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REMERCIEMENTS
- Monsieur Ismaël GUEYE et Monsieur Raffaele VINAI, qui ont bien voulus
m’accepter dans ce travail de recherche, pour leur disponibilité, leur
connaissance scientifique, leur soutien intellectuel, leur promptitude à donner
des réponses aux difficultés rencontrées, leur soutien moral et matériel ;
- Mr Kabore, responsable de laboratoire national de bâtiment et de travaux publics,
aussi que son personnel technique trouvant l’expression de nos chaleureux
remerciements pour le sérieux accordé à la réalisation des essais de compression.
- Monsieur Zi MAMADOU, Madame Chantal NIKIEMA aussi que leur personnel,
pour leur appui logistique et leur sérieux accordé à la confection des briques.
- Monsieur Salif Kabore pour tous ses appuis lors des essais.
- Ma gratitude est dirigée également vers tous mes enseignants et toute personne
ayant aidé à l’élaboration de ce travail, à tous mes collègues de la promo.
RESUME
Depuis près de 10 000 ans la terre est l'un des principaux matériaux de construction utilisés
sur notre planète. Plus d'un tiers des habitants du globe vit aujourd'hui dans des habitats en
terre. Elle présente des nombreux avantages environnementaux, sociaux et culturels. La
recherche porte sur l’étude comparative entre l’amélioration des briques en terre stabilisée par
le ciment et la chaux éteinte.
Les recherches ont été menées en partenariat avec deux entreprises CC3D et ZI MAMADOU.
Les briques sont confectionnées au 2 entreprises, les briques standard à ZI avec une pression
comprise entre 20 à 40bars et les briques en terre comprimée de 2éme génération à CC3D
avec des pressions statique de 100bars. Aux deux laboratoires LNBTP et le laboratoire de 2IE
pour l’identification des sols et les essais des compressions des briques.
Le but de cette étude se porte sur la comparaison de la résistance mécanique des briques
stabilisée par le ciment et la chaux éteinte selon les deux modes d’exécution. Ces essais
permettent de mettre n évidence que l’ajout en quantité minimale de stabilisant peut apporter
une amélioration notable dans la résistance de briques. La caractérisation et l’influence de la
teneur de stabilisants a été étudiées avec plusieurs dosages ont été utilisés pour la stabilisation
avec le ciment et la chaux.
Les briques ont été soumises à une cure humide sous film plastique de 45 jours au maximum
selon les périodes d’essai de compression fixés à 7, 14, 28 et 45 jours. Les mesures de la
résistance à la compression étaient faites par la méthode d’écrasement des briques sèche
(directement sortie de la conservation) et humides (immersion totale de 6heures). Les résultats
obtenus sur les briques stabilisée au ciment, montrent que la résistance en compression sèche et
humide croit progressivement en fonction du dosage et du temps. En revanche avec la
stabilisation à la chaux, les caractéristiques de résistance montrent une tendance moins univoque.
La résistance maximale sèche obtenue par les briques de la latérite C1 stabilisée à 12% de ciment
est de 9,14MPa et celui de C2 à 12% est 12,50MPa. La stabilisation à la chaux donne 2,02MPa
pour les briques de la latérite C1 à 12% et 5,09MPa pour C2 à 12%. La perte de résistance après
immersion par rapport à la résistance sèche est : 30 à 50% pour les briques stabilisé au ciment et
50 à 60% pour la chaux.
En fin, quelques perspectives pour la présente étude ont été proposées dans la conclusion.
Mots clés : Terre stabilisée au ciment, terre stabilisée à la chaux, brique de terre comprimée,
résistance à la compression, Construction en terre, matériau.
ABSTRACT
Since nearly 10.000 years the earth is one of main construction materials used by mankind.
More than one third of the inhabitants of the planet live currently in earth habitats. Earth
construction has many environmental, social and cultural advantages. Our research has been
carried out on the comparative study between the improvement of soil bricks stabilized by
cement and extinct lime.
This research was supported by two companies, CC3D and ZI MAMADOU, for the bricks
preparation and by two laboratories, LNBTP and 2IE lab, for the soil properties definition and
brick compressive strength study.
The goal of this study is to make the comparison of the mechanical resistance of bricks
stabilized by cement and extinct lime. It acts to show that the addition in minimal quantity of
stabilizing can result in a notable improvement in the brick resistance. To characterize the
influence of the content of stabilizing, several percentages were used for lime and cement
stabilization. The bricks are subjected to a wet cure less than 45 days plastic film to the
maximum according to the trial periods of compression fixed at 7, 14, 28 and 45 days.
Measurements of the compressive strength were made on dry bricks (as per the stock
conditions) and wet bricks (total immersion for 6 hours). As far as the resistance of bricks
stabilized with cement is concerned, results appear consistent, with a gradual increase of the
resistance in dry and wet conditions according to mixing ratios and curing time. The soil
stabilization with lime shows less straightforward trends. Maximum dry resistance obtained
for the C1 and C2 laterite stabilized with cement is 9,14MPa and it has been obtained
12,50MPa respectively. Soil stabilization with lime gives 2,02MPa for bricks of the C1
laterite and 5,09MPa for C2. The wet resistance, compared to dry resistance, shows a decrease
of about 30 to 50% for cement treatment and 50 to 60% for lime treatment.
Stabilizing parameters depend on the grain size distribution and on clay content. For the
stabilization with the cement, the soil must contain approximately 70 to 80% of sand and 20
to 30% of clay and silt. The stabilization with lime is more indicated for soils containing at
least 45% of clay.
Some perspectives for the development of this study have been outlined in the conclusions.
Key words: Soils stabilization with cement, soil stabilization with lime, compressed soil
brick, compressive strength, earth construction materials.
SOMMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................1
I.1.1- La production.................................................................................................................................. 3
I.1.2- La construction............................................................................................................................... 3
I.2.3- Avantages des blocs de terre comprimée (H.Houben, Al, 1994) ....................................... 5
I.3.1- définition........................................................................................................................................... 8
I.4.1- définition.........................................................................................................................................10
I.5- La chaux............................................................................................................................................11
II.3- procédés...........................................................................................................................................13
I. INTRODUCTION........................................................................................................ 21
VI. Discussion.................................................................................................................. 42
Conclusion ........................................................................................................................... 46
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................. 47
ANNEXES............................................................................................................................ 48
Figure 1 : cycle de production des blocs de terre comprimée (V.HOUBEN et AL, 1994)...................................... 5
Figure 2: Zones et pôles d’utilisation de BTC au Burkina-Faso (Matériaux locaux, Urs Wyss 2005) .................. 7
Figure 3: Norme donnée par le traité de construction en terre (CRATerre, 1995) ........................................... 15
Figure 4: Situation des deux carrières.................................................................................................................. 21
Figure 5: Courbes granulométriques de C1 et C2................................................................................................ 24
Figure 6:Courbes granulométriques de C1 brouillé et corrigé .......................................................................... 24
Figure 7: Malaxeurs à axe rotatif vertical............................................................................................................ 27
Figure 8: la Presse hydraulique électrique et la Presse manuelle TERSTARAM................................................ 27
Figure 9: Stockage des briques............................................................................................................................. 28
Figure 10: Presse électrique LNBTP .................................................................................................................... 29
Figure 11: Resistance en compression et durée de cure des briques non stabilisées de C1et C3 ....................... 32
Figure 12: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C1) ........................ 32
Figure 13:Resistance en compression et teneur en ciment des briques (C1)........................................................ 33
Figure 14: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C2)...................... 34
Figure 15: Resistance en compression et teneur en ciment des briques (C3)....................................................... 34
Figure 16: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C1).............. 35
Figure 17: Resistance en compression et teneur en chaux des briques (C1) ....................................................... 36
Figure 18: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C2).............. 37
Figure 19: Resistance en compression et teneur en chaux des briques (C2) ....................................................... 37
Figure 20: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C1)............ 38
Figure 21: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C2)............ 39
Figure 22: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C1)........... 40
Figure 23: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C2)........... 41
INTRODUCTION GENERALE
Depuis près de 10 000 ans la terre est l'un des principaux matériaux de construction utilisés
sur notre planète. Plus d'un tiers des habitants du globe vit aujourd'hui dans des habitats en
terre. On dénombre de très nombreux modes de construction qui traduisent l'identité des lieux
et des cultures: adobes, pisé, torchis, façonnage, bauge, blocs comprimées, des blocs taillés...
Les techniques de production en terre varient du procédé le plus rudimentaire, manuel,
artisanal à celui le plus sophistiqué, mécanisé, industriel.
De nombreuses méthodes de fabrication de briques en terre ont été mises en œuvre en Afrique
et particulièrement au Burkina Faso, en relation avec le niveau de développement de l'habitat
en milieu urbain et rural. Parmi celles-ci, les procédés de compactage et de stabilisation
chimique de la terre par adjonction d’un stabilisant notamment le ciment, la chaux
etc…confèrent à la brique des propriétés physiques et mécaniques déterminantes pour son
comportement vis-à-vis des sollicitations qui lui sont imposées. Dans tous les cas, la texture et
la structure de la terre, sa porosité et sa granulométrie sont des éléments essentiels du
comportement de la brique par rapport à l'humidité de l'air et à l'action directe de la pluie.
Bien que le problème de la résistance de la brique de terre ait toujours intéressé les ingénieurs
en bâtiment, il reste encore difficile à résoudre dans un cadre général. En effet, ce travail de
recherche se propose de faire une étude comparative de blocs de terre comprimée stabilisée
d’une part par le ciment et d’autre part par la chaux éteinte. Ce travail de recherche se
propose de comparer l’effet de stabilisation de ciment à celui de la chaux sur la modification
de la résistance des blocs de terre comprimée. La comparaison porte essentiellement sur les
résistances mécaniques des briques en fonction des durées de cure (7, 14, 28 et 45jours).
Ce pendant, une bonne maîtrise des techniques d'identification des terres orientera les choix
en matière de stabilisation.
La deuxième partie concerne l’ensemble des méthodes et techniques utilisées ainsi que les
matériels et les moyens mis en œuvre les essais d’identification des matériaux, la production
du BTC et la vérification de la résistance à la compression : il consiste donc à caractériser les
terres des différentes carrières. L’identification correcte de la terre est essentielle pour décider
de son utilisation ou de sa stabilisation. La reconnaissance de la terre s’effectue par des essais
de terrain et des essais de laboratoire.
I.1.1- La production
Le Burkina Faso recèle d’un large panel de ressources pouvant être utilisées pour la
production de matériaux de construction, définis comme étant localement produits avec
plus ou moins d’intrants importés additionnés aux matières premières du pays. Pierres
granitiques, latéritiques, grès, marbres, terres, limons, clinker...Toutefois, la production
des matériaux locaux est, principalement, le fait de petites structures qui relèvent
essentiellement de l’artisanat et en majorité du secteur informel. La majorité de la
production des matériaux locaux, quelle que soit sa qualité, ne passe pas par un lieu
conventionnel de vente de matériaux de construction. Ils se négocient directement sur
leur lieu de production, sur la base d’accords entre le producteur et les clients. Ce qui
implique le plus souvent une production en fonction des commandes fermes réglées au
préalable ; donnant ainsi aux producteurs la latitude de pouvoir investir sur les matières
premières, les outils, voire les personnels nécessaires pour satisfaire à la demande dans
les délais.
La production des matériaux locaux est divisée en deux catégories d’unité de production :
La production manuelle : Elle concerne les matériaux locaux traditionnels, les Adobes
et le BLT.
La production mécanisée et motorisée : Elle concerne les matériaux Tuiles, BTC, le
Pavés…
I.1.2- La construction
A l’instar des producteurs, les constructeurs utilisant les matériaux locaux, relèvent pour la
plupart du secteur informel. En effet, près de 60% du marché de la construction au Burkina
Faso est détenu par le tâcheronnat. Si l’on restreint ce marché au seul secteur de l’habitat, la
part prise par les tâcherons et le secteur informel passe au-delà de 85%. C’est le mode
prédominant car plus flexible. Il permet au plus grand nombre de produire du logement
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 3
Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte
Les constructeurs utilisant les matériaux locaux peuvent être scindés en deux catégories :
Formelle : Ceux qui travaillent avec l’Etat, les ONG ou les structures de promotion
des matériaux locaux. Ils utilisent des matériaux ayant une norme technique.
Non formelle : ces sont des entreprises qui travaillent avec les commerçants, les petits
associations… ils utilisent tout les matériaux et même ceux qui dits matériaux
traditionnels.
Le BTC est très régulier en forme et en dimension, ils sont pleins ou perforés ce qui permet de
réaliser des travaux de maçonnerie très variés. Les blocs de terre comprimée, son fabriquées à
partir de terre humide et compactée dans une presse.
Le bloc de terre comprimée peut être stabilisé. Dans ce cas on parle alors de « bloc de terre
comprimée stabilisée ». Stabiliser la terre, c’est modifier les propriétés d’un système terre-
eau-air pour obtenir des propriétés permanentes compatibles avec des applications
particulières.
Stockage
Préparation Séchage
Tamisage
Mélange sec
Mélange
Mélange humide
Réaction
Moulage
Pressage
Pressage
Démoulage
Cure humide
Cure
Séchage
Stockage Stockage
Figure 1 : cycle de production des blocs de terre comprimée (V.HOUBEN et AL, 1994)
I.2.3- Avantages des blocs de terre comprimée (H.Houben, Al, 1994)
économiques :
- Réduction de la fuite des devises par une diminution des matériaux importés (ciment,
acier et bois)
- une production manuelle à haute intensité de main d’œuvre qui favorise l’économie
locale.
écologiques :
- réduction d’émission de CO2, dont 5% de l’émission mondiale provient de la
production de ciment,
- réduction importante d’énergie consommée pour le transport du matériau de
construction.
disponibilité :
- la terre est disponible en quantités quasiment illimitées dans la plupart des régions.
confort:
- atténuation de l’amplitude et de la rapidité des variations climatiques à l’intérieur des
bâtiments, grâce à une grande inertie thermique.
- autorégulation du taux d'humidité à l'intérieur des réalisations grâce aux matériaux
Qualité architecturale
- produits aux dimensions standardisées, modulaires, réguliers et précis,
- permet la réalisation des architectures aux murs apparents
La production de Blocs de Terre Comprimée (BTC) est localisée principalement dans la zone
du centre du Burkina (Wyss 2005). Les villes ayant des infrastructures en BTC sont : Fada
Ngourma, Kaya, Kongoussi, Koudougou, Tenkodogo, Ouahigouya et la zone de
Ouagadougou (figure2). Dans ces villes, on retrouve des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) de production de BTC.
Figure 2: Zones et pôles d’utilisation de BTC au Burkina-Faso (Matériaux locaux, Urs Wyss
2005)
poteaux - poutres en béton armé, l’absence d’enduit extérieur et l’utilisation du bloc de terre
en toiture >>.
I.3- LA LATERITE
I.3.1- définition
Venant du latin << later >> qui signifie << brique >>, la latérite désigne une roche rouge ou
brune. Il s’agit d’une roche superficielle omniprésente sous le tropique (Buchanan en 1807).
Au sens large, la latérite désigne l’ensemble des matériaux, meuble ou indurés riche en
hydroxyde de fer ou d’aluminium, constituant des sols, des horizons superficiels, des horizons
profonds de profil d’altération.
Morphologie :
Une latérite meuble servant aussi bien dans la construction des routes que la
construction des maisons en bloc des terres comprimée.
Hétérogène et discontinue, elle est généralement graveleuse et se retrouve dans les
zones concrétionnés et gravillonneur.
Une latérite indurée servant a la construction des maisons en blocs des terres taillée.
Les latérites indurées présentent des formes extrêmement diverses. R.Maignien (1964)
évoque la complexité du matériau en mettant en évidence des descriptions
morphologiques faite par différents auteurs. Tout fois plusieurs traits se dégagent :
Induration : le durcissement de la latérite est mise en place ou alors acquis par
exposition a l’air. Tout le degré d’induration sont presque observable ; on
passe ainsi d’une roche en pleine cohérente a une roche plus dure difficilement
cassable au marteau.
Structure : elle est extrêmement variée et se résume à trois modes
d’assemblages :
Les éléments durcis et forment un squelette cohérent et continu ;
Les éléments durcis sont des concrétions ;
On retrouve trois constituants majeurs dans les latérites qui jouent un rôle important dans le
processus d’induration de ces dernières. Il s’agit de :
Le fer se trouve sous forme d’hématite de formule chimique Fe2O3 qui confer à la
latérite sa couleur rouge mais aussi sous forme de goethite de formule (αFe2O(OH)) ;
L’aluminium, sous forme d’alumine dont la formule chimique est Al2O3dans les
latérites ;
La silice de formule chimiqueSiO2 est souvent sous forme combiné dans les latérites :
kaolinites (Al2Si2O5(OH)4).
Des nos jours, les latérites sont utilisés soit dans la construction routière, soit dans la
construction des bâtiments :
La latérite meuble est la plus exploitée et sert à produire des blocs de terre (cuits,
comprimés), des tuiles pour la construction des habitations mais aussi dans les travaux
publics où elle joue un grand rôle dans les remblais, les couches de fondation et de
base dans le cas des routes revêtues ou tout simplement de couche de roulement dans
le cas des routes en terre mais aussi dans les petits barrages en terre, digues dans
certaines régions du Burkina Faso.
La latérite indurée n’est pas aussi utilisée que la latérite meuble. Son utilisation dans
le bâtiment est fréquente dans les pays comme le Burkina Faso et surtout l’Inde. On la
retrouve comme maçonnerie de remplissage des murs des bâtiments mais quelquefois
en mur de soutènement.
I.4- Le ciment
I.4.1- définition
Le ciment est un liant hydraulique qui se présente généralement sous forme d’une poudre
grise. Il sert à fabriquer du béton et du mortier : additionné d’eau, le ciment durcit pour former
une masse solide, résistante et notamment sous l’eau (puisqu’il s’agit d’un liant hydraulique).
Les matières premières essentielles sont la roche calcaire et l'argile. Elles sont broyées et
éventuellement additionnées de produits secondaires. Le mélange obtenu s'appelle le cru et est
composé d'environ 80 % de calcaire et d'environ 20 % d'argile.
Dans le procédé dit à voie sèche, le plus courant aujourd'hui, le cru est préchauffé (et donc
séché) dans un précalcinateur. Il est ensuite introduit dans un four cylindrique et tournant,
aujourd'hui toujours horizontal (légèrement incliné). Leur longueur varie de 30 à 110 mètres.
Un brûleur chauffe l'intérieur du four entre 1 400 et 1 500 °C. Le composant principal des
ciments industriels actuels est le clinker, appelé aussi "scorie".
Le clinker résulte de la cuisson à 1 450° C de 80 % d’un mélange de calcaire et de 20 %
d’argile, appelés " crus ".Cette formule classique est celle du ciment dit Portland. D'autres
types de ciments sont obtenus par adjonction de différents constituants secondaires.
L'argile, composée principalement de silicates d'alumine, se fragmente sous l'effet de la
chaleur en ses constituants : silice et alumine. Ceux-ci se combinent ensuite à la chaux
provenant du calcaire pour donner des silicates et des aluminates de chaux. Au cours de la
cuisson, de profondes modifications chimiques des constituants du cru se produisent. En
premier lieu apparaît une émission de ferro-aluminate tétra calcique, de consistance pâteuse
ou liquide. Lorsque le fer est épuisé par cette réaction, il se forme de l'aluminate tricalcique
fondu. Ces deux corps fondus constituent le liquide des fours à ciment. Celui-ci dissout la
silice et la chaux qui se combinent alors et cristallisent sous forme de silicates de chaux. Ce
phénomène progressif constitue la "clinkérisation". Le clinker obtenu est ensuite moulu dans
des broyeurs à boulets : grands cylindres métalliques horizontaux, rotatifs, et à moitié remplis
de boulets d'acier. Le clinker est broyé, après ajout de gypse (de 3 à 5 %), pour donner le
ciment.
I.5- La chaux
I.5.1- Définition
Le calcaire est une pierre d’origine naturelle comportant des niveaux élevés de carbonates de
calcium et/ou de magnésium. Le terme « chaux » désigne les produits dérivés du calcaire,
notamment la chaux vive, la chaux éteinte et la chaux hydraulique. L’utilisation des produits à
base de chaux et de calcaire remonte à la préhistoire. Utilisés depuis plus de 12000 ans, il
s’agit des plus anciens matériaux utilisés par l’humanité dans toutes sortes d’applications : en
art et en architecture, dans les matériaux de construction, la préparation des aliments, les soins
de toilette personnels, les produits chimiques industriels et bien plus.
Les trois grandes familles de chaux (chaux aérienne, chaux naturelles et chaux
hydrauliques) se différencient par la composition de leur matière première, le calcaire, et leur
manière de faire prise.
Les chaux aériennes : fabriquées à base de calcaire pur, ces chaux font prise et
durcissent au contact du gaz carbonique contenu dans l'air. Cette prise très longue
limite le retrait et développe une faible résistance à long terme.
La chaux vive (CaO)
La chaux éteinte(CaOH2)
Elle est obtenue par hydratation de la chaux vive. Cette opération qui permet le passage de la
chaux vive à la chaux éteinte s’appelle Extinction. Elle s’accompagne d’une augmentation de
volume du produit (foisonnement).
Les chaux naturelles : fabriquées à base de calcaire siliceux, elles débutent leur prise
au contact de l'eau et finissent de durcir au contact de l'air. Plus réactive, leur
résistance augmente dans le temps.
Les chaux hydrauliques sont des chaux recomposées avec différents liants. Elles
suivent le même processus de prise, dans des proportions différentes liées au
pourcentage des matériaux qui les composent.
II. Stabilisation
La stabilisation des sols au ciment et à la chaux a connu un progrès important durant les
trente dernières années. Ce progrès a été marqué par la connaissance des mécanismes des
réactions entre terre – ciment et terre – chaux, par l’importance et la qualité des travaux au
laboratoire et surtout par les expérimentations et les réalisations sur le terrain. Cette technique
permet donc l’utilisation en couche de forme des chaussées. Dans le domaine de la
construction en terre, le stabilisant le plus utilisé est le ciment. Mais ce dernier s’adapte mal
aux argiles, sa fabrication nécessite beaucoup des installations importantes et son importation
coute cher; le recours à la chaux comme stabilisant apparait de ce fait intéressant, mais sa
fabrication demeure toujours archaïque au Burkina.
II.1- Définition :
La stabilisation est l’ensemble des procédés permettant d’améliorer les caractéristiques d’une
terre, a fin de créer un matériau permettant la fabrication des blocs de terre comprimée.
II.2- objectif
En stabilisant, nous intervenons sur la texture et structure de la terre. Cinq opérations
possibles sont :
II.3- procédés
Trois procédés permettent de stabiliser la terre :
Figure 33: Norme donnée par le traité de construction en terre (CRATerre, 1995)
b) Teneur en argile
Tableau 2: Activité argileuse (MARIOTTI, 1982)
IP = indice de plasticité
c) Essais de résistances à la compression
Dans le traité de construction en terre (H. Houben et H. Guillaud, 1995) on trouve des valeurs
indicatives sur les caractéristiques mécaniques des blocs de terre stabilisée.
II.5- Stabilisation
tabilisation au ciment
a) Mécanisme de stabilisation
Dans la terre, le ciment hydraté réagit de deus façon (H .Hauben et H.Guillaud, 1995) la
réaction avec lui-même : formation d’un mortier de ciment pur hydraté et la réaction avec le
squelette sableux.
b) Efficacité et Dosage
- Absorption d’eau : plus remarquable en cas d’utilisation de la chaux vive. La chaux subit
une réaction d’hydratation qui abaisse la teneur en eau du mélange. Pour 1% de chaux
vive ajouté, on peut constater, après 2 heures, une diminution de la teneur en eau de 1 à
1 ,5%.
- Echange cationique : L’addition de la chaux à une terre humidifiée correspond à un apport
important d’ions de calcium. Par un phénomène d’échange cationique, ces ions de calcium
se substituent aux cations échangeables (magnésium, sodium, hydrogène…) de la terre.
La capacité d’échange cationique de la terre est déterminante dans ce phénomène.
b) Efficacité et Dosage
Pour la stabilisation ordinaire à la chaux éteinte, on pratique en général de dosage de 4 à 12%
équivalents à ceux pratiqués avec le ciment (CRATerre 1995). Mais on notera que pour la
chaux, il existe une quantité optimale pour chaque terre. La stabilisation à la chaux est
particulièrement bien adaptée au procédé de production de BTC.
OTI (2009) a trouvé que la résistance à la compression des briques d’argile stabilisée à la
chaux pour un mélange de GGBS-LOC (LG1 et LG2) et un mélange de GGBS-LOC (PG1 et
PG2) sont montrée dans le tableau Suivant :
Echantillons 7
BTC Résistance jours 28 jours 56 jours 90 jours
J.E. OTI,
stabilisée en LG1 2,8 3,8 6,5 7,4
J.M. 2009
à la compression
Kinuthi LG2 2,4 3,7 5,6 6
chaux simple RCm
PG1 1,7 3,4 5 5,5
PG2 1,5 3,3 4,8 5,1
Résultats obtenus par Alfred B. Ngowi sur la résistance des blocs stabilisée au ciment
et à la chaux
Résistance
en
compression
Auteurs Années Matériels sèche
Alfred B. 1997 BTC stabilisée au Ciment Chaux
Ngowi et Al (1997) ont montré l’effet de la résistance à la compression des briques stabilisée
à la chaux et au ciment. Les résultats d’essais ont montrés que la résistance des briques
stabilisée au ciment est deux fois plus supérieure que la résistance des briques stabilisée à la
chaux. Les résultats ont montrés aussi que un sol contenant plus de sable est moins d’argile
est plus approprié à la stabilisation au ciment, alors que un sol contenant un taux d’argile plus
élevé est meilleur pour la stabilisation de chaux.
Il a montré aussi qu’un sol qui a un taux de sable élevé résiste plus à absorption et l’érosion
d’eau, une fois stabilisée avec un teneur de 5% en ciment. Mais le brique stabilisée à la chaux
résiste mal à l’effet d’absorption et d’érosion. L’augmentation du contenu de chaux augmente
l’absorption d’eau dans les briques.
Ces carriers sont situés à quelque kilomètre de Ouagadougou ; dans l’axe Ouagadougou-
Pabré (Tableau7 et figure4).
Coordonnées
Carrière Observation
Latitudes Longitudes
C2 12°29’59,3’’ 1°33’12,2’’ Carrière en exploitation
C1 12°28’53,6’’ 1°33’17,2’’ Carrière en exploitation
Pour être utilisable la terre doit répondre aux critères de convenance établis par l’expérience.
Les critères de convenance spécifiques aux terres destinées à la production de BTC sont
précisés eu égard aux caractéristiques de texture, de plasticité et de compressibilité.
Dans la carrière de C1, nous constatons que la terre est composée de fraction fine et graviers
mais les cailloux sont inexistants. Au niveau de la carrière C2 la fraction fine est très
importante tandis que les cailloux et les graviers sont inexistants.
- Essai de toucher
L’essai de toucher complète l’examen visuel. La terre est triturée entre les doigts, la
perception tactile nous renseigne sur la grosseur des grains.
Matériaux IP F x IP A
C1 10 365,5 0,30
C2 18 375,6 0,58
Les deux matériaux conviennent à la fabrication des blocs de terre comprimée. Les critères
complémentaires f x IP sont vérifiés.
m
Activité, A = IP/%<2
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80 EC2
70
EC1
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent
sédimentométrie
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80 Corrigé
70
Brouillé
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent
sédimentométrie
1- Préparation de la terre
Les opérations de préparation de la terre vont avoir un rôle déterminant sur la qualité finale
des blocs. Elles vont parfois rendre possible, par la correction de granularité qu’elles
apportent, l’utilisation de la terre qu’on ne pourrait employer brutes. La préparation est
presque indispensable pour les blocs stabilisés afin de garantir une bonne répartition du
stabilisant qui ne peut agir efficacement si la terre est en mottes. Même pour des blocs non
stabilisé, les mottes ou nodules de terre empêcheront une compression homogène et seront des
points faibles à l’intérieur des blocs. La préparation va aussi permettre de corriger les
éventuels défauts de granularité.
Pour avoir un mélange homogène des constituants minéraux, de l’eau, du stabilisant, il faut
briser les mottes jusqu’à Ø >200mm. Car il faut avoir au moins 50% de grains de Ø <5mm.
2- Tamisage et brouillage
La fabrication faite à l’entreprise C2 est le système de tamisage manuel. Un treillis métallique
de 5mm de diamètre fixé sur un cadre est maintenu obliquement par des jambes rigides. On
jette la terre au sommet du tamis, incliné à environ 50°. En jouant sur son inclinaison on peut
augmenter ou diminuer les refus.
Le matériau que nous avons utilisé est un mélange de latérite et sables avec C1 et de la latérite
simple avec C2.
Avec la terre de C1, un mélange de granulométrie optimale était préparé (75% de latérite et
25%de sable) à la teneur en eau optimal (Tableau10).
4- Le malaxage
Le malaxage est la préparation sont des opérations importantes dans la fabrication de BTC. La
répartition de stabilisant doit être homogène pour que son effet soit égal pour tout le mélange.
Cette homogénéité est conditionnée par le malaxage. Plus il sera homogène et plus le taux de
stabilisation pourra être réduit soit une baisse de coût pour une persistance de qualité. Le
mélange se fait d’abord à sec s’il faut ajouter à la terre des matériaux secs (chaux, ciment,
sable).
L’eau nécessaire au mélange ne sera ajoutée en pluie ou pulvérisation qu’en fin de malaxage,
après une phase nécessaire de malaxage à sec. Elle sera ajoutée progressivement jusqu’à
l’obtention d’un mélange homogène à la teneur en eau optimale.
Le temps entre le malaxage et moulage a été très réduit, afin d’évité la prise anticipée de
stabilisant et la création des concrétions qui seront néfastes à la résistance mécanique des
blocs.
5- Pressage et Moulage
Le pressage est l’action qui consiste à resserrer les grains. Cette densification s’obtient par la
mise en œuvre d’efforts de resserrement, statique ou dynamique. Les paramètres qui
définissent le contacte inter granulaire sont la texture et la structure de la terre. Le contact de
la texture dépend du choix granulaire, mais le contact de la structure dépend de la densité de
la terre.
On a utilisé deux presses différentes pour la fabrication. La presse manuelle pour la latérite
C2 et la presse hydraulique électrique pour la latérite C2.
6- CONDITION DE CURE
Les conditions de conservation des briques dans le temps jouent un rôle très important dans
l’évolution de leur résistance. Des soins apportés dans la fabrication et la conservation
peuvent éviter des baisses et des dispersions important des résistances. Pour les blocs
stabilisés au ciment et à la chaux éteinte, la présence d’eau à l’intérieur des blocs est
indispensable pour que le stabilisant atteigne sa résistance maximale, une température élevée
va également contribuer. Les blocs doivent non seulement abrités du soleil et du vent, mais
aussi les maintenus en ambiance humide et chaux : risque de dessèchement trop rapide en
surface pouvant provoquer la formation de fissure de retrait.
Pour notre cas, les briques stabilisés sont stockés à l’ abri, humidifiés par recouverte d’un film
de plastique qui maintient une élévation bénéfique et donnant une humidité relative proche à
100%.
La durée de cure est de 28 jours au maximum. Après cette période les briques sont laissées à
l’air libre. Les essais d’écrasement en compression se font dans l’intervalle de 7 à 48 jours
d’âge.
L’essai de résistance à la compression doit être réalisé en un moment convenable qui soit
représentatif de la qualité du matériau. C’est pourquoi on mesure la résistance à la
compression finale de blocs stabilisé au ciment et à la chaux après 28jours et 45jours de cure.
Les essais de résistance à la compression sont réalisés sur des blocs confectionnés par la
presse hydraulique pour la carrière C1 et par la presse manuelle pour la carrière C2. Ces blocs
sont écrasés à plat, dans la même position qu’ils occupent dans la construction.
La presse utilisée pour cet essai est la presse électrique de Laboratoire National de Bâtiments
et de Travaux Publics offert par l’UEMOA.
1- ESSAI ET MESURE
Les essais mécaniques s'appliquent indifféremment sur les blocs de terre comprimée secs ou
ayant subi un essai de remontés capillaires ou d'immersion.
On remarque que les résultats sont étroitement liés aux chemins de sollicitations pendant la
fabrication et la cure des matériaux. Pour cela, il est indispensable d'enregistrer tout les
renseignements relatifs aux chemins de compactage et de séchage des blocs pour pouvoir
interpréter et analyser les résultats trouvés dans les essais mécaniques. Les résultats d'essais
doivent donc mentionner les dimensions, l'âge et la densité sèche des échantillons.
Les blocs doivent être pesés (à 5 g près) et mesurés précisément (à 0,5 mm près) avant essai, et
la teneur en eau résiduelle doit être évaluée après essai. Les échantillons prélevés sur
l'ensemble des blocs doivent avoir une densité sèche identique, seule une variation de 1%
maximum est tolérée entre blocs d'un même échantillonnage.
2- PRINCIPE
L'objet de cet essai est de déterminer la résistance nominale en compression simple des blocs de
terre compressée. Il s'agit de soumettre un échantillon constitué de deux demi-blocs superposés
et collés par un joint de mortier de terre à une compression simple jusqu'à la rupture.
La résistance à la compression moyenne des blocs est la moyenne arithmétique des résistances à
la compression d'au moins trois essais réalisés sur des échantillons d'un même lot.
Les briques doivent présenter un certain nombre de qualités, répondant à des performances
minimales, pour pouvoir être utilisées comme matériau de construction.
Pour valider les procédures d’essais sur les briques, des nombreuses essais de comparaison
ont été réalisés avec différents matériaux pour lesquels les identifications et les paramètres de
mise en œuvre ont été très précisément enregistrés en fin de vérifier la reproductibilité des
résultats.
Après chaque période de conservation, les briques sont soumises à l’effort de compression
directe jusqu’à la rupture. Le but cherché est justement d’augmenter au maximum la
résistance et de supprimer l’influence de la teneur en eau des briques.
La résistance en compression humide des briques non stabilisées est nulle. Elles se
désintègrent complètement en moins d’une heure d’immersion.
Non Stabilisée C1 et C2
Résistance à la compression secs
1,4
1,2
1
0,8
(MPa)
0,6
0% C2
0,4
0,2 0% C1
0
0 10 20 30 40 50
Durée de cure (jours)
Figure 11: Resistance en compression et durée de cure des briques non stabilisées de
C1et C3
Le schéma de la figure11 nous montre l’évolution de la résistance en compression des briques
non stabilisée issue de C1 et C2. On remarque la courbe de C2 est supérieur à celle de C1
c'est-à-dire les valeurs de la résistance de C2 sont supérieur a C1. Cela s’explique par le fait
qu’il y a une forte fraction argileuse au niveau de C2 ou soit lié à la préparation des
échantillons.
Les briques non stabilisée issue de C2 donnent des résultats très satisfaisants, les résistances
obtenues sont supérieures à 1MPa. Mais celui de C1 sont acceptable comprit ente 0,4 et 0,6.
Donc, les deux résultats sont satisfaisantes au regard des valeurs énumérées dans le traité de
construction en terre (1995) qui situe la résistance en compression à sec à environ 0,2MPa.
10,00
9,00
8,00
6%
7,00
6,00 7%
5,00 8%
4,00
3,00 9%
2,00 10
1,00
11%
-
0 10 20 30 40 50 12%
Figure 12: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment
(C1)
4,00 28j
3,00
14j
2,00
1,00 7j
-
- 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00
Teneur en ciment
Quand au niveau de la résistance obtenue sur les briques, les résultats paraissent être corrects
supérieur à 2MPa (H. Houben et H. Guillaud, 1995), mais n’éteint pas la valeur indicative
maximum 12MPa recommandée (H. Houben et H. Guillaud, 1995). La résistance maximale
obtenue à 45jours est de 9,15MPa.
Des résultats similaires faits par d’autre auteur (Pierre Menkana,2004) ont été observés sur les
briques stabilisée au ciment, à 8% il obtient une résistance de 6,5MPa et à 10% une résistance
de 8MPa.
14,00
12,00
6%
séche(MPa)
10,00
7%
8,00
8%
6,00
9%
4,00
2,00 10%
- 11%
0 10 20 30 40 50 12%
Figure 14: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment
(C2)
14,00
12,00
séche(MPa)
10,00
8,00 45j
6,00 28j
4,00
14j
2,00
7j
-
- 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00
Teneur en ciment
Les résultats obtenus sont très satisfaisantes, toutes les valeurs de la résistance sont
supérieures à 2MPa pour chaque dosage. Les blocs issus de C2 présente une augmentation
meilleure que celui C1. La différence de ceux résultats peut se traduire soit a cause de la
teneur de l’argile soit au niveau de préparation des échantillons.
La forte résistance observée en fonction de la teneur du ciment, traduirait le fait qu’à de teneur
de plus en plus élevé les grains sont de plus en plus proche les uns aux autres, et la
consolidation entre les grains devient plus forte.
2,50
4%
2,00
5%
(MPa)
1,50
6%
1,00 7%
0,50 8%
9%
-
10%
0 10 20 30 40 50
11%
Durée de cure (jours)
Figure 166: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à
la chaux (C1)
1,8
1,6
1,4
1,2
1 45j
MPa
0,8
28j
0,6
0,4 14j
0,2 7j
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Teneur en chaux
On remarque que la résistance est croissante en fonction du temps de cure. En ce qui concerne
le dosage, on note que jusqu'à 5% la chaux semble n’avoir pas effet, car la cure ne montre pas
des améliorations du point de vue mécanique. Avec une teneur en chaux supérieur à 5% on
note une croissance de la résistance notamment d’après 28 jours. Il faut de toute façon noter
que tous les données restent dans une fourchette de 1,3MPa, quand l’écart des essais dans le
même lot est des 0,40MPa.
Cependant, la teneur en chaux ne semble pas avoir une influence sur la résistance mécanique,
car pour la même période de cure les valeurs de la résistance se situent dans un intervalle de
0,3 à 0,5MPa.
Les résultats obtenus sur les briques stabilisée à la chaux issue de C1 sont tous inferieur à
2MPa Sauf à 12% de stabilisant, on trouve une résistance égale à 2MPa à 45jours.
5%
5,00
4%
4,00
6%
3,00
7%
2,00
MPa
1,00 8%
- 9%
- 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 10%
Figure 18: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à la
chaux (C2)
5,00
4,00
45j
3,00
(MPa)
28j
2,00
14j
1,00
7j
-
- 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00
Teneur en chaux
Les résultats obtenus sont satisfaisantes, toutes les valeurs de la résistance sont supérieures à
2MPa pour chaque dosage après la cure de 28 jours. On remarque au niveau de la courbe la
résistance augmente en fonction de temps de cure, cela peut se traduire, un séchage précoce
pourrait réduire considérablement la résistance en compression en rendant impossible la
réaction chaux-argile.
On peut noter aussi que, comme déjà observé par le matériel C1, la teneur en chaux ne montre
pas des effets sur la résistance mécanique, sauf pour le dosage de 12%, pour le quel on
observe une croissance évident pour chaque temps de cure.
Cet essai n’a pas été pratiqué sur toutes les briques, il a concerné que les briques stabilisées.
Les briques destinées à être écrasées sont immergées totalement dans l’eau pendant 6 heurs,
elles sont ensuite retirée et soumissent à l’essai de compression.
3,50
6%
3,00
2,50 7%
2,00 8%
1,50
MPa
9%
1,00
0,50 10%
- 11%
- 10 20 30 40 50
12%
Durée de cure (jours)
Figure 20: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées au
ciment (C1)
Les résistances humides obtenues après immersion est toujours supérieur à 2MPa, ce qui est
loin d’être négligeable. Mais la résistance obtenue sur les briques stabilisée à 6% paraissent
être insuffisante, car inferieur à 2MPa.
On remarque une baisse de la résistance due à l’immersion, se situe entre 50% et 60% par
rapport à la résistance sèche.
7
6%
6
5 7%
4 8%
3
(MPa)
9%
2
1 10%
0 11%
0 10 20 30 40 50 12%
Durée de cure (jours)
Figure 21: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées au
ciment (C2)
Le schéma de la figure21 nous montre que l’évolution de la résistance en compression des
briques stabilisée au ciment issue de C2. On observe une corrélation entre la résistance à la
compression, le temps de cure et le pourcentage de ciment. A mesure que la résistance
augment, la durée de cure et le pourcentage du ciment augmente aussi. Par rapport aux
résistances à sec on remarque une baisse des résistances suite à l’immersion des briques. La
baisse se situe entre 35 et 40% par rapport aux résistances sèches. Les résistances humides
obtenues après immersion sont supérieurs à 2MPa.
V.
RESISTANCES HUMIDE DES BRIQUES STABILISEES A LA
CHAUX
V.1- Resistances moyennes humides des briques stabilisées à la chaux
issue de la latérite C1
0,4 8%
0,2 9%
0 10%
0 10 20 30 40 50 11%
Durée de cure (jours)
Figure 22: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées à
la chaux (C1)
La figure22 nous montre que l’essai d’immersion est très faible pour tous les pourcentages.
Les résistances humides obtenues après immersion sont inferieurs à 2MPa. Le comportement
de l’eau et les résistances obtenues sont beaucoup plus faibles que dans le cas de stabilisation
au ciment.
4%
2
5%
1,5
6%
1 7%
(MPa)
0,5 8%
9%
0
0 10 20 30 40 50 10%
11%
Durée de cure (jours)
Figure 233: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées à
la chaux (C2)
Les briques stabilisée à la chaux issues de la latérite C2 présente des résistances humide à la
compression sensiblement égale a celui de la latérite C1. Par rapport aux résistances à sec on
remarque une baisse des résistances suite à l’immersion des briques. La baisse se situe entre
60 à 65% par rapport aux résistances sèches. Les résistances humides obtenues après
immersion sont inferieurs à 2MPa sauf à 12% la résistance est 2,16MPa après 45 jours.
VI. Discussion
Des nombreux essais que nous avons réalisés, nous permettent d’avancer certaines idées sur la
stabilisation des briques par le ciment et la chaux éteinte. Les résultats obtenus ont montré que
la stabilisation au ciment donne les meilleurs résultats en résistance sèche et humide par
rapport à la chaux. Des études sur le comportement mécanique de la terre stabilisée au ciment et
la chaux faite par Ngowi (1997) donnent des résultats semblables.
Il semble que la stabilisation au ciment et à la chaux éteinte sur le deux latérites employés
donnent une uniformisation sur la résistance des briques, cette résistance augmente en
fonction du pourcentage de stabilisant et du temps. Les briques stabilisées au ciment sont sec
à partir du 14e jour alors que celles stabilisées à la chaux présentent un peu d’humidité. Nous
ne tentons d’expliquer cette différence mais savons que la chaux nécessite plus de temps pour
sa réaction par rapport au ciment. Avec le ciment une cure humide de 28 j est largement
suffisante mais avec la chaux il faut au moins 45 jours. J.OTI (2009) a montré que la
résistance à la compression des briques stabilisée à la chaux augmente en fonction de temps
de conservation.
Les courbes granulométriques de deux terres utilisées sont dans le fuseau granulométrique
conseillé par CRATerre pour les BTC. Mais elle doit contenir une quantité d’argile non
négligeable (environ 45%) pour une bonne stabilisation à la chaux. Ce n’était pas le cas de
nos deux terres, qui ont un indice de plasticité inferieur à 20%. Cela prouve qu’il y a absence
de réaction entre la chaux et l’argile. Puisque l’addition de la chaux et de l’eau a un sol
provoque la floculation de la réaction argileuse par absorption d’ion Ca2+, si le pH est assez
basique, leur attaque et leur transformation. Ca2+ et OH- apportés par la chaux se combinent
avec la silice et l’alumine des argiles pour former des silicates et des aluminates de calcium
hydratés. Ces minéraux nouvellement formés relient entre elles les particules argileuses
constituant ainsi un ciment qui supprime la plasticité des argiles de façon irréversible (A
.ELABBADI, 1986). La vitesse de l’attaque de l’argile par la chaux et la vitesse de formation
En ce qui concerne la stabilisation au ciment, on note qu’il n’y a pas des limites ou
techniques : C'est-à-dire qu’en augmentant la teneur en ciment on trouvera des matériaux de
plus en plus résistant, la limite pour le dosage est donc de type économique en fonction des
applications et par conséquence des résistances ciblés.
En ce qui concerne les résistances ciblées, on trouve que pour un mur de remplissage il est
recommandé 4MPa pour un coefficient de sécurité de 1,5 et pour un mur porteur entre 3 et
4MPa.
En ce qui concerne le poteau économique, une simulation pour 1m2 de parois a été fait, pour
vérifié la différence de coût en fonction de la teneur en ciment.
Tableau 13:Analyse
Analyse de prix de stabilisant des briques des la presse hydraulique
nombre de
Quantité de Prix de ciment
Dosage (%) surface (cm²) brique par 1m2
ciment (kg) ( Fcfa)
de paroi
6 375 27 20,80 2 080,00
7 375 27 24,27 2 426,67
8 375 27 27,73 2 773,33
9 375 27 31,20 3 120,00
10 375 27 34,67 3 466,67
11 375 27 38,13 3 813,33
12 375 27 41,60 4 160,00
Au Burkina-Faso,
Faso, les performances courantes des BTC destinés à la maçonnerie des murs
porteurs sans enduits (classe B40) est 4MPa (Fiche technique LOCOMAT 1998). D’après
nos études, nous proposons, pour la fabrication et l’utilisation des BTC à la maçonnerie de
remplissage,, une stabilisation de 6% de ciment qui a une résistance minimale de 6MPa au lieu
de 8% et 12% utilisée sur le marché.
marché La production avec 6% réduit de 30 à 50% le coût de la
construction en BTC.
Analyse des prix de différents pourcentages de stabilisant cas des briques porteurs
Le tableau ci-dessous
dessous montre quelle est la résistance caractéristique nécessaire BTC selon les
diverses configurations de la maçonnerie, et divers coefficient de sécurité (Hubert Guillaud,
CRATerre-EAG, 1995).
2 2,3 2,9
Bâtiment à un étage
Dosage Résistance
Coefficient de Nombres de
en (%) admissible Charge (kg) Section (cm²)
sécurité Briques
(MPa)
6 4,00 15 9 500,00 2 375,00 12
7 4,30 15 9 500,00 2 211,59 11
8 4,67 15 9 500,00 2 035,71 10
9 5,45 15 9 500,00 1 744,19 9
10 7,15 15 9 500,00 1 329,29 7
11 7,39 15 9 500,00 1 284,94 7
12 8,33 15 9 500,00 1 140,00 6
L’analyse du résultat montre que dans le cas des briques porteurs, le nombre que la quantité
de stabilisant utilisée pour la construction est la même pour tout le dosage.
D'après les essais réalisés à ENTPE, un mur de BTC maçonné en mortier de terre voit
apparaitre ses premières fissures autour de 0.55 MPa (sans stabilisant) à 0.9 MPa (bloc et
maçonnerie stabilisée). L'effondrement du muret intervient avec une contrainte de
compression beaucoup plus importante (de 1MPa à 3MPa). Cependant précisons que pour une
construction classique la descente de charge liée au poids des poteaux ou des murs et bien
inférieure à ces valeurs. Une toiture à charge bien répartie peut être reprise sans problème par
un poteau ou mur en BTC.
CONCLUSION GENERALE
des essais de convenance de terre on étaient élaborés par les différentes moyen de laboratoire
qui nous permis de faire les tests d’identification Avant de procéder a la stabilisation, une
bonne maitrise des techniques d’identification orientera les choix en matière de stabilisation.
D’après les résultats que nous avons obtenus, il est possible que l’essai de l’immersion total
des briques que nous avons mis au point soit plus adapté que l’essai de capillarité. Mais l’essai
de l’immersion a l’avantage de mettre en valeur la cinématique de la remonté de l’eau dans les
briques et la chute de la résistance au bout d’un temps de 6 heurs.
Pour obtenir de bonnes résistances sèches et humides, il faudrait employer des terres ne
contenant pas plus de 20% de l’argile en cas d’stabilisation au ciment et environ 45% en cas
de stabilisation à la chaux. Les bonnes performances des terres stabilisées ou non dépendent
largement de la granulométrie pour qu’une terre donne des briques ayant de bonnes
caractéristiques mécaniques.
Cependant des recherches restent nécessaires pour compléter ce travail en particulier, une
étude avec une latérite contenant plus de 45% d’argile ou soit faire une stabilisation avec un
pourcentage comprit entre 13 à 19% de la chaux. Il serait aussi intéressant d’étendre cette
étude en alliant d’autre stabilisant comme la fibre.
BIBLIOGRAPHIE
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chaux. Conditions de cure et choix des terres, Thèse de doctorat en géologie de
l’ingénieur, école nationale supérieure de Paris ,165p
2. Ahmadou Bello, 1995, Civil Engineering department, University Zaria, Nigeria, A
comparative evolution of cernent and lime modification of Laterite;
3. Alfred B. Ngowi , 1997, Improving the traditional earth construction: a case study of
Botswana
4. Blocs de Terre Comprimée : Norme régionales, version mai 1996
5. H.Houben, V.Rigassi, Ph. Garnier, 1996, Blocs de terre comprimée : Equipements de
production, CRATerre, Bruxelles, Belgique ,149p.
6. H. Houben, H. Guillaud, 1995, traité de construction en terre, édition Parenthèse,
Marseille, France, 355p.
7. H. Guillaud, Thierry Joffroy, Pascal Odul, GRATerre- EAG, Blocs de terre
comprimée, Manuel de conception et de production. Volume I
8. H. Guillaud, Thierry Joffroy, Pascal Odul, GRATerre- EAG, Blocs de terre
comprimée, Manuel de conception et de production. Volume II
9. MARIOTTE, 1982, la terre, matériau de construction
10. M.Olivier, A.Mesbah, 1997, mécanique de la construction en terre, mode opératoire
pour la réalisation des essais de résistance sur les blocs en terre comprimée.
11. J.E Oti, J.M. Kinuthia, 2009,Engineering properties of unfired clay masonry bricks
12. Pascal LEGRAND, 1994, Construction Economique en Blocs de terre comprimée au
Gabon, projet de recherche appliquée.
13. Vincent Rigassi, GRATerre-EAG, Blocs de Terre Comprimée, Manuel de production
Volume I
14. Zoul-fikhar Ali Mahamat, Etude comparative des blocs de terre comprimée stabilisée
au ciment et à la chaux, 2iE, Ouagadougou, 2009.
ANNEXES
1. Carrière C1
08:11:00 1 min 1008,5 28,8 2,4 1010,9 16,5 0,93 49 86,6% 3,9%
08:12:00 2 min 1008 28,8 2,4 1010,4 16,6 0,93 35 82,6% 3,7%
08:15:00 5 min 1006,5 28,8 2,4 1008,9 16,9 0,93 22 70,7% 3,2%
08:20:00 10 min 1005 28,8 2,4 1007,4 17,2 0,93 16 58,7% 2,6%
08:30:00 20 min 1003,5 28,8 2,4 1005,9 17,4 0,93 11 46,8% 2,1%
08:50:00 40 min 1002,5 28,8 2,4 1004,9 17,6 0,93 8 38,8% 1,7%
08:10:00
24 h
J+1
Poids total humide (g) 16,4 17,7 17,0 18,2 10,5 9,9 10,6 10,2
Poids total sec (g) 14,0 15,1 14,6 15,5 9,8 9,3 10,1 9,7
Poids tare (g) 7,3 7,5 7,5 7,4 7,2 7,2 7,5 7,3
Poids de l'eau (g) 2,4 2,6 2,4 2,6 0,7 0,5 0,6 0,5
Poids sec (g) 6,7 7,6 7,1 8,2 2,6 2,1 2,6 2,5
Teneur en eau (g) 35,9% 34,5% 33,2% 32,3% 27,3% 25,2% 22,2% 19,8%
Nombre de coups N 12 16 23 35
40% RESULTATS
38% ωL = 33%
ωP = 24%
36%
ω en %
Indice de plasticité :
34%
ωL -
32% IP = ωP
IP = 10%
30%
10 100 Indice de consistance
Nombre de coups N (échelle log(N)) du terrain naturel :
Ic = (ωL - ω ) / IP
Ic = 2
ESSAI PROCTOR
Teneur en eau souhaitée 9% 13% 15% 17% 19%
Eau de mouillage 493 780 901 1030 1120
Poids total humide (g) 7 800 g 8 184 g 8 238 g 8 185 g 8 170 g
Poids du moule (g) 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g
Densité
Poids net humide (g) 3 648 g 4 032 g 4 086 g 4 033 g 4 018 g
Volume du moule (cm3) 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Poids tare (g) 17,2 g 17,6 g 17,5 g 17,2 g 16,6 g 16,6 g 17,0 g 17,7 g 17,6 g 17,8 g
Teneur en eau Poids total humide (g) 139,3 g 136,0 g 111,0 g 110,7 g 117,4 g 115,0 g 113,8 g 114,9 g 115,5 g 112,9 g
Poids total sec (g) 127,4 g 124,2 g 99,2 g 98,7 g 102,8 g 101,0 g 98,4 g 97,7 g 99,6 g 96,7 g
Teneur en eau (%) 10,8% 11,1% 14,4% 14,7% 16,9% 16,6% 18,9% 21,6% 19,5% 20,6%
1,60 CARRIERE C2
1,56
1,54
Densité apparente en g/m3
1,52
1,50
1,48
1,46 deplacement de
l'optimum
1,44
1,42
1,40
10,0% 10,8% 11,6% 12,4% 13,2% 14,0% 14,8% 15,6% 16,4% 17,2% 18,0% 18,8% 19,6%
Teneur en eau
E01 1 202 g 337 cm3 10,10 9,80 9,85 9,90 748 cm3 29,2 KN/m3
E02 1 083 g 382 cm3 10,25 10,15 10,01 10,14 760 cm3 28,6 KN/m3
2. Carrière C2
Temps Diamètre
Heures Lecture Pourcentage Passant
cumulé Lecture Température Correction Profondeur Facteur équivalent
corrigée des grains < Ф échantillon p
t0 09:18:00 tc de R T °c CT+Cm-Cd effective Hr (cm) F Ф
Rc P (%) (p = C.P) en %
= lecture (m)
1
09:19:00 min
1006,5 29,8 2,6 1009,1 16,8 0,92 49 72,8% 3,3%
2
09:20:00 min
1006 29,8 2,6 1008,6 16,9 0,92 35 68,8% 3,1%
5
09:23:00 min
1005,5 29,8 2,6 1008,1 17,0 0,92 22 64,9% 2,9%
10
09:28:00 min
1005 29,8 2,6 1007,6 17,1 0,92 16 60,9% 2,7%
20
09:38:00 min
1005 30 2,7 1007,7 17,1 0,92 11 61,3% 2,7%
40
09:58:00 min
1004,5 30,2 2,8 1007,3 17,2 0,92 8 57,8% 2,6%
80
10:38:00 min
1004 30,8 2,9 1006,9 17,2 0,91 5 55,1% 2,5%
09:18:00
24 h 1001,5 30,6 2,9 1004,4 17,7 0,92 1 34,7% 1,6%
J+1
Poids tare (g) 17,6 17,9 17,9 17,2 17,9 18,2 18,1 17,3
Poids de l'eau (g) 3,2 3,7 3,5 3,4 0,6 0,6 0,8 0,8
Poids sec (g) 6,8 8,1 7,8 7,8 2,1 2,4 2,9 3,0
26,3 26,2 27,0 27,8
Teneur en eau (g) 46,6% 45,3% 44,8% 43,9%
% % % %
Nombre de coups
14 21 27 35
N
RESULTAT
50% S
48% ωL = 45%
ωP = 27%
46%
ω en %
Indice de plasticité
44% :
ωL -
42% IP = ωP
MEMOIRE
40% DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 55
10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40
Nombre de coups N (échelle log(N))
Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte
IP = 18%
Indice de
consistance
du terrain naturel :
Ic = (ωL - ω ) / IP
Ic =
ESSAI PROCTOR
Teneur en eau souhaitée 9% 13% 15% 17% 19%
Eau de mouillage 495 780 900 1020 1140
Poids total humide (g) 7 800 g 8 184 g 8 238 g 8 185 g 8 170 g
Poids du moule (g) 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g
Densité
Poids net humide (g) 3 648 g 4 032 g 4 086 g 4 033 g 4 018 g
Volume du moule (cm3) 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Poids tare (g) 17,2 g 17,6 g 17,8 g 17,4 g 16,6 g 16,6 g 17,3 g 17,6 g 17,6 g 18,1 g
Teneur en eau Poids total humide (g) 139,2 g 135,5 g 110,9 g 110,7 g 117,4 g 115,5 g 113,3 g 114,2 g 115,8 g 112,0 g
Poids total sec (g) 127,4 g 124,2 g 98,3 g 97,8 g 102,4 g 100,3 g 98,4 g 97,7 g 99,6 g 96,7 g
Teneur en eau (%) 10,7% 10,6% 15,7% 16,0% 17,5% 18,1% 18,5% 20,7% 19,9% 19,5%
CARRIERE C1
1,60
1,56
1,54
Densité apparente en g/m3
1,52
1,50
1,48
1,46 deplacement de
1,44
1,42
1,40
10,0%10,8%11,6%12,4%13,2%14,0%14,8%15,6%16,4%17,2%18,0%18,8%19,6%
Teneur en eau
Masse Resistance à la
Poids Surface Charge de rupture(KN)
Dosage(%) volumique Moyenne compression (MPa)
(kg) (mm²)
(kg/mm3) Charge Moyenne Résistance Moyenne
Ciment
12,50 0,013 6 250 9,00 0,63
0 12,80 0,013 6 400 6 316,67 8,00 7,50 0,62 0,56
12,60 0,013 6 300 5,50 0,42
13,10 0,013 6 550 28,20 2,16
6 13,00 0,013 6 500 6 600,00 24,40 26,70 1,87 2,05
13,50 0,013 6 750 27,50 2,11
13,10 0,013 6 550 34,80 2,68
7 13,20 0,013 6 600 6 601,00 26,50 27,70 2,02 3,05
12,90 0,013 6 450 35,70 2,74
12,80 0,013 6 400 39,60 3,04
8 13,00 0,013 6 500 6 602,00 36,10 28,70 2,77 4,05
12,40 0,013 6 200 40,00 3,07
13,70 0,013 6 850 40,16 3,08
9 14,50 0,013 7 250 6 603,00 39,20 29,70 3,01 5,05
14,00 0,013 7 000 43,40 3,33
13,50 0,013 6 750 41,90 3,20
10 12,60 0,013 6 300 6 604,00 48,20 30,70 3,71 6,05
12,70 0,013 6 350 45,50 3,50
12,50 0,013 6 250 54,10 4,14
11 12,60 0,013 6 300 6 605,00 40,30 31,70 3,04 7,05
13,90 0,013 6 950 58,50 4,49
14,40 0,013 7 200 72,90 5,60
12 14,50 0,013 7 250 6 606,00 72,50 32,70 5,54 8,05
15,30 0,013 7 650 68,60 5,26
Chaux
12,60 0,013 6 300 6,06 0,16
4 13,50 0,013 6 750 6 317,67 6,40 8,50 0,49
0,47
13,00 0,013 6 500 10,00 0,76
13,60 0,013 6 800 12,00 0,92
5 12,70 0,013 6 350 6 318,67 12,70 9,50 0,97
0,96
13,00 0,013 6 500 12,90 0,98
12,70 0,013 6 350 10,40 0,89
0,92
6 12,40 0,013 6 200 6 319,67 11,20 10,50 0,84
0,70
12,50 0,013 6 250 9,20
12,90 0,013 6 450 12,40 0,95
7 12,30 0,013 6 150 6 320,67 10,30 11,50 0,77
0,82
12,40 0,013 6 200 9,50 0,73
12,70 0,013 6 350 8,70 0,67
8 12,60 0,013 6 300 6 321,67 8,30 12,50 0,58
0,68
12,70 0,013 6 350 10,40 0,80
12,00 0,013 6 000 13,90 1,07
9 12,10 0,013 6 050 6 322,67 15,60 13,50 1,20
1,01
12,00 0,013 6 000 9,75 0,75
12,90 0,013 6 450 10,40 0,81
10 6 323,67 14,50
12,50 0,013 6 250 8,70 0,67
0,70
12,70 0,013 6 350 8,50 0,61
13,10 0,013 6 550 11,20 0,86
11 12,80 0,013 6 400 6 324,67 13,90 15,50 1,07
0,97
12,90 0,013 6 450 10,50 0,99
12,50 0,013 6 250 12,50 0,96
12,80 0,013 6 400 12,00 0,93
12 6 325,67 16,50 0,86
12,20 0,013 6 100 9,20 0,70
Chaux
13,10 0,013 6 550,00 18,90 1,46
4 11,30 0,013 5 650,00 6 100,00 8,40 11,60 0,65 0,89
Charge de Resistance à la
Poids ( Surface Masse rupture(KN) compression (Mpa)
Dosage(%) Moyenne
kg) (mm²) volumique
Charge Moyenne Résistance Moyenne
Ciment
13,60 0,013 6 800,00 9,80 0,75
0 6 666,67 11,67
13,10 0,013 6 550,00 17,90 1,36 0,90
13,30 0,013 6 650,00 7,30 0,59
Charge de Resistance à la
Poids ( Surface Masse rupture(KN) compression (MPa)
Dosage(%) Moyenne
kg) (mm²) volumique
Charge Moyenne Résistance Moyenne
Ciment
13,10 0,013 6 550,00 9,80 0,76
0 11,10 0,013 5 550,00 6 050,00 8,70 8,73 0,67 0,67
12,10 0,013 6 050,00 7,70 0,59
13,20 0,013 6 600,00 33,20 2,56
6,00 12,80 0,013 6 400,00 6 500,00 42,30 40,30 3,25 3,10
13,00 0,013 6 500,00 45,40 3,49
13,10 0,013 6 550,00 49,00 3,77
7,00 12,30 0,013 6 150,00 6 466,67 41,70 46,47 3,20 3,57
13,40 0,013 6 700,00 48,70 3,74
12,90 0,013 6 450,00 54,40 4,16
8,00 13,00 0,013 6 500,00 6 533,33 71,30 59,63 5,49 4,58
13,30 0,013 6 650,00 53,20 4,09
12,80 0,013 6 400,00 70,20 5,40
9,00 12,90 0,013 6 450,00 6 500,00 72,50 67,93 5,57 5,22
13,30 0,013 6 650,00 61,10 4,70
12,40 0,013 6 200,00 65,30 5,02
10,00 12,30 0,013 6 150,00 6 150,00 69,90 69,87 5,96 5,56
12,20 0,013 6 100,00 74,40 5,70
13,80 0,013 6 900,00 88,20 6,79
11,00 13,30 0,013 6 650,00 4 516,67 87,20 87,70 6,71 6,75
0,013 -
14,50 0,013 7 250,00 117,80 9,07
12,00 11,50 0,013 5 750,00 4 333,33 120,19 119,00 9,24 9,16
0,013 -
Chaux
12,5 0,013 6250 12,8 0,98
4 12,2 0,013 6100
6 450,00 8,6
11,63 0,66
0,82
0,013 0
5 11,8 0,013 5900 6 316,67 17,3 19,47 1,33 1,82
Charge de
masse Surface Masse Resistance
Dosage(%) Age (jours) rupture
moyenne (mm²) Volumique moyenne (MPa)
(KN)
Ciment
14 14 0,013 6 900,000 9,10 0,70
6 28 14 0,013 7 000,000 11,00 0,85
45 14 0,013 6 750,000 16,40 1,26
14 14 0,013 6 800,000 1,12 1,12
7 28 13 0,013 6 600,000 17,40 1,33
45 13 0,013 6 600,000 21,70 1,67
14 14 0,013 6 750,000 13,50 1,04
8 28 14 0,013 7 000,000 17,60 1,35
45 12 0,013 6 150,000 29,10 2,23
14 14 0,013 6 950,000 17,90 1,37
9 28 15 0,013 7 300,000 19,80 1,52
45 14 0,013 7 200,000 20,20 1,55
14 14 0,013 6 850,000 24,00 0,89
10 28 13 0,013 6 500,000 29,70 2,28
45 13 0,013 6 550,000 31,60 2,43
14 13 0,013 6 650,000 30,70 2,36
11 28 13 0,013 6 350,000 35,80 2,75
45 13 0,013 6 600,000 37,10 2,85
14 13 0,013 6 550,000 36,50 2,81
12 28 13 0,013 6 500,000 45,80 3,52
45 13 0,013 6 500,000 47,70 3,67
Chaux
4 14 13,3 0,013 6650 3,8 0,18
Charge de Resistance à la
Poids ( Surface Masse rupture(KN) compression (Mpa)
Dosage(%) Moyenne
kg) (mm²) volumique
Charge Moyenne Résistance Moyenne
Ciment
6,70 0,021 3 190,48 30,90 1,47
0 6,40 0,021 3 047,62 3 142,86 22,20 26,63 1,06 1,27
6,70 0,021 3 190,48 26,80 1,29
7,60 0,021 3 619,05 69,20 3,72
6 7,70 0,021 3 666,67 3 587,30 69,20 88,50 4,72 4,82
7,30 0,021 3 476,19 127,10 6,02
7,20 0,021 3 428,57 112,00 5,19
7 3 460,32 105,97 4,94
7,30 0,021 3 476,19 99,20 4,55
Charge de Resistance à la
Masse
Poids ( Surface rupture(KN) compression (MPa)
Dosage(%) volumique Moyenne
kg) (mm²)
(mm3)
Charge Moyenne Résistance Moyenne
Ciment
7 0,021 3 333,33 103,80 4,94
6 6,9 0,021 3 285,71 3 317,46 109,20 109,50 5,20
5,21
7 0,021 3 333,33 115,50 5,50
7 0,021 3 333,33 113,10 5,38
7 7,2 0,021 3 428,57 3 365,08 110,10 113,77 5,24
5,41
7 0,021 3 333,33 118,10 5,62
7,1 0,021 3 380,95 139,00 6,62
8 7,5 0,021 3 571,43 3 460,32 109,90 123,07 5,23
5,86
7,2 0,021 3 428,57 120,30 5,73
7,5 0,021 3 571,43 134,00 6,35
9 7,1 0,021 3 380,95 3 476,19 115,70 117,70 5,51
5,60
7,3 0,021 3 476,19 103,40 4,93
7,6 0,021 3 619,05 186,70 8,89
10 7,6 0,021 3 619,05 3 650,79 160,30 187,97 7,63
8,94
7,8 0,021 3 714,29 216,90 10,30
7,4 0,021 3 523,81 178,30 8,49
11 7,1 0,021 3 380,95 3 460,32 166,50 168,50 7,93
8,02
7,3 0,021 3 476,19 160,70 7,65
7,8 0,021 3 714,29 194,50 9,24
12 7,6 0,021 3 619,05 3 698,41 189,40 190,50 9,02
9,06
7,9 0,021 3 761,90 187,60 8,93
Chaux
6,8 0,021 3 238,10 48,90 2,33
4 6,9 0,021 3 285,71 3 285,71 45,80 44,53 2,16
2,11
7 0,021 3 333,33 38,90 1,85
7 0,021 3 333,33 33,80 1,61
5 6,7 0,021 3 190,48 3 333,33 43,50 38,00 2,07
1,81
7,3 0,021 3 476,19 36,70 1,74
6,7 0,021 3 190,48 40,10 1,91
6 6,9 0,021 3 285,71 3 285,71 51,20 46,80 2,43
2,23
7,1 0,021 3 380,95 49,10 2,34
7 0,021 3 333,33 29,00 1,38
7 6,5 0,021 3 095,24 3 158,73 31,50 31,37 1,50
1,49
6,4 0,021 3 047,62 33,60 1,58
6,5 0,021 3 095,24 47,40 2,26
8 6,6 0,021 3 142,86 3 095,24 45,50 44,87 2,17
2,14
6,4 0,021 3 047,62 41,70 1,99
6,7 0,021 3 190,48 39,10 1,86
9 6,9 0,021 3 285,71 3 222,22 49,80 44,77 2,37
2,13
6,7 0,021 3 190,48 45,40 2,16
6,9 0,021 3 285,71 44,30 2,11
10 7 0,021 3 333,33 3 301,59 50,60 45,53 2,41
2,14
6,9 0,021 3 285,71 41,70 1,89
7,1 0,021 3 380,95 40,10 1,91
11 7,1 0,021 3 380,95 3 365,08 43,70 42,20 2,08
2,01
7 0,021 3 333,33 42,80 2,04
6,4 0,021 3 047,62 62,20 2,96
12 6,5 0,021 3 095,24 3 126,98 58,20 60,23 2,77
2,87
6,8 0,021 3 238,10 60,30 2,87
Charge de Resistance à la
Poids ( Surface Masse rupture(KN) compression (Mpa)
Dosage(%) Moyenne
kg) (mm²) volumique
Charge Moyenne Résistance Moyenne
Ciment
6,00 6,80 0,021 3 238,10 3 301,59 121,10 117,40 5,75 5,58
7,30 0,021 3 476,19 99,80 4,75
6,70 0,021 3 190,48 131,30 6,25
7,00 6,70 0,021 3 190,48 3 253,97 131,50 127,50 6,26 6,07
6,90 0,021 3 285,71 131,00 6,24
6,90 0,021 3 285,71 120,00 5,71
8,00 7,60 0,021 3 619,05 3 380,95 126,20 123,53 6,01 5,88
6,90 0,021 3 285,71 126,80 6,03
6,80 0,021 3 238,10 117,60 5,60
9,00 6,90 0,021 3 285,71 3 285,71 147,10 170,47 7,01 8,12
6,90 0,021 3 285,71 180,90 8,61
6,90 0,021 3 285,71 183,40 8,73
10,00 7,00 0,021 3 333,33 3 238,10 210,60 193,40 10,02 9,20
6,60 0,021 3 142,86 190,30 9,06
6,80 0,021 3 238,10 179,30 8,53
11,00 6,70 0,021 3 190,48 3 253,97 221,70 218,10 10,55 10,38
6,70 0,021 3 190,48 215,10 10,24
7,10 0,021 3 380,95 217,50 10,35
12,00 7,10 0,021 3 380,95 3 269,84 219,30 237,13 10,44 11,29
6,80 0,021 3 238,10 248,30 11,82
6,70 0,021 3 190,48 243,80 11,60
Chaux
6,50 0,021 3 095,24 21,60 1,02
0 6,10 0,021 2 904,76 2 968,25 19,90 21,93 0,95 1,04
6,10 0,021 2 904,76 24,30 1,15
6,50 0,021 3 095,24 51,50 2,45
4 6,40 0,021 3 047,62 3 111,11 45,00 50,30 2,14 2,39
6,70 0,021 3 190,48 54,40 2,59
6,50 0,021 3 095,24 45,20 2,15
5 6,80 0,021 3 238,10 3 190,48 45,40 51,17 2,16 2,43
6,80 0,021 3 238,10 62,90 2,99
6,40 0,021 3 047,62 50,60 2,41
6 6,00 0,021 2 857,14 2 952,38 50,60 49,13 2,41 2,34
6,20 0,021 2 952,38 46,20 2,20
6,50 0,021 3 095,24 46,34 2,21
7 6,60 0,021 3 142,86 3 111,11 41,70 42,05 1,99 2,01
6,50 0,021 3 095,24 38,10 1,82
6,70 0,021 3 190,48 56,70 2,70
8 6,40 0,021 3 047,62 3 111,11 45,10 48,50 2,15 2,31
6,50 0,021 3 095,24 43,70 2,08
6,30 0,021 3 000,00 54,60 2,60
9 6,30 0,021 3 000,00 3 063,49 55,60 57,93 2,65 2,76
6,70 0,021 3 190,48 63,60 3,03
Charge de Resistance à la
Surfac
Dosage(% Poids Masse rupture(KN) compression (Mpa)
e Moyenne
) (kg) volumique Résistanc
(mm²) Charge Moyenne
e Moyenne
Ciment
6,30 0,021 3 000,00 25,80 1,23
0 6,60 0,021 3 142,86 3 015,87 28,60 24,43 1,36 1,16
6,10 0,021 2 904,76 18,90 0,89
6,90 0,021 3 285,71 131,70 6,27
6,00 7,10 0,021 3 380,95 3 333,33 123,30 125,37 5,87 5,97
7,00 0,021 3 333,33 121,10 5,77
6,80 0,021 3 238,10 134,90 6,42
7,00 6,60 0,021 3 142,86 3 158,73 146,00 135,37 6,95 6,44
6,50 0,021 3 095,24 125,20 5,96
6,90 0,021 3 285,71 146,20 6,96
8,00 7,10 0,021 3 380,95 3 285,71 164,90 142,57 7,85 6,79
6,70 0,021 3 190,48 116,60 5,55
7,20 0,021 3 428,57 167,80 7,99
9,00 7,20 0,021 3 428,57 3 349,21 170,40 166,07 8,91 8,17
6,70 0,021 3 190,48 160,00 7,61
7,10 0,021 3 380,95 223,60 10,65
10,00 7,10 0,021 3 380,95 3 365,08 232,10 226,07 11,00 10,72
7,00 0,021 3 333,33 222,50 10,51
7,00 0,021 3 333,33 232,00 11,04
11,00 6,70 0,021 3 190,48 3 301,59 215,90 232,87 10,29 11,09
7,10 0,021 3 380,95 250,70 11,94
7,00 0,021 3 333,33 261,90 12,47
12,00 5,10 0,021 2 428,57 2 952,38 269,40 262,60 12,82 12,50
6,50 0,021 3 095,24 256,50 12,21
Chaux
6,60 0,021 3 142,86 50,10 2,39
4 6,40 0,021 3 047,62 3 015,87 47,90 45,67 2,28 2,18
6,00 0,021 2 857,14 39,00 1,86
6,70 0,021 3 190,48 38,10 1,81
5 6,90 0,021 3 285,71 3 253,97 35,90 40,97 1,71 1,95
6,90 0,021 3 285,71 48,90 2,33
7,00 0,021 3 333,33 60,50 2,88
6 6,80 0,021 3 238,10 3 285,71 52,70 53,93 2,51 2,57
6,90 0,021 3 285,71 48,60 2,32
6,50 0,021 3 095,24 46,70 2,22
7 3 142,86 42,77 2,04
6,60 0,021 3 142,86 41,10 1,96
Resistance
masse Masse Charge de rupture
Dosage(%) Age (jours) Surface mm² moyenne
moyenne (Kg) volumique moyenne (KN)
(Mpa)
14,00 7,40 0,021 3 523,81 55,30 2,63
6 28,00 8,70 0,021 4 142,86 57,10 2,25
45,00 7,70 0,021 3 666,67 47,10 2,24
14,00 7,20 0,021 3 428,57 69,10 3,29
7 28,00 8,10 0,021 3 857,14 56,70 2,70
45,00 7,00 0,021 3 333,33 69,30 3,30
14,00 7,20 0,021 3 428,57 56,50 2,69
8 28,00 8,20 0,021 3 904,76 71,00 3,38
45,00 7,20 0,021 3 428,57 77,00 3,67
14,00 7,40 0,021 3 523,81 65,40 3,11
9 28,00 8,50 0,021 4 047,62 84,00 4,00
45,00 7,50 0,021 3 571,43 89,00 4,23
14,00 7,40 0,021 3 523,81 93,70 4,45
10 28,00 8,80 0,021 4 190,48 123,90 5,90
45,00 7,60 0,021 3 619,05 125,70 5,98
14,00 8,10 0,021 3 857,14 122,60 5,84
11 28,00 8,10 0,021 3 857,14 136,10 6,48
45,00 7,20 0,021 3 428,57 138,50 6,59
14,00 6,90 0,021 3 285,71 136,10 6,48
12 28,00 8,00 0,021 3 809,52 139,00 6,61
45,00 7,60 0,021 3 619,05 142,40 6,78
Chaux
14,00 7,30 0,021 3 476,19 16,40 0,78
4 28,00 7,80 0,021 3 714,29 16,10 0,77
45,00 7,60 0,021 3 619,05 21,40 1,02
14,00 6,70 0,021 3 190,48 20,10 0,96
5 28,00 6,90 0,021 3 285,71 10,80 0,51
45,00 7,60 0,021 3 619,05 24,30 1,15
14,00 7,40 0,021 3 523,81 17,20 0,82
6 28,00 7,60 0,021 3 619,05 16,80 0,79
45,00 7,60 0,021 3 619,05 25,40 1,21
7 14,00 7,30 0,021 3 476,19 13,20 0,64