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CHAPITRE IV : PRINCIPES FONDAMENTAUX DES ANTENNES

4.0 Compléments
4.1 Introduction
4.2 Principes
4.2.1. Qu’est-ce qu’une antenne ?
4.2.2 Conditions nécessaires au rayonnement.
4.2.3. Région proche et région éloignée.
4.2.4. Rayonnement dans une région éloignée.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

On distingue principalement trois trajectoire orbitales qui tiennent en comptent le


synchronisme , le délai de transmission terre-satellite, l’angle de pénétration, la taille
des cellules de couverture, l’aire totale de la couverture d’un satellite, le nombre de
satellites nécessaires, la puissance de transmission requise. Ces systèmes sont les
suivants:

Systèmes de type LEO


Systèmes de type MEO
Systèmes de type HEO
Systèmes de type GEO

4.0.1 Low Earth Orbit : LEO ou Constellation de satellites

Zone comprise entre la fin de l’atmosphère et la première ceinture de Van Allen


(400km à 1500km). Le délai de transmission varie autour de 20-25ms. Les appareils
sont tellement proches de la terre qu’il est nécessaire d’en avoir un grand nombre pour
couvrir la planète. Son orbite est circulaire.

4.0.2 Medium Earth Orbit : MEO

Zone comprise entre les deux ceintures de Van Allen (zones où les radiations
sont très intenses 10 Mev) de 5 000 km à 13 000 km d’altitude. Ils ont un délai de
transmission de 110-130ms. Il prévoit une dizaine de satellites pour assurer la
couverture mondiale. Son orbite est circulaire ou elliptique.

4.0.3 High Earth Orbit : HEO

L’apogée de cette zone est au-delà des ceintures de Van Allen. Son orbite peut
être circulaire ou elliptique mais dans le cas des orbites elliptiques, embrasse une ou
plusieurs zones précédentes. Cette zone est parfois appelée Highly Elliptical Orbit.

4.0.4 Geostationnary Earth Orbit : GEO ou couronne de Clarke

Elle pourrait se voir comme un cas particulier de HEO à une altitude importante
de 35 786 km. Ils ont un délai de transmission de 0.27s ce qui est très élevé. 3 satellites
GEO (5 si les contraintes sont plus fortes) peuvent assurer une couverture maximale.
Son orbite est circulaire. Ils posent le problème très important de couverture. Des
graves problèmes de blocage peuvent apparaître à cause des grands immeubles. IL
leur est impossible de couvrir les pôles (pour des raisons de visibilité)

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.1. Introduction

Il a été illustré dans les chapitres 2 et 3 différentes sortes d’interaction entre les
ondes et la matière. Ce chapitre présente les antennes pouvant émettre ou recevoir ces
ondes mais ne donne pas une méthodologie exhaustive de conception des antennes.
Cependant il traite aussi bien de leur comportement fondamental que des paramètres
caractérisant une antenne comme faisant partie intégrante de la communication sans
fil. En outre, plusieurs types d’antennes clés ont été présentés afin de pouvoir décrire
suffisamment leurs applications dans les chapitres suivants.

4.2.1 Qu’est-ce qu’une antenne ?

Fondamentalement, l’antenne est définie comme un moyen de conversion des


ondes guidées issues d’un guide d’onde ou d’une ligne de transmission en ondes
rayonnantes dans l’espace libre ou vice versa. La figure 4.1 montre comment les
champs confinés dans le guide d’onde voyage en ligne droite vers l’antenne. Celle les
converties en ondes rayonnantes transportant de l’énergie de l’émetteur vers l’espace
libre tridimensionnelle.

Le but de la conception des antennes est de pouvoir rendre aussi efficace que
possible ce processus de conversion, c’est-à-dire la possibilité de rayonner le maximum
d’énergie de l’émetteur vers la direction des antennes réceptrices comme cela peut se
concevoir pratiquement.

4.2.2 Conditions nécessaires au rayonnement .


Une question qui se soulève est: qu’est-ce qui distingue le courant dans une
antenne de celui dans une structure d’ondes guidées. Comme le montre la figure 4.2(a)
et comme conséquence directe des équations de MAXWELL, les charges en
mouvement uniforme (ou des charges stationnaires) ne produisent pas de
rayonnement.

Cependant il y a rayonnement dans les figures 4.2 (b) à (d) parce que la vitesse
des charges varie au cours du temps. Dans la figure 4.2 (b), les charges arrivent au
bout du conducteur, s’y réfléchissent pour rebrousser chemin, produisant ainsi un
rayonnement.

Dans la figure 4.2(c) la vitesse des charges reste constante mais leur direction
change. Enfin dans la figure 4.2 (d), les charges oscille dans un mouvement périodique,
produisant un rayonnement continu. Ceci est le cas pratique habituel lorsque le
mouvement périodique est dû à une source sinusoïdale.

Les antennes sont alors vues comme des équipements qui accélèrent les
charges de manière à produire une radiation de caractéristiques désirées. De manière
similaire, les variations rapides de direction dans les structures conçues pour guider
l’onde sont à l’origine des radiations non désirées (parasites). C’est le cas des circuits
imprimés qui sont le siège de courant haute fréquence et dont les lignes subissent des

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

changement de direction.

4.2.3. Région proche et région éloignée

Proche d’une antenne, les paramètres du champ change rapidement avec la


distance et inclut à la fois l’énergie active et l’énergie réactive qui oscillent autour et en
s’éloignant de l’antenne. Ceci apparaît comme une réactance qui stocke de l’énergie
sans la dissiper. Cette région de rayon R est donnée par : 2L2
R=
λ
L : diamètre de l’antenne ou la plus petite sphère pouvant contenir complètement
l’antenne (en mètre)
‫ ג‬: longueur d’onde (en mètre)

A l’intérieur de cette région nous avons la région proche encore appelée zone de
Fresnel. A l’extérieur nous avons la zone de Fraunhofer. Dans cette dernière, les front
d’ondes apparaissent semblables aux ondes sphériques telle que seule l’onde
rayonnée dans une direction particulière est d’importance indépendamment de la forme
de l’antenne.

Plus loin, l’énergie réactive est négligeable et seul l’énergie rayonnante est
présente, impliquant ainsi une variation de la puissance avec la direction
indépendamment de la distance (figure 4.3).
Ces deux régions sont conventionnellement divisées par le rayon R donné par:

Les mesures de l’énergie rayonnée doivent être effectuées soit rigoureusement


dans la zone de Fraunhofer ou alors dans la zone de Fresnel en tenant compte de
l’énergie réactive. Lors de l’implantation d’une antenne, il est particulièrement important
de tenir éloigné de la zone de Fresnel tout objet quelconque puisqu’il peuvent
considérablement altérer la radiation préalablement dimensionnée ainsi que les
impédances caractéristiques.

4.2.4 Rayonnement dans les régions éloignées

En cordonnées sphériques (r, θ, φ) qui le système le plus approprié pour décrire


le champ électromagnétique, on les expressions suivantes :
kI (0) Le − jkr
Eθ = jZ 0 sin θ
4πr
kI (0) Le − jkr
Hφ = j sin θ
4πr

Toutes les autres composantes du champ électromagnétiques sont nulles.

Des deux équation précédentes il ressort que :


Les champs varient sinusoïdalement dans le temps;
Les champs sont transverses;
Le rapport =Z0 est l’impédance d’onde (120 ) comme pour les ondes planes

6
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

décrites au chapitre 2;
Le trièdre E, H et r est directe. Le vecteur de Poynting est dans la direction de r et
transporte ainsi la puissance dans toute les directions;
Les champs sont nuls dès que θ vaut 0 ou π

7
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

8
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.3 Paramètres des antennes

4.3.1 Diagramme de rayonnement

Le diagramme de rayonnement d’une antenne est une représentation graphique


en zone éloignée du champ de radiation de l’antenne. Plus précisément c’est la
représentation graphique de la puissance émise par une antenne par unité d’angle
solide ou Intensité de la radiation U exprimé en watts/unité d’angle solide.
U=r²S (4.4) où
r :distance entre l’antenne et un point quelconque
S:densité de puissance (module du vecteur de poynting (en moyenne) en w/m²)

Ceci a pour effet d’éliminer le facteur de distance et de s’assurer que le diagramme de


rayonnement est la même à toute distance de l’antenne, considérant que r est très
grand.

Exemple: cas d’une antenne isotropique

Si la puissance totale d’émission de l’antenne est P, la puissance est rayonnée à


travers une sphère de rayon r. Ainsi, la densité de puissance à cette distance et dans
P P
toutes les directions est : S = =
area 4πr 2

L’intensité de la radiation est : U = r 2 S = P


Qui est indépendante de r. 4π
Dans le cas d’un dipôle infinitésimal, la moyenne temporelle du vecteur de
1
poynting est donnée par la relation : S av = Eθ H φ rˆ (4.7)
2

9
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

En utilisant les équations (4.3), l’intensité de radiation est :


2 2
2 1 Eθ Z 0 ⎛ kI (0) L ⎞
U =r . = ⎟ sin θ
2
⎜ (4.8)
2 Z0 2 ⎝ 4π ⎠
Ce diagramme de rayonnement est généralement représentée en normalisant
l’intensité de la radiation par sa valeur maximale. Cette valeur maximale est obtenue
pour une valeur de θ=90° dans l’équation (4.8).
2
Z 0 ⎛ kI (0) L ⎞
⎟ sin θ
2

U 2 ⎝ 4π ⎠
= 2
= sin 2 θ (4.9)
U max Z 0 ⎛ kI (0) L ⎞
⎜ ⎟
2 ⎝ 4π ⎠
Cette courbe est représentée comme une surface en figure (4.5).
Le diagramme de rayonnement pour une antenne générique directionnelle est
représenté à la figure 4.6.

Cette courbe montre le lobe principal, arrière ainsi que les lobes latéraux
séparés par des « nulls » qui en principe représentent des zones où les ondes ont une
valeur nulle. Sur l’axe oz, tous les champs sont nuls.

Certains paramètres usuels utilisés pour comparer les diagrammes de rayonnement


sont définis comme suit :
• HPBW (half-power beamwidth) ou simplement « beamwidth »(angle d’ouverture)
: c’est l’angle qui délimite la zone dans laquelle se trouve être confinée la moitié
de la puissance rayonnée par le lobe principal.
• Le rapport « front-back » : traduit le rapport entre les valeurs maximales des
amplitudes des lobes principal et arrière. Ce rapport est très souvent exprimé en
décibels.
• Le niveau du lobe latéral c’est l’amplitude du plus grand lobe latéral; usuellement
exprimé en décibels relativement à la valeur maximale du lobe principal.

On se réfère généralement à deux cas spéciaux de diagrammes de rayonnement :


• Le premier est le cas d’antenne isotropique (théorique) pouvant rayonner avec
les mêmes caractéristiques dans toutes les directions. Cela n’est pas
pratiquement réalisable mais constitue toutefois un outil de comparaison très
important.
• Le second est le cas d’antenne omnidirectionnelle (pratique) qui ont une
propriété uniforme dans tout plan horizontal (perpendiculaire à l’antenne) mais
variable verticalement. Ainsi le dipôle hertzien est omnidirectionnel dans le plan
XY comme le montre la figure 4.5.

4.3.2 Directivité
La directivité D d’une antenne est définit comme une fonction de la direction et
est exprimée par le rapport :

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

Quelque fois la directivité est définit sans faire référence à la direction. Dans ce
cas le terme directivité implique la valeur maximale de D(θ,Φ)= Dmax. Il est commode
d’exprimer la directivité en dB. L’utilisation d’une antenne isotropique comme référence
dans la seconde équation du (4.10) permet d’écrire que la directivité est égale à
D[dBi]=10logD.
Pour un dipôle hertzien, D=3/2 ou 1.8 dBi

4.3.3 Résistance de radiation et efficacité


La figure 4.7 représente le circuit équivalent d’un émetteur et de l’antenne qui lui
est associée. La partie réelle de l’impédance de l’antenne est exprimée en 2 parties : la
résistance de la radiation Rr et la résistance de perte Rl. La puissance dissipée par la
résistance de la radiation est la puissance émise par l’antenne et la résistance de perte
dissipe la puissance à l’intérieur de l’antenne avant émission. Cette perte est due à la
résistivité et au diélectrique du matériau constituant l’antenne.

On défini le rapport

Comme l’efficacité de la radiation.

Une antenne possédant une efficacité de radiation élevée possède aussi une
résistance de radiation élevée comparé aux pertes .L’antenne est dite en résonance si
la réactance d’entrée est Xa=0.
Si l’impédance de source Zs=Rs+jXs et l’impédance totale de l’antenne Zs=Rr+Rl+jXa
sont des nombres complexes conjugués alors l’antenne est dite adaptée à la source et
la puissance délivrée par l’antenne est maximale.

Si l’adaptation n’est pas idéal, le degré d’erreur est mesuré en évaluant le


coefficient de réflexion

Vr Z a − Z s
ρ= =
Vi Z a + Z s
1+ ρ
Ou par le taux d’ondes stationnaires : S =
1− ρ
Il est commode de concevoir les antennes pour une impédance d’entrée
standard de 50Ω ou de 75Ω.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.3.4 Gain en puissance

Le gain puissance G ou gain d’une antenne est le rapport de l’intensité de la


radiation de l’antenne par celle qu’aurait émise une antenne isotropique recevant la
même puissance totale. De part la définition de l’efficacité, la directivité et le gain en
puissance sont reliés par la relation : G(θ,Φ) = e*D(θ,Φ) (4.15). Il est exprimé en dBi.

Le gain peut aussi être calculé en considérant que G(θ,Φ) est séparable en un
produit de deux fonctions Gθ et GΦ dépendant uniquement de θ et Φ respectivement.
G (θ , φ ) = Gθ (θ )Gφ (φ ) (4.16) Les figures 4.8 montrent un exemple.

4.3.5 Largeur de bande

La largeur de bande d’une antenne exprime son habilité à opérer sur une large
gamme de fréquence. Elle est souvent définie comme l’échelle sur laquelle le gain en
puissance est maintenu à 3dB de sa valeur maximale, ou l’échelle sur laquelle le taux
d’onde stationnaire est inférieur à 2. La largeur de bande est souvent exprimée comme
le pourcentage de la fréquence nominale. Le diagramme de rayonnement d’une
antenne peut considérablement changer hors de la largeur de bande effective spécifiée.

4.3.6 Théorème de Réciprocité

Jusqu’à présent, nous avons pris les antennes comme équipements de


transmission. Pour examiner leur comportement en tant que récepteurs, nous allons
utiliser un théorème très important appelé théorème de réciprocité et qui est illustré par
la figure 4.9. et stipule que:
« Si une tension est appliquée à l’entrée de l’antenne A et un courant mesuré sur
celle B, alors le même courant serait obtenu sur l’antenne A si la même tension était
appliquée à l’entrée de l’antenne B ».

Conséquence du théorème

Le gain de l’antenne est le même qu’elle soit utilisée en émettrice comme en


réceptrice.
Nous pouvons dire que toutes les caractéristiques obtenues jusqu’à présent
dans le cadre d’antenne émettrice restent valables au cas réceptrice.
Le théorème de réciprocité ne déclare pas que les distributions de courants dans
les deux antennes sont les mêmes quand elles reçoivent ou quand elles émettent, ni
que les variations de champs dans le temps ou dans l’espace sont identiques dans les
deux antennes.

4.3.7 Surface effective d’une antenne réceptrice

Lorsqu’une antenne est utilisée pour recevoir une onde d’une densité de
puissance S watts/m², elle produira une puissance dans son circuit de résonance
(impédance d’entrée du récepteur) de Pr watts; la constante de proportionnalité entre

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

Pr et S représente la surface effective de l’antenne (en m²).

Pr=Ae*S (4.17)

la surface effective diminue avec l’efficacité de l’antenne. Le gain maximum d’une



antenne est lié à cette surface effective par la relation : G = 2 Ae (4.18)
λ

4.3.8 Beamwidth (angle d’ouverture) et directivité

Lorsqu’on réduit l’angle d’ouverture (lobe principal) d’une antenne, alors sa directivité
augmente puisque à ce moment l’énergie rayonnée est confinée dans un angle solide
plus réduit.

Pour les antennes gigantesques avec lobe principal unique, le HPBW (half-power
beamwidth) de l’antenne dans la direction (θ,Ø) est lié à la directivité par la formule
41000
approximative suivante : D = ° ° (4.19)
θ HPφ HP
ΘHP et ØHP sont les angles d’ouvertures en dégrés.

4.3.9 La formule de FRIIS

Nous allons supposer que les antennes A et B de la figure 4.9 sont positionnées de
sorte que leurs directions de gain max soient alignées; il y a ainsi concordance de leur
polarisation. Supposons que les deux antennes soient séparées par une distance r
suffisamment grande pour être considérées éloignées l’une de l’autre.

Si la puissance reçue par A est Pt, la densité de puissance incidente sur l’antenne B,
P
avec le gain en (4.5) est : S = t 2 .Ga (4.20)
4πr

Pt Ga Aeb
En appliquant l’équation (4.17), la puissance reçue sur l’antenne B est : Pr = )
4πr 2
(4.21) où Aeb est la surface effective de l’antenne B.
On aboutit après substitution des données à la formule de Friis suivante :
2
Pr ⎛ λ ⎞
= Ga Gb ⎜ ⎟ (4.22)
Pt ⎝ 4πr ⎠

4.3.10 Concordance de polarisation

La formule de FRIIS doit être modifiée dans la plupart des cas afin de tenir compte des
erreurs des états de polarisation entre l’onde incidente et l’antenne réceptrice. Le
chapitre 2 nous a montré que les états de polarisation d’une onde plane peuvent être
exprimés en fonction de l’amplitude relative des composantes orthogonales du champ

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

( )
électrique : E = E 0 Eθ θˆ + Eφ φˆ = E 0 Pω (4.23) où Pw est la polarisation du vecteur
d’onde.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

15
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.4. DIPOLES PRATIQUES

4.4.1. STRUCTURE DU DIPOLE

Dans le 4.2.4., le dipôle hertzien était supposé avoir une distribution de courant
uniforme. Dans ce paragraphe, nous allons examiner la distribution de courant des
dipôles de longueurs variables.
Lorsqu’une ligne à deux fils est alimentée à une de ses extrémités, et que l’autre

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

extrémité est en circuit ouvert, il y a naissance d’ondes stationnaires sur cette ligne.

Le courant est nul à l’extrémité ouverte, et varie sinusoïdalement le long de la ligne,


avec des noeuds de courant espacés de demi longueur d’onde. Le courant se propage
en sens contraires dans les deux fils, ce qui implique une annulation mutuelle des deux
champs rayonnés par les deux fils.

À présent, à partir de l’extrémité libre, considérons une portion de cette ligne, de


longueur L/2. On ouvre les deux conducteurs vers l’extérieur, de manière à former un T.
On obtient un second dipôle, perpendiculaire au premier, et de longueur L. (fig.4.10 - 2).
Les courants dans la portion ouverte sont à présent de même sens, et la distribution de
courant y est la même que précédemment: il y a apparition d’un rayonnement.

Avant l’analyse complète, quelques résultats qualitatifs peuvent être déduits. Étant
donné la symétrie du dipôle autour de ses axes, son rayonnement sera
omnidirectionnel, quelle que soit la distribution de courant .

Le plan contenant la ligne de transmission et perpendiculaire à la feuille (Fig. 4.10.) est


équidistant de tout point des bras du dipôle. Ainsi, les rayonnements issus de ces bras
s’additionnent en phase, et un lobe sera toujours produit.

• Le courant circule toujours vers tous les points de l’axe du dipôle, ou en ressort.
Ainsi, aucun rayonnement n’est produit par tous ces points. Pour le dipôle
hertzien, l’intensité du champ émis était proportionnelle à la longueur du dipôle
(Équation 4.8.). Il est souhaitable d’augmenter le champ total rayonné par
l’antenne en améliorant sa directivité. Deux étapes sont nécessaires, pour
calculer le champ rayonné par un dipôle plus long:
• En premier lieu, on détermine l’expression de la distribution de courant;
• Ensuite, les effets des faibles longueurs de dipôles sont sommés dans les
champs éloignés, comme s’ils constituent eux-mêmes des dipôles hertziens
secondaires.

4.4.2. DISTRIBUTION DE COURANT

Avant sa modification, la ligne de transmission illustrée à la figure 4.10. avait une

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

distribution de courant sinusoïdale. Un calcul exact de ladite distribution le long d’un


dipôle doit tenir compte de la variation de la capacité et de l’inductance de ce dipôle, et
des effets du rayonnement en zone de champ lointain. Ainsi, on doit supposer la
distribution de courant inchangée, dans le cas d’une ligne de transmission.
⎡⎛ L ⎞⎤
Ainsi, d’après la théorie des lignes, on a : I ( z ) = I (0) sin ⎢⎜ − z ⎟⎥ (4.26)
⎣⎝ 2 ⎠⎦
Avec I(0) : intensité du courant au feeder, en supposant que le dipôle est aligné suivant
l’axe des z, et centré à l’origine.
N.B:cette relation peut être approximée selon les cas suivants:

Dipôle court (‫גּ‬/50<L< ‫גּ‬/100) :

⎛ z⎞
I eff (z ) = I ⋅ sin ⎜⎜ 1 − 2 ⋅ ⎟ pour z < L/2 [A]
0
eff ⎝ L ⎟⎠
Dipôle résonant (L=n. ‫גּ‬/2):
⎛ 2π ⎞
I eff (z ) = I ⋅ cos ⎜ n ⋅ ⋅ z ⎟ si n est impair
0 ⎝ λ ⎠
eff
⎛ 2π ⎞
I eff (z ) = I ⋅ sin ⎜ n ⋅ ⋅ z ⎟ si n est impair
0 ⎝ λ ⎠
eff
N.B.: Les trois formules ci dessus ne figurent pas dans le document de référence.

Les distributions de courants respectives sont illustrées à la figure 4.11.

18
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

Il apparaît que ces résultats sont exacts si le câble constituant le dipôle est
infiniment fin. Ils sont de bonnes approximations si le diamètre est négligeable devant
sa longueur.

4.4.3. DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

Les distributions de courant de la figure 4.11 peuvent être utilisées pour


déterminer le diagramme de rayonnement du dipôle. Ceci se fait en intégrant les
champs élémentaires dEθ, dEr, dHΦ rayonnés par des dipôles hertziens élémentaires,
de longueur dL. Leurs contributions de courant sont déterminées par leurs positions sur
le dipôle (Formule 4.26.), et leur rayonnement par l’équation (4.3).

Ainsi, pour un dipôle hertzien centré sur l’axe des z, la contribution en zone de champ
lointain est :
kI ( z )e − jkr jkz cosθ
dEθ = jZ 0 e sin θdL
4πr
dEr = 0; dH r = 0; dH θ = 0 (4.27)
kI ( z )e − jkr jkz cosθ
dH Φ = j e sin θdL
4πr
Où e jkz cosθ est la phase de la longueur du trajet associé à un élément en z, par rapport à
la phase à l’origine.
L
L Ke − jKr 2
Ainsi, le champ total Eθ est : Eθ = ∫ 2
dEθ = jZ 0 sin θ ∫ I (r )e jKz cosθ dZ (4.28)
−L
2 4πr −L
2

⎡ ⎛ kL ⎞ ⎛ kL ⎞ ⎤
jZ o I (0)e − jKr ⎢ cos⎜ 2 cos θ ⎟ − cos⎜ λ ⎟ ⎥
Ce qui donne, après calculs, Eθ = ⎢ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠⎥ (4.29)
2πr ⎢ sin θ ⎥
⎢⎣ ⎥⎦

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

Ce diagramme est omnidirectionnel, avec des valeurs nulles le long de l’axe des
z, comme dans le cas du dipôle hertzien. Un calcul similaire peut être fait pour HΦ; mais
il est plus simple d’utiliser la relation de l’impédance d’onde :

= Z0 (4.30)

L’équation (4.29.) est représentée à la figure 4.12, avec les mêmes longueurs
qu’à la figure 4.11. Dans le cas où L=0.01‫גּ‬, le diagramme de rayonnement est
identique à celui du dipôle hertzien. Malgré la non uniformité de la distribution de
courant, les contributions au rayonnement sont tellement voisines qu’elles
s’additionnent comme si le courant était constant le long du dipôle.

Lorsque la longueur du dipôle passe de 0.5 ‫ גּ‬à ‫גּ‬, l’angle d’ouverture diminue de
78° à 47°. Autour de L=1.2 ‫גּ‬, le diagramme présente plusieurs lobes, ce qui ne
présente pas d’intérêt pratique.
On remarque aussi que l’amplitude du champ dépend de la longueur de l’antenne. La
longueur la plus usuelle est L=0.5 ‫( גּ‬dipôle demi onde), qui a une bonne directivité, un
bon rendement, et est de taille réduite.

La directivité du dipôle demi onde est de 1.64 (ou 2.15 dBi). Puisque celui-ci est
de manipulation et de réalisation faciles, ce qui n’est pas le cas de l’antenne
isotropique, il est plus aisé pour les fabricants, de mesurer les gains et directivités par
rapport à ceux de l’antenne demi onde. Ainsi, le suffixe « d » est ajouté :
0 dBd = 2.15 dBi (4.31)

L’analyse précédente sur le dipôle illustre l’une des significations de l’analyse


des antennes: on détermine d’abord la distribution de courant, ensuite on détermine le
diagramme de rayonnement par sommation des contributions élémentaires des
éléments.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.4.4. IMPEDANCE D’ENTREE

Un dipôle fin, sans perte, de longueur égale à la demi longueur d’onde, a une
impédance d’entrée
Za = 73 + j42.5 Ω
Il est souhaitable de le rendre résonnant. En pratique, on y arrive en réduisant sa
longueur à 0.48 ‫גּ‬, en fonction du diamètre du conducteur. Toutefois, ceci réduit la
résistance de rayonnement.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.5 LES GROUPEMENTS D’ANTENNES

4.5.1 Introduction

La directivité maximale possible pour une antenne constituée d’un seul dipôle
est limitée à celle fournie par une antenne de longueur égale à la longueur d’onde du
rayonnement (voir figure 4.12).Ce qui est insuffisant pour certaines applications.

Une approche pour palier à ce problème est d’utiliser un groupement de


dipôles pour former l’antenne ou alors plusieurs antennes élémentaires.
Les amplitudes et les phases des signaux alimentant chaque élément peuvent être
différents.

Les éléments rayonnent alors avec des phases différentes dans la région de
champ éloigné et par conséquent la courbe de radiation change. Ceci permet aussi
d’adapter la courbe de radiation selon une application particulière, ou de la faire varier
sans bouger physiquement l’antenne

Si les pourcentages de l’amplitude et la phase sont contrôlés


électroniquement alors le rayon peut être recherché très rapidement pour suivre les
modifications dans le canal de communication. Ceci fera l’objet du chapitre 17

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.5.2 Groupement Linéaire et Groupement Plan

Le groupement doit être linéaire ou plan comme le montre la figure 4.13.


• Le groupement linéaire accepte des rayons émis dans une seule dimension,
permettant ainsi d’obtenir une directivité dans un plan unique, cependant un
modèle omnidirectionnel peut être synthétisé
• Un groupement plan a deux dimensions de contrôle, permettant de produire un
faisceau étroit de rayon.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

n est le nombre d’éléments, d est la distance inter élément et Φ est la différence


de phase entre deux éléments consécutifs. La figure 4.14a montre la courbe de
rayonnement pour N=10 et d fixée à λ/2

4.5.4 Les éléments parasites: Antennes Uda-Yagi

Un autre groupement de base pour améliorer la directivité d’une antenne


dipolaire est l’utilisation des éléments parasites. Ces éléments parasites sont montés
proche du dipôle conducteur et ne sont pas connectés à la source.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

Cependant le champ rayonné par l’élément conducteur induit des courants


dans ces éléments parasites leurs permettant ainsi de rayonner. Si la longueur et la
position des éléments parasites sont choisies correctement, alors la radiation provenant
de ces éléments ainsi que de l’élément conducteur s’ajoute constructivement dans un
direction, augmentant ainsi la directivité.

La forme classique de ce type d’antenne est le Uda-Yagi, ou simplement


antenne Yagi, illustré à la figure 4.15. Typiquement le dipôle conducteur a une longueur
légèrement inférieure à une demi longueur d’onde ceci pour permettre une bonne
adaptation à 50 ohms.

Les éléments placés dans la direction de radiation, appelés directeurs, ont


une longueur légèrement inférieure à celle de l’élément conducteur, et un élément de
longueur très proche d’une demi longueur d’onde est placé derrière l’élément
conducteur et est appelé réflecteur.

Le gain augmente avec le nombre de conducteurs, bien que l’amélioration


diminue en fonction de la distance entre le directeur et le dipôle conducteur.
Une antenne Yagi à 4 directeurs peut avoir un gain autour de 12dBi

4.5.5 Les Antennes Réflectrices

Les antennes réflectrices résultent de la théorie des images, qui peut être décrite
comme suit :

• Si une antenne traversée par un courant est placée de manière adjacente à un


plan parfaitement conducteur alors :
- le système combiné a un champ au dessus du plan comme si une image
de l’antenne était présente au dessous.
- Cette image transporte un courant d’amplitude égale à celle de l’antenne
réelle mais dans le sens opposé.
- L’image est le symétrique de l’antenne réelle par rapport au plan comme
le montre la figure 4.16

25
Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

• Cette propriété est une conséquence de la loi de réflexion de Snell, étant donné
que la valeur du coefficient de réflexion pour un conducteur parfait est de :
- +1 pour un champ électrique parallèle au plan de dispersion
- -1 pour un champ électrique perpendiculaire à ce plan.

4.5.6 Les Antennes monopoles

Elles résultent de l’application de la théorie des images à un dipôle.


Si un plan conducteur est placé à côté d’un seul élément de longueur L/2, parcouru par
un courant, alors le système combiné agit essentiellement comme un élément de
longueur L, excepté le fait que la radiation n’a lieu que dans l’espace situé au dessus
du plan.
Ainsi la directivité double pendant que la résistance de radiation diminue de moitié
(figure 4.17).
L’antenne monopole quart d’onde (L/2=/4) est une approximation d‘un dipôle de
longueur /2. C’est une configuration très utilisée en pratique pour les antennes mobiles.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.5.6 Les Antennes à Réflecteurs angulaires

Le principe de monopole peut s’étendre en utilisant deux réflecteurs. Ceci entraîne des
images multiples et une augmentation considérable du gain. C’est le principe de
l’antenne à réflecteurs angulaires. Des variantes de ce type d’antennes sont
couramment utilisées dans les stations de bases pour le cellulaire.

Dans la figure 4.18, le gain est supérieur à 12dBi

4.5.8 Les Antennes à Réflecteur parabolique

L’antenne parabolique (assiette) étant le concept d’antennes réflectrices à des


réflecteurs curvilignes. Dans ce cas le nombre d’images est infini et la position des
images est de manière à produire des rayons parallèles à partir du réflecteur, sachant
que l’élément conducteur est placé au point focal de la parabole.

L’antenne agit alors comme un regroupement uniforme infini et le facteur de


regroupement peu alors se déduire de la formule 4.32 où l’on a posé, ,α
n*d=D,
= 0 D est
le diamètre de la parabole, et n tend vers l’infini.
Ce qui entraîne que
⎛ πD cos φ ⎞ ⎛ πD cos φ ⎞
P = sin ⎜ ⎟ /⎜ ⎟
⎝ λ ⎠ ⎝ λ ⎠

Le résultat est présenté à la figure 4.20 pour différentes valeurs de D.


Le gain peut être augmenté essentiellement et arbitrairement en élargissant la cuvette;
Ce qui le rend approprié pour les communications à longue distance comme les
systèmes satellitaires.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.6. Les cornets électromagnétiques

Les cornets sont une évolution naturelle de l’idée que toute antenne représente une
région de transition entre l’onde guidée et l’onde en propagation. Figure 4.1. Les
cornets sont appropriés pour les fréquences supérieures ou égale à plusieurs Ghz où
les guides d’onde sont des voies de transmission standards à travers lequel l’onde est

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

confinée pour être dirigée vers la sortie rectangulaire, elliptique circulaire etc. voir figure
4.21.

Les dimensions de l’ouverture sont choisies de manière à sélectionner un mode de


résonance appropriée, donnant naissance à une distribution des champs contrôlé sous
l’ouverture. Les meilleurs courbes (lobe principal étroit, et lobes latéraux bas) sont
produits en prenant la longueur du cornet plus grande que la largeur de l’ouverture,
mais ceci devrait être choisit en accord avec le volume entier occupé.

Une application commune des cornets électromagnétiques est qu’ils constituent les
pilotes pour les antennes paraboliques (chapitre 7) et voir [Stutzman, 81] pour plus de
détails.

4.7 Antenne en boucle

L’antenne en boucle est un simple conducteur circulaire de rayon a ; tellement petit


devant une longueur d’onde que le courant I peut être supposé constant autour de cette
1 ⎛ ka ⎞
circonférence. (Figure 4.22). La radiation résultante est : H θ = ⎜ ⎟² sin θ
r⎝ λ ⎠
Noter que ceci a exactement la même forme que celle du dipôle hertzien donné par
l’équation 4.3, seulement que les champs électrique et magnétique se sont permutés
de rôle. Comme avec le dipôle hertzien, l’antenne en boucle relativement inefficace.

En pratique, l’antenne en boucle est souvent utilisée comme antenne de réception


compact. L’antenne en boucle peut avoir n’importe quelle forme, les mêmes champs
seront produits pourvu que la surface délimitée par la boucle soit constante.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.8 Antennes en hélice

• L’antenne hélice (figure 4.23) peut être considéré comme un étalage verticale de
boucles. Au moins pour le cas quand le diamètre de l’hélice est petite compare a
une longueur d’onde. Le résultat est le mode de radiation normale avec un gain
aussi élevé qu’une seule boucle, fournissant une antenne omni directionnelle
avec une dimension compacte et un rendement raisonnable, mais une bande
passante assez étroite.

Application : Il est ordinairement utilisé pour les portables mobiles.


• Dans le cas ou le diamètre est à peu près une longueur d’onde ou plus grand le
mode de radiation change complètement au mode axial ou l’opération de
l’antenne est similaire à celui d’un Yagi, mais avec une polarisation circulaire.

Application : Ce mode est communément utilisé pour les communications par


satellites.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.9 Antennes plates

Les antennes plates (figure 4.24) sont basées sur la technologie des circuits imprimés
.De telles structures nécessite des antennes compactes à faible coûts de fabrication
avec une grande fiabilité. En pratique cela est difficile à réaliser autant est-il pour une
grande largeur de bande et un bon rendement.

Plusieurs formes d’antennes plates sont possibles mais les plus répandues sont les
formes rectangulaires, les formes circulaires et les bandes fine
Dans le plan rectangulaire la longueur L est typiquement au dessus de la moitié de la
longueur d’onde en espace libre.

L’onde incidente établit une forte résonance conduisant à une distribution particulière
des champs dans la région du diélectrique immédiatement au-dessous de la pièce, où
le champ électrique est relativement perpendiculaire à la surface de cette pièce. Et le
champ magnétique parallèle à cette surface.

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Radiocommunication mobile 4- Principes fondamentaux des antennes

4.10 Conclusion
•.Il y a plusieurs autres types d’antennes, mais la série décrite ici devrait être suffisante
pour comprendre les opérations générales des antennes utilisées dans les systèmes de
communications sans fil. Les applications des antennes dans les différents systèmes
seront décrites de manière plus précise dans les chapitres suivants.

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