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PSI - Lycée Bellevue Corrigé du Devoir Maison n˚1

Sciences Physiques Pour le mardi 7 septembre 2010


Devoir Maison n˚1
Corrigé

I Oscillations de relaxation ICARE PSI 99


1. On modélise le tube à décharge par un interrupteur ouvert avant la décharge.

D’après la loi des mailles, on a : V0 = Ri + v(t). Avec i = C dv/dt, on obtient l’équation différentielle
du premier ordre :
dv
RC + v = V0
dt
dont la solution est la somme d’une solution homogène et d’une solution particulière. La solution
homogène est de la forme vh (t) = K e−t/τ où τ = RC et K est une constante à déterminer. La
solution particulière peut être choisie constante car le second membre est constant. La solution
particulière vp = V0 convient. On en déduit
v(t) = K e−t/τ + V0

Or, à t = 0, v(t = 0) = K + V0 = 0 de sorte que K = −V0 . On en déduit



v(t) = V0 1 − e−t/τ avec τ = RC

Lorsque t = ta , v(t) atteint la valeur de la tension d’allumage : v(ta ) = Va . En remplaçant dans


l’expression précédente :
!
V 0
V0 1 − e−ta /τ = Va soit ta = τ ln

V0 − Va

!
120
Application numérique : τ = 10.103 × 0, 5.10−6 = 5 ms et ta = 5 × ln = 6, 9 ms .
120 − 90
2. On modélise le tube à décharge par une résistance r pendant la décharge (t > ta ).

Tristan Brunier Page 1/7 Année 2010-2011


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On en déduit
v(t) = ri2
dv
!
i1 = C v(t) dv(t)
dt d’où V0 = R +C + v(t)
i = i1 + i2 r dt
V0 = Ri + v(t)
On obtient l’équation différentielle
!
dv R v V0
+ 1+ = avec τ = RC
dt r τ τ

En utilisant l’hypothèse r ≪ R, l’équation différentielle devient

dv v V0
+ =
dt rC RC
dont la solution est de la forme
r
v(t) = K ′ e−(t−ta )/rC +
V0
R
La valeur de la constante K ′ est déterminée par les conditions initiales v(ta ) = Va , soit

r
Va = K ′ + V0
R
Par conséquent
!
r r r
K ′ = Va − V0 et v(t) = V0 + Va − V0 e−(t−ta )/rC
R R R

Lorsque t = tex , v(t = tex ) = Vex et en remplaçant dans l’expression précédente, on obtient la durée τ1
de l’éclair produit dans le tube :
 
r
 Va − R V0 
τ1 = tex − ta = rC ln  
 r 
Vex − V0
R

L’application numérique conduit à


 
1 × 120
 72 − 10.103 
τ1 = −1 × 0, 5.10−6 × ln   = 1, 1.10−7 s ⇒ τ1 = 0, 11 µs
 1 × 120
90 −
10.103
L’intensité qui traverse le tube à décharge est donnée par i2 (t) = v(t)/r. Elle est maximale quand v(t)
est maximale c’est-à-dire lorsque t = ta . Ainsi

v(ta ) Va
i2,max = i2 (ta ) = = ⇒ i2,max = 90 A
r r
C’est une valeur particulièrement élevée ! Mais la décharge ne dure qu’un bref instant : l’énergie
dissipée dans la décharge est faible bien que la puissance soit élevée.

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3. La quantité V0 r/R = 12 mV étant négligeable devant Va et Vex , v(t) a l’expression suivante :


v(t) ≈ Va e−(t−ta )/rC
ce qui correspond à la décharge d’un condensateur de capacité C alimenté sous la tension Va dans
une résistance de valeur r.
4. Lorsque le tube est éteint, on se retrouve dans la situation modélisée à la question 1. C’est donc la
même équation différentielle qui régit l’évolution du circuit. La solution s’écrit alors, en faisant un
changement d’origine des temps,
v(t) = V0 + K ′′ e−(t−tex )/τ
où K ′′ est une constant qui se déduit de la condition v(tex ) = Vex , soit Vex = V0 + K ′′ et

v(t) = V0 + (Vex − V0 ) e−(t−tex )/τ

Au ré-allumage suivant : v(t′a ) = Va et la durée τ2 qui s’est écoulée est τ2 = t′a − tex soit
!
V a − V 0
Va = V0 + (Vex − V0 ) e−τ2 /τ d’où τ2 = −τ ln
Vex − V0

!
90 − 120
Application numérique : τ2 = −5 × ln = 2, 4 ms
72 − 120
5. La durée de la décharge sera toujours négligeable devant la durée de la charge (τ1 ≪ τ2 ) donc la
période vaut approximativement T = τ1 + τ2 ≈ τ2 . L’œil ne peut percevoir le caractère pulsé de cette
décharge, la durée de la persistance rétinienne étant de l’ordre de 0,1 s.

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II Étude d’un circuit en régime sinusoïdal ICARE PSI 99


1. L’impédance équivalente à l’association en parallèle d’un condensateur (capacité C) et d’un résistor
(résistance R) vaut
R Zc R R 1 − jRCω
Z1 = = = =R
R + Zc R 1 + jRCω 1 + (RCω)2
1+
Zc

L’impédance équivalente à l’association en série d’un condensateur (capacité C ′ ) et d’un résistor


(résistance R′ ) vaut
1 1
Z 2 = R′ + Z ′ C = R′ + = R′ − j ′
jC ω
′ Cω
On veut Z 1 = Z2 , d’où, en identifiant les deux expressions précédentes :

R
R′ =
1 + (RCω)2
et
1 R2 Cω ′
1 + (RCω)2
= soit C =C
C ′ ω 1 + (RCω)2 (RCω)2
On en déduit les rapports R′ /R et C ′ /C :
R′ 1 1 C′ 1 1
= = !2 et =1+ = 1+ !2
R 1 + (RCω)2 ω C (RCω)2 ω
1+
ω0 ω0

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2. En remarquant la présence d’un pont diviseur de tension, on a



′ R
U Z1 
Z1 =
= avec, pour ω = ω0 1+j
U 0 Z1 + Z2
Z2 = R(1 − j)

En remplaçant les expressions des impédances équivalentes

R

U 1+j 1
= =
U0 R 3
+ R(1 − j)
1+j

De plus, comme U 0 = U + U ′ , on a

U /U 0 = 1 − U ′ /U 0 = 1 − 1/3 = 2/3

D’après la loi d’Ohm

U0 U0 1+j I 1+j
I= = ! = U0 soit =
Z1 + Z2 1 3R U0 3R
R +1−j
1+j

On en déduit le déphasage φ de I par rapport à U 0 :


! !
I 1+j π
φ = arg = arg ⇒ φ=
U0 3R 4

L’amplitude I de l’intensité est donnée par


√ √
2 2
I = |I| = |U 0 | soit, numériquement I = 50 × = 24 mA
3R 3

3. (a) On retrouve le problème du pont de Wheatstone en régime sinusoïdal forcé.

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Le voltmètre ayant une très grande impédance interne, le courant passant dans la branche NQ
est nul, on peut donc appliquer la formule du pont diviseur de tension :

Z2 2
U= U0 = U0 et U 10 = k U 0
Z1 + Z2 3

D’après la loi des mailles Uv = U10 − U, mais le pont étant équilibré, on a Uv = 0. Cette
2
condition ne peut être réalisée que si k = .
3
(b) On résout cette question en appliquant le théorème de superposition, valable pour un système
linéaire. Le pont étant équilibré pour la pulsation ω0 , la tension aux bornes du voltmètre cor-
respondant à la pulsation ω0 est nulle Uv (ω0 ) = 0. Il ne reste donc que la composante Uv (2ω0 ).
Le voltmètre étant de très grande impédance interne le courant passant dans la branche NQ
est toujours nul, donc on peut appliquer la formule du diviseur de tension et on retrouve les
expressions précédentes, mais les valeurs de Z 1 et Z 2 ont changé.

R
 Z 1 (2ω0 ) =
 
Z2 


U = U1 1 + 2j !
Z + Z avec
1 2 1
U 10 = k U1  Z 1 (2ω0 ) = R 1 + 2j
 

On en déduit
!
1 1
1+ (1 + 2j) 3
1+ 2j j2+
2j 2 U
U= U1 = ! U1 = 1
1 1 1 3
+1+ 1+ 1+ (1 + 2j) 3+ j
1 + 2j 2j 2j 2

et Uv = U10 − U avec k = 2/3 d’où


 
3
 2 2 + 2 j −j −j
Uv = 3 −
 U1 = U1 = U1 ejϕ1
3  3(2 + j) 3(2 + j)
3+ j
2

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où ϕ1 est la phase à l’origine de U 1 .


On déduit de cette expression le rapport des amplitudes

Uv − j 1
= ejϕ1 = √ = 0, 15

U1 3(2 + j) 3 5

et le déphasage ϕ entre ces deux tensions


!
−j
ϕ = arg = arg(−j) − arg(3(2 + j)) = −90◦ − 26, 5◦ = −116, 5◦
3(2 + j)

où l’on a utilisé !
1
arg(3(2 + j)) = arg(2 + j) = arctan = 26, 5◦
2

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