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REMERCIMENTS
Vous m’avez fait l’honneur de diriger ce travail avec beaucoup de disponibilité, de patience
et de rigueur.
A monsieur le président
Je suis extrêmement honoré de vous compter parmi le jury que vous rehaussez par votre
expérience et votre compétence.
DEDICACES
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SOMMAIRE
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Le contexte global de l’étude est la réalisation des plusieurs projets nationaux, dérivant d’une
décision ambitieuse ayant pour objectif l’amélioration de l’infrastructure routière et le réseau
de transport Tunisien par la construction d’un réseau des ouvrages d’art moderne et fiable, et
ceci, selon un échelonnement logique émanant d’un ordre de priorité fixé préalablement et
prenant compte des possibilités financières de la nation.
En effet, l’intérêt réservé à ce projet est majestueux vu qu’il présente un moyen crédible et
contemporain pour le développement de la région de MIDES surtout au niveau du secteur
touristique saharien. En fait l’infrastructure touristique dans la commune a été développée
durant les dernières années. Non seulement un profit pour le secteur touristique, mais cet
ouvrage sert ainsi à franchir la zone de l’oued à fin de permettre la circulation sur le pont en
cas surélévation de niveau d’eau dans l’oued.
En outre, c’est dans le cadre de ce projet, qu’ils m’ont proposé d’étudier une nouvelle variante
d’ouvrage de franchissement de l’Oued MIDES situé dans le gouvernorat de Tozeur, sur la
RN16 au PK 265,6.
1
CHAPITRE I:
I. Présentation du projet :
Le projet de construction d’un ouvrage de franchissement sur Oued Mides fait partie du
programme national (PMIR) Programme de Modernisation des Infrastructures Routières qui
touchent l’investissement dans le secteur des infrastructures routières en Tunisie (2015-2020).
et qui s’inscrit dans le cadre des nouvelles perspectives de la république qui visent, non
seulement, d’améliorer l’infrastructure routière de la région mais ainsi de favoriser le
développement du secteur touristique saharien dans le sud tunisien.
2
Figure I.1 : Localisation du projet
3
II. Diagnostic de l’emplacement de l’ouvrage :
Emplacement de futur ouvrage : Lit majeur de l’oued
4
Relief du lit mineur de l’oued :
5
Repère de sortie coté amont du projet :
6
CHAAPITRE II :
I. INTRODUCTION :
Le présent projet porte sur l’étude hydrologique et hydraulique relative à l’étude de
construction d’un ouvrage d’art situé au PK265, 6 de la route nationale RN16 sur oued Mides
dans gouvernorat de Tozeur.
La délimitation des bassins versants a été fait en combinant l’examen des cartes au 1/200 000,
et les photos aériennes de Google.
L’oued Mides, comme dans toutes les zones arides posent des problèmes spécifiques :
- Soudaineté des crues (forte intensité des précipitations, médiocrité du couvert végétal,
nature de sol).
- Régime torrentiel prépondérant jusqu’au piémont des Djebels.
- Transports solides importants (érosion intense du sol).
- Instabilité des lits provoquée par les ruptures de pente.
2. Climatologie :
Du point de vue météorologie, le bassin comme l’ensemble du sud-Tunisien sont sous
l’influence de deux centres d’actions différents qui sont, à l’origine, des variations très
importantes des paramètres climatologiques observés d’une année à l’autre : au sud le Sahara
et à l’EST la méditerranée (Golf de Gabes).
7
La présence du courant du Sud-ouest et du sud amène sur le bassin un air chaud et sec qui
peur s’accompagner de vent de sable.
3. Température :
La température moyenne annuelle sur le bassin versant de l’oued Mides est estimée à environ
17 ,5 °C. Les températures moyennes mensuelles se présentent à peu prés comme suit :
Mois Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil.
Aout
Température (°C) 24,0 18,7 12,8 9,0 8,1 9,5 12,5 16,0 20,2 25,0 27,8
27,6
Tableau II.1 : Température mensuelle
La température maximale absolue est supérieure à 40 °C, alors que le minimum absolu
est de l’ordre de quelques degrés.
4. Pluviométrie :
Les régimes de courants d’Est favorisent les situations humides et pluvieuses. Les pluies
deviennent très importantes lorsque le courant saharien chaud dirigé vers l’axe Sud-ouest
Nord-est arrive sur le Golf de Gabes, se charge d’humidité, déverse en revenant sur terre au
contact d’air froid nordique d’énormes quantités d’eau. Cette situation présente souvent un
caractère de persistance et l’on assiste à des séries d’épisodes pluvieux.
Les vents du nord-ouest sont dépourvus d’humidité suffisante pour engendrer des pluies
abondantes et régulières. Il faut noter aussi que des situations dépressionnaires localisées
peuvent intéresser plusieurs zones du bassin et donner lieu à des pluies à caractères orageux,
surtout en été. Cette situation intéresse d’ailleurs tous les bassins de la région.
Pour l’étude du régime pluviométrique du bassin d’oued Mides nous avons utilisé les résultats
de deux stations suivants :
Latitude 38G 21 00
8
Fréquence 0,5 0,01 0,02 0,05 0,1 0,9 0,95 0,98 0,99
Rapport à normale 0,91 0,44 0,47 0,55 0,6 1,5 1,75 2,09 2,37
P(mm) d'oued Mides 170 154,7 74,8 79,9 93,5 102 255 298 355 403
5. Le ruissellement :
Le bassin de l’oued Mides se trouve dans une zone où l’hydrologie aride est caractérisée
principalement par des crues violentes et des débits spécifiques élevés.
Grace aux études effectuées par les hydrologues de la direction générale des ressources en
eaux et notamment les études de synthèse des mesures effectuées depuis une quinzaine
d’années, il a été possible de définir les caractéristiques hydrologiques du bassin d’oued
Mides. L’apport de « l’étude hydrologique d’oued Sidi Aiche » a été particulièrement
important, d’autant plus que cet oued présente des caractéristiques analogues avec tous les
bassins de la région. Par ailleurs, des travaux de recherches ont permis d’établir, pour la
région qui nous intéresse, de paramètres régionaux et des formules afférentes aux différentes
composantes du ruissellement, soit :
6. Etude hydrologique :
6.1. Description du bassin versant de l’oued Mides :
La ligne de crête de l’ensemble du bassin d’oued El Frid passe dans sa partie Nord-Ouest, par
le djebel El Onk culminant à 1188 m et la cote 876 au niveau de Bir El Goulita. Dans sa
partie Nord-est, elle part les Djebels : Zrega culminant à 948 m. Dans la partie Sud-est et Sud,
la ligne de crête tout au long les Djebels : Rdayef, Kranfous (787 m) , En Negueb(907 m),
Bliji (845m) et Tellist El Maleh(524m). Dans sa partie Sud-Ouest, la limite du bassin traverse
les Djebels Rhifouf(854m) et El Mandra (875m), alors que sa partie Est, elle traverse
principalement les cotes 705m au niveau de Chebket Essefra et 797 m à Argoub Nasia.
9
Tableau II.2 : Caractéristiques physiques du bassin versant
Coefficient de compacité
Superficie du BV Périmètre Pente
0.28 P
Nom du Kc =
BV (km²) (km) moyenne √S
Oued
Mides 611,61 123,9 1,05% 1,4
Dans le bassin versant de l’oued Mides , on trouve plusieurs stations hydrométriques qui
contrôlent les écoulements de l’oued El Frid et ses principaux affluents.
Station de Moularès
Station de Redeyef
Pour la détermination des débits maximaux de crues nous avons en recours aux formules
rationnelles et empiriques. En effet il existe plusieurs formules de détermination des débits
des eaux pluviales qui se différencient par le nombre et la nature des facteurs qu’elles
prennent en compte. Ces formules pour la plupart n’ont reçu que des applications très
limitées.
10
Les formules empiriques suivantes sont donc envisagées :
Méthode de Kallel :
Q = 12,35× √ S ×T 0.41
Avec :
qmp = λp (Am/(S+1)n)
où :
Am = 76,7
n =0,44
Les paramètres régionaux de débits maximums probables sont données dans le tableau
suivant :
5 0,20
10 0,33
20 0,48
11
50 0,74
100 1
Cette formule a été adoptée pour l’étude hydrologique du barrage El Khanga, implanté sur
oued Mides à 300 m à l’aval de l’ouvrage à projeter.
Cette formule utilise les paramètres régionaux qui consistent à définir à l’échelle régionale les
relations suivantes :
avec :
T (ans) 5 10 20 50 100
R (T) 1 2,2 3,7 6,7 9,2
Avec :
Pmoy
K = 6.96. avec Pmoy : pluviométrie annuelle (170 mm)
200
Les résultats de calcul hydrologique du bassin versant d’oued Mides sont données dans le
tableau suivant :
12
Formules Q100
(m3/s)
Formule de Ghorbel 1375.29
Formule de Kallel 2017.92
Formule de Frigui 2785.54
L’analyse de ce tableau montre que les débits calculés par les formules de Kallel et
Frigui sont surestimés par rapport au débit calculé par la formule de Ghorbel.
Après une consultation menée avec les compétences administratives notamment avec
le CRDA (Commissariat Régional de Développement Agricole de Tozeur), on a
retenu comme débit de projet dont la valeur est égale à : Q 100 =1375.29 m3 /s.
Pour un ouvrage hydraulique sur une route, un calcul approché suffit d’obtenir les
caractéristiques hydrauliques et géométriques du cours d’eau (condition amont et aval,
situation vis-à-vis de l’écoulement au niveau de l’ouvrage.
Cette étude a été effectuée dans le but de choisir la géométrie globale de l’ouvrage à projeter
et également de concevoir son calage fonctionnel dans le plan vertical selon la cote de projet
au niveau de la section morphologique en question.
2. Calcul de PHE :
Le but de ce calcul est de déterminer le niveau des plus hautes eaux afin de fixer le calage.
On aura recourt alors à la formule de Manning Strickler.
2
Q=K × S × R H 3 × I 0,5
13
Avec :
S : section mouillée (m ²)
R H : rayon hydraulique
Cette partie concerne l’étude hydraulique d’un projet de construction d’un ouvrage de
franchissement du Oued Mides sur la RN16 au point kilométrique 265,6 m dont la section
morphologique est illustrée sur la figure ci-dessous, dans le gouvernorat de Tozeur dont le but
est de pousser le développement économique et touristique de la totalité de la région à travers
l’installation d’une infrastructure routière permettant de garantir le bon fonctionnement et la
fluidité de trafic de ce tronçon du réseau routier en question quelles que soient les conditions.
14
Le lit mineur : L M =20 m
ωG = 1.72×114,6= 197,11m2
Le lit mineur :
ωM = 3,15×20= 63 m2
La rive droite :
ωD = 2,16×363 = 784,08 m2
15
D’où le débit maximal de calcul est:
Q max =Q G +Q M +Q D
1375,3 = QG + QM + QD
K G w G × h(Gy+0,5) ×n M
= =2
K M w M ×h(My+0,5 ) × nG
K D w D × h(Dy+ 0,5) ×n M
= =9,42
K M w M ×h(My+0,5) × nD
Remarque:
- Pour rive gauche hG =1,72 >1 ==> y=1 . 3 √ 0 . 033 =0. 236
- Pour lit mineur hM = 3,15 >1 ==> y=1 . 3 √ 0 . 033 =0. 236
- Pour rive droite h D = 2,16 >1 ==> y=1 . 3 √ 0 . 033 =0. 236
Q
Q M= =110.73 m3 /s
KG KD
1+ +
KM KM
KG
QG =QM × =221,46 m3 / s
KM
KD
Q D ¿Q M × =1043,07 m3 /s
KM
Q max =Q G +Q M + Q D
16
QG +Q M +QD =221,46+110,73 +104.07=1375.3 m3 /s
QG , M , D
q G , M , D=
LG , M , D
QG , M , D
V G, M , D=
wG , M ,D
Longueur Débit Section moyenne Vitesse moyenne Coefficient Prof moyenne Débit spécifique
Section morphologique
de l’oued Li (m) Qi (m 3 /s ¿ wi(m²) Vi (m/s) De rugosité n hi (m) qi (m 2 /s )
17
Tableau : Coefficient admissible de l’affouillement général selon la profondeur
q M =5.54 m 2 /s
Padm
h , M =1,573
Avec :
3
Q: dédit max, ( m /S )
3
QM : débit correspondant au lit mineur, ( m / S )
X : indice de puissance, dépendant des diamètres moyens des sédiments du lit de l’oued
1
Donc, on a : =0,70
1+ x
D’où:
0,70
1375.3
Ph , M = ( 110.73 ) =5.8
Phm=5.8 ¿ Padm
hm =1,573
18
Q 1
B0=B M Q adm 1+x = 129.96 m
M (P )
hm
Après une étude minutieuse dans laquelle nous avons pris en considération toutes les
exigences techniques et hydrauliques de la brèche sur laquelle l’ouvrage à projeter sera
implanté, on peut ne prévoir un pont qu’au-dessus du lit majeur. Cependant, nous avons
proposé une ouverture minimale de futur ouvrage dont la valeur est égale à 129.96 m.
Le critère principal permettant de définir le domaine d’emploi des différents ponts est la
portée déterminante, c’est-à-dire la plus grande portée entre appuis consécutifs.
Après avoir fixé l’ouverture minimale de l’ouvrage, et également tenue en considération des
données fonctionnelles et naturelles, signalant qu’il est évident que d’autres critères
interviennent dans le choix comme les possibilités de construction, les caractéristiques
Le choix définitif de l’implantation des appuis résulte d’une analyse multicritères visant à
comparer, pour chacune des solutions d’implantation d’appuis envisagées, et respect du
programme défini par le maitre d’ouvrage, le mode, les difficultés techniques, l’impact sur le
milieu physique et naturel, et le coût de réalisation des appuis aussi la structure du tablier
qu’ils se destinent à porter.
En pratique, l’implantation des appuis d’un ouvrage est un processus itératif, qui commence,
après analyse des contraintes de projet, par la détermination de la brèche à franchir qui donne
la position des appuis d’extrémité.
19
Elle se poursuit par la recherche des zones possibles d’implantation des appuis intermédiaires,
qui définit naturellement les portées de l’ouvrage et permet d’envisager les différents types de
structures possibles pour le tablier.
8. Affouillement :
Le processus d'affouillement est le résultat de l'érosion du lit d'oued Mides.
Pendant la période d'élévation d'eau durant une inondation, la vélocité d'eau augmente
résultant à un accroissement dans les contraintes de cisaillement sur les matériaux au fond du
lit. Lorsque les contraintes de cisaillement deviennent suffisamment élevées, les matériaux
sont soulevés du fond du lit et transportés plus loin avec le flux.
L'affouillement total, qui se produit dans l'oued Mides, peut être décomposé en deux
types: Affouillement général et affouillement local.
Remarque :
20
La largeur au miroir horizontal du lit mineur a été fixé tout d’abord L M=20m. Cependant,
après avoir calculer l’ouverture minimale du pont B0 (B0=129,96 m), on a constaté que le
débit qui se passe à travers la largeur LM=20m est très grand par rapport cette ouverture.
a – Affouillement général :
hM
P=P h M ×
hmoy , P
Avec :
❑ P=2,39
⇒
Donc :
h336 P=8.44 m
h336.34 P=7.62 m
h336.51 P=7.21m
h336.63 P=6.93 m
h336.7 P=6.76 m
h336.93 P=6.21 m
h337.19 P=5.59 m
h338.44 P=2.6 m
h339.36 P=0.41 m
21
b – Affouillement local :
Q 1375.3
V= = =0.488 m/s
w p P 1177.37 × 2.39
Avec :
h=8.44 m
❑ V 0 =0,614 m/s
⇒
D’où :
V V −V 1 0.75
[ ]
V0
<1❑ H B= H 0 ×(
⇒ (
V 0−V 1
) MK )
d y
V1=V 0.( ) = 0.036 m/s
h
La profondeur limite d’affouillement local pour une pile est donnée par la formule :
6,2 βh
H 0=
V 0 β =1.28 m
( )
w
Avec :
0,867
b
β=0,18 ()h
=0,028
22
K : Coefficient tenant compte de l’angle formé par le vecteur de la vitesse du
courant et l’axe des piles. Dans notre cas K=1.5 et ( f=0.5)
Donc :
❑ H B=1,68 m
⇒
CHAPITRE III :
HYPOTHESES DE CALCUL
I. INTODUCTION :
23
Cette partie rassemble les différentes caractéristiques des matériaux de construction et les
hypothèses de calcul ainsi que les règlements des charges prises en compte pour le
dimensionnement de l’ossature du projet et lors de l’exécution.
0,85 f c 28
f bu= =14.16 MPa
1,5
ρ=25 KN /m 3
24
La résistance caractéristique à la compression à 28 jours : f c28 =25 MPa
0,85 f c 28
f bu= =14.167 MPa
1,5
ρ=25 KN /m3
Pieux : 5 cm
Semelle et poutre : 4 cm
Colonne : 5 cm
2
σ s =Min( f e ;110 μ.f t28 )
L’état limite d’ouverture des fissurations est préjudiciable : 3
2
σ s = Min( f e ;110 μ.f t28 ) = 215.6 MPa
Aciers HA 3
25
2
σ s = Min( f e ;110 μ.f t28 ) = 160 MPa
Aciers RL 3
Fissuration :
Préjudiciable
σ M =0,6 f cj
26
- Diamètre de gaine suggéré : ∅=71 mm
- 5
Module d’élasticité longitudinale pour les torons : E P=1,9 10 MPa
36
Al =0,23+ (t /m²)
L+12
Afin de tenir compte des efforts dynamiques, cette surcharge est pondérée par 2
coefficients a 1 eta 2, telle que :
2. Charges Bc :
Dans le sens transversal, le nombre de files est inferieur ou égal au nombre de voies, une
distance minimale de 0,25 m est exigée entre l’axe de la file des roues la plus excentrée et le
bord de la largeur chargeable.
Longitudinalement, le nombre de camions est limité à deux par files, orienté dans le même
sens.
Suivant la classe de pont et le nombre de files de camions considérés, les valeurs des
charges du système Bc à prendre sont à multiplier par un coefficient b c
27
3. Charges Mc120 :
On suppose que des convois militaires peuvent être supporté par le pont donc on considère
que les charges militaires sont de type M c 120.
4. Coefficients de pondération :
γ
ELS ELU
Permanente 1,00 1,35
B;A 1,20 1,60
M c 120 1,00 1,35
q tr 1,00 1,60
Tableau : Coefficients de pondération
5.
28
CHAPITRE IV :
I. Introduction :
Lc =LT −2 d−δ
Lc =28−2× 0,55−0.1=26,8 m
2. Hauteur de la poutre :
1 hp 1
≤ ≤ 1.48 ≤h p ≤ 1.67
18 Lc 16
On prend h p =1,60 m
29
3. Epaisseur de l’âme de la poutre
- mi-travée :
- Sur appuis :
Soit b a=0,4 m
b t ∈ [ 1,8..2 , 8 ] ; Soit bt =2 m
6. Nombre de poutres :
Lu
N p=E ( )
b0
+1
N p=¿ 4 poutres
8. Entretoise :
Hauteur de l’entretoise h e: h e=1,3 m
b 0 2.8
h d= = =0,175
16 16
On prend h d=0,2 m
30
10. Dimensionnement du talon :
¿ × Lc ² 10.5× 26.8²
bta = = = 0.6 m avec : Kt= 1100 à 1300 et bta doit être divisé par le
hp ² × Kt 1.6²× 1200
nombre de poutres.
I
ρ= =0.51
B ×V ×V '
où I: Moment d'Inertie de la section par rapport à l'axe x passant par son c.d.g.
B: Aire de la section
Ltr =1,25 m
31
1.2. Largeur utile :
Lr =8 m
Lch =Lr−0,5 n . = 7 m
Lch
N v =E ( )
3
=2 voies
Lch
V= =3.5 m
Nv
Les ponts sont ranges en 3 classes suivant leur largeur roulable Lr , et leur destination :
Lr =8 m> 7 m
32
Figure: Coupe schématique transversale du pont(Annexe3)
La détermination des caractéristiques géométriques est faite manuellement suivant une note
de calcul détaillée et elle est numériser sur un code EXCEL.
33
Figure : Coupe transversale de la section de la poutre à mi-travée.
1,18
B (m^2) 1,15 1,25
0,45
V(m) 0,4 0,5
1,15
V'(m) 1,2 1,1
0,311
I (m^4) 0,29 0,38
0,51
ϼ 0,53 0,55
34
section centrale sans hourdis
35
Figure : Coupe transversale de la section de la poutre sur appui.
36
section centrale sans hourdis
37
III. Calcul des paramètres fondamentaux :
1. Largeur équivalente béq :
Ehourdis
b eq=b0
√
3
E poutre
=2,50 m
B(m ²) 1,12
V (m) 0,48
V ’( m) −1,12
I (m4 ) 0,302
ρ 0,50
38
I p=0,302 m4
3. Rigidité à la flexion :
E poutre × I p
ρp= =4346,56 MN
b0
K p =∑ ❑i
Figure : Section en T, avec talon, décomposé en 3 éls. pour le calcul d'inertie de torsion
Γ1 Γ2 Γ3
0.0113 0.00323 0.0022
Avec :
❑ K p =∑ ❑i=0,0167
⇒
Ep 11000 √3 35
γ p=K p =0.0167 × =120,179 MN .m
2 b0 2∗2,5
39
h3d 0,23
γ E=ρ E=E d =11000 ∛ 25 × =79,85 MN . m
12 12
6. Paramètre de torsion α:
γ p+ γ E 120,179+79,85
α= =
2× √ ρ p ρ E 2 ×√¿ ¿ ¿
b 4 ρ p 5,25 4 4346,6
θ=
√ =
√
Lc ρE 26,8 79,85
=0,53
b
et pour α=1, e et y varient par un pas de .
4
Kα = 0,59k0 + 0,41k1
Interpolation sur θ :
40
4,2
y1= 4,2 y = ×b = 0,8b
5,25
2) Kα = 0,59k0 + 0,41k1
3) Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2
Il ne reste plus qu'à retrouver K =K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour θ1 = 0,50
et pour θ1 = 0,55.
θ1=0,50
3b/4 -0,9828 -0,5703 -0,1466 0,3111 0,8288 1,425 2,0981 2,8125 3,514
0,8b -1,07196 -0,6528 -0,22124 0,24846 0,7871 1,41936 2,15074 2,9528 3,77082
3b/4 0,4538 0,534 0,6326 0,7617 0,9276 1,1293 1,3544 1,5704 1,7409
0,8b 0,43806 0,51796 0,6164 0,74604 0,91426 1,12218 1,36104 1,6045 1,81996
- -
0,452851 0,172788 0,122192 0,452467 0,839235 1,297516
kα kθ1 8 4 4 8 6 2 1,826963 2,399997 2,9709674
41
Les valeurs de K0 et de K1 pour K3b/4 et Kb sont recopiées directement à partir des
tableaux de Massonnet (les 2 premières lignes pour chaque K); Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir K0,8b, à savoir:
La deuxième interpolation a été effectuée sur α en utilisant la 3ème ligne pour chaque
K pour obtenir la dernière ligne Kθ1.
θ2=0,55
3b/4 -0,8871 -0,5279 -0,1538 0,2657 0,7666 1,3746 2,0885 2,858 3,6081
0,8b -0,95546 -0,59974 -0,2277 0,1949 0,71024 1,35276 2,13172 3,00802 3,90642
3b/4 0,3922 0,4737 0,5777 0,7192 0,9069 1,1411 1,4071 1,6611 1,852
0,8b 0,37682 0,4574 0,56048 0,70154 0,89062 1,13066 1,41184 1,69928 1,94788
- -
0,409225 0,166312 0,402622 0,784195 1,836569 2,471436
kα kθ2 2 6 0,0954538 4 8 1,261699 2 6 3,1034186
42
Dans notre cas: θ =0,53 ; On effectue alors la troisième interpolation sur θ en utilisant
la dernière ligne de chaque tableau à savoir:
Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2
Ainsi, on obtient :
θ=0,53
Les représentations et les chargements des lignes d’influence de la fonction K(α, θ,y,e) pour
la poutre de rive 1(voir annexe 5)
43
Mc120 0,39 LMc= 1m et P =110 t long 1 Char de Mc120
α et θ conservent les mêmes valeurs que pour la poutre de rive, c.à.d. α = 0,17 et θ =0,53,
par conséquent, les interpolations sur α et sur θ restent les mêmes que pour la poutre de rive,
c.à.d.,
Kα = 0,59k0 + 0,41k1
Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2
Seule la position de la poutre change, elle devient : y=1,4m. Donc on a besoin d’une
interpolation sur y :
b b b
y=1,4× = 0,27b => y=0,27b est compris entre et .
5,25 4 2
2) Kα = 0,59k0 + 0,41k1
3) Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2
Il ne reste plus qu'à retrouver K =K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour θ1 = 0,50
et pour θ1 = 0,55.
θ1=0,50
44
b/4 -0,0021 0,3111 0,6223 0,9226 1,1877 1,3721 1,4336 1,425 1,3968
k0 b/2 -0,5198 -0,1466 0,2317 0,6223 1,0273 1,4336 1,8038 2,0981 2,3613
0,27b -0,043516 0,274484 0,591052 0,898576 1,174868 1,37702 1,463216 1,478848 1,47396
b/4 0,6834 0,7617 0,8547 0,9642 1,0767 1,1557 1,1603 1,1293 1,0937
k1 b/2 0,5516 0,6326 0,7308 0,8547 1,0028 1,1603 1,2911 1,3544 1,3376
0,27b 0,672856 0,751372 0,844788 0,95544 1,070788 1,156068 1,170764 1,147308 1,113212
kα kθ1 0,25019652 0,47000808 0,69508376 0,92189024 1,1321952 1,28642968 1,34331068 1,3429166 1,32605332
Les valeurs de K0 et de K1 pour Kb/4 et Kb/2 sont recopiées directement à partir des
tableaux de Massonnet (les 2 premières lignes pour chaque K); Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir K0,27b, à savoir:
La deuxième interpolation a été effectuée sur α en utilisant la 3ème ligne pour chaque
K pour obtenir la dernière ligne Kθ1.
45
θ2=0,55
b/4 -0,0883 0,2657 0,6183 0,9592 1,2556 1,4423 1,4571 1,3746 1,2654
k0 b/2 -0,5233 -0,1538 0,223 0,6185 1,036 1,4571 1,8274 2,0885 2,3046
0,27b -0,1231 0,23214 0,586676 0,931944 1,238032 1,443484 1,486724 1,431712 1,348536
b/4 0,6309 0,7192 0,8275 0,9595 1,0981 1,194 1,1902 1,1411 1,0889
k1 b/2 0,4916 0,5777 0,6859 0,8275 1,0016 1,1902 1,3443 1,4071 1,4308
0,27b 0,619756 0,70788 0,816172 0,94894 1,09038 1,193696 1,202528 1,16238 1,116252
kα kθ2 0,18147096 0,4271934 0,68076936 0,93891236 1,17749468 1,34107092 1,37020364 1,32128588 1,25329956
Dans notre cas: θ =0,53 ; On effectue alors la troisième interpolation sur θ en utilisant
la dernière ligne de chaque tableau à savoir:
Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2
Ainsi, on obtient :
θ=0,49
Les représentations et les chargements des lignes d’influence de la fonction K(α, θ,y,e) pour
la poutre intermédiaire 2 (voir annexe 6)
46
1.2. Détermination des CRT : (annexe6)
En conclusion, La poutre de rive prend plus de charge que la poutre centrale. Donc nous
choisissons les valeurs de CRT les plus défavorables correspondes à la poutre la plus
sollicitée : celle de rive. Cependant, On reteint une poutre modèle ayant des CRT de la poutre
de rive et la géométrie de la poutre centrale.
47
Tableau : Tableau des CRT retenus
La valeur de la charge permanente, gper est évaluée comme la somme des poids des éléments
suivants :
48
glong= 0,22 t/ml
glong= 0,22×1,05=0,23 t/ml (pondérée)
gPVC=0,0036t/ml
La charge permanente totale :
Gper=4,64 t/ml
Gper=5,184 t/ml (pondérée avec des coefficients des surcharges).
Remarque :
49
Les charges de la superstructure sont majorées par des coefficients de surcharges pour les
incertitudes de leur poids.
Ainsi, l’étanchéité est majorée par 1,2 ; la couche de roulement de 1,4 et pour tous éléments
en béton armé de 1,05.
Tels que :
x
M xper=γ g × g per × ×( Lc −x)
2
b) Efforts tranchants :
Tels que :
per Lc
T x =γ g × g per ×( −x)
2
50
Tableau : Effort tranchant du à la charge permanente de la poutre de rive
x
Mxtr=γQ1.ηtr.qtr. .(Lc-x)
2
51
M (ELU) t.m 0,000 16,261 20,649 27,877 37,169
b) Efforts tranchants
Tels que :
36
A L =0,23+ =1,16 t / m²
L+12
a) Moments fléchissants :
AL
γ Q 1∗η AL∗q AL∗x∗( Lc −x )
Mx =
2
52
D’où le résultat suivant :
b) Efforts tranchants :
L’effort tranchant dans la section X, sous l’effet de la charge AL a l’expression suivante :
T AL
AL
x =γ Q 1 .η Al . q x . w AL
53
4. Sollicitations dues à la charge Bc :
0. 4 0 .6
δ B=1+ +
1+0 .2 L 1+4 G/S
Avec :
δB=1.10
54
b) Efforts tranchants dans les sections critiques de la poutre modèle :
0.4 0.6
δ Mc =1+ + −L=1,09
1+0.2 L 4G
1+
S
Avec :
55
L: longueur de la travée = Lc=26,8m.
SBc =110 t.
δ Mc = 1,09
b) Efforts tranchants :
56
Txbc Q1. Mc . Mc .q.w
6. Sollicitations de calcul :
On établira un tableau de ces sollicitations à l'ELU et un tableau de l'ELS, dans les sections
courantes. La combinaison des actions pour les moments fléchissants et les effortstranchants
est:
M x =M per + ( M A + M tr ; M B + M tr ; M M + M tr )
L c c120
T x =T per + (T A +T tr ; T B +T tr ; T M T tr )
L c c 120
57
ELS 0 313,752952 398,383618 538,135779 717,259035
ELU 148,43 125,99 118,99 106,20 25,79
Tx(t)
ELS 110,08 92,83 87,70 78,30 18,94
CHAPITRE 1 :
ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
58
La précontrainte subit des pertes instantanées de 10% de σ po et 15% σpo des pertes
différées => les pertes totales sont estimées à 25%
Classe II σmj =
I ΔM
≥
Il faut vérifier que : sup(V ,|V '|) Δσ
Avec :
26.82
Mm = 1.18×2.5× = 264.851 t.m = 2.65 MN.m
8
MM = 7.17 MN.m
∆M = 4.52 MN.m
∆σ = 23.7 MPa
59
I
'
=0.27 m3 et ∆ M =0.19 m3
¿ (V ,|V |) ∆σ
La section est vérifiée
Précontrainte Excentricité
cas Nature de section minimale(Pmin) correspondante
M M −M
Pmin=PI=B× σ m + m
ep=epI=epII=V’+t'=a'-
PI=PII critique Pmin=PI=PII Mm/P
σ m× I
−M M
Pmin=PII= v '
PI<PII Sur-critique v ' + t ' −c ep=epII=v'+t'
∆M 4.52
Section Sous Critique : P I=B σ m+ =1.18× (−2.7 ) + =2.53 MN
ρh 0.51×1.6
σ I
m× −MM
Section Sur Critique : P II= V' =5.46 MN avec t’=20 cm
V ' +t −c '
60
PII > PI Section sur Critique : Pmin = PII ep = ePII =V’+ t’= -1.15+0.2 = -0.95m
t’ : étant la distance entre le parement inférieur de la poutre et le centre de gravité du câble
moyen du précontrainte –souvent appelé l’enrobage de la section .
t’= 8+4+1+3.2+3.55 = 20 cm
P=0.98P0-1.2P.
P = 25 % (P0)
Pour que la force minimale soit respectée à tout instant de la vie de l'ouvrage on doit avoir:
P Pmin
P0 /câble = σp0* Ap/câble ; avec : σp0 = inf(0.8fprg ; 0.9fpeg) = inf (1488 ;1422)=1422 MPa
P0=142293.10-612 =1.59 MN
d’où :
P min 5.46
n=E( + 1)n=E( +1)
0,68 P0/ Câble 0,68 1.59
n = 6 câbles
61
Dans notre cas, on a choisi câble 12T13 ayons les caractéristiques suivantes :
Recul d’ancrage g = 6 mm
Mm MM
a’- ≤ ep ≤ a-
P P
-0.88 m 1.65 m
-0.65 m 0.34 m
Mm
a’ - = -0.77 m
P
62
MM
a- = -1.05 m
P
Remarque :
Pour accélérer l’exécution des poutres, tout en ayant une bonne résistance, nous avons opté à
discrétiser la précontrainte en deux familles:
2
1ère famille : ( n) 4 câbles ancrés en about de la poutre.
3
1
2ème famille : ( n) 2 câbles ancrés en extrados.
3
Ce qui nous amène à proposer la procédure d’exécution de la précontrainte suivante :
63
σ' σM
σ' σm
Telles que :
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip)
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip
avec :
Détails de calcul :
a) Au transfert :
1 ère famille :
à 7jours : 1ère partie de la 1ère famille : ( section de la poutre seule (nette))
Fibre supérieure ⇒
σ >σ m
64
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip
ep=v’+t’ = -0.6 m
26.8²
Mg=0.59 2.5 = 1.32 MN.m
8
65
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip
B(m²) 0.65
V(m) 0.65
V'(m) 0.75
I(m^4) 0.171
ρ 0.54
26.8²
Mg=0.65 2.5 = 1.46 MN.m
8
1 −0.55−0.75 1.46−0.75
σ’= 5.98 ( 0.65 + 0.171 )+ 0.171 = 17.22 Mpa < 17.95 Mpa
OK
2ème famille : ( en service )
à 28 jours : 2ème famille : (section de la poutre + Hourdis (homogénéisé à 6 câbles ))
La poutre est soumise à : - son poids propre poutre +hourdis (homogénéisé à 6 câbles )
66
- la force de précontrainte de 6 cables 12T13 ( les pertes sont
estimées à 25 %)
Fibre supérieure ⇒ σ ≤ σM
Fibre inférieure ⇒ σ’ ≥ σm
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip
B(m²) 1,25
V(m) 0,5
V'(m) 1,1
I(m^4) 0,38
ρ 0,55
26.8²
Mg=1.25 2.5 = 2.8 MN.m
8
67
1 −0.9−1.1 2.8−1.1
σ’= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = 13.96 Mpa ≥ 0 Mpa OK
La poutre est soumise à : - son poids propre poutre +hourdis (homogénéisé à 6 câbles ) +
superstructure
Fibre supérieure ⇒ σ’ ≤ σM
Fibre inférieure ⇒ σ’ ≥ σm
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip
B(m²) 1,25
V(m) 0,5
V'(m) 1,1
I(m^4) 0,38
68
ρ 0,55
26.8²
Mg=4.64 = 4.17 MN.m
8
1 −0.9−1.1 4.17−1.1
σ’= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = = 10 Mpa > 0 Mpa OK
La poutre est soumise à : - son poids propre poutre +hourdis (homogénéisé à 6 câbles ) +
superstructure
Fibre supérieure ⇒ σ ≤ σM
Fibre inférieure ⇒ σ’ ≥ σm
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip
69
Avec hourdis (6cables)
B(m²) 1,25
V(m) 0,5
V'(m) 1,1
I(m^4) 0,38
ρ 0,55
Mg=7.17 MN.m
1 −0.9−1.1 7.17−1.1
σ’= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = = 1.31 Mpa > 0 Mpa OK
70
Au voisinage des sections d’appuis, les contraintes de cisaillement sont généralement
importantes, alors le tracé du câble peut être utilisé de façon à minimiser l’intensité de ces
contraintes.
Soit α l’angle de relevage du câble moyen au niveau de l’appui extrême. L’effort tranchant est
donc :
V Vm
Arc sin M
2P
NB : l’angle de relevage α persiste constante pour tout câble, vu qu’il dépend de l’effort
tranchant VM et Vm qui dépend il-même de chargement appliqués.
71
V̄ = τ u ´bn´Z
la contrainte de cisaillement :
τu = √ 0.4×f tj ×( f tj +σ x +σ y )
Þ
τu =3.58 MPa
å bn = ba – m´K´ φ = 0.3145 m
Avec : m : nombre des gaines par lit dans la section d’appui (m =1).
0 : pré-tension
Z = 0.8 h = 1.44 m
Þ V̄ = 1.62 MNm
Vm : l’effort tranchant sur appui dû uniquement à la charge permanente de la poutre seule :
72
Vm = 0.338 MN
VM = 1.49 MN
Þ ᾱ = 6.94° »7°
|e p|
¿
xp = 2 tg { ᾱ
¿ 2× 0,6
xp=2∨ep∨ tgα ¿ = = 9,77m < L/2=14 m
tg 7 °
Tracé du câble moyen est partiellement parabolique.
d Xp
Lc\2
ep = 1m
73
α = 7° => xp = 16,28 > L/2
ep = 0,765m
ep = 0,465m
ep = 0,165m
74
Figure : Position des plaques d’ancrage dans la section d’about
On relève un premier câble très rapidement et on cherche à respecter les mêmes conditions,
qu’à l’extrémité, le long de la poutre.
V M −V ≤P sin α≤V m +V
Cette vérification est effectuée sur un diagramme obtenu en sommant dans chaque section
l’influence de chacun des câbles.
2×(|e p|+V )
d=
tg α 2
d=6,82m < L/2
ep=1,364m
Equation du tracé : y=293,×10-3 x² - 0,4 x+1,364
Equation du tracé de 6ème cable :
Equation du tracé : y=293,×10-3 x² - 0,516 x+0,214
75
Lc/8 m
m
10.72
y
Figure : Tracé des câbles de la deuxième famille
Remarque :
2m
Pour le 1er câble de la 2ème famille , il est ancré en extrados à une distance de Lc/8 de l’about
de la poutre .
Pour le 2ème câble de cette même famille, il est ancré en extrados à une distance de 2 m de 1 er
câble.
x(m) Psinα
1 2 3 4 5 6 total
14 0,000318 0 0 0 0 0 0,000318
76
Il faut que la condition : VM - V̄ < Psin α < Vm + V̄ soit vérifiée
1. Pertes instantanées :
a) Pertes par frottement :
En toute section d’abscisse X, une perte se produit par frottement du câble sur la gaine au
moment de la mise en tension, cette variation de contrainte se traduit par l’équation suivante :
77
x : est la distance de la section considérée à celle des sorties des organes de mise en tension
A 0 1488 0
M 14 1415,99 72,01
D 28 1347,47 140,53
σpi(av,anc)(Mpa)
1500
1450
1400 σpi(av,anc)(Mpa)
1350
1300
1250
0 9.77 14 14.8 18.23 28
78
Telle que la longueur influencée par le recul d’ancrage :
gEp
d=
√ fα
σp 0×( +φ)
L
(d’après la technique du précontrainte Freyssinet)
d= 14,8m
Avec :
g : Rentré d’ancrage =6mm
Ep : Module d’élasticité de torons = 1,9.105 Mpa
σp 0 : Contrainte de tension à l’origine (1488 Mpa)
f : Coefficient de frottement fils sur gaine (0,18)
α: Déviation angulaire totale sur la longueur L ( 0,24)
L: Longueur de la poutre (28m)
φ: Coefficient de frottement en ligne droit (0,002)
I 1413,73 0
C 1404,06 0
D 1347,47 0
79
Effet de la 1ére famille sur elle-même ; ces pertes sont dues à la non simultanéité de la mise
en tension des câbles de précontraint, Ces pertes seront évaluées par la formule suivante :
n−1 σ b( x )
∆ σ Pi (x) = ×Ep×∑ k
2n E bi
1 e ² ( x) Mg ×e ( x )
Avec : σ b (x) = Pi ( + )+
B I I
Pi = (σ p0 - ∆ σ pi (x)) × Ap
Finalement :
∆ σ pi(L/2) = 94,39 Mpa
2. Pertes différées :
Les pertes différées totales seront déterminées par la formule suivante :
5
Δσ d ( x )=Δσ r ( x )+ Δσ fl ( x )+ Δσ ρ ( x )
6
a) Pertes dues au retrait du béton :
80
Δσ r (t )= E p × ε r ( 1−r ( t 0 ) )
pour t=∞
t
r(t )=
Avec :
t+9×r m (t en jours)
B
rm= en (cm)
U
6
1000 0 pi ( x)
100
avec :
s b : la contrainte maximale dans le béton au niveau du câble moyen sous l’effet de
précontraint final et de la charge permanente.
sM : la contrainte maximale dans le béton au niveau du câble moyen sous l’effet de
précontraint initiale et de la charge permanente.
81
s M(L/2) = sb (pertes par raccourcissement du béton) = 26,26 Mpa
1 e²
sb (L/2) = sM(L/2)- ∆ σ d(L/2).ApT.( + ¿
B I
Nous remplaçons maintenant ces termes dans la formule générale des pertes différées, on
obtient :
σ m ≤σ '≤σ M
82
à court terme : P1= 0,93P0
à long terme : P2= 0,61P0
Après avoir définir tous les paramètres, on peut effectuer les justifications à n’importe quelle
section pour les différentes phases de construction (7j, 20j, 28j, 90j et en service).
83
contraintes limites 21 0 Ok
V. ARMATURES PASSIVES :
1. Armatures longitudinales passives dans les zones tendues :
Les armatures passives de traction servent essentiellement à limiter les fissurations
susceptibles de se produire sous l’action du retrait ou de la variation de température.
84
La condition de non fragilité exige une quantité d’acier longitudinal dans les zones tendues
Bt N Bt f tj
+ ×
qui vaut : Ast ¿ 1000 fe σ Bt
Avec :
m = -1.8 Mpa
M = 7.96 Mpa
hp ×m
a= = 0.258 m
m+ M
Bt = a´bta
= 0.14 MN
85
0.155 0.14 2.7
Ast =
1000
+ ´
400 1.8
= 6.8 cm²
2. Armatures de peau :
Le but de ces armatures est essentiellement de limiter la fissuration du béton avant
l’application de la force de précontrainte sous l’action de phénomène tel que retrait
différentiel.
Longitudinalement :
Soit 20HA12 = 22.6 cm² > 0.1%B = 6.16 cm², réparties sur le porteur espacé de 20 cm.
Transversalement :
2 f tj
τ² ≤ ×( 0 .6×f cj−σ x )×( f tj + σ x )
2. f cj = C2
Pour x= 0 :
86
V red×S( 0)
red = bn ×I ; Vred = V0red – P sin(α) = 1-0.737 =0.263 MN
5 h
×
V0red = V0(x) (1- 3 l )= 1 Mn
4. Vérification à l’ELU :
Vérification de la résistance vis-à-vis des sollicitations normales :
fe
M r =f bu×Bc×(d p −0 . 4 y )+ As× (d −d )
γs s p
On pose : ε s = ε su = 10 ‰
87
εb = ε bu = 3.5 ‰
σpm Pm
εpm = = = 5.17 %
Ep Ep× Ap
5× σbpm
Δ’εp = = 0.53 %
Ep
avec
0 . 85 fe
B c× ×f c 28− A s × −A p ×Δσ p
Nu1 = 1 .5 1 .15 =7.27 MN > Nu = Pm=6.58MN
N u + A s ×f e / 1. 15+ Δσ p × A p
y=
[ 0 . 8×b t ×0 . 85×f c 28 ] =0.27m
Le diagramme de déformation d’équilibre est atteint, donc le moment résultant ultime est :
0 . 85 f
B c× ×f c 28×(d−0 . 4 y )+A s × e ×(d s −d p )
Mr = 1 .5 γs = 10.29 MN.m > Mu = 9.74
MN.m
La section centrale est bien vérifiée vis à vis le moment ultime.
88
Contrainte de cisaillement :
En tenant compte des conditions de site ( aire de fabrication , position de centrale ,
transport et la température de bétonnage ) , on retient le cas de sans reprise de
bétonnage . On a la formule suivante : (BPEL91)
At fe
(u – f tj /3) tg ( β u) ≤
br St 1.15
Avec :
β u : l’angle d’inclinaison des bielles découpées par les fissures , évalué par rapport à la fibre
moyenne tel que : 30° β u 45° On prend alors β u=β limite = 30°
Vréd
* red =
z bn
et z =0.8h
* Vréd = Vu-Psinα
5 h
* Vu=V0 (1- )
3 Lc
Vu = 1.35 MN .
Vréd = 0.61 MN.
red = 1.49 Mpa < admissible =√ 0.4 f tj (f tj+ x ) = 3.33 Mpa
Ainsi, la quantité d’aciers minimale : At = 0.64 cm² Soit des cadres façonnés
HA10.
89
On adopte les cadres façonnés suivant :
Cadre du talon
Cadre de l’ame
Cadre de jonction (avec l’hourdis)
Cadre de gousset
Cadre de la table de compression
Cadre du talon :
90
Figure : Cadre du talon
Les cadres du talon sont en continuité avec les armatures transversales de l’âme de poutre.
0.207 2.5
Le poids propre : q1= = 0.258 t/ml
2
Le béton frais hourdis : q2= 0.2 12.5 = 0.5 t/ml
Une surcharge de 450 kg/m provoquée par la présente des ouvriers et du matériel de
travaux lors de la construction : q3 =0.45 1 1.5 = 0.675
donc la charge totale q =1.4 t/ml
ql ²
Le moment est M =
2
= 0.7 t.m/ml
91
M
donc la quantité d’aciers : A=
Z .a
Avec :
Z= 7/8 h0 = 1.23 m
max( F jo )
As = 0.04 σ st lim ie
Fjo : la force maximale appliquée par le câble placé au niveau j, avec sa valeur à l’origine (à la
mise en tension), Fjo = 1.59 MPa
⇒ As = 2.38cm2 , soit un cadre HA14 = 3.07 cm2
C1 C2 C3 C4 C5 C6
17 30 30 30 30 30
92
[d5 = min (c5 ; 2c6)] =30cm
aj F j0
( )
σ tj = 0 . 5× 1− ×
d j b×d j
≤ 1 . 25×f tj
0.24 1.58
σ tj= 0.5× 1−( ×)
0.325 0.35 ×0.325
=0.66 Mpa La contrainte moyenne de compression
longitudinale :
Fj0 2
σ xj= ≤ f cj
bd j 3 Avec dj : hauteur du prisme symétrique associé au niveau j
Ferraillage d’éclatement :
Fjo
La section d’acier à mettre en œuvre est Ae = sup (Aej ; 0.15 σ s lim )
aj
0. 25(1− ) Fjo
dj
Aej = σ slim = 1.5 cm2
93
Fjo
σ
Ae = sup (1.5 ; 0.15× s lim ) = 8.9cm2
A e×fe
γs ¿ λ (Ru + Fvlim ) + Hu – FHlim (1)
1.5−tgθ
λ = 1+1.5tg θ = - 0.192
94
Tableau : Justification vis-à-vis de l’équilibre générale
Ae Ru Hu FHlim Fvlim
10.61 cm² 1.48 MN 0 1.57 MN 0.74 MN
7. Vérification de la flèche :
5×g×Lc 4
Fg =
- pour x= Lc/2 : 384×E×I
2l . x ²−x3 −l 3
- flèche en fonction de x :f(x) = P.x.
24 EI
1ere phase :
2ème phase :
f2-1=flèche sous poids du hourdis.
3ème phase :
95
f3-2 = Mret.L²/(8.Ev.I)
f tot = f1+(f2-1)/3+2.(f2-2)/3+f3-1+f3-2+Fp
Lc(m) 26,8
g(poutre seule)
1,55 I(poutre seul)(m^4) 0,16 Ev=(11000)*((fc28)^(1/3)) 35982
(t/ml)
g(hourdis) (t/ml) 1,4 I(poutre )(m^4) 0,16 Ev=(11000)*((fc28)^(1/3)) 35982
96
Tableau : Tableau récapitulatif de calcul de flèche
Flèche totale
5,14 4,47 3,28 2,56 0
97
Chapitre V :
ETUDE DU HOURDIS
I. INTRODUCTIOIN
Le hourdis est un élément plan ayant une épaisseur faible par rapport à ces autres dimensions.
Il est chargé perpendiculairement à son plan moyen et calculé comme une dalle travaillant à la
flexion, il est considéré comme une dalle continue. Les moments seront déduits à partir d’une
dalle articulée sur ses quatre appuis :
98
Figure V.1 : Notations et Conventions de la dalle (un panneau)
lx 2.6
ρ= => ρ= = 0.1
ly 26.4
99
-Surcharges roulantes de type B (avec ses 3 systèmes Bc , Bt et Br) .
Enfin l’hourdis est considéré portant dans un seul sens ( =0.01<0.4) vis à vis les charges
uniformément répartis et portant dans les deux sens vis à vis les charges concentrées.
(uo,vo).
Figure V.2 : Diffusion d'une charge, P, localisée sur le plan moyen de la dalle.
La charge se répartie au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de
= uo + 1,5 . hr + hd
de même v = vo + 1,5 . hr + hd
hr =0.11 m
100
v=v0 + 1.50 hr + hd = v0 +0.365
Cette charge représente la charge permanente gnper, en valeur normatique (sans pondération).
Dans ce cas(ρ = lx/ly < 0,4) , le moment fléchissant My ainsi que l’effort tranchant Ty dans le
sens de la plus grande portée sont faibles, on les néglige et on admet que la dalle ne porte que
dans une seule direction, celle de la petite portée. Les moments fléchissant et les efforts
tranchants (valeurs max par unité de longueur) sont respectivement :
g per . l x ² g per . l x
Mox = 8 & Tap,x = 2 .
Figure V.3 : Moment fléchissant d'une dalle portant dans une seule
101
4.2. Charges localisées concentrées placées au centre de la dalle (Charges
roulantes) :
Dans ce cas, la dalle travaille dans les deux directions quelque soit le rapport ρ. La charge
localisée est répartie sur un rectangle de répartition de dimension u x v.
Figure V.4: Charge localisée, concentrée P, placé au centre de la dalle, se diffusant sur un
rectangle de répartition ( u x v)
Moments fléchissant :
Les moments par unité de largeur au centre de la dalle se calculent par les expressions
suivantes:
M0x = ( M1 + M2 ) P
M0y = ( M2 + M1 ) P
*Coefficient de Poisson :
M 1 et M 2 sont des coefficients calculées par PIGEAUD, en 1921, et mises sous forme
d'abaques en fonction des rapportsρ, ¿ U /l x et ¿ V / l y .Plus récemment, en 1985, les abaques
de Pigeaud ont été rétablies avec des meilleurs précisions par J.P. Mougin.
Efforts tranchants :
Les valeurs maximales de l'effort tranchant sur le bord de la dalle par unité de longueur sont
égales à:
102
- 1er cas : u>v
P
Tap x =
Au milieu de v (dans le sens de xx) : 3⋅U
P
Tap y =
Au milieu de u (dans le sens de yy) : 2⋅U + V
P
Tap x =
Au milieu de v : 2⋅V + U
P
Tap y =
Au milieu de u : 3⋅V
Ainsi le cas le plus défavorable est le 4eme cas : deux camions cote à cote sur la chaussée
Les valeurs maximales de l’effort tranchant sur le bord du panneau de la dalle, par unité de
longueur sont égaux à :
V=0.615
U=0.615
103
P=6t
P 6
Tap,x = = =3.252 t/ml
3U 3× 0.615
P 6
Tap,y = = =3.252 t/ml
2U +V 2× 0.615+0.615
A l’ELU A l’ELS
Surcharges M0X [t.m] M0y [t.m] M0X [t.m] M0y [t.m]
Gper 0.66 0 0.66 0
Bc 5.465 2.137 5.893 3.23
Mc120 5.569 0.239 5.617 1.353
104
III. ETU
On va déterminer les moments de la flexion globale dans le hourdis sous l’effet des
charges permanentes, des surcharges sur les trottoirs et de celles de type B et de type Mc 120.
D'après Guyon-Massonnet [1,2], le moment fléchissant dans une entretoise est donné par:
b ∞ nπ⋅x
My( x , y )= ⋅∑ μn⋅qn⋅sin
8 n=1 lc ( )
Avec :
Lr+ 2× Ltr
b : demie largeur active du pont b = Lt/2 = = 5.25 m
2
Lr: Largeur roulable; Ltr: largeur du trottoir; LT: largeur totale.
μn : Coefficient de Guyon-Massonnet.
105
Lc : longueur de calcul ; Lc = 26.8m.
Nous supposons que le moment maximum est au centre de la dalle x = lc/2, de plus pour un
calcul manuel , on se limite aux deux premiers termes ( n = 1 et n = 3 ),on obtient alors :
b
M y = (μ1 q1−μ 3 q 3)
8
.
106
. -730 -482 -147 401 1356
Ainsi, on trace les courbe μ1=f (e ) et μ3=f ( e )sur le même figure avec la même échelle.
107
0.30
0.20
0.10
µ3
0.00
µ1
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
-0.10
-0.20
-0.30
108
Charge permanente 1.35 1
Caractère Normal A,B 1.6 1.2
Caractère particulier M 1.35 1
Charge du trottoir 1.6 1
Les charges du système B sont des surcharges roulantes et par conséquent doivent être
multipliées par un coefficient de majoration pour effets dynamiques, δ, sera noté δB pour la
charge B (δB ≥1) ; Il est déterminé à partir de la formule:
0.4 0.6
δ=1+ +
1+0. 2 L 4G
1+
S
Avec :
L : La longueur L sera prise égale à la plus petite valeur entre la largeur roulable, Lr,
et la portée des poutres, Lc. Mais si la distance entre les poutres de rive, Lrive, est
supérieure à la largeur roulable, Lr, on prendra pour la longueur L, la plus petite valeur
L = Inf [ Sup (Lr, Lrive); Lc] = Inf [ Sup (8m, 8.4m); 26.8m]=8.4m
G est le poids propre d'une section du hourdis, et des éléments reposant sur lui, de
G = gper . LT . L
donc G =1.11×10.5×8.4=97.9 t
S est le poids total le plus élevé des essieux du système B qu'il est possible de placer
109
sur la longueur L du tablier en respectant les règlements indiqués ci-dessus pour chaque
système.
- Long:
- Transv: Nf(max)= Nv = 2
SBc = 1.1×2×30 = 66 t
Ainsi : δB = 1.23
Pour tenir compte des effets dynamiques des charges roulantes les charges militaires sont à
multiplier par le coefficient de majoration dynamiquesMc120 .
0. 4 0.6
δ Mc =1+ +
1+0. 2 L 1+4 G/S
Avec :
L =26.8 m.
G = 312.354 t
S = 110 T.
Tableau 1: Moments fléchissant dus à la flexion locale dans le panneau de dalle après
pondération et majoration
110
A l’ELU A l’ELS
Surcharges M0X [t.m] M0y [t.m] M0X [t.m] M0y [t.m]
Gper 0.891 0 0.66 0
Bc 11.831 4.626 9.568 5.244
Mc120 8.345 0.358 6.235 1.502
Mox =
γ G. M
OX [
+Sup δ B γ Q1 . Sup ( b c . M OX ; bt . M OX ; M OX ) ; δ MC . γ Q1 . M OX ]
+ Sup δ B γ QB . Sup ( bc . M BC
per Bt Br MC MC
Moy =
γ G . M OY [ 1
OY ; bt . M OY ; M OY ) ; δ MC . γ Q1 . M OY ]
Tableau V.7 : Moments fléchissant (t.m/ml) majorés et pondérés dans la dalle articulée.
Tox =
γ G. T
OX [
+ Sup δ B γ Q 1 . Sup ( b c . T OX ; bt . T OX ; T OX ) ; δ MC . γ Q1 . T OX ]
Au milieu du petit coté (dans le sens de ly ) :
+Sup δ B γ BQ . Sup ( b c . T OY
BC
;bt .T Bt
per Br MC MC
Toy =
γ G . T OY [ 1
OY ; T OY ) ; δ MC . γ Q1 .T OY ]
111
TableauV.8:Efforts tranchants (t/ml) majorés et pondérés dans la dalle articulée
ELU ELS
TYPE DE CHARGE Tox[t/ml] Toy[t/ml] Tox[t/ml] Toy[t/ml]
Les moments dans le hourdis se calculent forfaitairement à partir des efforts isostatiques Mox
et Moy calculés dans l'hypothèse des dalles appuyées sur des appuis articulées. Ces moments
au milieu des travées Mtrx et Mtry peuvent être réduite de 20 à 25% selon les conditions
d'encastrement. Les moments d'encastrement sur les petits et les grands côtés Mapx
et Mapy sont évalués au moins à 50% du moment Mox dans le sens de la petite portée. Ces
calculs doivent être effectués pour chaque type de charge.
112
Donc le calcul des sollicitations sont résumées dans les tableaux suivants :
113
Interm (-0,5M0x) -0,33 -4,784 -3.117
En travées :
Sur appuis :
Mxtot = Mxloc
En travées :
Mytot= Myloc
Sur appuis :
Mytot = Myloc
114
4.1. Dans la direction lx, sens (X-X) :
En travée :
Mxtot= Mxloc +Myglob
À l’ELU :
De rive Mx = 17.582t.m/ml
Interm Mx = 16.991t.m/ml
À l’ELS :
De rive Mx = 13.742t.m/ml
Interm Mx = 13.264t.m/ml
Sur appuis :
Mxtot = Mxloc
115
Tableau V.15 : moments fléchissant sur appui majorés et pondérés dans la dalle
type de charge gper Bc Mc120
de rive -0,964 -5,915 -4,172
tot ELU Sur appui
M x interm -0,445 -5,915 -4,172
(t.m/ml) de rive -0,67 -4,784 -3.117
ELS Sur appui
interm -0,33 -4,784 -3.117
À l’ELU :
À l’ELS :
En travée :
Mytot= Myloc
À l’ELU :
116
De rive My = 3.701 t.m/ml
Interm My = 3.469 t.m/ml
À l’ELS :
Sur appuis :
Mytot = Myloc
Tableau V.17 : moments fléchissants dus à la felxion totlales sur appui majorés et
pondérés dans la dall
type de charge gper Bc Mc120
de rive 0 -2,313 -0,179
tot ELU Sur appui
M y interm 0 -2,313 -0,179
(t.m/ml) de rive 0 -2,622 -0,751
ELS Sur appui
interm 0 -2,622 -0,751
À l’ELU :
My = - 2.313 t.m/ml
À l’ELS :
My = - 2.622 t.m/ml
117
V. FERRAILLAGE DU HOURDIS :
Dans le calcul des ferraillages du hourdis, on suit le règlement du BAEL 91. En
générale, les ponts sont considérés comme des ouvrages avec fissuration préjudiciable. Bref
c’est notre cas d’ouvrage.
Le hourdis estcalculé comme une poutre à section rectangulaire sous l'effet de la flexion
simple, à l’ELS. Le ferraillage est donné par mètre linéaire.
i) Béton :
béton :
le béton destiné au hourdis sera dosé à 400 kg au m3 en ciment CPA 45.
118
3
- Module de déformation instantanée : Ei28 =11000 √ f c 28
3
- Module de déformation différée : Eν 28=3700 √ f c 28
2
{ }
σ s=Min¿ f e ¿ ¿ {}¿
3
Pour les aciers HA
119
b0 = 1m, h0 = hd =0,2m
Enrobage supérieur : d2 = 2 cm
σs = 201.6 Mpa
Moment résistant du béton : moment pour lequel on atteint l’état limite de service pour
compression du béton (
σ bc =σ bc ) lorsque la contrainte d’acier tendu σ s est invariable et
égale à sa valeur à l’état limite d’ouverture des fissures :
On a donc pour n = 15
y1 15 σ bc
α1= = = 0.527
d 15 σ bc+ σs
120
b0 =1 m , d = 0,16m = 0.8h ; d’= 3cm, hd = 0,2 m, enrobage inférieur = 3cm.
1 α
M rb = α 1 (1− 1 )b 0 d 2 σ bc
2 3
*En Travée :
1- De rive :
d= 16 cm
d’= 3cm
b0 = 1.0m
σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.
α1 = 0.527
Mser−Mrb
A’= = 27.83 cm²
( d −d ' ) . σsc
soit la quantité d’aciers réelle choisie : A’sc = 28.26 cm² donc 9HA20 espacés
de 10 cm /ml
121
Mrb σsc α1
A= + A’. Avec Zb1= d. (1- ) = 0.13 m
Zb 1. σs σs 3
= 52.27 cm²
soit la qunatité d’aciers réelle choisie : Ast = 53.35 cm² donc 17HA20 espacés de
4cm /ml
d= 16 cm
d’= 3cm
b0 = 1.0m
σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.
α1 = 0.527
A = aciers tendus
Mser−Mrb
A’= = 25.23 cm²
( d −d ' ) . σsc
soit la quantité d’aciers réelle choisie : A’sc = 25.26 cm² donc 8HA20 espacés
de 12 cm /ml
Mrb σsc α1
A= + A’. Avec Zb1= d. (1- ) = 0.13 m
Zb 1. σs σs 3
= 50.36 cm²
122
soit la qunatité d’aciers réelle choisie : Ast = 50.35 cm² donc 16HA20 espacés de
6 cm /ml
*Sur appui :
d = 20 –2-1 = 17 cm, b0 = 1 m
1 α1
M rb = α 1 (1− )b 0 d 2 σ bc
2 3 = 0,942 MN.m/ml
M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,0112 > 0,0018 pas de vérification avec A
min
15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.144 m
16 54 μs+1
Mser
Ast = = 16.47 cm²
Zb 1. σs
Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 18.09 cm² donc 9HA16 espacés de 10 cm /ml
*En Travée :
1- De rive :
d= hd-3cm- ϕ20 = 15 cm
b0 = 1.0m
σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.
α1 = 0.527
123
M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,00923 > 0,0018 pas de vérification avec A
min
15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.128 m
16 54 μs+1
Mser
Ast = = 16.23 cm²
Zb 1. σs
Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 18.09 cm² donc 9HA16 espacés de 10 cm /ml
Intermédiaire :
d= hd-3cm- ϕ20 = 15 cm
b0 = 1.0m
σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.
α1 = 0.527
M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,00866 > 0,0018 pas de vérification avec Amin
15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.129 m
16 54 μs+1
Mser
Ast = = 15.11 cm²
Zb 1. σs
Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 16.08 cm² donc 8HA16 espacés de 10 cm /ml
*Sur appui :
d = 20 –2-2 = 16 cm, b0 = 1 m
124
1 α
M rb = α 1 (1− 1 )b 0 d 2 σ bc
2 3 = 0,824 MN.m/ml
M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,0051 > 0,0018 pas de vérification avec A
min
15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.142 m
16 54 μs+1
Mser
Ast = = 9.15 cm²
Zb 1. σs
Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 10.05 cm² donc 5HA16 espacés de 15 cm /ml
Afin de ne pas disposer d’armatures d’effort tranchant l’épaisseur de l’hourdis doit vérifier :
Qu
hd hd '
0.045.Uc. fc 28 / b .
Avec :
P = 6t = 0.06 MN
B = 1.23
125
ii). Condition relative au non emploi d’armatures d’effort tranchant :
Avec :
b 0: 1 ml du hourdis
1. Sens x–x :
T0x =0.0842 MN
25
τ u =0.56 MPa ≤0,07 =1,16 MPa❑ Ok
1,5 ⇒
2. Sens y–y :
T0y = 0.0704
25
τ u =0.47 MPa ≤0,07 =1,16 MPa❑ Ok
1,5 ⇒
{ Ax ≥ ρ (3−ρ)b h d
2 0
A
A y ≥ ρ0 b h d Avec A y ≥ x
3
Avec :
126
ρ0 =0,8 10−3 Armatures HA
A x ≥ 2,34 cm ²
❑
⇒ { A y ≥1,6 cm ²
CHAPITRE VI :
I. Introduction :
Les entretoises sont généralement employées pour satisfaire deux principaux rôles :
127
L’opération de vérinage sera effectuée à l’aide de 3 vérins disposés chacun à une distance
égale à bo/2 de chaque poutre.
L’entretoise sera modélisée par une poutre simplement appuyée sur les vérins soumise à son
propre poids et aux charges verticales du tablier.
1. Poids propre :
ge =1,1 t /ml
GP = Gpp + Gd + Gst
Lc
Gpp = Bmoy b = 20.77 t
2
Lc
Gd = gd = 18.76 t
2
Lc
Gst = gst = 21.88 t
2
Gp= 61.41 t
1. Au vérinage :
128
Figure : Schéma de calcul de l’entretoise au vérinage
Moment fléchissant :
Effort tranchant :
129
Figure : Diagramme de calcul des efforts tranchants de l’entretoise sur RDM6
130
2. Détermination de la force de précontrainte et l’excentricité du câble :
Au vérinage :
σm I
−M m
v
P≥ (1)
v −t ' −c
En service :
' '
1 e p ve M g ve
'
σ =P 1 ( +
Be I e
+ )
Ie
≤−f t 28 (2)
Avec :
M m=−89,55.1 0−2 MN . m
M g =11.45 .1 0−2 MN .m
M g× v' 1
[(
De l’équation(2), on détermine : e P ≤ −f t 28−
I ) 1 I
]
− . '
P1 B v
131
Figure : Schéma de disposition des câbles dans l’entretoise
I ∆M
=0,112 ≥ =0,0426❑ Vérifiée
'
¿( v ,|v |) ∆σ ⇒
Avec :
∆ σ=23,7 MPa
De l’équation(1), on a
σm I
−M m
v
P=3.17 MN ≥ =1.74 MN
v−t ' −c
❑ Vérifiée
⇒
' '
1 epV p M V p
Fibre inférieure :
'
σ m ≤ σ =P1
Bp
+(Ip
+
Ip ) ≤σM
Avec :
En vérinage : M =M m
En service : M =M g
σ m=−2.7 MPa
132
σ M =21 MPa
Ces armatures permettent de répartir les effets de retrait, elles sont disposées parallèlement à
la fibre moyenne de la poutre. A sp=3 cm² /mde périmètre, soit 4 HA 10 /m
L’entretoise n’admet pas des zones tendues donc nous n’avons pas besoin de ces armatures.
133
CHAPITRE VII :
I. Introduction :
Le tablier repose sur les appuis à travers les appareils d’appuis qui transmettent les efforts
verticaux et horizontaux.
Les appareils d’appuis jouent un rôle structural assez important. Pour ce projet sont en
élastomère fretté ; en effet ces derniers absorbent par rotation et par distorsion respectivement
les déformations et les translations du tablier.
Avec :
134
II. Sollicitations :
Le dimensionnement des appareils d’appuis est essentiellement basé sur la limitation des
contraintes de cisaillement qui se développent dans l’élastomère au niveau du plan de frettage,
et qui sont dues aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l’appareil.
L’appareil d’appui est soumis à la compression, à la distorsion et à la rotation.
1. Efforts verticaux :
Effort normal due aux charges permanentes : Nper =869.4 KN
Effort normal dû aux charges Bc : NBc =522.4 KN
Effort normal dû aux charges Al : NAl =469.2 KN
a1 × a2 × A L × S
FA =
L
20+ 0,0035 S
Avec :
S: Surface chargée : S= Lr × Lc
135
❑ F A =119.85 KN = 11.98 t
L
⇒
Charge Bc :
En ce qui concerne la charge Bc , un seul camion est supposé freiner. L’effet développé est
égale à son poids, c.à.d:
F B =300 KN =30 t
c
3. Rotation :
Charge permanente :
B
A
Pi L3c
θ A =θ B=
24 EI
Avec :
4
Poutre principale : I 1=0,16 m
4
Hourdis + poutre : I 2=0 , 311 m
fc28= 35 MPa
3
Pour les charges permanentes, module différé : E v =3700 √ f c 28=12102,94 MPa
3
Pour les surcharges, module instantané : Ei =11000 √ f c 28=35981,73 MPa
❑ θ 0=10−2 rad
⇒
Ph L3c −3
❑ θ 1= =3.28 10 rad
⇒ 24 Ei I 1
136
Ph L3c
❑ θ d ,1 = =5.210−3 rad
⇒ 24 E v I 2
P P=1.54 t /ml
P P L3c
❑ θ d , 2= =5.73 10−3 rad
⇒ 24 E v I 2
Ps =1.633t /ml
Ps L3c
❑ θ d ,3 = =6.07 10−3 rad
⇒ 24 Ev I 2
Charge AL :
q A =1,6 × A 2 × LA =8.105 t /m
l l
P A L3c
❑θ A = =10.14 10−3 rad
L
⇒ 24 Ei I 2
L
Charge Bc :
P/ P P P/2 P P
2
A B
137
b i : position la charge concentrée par rapport à l’appui de droite
¿ 1,725 m
Pu=1,6 P=192 KN =
1 2 3 4 5 6
Pi (10−3 MN ) 96 192 192 96 192 192
−3
θA ;θB )=3.17 1 0 rad
θ B =(
c
¿
Bc 52.24 3.17 30
Sollicitation de calcul :
138
5. Retrait et fluage :
Retrait et fluage (Raccourcissement) :
Dilatation thermique :
ε t=4 1 0−4 m (action de courte durée) ❑ U t=ε t × Lc =1,072 cm
⇒
III. Dimensionnement :
1. Aire de l’appareil d’appui :
N max
σ max= <15 MPa
ab
Avec :
N max : L’effort normal maximal dû aux charges permanentes et aux charges roulantes les plus
défavorables.
N max
a × b> =0.093 m ²
15
Conclusion :
On choisit les appareils d’appuis, les même pour les piles que pour les culées, de
dimensions suivantes :
T > 2U
Avec :U =U r +U t =2.672 cm
139
❑ T >53.44 mm
⇒
On prend T =60 mm
On a : t=10mm donc, d’après le tableau des épaisseurs des frettes en fonction de l’épaisseur
de l’élastomère, on aura ts = 3mm
τ H ≤ 0,7 G
Le plus grand effort horizontal dynamique est provoqué ici par le freinage du convoi Bc :
H2
τ H =τ H +0,5 τ H =G tan γ 1+ 0,5
1 2
ab
U
tan γ 1= =0,45
T
N max
H 2= =17.397 t (n : nombre d’appareils d’appui)
n
Il reste à Contrôler que pour les différents cas de charge, la somme des contraintes de
cisaillement respecte la condition suivante :
140
τ N + τ H + τ α <5 G
Les contraintes maximales se développent sur le bord de chaque feuillet et plus précisément
au milieu des grands côtés. La valeur maximale de cette contrainte est égale à :
1,5 σ m
τ N=
β
ab
β= =¿ 12.857 (coefficient de forme)
2 t(a+b)
N
σ m= =5.15 MPa
ab
❑ τ N =0.6 MPa
⇒
La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l’axe de rotation
et a pour valeur :
G a 2
τ α= ()
2 t
αt
α T +α 0
α t=
n
Avec :
n=8 feuillets
❑ α t =0.004 rad
⇒
❑ τ α =3.24 MPa
⇒
Donc :
141
a σm
ts ≥
β σe
σ m=5.15 MPa
β=12,857
a=45 cm
2. Dimensions en plan :
Dimensions : 55 x 60 x 5 cm
3. Frettage de surface :
RU
A s=0.04
σ´ S
Avec :
RU =N max=1,39 MN
σ´ S=201,33 MPa
142
4. Plan de ferraillage :
143
CHAPITRE VIII :
I. Dalle de transition :
Rôle :
La dalle de transition est destinée à atténuer les efforts des dénivellations se produisant entre
la chaussée courante et l’ouvrage d’art. Elle permet aussi de protéger le remblai d’accès
contre l’infiltration des eaux.
1. Pré dimensionnement :
D=3 m
d=10.5 +(2*1)=12.5 m
Pente : La pente de la dalle de transition est égale à 4 % pour les routes principales.
144
2. Mode de calcul :
La dalle prend appui, d’une part sur le sol (par une bande de 0.60 m de largeur) et de l’autre
sur la culée.
La surcharge prise en compte est l’essieu tandem Bt. Transversalement, la première file de
roues est placée à au moins 0.50 m de la bande de guidage.
a) Charge permanente :
G=2.754 t/ml
145
- Charge Bt :
16 ×1
Q= =5,33 t /ml
3
4. Sollicitations de calcul :
Moments fléchissants :
Figure :Schéma de calcul
0.6
lc 3 0.15 2.65m
3
P∗Lc ²
M u= =10.75 t . m
8
P∗Lc ²
M s= =8.03t .m
8
Effort tranchant :
P∗L c
P u= =16.225 t
2
P∗Lc
Ps = =12.123 t
2
146
5. Ferraillage de la dalle de transition :
- Sens longitudinal y-y :
Mu = 10.75 t.m
Mu
μ=
bd ² f bu
or d=0.9h= 0.27m
f c28
f bu=0.85 × = 17 MPa
1.5
μ= 0.03
Asc= 0
y u=α . d=0.14
Z=d−0.4 y u=0.214 m
Mu
A st =
Z × f su
Nappe inférieure:
Nappe supérieure:
1 1
A A A
4 inf l inf t 3 inf l
147
Nappe supérieure:
Soit 3 HA 10 / ml Asup t = 2.35 cm²/ml
Ferraillage
Sens y-y:
Sens x-x :
Il retient les terres derrière le tablier au dessus du chevêtre et assure l’étanchéité vis à vis de
ces derniers.
148
Mur garde gréve
Corbeau d'appui
1. Pré dimensionnement :
149
2. Efforts appliqués au mur garde grève :
Le mur garde grève est soumis à des forces verticales et horizontales qui produisent des
efforts de flexion et de cisaillement dont les valeurs maximales ont lieu au niveau de la
section d’encastrement dans le chevêtre.
Forces verticales :
Elles comprennent :
- Le poids propre.
Vu que ces forces n’ont pas des effets défavorables sur le mur garde-grève, on peut négliger
leurs effets.
Forces horizontales :
L’effet maximal est obtenu par combinaison des forces agissant de l’arrière vers l’avant, ce
qui exclut la prise en compte d’une poussée du joint de chaussée.
Mt = Pa x Z
Avec :
Donc
1
Pa = Ka γ h²
2
150
1
Z= h
3
Il a été vérifié que la sollicitation totale due aux camions types B c (poussée des charges
locales et freinage) était plus défavorable pour le mur garde-grève dans le domaine considéré
(0.5m ≤ h ≤ 3m) que d’autres charges sans freinage.
L’effet le plus défavorable est produit par deux roues arrière de 6 t de deux camions
accolés placés de telle manière que les rectangles d’impact soient en contact avec la face
arrière du garde grève.
Ces deux charges sont remplacées par une charge uniforme équivalente de 12t répartie sur
un rectangle de 0.25 0.75m circonscrit aux carrés
d’impact d’une roue.
151
Figure: Répartition longitudinale de la charge par rapport mur garde-grève
Avec:
K = Ka bc
On considère un essieu lourd au contact du mur garde grève et on néglige l’effet de l’essieu
situé à 1.5 m en arrière:
La force de freinage est prise égale au poids d’une roue, soit 6t, et on admet une répartition
des efforts suivant des directions inclinées à 45° à partie des bords du rectangle d’impact
donc le moment dans la section d’encastrement est donnée par l’expression suivante :
6× h × γ
M =
f Lf
Avec :
γ = 1.2
152
Lf = 0.25 + 2 h = 3.77 m
6 ×h × γ
Mf = =3.36 t . m
0,25+ 2 h
i. Armatures principales
ά =0.15
μS=0.0035
μRB=0.115
RB > s donc Asc = 0
15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.27 m
16 54 μs+1
Mser
Ast = = 11.57 cm²
Zb 1. σs
153
Figure : Réaction de la dalle de transition
M’’= RD x Z
Avec :
Les armatures de répartition sont prises forfaitairement égales au tiers des armatures
principales :
Donc Ast = 6.28 cm² soit 8 HA10 espacées de 0.15 m sur les deux faces.
154
III. Corbeau d’appui :
1. Rôle :
2. Règles de calcul :
Les consoles courtes sont justifiées exclusivement aux états limites ultimes.
d = h – enrobage = 0.57m ;
Hu : L’effort horizontal éventuel calculé avec les combinaisons de l’ELU.
a: : la distance du point d’application de la force par rapport la section
d’encastrement (a = 0.3m)
L : La longueur sur laquelle est appliquée la charge répartie éventuelle.
b0 : L’épaisseur de la console.
Avec : Mu = Vu. a
155
a = 0.3 m et Vu = 16.225 t (efforts provenant de la dalle de transition).
Hu : le moment d’encastrement du mur garde grève sous une force de freinage d’un camion
lourd Bc.
Tel que : Mf = 3.36 t.m le moment d'encastrement du mur garde grève sous une force de
freinage d'un camion lourds Bc et r = 1.56m
1.6 M f
HU=
1.2 h
Hu = 2.1 t
d
δ =min
[( a ) ]
=1.9 ; 4 =1.9
τu Vu
τ ul = Avec τ u = =0.285 MPa
Hu b0 d
1−0,6
Vu
τul=0.31MPa
On vérifie :
156
La section d’armatures supérieures lorsqu’il existe un effort horizontal de traction est donné
par la formule :
Mu H u
A= +
f e fe
Z
γs γs
Dans notre cas la fissuration est jugée préjudiciable, donc il est recommandé d’adapter dans la
relation précédente un coefficient réducteur k sur la valeur de f e/γ s . Ce coefficient est de 0.9
pour l’acier Fe 400 donc :
A Mu Hu
Z.0,9f e 0,9f e
γs γs
Armatures inférieures:
Armatures réparties:
1 12 τ u
Les armatures de répartition sont utilisées si : λ=
4[δ+
f c28 ]
−1 =¿0.253 > 0.1
∑ A r= λ A− Ai
Avec : λ=0.253
c m2 2
❑ ∑ A r=0.482 ❑ 4 HA 10 (3.14 c m )
⇒ m ⇒
Armatures verticales :
Elles servent à maintenir les armatures horizontales.
❑ 2 Cadres ∅8 verticaux
⇒
Longueur théorique : 2 m≤ L≤ 6 m❑
⇒
Soit L=4 m
157
Epaisseur du mur : dans les cas courants, on pourra donner à l’épaisseur des murs en
retour la valeur approchée suivante :
L+2
e= =0,3 m
20
2
Hauteur : h= L=2,7 m
3
2
h1 = h=1,8 m
3
158
L
1m
Extrémite theorique
h
About du mur
h1
Section d'encastrement
Ø1000
2. Actions et sollicitations :
Le mur en retour a pour rôle d’assurer le soutènement des terres de remblai d’accès au
pont. Il est soumis aux charges suivantes :
Pv =4 t (Charges verticales)
( L× h )
Pp=2.5× × e=4.05t
2
Ps=0.3xL=1.2t
159
Forces verticales :
- Un effort tranchant :
L+ h
T =2,5 e +0,3 L+ 4=9,25 t
2
- Un moment d’axe vertical :
L² h L²
M v =2,5 e +0,3 +4 ( L−1 )=19,8 t . m
6 2
Forces horizontales :
Les forces horizontales agissant normalement au parement du mur, produisent des moments
d’axe vertical sollicitant la section d’encastrement dans le poteau.
- Un effort tranchant :
Ms
}
As= =3.94 cm²
z . σ´st
❑ A s=12.56 cm ²❑ Soit 4 HA 20
f t 28 ⇒ ⇒
A min =0.23 . b . d . =10.06 cm ²
fe
160
Reprise du moment d’axe vertical :
M h=16,08 t . m
A s=30,62 cm²
} ❑ A s=31,41 cm² ❑ Soit 10 HA 20
A min =10,06 cm ² ⇒ ⇒
Soit :
h1
=0 , 45 m
5HA20 à disposer sur 4
h
h1 − 1 =1 , 35 m
5HA20 à disposer sur 4
161
Chapitre IX :
I. Rôle :
Le chevêtre est une poutre continue recevant du côté du pont les actions provenant du
tablier, de la superstructure et des charges roulantes, et de l’autre côté les actions provenant
de la dalle de transition. Elle solidarise l’ensemble des colonnes et permet de répartir
uniformément les efforts provenant du tablier.
Le chevêtre peut être soumis, en plus de son poids propre, à certaines actions provenant :
De la dalle de transition
Du mur en retour
Du tablier si les points d’appui ne sont pas disposés au droit des colonnes ou des
poteaux
162
1. Longueur : (// à la ligne d’appui)
Lu +2 e
L= =10.6 m
sinφ
Lu=10 .5
2. Hauteur :
h ch ≥ 0,6 m❑ h c =2 m
⇒
b
l ch ≥ a+ + c+ d +e
2
Avec :
Nous avons :
c=0,55 m
b ≥ 0,1 m=0,4 m
d ≥ 0,01m❑ d=0,05 m
⇒
a ≥ 0,1 m❑ a=0,7 m
⇒
l ch =1.8 m
163
S = 1.8*1+0.3*1.76=2.328 m²
gch=2.5*2*S=11.64 t/ml
Charges horizontales :
3. Dalle de transition :
Densité maximale : g = (15+D) = 19 t/ml
164
hd : épaisseur de la dalle (0.30 m).
4. Mur de retour :
H = 7.83 t
M = 13.8 t.m
5. Tablier :
Le chevêtre est considéré comme porteur puisque les points d’appui ne sont pas disposés en
face des colonnes.
6. Vérins de soulèvement :
Le chevêtre est considéré comme porteur puisque les points d’appui ne sont pas disposés en
face des colonnes.
Mmax,trav=165.5 t.m
Mmax,app=-119.3 t.m
Tmax=241.4 t
165
V. Moments produits par l’excentrement transversal des charges :
En présence d’une dalle de transition appuyée directement sur le chevêtre ,il est conseillé
d’excentrer les pieux(pour notre cas car on n’a pas des piles ou des colonnes) de façon a
réduire les efforts de flexion de ces dernier en équilibrant les effets provenant du tablier et de
la dalle de transition.
Dt : distance entre l’axe des appareils d’appui et le point d’appui de la dalle.
Dt =1.15m.
RDmax .Dt
Ea 0.1m
RDmax RTmax RTmin
=>Ea =0.1 m.
166
Les charges verticales de mur garde grève ne seront pas prises en compte car nous avons une
dalle de transition.
M M '
M = Max ( ; ) = 137.05 t.m
M M '
C = Max ( ; ) = 137.05 t.m
167
Les armatures supérieures et inférieures seront identiques car nous avons un espacement
modéré. Ces armatures seront déterminées avec le moment maximal. (Moment sur appui)
M ser
Ast 82cm²
Z . st
CU γ s
AT =
Avec : 2Ω f e
- C = 137.05 t.m
1.0064m²
hc
e =0.16 m
- 6
Le ferraillage transversal complémentaire doit être prévu au droit des colonnes pour
reprendre la flexion transversale du chevêtre.
Ce ferraillage est calculé sous le moment extrême de flexion transversale qui est dû à
l’excentrement des charges par rapport à l’axe des colonnes.
M ser
Ast 68cm²
Z . st
Choix : 14HA25
⇒ A st =68.69cm²
168
A t γ s × b( τ ¿−0,3 K f t 28 )
( )
St
≥
0,9 f e
<0 cm
At 0,4 b
( )
St min
=
fe
=18 cm ²/ ml
5. Vérification de la contrainte :
T 241.4
tr 0, 0583 MPa
b d 1.8 23
3,6 C
τ b=
a
a ²(b− )
6
Avec :
l ch si l ch ≤ ∅+h ch → b=1,8 m
b=
{ ∅+ hch si l ch > ∅+h ch
τ b=3,02 MPa
Donc :
6. Dispositions constructives :
o Armatures de flexion :
– Armatures supérieures :
A¿ =11 HA 32 espacésde 20 cm
– Armatures inférieures :
169
Ainf =11 HA 32 espacés de 20 cm
– Armatures transversales :
o Armatures de torsion :
– Armatures longitudinales :
At =14 HA 25 espacés de 20 cm
– Armatures transversales :
– Armatures constructives :
170
ANALYSE DE LA FONDATION
L’examen des profils préssiométriques des nombres de sondages montrent que les horizons
composés de l’argile sont intéressants pour y ficher et tenant compte des caractéristiques
géotechniques des charges transmises au sol, il nous paraît utile d’envisager des fondations
profondes sur pieux.
Vue qu’il existe des couches variables jusqu’à 25 mètres de profondeurs il sera recommandé
de faire un tubage en acier pour tenir la partie supérieure de la paroi tandis que la partie
inférieure sera maintenue par la boue de bentonite lors de coulage de béton.
Quatre sondages carottés SC1, SC2, SC3 et SC4 de 30m de profondeurs, avec
prélèvement d’échantillons intacts, sur lesquels ont été effectué des essais
d’identification et des essais mécaniques au laboratoire.
Huit sondages pressiométrques SP1, SP2, SP3, SP4, SP5 ,SP6 ,SP7 et SP8 de 30m de
profondeurs avec des essais tous les mètres.
L’examen des résultats des différents essais nous a permis de mettre en évidence que le terrain
est à dominance sableuse comportant :
Une première couche constituée de sable fin jaunâtre avec des débris de coquilles de
profondeur variable caractérisée par des pressions limites inférieures à 10 bars et des
modules préssiométriques inférieurs à 100 bars. La profondeur de cette couche est de 1m
au niveau du sondage SP1.
171
Une deuxième couche de sable argileux jaunâtre d’une épaisseur de 1.5m environ.
Une troisième couche constituée de sable argileux grisâtre d’une épaisseur de 5.8m
environ.
Une quatrième couche constituée de sable jaunâtre d’épaisseur égale à 9.5m présentant
des pressions limites très élevées.
Une dernière couche jusqu’à la fin du sondage constituée d’argile jaunâtre présentant des
pressions limites moins importante que la couche précédente.
Q p= A K p Pl ¿e
Avec :
K p: Facteur de portance
¿
a) Calcul de la pression limite nette équivalente au pressiomètre Pl e :
C’est une pression moyenne autour de la base de fondation. Elle est déterminée de la
manière suivante :
D+3 a
¿ 1
Pl =
e ∫ Pl ¿ ( z ) dz
3 a+ b D−b
Avec :
B
a= 2
{
si B>1 m
0,5 si B<1 m
172
b) Détermination du facteur de portance Kp :
La couche d’ancrage est une argile de type C (argiles très fermes à dures) et on choisi
d’exécuter les pieux sans refoulement du sol :
L’effort total limite mobilisable par frottement latéral sur toute la hauteur h concernée du
fut du pieu est calculé par l’expression suivante :
Qs =P. ∑ q si × e i
Avec :
173
Figure: Valeurs du frottement latéral unitaire
La détermination des charges admissibles sous les états limites du service fait référence à
la charge du fluage.
La charge de fluage en compression pour les pieux mis en œuvre sans refoulement de
sol est donnée par : Qc =0,5 Q p +0,7 Q s
174
Les justifications requises consistent à vérifier que la charge calculée en tête des pieux
reste comprise entre les deux limites notées Q min etQ max .
Q min Q max
Combinaisons fondamentales −Qt /1,4 Qu /1,4
ELU
ELU :
ELS :
175
VI. Ferraillage de pieu :
1. Vérification de flambement :
lf e0 + ea
≤ max (15 ; 20 )
D D
Avec :
l=20 m
l f =0,7 l=14 m
2 cm
250
{
e a=max l ❑ e a=8 cm : (excentricité du à l’imperfection géométrique)
⇒
Mu
e 0= =26 cm : (excentricité initiale)
Nu
lf
=14<15❑ Condition vérifiée
D ⇒
La condition de flambement est vérifiée donc la section sera justifiée en flexion composée
sous réserve de majorer l'excentricité tel que :
e maj =e 0 +e a +e 2
Avec :
3l f ²(2+ αφ)
e 2= : Excentricité additionnelle de second ordre
10 4 D
Avec :
MG
α=
M G+ M Q
2. Calcul de ferraillage :
176
Les armatures longitudinales :
Les armatures de flexion sont calculées à partir des abaques itératifs dont les variables
d'entrée sont :
4 M umaj
f bc =
0,85 f c 28
γb
=17 MPa❑
⇒
μ=
ν={π D 3
4 Nu
2
f bc
π D f bc
=0.086
=0.23
❑ ρ=
⇒
4 Af e
γ s πD ² f bc
=0
D’après les courbes d’interaction pour une section circulaire pleine, nous avons trouvé une
section nulle d’acier d’où le recourt à des aciers minimaux dont la disposition constructive est
la suivante :
Aciers longitudinaux :
-
φ min=12mm
- % minimum = 0.25% de la section du pieu pour S > 1m².
- emax=10 cm
Aciers transversaux :
On adoptera de même un ferraillage minimal de diamètre 8mm (On choisi HA 12) tous les
20cm jusqu’à une profondeur de 15m puis de 30cm pour le reste.
177
3. Plan de ferraillage du pieu :
0.03m
Ø 1.0 m
Tube d’auscultation
15 HA16 HA12
178
CONCLUSION
L’élaboration d’un projet de pont est une expérience enrichissante dans le cycle de
formation d’un étudiant ingénieur, qui nécessite la réflexion d’une part, et des connaissances
étendues dans le domaine d’emploi des différents types de structures d’autre part. L’ingénieur
doit donc faire preuve de rigueur et d’un sens de l’observation très développé.
Nous avons fait suivit tous les calculs et les étapes nécessaires pour concevoir un pont
à poutres en béton précontraint qui remplis tous les critères demandés en veillant au bon
respect des normes de sécurité.
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BIBLIOGRAPHIE
Mr. F.ALLALA : « Etudes hydrologique et hydraulique des ponts sur les oueds »
C.S.R. ENIG 2004 ; Bibliothèque.
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Résumé :
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