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Les Annales de la recherche

urbaine

Le marché dans la ville d'Afrique noire : Équipements publics et


économie locale
Thierry Paulais

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Paulais Thierry. Le marché dans la ville d'Afrique noire : Équipements publics et économie locale. In: Les Annales de la
recherche urbaine, N°80-81, 1998. Gouvernances. pp. 35-41;

doi : https://doi.org/10.3406/aru.1998.2195

https://www.persee.fr/doc/aru_0180-930x_1998_num_80_1_2195

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Zusammenfassung
Der Markt in der schwarzafrikanischen Stadt
Im Rahmen dessen, was gemeinhin als Krise des Stadtentwicklung in Schwarzafrika bezeichnet wird,
bilden die Märkte, ob spezifische Einrichtungen oder blosse Austauschzonen, für die Kommunalpolitik
ein ausserordentlich störendes Element. Die Polarisierung der Städte um diese Märkte herum, die sich
im Zentrum oder am Rande von Autobusbahnhöfen ansiedeln, ruft Funktionsstörungen hervor, deren
Kosten die Kommunen mit geringen finanziellen und technischen Mitteln stark belasten. Das Scheitern
neuer Ansiedlungsversuche zeigt die Unfähigkeit der Gebietskörperschaften, Verkehrsanbindung und
Versorgung auf der Ebene der Ballungsräume isoliert zu meistern.

Résumé
Dans ce qu'il est convenu d'appeler la crise urbaine en Afrique Noire, les marchés, équipements
spécifiques ou zones commerciales, perturbent fortement les politiques locales. La polarisation des
villes autour de ces marchés, dans les centres ou aux abords des gares routières, provoque des
dysfonctionnements urbains dont les coûts pèsent lourdement sur les communes aux faibles
ressources financières et techniques. L'échec de nouvelles implantations révèle l'incapacité des
collectivités locales à maîtriser isolément les conditions de desserte et d'approvisionnement à l'échelle
des agglomérations.

Abstract
The market in Black African cities
In what is commonly called the urban crisis in Black Africa, markets, whether specific facilities or
commercial areas, are having a severely disturbing effect on local policies. The polarization of cities
around these markets, in urban centres or close to railway stations, gives rise to urban dysfunctions,
the cost of which weigh heavily on communes with scant financial and technical resources. The failure
to relocate these markets shows that in isolation, local authorities are unable to control the conditions
of city-wide access and supply.

Resumen
El mercado en la ciudad del Africa negra
En medio de lo que se ha convenido en llamar la crisis urbana del Africa negra, los mercados,
equipamientos especificos o zonas comerciales, perturban fuertemente las politicas locales. La
polarización de las ciudades alrededor de dichos mercados, en los centros o alrededores de las
estaciones de transporte terrestre, provoca disfuncionamientos urbanos cuyos costes pesan de
manera insoportable sobre los municipios de cortos recursos financieros y técnicos. El fracaso de
nuevas implantaciones revela 1a incapacidad de las administraciones locales a manejar aisladamente
las condiciones de comunicación y de abastecimiento a escala de las aglomeraciones.
Le marche dans la ville

D'AFRIQUE NOIRE

ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET ÉCONOMIE LOCALE

Thierry Paulais

mais n'avait pas suscité d'intérêt particulier ou du moins


des approches spécifiques2. Cette lacune expliquerait
pour une large part les échecs de certains projets réalisés
par le passé marchés de détails neufs inoccupés par les

:
vendeurs s'installant en périphérie dans les emprises
publiques, marchés de gros excentrés désertés, réhabili¬
tations totalement submergées au lendemain de leur réa¬
lisation, création de bâtiments à étage sous-occupés...
L'aggravation de la situation économique dans le cou¬
rant de la décennie 80, le renforcement de ce qu'il est
convenu d'appeler la crise urbaine, a provoqué la brusque
aggravation d'une situation largement non maîtrisée. Les
« déflatés » ou « conjonctures » 3 ont gonflé les effectifs
du secteur informel, et singulièrement les effectifs des

dimensions
Dantokpa,
peut-être
s'étend
glomération.
micro-détail
stockage
piments
un
l'électronique
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riz
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prê¬
pra¬
plus
000
lieu
des
les
de
etleà
.

Les échoppes s'agglutinent autour de l'équipement

1 Faut-il le préciser ? Ces femmes à la santé opulente doivent ce sobriquet à


leur prédilection pour les voitures de luxe allemandes...
.

2. Les travaux réalisés sur les circuits d'approvisionnement des cités africaines
(en particulier pour les produits vivriers) ont été relativement nombreux, mais
la plupart se sont limités à l'extérieur de l'urbanisation, et n'ont pas abordé la
façon Icdont
dans i ville lesmême.
produits sont acheminés, répartis, stockés, et enfin distribués
3. Ces deux savoureuses expressions désignant, dans les pays d'Afrique fran¬
cophone, les licenciés des entreprises nationales et de la fonction publique du
fait des plans d'ajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale.
Les Annales de la Recherehe Urbaine n"S0-fil, 01 XO-VjU-XII-VX/HO-S 1/15/7 O METL.

GOUVERNANCES 35
Le marché dans la ville d'Afriqué noire
vendeurs et artisans sur les marchés. La défaillance des ce qui est bon pour le secteur privé n'est pas systémati¬
entités de gestion de ces derniers n'en est devenue que quement bon du point de vue du bien public.
plus patente. Les activités informelles sont devenues pro¬ Ce dualisme (synergie et antagonisme entre l'activité
gressivement une part essentielle de l'économie de la économique et l'urbain) ne peut se saisir que dans l'ana¬
cité. Les structures urbaines ont absorbé ces flux au prix lyse des dynamiques en œuvre à l'échelle de l'agglomé¬
de mutations violentes ; l'incapacité des autorités de ges¬ ration, et ceci qu'il s'agisse d'urbanisme ou de gestion.
tion des villes à accompagner - à défaut de précéder -
cette croissance s'est finalement traduite par une aug¬
mentation continue des dysfonctionnements urbains et Les dynamiques urbaines
un renforcement des processus de concentration.
Cette période a vu un changement profond de la pro¬
blématique des études urbaines : l'accent a été mis sur la
nécessité de restaurer les capacités de gestion et d'autofi¬ moteur
nombreux,
fonctionnel
un
cuits
l'extérieur
Les
processus
commerciaux
mécanismes
de est
structuration
d'ordre
comme
d'autant
considérable.
spatial,
qui
lesplus
facetransports.
font
de
à des
commercial,
puissant
d'un
la ville
changements
grand
L'ensemble
que
relèvent
marché
institutionnel
l'inertie
imposés
dedétermine
un
facteurs
desagent
cir¬
ou
de
nancement des villes. Dans ce contexte, on est conduit à
considérer les secteurs de l'approvisionnement et de la
distribution en milieu urbain du point de vue de l'écono¬
miste, le cas des marchés de détail et des marchés de
gros du point de vue du gestionnaire. La promotion des
équipements « générateurs de ressources » étant une des Un équipement public à tendance
actions favorisant l'abondement à terme des budgets
municipaux, cette nouvelle problématique a suscité le
lancement d'une série d'études sur la réorganisation des
marchés, dont les objectifs s'étendent des aspects phy¬
siques de l'investissement au domaine du management et
de l'exploitation.
Dans la pratique, cette double entrée - activité écono¬
mique et structure urbaine - met rapidement à jour des
difficultés à concilier deux logiques distinctes qui,
quoique en synergie sur bien des aspects, présentent des

boutiques.
progressive
commerciale
forcé
expansionniste
naire
ses
vention
gestion
tés
pement
ciale
et
marchés.
foncière
même,
aux
souvent
les
La
Le
territoriales
prérogatives)
propriétaires
du

vocable
par
notion
activités
eturbaine.
pris
leseul,
intérêt
marché
qui
Ce
des
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grand
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commerciales
déterminer,
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manente
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Schématiquement,
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ment
la
vent
transformation
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-d'équipement,
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ou
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transformation
vente
Dans
toutes
la
distinctes,
compte),
plus
de
àajouts
àque
lecette
(périmètre
ou
cet
fonction
marché
de
des
s'implanter
être
d'extension
stockage
second
pour
ambulante
spécialement
leles
l'occupation
équipement
Les
selon
des
:parcelles.
les
locatifs
l'occupation
occupation
d'auvents,
de
suivie
premier
trouve
dans
s'effectue
négociants
se
rues
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l'aménageur
selon
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installations
«habitat
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marché
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cas
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les
ces
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quil'emprise
commerces
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probablement
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souvent
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du
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mois
abri.
îlots
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duquel

limitrophes,
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suscité
ces
des
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plus
propriété
public
iltrouvent
riverain,
fonction
pression
gestion¬
d'inter¬
mois...
de
leen
l'équi¬
exerce
offerts
bonne
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zones
voies
enti¬
pro¬
phé¬
sou¬
gros
qu'à
per¬
ren¬
par
des
lui-
en
laà
et

contradictions majeures si la structuration de l'espace


:

urbain s'avère être largement le produit de la structura¬


tion des activités marchandes, il apparaît aussi que les
mécanismes urbains mis en œuvre par le secteur écono¬
mique finissent
tionnement de par
la ville.
avoir La
des recherche
effets négatifs
des sur
économies
le fonc¬
d'échelle et les effets d'entraînement se traduisent en
général par l'apparition de phénomènes de concentration,
qui au-delà d'un certain seuil engendrent une série de
dysfonctionnements urbains coûteux pour la collectivité
:

36 LES ANNALES DE LA RECHERCHE URBAINE Nù 80-81


négocier des emplacements avec les sociétés de gestion : des voies et des accotements. Tous les types d'activités et
ils bénéficient ainsi de la rente de situation due à la proxi¬ de produits ont en commun d'engendrer un intense trafic
mité immédiate du marché, mais la plupart du temps dans de véhicules petits porteurs, marchandises et voyageurs.
de meilleures conditions d'accès et de déchargement, faci¬ L'imbrication des fonctions de ces deux types d'équi¬
lité particulièrement importante pour les grossistes. pement - marché et gare routière - est effective à tous les
niveaux au niveau de l'agglomération, où toute inter¬

:
vention sur le réseau de marchés doit être pensée aussi
Les effets de la polarisation comme une intervention sur le système de gares rou¬
tières ; au niveau de l'organisation des équipements, qui
ont à concilier des impératifs bien distincts, avec en par¬
ticulier des liaisons physiques et fonctionnelles délicates
à établir ; au niveau de la gestion, enfin, qui relève la
plupart du temps d'entités distinctes, ce qui ne manque
pas de poser des problèmes de coordination, en matière
d'horaires par types d'activités, de régulation des flux, de
stationnement, de tarification...

La formidable inertie des circuits


se Au
commerciaux.
effets
interne
tique,
tion.
équipement
conditions
reproduction
peu
voient
au
d'appel
leCe
vent
d'une
fonctionnement
engendrent
en L'existence
traduit
niveau
matière
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processus
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Les
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tous
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secondaires
différents
ces
faire
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par
(clients
dernière
centraux,
les
centrale,
lecollectifs
très
l'absence
est
polarisation
gigantesques
marchés
leune
fonctionnement
mécanismes
l'objet
déclin
tellement
dégradées.
deet
forte
lieu
marchés
services
exerce
se
commerçants)
des
de
stimulant
importants,
des
centraux,
caractérisent
d'aucun
pure
polarisation
sur
plus
circuits
induit
faible
zones
autres
d'un
àOn
qui
leeten
de l'échelle
fonctionnement
de
observe
l'agglomération
simple
d'entretien,
encore
caractérisent
plus
investissement.
cercle
qu'ils
commerciaux,
de
marchés,
commerciales
d'autre
spécialement
l'aggloméra¬
les
des
par
nombreux
probléma¬
délaisser
vicieux
urbaine.
«ne
leréseaux
de
ainsi
l'effet
sous-
part,
dont
peu¬
tout
deslela: commerciaux
Les circuits commerciaux, dans leur complexité,
offrent une forte résistance aux changements envisagés au
nom de la rationalisation urbaine ou de la gestion. La ques¬
tion de la création d'un marché de gros spécialisé, souvent
sous-jacente aux études sur les circuits de distribution et
les marchés, en fournit une bonne illustration. Les dys¬
fonctionnements et les nuisances engendrées par les mar¬
chés de gros dans les cœurs de ville conduisent en général
à conclure spontanément à la nécessité de délocaliser ces
activités dans des équipements spécialisés. Ces arguments,
d'ordre environnemental et urbanistique, recouvrent sou¬
vent des considérations économiques quelque peu théo¬
Des interactions fortes avec le secteur riques - l'existence d'un marché de gros spécialisé comme
étape nécessaire de la croissance5 -, voire des a priori
transports et circulation d'ordre
lisé comme
culturel
manifestation
- l'existence
de modernité.
d'un marché de gros spécia¬
De fait, la question n'est pas tant de savoir s'il faut
réellement créer un marché de gros (sous l'angle de la
rationalisation, la réponse est probablement positive),
mais de déterminer s'il est envisageable d'en réaliser
un, de le faire fonctionner réellement et de façon parfai¬
tement satisfaisante il est relativement aisé (sous
:

réserve de disposer du foncier et des fonds) d'implanter


un équipement en périphérie, mais rien ne garantit que
les grossistes viendront s'y installer, qu'ils délaisseront
leurs installations du centre-ville, que les camions s'ar¬
ciable
organisation.
en
tions
indique
sur
périté
(vente
grande
produits
lation
sionnement
Toute
vités
Les
transitaires,
gare
lourds.
ment
de La
Chaque
symbiose
stationnement
laactivités
routière
qui
segare
pour
problématique
d'un
modification
bien
deLes
enque
catégorie
traduit
manufacturés,
disposent
celle
gros,
routière
les
site
type
distincts,
laparfois
et
autres
àavec
Pratiquement
degros
qualité
dedes
vocation
aux
par
stockage,
d'activités
gros,
redistribution
afin
une
des
activités
d'un
est
équipements
un
porteurs,
dépens
apportée
une
transports
de
en
de
gare
un
produits
qui
changement
etc.)
interrégionale,
véritable
lazone
fonction
limiter
des
demi
desserte
impliquent
tous
routière.
des
rencontrées
engendrent
nécessitent
àfacteurs
oul'organisation
sous
autres.
etles
gros,
(produits
qui
pour
commerciaux
l'occupation
réseau
circulation
des
marchés
et
leur
dans
douane,
Dans
ledétail...)
des
majeurs
des
adaptée
modes
des
aussi
moins
sont
de
sur
les
services
secs,
les
entrepôts,
marchés,
flux
fonctionnent
les
flux
exigent
spécifiques.
de
est
aggloméra¬
un
anarchique
de
d'approvi¬
aux
un
etlégumes,
de
marchés
ces
indisso¬
lachaque
induits.
équipe¬
de
espace
rendus
trafics
circu¬
pros¬
acti¬
leur
tout
une
des rêteront et déchargeront leurs marchandises... Des
exemples de délocalisations ratées de gares routières,
par exemple, incitent à la plus grande prudence.

les4. spécialisés.
oucrive
Pour
équipements
danscesuneraisons,
stratégie
commerciaux
il estdepréférable
rééquilibrage
ne se limite
qu'undupas
programme
réseaux
au marché
de marchés
d'investissements
centralsecondaires
mais s'ins¬
sur

5. Le marché de gros spécialisé peut s'analyser comme le lieu de concentra¬


tion de l'offre
meilleures conditions.
et de la demande où s'effectue la formation des prix dans les

GOUVERNANCES 37
Le marché dans la ville d'Afrique noire

mentaires. Après réalisation


d'un nouvel équipement, une
large partie des flux continue
à prendre les mêmes circuits
qu'auparavant. Ces activités
s'exercent au grand dam des
commerçants qui ont accepté
de s'installer sur la nouvelle
unité et peuvent être tentés
d'amorcer un retour vers le
centre. Le risque n'est pas
négligeable de voir l'équipe¬
ment neuf être sous-employé
et même péricliter rapide¬
ment. . Les mesures de régu¬

.
lation peuvent porter sur la
tarification et la taxation des
installations et des activités.
Elles doivent porter aussi sur
la régulation des flux de
transports, pouvant aller jus¬
qu'à l'obligation pour cer¬
La demande réelle (c'est-à-dire telle que les opérateurs tains types de véhicules de décharger à un endroit parti¬
eux-mêmes pourraient la formuler) peut se révéler fort culier, ou l'interdiction à certains types de véhicules de
différente des besoins identifiés. 11 est fréquent en effet pénétrer dans certains secteurs à certaines heures, etc.7.
que les grossistes, tout en admettant qu'une délocalisation
pourrait être, sous certaines conditions, l'occasion de
rationaliser leurs installations, se refusent à envisager tout Gestion de l'équipement
transfert d'activité. Les raisons de cette réticence sont
nombreuses et peuvent varier fortement d'une catégorie
de grossistes à une autre. On peut citer notamment : la
résistance au changement ; la crainte « d'essuyer les
plâtres » (être parmi les seuls à se délocaliser, tandis que
les autres continueraient à bénéficier d'une position au et fiscalité
place
la
sources
foncières
cipales,
des
pour
Quoique
gestion
équipements
une
desqui
des
part
dispositifs
sont
directe
certains
communes
proviennent
variable
urbaine
à la générateurs
locale
base
de
États
(de
dotation
de
africaines.
qui
enl'ordre
cette
aient
grande
constitue
defiscalité
de
mis
de
recettes,
fonctionnement,
Les
partie
progressivement
10l'essentiel
àpatentes
; 25
les
de
y %)8.
taxes
contribuent
l'ensemble
desmuni¬
et taxes
c'est
res¬
en
cœur des réseaux) ; la crainte de voir augmenter les coûts
d'exploitation (les grossistes implantés depuis longtemps
bénéficient d'installations bien situées et amorties) ; la
crainte d'être coupé de la clientèle aval (celles des mar¬
chés de détail) ; la crainte d'être coupé des réseaux fami¬
liaux et ethniques qui structurent fortement l'activité ; la
crainte d'avoir à supporter le coût d'une rupture de charge
supplémentaire...
Quel que soit le caractère plus ou moins fondé de ces
arguments, ils sont déterminants dans la structuration de cette
6. Le l'approvisionnement
réexpéditions,
sent
détaillant.
cas deUnfigure
vocation atténue
tel
à vocation
marché
le plus
relativement
s'favorable
urbain
ainter
ffranchit
régionale
dans
l'importance
estdans
lapeut-être
chaîne
ouuneinternationale.
celui
certaine
des
qui délicats
du marché
va du grossiste
mesure
circuits
La deprimauté
groupage
qui
laaunature
régis¬
petit
de
la demande. Dans la mesure où la participation financière
des opérateurs conditionne la possibilité de réalisation, il d'équipement public pour s'apparenter à un investissement productif. C'est le
est exclu de les ignorer totalement. Pour la même raison, cas par exemple du récent - et quasi unique sur le continent - marché de gros
il faut encore préciser les capacités contributives des com¬ de Bouaké, en Côte d'Ivoire. La réalisation de ce marché a bénéficié d'un
ensemble de circonstances exceptionnellement favorables, sur le plan écono¬
merçants concernés l'effet d'appel sur les grossistes que mique (carrefour d'infrastructures de transports internationales, cette ville aux
:

pourrait avoir un équipement dédié est directement lié au nombreux opérateurs commerciaux s'inscrit dans un ensemble régional très
rapport coût/services qui pourra être offert. Il en résulte productif) comme sur le plan urbanistique (en particulier la disponibilité raris¬
notamment que le financement d'une délocalisation des sime d'une importante emprise foncière dans le centre).
activités de gros peut exiger une forte participation 7. Il faut noter que dans tous les cas ces mesures doivent être durables, que
leur application exige des contrôles [notamment routiers) permanents et l'ap¬
publique6. plication de pénalités ou sanctions. Elles représentent par conséquent un coût
De façon générale, la réussite d'un projet de délocali¬ pour la collectivité.
sation ou de déconcentration, quel qu'il soit, dépend lar¬ 8. Farvaque-Vitkovic C., Godin L., L'avenir des villes africaines. Banque mon¬
gement de l'instauration de mesures incitatives et régle¬ diale, 1 997.

38 LES ANNALES DE LA RECHERCHE URBAINE N° 80-81


Les recettes des marchés eux-mêmes représentent une rence des installations précaires ou ambulantes à l'exté¬
partie variable de ces taxes municipales... L'impossibilité rieur du périmètre de l'équipement. C'est le début d'un
d'identifier les dépenses et recettes d'exploitation fondues cercle vicieux, dans lequel la collecte des droits devient de
dans le budget communal rend souvent impossibles les plus en plus difficile et mal perçue, les dysfonctionne¬
estimations. Quand ce n'est pas le cas, on constate que les ments sur la structure urbaine de plus en plus lourds. De
marchés ne contribuent que faiblement (5 % environ) aux telles situations se traduisent par le dépérissement pro¬
budgets municipaux9. gressif de cœur de marchés et en corollaire la chute de
Il est cependant en général considéré que, moyennant rendement pour le gestionnaire.
des progrès en gestion et une rationalisation de l'exploita¬ Il arrive que les usagers eux-mêmes prennent des
tion, les marchés constituent un potentiel considérable mesures pour enrayer ce type de dérives c'est ce qui

:
pour les budgets locaux. Ainsi, les enjeux de la réorgani¬ s'est passé en 1990 à Cotonou, où les commerçants,
sation des réseaux de marchés seraient d'abord financiers.
..

L'examen des comptes d'exploitation et une meilleure


connaissance des conditions de cette exploitation incitent à
revoir cette opinion. Il est indéniable qu'il y a des gains
importants à réaliser en gestion : les projections de recettes
théoriques en fonction des effectifs constatés sont parfois
supérieures au double des recettes réelles. Mais une amé¬
lioration de la rentabilité, aussi spectaculaire soit elle, ne
suffirait pas à attribuer à ces équipements une part réelle¬
ment déterminante dans les budgets communaux.

Les risques de la gestion


au sens étroit du terme
La saine gestion des marchés et l'amélioration de leur
rendement, considérés dans le contexte des dynamiques
urbaines qu'on vient d'évoquer, recouvrent des enjeux qui
sont d'ordre économique plutôt que strictement financier.
Une gestion préoccupée trop exclusivement de rendement
à l'intérieur du périmètre où elle s'exerce rejette les dys¬
fonctionnements à l'extérieur, optimisant ainsi ses gains
tandis que les coûts collectifs sont supportés par la ville.
Mais, à terme, le rendement de l'équipement lui-même
aura à pâtir d'une conception aussi étroite de la gestion.
Le gestionnaire voulant améliorer la rentabilité de Marché qui déborde sur une conduite d'eaux usées
l'équipement doit d'abord établir des taux de collecte cor¬
rects ; il peut aussi procéder à une augmentation des tarifs, excédés d'être pressurés par le gestionnaire, de travailler
à une densificaron à l'intérieur de l'emprise, une réduc¬ sur moins
en un site accessible
exagérément
et dans
densifié,
des chaque
conditions
jour sanitaires
de moins
tion des coûts de fonctionnement et d'entretien... Ce fai¬
sant, il va se heurter à des contraintes structurelles et désastreuses, décidèrent la grève des droits de place. De
risque de provoquer à terme des effets contraires aux manifestations quotidiennes en interventions policières
objectifs recherchés les capacités contributives des com¬ musclées, ce mouvement pris rapidement une tournure
:

merçants ne sont pas extensibles à l'infini, spécialement politique ; ses conséquences sur le ravitaillement et le
pour les plus modestes d'entre eux qui travaillent avec fonctionnement de la ville obligèrent finalement la Pré¬
des marges réduites ; la densification excessive perturbe le sidence à intervenir. Après 6 mois de refus de paiement,
fonctionnement du marché, renforce les coûts de fonc¬ les commerçants regroupés en association obtinrent une
tionnement et réduit les chiffres d'affaires individuels ; la baisse drastique des tarifs (de 50 à 75 % selon les types
réduction des coûts d'entretien et de fonctionnement tire d'installations), le départ des dirigeants de la société
vers le bas le rapport entre les services fournis et la tarifi¬ nationale
au sein de de
cette
gestion,
dernière.
et deux sièges d'administrateurs
cation et se traduit à terme par une dégradation des condi¬
tions de fonctionnement.
Au total, l'augmentation de la pression sur le site ren¬
force l'intérêt pour les implantations hors du site (c'est-à- 9. Au Gabon, les recettes de Mont-Bouët représentaient 4,3 % des recettes de
dire en général en périphérie immédiate). L'accès au mar¬ Libreville (exercice 1990) ; à Madagascar, celles de l'ensemble des marchés
6 % de celles d'Antananarivo (exercice 1991) ; au Bénin, celles de Dan-
ché devient de plus en plus difficile, les commerçants tokpa et de l'ensemble des autres marchés 4,7 % de celles de la circonscrip¬
légalement installés souffrent de plus en plus de la concur¬ tion urbaine de Cotonou (exercice 1992).

GOUVERNANCES 39
Le marché dans la ville d'Afrique noire

Une certaine prédominance des financiers et des nombreet d'obligations


ficiles coûteuses à recouvrer.
donc de charges de plus en plus dif¬
gestionnaires dans la conception des projets urbains de
dernière
du marchégénération
comme instrument
a probablement
à alimenter
favorisé
les larecettes
vision La gestion des marchés, assurée encore récemment
dansmédiocre
ral la majorité
ou des
défaillante.
cas en régie,
Danss'est
un contexte
révélée ende géné¬
crise
municipales. Cet objectif d'abonder les budgets muni¬
cipaux est tout à fait louable en soi, mais ne devrait économique et d'ajustement structurels, les bailleurs
pas faire oublier que ces équipements remplissent une de fonds internationaux militent fermement et conjoin¬
fonction sociale fondamentale, notamment par leur tement - non sans succès - pour une privatisation inté¬
apport dans les revenus des ménages, et des fonctions grale de la gestion, par recours à la concession.
urbaines essentielles, dont l'absence ou la mauvaise L'expérience montre cependant qu'aucune solution
qualité se révèlent en définitive toujours coûteuses pour n'est applicable indifféremment dans de bonnes condi¬
la collectivité. tions à toutes les situations. Les paramètres d'ordre
économique, socio-économique, historique, juridique
constituent autant de contraintes ou d'atouts à prendre
Gestion publique ou gestion privée ? en considération. C'est le souci d'efficacité qui doit
présider, ce qui sous entend une bonne adéquation aux
contextes nationaux. Le droit en vigueur dans tel ou
les Lamarchés,
liées
ral. Ces
à notion
l'obligation
contraintes
de service
présente
denesatisfaire
unsont
public
certain
pasun
marchand,
sans
nombre
besoin
incidences
d'intérêt
dedont
contraintes
relèvent
surgéné¬
les tel pays (par exemple en matière d'utilisation privative
du domaine public) peut rendre très lourdes certaines
dispositions qui paraissent simples ailleurs. Des abus
ou événements récents peuvent avoir rendu les com¬
merçants extrêmement méfiants vis-à-vis de toute solu¬
tion de gestion confiée au secteur privé ; ou, à l'in¬
verse, réticents à toute participation communale
directe. Le secteur privé n'est pas toujours disposé à
s'investir dans des activités de ce type, spécialement si
une dotation en capital est nécessaire ; dans les cas où,
au contraire, des entreprises privées se montrent inté¬
ressées, elles n'ont pas forcément la capacité de mobi¬
lisation de capital suffisante, ou bien à un coût de res¬
sources tel qu'il rend dès le départ l'équilibre
d'exploitation impossible.

De la nécessité d'un pouvoir municipal

d'agglomération
sibilité
choix
contexte
essentiels
dire
doit
fonctionnement
comme
socialement
niveaux
l'équipement
de
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qualité,
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l'agglomération.
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opérateurs,
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service
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gestion
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particulier
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marchés.
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lumière
soit
garan¬
deux
etpos¬
pas
qui
au
de
en
sa
leà

Porfo-Novo, Bénin, essence

conditions d'exploitation, en particulier sous l'angle


financier. Ceci est d'autant plus vrai que les situations
économiques difficiles ont vu se multiplier le nombre des
micro-détaillants et par conséquent une baisse généralisée
des chiffres d'affaires per capita. Cette augmentation des
effectifs se traduit pour les gestionnaires par un certain

40 LES ANNALES DE LA RECHERCHE URBAINE N° 80-81


imputant ainsi les coûts à la collectivité. Le second une des conditions premières de la bonne gestion des
concerne la gestion de la ville elle-même. En effet, l'en¬ marchés eux-mêmes, et de la maîtrise dans un sens posi¬
semble des problèmes économiques et urbanistiques - tif la
de desstructure
interactions
et deentre
l'économie
ces équipements
urbaine. et l'ensemble
au sens large - posés exige un management à l'échelle
de l'agglomération. Outre la responsabilité des aspects
de planification globale, un grand nombre de tâches Thierry Paulais
incombent aux autorités de gestion urbaine mise en

:
place des mesures d'accompagnement, management des
actions incitatives et coercitives, mise en cohérence avec
les politiques sectorielles, transports en particulier, arbi¬
trages des guerres picrocholines entre les entités de ges¬ untique,
vestir
voyaient
ketteurs,
leurs
1 0.dénommé
Devictimes
comme
detels
quiobligés
laconflits
hésitaient
même
Bonbon
étaient
au de
marché
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fois,marché.
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Libreville,
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routière,
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tournure
ambulants
etviolence
dirigée
tentait
et aux
au Gabon.
drama¬
d'que
rac¬
par
in¬
se
tion des différents équipements10, etc.
L'existence de cette forte capacité de gestion à
l'échelle de l'agglomération peut être considérée comme

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> Thierry Paulais est économiste et architecte-urbaniste. Directeur d'études dans une grande institution financière française, chargé
de cours à l'école d'architecture de Paris-La Villette, il est auteur de Développement urbain en Côte d'Ivoire, Paris, Karthala, 1995,
et, en collaboration avec Laurence Wilhelm, de Marchés d'Afrique noire, dynamiques urbaines et économiques, à paraître en 1998,
également chez Karthala.

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