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INSTITUTIONS ECONOMIQUES INTERNATIONALES

Intro

Les IEI sont au coeur de la mondialisation.Dans sa premiere formulation, la


mondialisation s'applique a un univers international.
Elle oblige les Etats a depasser les horizons du voisinage, a prendre
conscience de leur responsabilité dans l'organisation de leur rappport sur
un plan mondial.
Dans sa forme actuelle, la mondialisation se double de la globalisation
laquelle exige un transfert au niveau universel de problemes qui jusque la
semblaient pouvoir etre resolus par les partenaires specialement
interessés.
Ainsi defini, la mondialisation ne prejuge pas de la forme prise de la
mondialisation, en pratique la mondialisation est favorable à la
liberalisation des echanges. Elle les rend plus facile, elle en accroit leur
efficacité.
Des lors le phenomene de mondialisation s'identifie a la creation d'un
marché mondial. Mais cette forme liberale de la mondialisation fut
longtemps considérée comme un postulat. Celui ci est desormais contesté
(1990 et en 1997 avec les mouvements anti-OMC, sommet de Seattle et
de Génes, aujourd'hui il est systematique).
Cette contestation est le fruit de l'emergence de ce que l'on a appelé dans
un premier temps le mouvement anti-mondialisation puis rebaptisé
mouvement altermondialiste. Ce mouvement qui prend des formes
violentes souhaite proposer une alternative à la mondialisation liberale.
Ces propositions sont souvent faites lors du forum social mondial dont les
premiers ont lieu à Porto Alegre. L'idee qui prevot a ce mouvement est de
replacer l'etre humain au centre de la mondialisation.
Ce type de conception de la mondialisation, n'interdit pas le commerce
come le montre le succes du commerce equitable.Ainsi seule la
connaissance des institutions qui la vehicule peut permettre de se faire
une opinion la plus precise et objective possible.
Nous allons parler d'un ensemble de regles juridiques fondant a partir d'un
systeme de valeur, une pratique concertée et organisée des relations
internationnales et permettant la mise en place d'institutions ainsi que la
reconnaissance de droits et devoirs reciproques.
La mise en place de cet ordre economique international debute
essentiellement a la fin de seconde geurre mondiale. L'idee est de
permmetre via le developpement economique la preservation de la paix
enbtre les Etats. Grace a un developpement des echanges et
l'accroissement de l'interdependance ceci serait moins enclaint a se faire
la guerre. Bien evidemment le developpement ne date pas de la fin de la
seconde guerre mondiale. On considere traditionnellement que deux
ordres economiques se sont succedés, un vieil ordre economique debutant
avec la ligue hanséatique (association de villes commercantes sur la Mer
du Nord et Baltique mise en place au 13e siecle) passanr par un
liberalisme triomphant au 19e siecle (notamment avec l'industrialisation
de l'Europe) puis tombant dans un desordre general avec la crise de 1929.
a l'issue de ce vieil ordre economique a emergé le nouvel ordre
economique international. Celui ci etait essentiellement capitaliste, son
but etant de preserver les interets occidentaux face a ceux des autres
Etats. En reaction à emerger un nouvel ordre international tiersmondiste,
celui ci à emergé essentiellement dans les années 60 70 lors de
l'independance des Etats d'Asie et d' Afrique. Le principe etant que les
Etats du tiermonde doivent pouvoir se developper economiquement au
meme titre que les pays du Nord (Droit au developpement).

Def:
Institutions: juridiquement parlant, on parle au sens large d'institution d'un
« ensemble de mecanismes et structures notamment juridiques qu
regissent les conduites d'une collectivité donnée. En ce sens, l'institution
n'est pas synonymes d' organisation. D'un point de vue juridique,
l'organisation est une structure formelle dotée d'une personnalité juridique
c'est a dire la capacité de contracter. > ONU, OMC.
International: ethymologiquement, il signifie « entre les nations », c'est a
dire entre les personnes ayant une communauté de langue, d'histoire ou
de culture. L'adjectif international sert a qualifier des rapports, des objets,
des textes qui ont pour origine et vocation de régir des relations entre
deux ou plusieurs nations ou Etats.
Economiques: regroupe tout ce qui concerne la production, la distribution
et la consommation des richesses. Ainsi le terme economique de maniere
generique, permet de regrouper plusierus realités telles que la finance, le
commerce, ou le developpement.

Insitutions:
Elles sont diverses: geographique (mondiales, regionales), numeraires
(G8, FMI,...) et juridique (Banque mondiale, Club de Paris > bailleur de
fonds publiques, renégociation de dettes)

Approche institutionnelle des IEI


> description concrete de son fonctionnement, les organes, afin
d'identifier les acteurs des relations economiques internationalles, les
cooperations

Partie I:
La multiplicité des acteurs de la
mondialisation economique
Pour essayer d'identifier ces acteurs il y a plusieurs approches. Nous
etudierons les acterus a vocations mondials et regionals. L'idee etant
qu'une certaine hierarchisation devrait prevaloir dans le systeme
economique international.
C'est ce qu'on appelle les societes transnationnales selon la denomination
des USA, appelées egalement « firmes multinationnales ». Celles ci ne
sont pas apréhender par l'ordre juridique international. Ce qui veut dire
qu'elles ne produisent pas de normes, dans l'ordre juridique international.
Pourtant, elles sont les principales destinataires de cette mondialisation.
On peut meme dire qu'elles accompagnent la mondialisation notamment
car elles peuvent avoir une activité de lobbying à l'egard des institutions
internationnales (lors cycle de Doha en 2001 > medicaments)

Chapitre 1: les institutions economiques a vocation universel

Section 1:Les insitutions de la famille des Nations Unis

Fondée en juin 45, a San Francisco succedant a la Société des Nations. Elle
a ete cree par la Chatre de St Francisco, son but etant la paix et la securité
internationale. Actuellement, cette organisation compte 197 Etats
membres. Lorsque l'on parle de famille des Nations Unis, on se refere a
toutes les institutions derivées de l'organisation ou celles qui y sont
associées via des accords internationaux. En ce sens, les soeurs de
Bretton Woods en 1944 lorsque furent cree le FMI, et la Banque
international pour la reconstruction et le developpement BERD. Une autre
institution appartenant a la famille sera creee plus tard en 1994 il s'agit de
l'OMC.

LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Ses organes:
54 Etas-membres au Conseil, donc plus restreint que l'assemblée des UN.
Ainsi une designation sur une base geographique est fait au sein de
l'assemblée generale des UN.
14 sieges sont attribués a l'Afrique, 11 a l'Asie, 6 pour l'Europe orientale,
10 pour l'Amerique latine et Caraibes, et 13 pour l'Europe occidentale et
les autres Etats.
Les membres du conseil sont elus par tiers, tous les ans, et ce pour 3 ans.
Cela veut dire que chaque année, 18 Etats sont elus. D'un point de vue
mathematique, les Etats en developpement sont majoritaires au sein de
l'ECOSOC.
Le mode de votation est le meme que celui de l'assemblée generale: 1
Etat 1 voix. Le conseil dispose d'un bureau avec a sa tete un president
(actuellemnt haitien).
Comme le prevoit la chartre des UN, l'ECOSOC peut créer des organes
subsidiaires des lors que le besoin s'en fait sentir pour l'exercice de ses
competences.Il existe actuellement 28 commissions.

Le rôle normatif:
les pouvoirs normatifs sont faibles. Ils disposent de 2 types de
competences essentielles:un rôle consultatif et coordination. Le rôle
consultatif car il peut commander des rapports dans les domaines
economiques, socials, culturels et adresser des recommandations a
l'assemblée generale. Le rôle de coordination car il peut avoir un rôle
centralisateur a la demande des differentes institutions specialisées.
Pouvoir faible car il ne peut pas predre d'actes juridiques contraignants.

Le declin progressif:
dans les annees, il a connu u ncertain enthousiasme de la part des Etas-
membres car il constituait un veritable outil de cooperation tant
formellement que substantiellement. Formellement car il fut le premier
organe ou les ONG pouvaient intervenir et substantiellement car son
domaine d'intervention etait tres large. Mais du fait des lourdeurs
administratives et du fait de l'absence de prise de normes contraignantes,
ce conseil suscite actuellement le desinteret.

Les soeurs de Breton Woods

Le FMI

Deux institutions financiere qui joue desormais un rôle majeur dans le


systeme economique international. Celles ci, furent consus des le depart
comme devant etre complementaire. L'une devait s'occuper de la stabilité
des changes et l'autre de la remise en marche du systeme economique
international. Celles ci, ont chacunes evoluées independamment, mais
ensembles.

La premiere est le FMI (fond monetaire international) et la seconde est la


BERD qui au fil du temps, s'est muée en groupe de la Banque mondiale.

FMI compte actuellement 186 etats-membres, il compte environ 2600


collaborateurs. Le total des cotes-parts au 30 Sept 2007 etait de 238
milliard de dollars americains. Une cote-part represente l'argent placé par
un Etat lors de son admission au sein de l'organisation. Cette cote-part est
calculée essentiellement en fonction du poids economique de l'Etat et elle
doit se rappporter au % totale des cote-parts versées. Ce % determine le
droit de vote de l'Etat.
La specialité du FMI, est assurée la stabilité du systeme monetaire et
financier internationals a savoir le systeme international de paiement, et
de taux de change des monnaies nationales qui rend possible le
commerce entre les Etats.Dans son statut, le FMI poursuit les 4 objectifs
suivants:
-promouvoir la stabilité economique et prevenir les crises
-contribuer a la resolution des crises lorsqu'elle se produisent
-promouvoir la croissance
-alleger la pauvreté

Pour esayer de parvenir a ces objectifs le FMI dispose de plusieurs organes


et de moyens:

Les organes du FMI:


au sommet de la hierarchie du FMI, on trouve le conseil des gouverneurs.
Il est investit de tous les pouvoirs. Il est composé d'un gouverneur par
Etats. Celui est en general le ministre des finances de l'Etat ou le
gouverneur de la Banque centrale de l'Etat. Ce conseil se reunit une fois
par an, en assemblée generale d'ailleurs ces reunions sont en general des
reunions communes au FMI et Banque centrale. Lors de ces reunions, les
gouverneurs examinent les activités du fond pendant l'année ecoulée et
adoptent de grandes decisions politiques du type revisions des statuts ou
admission d'un nouvel Etat-membre.
Il delegue la majorité de ses pouvoirs au conseil l'administration du FMI.
Celui ci, siege en permanence a Washington, composé de 24 membres,
restreint.au sein de ces membres il y a 5 membres permanents: USA,
Japon, Grande Bretagne, Allemagne et France. Mais trois membres sont
devenus permanents au fil du temps, ils sont devenus membres de facto,
Arabie Saoudite, Russie et la Chine. A la tete du FMI, on trouve un
directeur general qui dirige les services et qui preside le conseil
d'administration. En vertu de ce que l'on appelle « un gentlement
agreement », c'est toujours un europeen qui est a la tete du FMI. Et ces
toujours un americain qui est a la tete de la Banque internationale.
Un comité interimaire se reunit 2 fois par an au niveau des ministres des
finances dans le but de faire des propositions quand a l'evolution de la
politique du FMI. De meme au fil du temps, a étté créé un comité de
developpement qui reunit les 24 membres du conseil d'administration, et
qui a un rôle essentiellement consultatif concernant le transfert de
ressources aux pays en developpement. Mais quelque soit l'instance
envisagée, le mode de votation se fait a la ponderation. Ce la veut dire
qu'on tient en compte le nombre de cote-part detenus par un Etat. Il n'y a
aucun de droit de veto au conseil d'administration. Toutes les decisions du
FMI doivent etre adoptées a la majorité qualifiée de 85%.

Les moyens d'intervention du FMI:


ils sont essentiellement de 3 ordres: assistance technique, surveillance, et
operations de prets.
-Assistance technique:
le FMI peut a la demande de l'Etat fournir des conseils afin d'assainir par
exemple le systeme bancaire, reduire les deficits publics.
Concretement l'Etat fait une demande au FMI et l'organisation envoit des
experts qui analysent les données economiques de l'Etat, et font un
certains nombres de recommandations. L'Etat n'est jamais obligé de
suivre ces recommandations, dans le cadre de l'assistance technique.
-La surveillance:
les status du FMI prevoient ce que l'on appelle les consultations annuelles
de l'article 4. Normalement chaque Etat a l'obligation de fournir au FMI de
maniere annuelle, ses principaux indicateurs economiques et un
inventaire des principales reformes mis en place. Le FMI peut decider
d'envoyer certains de ces fonctionnaires dans les Etats afin de verifier
l'exactitude des données transmises. En general le FMI envoit ces experts
dans les pays en developpement qui font l'objet d'operation de prêt.
-Les prets:
dans le cadre des prêt, l'utilisation des ressources du FMI par un Etat, ne
peut se faire que si l'Etat est eligible a l'utilisation de ces ressources. C'est
a se niveau que la cote-part a une importance aussi. Elle a une importance
car elle conditionne la capacité d'emprunt de l'Etat sachant que ce dernier
ne pourra pas emprunter plus de 300% de sa quote-part.le vecteur
juridique de la relation existant entre le FMI et l'Etat est ce que l'on appelle
de maniere tres imparfaite l'accord de confirmation. C'est la traduction du
terme anglais « standby arrangement ». Cet accord fut crée en 1952 et
peut etre defini comme suit: « une decision par laquelle le FMI donne a un
membre l'assurance qu'il pourra conformemment a la dite decision
effectuer les achats aux comptes de ressources generales pendant une
periode specifiée et jusqu'à une concurrence d'un montant specifié ».
Le but de cet accord et de permettre a un Etat, dans des conditions fixés a
l'avance d'obtenir la possibilité d'acheter des devises au FMI au moyen de
sa monnaie nationale, le purshave, et il rachetera sa monnaie au FMI , le
re-purshave.
L'accés au reserve du FMI n'est pas inconditionné. Si les conditions
d'eligibilité sont quasi inexistantes, pour la premiere tranche, c'est a dire
les 25 premiers % de la cote-part, plus l'Etat demandera a avoir acces aux
tranches superieures plus les conditions d'eligibilité seront drasgtiques.
Les conditions demandées dependent a la fois de la situation economique
propre au pays demandeur mais aussi du cadre juridique dans lequel cet
Etat demande un financement. Ainsi le FMI a mis en place depuis les
années 80' plusieurs Facilités qui sont en fait des programmes speciaux.
La plus vieille est la Facilité pour l'ajustement structurel. Celle ci a été
remplacée la Facilité pour la reduction de la pauvreté et pour la
croissance.

La BIRD

Le groupe de la Banque mondiale est semblable a une cooperative dans


laquelle les actionnaires sont les 186 Etats-membres. Les actionnaires
sont represent és par un conseil des gouverneurs qui est l'organe de
decision supreme de la Banque mondiale. Comme pour le FMI, conseil
dispose lui aussi de 24 administrateurs se reunissant toutes les semaines.
Pour le sommet de la hierarchie administrative, il y a le president de la
BIRD, M Zoellick. Il preside le conseil d'administration et c'est le superieur
hierarchique des 10000 fonctionnaires que compte le groupe de la Banque
mondiale.

La multiplicité des organisations membres du groupe:

- Historiquement la premiere est la BIRD.Institution de la Banque qui


collabore avec les pays a revenu intermediaire et avec des pays plus
pauvres mais solvables . Son but est de promouvoir la croissance
economique, reduire la pauvreté, et faire face aux problemes posés par la
mondialisation. « elle contribue a la satisfaction des besoins de
developpement humain et social que les creanciers privés ne financent
pas; elle protege la solidité financiere des emprunteurs en leur fournissant
un appuie en periode de crise; elle a recours a ces propres financement
pour promouvoir des reformes stratégiques et institutionnelles
essentielles ».
- Depuis 1960, il existe une autre insitution specialisée au sein du groupe
dans les prêt au plus pauvre (Agence internationnale de developpement).
Pour y etre membre il faut etre membre de la BIRD. Il y a actuellement
165 membres , elle vise a reduire la pauvreté en accrdant des dons et des
prets sans interet ou avec peu d'interet (0,5%) destiné a financer des
programmes dont le but est la stimulation de la croissance economique. L'
AID est l'un des principaux des baillleurs de fonds pour les 178 Etats les
plus desherités dont 39 se trouvent sur le continenn africain. C'est la
principale source de financement des services sociaux de base dans les
pays les plus pauvres. Alors que la BIRD mobilise l'essentielle de ses
ressources sur les marches internationnaux des capitaux, l'AID est
tributere des contributions des plus riches de ses Etats-membres. Ce qui la
rend tres dependante des pays occidentaux.
- La Societe Financiere Internationalle (SFI), creee en 1956 et compte
actuellement 179 membres. Elle investit et fournit des services de conseil
pour promouvoir des projets durables a la fois economiquement et
commercialement. L'originalité de la SFI, c'est qu'elle peut octroyer des
prets sous certaines conditons a des entreprises privés.
- L'Agence Multilaterale de Garanties des Investissements, creee en 1985,
et compte actuellement 172 membres. Pour en faire parti il faut etre
membre de la BIRD. Les preocuppations relatives a l'investissements et la
perception des risques politiques empechent souvent l'investissement
etrangers directs ce qui enduit qu'une majorite des flux financiers vont
vers une poignee limitée de pays. Elle fournit 3 types de service: une
assurance risque-politique pour les investissements etrangers dans les
pays en developpement, une assistance technique pour ameliorer le
climat d'investissement et promouvoir les possibilités d'investissements
dans les pays en developpement, et enfin lever les eventuels obstacles
pour les investissements futurs.
o Le Centre International pour le Reglement des Differents
Relatifs aux Investissements, creee en 1965 par la convention
de Washington, et compte 140 Etats-membres. Son objectif
principal, est de fournir un cadre de conciliation et d'arbitrage
pour les differents relatifs aux investissements. Le CIRDI,
cherche a eliminer les principaux obstacles a la libre
circulation internationalle de l'investissement privé posé par
les risques non commerciaux. C'est la premiere fois qu'une
personne privée a un droit a agir devant une juridiction
internationale contre un Etat. Aujourd'hui le CIRDI est
considere comme la principale institution de l'arbitrage
international consacré au reglement des differents
investisseurs-Etats.

Le rôle normatif ou les moyens d'interventions de la Banque

- La Banque mondiale dispose de plusieurs instruments conventionnels


pour accomplir son objet social. Il en existe deux principaux: les accords
de prêt appelés accord de credit lorsqu'ils sont octroyés par l'AID et les
accords de garanties.
L'accord de prêt ou de credit est conclus directement avec l'Etat-membre.
L'accord de garantie s'inscrit dans une operation complexe ou l' Etat
garantit un accord conclut entre la banque et un emprunteur qui n'est pas
un Etat. Dans ce cas, l'accord entre la Banque et l'emprunteur est appelé
« accord de projet » et l'accord entre la Banque et l'Etat est appelé
« accord parapluie ». L'AID prete de l'argent a des conditions dites
« concessionnelles » autrement dit, les credits de l'AID ne porte que peu
d'interets et les remboursements sont etalés sur une periode allant de 35
a 40 ans. De puis sa creation, l'AID a accordé un peu plus de 200 milliard
de dollars au rythme de 10 milliard par an. Comme les ressources de l'AID,
elle a mis en place des criteres admissibilité:
-la pauvreté: celui ci est defini en fonction du revenu national brut par
habitant. Pour l'année fiscale 2010, est considéré comme pauvre, un Etat
dont le RNB/hab est inferieur ou egal a 835 dollars par an.
-l'absence de solvabilité permettant d'emprunter selon les criteres du
marché. Ce qui est le cas de 78 Etats.

L'OMC

Le 1/01/95, elle est le fruit des accords de Marrackech signée en 94 et


compte actuellement 153 Etats-membres. Elle n'est pas la premiere
organisation a encadreer le commerce international. En effet des 1948, le
GATT fut mis en place.

La marche vers l'institutionnalisation du GATT a l' OMC.

De 1948 a 1994, le GATT a constitué les regles regissant une grande


partie du commerce mondial. C'est pendant cette periode que le
commerce international a enregistré ses taux de croissance les plus
elevés. Mais le GATT n'etait qu'un accord provisoire. Il visait a mettre en
place a coté des soeurs de Bretton Woods, une troisieme organisation qui
s'occuperait du volet commercial. Plus de 50 Etats ont signé en 1948, la
chartre de La Havanne portant institution de l'organisation internationale
du commerce. Mais cette chartre n'est jamais entré en vigueur
notamment du fait du blocage du senat americain. Pendant pres d'un demi
siecle, les principes du GATT sont restés inchangés. Les resultats obtenus,
en matire commerciale, ont été rendu possible par plusieurs series,
plusieurs cycles de negociation denomés les « round ». Les plus grands
progres realisés en matiere de liberalisation du commerce ont ete
accompli lors du round des 60' appelé aussi Kennedy Round. Dans les 70',
le Tokyo Round a tenté de remedier aux obstacles du commerce autre que
les droits de douanes. Enfin, a partir de 1986, s'ouvre l'Uruguay Round qui
debouchera en 1994 sur la creation de l'OMC.

Les organes de l'OMC

Toutes les grandes decisions sont prises par l'ensemble des membres soit
a l'echelle des ministres soit au niveau des ambassadeurs. Les decisions
sont normalement prises, par concensus avec l'accord de tous les
membres. L'OMC est une organisation tres differente du FMI et la Banque.
Devant les difficultés devant le concensus, a immergé l'idee de creer un
conseil d'administration comme dans le cadre du FMI ou de la Banque.
L'autorité supreme de l'OMC est la conference ministerielle. Elle doit se
reunir au moins une fois tous les deux ans. Elle est abilitée a prendre des
decisions sur toutes les questions relevant de tout accord commercial
multilateral. Cette conference ministerielle, les Etats membres de l'UE sont
representés par une seule et meme personne, le commisaire europeen au
commerce. En dessous de la conference ministerielle c'est le conseil
general. Celui gere les activités courantes de la conference ministerielle et
est composé de tous les Etats membres et il s'acquitte des fonctions de
trois organes: le conseil general stricto-sensu, l'organe des reglements des
differents et l'organe d'examen des politiques commerciales. En dessous
du conseil ministerielle, il y a un troisieme niveau, il existe un conseil pour
chaque grand domaine du commerce. Il y en a trois: le conseil du
commerce des marchandises, le conseil du commerce des services et le
conseil des aspects des droits de proprietes intellectuelles qui touchent au
commerce. Comme leur l'indique ces conseils sont chargés de surperviser
le fonctionnement des accords de l'OMC relatif a leur domaine respectif.
A la tete de l'OMC, on trouve le directeur general qui est le chef de
l'administration de l'OMC sachant qu'il y a 550 personnes qui y travaillent,
et c'est avant tout un negociateur. Le DG est Pascal Lamy.

Le rôle normatif de l'OMC

C'est avant tout un cadre de negociations, c'est a dire un lieu ou les


gouvernements se rendent pour essayer de resoudre leur probleme
commerciaux. L'OMC accueille actuellement une nouvelle serie de
negociations que l'on appelle « le programme de Doha » lancée en 2001.
Lorsque les pays se sont heurtés a des obstacles au commerce, et ont
voulu les reduire, souvent les negociations ont contribué a liberaliser le
commerce. La liberalisation du commerce, n'est pas la seul politique
l'organisation car celle ci autorise le maintien d'obstacle pour proteger les
consommateurs ou empecher la propagation de maladies.
Si c'est avant tout un cadre de negociation l'OMC est aussi un ensemble
de regles: il existe a l'heure actuelle 7 accord au sein de l'OMC. Le premier
de ceux ci est le GATT toujours en vigueur appelé desormais GATT 94, le
deuxieme de ces accords est l'accord general sur les services que l'on
appelle GATS, le troisieme est l'accord sur l'agriculture, le quatrieme est
l'accord sur les mesure saniatire et phyto-sanitaire, le cinquieme accord
est celui sur les aspects du droit de propriété intellectuelle liée au
commerce, le sixieme est l'accord sur les mesures concernant
l'investissement lié au commerce, et le dernier accord porte sur les
obstacles techniques liés au commerce. Ces 7 accords ont pour but de
reguler voir de reglementer le commerce international. Il pose des regles
contraignantes c'est a dire obligatoires sous peine de recours devant une
juridiction mis en place par les accords de Marrackech l'organe de
reglements des differents.
Cet organe est une sorte de tribunal constitué sous la forme d'un panel de
trois personne. Il a pour mission d'examiner a la lumiere des accords de
l'OMC, la question de droit portée par un Etat ou des Etats membres
devant lui et de faire des constatations afin d'aider l'ORD a formuler des
recommandations. Il y a toujours une possibilité d'appel devant l'organe
d'appel de l'OMC. Les decisions de ce dernier sont directement executoires
cela veut dire qu'il n'y a plus de recours possible. L'une des ses faiblesses
c'est qu'il ne dispose d'aucun moyen contraignant pour obliger un Etat a
se conformer a ses decisions. Il existe un juge pour controler la correcte
application des accords OMC est un pas en vant vers un plus grand
respect des accords internationnaux.

SECTION 2: LES INSTITUTIONS TRANSREGIONALES

Ces institutions ont pour vocation de rassembler les Etats provenant de


differents continents sans pour autant avoir comme objectif de reunir la
totalité des Etats. Elle n'aspire pas a l'universalité. Les organisations dont
il s'agit sont des insitutions intergouvernementales. On les classe en deux
categories, celles qui ont une vocation multiple c'est a dire des
competences transversales, et celles qui ont une competence plus
particiuliere a vocation sectorielle

1.Les institutions transregionales a competences transversales: l'exemple


de l'OCDE

L'ocde peut etre qualifié d'institution a competences transversales car elle


a 5 principaux axes d'intervention: l'economie, l'envirronement, questions
sociale, l'energie et l'aide au developpement.
L'OCDE compte actuellement 30 Etats membres provenant de tous les
continents. En mai 2007, les pays membres ont ouvert des discussions
pour l'adhesion a l'organisation de 9 nouveaux Etats. En decembre 2008, 5
de ces 9 Etats etaient pre-qualifiés, le Chili, l'Estonie, l'Israel, la Russie et
la Slovenie. A la difference de la plupart des organisations internationales,
devenir membre de l'OCDE ne releve pas d'une procedure automatique.
L'adhesion est conditionné.

1. De l'OECE a l'OCDE

Il a été cree en 1947, afin d'administrer l'aide americaine et canadienne


dans le cadre du plan Marshall pour la reconstruction de l'Europe. L'OCDE
a succedé formellement a l'OECE en 1961.
Le siege de l'organisation se trouve a Paris. Depuis 1975, elle a pour
mission d'aider les gouvernements a realiser une croissance durable de
l'economie et de l'emploi et de favoriser la progression du niveau de vie
des pays membres tout en maintenant la stabilité financiere. La
convention portant creation de l'OCDE lui donne aussi pour mandat de
favoriser une scene d'expansion economique dans les autres pays et de
contribuer a la croissance du commerce mondial sur une base
multilaterale et non discriminatoire.

2. Le conseil de l'OCDE

le conseil est l'organe decisionnel de l'organisation. Il se compose d'un


representant par pays membre auquel il faut ajouter un representant de
l'UE. Le conseil se reunit regulierement au niveau des representants
permanents aupres de l'OCDE et adopte ses decisions par concensus.une
fois par an, le conseil de l'OCDE se reunit au niveau des ministres pour
discuter des grands problemes du moment et fixer la politique de
l'organisation. En dessous du conseil il existe des comités spécialisés dans
les domaines competences de l'organisation. L'OCDE compte environ 200
comités, environ 40000 hauts-fonctionnaires des adiministrations
nationales participent chaque année aux reunions de ces comites. L' OCDE
dispose d'un organe administatif, le secretairiat, 2500 fonctionnaire y
travaillent et le secretaire general actuel est mexicain, Gurria.

3. Le rôle normatif de l'OCDE

Il est assez restreint et faible. Son rôle essentiel consiste dans l'adoption
de principe directeur que les Etats s'engagent a respecter volontairement,
notamment l'OCDE a adopté des principes directeurs concernant le
deliement de l'aide. Ces principes directeurs ne sont pas contraignants. Ce
sont des comportements que les Etats membres s'engagent a respecter.
L'OCDE adopte aussi des conventions cadres qui elles sont contraignantes
notammen la convention de 2003 sur la lutte de la corruption. Mais la plus
grande plus-value de l'organisation reside dans l'etablissement de
previsions economiques a court et moyen terme par le biais de la collecte
et de l'analyse des données fournies par les comités et par les Etats
membres l'OCDE constitue une veritable matrice des previsions
economiques et statistiques. L'OCDE a juridiquement parlant peu de
pouvoir mais c'est une organisation majeure du systeme economique
capitaliste actuel.

2. Les institutions transregionales a vocation sectorielle: le


cas de l'OPEP

En matiere d'institution economique internationales ce sont developpées


des organisations dont les competences bien etant specifiques peuvent
avoir une influence importante sur le systeme economique international. Il
s'agit notamment du cas de l'organisation des pays exportateurs de
petrole. Il a été cree le 14 septembre 1960 lors de la conference de
Bagdad a l'initiative de 5 Etats que sont l'Arabie saoudite, Iran, Iraq,
Koweit et Venezuela.. avant 1960, la prospection, l'extraction et la
production de petrole etait uniquement exercé a ce sont qu'on appelle des
cartels, les grandes compagnies petrolieres majoritairement anglo-saxons.
L'OPEP est né en meme temps du nationalisme arabe, c'est a dire avec
l'idee qu'il fallait permettre aux Etats disposant de richesses naturelles de
pouvoir les gérer a leur convenance. Au depart il y avait 5 membres,
aujourdhui ils sont 13. Seul un Etat qui fut membre de l'OPEP s'est retiré
definitivement, il s'agit du Gabon.

1. Les organes de l'OPEP

L'organe plénié est la conference de l'organisation de l'OPEP qui est


l'autorité supreme. Cette conference se reunit en generale 2 fois par an en
mars et en septembre, mais elle peut se reunir de maniere extraordinaire
si la situation le demande. La conference est responsable de la formulation
de la politique generale de l'organisation et des orientations de cette
politique. On trouve au sein de l'OPEP, un conseil des gouverneurs. Il
existe un gouverneur pour chaque Etats membre. Ce conseil est chargé du
suivi des decisions adoptées par la conference. C'est lui qui determine le
budget de l'organisation. Le secretariat de l'OPEP est basé a Vienne

2. Les moyens d'intervention de l'OPEP

Ces moyens d'interventions sont de trois ordres:


-le premier moyen d'action qui a ete engagé au sein de l'organisation est
le developpement de la nationalisation des moyens production.
-le deuxieme moyen concerne le prix du petrole essentiellement a tort, on
considere que l'OPEP a participé a la hausse du prix du barile dans les
années 60 et 70. lors de la guerre du Kipour en 1973, les pays de l'OPEP
ont decide de suspendre les livraisons de petrole au pays soutenant
l'Israel. Et en 1980, a la suite du second choc petrolier, l'OPEP a reussi a
maintenir un prix du baril stable alors que la demande avait fortement
diminué.
-le troisieme concerne le contrôle de la production, elle detient l'essentiel
du petrole mondial, 77% des reserves disponible environ 915 milliard de
bariles. Comme elle ne fixe plus le prix, le seul moyen dont dispose l'OPEP
pour faire pression sur les pays importateurs c'est la mise en place de
quotas de production.

3. Les remises en cause


De nombreux pays exportateurs n'en font pas partie: Novege, USA, Russie.
De plus il y a une contestation interne de cetains Etats qui ont poussés a
la creation d'une autre organisation, l'organisation des pays africains
exportateurs de petrole. Enfin, le moment critique de la remise en cause
de l'OPEP est la guerre du Golfe en 1990 .

SECTION 3: LES GROUPES OU FORA INFORMELS

Irruption a l'apres guerre. Rapidité de leur mise en place. Economie en


perpetuelle evolution.
A l'origine de leur constitution, il y a toujours une volonte politique, les
Etats ne veulent pas etre contraints au sens juridique du terme dans leur
action. Ils souhaitent donc pouvoir les faire et les defaire au gres de leurs
interets. Ce qui explique, une logique institutionnelle souple.

LE G8
Le G8 a etait cree en 1975 a l'inititive de Valery Giscard d'Estaing lors du
sommet de Rambouillet. A en sa creation il n'y avait que 6 Etats: GB, All,
It, Jap, USA et Fr. Puis Can en 1976, et depuis 2003 c'est la Russ qui
devient le 8e membre. Il s'agit d'un groupe de discussion entre les chefs
d'Etat des pays les plus industrialisés. En 2007, le G8 ne recouvrait que
13% de la pop mondiale mais produisait 58% du PIB mondial. C'est une
presidence tournante presidee chaque année par un Etat different. C'est
un groupe a orientation economique, son but est d'identifier les mesures a
prendre pour favoriser une mondialisation la moins risquée possible. Le G8
est devenu l'embleme du certaine forme de mondialisation
capitaliste.c'est la raison pour laquelle il est la cible chaque année des
« alter-mondialiste ».
Le sommet de Pittsburg du 25 Sept 2009 a fortement reduit son rôle.
Desormais le G8 aura pour fonction principale de s'occuper des questions
diplomatiques. En effet, les problemes notamment economiques et
politiques liés a la mondialisation sont transferés a un autre groupe le
G20.

LE G20
Il a ete mis en place en 1999 et a pour vocation initiale de constituer a un
forum de cooperation et de concertation sur les questions qui relevent du
systeme financier international. Il permet aux pays industrialisés et aux
pays emergeants de favoriser la concertation et l'examen des politiques
economiques en vue de promouvoir la stabilité financiere internationale et
de rechercher des solutions communes. Arg, Aus, Ar Saou, Afr du Sud, Bre,
Ch, Coree du Sud, Inde, Indo, Mex, Turq, UE. Ce groupe est plus
representatif de la diversité des situations politiques, economiques et
geographiques des Etats participants a la mondialisation.c'est l'une des
raisons pour lesqelles a la suite du sommet de Londres d'Avril 2009, il
ressort en tant que grand vainqueur du sommet de Pittsburg. Cela etant
certains groupes d'Etat ne sont pas representés au sein du G20. Il existe
d'autre groupe plus representatif le G177.

Le G77 ou Non-alignés
Cree le 15 Juin 1964, forum economique. Au depart il y avait 77 et
maintenant 130. Le groupe des non-alignés, a pour but d'etre une force de
contre proposition face a la mondialisation tel que souhaités par les pays
industrialisés. Il a pour vocation de representer, de defendre les points de
vue et interets des pays dit « du Sud » dans toutes organisations du
systeme des NU. Un autre de ses buts et de favoriser la cooperation Sud-
Sud.

Le Club de Paris
Il s'agit d'un groupe informel de creancier publique dont le rôle est de
trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement
des pays endettes. Au sein de ce club, les creanciers publics decident sous
conditions de reechelonner voir d'annuler partiellement la dette publique
des Etats debiteurs. Depuis 1956, le CDP a signé un peu plus de 400
accords relatifs a 85 Etats endettes. Depuis 1983, le montant total de la
dette couverte par ces accords s'eleve a 511 milliards de dollars. On
l'appelle CDP car le secretairiat de ce groupe est situé a Bercy.

Le Club de Londres
Ce club est un groupe informel de creanciers bancaires privés qui
s'occupent de la dette publique des Etats. La premiere reunion a eu lieu en
1976 et concerné la dette du Zaire (Republique Democratique du Congo).
Il se reunit uniquement pour une serie de negociations avec un Etat
debiteur. Il n'y a donc aucune permanence. Les negocaitions sont en
general dirigées par une institution financiere et elles reunissent l'Etat et
les banques ou fonds d'investissement. Contrairement au CDP, ce club ne
procede pas a l'annulation de dette mais seulement a leur
reechelonnement.

Le Conseil de stabilité financiere


Cree en 1999, son but etant de rassembler les autorités monetaires et
financieres, les superviseurs et regulateurs des grandes places financieres
en vue d'apprecier les facteurs conjoncturels et structurels de vulnerabilité
et les dynamiques du systeme financier mondial. L'idee qui a presidee a la
creation de ce forum est la suivante: il est apparu necessaire d'associer les
acteurs quotidiens du systeme finacier et monetaire aux decideurs
politiques afin d'accroitre le contrôle et la regulation du systeme financier
international.
A- Le point commun des organes reduits

Il y a peu de permanence dans ces fora informels. Ils se reunissent une a


deux par ans maximum lors des « sommets ordinaires ». certains d'entre
eux disposent d'un secretairiat comme le CDP mais la majorité n'a pas de
structure institutionnelle permanente comme le CDL ou le G8. La volonté
politique de disposer de peu ou pas d'organe reside dans la souplesse
voulue par les Etats pour ses groupes.

B- Des moyens d'interventions a contraignances (obligatoires) variables

Certains moyens d'interventions de ces forums ne sont pas juridiquement


obligatoires alors que d'autre le sont. Les accords relatifs a la tete
concluent dans le cadre du CDP ou du CDL sont obligatoires. C'est a dire
que l'Etat soumis a un accord de reechelonnement est tenu sous peine de
sanctions de respecter ces accords. A contrario, les decisions prises dans
le cadre du G8 ou du G20 ne sont pas obligatoires. Il s'agit essentiellement
d'une obligation morale, de comportement mais certainement pas d'une
obligation juridique. Ainsi par exemple, lors du sommet de Glenneagles en
2005 au Royaume Uni, le G8 s'etait engagé a procure au continent africain
25 milliard de dollar d'aides au developpement. En Mars 2009, rien n'a été
versé.

La recherche d'une cooperation entre les differentes institutions.

A- Une opposition entre les groupes et les fora

L'opposition etait particilierement marqué entre le G8 et le G77. Cette


opposition se chrystalisait notamment sur la reglementation des activités
des societes transnationales. En effet, le G77 militait depuis 1970' pour la
mise en place d'une reglementaion internationale concernant les STN et
plus particulierement le necessaire respect par celles ci des droits de
l'homme. Les seules reglementations qui avaient ete prises concernées un
domaine bien specifique celui de l'organisation internationale du travail.
Mais ces conventions OIT prisent sous l'impulsion des pays en
developpement n'etaient pas ratifiees par les pays developpés. Les
frontieres ont commencé a bouger avec la constitution du groupe BRIC
(Bre, Russ, Ind, Chi), ces pays constituaient un veritable contre pouvoir au
groupe des pays industrialisés notamment du fait du poids economique en
croissance exponentielle de la Chine. Cette contre-offensive transparait
notamment dans le cadre des discussions du cycle de Doha de l'OMC car
ces Etats s'erige en protecteur des pays en developpement.

B- La recherche d'une convergence

C'est plus une convergence subie que voulue. Les pays emergents
constituent desormais les moteurs de la croissance economique. C'est
l'une des raisons pour lesquelles que le G20 est né et qu'il va accroitre son
importance dans le systeme economique international dans les prochaines
années. Les Etats membres du G8 se sont rendus compte notamment lors
de la crise debutée en Septembre 2008 qu'il ne pourrait se passer a
l'avenir des pays emergents et notamment la Chine.

CHAPITRE 2: LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES A VOCATION


ECONOMIQUES

C'est un phenomene ancien bien anterieur aux organisations actuelles.


Mais leur multiplication date surtout des années 1950' lorsque sont
apparus notamment les communautés europeennes. Ils existent plusieurs
classifications de ces organisations regionales economiques soit d'un point
de vue sectoriel ou formel. Ici on envisagera une classification sectorielle
en faisant une dicotomie entre les organisations regionales relatives a
l'investissement et celles a vocation commerciale. Avant de les etudier il
paraît necessaire de se poser la question de la place de ces organisations
regionales dans le systeme economique international: est ce que ces
organisations constituent un renforcement ou une nuissance a la
cooperation internationale? En effet, la multiplication des organisations
regionales est susceptible de nuire a la coherence de l'action
internationae. Il y a un risque de scissiparité (division successive jusqu'à la
disparition). A contrario, le regionnalisme peut constituer la premiere
marche vers la constitution d'un ordre mondial. La pratique montre que les
regles economiques utilisées d'une region a une autre ont tendance a
converger. Les regions economiques cooperent, discutent afin de mettre
en place des normes dont le contenu est quasi identique. Il y a donc une
logique systemique notamment en matiere commerciale. En effet dans ce
domaine, quelque soit la region envisagée, 5 etapes se succedent:
- mise en place d'une zone de libre echange
• mise en place d'une union douaniere
• mise en place d'un marché commun
• mise en place d'une union economique
• mise en place de l'integration

SECTION 1 Les organisations regionales relatives a l'investissement


Ces organisations regionales sont multiples. Chaques regions disposant
d'une ou pluseiurs institutions financieres ayant un interet dans le
domaine de l'investissement.

1. Les organisations regionales europeennes

Il existe sur le continent europeen deux institutions majeures qui traitent


de l'investissement. La premiere, a la fois hsitoriquement et
quantitativement, est la Banque europeenne d'investissement, BEI. Et la
seconde c'est la banque europeenne pour la reconstruction et le
developpement.

1. LA BEI

Premiere banque multilaterale du monde, en 2008 la BEI a accordé 59,3


milliards d'€ de prets. Elle est l'institution financiere de l'UE. Creee en
1958 a la suite du Traité de Rome, portant creation des communautés
economiques europeennes. D'un poitnde vue insitutionnelle on trouve a la
tete de la BEI un conseil des gouverneurs qui est l'organe politique de la
Banque et qui est composée de 28 membres. D'un piont de vue pratique
se sont les ministres des finances qui siegent au conseil des gouverneurs.
En dessous de ce conseil, il y le conseil d'administration composé
egalement de 28 administrateurs qui adoptent leurs decisions a la
majorité d'au moins un tiers des etatsmembres, representant au moins
50% du capital souscrit. Pour assurer la gestion quotidienne de la BEI il a
ete cree un comité de direction composé de 9 membres, a sa tete le
directeur de la BEI. Cette banque octroit 2 types de prets:
-pret individuel, se sont des prets qui peuvent etre demandés par des
personnes privés ou publiques pour une duree variable de 12 ans max
pour le secteur de l'industrie et pour une duree de 20 a 30 ans pour le
secteur des infrastructures. En general, les prets sont accordes en € mais
ce n'est pas une obligation. Le taux d'interet est fixé par la banque et peut
etre fixe, variable, ou revisable.
-Les prets globaux: se sont des lignes de credit mise a la disposition de
banque ou d'institutions financieres qui retrocedent les fonds a l'appui de
projet d'insvestissement de petites et moyennes entreprises repondant
aux criteres de la banque.
La BEI concentre son action sur le secteur minier, industriel, agricole et
energetique. Depuis plus de trois ans, la BEI, participe activement a la
politique europeenne de cooperation et d'aide au developpement dans les
pays ACP (Afrique, caraibes, pacifique). C'est un groupe car en son sein a
été creee le fond europeen d'investissement. Par le biais de ce fond sont
octroyés des prets concessionnels aux pays tiers non membres de l' UE.

1.2 La BERD

Creee en Mai 1990, dont le precurseur est l'ancien president de la


Republique Mitterand. Le but etait a la suite de la chute du mur de Berlin,
de faciliter le passage des pays de l'europe de l'Ouest d'une economie
planifiée a une economie de marché. Le siege de cette banque est situé a
Londres. Elle est rentrée en fonction en Avril 1991.
Cette banque emet des emprunts sur le marché international qui lui
servent a financer ou a cofinancer des investissements soit par le biais de
prets soit par le biais de prise de participation qui favoriseront la transition
vers une economie de marché dans les PECO (pays d'europe central et
oriental) dans les pays de l'ex URSS et en Mongolie. Contrairement a de
nombreuses insitutions financieres notamment le FMI et la BM, la BERD
accorde des prets en tenant compte de facteurs politiques. En effet elle
n'accorde des prets qu'aux pays « qui s'engagent a respecter et mettre en
pratique les principes de la democratie pluraliste, du pluralisme politique
et de l'economie de marché qui s'engagent a favoriser la transition de
leurs economies vers des economies de marché et qui s'engagent a
promouvoir l'initiative privé et l'esprit d'entreprise. Ceci veut dire que la
BIRD peut refuser des prets aux pays qui ne respectent pas les 10
principes. Actuellement 3 pays connaissent des relations difficiles avec la
BERD a savoir l'Ouzbékistan, le Turkmenistan et la Bielorussie. En 2006, la
BERD a investit environ 5 milliards d'€ dans 300 projets differents. Elle est
composée de 53 membres ayant ratifiés la convention de Londres.

2- Les organisations regionales africaines relatives a l'investissement

Il existe actuellement une institution multilaterale continentale relative a


l'investissement. Il s'agit de la Banque Africaine de Developpement, BAD.
Il faut toutefois noter qu'a cote de cette insitution a ete mise en place une
autre organisation appelée NEPAD (Nouveau partenariat pour le
developpement de l'Afrique). Il ne s'agit proprement parlée d'une
organisation mais plus d'un engagement pris par certains chefs d'etat afin
d'attirer des investissements. Mise en place en 2001, a l'issue du sommet
des chefs d'Etat de l'Union Africaine. La BAD a pour actionnaire 77 etats,
53 du continents et 24 exterieurs. Son projet est de promouvoir le progres
technique et social dans tous ce qu'on appelle les PMR (pays membres
regionnaux). Comme le groupe de la Banque mondiale, son objectif est de
reduire la pauvreté et promouvoir la croissance economique mais de
maniere plus localisée sur le continent africain. Elle finance plusieurs type
de projet: les personnes susceptibles d'etre beneficiaires de ces prets
relevent soit du secteur public( cadre d'un ajustement structurel) soit du
secteur privé. La BAD a ete cree en 1964 et son siege etait a Tunis. Elle
dispose du conseil des gouverneurs comprenant un representant de
chanque etat membre. Il y a un conseil d'admisnistration composé de 18
administrateurs dont 12 sont choisis parmi les PMR. Ce conseil est dirigé
pour un mandat de trois ans. A la tete de la banque on trouve un president
qui doit etre africain il est elu pour un mandat de 5 ans.
Depuis la crise de 1980, la banque avait perdu toute credibilité et etait
consideree comme inefficace. En effet sous l'effet conjugué de la hausse
du petrole et de la baisse importante du prix des matieres premieres la
majorité des etats emprunteurs n'a plus pus honorer sa dette. Il y a eu
donc une hausse vertigineuse des arrierees de la banque. 1995, situation
insoutenable. L'election d'un nouveau president en 1995 a provoqué une
reorientation de la politique de la BAD. Il proposa au CA de ne plus preter
d'argent aux pays peu ou pas solvables, concretement cela voulait dire
que desormais 39 Etats sur les 53 ne pourraient plus avoir acces aux prets
de la Banque. En effet, on parle desormais de groupe de la BAD car se
sont developpeés deux autres insitutions que sont le fond africain de
developpement FAD et le fond special du Nigeria FSN. Le FAD a à sa tete
un conseil des gouverneurs et un conseil d'administration. Les fonds dont
disposent le FAD sont reconstitués tous les trois ans par 26 etats
donnateurs. Actuellement on est sous l'emprise du FAD11 qui cours de
2008 a 2010, et qui est doté de 8,7 milliards de dollars. Le FAD octroit des
prets concessionnels sans interets pour une duree pouvant aller jusqu'à 50
ans. En 2008, la BAD a accordé 5,2 milliard de prets.

3- Les institutions regionales asiatiques

Il existe en matiere d'investissement essentiellement une insitution


regionale qui est la Banque asiatique de developpement, BASD. Elle a ete
creee en 1966, pour soutenir le developpement economique et social des
pays d'Asie et du Pacifique. Comme toutes les autres banques de
developpement, elle a un rôle purement financier en fournissant des prets
mais uniquement aux pays regionaux, PMR et elle a un rôle d'assistance
technique. 67 actionnaires, dont 48 du continent. Celui ci compte 3,8
milliard d'hab dont la moitié vis avec moins de 2 dollars par jour. Ceci
implique que la tache de la Bnaque est immense notamment ce qui
concerne la reduction de la pauvreté. L'organe supreme de cette banque
est le conseil des gouverneurs et le conseil d'administration composé de
12 membres dont 8 doivent etre des PMR. Le siege de l'organisation est
situé a Manille et de maniere traditionnelle le president de la BASD est
Japonnais. Cette banque a peu de visibilité meme si elle a permit le
financement de certains grands projets comme la construction d'un
pipeline trans-afghanistan, d'un programme regionale concernant le grand
Mekong.

4- Les insitutions regionales americaines

La banque Inter-americaine de Developpement, BIAD. Creee en 1959,


visant a reduire la pauvreté et le developpement economique du
continent. Lorsqu'elle fut constituée elle etait en terme de chiffre bien au
dela de ce qui avait cours dans les autres regions notamment au niveau
europeen. La BIAD dispose de 47 actionnaire dont 26 PMR. A la tete de
l'organisation on retrouve un conseil des gouverneurs et un CA de 18
membres dont 12 sont des PMR. Le siege de la BIAD est a Washington. Les
projets qu'elle finance tende a favoriser la competitivité economique, la
modernisation de l'Etat, la prise de mesure social, et encourage
l'integration economique regionale. Elle n'accorde des prets qu'aux 26
Etats d'Amerique Latine et Caraibes a l'exception notable de Cuba. La
plupart des prets qu'elle accorde sont assorties de taux d'interet qui
prenne en compte le cout de l'emprunt sur les marches financiers mais
elle peut aussi octroyer des prets concessionnels. Ses succes les plus
significatifs resident dans l'evolution de certains indicateurs notamment la
scolarisation, la nutrition ou l'esperance de vie.
SECTION 2: Les organisations regionales a vocation commerciales

Elles sont multiples qu'en a leurs objectifs. En effet il existe plusieurs


moyens de commercer. Certaines organisations ont une simple vocation
libre-echangiste, dont l'objectif est de supprimer des freins au
developpement du commerce entre les etats membres comme faire
disparaître les droit de douanes ou les quotas. D'autres organisations
peuvent avoir comme vocation l'integration des marchés des etats
membres c'est a dire qu'ils souhaitent aller plus loin que le libre echange
en definissant en commun et de maniere harmonieuse leur politique
economique.

1- Les organisations regionales a vocation libre-echangiste

a/ ALENA
L'ALÉNA résulte de l'extension d'un accord précédant qui ne concernait
que le Canada et les E.U : l'ALE (« Accord de libre-échange »), dont il
reprend une bonne partie des principes.
Les négociations ont été lancées par le gouvernement des États-Unis sous
la présidence de George Herbert Walker Bush , avec le représentant du
gouvernement canadien, Brian Mulroney et son homologue mexicain, le
président Carlos Salinas de Gortari. L'Accord a été signé le 17 décembre
1992 et est entré en vigueur le 1er janvier 1994.
Bien qu'il soit en partie une réponse au Traité de Maastricht qui a été
signé le 7 février 1992, l'ALÉNA, qui avait commencé par l'établissement
d'un Marché commun, n'a pas vocation à créer des institutions
supranationales à pouvoir législatif, comme l'Union européenne, étant plus
proche d'un traité international d'ordre économico-financier. Depuis son
instauration, la plupart des produits grand public du continent nord-
américain sont livrés avec des informations en trois langues : anglais,
espagnol et français.
Objectifs de l’ALÉNA :
• Éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges
transfrontaliers des biens et des services,
• Assurer les conditions d’une concurrence équitable dans la zone de
libre-échange,
• Augmenter substantiellement les occasions d’investissement au sein
des trois pays membres,
• Fournir une protection et une application adéquate des droits de
propriété intellectuelle dans chacun des territoires,
• Adopter des procédures efficaces de mise en œuvre,
d’administration conjointe et de résolution des litiges,
• Approfondir la coopération trilatérale pour étendre les bénéfices de
l’accord.
• Protection de l'environnement et des conditions de travail.
b/ AELE
Les membres actuels de l'AELE sont :
• Islande (adhésion en 1970)
• Liechtenstein (adhésion en 1991)
• Norvège (membre originel)
• Suisse (membre originel)
L'accord de l'Espace économique européen - entré en vigueur en 1994 -
est venu approfondir les relations entre certains Etats de l'AELE (Islande,
Liechtenstein et Norvège) et l'UE. La Suisse, après avoir participé aux
négociations et signé l'accord, ne l'a pas ratifié, suite à un refus exprimé
par le peuple dans une votation. Toutefois, depuis, la Suisse a conclu des
accords bilatéraux avec l'UE, mais en-dehors des mécanismes de l'Espace
économique européen.

c/ ASEAN
L’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) est une
organisation politique, économique et culturelle regroupant dix pays d'Asie
du Sud-Est. Elle a été fondée en 1967 à Bangkok (Thaïlande) par cinq pays
dans le contexte de la guerre froide pour faire barrage aux mouvements
communistes, développer la croissance et le développement et assurer la
stabilité dans la région. Aujourd'hui, l'association a pour but de renforcer
la coopération et l'assistance mutuelle entre ses membres, d'offrir un
espace pour régler les problèmes régionaux et peser en commun dans les
négociations internationales. Un sommet est organisé chaque année au
mois de novembre. Son secrétariat général est installé à Jakarta
(Indonésie).
N.B. : on emploie désormais plus couramment le sigle anglais ASEAN
(Association of Southeast Asian Nations) bien que le sigle officiel français
soit ANASE. Le sigle ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique)
n'est plus utilisé.
En 2005, les pays de cette organisation représentaient :
• 558 millions d'habitants (environ 10% de la population mondiale)
• 862 milliards $USD de PIB
• 26 milliards $USD d'investissements étrangers
L'ASEAN a été fondée par cinq États, principalement de l'Asie du Sud-Est
maritime : Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour, et Thaïlande. Le
Brunei les rejoints 6 jours après son indépendance du Royaume-Uni le 8
janvier 1984. Le Vietnam entre en 1995, suivit du Laos et de la Birmanie le
23 juillet 1997 et du Cambodge le 30 avril 1999.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a le statut d'observateur depuis 1976 et
réfléchit à une possible candidature. Le 23 juillet 2006, le Timor oriental a
posé sa candidature et pourrait devenir membre d'ici à 2012. L'Australie
est aussi intéressée mais certains pays membres s'y opposent.

2- Les organisations regionales a vocation d’integration

A/ UE

CEE :

Le traité de Rome, signé le 25 mars 1957 : les « six » pays décident d'aller
plus loin dans la coopération. Les domaines économiques, mais aussi
politiques et sociaux, sont concernés. Le but est d'aboutir
économiquement à un « Marché commun » permettant la libre circulation
des personnes, des marchandises et des capitaux. La Communauté
économique européenne (CEE) est l'entité internationale, de type
supranational, instituée par le traité de Rome, et se dote d'une capacité
autonome de financement, indépendante du plan Marshall concerté dans
l’OECE. Ce traité fonde également une troisième communauté européenne
d’une durée indéfinie, l’Euratom ou Communauté européenne de l'énergie
atomique (CEEA), entre les membres des deux autres communautés (la
CECA originelle et la nouvelle CEE.)

CE :

Le traité de Lisbonne est un traité signé le 13 décembre 2007 à Lisbonne


entre les 27 États membres de l'Union européenne, qui transforme
l'architecture institutionnelle de l'Union.
Ce traité a été préparé au second semestre 2007 par une conférence
intergouvernementale (CIG) constituée pour pallier la non-ratification du
traité établissant une constitution pour l’Europe de 2004[1].
À la différence du traité constitutionnel de 2004, qui remplaçait les deux
grands traités par un texte nouveau, le traité de Lisbonne conserve les
traités existants tout en les modifiant en profondeur :
• le traité instituant la Communauté européenne (Rome, 1957) qui est
rebaptisé « traité sur le fonctionnement de l’Union » ;
• le traité sur l'Union européenne (traité de Maastricht) de 1992.
La date d'entrée en vigueur du traité de Lisbonne est fixée au 1er
décembre 2009[2] soit le premier jour du mois qui suit l'achèvement du
processus de ratification dans les 27 États signataires, avec dépôt des
instruments de ratification à Rome.

Acte Unique :

L'Acte unique européen est signé à Luxembourg le 17 février 1986 par


neuf États membres, suivis par le Danemark (suite au résultat positif d’un
référendum), l'Italie et la Grèce le 28 février 1986. Entré en application le
1er juillet 1987, il avait pour but de redynamiser la construction
européenne en fixant l'achèvement du marché intérieur en 1993,
permettant la libre circulation également des capitaux et des services. Par
ce traité, les compétences communautaires sont élargies aux domaines de
la recherche, du développement technologique, de l'environnement et de
la politique sociale. L'Acte unique consacre aussi l'existence du Conseil
européen, réunissant les chefs d'État et de gouvernement. Il décide de
renforcer les pouvoirs du Parlement européen au moyen de la « procédure
de coopération ». Ce traité amorce une démarche commune en matière de
politique étrangère ainsi qu'une coopération en matière de sécurité sans
qu'il soit porté atteinte ni à l'Union de l'Europe occidentale (UEO) ni à
l'OTAN. L’UEO trouvera un rôle limité dans le règlement de la paix en
Europe notamment après la chute du communisme en Russie, les conflits
ethniques menant au démantèlement de la fédération Yougoslave à la
mort de Tito, et l’UEO parviendra à contenir de nouveaux conflits en
Albanie et à pacifier les révolutions dans les pays européens libérés à l’Est.
Toutefois, ces pays ne tarderont pas à rejoindre l’OTAN seul capable de les
défendre en l’absence immédiate de l’acte unique.

Traité Maastricht :
Le traité de Maastricht est signé le 7 février 1992 et entre en vigueur le
1er novembre 1993. L'Union européenne prit la suite du Marché commun
et de la Communauté économique européenne, devenue Communauté
européenne (CE) en fusionnant la CECA qui expirait en 2002. Il marque
une nouvelle étape dans le processus d'union sans cesse plus étroite entre
les peuples d'Europe. À présent, la politique européenne repose sur trois
piliers :
• 1er pilier : les communautés (principalement la CE ou Marché
commun, et Euratom) ;
• 2e pilier : la coopération en matière de politique étrangère et de
sécurité commune (PESC), voire de défense commune (PESCD) ;
• 3e pilier : la coopération policière et judiciaire en matière pénale.
Le traité de Maastricht crée la citoyenneté européenne et permet de
circuler et de résider librement dans les pays de la Communauté, le droit
de voter et d'être élu dans l'État où l'on réside pour les élections
européennes et municipales.
Il est décidé de créer « une monnaie unique sous l'égide d'une Banque
centrale européenne ». Ce sera l'euro. Les compétences de la
Communauté sont étendues, selon le principe de subsidiarité /
suppléance, à de nouveaux domaines : éducation, formation
professionnelle, culture, santé publique, protection des consommateurs,
réseaux transeuropéens de transport, politique industrielle, services (eau,
énergie) et environnement.

Union Eco et Monetaire :

Le traité de Maastricht entérine notamment la création d'une monnaie dite


unique. L'euro est la monnaie commune des 27 États membres de l’Union
européenne et la monnaie unique de 16 d’entre eux, ainsi que, de facto,
de certains États et territoires, comme le Monténégro ou le Kosovo.
Hormis le Danemark et le Royaume-Uni qui ont obtenu une dérogation lors
de la rédaction du traité de Maastricht, tout pays appartenant à l'Union
européenne doit adhérer à l'euro. La Suède a retardé l'échéance suite à un
référendum défavorable, les nouveaux membres quant à eux préparent
leur économie en vue d'un changement dans les années à venir. La
Banque centrale européenne, située à Francfort-sur-le-Main, est chargée
de gérer son émission et de garantir sa valeur vis-à-vis des autres
monnaies, notamment le dollar américain. Mis en circulation depuis le 1er
janvier 2002 sous sa forme fiduciaire pour les particuliers, mais en usage
dès le 1er janvier 1999 pour les entreprises, il succédait à l’European
Currency Unit (ECU), soit « l’unité de compte européenne », mise en
service en 1979. L'Euro est, depuis la crise financière de 2007-2009, un
sujet de préoccupation pour le Royaume-Uni, qui a vu sa monnaie fondre à
la même allure que son économie réputée et enviée. En effet, le Royaume-
Uni souffre de la crise financière qui a dévalué sa livre Sterling face à
l'euro. Cette faiblesse de sa monnaie lui donne l'idée d'intégrer la zone
euro qui n'est pourtant pas épargné par la crise. Cependant, la majorité
des Britanniques n'est pas prête à abandonner sa monnaie.

5 Organes vitaux :

- La Commission europeenne est l’organe execuif de l’UE. C’est


elle qui est chargé du suivi et de la mise en place des
politiques decidées par le Conseil de l’Union et le parlement
européen.
- Le Conseil de l’Union : au sein de ce conseil se reunissent les
ministres des Etats membres selon leur specialités.
- La Cour de Justice des Communauté Europeenne (CJCE) dont le
but est de veiller au respect du droit communautaire tant par
les Etats membres que par les institutions de la communauté.
Les particuliers peuvent saisirent cette cour.
- La cour des Comptes dont l’objet est de veiller a la bonne
utilisation du budget communautaire.

Au dela de ces 5 institutions, d’autres plus nombreuses interviennent.


C’est le cas du Conseil Europeen qui detient le role d’impulsion politique
puisqu’il reunis 2 fois par an les chefs d’Etat et de gouvernements des
Etats membres.
Afin de renforcer ce role politique, le traité de Lisbonne a creee le poste de
President du Conseil Europeen.
Il existe une institution en matiere eco, de l’Union qui detient un role a
part : la Banque Centrale Europeenne. Creee par le traité de Maastricht, la
BCE est independante du gouvernement des Etats membres. Elle ne recoit
pas d’ordre de ces Etats. Elle est la seule a autoriser l’emission de l’€. elle
a pour mission de veiller a la stabilité de l’€ et au maintien de la stabilité
des prix. A cette fin, elle dispose d’une arme : la politique des taux
d’interet. La BCE possede un capital de 4 Millard d’€. la Banque Centrale
Nationale doivent agir conformement aux orientations de la BCE. Cette
independance est l’objet de nombreuses critiques notamment concernant
la place de l’€ face au $. Nombreux sont les Etats qui souhaiteraient voir la
Banque jouait sur les taux d’interet afin de maintenir une certaine parité
entre les 2 monnaies.
La BCE est constituée d’un directoire ou siege un President (Trichet), un
vice-President et 4 membres nommés par les gouvernements.

B/ Le MERCOSUR marché commun de l’Amerique Latine

Cree le 26.03.1991, avec la signature du traité d’Asuncion. Il est le 3e


marché integre du monde apres l’UE et l’ALENA. Il se veut etre un outil de
cooperation plus developpé et plus complexe que l’ALENA.
Ces buts sont la libre circulation des biens, services, facteurs de
production, la creation d’un tarif exterieur commun et d’un outil de
rapprochement eco et l’harmonisation des legislations entre les Etats
membres (Arg, Para, Urug, Ven, Bre, Chil, Per, Colo,Equa et Bol). Cette
organisation souffre de certains problemes a savoir, une pauvrete relative
de la zone et une concentration du commerce entre 2 de ces Etats
membres rivaux que sont le Bresil et l’Argentine. En effet, le commerce
entre ces 2 etats represente 80% des echange du MERCOSUR. Les
echanges commerciaux sont passés en 16 ans de 4 a 30 Milliard de $,
intrazone. Le MERCOSUR connnait un regain d’interet depuis la victoire
electorale de plusierus partie de gauche hostile aux USA. Depuis Juillet
2009, les echanges se font non plus en $ mais en monnaies locales.

PARITE 2 :
Approche critique de la mondialisation
économique

CHAPITRE 1 : Les critiques du systeme monetaire et financier


international

Section 1 : Les insuffisances du systeme monetaire et financier


international

1/ Le systeme premier de Bretton Woods

A Bretton Woods, il s’agit avant tout d’etablir un statut par le FMI et


la BIRD mais aussi d’introduire dans ce statut des regles juridiques
contraignantes en matiere monetaire a destination des Etats
Il y a 3 regles essentielles qui vont fondees le systeme monetaire :
- convertibilité des monnaies en Or. Ces monnaies peuvent etre
convertibles en Or par reference au $ qui lui est librement
convertible en Or. Ainsi l’Or constitue la monnaie de
reference ;
- La regle de la stabilité des monnaies : il est etablie un systeme
de change fixe ou chaque monnaie ne doit pas s’ecarter de
plus de 1% des autres monnaies. Ce ci entraine 2 obligations
pour les Etats : le maintien d’un taux de change ordonné et
l’elimination progressive des restriction de change
- Tout membre du FMI est en droit d’acheter au fond la monnaie
d’un autre membre contre sa propre monnaie. Cette regle
entraine 3 obligations pour les Etats : le respect mutuel de
reglement nationaux d’echanges, la communication
d’information au FMI et la collaboration avec celui-ci.
Il s’agit de regles strictes susceptibles de remettre en cause l’autorité
monetaire de l’Etat. Ainsi l’Etat peut etre tenu de communiquer leur
donneés eco au FMI pour que ce dernier s’assure par exemple de savoir si
la monnaie n’est pas surevaluée.
Mais ce systeme a echoue. Ce coup de grace a ete donné par Nixon en
1970 lorsqu’il pris la decison de suspendre la convertibilité $/Or. Lorsqu’il
decida d’introduire une taxe de 10% sur les importations etrangeres mais
surtout lorsqu’il decida de devaluer le $.

2/ Le nouveau systeme monetaire et financier

Ce nouveau systeme appelé aussi systeme de la Jamaique en


reference à l’accord de Kingstown signé le 8.01.1976 est le systeme
financier que nous connaissons actuellement. Il procede a 2 abandons :
- la regle de la convertibilité ou desormais les Banques
Centrales peuvent acheter de l’or sur un marché devenu libre
au dessous du cours officiel et de vendre au dessus de ce
cours.
- La regle de la stabilité des changes qui est remplacee par celle
de la flexibilité. Les parites ne sont donc plus stables mais
ajustables
On a confere au FMI 2 nouvelles fonctions :
- la possibilité de developper de nouveaux mecanismes de
financement
- la possibilité d’augmenter le nombre de tranche de credit.
Augmentation du volume de quote part des membres et donc
augmentation du capital du FMI.
Ce nouveau systeme n’a pas evite de nouvelles crises. En effet depuis la
fin des années 80’, le systeme monetaire et financier est basé sur le
concensus de Washington. Il s’agit avant tout d’une expression
journalistique mais elle reflete l’accord existant entre les institutions
financieres et leur plus gros actionnaire sur les vertus d’une logique
realisable et l’application d’un schema pronant la deregulation et la
privatisation de l’eco.
Selon ce schema, l’Etat doit d’une part se desengager du secteru eco en
se recentrant sur ses pouvoirs regaliens que sont le maintien de l’ordre
public, la justice et la conduite des affaires internationales. D’autre part
l’Etat doit adopter des legislations nationales visant a attirer les
investissements par exemple au moyen de l’adoption de normes bancaires
et financieres souples, par l’adoption d’une legislation sociale moins
contraignante.
Nombreux sont les Etats a avoir adopté ce type de comportement a un rythme
plus ou moins rapide.

Cette politique a amené pourtant a plusieurs crises :


En 1994, dans le cas mexicain, les IFI n’ont pas remis en cause la politique de
convertibilité Peso/$. En effet le Mexique, sous le coup d’un plan ajustement
structurel avait decide sous l’influence du fond et de la banque d’aligner sa
monnaie nationale, le peso, sur le dollar. Cette alignement permit dans un
premier temps la libéralisation du marché mexicain, mis fin ponctuellement a
l’inflation et permis un afflue des investissements etrangers mais deux ans
seulement apres l’installation de cette politique, la convertibilité plomba la
competitivité des biens mexicains. Ceci conjugué a la reprise de l’inflation va
entrainer une crise de la balance de paiement et donc un accroissement du
deficit exterieur du Mexique.
Cette politique est la meme politiqque sui a ete applique en Asie du SudEst et en
Argentine. Dans ce cas la aussi il y a eu une recherche de convertibilité avec le
dollar. En 2001, l’Argentine s’est retrouvée au bord de la faillite. A tel point qu’il a
été émis l’idee d’etablir une reglementation internationale sur la faillite d’Etat. L’
Etat serait assimilable a une entreprise privée.

SECTION 2 : UN SYSTEME MONETAIRE ET FINANCIER ANARCHIQUE ?

Les crises precedentes avaient deja renforcé la defiance de nombreux


Etats essentiellement en developpement a l’egard du systeme monetaire et
financier international cela etant ces crises etaient ponctuelles et limitées
geographiquement. La crise declenchée depuis septembre 2008, n’a fait
qu’accroitre cette defiance qui par effet de contagion touche certains Etats dit
developpés.
Pq en est on arrivé a une telle crise mondiale ? est ce que les institutions
financieres internationales disposent de reels moyens de regulation voir de
reglementation afin d’éviter ces crises ? les reformes annoncées en Avril 2009 a
Londres et en Septembre 2009 a Pittsburg sont elles a meme d’eviter qu’une
crise survienne a nouveau ?

1/ Les lacunes du gendarme international

Ce gendarme que constitue ces institutions de Bretton Woods dispose de


plusierus moyens juridiques pour s’assurer du respect de ses missions.
La pierre angulaire de son contrôle reside dans la cooperation des Etats
avec le fond. En effet, les Etats sont tenus par les statuts du FMI et plus
particulierement l’article 4, de cooperer de bonne foi avec le FMI. Cette
cooperation passe par la transmission reguliere d’information essentielle sur leur
economie respective. Elle peut etre volontaire ou suggerer. Le FMI peut aussi
surveiller les Etats, c'est-à-dire qu’il envoit une equipe d’experts qui sera chargée
d’evaluer et d’analyser en collaboration avec l’Etat les données economiques de
cet Etat. Juridiquement cette surveilance a lieu au moins une fois tous les deux
ans mais pratiquement certains Etats ne sont controlés que tous les 3 a 4 ans
alors que d’autres sont surveiller tous les ans voir plusieurs fois dans l’année.
Ceux qui beneficient d’une surveillance tres reguliere sont les Etats qui
beneficient a un titre ou a un autre d’un financement de la part du FMI. La
surveillance exercée par le FMI ne touche pas ou peu les Etats qui ne beneficient
pas de fond de sa part ou sont consideres comme de bons eleves alors que ce
sont eux qui sont les plus a meme de destabiliser le systeme financier
international.
L’action du FMI s’inscrit dans une logique interétatique. Depuis 1944, le
systeme financier s’est non seulement accru, mais aussi diversifié. Ainsi, l’action
internationale des acteurs privés transnationaux ne rentrent pas le cadre de
l’action du FMI.
3e faiblesse, c’est la mise en place du forum de stabilité financiere. Il
regroupe a la fois des Etats mais aussi des acteurs du marché financier. Ce
conseil n’aucun pouvoir contraignant sur ses membres, il fournit uniquement des
recommandations. Libre a ses membres de les suivre. Les modifications lors du
sommet de Pittsburg sont susceptibles d’ordonner et reguler le systeme
financier. Le communiqué final du sommet de Pittburg constitue une declaration
d’intention, laissant libre les membres du G20 quant a leur application. Ainsi, par
exemple, la remuneration des traders et les bonus versés ne fait pas l’objet d’une
reglementation internationale.
2/ Pistes de reflexion sur le futur d’unsysteme monetaire et financier coherent.

Arreter de considerer le FMI uniquement comme un pompier en cas de


crise. Il a ete decide a Pittsburg d’augmenter le volume global des fonds du FMI
de 800 millions de dollars. Cette augmentation si souhaitable soit elle est
uniquement la pour lui permettre de repondre aux besoins d’Etat en cas de crise
de leur liquidité et de leur balance des paiements.
Un autre piste serait de developper le régionalisme. En effet, lorsqu’en 1992,
l’union eco et monetaire est mise en place, les Etats s’engagent a reduire le
nombre de monnaie, en les faisant passer de 12, puis 15, puis 25, puis 27 a 2 (€
et £). On reduit ainsi les risques monetaires. En effet il est bcp plus facile
d’essayer de mettre en place une stabilité monetaire des lors que le nombre de
ces monnaies est reduit. Ainsi pourquoi ne pas imaginer une reduction du
nombre de monnaie en fonction de la constitution d’organisations economiques
regionales. Dans cette hypothese, les risques de speculations et de
destabilisation monetaire seraient reduits et on en reviendrait finalement a la
philosophie premier de Bretton Woods.
C’est la raison pour laquelle, le phenomene de regionalisation economique s’est
accrue depuis les années 1990. tous les bailleurs de fond ont tenté de
promouvoir la mise en place d’une structure hierarchisée regionale en matiere
economique. L’idee dans un premier temps, est de separer chaque region en
sous region. Dans chacune de ces sous regions doit emerger une seule
organisation economique. Cette organisation economique doit etre
hierarchiquement subordonnée a l’organisation economique regionale qui elle-
même sera structurellement hierarchisée a l’organisation mondiale. Actuellement
les IER constituent les piliers de la reforme du systeme monetaire et fianncier
international.
Il serait certainement necessaire de reformer la structure du FMI afin, non
pas d’accroitre l’importance des pays emergents ce qui est le cas depuis
Pittsburg (en effet cet accroissement est trop minime pour etre significatif), soit
d’accorder une place aux entités privés intervenant en matiere financiere soit
etendre la juridiction, la competence du FMI a l’activité de ces institutions privés.

Chapitre 2 : Le probleme de la dette des Etats

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