Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
La transmission est l’action de transmettre, de permettre le passage, donc de transmis est : n € log 2 V avec V € 2 n . Le débit de décision se note D, son
transporter fidèlement des informations d’un point A vers un point B sans unité est le bit/s (binary unit ou élément binaire).
forcement en connaître le contenu. La transmission Numérique s’attellera à
effectuer aussi cette tâche. C'est aussi la cadence avec laquelle on "pose" les bits sur la ligne.
Il faut rappeler que fut d’abord utilisé la transmission analogique. Qu’ensuite, D € R• n ou D € R • log 2 V ou encore D € 1 • log V
2
pour palier ses défauts (affaiblissement élevé, bruit et diaphonie) a été inventé le T
procédé numérique par Alec Reeves en 1938 à travers la MIC, réalisé(e) par le log V
n € log 2 V = € = nombre de bit d’un niveau ou état significatif.
Transistor inventé par Schockley en 1947. log 2
La transmission numérique a donc pour objet, le transport d’une information Remarques :
discrète (contrairement à la transmission analogique qui a pour objet, le transport 1. Un moment permet de coder plusieurs bits en fonction de sa valence.
d’une information continue) d’un émetteur vers un récepteur.
Ex : un moment de valence 4 est appelé quaternaire ou tétravalent (V = 4).
Mais avant d’aller plus loin dans l’étude de ce procédé de transmission, faisons Nous pouvons transmettre : log2 V € log2 22 = 2 bits par moment.
un bref tour d’horizon sur la structure de l’information transportée.
2. Pour un même débit D, on peut diminuer R et augmenter V.
3. R est maximum pour V = 2 (moment binaire), le signal est dit binaire, dans
I - Structure de l’information ce cas R = D.
L’information est une notion difficile à définir. Mais, en télécommunications, 4. Le codage 6B4T signifie qu'à 6 bits sont associés 4 états significatifs donc
celle-ci est mise sous forme électrique (par un transducteur) et appelée signal D = (6/4)×R.
(grandeur physique variable et porteuse d’information).
Pour une meilleure performance dans la rapidité de transmission, on cherche à
améliorer le débit binaire. Puisque D = n R, on cherchera à augmenter :
1 - Information ou signal analogique
- soit n, mais le bruit est un frein (difficulté à discerner les différents niveaux) ;
Une information est dite analogique lorsqu’elle est produite par une source
continue. - soit R, mais on ne peut dépasser une valeur Rmax.
Le signal analogique sera donc une grandeur électrique ayant des valeurs
continues, non discrètes dans le temps. c - Débit de décision maximum (D max ou C)
Encore appelé capacité, c’est le débit maximum théorique qu’il est possible
d’atteindre sur un canal caractérisé par :
t t - sa largeur de bande passante W ou B ;
- son rapport S/B signal sur bruit (bruit blanc ou Gaussien = bruit thermique
2 - Information ou signal Numérique provoqué par l’agitation des atomes internes au conducteur).
Une information est dite numérique lorsqu’elle est produite par une source Deux (2) cas se présentent :
discrète, c'est-à-dire à partir d’un nombre fini p de caractères.
Le signal numérique est donc une grandeur électrique discontinue dans le temps, ‚ En absence de bruit (Canal idéal)
ayant des valeurs connues et finies et de durées biens déterminées. C’est la formule de Nyquist (1924) qui est utilisée : C € D max € R max • log 2 V max
Etats significatifs
Pour Nyquist Rmax = 2B = 2W pour un canal idéal et log 2 V max € n alors :
Transition
Instants significatifs
t t C € 2 • n •W en bit/s.
T T
Ex : En téléphonie, la paire symétrique a une largeur de bande de W = 1,1 MHz,
3 - Moments – Valence d’où C = R = 2,2 Mbauds = 2,2 Mbit/s avec n = 1 car signal binaire..
Un moment est un signal élémentaire. Les signaux utilisés (analogiques ou
numériques) pour transmettre l’information numérique sont composés d’une suite ‚ En présence de bruit (Canal réel)
de moments dans le temps.
C’est la formule de Shannon (1949) qui est utilisée avec :
L’information numérique portée par ce moment est représentée par un de ses
paramètres caractéristiques (amplitude, fréquence, phase) qui reste constant PS „ 1 Š P ‡ or Rmax = 2•W d’où :
pendant la durée TM du moment. V max € 1 ƒ log 2 Vmax € log 2 ˆˆ1 ƒ S ……
PB 2 ‰ PB †
De ce qui précède, nous pouvons dire que le moment est le laps de temps pendant
Œ
lequel une ou plusieurs caractéristiques de la porteuse est significative d’une 1 Š P ‡
valeur binaire. C € 2 • W • log 2 ˆˆ 1 ƒ S ……
2 ‰ PB † Š S‡
Ce paramètre caractéristique (amplitude, fréquence, phase) peut prendre V C € W • log 2 ˆ1 ƒ …
valeurs discrètes appelées valence. „ Š P ‡ ‰ B†
C € W • log 2 ˆˆ1 ƒ S ……
On appelle état significatif chacune des V valeurs que peut prendre le signal ‰ PB †
numérique, et transition le passage d'un état significatif à un état significatif
PS = S = Puissance du signal PB = B = Puissance du bruit.
différent.
Ex : En téléphonie, la largeur de bande utilisée de la paire symétrique est de
4 - Débits (Vitesses) W = 4 000 MHz, avec S/B = 1 000. „ C = 1 100 000•log2(1+1 000)
„ C = 39 868,91 bit/s ‹ 40 kbit/s.
Il existe plusieurs types, suivant l’élément que nous considérons.
Remarques :
a - Débit de moment (R)
‚ Pour un signal binaire (V = 2), on a en pratique pour un canal
Encore appelé Rapidité de modulation, c’est le nombre de moments qu’il est
possible de transmettre (par unité de temps ou T) en une (1) seconde à travers un Rmax = 1,25 W ou W = 0,8 Rmax. Or R = D lorsque V = 2, donc W = 0,8 D
canal. C’est donc la vitesse de transmission ou de variation physique des ou D = 1,25 W : c’est le critère de Nyquist élargi.
paramètres des signaux élémentaires (moments). Il est noté R et son unité est le Ex : Pour une voie téléphonique analogique W = 3 100 Hz, la même voie en
Baud (Bd). numérique nécessitant 64 Kbit/s, nous devons donc avoir un canal ayant
une bande passante de W = 0,8 × 64 000 „ W = 51,2 KHz.
1 Si T = TM cas général, alors
1
R€ R€ ‚ C est approchée de loin par les systèmes réels de transmission.
TM T
En général, la majorité des équipements en notre possession produisent un signal
analogique, bien que la source de l’information soit numérique. Il convient alors
b - Débit de décision (D) de numériser ce signal si nous voulons utiliser la transmission numérique, et ceci
Encore appelé débit binaire, c’est le produit de R par le nombre n de bits transmis à l’aide de la modulation numérique.
; donc le nombre de bits transmis par unité de temps. Le nombre n de bit
1ère Année BTS Télécommunications M. TRA Maxime Hervé Page 1
Chapitre III TRANSMISSION NUMERIQUE
quantification
Niveau de
d„€chantillonnage :
3 Milieu de la Plage
o si … = 0 ; on a un €chantillonnage id€al ; 3
o si … † 0 ; on a un €chantillonnage r€el ; 2 Pi€destal du niveau de quantification 3
2
o si … = 1/fe ; on a un €chantillonnage avec maintien. 1 Š = Pas ou €chelon de quantification
1
‚ nul entre ces instants. 0 ŒPlage de tensions analogiques
0
-1 t
Œ
u(t) quantification est dite uniforme ou lin•aire.
‚ Lorsque † varie, c'est ‚ dire d€pend de l„amplitude du signal ‚ quantifier :
v(t)
la quantification est dite non uniforme ou non lin•aire.
t
Te
… a - Quantification lin•aire ou uniforme
e(t)
t
„ Te A chaque plage † compris entre deux (2) niveaux correspond un numéro : Mot
Te t cod• en binaire.
Echantillonneur
Pour la MIC, on a 256 plages (q) donc 256 mots de 8 bits dont 128 plages
positives et 128 n€gatives.
Mais ‚ quelle fr€quence fe pouvons-nous pr€lever ces €chantillons ? A chaque impulsion ou tension d„€chantillon situ€e dans une plage est associ€e le
Mot binaire ou num•ro de la plage correspondant.
Pour r€pondre ‚ cette interrogation, passons du domaine temporel au domaine
U(v)
fr€quentiel.
2
voir (1) donc
S U U U
€ 20 • log E' € 20 • log E ƒ 20 • log 2 € 20 • log E ƒ 6dB
B UB UB UB
Le rapport S/B est donc am€lior€ de 6 dB.
S/B
(dB)
Niveau fort : Si UE = 81 • Š et Ž = U B = Š / 2 alors
S/B grand,
S/B = 20 • log [(81.Š)/(Š / 2)] = 44 dB
Signal fort
t
Niveau faible : Si UE = 1Š et Ž = U B = Š / 2 alors
(a) S/B petit, S/B = 20 • log [Š / (Š / 2)] = 6 dB
Signal faible
S(dB) (Signal)
Pi•destal NŠ d'•chelon
Vmax Vmax 127
Vmax 111
112
2
111 111 111 111 111 Vmax 110
96
4
Vmax 101
80
8
Vmax
Vmax/2 64 100
16
Vmax
110 110 110 110 48
32
101
Vmax
Vmax/4 32
64
101 101 101 Vmax
Vmax/8 16
128
0 V •chantillon
Vmax Vmax Vmax Vmax Vmax
16 8 4 2
Echantillon
€ Codage de l'•chantillon V'e = - 100 mV 2€me •tape : d•termination du segment d'arriv•e de l'•chantillon
V'e < 0, pour la suite nous travaillerons avec Ve = |V'e| = 100 mV.
1€re •tape : d•termination du signe de l'•chantillon
Connaissant les bornes (les pi€destals) des intervalles de tensions des
Comparons V'e ‚ 0 V. Si V'e ‡ 0 V, „ S = 1 Si V'e < 0 V, „ S = 0
segments, nous proc€dons ‚ la comparaison de celles-ci avec Ve. Ici
2€me •tape : d•termination du segment d'arriv•e de l'•chantillon Ve ‘ Vmax/32 et Ve ‘ Vmax/16
V'e < 0, pour la suite nous travaillerons avec Ve = |V'e| = 100 mV. „ Vmax/32 • Ve ‹ Vmax/16 „ Nous somme donc dans le 4e segment soit le
segment 3 ou NŠ 3 „ ABC = 011. Or Vp = Vmax/32 = 96 mV et
Cherchons la moiti• des •chelons ou des possibilit•s de codage.
Ž = Vp/16 = Vmax/512 = 6 mV.
La moiti€ des possibilit€s de codage offertes est l'€chelon 64 ou N• 64 (128/2 =
64 le 1er €chelon €tant l'€chelon 0 ou N• 0). La tension correspondante ‚ celui-
ci selon la Loi G.711 du CCITT, car c'est elle que nous appliquons est : 3€me •tape : d•termination de la place du sommet de l'•chantillon sur le
Vmax/16 = 3 072 mV/16 = 192 mV. segment
Nous comparons Ve ‚ VA = Vmax/16 = 192 mV. Si Ve ‡ VA „ A = 1 Signe NŠ de segment NŠ l'•chelon dans le segment
Si Ve < VA „ A = 0 S A B C W X Y Z
NS : NŠ du segment Q' : NŠ de l'•chelon dans le segment
Ensuite, on cherche l'€chelon correspondant ‚ la moiti€ (64/2 = 32) des
q : NŠ de l'•chelon
possibilit€s de codage restantes. C'est la tension de l'€chelon 32 : Vmax/64 = 3
072/64 = 48 mV. On a : Q' € ’Ve • Vp “ , Q € E ’Q' “ et q € Q ƒ 16 • NS
On compare Ve ‚ VB = Vmax/64 = 48 mV. Œ
Si Ve ‡ VB „ B = 1 Si Ve < VB „ B = 0.
„Q' = (100-96)/6 = 0,67 „ Q = E(0,67) = 0
Enfin, on cherche la tension de l'€chelon correspondant ‚ la moiti€ des Sur le segment nous sommes sur l'•chelon NŠ 0 „ WXYZ = 0000.
possibilit€s de codage restantes. Nous nous situons entre l'€chelon 32 et 64
Le codage de l'€chantillon V'e = - 100 mV donne SABCWXYZ = 00110000
((64+32)/2 = 48) : la tension de l'€chelon 48 est Vmax/32 = 3 072/32 = 96 mV.
q = 0 + 16’3 = 48, nous sommes sur l'•chelon NŠ 48 sur l'€chelle de €chelons.
On compare Ve ‚ VC = Vmax/32 = 96 mV.
Si Ve ‡ VC „ C = 1 Si Ve < VB „ C = 0.
€ Tension d•cod•e par le d•codeur
La d€termination des bits du N• du segment s'est donc op€r€e par dichotomie
Vq = q† = Vp : tension quantifi€e de l'€chelon pour le codage lin€aire, d€vient :
d'échelons. Les bits de segment sont ABC = 011, c'est le segment NŠ 3 donc le
4‰me segment, le 1er €tant le 0 ou N• 0. Vq €Vp ƒ Q • Œ
Ce segment a pour pi€destal (tension du pied du segment)
Vp = Vc = Vmax/32 = 96 mV. Š Q‡
„ Vq € Vp ƒ Q • Œ € ˆ1ƒ … Vp : Tension quantifi€e de l'€chelon ou de
‰ 16† l'€chantillon.
3- Le codeur Mixte (s•rie - parall€le) IT0 IT1 IT15 IT16 IT17 IT31
Ils sont pr€sents dans les TNE 2G. Ils ont une dur€e de codage plus courte (3
temps d'horloge). Le codage s'effectue lui aussi en trois (3) €tapes : b1 b2 b3 b4 b5 b6 b7 b8
‚ d€termination du signe de l'€chantillon ;
‚ d€termination du segment d'arriv€e de l'€chantillon ;
‚ d€termination de la place du sommet de l'€chantillon sur le segment. 2 - Affectation des ITs de la trame de base
Ces codeurs ne n€cessitent pas le maintien de la valeur de l'€chantillon pendant Nombre
l'op€ration. Un €chantillon est cod€ en 1,5 ”s et dure 3,9 ”s dans le TNE 2G. Affectation ITs
d'ITs
Les €chantillons d'une voie sont pr€lev€s toutes les 125 ”s. On a donc la
Synchronisation / verrouillage des terminaux 0 1
possibilit€ d'en pr€lever 31 d'autres voies durant cette p€riode. Apr‰s codage, les
bits de ces €chantillons sont achemin€s en s€rie (les uns apr‰s les autres) dans le Signalisation (voie par voie) 16 1
mƒme canal de transmission.
Cette op€ration permet de r€duire le nombre de codeurs, par ricochet le co“t des Transport de la parole 1 ‚ 15 et 17 ‚ 31 30
installations d'une transmission num€rique. Elle est appel€e multiplexage
temporel.
Multitrame = 2 ms
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Num•ro des trames
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 16 31 0 1 2 16 31 0
IT 0 IT 16 IT 0 IT 16
(Trame 0) (Trame 1)
x 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 x y x x x 1Ax x x x x a b 0 1 a b 0 1
Mot de
Mot de MVT = 1B
VMT = 00
Les bits 'b' peuvent ƒtre utilis€s pour transporter de la double signalisation ou du t€lex.
Les bits 'x' sont des bits de r€serve, ils sont g€n€ralement positionn€s ‚ 1 par d€faut.
Les IT0 avec VT ne se trouvent pas forcement en tƒte des trames paires comme pour les trames du TNE 1G.
Pour former la trame primaire ou de base, il faut donc multiplexer 30 voies ou Deux (2) m€thodes de multiplexages peuvent donc ƒtre utilis€es :
affluents (tributary) de parole ‚ 64 Kbit/s chacun, et y ajouter deux autres ‚ Le multiplexage ou entrelacement de mots dans lequel chaque mot
affluents pour le verrouillage et la synchronisation. binaire d„une voie vient ‚ la suite du mot binaire d„une autre voie.
1€re Ann•e BTS T•l•communications M. TRA Maxime Hervé Page 6
Chapitre III TRANSMISSION NUMERIQUE
‚ Le multiplexage ou entrelacement de bits dans lequel chaque bit de rang récepteur B détecte ce mot, il se verrouille. Pour les trames impaires :
x constituant les mots binaires de chacun des affluents se succèdent le MVT a la valeur : VER2 = x1Axxxxx, avec le bit A : bit d’Alarme
formant ainsi y groupes de n bits (n affluents). VT = AE.
- Le récepteur B confirme à l’émetteur A son état verrouillé, en lui
1 1 MUX b11 b12 b13 b1n b21 b22
MUX M M M M
Affluents
ramenant (sens inverse) une trame (impaire) dont l’IT0 contient le
Affluents
MVT : VER2 = x1Axxxxx = x10xxxxx.
n n
Multiplexage ou entrelacement de Bits
- Le verrouillage est considéré perdu après trois (3) absences
Multiplexage ou entrelacement de Mots
consécutives de VER1. Donc, lorsque B renvoie à A trois (3) alarmes
successives, c'est-à-dire A = 1 ou AR Œ AE.
Pour la formation de la trame primaire issue du TNE, c’est le premier procédé
(multiplexage ou entrelacement de mots) qui a été choisi.
Comme indiqué ci-dessus, les IT16 sont réservés pour la signalisation des 30
Pour la transmission de cette trame entre un émetteur et un récepteur, le principe
voies de paroles. Chaque IT16 contient la signalisation de 2 voies (n et n + 15). Il
de verrouillage (bit, groupé ou reparti) doit être respecté.
faut donc quinze (15) IT16 soit 15 trames numérotées de 1 à 15 pour le transport
de la signalisation des 30 voies. L’IT 16 de la trame 0 contenant lui aussi un Mot
a - Verrouillage de trame de Verrouillage de multiTrame (VMT : 4 bits) pour la synchronisation de la
signalisation, comme c’est le cas de MVT dans l’IT0 pour la synchronisation des
Le verrouillage de trame consiste à synchroniser (avoir la même horloge) les
trames. Soit un total de 16 Trames qui constitue une Multitrame.
équipements terminaux en fr•quence et en phase. C'est donc dire que pour
échanger des trames, le récepteur R d’une liaison de transmission doit savoir où
commence et s’arrête la ou les trames émissent au bit près par l’émetteur E. Les 16 trames de cette multitrame sont constituées d’IT0 ayant des bits spéciaux :
Les IT0 des trames paires jouent ce rôle. En effet, ils sont formés du Mot de - C1 à C4 (Cx des trames paires) sont les bits de CRC4.
Verrouillage de Trame (MVT) qui est un motif que le récepteur R doit
- E signale la réception de Sous MultiTrame (SMT) en erreur.
rechercher pour être synchronisé sur l’émetteur E. La période de verrouillage a
une durée de 250 µs à 375 µs. - A est l’indicateur d’alarme distante.
Pour que le verrouillage soit effectif, les étapes suivantes sont nécessaires : - x sont les bits de réserve.
- Pour être reconnue, l’IT0 des trames paires (une (1) trame sur 2) a le
mot MVT (7 bits) suivant : VER1 = x0011011 (1B). Dès que le La structure de la multitrame est la suivante :
IT 0 IT16
Sous NŠ MVT VMT
MultiTrame Trame 1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5 6 7 8
0 C1 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 0 0 0 0 x y x x V16 V30
1 0 1 A x x x x x V1 V15 S1 b 0 1 S16 b 0 1 V16 V30
2 C2 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S2 b 0 1 S17 b 0 1 V16 V30
3 0 1 A x x x x x V1 V15 S3 b 0 1 S18 b 0 1 V16 V30
SMT 1
4 C3 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S4 b 0 1 S19 b 0 1 V16 V30
5 1 1 A x x x x x V1 V15 S5 b 0 1 S20 b 0 1 V16 V30
6 C4 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S6 b 0 1 S21 b 0 1 V16 V30
7 0 1 A x x x x x V1 V15 S7 b 0 1 S22 b 0 1 V16 V30
8 C1 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S8 0 0 0 S23 y x x V16 V30
9 1 1 A x x x x x V1 V15 S9 b 0 1 S24 b 0 1 V16 V30
10 C2 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S10 b 0 1 S25 b 0 1 V16 V30
11 1 1 A x x x x x V1 V15 S11 b 0 1 S26 b 0 1 V16 V30
SMT 2
12 C3 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S12 b 0 1 S27 b 0 1 V16 V30
13 E 1 A x x x x x V1 V15 S13 b 0 1 S28 b 0 1 V16 V30
14 C4 0 0 1 1 0 1 1 V1 V15 S14 b 0 1 S29 b 0 1 V16 V30
15 E 1 A x x x x x V1 V15 S15 b 0 1 S30 b 0 1 V16 V30
MVT : Mot de verrouillage de trame (Trame Paire) Vn : Mot de la voie n
VMT : Mot de verrouillage de multitrame y : Bit d’alarme distant VMT
= 1 : Alarme = 1 : Appel sur voie n
A : Bit d’alarme distant MVT Sn : Signalisation de la voie n
= 0 : Pas d’Alarme = 0 : Pas d’appel
STRUCTURE DE LA MULTITRAME
La multitrame est composée de numérotées de 0 à 15. Elle est divisée en deux (2)
Sous Multitrame (SMT) de huit (8) trames chacunes (2 048 bits). A l’aide des Les deux (2) bits E des deux (2) dernières trames impaires sont utilisés pour
bits C1 à C4 des procédures d'exploitation et de contrôle d'erreur CRC4 peuvent signaler la réception de SMT erronées. Soit le bit E de la trame 13 pour indiquer
être mise en place. Les SMT constituent alors le bloc de Contrôle de Redondance la réception d'une SMT 1 en erreur, et le bit E de la trame 15 pour indiquer une
Cyclique 4 (CRC4). erreur sur la SMT 2.
Le bit 1 des IT0 des trames paires (contenant le MVT) est utilisé pour transmettre Le bit 1 des six (6) autres trames impaires sont utilisés dans le processus de
le CRC4 de la SMT. Il y a quatre (4) bits de CRC4 par SMT. verrouillage de la multitrame, dont le code de verrou est 001011 (trames 1, 3,
5, 7, 9 et 11).
Calcul du CRC4
Les bits de CRC reçus dans la SMT N sont ceux de la SMT (N - 1). Ils b - Verrouillage de la multitrame
représentent le reste de la division de la représentation polynomiale P’(x) de Une trame sur deux (voir a-) est verrouillée par le MVT (0011011, bits 2 à 8)
la SMT (N - 1) par le polynôme générateur G(x). A la réception, on le présent dans l’IT0 de la trame. La multitrame par contre, est verrouillée en deux
recalcule après avoir extrait les bits Cx (mis à zéro) qui le compose. S’il y a (2) étapes :
divergence, c’est qu’il y a présence d’au moins une (1) erreur de - Recherche du VMT (0000) dans les bits 1 à 4 de l'IT16 de la trame 0 ;
transmission. A contrario, il n’y a aucune erreur.
1€re Ann•e BTS T•l•communications M. TRA Maxime Hervé Page 7
Chapitre III TRANSMISSION NUMERIQUE
- Recherche du verrou 001011 dans le bit 1 de l’IT0 des trames 3 - Problèmes de la transmission en ligne
impaires 1, 3, 5, 7, 9 et 11.
Les systèmes numériques sont des systèmes 4 fils (2E / 2R) constitués des
éléments suivants :
‚ TNE 1 ou 2G fait de codeur, de multiplexeur et de transcodeur ;
V - Transmission du signal numérique
‚ Supports de transmission (câbles (coaxial, quarte étoile, etc), autres :
Après codage et multiplexage des signaux, nous arrivons maintenant au problème FH, FO) ;
de la transmission numérique du signal obtenu. C’est-à-dire des éléments binaires
de fréquence d’horloge rectangulaire égale à celle TNE : 2,048 MHz et appelée ‚ Régénérateur, régénère les signaux.
Fréquence Bit (FB) ou Fréquence Horloge (FH) ou Fréquence Rythme (FR). Emetteur Régénérateur Récepteur
?
TNE 1 TNE 1
Transco
Transco
•
Voie 1 Voie 1 /
deur
deur
TNE 1 TNE 1 Allée ou ou
ou ou TNE 2 TNE 2
Voie 1 TNE 2 Transmission TNE 2 Voie 1
Transco
Transco
TNE 1
/• TNE 1
deur
deur
Retour ou ou
TNE 2 TNE 2
Dans la majorité des cas, les lignes utilisées sont constituées de tronçons séparées
Récepteur Emetteur
par des transformateurs ou translateurs (adaptation d’impédance, etc.) qui se
comportent comme un filtre passe haut, ne laissant passer ni le courant continu,
ni les fréquences basses et très basses. Les problème rencontrés en transmission en ligne sont dus à :
Or le signal numérique présente les caractéristiques suivantes. ‚ la bande passante limitée des supports ;
‚ l'affaiblissement apporté par ceux-ci ;
1 - Signal numérique ‚ les distorsions.
C'est une suite de bit "0" et "1" équiprobable (ayant la même probabilité Pour régénérer les impulsions, le régénérateur devra posséder l'information
d’apparition) chacun de durée T = 488 ns et appelé code Binaire NRZ. C’est un d’horloge du signal. Or l'information d’horloge disparaît après une longue suite
code à deux (2) états (binaire) : Valence 2. de "0" rendant impossible la régénération du signal.
Dans le code binaire NRZ, pendant toute la durée du temps bit T : Cet inconvénient est éliminé en effectuant une opération supplémentaire lors du
transcodage en empêchant l’apparition d’une longue suite de "0" afin de
‚ lorsque le bit est à "0", on lui associe une tension V1 ;
maintenir la densité binaire. A la fin de cette opération supplémentaire, nous
‚ lorsque le bit est à "1", on lui associe une tension V2 ; obtenons le code HDB3 (Haute Densité Binaire 3).
‚ généralement V1 = 0 V et V2 = + V (code unipolaire) (si V1 • V2 • 0 : code
bipolaire).
u(t) W(f)
90 % de l'énergie totale VI - Code HDB3
Composante Il interdit la succession de quatre (4) "0". En d'autres termes, il n'autorise que
1 0 1 0 1 continue
1 1 1 trois (3) "0" successifs, le quatrième étant remplacé par un "1".
t 2F 3F f
T F
Représentation temporelle du code NRZ Représentation Spectrale du code NRZ u(t
1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1
NRZ
t
Ce code binaire est appelée NRZ (Non Retour à Zéro) pour signifier que la T
tension + V correspondant à "1", est présente pendant toute la durée de 1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1
RZ
l’intervalle T 50% T t
Bipola
Constat : B V B V
HDB3
‚ Absence d'énergie à la fréquence bit : 1/T ƒ horloge impossible à T V V t
retrouver ;
‚ Présence d'une composante continue, valeur moyenne non nulle à
F = 0 Hz; Règles générales de formation du code HDB3:
‚ Maximum d’énergie aux basses fréquences ; ‚ Deux (2) viols consécutifs doivent être de polarité opposée ;
‚ Présence d'énergie aux basses et hautes fréquences. ‚ Le 4e "0" d'une suite de 4 "0" est émis avec la même polarité que le
dernier "1" ;
Le signal binaire NRZ ou NRZ ne peut être transmit sur une ligne ayant un ‚ Lorsque le nombre de "1" entre deux viols consécutifs est impair, on émet la
transformateur différentiel (circuit permettant la conversion 2 fils/4 fils). séquence 000V ;
Pour le transmettre en ligne, il convient donc de pallier ces inconvénients en ‚ Lorsque le nombre de "1" entre deux viols consécutifs est pair ou nul, on
faisant subir à son spectre d'énergie une modification : c'est le transcodage. émet la séquence B00V ; B signifie bourrage et respecte la règle de
bipolarité.
2 - Transcodage
C'est l'opération consistant à adapter ou modifier le spectre d'énergie d'un signal
pour sa transmission en ligne. A la fin de cette opération, le signal ne doit VII - Systèmes de transmission numérique
contenir aucune composante continue et permettre la récupération de
Il existe deux (2) grands systèmes de transmission numérique :
l'horloge.
‚ Les Anisochrones (Plesiochronous Digital Hierarchy : PDH) ;
La transformation retenue est le code RZ 50% bipolaire. Dans ce code, les bits
"0" sont représentés par une tension nulle pendant toute la période T. Tandis que ‚ Les Synchrones (Synchronous Digital Hierarchy : SDH).
les bits "1" sont représentés alternativement par la tension positive et négative
pendant la première moitié de T (T/2) et revient à une tension nulle pendant la
deuxième moitié (T/2).
u(t) 1 - TNE 2G
1 0 1 0 1 W(f) Le Terminal Numérique d'Extrémité Deuxième Génération ou TNE 2G est
1 1 1
NRZ
T t l'équipement chargé de récevoir les différentes voies analogiques, de les coder, de
former la trame de base G.704 et d'effectuer le transcodage du train numérique
u(t) obtenu. La différence majeure avec les autres équipements numérique (TNM) est
1 0 1 0 1 1 1 1 FH/2 F 2FH 3FH f
RZ 50% qu'à son entrée ne figure que des signaux analogiques et à la sortie des signaux
Bipolaire t Représentation Spectrale du code RZ
T 50% Bipolaire numériques.
Comme son nom l'indique, c'est le deuxième équipement de sa génération. Le
Constat : premier était le TNE 1G. Ils sont identiques du point de vu fonctions, mais
‚ Energie maximale à la fréquence bit : FH / 2 ; différent au niveau des méthodes utilisées : Codage Série - Parallèle pour le TNE
2G et Série pour le TNE 1G, etc.
‚ Pas de composante continue, valeur moyenne nulle ;
Ce signal est maintenant adapté pour la transmission en ligne.
- 48 V
ALIMENTATION Synoptique du TNE 2G
Convertisseur Ala
Surveillance
Base
De temps
30
Sort Décodage
4kHz Jonction HDB3
1
HDB 3
Trans
B . T. G. codeur
Code NRZ
Base de Multi
Ala Bouclage
temps
FHorloge par
GTR Alarme Info FH Em. plexeur
Cavalier
Blocage Défaut
Joncteur Base de Code NRZ
HDB 3
temps SYNCHRO Trans
FHorloge
Rec. codeur
FHr
Organe de Signalisation
TRON Dispositif
Insertion
-13 V IT 16
TRON
Dispositif
RON Extraction
IT 16
B . T . S.
2 - PDH Ceux-ci seront à leur tour multiplexés dans les Terminaux Numérique de
Les affluents numériques sont dits anisochrones ou plésiochrones lorsqu'ils ont le Multiplexage (TNM) de l’Avis G.742 par groupe de quatre (4) afin d'obtenir la
même nombre d'éléments binaires et leurs fréquences d'horloge voisines. trame G.702 à 8,448 Mbits/s et de rythme 8,448 MHz ±560 Hz.
Ces affluents sont des multiplex de 30 voies téléphoniques issues des TNE 1 ou Nous avons au total quatre (4) hiérarchies normalisées allant de 2 à 140 Mbit/s.
2G et formant la trame G.704 ou trame de base MIC à 2 Mbits/s et de
fréquence d'horloge 2,048 MHz ±102 Hz. On passe d'une hiérarchie à l'autre en multipliant les affluents par quatre (4). Les
différentes trames formées sont aussi appelées trains numériques (TN) ou blocs
numériques (BN).
1 M D
M D
D
Voies analogiques
M
Commutateur
E
numérique
30
1
R
D D M
30 M
D M
34 Mbit/s
2 Mbit/s
8 Mbit/s
8 Mbit/s
2 Mbit/s
Ligne
Ligne
Ligne
Ligne
Ligne
Ligne
Ligne
Exercice 4
Soit une ligne téléphonique analogique de fréquence extrême de la bande
passante 300-3400 Hz. La rapidité de modulation est de 1 200 Bauds et les
signaux sont de valence 16.
1- Quel est le débit binaire de la ligne ?
2- On suppose que la ligne présente un rapport S/B de 34 dB. Quelle est la
capacité théorique de cette ligne ?
3- On veut numériser la voix téléphonique en utilisant la méthode du MIC.
a. Décrire les différentes étapes correspondantes à la numérisation.
b. Calculer la valeur du débit de numérisation de la parole sachant
que le codage se fait sur 8 bits ?
4- Un codeur situé à l'extrémité émettrice de cette ligne reçoit un échantillon de
-1 429 mV. On a Umax = 3,072 mV, donner la séquence binaire SABCWXYZ
de cet échantillon :
a. Si le codeur utilise un codage série linéaire.
b. Si le codeur utilise un codage série dichotomique ou la loi G.711 du
CCITT.
5- A la réception un décodeur reconstitue le signal codé.
a. Trouver le signal décodé.
b. Retrouver la tension quantifier Vq, restituée Vr, le bruit de quantification
et le rapport signal/bruit (S/B).
c. Faites la représentation HDB3 de la séquence suivante : 1000 0111 0000
1011
Exercice 5
On dispose d'un TNE 2G dans notre système de transmission. La tension
maximale qu'admet son codeur étant de 4,096 V, il reçoit à son entrée une tension
Ve = 3,072 V à coder et émettre en ligne.
1- Trouver la séquence binaire de cette tension à la sortie du codeur ?
2- Représente cette séquence en utilisation les signaux NRZ, RZ 50 % Bipolaire
et HDB3.
3- A la réception, un décodeur restitue la tension Ve préalablement codée.
Calculer la tension quantifiée ayant permis de coder Ve, le bruit de
quantification et le rapport signal/bruit (S/B).
4- Ce décodeur utilise maintenant la restitution à demi échelon. Calculer dans
cette condition, la tension restituée Vr, le nouveau bruit de quantification et
le rapport signal/bruit (S/B).
5- Quel est l'intérêt de cette restitution à demi échelon ?
6- Donner le débit utile du TN2.
7- Soit la séquence suivante 1000 0111 0000 1011. Représenter le signal HDB3
équivalent.
Correction
Exercice 1
Soit T = durée du bit (D = 1/T : nome de bit transmis par seconde) et TM = durée
du moment (R = 1 / R : nombre de moment par seconde)
On a :
‚ si T = 1 ms et TM = 1 ms D = 1 000 bit/s et R = 1 000 Bauds => D = R
‚ si T = 1 ms et TM = 0.5 ms D = 1 000 bit/s et R = 2 000 Bauds => 2
bit par moments, D < R
‚ si T = 0.001 ms et TM = 0.008 ms D = 1 000 000 bit/s et R = D/8 = 8 000
000 Bauds => 8 moments par bit, code a 2^8 = 64 niveaux, D < R