Sie sind auf Seite 1von 16

Vivre

Ensemble
PHOTO POUPONNIERE
Madesahel
Le Journal N° : 8
NOVEMBRE
/DECEMBRE 2010
EXCLUSIF DANS LE O.N.G. Vivre Ensemble Madesahel
BP 1597 Mbour :SENEGAL
JOURNAL : Tel:00 221 33 957 29 65/00 221 33 957 29 77
Tel France: 06.62.15.14.76
POURQUOI JE SUIS Mail: asve@orange.sn
DEVENU PARRAIN Site: www.vivre-ensemble-madesahel.org
COMPTEUR DE PARRAINAGES AFIN DE DEVENIR PARRAIN DE LA POUPONNIERE ET NOUS AIDER TOUT
AU LONG DE L’ANNEE VOUS POUVEZ NOUS RENVOYER LA FICHE QUI SE

106 TROUVE A LA DERNIERE PAGE DE CE JOURNAL, COMPLETEE ET


ACCOMPAGNEE D’UN RIB. MERCI D’AVANCE

PARRAINAGE DE CLASSE Parrainage réservé aux établissements scolaires.


Projet: Organiser des parrainages entre l’ensemble des élèves d’une classe (lycée, collège, primaire ou 27 classes
maternelle) et un enfant de la Pouponnière Vivre Ensemble pendant une année scolaire.
Le parrainage pourra se faire soit avec un nourrisson de la Petite Section soit avec un enfant plus grand
de l’Unité Familiale, POUR PLUS DE RENSEIGNEMENT CONTACTER VERONIQUE MESTRE
et plus de 700
(vivreensemble13@yahoo.fr ou 06.83.83.23.40) jeunes engagés

Pourquoi je suis devenu parrain


de la pouponnière « Vivre ensemble-Madesahel »
Je suis éducateur spécialisé de profession et je travaille dans le secteur de la protection de l’enfance. L’un des
jeunes, dont j’ai la charge, a bénéficié du séjour de rupture proposé par l’association « Vivre ensemble-
Madesahel ». C’est à ce titre que je suis venu, du 18 au 24 mai 2010, lui rendre visite au Sénégal. Je
souhaitais, à travers ces quelques lignes, apporter mon témoignage afin d’expliquer pourquoi, à la suite de cette
visite, j’ai décidé de devenir parrain.
Quand mon avion a atterri à Dakar et q que jje suis sorti de l’aéroport,
p jj’ai eu le sentiment d’intégrer
g un autre
monde. Une voiture m’attendait et je parcourus les 80 kilomètres qui nous séparaient de M’bour, en écarquillant
les yeux. D’abord parce qu’il faisait nuit, mais surtout parce que le spectacle qui s’offrait à moi n’avait rien de
commun avec ce que je connaissais jusque là. Une foule bigarrée traversant la voie de façon anarchique, des
échoppes ouvertes jusqu’à tard le soir et puis, bien sûr, une population dont la noirceur de peau me faisait
apparaître comme particulièrement bizarre !
J’ai hébergé dans la fameuse « maison jaune » où sont accueillis tous les hôtes de Madesahel (visiteurs,
stagiaires, éducateurs référents etc …), sauf ceux qui tiennent à leur confort ou veulent profiter de leur séjour au
Sénégal pour faire un peu de tourisme.
Je ne voulus pas montrer mon trouble
trouble, tout au long de mon séjour
séjour, mais cette plongée en Afrique me déstabilisa
beaucoup. Moi le petit français habitué au luxe et à la sécurité de la vie hexagonale, j’étais confronté à un pays
qui, pour n’être pas l’une des nations les plus pauvres du continent, n’en affichait pas moins des conditions de
vie choquantes, à mes yeux.
Je pourrais parler de ces coupures d’électricité ou d’alimentation en eau que je pris avec philosophie, trouvant
plutôt cocasse d’utiliser les bouteilles de cinq litres d’eau pour me doucher dans le noir de ma salle de bain. Au
début, quand la lumière éclairait et le robinet coulait, je n’avais pas compris pourquoi elles étaient stockées là.
Je pris l’habitude de les remplir au petit matin, quand l’alimentation en eau était revenue. Je ne mesurais
toutefois pas comment ce que je pouvais prendre pour un folklore original pouvait peser sur la vie quotidienne
des habitants. Moi, je retrouverais bientôt des conditions « normales », alors qu’eux, ils continueraient à être
soumis à cet aléatoire pour le moins agaçant.
Je pourrais, tout autant, décrire ces voitures cabossées et rafistolées de partout et ces cars où s’agglutinent
tant à l’intérieur qu’à l’extérieur une multitude de passagers. L’ingéniosité et le sens de la débrouille des
Sénégalais me firent voir d’un autre œil la société d’opulence et de gaspillage d’où j’arrivais. Nous avons pris
cette habitude en France de jeter ce qui ne marche pas. C’est vrai que de le faire réparer coûterait plus cher
que de le remplacer.
remplacer Au Sénégal,
Sénégal tout semble être réutilisé,
réutilisé dépanné,
dépanné raccommodé.
raccommodé
Je pourrais aussi évoquer ces détritus étalés tant dans la savane qu’au cœur des quartiers d’habitation ou
jonchant les plages qui font penser à certains endroits à des dépotoirs à ciel ouvert : l’état de nos villes
européennes, après que se soit déroulé le marché hebdomadaire ,ne vaut guère mieux. Ce sont les employés
communaux qui nettoient tout derrière nous. Au Sénégal, ces services n’existent pas. Alors tout s’envole au
vent.
Je pourrais encore décrire ces voitures à cheval qui sillonnent les routes, permettant à la population la plus
pauvre de se déplacer, celle qui est un peu moins dans la misère utilisant les transports en commun
motorisés, les quelques scooters qui circulent montrant qu’il existe quand même des privilégiés pouvant se
payer ce type de deux roues.
Je pourrais enfin rappeler ici cet incident survenu sur le parking de l’aéroport. A peine étais-je entré dans la
voiture qui m’attendait, un enfant d’une dizaine d’années vint exhiber à la fenêtre du véhicule le moignon de
son bras sectionné, afin sans doute de m’inciter à la pitié et d’obtenir quelque obole. Comment, tout autant, ne
pas parler de ces très jeunes talibés, reconnaissables à la calebasse ou la bassine qu’ils portent avec eux,
lâchés tôt le matin dans les rues, par leur maître coranique. Ils doivent aller quémander soit quelques pièces
de monnaie, soit de la farine de manioc ou du riz. Si leur quête est trop maigre, ils risquent alors de se faire
passer à tabac, en rentrant le soir. On pense tout de suite à « Oliver Twist », ce roman de Charles Dickens
décrivant le sort des enfants les plus pauvres de ll’Angleterre
Angleterre du XIX ème siècle.
siècle
Non, ce qui me choqua le plus, ce fut de constater que dans ce pays, on pouvait naître et mourir dans
l’indifférence généralisée, simplement parce que sa mère ne pouvait plus vous allaiter, par manque de lait, du
fait de sa maladie ou pire de sa mort. En France, une maman mettant en danger son nourrisson se le voit
retirer. Au Sénégal, une famille impuissante face à un enfant qui dépérit ne provoque aucune réaction de la
part d’une société en apparence résignée ! Je n’ignorais pas la dureté de la vie des pays les plus pauvres de
la planète. Mais, c’est bien différent de le constater de visu.
Et puis, j’ai rencontré Michèle. Au premier abord, cette femme semble pourtant tout à fait sensée. Comment
alors comprendre ses folles entreprises ? Pensez donc : sans se poser plus que cela la question de la
possibilité de ce qu’elle entreprenait, elle se mit à accueillir des bébés en danger de mort dans sa propre
case : un premier début 2002, six en juillet, 18 en décembre de la même année … 183 aujourd’hui. Depuis,
elle n’a cessé d’agir et d’entreprendre des actions même les plus improbables, comme la construction de
cette pouponnière neuve qu’elle finira bien, après quatre ans de travaux, par inaugurer ces prochains mois. Et
le plus impressionnant, c’est qu’elle réussit par les concrétiser, ses projets, faisant sienne cette maxime de
George Bernard Shaw : « certains voient les choses telles qu’elles sont et se demandent pourquoi. Moi, je
rêve de l’impossible et je me dis : pourquoi pas ». Bien sûr, cela n’a pu se réaliser que parce qu’elle a su
s’entourer de personnalités fortes et compétentes qui ne regardent ni le temps, ni l’énergie dépensée pour
faire avancer l’association
l association. Mais son énergie et son dynamisme y sont quand même pour beaucoup
beaucoup.
Quand j’ai posé la question tant à Michèle qu’à Dominique, son fils, de la capacité d’accueil limitée de la
pouponnière, l’un et l’autre m’ont dit « on s’arrange ». Ces gens-là seraient prêts à donner leur chemise. Mais,
comment refuser l’accueil d’un nourrisson que sa famille apporte dénutri et décharné, après plusieurs jours de
marche dans la savane ? Vivre ensemble-Madesahel ne peut effectivement accueillir toute la misère du
monde. Et pourtant, elle semble prête à le faire, au risque de frôler régulièrement la rupture de ses moyens
tant financiers qu’humains.
Tenir un de ces bébés dans mes bras, je l’ai fait, ému et ravi de constater que ce petit être serait sans doute
mort, au moment où je l’accueillais contre moi, s’il n’avait pas bénéficié des services de la pouponnière qui
avaitit garantiti sa survie.
i Voilà
V ilà une expérience
éi marquantet quii ne pouvait
it se vivre
i sans llendemain.
d i AAvantt même
ê
de quitter M’Bour, je savais que je ne pourrais pas rester témoin passif de ce que j’avais pu constater.
Quand je me suis demandé comment je pouvais agir, pour être digne de cette action menée par une poignée
de français et toute une équipe sénégalaise, la proposition de parrainage m’est tout de suite apparue comme
la bonne solution. Après ce que j’ai vu du dévouement de celles et de ceux qui se consacrent à cette
pouponnière, je me sens partie prenante de son fonctionnement, même si je sais que je ne pourrai pas payer
de ma personne pour contribuer à l’animer.
Ma vie est ailleurs. Mais je veux qu’un petit peu de moi reste à M’Bour. Une contribution financière est bien
modeste, au regard de tant de besoins. C’est une goutte d’eau, dans l’océan de ce qu’il faudrait mettre en œuvre.
Mais l’on sait aussi que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.
Il ne s’agit là, en aucun cas, d’une forme de charité. Je me refuse d’être l’un de ces toubabs qui libèrerait sa
conscience et sa culpabilité, en versant un peu d’argent. Je suis profondément athée et je ne me reconnais pas
non plus dans le message de miséricorde chrétien, respectable au demeurant pour ceux qui le pratiquent, mais
qui ne correspond pas à mes convictions. Je préfère parler de cet altruisme caractérisant si bien l’espèce
humaine qui pour être capable parfois de la pire des cruautés
humaine, cruautés, s’honore
s honore d’une
d une capacité tout aussi puissante de
solidarité. Ce sentiment qui nous fait réagir face à la détresse d’autrui et vouloir lui venir en aide s’affronte depuis
des millénaires à la tentation de l’égoïsme et de l’indifférence. C’est par la coopération, que de génération en
génération, nous avons pu survivre et progresser. Un lien indéfectible relie la dette au don. C’est parce que nous
avons bénéficié de la bienveillance de nos aînés que nous avons pu grandir. Cette dette, nous ne pouvons nous
en acquitter qu’en donnant à notre tour aux jeunes générations. Et quelle meilleure façon de nous libérer de cet
engagement, que de permettre à des nourrissons de survivre. Devenir parrain de cette pouponnière, ce n’est pas
se montrer généreux, c’est servir de relais à la transmission de la vie, c’est rendre ce qu’on nous a donné, c’est
assumer notre position d’être humain.
Je veux faire partie de cette quête de cette utopie réaliste et réalisée. Michèle et son équipe, « ignoraient que
c'était impossible, alors ils l'ont fait » (Marc Twain). Faisons en sorte que cela puisse continuer !
Jacques Trémintin 1er octobre 2010

UN GRAND MERCI A TOUT CEUX QUI M’ENVOIENT


REGULIEREMENT DE SUPERBES PHOTOS DE LA
POUPONNIERE…….CONTINUEZ!

LA COUR DES ENFANTS « C.D.E »


19 RUE DU PORT - 33800 BORDEAU
: 06 16 89 60 37-
@ : coursdesenfants@gmail.com
Groupe facebook « la cour des enfants »

Bonjour à tous !

Nous sommes l’association la « Cour Des Enfants », basée à Bordeaux, notre but est
de venir en aide aux enfants défavorisés d’Afrique. Comme vous, nous soutenons la
pouponnière de Mbour et nous souhaiterions réaliser un grand évènement mettant en
scène l’ensemble des associations leur venant en aide.
Cette action se déroulerait en simultané dans les villes des différentes associations. Un
peu à l’image des « cinquantenaires des indépendances africaines ». »
Le but ? Sensibiliser un maximum de personnes à la cause de la pouponnière et réunir
des fonds nécessaires à la pouponnière.
Nous lançons donc un appel à toutes les associations souhaitant participer à ce projet.
Merci de nous contacter avant le 31 décembre, même si vous souhaitez juste proposer
des idées :
courdesenfants@gmail.com LO Fatou 06 16 89 60 37
Ils comptent sur nous !!

DES DETAILS SUR LA GESTION ET LA COMPTABILITE DE LA POUPONNIERE SONT A


VOTRE DISPOSITION, N’HESITEZ PAS A LES DEMANDER.
NOUS VOUS LES ENVERRONS.
Un poulailler pour l’ONG Vivre Ensemble Madesahel :

Etudiante en BTS Services en Espace Rural par alternance, j’ai


l’opportunité d’effectuer un stage de quatre mois afin d’intégrer une
démarche de projet. Le projet que j’accompagne est « Le poulailler ».
Mon stage
g est p particulier p
puisque
q la moitié de celui-ci se déroule en
France au sein du lieu de vie de Changé et l’autre moitié a lieu au
Sénégal au sein de l’ONG Vivre Ensemble Madesahel.
Le projet du poulailler est né en France dans le département des
Deux-Sèvres. Quatre amis, deux vétérinaires, un technicien en aviculture et un entrepreneur dans le
secteur du bâtiment, ont eu envie de faire quelque chose pour les populations africaines défavorisées en
réunissant leurs compétences. Un des membres connaissait l’ONG Vivre Ensemble Madesahel et ses
besoins : ils ont donc décidé de lancer un premier projet au Sénégal en s’épaulant sur cette ONG.
Le besoin majeur étant l’apport de protéines dans l’alimentation des enfants, la question qui se posait
était :

« Comment améliorer l’équilibre nutritionnel des repas en sachant que les carences protéiques sont
importantes et que la viande et le poisson sont des denrées très coûteuses ? »

Le moyen le plus efficace semblait être la création d’un élevage de poules pondeuses. Une association
« La Poule aux Enfants » a alors été créée en janvier 2010. Elle a récolté des fonds (9000 €) qui devraient
couvrir la construction du bâtiment, l’achat du premier lot de poulettes et la nourriture.
Ce projet est également un moyen de participer à l’économie locale puisque celui-ci offre des emplois et
d
demande d un approvisionnement
i i td
de matériel.
té i l T
Toutt ce quii estt mis
i en œuvre estt llocall mis
i à partt lles vaccins
i
qui viennent de France.
Trois objectifs sont à atteindre :
Le premier est l’apport protéique : en intégrant les œufs dans l’alimentation.
Le second est l’autonomie financière du poulailler : en mettant en place la
vente d’une partie des œufs et des poules en fin de vie permettant ainsi
un autofinancement.
Le dernier est la responsabilisation et l’apprentissage des enfants de la
Grande enfance et des adolescents du séjour de rupture : en leur apprenant
à élever des poules pondeuses, à entretenir le bâtiment et en prenant en
charge la vente.
Les publics visés pour ce projet sont les enfants de l’ONG à partir de
3 mois car dans les premiers mois, les bébés se nourrissent uniquement
de lait maternel

La pouponnière
L’unité familiale

Les enfants de la pouponnière et les enfants de l’unité familiale profiteront des œufs dans leur
alimentation
La Grande Enfance Le Séjour de Rupture

Les enfants de la Grande enfance et les adolescents du séjour de rupture bénéficieront des œufs dans leur
alimentation et aussi de l’apprentissage du métier d’aviculteur.
Durant ma première période de stage qui s’est déroulée au Sénégal de mi-septembre à mi-octobre, j’ai été
accompagnée par l’adjoint de direction, Dominique SANTUCCI. J’ai découvert l’ONG Vivre Ensemble
Madesahel, défini mes missions au sein du projet du poulailler et communiqué autour de celui-ci. J’ai
trouvé des responsables, au séjour de rupture et à la grande enfance, s’engageant à communiquer avec
moi à distance.

Mes missions sont de faire l’intermédiaire entre l’association « La Poule aux Enfants », l’ONG Vivre
Ensemble Madesahel du Sénégal et l’association Vivre Ensemble en France. Je suis chargée d’aider à la
mise en place du projet en fonction de son avancement et d’apporter mon aide et mes idées afin
d’atteindre les objectifs visés. Je dois également communiquer autour du projet du poulailler au sein de
l’ONG mais aussi à travers les différents médias utilisés par l’ONG.

Le poulailler se situe à l’extrémité du camp, derrière le


séjour de rupture et à quelques mètres de la grande
enfance.
enfance

Sa construction a débuté à la fin du mois de mai. Il est à ce jour encore en phase de construction suite à
une mauvaise compréhension des plans ce qui a entraîné un
peu de retard. Mais les travaux ont repris fin novembre.
Au cours de ma deuxième période qui se déroule au lieu de vie de Changé, je participe à la vie
quotidienne avec les jeunes accueillis et je communique sur le projet à travers d’article comme celui-ci et
l’enrichissement du site internet de l’ONG.

A mon retour au Sénégal en février, il est prévu que j’aide à la vaccination des poulettes, à la mise en
place et au fonctionnement du poulailler.

La centaine de donateurs attendent avec impatience l’arrivée des poussins et espèrent que ce poulailler va
aider l’ONG Vivre Ensemble Madesahel à améliorer l’alimentation des enfants.
Audrey
AFFAIRE DU PETIT TALIBE ENCHAINé de Mbour : Le maître
coranique Amdy Mbaye arrêté
Vendredi, 24 Septembre 2010 05:02
Amdy Mbaye, maître coranique à Mbour, qui avait ligoté le petit talibé M. Guèye à l’aide d’une
chaîne a été interpellé
p puis
p déferré au Parquet
q de Thiès. En attendant son jugement,
j g , ses collègues
g
qui s’indignent de son attitude, s’activent pour sa libération.
Par Alioune Badara CISS

Le petit talibé M. Gueye, qui avait subi les foudres de son maître coranique, Amdy Mbaye, qui l’avait ligoté
à l’aide d’une chaîne pendant plus de cinq jours dans un enclos, peut afficher le sourire. Son maître
coranique a été finalement arrêté par les éléments du poste de Police de Diamaguéne, un quartier de la
commune de Mbour. Amdy Mbaye a été déféré au Parquet de Thiès hier, en attendant son face-à-face
avec le juge.
Les membres du Collectif des daaras (Ndlr : écoles coraniques) de MbourMbour, même s’ils
s ils s’indignent
s indignent de
l’attitude de ce maître coranique, se sont mobilisés pour demander pardon et font des démarches pour
l’extirper de cette situation. Selon certains membres du collectif qui fondent leurs excuses sur le fait qu’à ce
moment précis, Amdy Mbaye n’était pas sur les lieux. Il était parti en voyage et l’incident s’est produit
derrière lui. Et, selon toujours les collègues du sieur Mbaye, c’est le plus grand talibé du daara qui aurait
roué de coups M. Guèye avant de le ligoter à l’aide d’une chaîne. Parce que ce dernier s’était battu avec le
fils du maître coranique.
Le talibé avait réussi à s’évader pour aller se réfugier chez la «maman des talibés», Mme Bigué Ndao.
Mais en attendant que le tribunal ne livre son verdict, le commissaire de Police de Diamaguene a confié la
garde de l’enfant à l’Ong Vivre ensemble où il a été admis. D’ailleurs, M. Gaye, le coordonnateur de cette
structure, joint par téléphone confirme que le petit talibé M. Guèye est bien présent à l’unité de la grande
enfance au sein de sa structure et que c’est l’assistant social Ablaye Sall, qui a fait les démarches
administratives pour l’accueil de l’enfant.
Mieux, M. Gaye avance que sa structure a accueilli, actuellement, plus de vingt talibés qui ont fugué de
leur daara, parce qu’ils ont été torturés.
Pour l’instant, même si l’enfant M. Guèye continue de mener sa vie dans cette structure d’accueil, ses
parents ne se sont pas encore manifestés.

Castres. Du lait collecté pour une pouponnière au Sénégal


Suite à son action humanitaire organisée dans les galeries marchandes des supermarchés Géant Casino
et Super U, le Lions Clubs Castres Pastel informe de la réussite de cette opération qui a permis de
collecter une importante quantité de lait grâce à la générosité des Castrais. Cette collecte va permettre de
soutenir à la Pouponnière de Mbour au Sénégal.

VENTE PAR CORRESPONDANCE


Dans le prochain numéro du Journal (février-mars)
Nous vous proposerons une vente par correspondance au profit de la
Pouponnière.
Seront mis en vente, de grands paréos en coton « été » dont les couleurs
chatoyantes vous rappelleront, très certainement, votre séjour au Sénégal
CELINE EN BALADE
10 septembre 2010 notre projet

Nous sommes trois étudiantes en formation d'éducatrice de jeunes enfants


réunies autour d’un intérêt commun : celui de découvrir une culture différente, et
plus particulièrement celle du Sénégal
Sénégal. Notre projet de stage s’est
s est orienté plus particulièrement vers une
pouponnière ; une structure associative située dans la ville de M’Bour au sud de Dakar.

22 septembre 2010

Quatre jours bientôt que je suis arrivée et l‘impression qu’il s’est passé plusieurs semaines…beaucoup de
rencontres, de découvertes, de lieux différents… .
Depuis lundi mon stage a commencé (nos horaires : 7h30-14h30). Difficile au début de trouver sa place
dans ce véritable petit village où est basée l’association : des centaines de personnes y travaillent chaque
jour.
Avec Mathilde nous avons effectué notre 1ère journée en cuisine à préparer les centaines de biberons,
vaisselle, épluchage de légumes et autres ! (rude et intense!) l’assistante sociale qui « s’occupe » des
stagiaires et bénévoles nous a expliqué qu’il manque de personnel (les subventions ont beaucoup diminué
et les salaires aussi ! ce qui a provoqué le départ d’un certain nombre de femmes travaillant ici) et qu’il
faudrait un coup de main en cuisine. Même si nous n’avons pas tout de suite été immergées avec les tout
petits nous avons vu tout le travail que cela nécessite pour nourrir tous ces bébés, enfants et adolescents
qui vivent sur le site. Cela a été l’occasion de discuter avec les cuisinières sur leur travail, les habitudes
culinaires, même si la communication est difficile : il est dur le les comprendre parfois avec leur accent
prononcé, et elles parlent exclusivement en wolof entre elles.
Le lendemain chacune de nous s’est posée dans une section : moi j’ai été dans la section des petits (à
partir de 6mois). Journée intense moralement et physiquement. Les femmes sont peu pour 35 enfants…et
là : choc des cultures ! au niveau hygiène et à beaucoup d’autres niveaux, les façons de faire sont
totalement différente des nôtres. Le rythme est soutenu, tout va très vite et c’est ce qui est très dur :
ne pas avoir de temps à consacrer à chaque enfant ; des enfants qui sont en carences affectives. Ils
ne sortent pas de leur pièce, sont la majorité du temps dans leur lit et il est dur de les voir
s’accrocher à nous, pleurer
et crier lorsque l’on doit les reposer dans leur lit. Ils cherchent à être pris dans les bras, à se qu’on prenne
l temps
le t d’êt avec eux, de
d’être d les
l porter,
t ded les
l bercer,
b d leur
de l parler…
l .
Pas évident là encore de trouver sa place parmi elles ; il faut s’adapter à leurs façons de faire, à leur
organisation, trouver ses marques (un petit exemple avec les couches : ce ne sont pas celles de chez
nous, ce sont des langes en tissus… Tout un art à maîtriser !…je commence à prendre le coup de main).
Retour à la maison des stagiaires : nous sommes bien fatiguées toutes les 3. Lessive, repos. (coupure de
courant depuis 24h…on s’habitue vite, il paraît que ça peut durer plusieurs jours !)

Notre chambre Chemin vers la Pouponnière

Le soir avec deux bénévoles nous sommes partis manger des fatayas (je crois qu’on les appelle comme
ça). Ce sont des beignets remplis d’une sauce avec de la viande…excellent ! les gens sont très
accueillants ! d’ailleurs une dame que nous avons croisé sur le chemin au retour de la pouponnière nous a
invité à venir manger chez elle le poulet yassa lundi prochain (plat typique ici)…j’ai hâte !c’est l’occasion
d’échanger avec des gens du coin.
24 septembre 2010

Mercredi 22 septembre : Mathilde est dans la section des petits et Valérie et moi sommes en néonatologie
dans la section des petits poids. Dans cette section une vingtaine de bébés de 0 à 6 mois, qui sont pour la
plupart en situation de mal nutrition. Le matin après avoir donné les bains c’est l’heure de la pesée.
Beaucoup p ne dépassent
p p
pas les 2kg5g / 3kg g à deux mois. Il y a beaucoupp à donner auprès p de ces tout-petits
p
êtres si fragiles. Je me sens bien dans cette section et je pense que je vais m’y poser après avoir été dans
toutes les autres. Sur le chemin du retour, en direction de la maison des stagiaires, un jeune sénégalais
intervenant en musique auprès des enfants de la grande enfance (autre unité dans l’ONG) a fait le trajet avec
nous. Il nous invite le lendemain soir chez ses parents à manger le tiéboudiene : plat typique du sénégal.
Jeudi 23 septembre : L’invitation est déclinée car les filles sont quelque peu malades (peut être est-ce le plat
mangé dans un boui boui de Mbour qui était composé de viande, oignons, pommes de terre et spaguettis (eh
oui bizarre mélange !), le tout reposant à l’air ambiant ! la notion de conservation au frais des aliments est bien
différente de chez nous !). Nous avons quand même été à l’ONG le matin où nous avons assisté à une journée
de formation préparée pour un groupe d’assistantes
d assistantes maternelles
maternelles. Journée très intéressante qui s’articulait
s articulait
autour de différents thèmes : l’occasion d’apprendre beaucoup sur la culture sénégalaise, et les nombreux
débats avec ces femmes nous ont permis de mieux comprendre leur vision de l’éducation et des façons de
faire auprès des jeunes enfants. Le midi Mathilde est partie accompagner le groupe de stagiaires
psychomotriciens qui se sont rendus avec quelques enfants patauger dans une piscine qu’un hôtel veut bien
nous laisser à disposition. Les stagiaires psychomotriciens partant la semaine prochaine, nous pensons
reprendre ce projet piscine : l’occasion pour des enfants de sortir de leur section (et même de leur lit) pour aller
découvrir un autre lieu où ils peuvent évoluer différemment, découvrir de nouvelles sensations
07 octobre 2010
Le quotidien s’installe à Mbour…le matin lever 6h45, petit déjeuner, arrivée vers 8h à la pouponnière après un
bon quart d’heure de marche sous une chaleur déjà pesante.
Lorsque nous arrivons c’est l’heure du bain dans les sections : un sacré remue ménage ! puis biberons,
changes, quelques promenades avec les enfants, sieste pour certains, viennent ensuite les biberons ou
bouillies selon les âges, changes …(j’essaye au maximum d’accorder des moments privilégiés avec ces bébés
si vulnérables et démunis, de les prendre dans les bras, de les porter, de les promener, de prendre tout
simplement le temps d’être avec eux). Nos journées sont ainsi bien remplies. Vers 14h, 14h30 nous profitons
d’Internet les (rares) fois où l’électricité est là.
Lundi soir nous avons été manger chez Mame Diarra, Diarra une voisine de la maison.
maison Au menu : poisson yassa yassa…un
un
délice (beaucoup d’épices et beaucoup d’huile) ! nous étions toutes assises par terre autour d’un grand plat
rond à papoter politique, place de la femme dans la société, éducation, travail, religion…une soirée
savoureuse, riche et conviviale ! là nous étions immergées dans la culture sénégalaise, et c’est pour nous
l’occasion de mieux comprendre des façons de vivre qui sont totalement différentes des nôtres.
Et comme il y avait une pénurie de gaz, Mame diarra n’a pas pu nous offrir le thé comme c’est la tradition ici :
l’invitation est reconduite ! d’ailleurs il faudra que nous prévoyions bien 4h devant nous car le thé ici se déguste
en trois fois. Le 1er est amer comme la mort, le 2ème est doux comme la vie, et le 3ème est sucré comme
l’amour. Entre chaque thé : beaucoup de temps à transvaser et re-transvaser afin qu’il y ait beaucoup de
mousse (que( l’on
l’ ne peutt d’
d’ailleurs
ill pas b boire
i car elle
ll reste
t au ffonddd
du verre !)
!). IIcii lle thé estt appelé
lé « lle
champagne sénégalais ».
Voilà pour le petit moment culturel !

Labastide-Murat. «Solidarité sans frontières» s'expose


Samedi 16 octobre toute l'équipe de « Solidarité sans Frontières, d'un monde à l'autre » était sur le pont pour
son exposition à Labastide-Murat.
À travers des photos, projection
j de films, commentaires personnalisés, Dan Florin et ses bénévoles ont
présenté au public 20 ans de leur activité au Sénégal, au Bénin et dans les pays de l'Est. Créée en 2000,
l'association a pour but la formation aux gestes de premiers secours en zone non médicalisée, l'information sur
les dangers et les risques domestiques, mais également l'aide à des projets concernant les enfants (crèche-
pouponnière-école). Après la mise en place de 2 groupes électrogènes dans une pouponnière à Mbour
(Sénégal) pour bébés en grand danger, un nouveau projet est en cours : la construction de deux bâtiments
dans une école de brousse à Louly Nghack au Sénégal. Les cours sont actuellement donnés dans une classe
en « paille et bambou ».
Ecole Libre Baix Akkermans
Leugnies Belgique
A la bonne attention de Mme Buron-Millet, directrice et de
M. Sagna responsable de la Pouponnière

Madame, Monsieur,

Nous sommes une classe de 18 élèves âgés de 10-11 ans et nos institutrices s’appellent Mlle Fleuriane et
Mme Véronique.
La fille de Mme Véronique, Violaine, effectue un stage comme assistante sociale chez M. Mbaké au CCA à
Mbour. Son amie Claire travaille dans votre Pouponnière.
Nous avons été touchés par votre travail et nous avons réalisé un petit projet pendant la période du Carême.
Nous avons dessiné des pictogrammes représentant vos premiers besoins; des bouteilles d’eau à 2,30 €, 3
briques pour 1 € , une consultation chez le médecin pour 3 €……et nous les avons vendus à nos familles et
amis.
Nous sommes fiers de notre travail: nous avons récolté 400€.
400€ CC’est
est avec un grand plaisir que nos institutrices
vous verseront cette somme dès la semaine prochaine.
Nous espérons que les bébés que vous gardez pourront profiter de notre collecte.
Claire nous a promis quelques photos que nous attendons avec impatience. Nous envoyons plein de bisous à
tous les enfants et aussi à Claire.

Clémentine, Mathilde, Émilie,Lucas, Emeline, Marine, Préscillia, Anthony,


Benoit, Coleen,
Benoit Coleen Edouard
Edouard, Cassandra,
Cassandra Illona,
Illona Gabriel,
Gabriel Océane
Océane, Sophie
Sophie, Axel
et Tristan

«Binkadi-so» Pour aider la pouponnière à M'bour

(«Binkadi-so» signifie Solidarité et Harmonie en Bambara, langue parlée principalement au Mali)

Comment est née la jjunior Association ?


Binkadi-so : Nous avons rencontré l'association «Nénétouti». Cette
association aide la pouponnière de M'bour au Sénégal. «Nénétouti» nous
a montré des photos, prises là-bas, lors de ses précédents voyages. Nous
avons immédiatement était touchées par ce projet de solidarité internationale.
L'idée de créer notre propre association est venue comme une évidence, suite
à cette rencontre. Notre objectif est d'apporter aide et soutien, aux personnes
dans le besoin.

Qu allez-vous
Qu'allez vous faire à M'bour
M bour ?
Binkadi-so : Nous offrirons au personnel de la pouponnière les objets que nous avons récoltés, tout au long
de l'année, à Villejuif. Les après-midi, nous aiderons la pouponnière. Il y là-bas des nourrissons et des bébés
qui ont jusqu'à 3 ans. Nous tenterons de leur apporter du réconfort et d'aider les nounous qui s'en occupent.
Nous visiterons aussi l'île de Gorée, située dans la baie de Dakar et la maison des esclaves. Enfin une soirée
d'échange culturel autour de la danse sera organisée. Nous présenterons notre spectacle aux habitants de
M'bour qui nous en ont, eux aussi, préparé un.

Comment avez-vous pu financer ce voyage ?


Binkadi-so : Depuis le mois de septembre 2008, nous déployons tous nos efforts pour
récolter des fonds. Nous avons par exemple participé au Marché de Noël en vendant
nos tableaux. Nous avons aussi demandé des aides au comité de jumelage et au
dispositif «soutien aux initiatives» de Villejuif ainsi qu'auprès du département.
INSTANTS DE TENDRESSE Notre jardin pousse
La vie s’organise
g dans la nouvelle Pouponnière
p

Les bébés, les « mamans »


Le personnel, tous trouvent
leurs marques petit à petit

1000 MERCIS A
Nos généreux donateurs grâce auxquels notre Pouponnière continue à accueillir nos tout petits :
M. AERTS, Asso. France Baobabs, Asso. Nenetouti , Asso Binkadi-so, M.Alain Faye, Asso. la Cour
Des enfants, Ladies Finance International Club, Asso La Poule aux Enfants, Asso. Sénébreizh,
“African Organization for Academic and Athletic Développent” (AOAAD), Asso Dunes Aventure,
Asso Les Amis du Sénégal, Asso Evasion, Asso du sapin au baobab, Sacré Cœur AIX, Collège du
Lubéron Cadenet,
Cadenet Rotary Club,
Club Nes Textile,
Textile South Building Group,
Group Asso Sapco Solidaire,Asso
Solidaire Asso
Alliage, Asso Nootuddy, Asso A.u.d.a.c.e, Asso des Femmes du Siné Saloum, Asso les Amis de
Gandiol, Fédération autosénégalaise course moto, Asso les Petites Mains sans Frontières, Asso
Sen Ecole

A TOUS NOS PARRAINS, ET TOUS NOS GENEREUX AMIS PASSÈS( OU PAS) UN


JOUR A LA POUPONNIERE ET QUI, DE LOIN, OU DE PRES NOUS AIDENT.
VILLAGES DE PERPIGNAN
Je bouge pour les autres
Un projet de coopération conduit des
Avec 11 jeunes Catalans au Sénégal
personnes de
notre quartier
«Les relations de coopération décentralisée entre la
de Ker-Hent-Du
mairie du Soler et le Sénégal sont nées en 2002
à Monterblanc,
et concrétisées en 2003 par la signature d'une
nous avons monté
convention liant le Soler et la ville de Rusfique»,
une association : "Je bouge pour les autres" !) tout à
résume Paul Miffre, directeur du service Enfance
la fois sportive et à but humanitaire.
et sport à la mairie du Soler et vice-président du
L'idée de ce projet associatif est venu de deux
comité départemental de coopération
volontés conjuguées :
décentralisée. L'objectif de cette coopération: la
D'une
D une part un voisin, qui souhaite depuis longtemps
mobilisation
bili ti d de jjeunes sur un tterritoire.
it i C Cette
tt
organiser un cross et une marche, enfants et adultes
année, il s'agit de soutenir l'implantation et le
réunis, sur notre commune. Il est très branché sport.
développement de l'agriculture sous serre ainsi
D'autre part 'Anaïs (une jeune de Monterblanc), qui,
que son fonctionnement en énergie solaire
suite à son séjour de 3 mois au Sénégal, dans le
cadre de sa formation d’éducatrice spécialisée, • au profit de la population rurale de la ville de
désirait mobiliser les enfants de la commune sur la Mbour et en particulier de sa pouponnière.
situation de pauvreté de beaucoup d'enfants de «L'agriculture sous serre répond à un besoin. La
M'Bour au Sénégal ,et tout particulièrement ceux saison des pluies est un facteur limitant les
accueillis
illi par l'ONG "Vi
"Vivre E
Ensemble".
bl " productions issues du maraîchage
maraîchage. L'implantation
L implantation
Nous nous sommes dits que l'on pouvait concilier ces de ce mode de culture est sans nul doute un
deux volontés et monter une action qui permette de atout important pour les agriculteurs». Acteurs du
faire pratiquer encore plus de sport par les enfants (en projet
y associant la population monterblancaise) et aider «Pendant un an, tous les mercredis après-midi,
des enfants qui souffrent sur un autre continent. Le but les seize jeunes ont démonté des tunnels
est aussi finalement de permettre une ouverture à agricoles», explique Paul Miffre. Durant le séjour,
l'universel par la connaissance de cet autre qui n'a pas le groupe catalan sera à pied d'oeuvre tous les
la même couleur de p peau qque nous,, qqui vit matins en compagnie de seize Sénégalais de leur
différemment de nous, mais qu'il serait intéressant de âge sur le chantier de montage à Mbour, juste à
connaître et d'aider. Tout cela participe encore à une côté de la pouponnière. C'est ensemble qu'ils
éducation pour le respect des différences, pour plus installeront les tunnels mais aussi fabriqueront un
de tolérance, des valeurs si indispensables à puits à pompe solaire qui permettra de les
revaloriser aujourd'hui ! alimenter en eau.
Concrètement, une journée festive sera organisée le «L'an prochain, nous enclencherons la deuxième
SAMEDI 21 MAI 2011, journée placée sous le signe phase qui consiste à installer du solaire sur la
du sport, de la solidarité et de la fête. Un pouponnière. L'objectif est double: il s'agit de
rassemblement que l'on l on espère le plus large possible pallier aux nombreuses coupures d'électricité
d électricité
Chaque participant (adulte ou enfant), pourra s'inscrire (environ 10h par jour) mais aussi diminuer les
à une course à pied ou à une marche balisée. Les coûts de fonctionnement». Autant dire que
participants, verseront la somme qu'ils l'expérience que ces jeunes vont vivre ne sera
souhaitent pour venir en aide aux enfants de pas de tout repos. Un programme chargé mais
M'Bour et notamment ceux de la petite ONG "Vivre aussi riche en émotions les attend.
ensemble" qui a très très peu de moyens. «Le but de ce voyage est également de leur faire
Il sera possible, pour ceux qui ne souhaitent pas découvrir une culture, un mode de vie différent
participer aux activités sportives, de faire un don pour grâce notamment aux repas qu'ils prennent dans
l'ONG. d ffamilles
des ill d'
d'accueil».
il S Sans portable
t bl nii IInternet
t t
Anaïs, qui est retournée à M'Bour en août 2010, me dit une semaine durant, nul doute que l'immersion
que cette association s'occupe de dizaines bébés et devrait faire son petit effet.
d’enfants qui ont parfois subi des violences.
Jennifer Pasero
Guy Gillet (Président de l'association)
Un nouveau-né d'environ quelques jours a été
retrouvé, Mercredi, dans la soirée aux environs de
23 heures, prés de la berge de Saly, à côté de l'hôtel
Espadon. Aussitôt informé, le commandant de la
brigade
g spéciale
p de Saly,
y Mamadou Bâ, s'est rendu
sur les lieux pour faire le constat avant d'alerter les
sapeurs-pompiers qui viendront récupérer le bébé de
sexe féminin et de l'acheminer à la pouponnière de
Mbour . la gendarmerie a ouvert une enquête pour
dénicher la mère de l'enfant.
SOURCE L'OBSERVATEUR

3
Le thieboudieune Cinq minutes après avoir mis la sauce tomate,
Ou Riz au poisson retirer le poisson et réserver.
Mettre tous les légumes dans la marmite et faire
NGREDIENTS bouillir pendant 45 minutes environ.
Pour 5 personne(s) 4
Retirer les légumes ensuite. Après avoir lavé le
0.5 kg de riz blanc (brisé, il est meilleur que long) riz, le déposer sur la marmite à l'aide d'une
1 kg de poisson (Daurade ou Capitaine de grande passoire, donc, pour le passer à la vapeur
taille de préférence) pendant 30 mn environ
environ.
Tomate concentrée, Aubergine, oignons, 5
pommes de terre, igname (un produit africain) Ensuite, mettre le riz à la vapeur dans la marmite
des courgettes, persil, ail, piment, sel, poivre. avec la sauce à la tomate et remuer de temps en
Des produits typiquement africains comme Le : temps (ne pas oublier de doser la quantité de riz
Guedje, le Yett et le Daadhar pour agrémenter la avec la sauce tomate prévue, c'est important).
sauce, huile d'arachide. 6
Quand le riz est cuit, retirer et servir le poisson
PREPARATION avec les légumes.
1 Je vous garantis que vous pourrez en manger
Mettre le poisson déja assaisonné avec le persil, une quantité incroyable !
poivre et sel à revenir dans l'huile chaude. Temps
approximatif : 15 à 20 minutes. Bon appétit
2
Ajouter ensuite la tomate concentrée auparavant
diluée avec de l'eau dans la marmite avec le
poisson à revenir.

MAXIME
A toi, mon cher enfant,
Je peux tout t’apprendre sur le sida mais je ne peux pas te protéger du HIV
Je peux te dire des choses, mais je ne peux pas en être responsable
Je peux te conseiller, mais je ne peux pas décider pour toi
Je peux te parler de l’alcool et de la drogue, mais je ne peux pas dire non à ta place
Je p
peux t’apprendre
pp la bonté, mais je
j ne peux
p pas
p te donner la générosité
g
Je peux t’enseigner le respect, mais je ne peux pas te rendre honorable
Je peux te transmettre des valeurs, mais je ne peux pas te donner la moralité
Je peux te donner de l’amour, mais je ne peux pas te donner la beauté intèrieure
Je t’ai donné la vie, mais je ne peux pas la vivre à ta place
Abner Xoagub
ISSA LONGUES JAMBES AU PAYS La première calebasse l’a conduit de l’enfance à la
jeunesse, la deuxième de la jeunesse à l’âge mur, la
DES ANCIENS trisième de l’age mûr au seuil de la vieillesse. Il se
Conte sénégalais souvient du défilé terrifiant des jours et des nuits.
Issa est mélancolique. Ainsi il retrouve son village, il
Au matin, il s’approche de la berge avec prudence. A rapporte la cruche demandée, mais en un temps qui
p
peine apparaît-il
pp au-dessus de l’eau,, q
qu’une muraille lui a paru un mois à peine, il a passé directement de
de caïmans, tous la gueule ouverte, semble le défier. l’enfance à la vieillesse, sans avoir argent, sans
Il recule et s’assied, désespéré. Il se souvient des logis.
paroles de Leber: Instinctivement il reprend le sentier d’autrefois et
-Je ne puis rien pour toi si tu veux revenir. Jamais nul arrive dans le village. Il cherche en vain un visage
homme n’a pu traverser le fleuve dans les deux sens! connu. Il demande des nouvelles des siens, de ses
-Il lui reste une dernière chance: la troisième amis. On interroge les vieillards qui eux-mêmes ne se
calebasse. Il hésite, se demandant si le moment est souviennent plus. On prête une case pour la nuit au
venu de la briser. Enfin, d’un geste résolu, il saisit la vieil Issa. Plus vieux encore qu’il ne l’imaginait
calebasse et la frappe de toutes ses forces contre la puisque personne ne le connaît.
connaît Accroupi sur sa natte,
natte
berge. A sa grande stupéfaction, le récipient reste le malheureux songe à son aventure. Il prend entre
intact. Issa prend son élan, rassemble toutes ses ses mains la cruche désormais inutiles, cette cruche
forces et frappe le sol avec une force redoublée. Non que sa vrai mère lui a remise au Pays des Anciens.
seulement la calebasse reste intacte, mais la berge se Soudain la cruche glisse de ses mains tremblantes.,
fend. Dans la brèche ouverte , le malheureux Issa roule sur le sol et se brise contre le seuil de la porte.
glisse pendant que l’eau s’engouffre. L’enfant se croit Aussitôt Issa-Longues-Jambes sent ses forces lui
perdu. Les caïmans se précipitent, et comme ils vont revenir et la case s’emplit de pièces d’or. Il
se saisir du malheureux, qui a roulé avec lui, s’empresse de remplir quelques sacs et d’enterrer son
s’agrandit, devient une pirogue dans laquelle Issa- té
trésor.
Longues-Jambes saute prestement. Insensible aux Le lendemain, Issa-Longues-Jambes apparaît avec de
assauts des caïmans, la pirogue s’élance dans le très beaux vêtements. On crie au miracle!
fleuve et fendant le courant de toute sa puissance Généreusement il distribue quelques pièces d’or.
arrive sur la rive opposée. Dés qu’elle touche le sol, la Bientôt sa maison s’élève aux abords du village.
pirogue, redevenu calebasse, éclate en mille Issa-Longus, enfant malheureux qui n’avait connu ni la
morceaux et Issa-Longues-Jambes se retrouve dans jeunesse ni l’âge d’homme, eut en compensation une
l’Espace, lancé dans une nouvelle et folle course, vieillesse longue et heureuse, Grâce à la cruche toute
voyant défiler encore une fois les jours et les nuits.
nuits semblable à celle qu
qu’ilil avait brisée dans son enfance.
Il se réveille sous un arbre familier. Avant d’avoir Mais attention, n’essayez pas pour autant de casser
ouvert les yeux il reconnaît le chant des oiseaux et votre cruche en allant puiser l’eau! Cette histoire se
des coqs, le bruit du vent dans le champ de mil, le passait dans des temps très anciens, les temps des
choc lointain d’un pilon et même le chant des pileuses contes et des légendes, les temps qui ne reviendront
dont il reconnaît les paroles. Mais lorsqu’il veut se plus.
lever il s’aperçoit que ses jambes n’ont plus leur force FIN
habituelle, ni leur élasticité. Il s’observe et se rend
compte qu’il est devenu presque un vieillard. Il Dans le prochain numéro vous découvrirez les
comprend mieux maintenant son aventure. A chacun aventures de Lièvre et le Dieu-de-la-brousse
de ses voyages dans l’espace il a franchit une étape
de sa vie.

Comme vous pouvez le voir dans les articles de notre Journal toutes sortes d’actions sont
envisageables pour aider la Pouponnière tout particulièrement dans ces moments très
difficiles.
Si vous avez envie de nous venir en aide en montant une action, auprès de vos amis, d’un
é bli
établissement scolaire,
l i d de club
l b service,….
i jje peux vous aider
id à lla monter et même
ê sii vous lle
souhaitez venir vous aider.
Chaque action est généralement un moment plein d’ émotion et de dialogue.
N’hésitez pas a me contacter soit sur cette adresse mail soit par téléphone 06.83.83.23.40
Véronique Mestre
L’ensemble de l’équipe
q p de la
Pouponnière et tous nos
enfants vous souhaitent un
très joyeux Noël et de très
bonnes fêtes de fin d’année
Pouponnière Vivre Ensemble Madésahel

PARRAINAGE DE CLASSE

Projet: Organiser des parrainages entre l’ensemble des élèves d’une classe (lycée
, collège, primaire ou maternelle) et un enfant de la Pouponnière Vivre Ensemble
pendant une année scolaire.
Le parrainage pourra se faire soit avec un nourrisson de la Petite Section soit avec un
enfant plus grand de l’Unité Familiale
Le financement du parrainage permettra à l’ONG de régler une partie des frais liés à la
prise en charge des enfants ( lait, médecin, pharmacie, charge diverses….)
Déroulement de l’action:
En début d’année scolaire
- Rencontres avec les chefs d’établissements et les enseignants afin de présenter le
projet.
- Présentation de l’ ONG aux enseignants et aux élèves (intervention orale,
projection de photos, dialogue environ 1 heure.
- Présentation de l’enfant parrainé.
En cours d’année
d année scolaire
Nouvelles régulières de l’enfant par mail.
Financement du parrainage:
Le parrainage se déroulera sur 10 mois, du mois de septembre au mois de juin.
Chaque élève de la classe s’engagera à régler 1€ par mois pour le parrainage(possibilité
de monter des actions de classe pour financer le parrainage).
Le règlement du parrainage se fera en entente entre l’établissement et l’ONG Vivre
Ensemble en 1 ou plusieurs versements.
Fin ou suite du parrainage:
Les enfants n’étant, en principe, accueillis à la Pouponnière que pendant 1 an, les
parrainages se terminent à la fin de l’année scolaire.
Si les familles souhaitent continuer l’action à titre individuel, une parrainage de projet
peut leur être proposé
Contact:
Véronique Mestre 06.83.83.23.40
vivreensemble13@yahoo.fr
FICHE DE PARRAINAGE

Chaîne de vie
M . Mme Mllle ………………………………………………………………………
Adresse …………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………Code Postal………………………………
Ville……………………………….Pays……………………..Téléphone………………………
E-mail………………………………………………….@………………………………………
Les informations recueillies sont nécessaires pour la gestion de vos dons et/ou parrainages. Elles sot destinées exclusivement aux responsables de
l’ONG.

OUI, j’accepte d’assumer un parrainage de 20 € par mois


OUI, j’accepte d’assumer un parrainage d’un autre montant:……..€:mois
Je suis déjà
j pparrain p
pour un montant de :……..€/:mois et jje souhaite p
passer à ……. €/mois

Je remplis l’autorisation de prélèvement automatique ci-dessous


Je ne parraine pas pour le moment maisje verse un don de …………….€
chèque libéllé à l’ordre de : « ONG Vivre Ensemble » - LA POUPONNIERE
Dons et parrainages:
Déduction fiscale de 66% dans la limite de 20% de mon revenu imposable. Je recevrai un reçu fiscal.
Conformement à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accés et de rectification pour toute information vous concernant,
figurant sur notre fichier.
Il suffit pour cela de nous écrire à Vivre Ensemble Madesahel- La Pouponnière Les Petits Galets – Route de Parigné 72560 Changé, les
informations sont destinées à notre association dans le but de faciliter nos démarches et ne sont en aucun cas communiquées à des tiers

A remplir pour les parrainages uniquement

autorisation de prélèvement
IMPORTANT: Joindre un relevé d’identité bancaire ou postal
J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier,
si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par le créanciers ci-contre. En
N° national cas de litige sur un prélèvement, je pourrais en faire suspendre l’exécution par simple
demande à l’établissement teneur de mon compte.
compte Je règlerais de différend directement
d’émetteur: avec le créancier.
547 756
Désignation du créancier Désignation du Donateur

Vivre Ensemble Pouponnière Nom,Prénom……………………………………………………


…………………………………………………………………….
Route de Parigné
Adresse…………………………………………………………
Les Petits Galets
……………………………………………………………………
72560 Changé …………………………………………………………………….

Agrément n°003139/MFFDS/DDC Du 27.06.2005


Tuteur judiciaire;; protocole d’accord du 4 juillet 2005
Entre la Direction de l’Éducation Surveillée et de la Protection
Sociale du Sénégal et l’ONG Vivre Ensemble Madésahel Désignation du compte à débite

Désignation de l’établissement teneur du compte à débiter Etablesst Guichet


Banque: Agence:
Adresse: N° de compte Clé RIB
Code Postal: Ville :

Merci de retourner : Date Signature


- le bulletin ci-joint dûment complété
- un relevé d’identité bancaire ou postal
ONG Vivre Ensemble Madésahel – les Petits Galets – Route de Parigné – 72560 Changé
La présente demande est valable jusqu’à annulation de votre part et à notifier en temps voulu.

Das könnte Ihnen auch gefallen