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Grandeurs sinusoïdales
I. Les différents types de signaux
•Signal variable
En régime variable, les courants et les tensions sont des signaux variant avec le temps
S
•Signal périodique
Signal variable
Un signal est périodique lorsqu’il se reproduit identiquement à lui-même pendant des
intervalles de temps égaux appelés périodes
S
T T T
t
•Signal alternatif Signal périodique
Un signal alternatif prend des valeurs tantôt positives, tantôt négatives. Sa valeur
moyenne est nulle
S T
Smax
-Smax t
Signal alternatif
•Signal sinusoïdal
Un signal sinusoïdal est un signal alternatif symétrique dont la représentation graphique
est une sinusoïde
S T
Signal sinusoïdal
t (s)
0
-S m ax
2π ( rad )
1
= .
1
= .
Effectuons la somme u1(t) + u2(t) des tensions en ajoutant point par point les deux
sinusoïdes relatives à u1(t) et u2(t).
On a u1(t) = 3 2 sin(100πt ) et u 2(t) = 2 2 sin(100πt − 2π / 3)
Tensions (volts)
d θu ≈ -40,9°. -2
0 5 10 15 20 25 30
-4
e ω ≈ 100π rad. θu π
-6
Représentation de Fresnel
Pour un circuit linéaire, les deux grandeurs variables en régime sinusoïdal sont la valeur
efficace et la phase à l'origine.
Nous allons voir qu'il est possible de représenter ces deux grandeurs à l'aide d'un vecteur et
d'un axe Ox comme repère de référence.
Définition : Le vecteur U associé au signal sinusoïdal u(t) est appelé vecteur de Fresnel
et a les propriétés suivantes :
c Son origine est le point 0.
( )
d L'angle orienté Ox, U qu'il fait avec l'axe de référence Ox est égal à la phase
à l'origine θU de u(t)
e Sa longueur (norme) représente la valeur efficace U de u(t).
Exemple : Soit la tension u(t) = 12 2 sin(100πt + π / 3) , le vecteur de Fresnel U associé
est représenté ci-dessous :
u(t) U
U m a x ≈ 17V Longeur = 3cm
t (ms)
-5 5 15 25
θu
θ u = π /3 x
0
Echelle : 1cm → 4V
Somme de deux grandeurs sinusoïdales
Reprenons l'exemple traité avec la méthode d'addition point par point avec :
u1(t) = 3 2 sin(100πt ) ; u 2(t) = 2 2 sin(100πt − 2π / 3) et u(t) = u1(t) + u2(t).
On rappelle qu'il faut prévoir la valeur efficace U et la phase à l'origine θu de u(t).
Traçons les vecteurs U1 et U2 relatifs à u1(t) et u2(t) puis effectuons graphiquement la
somme U = U1 + U2 ( shéma ci-dessous avec 1cm → 1V pour échelle) :
Ensuite on mesure : 0 U1
x
c Longueur U ≈ 2,65 cm soit U ≈ 2,65 V. θU
θU2
d Angle θu ≈ -41° soit θU ≈ -0,714 rad.
U2
U
Remarque : La méthode des vecteurs de Fresnel est plus rapide que la méthode
d'addition point par point de u1(t) et u2(t).
Si on désire une méthode non graphique, il faudra utiliser la représentation
par des nombres complexes.
Représentation complexes
Un nombre complexe peut avoir une représentation vectorielle dans laquelle la
longueur et l'angle représentent respectivement le module et l'argument du
nombre complexe
représenté.
Rappel de Mathématiques
Le nombre complexe z = a + jb est composé d'une partie réelle a et d'une partie imaginaire
b.
La représentation vectorielle OM du nombre complexe permet de d'illustrer ses propriétés :
Axe des imaginaires
Représentation cartésienne : z = a + jb
Représentation géométrique : z = ( Z , θ ) M
b
Avec module → Z = a 2 + b2 b = Z sinθ Z
et argument → θ = tan −1 b si a > 0. θ Axe des réels
a
0 a
a = Z cosθ
Définition : Le nombre complexe U = (U , θU) associé au signal sinusoïdal u(t) a les
propriétés suivantes :
c Son module U représente la valeur efficace de u(t).
d Son argument θU représente la phase à l'origine de u(t).
U
L'impédance Z en Ohm est le rapport de la tension appliquée au circuit par le courant qui le traverse : Z
I
I
L'admittance est par définitionY . Elle est mesurée en siemens (s).
U Z
Circuit purement résistif
iR(t)
uR(t)
Représentation temporelle
u R (t ) R * iR (t ) uR(t) : valeur de la tension aux bornes d’une résistance à l’instant t (en Volts)
iR(t) : valeur de l’intensité dans une résistance à l’instant t (en Ampères)
R : valeur de la résistance (en Ohms Ω)
Représentation vectorielle
IR
u R RiR u R R iR 0
UR
Dans une résistance tension et courant sont en phase
Représentation complexe
ZR R u R R iR
Circuit purement capacitif
C
iC(t)
uC(t)
Représentation temporelle
Représentation vectorielle
UC
Représentation complexe
1 j 1
ZC uC * iC
jC C jC
Circuit purement inductif
L
iL(t)
uL(t)
Représentation temporelle
Représentation vectorielle
UL
UL L I L IL
Dans une bobine idéale, la tension est en avance de
π/2 par rapport au courant
Représentation complexe
Z L jL u L jL iL
Circuit à dipôles réels
Puissance en régime sinusoïdal monophasé
Définitions
En continu la puissance P absorbée par un dipôle D traversé par un courant d'intensité I sous la tension U
s'exprime par la relation : P = U.I
En régime variable, si i et u représentent les valeurs instantanées de l'intensité et de la tension, le dipôle D
absorbe à chaque instant la puissance instantanée : p = u.i
Si p>0 le dipôle fonctionne en récepteur.
Si p<0 le dipôle fonctionne en générateur.
En régime sinusoïdal, supposons que : u(t) = U√2 sin (ωt + φ) et i(t) = I√2 sin ωt
La puissance instantanée est alors: p=u.i=u(t)=U√2 sin (ωt + φ).I√2 sin ωt=2UI sin(ωt + φ) sin(ωt)
p=UI(cos φ – cos(2ωt + φ))
La puissance instantanée apparaît donc comme la somme d'un terme constant et d'une fonction sinusoïdale.
Le terme constant représente la puissance moyenne consommée par le dipôle : P=UIcosφ
Le terme variable est une fonction sinusoïdale de valeur moyenne nulle et de fréquence double de celle de la
tension (puissance oscillatoire).
On peut représenter la puissance moyenne P comme le produit scalaire P = . des vecteurs de Fresnel
associés à l'intensité et à la tension.
Puissance active et puissance réactive
φ0 - φ1: Déphasage de la tension par rapport au courant
P = U I cos φ Puissance active (en W), représente la puissance moyenne consommée par le dipôle.
Elle est toujours positive.
Q = U I sin φ Puissance réactive (en VAR). C'est un nombre algébrique, fonction du signe de φ,
donc de la nature inductive ou capacitive du circuit.
S = U I Puissance apparente (en VA)
Puissances en régime alternatif
Puissance active
1. Définition
La puissance active (en Watts) est la puissance consommée par la partie résistive
du dipôle.
1
P UI cos U eff I eff cos
2
U eff2
2. Dans une résistance U eff RI eff et 0 donc P RI eff2
R
3. Dans une inductance idéale donc cos 0 donc P 0
2
4. Dans un condensateur idéal donc cos 0 donc P 0
2
Puissance réactive
1. Définition
2
U
3. Dans une inductance idéale et U eff LI eff donc Q LI eff2 eff 0
2 L
Une inductance consomme de la puissance réactive.
2
I
4. Dans un condensateur idéal et Ieff CUeff donc Q CUeff2 eff
0
2 C
Un condensateur fournit de la puissance réactive.
Puissance apparente
Définition
1
S UI U eff I eff S P2 Q2
2
P Q
cos tan S 2 P2 Q2
S P S
Q
φ
P
Méthode de Boucherot
n récepteurs
P1 P2 P3 Pn
Générateur
Q1 Q2 Q3 Qn
n n
PT Pi QT Qi
i 1 i 1
n
ST S i ST PT2 QT2
!
i 1
Facteur de puissance
Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal
P Puissance active
k cos
S Puissance apparente
Relèvement du facteur de puissance
Supposons que deux récepteurs consomment la même puissance active P = 1KW, sous une tension de U=
220 V. Le premier à un cos φ1 = 1 et le deuxième à un cos φ2 = 0,75.
Calculons le courant consommé par chacun des deux récepteurs :
P
I 4,54 A
Ucos φ
P
I 6,06 A
Ucos φ
Le second récepteur est donc traversé par un courant d'intensité supérieure à celle du premier, pour une même
puissance. Les pertes en ligne (effet Joule) sont donc plus importantes.
Pour éviter cet inconvénient on essaie de relever le facteur de puissance afin de le rapprocher de 1.
Pour la plupart des installations domestiques ce relèvement n'est pas indispensable, par contre pour des
installations industrielles où de nombreux moteurs peuvent intervenir, le déphasage entre le courant et la tension
peut devenir élevé et le facteur de puissance trop faible (Q >0).
Solution:
Pour compenser la consommation d'énergie réactive" des moteurs on ajoute des condenseurs fournisseurs
d'énergie réactive (Q<0)
Systèmes triphasés équilibrés
Systèmes triphasés équilibrés
Tensions simples:
• Définitions
Un système triphasé est un réseau à trois grandeurs (tensions ou courants)
sinusoïdales de même fréquence et déphasées, les unes par rapport aux
autres, d’un angle de 120° (voir Fig.2). Le système est équilibré si les
grandeurs sinusoïdales sont de même valeur efficace. Il est direct si les
phases sont ordonnées dans le sens trigonométrique et inverse dans l'autre cas.
v1 ( t ) = V 2 sin(ωt )
2π V 2
v 2 ( t ) = V 2 sin(ωt − )
3
4π
v 3 ( t ) = V 2 sin(ωt − )
3
• Représentation de Fresnel V3
120° +
120°
V1
120°
V2 Fig. 3
Tensions composée:
La tension composée est la différence de potentiel entre deux phases. Les
tensions composées ont la même valeur efficace U et la même pulsation
ω=2πf que les tensions simples.
Les tensions u12 , U23 , U31 sont appelées tensions entre phases
(ou tensions composées). u12(t)= v1(t) - v2(t)
On note U la valeur efficace des tensions entre phases. u23(t)= v2(t) - v3(t)
u31(t)= v3(t) - v1(t)
Représentation temporelle π
u t v t v t U√2sin ωt
6
π
u t v t v t U√2sin ωt
2
7π
u t v t v t U√2sin ωt
6
Représentation complexe
U V√3, 3 0° U V√3, 9 0° U V√3, 15O°
V3
U12
U 31
V1
V2
U 23
Récepteurs triphasés équilibrés
En triphasé, le récepteur possède trois bornes (une par phase) et
éventuellement une quatrième pour le neutre :
Finalement pour le couplage étoile : P = √
La puissance réactive : Q = √
La puissance apparente : S = √
Facteur de puissance : cos
Pertes par effet Joule
Considérons un récepteur purement résistif :
(Voir montage ci‐contre)
Pour une phase du récepteur : Pj1 = rI²
Soit R la résistance vue entre deux bornes : R = 2r,
donc Pj = 3Pj1 = 3rI² = ²
Couplage triangle:
Comme il s’agit des mêmes impédances :
i1 + i2 + i3 = 0 et j12 + j23 + j31 = 0.
Le fil neutre n’est pas nécessaire dans le montage triangle.
Relations entre les courants
Finalement pour le couplage triangle : P = √
La puissance réactive : Q = √
La puissance apparente : S = √
Facteur de puissance : cos
Pertes par effet Joule
Résistance équivalente entre deux phases :
.
Pour une phase du récepteur :
Pj1 = rJ²
Donc
Pj = 3Pj1 = 3rJ² = 3 ² = ²
√
Équivalence étoile triangle :
Puissance en triphasé
Théorème de Boucherot
Il faut mesurer la puissance consommée par chacun des trois phases
et les additionner ensuite. Trois wattmètres sont donc nécessaires.
La puissance consommée par le récepteur triphasé est alors :
P = P1 + P2 + P3
Puissance en triphasé
Méthode des deux wattmètres
Le montage des deux wattmètres est valable pour tout système
triphasé, qu’il soit équilibré ou non. La seule condition est qu’il n’y
ait pas de fil neutre.
√
En Effet, les mesures des deux wattmètres donnent :
π
P U I cos I , U UI cos
π
P U I cos I , U UI cos
6
π π
P P UI cos cos
π
Donc : P P UI 2. cos . cos √3 UI cos P
π π
Et P P UI cos cos
π Q
Alors : P P UI 2. sin . sin UI sin
√
Relèvement du facteur de puissance
Couplage des condensateurs en triangle
La tension aux bornes d’un condensateur est : U
La puissance réactive absorbée par un condensateur
est :
²
(Le condensateur fournit de la puissance réactive)
La puissance réactive absorbée par les trois
condensateurs est :
²
Relèvement du facteur de puissance
Calcul de la valeur du condensateur
Charge Seule P . cosφ
Les trois condensateurs seuls 0 ² 0
Charge + Condensateurs P . cosφ’
On en déduit que:
² . .
Donc:
. ′
²
Couplage descondensateurs enétoile
En utilisant la même démarche que précédemment, on montre que la capacité du condensateur est
donnée par la relation :
. .
² ²
Le couplage en étoile est donc moins intéressant puisque la capacité des condensateurs nécessaires est trois fois
plus grande que pour le couplage en triangle.
Plus la capacité est grande, plus le condensateur est volumineux et onéreux.
Circuits magnétiques
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