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Ensemble
PHOTO POUPONNIERE
Madesahel
Le Journal N° : 8
NOVEMBRE
/DECEMBRE 2010
EXCLUSIF DANS LE O.N.G. Vivre Ensemble Madesahel
BP 1597 Mbour :SENEGAL
JOURNAL : Tel:00 221 33 957 29 65/00 221 33 957 29 77
Tel France: 06.62.15.14.76
POURQUOI JE SUIS Mail: asve@orange.sn
DEVENU PARRAIN Site: www.vivre-ensemble-madesahel.org
COMPTEUR DE PARRAINAGES AFIN DE DEVENIR PARRAIN DE LA POUPONNIERE ET NOUS AIDER TOUT
AU LONG DE L’ANNEE VOUS POUVEZ NOUS RENVOYER LA FICHE QUI SE
Bonjour à tous !
Nous sommes l’association la « Cour Des Enfants », basée à Bordeaux, notre but est
de venir en aide aux enfants défavorisés d’Afrique. Comme vous, nous soutenons la
pouponnière de Mbour et nous souhaiterions réaliser un grand évènement mettant en
scène l’ensemble des associations leur venant en aide.
Cette action se déroulerait en simultané dans les villes des différentes associations. Un
peu à l’image des « cinquantenaires des indépendances africaines ». »
Le but ? Sensibiliser un maximum de personnes à la cause de la pouponnière et réunir
des fonds nécessaires à la pouponnière.
Nous lançons donc un appel à toutes les associations souhaitant participer à ce projet.
Merci de nous contacter avant le 31 décembre, même si vous souhaitez juste proposer
des idées :
courdesenfants@gmail.com LO Fatou 06 16 89 60 37
Ils comptent sur nous !!
« Comment améliorer l’équilibre nutritionnel des repas en sachant que les carences protéiques sont
importantes et que la viande et le poisson sont des denrées très coûteuses ? »
Le moyen le plus efficace semblait être la création d’un élevage de poules pondeuses. Une association
« La Poule aux Enfants » a alors été créée en janvier 2010. Elle a récolté des fonds (9000 €) qui devraient
couvrir la construction du bâtiment, l’achat du premier lot de poulettes et la nourriture.
Ce projet est également un moyen de participer à l’économie locale puisque celui-ci offre des emplois et
d
demande d un approvisionnement
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de matériel.
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Toutt ce quii estt mis
i en œuvre estt llocall mis
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qui viennent de France.
Trois objectifs sont à atteindre :
Le premier est l’apport protéique : en intégrant les œufs dans l’alimentation.
Le second est l’autonomie financière du poulailler : en mettant en place la
vente d’une partie des œufs et des poules en fin de vie permettant ainsi
un autofinancement.
Le dernier est la responsabilisation et l’apprentissage des enfants de la
Grande enfance et des adolescents du séjour de rupture : en leur apprenant
à élever des poules pondeuses, à entretenir le bâtiment et en prenant en
charge la vente.
Les publics visés pour ce projet sont les enfants de l’ONG à partir de
3 mois car dans les premiers mois, les bébés se nourrissent uniquement
de lait maternel
La pouponnière
L’unité familiale
Les enfants de la pouponnière et les enfants de l’unité familiale profiteront des œufs dans leur
alimentation
La Grande Enfance Le Séjour de Rupture
Les enfants de la Grande enfance et les adolescents du séjour de rupture bénéficieront des œufs dans leur
alimentation et aussi de l’apprentissage du métier d’aviculteur.
Durant ma première période de stage qui s’est déroulée au Sénégal de mi-septembre à mi-octobre, j’ai été
accompagnée par l’adjoint de direction, Dominique SANTUCCI. J’ai découvert l’ONG Vivre Ensemble
Madesahel, défini mes missions au sein du projet du poulailler et communiqué autour de celui-ci. J’ai
trouvé des responsables, au séjour de rupture et à la grande enfance, s’engageant à communiquer avec
moi à distance.
Mes missions sont de faire l’intermédiaire entre l’association « La Poule aux Enfants », l’ONG Vivre
Ensemble Madesahel du Sénégal et l’association Vivre Ensemble en France. Je suis chargée d’aider à la
mise en place du projet en fonction de son avancement et d’apporter mon aide et mes idées afin
d’atteindre les objectifs visés. Je dois également communiquer autour du projet du poulailler au sein de
l’ONG mais aussi à travers les différents médias utilisés par l’ONG.
Sa construction a débuté à la fin du mois de mai. Il est à ce jour encore en phase de construction suite à
une mauvaise compréhension des plans ce qui a entraîné un
peu de retard. Mais les travaux ont repris fin novembre.
Au cours de ma deuxième période qui se déroule au lieu de vie de Changé, je participe à la vie
quotidienne avec les jeunes accueillis et je communique sur le projet à travers d’article comme celui-ci et
l’enrichissement du site internet de l’ONG.
A mon retour au Sénégal en février, il est prévu que j’aide à la vaccination des poulettes, à la mise en
place et au fonctionnement du poulailler.
La centaine de donateurs attendent avec impatience l’arrivée des poussins et espèrent que ce poulailler va
aider l’ONG Vivre Ensemble Madesahel à améliorer l’alimentation des enfants.
Audrey
AFFAIRE DU PETIT TALIBE ENCHAINé de Mbour : Le maître
coranique Amdy Mbaye arrêté
Vendredi, 24 Septembre 2010 05:02
Amdy Mbaye, maître coranique à Mbour, qui avait ligoté le petit talibé M. Guèye à l’aide d’une
chaîne a été interpellé
p puis
p déferré au Parquet
q de Thiès. En attendant son jugement,
j g , ses collègues
g
qui s’indignent de son attitude, s’activent pour sa libération.
Par Alioune Badara CISS
Le petit talibé M. Gueye, qui avait subi les foudres de son maître coranique, Amdy Mbaye, qui l’avait ligoté
à l’aide d’une chaîne pendant plus de cinq jours dans un enclos, peut afficher le sourire. Son maître
coranique a été finalement arrêté par les éléments du poste de Police de Diamaguéne, un quartier de la
commune de Mbour. Amdy Mbaye a été déféré au Parquet de Thiès hier, en attendant son face-à-face
avec le juge.
Les membres du Collectif des daaras (Ndlr : écoles coraniques) de MbourMbour, même s’ils
s ils s’indignent
s indignent de
l’attitude de ce maître coranique, se sont mobilisés pour demander pardon et font des démarches pour
l’extirper de cette situation. Selon certains membres du collectif qui fondent leurs excuses sur le fait qu’à ce
moment précis, Amdy Mbaye n’était pas sur les lieux. Il était parti en voyage et l’incident s’est produit
derrière lui. Et, selon toujours les collègues du sieur Mbaye, c’est le plus grand talibé du daara qui aurait
roué de coups M. Guèye avant de le ligoter à l’aide d’une chaîne. Parce que ce dernier s’était battu avec le
fils du maître coranique.
Le talibé avait réussi à s’évader pour aller se réfugier chez la «maman des talibés», Mme Bigué Ndao.
Mais en attendant que le tribunal ne livre son verdict, le commissaire de Police de Diamaguene a confié la
garde de l’enfant à l’Ong Vivre ensemble où il a été admis. D’ailleurs, M. Gaye, le coordonnateur de cette
structure, joint par téléphone confirme que le petit talibé M. Guèye est bien présent à l’unité de la grande
enfance au sein de sa structure et que c’est l’assistant social Ablaye Sall, qui a fait les démarches
administratives pour l’accueil de l’enfant.
Mieux, M. Gaye avance que sa structure a accueilli, actuellement, plus de vingt talibés qui ont fugué de
leur daara, parce qu’ils ont été torturés.
Pour l’instant, même si l’enfant M. Guèye continue de mener sa vie dans cette structure d’accueil, ses
parents ne se sont pas encore manifestés.
22 septembre 2010
Quatre jours bientôt que je suis arrivée et l‘impression qu’il s’est passé plusieurs semaines…beaucoup de
rencontres, de découvertes, de lieux différents… .
Depuis lundi mon stage a commencé (nos horaires : 7h30-14h30). Difficile au début de trouver sa place
dans ce véritable petit village où est basée l’association : des centaines de personnes y travaillent chaque
jour.
Avec Mathilde nous avons effectué notre 1ère journée en cuisine à préparer les centaines de biberons,
vaisselle, épluchage de légumes et autres ! (rude et intense!) l’assistante sociale qui « s’occupe » des
stagiaires et bénévoles nous a expliqué qu’il manque de personnel (les subventions ont beaucoup diminué
et les salaires aussi ! ce qui a provoqué le départ d’un certain nombre de femmes travaillant ici) et qu’il
faudrait un coup de main en cuisine. Même si nous n’avons pas tout de suite été immergées avec les tout
petits nous avons vu tout le travail que cela nécessite pour nourrir tous ces bébés, enfants et adolescents
qui vivent sur le site. Cela a été l’occasion de discuter avec les cuisinières sur leur travail, les habitudes
culinaires, même si la communication est difficile : il est dur le les comprendre parfois avec leur accent
prononcé, et elles parlent exclusivement en wolof entre elles.
Le lendemain chacune de nous s’est posée dans une section : moi j’ai été dans la section des petits (à
partir de 6mois). Journée intense moralement et physiquement. Les femmes sont peu pour 35 enfants…et
là : choc des cultures ! au niveau hygiène et à beaucoup d’autres niveaux, les façons de faire sont
totalement différente des nôtres. Le rythme est soutenu, tout va très vite et c’est ce qui est très dur :
ne pas avoir de temps à consacrer à chaque enfant ; des enfants qui sont en carences affectives. Ils
ne sortent pas de leur pièce, sont la majorité du temps dans leur lit et il est dur de les voir
s’accrocher à nous, pleurer
et crier lorsque l’on doit les reposer dans leur lit. Ils cherchent à être pris dans les bras, à se qu’on prenne
l temps
le t d’êt avec eux, de
d’être d les
l porter,
t ded les
l bercer,
b d leur
de l parler…
l .
Pas évident là encore de trouver sa place parmi elles ; il faut s’adapter à leurs façons de faire, à leur
organisation, trouver ses marques (un petit exemple avec les couches : ce ne sont pas celles de chez
nous, ce sont des langes en tissus… Tout un art à maîtriser !…je commence à prendre le coup de main).
Retour à la maison des stagiaires : nous sommes bien fatiguées toutes les 3. Lessive, repos. (coupure de
courant depuis 24h…on s’habitue vite, il paraît que ça peut durer plusieurs jours !)
Le soir avec deux bénévoles nous sommes partis manger des fatayas (je crois qu’on les appelle comme
ça). Ce sont des beignets remplis d’une sauce avec de la viande…excellent ! les gens sont très
accueillants ! d’ailleurs une dame que nous avons croisé sur le chemin au retour de la pouponnière nous a
invité à venir manger chez elle le poulet yassa lundi prochain (plat typique ici)…j’ai hâte !c’est l’occasion
d’échanger avec des gens du coin.
24 septembre 2010
Mercredi 22 septembre : Mathilde est dans la section des petits et Valérie et moi sommes en néonatologie
dans la section des petits poids. Dans cette section une vingtaine de bébés de 0 à 6 mois, qui sont pour la
plupart en situation de mal nutrition. Le matin après avoir donné les bains c’est l’heure de la pesée.
Beaucoup p ne dépassent
p p
pas les 2kg5g / 3kg g à deux mois. Il y a beaucoupp à donner auprès p de ces tout-petits
p
êtres si fragiles. Je me sens bien dans cette section et je pense que je vais m’y poser après avoir été dans
toutes les autres. Sur le chemin du retour, en direction de la maison des stagiaires, un jeune sénégalais
intervenant en musique auprès des enfants de la grande enfance (autre unité dans l’ONG) a fait le trajet avec
nous. Il nous invite le lendemain soir chez ses parents à manger le tiéboudiene : plat typique du sénégal.
Jeudi 23 septembre : L’invitation est déclinée car les filles sont quelque peu malades (peut être est-ce le plat
mangé dans un boui boui de Mbour qui était composé de viande, oignons, pommes de terre et spaguettis (eh
oui bizarre mélange !), le tout reposant à l’air ambiant ! la notion de conservation au frais des aliments est bien
différente de chez nous !). Nous avons quand même été à l’ONG le matin où nous avons assisté à une journée
de formation préparée pour un groupe d’assistantes
d assistantes maternelles
maternelles. Journée très intéressante qui s’articulait
s articulait
autour de différents thèmes : l’occasion d’apprendre beaucoup sur la culture sénégalaise, et les nombreux
débats avec ces femmes nous ont permis de mieux comprendre leur vision de l’éducation et des façons de
faire auprès des jeunes enfants. Le midi Mathilde est partie accompagner le groupe de stagiaires
psychomotriciens qui se sont rendus avec quelques enfants patauger dans une piscine qu’un hôtel veut bien
nous laisser à disposition. Les stagiaires psychomotriciens partant la semaine prochaine, nous pensons
reprendre ce projet piscine : l’occasion pour des enfants de sortir de leur section (et même de leur lit) pour aller
découvrir un autre lieu où ils peuvent évoluer différemment, découvrir de nouvelles sensations
07 octobre 2010
Le quotidien s’installe à Mbour…le matin lever 6h45, petit déjeuner, arrivée vers 8h à la pouponnière après un
bon quart d’heure de marche sous une chaleur déjà pesante.
Lorsque nous arrivons c’est l’heure du bain dans les sections : un sacré remue ménage ! puis biberons,
changes, quelques promenades avec les enfants, sieste pour certains, viennent ensuite les biberons ou
bouillies selon les âges, changes …(j’essaye au maximum d’accorder des moments privilégiés avec ces bébés
si vulnérables et démunis, de les prendre dans les bras, de les porter, de les promener, de prendre tout
simplement le temps d’être avec eux). Nos journées sont ainsi bien remplies. Vers 14h, 14h30 nous profitons
d’Internet les (rares) fois où l’électricité est là.
Lundi soir nous avons été manger chez Mame Diarra, Diarra une voisine de la maison.
maison Au menu : poisson yassa yassa…un
un
délice (beaucoup d’épices et beaucoup d’huile) ! nous étions toutes assises par terre autour d’un grand plat
rond à papoter politique, place de la femme dans la société, éducation, travail, religion…une soirée
savoureuse, riche et conviviale ! là nous étions immergées dans la culture sénégalaise, et c’est pour nous
l’occasion de mieux comprendre des façons de vivre qui sont totalement différentes des nôtres.
Et comme il y avait une pénurie de gaz, Mame diarra n’a pas pu nous offrir le thé comme c’est la tradition ici :
l’invitation est reconduite ! d’ailleurs il faudra que nous prévoyions bien 4h devant nous car le thé ici se déguste
en trois fois. Le 1er est amer comme la mort, le 2ème est doux comme la vie, et le 3ème est sucré comme
l’amour. Entre chaque thé : beaucoup de temps à transvaser et re-transvaser afin qu’il y ait beaucoup de
mousse (que( l’on
l’ ne peutt d’
d’ailleurs
ill pas b boire
i car elle
ll reste
t au ffonddd
du verre !)
!). IIcii lle thé estt appelé
lé « lle
champagne sénégalais ».
Voilà pour le petit moment culturel !
Madame, Monsieur,
Nous sommes une classe de 18 élèves âgés de 10-11 ans et nos institutrices s’appellent Mlle Fleuriane et
Mme Véronique.
La fille de Mme Véronique, Violaine, effectue un stage comme assistante sociale chez M. Mbaké au CCA à
Mbour. Son amie Claire travaille dans votre Pouponnière.
Nous avons été touchés par votre travail et nous avons réalisé un petit projet pendant la période du Carême.
Nous avons dessiné des pictogrammes représentant vos premiers besoins; des bouteilles d’eau à 2,30 €, 3
briques pour 1 € , une consultation chez le médecin pour 3 €……et nous les avons vendus à nos familles et
amis.
Nous sommes fiers de notre travail: nous avons récolté 400€.
400€ CC’est
est avec un grand plaisir que nos institutrices
vous verseront cette somme dès la semaine prochaine.
Nous espérons que les bébés que vous gardez pourront profiter de notre collecte.
Claire nous a promis quelques photos que nous attendons avec impatience. Nous envoyons plein de bisous à
tous les enfants et aussi à Claire.
Qu allez-vous
Qu'allez vous faire à M'bour
M bour ?
Binkadi-so : Nous offrirons au personnel de la pouponnière les objets que nous avons récoltés, tout au long
de l'année, à Villejuif. Les après-midi, nous aiderons la pouponnière. Il y là-bas des nourrissons et des bébés
qui ont jusqu'à 3 ans. Nous tenterons de leur apporter du réconfort et d'aider les nounous qui s'en occupent.
Nous visiterons aussi l'île de Gorée, située dans la baie de Dakar et la maison des esclaves. Enfin une soirée
d'échange culturel autour de la danse sera organisée. Nous présenterons notre spectacle aux habitants de
M'bour qui nous en ont, eux aussi, préparé un.
1000 MERCIS A
Nos généreux donateurs grâce auxquels notre Pouponnière continue à accueillir nos tout petits :
M. AERTS, Asso. France Baobabs, Asso. Nenetouti , Asso Binkadi-so, M.Alain Faye, Asso. la Cour
Des enfants, Ladies Finance International Club, Asso La Poule aux Enfants, Asso. Sénébreizh,
“African Organization for Academic and Athletic Développent” (AOAAD), Asso Dunes Aventure,
Asso Les Amis du Sénégal, Asso Evasion, Asso du sapin au baobab, Sacré Cœur AIX, Collège du
Lubéron Cadenet,
Cadenet Rotary Club,
Club Nes Textile,
Textile South Building Group,
Group Asso Sapco Solidaire,Asso
Solidaire Asso
Alliage, Asso Nootuddy, Asso A.u.d.a.c.e, Asso des Femmes du Siné Saloum, Asso les Amis de
Gandiol, Fédération autosénégalaise course moto, Asso les Petites Mains sans Frontières, Asso
Sen Ecole
3
Le thieboudieune Cinq minutes après avoir mis la sauce tomate,
Ou Riz au poisson retirer le poisson et réserver.
Mettre tous les légumes dans la marmite et faire
NGREDIENTS bouillir pendant 45 minutes environ.
Pour 5 personne(s) 4
Retirer les légumes ensuite. Après avoir lavé le
0.5 kg de riz blanc (brisé, il est meilleur que long) riz, le déposer sur la marmite à l'aide d'une
1 kg de poisson (Daurade ou Capitaine de grande passoire, donc, pour le passer à la vapeur
taille de préférence) pendant 30 mn environ
environ.
Tomate concentrée, Aubergine, oignons, 5
pommes de terre, igname (un produit africain) Ensuite, mettre le riz à la vapeur dans la marmite
des courgettes, persil, ail, piment, sel, poivre. avec la sauce à la tomate et remuer de temps en
Des produits typiquement africains comme Le : temps (ne pas oublier de doser la quantité de riz
Guedje, le Yett et le Daadhar pour agrémenter la avec la sauce tomate prévue, c'est important).
sauce, huile d'arachide. 6
Quand le riz est cuit, retirer et servir le poisson
PREPARATION avec les légumes.
1 Je vous garantis que vous pourrez en manger
Mettre le poisson déja assaisonné avec le persil, une quantité incroyable !
poivre et sel à revenir dans l'huile chaude. Temps
approximatif : 15 à 20 minutes. Bon appétit
2
Ajouter ensuite la tomate concentrée auparavant
diluée avec de l'eau dans la marmite avec le
poisson à revenir.
MAXIME
A toi, mon cher enfant,
Je peux tout t’apprendre sur le sida mais je ne peux pas te protéger du HIV
Je peux te dire des choses, mais je ne peux pas en être responsable
Je peux te conseiller, mais je ne peux pas décider pour toi
Je peux te parler de l’alcool et de la drogue, mais je ne peux pas dire non à ta place
Je p
peux t’apprendre
pp la bonté, mais je
j ne peux
p pas
p te donner la générosité
g
Je peux t’enseigner le respect, mais je ne peux pas te rendre honorable
Je peux te transmettre des valeurs, mais je ne peux pas te donner la moralité
Je peux te donner de l’amour, mais je ne peux pas te donner la beauté intèrieure
Je t’ai donné la vie, mais je ne peux pas la vivre à ta place
Abner Xoagub
ISSA LONGUES JAMBES AU PAYS La première calebasse l’a conduit de l’enfance à la
jeunesse, la deuxième de la jeunesse à l’âge mur, la
DES ANCIENS trisième de l’age mûr au seuil de la vieillesse. Il se
Conte sénégalais souvient du défilé terrifiant des jours et des nuits.
Issa est mélancolique. Ainsi il retrouve son village, il
Au matin, il s’approche de la berge avec prudence. A rapporte la cruche demandée, mais en un temps qui
p
peine apparaît-il
pp au-dessus de l’eau,, q
qu’une muraille lui a paru un mois à peine, il a passé directement de
de caïmans, tous la gueule ouverte, semble le défier. l’enfance à la vieillesse, sans avoir argent, sans
Il recule et s’assied, désespéré. Il se souvient des logis.
paroles de Leber: Instinctivement il reprend le sentier d’autrefois et
-Je ne puis rien pour toi si tu veux revenir. Jamais nul arrive dans le village. Il cherche en vain un visage
homme n’a pu traverser le fleuve dans les deux sens! connu. Il demande des nouvelles des siens, de ses
-Il lui reste une dernière chance: la troisième amis. On interroge les vieillards qui eux-mêmes ne se
calebasse. Il hésite, se demandant si le moment est souviennent plus. On prête une case pour la nuit au
venu de la briser. Enfin, d’un geste résolu, il saisit la vieil Issa. Plus vieux encore qu’il ne l’imaginait
calebasse et la frappe de toutes ses forces contre la puisque personne ne le connaît.
connaît Accroupi sur sa natte,
natte
berge. A sa grande stupéfaction, le récipient reste le malheureux songe à son aventure. Il prend entre
intact. Issa prend son élan, rassemble toutes ses ses mains la cruche désormais inutiles, cette cruche
forces et frappe le sol avec une force redoublée. Non que sa vrai mère lui a remise au Pays des Anciens.
seulement la calebasse reste intacte, mais la berge se Soudain la cruche glisse de ses mains tremblantes.,
fend. Dans la brèche ouverte , le malheureux Issa roule sur le sol et se brise contre le seuil de la porte.
glisse pendant que l’eau s’engouffre. L’enfant se croit Aussitôt Issa-Longues-Jambes sent ses forces lui
perdu. Les caïmans se précipitent, et comme ils vont revenir et la case s’emplit de pièces d’or. Il
se saisir du malheureux, qui a roulé avec lui, s’empresse de remplir quelques sacs et d’enterrer son
s’agrandit, devient une pirogue dans laquelle Issa- té
trésor.
Longues-Jambes saute prestement. Insensible aux Le lendemain, Issa-Longues-Jambes apparaît avec de
assauts des caïmans, la pirogue s’élance dans le très beaux vêtements. On crie au miracle!
fleuve et fendant le courant de toute sa puissance Généreusement il distribue quelques pièces d’or.
arrive sur la rive opposée. Dés qu’elle touche le sol, la Bientôt sa maison s’élève aux abords du village.
pirogue, redevenu calebasse, éclate en mille Issa-Longus, enfant malheureux qui n’avait connu ni la
morceaux et Issa-Longues-Jambes se retrouve dans jeunesse ni l’âge d’homme, eut en compensation une
l’Espace, lancé dans une nouvelle et folle course, vieillesse longue et heureuse, Grâce à la cruche toute
voyant défiler encore une fois les jours et les nuits.
nuits semblable à celle qu
qu’ilil avait brisée dans son enfance.
Il se réveille sous un arbre familier. Avant d’avoir Mais attention, n’essayez pas pour autant de casser
ouvert les yeux il reconnaît le chant des oiseaux et votre cruche en allant puiser l’eau! Cette histoire se
des coqs, le bruit du vent dans le champ de mil, le passait dans des temps très anciens, les temps des
choc lointain d’un pilon et même le chant des pileuses contes et des légendes, les temps qui ne reviendront
dont il reconnaît les paroles. Mais lorsqu’il veut se plus.
lever il s’aperçoit que ses jambes n’ont plus leur force FIN
habituelle, ni leur élasticité. Il s’observe et se rend
compte qu’il est devenu presque un vieillard. Il Dans le prochain numéro vous découvrirez les
comprend mieux maintenant son aventure. A chacun aventures de Lièvre et le Dieu-de-la-brousse
de ses voyages dans l’espace il a franchit une étape
de sa vie.
Comme vous pouvez le voir dans les articles de notre Journal toutes sortes d’actions sont
envisageables pour aider la Pouponnière tout particulièrement dans ces moments très
difficiles.
Si vous avez envie de nous venir en aide en montant une action, auprès de vos amis, d’un
é bli
établissement scolaire,
l i d de club
l b service,….
i jje peux vous aider
id à lla monter et même
ê sii vous lle
souhaitez venir vous aider.
Chaque action est généralement un moment plein d’ émotion et de dialogue.
N’hésitez pas a me contacter soit sur cette adresse mail soit par téléphone 06.83.83.23.40
Véronique Mestre
L’ensemble de l’équipe
q p de la
Pouponnière et tous nos
enfants vous souhaitent un
très joyeux Noël et de très
bonnes fêtes de fin d’année
Pouponnière Vivre Ensemble Madésahel
PARRAINAGE DE CLASSE
Projet: Organiser des parrainages entre l’ensemble des élèves d’une classe (lycée
, collège, primaire ou maternelle) et un enfant de la Pouponnière Vivre Ensemble
pendant une année scolaire.
Le parrainage pourra se faire soit avec un nourrisson de la Petite Section soit avec un
enfant plus grand de l’Unité Familiale
Le financement du parrainage permettra à l’ONG de régler une partie des frais liés à la
prise en charge des enfants ( lait, médecin, pharmacie, charge diverses….)
Déroulement de l’action:
En début d’année scolaire
- Rencontres avec les chefs d’établissements et les enseignants afin de présenter le
projet.
- Présentation de l’ ONG aux enseignants et aux élèves (intervention orale,
projection de photos, dialogue environ 1 heure.
- Présentation de l’enfant parrainé.
En cours d’année
d année scolaire
Nouvelles régulières de l’enfant par mail.
Financement du parrainage:
Le parrainage se déroulera sur 10 mois, du mois de septembre au mois de juin.
Chaque élève de la classe s’engagera à régler 1€ par mois pour le parrainage(possibilité
de monter des actions de classe pour financer le parrainage).
Le règlement du parrainage se fera en entente entre l’établissement et l’ONG Vivre
Ensemble en 1 ou plusieurs versements.
Fin ou suite du parrainage:
Les enfants n’étant, en principe, accueillis à la Pouponnière que pendant 1 an, les
parrainages se terminent à la fin de l’année scolaire.
Si les familles souhaitent continuer l’action à titre individuel, une parrainage de projet
peut leur être proposé
Contact:
Véronique Mestre 06.83.83.23.40
vivreensemble13@yahoo.fr
FICHE DE PARRAINAGE
Chaîne de vie
M . Mme Mllle ………………………………………………………………………
Adresse …………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………Code Postal………………………………
Ville……………………………….Pays……………………..Téléphone………………………
E-mail………………………………………………….@………………………………………
Les informations recueillies sont nécessaires pour la gestion de vos dons et/ou parrainages. Elles sot destinées exclusivement aux responsables de
l’ONG.
autorisation de prélèvement
IMPORTANT: Joindre un relevé d’identité bancaire ou postal
J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier,
si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par le créanciers ci-contre. En
N° national cas de litige sur un prélèvement, je pourrais en faire suspendre l’exécution par simple
demande à l’établissement teneur de mon compte.
compte Je règlerais de différend directement
d’émetteur: avec le créancier.
547 756
Désignation du créancier Désignation du Donateur