-300 3 3 % 7/,
8 12 1% 2 1% [T-400 4
15 Nervure! 4 3/4 1 7/ "
10 1112 2 1%
12 18 1% 2'14 2 Nervure! [T-500 5 5 3/4
113/ "
[T-600 li 6 1 27/,
EHOO 8 8 1V4 4V.

fONTE

-_J
r-----------"c--il-H- R 1"
-++---+--- - - - -'
j] N' de
cal.
UHOO
'I.a
3x3 %
C D

13/4
Poids
lb/po

VI
UY-400 4x4 3f.a 2% 1 7/ "
A-
UT-500 5x5 3/4 lV4 Ill/"
-+----B~----+-I 2 ~C~ UT-6011
UT-800
6.6
818
1
1%
3%
4V.
27/,
47/.
l

N' de
cal.

U-300
A
fONTE

:1
Il

:1
C

%
Poids
lb/po

1Ve
rl'
A-

U-400
U-500
U-600
U-800
4
5
li
8
4
5
6
8
1
1%
%
3/4
2
23/4
4%
7%
l
fO NTE
N' de a B c Poids
cal. lb/po
L-lOO 3 3 0/. 7/,
L-400 4 4 '.4 1 7/ 16
L-500 5 5 3f.a 1 13/1&
L-liOO 6 li 1 2V.
L-800 8 8 1Ve 4%
6
8
10
Courtesy Standard Parts Co.
Tableau 78 Bases el profilés normalisés pour dispositifs de fixation
INDEX
-A- Agrandissement, 49 Aluminium, 218, 291
Air, Ancrage (Dispositif d'), 236
Abréviations, 64, 567 - comprimé (Alîmentation d'), 477 Angle,
- (Lubrificateurs d'), 477-478 - (Bissecter un), 36
Accouplements, 415
- (Système de distribution), 477 - de déformation, 668
- permanents, 415
- (Traitement de l'), 477 - de déformation des arbres, 668
- rigides, 415
Ajustement(s), 75 - de pression, 448, 455-456
- variables, 415
- (Choix des), 78 Anneaux d'arrêt, 244-245
Acier, 218, 283 - de position, 80 - à montage axial, 244
- à décolleter, 291 - de position libre, 80 - à montage radial, 244
- allié moyen, 290 - forcés ou frettés, 80 - en fil métallique, 244
- au carbone, 283, 285 - incertain, 75 - en spirale, 245
- coulé, 283 - intermédiaires de position, 80 - plats, 244
- de construction, 567 -libre, 75 Annotations, 64
- de grande résistance, 290 - (Normalisation des), 78 - dans la marge, 24
- doux, 283 - normalisés (Description des), - (Position et orientation des), 63
- faiblement allié, 290 78-80 Appui, 627
- inoxydable, 219, 291 - serré, 75 - à rouleaux, 627
- (Spécification des), 286-287 - serré de position, 80 - articulé, 627
Agrafes, 249-251 - sur l'alésage (Système d'), 80 Arbres, 92, 430
- à tête de flèche, 249 - sur l'arbre (Système d'), 81 - cannelés, 242
- pour câbles et tuyaux, 250 - tournant ou glissant, 79 - normal (Système d'), 75
- pour tiges, 249 Ajustage, 75 Arbres flexibles, 421
Agrafes élastiques, 249 Alésage, Arc,
- (Classement des), 249 - normal (Système d'), 75 - (Bissecter un), 36
- en D, en S et en C, 250-251 Alliage, 283 - de cercle tangent au deux côtés
- pour moulures, 250 - eutectique, 283 d'un angle droit (Construire un),
- (Utilisations des), 249 Allongement unitaire, 636 38
743
744 INDEX

- en projection oblique (Tracé d'un), Bras en coupe, 93 - -billes, 389


190 Brides de serrage, 346 - détachables, 387
- (Représentation isométrique d'un), Brosses, 20 - silencieuses, 377, 389
183-184 Butée, 213, 337, 369 Chambrage, 70, 215
- tangent à deux cercles - fixe, 355 Chanfreins, 72
(Construire un), 39 Chapes intermédiaires, 305
- tangent à un cercle et à une droite Charges,
donnée (Construire un), 38 - concentrées, 652
- tangent aux côtés d'un angle aigu -C- - de rupture, 635
(Construire un), 38 - statiques, 635
- tangent aux côtés d'un angle obtus Câble, 421 - uniformément réparties, 652
(Construire un), 38 - (Embouts de), 421 Châssis,
Argent, 294 Calandrage, 301 - inférieur, 305
Arrondis, 188, 190 - (Train de), 301 - supérieur, 306
Articulations, 445, 458, 460, 461 Calcul, Chevilles, 92
- à trajectoire linéaire, 461 - des attaches, 574 Circuits,
Assemblages, - des charges aux attaches, 573 - combinés, 482
- aboutés, 260 Calibre, - en coupe, 481
- d'angles, 260 - (Choix du), 229 - figuratifs, 481
- de pièces cylindriques, 260 - de réglage, 345 - imprimés, 498
- de renfort, 260 Cambrage, 349 - schématiques, 481
- en cornière, 260 Cames, 445 Circuits hydrauliques, 473-485
- par moulage sous pression, 310 - (Dessins des), 452 - (Schémas de), 479
- par recouvrement, 260 - (Dimensions des), 455 - (Tracé simple des), 485
- soudés (Étude des), 263-265 - (Mouvements produits par les), Circuits pneumatiques, 479-485
Autopositive, 27 448 - (Schémas de), 479-485
- (Nomenclature des), 445 - (Tracé simple des), 485
- (Récepteurs pour), 448
Cisaillement, 350, 635
-B- Canal de coulée, 306
- (Étude du), 350
Canalisation,
Clapets de retenue, 555
Baladeurs, - (Cotation des dessins de), 559
- (Dessins de), 555 Classement (Systèmes de), 27
- à griffes, 422
- à roues, 422 Cannelures et dentelures, 242 Clavetage, 229
Barres, Carbone, 283, 286 - (Cotation des rainures de), 241
- carrées, 567 Carbure, 283 - (Logement de), 241
- en acier au carbone, 288 Cartoucbes, 24, 592 - longitudinal, 241
- finies à froid, 288 Cémentation, 284 - (Rainure de), 241
-laminées à chaud, 288 Centre de projections, 191 Clavettes, 92, 241
- rectangulaires, 567 Centreurs, 368 - carrées, 241
- rondes, 567 Cerclees), 485 - inclinées, 241
Bassin de coulée, 306 - de base, 448 - Prott and Whitney, 241
Béryllium, 292 - de base théorique, 448-452 - Woodruff, 241
Bielle-manivelle (Système de), 460 - de raccordement, 448 Cliché par projection, 27
Bleus, 25, 27 - en projection oblique (Tracé des), Clouage (Problèmes de), 235
Boîtes de vitesses, 421-424 190 Clous, 237
- par engrenages, 421 - inscrit dans un polygone régulier - coupés, 237
Bombement, 380 et un cercle circonscrit à un - en fer, 237
Bordure, 349-350 polygone régulier (Tracer un), 38 - en fil métallique, 237
Bornes, 337 - passant par trois points - forgés, 237
- appui, 337 quelconques non en ligne droite Codes du bâtiment, 603
Bouclier, 20 (Construire un), 39 Coefficient,
Boulons, 92, 219 - (Représentation isométrique d'un), - de dilatation linéaire, 639
- à tôle, 222 183-184 - de sécurité, 635
- (Cotation des), 222 Chaînes, 377 Colonnes de guidage, 365
- de haute résistance, 570 - à double pas, 389 Columbium, 293
- (Dimensions des), 222 - à fuseau, 388 Commandes,
- (Résistance des), 218 - à rouleaux, 377, 388 - hydrauliques des machines, 474
- (Tracé d'un), 222 -API, 388 - pneumatiques (Éléments des), 478
Bow (Notation de), 623 - (Avantages des), 377-379 Commandes automatiques, 423
INDEX 745
Compas, 19 - trapézoïdal modifié, 450 Dessin(s),
- à pointes sèches, 20 - irrégulière ou pistolet, 20 - aux instruments, 6
Compression, 635 - renversée ou un arc en doucine - (Cadre du), 24
Cônes, 72, 526 joignant deux parallèles, 38 - d'architecture, 585-616
- (Cotation des), 72 Courroie(s), 377 - d'assemblage, 114, 117
- droits, 526 - (Avantages des), 379 - détaillé, 115
- obliques, 529 - de distribution, 379 - isométrique, 187
Congés, 318 - en V, 423-424 - de catalogue, 117
Conicité, 72 - en V (Pincement de la), 377 - de charpente, 19, 567
Construction collée, 259-260 - en V multiples, 379 - de conception, 117
- plate forme, 542 - industrielles, 382 - de convention, 93
Contrainte(s), 635 - métalliques, 423 - de détail, 113
- de cisaillement, 668 - plates, 379
- (Cotation de), 378
- (Diagramme des), 638 - plates crantées, 379, 380
- de montage, 117
- imposée par la chaleur, 639 - plates ordinaires, 379
- plates rainurées, 379, 380 - décalés sur l'axe, 117
- pour l'acier, 639 - définitif, 9
- (Problèmes sur les), 640 - pour automobiles, 382
- pour machine agricole, 382 - figuratif, 181-196
- sécuritaire admissible, 635
- trapézoïdales ou en V, 381 - (Formats normalisés des), 23, 24
Conventions et normalisations, 4
Coussinets, 427 - (Matériel à), 22-24
Convertisseurs de couple
Crayons à dessiner, 14-15 - photographique, 26
hydrocinétique, 424
Crémaillère, 398, 404 - (Présentation d'un), 23-25
Coordonnées,
Crépines, 473 - (Révision des), 120
- polaires, 65
Croquis, 6 - (Trousses à), 20
- rectangulaires, 65
Cornières, 567 Cuivre, 219, 287, 292 Dessins en projection,
Cycloïde, 43 - (Catégories de), 182
Cotes,
- à écarts cumulatifs et non - (Construiœ une), 43 - isométrique (Cotation de), 186
cumulatifs, 76 - oblique (Cotation de), 190
- de référence et détails non à Développante de cercle, 400
l'échelle, 66 -D- Développement, 523-538
- (Exécution graphique des), 62 - droit, 523
- (Lignes de), 62 Décarburation superficielle, 283 - par lignes radiales, 526
-limites, 75 Déchet, 350 - parallèle, 524
- nominale, 75 -latéral arrière, 350 Dévêtissage, 350, 355
- (Position et orientation des), 63 -latéral avant, 350 Dévêtisseur, 356, 359, 368
- (Règles d'inscription des), 66 Décoration et finition, 302 - fixe, 368
Coupees), 83, 569 Découpage, 349, 350 - serre-flan, 368
- à plans parallèles, à plan décalé et - (Éléments du), 350 Diamètres, 70
à plans sécants, 88 - (Les outils de), 349 Diazo, 25
- complètes, 88 - (Opération de), 355 - méthode à l'ammoniac, 25
- de dessins d'assemblage, 88 - (Outils simples de), 355 - méthode humide, 25
- de détail cachés, 90 - (Pièces obtenues par), 349 Diazocopie ou diazotypie, 27
- (Demi-), 88 - à la presse, 309 Dispositifs,
- (Genres de), 88-90 Déformations, 635, 636 - antifuites (Étude des), 436
- isométrique, 86 - (Diagramme des), 638
- partielle, 90 - antifuites sans frottement, 437
Dégagement de fixation, 365 - de fixation, 342
- (Plan de), 83, 92 Dégagement des copeaux, 334
- (Tracé du plan de), 83 - de positionnement, 336
Dégrossissage, 71
Coupleurs, 418 - de centrage, 337
Densité, 27
- hydrocinétiques, 419 Dents d'engrenage (Tracé des), 401 - en saillie, 336
- instantanés, 418 Dépôt électrolytique, 322 - évidés, 336
Courbe, Dépouille(s), 318, 352 - de protection, 437
- de mouvement, 450-451 - (Angle de), 353 - de serrage, 337
- cycloïdal, 450 - (Cotation de la), 352 Douilles, 331, 333
- harmonique, 449 - maximale, 352 Droite,
- harmonique modifié, 450 - minimale, 352 - (Bissecter une), 36
- parabolique, 449 - (Réalisation des), 352 - en parties égales (Subdiviser une),
- sinusoïdal modifié, 450 Dépouillement, 27 36
746 INDEX

-E- Enrouleurs (Utilisation des), 383 Forces, 619


Épicycloïde, 44 - angulaires (Résultante de
Écarts, 75 - (Construire une), 44 plusieurs), 620
Échappement des bavures, 334 Équerrage, 71 - appliquées au même point (deux),
Échelle(s), Équerres, 16 619
- diverses, 19 Esquisses, 6, 20 - concourantes, 619
- (Indication de 1'), 19 Étanchéité, - électromotrices sinusoïdales, 502
- recommandées, 18 - (Choix d'un dispositif d'), 435 - (Exercices d'équilibre des), 622
Écoulement, - (Dispositifs d'), 435 - (Polygone des), 620
- des gaz, 476 - (Organe d'), 235 Forgeage, 309, 315
- (Pression critique d'), 476 Étincelage, 322 - au dégorgeoir, 317
Écriture à main levée, 9 Extrusion, 301, 318 - de précision, 317
Écrouissage, écrouisse ment, 283 - à chaud, 318 - mécano-pneumatique, 324
Écrou(s), 219 - à froid par choc, 319 - (Méthodes de), 315
- -agrafes, 226 - combinée, 320 Formage,
- (Cotation des), 222 - en arrière, 319 - à grande vitesse, 323
- encastrés, 225 - en avant, 319 - électromagnétique, 324
- -lames, 227 - soufflage, 300 - (Les procédés de), 305
- -poinçons, 227 - par explosifs, 323
- rapportés, 234, 235 -F- - par procédé électro-hydraulique,
- -rivets, 226 324
- standards, 222 Fermes, 624 Formats normalisés, 24
- sur base, 226 Fil, 72 - (Base des), 23
- (Tracé d'un), 222 - en acier, 289 - des dessins, 23
Écrous freinés, 223 Filage, 317 Foyers, 40
- à montage libre, 223 - en arrière, 317 Fraisure, 70, 215
- (Autres genres d'), 225 - en avant, 317 Freins, 420
- par grippage permanent du filet, Filets, 188, 190 - à ruban, 420
223 - à droite, 215 - à tambour, 421
- (Utilisation des), 225 - à gauche, 215 - électromagnétiques, 421
EHort(s), - (Classement des), 216 - mécaniques, 420
- de cisaillement dans les poutres, - coniques, 217
664 - (Cotation des), 217
- tranchants - de formes spéciales, 215 -G-
- (Diagrammes des), 654 - de visserie, 212
- négatif, 655 ~ (Degrés de précision des), 216-217 Gabarits, 20, 327
- positif, 655 - (Formes des), 212 - plats, 330
- vertical, 654 - multiples, 215 Gaine, 421
Élasticité, 638 - (Représentation graphique des), - (Embouts de), 421
- (Module d'), 638 213 Galets tendeurs, 383
Élévations arrière, 50 - roulés, 215 Gamme d'exposition, 27
Ellipse, 40 - simples, 215 Garnitures,
- (Construire une), 40-41 Film positif, 27 - annulaire's statiques, 440
Emboîtures, 370 Filtres, 473 - élastiques ouvertes, 439
Emboutissage, 320, 349 Fixation (Éléments de), 345 - moulées, 439
- mécano-pneumatique, 321 Fixation de la feuille à la planche, 25 - plates non métalliques, 441
Embrayages, 418 Flèche, 62, 667 Gondolage, 27
- à disques dentés, 418 Flexion, 636 Goujon(s), 228
- électromagnétiques, 419 - des poutres, 667 - (Normes des), 228
- progressifs par friction mécanique, - (Problèmes de), 667 - soudés (Utilisation des), 259
418 - (Problèmes sur le module de), 666 - standard (Choix d'un modèle de),
Enduction, 301 Fonte, 259
- par rouleuse, 301 - blanche, 284-285 Goupilles, 242, 331
- sous un rasoir, 301 - ductile, 284 - à blocage automatique, 242, 244
Engrenages, 377 - en gueuse, 283 - à blocage manuel, 242, 244
- (Avantages des), 379 - grise, 283, 284 - amovibles, 242
- coniques, 404 - grise, malléable et fortement alliée, - de clavetage transversal, 242
- droits, 377, 402-403 284 - de fixation, 367
- hélicoïdaux, 377 - malléable, 285 - de mécanique, 242
INDEX 747
- élastiques fendues ou enroulées, - normale, 2'/ - d'interruption, 189
244 Indexation, 458 - non isométriques (Tracé de), 183
- pour démontage rapide, 242, 244 Instruments de dessin et leur usage, 14 - (Types de), 11
Grain du papier, 27 Interruptions conventionnelles, 95 Limite élastique, 638
Graissage, Intersections, 538-541 - pratique, 638
- à l'huile (Dispositifs antifuites - avec des surfaces cylindriques, 95 - théorique, 638
pour le), 432 - de surfaces arrondies, 97 Localisation et dimensions, 65
- (Dispositifs antifuites pour le), 431 Iridium, 293 Logement, 430
- (Dispositifs de), 434 - de bavure, 318
- manuel, 434 Loi,
-1- - de Boyle, 476
Graisse, 433
- (Avantages de la), 434 - de Charles, 476
Grandeur, Joints, - de Hooke, 638
- nominale, 24, 75 - annulaires, 440 - de Pascal, 476
- totale, 24 - antifuites sur pièces tournantes, Longueur de course de la presse, 350
Graphiques, 3 437 Lubrifiants, 433
- de synchronisation, 452 - boulonnés et rivetés, 640 - en poudre, 434
- échelonnés, 483 - -calotte, 439 Lubrification, 392
Graphite, 283 - -chapeau, 439
Guide(s), 331 - de cardan, 416
- à encastrer, 333 - de retenue d'huile, 437 -M-
- amovibles, 332 -en U, 439
- type F bloqué, 332 - en U allongé, 439 Machine,
- type S mobile, 332 -en V, 440 - à chambre chaude, 308
- fixes, 332 - étanches en feutre, 436 - à chambre froide, 308
-latéral, 356 - mécaniques axiaux, 438 Magnésium, 292
- (Pose des), 334 - soudés, 648 Malléabilité, 283, 317
- toriques, 440 Manchons,
- universels, 416 -à griffes carrées, 418
-H- - à griffes orientées, 418
- de guidage, 365
Hachures, 86 -L- Manganèse, 286
Haut de course, 350 Masque à effacer, 20
Hauteur de poinçonnage, 365 Laiton, 218 Matériaux,
Hélice, 41 Larnage, 70, 216 - de construction, 95
- conique, 41-42 Lettrage (appareil de), 10 - (Résistance des), 635
- (Construire une), 41 Liaison(s), - transparents, 95
Héliocopie ou héliographie, 27 - (Autres pièces de), 238 Matière(s),
Herculène, 23 - étanches, 235 - d'oeuvre, 349
Hexagone, - (Organes de), 235 - non métalliques, 219
- connaissant la distance entre les - soudée, 257 - plastiques, 295
côtés (Construire un), 36 - (Concept de la), 262 - pour garnitures, 436
- connaissant la distance entre les - soudés par résistance (Organes Matrice, 349, 355, 359, 367
sommets (Construire un), 37 de), 257 - d'ébauche, 317
Homogénéisation, 283 - techniques (Problèmes sur les), Mécanismes à cames et à leviers, 461
Huile, 433 640 Mesures,
- (Avantages de l'), 433-434 Lieu géométrique, 460 - angulaires, 65
- (Choix d'une), 434 Ligne(s), - en fractions décimales, 65
- pour machines hydrauliques, 474 - brisées, 14 - en fractions ordinaires, 65
Hydrodynamique, 471-476 - d'attache, 63 Métal,
Hyperbole, 43 - d'axe, 14 - en feuille, 72
- (Construire une), 43 - de référence, 270 - pour les bavures, 318
Hypocycloïde, 44 - (Inscription des symboles sur Métallurgie, 283-294
- (Construire un), 44 la), 270 - des poudres, 324
- de renvoi, 64 Métaux,
-1- - de renvoi (Chanfreins et brisure - précieux, 293
de la), 270 - réfractaires, 293
Image, - de terre, 191 Microcopie, 26
- inversée, 27 - d'horizon, 191 Microfilms (Dimensions des), 24
748 INDEX

Moletage, 72, 93 sommets (Construire un), 37 Pignon, 398


Molybdène, 293 - régulier dans un carré (Inscrire Pistolets, 20
Moments, 653 un), 37 Plan de maison,
- des forces, 653 Offset, 27 - d'architecte, 591
- fléchissants, 658 Opacité, 27 - (Étude d'un), 585
- négatifs, 653 Or, 293 Planétaire, 423
- positifs, 653 Oreilles en coupe, 92 Plastiques,
- (Problèmes sur les), 654 Osmium, 293 - thermodurcissables, 296
Montage(s), 27, 327 Ossature rectangulaire, 573 - (Transformation des), 299
- (Boîtes à), 330 Outillage, 349 Plasturgie, 299
-(Corps de), 331 - (Accessoires d'), 365 - de fabrication, 299
- de perçage et d'alésage, 329-330 - (Pièces d'), 365 - de transformation, 299
- de tournage, 329 Outillage en plastique, - des produits finis, 299, 302
- de tous genres, 329 - (Application de 1'), 342 Platine, 293
- d'usinage (Études des), 328 - (Utilisation et techniques de Plats sur pièces de révolution, 95
- ouverts, 330 fabrication), 342 Pliage des exemplaires, 24
Moulage, 305 Outils, Plomb, 287
- à la cire perdue, 307 - combinés à colonnes, 359 Pneumatiques, 476-479
- avec modèle gazéifiable, 308 - de pliage, 359 Poinçon(s), 355-356, 359, 365
- (Concept du), 310 - multipostes, 359 - à double action, 365
- de plastique en solution, 300 - ouverts de découpage, 355 - à découper, 365
- des plastiques, 309 - ouverts de poinçonnage, 356 - à former, 365
- en carapace, 306 Oxydation, 283 - assujettis, 366
- en coquille, 307, 309 - -blocs, 366
- en coulée, 301 - de perçage, 367
- en masque, 306 -p- - de perçage épaulé à tête, 367
- en plâtre, 307 - indépendants, 366
- en sable, 305, 309 Poinçonnage, 349, 358
Paliers, 427
- par centrifugation, 308 - (Éléments du), 350
- isolés, 435
- par compression, 299 - (Outils simples de), 355
- multiples, 435
- par injection, 300 - (Pièces obtenues par), 349
Palladium, 293
- par transfert, 299 Point de fusion, 283
Papier,
- par trempage, 300 Point de fuite, 191
- bond, 22
- sous pression, 308 Pôle, 43
- -calque, 27
Moule, Polygones,
Parabole, 42
- dur en plâtre ordinaire, 307 - d'équilibre, 623
- (Construire une), 42-43
- poreux, 307 - des forces, 620
Pentagone régulier,
Moyeux, 382-383 - funiculaires, 623
- dans un cercle (Inscrire un), 37
Mylar,27 - réguliers, 37
Perçeuse manuelle de 20" sur colonne,
411 Pompes hydrauliques, 474
Perspective, 191 Ponts et fermes, 624
-N- - à deux points de fuite, 192 Portée, 427
- à un point de fuite, 191 Porte-poinçon, 359, 364
Négatif, 27 Phosphore, 286 - (Montage sur), 366
Nervures en coupe, 92 Photocopie, 28 - (Nez), 364
Nickel, 219, 292 Pièces, 349
Nomenclatures, 24, 117, 572 Position,
- adjacentes en coupe, 87 - d'amenée, 369
- exhaustive, 572 - de faible épaisseur, 90
Nomogrammes, 276 - repérée, 369
- (Dimensions des), 585
Normes du dessin industriel, 9 Position de la flèche (Signification
- filetées, 188, 191
- à la machine, 309 de la), 270
- (Assemblage de), 214 Poulies, 382
-0- - identiques, 95 - pour courroies plates, 380
- moulées, 311 Poutres, 570, 623, 652
Octogone, - (Conception des), 311 - cantilever, 655
- connaissant la distance entre les - (Tracé conventionnel des), - (Design des), 663
côtés (Construire un), 37 313 - (Genres de), 652
- connaissant la distance entre les - symétriques, 48 - simples, 655-658
INDEX 749
Prise de fer, 316 Repère (Cotation basée sur un), 78 - d'engrenage droit, 397, 398, 401,
Procédé(s), Repoussage, 321 408
- antioch, 307 Reproduction, - dentées à chevrons, 377
- d'usinage (Spécification des), 70 - des plans, 25 - et vis sans fin, 405-406
- électrostatique, 26 - (Procédés de), 25, 27 Roulage à froid, 321
Projection, Réservoirs, 473 Roulements, 428
- américaine, 46 Ressorts, 245-249 - à aiguilles, 429
- axonométrique, 46, 182 - de compression, 247 - avec bague extérieure, 430
- cabinet, 189 - de flexion à lame, 245 - avec cape, 429
- cavalière, 189 - de torsion, 248 - jointives, 429
- (Centre de), 191 - de traction, 248 - sans support, 429
- conique, 45 - (Dessins des), 249 - (Ajustements entre), 430
- (Cotation en), 186 - en fil métallique, 245 - fermés, 431
- cylindrique, 45 - en spirale, 248 - (Historique des), 427
- dans le premier dièdre, 46 - -moteurs, 248 - prisonniers, 431
- dans le troisième dièdre, 46 Résultante, 619 Rugosité (Indice de), 73
- européenne, 46 Rhodium, 293 Ruthénium, 293
- isométrique, 182 Rivetage,
- oblique, 189 - (Conseils sur le), 252-253
- orthogonale, 45-46 - de caoutchouc, de matières -S-
Puissance transmise par un arbre en plastiques et de tissus, 255
rotation, 668 Rivets, 235, 251-256 Salle,
- à bout creux, 252 - à manger, 585
- à emboîtement, 252 - de bain, 589
-R- - à expansion, 253 - de séjour, 585
- (Types de), 253 Satellite fou, 423
Raccordement (Points théoriques de), - (Utilisation des), 253 Schémas,
72 - à tige creuse, 252 - à clef, 49
Raccords de tuyaux, 555 - de structure, 570 - d'électricité en architecture, 500,
- à brides, 555 - explosifs, 253 518~521
- filetés, 555 - fendus, 252 - de montage, 495
- soudés, 555 - fraisés, 255 - de raccordements, 495
Rangement, 589-590 - (Gros), 251 - fonctionnels, 500, 518
Rayons, 70, 93 - normalisés, 251 - multifilaires, 505
Réaction d'appui, - (Petits), 251 - simplifiés, 498, 509, 514
- à rouleau, 627 - posés à la pince, 253 Sections, 654-655
- articulé, 627 - posés au marteau, 253 - de détails cachés, 90
Recharge, 275 Rivures, 255 - de grande dimension, 87
Recuit, 283 - à bord arrondi, 253 - (Disposition des), 88
- à la volée ou de regénération, 283 - à clin, 251, 255 - rabattues, 88
- de normalisation, 264-265, 283 - fendues en étoile, 253 - sorties, 88
- de recristallisation, 283 - par recouvrement, 251, 255 Segments élastiques, 438
- d'homogénéisation, 283 Robinets, 555 Semelles, 364
- isotherme, 283 - à soupape, 555 - (Ouvertures dans les), 352
Réducteurs de vitesse, 424 - -vannes, 555 Signes d'usinage, 73
- montés sur arbre, 425 Rondelles, 232, 236 - (Emploi des), 73
- (Moto-), 425 - à denture, 232 - (Omission des), 73
- sur s,emelle, 425 - (Classement des), 232-233 Silécium, 287
Refoulage, 317 - coniques, 232 Solidification du métal dans un moule,
Règles, 16-18 - hélicoïdales, 232 310
- à calcul, 20 - plates, 232 Sollicitations, 635
- d'architecte, 18 - -ressorts, 232 Soudabilité, 283
- de contraction, 305 - spéciales, 233 Soudage, 261, 283
- d'ingénieur civil, 20 Roues, 398 - à l'arc, 258, 265
- d'ingénieur en mécanique, 20 - à chaîne, 389 - à l'arc par point, 273
- graphiques, 18 - spéciales, 389 - aluminothermique, 266
- parallèles, 15 - à rochets et cliquets, 458 - au gaz, 265
Règle des trois doigts, 502 - d'engrenage conique, 398, 405 - (Avantages du), 262
750 INDEX

- continu à l'arc, 274 Thermoplastique, 296 - en plastique, 553-554


- des goujons, 258-259 Tiges, - (Genres de), 553
- par forgeage, 265 - coulissantes (Dispositifs antifuites - (Raccords de), 555
- par induction, 265 pour), 439
- par percussion électrostatique, 258 - de fleuret, 72 -U-
- par percussion électrostatique à - filetées, 228
l'arc, 258 - pleines en coupe, 92 Unités de mesures (Expression des), 64
- par résistance, 265 Tirage ou insolation, 28 Usinage,
- continu, 266 Tirage par contact, 28 - par électro-érosion, 322
- en bout, 266 Titane, 292 - (Sens de 1'), 74
- par point, 266 Toile, 23 - (Surépaisseur d'), 318
- (Procédés de), 257, 265-268 Tolérances, 74, 75, 318
- (Symboles de), 268 - (Choix du mode de cotation des),
Soudures, 76
-V-
- à angle, 650 - de dimensions indépendantes, 77 Variateurs de vitesse,
- à exécuter en chantier, 270 - dimensionnelles, 74, 75 - à friction, 424
- à pénétration complète, 274 - d'usure, 318 - à roue libre, 424
- aboutées, 651 - (Indications des), 75 - électroniques, 424
- avec reprise à l'envers, 274 - (Inscription des), 75-76, 78 - par courroie ou par chaîne, 423
- d'angle (Cordons de), 270 -longueur-largeur, 318 Vecteur, 619
- en bouchon, 272 - (Notes générales de), 76 Vélin, 22, 28
- en bouchon oblong, 273 - (Système de), 75 Vérins,
- en pourtour, 270 Tôles, - hydrauliques, 475
- multiples, 270 - en acier, 288 - pneumatiques, 478
- (Problèmes sur la résistance des), - fortes en acier, 288 - réglables, 337
651 -laminées à chaud, 288 Vis, 219, 235
- sur bords relevés, 275 - laminées à froid, 288 - à bois, 238
- sur chanfrein, 271 Torsion, 667 - (Cotation des), 222
Soufflets, 439 - des arbres, 667-668 - d'assemblage, 222, 331
Soufre, 287 - (Problèmes de), 669 - de fixation, 367
Soupapes, 555 Tourillon, 427 - de mécanique, 222
Spirale d'Archimède, 43 Traçage, 28 - de pression, 228-229
Stratifiés, Tracé symbolique (Normes du), 482 - -tarauds, 229
- haute pression, 301 Traitement thermique, 283 - standards, 230
- basse pression, 302 - thennochimique, 284 - spéciales, 231
Substitution, 276-279 - thennomécanique, 284 Viscosité, 434
- par sections équivalentes, 275 Traits, Visserie, 211
Supports d'arbre, 432 - continus, Il - (Matériaux de), 218-219
Surfaces, - interrompus, Il Vue(s), 48
- à bouts arrondis, 71 - (Largeur des), 11 - (Agencement des), 49
- coupantes (Jeu entre les), 355, 358 Transmissions, - auxiliaires, 171-173
- d'appui de la matrice, 365 -par chaînes, 377, 386-397 - (Double), 173
Symboles graphiques, 498 - par courroies, 377, 379-386 - (Simple), 173
Système, - par engrenages, 377, 397-411, 409 - (Choix de), 48
- aligné, 63 Trempe, 283-284 - d'architecture, 585-611
- unidirectionnel, 63 - superficielle, 284 - de dessous, 569, 577
Triangulation, 525 - de face ou d'élévation, 46
-T- Trous, 95 - de profil de droite et de gauche, 46
- au foret, 70 - (Dessin à deux), 48
Tables et appareils à dessiner, 16-21 - d'implantation, 231 - (Dessin à une), 48
Tantale, 293 - oblongs, 71 - (Disposition des), 51
Té, 15 - rapprochés, 334 - du dessus ou de plan, 46, 577
Tension, 635 Tubes, 289, 290 - (Nombre de), 58
Terminologie du papier à dessin, 27 Tungstène, 293 - partielles, 48
Tête(s), Tuyauterie, 217
- de boulons (Fonnage à froid des), Tuyaux, 290 -Z-
320 - en fonte, 553
- de la bande, 350 - en laiton et en cuivre, 553 Zinc, 292
LEXIQUE
-A- Cercle
Accessoires d'outillage (poinçonnage) die set - de levée nulle : prime circle
Accouplement : coupling - de pied: root circle
Agrafes élastiques : spring clips Chaînes
- à tête de flèche: dart-type - à fuseau : pintle
Ajustement: fit - à plaquettes incurvées: ofjset-sidebar
- de position avec jeu: location clearance - -billes : bead
- dur: drive - joues de guidage: side-guide
- forcé : force or shrink Circuit schématique : graphic diagram
- incertain: transition Cisaillement, contrainte de : shear stress
- intermédiaire de position: locational transition Clavette: key
-libre : clearance - à talon: gib-head
- serré : interference Clou cannelé: grooved nail
- serré de position: locational interference Conique, roue d'engrenage : bevel gear
- système d' : fit system Contrainte: stress
- sur l'alésage: basic hole - maximale de flexion : maximum bending moment
- sur l'arbre: basic shaft - maximale de rupture: ultimate strength
- tournant ou glissant : running or sliding - sécuritaire admissible: safe working (allowable)
Angle de déformation (arbres) : angle of twist Contre-bouterolle: stripper pin
Anneau d'arrêt: retaining ring Cornière: angle
- à autoblocage : self-retaining Cotation: dimensioning
Antifuite (pour graissage) : seal - ébauche de roue dentée: gear blank
Appui(s) : support - moletage : knurl
- efforts sur les : bearing stress Cote, ligne de : dimension line
- rupture d' : bearing failure Cote : dimension
Arbre: shaft - non à l'échelle: not-to-scale
Arrondi de surface : runout Coupe: section
Articulation (levier articulé) linkage - en plans parallèles, sécants, à plan décalé: ofjset
Assemblage, vis d' : cap screw - hachures : Zining
Attache : connection Couple ou torque: torque
Attache, ligne d' : extension Zine Crémona, polygone de : stress diagram
Axe en axe, distance d' : centre distance Croix de Malte : Geneva drives
Axe, ligne d' : centre Zine Cumulatifs, écarts : cumulative tolerances
-B- -D-
Balancier à coulisse: Whitworth mechanism Dégorgeoir: open die
Béton, dispositif d'ancrage: concrete anchor Dépouille: draft, angular clearance
Bielle-manivelle, système de : harmonic tmnsformer linkage - découpage: blanking
Boîte de vitesses: adjustable-speed drive Dessin, conventions et normalisation du : drawing standards
Boulon à bois : lag bolt Dessin de définition: design
Boulon à tôle : stove Dessin décalé sur l'axe: exploded view
Boulons et écrous carrés et hexagonaux: square and hex. Développante: Involute
bolts and nuts Dévêtissage : stripping
- qualité « fine» : finished grade Dévêtisseur : stripper
- qualité « moyenne» : semi-finished - serre-flan: pressure-pad
- qualité « brute» : unfinished Dispositif d'ancrage: anchor
- série régulière: regular serie Dispositif de fixation: fixture
- série lourde : heavy serie - fraisage: milling
Butée: die stop Dispositif d'étanchéité: oil seal
-c- Douille: Ziner
Came: cam -E-
- angle de pression : pressure angle Écrous
- axe du récepteur : trace point - à créneaux: slotted
- cercle de base : base circle - à créneaux dégagés : castle
- cercle de raccordement: pitch circle - -poinçons: self-piercing
- cercle théorique ou levée nulle : prime circle - contre-écrous (bas) : jam
- point de raccordement: pitch point - encastrés: self-retaining or captive
- point de transition: transition - freinés: lock
- profil théorique : pitch curve - par grippage du filet: prevailing torque
Canalisation, dessin de : pipe drawing Écrous rapportés
Cannelure et dentelure: spline and serration - -ressorts : external-internal threaded
Carapace, moulage en : shell molding - autotaraudeurs : self-tapping
Cartouche et révision : revision and title block Emboutissage: deep drawing
751
752 LEXIQUE

Embrayage: clutche Montage d'usinage: jig


Engrenage : gear -N-
-- à chevron: herringhone Nomenclature: bill of material
- conique: bevel Nominale, grandeur: basic size
- vis sans fin : worm -p-
Esquisse : sketching Poinçon : punche
Étude des montages d'usinage: jig design Polygone de Crémona : stress diagram
Extracteur : shedder pin Polygone des forces : force diagram
Extrusion : extruding Porte-à-faux: overhanging, cantilever
- coulée en carapace: shell Poulie: pulley
- coulée en coquille: permanent Poutre: beam
- coulée en coulée: casting Poutre (en treillis) : truss
- coulée en plâtre: plaster Pression, moulage sous : die casting
- coulée en sable : sand casting Pression, vis de : sec screw
-F- Procédé d'usinage: opemtional name
Ferme: truss Projection, plan de : picture plane
- amencaine: Howe
- à la Mansard: Crescent
-R-
Raccord : fitting
- double: fan - à brides : fiange
- parabolique: bow-string Howe - à emboîtement: beU and spigot
- simple: fink - coude mâle-femelle: street elbow
- simple cambrée: cambered fink Rainure de clavetage: keyway
Figuratif, dessin: pictorial drawing
Récepteur à galet: rollet follower
Filet conique (tuyauterie) : pipe thread Recuit: annealing
Filet de visserie : screw thread Refoulage (filage) : upset
Flambage: buckling Repoussage (fluotournage) : spinning
Flexion : defiection Rivet à expansion: blind rivet
Foret d'implantation: tap drill size
Robinet
Formage - à clapet de retenue: check valve
- par roulage à froid : cold roll
- à soupape: globe valve
Fraisage: milling - -vanne : gate valve
Frein d'écrou: lock washer
Rondelle: washer
-G- Roue à chaîne: sprocket
Gabarit: template Roue à denture droite: spur gear
Grandeur
Roulage à froid : roll forming
- cotes nominales : basic sizes
Roulement: bearing
Grant Méthode odontographique
- t:acé des dents à développante: drawing involute teeth -S-
Goujons et tiges filetés: studs Soudage : welding
Goupille Solive : joist
- axe de chape ou d'articulation: clevis Soufflage, extrusion par: blow molding
- d'arrêt (tige de blocage) : locking pin Statique graphique: applied mechanic. .,
Guide de perçage: drill bushing Système de coordonnées polaires : polar dzmenslOmng
system
-J- Système de coordonnées rectangulaires: rectangular
Jauge: gauge
dimensioning system
Jeu : clearance
Joint -T-
- abouté et à franc-bord : butt Tolérance: allowance
Joint annulaire torique: o-ring Trajectoire linéaire: straight-line mechanism
Transmission: drive
-L- - à roue libre: ratcheting
Laminage à froid: cold roll forming
- croix de malte: Geneva
-M- - variateurs de vitesse: adjustable-speed
Malléabilité : forgeability Trusquinage, ligne de : gauge Une
Manchon de démontage: withdrawal sleeve
Manchon de serrage: adapter sleeve -u-
Matrice: die Usinage: machining
Module de flexion (section module) : section modulus -v-
Moletage: knurling Vecteur : vector
Moulage : molding Vis d'assemblage: cap
Moulée, pièce: casting Vis de mécanique : machined
- à la cire perdue: investment (lost wax) Vis de pression : set
Moment Vis-taraud: tapping, self-tapping
- négatif: counterclockwise Vis sans fin (engrenage) : worm gearing
- positif: clockwise Visserie : threaded fasteners

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