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CIP 708 753 298

Examen Technique Sociétaire


Sujet : les causes de dissolution des sociétés commerciales

Introduction :
Avant l'introduction du traité OHADA, la loi héritée de la colonie était généralement balkanisée,
c'est-à-dire qu'elle différait d'un territoire à l'autre. Cette situation crée une insécurité judiciaire à
petite échelle qui est généralement condamnée par les investisseurs étrangers. Il est donc nécessaire
d'introduire une loi unifiée ou standardisée. La Loi uniforme sur le droit des sociétés commerciales et
des groupements d'intérêt économique est issue du Traité OHADA signé par les États membres
africains de la région franc à Port Louis, Maurice le 17 octobre 1993. Il a été adopté et publié par le
magazine officiel OHADA en 1997 et est entré en vigueur le 1er janvier 1998.

Aux termes de l’article 4 AUSC et CIE : « la société commerciale est créée par deux ou plusieurs
personnes qui conviennent, par un contrat, d’affecter à une activité des biens en numéraire ou en
nature, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter e l’économie qui pourra en résulter. Les
associés s’engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues par le présent acte uniforme.
La société commerciale doit être créée dans l’intérêt commun des associés ». Cette disposition met
l'accent sur les éléments constitutifs d'un contrat de partenariat, à savoir l'apport en capital, le
partage des profits et pertes et le sentiment social. Grâce à cette définition, nous pouvons également
voir qu'en principe, pour créer une société, il faut au moins deux personnes. L'article 5 de l'AUSCCIE
prévoit une exception à cette règle, qui stipule qu'une personne peut créer une entreprise. Par
conséquent, nous notons que les sociétés commerciales sont à la fois des contrats et des institutions.
Il convient tout de même de préciser que, comme tout contrat, l'entreprise doit respecter les
conditions effectives énoncées à l'article 47 de la Convention contre la corruption, à savoir le
consentement, la capacité, le but et la raison.

Ainsi sont commerciales par leur forme, les S. N. C, les S. C. S, les S. A. R. L et les S. A (Article 6 AUSCG
et GE).

Il arrive que ces sociétés viennent à disparaitre. La dissolution c’est le mode normal de disparition
d’une société, cela étant, une société au cours de sa vie peut faire l’objet d’un certain nombre de
restructurations, il en est un certain nombre qui se traduisent par la disparition de la société. La
dissolution résulte d’un fait juridique ou d’un acte juridique, par conséquent elle apparait de manière
instantanée. Cela étant, si la dissolution résulte d’un fait instantané, elle n’emporte pas
immédiatement disparition de la société, elle disparait qu’après a la dissolution.

La question juridique qui se pose alors est de savoir comment se passe la dissolution des sociétés
commerciale

Le sujet pose un intérêt théorique car le débat sur la nature juridique de la société commerciale a
pendant longtemps préoccupé les esprits. La discussion doctrinale qui s'en est suivi a donné lieu à
deux thèses bien connues des juristes : celle du contrat et celle de l'institution

Nous étudierons alors dans une première partie les causes de la dissolution des sociétés et dans une
seconde partie nous verrons ses effets.

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I) LES CAUSES DE LA DISSOLUTION DES SOCIETES COMMERCIALES

Elles sont nombreuses. On distingue les causes de dissolution de plein droit et les causes de
dissolution provoquées.

A) Les causes de dissolution de plein droit :

Nous avons d’abord la réalisation et l’extinction de l’objet social. Il s'agit d'une partie essentielle du
contrat. Ce sont de rares cas. Il ne fonctionnera pas rétroactivement. Il a le même effet dissolvant.
Ensuite, nous avons le motif de la dissolution légale, de sorte que la société peut résilier tout motif
spécifié dans la loi. Lorsque la réglementation stipule qu'une entreprise peut être dissoute en raison
d'une grave perte d'objectifs ou de dons de l'entreprise, même en cas de pertes partielles (32 n ° 72).
Ensuite, nous avons un mandat de 99 ans, auquel cas la société peut être dissoute.

B) Les causes de dissolution provoquée

Il en existe plusieurs. D’abord la volonté d'un ou plusieurs partenaires : C'est l'accord mutuel de
toutes les parties qui décide de se dissoudre. Une seule personne peut le faire.

Ensuite la Dissolution anticipée : dans ce cas, le partenaire résilie le contrat de partenariat. Cette
dissolution précoce peut être directe ou indirecte. Directement à partir de la décision de la
conférence des partenaires. Si elle résulte d'une décision collective (par exemple, une entreprise est
absorbée ou fusionnée), elle est indirecte. Nous devons également abandonner en raison de la
dissolution. Dans ce cas, il est associé et ne souhaite plus être membre de l'entreprise, mais
abandonne unilatéralement.

Une dernière raison de dissolution est de rassembler toutes les actions.

L'article 60 de l'UA précise les raisons de la dissolution, mais dans certains cas, la dissolution n'est
nécessaire que si la société est une SNC ou devient une société en commandite avec une seule
personne. La cause de la dissolution peut être la demande du partenaire.

II) LES EFFETS DE LA DISSOLUTION

A) La publication et la survie de la personnalité morale pour les besoins de la liquidation

En ce qui concerne le tiers, la dissolution ne résulte que de son R.C.C.M.en vertu de l'article 205, la
personnalité juridique de la société est toujours utilisée à des fins de liquidation jusqu'à la fermeture
de la société.

En matière de liquidation, c'est le rôle principal de la dissolution, et il est nécessaire de déconnecter


les sociétés unipersonnelles des sociétés pluripersonnelles. Dans le premier cas, il n’y a pas de
liquidation, mais les actifs de la société sont généralement transférés à l’associé unique (article 201).
Les créanciers peuvent déposer une requête contre la dissolution de la société dans les 30 jours
suivant la création de la société. Face aux objections, le tribunal a deux positions : soit le rejeter, soit
ordonner le remboursement de la dette, soit fournir des garanties (si la société fournit ces garanties
et est jugée suffisante). Les droits de succession ne sont transférés qu'à la fin de la période
d'opposition ou lorsque l'objection est rejetée ou que la dette a été payée ou qu'une garantie est
fournie.

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B) La liquidation elle-même, le rôle principal

Dans le second cas, il faut dire que selon l'article 203, nous avons trois types de règlement: le
règlement, notamment lorsque la position du liquidateur est déterminée par le partenaire (articles
206 à 222). En conséquence, le pouvoir du liquidateur est restreint (clause de transaction
réglementée 213 et clause de transaction interdite 214); de même, la liquidation doit être achevée
dans les trois ans suivant la dissolution de la société. La liquidation est également judiciaire (articles
223 à 241). La liquidation définitive n'était pas prévue par l'AUSCG, mais par l'AUPCP. Dans tous les
cas, le liquidateur peut être tenu responsable

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