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REMERCIMENTS

A mon encadrant de projet de fin d’études, monsieur Faouzi ALLALA.

Vous m’avez fait l’honneur de diriger ce travail avec beaucoup de disponibilité, de patience

et de rigueur.

J’ai été particulièrement reconnaissant à vos encouragements, votre soutien et


professionnalisme.

A monsieur le président

Vous me faites un grand honneur en acceptant la présidence du jury et je suis conscient à


l’intérêt que vous témoigné pour le travail.

Je vous remercie vivement.

A monsieur le rapporteur Mohamed

Je suis extrêmement honoré de vous compter parmi le jury que vous rehaussez par votre
expérience et votre compétence.

Soyez tous assuré de ma respectueuse gratitude.


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DEDICACES
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SOMMAIRE
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LISTE DES FIGURES


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LISTE DES TABLEAUX


INTODUCTION

La présente étude concerne la conception et l’étude d’un ouvrage d’art de franchissement


de l’Oued MIDES sur la route nationale RN16 au PK 265.6, reliant la région de Mides à la
délégation de Tamerza située dans le gouvernorat de Tozeur.

Le contexte global de l’étude est la réalisation des plusieurs projets nationaux, dérivant d’une
décision ambitieuse ayant pour objectif l’amélioration de l’infrastructure routière et le réseau
de transport Tunisien par la construction d’un réseau des ouvrages d’art moderne et fiable, et
ceci, selon un échelonnement logique émanant d’un ordre de priorité fixé préalablement et
prenant compte des possibilités financières de la nation.

En effet, l’intérêt réservé à ce projet est majestueux vu qu’il présente un moyen crédible et
contemporain pour le développement de la région de MIDES surtout au niveau du secteur
touristique saharien. En fait l’infrastructure touristique dans la commune a été développée
durant les dernières années. Non seulement un profit pour le secteur touristique, mais cet
ouvrage sert ainsi à franchir la zone de l’oued à fin de permettre la circulation sur le pont en
cas surélévation de niveau d’eau dans l’oued.

En outre, c’est dans le cadre de ce projet, qu’ils m’ont proposé d’étudier une nouvelle variante
d’ouvrage de franchissement de l’Oued MIDES situé dans le gouvernorat de Tozeur, sur la
RN16 au PK 265,6.

Ce travail, proposé par la direction régionale d’équipement et d’habitat de Tozeur,


comprendra essentiellement les grandes parties suivantes :

 L’étude d’une variante adéquate de l’ouvrage proposé (pont à poutres en béton


Précontraint).
 Conception et étude d’une structure à poutres en béton précontraint.
 Etude détaillée de la technique de la précontrainte utilisée.
 Elaboration des petits codes (programme EXCEL) de calcul de poutre, précontrainte
et du hourdis d’un pont à poutres en béton précontraint.
 Analyse et vérification de la fondation de l’ouvrage.

1
CHAPITRE I:

APERÇU GÉNÉRAL SUR LA ZONE D'ÉTUDE

I. Présentation du projet :
Le projet de construction d’un ouvrage de franchissement sur Oued Mides fait partie du
programme national (PMIR) Programme de Modernisation des Infrastructures Routières qui
touchent l’investissement dans le secteur des infrastructures routières en Tunisie (2015-2020).

et qui s’inscrit dans le cadre des nouvelles perspectives de la république qui visent, non
seulement, d’améliorer l’infrastructure routière de la région mais ainsi de favoriser le
développement du secteur touristique saharien dans le sud tunisien.

En particulier, le gouvernorat de Tozeur bénéficiera dans le cadre de ce programme de la


construction d’un ouvrage d’art de l’oued de Mides sur la RN16, qui fera l’objet de cette
étude.

2
Figure I.1 : Localisation du projet

3
II. Diagnostic de l’emplacement de l’ouvrage :
 Emplacement de futur ouvrage : Lit majeur de l’oued

Figure I.2 : Vue générale sur l’oued

 Repère d’accès de l’ouvrage à projeter coté aval :

FigureI.3 : Coté aval de l’implantation de l’ouvrage

4
 Relief du lit mineur de l’oued :

Figure.1.4 : Lit mineur de l’oued

 Aperçue sur la route existante:

Figure.5 : Emprise de la route existante

5
 Repère de sortie coté amont du projet :

FigureI.6 : Coté amont de l’implantation de l’ouvrage

 Barrage du coté aval de l’ouvrage :

FigureI.7 : Barrage du coté aval de l’ouvrage

6
CHAAPITRE II :

ETUDES HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE

I. INTRODUCTION :
Le présent projet porte sur l’étude hydrologique et hydraulique relative à l’étude de
construction d’un ouvrage d’art situé au PK265, 6 de la route nationale RN16 sur oued Mides
dans gouvernorat de Tozeur.

L’étude consiste d’une part à définir et étudier les caractéristiques hydrologiques de


l’écoulement traversé par cet ouvrage et d’autre part, à définir les caractéristiques et les
dimensions de l’ouvrage en tenant compte l’évacuation des eaux de crues nécessaires pour la
mise hors d’eau et la protection de la route pour une période de retour centennale.

II. ETUDE HYDROLOGIQUE :


1. Introduction :
L’oued Mides ou oued EL FRID traverse Tamerza avant de se perdre dans le chott, dont le
bassin versant se situe en grande partie en territoire algérien.

La délimitation des bassins versants a été fait en combinant l’examen des cartes au 1/200 000,
et les photos aériennes de Google.

L’oued Mides, comme dans toutes les zones arides posent des problèmes spécifiques :

- Soudaineté des crues (forte intensité des précipitations, médiocrité du couvert végétal,
nature de sol).
- Régime torrentiel prépondérant jusqu’au piémont des Djebels.
- Transports solides importants (érosion intense du sol).
- Instabilité des lits provoquée par les ruptures de pente.
2. Climatologie :
Du point de vue météorologie, le bassin comme l’ensemble du sud-Tunisien sont sous
l’influence de deux centres d’actions différents qui sont, à l’origine, des variations très
importantes des paramètres climatologiques observés d’une année à l’autre : au sud le Sahara
et à l’EST la méditerranée (Golf de Gabes).

7
La présence du courant du Sud-ouest et du sud amène sur le bassin un air chaud et sec qui
peur s’accompagner de vent de sable.

3. Température :
La température moyenne annuelle sur le bassin versant de l’oued Mides est estimée à environ
17 ,5 °C. Les températures moyennes mensuelles se présentent à peu prés comme suit :

Mois Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil.

Aout
Température (°C) 24,0 18,7 12,8 9,0 8,1 9,5 12,5 16,0 20,2 25,0 27,8

27,6
Tableau II.1 : Température mensuelle

La température maximale absolue est supérieure à 40 °C, alors que le minimum absolu
est de l’ordre de quelques degrés.

4. Pluviométrie :

Les régimes de courants d’Est favorisent les situations humides et pluvieuses. Les pluies
deviennent très importantes lorsque le courant saharien chaud dirigé vers l’axe Sud-ouest
Nord-est arrive sur le Golf de Gabes, se charge d’humidité, déverse en revenant sur terre au
contact d’air froid nordique d’énormes quantités d’eau. Cette situation présente souvent un
caractère de persistance et l’on assiste à des séries d’épisodes pluvieux.

Les vents du nord-ouest sont dépourvus d’humidité suffisante pour engendrer des pluies
abondantes et régulières. Il faut noter aussi que des situations dépressionnaires localisées
peuvent intéresser plusieurs zones du bassin et donner lieu à des pluies à caractères orageux,
surtout en été. Cette situation intéresse d’ailleurs tous les bassins de la région.

Pour l’étude du régime pluviométrique du bassin d’oued Mides nous avons utilisé les résultats
de deux stations suivants :

 station de Moularès : Longitude 6G 45 00

Latitude 38G 21 00

 Station de Redeyef : Longitude 6G 62 00


Latitude 38G 21 00

La pluviométrie moyenne interannuelle du bassin d’oued Mides est de 170 mm.

  PA(mm) Médiane Période sèche Années humides

8
Fréquence   0,5 0,01 0,02 0,05 0,1 0,9 0,95 0,98 0,99

Rapport à normale   0,91 0,44 0,47 0,55 0,6 1,5 1,75 2,09 2,37

P(mm) d'oued Mides 170 154,7 74,8 79,9 93,5 102 255 298 355 403
5. Le ruissellement :
Le bassin de l’oued Mides se trouve dans une zone où l’hydrologie aride est caractérisée
principalement par des crues violentes et des débits spécifiques élevés.

Grace aux études effectuées par les hydrologues de la direction générale des ressources en
eaux et notamment les études de synthèse des mesures effectuées depuis une quinzaine
d’années, il a été possible de définir les caractéristiques hydrologiques du bassin d’oued
Mides. L’apport de « l’étude hydrologique d’oued Sidi Aiche » a été particulièrement
important, d’autant plus que cet oued présente des caractéristiques analogues avec tous les
bassins de la région. Par ailleurs, des travaux de recherches ont permis d’établir, pour la
région qui nous intéresse, de paramètres régionaux et des formules afférentes aux différentes
composantes du ruissellement, soit :

- Le ruissellement moyen et de pointe.


- Les débits de pointe et les volumes correspondants.
- La forme de l’hydrogramme pour différentes fréquences.

6. Etude hydrologique :
6.1. Description du bassin versant de l’oued Mides :

La ligne de crête de l’ensemble du bassin d’oued El Frid passe dans sa partie Nord-Ouest, par
le djebel El Onk culminant à 1188 m et la cote 876 au niveau de Bir El Goulita. Dans sa
partie Nord-est, elle part les Djebels : Zrega culminant à 948 m. Dans la partie Sud-est et Sud,
la ligne de crête tout au long les Djebels : Rdayef, Kranfous (787 m) , En Negueb(907 m),
Bliji (845m) et Tellist El Maleh(524m). Dans sa partie Sud-Ouest, la limite du bassin traverse
les Djebels Rhifouf(854m) et El Mandra (875m), alors que sa partie Est, elle traverse
principalement les cotes 705m au niveau de Chebket Essefra et 797 m à Argoub Nasia.

6.2. Caractéristiques physiques du bassin versant :

9
Tableau II.2 : Caractéristiques physiques du bassin versant

Coefficient de compacité
Superficie du BV Périmètre Pente
0.28 P
Nom du Kc =
BV (km²) (km) moyenne √S

Oued
Mides 611,61 123,9 1,05% 1,4

6.3. Calcul des débits maximaux des crues :

Dans le bassin versant de l’oued Mides , on trouve plusieurs stations hydrométriques qui
contrôlent les écoulements de l’oued El Frid et ses principaux affluents.

Nous distinguons les deux stations suivantes :

 Station de Moularès 

 Station de Redeyef 

Les observations effectuées, publiées par la DGRE (Direction Générale des


Ressources en Eau), sur une période assez longue serviront pour effectuer une analyse
statique des débits des crues.
A défaut de mesure de crues, ce qui est le cas pour les autres bassins versants, nous avons eu
recours à différentes méthodes hydro-pluviométriques et régionales déjà utilisées pour
l’évaluation des débits maximaux de crues ayant une période de retour très longue ; une
analyse comparative des différentes approches permettra de retenir les valeurs les plus vrais
semblables. En prenant des marges de sécurité importantes pour évaluer les risques encourus.

Nous distinguons six méthodes : Rationnelles, Ghorbel, Kallel, Frigui, Franco-Radier et


Speed.

Pour la détermination des débits maximaux de crues nous avons en recours aux formules
rationnelles et empiriques. En effet il existe plusieurs formules de détermination des débits
des eaux pluviales qui se différencient par le nombre et la nature des facteurs qu’elles
prennent en compte. Ces formules pour la plupart n’ont reçu que des applications très
limitées.

10
Les formules empiriques suivantes sont donc envisagées :

 Méthode de Kallel :

La formule de kallel appliqué sur le Sud Tunisien se présente comme suit :

Q = 12,35× √ S ×T 0.41

Avec :

S- superficie du bassin versant en Km²

T- Période de retour centennal

 Q100 = 2017.92 m3/S


 Formule de Frigui :
Elle se présente sous forme suivante :

qmp = λp (Am/(S+1)n)

où :

qmp : débit spécifique en m3/s/Km² ;

Am : paramètre caractérisant la nature du débit spécifique maximum de la surface unitaire ;

n : coefficient de réduction du débit maximum

S : superficie du bassin versant en Km²

λp : paramètre régional du débit maximum de probabilité p.


Pour le Sud Tunisien, les paramètres régionaux de réduction, sont :

Am = 76,7

n =0,44

Les paramètres régionaux de débits maximums probables sont données dans le tableau
suivant :

Période de retour T, années λp


2 0,10

5 0,20

10 0,33

20 0,48

11
50 0,74

100 1

 Formule régionale « Ghorbel » :

Cette formule a été adoptée pour l’étude hydrologique du barrage El Khanga, implanté sur
oued Mides à 300 m à l’aval de l’ouvrage à projeter.

Cette formule utilise les paramètres régionaux qui consistent à définir à l’échelle régionale les
relations suivantes :

Q(T) = R(T) Qmax (moy) ; en m3/s

avec :

 R (T) est un paramètre régional, donné par le tableau suivant :

Tableau: Paramètre régional de la méthode de Ghorbel

T (ans) 5 10 20 50 100
R (T) 1 2,2 3,7 6,7 9,2

 Qmax (moy) : le débit maximum moyen, en m3/s exprimé par la relation

Tq : Qmax (moy) = K.S0.5 ; en m3/s

Avec :

S : surface du bassin versant en Km2

Pmoy
K = 6.96. avec Pmoy : pluviométrie annuelle (170 mm)
200

 Qmax = 146.31 m3/s

 Résultat de calcul du bassin versant d’oued Mides  :

Les résultats de calcul hydrologique du bassin versant d’oued Mides sont données dans le
tableau suivant :

Tableau : Résultat de calcul du bassin versant d’oued Mides

12
Formules Q100

(m3/s)
Formule de Ghorbel 1375.29
Formule de Kallel 2017.92
Formule de Frigui 2785.54

 L’analyse de ce tableau montre que les débits calculés par les formules de Kallel et
Frigui sont surestimés par rapport au débit calculé par la formule de Ghorbel.

Après une consultation menée avec les compétences administratives notamment avec
le CRDA (Commissariat Régional de Développement Agricole de Tozeur), on a
retenu comme débit de projet dont la valeur est égale à : Q 100 =1375.29 m3 /s.

III. ETUDE HYDRAULIQUE :


1. Introduction :
Les calculs hydrauliques, prédits, de la ligne d’eau d’une crue donnée ainsi que le choix
de l’ouvrage convenable sont extrêmement longs et exigent des mesures topographiques et
hydrauliques nombreuses sur le tronçon intéressé.

Pour un ouvrage hydraulique sur une route, un calcul approché suffit  d’obtenir les
caractéristiques hydrauliques et géométriques du cours d’eau (condition amont et aval,
situation vis-à-vis de l’écoulement au niveau de l’ouvrage.

Cette étude a été effectuée dans le but de choisir la géométrie globale de l’ouvrage à projeter
et également de concevoir son calage fonctionnel dans le plan vertical selon la cote de projet
au niveau de la section morphologique en question.

2. Calcul de PHE :
Le but de ce calcul est de déterminer le niveau des plus hautes eaux afin de fixer le calage.
On aura recourt alors à la formule de Manning Strickler.
2
Q=K × S × R H 3 × I 0,5

13
Avec :

 Q : débit hydraulique (m3/s)

 S : section mouillée (m ²)

 I : pente du lit de l’oued dans les environs de l’ouvrage ; ( I =0,0105 m/m)

 K : coefficient de Strickler qui représente la rugosité globale du lit de l’oued (K=33)

 R H : rayon hydraulique

Donc, pour une hauteur h=3,43 m passe un débit de 1375,3 m 3 /s

Soit PHE = PBE+3.43 = 336,1+3,43 = 339,53 m

3. Paramètres caractéristiques physiques de la section morphologique de


l’oued :

Cette partie concerne l’étude hydraulique d’un projet de construction d’un ouvrage de
franchissement du Oued Mides sur la RN16 au point kilométrique 265,6 m dont la section
morphologique est illustrée sur la figure ci-dessous, dans le gouvernorat de Tozeur dont le but
est de pousser le développement économique et touristique de la totalité de la région à travers
l’installation d’une infrastructure routière permettant de garantir le bon fonctionnement et la
fluidité de trafic de ce tronçon du réseau routier en question quelles que soient les conditions.

 Les paramètres caractéristiques de la section morphologique de l’oued sont les


suivants :

1- le niveau des Plus Hautes Eaux : PHE = 339,53 m

2- le niveau des Plus Basses Eaux : PBE = 336,1 m

3- le coefficient de rugosité de la rive gauche : nG = 0.033

4- le coefficient de rugosité du lit mineur : nM = 0.033

5- le coefficient de rugosité de la rive droite : nD = 0.033

4. Détermination des débits correspondants aux sections morphologiques


de l’oued :
On subdivisera la section droite de l’oued en 3 parties telles que: rive gauche, lit mineur et
rive droite (Voir la figure ci-dessous et annexe1).

La rive gauche : LG=114,6 m

14
Le lit mineur : L M =20 m

La rive droite : L D=363 m

Figure : Subdivision de la section morphologique de l’oued.

1. Détermination de la profondeur moyenne d’eau respectivement dans la rive


gauche, le lit mineur et la rive droite :
n
∑ (PHE-HPK ( G, M, D ))
i
hmoy (G, M, D )=
n

La rive gauche : h moy ,G =1.72 m


Le lit mineur : h moy, M =3.15 m
La rive droite : h moy, D =2.16 m

2. Détermination des sections morphologiques de l’oued, respectivement ωG, ωM et


ωD :
 La rive gauche :

ωG = 1.72×114,6= 197,11m2

 Le lit mineur :
ωM = 3,15×20= 63 m2
 La rive droite :

ωD = 2,16×363 = 784,08 m2

15
D’où le débit maximal de calcul est:

Q max =Q G +Q M +Q D
 1375,3 = QG + QM + QD

3. Déterminations des caractéristiques des débits K M , K G , K D :

K G w G × h(Gy+0,5) ×n M
= =2
K M w M ×h(My+0,5 ) × nG

K D w D × h(Dy+ 0,5) ×n M
= =9,42
K M w M ×h(My+0,5) × nD

Remarque:

Si h >1m alors y=1 . 3 √ n

- Pour rive gauche hG =1,72 >1 ==> y=1 . 3 √ 0 . 033 =0. 236

- Pour lit mineur hM = 3,15 >1 ==> y=1 . 3 √ 0 . 033 =0. 236

- Pour rive droite h D = 2,16 >1 ==> y=1 . 3 √ 0 . 033 =0. 236

4. Détermination des débits dans les différentes sections morphologiques :


 Débit dans le lit mineur :

Q
Q M= =110.73 m3 /s
KG KD
1+ +
KM KM

 Débit dans la rive gauche :

KG
QG =QM × =221,46 m3 / s
KM

 Débit dans la rive droite :

KD
Q D ¿Q M × =1043,07 m3 /s
KM

5. Le débit maximal de calcul :

Q max =Q G +Q M + Q D

16
QG +Q M +QD =221,46+110,73 +104.07=1375.3 m3 /s

6. Déterminations des débits spécifiques dans les sections morphologies :

QG , M , D
q G , M , D=
LG , M , D

Débit spécifique dans la rive gauche : q G=1.93 m2 /s

Débit spécifique dans le lit mineur : q M =5.54 m 2 /s

Débit spécifique dans la rive droite : q D =2.87 m2 /s

7. Déterminations des vitesses moyennes de l’eau dans chaque partie de la section


morphologique de l’oued :

QG , M , D
V G, M , D=
wG , M ,D

Vitesse moyenne dans la rive gauche : V G =1.12m/ s

Vitesse moyenne dans le lit mineur : V M =1.76 m/s

Vitesse moyenne dans la rive droite : V D=1.33 m/s

Tableau: Tableau récapitulatif

Longueur Débit Section moyenne Vitesse moyenne Coefficient Prof moyenne Débit spécifique
Section morphologique
de l’oued Li (m) Qi (m 3 /s ¿ wi(m²) Vi (m/s) De rugosité n hi (m) qi (m 2 /s )

Rive gauche 114.6 221.46 197.11 1.12 0,033 1.72 1.93


Lit mineur 20 110.73 63 1.76 0,033 3.15 5.54
Rive droite 363 1043,07 784.08 1.33 0,033 2.16 2.87

5. Détermination et commentaire sur l’ouverture du pont :


1. Détermination du coefficient d’affouillement général Padm
hm vis-à-vis le débit
spécifique au lit mineur :

17
Tableau : Coefficient admissible de l’affouillement général selon la profondeur

q M =5.54 m 2 /s

 Padm
h , M =1,573

2. Détermination du coefficient d’affouillement général selon la profondeur du lit


mineur pour une ouverture donnée :
1
Q 1+x
PhM = ( )
QM

Avec :

 
3
Q: dédit max, ( m /S )
3
QM : débit correspondant au lit mineur, ( m / S )

X : indice de puissance, dépendant des diamètres moyens des sédiments du lit de l’oued

Le diamètre moyen des sédiments est d = 0.1 mm.

1
Donc, on a : =0,70
1+ x

D’où:
0,70
1375.3
Ph , M = ( 110.73 ) =5.8

3. Comparaison entre Phm et Padm


hm :

Phm=5.8 ¿ Padm
hm =1,573

18
Q 1
 B0=B M Q adm 1+x = 129.96 m
M (P )
hm

Soit l’ouverture minimale du pont B0 = 129.96 m

4. Détermination de l’ouverture du pont :

D’après la section morphologique de l’oued représentée ci-dessus, on peut fixer la cote


correspondant à la plus basse eau (PBE= 336.1 m) et ainsi la cote correspondant à la plus
haute eau (PHE=339.53 m) et enfin la cote de projet (CP= 343.52m). (Voir l’esquisse
représentée sur le papier millimétré).

Après une étude minutieuse dans laquelle nous avons pris en considération toutes les
exigences techniques et hydrauliques de la brèche sur laquelle l’ouvrage à projeter sera
implanté, on peut ne prévoir un pont qu’au-dessus du lit majeur. Cependant, nous avons
proposé une ouverture minimale de futur ouvrage dont la valeur est égale à 129.96 m.

Le critère principal permettant de définir le domaine d’emploi des différents ponts est la
portée déterminante, c’est-à-dire la plus grande portée entre appuis consécutifs.

Après avoir fixé l’ouverture minimale de l’ouvrage, et également tenue en considération des
données fonctionnelles et naturelles, signalant qu’il est évident que d’autres critères
interviennent dans le choix comme les possibilités de construction, les caractéristiques

géométriques en plan, la largeur du tablier, la hauteur disponible, la nature des terrains, de


fondation et le coût en général, lorsque les fondations sont difficiles à exécuter, où s’il faut
fonder à grande profondeur, il y a intérêt à réduire le nombre d’appuis et donc à augmenter les
portées .

Le choix définitif de l’implantation des appuis résulte d’une analyse multicritères visant à
comparer, pour chacune des solutions d’implantation d’appuis envisagées, et respect du
programme défini par le maitre d’ouvrage, le mode, les difficultés techniques, l’impact sur le
milieu physique et naturel, et le coût de réalisation des appuis aussi la structure du tablier
qu’ils se destinent à porter.

En pratique, l’implantation des appuis d’un ouvrage est un processus itératif, qui commence,
après analyse des contraintes de projet, par la détermination de la brèche à franchir qui donne
la position des appuis d’extrémité.

19
Elle se poursuit par la recherche des zones possibles d’implantation des appuis intermédiaires,
qui définit naturellement les portées de l’ouvrage et permet d’envisager les différents types de
structures possibles pour le tablier.

En conclusion, l’ouverture finale de l’ouvrage projeté est égale à, B0=364 m.

6. Le remous (surélévation du niveau d’eau) :

Un ouvrage d'art et ses remblais d'accès provoquent en général un étranglement de la section


d'écoulement d'un cours d'eau. Les pertes de charge qui en résultent entraînent, pour un débit
donné, un exhaussement (surélévation) du niveau de l'eau.

Soit la surélévation d’eau = 0,5 m

Soit l’effet du vent (tirant d’air) = 0,15 m

7. Détermination du calage du pont :


H=Revanche (1.5)+ 0,5+0.15=2,15 m

Donc la cote de l’intrados du tablier : PHE+H= 3,43+2,15 = 5,58m

8. Affouillement :
Le processus d'affouillement est le résultat de l'érosion du lit d'oued Mides.

Pendant la période d'élévation d'eau durant une inondation, la vélocité d'eau augmente
résultant à un accroissement dans les contraintes de cisaillement sur les matériaux au fond du
lit. Lorsque les contraintes de cisaillement deviennent suffisamment élevées, les matériaux
sont soulevés du fond du lit et transportés plus loin avec le flux.

L'affouillement total, qui se produit dans l'oued Mides, peut être décomposé en deux
types: Affouillement général et affouillement local.

Remarque :

20
La largeur au miroir horizontal du lit mineur a été fixé tout d’abord L M=20m. Cependant,
après avoir calculer l’ouverture minimale du pont B0 (B0=129,96 m), on a constaté que le
débit qui se passe à travers la largeur LM=20m est très grand par rapport cette ouverture.

Ce pour cela, pour le calcul de l’affouillement général, on va prendre la largeur au miroir


horizontal du lit mineur LM = B0=129,96 m ce qui nous donne un débit QM = 575,44 m3/s

a – Affouillement général :

C’est le phénomène d’abaissement du lit dont le coefficient est :

hM
P=P h M ×
hmoy , P

Avec :

 Ph M : Coefficient de l’affouillement général correspondant au lit mineur de l’oued


(1,84)

 h M : Profondeur moyenne d’eau dans la limite du lit mineur de l’oued (3,15m)

 h moy, P: Profondeur moyenne de l’eau (2,41m)

❑ P=2,39

Donc :

h336.12 P=( PHE−H 336.12 ) P=8.14 m

h336 P=8.44 m

h336.34 P=7.62 m

h336.51 P=7.21m

h336.63 P=6.93 m

h336.7 P=6.76 m

h336.93 P=6.21 m

h337.19 P=5.59 m

h338.44 P=2.6 m

h339.36 P=0.41 m

21
b – Affouillement local :

La vitesse descendante moyenne du cours d’eau est :

Q 1375.3
V= = =0.488 m/s
w p P 1177.37 × 2.39

La vitesse affouillable V 0 du cours d’eau est donnée par :

V 0=3,6 h0,25 d 0,25

Avec :

 h=8.44 m

 d  : diamètre moyen des sédiments d=0,1mm

❑ V 0 =0,614 m/s

D’où :

V V −V 1 0.75
[ ]
V0
<1❑ H B= H 0 ×(
⇒ (
V 0−V 1
) MK )
d y
 V1=V 0.( ) = 0.036 m/s
h

 W =0,51 cm/s=0,0051 m/s

 La profondeur limite d’affouillement local pour une pile est donnée par la formule :

6,2 βh
H 0=
V 0 β =1.28 m
( )
w

Avec :
0,867
b
β=0,18 ()h
=0,028 

 b : largeur des piles (1m)

22
 K  : Coefficient tenant compte de l’angle formé par le vecteur de la vitesse du
courant et l’axe des piles. Dans notre cas K=1.5 et ( f=0.5)

 M  : coefficient dépendant de la forme des piles (piles circulaires) M =1.

Donc :

❑ H B=1,68 m

9. Protection contre l’affouillement :


 Il est important de protéger l'ouvrage projeté sur oued Mides contre
l'affouillement. De ce fait, il existe plusieurs méthodes de protection contre
l'affouillement mais l'enrochement est la méthode la plus simple et la moins chère.
Cette méthode consiste à déverser des blocs de roches dans la fosse
d'affouillement. C'est une méthode qui est simple et assez efficace. L'expérience a
montré que ce type de protection, quand il est bien exécuté, peut réduire voire
même supprimer les affouillements.

10. Choix de la variante optimale à projeter sur l’oued :


(voir annexe2)

CHAPITRE III :
HYPOTHESES DE CALCUL

I. INTODUCTION :

23
Cette partie rassemble les différentes caractéristiques des matériaux de construction et les
hypothèses de calcul ainsi que les règlements des charges prises en compte pour le
dimensionnement de l’ossature du projet et lors de l’exécution.

II. MATERIAUX DE CONSTRUCTION :


1. Béton armé : (destiné au hourdis)

 Dosage en ciment : 350 Kg/m3.

 Classe du ciment : CEMI 42.5.


 La résistance caractéristique à la compression à 28 jours : f c28 =25 MPa
 La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :

f t 28=0,6+ 0,06 × f c28 =2,1 MPa

 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour les


charges dont la durée d’application est inférieur à 24 heures :

Ei =11000 √3 f c 28=32164.19 MPa

 Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de longue


durée :
E v =3700 √3 f c 28=10818.86 MPa

 La résistance du calcul de béton :

0,85 f c 28
f bu= =14.16 MPa
1,5

 La contrainte limite de compression du béton :

σ´bc=0,6 f c 28=15 MPa

 Le poids volumique du béton armé :

ρ=25 KN /m 3

2. Béton armé : (destiné aux (chevêtres + colonnes))


Le béton destiné aux appuis (chevêtre + colonne) sera dosé à 350 kg au m 3 en en ciment CEM
I 32.5 et celui destiné aux pieux sera dosé à 400 kg au m3 en ciment CPA 45 HRS.

24
 La résistance caractéristique à la compression à 28 jours : f c28 =25 MPa

 La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :

f t 28=0,6+ 0,06 × f c28 =2,1 MPa

 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour les


charges dont la durée d’application est inférieur à 24 heures :

Ei =11000 √3 f c 28=32164 MPa

 Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de longue


durée :
E v =3700 √3 f c 28=10819 MPa

 La résistance du calcul de béton :

0,85 f c 28
f bu= =14.167 MPa
1,5

 La contrainte limite de compression du béton :

σ´bc=0,6 f c 28=15 MPa

 Le poids volumique du béton armé :

ρ=25 KN /m3

 Enrobage des aciers :

Pieux : 5 cm

Semelle et poutre : 4 cm

Colonne : 5 cm

Reste des éléments des ouvrages : 3 cm

 Armatures pour Béton armé :

 Acier haute adhérence Fe E40 fe = 400 MPa η = 1.6

 Acier Doux Fe E24 fe = 235 MPa η=1

2
σ s =Min( f e ;110 μ.f t28 )
L’état limite d’ouverture des fissurations est préjudiciable : 3

2
σ s = Min( f e ;110 μ.f t28 ) = 215.6 MPa
 Aciers HA 3

25
2
σ s = Min( f e ;110 μ.f t28 ) = 160 MPa
 Aciers RL 3

 Fissuration :

Préjudiciable

Très Préjudiciable (pieux ; semelles et les futs des appuis)

3. Béton précontraint : (poutres, entretoises)

 Dosage en ciment : 450 Kg/m3.

 Classe du ciment: CPA45.

 La résistance caractéristique à la compression à 28 jours : f c28 =35 MPa

 La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :

f t 28=0,6+ 0,06 × f c28 =2,7 MPa

 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour les


charges dont la durée d’application est inférieur à 24 heures :

Ei =11000 √3 f c 28=35981,72 MPa

 Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de longue


durée :
E v =3700 √3 f c 28=12103 MPa

 La résistance du calcul de béton :

 Classe de la précontrainte : Classe II (négligence de toutes fissurations)

 La contrainte limite de compression du béton au service :

 σ M =0,6 f cj

−f tj ( dans la section d ' enrobage )


 σ m=
{
−1,5 f tj (hors de la section d ' enrobage)

 Caractéristiques principales d’acier de précontraint T13 :

- Section nominale : A=93 mm ²

- Contrainte de rupture garantie de l’acier précontraint : f prg=1860 MPa

- Limite élastique de l’acier précontraint : f peg=1580 MPa

26
- Diamètre de gaine suggéré : ∅=71 mm

- Coefficient du frottement angulaire : f =0,18 rad


−1

- Coefficient du frottement linéaire :φ=0.002 m


−1

- 5
Module d’élasticité longitudinale pour les torons : E P=1,9 10 MPa

III. SURCHARGES ROUTIERES :


1. Charges Al :

Ce système correspond à un embouteillage ou à un stationnement, ou bien tout


simplement une circulation continue à une vitesse à peu prés uniforme d’un flot de véhicules
composé de voitures légères et de poids lourds.

Théoriquement, ce système correspond à une surcharge Al uniformément répartie et


dépendante de la longueur chargée.

La valeur de Al est donnée par la formule :

36
Al =0,23+ (t /m²)
L+12

Afin de tenir compte des efforts dynamiques, cette surcharge est pondérée par 2
coefficients a 1 eta 2, telle que :

 a 1: Coefficient dépendant du nombre de voies chargées ainsi que la classe du pont

 a 2: Coefficient dépendant de la classe du pont ainsi que la largeur d’une voie

2. Charges Bc :

Le convoi Bc se compose d’un ou au maximum de 2 camions par files.

Dans le sens transversal, le nombre de files est inferieur ou égal au nombre de voies, une
distance minimale de 0,25 m est exigée entre l’axe de la file des roues la plus excentrée et le
bord de la largeur chargeable.

Longitudinalement, le nombre de camions est limité à deux par files, orienté dans le même
sens.

Suivant la classe de pont et le nombre de files de camions considérés, les valeurs des
charges du système Bc à prendre sont à multiplier par un coefficient b c

27
3. Charges Mc120 :

On suppose que des convois militaires peuvent être supporté par le pont donc on considère
que les charges militaires sont de type M c 120.

Ce convoi ce compose de deux chenilles, de masse totale de 110 t uniformément répartie


sur 2 chenilles de 2,3 m et de longueur 6,1 m.

4. Coefficients de pondération :

γ
ELS ELU
Permanente 1,00 1,35
B;A 1,20 1,60
M c 120 1,00 1,35
q tr 1,00 1,60
Tableau : Coefficients de pondération

5.

28
CHAPITRE IV :

PRE-DIMENSIONNEMENT DES DIFFERENTS


ELEMENTS DU TABLIER

I. Introduction :

Dans ce chapitre on présente le pré-dimensionnement des éléments de l’ouvrage, en tenant


compte des données et des exigences naturelles et fonctionnelles.

II. Pré-dimensionnement des éléments du tablier :


1. Longueur de calcul :

Figure: Coupe schématique longitudinale de la poutre principale

Lc =LT −2 d−δ

Avec : - d : about 50cm  d  60cm , soit d=55 cm

- joint de dilatation δ :   10cm

 Lc =28−2× 0,55−0.1=26,8 m
2. Hauteur de la poutre :

1 hp 1
≤ ≤ 1.48 ≤h p ≤ 1.67
18 Lc 16

On prend h p =1,60 m

29
3. Epaisseur de l’âme de la poutre

- mi-travée :

b a ϵ [ 0,2 m.. 0,3 m ] ; Soit b a=0,2 m

- Sur appuis :

Soit b a=0,4 m

En tenant compte du disposition des plaques d’ancrage et de niche suivant la technique de


précontrainte utilisé (Procédé de Freyssinet)

4. Distance entre axe b0 :

b 0 ϵ [ 2,5 m.. 3.5 m ] ; Soit b 0=2.8 m

5. Largeur de la table de compression :

b t ∈ [ 1,8..2 , 8 ] ; Soit bt =2 m

6. Nombre de poutres :

Lu
N p=E ( )
b0
+1

N p=¿ 4 poutres

7. Largeur du pré dalle :

c ϵ [ 0,6 m.. 0,8 m ]; Or par calcul on a c=b0−b t =0.8 m

Donc notre dalle est participante.

8. Entretoise :
 Hauteur de l’entretoise h e: h e=1,3 m

 Epaisseur de l’entretoise b e: b e =0,4 m


9. Epaisseur du hourdis :

b 0 2.8
h d= = =0,175
16 16

On prend h d=0,2 m

30
10. Dimensionnement du talon :

SETRA recommande de prendre les dimensions ci-après du talon :

Figure : Talon d’une poutre précontrainte

tg α = 1 à 1,5 ; soit tg α = 1,25

h2 = 0,2 m ( en tenant compte la disposition des câbles )  h1 = 0,20 ×1,25 = 0,25 m

¿ × Lc ² 10.5× 26.8²
bta = = = 0.6 m avec : Kt= 1100 à 1300 et bta doit être divisé par le
hp ² × Kt 1.6²× 1200
nombre de poutres.

11. Rendement géométrique de la poutre principale :

I
ρ= =0.51
B ×V ×V '

où I: Moment d'Inertie de la section par rapport à l'axe x passant par son c.d.g.

B: Aire de la section

v et v': position du c.d.g. G

12. Caractéristiques géométriques et fonctionnelles de l’ouvrage :


1.1. Largeur du trottoir :

Ltr =1,25 m

31
1.2. Largeur utile :

Lu=Lr + 2 Ltr =10,5 m

1.3. Largeur roulable :

C’est la largeur du tablier comprise entre dispositifs de retenue intérieurs.

Lr =8 m

1.4. Largeur chargeable :

Lch =Lr−0,5 n . = 7 m

1.5. Nombre de voies Nv :

Le nombre de voies de circulation est : 

Lch
N v =E ( )
3
=2 voies

1.6. Largeur d’une voie :

Le largueur d’une voie de circulation est donnée par :

Lch
V= =3.5 m
Nv

1.7. classe du pont :

Les ponts sont ranges en 3 classes suivant leur largeur roulable Lr , et leur destination :

Lr =8 m> 7 m

 C’est un pont de 1ère classe.

32
Figure: Coupe schématique transversale du pont(Annexe3)

13. Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre principale :

La détermination des caractéristiques géométriques est faite manuellement suivant une note
de calcul détaillée et elle est numériser sur un code EXCEL.

1.1. Section de la poutre à mi-travée : (annexe4)

33
Figure : Coupe transversale de la section de la poutre à mi-travée.

 Caractéristiques géométriques de la section centrale avec hourdis :

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale avec hourdis 

section centrale avec hourdis

  section brute section nette section homogène

1,18
B (m^2) 1,15 1,25

0,45
V(m) 0,4 0,5

1,15
V'(m) 1,2 1,1

0,311
I (m^4) 0,29 0,38

0,51
ϼ 0,53 0,55

 Caractéristique géométrique de la section centrale sans hourdis :

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale sans hourdis

34
section centrale sans hourdis

  section brute section nette section homogène

0,62 0,59 0,67


B (m^2)

0,6 0,6 0,67


V(m)

0,8 0,8 0,73


V'(m)

0,16 0,15 0,176


I (m^4)

0,54 0,53 0,54


ϼ

1.2. Section de la poutre sur appui : ( Annexe 4)

35
Figure : Coupe transversale de la section de la poutre sur appui.

 Caractéristiques géométriques de la section sur appui avec hourdis :

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section sur appui avec hourdis

section centrale avec hourdis

section brute section nette section homogène


 
B (m^2) 1,35 1,33 1,42
V(m) 0,5 0,5 0,55
V'(m) 1,1 1,1 1,05
I (m^4) 0,34 0,34 0,39
ϼ 0,46 0,46 0,48

 Caractéristique géométrique de la section sur appui sans hourdis :

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section sur appui sans hourdis

36
section centrale sans hourdis

section brute section nette section homogène


 
B (m^2) 0,79 0,77 0,84
V(m) 0,6 0,6 0,63
V'(m) 0,8 0,8 0,77
I (m^4) 0,17 0,17 0,19
ϼ 0,45 0,46 0,47

37
III. Calcul des paramètres fondamentaux :
1. Largeur équivalente béq :

Vu l’hétérogénéité de la poutre traduite par la différence de la résistance à la compression


du béton après 28 jours (fc28) de la poutre qui est égale à 35 MPa et celle de l’hourdis qui est
égale à25 MPa, on ne peut pas utiliser les règles de la résistance des matériaux pour le calcul
des moments d’inertie, pour cela on doit introduire l’effet de cette hétérogénéité par le calcul
des dimensions équivalentes d’une section rendue homogène :

Ehourdis
b eq=b0

3

E poutre
=2,50 m

 Donc la nouvelle section équivalente (section de calcul) a les caractéristiques


géométriques suivantes :

Figure : Section équivalente de la poutre centrale.

 Caractéristique géométrique de la section équivalente :


Tableau : Caractéristique géométrique de la section équivalente

B(m ²) 1,12
V (m) 0,48
V ’( m) −1,12
I (m4 ) 0,302
ρ 0,50

2. Moment d’inertie de flexion :

38
I p=0,302 m4

3. Rigidité à la flexion :

E poutre × I p
ρp= =4346,56 MN
b0

4. Moment d’inertie de torsion :

Le moment d’inertie de torsion de la poutre se calcule en décomposant la section de la


poutre en sections élémentaires puis sommer leurs moments afin de trouver K p :

K p =∑ ❑i

Figure : Section en T, avec talon, décomposé en 3 éls. pour le calcul d'inertie de torsion

Γ1 Γ2 Γ3
0.0113 0.00323 0.0022
Avec :

❑ K p =∑ ❑i=0,0167

5. Rigidité à la torsion de la poutre et de l’entrotoise :

Ep 11000 √3 35
γ p=K p =0.0167 × =120,179 MN .m
2 b0 2∗2,5

39
h3d 0,23
γ E=ρ E=E d =11000 ∛ 25 × =79,85 MN . m
12 12

6. Paramètre de torsion α:

γ p+ γ E 120,179+79,85
α= =
2× √ ρ p ρ E 2 ×√¿ ¿ ¿

7. Paramètre d’entretoisement θ :

b 4 ρ p 5,25 4 4346,6
θ=
√ =

Lc ρE 26,8 79,85
=0,53

θ > 0.3  on utilise ultérieurement la méthode de Guyon- Massonnet.

IV. Calcul du coefficient de répartition transversale :


1. Principe d calcul :

Le calcul du coefficient de répartition K sera effectué à l’aide des tables de Guyon-


Massonnet, ces tables donnent pour un coefficient θ fixé, les différentes valeurs de K en
fonction de l’excentricité e et de la position y de la poutre, ces valeurs sont données pour α=0

b
et pour α=1, e et y varient par un pas de .
4

2. Calcul des CRT pour la poutre de rive 1 :


2.1. Courbe de K :
 Interpolation sur α :
0,1 < θ = 0,53 <1
 θ0 =-0,7
θ0
 K=k0+ (k1-k0) α (1−e )

Kα = 0,59k0 + 0,41k1
 Interpolation sur θ :

θ=0,53  interpolation entre θ1=0,50 et θ2=0,55

D’où Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2

 Interpolation sur y (la position de la poutre)

40
4,2
y1= 4,2  y = ×b = 0,8b
5,25

 y = 0,8b est compris entre 0,75b et b


 par interpolation, on obtient :
 K0,8b = 0,8k0,75b + 0,2kb

En résumé, on a trois interpolations à faire. On choisit par ordre:

1) Ky=0,8b = 0,8ky=0,75b + 0,2ky=b

2) Kα = 0,59k0 + 0,41k1

3) Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2

Il ne reste plus qu'à retrouver K =K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour θ1 = 0,50

et pour θ1 = 0,55.

1er Cas : Tableau pour θ1=0,50 

Tableau : K pour θ =0,50 après 2 interpolations (sur y puis sur α)

θ1=0,50

e -1b -0,75b -0,5b -0,25b 0 0,25b 0,50b 0,75b 1b

3b/4 -0,9828 -0,5703 -0,1466 0,3111 0,8288 1,425 2,0981 2,8125 3,514

k0 b -1,4286 -0,9828 -0,5198 -0,0021 0,6203 1,3968 2,3613 3,514 4,7981

0,8b -1,07196 -0,6528 -0,22124 0,24846 0,7871 1,41936 2,15074 2,9528 3,77082

3b/4 0,4538 0,534 0,6326 0,7617 0,9276 1,1293 1,3544 1,5704 1,7409

k1 b 0,3751 0,4538 0,5516 0,6834 0,8609 1,0937 1,3876 1,7409 2,1362

0,8b 0,43806 0,51796 0,6164 0,74604 0,91426 1,12218 1,36104 1,6045 1,81996

- -
0,452851 0,172788 0,122192 0,452467 0,839235 1,297516
kα kθ1 8 4 4 8 6 2 1,826963 2,399997 2,9709674

41
 Les valeurs de K0 et de K1 pour K3b/4 et Kb sont recopiées directement à partir des
tableaux de Massonnet (les 2 premières lignes pour chaque K); Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir K0,8b, à savoir:

K0y=0,8b= 0,8 K0y=3b/4 + 0,2 K0 y=b.

K1y=0,8b= 0,8 K1 y=3b/4 + 0,2 K1 y=b.

 La deuxième interpolation a été effectuée sur α en utilisant la 3ème ligne pour chaque
K pour obtenir la dernière ligne Kθ1.

Kα= K α=0,17 = 0,59 K0 + 0,41 K1

2ème Cas : Tableau pour θ1=0,55.

Tableau : K pour θ =0,55 après 2 interpolations (sur y puis sur α)

θ2=0,55

e -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,50 0,75 1

3b/4 -0,8871 -0,5279 -0,1538 0,2657 0,7666 1,3746 2,0885 2,858 3,6081

k0 b -1,2289 -0,8871 -0,5233 -0,0883 0,4848 1,2654 2,3046 3,6081 5,0997

0,8b -0,95546 -0,59974 -0,2277 0,1949 0,71024 1,35276 2,13172 3,00802 3,90642

3b/4 0,3922 0,4737 0,5777 0,7192 0,9069 1,1411 1,4071 1,6611 1,852

k1 b 0,3153 0,3922 0,4916 0,6309 0,8255 1,0889 1,4308 1,852 2,3314

0,8b 0,37682 0,4574 0,56048 0,70154 0,89062 1,13066 1,41184 1,69928 1,94788

- -
0,409225 0,166312 0,402622 0,784195 1,836569 2,471436
kα kθ2 2 6 0,0954538 4 8 1,261699 2 6 3,1034186

42
 Dans notre cas: θ =0,53 ; On effectue alors la troisième interpolation sur θ en utilisant
la dernière ligne de chaque tableau à savoir:

Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2

Ainsi, on obtient :

Tableau : K=K(e), après les 3 interpolations

θ=0,53

e -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,50 0,75 1

k -0,43 -0,17 0,11 0,42 0,81 1,28 1,83 2,44 3,05


Tableau : K=K(e), après les 3 interpolations

Les représentations et les chargements des lignes d’influence de la fonction K(α, θ,y,e) pour
la poutre de rive 1(voir annexe 5)

2.2. Détermination des CRT : Voir annexe5


 Résumé des CRT de la poutre de rive 1 :

Tableau : Récapitulation des CRT de la poutre de rive

Charge CRT Caractéristiques Cas le plus défavorable


AL 1,89 a1 =1 et LAl=7,00m 2 voies chargées
(a1.η Al. LAl)

qtr (η tr) 0,69 Ltr =1,25m 1 trottoir chargé


Bc 0 ,674 bc=1,1 et P=12t ou 6t long. 2 files de Bc
(bc. .η Bc)

43
Mc120 0,39 LMc= 1m et P =110 t long 1 Char de Mc120

3. Calcul des CRT pour la poutre intermédiaire 2 :


1.1. Courbe de K :

α et θ conservent les mêmes valeurs que pour la poutre de rive, c.à.d. α = 0,17 et θ =0,53,

par conséquent, les interpolations sur α et sur θ restent les mêmes que pour la poutre de rive,
c.à.d.,

 Kα = 0,59k0 + 0,41k1
 Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2

Seule la position de la poutre change, elle devient : y=1,4m. Donc on a besoin d’une
interpolation sur y :

b b b
y=1,4× = 0,27b => y=0,27b est compris entre et .
5,25 4 2

 par interpolation, on obtient :

 K0,8b = 0,92k0,75b + 0,08kb

En résumé, on a trois interpolations à faire. On choisit par ordre:

1) Ky=0,27b = 0,92ky=0,25b + 0,08ky=0,5b

2) Kα = 0,59k0 + 0,41k1

3) Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2

Il ne reste plus qu'à retrouver K =K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour θ1 = 0,50

et pour θ1 = 0,55.

1er cas : Tableau pour θ1 = 0,50

Tableau : K pour θ =0,50 après 2 interpolations (sur y puis sur α)

θ1=0,50

e -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,50 0,75 1

44
b/4 -0,0021 0,3111 0,6223 0,9226 1,1877 1,3721 1,4336 1,425 1,3968

k0 b/2 -0,5198 -0,1466 0,2317 0,6223 1,0273 1,4336 1,8038 2,0981 2,3613

0,27b -0,043516 0,274484 0,591052 0,898576 1,174868 1,37702 1,463216 1,478848 1,47396

b/4 0,6834 0,7617 0,8547 0,9642 1,0767 1,1557 1,1603 1,1293 1,0937

k1 b/2 0,5516 0,6326 0,7308 0,8547 1,0028 1,1603 1,2911 1,3544 1,3376

0,27b 0,672856 0,751372 0,844788 0,95544 1,070788 1,156068 1,170764 1,147308 1,113212

kα kθ1 0,25019652 0,47000808 0,69508376 0,92189024 1,1321952 1,28642968 1,34331068 1,3429166 1,32605332

 Les valeurs de K0 et de K1 pour Kb/4 et Kb/2 sont recopiées directement à partir des
tableaux de Massonnet (les 2 premières lignes pour chaque K); Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir K0,27b, à savoir:

K0y=0,27b= 0,92 K0y=b/4 + 0,08 K0 y=b/2.

K1y=0,27b= 0,92 K1 y=b/4 + 0,08 K1 y=b/2.

 La deuxième interpolation a été effectuée sur α en utilisant la 3ème ligne pour chaque
K pour obtenir la dernière ligne Kθ1.

Kα= K α=0,17 = 0,59 K0 + 0,41 K1

2ème Cas : Tableau pour θ1=0,55.

Tableau : K pour θ =0,55 après 2 interpolations (sur y puis sur α)

45
θ2=0,55

e -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,50 0,75 1

b/4 -0,0883 0,2657 0,6183 0,9592 1,2556 1,4423 1,4571 1,3746 1,2654

k0 b/2 -0,5233 -0,1538 0,223 0,6185 1,036 1,4571 1,8274 2,0885 2,3046

0,27b -0,1231 0,23214 0,586676 0,931944 1,238032 1,443484 1,486724 1,431712 1,348536

b/4 0,6309 0,7192 0,8275 0,9595 1,0981 1,194 1,1902 1,1411 1,0889

k1 b/2 0,4916 0,5777 0,6859 0,8275 1,0016 1,1902 1,3443 1,4071 1,4308

0,27b 0,619756 0,70788 0,816172 0,94894 1,09038 1,193696 1,202528 1,16238 1,116252

kα kθ2 0,18147096 0,4271934 0,68076936 0,93891236 1,17749468 1,34107092 1,37020364 1,32128588 1,25329956

 Dans notre cas: θ =0,53 ; On effectue alors la troisième interpolation sur θ en utilisant
la dernière ligne de chaque tableau à savoir:

Kθ = 0,4kθ1 + 0,6kθ2

Ainsi, on obtient :

Tableau : K=K(e), après les 3 interpolations

θ=0,49

e -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,50 0,75 1

k 0,21 0,44 0,69 0,93 1,16 1,32 1,36 1,33 1,28

Les représentations et les chargements des lignes d’influence de la fonction K(α, θ,y,e) pour
la poutre intermédiaire 2 (voir annexe 6)

46
1.2. Détermination des CRT : (annexe6)

 Résumé des CRT de la poutre de centrale:

Tableau : Récapitulation des CRT de la poutre centrale

Charge CRT Caractéristiques Cas le plus défavorable


AL(a1.ηAl. LAl) 1,96 a1 =1 et LAl=7,00m 2 voies chargées
qtr (ηtr) 0,405 Ltr =1,25m 2 trottoirs chargés
Bc (bc.ηBc) 0 ,666 bc=1,1 et P=12t ou 6t long. 2 files de Bc
Mc120 0,315 LMc= 1m et P =110 t long 1 Char de Mc120

4. Comparaison des CRT pour les deux poutres de rive et centrale :


Tableau : Comparaison des CRT de deux poutres étudiées

Charge Poutre de rive Poutre centrale


Al (a1.ηAl. LAl) 1,89 1,96
qtr (ηtr) 0,69 0,405
Bc (bc.ηBc) 0,674 0,666
Mc120 0,39 0,315

En conclusion, La poutre de rive prend plus de charge que la poutre centrale. Donc nous
choisissons les valeurs de CRT les plus défavorables correspondes à la poutre la plus
sollicitée : celle de rive. Cependant, On reteint une poutre modèle ayant des CRT de la poutre
de rive et la géométrie de la poutre centrale.

 Ainsi, toutes les poutres du tablier auront le même ferraillage.

47
Tableau : Tableau des CRT retenus

Charge Poutre de rive


Al 0,27
qtr 0,69
Bc 0,613
Mc120 0,39

V. CALCUL DES SOLLICITATIONS :


1. Sollicitations dues aux charges permanentes :

La valeur de la charge permanente, gper est évaluée comme la somme des poids des éléments
suivants :

- Charge due au poids propre de la poutre :

 gpp = bp*(hp-hd)* γb=0,615×2,5= 1,54 t/ml

 gpp = bp*(hp-hd)* γb* γs = 1,54×1,05=1,617t/ml (pondérée)

- Poids propre de la dalle de couverture (hourdis) :

 gd= hd*b0* γb* γs=0,56 × 2,5=1,4 t/ml

 gd= hd*b0* γb* γs=1,4× 1,05=1,47 t/ml (pondérée)

- Charge due à la superstructure :

 Poids propre de la couche d’étanchéité :

 gétanch= hétanch*b0* γétanch* γs=0,04×2,8×2,3=0,257 t/ml

 gétanch= hétanch*b0* γétanch* γs=0,257×1,2=0,308 t/ml (pondérée)

 Poids propre de la couche de roulement :

 groul= hroul* b0* γroul* γs=0,07×2,8×2,4=0,47 t/ml


 groul= hroul* b0* γroul* γs=0,47×1,4=0,658 t/ml (pondérée)

 Poids propre du trottoir :

- Poids propre de la longrine (1 longrine) :

48
 glong= 0,22 t/ml
 glong= 0,22×1,05=0,23 t/ml (pondérée)

- Poids propre du garde corps  (S8) :

 gS8 =0.03 t/ml


 gS8 =0.03×1,1=0,033 t/ml (pondérée)

- Poids propre du dispositif de retenue interne (glissière de sécurité) :

 ggliss =0.015 t/ml


 ggliss =0.015×1,1=0,0165 t/ml (pondérée)

- Poids propre du béton maigre :

 gbét.maigre = 0,144 t/ml


 gbét.maigre = 0,144×1,05=0,151 t/ml (pondérée)

- Poids propre de la pré-dalle :

 gpréd = 0,067 t/ml


 gpréd = 0,067×1,05=0,07 t/ml (pondérée)

- Poids propre de la corniche :

 gc= 0.43 t/ml


 gc= 0.43×1,05=0,45 t/ml (pondérée)

- Poids propre de la chape :

 gchape= 0.061 t/ml


 gchape= 0.061×1,05=0,064 t/ml (pondérée)

- Poids propre de la conduite en PVC :

 gPVC=0,0036t/ml
 La charge permanente totale :
Gper=4,64 t/ml
Gper=5,184 t/ml (pondérée avec des coefficients des surcharges).

Remarque :

49
Les charges de la superstructure sont majorées par des coefficients de surcharges pour les
incertitudes de leur poids.

Ainsi, l’étanchéité est majorée par 1,2 ; la couche de roulement de 1,4 et pour tous éléments
en béton armé de 1,05.

a) Moments fléchissants dans les sections critiques de la poutre modèle :

Tels que :

x
M xper=γ g × g per × ×( Lc −x)
2

D’où les résultats suivants :

Tableau : Moment fléchissant du à la charge permanente

Moments fléchissants des charges permanentes

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

0,000 3,350 4,467 6,700 13,400

(Lc-x)/2 13,400 11,725 11,167 10,050 6,700

M (ELU) t.m 0 246,0421 312,4344 421,7864 562,3819

M (ELS) t.m 0 182,2534 231,4328889 312,4344 416,5792

b) Efforts tranchants :

Tels que :

per Lc
T x =γ g × g per ×( −x)
2

D’où les résultats suivants :

50
Tableau : Effort tranchant du à la charge permanente de la poutre de rive

Effort tranchant dus aux charges permanentes

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,350 4,467 6,700 13,400

(Lc-x)/2 0,000 11,725 11,167 10,050 6,700

T(ELU) t 86,9376 73,4454 69,948 62,9532 0

T(ELS) t 65,176 54,404 51,813 46,632 0

2. Sollicitations dues à la charge du trottoir :


a) Moments fléchissants :

Le moment a pour expression :

x
Mxtr=γQ1.ηtr.qtr. .(Lc-x)
2

D’où les résultats suivants :

Tableau : Moments fléchissants dus à la charge du trottoir

Moment fléchissant trottoir

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0,000 3,350 4,467 6,700 13,400

(Lc-x)/2 13,400 11,725 11,167 10,050 6,700

51
M (ELU) t.m 0,000 16,261 20,649 27,877 37,169

M (ELS) t.m 0,000 10,163 12,906 17,423 23,231

b) Efforts tranchants

Tels que :

D’où les résultats suivants :

Tableau :Efforts tranchants dus à la charge du trottoir

Effort tranchant trottoir

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,350 4,467 6,700 13,400

(Lc-x)^2/2*Lc ***** 10,259 9,306 7,538 3,350

T(ELU) t 5,548 4,247 3,853 3,121 1,387

T(ELS) t 3,467 2,655 2,408 1,950 0,867

3. Sollicitations dues à la charge AL :

36
A L =0,23+ =1,16 t / m²
L+12

a) Moments fléchissants :

Les moments fléchissant sous l’effet de la charge AL a pour expression :

AL
γ Q 1∗η AL∗q AL∗x∗( Lc −x )
Mx =
2

52
D’où le résultat suivant :

Tableau : Moments fléchissants dus à la charge AL

Moment fléchissantdu charge AL

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0,000 3,350 4,467 6,700 13,400

(Lc-x)/2 13,400 11,725 11,167 10,050 6,700

M (ELU) t.m 0 137,5264 174,6367 235,7596 314,3461

M (ELS) t.m 0 103,1448 130,9775 176,8197 235,7596

b) Efforts tranchants :

L’effort tranchant dans la section X, sous l’effet de la charge AL a l’expression suivante :

T AL
AL
x =γ Q 1 .η Al . q x . w AL

D’où le résultat suivant :

Tableau : Efforts tranchants dus à la charge AL

Effort tranchant du charge AL

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,350 4,467 6,700 13,4

(Lc-x)^2/2*Lc 13,400 10,259 9,306 7,538 3,350

qx(al) 8,104845361 8,718603667 8,949806 9,46046729 11,53126

T(ELU) t 46,917 38,641 35,978 30,805 16,68804

T(ELS) t 35,188 28,981 26,984 23,10388019 12,51603

53
4. Sollicitations dues à la charge Bc :

 Coefficient de majoration dynamique B :

0. 4 0 .6
δ B=1+ +
1+0 .2 L 1+4 G/S
Avec :

- L : longueur chargée. L = Lc=26,8 m

- G : poids total de travée considérée.

- S : poids total le plus élevé du système B placé sur la travée

- G = Gper(pondérée)  Lc = 5,184*26,8*4 = 555,725 t

- SBc =bc .Nf .Plong = 1.1260 =132 t

 δB=1.10

a) Moments fléchissants dans les sections critiques de la poutre modèle :

(Détails de calcul, voir annexe 7)

Ainsi, on peut déterminer le moment maximum :

Mxbc = Q1*bc*bc*bc*∑PiYi pour x≠Lc/2

M xbc = P (1,25 Lc +(14,878/Lc)-13,125) pour x=Lc/2(théorème


de Barré)

D’où le résultat suivant :

Tableau : Moments fléchissants dus à la charge Bc

Moments fléchissants dues aux charges Bc

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,35 4,47 6,7 13,4

x*(Lc-x)/Lc 0 2,93 3,72 5,03 ****

∑Pi*Yi 0 119,355 152,7266667 200,4 ****

M (ELU) t.m 0 141,199 180,678 237,077 297,129

M (ELS) t.m 0 105,899 135,508 177,807 222,846

54
b) Efforts tranchants dans les sections critiques de la poutre modèle :

D’où le résultat suivant :

Tableau : Effort tranchant du à la charge Bc

Efforts tranchants dues aux charges Bc

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,35 4,47 6,7 13,4

1-x/Lc 1 0,88 0,83 0,75 0,5

∑Pi*Yi 44,16 36,78 34,02 29,16 14,88

T(ELU) t 52,24 43,51 40,25 34,50 17,60

T(ELS) t 39,18 32,63 30,18 25,87 13,20

5. Sollicitations dues à la charge Mc120 :

 Coefficient de majoration dynamique Mc120 :

0.4 0.6
δ Mc =1+ + −L=1,09
1+0.2 L 4G
1+
S

Avec :

55
L: longueur de la travée = Lc=26,8m.

G: Poids total de cette travée.

S: Surcharge maximale de Mc correspondant placé sur la travée.

G = Gper(pondérée)  Lc  n= 5,184*26,8*4 = 555,725 t

SBc =110 t.

 δ Mc = 1,09

a) Moments fléchissants sous l’effet de la surcharge MC120 dans les sections


critiques :

Les moments fléchissants dans la section x sous l'effet de Mc120 est:

M xMc   Q1.Mc . Mc .q.w

D’où le résultat suivant :

Tableau : Moments fléchissants dus à la charge Mc120

Moments fléchissants dues aux charges Mc120

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,35 4,47 6,7 13,4

w 0 15,84 20,11 27,19 36,22

M (ELU) t.m 0 163,804 207,961 281,176 374,557

M (ELS) t.m 0 121,3362 154,0449 208,2784 277,4493

b) Efforts tranchants :

Les efforts tranchants dans la section x sous l'effet de Mc120 est:

56
Txbc   Q1. Mc . Mc .q.w

D’où le résultat suivant :

Tableau : Efforts tranchants dus à la charge Mc120

Efforts tranchants dues aux charges Mc120

x 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2

x 0 3,35 4,47 6,7 13,4

1-x/Lc 1 0,88 0,83 0,75 0,5

w 5,41 4,67 4,37 3,88 2,36

T(ELU) t 55,946 48,293 45,191 40,124 24,405

T(ELS) t 41,44121 35,77272 33,47469 29,72123 18,07786

6. Sollicitations de calcul :
On établira un tableau de ces sollicitations à l'ELU et un tableau de l'ELS, dans les sections
courantes. La combinaison des actions pour les moments fléchissants et les effortstranchants
est:

M x =M per + ⁡( M A + M tr ; M B + M tr ; M M + M tr )
L c c120

T x =T per + ⁡(T A +T tr ; T B +T tr ; T M T tr )
L c c 120

D’où le résultat suivant :

Tableau : Tableau récapitulatif des sollicitations de calcul

Tableau récapitulatif des sollicitations de calcul


section 0(appui) Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx(t.m) ELU 0 426,10733 541,044353 730,839035 974,107341

57
ELS 0 313,752952 398,383618 538,135779 717,259035
ELU 148,43 125,99 118,99 106,20 25,79
Tx(t)
ELS 110,08 92,83 87,70 78,30 18,94

CHAPITRE 1 :
ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

I. PRECONTRAINTE PAR POST TENSION :


La technique de post tension consiste à prendre appui sur le béton déjà durci pour tendre le
câble de précontrainte. L'élément en béton est donc coulé au préalable, avec des réservations
pour le passage ultérieur de la précontrainte. Lorsque le béton atteint une résistance suffisante,
la précontrainte est enfilée et tendue à l'aide de vérins. La post tension est très utilisée en
ouvrages d'art pour les grandes portées.

1. Caractéristiques des matériaux :

Béton Acier actif

fc28 densité fprg fpeg p0 Ep f 

0.8fpr 1.9 .105 0.18


g=1488 MPa
35 MPA 25 KN/m 1860MPa 1580MPa MPa /rad 0.002/m

Tableau 1 : Caractéristiques des matériaux

2. Hypothèses de calcul et de dimensionnement :


 Classe de Béton Précontraint :
ouvrage pont  Tous les calculs et les justifications seront faites en classe II
(négligence de toutes fissurations).

58
 La précontrainte subit des pertes instantanées de 10% de σ po et 15% σpo des pertes
différées => les pertes totales sont estimées à 25%

-1.5 ftj : Hors section d’enrobage

 Classe II  σmj =

-ftj  : Section d’enrobage

σMj = 0.6 fcj

 Le dimensionnement est effectué pour la section centrale.

3. Vérification de la section du béton :

I ΔM

Il faut vérifier que : sup(V ,|V '|) Δσ
Avec :

Mm : moment fléchissant dû au poids propre de la poutre et l’hourdis ( section brute ).

26.82
Mm = 1.18×2.5× = 264.851 t.m = 2.65 MN.m
8

MM : moment fléchissant dû à la combinaison des charges la plus défavorables( obtenu


d’après le tableau du sollicitation de calcul –chapitre précédant ).

MM = 7.17 MN.m
 ∆M = 4.52 MN.m

et σmin = -ft28 = -2.7 MPa

σmax = 0.6fc28 =21 MPa

 ∆σ = 23.7 MPa

Tableau : Caractéristiques géométriques de la poutre (section brute) :

B(m²) I(m4) V (m) V’ (m) ρ C C’

1.18 0.311 0.45 -1.15 0.51 0.23 -0.59

59
I
 '
=0.27 m3 et ∆ M =0.19 m3
¿ ⁡(V ,|V |) ∆σ
 La section est vérifiée

4. Calcul de la précontrainte minimale :


Tableau IV.2: Récapitulation de différents types de sections en béton précontraint

Précontrainte Excentricité
cas Nature de section minimale(Pmin) correspondante

M M −M
Pmin=PI=B× σ m + m

P ꓲ>PII Sous-Critique ρ ×h ep=epI=a'-Mm/P

ep=epI=epII=V’+t'=a'-
PI=PII critique Pmin=PI=PII Mm/P

σ m× I
−M M
Pmin=PII= v '
PI<PII Sur-critique v ' + t ' −c ep=epII=v'+t'

∆M 4.52
 Section Sous Critique : P I=B σ m+ =1.18× (−2.7 ) + =2.53 MN
ρh 0.51×1.6

σ I
m× −MM
 Section Sur Critique : P II= V' =5.46 MN avec t’=20 cm
V ' +t −c '

60
PII > PI  Section sur Critique : Pmin = PII  ep = ePII =V’+ t’= -1.15+0.2 = -0.95m

t’ : étant la distance entre le parement inférieur de la poutre et le centre de gravité du câble
moyen du précontrainte –souvent appelé l’enrobage de la section .

t’= 8+4+1+3.2+3.55 = 20 cm

avec : * fissuration préjudiciable (4cm)

* diametre d’armature de peau (ϕ10)

* diametre des armatures longitudinales (ϕ32)

* diametre du gaine (7.1 cm)

* position du cable moyen par rapport du fuseau de passage (8cm)

 Valeur caractéristique de la précontrainte :

A long terme(en service), la valeur caractéristique de la précontrainte est :

P=0.98P0-1.2P.

Le règlement B.P.E.L propose une valeur des pertes totales de :

P = 25 % (P0)

Pour que la force minimale soit respectée à tout instant de la vie de l'ouvrage on doit avoir:

P  Pmin

P = 0.98 P0 (1.2 0.25P0)=0.68 P0=0.68 nP0/câble

P0 /câble = σp0* Ap/câble ; avec : σp0 = inf(0.8fprg ; 0.9fpeg) = inf (1488 ;1422)=1422 MPa

P0=142293.10-612 =1.59 MN

d’où :

P min 5.46
n=E( + 1)n=E( +1)
0,68 P0/ Câble 0,68 1.59

n = 6 câbles

On prend : n = 6 câbles 12T13 de classe 1860 (grade normal)

 Caractéristiques géométriques et mécaniques du câble :

61
Dans notre cas, on a choisi câble 12T13 ayons les caractéristiques suivantes :

Technique d’exécution du précontrainte : Réf : PPC_ Freyssinet

Section nominale de l’acier : A P =1116 mm2

Diamètre de la gaine Dext =71 mm, Dint =65 mm.

Contrainte limite élastique garantie f peg =1580 MPA

Contrainte de rupture garantie prg f =1860 MPA

Coefficient de frottement angulaire f=0,18 rad-1

Coefficient de frottement linéaire j=2.10-3 m-1.

Recul d’ancrage g = 6 mm

Relaxation à1000 heures r 2,5% TBR

Module d’élasticité de l’acier : EP= 190000 MPA

 la valeur caractéristique de la précontrainte (en service ) P :

P= 0.68P0 = 0.68P0/cable  n = 6.48 MN

 Détermination du fuseau de passage :

Le fuseau de passage est donné par l’expression :

Mm MM
a’- ≤ ep ≤ a-
P P

-0.88 m 1.65 m

a’= sup & a= inf

-0.65 m 0.34 m

Mm
a’ - = -0.77 m
P

62
MM
a- = -1.05 m
P

Remarque :

Pour accélérer l’exécution des poutres, tout en ayant une bonne résistance, nous avons opté à
discrétiser la précontrainte en deux familles:

2
1ère famille : ( n) 4 câbles ancrés en about de la poutre.
3

1
2ème famille : ( n)  2 câbles ancrés en extrados.
3
Ce qui nous amène à proposer la procédure d’exécution de la précontrainte suivante :

Tableau : Procédure d’exécution de la précontrainte

t (jours) Phases des constructions Section a considéré


0 Coulage de la poutre Poutre seule (section nette)
Mise en tension d’une partie de la Poutre seule (section nette)
7
1èrefamille (2 câbles)
Mise en tension de la deuxième partie de Poutre seule (section homogène)
14
la 1èrefamille (2 câbles)
20 Coulage de la l’hourdis Poutre + Hourdis (section homogène)
Mise en tension de la deuxième famille Poutre + Hourdis (section homogène)
28
(2 câbles)
90 Mise en place de la superstructure Poutre + Hourdis (section homogène)
t=∞ Mise en service de l’ouvrage Poutre + Hourdis (section homogène)

5. Vérifications rapides des contraintes :

Il faut vérifier que :

 A la mise en tension (au transfert) : P =P1 = 0.94 P0 σ σm

63
σ' σM

 En service : P =P2 = 0.68 P0 σ σM

σ' σm
Telles que :

1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip)
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip

avec :

 σ : la contrainte dans la fibre supérieure dont l’ordonnée v.


 σ' : la contrainte dans la fibre inférieure dont l’ordonnée v’.
 P : la force de la précontrainte appliquées dans cette phase.
 ep : l’excentricité du câble.
 Mg : moment fléchissant dû au poids propre de l’élément considéré.
 σM : Contrainte maximale à la compression .
 σm : contrainte maximale à la traction.

 Détails de calcul :
a) Au transfert :
 1 ère famille :
 à 7jours : 1ère partie de la 1ère famille : ( section de la poutre seule (nette))

La poutre est soumise à : - son poids propre

- la force de précontrainte de 2 cables 12T13 de la 1 ère famille (les


pertes sont estimées à 10 %)

Fibre supérieure ⇒
σ >σ m

Fibre inférieure ⇒ σ’ < σM

64
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip

P=0.94P0 = 0.9421.59 P=2.99 MN

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale (section nette)

Caractéristiques géométriques de la section centrale (section nette)


Sans hourdis Avec hourdis
B(m²) 0,59 1,15
V(m) 0,6 0,4
V'(m) 0,8 1,2
I(m^4) 0,15 0,28
ρ 0,53 0,51

ep=v’+t’ = -0.6 m

26.8²
Mg=0.59  2.5  = 1.32 MN.m
8

 σ= 3.17 Mpa > -1.39 Mpa OK


 σ’= 7.6 MPa < 13.91 MPa OK

 à 14 jours ( au transfert )  : 2ème partie de la 1ère famille : ( section de la poutre seule


(homogénéisé à 2 câbles ))

La poutre est soumise à : - son poids propre

- la force de précontrainte de 4 câbles 12T13 de la 1 ère famille ( les


pertes sont estimées à 10 %)

Fibre supérieure ⇒ σ > σm

Fibre inférieure ⇒ σ’ < σM

65
1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip

P=0.94P0 = 0.9441.59 P=5.98 MN

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale

Caractéristiques géométriques de la section centrale

Sans hourdis (2 câbles)

B(m²) 0.65

V(m) 0.65

V'(m) 0.75

I(m^4) 0.171

ρ 0.54

ep=v’+t’ = -0.75+0.2 = -0.55 m

26.8²
Mg=0.65  2.5  = 1.46 MN.m
8

1 −0.55 0.65 1.46 0.65


 σ= 5.98  ( 0.65 + 0.171 )+ 0.171 = 2.248 Mpa > - 1.67 Mpa OK

1 −0.55−0.75 1.46−0.75
 σ’= 5.98  ( 0.65 + 0.171 )+ 0.171 = 17.22 Mpa < 17.95 Mpa

OK
 2ème famille : ( en service )
 à 28 jours : 2ème famille : (section de la poutre + Hourdis (homogénéisé à 6 câbles ))

La poutre est soumise à : - son poids propre poutre +hourdis (homogénéisé à 6 câbles )

66
- la force de précontrainte de 6 cables 12T13 ( les pertes sont
estimées à 25 %)

Fibre supérieure ⇒ σ ≤ σM

Fibre inférieure ⇒ σ’ ≥ σm

1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip

P=0.68P0 = 0.6861.59 P=6.48 MN

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale

Caractéristiques géométriques de la section centrale

Avec hourdis (6cables)

B(m²) 1,25

V(m) 0,5

V'(m) 1,1

I(m^4) 0,38

ρ 0,55

ep=v’+t’ = -1.1 +0.2 = -0.9 m

26.8²
Mg=1.25  2.5  = 2.8 MN.m
8

1 −0.9 0.5 2.8 0.5


 σ= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = 1.19 Mpa ≤ 17.5 Mpa OK

67
1 −0.9−1.1 2.8−1.1
 σ’= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = 13.96 Mpa ≥ 0 Mpa OK

 à 90 jours :La mise en place de la superstrucutre : (section de la poutre + Hourdis


(homogénéisé à 6 câbles ) + superstrucure )

La poutre est soumise à : - son poids propre poutre +hourdis (homogénéisé à 6 câbles ) +
superstructure

- la force de précontrainte de 6 cables 12T13 ( les pertes sont


estimées à 25 %)

Fibre supérieure ⇒ σ’ ≤ σM

Fibre inférieure ⇒ σ’ ≥ σm

1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip

P=0.68P0 = 0.6861.59 P=6.48 MN

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale

Caractéristiques géométriques de la section centrale

Avec hourdis (6cables)

B(m²) 1,25

V(m) 0,5

V'(m) 1,1

I(m^4) 0,38

68
ρ 0,55

ep=v’+t’ = -1.1 +0.2 = -0.9 m

26.8²
Mg=4.64  = 4.17 MN.m
8

1 −0.9 0.5 4.17 0.5


 σ= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = 2.99 Mpa < 17.5 Mpa OK

1 −0.9−1.1 4.17−1.1
 σ’= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = = 10 Mpa > 0 Mpa OK

 à ∞ (à la mise en sevice ) : mise en service du pont : (section de la poutre + Hourdis


(homogénéisé à 6 câbles ) + superstrucure +charges d’exploitations )

La poutre est soumise à : - son poids propre poutre +hourdis (homogénéisé à 6 câbles ) +
superstructure

- la force de précontrainte de 6 cables 12T13 ( les pertes sont


estimées à 25 %)
- charges d’exploitations

Fibre supérieure ⇒ σ ≤ σM

Fibre inférieure ⇒ σ’ ≥ σm

1 ep V p M g V p
σ =P11×
( +
Bp Ip
+
Ip )
1 ep V ' p M g V ' p
σ '=P11×
( Bp
+
Ip
+
)
Ip

P=0.68P0 = 0.6861.59 P=6.48 MN

Tableau : Caractéristiques géométriques de la section centrale

Caractéristiques géométriques de la section centrale

69
Avec hourdis (6cables)

B(m²) 1,25

V(m) 0,5

V'(m) 1,1

I(m^4) 0,38

ρ 0,55

ep=v’+t’ = -1.1 +0.2 = -0.9 m

Mg=7.17 MN.m

1 −0.9 0.5 7.17 0.5


 σ= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = 6.94 Mpa < 21 Mpa OK

1 −0.9−1.1 7.17−1.1
 σ’= 6.48 ( 1.25 + 0.38 )+ 0.38 = = 1.31 Mpa > 0 Mpa OK

Figure : Diagrammes des contraintes initiales

II. TRACE DES CABLES DE LA 1 ERE ET LA 2EME


FAMILLES :
Le câble moyen doit s’inscrire dans le fuseau de passage. Ce dernier, est étroit au voisinage de
la section la plus sollicitée et large dans les zones d’appuis.

70
Au voisinage des sections d’appuis, les contraintes de cisaillement sont généralement
importantes, alors le tracé du câble peut être utilisé de façon à minimiser l’intensité de ces
contraintes.

Soit α l’angle de relevage du câble moyen au niveau de l’appui extrême. L’effort tranchant est
donc :

Sous l’effet des charges minimales (poutre déchargée) : Vq = Vm , Vm - Psin α >- V̄

Sous l’effet des charges maximales (poutre chargée) : Vq = VM , VM - Psin α < V̄  

Soit V  : L’effort tranchant admissible par la section d’appui tel que :

VM - V̄ < Psin α < Vm + V̄

On choisit une valeur moyenne de l’angle α :

 V  Vm 
  Arc sin  M 
 2P 

NB : l’angle de relevage α persiste constante pour tout câble, vu qu’il dépend de l’effort
tranchant VM et Vm qui dépend il-même de chargement appliqués.

1. Tracé des câbles de la 1ère famille : (14 jours)


 L’effort tranchant admissible par la section d’appuis :

71
V̄ = τ u ´bn´Z

 la contrainte de cisaillement :
τu = √ 0.4×f tj ×( f tj +σ x +σ y )

avec ft14 = 2.39 Mpa

P 0.94 × f peg × A p /cable × n 0.94 ×1.59 × 4


sx = B = B = 0.79 = 7.567 Mpa

et B : section brute de la poutre seule

Þ
τu =3.58 MPa

å bn = ba – m´K´ φ = 0.3145 m

Avec : m : nombre des gaines par lit dans la section d’appui (m =1).

K = 0.5 : post tension (câbles adhérents)

1 : post tension (câbles non adhérents)

0 : pré-tension

φ  : Diamètre extérieur d’une gaine

Z = 0.8 h = 1.44 m

Þ V̄ = 1.62 MNm

Vm : l’effort tranchant sur appui dû uniquement à la charge permanente de la poutre seule :

72
Vm = 0.338 MN

VM : effort tranchant maximal du aux charges permanentes et d’exploitation :

VM = 1.49 MN

Þ ᾱ = 6.94° »7°

Soit x : longueur du tronçon parabolique

|e p|
¿
xp = 2 tg { ᾱ

 Equation du tracé de câble moyen : (section sur appuis sans hourdis)


ep=v’+t’ = -0,8+0,2 = -0,6 m

¿ 2× 0,6
 xp=2∨ep∨ tgα ¿ = = 9,77m < L/2=14 m
tg 7 °
 Tracé du câble moyen est partiellement parabolique.

d Xp
Lc\2

Figure : Tracé du câble moyen de la 1ère famille

 y=ax²+bx+c avec : x=9.77 -> y = 0


x=9.77 -> y’=0
x=0 -> y=0.6
 y=6,28×10-3 x² - 0,123 x+0,6
 Equation du tracé de 1er câble :

ep = 1m

73
α = 7° => xp = 16,28 > L/2

 tracé entièrement parabolique.

 Eq : y=-5,1×10-3 x² + 0,143 x+1,035

 Equation du tracé de 2ème câble :

ep = 0,765m

α = 7° => xp = 12,46 < L/2

 tracé partiellement parabolique.

 Eq : y=4,9×10-3 x² - 0,122 x+0,73

 Equation du tracé de 3ème câble :

ep = 0,465m

α = 7° => xp = 7.57 < L/2

 tracé partiellement parabolique.

 Eq : y=8,12×10-3 x² - 0,123 x+0,43

 Equation du tracé de 4ème câble :

ep = 0,165m

α = 7° => xp = 2.69 < L/2

 tracé partiellement parabolique.

 Eq : y=23×10-3 x² - 0,124 x+0,13

74
Figure : Position des plaques d’ancrage dans la section d’about

2. Tracé des câbles de la 2ème famille :


La sortie en extrados implique pour ces câbles un raisonnement différent. On suppose
généralement que leur angle de sortie est identique, soit tgα = 0.4, ce qui correspond à un
angle α2 = 22°, leur partie parabolique est aussi identique.

On relève un premier câble très rapidement et on cherche à respecter les mêmes conditions,
qu’à l’extrémité, le long de la poutre.

On vérifie alors que :

V M −V ≤P sin α≤V m +V

Cette vérification est effectuée sur un diagramme obtenu en sommant dans chaque section
l’influence de chacun des câbles.

 Equation du tracé de 5ème câble :

La longueur de la partie parabolique du câble est :

2×(|e p|+V )
d=
tg α 2
 d=6,82m < L/2
 ep=1,364m
 Equation du tracé : y=293,×10-3 x² - 0,4 x+1,364
 Equation du tracé de 6ème cable :
 Equation du tracé : y=293,×10-3 x² - 0,516 x+0,214

75
Lc/8 m
m
10.72

y
Figure : Tracé des câbles de la deuxième famille

Remarque :

2m
Pour le 1er câble de la 2ème famille , il est ancré en extrados à une distance de Lc/8 de l’about
de la poutre .

Pour le 2ème câble de cette même famille, il est ancré en extrados à une distance de 2 m de 1 er
câble.

 Effet des câbles :


Tableau :Effets des câbles

x(m) Psinα

1 2 3 4 5 6 total

0,55 0,2164 0,1842 0,1802 0,1562 0 0 0,7370

3,9 0,1633 0,1327 0,0947 0,0880 0,5963 0,0000 1,0749

5,9 0,1312 0,1018 0,0432 0,0000 0,0861 0,5963 0,9587

14 0,000318 0 0 0 0 0 0,000318

 Vérifications des conditions :

76
Il faut que la condition : VM - V̄ < Psin α < Vm + V̄ soit vérifiée

Figure : Courbe Psinα en fonction de x

III. CALCUL DES PERTES DE PRECONTRAINTE :


Les pertes seront calculées dans les différentes phases de construction indiquées
précédemment dans le planning.

1. Pertes instantanées :
a) Pertes par frottement :

En toute section d’abscisse X, une perte se produit par frottement du câble sur la gaine au
moment de la mise en tension, cette variation de contrainte se traduit par l’équation suivante :

Δσ ( x )=σ p0 ×[1−e− (α ×f +ϕ×x ) ]


Avec :

77
x : est la distance de la section considérée à celle des sorties des organes de mise en tension

e : la base des logarithmes népériens

α : l’angle de relevage du câble en radians

σ p 0 : Contrainte de tension à l’origine

f : coefficient de frottement fils sur gaine

φ : Coefficient de frottement en ligne droit

 Au niveau du cable moyen, cette perte se calcul comme suit:


Tableau : Récapitulatif pour le calcul des pertes par frottements

points x σpi(av,anc)(Mpa) Δσiϕ (Mpa)

A 0 1488 0

B 9,77 1428,03 59,97

M 14 1415,99 72,01

I 14,8 1413,73 74,27

C 18,23 1404,06 83,94

D 28 1347,47 140,53

σpi(av,anc)(Mpa)
1500

1450

1400 σpi(av,anc)(Mpa)

1350

1300

1250
0 9.77 14 14.8 18.23 28

Figure : Diagramme de tension avant ancrage

b) Pertes par recul d’ancrage :

78
Telle que la longueur influencée par le recul d’ancrage :

gEp
d=
√ fα
σp 0×( +φ)
L
(d’après la technique du précontrainte Freyssinet)

 d= 14,8m
Avec :
g : Rentré d’ancrage =6mm
Ep : Module d’élasticité de torons = 1,9.105 Mpa
σp 0 : Contrainte de tension à l’origine (1488 Mpa)
f : Coefficient de frottement fils sur gaine (0,18)
α: Déviation angulaire totale sur la longueur L ( 0,24)
L: Longueur de la poutre (28m)
φ: Coefficient de frottement en ligne droit (0,002)

Tableau : Récapitulatif pour le calcul des pertes par recul d’ancrage.

Pertes par recul d'ancrage

points σpi(ap,anc)(Mpa) Δσig(Mpa)

A' 1339,46 148,54

B' 1399,43 28,6

M' 1411,47 4,52

I 1413,73 0

C 1404,06 0

D 1347,47 0

c) Pertes par raccourcissement instantané du béton :

79
Effet de la 1ére famille sur elle-même ; ces pertes sont dues à la non simultanéité de la mise
en tension des câbles de précontraint, Ces pertes seront évaluées par la formule suivante :

n−1 σ b( x )
∆ σ Pi (x) = ×Ep×∑ k
2n E bi

1 e ² ( x) Mg ×e ( x )
Avec : σ b (x) = Pi ( + )+
B I I

Pi = (σ p0 - ∆ σ pi (x)) × Ap

 n : nombre de cables.


 k : est coefficient multiplicateur égale à
- ½ : pour les variations de contraintes dues à la précontrainte et
aux actions permanentes appliquées simultanément.
- 1 : pour les variations de contraintes dues aux actions
permanentes appliquées ultérieurement.
 Ebj : module d’élasticité du béton à j jour = 11000√3 fcj

Finalement :
 ∆ σ pi(L/2) = 94,39 Mpa

En faisant la somme des pertes instantanées au niveau de la section médiane , on trouve :

∆ σ i(L/2) = Δσiϕ(L/2) + Δσig (L/2) + ∆ σ pi(L/2)

∆ σ i(L/2) = 170,92 Mpa

D’où le pourcentage de la perte instantanée vaut 11 %

2. Pertes différées :
Les pertes différées totales seront déterminées par la formule suivante :

5
Δσ d ( x )=Δσ r ( x )+ Δσ fl ( x )+ Δσ ρ ( x )
6
a) Pertes dues au retrait du béton :

Le retrait est un phénomène de raccourcissement du béton dans le temps, due à une


évaporation de l’eau contenu dans le béton ou à des réactions chimiques.

80
Δσ r (t )= E p × ε r ( 1−r ( t 0 ) )
pour t=∞

t
r(t )=
Avec :
t+9×r m (t en jours)

B
rm= en (cm)
U

 εr : retrait final= 2×10-4 (région sèche)


 rm = 13 cm -> r(t) = 0,107
 ∆ σ r = 33,942 Mpa

b) Pertes par relaxation de l’acier :

La relaxation de l’acier de précontrainte est un relâchement de tension a longueur constante,


qui dépend de la nature de l’acier, et de son mode de traitement.

6
   1000    0   pi ( x)
100

avec :

 σ pi(x) = σ p0-∆ σ i(x)


σ pi( x ) 1305,79
 μ= = = 0,7
fprg 1860

 μ0=0,43 (aciers TBR)


D’où la perte par relaxation vaut :
 ∆ σρ = 52,88 Mpa

c) Pertes dues au fluage du béton :


Ep
Δσ fl =(σ b +σ M )×
Eij

s b : la contrainte maximale dans le béton au niveau du câble moyen sous l’effet de
précontraint final et de la charge permanente.

sM : la contrainte maximale dans le béton au niveau du câble moyen sous l’effet de
précontraint initiale et de la charge permanente.

81
 s M(L/2) = sb (pertes par raccourcissement du béton) = 26,26 Mpa
1 e²
 sb (L/2) = sM(L/2)- ∆ σ d(L/2).ApT.( + ¿
B I

Nous remplaçons maintenant ces termes dans la formule générale des pertes différées, on
obtient :

∆ σ fl(L/2) = 219,6 Mpa

 D’où le pourcentage des pertes différées est égale à 20 %


 Ainsi le pourcentage des pertes totales est égal à 31%

IV. Calculs justificatifs en sections courantes


 Vérification à l’ELS
 Justification des contraintes normales :

Il faut vérifier que


σ m ≤σ≤ σ M

σ m ≤σ '≤σ M

P p×e×V M×V P p×e×V ' M ×V '


σ= + + σ '= + +
Avec B I I et B I I

Les contraintes sont calculées moyennant les caractéristiques de la section


homogénéisée (poutre + hourdis).

Avant coulage de l’hourdis : Caractéristiques géométriques de la section de la poutre


sans hourdis.

Après coulage de l’hourdis : Caractéristiques géométriques de la section de poutre


homogénéisé (poutre + hourdis).

 Les valeurs caractéristiques de la précontrainte sont :

Au transfert P 1 = 1.02´P0 -0.8´∆ P Avec ∆ P = 31%( P0)

En service P 2 = 0.98´P0 -1.2´∆ P

82
 à court terme : P1= 0,93P0
 à long terme : P2= 0,61P0

 Les valeurs des contraintes limites

  Contrainte limite de compression : sM = 0.6´fcj.

Contrainte limite de traction : dans la section d’enrobage : sm = - ftj 

Hors la section d’enrobage : sm = - 1.5 ftj 

Après avoir définir tous les paramètres, on peut effectuer les justifications à n’importe quelle
section pour les différentes phases de construction (7j, 20j, 28j, 90j et en service).

Tableau : Vérfication des containtes de compression et de traction

Vérification des contraintes de compression et de traction


Jours contraintes σ(Mpa) σ'(Mpa) Vérifications
contraintes calculées 3,2 7,4 Ok
7 jours
contraintes limites -1,39 13,91 Ok
contraintes calculées 2,28 16,94 Ok
14 jours
contraintes limites -1,67 17,95 Ok
contraintes calculées 1,45 11,7 Ok
28 jours
contraintes limites 17,5 0 Ok
contraintes calculées 3,25 7,74 Ok
90 jours
contraintes limites 17,5 0 Ok
∞ jours contraintes calculées 7,19 0 Ok

83
contraintes limites 21 0 Ok

Figure : Diagramme des contraintes finales

V. ARMATURES PASSIVES :
1. Armatures longitudinales passives dans les zones tendues :
Les armatures passives de traction servent essentiellement à limiter les fissurations
susceptibles de se produire sous l’action du retrait ou de la variation de température.

84
La condition de non fragilité exige une quantité d’acier longitudinal dans les zones tendues

Bt N Bt f tj
+ ×
qui vaut : Ast ¿ 1000 fe σ Bt

Figure : Diagramme des contraintes

Avec :

 Bt : Section du béton tendu (m²)


 NBt : Effort normal dans la partie du béton tendu (MN).
 Bt : Valeur absolue de la contrainte maximale de traction dans le béton(Mpa)
 fe : Limite d’élasticité de l’acier passif (FE 400).
 ftj : Résistance caractéristique de traction du béton calculée à partir de fcj (ft28=2.7
Mpa).
 a: Hauteur de la zone tendue.

m = -1.8 Mpa

M = 7.96 Mpa

hp ×m
 a= = 0.258 m
m+ M
 Bt = a´bta

Bt = 0.258´ 0.6 = 0.155 m²


Bt
 Nbt = Bt´
2
; Bt = |m| =1.8 Mpa

= 0.14 MN

85
0.155 0.14 2.7
 Ast =
1000
+ ´
400 1.8
= 6.8 cm²

Ast = 6.8 cm²

 soit 5HA14 =7.70 cm²

2. Armatures de peau :
Le but de ces armatures est essentiellement de limiter la fissuration du béton avant
l’application de la force de précontrainte sous l’action de phénomène tel que retrait
différentiel.

 Longitudinalement :

Pour les armatures de peau longitudinales, on dispose 3 cm² / ml de parement mesuré


perpendiculairement aux aciers avec un minimum de 0.10% de l’aire totale du béton.

-Périmètre de la section : P =7.08 m

- Aire du béton : B= 6160 cm²

 Ap = 3´P = 21.24 cm²

Soit 20HA12 = 22.6 cm² > 0.1%B = 6.16 cm², réparties sur le porteur espacé de 20 cm.

 Transversalement :

Pour les armatures de peau transversales, on dispose 2 cm²/ml de parement mesuré


perpendiculairement aux aciers.

Le choix se portera ici sur des cadres façonnés.

3. Justification des contraintes tangentielles :

On doit vérifier les deux conditions suivantes :

1. τ ² ≤ 0 . 4×f tj×(f tj +σ x ) = C1 

2 f tj
τ² ≤ ×( 0 .6×f cj−σ x )×( f tj + σ x )
2. f cj = C2

Avec :  : Contrainte tangentielle.

 : Contrainte normale.

 Pour x= 0 :

86
V red×S( 0)
red = bn ×I  ; Vred = V0red – P sin(α) = 1-0.737 =0.263 MN
5 h
×
V0red = V0(x) (1- 3 l )= 1 Mn

 red = 0.643 Mpa


 Pour x=Lc/2:
5 h
×
V0red
= V0(x) (1- 3 l )= 0.17 Mn

Vred = V0red – P sin(α) =0.165

 red = 0.736 Mpa

Tableau : Justification des contraints tangentielles

  fcj ftj ❑u ❑2u sx C1 C2 Observation

x=0 35 2.7 0.643 0.413 7.567 11.088 21.27 OK

x=lc/2 35 2.7 0.736 0.542 10.46 14.21 21.44 OK

4. Vérification à l’ELU :
 Vérification de la résistance vis-à-vis des sollicitations normales :

Il faut vérifier que :


M u≤M r

avec : Mu = 9.74 MN.m

fe
M r =f bu×Bc×(d p −0 . 4 y )+ As× (d −d )
γs s p

L’enrobage des aciers passifs est = 4 cm  ds = 1.36 m

L’enrobage du câble moyen est = 0.18 cm  dp = 1.22 m

Pm = Nu = P01 - P1 + P02 - P2 = 6.58 MN

On pose : ε s = ε su = 10 ‰

87
εb = ε bu = 3.5 ‰

σpm Pm
εpm = = = 5.17 %
Ep Ep× Ap

5× σbpm
Δ’εp = = 0.53 %
Ep

avec

σbpm = Pm(1/B+e²/I) +Mg*(e/I) = 20.20 Mpa


ds
εs εb (dp− y)
1+ y
Y= εb 0.353 m  Δ’’εp = = 8.596 %

Δσp = f(εpm+ Δ’εp+ Δ’’εp )-σpm = f(14.96)-982.68= 597.32 Mpa

0 . 85 fe
B c× ×f c 28− A s × −A p ×Δσ p
Nu1 = 1 .5 1 .15 =7.27 MN > Nu = Pm=6.58MN

La section du béton comprimé est sur estiméLe pivot est A.

N u + A s ×f e / 1. 15+ Δσ p × A p
y=
[ 0 . 8×b t ×0 . 85×f c 28 ] =0.27m

Le diagramme de déformation d’équilibre est atteint, donc le moment résultant ultime est :

0 . 85 f
B c× ×f c 28×(d−0 . 4 y )+A s × e ×(d s −d p )
Mr = 1 .5 γs = 10.29 MN.m > Mu = 9.74
MN.m

La section centrale est bien vérifiée vis à vis le moment ultime.

 Vérification de la résistance vis-à-vis le cisaillement :


 Minimum d’armatures transversales :

Ecartement maximal entre les armateurs transversaux :

St = min (0,8h ; 3b0 ; 1m)= min (1,12 ; 0.6 ; 1) = 0.6 m.

(b0 : Largeur brute de l’âme de la poutre).

On prendra ici un écartement de 20 cm au droit des appuis pour atteindre 60 cm en travée.

88
 Contrainte de cisaillement :
En tenant compte des conditions de site ( aire de fabrication , position de centrale ,
transport et la température de bétonnage ) , on retient le cas de sans reprise de
bétonnage . On a la formule suivante : (BPEL91)

At fe
(u – f tj /3) tg ( β u) ≤
br St 1.15

Avec :

β u : l’angle d’inclinaison des bielles découpées par les fissures , évalué par rapport à la fibre

moyenne tel que : 30°  β u  45°  On prend alors β u=β limite = 30°
Vréd
* red =
z bn

et z =0.8h

bn = b0-1/2 diamètre de gaine

* Vréd = Vu-Psinα

Avec : Psinα = 0.737 MN

5 h
* Vu=V0 (1- )
3 Lc

 Vu = 1.35 MN .
 Vréd = 0.61 MN.
 red = 1.49 Mpa < admissible =√ 0.4 f tj (f tj+ x ) = 3.33 Mpa
Ainsi, la quantité d’aciers minimale : At = 0.64 cm² Soit des cadres façonnés
HA10.

89
On adopte les cadres façonnés suivant :

 Cadre du talon
 Cadre de l’ame
 Cadre de jonction (avec l’hourdis)
 Cadre de gousset
 Cadre de la table de compression

 Cadre du talon :

90
Figure : Cadre du talon

Les cadres du talon sont en continuité avec les armatures transversales de l’âme de poutre.

On choisit des cadres HA 10. On fixe l’espacement St = 20 cm à l’about et à 60cm en travée.

 Armatures supérieures de la table de compression :

L’aile de la poutre est sollicitée par les efforts suivants :

0.207 2.5
 Le poids propre : q1= = 0.258 t/ml
2
 Le béton frais hourdis : q2= 0.2 12.5 = 0.5 t/ml
 Une surcharge de 450 kg/m provoquée par la présente des ouvriers et du matériel de
travaux lors de la construction : q3 =0.45 1 1.5 = 0.675
 donc la charge totale q =1.4 t/ml

L’aile de la poutre est donc supposée comme une console.

ql ²
Le moment est M =
2
= 0.7 t.m/ml

91
M
 donc la quantité d’aciers : A=
Z .a

Avec :

Z= 7/8 h0 = 1.23 m

a = 2/3 400 = 267 Mpa


 A = 0.21 cm², on choisit des cadres façonnés HA10 tous les 20 cm sur appuis et 60 cm en
travée.

5. Ferraillage des zones d’ancrage d’about :
L’équilibre de la pièce exige la mise en place d’un frettage de surface et d’un frettage
d’éclatement qui assure la vérification de l’état des contraintes du béton et la mise en place
d’un ferraillage dont la contrainte de traction est limitée à :
2
s limite = 3 fe = 266.67 MPa

 Frettage des surfaces :

max( F jo )
As = 0.04 σ st lim ie

Fjo : la force maximale appliquée par le câble placé au niveau j, avec sa valeur à l’origine (à la
mise en tension), Fjo = 1.59 MPa
⇒ As = 2.38cm2 , soit un cadre HA14 = 3.07 cm2

Tableau  : Effet d’éclatement(cm)

C1 C2 C3 C4 C5 C6
17 30 30 30 30 30

[d1 = min (2c1 ; c2)] =30 cm

[d2 = min (c2 ; c3)] =30 cm

[d3 = min (c3 ; c4)] =30cm

[d4 = min (c4 ; c5)] =30cm

92
[d5 = min (c5 ; 2c6)] =30cm

A chaque niveau d’ancrage j, la contrainte maximale d’éclatement est :

aj F j0
( )
σ tj = 0 . 5× 1− ×
d j b×d j
≤ 1 . 25×f tj

0.24 1.58
σ tj= 0.5× 1−( ×)
0.325 0.35 ×0.325
=0.66 Mpa La contrainte moyenne de compression

longitudinale :

Fj0 2
σ xj= ≤ f cj
bd j 3 Avec dj : hauteur du prisme symétrique associé au niveau j 

aj : largeur de la plaque d’ancrage : 30 cm

b : largeur de l’âme : 40cm

Tableau : Vérification de la section d’about vis-à-vis l’éclatement à 7 jours

Dj tj xj 1.25ftj 2/3fcj vérification


7 jours 0.3 0.66 13.25 2.48 15.45 vérifié

 Ferraillage d’éclatement :

Fjo
La section d’acier à mettre en œuvre est Ae = sup (Aej ; 0.15 σ s lim )

aj
0. 25(1− ) Fjo
dj
Aej = σ slim = 1.5 cm2 

aj : c’est la hauteur de la plaque d’ancrage

On dispose une section définitive d’aciers transversaux :

93
Fjo
σ
Ae = sup (1.5 ; 0.15× s lim ) = 8.9cm2

on dispose 4 cadre HA12+1cadre HA10 (10.61 cm²)


6. Justification vis à vis de l’équilibre générale:

A e×fe
γs ¿ λ (Ru + Fvlim ) + Hu – FHlim (1)

1.5−tgθ
λ = 1+1.5tg θ = - 0.192

At : section des aciers de couture

Ru : composante verticale de la réaction d’appui

Hu : composante horizontale de la section d’appui

FHlim : composante horizontale de la force de précontraint arrêté dans le coin inférieure

Fvlim : composante verticale de la force de précontrainte.

94
Tableau : Justification vis-à-vis de l’équilibre générale

Ae Ru Hu FHlim Fvlim
10.61 cm² 1.48 MN 0 1.57 MN 0.74 MN

(1) Þ 0.369 > -0.125 (vérifié)

 Acier de couture minimal :


0. 04×Ru
Almin = fe /γ s * (5 – 4K) = 3.51 cm2, soit 4 crochets HA12

= arctg 2/3 Þ K = 0.735 (= 700 mm)

7. Vérification de la flèche :

Le calcul de la flèche tient compte de la variation de l’inertie de la poutre. Ce calcul sera


effectué en trois phases :

5×g×Lc 4
Fg =
- pour x= Lc/2 : 384×E×I
2l . x ²−x3 −l 3
- flèche en fonction de x :f(x) = P.x.
24 EI
 1ere phase :

f1 :flèche sous poids propre de la poutre.

Inertie réduite et module de déformation instantanée)

 2ème phase :
f2-1=flèche sous poids du hourdis.

Inertie réduite et module de déformation instantanée.

f2-2 : flèche sous poids de la poutre et du hourdis

Inertie de la section en T et module de déformation différée.

 3ème phase :

f3= flèche due aux superstructures et au retrait différentiel.

Pour la flèche due au retrait différentiel, il se calcule avec la formule suivante :

95
f3-2 = Mret.L²/(8.Ev.I)

 Contre flèche due à la précontrainte :


L/2 L/2
M.x
Fp = ∫ EI
.dx = ∫ P. EI
ep . x
dx
0 0

 Finalement, la flèche totale est :

f tot = f1+(f2-1)/3+2.(f2-2)/3+f3-1+f3-2+Fp

D’ou le résultat suivant :

Tableau : Donnés pour le calcul de la flèche

Lc(m) 26,8
g(poutre seule)
1,55 I(poutre seul)(m^4) 0,16 Ev=(11000)*((fc28)^(1/3)) 35982
(t/ml)
g(hourdis) (t/ml) 1,4 I(poutre )(m^4) 0,16 Ev=(11000)*((fc28)^(1/3)) 35982

g(poutre I(poutre +hourdis) Ev=(11000)/3*((fc28)^(1/3)


2,95 0,311 )
11994
+hourdis) (t/ml) (m^4)

g(superstructure I(poutre +hourdis) Ev=(11000/3)*((fc28)^(1/3)


1,69 0,311 )
11994
) (t/ml) (m^4)

96
Tableau : Tableau récapitulatif de calcul de flèche

X=Lc/2 X=Lc/2 X=Lc/4 X=Lc/6 X=Lc/8 X=0

X 26,8 13,40 6,70 4,47 3,35 0,00

fleche phase 1: poid propre de la poutre (cm): f1


1,808 1,808 1,289 0,915 0,702 0,000

fleche phase 2: hourdis (cm): f2-1


1,633 1,633 1,164 0,827 0,634 0,000

fleche phase 3: poid propre du hourdis (cm): f2-2


5,312 5,312 3,785 2,689 2,063 0,000

fleche phase 4: poid propre de la superstructure et du


retrait différentiel (cm): f3 3,043 3,043 2,168 1,540 1,182 0,000

Fleche due au retrait différentiel(cm)   0,8 0,4 0,26 0,19 0

contre fleche due à la précontrainte -4,6 -4,6 -2,3 -1,5 -1,1 0

Flèche totale  
5,14 4,47 3,28 2,56 0
 

97
Chapitre V :

ETUDE DU HOURDIS

I. INTRODUCTIOIN
Le hourdis est un élément plan ayant une épaisseur faible par rapport à ces autres dimensions.
Il est chargé perpendiculairement à son plan moyen et calculé comme une dalle travaillant à la
flexion, il est considéré comme une dalle continue. Les moments seront déduits à partir d’une
dalle articulée sur ses quatre appuis :

2 poutres en ses grands cotés.

2 entretoises en ses petits cotés.

II. ETUDE DE LA FLEXION LOCALE DE L’HOURDIS :


1. Préliminaire :

Pour l’étude de l’ hourdis on utilise la méthode de Guyon-Massonnet pour les raisons


suivantes :

-Le paramètre d’entretoisement  = 0.49 ¿ 0.30.

On effectue les calculs en adoptant la méthode de Guyon-Massonnet .La dalle est


supposée continue .Les moments seront déduits à partir de ceux d’une dalle articulée sur ces 4
bords.

98
Figure V.1 : Notations et Conventions de la dalle (un panneau)

2. Caractéristiques du panneau de la dalle :

b 0 = Distance entre axes des poutres = 2,8 m.

a  = Lc =26.8 m: Distance entre axes des entretoises.

b p=¿ Epaisseur de l’âme despoutres principales = 0,2m.

b e = Epaisseur de l’entretoise = 0,4 m


On note lx : le petit coté tel que lx = (bo-bp) = 2.6 m

On note ly : le grand coté tel que ly = lc-be = 26.4 m

Donc lx ≤ ly , le rapport lx/ly est noté ρ,c.à.d., 0 ≤ ρ=lx/ly ≤ 1.

On choisit les axes xx et yy tel que xx//lx et yy//ly.

* Mx : moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction lx ( autour de ly ) .

* My : moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction ly ( autour de lx ) .

lx 2.6
ρ= => ρ= = 0.1
ly 26.4

* Le hourdis est calculé sous l’effet de(s) :

-La charge permanente.

99
-Surcharges roulantes de type B (avec ses 3 systèmes Bc , Bt et Br) .

-Sur charges militaires Mc120.

Enfin l’hourdis est considéré portant dans un seul sens ( =0.01<0.4) vis à vis les charges
uniformément répartis et portant dans les deux sens vis à vis les charges concentrées.

3. Diffusion des charges localisées :


Soit une charge localisée P s'appliquant suivant une aire rectangulaire de dimension

(uo,vo).

Figure V.2 : Diffusion d'une charge, P, localisée sur le plan moyen de la dalle.

La charge se répartie au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de

dimension (u,v), appelée rectangle de répartition, tel que:

u = uo + 2 .tg37° .hr + 2 .(hd/2)

= uo + 1,5 . hr + hd

de même v = vo + 1,5 . hr + hd

La dimension de la roue parallèlement à l'axe xx est notée u, celle parallèlement à l'axe yy

est notée v, (u // lx et v // ly).

hd/2 =0.2/2 =0.1m

hr =0.11 m

U0 = V0 =0.25(pour le système Bc)

Au niveau du plan moyen, la charge se repartie sur U X V :

 u=u0 + 1.50 hr + hd = u0+0.365

100
 v=v0 + 1.50 hr + hd = v0 +0.365

4. Détermination des sollicitations :


4.1. Charge uniformément répartie sur toute la surface de la dalle (Charges
permanentes) :

Cette charge représente la charge permanente gnper, en valeur normatique (sans pondération).

Dans ce cas(ρ = lx/ly < 0,4) , le moment fléchissant My ainsi que l’effort tranchant Ty dans le
sens de la plus grande portée sont faibles, on les néglige et on admet que la dalle ne porte que
dans une seule direction, celle de la petite portée. Les moments fléchissant et les efforts
tranchants (valeurs max par unité de longueur) sont respectivement :

g per . l x ² g per . l x
Mox = 8 & Tap,x = 2 .

avec dans le sens de yy: Moy = 0 Tap,y = 0.

Figure V.3 : Moment fléchissant d'une dalle portant dans une seule

Direction sous l'effet de la charge permanente

 La charge permanente gper par unité de surface compris :

Couche de roulement (Béton bitumineux) : 0.072.4 = 0.189 t/m².

Couche d’Etanchéité : 0.042.3 =0.092 t/m².

Hourdis : 0.22.5=0.5 t/m².

 Charge permanente : gper=0.781 t/m²

Tableau V.2: Charges permanentes pour le hourdis


Mox [t.m/ml] Moy[t.m/ml] Tap,x[t/ml] Tap,y [t/ml]
0.66 0 1.02 0

101
4.2. Charges localisées concentrées placées au centre de la dalle  (Charges
roulantes) :

Dans ce cas, la dalle travaille dans les deux directions quelque soit le rapport ρ. La charge
localisée est répartie sur un rectangle de répartition de dimension u x v.

Figure V.4: Charge localisée, concentrée P, placé au centre de la dalle, se diffusant sur un

rectangle de répartition ( u x v)

Moments fléchissant :
Les moments par unité de largeur au centre de la dalle se calculent par les expressions

suivantes:

 M0x = ( M1 +  M2 ) P
 M0y = ( M2 +  M1 ) P

*Coefficient de Poisson :

Avec v=0 A l' ELU


{
v=0,2 A l ' ELS

M 1 et M 2 sont des coefficients calculées par PIGEAUD, en 1921, et mises sous forme
d'abaques en fonction des rapportsρ, ¿ U /l x et ¿ V / l y .Plus récemment, en 1985, les abaques
de Pigeaud ont été rétablies avec des meilleurs précisions par J.P. Mougin.

Efforts tranchants :
Les valeurs maximales de l'effort tranchant sur le bord de la dalle par unité de longueur sont
égales à:

102
- 1er cas : u>v

P
Tap x =
 Au milieu de v (dans le sens de xx) : 3⋅U
P
Tap y =
 Au milieu de u (dans le sens de yy) : 2⋅U + V

-2eme cas  : u<v

P
Tap x =
 Au milieu de v : 2⋅V + U
P
Tap y =
 Au milieu de u : 3⋅V

4.3. Système de Charge Bc:

Tableau : Tableau récapitulatif des moments M0X et M0Y de chaque cas

1ere cas 2eme cas 3eme cas 4eme cas


Etat M0X M0Y M0X M0Y M0X M0Y M0X M0Y
(t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml)
ELU 1.57 0 1.87 0.97 4.216 0 5.465 2.137
ELS 1.5 0 2.065 1.34 4.107 0.343 5.893 3.23

Ainsi le cas le plus défavorable est le 4eme cas : deux camions cote à cote sur la chaussée 

Calcul de l’effort tranchant :

Les valeurs maximales de l’effort tranchant sur le bord du panneau de la dalle, par unité de
longueur sont égaux à :

V=0.615

U=0.615

103
P=6t

- Au milieu de V (dans les sens xx) :

P 6
Tap,x = = =3.252 t/ml
3U 3× 0.615

- Au milieu de U(dans les sens yy) :

P 6
Tap,y = = =3.252 t/ml
2U +V 2× 0.615+0.615

4.4. Système de Charge Mc120:

TableauV.3: Moments fléchissant dans le panneau de dalle avant pondération et majoration

A l’ELU A l’ELS
Surcharges M0X [t.m] M0y [t.m] M0X [t.m] M0y [t.m]
Gper 0.66 0 0.66 0
Bc 5.465 2.137 5.893 3.23
Mc120 5.569 0.239 5.617 1.353

104
III. ETU

Figure V.9 : Modélisation du pont réel d’après Guyon-Massonnet

On va déterminer les moments de la flexion globale dans le hourdis sous l’effet des
charges permanentes, des surcharges sur les trottoirs et de celles de type B et de type Mc 120.

D'après Guyon-Massonnet [1,2], le moment fléchissant dans une entretoise est donné par:

b ∞ nπ⋅x
My( x , y )= ⋅∑ μn⋅qn⋅sin
8 n=1 lc ( )
Avec :
Lr+ 2× Ltr
b  : demie largeur active du pont  b = Lt/2 = = 5.25 m
2
Lr: Largeur roulable; Ltr: largeur du trottoir; LT: largeur totale.
μn  : Coefficient de Guyon-Massonnet.

qn  : charge appliquée en forme de la lame de couteau.

105
Lc : longueur de calcul ; Lc = 26.8m.

Nous supposons que le moment maximum est au centre de la dalle x = lc/2, de plus  pour un
calcul manuel , on se limite aux deux premiers termes ( n = 1 et n = 3 ),on obtient alors :

b
M y = (μ1 q1−μ 3 q 3)
8

1. Traçage des courbes «  μ1 » et «  μ3 »en fonction de « e » :


Ces coefficients dépendent de :
 La valeur du paramètre de torsion α

 La valeur du paramètre d’entretoisement θ


 L’ordonnée de la fibre considérée du hourdis
 La position de charge
Ils sont déterminés par analogie à celle des coefficients K employées pour le calcul CRT.
1.1. Interpolation sur la valeur du paramètre de torsion « a » :

Les résultats obtenus sont illustrés sur la tableau ci-dessous :

Tableau V.17 : Interpolation pour θ1=0,2

e ±b ±3b/4 ±b/2 ±b/4 0

  -2486 -1244 -1 1244 2491

 . -1868 -987 -61 956 2116

   -2227,18 -1138,26 -28,31 1124,16 2342,79

– Détermination de  μn=3


Une interpolation linéaire est nécessaire pour θ3 =0,58
Tableau V.16 : Interpolation pour θ1=0,58

e ±b ±3b/4 ±b/2 ±b/4 0


  -2040 -1053 -44 1031 2216

 .

106
 . -730 -482 -147 401 1356

 -1441,91 -792,142 -90,821 743,319 1822,484

 . -1690 -903 -77 864 1999

 . -525 -379 -152 201 1191

   -1158,23 -663,677 -111,048 561,471 1629,361


 . -1271,71 -715,06 -102,96 634,21 1706,61

1.2. Tableau récapitulatif de «  μ1 » et «  μ3 »en fonction de « e » :

Tableau V.18 : Tableau récapitulatif de «  μ1 » et «  μ3 »en fonction de « e »

e ±b ±3b/4 ±b/2 ±b/4 0

 -0,22 -0,11 0,00 0,11 0,23

 -0,13 -0,07 -0,01 0,06 0,17

Ainsi, on trace les courbe μ1=f (e ) et μ3=f ( e )sur le même figure avec la même échelle.

107
0.30

0.20

0.10

µ3
0.00
µ1
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5

-0.10

-0.20

-0.30

Figure V.10 : les courbes μ1=f (e ) et μ3=f ( e )


2. Détermination des moments globaux :

Tableau V.5: moments fléchissant My dû à la flexion globale avant pondération et majoration

charge gper qtr Bc Mc120


My(t.m/ml) 0.008 -0.126 3.75 1.92

IV. FLEXION TOTALE :


1. Evaluation des sollicitations de calcul :

le pont est de 1ere classe => bc=1.1

le coefficient de pondération : voir tableau ci-dessous.

Tableau : Les coefficients de pondérations en ELU et ELS

Type de charge ELU ELS

108
Charge permanente 1.35 1
Caractère Normal A,B 1.6 1.2
Caractère particulier M 1.35 1
Charge du trottoir 1.6 1

1.1. Coefficient de majoration dynamique B:

Les charges du système B sont des surcharges roulantes et par conséquent doivent être

multipliées par un coefficient de majoration pour effets dynamiques, δ, sera noté δB pour la
charge B (δB ≥1) ; Il est déterminé à partir de la formule:

0.4 0.6
δ=1+ +
1+0. 2 L 4G
1+
S
Avec :

L: Longueur de l'élément considéré (en m): L =8.4 m

G : Poids propre de l'élément considéré (même unité que S).

S: Charge B maximale susceptible d'être placé sur l'élément considéré.

SETRA propose, quand il s'agit d'un hourdis de pont à poutre sous-chaussées :

 L : La longueur L sera prise égale à la plus petite valeur entre la largeur roulable, Lr,

et la portée des poutres, Lc. Mais si la distance entre les poutres de rive, Lrive, est

supérieure à la largeur roulable, Lr, on prendra pour la longueur L, la plus petite valeur

entre Lrive et Lc, c.à.d :

L = Inf [ Sup (Lr, Lrive); Lc] = Inf [ Sup (8m, 8.4m); 26.8m]=8.4m

 G est le poids propre d'une section du hourdis, et des éléments reposant sur lui, de

longueur L et de même largeur que le tablier.

G = gper . LT . L

avec :gnper ( poids propre du hourdis + revêtement + superstructure ) = 1.11 t/m²

donc G =1.11×10.5×8.4=97.9 t

 S est le poids total le plus élevé des essieux du système B qu'il est possible de placer

109
sur la longueur L du tablier en respectant les règlements indiqués ci-dessus pour chaque

système.

- Long:

Plong = Σ Pi (contenu dans L) = 30 t

- Transv: Nf(max)= Nv = 2

Ainsi, SBc = bc . Nv . Plong.

SBc = 1.1×2×30 = 66 t

Ainsi : δB = 1.23

1.2. Coefficient de majoration dynamique Mc120:

Pour tenir compte des effets dynamiques des charges roulantes les charges militaires sont à
multiplier par le coefficient de majoration dynamiquesMc120 .

0. 4 0.6
δ Mc =1+ +
1+0. 2 L 1+4 G/S
Avec :

L : longueur de la travée ; L =Lc

G : poids total de cette travée.

S : poids total le plus élevé du système Mc120.

L =26.8 m.

G = 312.354 t

S = 110 T.

Ce qui donne MC  =1.11

Tableau 1: Moments fléchissant dus à la flexion locale dans le panneau de dalle après
pondération et majoration

110
A l’ELU A l’ELS
Surcharges M0X [t.m] M0y [t.m] M0X [t.m] M0y [t.m]
Gper 0.891 0 0.66 0
Bc 11.831 4.626 9.568 5.244
Mc120 8.345 0.358 6.235 1.502

2. Sollicitations résultantes dans la dalle articulée:


2.1. Moments fléchissants :

La combinaison des moments est la suivante :


per B BC Bt Br MC MC

Mox =
γ G. M
OX [
+Sup δ B γ Q1 . Sup ( b c . M OX ; bt . M OX ; M OX ) ; δ MC . γ Q1 . M OX ]
+ Sup δ B γ QB . Sup ( bc . M BC
per Bt Br MC MC

Moy =
γ G . M OY [ 1
OY ; bt . M OY ; M OY ) ; δ MC . γ Q1 . M OY ]

Tableau V.7 : Moments fléchissant (t.m/ml) majorés et pondérés dans la dalle articulée.

TYPE DE ELU ELS


CHARGE Mox[t.m/ml] Moy[t.m/ml] Mox[t.m/ml] Moy[t.m/ml]
Sollicitations 12,721 4,626 10,227 5,244

2.2. Efforts tranchants :

 Au milieu de grande coté (dans le sens de lx )

La combinaison qui donne l’effort tranchant est la suivante


per B BC Bt Br MC MC

Tox =
γ G. T
OX [
+ Sup δ B γ Q 1 . Sup ( b c . T OX ; bt . T OX ; T OX ) ; δ MC . γ Q1 . T OX ]
 Au milieu du petit coté (dans le sens de ly ) :

La combinaison qui donne l’effort tranchant est la suivante

+Sup δ B γ BQ . Sup ( b c . T OY
BC
;bt .T Bt
per Br MC MC

Toy =
γ G . T OY [ 1
OY ; T OY ) ; δ MC . γ Q1 .T OY ]

111
TableauV.8:Efforts tranchants (t/ml) majorés et pondérés dans la dalle articulée

ELU ELS
TYPE DE CHARGE Tox[t/ml] Toy[t/ml] Tox[t/ml] Toy[t/ml]

sollicitations 8,416 7,039 6,299 5,279

3. Sollicitations dans la dalle continue :

Les moments dans le hourdis se calculent forfaitairement à partir des efforts isostatiques Mox
et Moy calculés dans l'hypothèse des dalles appuyées sur des appuis articulées. Ces moments
au milieu des travées Mtrx et Mtry peuvent être réduite de 20 à 25% selon les conditions
d'encastrement. Les moments d'encastrement sur les petits et les grands côtés Mapx

et Mapy sont évalués au moins à 50% du moment Mox dans le sens de la petite portée. Ces
calculs doivent être effectués pour chaque type de charge.

112
Donc le calcul des sollicitations sont résumées dans les tableaux suivants :

Dans la direction lx, sens (X-X):

Tableau V.9 : moments fléchissants Mx dû à la flexion locale dans la dalle continue(ELU)

type de charge gper Bc Mc120


M0x(t.m/ml)(pondéré et majoré) 0.891 11.831 8.345

de rive (0,8M0x) 0,712 9,464 6,676


en travée
Interm(0,75M0x) 0,668 8,873 6,258

Mxloc (t.m/ml) de rive


(-sup(0,5M0x ;|
sur appui
Me|) -0,964 -5,915 -4,172
Interm (-0,5M0x) -0,445 -5,915 -4,172

Dans la direction ly, sens (Y-Y):

Tableau V.10 : moments fléchissant My dû à la flexion locale dans la dalle continue(ELU)

type de charge gper Bc Mc120


M0y(t.m/ml) majoré et pondéré 0 4.626 0.358
de rive (0,8M0y) 0 3,7008 0,2864
en travée
Interm(0,75M0y) 0 3,4695 0,2685
Myloc (tm/ml)
de rive(-0,5M0x) 0 -2,313 -0,179
sur appui
Interm (-0,5M0x) 0 -2,313 -0,179

Dans la direction lx, sens (X-X):

Tableau V.11 : moments fléchissants Mx dû à la flexion locale dans la dalle continue(ELS)

type de charge gper Bc Mc120


M0x(t.m/ml) pondéré et majoré 0.66 9.568 6.235
Mxloc (tm/ml) de rive (0,8M0x) 0,528 7,654 4,988
en travée
Interm(0,75M0x) 0,495 7,176 4,676
sur appui de rive -0,67 -4,784 -3.117
(-sup(0,5M0x ;|Me|)

113
Interm (-0,5M0x) -0,33 -4,784 -3.117

Dans la direction ly, sens (Y-Y):

Tableau V.12 : moments fléchissants My dû à la flexion locale dans la dalle continue(ELS)

type de charge gper Bc Mc120


M0y(t.m/ml) pondéré et majoré 0 5.244 1.502
de rive (0,8M0y) 0 4,1952 1,202
en travée
Interm(0,75M0y) 0 3,933 1,127
Myloc (tm/ml)
de rive(-0,5M0x) 0 -2,622 -0,751
sur appui
Interm (-0,5M0x) 0 -2,622 -0,751

Tableau V.13 : moments fléchissant en travée dû à la flexion globale après majoration et


pondération

type de charge gper qtr Bc Mc120


ELU 0.0108 -0.202 8.118 2.877
Myglob
ELS 0.008 -0.126 6.088 2.131
(t.m/ml)

4. Sollicitations résultantes dans le hourdis : flexion totale

Dans la direction lx , sens (X-X):

 En travées :

Mxtot= Mxloc +Myglob

 Sur appuis :

Mxtot = Mxloc

Dans la direction ly, sens (Y-Y) :

 En travées :

Mytot= Myloc

 Sur appuis :

Mytot = Myloc

114
4.1. Dans la direction lx, sens (X-X) :
 En travée :
 Mxtot= Mxloc +Myglob

Tableau V.14 : moments fléchissants Mxtot en travée dû à la flexion totale dans la


dalle

type de charge gper Bc Mc120


de rive 0.723 17.582 9.553
tot ELU en travée
M x interm 0.679 16.991 9.135
(t.m/ml) de rive 0.536 13.742 6.624
ELS en travée
interm 0.503 13.264 6.343

A retenir : les moments fléchissant en travée dans la direction X-X

À l’ELU :

De rive Mx = 17.582t.m/ml

Interm Mx = 16.991t.m/ml

À l’ELS :

De rive Mx = 13.742t.m/ml

Interm Mx = 13.264t.m/ml

 Sur appuis :

 Mxtot = Mxloc

115
Tableau V.15 : moments fléchissant sur appui majorés et pondérés dans la dalle
type de charge gper Bc Mc120
de rive -0,964 -5,915 -4,172
tot ELU Sur appui
M x interm -0,445 -5,915 -4,172
(t.m/ml) de rive -0,67 -4,784 -3.117
ELS Sur appui
interm -0,33 -4,784 -3.117

A retenir : les moments fléchissant sur appui dans la direction X-X

À l’ELU :

Mx= - 5.915 t.m/ml

À l’ELS :

Mx= - 4.784 t.m/ml

4.2. Dans la direction ly, sens (Y-Y) :

 En travée :

 Mytot= Myloc

Tableau V.16 : moments fléchissants en travée dû à la flexion totale majorés et


pondérés dans la dalle
type de charge gper Bc Mc120
de rive 0 3,7008 0,2864
tot en travée
M y interm 0 3,4695 0,2685
(t.m/ml) de rive 0 4,1952 1,202
en travée
interm 0 3,933 1,127

A retenir : les moments fléchissant en travée dans la direction y-y

À l’ELU :

116
 De rive My = 3.701 t.m/ml
 Interm My = 3.469 t.m/ml

À l’ELS :

 De rive My = 4.195 t.m/ml


 Interm My = 3.933 t.m/ml

 Sur appuis :
 Mytot = Myloc

Tableau V.17 : moments fléchissants dus à la felxion totlales sur appui majorés et
pondérés dans la dall
type de charge gper Bc Mc120
de rive 0 -2,313 -0,179
tot ELU Sur appui
M y interm 0 -2,313 -0,179
(t.m/ml) de rive 0 -2,622 -0,751
ELS Sur appui
interm 0 -2,622 -0,751

A retenir : les moments fléchissant sur appui dans la direction y-y

À l’ELU :

My = - 2.313 t.m/ml

À l’ELS :

My = - 2.622 t.m/ml

117
V. FERRAILLAGE DU HOURDIS :
Dans le calcul des ferraillages du hourdis, on suit le règlement du BAEL 91. En
générale, les ponts sont considérés comme des ouvrages avec fissuration préjudiciable. Bref
c’est notre cas d’ouvrage.

Le hourdis estcalculé comme une poutre à section rectangulaire sous l'effet de la flexion
simple, à l’ELS. Le ferraillage est donné par mètre linéaire.

1. Calcul des armatures du hourdis :


1.1. Caractéristique des matériaux :

i) Béton :

 béton :
le béton destiné au hourdis sera dosé à 400 kg au m3 en ciment CPA 45.

Les caractéristiques du béton utilisé sont :

- Résistance à la compression à 28 jours : fc28 = 25 MPa

- Résistance à la traction à 28 jours : ft28 = 2.1 MPa

118
3
- Module de déformation instantanée : Ei28 =11000 √ f c 28

3
- Module de déformation différée : Eν 28=3700 √ f c 28

- Contrainte de compression limite du béton à l’ELS : σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.

τ lim=Min¿ {0 ,15f c28 ¿ }¿{}¿


- Contrainte tangentielle limite :

 Armatures pour béton armé

- Acier à haute adhérence feE40 : fe =400 MPa

- Acier doux FeE24 : fe = 235 MPa


L’état limite d’ouverture des fissures est préjudiciable :

2
{ }
σ s=Min¿ f e ¿ ¿ {}¿
3
Pour les aciers HA

σs = 201.6 Mpa , μ=1,6


Ainsi le calcul des armatures des éléments du hourdis sera conduit à l’ELS. (BAEL 91)

119
b0 = 1m, h0 = hd =0,2m

Enrobage inférieur : d1 = 3 cm.

Enrobage supérieur : d2 = 2 cm

 caractère d’adhérence des aciers :


η : coefficient de fissuration

η =1,6 pour barres HA et fils HA φ≥6mm

 état limite d’ouverture des fissures :


Fissurations préjudiciables :

σs = 201.6 Mpa

σ s  : étant la contrainte limite de traction des aciers à l’ELS.

 Moment résistant du béton : Mrb


1 α1
M rb = α 1 (1− )b 0 d 2 σ bc
2 3

Moment résistant du béton : moment pour lequel on atteint l’état limite de service pour

compression du béton (
σ bc =σ bc ) lorsque la contrainte d’acier tendu σ s est invariable et
égale à sa valeur à l’état limite d’ouverture des fissures :

On a donc pour n = 15

y1 15 σ bc
α1= = = 0.527
d 15 σ bc+ σs

120
b0 =1 m , d = 0,16m = 0.8h ; d’= 3cm, hd = 0,2 m, enrobage inférieur = 3cm.

1 α
M rb = α 1 (1− 1 )b 0 d 2 σ bc
 2 3

Mrb = 0.0834 MN.m

1.2. Calcul des armatures :

i)Sens Transversal xx :

*En Travée :

1- De rive :

Sollicitation : Mser = 0.137 MN.m/ml

enrobage inf = 3cm

d= 16 cm

d’= 3cm

b0 = 1.0m

σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.

α1 = 0.527

Mrb = 0.0834 MN.m

 Mser = 0.137 MN.m > Mrb = 0.0834 MN.m


 Deux quantités d’aciers à calculer : A’ = aciers comprimés
A = aciers tendus

α 1−δ ' d'


σsc = 15. σbc. α 1 = 148.15 Mpa avec δ ' =
d
= 0.18

D’où la quantité d’aciers comprimés :

Mser−Mrb
 A’= = 27.83 cm²
( d −d ' ) . σsc
 soit la quantité d’aciers réelle choisie : A’sc = 28.26 cm² donc 9HA20 espacés
de 10 cm /ml

Et la quantité d’aciers tendus :

121
Mrb σsc α1
 A= + A’. Avec Zb1= d. (1- ) = 0.13 m
Zb 1. σs σs 3

= 52.27 cm²

 soit la qunatité d’aciers réelle choisie : Ast = 53.35 cm² donc 17HA20 espacés de
4cm /ml

2- Intermédiaire : (même principe que la travée de rive )

Sollicitation : Mser = 0.132 MN.m/ml

enrobage inf = 3cm

d= 16 cm

d’= 3cm

b0 = 1.0m

σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.

α1 = 0.527

Mrb = 0.0834 MN.m

 Mser = 0.132 MN.m > Mrb = 0.0834 MN.m

 Deux quantités d’aciers à calculer : A’ = aciers comprimés

A = aciers tendus

α 1−δ ' d'


σsc = 15. σbc. = 148.15 Mpa avec δ ' = = 0.18
α1 d

D’où la quantité d’aciers comprimés :

Mser−Mrb
 A’= = 25.23 cm²
( d −d ' ) . σsc
 soit la quantité d’aciers réelle choisie : A’sc = 25.26 cm² donc 8HA20 espacés
de 12 cm /ml

Et la quantité d’aciers tendus :

Mrb σsc α1
 A= + A’. Avec Zb1= d. (1- ) = 0.13 m
Zb 1. σs σs 3

= 50.36 cm²

122
 soit la qunatité d’aciers réelle choisie : Ast = 50.35 cm² donc 16HA20 espacés de
6 cm /ml

*Sur appui :

Sollicitation : Mser = 0.0478 MN.m/ml

Enrobage supérieur = 2cm

d = 20 –2-1 = 17 cm, b0 = 1 m

1 α1
M rb = α 1 (1− )b 0 d 2 σ bc
2 3 = 0,942 MN.m/ml

 Mser < Mrb

M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,0112 > 0,0018  pas de vérification avec A
min

15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.144 m
16 54 μs+1

Mser
 Ast = = 16.47 cm²
Zb 1. σs

Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 18.09 cm² donc 9HA16 espacés de 10 cm /ml

ii) Sens longitudinal yy :

*En Travée :

1- De rive :

Sollicitation : Mser = 0.0419 MN.m/ml

enrobage inf = 3cm

d= hd-3cm- ϕ20 = 15 cm

b0 = 1.0m

σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.

α1 = 0.527

Mrb = 0.0733 MN.m

 Mser = 0.0419 MN.m < Mrb = 0.0733 MN.m

Donc , il n’y a pas des aciers des aciers comprimés A’sc =0

123
M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,00923 > 0,0018  pas de vérification avec A
min

15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.128 m
16 54 μs+1

Mser
 Ast = = 16.23 cm²
Zb 1. σs

Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 18.09 cm² donc 9HA16 espacés de 10 cm /ml

Intermédiaire :

Sollicitation : Mser = 0.0393 MN.m/ml

enrobage inf = 3cm

d= hd-3cm- ϕ20 = 15 cm

b0 = 1.0m

σbc=0.6fc28 = 15 Mpa.

α1 = 0.527

Mrb = 0.0733 MN.m

 Mser = 0.0393 MN.m < Mrb = 0.0733 MN.m

Donc , il n’y a pas des aciers des aciers comprimés A’sc =0

M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,00866 > 0,0018  pas de vérification avec Amin

15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.129 m
16 54 μs+1

Mser
 Ast = = 15.11 cm²
Zb 1. σs

Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 16.08 cm² donc 8HA16 espacés de 10 cm /ml

*Sur appui :

Sollicitation : Mser = 0.0262 MN.m/ml

Enrobage supérieur = 2cm

d = 20 –2-2 = 16 cm, b0 = 1 m

124
1 α
M rb = α 1 (1− 1 )b 0 d 2 σ bc
2 3 = 0,824 MN.m/ml

 Mser < Mrb

M ser
μs =
b0 d 2 σ s = 0,0051 > 0,0018  pas de vérification avec A
min

15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.142 m
16 54 μs+1

Mser
 Ast = = 9.15 cm²
Zb 1. σs

Soit la quantité d’aciers réelle choisie : Ast = 10.05 cm² donc 5HA16 espacés de 15 cm /ml

2. Particularité du ferraillage de l’hourdis :

i) Condition relative au poinçonnement sous charge localisée :

Afin de ne pas disposer d’armatures d’effort tranchant l’épaisseur de l’hourdis doit vérifier :

Qu
hd  hd ' 
0.045.Uc. fc 28 /  b .

Avec :

 QuB =QB.B.P : Charge de calcul vis-à-vis de l'ELU

P = 6t  = 0.06 MN

B = 1.23

QB =1.60 à l’ELU

 Uc =2(u+v) : Périmètre du rectangle de répartition

avec u,v :dimensions du rectangle de répartition.

 γb : Coefficient de sécurité pour la résistance du béton = 1,5

Tableau 2: particularité de ferraillage pour B


Charge Hd (m) Qu (t) Ui Vi Uc Hd’(m) Vérification
Bc 0.2 11.81 0.615 0.615 2.46 0.0325 verifié

125
ii). Condition relative au non emploi d’armatures d’effort tranchant :

Aucune armature d’effort tranchant n’est nécessaire si la dalle est


bétonnée sans reprise de bétonnage sur toute son épaisseur et si la contrainte
tangente est telle que  :
T f
τu= ≤ 0,07 c 28
b0 d γb

Avec :

 T : Valeur de l’effort tranchant à l’ELU

 d : Hauteur utile du hourdis

 b 0: 1 ml du hourdis

1. Sens x–x :

T0x =0.0842 MN

25
τ u =0.56 MPa ≤0,07 =1,16 MPa❑ Ok
1,5 ⇒

2. Sens y–y :

T0y = 0.0704

25
τ u =0.47 MPa ≤0,07 =1,16 MPa❑ Ok
1,5 ⇒

=> Pas d’armature transversale pour le Hourdis

iii). Valeurs minimales des armatures, condition de non fragilité :

Dalle appuyée sur ses 4 bords et d’épaisseur  : hd = 0.2 m.

{ Ax ≥ ρ (3−ρ)b h d
2 0
A
A y ≥ ρ0 b h d Avec A y ≥ x
3

Avec :

126
ρ0 =0,8 10−3 Armatures HA

A x ≥ 2,34 cm ²

⇒ { A y ≥1,6 cm ²

 La condition relative au non fragilité est vérifiée.

3. Disposition des armatures dans l’hourdis :

 Diamètre maximal des armatures : ∅ max ≤ hd /10❑



∅max ≤ 20 mm

 Diamètre minimal des armatures : Fissuration préjudiciable ∅ min ≥ 6 mm

 Espacement maximal des armatures : St =inf ( 2 hd ; 25 cm ) =25 cm

 Enrobage minimal des armatures : L’enrobage est e = 3cm

CHAPITRE VI :

ETUDE D’ENTRETOISE D’ABOUT

I. Introduction :

Les entretoises sont généralement employées pour satisfaire deux principaux rôles :

- Augmenter la rigidité de torsion de la section transversale du tablier.

- Servir de support pour le tablier lors de l’opération de vérinage.

II. Recensement des efforts :

127
L’opération de vérinage sera effectuée à l’aide de 3 vérins disposés chacun à une distance
égale à bo/2 de chaque poutre.

L’entretoise sera modélisée par une poutre simplement appuyée sur les vérins soumise à son
propre poids et aux charges verticales du tablier.

1. Poids propre :

Soit ge le poids propre de l’entretoise par mètre linéaire :

ge = be. (he – hd).γBA = 0.4x (13-0.2)x2.5= 1.1 t/ml

 ge =1,1 t /ml

Evaluation des charges :

 Charge permanentes concentré : C’est la charge transmise à travers les poutres.

GP = Gpp + Gd + Gst

Avec : Gpp : Poids propre d’une poutre.


Gd : Poids propre de l’hourdis.
Gst : Poids propre de la superstructure.

Lc
Gpp = Bmoy  b  = 20.77 t
2

Lc
Gd = gd = 18.76 t
2

Lc
Gst = gst = 21.88 t
2

Gp= 61.41 t

III. Sollicitation de calcul :


Les sollicitations dans l’entretoise sont calculées par le logiciel RDM.

1. Au vérinage :

Le schéma de calcul au vérinage sera comme suit :

128
Figure : Schéma de calcul de l’entretoise au vérinage

Calcul des sollicitations :

 Moment fléchissant :

Figure : Diagramme de calcul des moments de flexion de l’entretoise sur RDM6

 Effort tranchant :

129
Figure : Diagramme de calcul des efforts tranchants de l’entretoise sur RDM6

Les sollicitations maximales au vérinage sont résumées dans le tableau suivant :

Tableau: Sollicitations maximales de l’entretoise au vérinage

M travée (t.m) M appuis (t.m) T(t)


ELS 11.45 -89.55 68.32

IV. Précontrainte de l’entretoise :


1. Caractéristiques de la section :

Tableau: Caractéristiques géométriques de la section

B(m 2) v( m) v ' (m) I (m4 ) ρ c (m) c '(m)


0,52 0,65 −0,65 0,073 0,332 0,216 −0,216

130
2. Détermination de la force de précontrainte et l’excentricité du câble :

On utilise 2 câbles 12T13 pour la précontrainte de l’entretoise. La force de précontrainte


ainsi que l’excentricité du câble moyen doivent vérifier les deux conditions suivantes :

 Au vérinage :

σm I
−M m
v
P≥ (1)
v −t ' −c

 En service :
' '
1 e p ve M g ve
'
σ =P 1 ( +
Be I e
+ )
Ie
≤−f t 28 (2)

Avec :

 P=2 ×12 × 93× 10−6 ×0,9 ×1580=3,17 MN

 M m=−89,55.1 0−2 MN . m

 M g =11.45 .1 0−2 MN .m

M g× v' 1
[(
De l’équation(2), on détermine : e P ≤ −f t 28−
I ) 1 I
]
− . '
P1 B v

e P ≤ 0,271 mSoit e P =0,2 m❑ t=0,4 m


3. Disposition des câbles :

131
Figure : Schéma de disposition des câbles dans l’entretoise

4. Vérification de la section du béton :

I ∆M
=0,112 ≥ =0,0426❑ Vérifiée
'
¿( v ,|v |) ∆σ ⇒

Avec :

 ∆ σ=23,7 MPa

 ∆ M =M max −M min =1.01 MN . m

5. Vérification de la force de précontrainte :

De l’équation(1), on a

σm I
−M m
v
P=3.17 MN ≥ =1.74 MN
v−t ' −c

❑ Vérifiée

6. Vérification des contraintes dans les différentes sections :


1 ep V p M V p
Fibre supérieure : σ m ≤ σ =P1 ( Bp
+
Ie)+
Ip
≤σM

' '
1 epV p M V p
Fibre inférieure :
'
σ m ≤ σ =P1
Bp
+(Ip
+
Ip ) ≤σM

Avec :

 En vérinage : M =M m

 En service : M =M g

 σ m=−2.7 MPa

132
 σ M =21 MPa

 Les sections sont vérifiées

7. Détermination des armatures :


 Armatures de peau :

Ces armatures permettent de répartir les effets de retrait, elles sont disposées parallèlement à
la fibre moyenne de la poutre. A sp=3 cm² /mde périmètre, soit 4 HA 10 /m

Aussi A sp ≥ 0,1 % B or 4HA10 = 3.14 cm² et 0.1%B = 5.2 cm²

On choisi donc 6 HA 12 on aura ainsi : Asp=6.78cm² /ml

 Armatures dans les zones tendues :

L’entretoise n’admet pas des zones tendues donc nous n’avons pas besoin de ces armatures.

133
CHAPITRE VII :

ETUDE DE L’APPAREIL D’APPUI

I. Introduction :
Le tablier repose sur les appuis à travers les appareils d’appuis qui transmettent les efforts
verticaux et horizontaux.

Les appareils d’appuis jouent un rôle structural assez important. Pour ce projet sont en
élastomère fretté ; en effet ces derniers absorbent par rotation et par distorsion respectivement
les déformations et les translations du tablier.

La définition géométrique de l’appareil d’appuis est donnée dans le schéma si dessous :

Figure : Caractéristiques de l’appareil d'appui en élastomère fretté

Avec :

 a : Dimension en plan du côté parallèle à l'axe longitudinal du pont

 b : Dimension en plan du côté perpendiculaire à l'axe longitudinal du pont

 t : Epaisseur d'un feuillet de l'élastomère

 t s: Epaisseur d'une frette élémentaire intermédiaire

 T : Epaisseur totale de l'élastomère

134
II. Sollicitations :

Le dimensionnement des appareils d’appuis est essentiellement basé sur la limitation des
contraintes de cisaillement qui se développent dans l’élastomère au niveau du plan de frettage,
et qui sont dues aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l’appareil.
L’appareil d’appui est soumis à la compression, à la distorsion et à la rotation.

Figure : Actions appliquées sur l’appareil d’appui

 N : Efforts Normaux provenant des efforts verticaux (Poids propre et surcharges).

 H : Efforts Horizontaux provenant des efforts de freinage, de retrait (Et fluage), de


dilatation thermique et de la rotation aux appuis.

 α: Rotation due à la pose et aux surcharges.

1. Efforts verticaux :
 Effort normal due aux charges permanentes : Nper =869.4 KN
 Effort normal dû aux charges Bc : NBc =522.4 KN
 Effort normal dû aux charges Al : NAl =469.2 KN

2. Efforts horizontaux de freinage :


 Charge AL :

a1 × a2 × A L × S
FA =
L
20+ 0,0035 S

Avec :

 S: Surface chargée : S= Lr × Lc

¿ Lr =8 mdonc S=8 × 26.8=214.4 m ²

 A L =1.16 t/m ²  ; a1=1 et a2=1

135
❑ F A =119.85 KN = 11.98 t
L

 Charge Bc :

En ce qui concerne la charge Bc , un seul camion est supposé freiner. L’effet développé est
égale à son poids, c.à.d:

F B =300 KN =30 t
c

3. Rotation :
 Charge permanente :

Figure : Rotations dues à la charge permanente

B
A

Pi L3c
θ A =θ B=
24 EI

Avec :
4
 Poutre principale : I 1=0,16 m
4
 Hourdis + poutre : I 2=0 , 311 m

 fc28= 35 MPa
3
 Pour les charges permanentes, module différé : E v =3700 √ f c 28=12102,94 MPa
3
 Pour les surcharges, module instantané : Ei =11000 √ f c 28=35981,73 MPa

– Rotation forfaitaire due à la pose des poutres :

❑ θ 0=10−2 rad

– Rotation instantanée due au poids de l’hourdis encore frais :

Ph=2,5 × 2.8× 0,2=1.4 t /ml

Ph L3c −3
❑ θ 1= =3.28 10 rad
⇒ 24 Ei I 1

– Rotation différée due au poids de l’hourdis :

136
Ph L3c
❑ θ d ,1 = =5.210−3 rad
⇒ 24 E v I 2

– Rotation différée due au poids propre de la poutre :

P P=1.54 t /ml

P P L3c
❑ θ d , 2= =5.73 10−3 rad
⇒ 24 E v I 2

– Rotation différée due au poids de la superstructure :

Ps =1.633t /ml

Ps L3c
❑ θ d ,3 = =6.07 10−3 rad
⇒ 24 Ev I 2

❑ θ per=∑ (θd ,i +¿ θi )=21.28 10−3 rad ¿



i

 Charge AL :
q A =1,6 × A 2 × LA =8.105 t /m
l l

P A L3c
❑θ A = =10.14 10−3 rad
L

⇒ 24 Ei I 2
L

 Charge Bc :

P/ P P P/2 P P
2

A B

Figure :Rotations dues à la charge Bc


6
Pi × ai ×bi ×(Lc + bi)
θ A =∑
i=1 6 × E i × I × Lc
6
Pi × ai ×b i ×(Lc + ai )
θ B= ∑
i=1 6 × E i × I × Lc

 a i : position de la charge concentrée par rapport à l’appui de gauche

137
 b i : position la charge concentrée par rapport à l’appui de droite

 ¿ 1,725 m

 Pu=1,6 P=192 KN =

Tableau : Valeurs des rotations dues à la charge Bc

  1 2 3 4 5 6
 Pi (10−3 MN ) 96 192 192 96 192 192

ai 5,675 10,175 11,675 16,175 20,675 22,175


 
bi 21,125 16,625 15,125 10,625 6,125 4,625
LC +ai 32,475 36,975 38,475 42,975 47,475 48,98
LC +bi 47,925 43,425 41,925 37,425 32,925 31,43
θ B ,i 0,207 0,667 0,725 0,394 0,641 0,536
θ A ,i 0,306 0,784 0,789 0,343 0,445 0,344

−3
θA ;θB )=3.17 1 0 rad
θ B =(
c
¿

4. Récapitulatif des sollicitations :


Tableau : Récapitulation des Efforts et des rotations

N (t) Rotation(10-3rad) Freinage(t)

gper 86.94 21.28 -

Al 46.92 10.14 11.985

Bc 52.24 3.17 30

Sollicitation de calcul :

N max =max { ( T gapp +T qapp ) ; ( T gapp +T qapp ) }=139.18 t


per AL per Bc

N min =min { ( T gapp +T qapp ) ; ( T gapp +T qapp ) }=133.86 t


per AL per Bc

138
5. Retrait et fluage :
 Retrait et fluage (Raccourcissement) :

 ε r=6 1 0−4 m❑ U r =ε r × L c =1.6 cm


 Dilatation thermique :
 ε t=4 1 0−4 m (action de courte durée) ❑ U t=ε t × Lc =1,072 cm

 ε t=3 1 0−4 m (action de longue durée) ❑ U t=ε t × Lc =0.804 cm


III. Dimensionnement :
1. Aire de l’appareil d’appui :

La contrainte moyenne de compression ne peut dépasser15 MPa. Donc on doit vérifier


que :

N max
σ max= <15 MPa
ab

Avec :

N max : L’effort normal maximal dû aux charges permanentes et aux charges roulantes les plus
défavorables.

N max
a × b> =0.093 m ²
15

Conclusion  :

On choisit les appareils d’appuis, les même pour les piles que pour les culées, de
dimensions suivantes :

a=45 cm; b=60 cm (a*b)=1050 cm²

2. Hauteur de l’élastomère T :

T > 2U

Avec :U =U r +U t =2.672 cm

139
❑ T >53.44 mm

On prend T =60 mm

Soit 6 feuillets de 10mm d’épaisseur : T = 6* 10

3. La condition de non flambement:

5 T < a<10 T ❑ 300 mm<a<6 00 mm


a .b =0.45x0.60=0.27 m² > 0.093 m²  Ok

On a : t=10mm donc, d’après le tableau des épaisseurs des frettes en fonction de l’épaisseur
de l’élastomère, on aura ts = 3mm

Tableau : Caractéristiques de l’appareil d’appui

a (mm) b (mm) T (mm) t (mm) ts (mm)


450 600 60 10 3

IV. Vérifications des contraintes :


1. Vérification des contraintes de cisaillement :

Il convient de vérifier la condition suivante :

τ H ≤ 0,7 G

Le plus grand effort horizontal dynamique est provoqué ici par le freinage du convoi Bc :

H2
τ H =τ H +0,5 τ H =G tan γ 1+ 0,5
1 2
ab
U
 tan γ 1= =0,45
T

N max
 H 2= =17.397 t (n : nombre d’appareils d’appui)
n

 G=0,8 MPa (G : module d'élasticité transversale de l'élastomère)

τ H =0,67 MPa< 0,7 G=1.12 MPa

Avec : G=2*0.8=1.6 MPa (Gdyn = 2 Gstat = 2 G)

Il reste à Contrôler que pour les différents cas de charge, la somme des contraintes de
cisaillement respecte la condition suivante :

140
τ N + τ H + τ α <5 G

Les contraintes maximales se développent sur le bord de chaque feuillet et plus précisément
au milieu des grands côtés. La valeur maximale de cette contrainte est égale à :

1,5 σ m
τ N=
β
ab
 β= =¿ 12.857 (coefficient de forme)
2 t(a+b)

N
 σ m= =5.15 MPa
ab

❑ τ N =0.6 MPa

La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l’axe de rotation
et a pour valeur :

G a 2
τ α= ()
2 t
αt

 α t : L’angle de rotation d’un feuillet élémentaire

α T +α 0
α t=
n

Avec :

 α T =θ per +θ B =0.024 rad


c

 α 0=3 1 0−3 rad (car le coulage du béton se fait sur place)

 n=8 feuillets

❑ α t =0.004 rad

❑ τ α =3.24 MPa

Donc :

τ N + τ H + τ α =4.51 MPa<5 G=8 MPa

V. Dimensionnement des frettes :


La condition à vérifier est :

141
a σm
ts ≥
β σe

Les frettes ont a priori une épaisseur de 3 mm

 σ e =235 MPa (acier E24)

 σ m=5.15 MPa

 β=12,857

 a=45 cm

t s=3 mm ≥ 0.77 mm❑ Condition vérifiée


VI. Bossage et frettage :


1. Rôle du bossage :
 Résister aux efforts de poinçonnement
 Permet de réaliser facilement une surface plane et bien réglée 
 Réserver une surface libre entre l’intrados du tablier et l’appui
 Assurer la mise hors d'eau de l'appareil d'appui

2. Dimensions en plan :

Un débord de 5 cm au minimum est exigé entre le bossage et l'appareil d'appui. La hauteur du


bossage se dimensionne de manière à avoir une hauteur libre de 15 cm au minimum entre la
face de l'appui et l'intrados du tablier.

On prend la hauteur du bossage h b=5 cm

Dimensions : 55 x 60 x 5 cm

3. Frettage de surface :

RU
A s=0.04
σ´ S

Avec :

 RU =N max=1,39 MN

 σ´ S=201,33 MPa

¿> A S=2.76 cm² soit 7 HA 8

142
4. Plan de ferraillage :

Figure : Plan de ferraillage

143
CHAPITRE VIII :

LES ELEMENTS DU PONT

I. Dalle de transition :

Rôle :

La dalle de transition est destinée à atténuer les efforts des dénivellations se produisant entre
la chaussée courante et l’ouvrage d’art. Elle permet aussi de protéger le remblai d’accès
contre l’infiltration des eaux.

1. Pré dimensionnement :

La dalle de transition a pour dimensions :

 Longueur : D=Min [ 6 m; Max ( 3 m; 0,6 H ) ] =3 m

Avec :H: hauteur du remblai ( 5m)

D=3 m

 Largeur : C’est la largeur de chaussée augmentée de celle-ci d’un débord de (0,5m ;


0,75m ; 1m) de chaque coté.

 d=10.5 +(2*1)=12.5 m

 Epaisseur : e 0,05 D e=0,3 m

 Pente : La pente de la dalle de transition est égale à 4 % pour les routes principales.

 Fondation : la dalle de transition est coulée directement sur un béton de propreté


dosé à 150Kg/m3 de ciment d’épaisseur 10cm.

 Chaussée : chaussée souple  Dalle profonde

144
2. Mode de calcul :

Le calcul de la dalle de transition se fait selon les hypothèses suivantes:

La dalle prend appui, d’une part sur le sol (par une bande de 0.60 m de largeur) et de l’autre
sur la culée.

La surcharge prise en compte est l’essieu tandem Bt. Transversalement, la première file de
roues est placée à au moins 0.50 m de la bande de guidage.

Figure : Coupe Longitudinale de la dalle de transition

3. Evaluation des charges :

L’évaluation des charges est effectuée par ml de la largeur de la dalle.

a) Charge permanente :

G=g per + grem+ g rev

- g per  : poids propre par bande de 1m  g per =0,3 ×1 ×2,5=0,75 t/ml

- grem : poids du remblai au dessus de la dalle grem=0.9 × 2=1.8 t /ml

- grev  : poids des revêtements grev =2,4 × 0,07+2,3 ×0,04=0,204 t/ ml

G=2.754 t/ml

b) Charge d’exploitation équivalente :

145
- Charge Bt :

16 ×1
Q= =5,33 t /ml
3

Pour le calcul des sollicitations, on utilise les combinaisons de calcul suivantes:

* ELU: Gu= 1.35x G per = 3.718 t/ml et Qu = 1.6 x Q = 8.528 t

* ELS : Gs= G per = 2.754 t/ml et Qs = 1.2 x Q = 6.396 t

4. Sollicitations de calcul :
 Moments fléchissants :

Figure :Schéma de calcul

0.6
lc  3   0.15  2.65m
3

P∗Lc ²
 M u= =10.75 t . m
8

P∗Lc ²
 M s= =8.03t .m
8

 Effort tranchant :
P∗L c
 P u= =16.225 t
2

P∗Lc
 Ps = =12.123 t
2

146
5. Ferraillage de la dalle de transition :
- Sens longitudinal y-y :

Mu = 10.75 t.m

Mu
μ=
bd ² f bu

or d=0.9h= 0.27m

f c28
f bu=0.85 × = 17 MPa
1.5

 μ= 0.03

 μ ≤ μ l=0.39 (fe = 400MPa)

 Asc= 0

α =1.25 ( 1− √1−2 μ ) =0.52

y u=α . d=0.14

Z=d−0.4 y u=0.214 m

Mu
A st =
Z × f su

Avec : fsu=347.82 MPa

 A st =14.5 cm ² soit 5HA20 15.71 cm²

 Nappe inférieure:

Soit 5 HA 20 / ml ( Ast l = 15.71 cm²)

 Nappe supérieure:

Soit 3 HA 10 / ml  Ast sup = 2.35 cm²/ml


- sens transversal (x-x) :
 Nappe inférieure:

1 1
A A  A
4 inf l inf t 3 inf l

Soit A inf t = 5.65 don 5 HA 12 / ml

147
 Nappe supérieure:
Soit 3 HA 10 / ml  Asup t = 2.35 cm²/ml

 Ferraillage

Sens y-y:

Tableau: Ferraillage de la dalle de transition

Nappe sup 3HA10


Armatures longitudinales
Nappe inf 5HA20

Sens x-x :

Tableau : Ferraillage de la dalle de transition

Nappe sup 3HA10


Armatures longitudinales
Nappe inf 5HA12

II. Mur garde grève :


Rôle :

Il retient les terres derrière le tablier au dessus du chevêtre et assure l’étanchéité vis à vis de
ces derniers.

148
Mur garde gréve

Corbeau d'appui

Figure : Détail du mur de garde grève

1. Pré dimensionnement :

- Hauteur du mur = hpoutre + happ.app + hbossage = 1.6+0.06+0.1=1.76m

- Epaisseur : e = max (0.3 ; h/8)= 0.3 m (h=hauteur de la poutre)

149
2. Efforts appliqués au mur garde grève :

Le mur garde grève est soumis à des forces verticales et horizontales qui produisent des
efforts de flexion et de cisaillement dont les valeurs maximales ont lieu au niveau de la
section d’encastrement dans le chevêtre.

 Forces verticales :

Elles comprennent :

- Le poids propre.

- La réaction d’une charge directement appliquée sur le mur garde grève.

Vu que ces forces n’ont pas des effets défavorables sur le mur garde-grève, on peut négliger
leurs effets.

 Forces horizontales :

L’effet maximal est obtenu par combinaison des forces agissant de l’arrière vers l’avant, ce
qui exclut la prise en compte d’une poussée du joint de chaussée.

Les forces à considérer sont donc les suivantes:

- Poussée des terres :

Le moment maximal à l’encastrement:

Mt = Pa x Z

Figure : Schéma de calcul des poussées des terres

Avec :

Pa : La force résultante des poussées des terres

Z : Le bras de levier

Donc

1
Pa = Ka  γ  h²
2

150
1
Z= h
3

Avec: Ka : coefficient de poussée = 0.3

 : Poids volumique du remblai = 2 t / m3

h : hauteur du mur garde grève = 1.76 m


3
 M = Ka × γ × h
t 6
 Mt= 0.545 t.m/ml

- Poussée d’une charge locale située en arrière du garde grève:

Il a été vérifié que la sollicitation totale due aux camions types B c (poussée des charges
locales et freinage) était plus défavorable pour le mur garde-grève dans le domaine considéré
(0.5m ≤ h ≤ 3m) que d’autres charges sans freinage.

L’effet le plus défavorable est produit par deux roues arrière de 6 t de deux camions
accolés placés de telle manière que les rectangles d’impact soient en contact avec la face
arrière du garde grève.

Ces deux charges sont remplacées par une charge uniforme équivalente de 12t répartie sur
un rectangle de 0.25  0.75m circonscrit aux carrés
d’impact d’une roue.

Figure : Répartition transversale de la charge par rapport mur garde-grève

151
Figure: Répartition longitudinale de la charge par rapport mur garde-grève

Le moment fléchissant à la profondeur h a pour expression générale :


h
12 K h−x
M P= ∫ dx (t . m/ml)
0,75+ 2. h 0 0,25+ x

Avec:

K = Ka   bc

1,6 à l ' ELU


 : Coefficient de pondération = {
1,2 à l ' ELS

 : Coefficient de majoration dynamique = 1 (charges sur remblai)

bc  : Coefficient dépendant de la classe du pont et du nombre de voies

chargées (2 voies) (bc=1.1)

D’où K = 0.396 (ELS)


M P =2.36 t . m

- Force de freinage d’un essieu lourd du camion Bc :

On considère un essieu lourd au contact du mur garde grève et on néglige l’effet de l’essieu
situé à 1.5 m en arrière:

Figure : Répartition de l'effort du freinage

La force de freinage est prise égale au poids d’une roue, soit 6t, et on admet une répartition
des efforts suivant des directions inclinées à 45° à partie des bords du rectangle d’impact
donc le moment dans la section d’encastrement est donnée par l’expression suivante :

6× h × γ
M =
f Lf

Avec :
γ = 1.2

152
Lf = 0.25 + 2 h = 3.77 m

6 ×h × γ
Mf = =3.36 t . m
0,25+ 2 h

Le tableau ci-dessous récapitule les moments appliqués à la base du mur garde-grève

Tableau 8. 1: Moments agissants sur le mur garde grève

Mt (t.m/ml) Mp (t.m/ml) Mf (t.m/ml) Total (t.m/ml)


0.545 2.36 3.36 6.27

 Ferraillage du mur garde grève:

Le dimensionnement est en ELS pour une section rectangulaire (0.3m x 1m)

i. Armatures principales

 Face coté remblai : (voir BAEL)

 ά =0.15

 Ms = 6.27 t.m /ml = 0.063 MN.m / ml

 μS=0.0035

 μRB=0.115


 RB > s donc Asc = 0

15 40 μs+1
Zb1 = .d. = 0.27 m
16 54 μs+1

Mser
 Ast = = 11.57 cm²
Zb 1. σs

Soit 8 HA14 (Ast = 12.32 cm²)

 Face coté tablier :

Le moment à l’encastrement est essentiellement dû d’une part au freinage minoré de la


poussée des terres et pourra être évalué quelle que soit la hauteur h du mur à :

M’ = -3.2 tm/ml = -0.032 MN.m/ml

D’autre part du moment provenant de la réaction d’une dalle de transition :

153
Figure : Réaction de la dalle de transition

M’’= RD x Z

Avec :

RD : La réaction de la dalle de transition

Z : Le bras de levier

Donc M’’= -4.84 tm/ ml = -0.0484 MN.m/ml

Mtot = M’ + M’’ = -8.04 tm/ml

D’où Asc = 0 et Ast = 15.455 cm²

Soit 8 HA16 (Ast=16.08 cm²)

ii. Armatures de répartition

Les armatures de répartition sont prises forfaitairement égales au tiers des armatures
principales :

Donc Ast = 6.28 cm² soit 8 HA10 espacées de 0.15 m sur les deux faces.

Tableau 8. 2 : Tableau récapitulatif des ferraillages du mur garde-grève :

Armatures Principales Armatures de repartions


Face coté tablier 8 HA16 /m 8 HA10 (e = 15 cm)
Face coté remblai 8 HA14/m 8 HA10 (e = 15 cm)

154
III. Corbeau d’appui :
1. Rôle :

Le corbeau d’appui est destiné pour soutenir la dalle de transition.

2. Règles de calcul :

Figure : Caractéristiques du corbeau d’appui

Le corbeau est considéré comme une console courte.

Les consoles courtes sont justifiées exclusivement aux états limites ultimes.

Sur le schéma ci-contre, on désigne par :

 Vu : La charge ponctuelle ou la résultante de la charge répartie calculée avec les


combinaisons de l’ELU.(16.225 t ).

 d’: longueur du console (d’ = 0.3m) ;

 h : hauteur de corbeau (h = 0.6m)

 d = h – enrobage = 0.57m ;
 Hu : L’effort horizontal éventuel calculé avec les combinaisons de l’ELU.
 a: : la distance du point d’application de la force par rapport la section
d’encastrement (a = 0.3m) 
 L : La longueur sur laquelle est appliquée la charge répartie éventuelle.
 b0 : L’épaisseur de la console.

 Mu : le moment de flexion dans la section d'encastrement à ELU

Avec : Mu = Vu. a

155
a = 0.3 m et Vu = 16.225 t (efforts provenant de la dalle de transition).

 Mu =Vu*a= 4.867 t.m

Hu  : le moment d’encastrement du mur garde grève sous une force de freinage d’un camion
lourd Bc.

Tel que : Mf = 3.36 t.m le moment d'encastrement du mur garde grève sous une force de
freinage d'un camion lourds Bc et r = 1.56m

1.6 M f
HU=
1.2 h

 Hu = 2.1 t

3. Détermination des aciers 


 Vérification de la console courte :

d ≥ a et d ≥ l  une console courte

Avec l : La longueur sur laquelle est appliquée la charge répartie éventuelle.

d
δ =min
[( a ) ]
=1.9 ; 4 =1.9

 Vérification de la contrainte tangente :

τu Vu
τ ul = Avec τ u = =0.285 MPa
Hu b0 d
1−0,6
Vu

τul=0.31MPa

On vérifie :

τ ul =0.31 MPa< τ´ul =min 0,03 ( 2+ δ ) f c28=3.51 MPa ❑ Vérifiée


{ 4 MPa ⇒

 Armatures supérieures tendues:

Pour équilibrer le moment dans la section d’encastrement et l’effort horizontal H u:

156
La section d’armatures supérieures lorsqu’il existe un effort horizontal de traction est donné
par la formule :

Mu H u
A= +
f e fe
Z
γs γs

Dans notre cas la fissuration est jugée préjudiciable, donc il est recommandé d’adapter dans la
relation précédente un coefficient réducteur k sur la valeur de f e/γ s . Ce coefficient est de 0.9
pour l’acier Fe 400 donc :

A Mu  Hu
Z.0,9f e 0,9f e
γs γs

avec : Z = Min [0.7d(1+0.1) ;2.4a (0.4+0.1)]= 42.5 cm

 A = 3.15 cm2/m  choix : 5HA10/ml  ; A=3.92 cm2/m

 Armatures inférieures:

Ai = A/10=0.315 cm2/m ; soit 4HA10/ml

 Armatures réparties:

1 12 τ u
Les armatures de répartition sont utilisées si : λ=
4[δ+
f c28 ]
−1 =¿0.253 > 0.1

∑ A r= λ A− Ai
Avec : λ=0.253

c m2 2
❑ ∑ A r=0.482 ❑ 4 HA 10 (3.14 c m )
⇒ m ⇒

 Armatures verticales :
Elles servent à maintenir les armatures horizontales.
❑ 2 Cadres ∅8 verticaux

IV. Mur de retour :


1. Pré dimensionnement :

 Longueur théorique : 2 m≤ L≤ 6 m❑

Soit L=4 m

157
 Epaisseur du mur : dans les cas courants, on pourra donner à l’épaisseur des murs en
retour la valeur approchée suivante :

L+2
e= =0,3 m
20

2
 Hauteur : h= L=2,7 m
3

2
h1 = h=1,8 m
3

158
L
1m

Extrémite theorique

h
About du mur

h1
Section d'encastrement

Ø1000

Figure : Pré-dimensionnement de mur en retour

2. Actions et sollicitations :

Le mur en retour a pour rôle d’assurer le soutènement des terres de remblai d’accès au
pont. Il est soumis aux charges suivantes :

 charges concentrées qui sont appliquées à 1m de l'extrémité du mur, telle que:

Pv =4 t (Charges verticales)

Ph=2 t (Charges horizontales)

 Poids propre, y compris superstructures.

( L× h )
Pp=2.5× × e=4.05t
2

Ps=0.3xL=1.2t

 Poussée horizontale répartie.

Figure : Efforts appliqués au mur de retour

159
 Forces verticales :

Les forces verticales exercent à l’encastrement sur le poteau :

- Un effort tranchant :
L+ h
T =2,5 e +0,3 L+ 4=9,25 t
2
- Un moment d’axe vertical :
L² h L²
M v =2,5 e +0,3 +4 ( L−1 )=19,8 t . m
6 2
 Forces horizontales :

Les forces horizontales agissant normalement au parement du mur, produisent des moments
d’axe vertical sollicitant la section d’encastrement dans le poteau.

Ces forces exercent à l’encastrement sur le poteau :

- Un effort tranchant :

H= ( h3 + 0,5) Lh2 +2=9,56 t


- Un moment d’axe horizontal :

MH = ( h3 +0,5 ) L6² h + 2( L−1 ) =16,08t . m


3. Ferraillage :

La fissuration est préjudiciable ; fc28=30MPa ; fe=400MPa ;

 Reprise du moment d’axe horizontal :


 Section : rectangulaire (0,3 ×2,7)
 M v =19,8 t . m =0.198 MN.m

Ms

}
As= =3.94 cm²
z . σ´st
❑ A s=12.56 cm ²❑ Soit 4 HA 20
f t 28 ⇒ ⇒
A min =0.23 . b . d . =10.06 cm ²
fe

160
 Reprise du moment d’axe vertical :

 Section : rectangulaire (2,7 × 0,3)

 M h=16,08 t . m

A s=30,62 cm²
} ❑ A s=31,41 cm² ❑ Soit 10 HA 20
A min =10,06 cm ² ⇒ ⇒

Soit :
h1
=0 , 45 m
 5HA20 à disposer sur 4

h
h1 − 1 =1 , 35 m
 5HA20 à disposer sur 4

161
Chapitre IX :

ETUDE DU CHEVTRE SUR CULEE

I. Rôle :
Le chevêtre est une poutre continue recevant du côté du pont les actions provenant du
tablier, de la superstructure et des charges roulantes, et de l’autre côté les actions provenant
de la dalle de transition. Elle solidarise l’ensemble des colonnes et permet de répartir
uniformément les efforts provenant du tablier.

II. Recensement des actions :

Le chevêtre peut être soumis, en plus de son poids propre, à certaines actions provenant :

 Du mur garde grève

 De la dalle de transition

 Du mur en retour

 Du tablier si les points d’appui ne sont pas disposés au droit des colonnes ou des
poteaux

 Des vérins utilisés pour soulever le tablier

III. Pré dimensionnement :

Figure : Eléments de pré dimensionnement du chevêtre sur culée

162
1. Longueur : (// à la ligne d’appui)

Lu +2 e
L= =10.6 m
sinφ

 e=0,3 m : épaisseur de mur garde grève

 Lu=10 .5

2. Hauteur :

h ch ≥ 0,6 m❑ h c =2 m

3. Largeur : ( à la ligne d’appui) 

On doit vérifier les conditions suivantes :

b
l ch ≥ a+ + c+ d +e
2

Avec :

a : distance entre l’extrémité du chevêtre et la plaque d’appui.≥10cm


b : largeur des plaques d’appui.≥10cm
c : longueur d’about du tablier.=0.8m
d : réservation pour joint de chaussée.≥1cm
e : épaisseur du mur garde grève e=0.30m

Nous avons :

 c=0,55 m

 b ≥ 0,1 m=0,4 m

 d ≥ 0,01m❑ d=0,05 m

 a ≥ 0,1 m❑ a=0,7 m

 l ch =1.8 m

Tableau : Dimensions du chevêtre.

Lch (longueur) lch (largeur) hch(hauteur)


10,6 m 1.8 m 1m

163
 

 




  

Figure :Pré dimensionnement du chevêtre

IV. Evaluation des charges :


1. Poids propre :
S : la section totale du chevêtre (y compris le mur garde grève).

S = 1.8*1+0.3*1.76=2.328 m²

Le coefficient 2 tient compte du plan moyen de la partie du tablier située au droit du


chevêtre au moment de la construction.

gch=2.5*2*S=11.64 t/ml

2. Mur garde grève :


 Charges verticales : en présence de la dalle de transition, les charges produites par les
roues du, système, Bc, Bt sont négligeables.

 Charges horizontales :

- Poussée des terres : Mt = 0.379 t.m.

- Poussée des charges verticales : Mt = 2.36 t.m

- Force de freinage : Mt = 3.33 t.m

3. Dalle de transition :
Densité maximale : g = (15+D) = 19 t/ml

- Densité minimale : g = D (1.25hd + 1,1hr) = 3.304t/ml

Avec D : la largeur de la dalle de transition

164
hd : épaisseur de la dalle (0.30 m).

hr : épaisseur moyenne de la chaussée (0.41 m).

4. Mur de retour :

Les charges qui se transmettent au chevêtre sont :

H = 7.83 t

M = 13.8 t.m

5. Tablier :

Le chevêtre est considéré comme porteur puisque les points d’appui ne sont pas disposés en
face des colonnes.

6. Vérins de soulèvement :

Le chevêtre est considéré comme porteur puisque les points d’appui ne sont pas disposés en
face des colonnes.

Efforts appliqués sur le chevêtre : Tableau récapitulatif :

Tableau: Efforts appliqués sur le chevêtre

Charge Effort ELS(t/ml) ELU(t/ml)


Poids de chevêtre gch 11.34 15.3
Mur garde grève M 6.069 8.19
MH 16.08 21.71
Mur en retour
H 9.56 12.91
Réaction du tablier Rt 68.037 91.84
Vérins Rv 40.42 54.56
g 3.304 4.46
Dalle de transition
g 19 25.65

Tout calcul fait avec le logiciel ARCHE :

Mmax,trav=165.5 t.m

Mmax,app=-119.3 t.m

Tmax=241.4 t

165
V. Moments produits par l’excentrement transversal des charges :

En présence d’une dalle de transition appuyée directement sur le chevêtre ,il est conseillé
d’excentrer les pieux(pour notre cas car on n’a pas des piles ou des colonnes) de façon a
réduire les efforts de flexion de ces dernier en équilibrant les effets provenant du tablier et de
la dalle de transition.

VI. Détermination des excentrements transversaux 


  




 

Figure : Schéma des excentricités des éléments du chevêtre sur culée

 Er : excentricité du mur en retour. Er = -1.55 m.

 Eg : excentricité du mur garde grève. Eg = -0.6 m.

 Ed : excentricité de la dalle de transition. Ed =- 1 m.

 Ea : excentricité de l’axe des appareils d’appui.

 Dt : distance entre l’axe des appareils d’appui et le point d’appui de la dalle.

Dt =1.15m.

RDmax .Dt
Ea   0.1m
RDmax  RTmax  RTmin

=>Ea =0.1 m.

 e=espacement des appuis=5,25m

VII. Moments de flexion et de torsion 

Les moments dus au poids propre sont négligeables.

166
Les charges verticales de mur garde grève ne seront pas prises en compte car nous avons une
dalle de transition.

Tableau: Sollicitations dues à l’excentrement du chevêtre

Forces horizontales Valeur Forces Verticales


s
Effort Expression Expression Valeurs
(t.m)
Mgh 2,5 (hm+0.5hch+1) 40.16 0 0
Mur de Flexion e
Garde M’gh -3.5e -18.37 0 0
grève Torsio Cgh Mgh/2 20.08 0 0
n C’gh M’gh/2 -9.18 0 0
Md 0 0 0 0
Flexion M’d 0 0 (15+D)e -99.75
Dalle de
Ed
transition
Torsio Cd 0 0 0 0
n C’d 0 0 0.5M’d -49.87
Mr 0 0 0 0
Flexion
Mur de M’r 0 0 VrEr -12.13
Retour Torsio Cr 0 0 M’r -12.13
n C’r 0 0 0 0
Ma 0 0 REa 6.8
Réaction Flexion
M’a 0 0 0 0
Du
Torsio Ca 0 0 REa 6.8
tablier C’a 0 0 0 0
n

VIII. Efforts maximaux dans le chevêtre 

 Moment maximal de flexion :

M M '
M = Max ( ; ) = 137.05 t.m

 Moment maximal de torsion :

M M '
C = Max ( ; ) = 137.05 t.m

IX. Ferraillage du chevêtre sur culée 


1. Armatures longitudinales de flexion :

167
Les armatures supérieures et inférieures seront identiques car nous avons un espacement
modéré. Ces armatures seront déterminées avec le moment maximal. (Moment sur appui)

La fissuration est très préjudiciable. Le dimensionnement sera à l’ELS.

Mser = 165 t.m

M ser
Ast   82cm²
Z . st

Choix : 11HA32  Ast=88.44cm²

2. Armatures longitudinales de torsion :

CU γ s
AT =
Avec : 2Ω f e

- C = 137.05 t.m

- Ω  : aire du chevêtre en laissant un bord des différentes cotes de hc/6

  1.0064m²

- U : périmètre du bord ; U = 4.32 m

hc
e  =0.16 m
- 6

 AT  84.5 cm 2 Choix : 11HA32


⇒ A st =88.44cm²

3. Armatures de flexion transversale :

Le ferraillage transversal complémentaire doit être prévu au droit des colonnes pour
reprendre la flexion transversale du chevêtre.

Ce ferraillage est calculé sous le moment extrême de flexion transversale qui est dû à
l’excentrement des charges par rapport à l’axe des colonnes.

Mser = 137,05 t.m

M ser
Ast   68cm²
Z . st

Choix : 14HA25
⇒ A st =68.69cm²

4. L’espacement des cadres St doit vérifié :

168
A t γ s × b( τ ¿−0,3 K f t 28 )
( )
St

0,9 f e
<0 cm

At 0,4 b
( )
St min
=
fe
=18 cm ²/ ml

On prend un espacement de 20 cm.

5. Vérification de la contrainte :

On vérifiera que la contrainte totale de cisaillement du béton est inférieure à 3,5 de la


contrainte de traction de référence de béton.

 Sous l’effet de l’effort tranchant :

T 241.4
 tr    0, 0583 MPa
b  d 1.8  23

 Sous l’effet de la torsion :

3,6 C
τ b=
a
a ²(b− )
6

Avec :

a=hch =1 m et ∅=le diamètre de pieux

l ch si l ch ≤ ∅+h ch → b=1,8 m
b=
{ ∅+ hch si l ch > ∅+h ch

τ b=3,02 MPa

Donc :

τ =τ tr + τ b=3.0783 MPa<3,5 f t 28=8.4 MPa

6. Dispositions constructives :

o Armatures de flexion :

Les armatures sont disposées comme suit :

– Armatures supérieures  :

A¿ =11 HA 32 espacésde 20 cm

– Armatures inférieures  :

169
Ainf =11 HA 32 espacés de 20 cm

– Armatures transversales  :

On place 1 cadres+6 épingles ∅ 10 tous les 20 cm.

o Armatures de torsion :

– Armatures longitudinales  :

At =14 HA 25 espacés de 20 cm

– Armatures transversales  :

On place 1 cadre ∅ 12+5 épingles ∅ 12 tous les 20 cm

– Armatures constructives  :

Armature de peau : 4HA12 avec 4 épingles HA8

170
ANALYSE DE LA FONDATION

I. Choix de type de fondation :

L’examen des profils préssiométriques des nombres de sondages montrent que les horizons
composés de l’argile sont intéressants pour y ficher et tenant compte des caractéristiques
géotechniques des charges transmises au sol, il nous paraît utile d’envisager des fondations
profondes sur pieux.

Vue qu’il existe des couches variables jusqu’à 25 mètres de profondeurs il sera recommandé
de faire un tubage en acier pour tenir la partie supérieure de la paroi tandis que la partie
inférieure sera maintenue par la boue de bentonite lors de coulage de béton.

II. Compagne géotechnique :


La compagne géotechnique est menée par la société “TGRS ” (Société de Travaux
Géotechniques et Reprise en Sous œuvre) et a comporté l’exécution de :

 Quatre sondages carottés SC1, SC2, SC3 et SC4 de 30m de profondeurs, avec
prélèvement d’échantillons intacts, sur lesquels ont été effectué des essais
d’identification et des essais mécaniques au laboratoire. 

 Huit sondages pressiométrques SP1, SP2, SP3, SP4, SP5 ,SP6 ,SP7 et SP8 de 30m de
profondeurs avec des essais tous les mètres.

L’examen des résultats des différents essais nous a permis de mettre en évidence que le terrain
est à dominance sableuse comportant :

 Une première couche constituée de sable fin jaunâtre avec des débris de coquilles de
profondeur variable caractérisée par des pressions limites inférieures à 10 bars et des
modules préssiométriques inférieurs à 100 bars. La profondeur de cette couche est de 1m
au niveau du sondage SP1.

171
 Une deuxième couche de sable argileux jaunâtre d’une épaisseur de 1.5m environ.

 Une troisième couche constituée de sable argileux grisâtre d’une épaisseur de 5.8m
environ.

 Une quatrième couche constituée de sable jaunâtre d’épaisseur égale à 9.5m présentant
des pressions limites très élevées.

 Une dernière couche jusqu’à la fin du sondage constituée d’argile jaunâtre présentant des
pressions limites moins importante que la couche précédente.

III. Choix et niveau de fondations :


Compte tenu des conditions géotechniques du site et vu les grandes dispersions relevées
au niveau du paramètre de résistances mécaniques, les pieux seront ancrés dans les argiles
jaunâtre dont le toit se situ entre 17.5m et 17.8 m de profondeur selon les appuis de l’ouvrage.
Pour garantir un curage correct des pointes des pieux, un ancrage minimal de deux mètre dans
les argiles est recommandé.

IV. Evaluation de la force portante du sol:


1. Calcul de la charge limite de pointe Q p:

Q p= A K p Pl ¿e

Avec :

 A : Section de pointe

 Pl ¿e : Pression limite nette équivalente

 K p: Facteur de portance 
¿
a) Calcul de la pression limite nette équivalente au pressiomètre Pl e  :

C’est une pression moyenne autour de la base de fondation. Elle est déterminée de la
manière suivante :
D+3 a
¿ 1
Pl =
e ∫ Pl ¿ ( z ) dz
3 a+ b D−b

Avec :

B
 a= 2
{
si B>1 m
0,5 si B<1 m

 b = min (a, h) ou h : l’hauteur de la fondation dans la couche porteuse

172
b) Détermination du facteur de portance Kp  :

La couche d’ancrage est une argile de type C (argiles très fermes à dures) et on choisi
d’exécuter les pieux sans refoulement du sol :

Donc et d’après le tableau suivant on aura la valeur de Kp=1.6

Tableau: Valeurs du coefficient de portance Kp

2. Calcul de la charge limite de frottement latéral Qs :

L’effort total limite mobilisable par frottement latéral sur toute la hauteur h concernée du
fut du pieu est calculé par l’expression suivante :

Qs =P. ∑ q si × e i

Avec :

 P : Périmètre du pieu

 q si: le frottement latéral unitaire limite à la cote z

a) Détermination du frottement latéral unitaire q s:

Les valeurs du frottement latéral unitaire q s sont déterminées à partir de l’abaque


qs=f(pl*) suivant :

173
Figure: Valeurs du frottement latéral unitaire

Le choix de la courbe de lecture se fait à l’aide du tableau suivant :

Tableau: Détermination des abaques

3. charge limite et de fluage d’un pieu :

 La charge limite en compression : Qu=Q p +Q s

 La charge limite en traction : Q t =Q s

La détermination des charges admissibles sous les états limites du service fait référence à
la charge du fluage.

 La charge de fluage en compression pour les pieux mis en œuvre sans refoulement de
sol est donnée par : Qc =0,5 Q p +0,7 Q s

 La charge de fluage en traction : Q tc =Q s

174
Les justifications requises consistent à vérifier que la charge calculée en tête des pieux
reste comprise entre les deux limites notées Q min etQ max .

Tableau: Combinaisons de charge admissibles en traction Qmin et compression Qmax à l’ELU


et l’ELS

Q min Q max
Combinaisons fondamentales −Qt /1,4 Qu /1,4
ELU

Combinaisons accidentelles −Q t /1,3 Q u / 1,2


Combinaisons rares −Qtc /1,4 Q c / 1,1
ELS

Combinaison quasi-permanentes 0 Q c /1,4

V. Vérifications des charges :  

ELU :

- Combinaisons fondamentales : Qd =1,35 G+ 1,6Q< Qu /1,4

- Combinaisons accidentelles : Q d =1,35 G< Q u / 1,2

ELS :

- Combinaisons rares : Qd =G+1,2Q<Q c /1,1

- Combinaisons quasi-permanentes : Qd =G<Qc /1,4

Tableau: tableau de vérification des charges

CF ( MN ) CA ( MN ) CR (MN ) CQP(MN ) Vérif.


D(m) Q p (MN ) Qs (MN )
Qd QCF Qd Q CA Qd QCR Qd Q CQP
20 5.086 3.54 3.782 2.621 OUI
2.7145 4.904
2 5.44 6.35
4.35 3.42
On admet deux fils comportant 4 pieux chacun de diamètre∅=1 m pour une profondeur
d'encastrement égale à20 m. Tout choix d’une profondeur supérieure à ce dernier vient dans le
cadre d’une prise de sécurité supplémentaire.

175
VI. Ferraillage de pieu :
1. Vérification de flambement :

On doit vérifier que :

lf e0 + ea
≤ max ⁡(15 ; 20 )
D D

Avec :

 l=20 m

 l f =0,7 l=14 m

2 cm

250
{
e a=max l ❑ e a=8 cm : (excentricité du à l’imperfection géométrique)

Mu
 e 0= =26 cm : (excentricité initiale)
Nu

lf
=14<15❑ Condition vérifiée
D ⇒

La condition de flambement est vérifiée donc la section sera justifiée en flexion composée
sous réserve de majorer l'excentricité tel que :

e maj =e 0 +e a +e 2

Avec :

3l f ²(2+ αφ)
e 2= : Excentricité additionnelle de second ordre
10 4 D

Avec :

MG
α=
M G+ M Q

φ=2: Condition de fluage

Tableau : Détails de majoration

e 0 (cm) e a (cm) e 2 (cm) e maj (cm) M maj


u (t . m)

Pieu 26 8 3.18 37.18 114.26

2. Calcul de ferraillage :

176
 Les armatures longitudinales :

Les armatures de flexion sont calculées à partir des abaques itératifs dont les variables
d'entrée sont :

4 M umaj
f bc =
0,85 f c 28
γb
=17 MPa❑

μ=

ν={π D 3

4 Nu
2
f bc

π D f bc
=0.086

=0.23
❑ ρ=

4 Af e
γ s πD ² f bc
=0

D’après les courbes d’interaction pour une section circulaire pleine, nous avons trouvé une
section nulle d’acier d’où le recourt à des aciers minimaux dont la disposition constructive est
la suivante :

 Aciers longitudinaux :

- Pieu foré tubé  - nombre minimum : 5

-
φ min=12mm
- % minimum = 0.25% de la section du pieu pour S > 1m².

- emax=10 cm

 Al=28.25 cm²  15HA16  Al=30.115cm²

 Aciers transversaux :

Le diamètre des armatures transversales est généralement choisi entre 8 et 16mm,


l’écartement des cerces ou le pas des spires est inférieur ou égal à 35cm.

On adoptera de même un ferraillage minimal de diamètre 8mm (On choisi HA 12) tous les
20cm jusqu’à une profondeur de 15m puis de 30cm pour le reste.

177
3. Plan de ferraillage du pieu :

0.03m
Ø 1.0 m

Tube d’auscultation

15 HA16 HA12

Figure: Plan de ferraillage d’un pieu

178
CONCLUSION

L’élaboration d’un projet de pont est une expérience enrichissante dans le cycle de
formation d’un étudiant ingénieur, qui nécessite la réflexion d’une part, et des connaissances
étendues dans le domaine d’emploi des différents types de structures d’autre part. L’ingénieur
doit donc faire preuve de rigueur et d’un sens de l’observation très développé.

Cette étude nous a permis d’approfondir nos connaissances et ceci en complétant la


formation acquise au sein du département de génie civil, aussi grâce aux calculs effectués
manuellement, nous avons acquis des ordres de grandeurs très importantes qui nous servirons
dans le domaine professionnel.

Nous avons fait suivit tous les calculs et les étapes nécessaires pour concevoir un pont
à poutres en béton précontraint qui remplis tous les critères demandés en veillant au bon
respect des normes de sécurité.

179
BIBLIOGRAPHIE

 Mr. F.ALLALA : « Etudes hydrologique et hydraulique des ponts sur les oueds »
C.S.R. ENIG 2004 ; Bibliothèque.

 Mr F.ALLALA :« Application des différentes méthodes de calcul aux ponts routiers »


C.S.R. ENIG 2003 ; Bibliothèque.

 Mr F.ALLALA : « Etudes de la flexion locale, globale et générale du hourdis coulé en


place » ; C.S.R. ENIG 2003 ; Bibliothèque.

 Mr F.ALLALA :« Conception, dimensionnement et équipements des ponts courants


en béton arme et précontraint » C.S.R. ENIG 2003 ; Bibliothèque.

 Mr F.ALLALA : « Cours d’ouvrages d’art » C.S.R .ENIG 2001 ; Bibliothèque.

 Mr. Mongi. B.O : « Ouvrages d’art : Conception et dimensionnement » ENIT 2008.


Bibliothèque.

 H.THONIER : « Le béton précontraint aux états limites ».

 Mr. LACROIX : « Règles BPEL 91 ».

 Fascicule n° 62 – Titre I – Section II : « Règles techniques de conception et de calcul


des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états
limites PBEL 91 révisé 99 ».

 J.PERCHAT & J.ROUX : « Maîtrise du BAEL 91 et des DTU associés ».

 SETRA: « Appareils d’appui en élastomère fretté »,1984.

 SETRA: « Dalle de transition des ponts routes ».

 SETRA: PP73 :« Appuis des tabliers-Calcul complémentaire et ferraillage type ».

 SETRA: PP73 :« Conception et choix des piles».

 SETRA: PP73 :« Conception et choix des piles culées».

 Victor DAVIDOVICI : « Formulaire de Béton Armé ».

 SETRA: « FOND 72 ».

 Fascicule n° 62 – Titre V : « Règles techniques de conception et de calcul des


fondations des ouvrages d’art ».

 SETRA: PP73 :« Notice de présentation et usages des modèles ».

 SETRA: PP73 :« Disposition et équipement divers ».

180
Résumé :

Le présent projet consiste à l’étude d’un ouvrage de franchissement sur


Oued ……sous le cadre de la modernisation de l’infrastructure routière en
Tunisie.

On a dû procéder, lors de ce projet aux études hydrologique et


hydraulique de l’oued pour déterminer, choix de la portée déterminante,
l’ouverture et le calage de l’ouvrage projeté. Ainsi, l’étude d’une poutre
maitresse en béton précontraint, le calcul de coefficient de répartition
transversale et les sollicitations dans les sections critiques.

181

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