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ADAIKA Lazhari
BELILA Brahim
Le : 28 - 06 - 2017
Devant le jury :
Nous remercions les membres du jury qui ont accepté d’examiner ce travail :
Mr. FORTAS TAHAR qui nous a fait l’honneur de présider le jury de soutenance et
Me. MANSOURI ZINA d’avoir accepte d’examiner ce travail.
ADAIKA LAZHARI.
DÉDICACE
Je dédie ce modeste travail:
A ma chère mère et mon cher père
A mes frères
A mes oncles et mes tantes
A La famille BELILA
A Tous mes amis, en particulier : ABD-ES
SATTAR SOIALAH ET IZZDIN BREK .
A tous mes amis de promotion Master
FORAGE .
A mon encadreur: NETTARI KAMEL.
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin pour la
réalisation de ce Modeste travail.
BELILA BRAHIM.
ABREVIATIONS
Abréviations
YP yeild Point
PV Plastic Viscosity
RM Région Militaire
Liste des figures
Tab.I.1: Fiche Technique bassin illizi : puits COL D'ANAY(4 ème RM)………………….04
chapitre I
I.1. Présentation du bassin d'ILLIZI………………………………………………………01
I.1.1. Introduction………………………………………………………………………….01
I.4. Description de la lithologie du puits: COL D'ANAY (4 ème RM) ......................... ..05
chapitre II
II.1 Forage par percussion ………………………………………………………………….06
II.3.2.2 Le trépan……………………………………………………………………………..10
chapitre III
III.1 Les différentes colonnes de Tubage…………………………………………………….14
chapitre IV
IV.1 Objectifs de la cimentation……………………………………………………………...31
IV.7.6 Conclusion……………………………………………………………………….….…54
chapitre V
V.1 Le programme de Tubage…………………………………………………………..…….55
Conclusion général
INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction
La cimentation est une opération indispensable qui permet de protéger le forage
contre l'effondrement ; des pollutions extérieures; seule une cimentation correcte peut
prévenir les écoulements préférentiels d'eau d'infiltration qui peuvent se développer le long du
tubage. Cette opération consiste à remplir avec un mélange eau + ciment (laitier de ciment)
l'espace annulaire au-dessus du massif de gravier jusqu'à la surface du sol.
La cimentation d’une colonne de tubage s’effectue par pompage d’un laitier de ciment
dans l’espace annulaire existant entre l’extérieur du tubage en place et la paroi de trou foré en
injectant directement à l’intérieur du tubage ou à travers les tiges de forage, de façon à le faire
ensuite remonter dans cet annulaire jusqu’à une hauteur prédéterminée.
Une cimentation de tubage est nécessaire pour éviter l’éboulement du trou; éviter de
dévissage des tubes pendant le forage; éncrer les colonnes de tubage sur lesquelles sont fixées
les équipement de sécurité en tête de puits; ainsi pour réduire la corrosion des tubes par les
fluides contenus dans les couches traversées; la fermeture de l’espace annulaire et son
étanchéité pour la mise en production; l'isolement du trou pour les eaux des couches
superficielles ; enfin la protection de la tête de forage contre les éventuelles pollutions par la
surface.
Il existe plusieurs types d’utilisation du ciment dans le sondage en citant :
• La cimentation des colonnes de tubage
• La pose des bouchons de ciment
• Le squeeze ou injection sous pression
Pour cela on suggère le plan de travail suivant :
Dans le premier chapitre on a traité la situation et la partie géologique, puis on présenté des
généralités sur le forage, dans le troisième lieu nous avons expliqué le thème cimentation
Ensuite nous avons donné une idée sur le tubage, en fin nous avons terminé le sujet par calcul
pratique de cimentation.
CHAPITR: I
SITUATION ET PARTIE
GEOLOGIQUE
CHAPITRE I SITUATION ET PARTIE GEOLOGIQUE
1
CHAPITRE I SITUATION ET PARTIE GEOLOGIQUE
l’intérêt pétrolier est négligeable. Les principaux réservoirs pétroliers sont représentés par les
réservoirs gréseux du cambro-ordovicien (II, III, IV), du Siluro-dévonien inf. (F6, F4), du
Dévonien moy-sup (F2, F3) et du carbonifère (B et D).Le toit de l’Ordovicien est le seul
niveau carté à l’échelle régionale car il est caractérisé par une réflexion continue dans tout le
bassin d’Illizi. Les autres nivaux ne sont pas cartés à l’échelle régionale à cause de leurs
hétérogénéités.
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CHAPITRE I SITUATION ET PARTIE GEOLOGIQUE
Le bassin d'Illizi fait partie de la synéclise Est Algérienne. Il est limité par les môles
d'Ahara au Nord qui le sépare du bassin de Berkine , Tihemboka à l'Est, Amguid El Biod à
l'Ouest et le massif cristallo-métamorphique du Hoggar au Sud .[8]
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CHAPITRE I SITUATION ET PARTIE GEOLOGIQUE
Le puits COL D'ANAY (4ème RM) est un puits vertical de développement, situé dans le
zone ILLIZI. au sud bassin BERKINE , et dans le champ D'Illizi, il est considéré comme un
puits de production. Les paramètres envisagés et visés pour ce puits sont :
La profondeur final 950 m .
Nappe captée (Silurien & Tadrat Dévonien).
Date de Début de forage: 21/11/2015
Date de Fin de sondage : 23/01/2016
Appareil : TP 170 (ENTP).
Tableau. I.1: Fiche Technique bassin Illizi : puits COL D'ANAY(4ème RM)
Bassin ILLIZI
X= 6°02'39'' 3275E
Cordonnées géographique
Y=31°44'06'' 7465N
Altitudes Z: 556 m
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CHAPITRE I SITUATION ET PARTIE GEOLOGIQUE
5
CHAPITR: II
GENERALITE SUR LES
FORAGES
CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Le forage par percussion utilisé au début du siècle IXX pour la recherche des hydrocarbures
dans les terrains tendres à faibles et moyennes profondeurs.
De nos jours, il est utilisé dans le forage hydraulique.[1]
II.2 Forage rotary :
Les premiers essais de cette technique semblent avoir été faits sur le champ de Corsicana
(Texas) ; elle se développa rapidement à la suite de la découverte, en 1901, du champ de
Spindletop près de Beaumont (Texas) où fut employé un appareil de forage rotary.
La méthode consiste à utiliser des trépans à molettes dentées ou des trépans diamantés,
sur lesquels on appuie et que l’on fait tourner. L’action combinée du poids et de la rotation
permet aux dents des trépans à molettes d'écailler la roche ou aux trépans diamantés de strier
et de détruire celle-ci.
La rotation du trépan est obtenue en faisant tourner l’ensemble des tiges de forage qui relient
le trépan à la surface.[1]
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CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Pour éliminer les déblais de roches détachés du fond par le trépan, on emploie la
technique de la circulation des fluides, inventée par Fauvelle en 1845. Elle consiste en
l’injection d’une boue (mélange d’eau et d’argile) à l’intérieur des tiges de forage. Celle-ci,
passant par les orifices du trépan, remonte dans l’espace annulaire en entraînant les déblais
jusqu’à la surface.
II.3. Equipements d’un appareil de forage
On peut regrouper les équipements de forage en 3 fonctions suivantes :
Fonction levage
Fonction rotation
Fonction pompage
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CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Le brin actif est la partie du câble comprise entre le moufle fixe et le tambour du treuil. Le
brin mort est la partie de câble comprise entre le moufle fixe et le Réa. [1]
Ce moufle est monté sur un bâti (corps) qui est lui-même posé et fixé sur la plateforme
supérieure du derrick.
b) Le moufle mobile
Il est également composé d’une série de poulies montées sur le même axe. L'ensemble est
enfermé dans un carter avec des flasques entre les poulies pour éviter que le câble ne sorte
d’une poulie.
Le nombre de poulies est égale à ( )
8
CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Le châssis du treuil.
L'arbre tambour.
L'arbre des cabestans.
La boite à vitesses.
Le poste de commande.
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CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
3.2.2 Le trépan
L'outil qui fore le terrain sous l'action de la charge axiale et du couple moteur, le trépan
Cisaille, écrase et érode la roche.
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CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Partie mécanique
Partie hydraulique
Amortisseur de pulsation
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CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Les vibrateurs ont une efficacité réelle, mais assez faible, on estime généralement qu’ils
n’éliminent que 20 à 40 % des solides remontant du puits.
C’est le procédé le plus commode et le moins onéreux pour l’élimination des solides
(déblais).
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CHAPITRE II GENERALITE SUR LE FORAGE
Le top drive est une tête d'injection motorisée qui, en plus de l'injection, assure la
rotation de la garniture de forage.
Ainsi, on n'a besoin ni de la tige d’entraînement ni de la table de rotation pour faire
tourner la garniture, c'est le top drive qui s'en charge. En plus, pendant le forage, au lieu de
faire les ajouts simple par simple, on peut les faire longueur par longueur.
Plusieurs autres options existent dans cet équipement : les bras de l'élévateur sont
articulés hydrauliquement pour faciliter le travail de l'accrocheur et il possède une clé
automatique et même une coulisse intégrées.
Des rails placés tout le long du mât le guident dans ses déplacements.[1]
Il se compose de 3 parties principales :
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CHAPITR: III
TUBAGE D'UN FORAGE
CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
Le tubage sert à empêcher les parois du puits de l'effondrement dans le but de continuer
le forage sans problèmes.
Le choix des tubages, aussi bien en ce qui concerne leur diamètre que leur résistance, est
conditionné par plusieurs facteurs, dont les principaux sont :
la profondeur prévue.
les pressions attendues.
le type d'effluent attendu : huile ou gaz.
les risques de corrosion.
III.1 Les différentes colonnes de Tubage :
Les colonnes (Fig.III.1) de tubage sont:
tube guide.
colonne de surface.
colonne technique.
colonne de production.
colonne perdue.
A) Tube guide : elle sert à :
maintenir les formations de surface non consolidées (sables).
canaliser la boue vers la goulotte.
guider l'outil en début de forage.
B) Colonne de surface : Sert à :
isoler les eaux contenues dans les couches supérieures.
maintenir les terrains de surface.
supporter les têtes de puits avec les colonnes suivantes ancrées dedans.
supporter les équipements d’obturation du puits.
C) Colonne technique :
De profondeur variable selon les difficultés rencontrées elle permet :
- d'éviter de poursuivre un forage dans un découvert présentant des risques (éboulements).
- d'isoler les formations contenant des fluides sous fortes ou faibles pressions.
- d'éviter la rupture des terrains autour du sabot de la colonne de surface en cas d'éruption.
La profondeur et le nombre des colonnes techniques dépendent, entre autres, des pressions
rencontrées dans la phase suivante. La résistance des formations au droit de son sabot doit être
suffisante pour résister à ces pressions.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
D) Colonne de production :
Elle est indispensable dans le cas d'un puits producteur. Elle permet de :
Canaliser les fluides de formation en surface.
isoler la formation productrice des autres formations.
mettre en œuvre le matériel de production.
Elle devra présenter toutes les garanties d'étanchéité et de longévité.
Le choix des tubes et des connexions sera déterminé en fonction du type d'effluent (huile ou
gaz). [1]
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
et des éléments fins de l’aquifère à l’intérieur de la colonne de crépine afin d’être aspirés par
la pompe, car ils constituent un grand risque pour cette dernière (corrosion, usure).
a) longueur et position des crépines
Le choix de la longueur d’une crépine dépend de :
-le niveau de la nappe.
-le rabattement de la nappe pendant son exploitation.
-l'épaisseur de la nappe à exploiter.
-la nature et la structure des couches aquifères formant la nappe.
La crépine doit être placée dans une position où les caractéristiques hydrauliques sont les
meilleures.
Pour choisir cette position, on doit se baser sur :
- les diagraphies instantanées, pertes de boue.
- le carottage.
- l'analyse granulométrique des échantillons.
- les essais de perméabilité.
Suivant la nature de la nappe, le choix de la longueur de crépine est un compromis entre la
crépine la plus longue possible (où la vitesse d’entrée de l’eau à travers la crépine est
minimale : perte de charge minimale) et la plus courte crépine placée à la base de l’aquifère
(permettant un rabattement plus important : débit important pour longueur réduite :
économie). Par ailleurs, il est recommandé de ne pas rabattre la nappe au-dessous du sommet
de la crépine.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
- Pour une nappe ayant une épaisseur inférieure à 45m : par expérience ; il est
recommandé de crépine au moins le tiers inférieur sans dépasser une hauteur
de 50% de son épaisseur.
- Pour une nappe à épaisseur plus grande, on peut crépine jusqu'à 80% de son
épaisseur pour obtenir une capacité spécifique plus importante.
Nappe libre en terrain hétérogène
On positionne la crépine dans les couches les plus perméables afin de permettre un
rabattement maximum dans les meilleures conditions d'exploitations. La longueur
totale de la crépine doit être de l'ordre du tiers de l'épaisseur de l'aquifère pour des
couches perméables relativement importantes et régulières. Pour des couches très
perméables et relativement minces, on capte les autres couches moins aquifères avec
des ouvertures de crépine adaptées ces différentes couches.
b) différents types de crépines
Comme la crépine est l’élément essentiel du forage ; son choix se fait selon :
- Ouvertures continues sur sa périphérie permettant un écoulement régulier.
- Surface d’ouverture maximum (compatible avec sa résistance).
- Les ouvertures (les fentes) doivent être croissantes vers l'intérieur pour éviter le colmatage.
- Choix de la matière pour éviter la corrosion.
Leur matière peut être en acier ordinaire, en acier inoxydable, en PVC…etc.
Les différents types de crépines sont :
Les crépines à fentes continues (Type Johnson) :
Leur principe de construction est : sur une armature de génératrices verticales en
fils rond sou triangulaires est bobiné, en hélice, un fil enveloppe profilé. Le profile de
ce fil correspond à une section voisine du triangle avec angles arrondis. Ce triangle est
soudé par un sommet à chacune des génératrices, de telle sorte que la base du triangle
se trouve à la surface extérieure. Chaque point de contact entre le fil et la génératrice
est électriquement soudé sur la machine qui effectue le bobinage.
Comme ce sont les plus utilisées et les plus répondues, elles sont utilisées partout :
fortages d’eau, forages pétroliers, forages à gaz, forages géothermiques…etc.
Elles sont caractérisées par : des caractéristiques mécaniques élevées (résistances)
pour un poids minimum, par un plus grand coefficient d'ouverture. Elles existent en
deux séries :crépines télescopiques et crépines série pipe. Les ouvertures de fentes se
situent entre 0,15 et6,4 mm.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
Les fentes sont perpendiculaires aux génératrices du tube, ce qui leur donne une bonne
résistance mécanique. Les lèvres de fentes sont souvent irrégulières, ce qui implique que ces
crépines doivent être placées dans un massif de gravier ou un terrain grossier. Elles sont
réalisées par emboutissage à froid de plaques de métal qui sont ensuite roulées et soudées.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
A) Fabrication :
Les tubes sont fabriqués dans différents grades d'acier, d'épaisseurs différentes selon les
contraintes auxquelles ils seront soumis, lors de leur descente et durant la vie du puits.
Les grades d'acier utilisés sont les suivants : H40-J55-K55-C75-L80-N80-C90- T95 - P110 -
Q125. [1]
La lettre représente la composition chimique de l'acier, et les chiffres la limite élastique
minimale, en milliers de psi.
Certains grades ne sont pas normalisés par L'API dans certaines dimensions.
Les tubes peuvent être fabriqués :
par étirage sans soudure.
par soudure électrique longitudinale sans apport de métal.
par soudure par recouvrement.
Les bandes sont marquées à une distance du manchon femelle n'excédant pas 0,60 m.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
Grade Description
Grade inférieur, limite d’élasticité max 80 000 psi, convenable pour les
H40
puits à H2S
J55 bon pour les puits à H2S,
Resistance à l’écrasement et l’éclatement même que le J55 mais une plus
K55
grande résistance à la traction. Résistant à l’H2S à toute température,
Généralement c’est le plus utilisé dans l’industrie. convenable pour les
L80
puits à H2S,
N80 D’acier allié, il n’est pas convenable à l’H2S à toute température,
B) Diamètre :
Le diamètre nominal d'un tube correspond à son diamètre extérieur exprimé en pouces ,La
tolérance admise est de ±0,75 %.
Le jeu entre corps de tube et trou varie généralement de 1"1/2 pour les petites dimensions à
4"1/2 pour les plus grandes.
C) Epaisseur :
Pour un même grade d'acier, l'épaisseur peut être différente en fonction des efforts à subir.
La tolérance maximale admise par l'API sur l'épaisseur des tubes est de 12,5 %.
La plus grande dimension d'outil pouvant être descendue dans un tube est égale au diamètre
du mandrin, qui est inférieure au diamètre intérieur du tube.
D) Poids :
Le poids nominal exprimé en lb/ft, il est donné pour l'identification.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
A chaque épaisseur dans une dimension de tube donnée correspond un poids nominal qui ne
peut pas servir pour le calcul car il ne prend pas en charge le poids des manchons.
Remarques :
- Les deux premiers sont utilisés pour le raccordement par manchon ; le troisième pour
raccordement par joint intégral.
- Le filetage rond peut être court ou long (résiste à la traction ; ne se fait que dans les
grades d'acier supérieurs à H40 et pour des dimensions de tubes égales ou inférieures à
9"5/8).
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
- Le filetage rond assure généralement une résistance à la traction plus faible que la
limite élastique minimale du corps du tube (sauf quelques exceptions : tubes les plus
minces en grade inférieur dans les petites dimensions).
- Les filetages buttress et extrême – line permettent une résistance des joints supérieure
ou au moins égale à la limite élastique minimale du tube.
Les avantages des joints intégraux par rapport aux joints à manchons sont :
meilleure étanchéité.
encombrement extérieur plus faible (meilleure introduction dans le puits).
meilleure résistance à la traction que les joints à filetage rond.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
A) Contraintes à l'écrasement :
Elles sont dues à la pression hydrostatique exercée par le fluide présent dans l'espace
annulaire tubage – trou ; cette pression est contrebalancée par la pression régnant à l'intérieur
de la colonne.
Au cours des opérations de forage, tubage et cimentation, la colonne peut se vider soit
partiellement, soit complètement, et la pression intérieure diminue ou même s'annule.
Les contraintes à l'écrasement dues à la pression hydrostatique de l'espace annulaire
augmentent avec la profondeur.
L'API a défini un coefficient de sécurité pour l'écrasement égale à 1.125, compte tenu de la
traction, le tubage étant supposé vide et l'espace annulaire plein de boue (descente du tubage
complètement vide) ou le tubage plein de boue et l'espace annulaire plein de ciment (fin de
cimentation et avant prise de ciment). Prendre la valeur la plus élevée.
B) Contraintes à l'éclatement :
Elles ont pour origine la pression intérieure due aux fluides pouvant être produits par le
puits (eau, gaz ou huile) ainsi que leur pression. Cette pression intérieure est contrebalancée
par la pression hydrostatique du fluide présent dans l'espace annulaire tubage – trou.
La pression hydrostatique augmente avec la profondeur, les contraintes à l'éclatement sont
donc plus élevées en tête de colonne.
L'API a défini un coefficient de sécurité pour l'éclatement égale à 1.10, avec l'annulaire étant
supposé rempli d'eau et l'intérieur du casing est plein de gaz (en ces de venue).
C) Contraintes à la traction :
Chaque tube descendu dans le puits subit une contrainte de traction due au poids de
l'ensemble des tubes situés au-dessous de lui.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
La contrainte de traction exercée sur un tube l'allonge, diminuant ainsi son épaisseur et, par
conséquent, sa résistance à l'écrasement et à l'éclatement.
La réduction de la résistance à l'écrasement en fonction de la traction exercée sur le corps du
tube est donnée par l'ellipse de plasticité(Fig.III.8).
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
Éclatement : Cs=1,00.
Traction : Cs=1,75.
B) La méthode API:
Cette méthode est utilisée pour le calcul des colonnes de production, elle retient les
coefficients de sécurité suivant :
Écrasement : Kecr=1,125 la colonne est supposée vide à l'intérieur et pleine à
l’extérieur.
Éclatement : Kecl=1,1 la colonne est supposée pleine et l'extérieur est complètement
vide.
Traction : Ktra=1,75 la colonne supposée suspendue.
Les coefficients de sécurité tiennent compte de plusieurs facteurs :
risques d'efforts.
tolérances de fabrication.
erreurs de calcul.
Pour connaitre la résistance d’un tube au différent contrainte il suffit de deviser leur résistance
a la (traction, écrasement ou éclatement) par la pression hydrostatique, le rapport doit être
suffisamment supérieur au coefficient de sécurité.
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CHAPITRE III TUBAGE D'UN FORAGE
C) La méthode Sonatrach :
Surface casing
Production
Intermediate
casing / liner
casing / liner
Burst
- normal service 1.1 1.1
- critical service N/A 1.25
Service critique:
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CHAPITR: IV
CIMENTATION
CHAPITRE IV CIMENTATION
Cimenter une colonne de tubage consiste à mettre en place un laitier de ciment dans
tout ou partie de l'espace annulaire entre le tubage et le trou foré.
Le ciment, en faisant prise, assurera la liaison entre la colonne de tubage et le terrain. Une
opération de cimentation nécessite donc de :
définir les objectifs de la cimentation.
calculer le volume de laitier de ciment à injecter.
calculer le volume de chasse.
préparer le trou avant l'injection.
utiliser les ciments et les additifs.
réaliser la cimentation.
tester la colonne après cimentation.
IV.1 Objectifs de la cimentation
La cimentation est une opération très importante, elle va conditionner la vie du puits.
Les principaux objectifs de la cimentation sont les suivants :
ancrer la colonne au sol.
prévenir le dévissage des tubes pendant le forage.
Rétablir des étanchéités entre couches.
Éviter l'éboulement du trou, supporter la paroi du trou.
Isolerles formations productrices.
Ancrer et suspendre les tubages.
fermer les couches à haute pression pour éliminer les risques d'éruption.
protéger les colonnes contre les agents chimiques et la corrosion électrochimique.
Il faudra donc obtenir la meilleure étanchéité possible derrière la colonne de tubage. [5]
IV.2 Détermination des hauteurs de cimentation :
Les hauteurs de cimentation dépendent du rôle et du type des colonnes de tubage.
a) Colonne de surface :
Elle est autant que possible cimentée sur toute sa hauteur, pour lui permettre de
supporter les dispositifs de sécurité et d'être parfaitement ancrée en surface.
b) Colonne technique : Dans cette colonne il faut que :
le sabot soit bien cimenté, ce qui nécessite une hauteur de ciment d'au moins 150
mètres.
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CHAPITRE IV CIMENTATION
L'espace annulaire soit cimenté lorsque des raisons particulières rendent cette
opération indispensable :
zone contenant des fluides corrosifs.
couche contenant des fluides devant être protéger.
La cimentation de l'espace annulaire des colonnes techniques sera d'ailleurs, suivant le cas,
réalisée en un seul étage à partir du sabot ou en deux étages. [5]
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CHAPITRE IV CIMENTATION
Le remplacement de la boue par le laitier se ferait d'autant mieux que la différence entre
densité de laitier et densité de boue sera grande et que les caractéristiques rhéologiques de la
boue seront bonnes.
Quand la boue est gelée, le laitier est mal réparti dans l'annulaire, il a tendance à passer par
les zones de moindre résistance, on dit qu'il y a phénomène de "channeling".
Les ciments sont choisis en fonction de leur faible, modérée ou haute résistance aux sulfates.
Le temps de pompabilité est le temps pendant lequel le laitier peut être pompé en toute
sécurité ; l'A.P.I considère que ce temps est celui au bout duquel le laitier atteint une viscosité
de 100 poises.
L'augmentation de la température et de la pression diminue le temps de pompabilité. [6]
b) Additifs :
On peut ajouter des produits pour faire varier les caractéristiques du laitier, notamment
pour augmenter ou retarder le temps de prise du ciment; ces produits sont des additifs.
Les additifs peuvent se présenter sous la forme de pulvérulents mélangée à sec avec du
ciment, dans les silos; ces pulvérulents peuvent aussi être ajoutés à l'eau de mixage.
Il existe également des additifs liquides (ajoutés à l'eau de mixage) dont l'emploi est par ce
fait même facilité.
33
CHAPITRE IV CIMENTATION
Il faut remarquer que le plus souvent, les additifs modifient plusieurs propriétés du laitier;
c'est la raison pour laquelle le choix et le dosage de chacun des additifs introduits doit être
effectué avec le plus grand soin par des spécialistes, qui en plus de leur compétence, utilisent
des résultats de tests pratiqués en laboratoire (simulation des conditions du puits).
Le temps d'attente avant la reprise du forage peut être déterminée par la règle de
"FARRIS" qui dit que le forage peut être repris lorsque la résistance à la traction du laitier
atteint 8 psi. Cette résistance de 8 psi est atteinte dans un temps égal à environ 3 fois celui
nécessaire pour atteindre une viscosité de 100 poises.
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
Le débit de la préparation
c) Bouchons de cimentation :
Le rôle essentiel des bouchons est de séparer positivement les différents fluides pendant
leur déplacement à l'intérieur du tubage afin de retarder leur mélange et les risques de
contamination. Ils sont de deux types :
bouchon inférieur muni d'un diaphragme destructible sous l'effet d'une légère
surpression; Outre qu'il sépare les fluides, il racle les parois du tubage lors de son
déplacement, évitant la contamination du laitier qui le pousse.
bouchon supérieur étanche et résiste aux hautes pressions ; il est situé en queue de
laitier. En fin de chasse, il se mettre sur le bouchon inférieur permettant de réaliser un
test en pression de la colonne. [6]
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
Il est adapté à chaque garniture de tiges, étant envoyé à l'intérieur de celle-ci, à la fin de
l'injection de laitier (donc avant le début de la chasse) depuis la tête de cimentation (plug
dropping head). Lorsqu'il arrive sur le bouchon racler (wiper plug), il se solidarise à ce
dernier par un système de retenue (latch) et obstrue de façon étanche le passage intérieur
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CHAPITRE IV CIMENTATION
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CHAPITRE IV CIMENTATION
Etage Supérieur
DV
Etage Inférieur
- Pour des besoins en pression : La colonne de tubage doit être cimentée sur tout
l'intervalle découvert mais la pression de refoulement est très élevée pour remonter
le laitier à la hauteur voulue. Il y'a risque de fracturer les terrains. On utilise donc
une DV et on cimente la colonne en 2 étapes.
Déroulement d'une cimentation étagée :
Une fois la colonne de tubage descendue à 1 m du fond du puits, on effectue dans une
suite chronologique les opérations suivantes :
- Circulation pendant 1 ou 2 cycles
- Injection d'un bouchon laveur
- Pompage du volume de laitier
- Lancer le 1er bouchon de cimentation pour chasser le laitier
- Chasser avec de la boue jusqu'à l'arrivée du bouchon sur l'anneau
A ce moment, on doit enregistrer le 1 er à-coup de pression. C'est la fin de cimentation de
l'étage inférieur.
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CHAPITRE IV CIMENTATION
c) Contrôle de la cimentation
Lorsque le ciment ne remonte pas dans l’espace annulaire à la côte prévue à la suite
d'incidents ou de pertes de circulation, il est nécessaire de compléter la cimentation.
Colonnes de surface
La cimentation complémentaire est simplement réalisée en injectant du laitier de ciment
directement dans l'espace annulaire depuis la surface.
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CHAPITRE IV CIMENTATION
a) Colonnes intermédiaires
La méthode la plus classique consiste à perforer la colonne et à injecter du laitier de
ciment sous pression derrière celle-ci .
b) Bouchons de ciment
Cette opération consiste à déposer avec le train de sonde, par simple déplacement, une
certaine quantité de laitier de ciment dans le découvert ou, plus rarement, dans une colonne.
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CHAPITRE IV CIMENTATION
La plupart des bouchons de ciment sont réalisés pour colmater les pertes de
circulation.
Le train de tiges est utilisé comme moyen habituel de mise en place. La quantité de
laitier nécessaire à remplir la hauteur voulue est préparée et injectée puis chassée jusqu'à
équilibrage des colonnes de ciment à l'intérieur et à l'extérieur du train de sonde; Celui-ci est
ensuite remonté.
On effectue une cimentation sous pression pour traiter les problèmes suivants :
- fermeture d'un niveau producteur de gaz.
- fermeture d'un niveau aquifère.
- fermeture de perforations mal situées.
- complément de cimentation primaire insuffisante par suite de canalisation ou de
remontée de ciment incomplète.
- Colmatage des pertes de circulation.
Une telle opération se déroule habituellement selon le processus suivant : montée en pression
jusqu'à ce que le puits commence à absorber (pression d'absorption) puis chute rapide de la
pression suivie d’une remontée graduelle; On arrête le pompage lorsque la pression atteint une
valeur qu'on s'est fixée à l'avance.
47
CHAPITRE IV CIMENTATION
a) Introduction
Si l'on devait énoncer un critère de qualité d'une cimentation, on dirait : " pour que la
cimentation soit considérée de bonne qualité, il faut que la gaine de ciment soit au moins aussi
étanche que la formation qu'elle remplace".
En effet, lorsqu'on réalise le forage, on met en communication différentes zones.
L'isolement initial sera rétabli par l'ensemble cuvelage + gaine de ciment. Cette fonction sera
donc correctement assurée si cet ensemble autorise un débit de fuite de fluide (eau, huile, gaz)
inférieur ou égal à celui qu'autoriserait une section équivalente de terrain foré.
Les défauts de la cimentation qui peuvent perturber cette étanchéité sont :
48
CHAPITRE IV CIMENTATION
49
CHAPITRE IV CIMENTATION
• Thermométrie
c) Thermométrie
Le dégagement de chaleur produit lors de la prise du ciment entraîne une
augmentation de température en face des zones cimentées du tubage.
L'enregistrement se fait lors de la descente de l'outil et est possible dans une période d 8 à 24
heures selon le ciment employé après la fin de la cimentation.
Cette diagraphie permet de localiser le somment du ciment dans l'espace annulaire et la
présence de ciment derrière le tubage.
Exemple de thermométrie
Thermométrie
température
TOP DU CIMENT
Profondeur
GRADIENT
THERMIQUE
NORMAL
50
CHAPITRE IV CIMENTATION
Principe du CBL
Un train d'onde de fréquence variant entre 15 et 30 KHz selon les appareillages, est
périodiquement généré par un émetteur.
Cette onde traverse la boue, passe dans le tubage, le ciment et la formation si ces divers
milieux sont couplés acoustiquement, puis est détectée par un récepteur qui se trouve sur le
corps de l'outil (généralement à 3 pieds de l'émetteur).
Les vitesses des différentes ondes émises et créées lors des passages et des ondes
successives d'un milieu à un autre sont fonction des caractéristiques physiques du milieu.
L'énergie acoustique voyageant le long d'un tube se propage plus rapidement que les ondes
de formation elles-mêmes plus rapides que les ondes de boue.
2 Dans la boue
3 Dans le casing
Vu et mesuré
Pas vu
5 Dans la formation
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CHAPITRE IV CIMENTATION
Principe du VDL
L'étude de la qualité de la cimentation peut être faussée par un certain nombre de
phénomènes. Il s'est avéré utile d'enregistrer l'ensemble du train d'ondes sonores reçues par un
récepteur situé généralement à 5 pieds de l'émetteur.
Enregistré en complément du CBL, le VDL permet de définir l'adhérence Ciment
Formation.
La présentation de cet enregistrement est : Forme d'onde
• Sous forme du train d'onde complet ou de sa partie positive uniquement ("Forme d'onde,
Signature Curve ") : la lecture est difficile.
• En densité variable (VDL), seules les arches positives étant reproduites en une échelle
de gris d'autant plus foncés que l'amplitude est plus grande.
52
CHAPITRE IV CIMENTATION
53
CHAPITRE IV CIMENTATION
c) Temps de pompabilité:
Temps qui s'écoule entre le moment où le ciment est mixé à l'eau et le moment où ce
mélange atteint une viscosité de 100 Po.
Dans la pratique, on admet que au-delà de 110 Po, le laitier n'est plus pompable. Ce temps de
pompabilité doit correspondre au temps :
IV.7.6 Conclusion :
Encrer les colonnes de tubage sur lesquelles sont fixées les équipement de sécurité en tête
de puits;
Réduire la corrosion des tubes par les fluides contenus dans les couches traversées;
54
CHAPITR: V
CALCUL DE TUBAGE ET
CIMENTATION
CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
Le but de cette phase est de couvrir avec un tubage 18"5/8 les formations mal
consolidées de surface qui risqueraient de s’effondrer en cas de pertes sévères
lors de la phase 16"
Le Programme de Forage précise la cote d’arrêt (+- 15 m).
Paramètres de forage
Forage des 15 premiers mètres:
Débit : 500 à 1000 l/mn.
Poids 1 t.
Rotation : 60 à 80 tours /mn.
Caractéristiques de la boue
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
b) La phase 16"
Forage 16" du sabot 18"5/8 (15m environ) jusqu'à une 40 mètres dans le
Carbonifère tournaisien, suivant Programme de Forage.
- Pext = dLaitier * g * h
= 48.77 bar
= 27.93 bar
56
CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
= 47.84 bar
"1/4
En Cas de Pertes totales en cours de forage 12 :
Dans Dévonien (Tahara) à 472m avec boue de densité 1.10 sg, la Pression de pore est
46.48 bars. A la formation Carbonifère-Viséen le niveau statique de la boue descende
à 34 m.
A l'extérieur du tubage: pression de la boue de la phase précédente d=1.05 sg.
= 46.48, bar
Alors le niveau statique de la boue qu'il ne faut pas dépasser pour avoir un
équilibre statique se commence à partir de :
h= 465 – 431 = 34 m
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
Résistance à l'éclatement
Le cas de charge standard sur puits d'exploration c'est la Venue de gaz en cours de
forage.
Mais dans notre cas n'y a pas cette possibilité.
Résistance à la tension
Cas de charge : Descente du tubage.
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
Choix du tubage
Tubage choisi :
54.50# K 55 Buttress
c) La phase 12"1/4
Forage 121/4" du sabot 13"3/8 (465m) jusqu'à une 20 mètres dans le dévonien
Tadrat selon le Programme de Forage.
Pext = dLaitier * g * h
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
"1/4
En Cas de Pertes totales en cours de forage 12 :
Dans Dévonien (Tahara) à 472m avec boue de densité 1.10 sg. Pression de pore dans
46.48 bars. Niveau Carbonifère-Viséen statique de la boue descend à 34 m.
A l'extérieur du tubage: pression de la boue de la phase précédente d=1.05 sg.
= 72.88 bar
Alors le niveau statique de la boue qu’il ne faut pas dépasser pour avoir un
équilibre statique se commence à partir de :
h= 695 – 731 = - 36 m
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
Résistance à l’éclatement
Le cas de charge standard sur puits d’exploration c’est la Venue de gaz en cours de
forage.
Mais dans notre cas n’y a pas cette possibilité.
Résistance à la tension
Cas de charge : Descente du tubage.
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
d) La phase 8 " ½
L'objectif de cette phase de surface est de tube en 18"5/8 les sables de surface du Quat.
La cote d’arrêt du forage a été fixée à environ 15 mètres.
On a cémenté le conducteur 18"5/8 a l’aide d’un Stinger jusqu’à la surface avec un excès de
100%
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CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
La cote d’arrêt du forage a été fixée à environ 50 mètres dans le Sénonien carbonifère
tournisien.
En partant de TD vers la surface, les principaux objectifs de la cimentation dans cette
phase sont :
- Autour du sabot
- Bonne isolation, bonne tenue mécanique.
- carbonifère -viséen : Cet aquifère devra être isolé en dessous.
a) Caractéristiques des laitiers
Deux types de laitier sont utilisés pour cette section :
- laitier pur d=1.90 sur 150 m à partir du sabot 13 3/8",
- laitier allégé de densité 1.58 au-dessus. Le laitier allégé utilisé est un laitier à la bentonite
63
CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
64
CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
a) Massif gravier :
Mise en place d’un massif gravier de 06 m3 dans l'espace annulaire 8"1/2 – 41/2
Développement du puits :
Le développement de puits a été procédé par pompage à l'aide d’une pompe
immergée, aux cotes 242 et 206 m, pendant 10 jours à raison de 22 h /24.
Mise en production :
A l'aide de la même pompe, de marque Odes se, calée à la cote 206 m avec un débit
de production de 40 m3/ h .
NB : L'eau du puits présente une couleur jaunâtre et une odeur nauséabonde, qui diminuent
avec le temps des analyses chimiques ont été faites à la direction laboratoires, montrent un
taux de fer élevé ( 5 fois le maximum admissible) et une turbidité élevée ( 85 fois la norme).
65
CHAPITRE V CALCUL DE TUBAGE ET CIMENTATION
Conclusion:
La réussite d’une cimentation c’est l’objectif de mettre dans l’espace annulaire sans perte et
sur les hauteurs souhaitées un volume du laitier qui, après sa prise, constituera une gaine de
ciment résistante et étanche, par contre tout problème qui se manifeste pendant ou après
l’opération est une chose non désiré car on risque de perdre tout l’ouvrage, si on ne le détecte
pas à temps afin de le remédier correctement, donc on conclura par dire que les l'eau doivent
accorder une importance particulière pour le bon déroulement de toute opération de
cimentation (bon calcul, bonne préparation de tout le matériel nécessaire, le vérifier et le
contrôler tout au long de l’opération), pour permettre d’avoir un puits bien cimenté, à fin de
faciliter sa mise en production et augmenter sa longévité.
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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Le succès de la cimentation est très important et demande une très grande vigilance de la part
du personnel qui font le travail.
La nature des incidents en cours d'opération qui risquent d'avoir des conséquences
extrêmement fâcheuses pour la poursuite du forage ou pour la mise en exploitation du puits .
La cimentation des longues colonnes peut atteindre plusieurs mètres et peser plusieurs
centaines de tonnes est une opération délicate qui est généralement faite par des entreprises
uniquement spécialisées dans ce genre.
Pour que la cimentation réussisse il faut d'une part, que le sabot soit bien cimenté , ce qui
garantit l'étanchéité de la colonne cela d'une part et d'autre part que la gaine de ciment soit
suffisamment épaisse et robuste sans entrainer des dépenses excessives en ciment.
Il faut noter que la résistance du ciment jouant un grand rôle au moment de la mise en
production du puits par perforation des tubages.
L’évaluation de la cimentation nous a permis de déterminer les zones de mauvaise
cimentation, mais aussi d’envisager l’amélioration de la cimentation dans d’autres forages. Ce
travail nous a permis de comprendre que le choix adéquat du type du liner est étroitement lié à
la qualité de la descente et celle de la cimentation du forage.
Il est donc recommandé d’effectuer les calculs nécessaires pour la cimentation et être très
vigilant lors de l’opération proprement dite.
Enfin, une évaluation de la qualité de cimentation est toujours indispensable pour vérifier
l’isolement de la phase suivante de celles qui la précèdent , afin d’assurer la poursuite du
forage et la complétion.
Annexes
Fig.: fiche technique de puits d'eau.
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
[4] : FORMULAIRE DE FOREUR , IEP , Edition technip , septième Edition , Paris ,1999.
[6] : IEP Training , LES BOUCHONS DE CIMENT , ENSP Formation Industrie , 2005.
2005.
date:08/98
Résumé:
Cette étude la réalisation d’une cimentation primaire de tubage du puits COL D'ANYA
(4ème RM), et comment faire les calculs nécessaires (le volume de laitier, la masse de ciment,
le volume d’eau de gâchage, le volume de chasse, la masse des additifs, le temps d’injection et
la pression de refoulement) et après la réalisation et la prise de ciment, ce dernier sera vérifié
par le CBL (Ciment Bound Log) et VDL (Variable Density Log) qui nous donnent une
connaissance sur la qualité et l’adhérence de ciment avec la formation.
Abstract:
This study represents how the construction of a primary cementing of casing well COL
D'ANYA (4ème RM), and how to make calculations necessary (the volume of slag, mass
cement, the volume of mixing water, the volume of hunting, the mass of the additives, time of
injection and discharge pressure) after realization and catch of cement, this last which will
check by the train of CBL (Cement Bound Log) and VDL (Variable Density Log) which
make known to us on the quality and the adherence of cement with the formation .
: الملخص
تتمثل هذه الدراسة في كيفية انجاز عملية حقن سائل ذو خصائص فيزيائية في الفراغ
, COL D'ANYA (4ème RM) الحلقي من اجل عزل الطبقات األرضية من االنهيار داخل البئر
وذلك بحسب,و بعدها معرفة كيفية إنجاز العمليات الحسابية الالزمة لتحديد نوعية األنابيب
و حساب حجم االسمنت الالزم للقيام بهذه العملية وبعد االنتهاء من,النتائج المتحصل عليها
وجفاف السائل; نتعرف على كيفية مراقبة جودة الطبقة المشكلة من,عملية حقن اإلسمنت
اللذان يعتمدان على الموجات الصوتية فيVDL ,CBL طرف السائل بواسطة جهاز ال
.العمل
. أنابيب, مراقبة النوعية, بئر, إسمنت: كلمات مفتاحية