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ROYAUME DU MAROC

INSTITUT AGRONOMIQUE
ET VETERINAIRE HASSAN II

Projet de Fin d’Etudes présenté pour l’obtention du


diplôme d’Ingénieur d’Etat en Industries Agricoles et
Alimentaires

Contribution à la Maitrise et à l’amélioration de la


qualité des engrais MAP et TSP
Cas de la société JFC V de l’OCP

Présenté et soutenu publiquement par


MOUAHAB Hanane
JURY
Pr M. DEHHAOUI Président IAV HASSAN II

Pr H.CHIMI Rapporteur IAV HASSAN II

Pr L.MOUGHLI Rapporteur IAV HASSAN II

Mr M. EL FAQIR Rapporteur JFC V (OCP)

Pr A. SADIK Examinateur IAV HASSAN II

Septembre 2015
Adresse : Madinat Al Irfane, B.P. 6202. Rabat – Maroc –
Tél : (00 212) 0537 77 17 58/59 (00 212)
Fax : (00 212) 0537 77 58 45 (00 212)
Site web : http://www.iav.ac.ma http://www.iav.ac.ma
i
DEDICACE
A mes très chers parents ;
Je saisis cette occasion pour exprimer aux personnes les plus importantes de
mon existence mon grand amour, mon estime, ma vive gratitude, mes plus
vifs remerciements, respects et reconnaissances, pour leur soutien, leurs
sacrifices et leur amour, vous qui avez fait de nous ce que nous sommes
maintenant .Nous espérons être l’image que vous êtes faite de nous. Que
Dieu vous garde et vous accorde une longue vie.

A ma très chère sœur Khadija, son mari Hassan ;


En témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection que je porte pour vous,
je vous remercie pour votre hospitalité sans égal et votre affection si sincère.

A ma chère sœur Chaimaa et frères Mohammed et Hamza ;


Veuillez trouver dans ce travail, l’expression de mon grand amour, pour votre
affection et votre encouragement qui ont toujours été pour nous des plus précieux.

A tous mes amis

Mes chères amies Rafiqa, Meriam, Malika et Ilham pour leur présence à mes
côtés et leur soutien permanent.

Tous ceux qui me sont chers,


Je vous dédie ce modeste travail.

Hanane MOUAHAB

i
REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, il m’est agréable d’adresser mes sincères


remerciements aux personnes qui ont contribué à son élaboration,
particulièrement :

Les Professeurs H. CHIMI et L. MOUGHLI pour leur encadrement


fructueux, leur patience, leur disponibilité, leur amabilité, leurs
profond et rare sens de l’humanité et leurs encouragements visant à
mener à bien mon modeste travail.

Professeur M. DEHHAOUI pour l’aide qu’il m’a prodiguée et qui a


été d’un grand apport pour l’élaboration de ce travail.

Monsieur M. EL FAQIR, responsable de production de l’atelier des


engrais à JFC V pour avoir suivi ce travail et pour m’avoir accueillie
et aidée avec grande patience et professionnalisme, et pour ses
remarques fines ainsi que ses précieux avis et suggestions.

Monsieur A.SADIK qui m’a honoré en acceptant de juger ce travail et


l’enrichir par ses critiques instructives.

A toutes les personnes que j’ai pu rencontrer au cours de mon stage et


qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce
document.

ii
RESUME
Ce travail, réalisé au sein du groupe Office Chérifien de Phosphate et plus précisément dans
sa filiale JFC V, rentre dans le cadre de l’amélioration de la qualité des engrais MAP et TSP.
Dans ce but, on a visé la maitrise des titres de P2O5etde l’azote et de la granulométrie. À la
veille de l’accréditation REACH de la production des engrais MAP et TSP au sein de JFC V,
le présent travail s’est basé sur la méthode de la maitrise statistique des procédés (MSP) qui
s’appuie sur la fixation des objectifs et la maitrise des processus à travers :

 l’analyse statistique et l’étude critiques de la qualité des engrais MAP et TSP, et ce pour
les titre en P2O5et en azote et la granulométrie. On se basant sur les résultats de contrôle
de ses caractéristiques durant les trois dernières années.
 L’investigation des conditions actuelles des procédés de fabrication de ces deux
types d’engrais, à travers la recherche attentive et le suivi de tous les paramètres des
procédés pour chercher les causes profondes de problème de variabilité de la qualité des
engrais étudié.
 L’analyse de variation chronique incomprise pour la détermination des causes racine à
l’origine des déviations par rapport aux exigences des clients.
 L’élaboration d’un plan d’action d’amélioration dans le but d’atteindre les exigences
requises.

En matière de résultats, l’étude statistique des engrais MAP et TSP a montré que la qualité de
ces deux engrais a connu une amélioration d’une année à l’autre mais qui nécessite un
resserrement d'écart type. L’investigation des conditions actuelles du procédé a montré que
les étapes de réception de l’acide phosphorique, la réaction de l’obtention à partir de l’ACP et
l’ammoniac pour MAP et le phosphate pour TSP et le criblage nécessitent un suivi pour la
compréhension des causes des variations chroniques. Par ailleurs, les analyses des variations
chroniques incomprises de la qualité de ces engrais et l’étude de corrélation nous ont montré
que l’écart des paramètres de marches(débit d’ACP, débit de NH3 vers RTG, débit de
phosphate...) , l’écart des paramètres d’ajustements pour MAP, les caractéristiques de l’ACP
utilisé, le manque d’étalonnage des débitmètres, la réalisation que de maintenance corrective,
ainsi que l’état des cribles et plus précisément le tamis finisseur ont une influence directe sur
la qualité finale des engrais.

Mots clés : Engrais, MAP, TSP, amélioration, JFC V, titre P2O5, titre d’azote, RTG
granulométrie, étude statistique, étude critique.

iii
ABSTRACT
This work performed at the Office Cherifien Phosphate Group and more specifically in his
company JFC V, aims to improving and chemical quality of MAP and TSP fertilizers,
nitrogen and phosphorus contents, and the physical quality; size distribution.
On the eve of REACH accreditation of MAP and TSP fertilizer production in JFC V, this
work is based on the methodology of Statistical Process Control (SPC) which is based on
setting objectives and mastering the process through:

 The statistical analys is and critical study of the quality of MAP and TSP fertilizers
through nitrogen and phosphorus contents and particle size, using the test results of
these characteristics during the last three years.
 The investigation of the current production processes conditions of these two
fertilizer types, through careful research and monitoring of all process parameters to
find the root causes of the problem of variability in the quality of these fertilizers.
 The analysis of the chronic misunderstood variation to determine the root causes of
the origin of deviations from the customers’ requirements.
 The development of an improvement action plan in order to achieve the requirements.

In terms of results, the statistical study of MAP and TSP fertilizers showed that the quality of
these fertilizers has improved from one year to another, but that requires a tighter standard
deviation. Investigation of the current conditions of the process showed that the steps of
receiving from phosphoric acid, the reaction of obtaining it from the ACP and ammonia to
MAP and phosphate TSP and screening need to be monitored for understanding the causes of
chronic variations. Furthermore, analyzes of chronic misunderstood variability of the quality
of the fertilizer and the correlation study showed that the standard steps of parameters (ACP
flow, NH3 flow to RTG phosphate flow ..) The difference of adjustments to parameters MAP,
the characteristics of the ACP used lack of flow meter calibration, the realization that
corrective maintenance, as well as the state of screens and more specifically the sieve have a
finisher direct influence on the final quality of fertilizers.

Keys words : Fertilizer, SPC, size distribution, percentage of nitrogen, percentage of


phosphorus, variability.

iv
-

--

v
ABREVIATIONS
ACP Acide phosphorique

ACS Acide sulfurique

ASP Ammonium sulfo-phosphate

BMP Bunge Maroc Phosphore

Cp Capabilité du procédé

DAP Di-ammonium phosphate

DMAIC Définir, Mesurer, Analyser, Innover et contrôler

JFC V Jorf Fertilizres Company V

LIC Limite inférieure de contrôle

LL Liquide de lavage

LSC Limite supérieure de contrôle

MAP Mono-ammonium phosphate

MSP Maitrise statistique des procédés

NH3 Ammoniac

NPK Engrais composés de l’azote, phosphore et potassium

OCP Office chérifien de phosphate

ONEE Office national d’Electricité et de l’eau

P2O5 Anhydride de phosphate

P2O5 se=c Anhydride de phosphate soluble eau et citrate

H2SO4 Acide sulfurique

RM Rapport molaire

RTG Réacteur tubulaire granulateur

TSP Triple superphosphate

vi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Fiche signalétique du groupe OCP ......................................................................... 16
Tableau 2. Besoins en azote de certaines espèces ( Source [25 ])........................................... 19
Tableau 3. Besoins en phosphore de certaines espèces (source [25] ) ..................................... 20
Tableau 4.Les besoins en potasse de certaines espèces (source [25]) ...................................... 21
Tableau 5. Teneurs en éléments nutritifs des engrais binaires ou ternaires (Source [15]) ....... 23
Tableau 6.Caractéristiques physiques et chimiques de TSP .................................................... 23
Tableau 7. Caractéristiques physiques et chimiques de MAP................................................. 28
Tableau 8.La forme de diagramme SIPOC (source [10]) ........................................................ 47
Tableau 9.Présentation du QQOQPC ....................................................................................... 51
Tableau 10.Les coefficients de vote pondéré multicritères ...................................................... 60
Tableau 11.Les spécification des caractéristiques des engrais MAP et TSP ........................... 64
Tableau 12.listes des composants critiques du procédé de MAP et TSP ................................. 68
Tableau 13.Les spécifications des engrais TSP ....................................................................... 70
Tableau 14. Les spécifications des engrais MAP ..................................................................... 71
Tableau 15. Résultat d'étude de Normalité des caractéristiques de MAP et TSP .................... 76
Tableau 16.Les capabilités du procédé de fabrication de MAP ............................................. 86
Tableau 17.La capabilité du procédé de fabrication de TSP .................................................... 86
Tableau 18.Les paramètres de la variabilité de procédé de fabrication de MAP ..................... 91
Tableau 19.Les paramètres de la variabilité de procédé de fabrication de TSP ....................... 94
Tableau 20. Les facteurs les plus influants sur P2O5 SE+C , azote et la granulométrie de MAP
.................................................................................................................................................. 97
Tableau 21. Les facteurs les plus influant sur P2O5 SE+C , azote et la granulométrie de MAP
.................................................................................................................................................. 98
Tableau 22.Ecarts entre les valeurs théoriques et réelles des paramètres de la ligne 306........ 99
Tableau 23. Ecarts entre les valeurs théoriques et réelles des paramètres de la ligne 307..... 100
Tableau 24. Corrélation entre les paramètres de marche ....................................................... 103
Tableau 25.Corrélation entre les caractéristiques de qualité d’ACP et celles d’engrais ........ 104
Tableau 26.Corrélation entre les paramètres de marche et les caractéristiques de qualité des
engrais MAP et TSP ............................................................................................................... 105
Tableau 27. 5 pourquoi de la variabilité de P2O5 SE+C......................................................... 107
Tableau 28.5 pourquoi de la variabilité de L’azote ................................................................ 108
Tableau 29.5 pourquoi de la variabilité de la granulométrie .................................................. 109
Tableau 30.liste des contres mesures de P2O5 SE+C.............................................................. 110
Tableau 31.Liste des contres mesures de l'azote .................................................................... 111
Tableau 32.Plan d'actions pour l'amélioration de la granulométrie ....................................... 113
Tableau 33.Développement du plan d'actions ........................................................................ 115

vii
LISTE DES FIGURES
Figure 1.Les différents ateliers de JFC V ................................................................................. 18
Figure 2. Diagramme de fabrication de TSP ............................................................................ 24
Figure 3. Schéma de la cuve d'attaque ..................................................................................... 25
Figure 4.Schéma du réacteur tubulaire granulateur ................................................................. 26
Figure 5.Schéma du sécheur ..................................................................................................... 26
Figure 6.Principe de fonctionnement de crible ........................................................................ 27
Figure 7. Diagramme de fabrication de MAP .......................................................................... 29
Figure 8.les étapes de MSP (source [11])................................................................................. 35
Figure 9. Causes normales et spécifiques d’un procédé (source [11]) ..................................... 36
Figure 10. Courbe de Gauss (source [7]) ................................................................................. 39
Figure 11. La droite de Henry (source [14]) ............................................................................ 40
Figure 12. Représentation d'une carte de contrôle (source [3] )............................................... 42
Figure 13.Diagramme d'Ishikawa (source [17]) ....................................................................... 48
Figure 14. Une série des tamis et un diviseur à riffle ............................................................... 55
Figure 15.Algorithme de 5 pourquoi ........................................................................................ 59
Figure 16. Suivi du P2O5 SE+C de MAP ..................................................................................... 64
Figure 17.Suivi de l’azote de MAP .......................................................................................... 65
Figure 18.Suivi de la tranche granulométrique (2-4 mm) de MAP.......................................... 65
Figure 19. Suivi du P2O5 SE+C de TSP .................................................................................. 66
Figure 20. Suivi de la granulométrie de ................................................................................... 66
Figure 21. Indication des lieux des problèmes au niveau du procédé ...................................... 67
Figure 22. Cartographie des processus de l’atelier des engrais de JFC V................................ 69
Figure 23. La roite de henry de P2O5 SE+C (2012) ................................................................. 72
Figure 24. Test d'adéquation de l'ajustement de P2O5 SE+C de MAP (2012) ......................... 72
Figure 25. Transformation de Johnson pour P2O5 SE+C de MAP (2012) ............................... 73
Figure 26. Droite de henry de P2O5 SE+C (2013)................................................................... 73
Figure 27. Droite de Henry de P2O5 SE+C (2014) ................................................................... 74
Figure 28.Test d'adéquation de l'ajustement de P2O5 SE+C de MAP (2014) .......................... 74
Figure 29. Transformation de Johnson pour P2O5 SE+C de MAP (2014) ............................... 75
Figure 30 . Carte de -R de P2O5 SE+C de MAP (2012) ....................................... 77
-R de P2O5 SE+C de MAP (2013) ........................................ 78
-R de P2O5 SE+C de MAP (2014) ........................................ 78
-R de l’azote de MAP (2012) ............................................... 79
-R de l’azote de MAP (2013) ............................................... 79
-R de l’azote de MAP (2014) ................................................ 80
-R de la granulométrie de MAP (2012) ................................ 80
-R de la granulométrie de MAP (2013) ................................ 81
-R de la granulométrie de MAP (2014) ................................ 81
-R de P2O5 SE+C de TSP (2012) ......................................... 82
-R de P2O5 SE+C de TSP (2013) ......................................... 83
-R de P2O5 SE+C de TSP (2014) ......................................... 83

viii
-R de la granulométrie de TSP (2012) ................................. 84
-R de la granulométrie de TSP (2013) ................................. 84
-R de la granulométrie de TSP (2014) ................................. 85
Figure 45. Diagramme d’Ishikawa Du problème de la variabilité de P2O5 SE+C de MAP ..... 88
Figure 46. Diagramme d’Ishikawa Du problème de variabilité d’azote de MAP .................... 89
Figure 47. Diagramme d’Ishikawa Du problème de la non-conformité de la tranche
granulométrique (2-4mm) de MAP .......................................................................................... 90
Figure 48. Diagramme d’Ishikawa Du problème de variabilité de P2O5 SE+C de TSP .......... 92
Figure 49. Diagramme d’Ishikawa Du problème de variabilité de granulométrie de TSP ...... 93
Figure 50. Coefficients de criticité de vote pondéré multicritères de P2O5 SE+C de MAP .... 95
Figure 51. Coefficients de criticité de vote pondéré multicritères de l’azote de MAP ............ 96
Figure 52. Diagramme des coefficients de criticité des paramètres influent la granulométrie
de MAP .................................................................................................................................... 96
Figure 53.Coefficients de criticité des paramètres influent le P2O5 SE+C de TSP .................. 97
Figure 54.Coefficients de criticité des paramètres influents la granulométrie de TSP ............ 98
Figure 55.Evolution de la granulométrie ................................................................................ 117
Figure 56.Evolution de l'azote de MAP ................................................................................. 117
Figure 57.Evolution de P2O5 SE+C........................................................................................ 117
Figure 58.Feuille de l'application Excel ................................................................................ 118

ix
SOMMAIRE
DEDICACE ........................................................................................... i
REMERCIEMENTS ...........................................................................ii
RESUME .............................................................................................iii
ABSTRACT......................................................................................... iv
....................................................................................................... v
ABREVIATION .................................................................................. vi
LISTE DES TABLEAUX .................................................................vii
LISTE DES FIGURES .................................................................... viii
SOMMAIRE ........................................................................................ x
Partie I :Revue Bibliographique ...................................................... 15
I. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL .............................. 16
I. 1 Présentation du groupe OCP ................................................................................ 16
I.1.1. Organisation du Groupe OCP ....................................................................................... 16
I.1.2. Les produits de l’OCP .................................................................................................. 17
I.1.3. Les filiales de l’OCP..................................................................................................... 17
I.1.4. Les joints ventures ........................................................................................................ 17
I. 2 Présentation de JFC V .......................................................................................... 18
II. GENERALITES SUR LES ENGRAIS .................................................. 19
II.1. Les éléments nutritifs des plantes ..................................................................................... 19
II.1.1. Les Macro-éléments .................................................................................................... 19
II.1.2.Les méso-éléments ....................................................................................................... 21
II.1.3. Les oligo-éléments ...................................................................................................... 21
II.2. Types d’engrais ................................................................................................................. 21
II.2.1. Formes des engrais ...................................................................................................... 22
II.2.2. Types des engrais ........................................................................................................ 22
III. DESCRIPTION DU PROCEDE DE FABRICATION DES ENGRAIS MAP
ET TSP ................................................................................................. 23
III.1. Fabrication du Triple Superphosphate (TSP) .................................................................. 23
III.1.1. Réception et préparation des matières premières ....................................................... 25
III.1.2. Réaction ..................................................................................................................... 25
III.1.3. Granulation ................................................................................................................ 25
III.1.4. Séchage ...................................................................................................................... 26
III.1.5. Criblage ...................................................................................................................... 26
III.1.6. Assainissement et lavage des gaz .............................................................................. 27
III.2. Fabrication du mono-ammonium phosphate(MAP) ....................................................... 28
III.2.1. Réception et préparation des matières premières ....................................................... 30
III.2.2. Réaction ..................................................................................................................... 30
III.2.3. Granulation ................................................................................................................ 30
III.2.4. Séchage ...................................................................................................................... 31
III.2.5. Criblage ...................................................................................................................... 31
III.2.6. Refroidissement ......................................................................................................... 31
III.2.7. Enrobage .................................................................................................................... 32
III.2.8. Assainissement et lavage des gaz .............................................................................. 32

x
IV.GENERALITES SUR LA QUALITE................................................... 32
IV.1. Définition de la qualité .................................................................................................... 32
IV.1.1. Historique de la qualité .............................................................................................. 33
IV.1.2. La démarche qualité ................................................................................................... 33
IV.1.3. Le contrôle de la qualité ............................................................................................ 34
IV.1.4. Maîtrise et Assurance de la qualité ............................................................................ 34
IV.1.5. Le management de la qualité ..................................................................................... 34
V.LA MAITRISE STATISTIQUE DES PROCEDES (MSP) ..................... 34
V.1. Historique de MSP ........................................................................................................... 35
V.2. Démarche de MSP ............................................................................................................ 35
V.3. L’origine de variations du procédé ................................................................................... 36
V.3.1. Les causes communes ................................................................................................. 36
V.3.2. Les causes spéciales .................................................................................................... 36
V.4. Processus maîtrisé .......................................................................................................... 37
V.5. Processus non maîtrisé ................................................................................................... 37
VI.LES OUTILS DE LA QUALITE ......................................................... 37
VI.1. Les outils nécessaires à MSP .......................................................................................... 38
VI.1.1. la Normalité d’un fonctionnement d’un procédé ....................................................... 38
VI.1.2. La capabilité du procédé ............................................................................................ 41
VI.2. Les outils spécifiques au cadrage et du pilotage ............................................................. 44
VI.2.1. Roue de Deming ........................................................................................................ 44
VI.2.2. La méthode six sigma ................................................................................................ 44
VI.3. Les outils spécifiques d’amélioration de la qualité ......................................................... 45
VI.3.1. Cartographie du processus ......................................................................................... 45
VI.3.2. Diagram BBme SIPOC ................................................................................................ 46
VI.3.3. Logigramme ............................................................................................................... 47
VI.2.5. QQOQCCP ................................................................................................................ 47
VI.2.6. Diagramme d’Hishikawa ........................................................................................... 48
VI.2.7. La méthode de 5 «pourquoi» ..................................................................................... 48
VI.2.8. Vote pondéré .............................................................................................................. 49
VI.2.9. Etude de corrélation et de régression ......................................................................... 49
PartieII :Matériel et méthodes ......................................................... 50
I. INTRODUCTION ............................................................................... 51
II.IDENTIFICATION DES PROBLEMES ................................................ 51
III.ANALYSE DU PROCESSUS .............................................................. 51
IV.DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES DES ENGRAIS MAP
ET TSP ................................................................................................. 52
III.1. Analyse de P2O5 soluble eau et citrate (SE+C) .............................................................. 52
III.2. Analyse de l’azote ........................................................................................................... 53
III.3. Détermination de la granulométrie .................................................................................. 54
V.COLLECTE DES DONNEES DE CONTROLES JOURNALIERS DES
CARACTERISTIQUES DES ENGRAIS MAP ET TSP ............................. 56
VI... ETUDE STATISTIQUE ET CRITIQUE DE LA QUALITE DES ENGRAIS
MAP ET TSP ....................................................................................... 56
V.1. Etude de la normalité de données collectées .................................................................... 56
V.1.1. Test d’Anderson-Darling ............................................................................................ 56

xi
V.1.2. Transformation des données non normales ................................................................. 57
V.2. Elaboration des cartes de contrôles .................................................................................. 57
V.2.1. La carte de contrôle utilisée ........................................................................................ 57
V.3. Analyse de capabilité........................................................................................................ 58
V.3.1. L'indice Cp d'aptitude du processus ............................................................................ 58
VII.INVESTIGATIONS DES CONDITIONS ACTUELLES ........................ 58
VI.1. Réunion de brainstorming ............................................................................................... 58
VI.2. Le diagramme d’Ishikawa ............................................................................................... 59
VI.3. Suivi des paramètres de marche ...................................................................................... 59
VIII.DETERMINATION DES CAUSES RACINES DE VARIATIONS ........ 59
VII.1. Analyse des causes racines ............................................................................................ 59
VII.2. Vote pondéré multicritères ............................................................................................ 60
IX.REALISATION D’UN PLAN D’ACTION D’AMELIORATION............. 61
X.Le logiciel utilisé .................................................................................................................. 61
Partie III :Résultats et discussions ................................................... 62
I. INTRODUCTION ............................................................................... 63
II.IDENTIFICATION DU PROJET .......................................................... 63
I.1. Identification des problèmes .............................................................................................. 63
I.1.1. Quoi ? ........................................................................................................................... 63
I.1.2. Qui ? ............................................................................................................................. 66
I.1.3. Où ?............................................................................................................................... 66
I.1.4. Par Quelle manière ? ..................................................................................................... 67
I.1.5. Comment ? .................................................................................................................... 67
I.1.6. Combien ? ..................................................................................................................... 67
I.2. Analyse du système de fonctionnement des processus ...................................................... 67
I.2.1. Cartographie du processus ............................................................................................ 68
I.2.2. Diagramme SIPOC ....................................................................................................... 69
I.2.3. Etablissement de logigramme des processus ................................................................ 69
I.2.4. Etablissement de la charte du projet ............................................................................. 69
I.3. Spécifications des engrais MAP et TSP............................................................................. 70
III.MESURE DE LA PERFORMANCE DU PROCESSUS .......................... 72
II.1. Etude de la normalité ........................................................................................................ 72
II.1.1. Etude de la normalité de P2O5 SE+C MAP ............................................................. 72
II.1.2. Etude de la normalité de la distribution des autres paramètres ................................... 75
II.2. Etablissement des cartes de contrôle ................................................................................ 77
II.2.1. Etablissement des cartes de contrôlesdes Engrais MAP ............................................. 77
II.2.2. Etablissement des cartes de contrôles des Engrais TSP .............................................. 82
II.3. Mesure de la performance des processus.......................................................................... 85
IV.ANALYSE DES CAUSES DE VARIABILITE DES PROCESSUS ........... 86
III.1. Investigation des causes connues de variation ................................................................ 86
III.1.1. Brainstorming ............................................................................................................ 86
III.1.2. Le diagramme d’Ishikawa.......................................................................................... 87
III.1.3.La recherche des facteurs les plus influents sur les titres et la granulométrie ............ 94
III.1.4. Ecart des paramètres de marche au niveau du procédé ................................................ 98
III.1.5. Les causes des écarts observés des paramètres de marche ...................................... 101
III.1.6. Etude de corrélation et de régression ....................................................................... 103

xii
V.DECLINATION DES CAUSES RACINES A L’ORIGINE DE LA
VARIABILITE DES PROCEDES ............................................................ 105
IV.1. 5 Pourquoide la variabilité des titres et la granulométrie des engrais MAP et TSP .... 106
VI.REDUCTION DE LA VARIABILITE ................................................ 110
V.1. Les contres mesures de P2O5 SE+C des engrais MAP et TSP .............................. 110
V.2. Les contres mesures de l’azote des engrais MAP ................................................ 111
V.3. Les contres mesures de la non-conformité de granulométrie des engrais MAP et
TSP ................................................................................................................................. 113
V.4. Plan d’action des contres mesures .......................................................................... 114
VII.VERIFICATION DES RESULTATS ................................................ 116
VII.1. Vérification des résultats de MAP et TSP ........................................................... 116
VI.2. Plan de contrôle ..................................................................................................... 117
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS .......................... 119
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………..…121

Annexes ............................................................................................. 123

xiii
INTRODUCTION
L’agriculture fait appel aux engrais comme source d’éléments nutritifs pour améliorer le
rendement des cultures. Au Maroc, la production des engrais est assurée par l'Office Chérifien
des Phosphates (OCP).Actuellement, le complexe des industries chimiques de Jorf Lasfar à
El Jadida comprend plusieurs entités, parmi ces entités Jorf fertilizer company V (JFC V) où
se déroule notre projet de fin d’études. Face à une concurrence incessante, et conscient de
l’intérêt de la qualité de ses produits, tant pour assurer la satisfaction de ses clients que pour
continuer à améliorer et à satisfaire ses exigences internes, le JFC V s’est engagé dans une
démarche qualité au niveau de tout le processus de production. Cette démarche exige le
contrôle et la maitrise de la qualité des engrais MAP et TSP selon les spécifications exigées
par les clients .La qualité de ces engrais est caractérisée par des critères chimiques qui sont les
titres d’azote et de P2O5, ainsi que la distribution granulométrie comme critère physique. La
variabilité de la qualité des engrais et les exigences des clients rendent la maitrise de cette
qualité un objectif principal pour une meilleure satisfaction des clients et une meilleure
fiabilité. Dans ce cadre vient ce présent travail qui vise :

Le suivi de la variabilité des caractéristiques de qualité des engrais MAP et TSP,


L’évaluation de l’aptitude des processus par la mesure de la capabilité,
La maitrise et l’amélioration de la qualité des engrais MAP et TSP en réduisant la
variabilité des titres de P2O5, de l’azote et de la granulométrie,
L’identification des causes critiques pouvant affecter la qualité de ces engrais,
Mettre en place des actions correctives pour remédier ou minimiser la variation de
procédé de fabrication de ces engrais.

Pour cela, on utilise la méthode de maitrise statistique des procédés qui permet d’identifier
facilement les Causes Spéciales pour les traiter de façon efficace et pour cela on va suivre la
démarche DMAIC. La première partie de ce travail consiste à élaborer une revue
bibliographique qui présente des généralités sur les engrais, les procédés de fabrication des
engrais MAP et TSP, et à présenter les différents outils de qualité qui sert à maitriser et
améliorer la qualité du procédé. La deuxième partie consiste à définir les méthodes et les
matériels utilisés dans la partie suivante (résultats et discussion).Enfin, on détaille les résultats
obtenus dans la troisième partie, puis on conclut cette étude par une série de
recommandations.

14
Partie I :
Revue Bibliographique

15
I. Présentation de l’organisme d’accueil
Dans un premier temps, on va présenter le groupe OCP et plus précisément sa filiale JFCV.

I. 1 Présentation du groupe OCP


L’office chérifien des phosphates (OCP) a été crée le 7 août 1920 au Maroc dans le cadre de
l’exploitation de la richesse nationale en phosphates. Il est spécialisé dans l’extraction, la
valorisation et la commercialisation des phosphates et des produits dérivés .Le tableau 1
donne une description sommaire de l’OCP. Il est le premier exportateur mondial de roche et
d’acide phosphorique et l’un des plus importants producteurs d’engrais. Il joue un rôle
économique et social important en participant à hauteur de 18 à 20% dans la valeur des
exportations du Royaume.

Tableau 1: Fiche signalétique du groupe OCP


Dénomination sociale Office chérifien de phosphate
Statut juridique Société anonyme
Date de création 7 août 1920
Siège social 2, rue Al Abtal, Hay Erraha Casablanca 2000 (Maroc)
Secteur d’activité Extraction, valoriastion et commercialisation des
phosphates
Siège sociale Angle route d’El Jadida et BD de la Grande Ceinture,
B.P 5196 Casa Maarif, Casablanca
Produits Phosphates, acide phosphorique , engrais
Effectif 21 050 dont 785 ingénieurs.
Chiffre d’affaires 46 milliards DH (2013)
Site web http://www.ocpgroup.ma/

I.1.1. Organisation du Groupe OCP


L’OCP est une entreprise semi-publique qui fonctionne comme une société privée, dont le
seul actionnaire est l’État marocain. Vu la nature de son activité industrielle et commerciale,
le législateur a tenu à la doter d’une organisation souple et dynamique similaire à celle des
grandes entreprises concurrentes .Ainsi elle bénéfice d’une autonomie dans sa gestion
financière entièrement séparée de celle de l’État.

16
I.1.2. Les produits de l’OCP
Phosphate : à partir des roches de différentes qualités sources, l’OCP produit unequalité
marchande qui satisfait les exigences de ses clients

Les engrais : C’est le résultat de la transformation de l’acide phosphorique : le DAP,


TSP, MAP et les NPK.

L'acide phosphorique :Produit intermédiaire entre la roche phosphate et les engrais,


L’acide phosphorique est le résultat de la réaction entre la roche phosphatée et l’acide
sulfurique, l’acide phosphorique purifié (APP) est utilisé dans l’industrie alimentaire (huiles,
fromages, sucre, conserves, levures...)et autres industries (pharmacie, détergents, alimentation
animale,…).
I.1.3. Les filiales de l’OCP
Elles sont contrôlées à 100% par le groupe OCP. Il s’agit de :
Maroc Phosphore :crée en 1973, Maroc phosphore est une société anonyme au
capital de 6,5 milliards de MAD. Elle a pour activité principale la production et
l’exportation d’acide phosphorique et d’engrais chimiques sur les deux sites de Safi et de
JorfLasfar.
Phosboucraâ : crée en 1962, Phosboucraâ est une société anonyme au capital 100
Millions de MAD. Son activité repose sur l’extraction, le traitement, le transport et la
commercialisation du minerai de phosphate.
Marphocéan :elle est chargée du transport de l’acide phosphorique par voie maritime. .
JorfFertilizersCompany V (JFC V) : Société anonyme au capital de 900 millions de
MAD, Jorf Fertilizers Companyancien« Bunge Maroc Phosphore » a été crée le 15 avril
2008 à Jorf Lasfar et a débuté ses activités en mars 2009.Aujourd’hui, le capital est détenu
à 100% par le groupe OCP et JFC V a pour activité la fabrication et la commercialisation
d’acide phosphorique, d’engrais et d’autres produits dérivés.
I.1.4. Les joints ventures
Dans le cadre de stratégie de développement du partenariat avec des opérateurs étrangers, le
groupe OCP se constitue de diverses actions :

IMACID :Indo Maroc Phosphore S.A est une société Indo-Marocaine créée en 1997 sur
le site JorfLasfar.

17
EMAPHOS :EMAPHOS S.A, créé en 1996 à Jorf Lasfar en coopération avec PRAYON
(Belgique) et CFB (Allemagne).
PAKISTAN MAROC PHOPHORE : Installé à Jorf Lasfar, Pakistan Maroc Phosphore a
été créé en 2004 avec un capital de 800 millions de MAD partagé à égalité entre OCP SA
et le groupe pakistanais Fauji.

I. 2 Présentation de JFC V
JFC V a pour activité la fabrication et la commercialisation d’acide phosphorique, d’engrais
phosphatés et azotés et d’autres produits dérivés. Elle assure une production annuelle de 375
000 tonnes d’acide phosphorique et de 700 000 tonnes d’engrais.Le complexe JFC V se
compose de 5 ateliers : atelier de production d’acide sulfurique, atelier de production d’acide
phosphorique, atelier de production d’engrais, une centrale thermoélectrique, une station de
traitement des eaux douces. On présente dans la figure 1les relations entre les différents
ateliers de JFCV.
Usine de dessalement
Barrage DAOURATE Centrale thermique De eau de mer

Traitement des eaux

Eau douce

Vapeur

Eau de mer

H3PO4
Atelier sulfurique

Soufre

H2SO3
H 2SO4

FHBPO
Atelier
? phosphorique
MAP,
Phosphate DAP,

Atelier des engrais

MAP,
Ammoniac
DAP,

Figure 1.Les différents ateliers de JFC V


18
II. Généralités sur les engrais
Les plantes ont besoin de 17 éléments nutritifs pour se développer, ces éléments doivent
provenir soit de l’air soit de l’eau ou du sol [15].Les engrais sont des substances, destinées à
fournir au sol les éléments utiles à la croissance des végétaux[15].

II.1. Les éléments nutritifs des plantes


Les éléments nutritifs sont tous prélevés par la plante dans la solution du sol. On les répartit
en deux catégories.
II.1.1. Les macroéléments

Les Macroéléments sont l’azote, le phosphore et le potassium. Ils sont nécessaires en grande
quantité pour le développement des végétaux, et des apports importants peuvent être
indispensables si le sol est carencé en un ou plusieurs de ces éléments [15].
a. L’azote

L’azote représente 1 à 4 % de la matière sèche végétale [15]. Il entre avec d'autres éléments
(carbone, oxygène, hydrogène…), dans la composition des acides aminés formant
les protéines. L'azote est un élément essentiel pour la constitution des cellules et la
photosynthèse (chlorophylle) [25].Les plantes n’arrivent pas à utiliser l’azote atmosphérique
c’est pour cela que l’apport en azote est présent sous la forme nitrique ou ammoniacale :
 La forme nitrique (NO3-) :est rapidement absorbée par la plante, mais non retenue
par le sol. Elle peut être entraînée en profondeur par lessivage.
 forme ammoniacale (NH4+) : fixée par le sol, est utilisée par la plante, directement ou
bien après transformation en azote nitrique.
Les besoins en azote se diffèrent selon les espèces végétales. Le tableau 2 présent les besoins
en azote selon certaines espèces [25] :
Tableau 2. Besoins en azote de certaines espèces ( Source [25 ])
Culture Besoin en azote
Blé tendre d’hiver 3,0 Kg/ql
Orge d’hiver 2,4 Kg/ql
Blé tendre de printemps 3,0 Kg/ql
Orge de printemps 2,2 Kg/ql
Blé dur 3,5 Kg/ql
Colza 6,5 Kg/ql
Mais grain 2,3 Kg/ql
Tournesol 4,5 Kg/ql
19
b. Le phosphore

Le phosphore représente 0,1 à 0,4 % de la matière sèche [15].Il favorise la croissance de


la plante, son action étant conjuguée à celle de l'azote, le développement des racines,
la précocité, et la qualité des produits, la rigidité des tissus, la reproduction, la qualité
des produits végétaux. Il favorise également la résistance aux maladies et la fécondation [25].
Les plantes utilisent le phosphore sous forme de P2O5Anhydrides phosphoriques. On
distingue quatre formes de P2O5 dans les engrais qui sont :
 P2O5 soluble eau : c’est le P2O5 directement assimilable par les plantes sous l’effet de
l’eau d’irrigation ou de pluie.
 P2O5 soluble citrate :sachant que les plantes sécrètent l’acide citrique C6H8O7, celui-ci
sert à solubiliser une partie de l’engrais insoluble dans l’eau pour être assimilé par ces
plantes.
 P2O5 insoluble : c’est du P2O5 qui n’est pas soluble ni dans l’eau ni dans le citrate,
résultat de réactions annexes de l’acide phosphorique avec les impuretés.
 P2O5 total = P2O5 Soluble Eau + P2O5 Soluble Citrate + P2O5 insoluble.
Les besoins en phosphore varient en fonction des espèces. On trouve dans le tableau 3 les
besoins en phosphore pour certaines espèces.

Tableau 3. Besoins en phosphore de certaines espèces (source [25] )

Exigence vis à vis de phosphore(P2O5) Cultures


Bettrave, colza, luzerne , pomme de terre,
Elevée
culture légumineuse
Blé dur, mais ensilage ,orge,pois,ray-
Moyenne
grass,sorgho, blé.
Faible Avoine,blé tendre,mais grain,soja,tournesol.

a. Le potassium
Le potassium représente 1 à 4 % de la matière sèche de la plante. Il joue ainsi un rôle vital
dans la synthèse des hydrates de carbone et des protéines. Le potassium (K) améliore le
régime hydrique de la plante et accroît sa tolérance à la sécheresse, au gel et à la salinité
[15].On trouve dans le tableau 4 les besoins en potassium pour certaines espèces.

20
Tableau 4.Les besoins en potasse de certaines espèces (source [25])

Exigence en potasse(K2O) Cultures

Elevée Betterave, pomme de terre, cultures légumineuses


Moyenne Colza, luzerne, mais ensilage, mais grain, pois, ray-grass,
tournesol, soja.
Faible Avoine, blé dur, blé tendre, orge, sorgho

II.1.2.Les méso-éléments
Ces éléments sont le calcium [Ca], le magnésium [Mg] et le soufre [S].
a. Calcium (Ca)
Le calcium à un rôle important dans la croissance des racines et la constitution des matériaux
de la membrane cellulaire. L’application de Ca est généralement considérée comme un
chaulage qui vise à corriger l’acidité du sol tropical qui présente une carence en Ca [15].
b. Magnésium (Mg)

Le Mg intervient aussi dans les réactions enzymatiques relatives au transport de l’énergie dans
la plante. Il est le constituant central de la chlorophylle et le pigment vert des feuilles qui
capte l’énergie fournie par le soleil, puisque 15 à 20 % du magnésium contenu dans la plante
se trouvent dans les parties vertes [15].
c. Soufre (S)

Le soufre représente dans la plupart des plantes 0.2 à 0.3 % de la matière sèche. Il joue un
rôle aussi important dans la croissance des plantes. Il est un constituant essentiel des
protéines. En outre, il intervient dans la formation de la chlorophylle [15].
II.1.3. Les oligo-éléments
Les oligo-éléments ou les éléments-traces Sont des éléments qui doivent être apportés en très
petites quantités lorsque le sol n’est pas en mesure de les fournir. Les oligo-éléments sont le
fer (Fe), le manganèse (Mn), le zinc (Zn), le cuivre (Cu), le molybdène (Mo), le chlore (Cl), le
bore (B)et le Nickel (Ni). Ils font partie des substances clés de la croissance des plantes [15].

II.2. Types d’engrais


On peut ainsi définir les engrais comme étant des matières fertilisantes qui permettent
d’améliorer les propriétés physico-chimiques ainsi que biologiques des sols pour assurer une
amélioration de la nutrition des plantes en éléments nutritifs majeurs, secondaires ou bien
des oligo-éléments[1].

21
II.2.1. Formes des engrais

Les engrais peuvent se présenter sous différentes formes solides ou liquides.


 Les engrais pulvérulents :Sont constituées de fines particules d’une dimension de 2à 3
mm, mais sans limite inférieure.
 les engrais granulés : Sont sous forme des particules solides de taille entre 2 et 4 mm.
 Les engrais liquides : sont des solutions aqueuses de sels fertilisants.
II.2.2. Types des engrais
Engrais simples

Les engrais simples sont des engrais qui ne renferment qu’un seul élément nutritif majeur. Les
plus importants sont :
 L’urée : l’urée, dont la teneur en azote est de 46 pour cent, est l’engrais azoté le plus
utilisé dans le monde grâce à sa forte concentration en azote et de son prix à l’unité
d’azote, généralement intéressant [15].
 Le sulfate d’ammonium :le sulfate d’ammonium (SA) qui contient 21 % d’azote (sous
forme ammoniacale) n’est pas aussi concentré que l’urée. Il contient en plus de l’azote,
23 % de soufre. Il est à utiliser de préférence sur les cultures irriguées et partout où le
besoin en soufre se manifeste [15].
 L’ammonitrate : dont la teneur en azote peut atteindre 33,5 % (sous forme N-
ammoniacal et Nitrique, en proportion égale) [15].
 Le superphosphate simple : Le superphosphate simple, qui titre 16 à 20 % de P2O5,
contient en outre 12 % de soufre et plus de 20 % de calcium (CaO).
 Le superphosphate triple : dont la teneur en P2O5 est de 46 % contient moins de calcium
que le superphosphate simple et ne contient pas de soufre. [15].
Engrais composés

Ce sont des engrais ayant des teneurs déclarées avec d’au moins deux éléments fertilisants des
engrais majeurs. Il s’agit des engrais NP, PK, NK et NPK.Les teneurs des éléments fertilisants
des engrais sont exprimées en azote N, en anhydre phosphorique des P2O5 et en oxyde de
potassium (K2O).On trouve des engrais binaires NP, nitro-phosphate, phosphate mono-
ammoniaque (MAP), de phosphate diammonique (DAP)] et des engrais ternaires NPK.
Le tableau 5 donne les caractéristiques de ces engrais [15].

22
Tableau 5. Teneurs en éléments nutritifs des engrais binaires ou ternaires (Source [15])

Type d’engrais %N % P2O5 % K2O


Engrais NPK 5-26 5-35 5-26
Phosphate DAP 16-18 42-48 -
d’ammoniaque MAP 11 52 -
Nitrophosphates NP 20-26 6-34 -
Engrais binaires PK PK - 6-30 6-30

Les engrais NPK et NP peuvent avoir différentes formulations.

III. Description du procédé de fabrication des engrais


MAP et TSP
Les caractéristiques physiques et chimiques de l’engrais TSP est donné par le tableau 6.

Tableau 6.Caractéristiques physiques et chimiques de TSP

Caractéristiques physiques Caractéristiques chimiques Photo

PH : 3
Titre d’azote N : 00%
Etat physique : Granulé
Titre de phosphore P : 46%
Couleur : Gris
Titre de potassium K : 00%
Densité : 1,17

III.1. Fabrication du Triple Superphosphate (TSP)


Le TSP est un simple et granulé. On donne dans le tableau 6 ses caractéristiques physiques et
chimiques.Le procédé de fabrication de TSP vise principalement la conversion du maximum
de P2O5 des matières premières en P2O5 assimilable par les plantes.Le schéma de principe de
la ligne figure dans l’annexe 11. Le procédé de fabrication de TSP comporte six principales
étapes qui sont :
 La réception de matières premières,
 L’Attaque du phosphate,
 La Granulation,
 Le Séchage,
 Le Criblage,

23
 L’assainissement et lavage des gaz.

On représente les étapes de fabrication du TSP par le diagramme donnée par la figure 2.

Liquide de Réception Phosphate Produit de


lavage d’ACP 54% Brute recyclage

Préparation Broyage de
d’ACP 42% phosphate

52%
Mélange de phosphate
et AP phosphate

Attaque du phosphate

Laveur

Granulation
<2mm

>4 mm
Laveur Séchage Broyage

Produit marchand (2-4) mm

Laveur Classification

Stockage
Laveur final

Expédition

Figure 2. Diagramme de fabrication de TSP

24
III.1.1. Réception et préparation des matières premières
 L’acide phosphorique (ACP) de concentration 54% : produit au niveau de l’atelier
phosphorique de JFC V est stocké dans un bac où l’on ajoute le liquide de lavage pour
avoir une densité de 1, 48et une concentration de 42%.
 Phosphate broyé :Le phosphate réceptionné est broyé avant utilisation par un broyeur pour
avoir une granulométrie dont 80 % des particules ont un diamètre <80 µm.
III.1.2. Réaction
Le phosphate broyé (80µm à 160µm), est attaqué par l’acide phosphorique 42% (densité 1,48)
au niveau du cône de mélange avant son introduction dans la cuve d’attaque représenté par la
figure 3. La vapeur (5à 7bar) est injectée au niveau de la cuve pour le maintien de la
température à 105°C. La bouillie ainsi formée, s’écoule par gravité vers un granulateur à
travers une conduite calorifugée. Les principales réactions qui se déroulent au sein de la cuve
d’attaque sont :
Ca3 (PO4)2+4H3PO4 + 3H2O -------- 3Ca (H2PO4)2.H2O

Ca3 (PO4)2+ H3PO4 + 6H2O -------- 3CaH2PO4.2H2O

Le mélange de
phosphate et AP

Vapeur BP

Bouillie TSP

Figure 3. Schéma de la cuve d’attaque


III.1.3. Granulation
La bouillie TSP provenant de la cuve d’attaque, s’écoule par débordement dans un
granulateur (un tambour rotatif, incliné de 2,5% représenté dans la figure 4), celle-ci rencontre
le produit de recyclage (fins, gros, broyés) acheminés par un élévateur de recyclage qui
alimente une jetée placée au-dessus du granulateur.
Le mélange donne naissance à des grains de TSP sous l’effet de la rotation du granulateur et
de la perte d’humidité de la bouillie. Il est à noter que la présence d’un ventilateur permet de
l’aspiration des gaz fluorés issus de la cuve d’attaque et du granulateur.

25
Produits
recyclé

NH3 liquide

Acide phosphorique

Figure 4.Schéma du réacteur tubulaire granulateur


III.1.4. Séchage
Le produit granulé sortant du granulateur est ensuite séché pour réduire son humidité à 4%
environ. Cette opération s’effectue à co-courant, dans un tube rotatif représenté dans la figure
5, au moyen des gaz chauds provenant de la chambre de combustion. Le sécheur est équipé de
spires d’avancement du produit à son entrée et de pelles releveuses pour assurer un excellent
contact entre le produit à sécher et les gaz chauds provenant de la chambre à combustion.

À sa sortie le sécheur est équipé d’une grille permettant de fractionner les gros blocs.

Figure 5.Schéma du sécheur


III.1.5. Criblage
Le produit séché est ensuite acheminé, au moyen d’une bande transporteuse puis un élévateur
à godets, vers un système de volets afin de le répartir sur les trois unités de criblage. Chaque
crible est équipé de deux toiles superposées, la première à 4 mm et la deuxième à 2 mm. Le
refus des tamis (>4mm) passe par des broyeurs à cylindres avant de rejoindre la bande de
recyclage. Les grains de faible dimension (<2mm) passent directement à la bande de

26
recyclage et le produit dont la granulométrie est comprise entre 2 et 4mm est envoyé vers le
hall de stockage pour mûrissement. Le principe de fonctionnement de crible est présenté par
la figure 6.

Figure 6.Principe de fonctionnement de crible

III.1.6. Assainissement et lavage des gaz


Les gaz sortant de la cuve d’attaque et du granulateur sont humides et contiennent des
poussières et des gaz dégagés de l’attaque. Ces gaz sont lavés par un pré-laveur alimenté par
le liquide de lavage d’un bac. L’assainissement est assuré par un ventilateur qui aspire en
divers points de l’unité : cribles, répartiteurs, broyeurs et bande de recyclage. Les gaz sont
dépoussiérés au niveau d’une série de trois cyclones avant d’être lavés dans le premier laveur.
Les gaz issus du sécheur, contenant des poussières, sont assainis dans un premier temps au
moyen d’une batterie de quatre cyclones. Puis, lavés dans le deuxième laveur. Finalement, les
gaz issus du premier et deuxième laveur sont lavés dans la tour de lavage final par une
solution contenant principalement de l’eau de processus, et ce, pour réduire les émissions de
poussières.

27
III.2. Fabrication du mono-ammonium phosphate(MAP)
Le MAP est un engrais binaire, complexe et granulé. On donne dans le tableau 7 ses
caractéristiques physiques et chimiques.

Tableau 7. Caractéristiques physiques et chimiques de MAP

Caractéristiques physiques Caractéristiques chimiques Photo

PH : 5 Titre d’azote N : 11%


Etat physique : Granulé Titre de phosphore P : 52
Couleur : marron clair %
/noir Titre de potassium K : 00
Densité : 1,02 %

La fabrication de MAP est basée sur la réaction entre l’acide phosphorique 46% et
l’ammoniac. Il se forme alors une bouillie qui sera expédiée vers un granulateur. Le produit
granulé ainsi récupéré est introduit dans un sécheur chauffé par les gaz provenant d’une
chambre à combustion. À la sortie du sécheur, le produit subit une sélection par tamisage à
travers un crible. Le produit marchand ainsi obtenu est refroidi, puis enrobé par une huile
d’enrobage afin d’éviter les prises en masse au moment du stockage. Le schéma de principe
de la ligne figure dans l’annexe 12.Le procédé de fabrication de MAP comporte les étapes
suivantes :
 La réception de matières premières,
 La réaction,
 La Granulation,
 Le Séchage,
 Le Criblage,
 Le Conditionnement(le refroidissement et l’enrobage).

On représente les étapes de fabrication de MAP par le diagramme donné par la figure 7.

28
Liquide de Réception Réception Produit de Huile
lavage d’ACP 54% d’ammoniac recyclage d’enrobage

Préparation
d’AP 46%

Réaction

Prélaveur

Granulation

Laveur Séchage
<2 mm

Laveur Classification >4mm Broyage

Produit marchand (2-4 mm)

Refroidissement

Laveur final Enrobage

Stockage

Expédition

Figure 7. Diagramme de fabrication de MAP

29
III.2.1. Réception et préparation des matières premières
Les matières premières utilisées pour la fabrication des engrais MAP sont :

 L’acide phosphorique

L’acide phosphorique de concentration 54% produit au niveau de l’atelier phosphorique de


JFC V, est stocké dans un bac R01 ou l’on ajoute le liquide de lavage pour avoir une densité
de 1,56 et une concentration de 46%.
 L’ammoniac

L’ammoniac (gaz et liquide) est pompé de l'unité de stockage vers l’usine où il doit être
chauffé jusqu'à une température de 5°C à l’aide d’un échangeur tubulaire entre l’ammoniac et
l’éthylène glycol.
 L’acide sulfurique
Il s’agit d’un acide minéral appelé jadis huile de vitriol ou vitriol et qui est miscible à l'eau en
toutes proportions de formule H2SO4, Il permettant d’ajuster le rapport molaire.
III.2.2. Réaction
La réaction se fait au moyen d’un réacteur tubulaire granulateur RTG, où on introduit
l’ammoniac liquide, l’acide phosphorique de concentration 46% deP2O5 (un mélange de
l’acide phosphorique 54% P2O5et le liquide de lavage). Le mélange réactionnel « Bouillie» à
un rapport molaire de 0.6, ce qui correspond à un maximum de solubilité. On peut présenter la
réaction comme suit :
H 3PO4 + NH3 NH4 (H2PO4) +Chaleur
L’acide sulfurique ajouté à ce mélange réagira avec l'ammoniac pour former les sulfates
d'ammonium. Etant un acide plus fort que l’acide phosphorique l’acide sulfurique à une plus
grande affinité pour réagir avec l’ammoniac pour ajuster la qualité du produit, il fait baisser le
pourcentage du P2O5 du produit fini.
2NH3 + H2SO4 (NH4)2SO4 + Chaleur (Kcal)
III.2.3. Granulation

La granulation de MAP se déroule dans un tambour rotatif (granulateur), incliné de 2.5% pour
faciliter le transfert de la charge circulante. La bouillie de MAP est pulvérisée sur un lit de
produit recyclé constitué de fines, de grosses broyées et d’une partie du produit fini .La
réaction débutant dans le réacteur complété dans le granulateur par arrosage de l’ammoniac
liquide par une rampe pour donner un rapport molaire de 1à la sortie du granulateur .Le
produit ainsi granulé tombe, par gravité, directement dans le tube sécheur.

30
III.2.4. Séchage
L’opération du séchage consiste à débarrasser le produit d’une partie de son eau, afin d’éviter
les phénomènes de colmatage des appareils de broyage, criblage et conditionnement ainsi que
la prise en masse au cours du stockage de l’engrais. Les granules de MAP humides sortes du
granulateur sont séchées dans un tambour rotatif par échange de chaleur à co-courant entre le
produit et l’air chaud, qui permet d'abaisser l'humidité des granules de 3-4 % à 1,0-1,5 %.Les
gaz chauds assurant le séchage de l’engrais proviennent du four sécheur constitué
principalement d’une chambre à combustion à fuel. Le tambour rotatif (sécheur) équipé
intérieurement par des palettes releveuses qui favorisent l’écoulement du produit sous forme
de pluie afin d’assurer l’échange thermique, entraînant les produits vers l’avant.
III.2.5. Criblage
C’est une séparation de l’engrais qui permet de fabriquer un produit marchant à la
granulométrie requise entre 2 et 4 mm et d’extraire le produit de recyclage qui alimente le
granulateur . Le produit séché est ensuite acheminé, au moyen d’une bande transporteuse puis
un élévateur à godets, vers un système de volets afin de le répartir sur les trois unités de
criblage. Pour améliorer l’efficacité du criblage, chaque crible est équipé d’un répartiteur
vibrant assurant une répartition du produit sur toute la largeur du crible. Les gros grains de
diamètre supérieur à 4 mm sont les refus du premier crible, ils se dirigent par la suite vers la
bande de recyclage en passant par les broyeurs. Les grains fins de diamètre inférieur à 2 mm
sont les passants du dernier crible, ils rejoignent directement la bande de recyclage. Le produit
calibré entre 2 et 4 mm est dirigé au moyen d’une bande et un élévateur à godets vers le tamis
finisseur pour améliorer sa granulométrie. Les fins et les gros de cette opération sont
récupérés pour rejoindre directement la bande de recyclage.
III.2.6. Refroidissement
Le rôle du refroidisseur est de refroidir les granules à une température d'environ 50 °C. Ceci
permet d'éviter la formation de condensation lors du stockage des granules et donc de
diminuer les risques de collage des granules. Le produit fini issu du crible finisseur alimente
par gravité un refroidisseur à lit fluidisé, ce dernier reçoit, au moyen de deux ventilateurs, l’air
ambiant déshumidifié et refroidit dans des conditionneurs d’air, Chaque conditionneur à un
échangeur de chaleur qui réduit la température de l’air ambiant.

31
III.2.7. Enrobage
L’enrobage permet de minimiser la formation d'agglomérats ou le collage de granules, car les
granules d'engrais peuvent être entreposé pour de longues périodes tant à l'atelier d'engrais
que chez le client. Le produit refroidi est ensuite enrobé par pulvérisation d’un enrobant (fuel,
ou huile aminée) pour éviter sa prise en masse ainsi que la génération de poussière lors de la
manutention, le stockage et le transport du produit. Le produit fini est recueilli sur la bande T-
15 pour l’envoyer au hall de stockage.
III.2.8. Assainissement et lavage des gaz
Les gaz issus du réacteur tubulaire et du granulateur contenant de l’ammoniac gaz et la
poussière sont lavés dans un pré-laveur (venturi+ couloir + tour), ce dernier est alimenté
moyennant d’une solution provenant du bac associé de rapport molaire 0.3 - 0.5 et de
température entre 80 et 100°C. Les gaz issus du prélaveur s’ajoutent aux gaz provenant des
cyclones d’assainissement général et subissent par la suite un lavage moyennent du
premier laveur , ce dernier est alimenté via une solution provenant du bac associé au
deuxième laveur de rapport molaire entre 0.1 – 0.3 et de température entre 60-75 ºC. Les gaz
issus du sécheur, contenant des poussières, sont assainis dans un premier temps au moyen
d’une batterie de quatre cyclones. Puis, lavés dans le deuxième laveur (venturi+ couloir +
tour) qui est alimenté par une solution provenant du bac associé au deuxième laveur. Les gaz
issus du refroidisseur, contenant de poussières, sont assainis au moyen d’une batterie de
quatre cyclones et dirigés par la suite vers le laveur final. Finalement, les gaz issus du premier
et deuxième laveur ainsi que ceux issus du refroidisseur sont lavés dans la tour de lavage final
par une solution contenant principalement de l’eau et de l’acide sulfurique, et ce, pour réduire
les émissions de poussières, d’ammoniac et de fluor.

IV. Généralités sur La qualité


IV.1. Définition de la qualité
La qualité est l’aptitude d’un ensemble des caractéristiques d’un produit ou service, à
satisfaire les exigences des clients et autres parties intéressées [18]. La qualité peut se définir
de différents points de vue :
 Pour le client

Pour le client, La qualité est liée à sa satisfaction. Elle est le résultat de la comparaison entre
ce qu’il perçoit (reconnaît) d’un produit ou d’un service, et ce qu’il en attend [8].

32
 Pour l’entreprise

Dans une entreprise, la qualité doit répondre à un objectif d’évaluation de la conformité d’un
produit ou service à des spécifications. À partir des attentes du client, il s’agit de concevoir
puis de réaliser un produit ou service conforme aux spécifications [8].
IV.1.1. Historique de la qualité
La qualité est devenue aujourd'hui un défi pour toutes les entreprises face à la pression de la
concurrence. La qualité a évolué en 4 phases principales qui sont :
 L’inspection (1900) : la vérification et l'inspection de la qualité, afin d’examiner le
fonctionnement d’une structure (établissement ou service), consistait donc, dans un
premier temps, à « faire le tri » à la fin du processus de fabrication entre les produits
visiblement « bons » et les autres, « mauvais »[4].
 Le contrôle qualité (1930) : le contrôle qualité est destiné à déterminer, si le produit
contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou exigences des clients [4].
 L’assurance qualité (1975) : les évolutions techniques et technologiques font accroître la
production, mais les contrôles la ralentissent. Le rendement devient catastrophique, les
coûts engendrés par les non-conformités sont pris en compte. La notion de qualité est
étendue des produits aux moyens de production. La notion de prévention fait son
apparition. Le personnel est responsabilisé, il devient responsable de sa production [4].
 La gestion totale de la qualité (2000) : les produits japonais envahissent le monde,
beaucoup moins chers pour un niveau de qualité équivalent. Pour rester compétitif, les
entreprises développent la qualité et l’étendent à tous les services, d’où la notion de
qualité totale. Il faut développer les relations client / fournisseur en interne et en externe,
l’objectif est la satisfaction totale du client [4]
IV.1.2. La démarche qualité
La démarche qualité est l'ensemble des actions menées par une entreprise pour améliorer la
qualité et la gestion de la qualité, proposer de meilleurs produits, services ou prestations aux
clients et faire évoluer les salariés [4] .Selon la prise de conscience de l’importance de la
qualité pour l’entreprise, selon la jeunesse de l’entreprise, l’entreprise peut en être à un stade :
 soit de contrôle de la qualité,
 soit de maîtrise et assurance de la qualité,
 soit de management de la qualité [18].

33
IV.1.3. Le contrôle de la qualité
Le contrôle qualité a pour objectif de détecter les non-conformités, lors ou après leur
apparition. Ce contrôle est soit pour les matières premières, les produits en cours de
fabrication où les produits finis, le contrôle peuvent se faire en plusieurs étapes :
 L’autocontrôle : un contrôle réalisé par les opérateurs eux-mêmes à leur poste de travail.
 Le suivi par la réalisation des analyses dans des laboratoires (mise en œuvre soit par un
laboratoire extérieur à accrédité, soit par un laboratoire de contrôle appartenant à
l’entreprise). Les outils disponibles sont variés : les cartes de contrôle pour les contrôles
en cours de fabrication, les contrôles à réception des lots de matières premières ou de
produits finis [18].

IV.1.4. Maîtrise et Assurance de la qualité


La maîtrise de la qualité est l’ensemble des activités ayant pour but de satisfaire les exigences
de la qualité (c’est-à-dire permettant de satisfaire les besoins ou les attentes formulés
implicites ou imposés). L’assurance de la qualité est l’ensemble des activités visant à donner
confiance en ce que les exigences (besoins ou attentes) pour la qualité seront satisfaites [18].
IV.1.5. Le management de la qualité
Le management de la qualité est l’ensemble des activités coordonné permettant d’orienter et
de contrôler un organisme en matière de qualité, ce qui inclut généralement :
 la détermination des besoins et attentes des clients et des autres parties intéressées,
 l’établissement d’une politique qualité et d’objective qualité,
 la planification de la qualité (établissement des objectives qualités et détermination des
processus et des responsabilités nécessaires pour atteindre ces objectifs),
 la maîtrise de la qualité,
 l’assurance de la qualité,
 et l’amélioration de la qualité [18].

V. La Maitrise statistique des procédés(MSP)


La maîtrise statistique des procédés (MSP) est l’ensemble des méthodes et des actions
permettant d’évaluer, de régler de façon statistique les performances d’un processus, ainsi que
de régler et d’améliorer les caractéristiques des produits pour les rendre stables dans le temps
et conformes aux spécifications retenues [11].

34
V.1. Historique de MSP
La MSP est implantée en 1929 grâce à Shewhart qui a présenté sa célèbre « Control Chart »,
ouvrant ainsi la voie à une nouvelle discipline qu’est la M.S.P [12] La deuxième guerre
mondiale fut l’occasion d’une accélération et d’un perfectionnement des méthodes de contrôle
statistique qui ne fit que s’amplifier dans 1’après guerre, et tout particulièrement au Japon lors
du véritable mouvement pour les statistiques appliquées à la qualité. L’Europe, avec du retard,
connut-elle aussi cette évolution surtout après l’implantation d’entreprises américaines sur son
sol. Les grandes entreprises s’alignent sur leurs concurrents étrangers parce qu’elles n’ont pas
le choix, et répercutent le mouvement sur leurs fournisseurs [13].

V.2. Démarche de MSP


La MSP consiste à contrôler le procédé. On entend par procédé la combinaison reprenant les
personnes, l’équipement, les matières premières, les méthodes et l’environnement qui
travaillent ensemble pour fabriquer un produit donné. La performance du processus dépend de
la façon dont le processus a été conçu ainsi que de la façon dont il est utilisé. La figure
8montre les étapes de la MSP [19] :

Figure 8.les étapes de MSP (source [11])


1) Les caractéristiques du produit fabriqué ainsi que dans les paramètres mesurés sur le
processus donne une idée sur la performance du processus. Ces paramètres peuvent être
par exemple la température, la pression... [19].
2) L’action sur le procédé consiste à contrôler le processus pour prévenir la production de
produits non conformes. Ce type d’actions peut être de deux types : changement de

35
conditions d’utilisation du processus (température de consigne, caractéristiques de
matières premières utilisées) ou modification du processus [19].
3) L’action sur le produit à la sortie du procédé, consiste à détecter si le produit répond aux
spécifications des clients après sa fabrication. Cette action est toujours nécessaire mais
diminuée quand les actions préventives de contrôle du processus sont bien menées[19].

V.3. L’origine de variations du procédé


Les causes de variations se divisent en deux types, les causes communes et les causes
spéciales.
V.3.1. Les causes communes
Sont des causes normales qui reprennent l'ensemble des sources de variation aléatoire dues au
hasard et non maitrisables, elles ne peuvent pas être totalement éliminées mais peuvent être
réduites. Ces causes sont souvent représentées par 5 facteurs composants d’un processus de
production (Machines, Méthodes, Matières, Main d’œuvre, Milieu)[8].
V.3.2. Les causes spéciales
Les causes spécifiques de variation se réfèrent à toutes les variations, non prévisibles, souvent
imprévisibles mais que l’on peut identifier et éliminer. Elles sont souvent dues à des
changements : un changement d’équipe, de technicien sur une machine, le dérèglement d’une
machine, la panne d’un équipement, des conditions climatiques particulières .Ce type de cause
a pour conséquence que les caractéristiques du produit ne suivent plus une distribution stable
[11] . La figure 9 nous donne la différence entre les causes normales et les causes
spécifiques :

Figure 9. Causes normales et spécifiques d’un procédé (source [11])

36
V.4. Processus maîtrisé
Un processus est dit maîtrisé ou « sous contrôle » si les variations des caractéristiques du
produit ou service ne laissent de place qu’à des variations dues à des causes communes, les
causes spéciales ayant été éliminées. Un processus maîtrisé est Normal car il suit une loi
Normale c'est-à-dire la répartition des données suit une courbe en cloche [8].

V.5. Processus non maîtrisé


Un processus non maîtrisé indique une situation anormale. Il laisse apparaître des variations
montrant la présence de causes spéciales qu’il faut éliminer pour revenir à une situation
stable. [11].

VI. Les outils de la qualité


Les différents outils utilisés pour la gestion de la qualité se déclinent en deux principales
catégories :
Les outils spécifiques à la maitrise statistique des procédés
 La capabilité : c’est l’aptitude d’un processus à respecter les spécifications des clients.
 La carte de contrôle : c’est un graphique utilisé pour déterminer le moment où apparaît
une cause particulière de variation d'une caractéristique, entraînant une altération du
processus. À fin de contrôler le produit fabriqué et maitriser un processus.
Les outils spécifiques au cadrage et de pilotage
 Roue de Deming : Le PDCA est une démarche d’amélioration continue ou de résolution
de problèmes, symbolisée par la roue de Deming..
 DMAIC :
 La méthode six-sigma :
Les outils spécifiques d’amélioration de la qualité
 La cartographie des processus : c’est une représentation graphique des processus de
l’entreprise. utilisée pour l’identification des processus et pour répondre à l'exigence des
référentiels ISO concernant.
 Le diagramme SIPOC : c’est un outil qui permet de d’identifier tous les éléments
associés à un processus.
 Logigramme : c’est un outil utilisé pour visualiser de façon logique les actions à mener et
les décisions à prendre pour atteindre un objectif défini.

37
 La méthode QQOQCP: c’est une méthode qui permet d’analyser une activité et décrire
une situation en posant les questions : Qui ? Quoi ? où ? Quand ? Comment ?
 Le diagramme d’Ishikawa: le diagramme de causes et effets, diagramme en arêtes de
poisson ou encore 5M, est un outil qui représente de façon graphique les causes
aboutissant à un effet.
 La méthode de 5 Pourquoi : c’est une méthode qui permet de trouver la cause principale
du problème rencontré, en posant à chaque fois la même question pourquoi.
 Le diagramme de Pareto : c’est un graphique qui représente l’importance de différentes
causes sur un phénomène.
 Diagramme de corrélation : c’est une représentation graphique, qui permet de
déterminer s'il existe une relation entre deux variables ou non.
 Le vote pondéré : c’est une technique de sélection finale du problème que le groupe
souhaite résoudre en premier lieu ou de la solution à mettre en œuvre.
 Le plan d’action :c’est un type de plan qui privilégie les initiatives plus importantes pour
répondre à certains objectifs et propos.

VI.1. Les outils nécessaires à MSP


Les principaux outils de MSP :
 L’analyse de capabilité : l’étude de capabilité permet de définir si le procédé de
fabrication est apte à fournir un produit avec le niveau de qualité requis. Les indices de
capabilité consistent en effet à comparer la qualité d’une production sur une période
donnée.
 Les cartes de contrôle : permettent de piloter un procédé, afin de maintenir et
d’améliorer sa capabilité.

Ces deux outils nécessitent obligatoirement l’étude de la Normalité .


VI.1.1. la Normalité d’un fonctionnement d’un procédé
VI.1.1.1. La loi Normale
La loi Normale elle porte également les noms de : loi de Laplace, loi de Gauss et loi de
Laplace-Gauss. Est une loi de probabilité absolument continue dépendant de deux paramètres
de la population statistique :
La moyenne : m .
L’écart type : σ .[7]

38
La courbe de cette loi appelée : fonction de densité de probabilité, la loi de densité est donnée
par la fonction f suivante :

F(x)=
Avec :
F(x) : fonction de densité de probabilité ; x : variable aléatoire ; m : la moyenne ; σ : l’écart
type
On dit qu'une série statistique suit une loi normale lorsque sa fonction de distribution a une
forme en cloche centrée sur la moyenne. L’allure de la courbe représentant la loi normale est
représentée dans la figure 10 [7] :

Figure 10. Courbe de Gauss (source [7])


a. Les tests de Normalité

Pour calculer la capabilité d’un processus il faut tout d’abord tester sa Normalité, pour tester
la normalité on trouve plusieurs test qui sont :Le test de Shapiro, du Khi 2, d’Anderson-
Darling et celui de Kolmogorov-Smirnov [20].
Le test de Shapiro

Le test de Shapiro est basé sur une statistique T dépendant des données de constantes générées
.À l’aide de la moyenne et de la matrice de variance covariance d’un échantillon de taille n
suivant une loi normale. Ces constantes sont trouvables dans des tables spécifiques.
Ce test est très réputé pour des effectifs inférieurs à 50[20].

Le test du Khi 2

Ce test est celui utilisé pour un échantillon supérieur à 50, ce test prend un jeu de données et
le divise en plusieurs classes. Ce nombre de classes est déterminé dans notre cas avec la
formule :

K : nombre de classe ; E : désignant la partie entière ; n : étant le nombre de données

39
Il est souvent utilisé aussi la formule : K = √n [20].
Test de Kolmogorov-Smirnov avec correction de Lilli fors

Ce test est sensible aux données autour de la partie centrale de la distribution. Il permet de
confirmer les autres tests. On ne se servira jamais seulement de celui-ci pour confirmer une
hypothèse de Normalité. Il est basé sur la différence entre la fonction de répartition empirique
et la fonction de répartition théorique évalué avec notre jeu de données [20].
Test d’Anderson-Darling

Le test d’Anderson –Darling est un test permettant de comparer l'ajustement d'une fonction de
répartition observée cumulée à une fonction de répartition théorique cumulée. Ce test est
applicable à un ensemble de données complet et constitue une alternative au test de
Kolmogorov-Smirnov pour deux échantillons, le test d'Anderson-Darling est préférable pour
savoir si les données simulées modélisent bien les données observées sur toute leur étendue.
En cas de contradiction des 4 tests :
Si seul le test du Khi2 accepte la normalité alors on accepte la normalité.
Si seul le test d’Anderson – Darling accepte la normalité
Si seul le test de Kolmogorov Smirnov accepte la normalité alors on refuse la Normalité [20].
VI.1.1.2. Test d’ajustement graphique : la Droite d’Henry
La droite d’Henry est un outil graphique pour ajuster une distribution gaussienne à celle d'une
série d'observations d'une variable. Cette droite porte le nom du polytechnicien J.P.P. Henri
(ou Henry) (1848 - 1907.La droite d’Henry représentée par la figure 11permet de vérifier
l’adéquation d’une distribution observée à la loi de Gauss (normale) [14].

Figure 11. La droite de Henry (source [14])

40
VI.1.2. La capabilité du procédé
La capabilité du processus est l’aptitude, la capacité d’un processus à respecter des
spécifications, à atteindre en permanence le niveau de qualité souhaité. La capabilité se
mesure par le rapport entre la performance demandée et la performance réelle d’un processus
[23].

L’indice de capabilité processus (Cp) fournit une indication sur la performance d’un
processus par rapport aux limites admissibles. Plus l’indice est grand plus le processus est
« capable » [9].

L’indice de Capabilité processus :

Dans le cas où les clients exigent deux spécifications une limite supérieure d’exigence (Ts)
Ts – Ti
et une limite inférieure (Ti) l’indice de capabilité CP est définie par : Cp =
6

Dans le cas où les clients exigent qu'une spécification supérieure (Ts) Cp soit définie par :
Ts – m
Cp= .
3

Dans le cas où les clients exigent qu’une spécification inférieure (Ti) Cp est définie par :

m - Ti
Cp = .
3

Avec :

Ts : limite supérieure de la tolérance, Ti : limite inférieure de la tolérance, m : moyenne,

σ : écart - type de la dispersion de la machine.

Pour qu’un processus être sous contrôle statistique, le coefficient Cp doit être égal ou
supérieur à 1,33[6].

41
VI.1.3. Les cartes de contrôle

Les cartes de contrôle sont des outils utilisés dans le domaine du contrôle statistique afin de
maitriser un processus [8].La carte de contrôle se présente comme un graphique dont les
points représentent le suivi dans le temps d'une caractéristique du processus dont la valeur
centrale (la moyenne) est représentée par une ligne horizontale ainsi que la limite de contrôle
inférieure( LCL), et la limite de contrôle supérieure (UCL), la figure 12 donne une
représentation d’une carte de contrôle [11] .

Figure 12. Représentation d'une carte de contrôle (source [3] )

VI.3.1.1. Principe
On dit qu’un processus est sous contrôle, lorsque tous les points se trouver entre les limites de
contrôle. Un point observé hors des limites de contrôle s'interprète comme une indication que
le processus est hors contrôle. Il faut alors tenter d'en trouver la raison et d'éliminer la cause
responsable de ce comportement [11].
VI.3.1.2. Types de cartes de contrôle

Il existe deux grandes classes de cartes de contrôle : les cartes de contrôle pour variables (ou
mesures) et les cartes de contrôle pour attributs.
a. Les cartes de variables

Une variable est par exemple une température, pression, viscosité, ce type de caractéristique
est mesurable ou repérable par un appareil de mesure. De nombreuses caractéristiques ne
peuvent être mesurées sur une échelle continue [8].
 Le contrôle de la moyenne : La carte X

Elle permet de suivre l’évolution de la moyenne d’une caractéristique : la durée de vie


moyenne d’une ampoule, le poids moyen d’une baguette de pain… [11].
42
 La carte de contrôle de l’étendue : La carte R

La carte R permet de visualiser l’évolution de l’étendue R qui est la différence entre la mesure
la plus élevée et la mesure la plus faible pour chaque échantillon [11].
b. Les cartes de contrôle des attributs

Les cartes de contrôles des attributs sont des cartes dont les caractéristiques contrôlées sont
qualitatives et non mesurables .La carte de contrôle par attributs se présente en un seul
graphique permettant de suivre la non-qualité de la production. Pour ce type de cartes, les
individus sont classés en «bons» ou «mauvais» [6]. Les principales cartes de contrôle aux
attributs sont : Carte p, np, c et u :

 La carte np

La carte np est indiquée lorsque tous les échantillons prélevés dans la production sont de
même taille [9], elle permet de contrôler, au niveau d’un processus (d’un lot, d’une machine),
une proportion de produits (services) défectueux [8].
 La carte P

La carte p est utilisée pour suivi la proportion p de défectueux contenus dans un échantillon
en provenance d'un lot ou d'une machine. Sur un prélèvement au hasard, à intervalle régulier,
d'un échantillon de n pièces, on note le nombre de défectueux trouvés que l'on divise par
l'effectif de l'échantillon n (n > 50) pour obtenir p.
p = nombre de pièces défectueuses / nombre de pièces dans l'échantillon = d / n [8].
 La carte C

La carte c : est utilisée pour suivre le nombre de défauts par unité de contrôle. Elle sert à
déterminer puis réduire un nombre de défauts lorsque plusieurs défauts (problèmes)
apparaissent au niveau d’un produit ou service [11].
 La carte u

Cette carte de contrôle est utilisée lorsque les temps ou les surfaces sur lesquels on effectue
les décomptes sont variables [11].

VI.3.1.2.Interprétation des cartes de contrôles


Une carte de contrôle (de la moyenne), d'un processus "sous contrôle" doit présenter une
répartition des points équilibrée autour de la ligne moyenne. Lorsque ce n'est plus le cas, cela
signifie qu'un changement s'est produit et il faut en rechercher les causes assignables

43
La littérature donne des règles à utiliser pour la détection d’alarmes
 1 point en dehors des limites de contrôle à +/-3
 9 points consécutifs d'un seul côté de la ligne centrale
 6 points consécutifs en ordre croissants ou décroissants
 14 points consécutifs qui augmentent et diminuent alternativement
 2 points sur 3 points consécutifs hors des limites à +/-2σ
 4 points sur 5 points consécutifs hors des limites à +/-1σ et du même côté de la ligne
centrale
 15 points consécutifs dans les limites à +/-1σ
 8 points consécutifs en dehors des limites à +/-1σ
 longue série montante (RUN up)
 longue série descendante (RUN down) [11]
D’autres règles d’interprétations des cartes de contrôle sont présentées dans l’annexe 6.

VI.2. Les outils spécifiques au cadrage et du pilotage


VI.2.1. Roue de Deming
La roue de Deming, est connue aussi sous le nom de méthode PDCA, Plan, Do, Check et Act.
La roue de Deming a été créée par William Edwards Deming, promoteur de la qualité made in
Japon. Cette méthode présente les 4 phases à enchainer successivement afin de s'inscrire
assurément dans une logique d'amélioration continue :
 Plan (planifier) : consistent à définir les objectifs, à préparer et planifier ce que l’on va
réaliser et établir un planning.
 Do (réaliser) : la réalisation, des actions précédemment définies.
 Check : (vérifier) consiste à contrôler que les objectifs sont atteints, sinon, mesurer
l’écart, comprendre ce qui s’est passé.
 Act : agir, améliorer consiste à ajuster les écarts, rechercher des points d'améliorations. Ce
qui amènera un nouveau projet à réaliser, donc une nouvelle planification à établir. Et ce
sera le début d’un nouveau cycle
Cette démarche est matérialisée par une roue roulant sur un sol montant, de manière à élever
la performance [16].
VI.2.2. La méthode six sigma

La lettre grecque « sigma » représente à l’origine une unité de mesure statistique qui définit la
variabilité ou la dispersion de données. Par extension, plus le « sigma » d’un processus est

44
faible plus les défauts de ce processus sont rares. C’est une méthode d’amélioration de la
qualité et de la profitabilité reposant sur la maîtrise statistique des procédés. Le Six Sigma est
souvent utilisé pour doter l’organisation d’actions mesurables et efficaces, réduire les pertes et
coûts de la qualité, et bien souvent pour améliorer l’image de marque du groupe. Les outils
nécessaires à l’amélioration de la qualité.
Pour atteindre ces objectifs, six sigma applique une méthode structurée : le DMAIC (Définir,
Mesurer, Analyser, Innover, Contrôler) qui utilise des outils rigoureux. Ces outils permettent
d’identifier les paramètres et variables d’un processus, afin de réduire leur variabilité et
améliorer la qualité du précédent [16].

VI.2.2.1. La démarche DMAIC

DMAIC est une démarche structurée pour la résolution de problèmes et l’amélioration des
produits et services dans les organisations. Il est composé de cinq étapes ordonnancées selon
une logique qui peut semblé de bon sens, bien que cet enchaînement ne soit pas toujours
respecté spontanément dans les faits :
 Définir : dans cette étape, on définit les différentes composantes du processus pour bien
assimiler son fonctionnement. Son objectif est donc de cadrer le projet en déterminant
l'objet de l'étude.
 Mesurer : l'objectif de cette étape est de trouver les variables mesurables susceptibles d'influer le
processus. À ce stade, le fonctionnement de ce dernier doit être compris et les problèmes existants
doivent être décrits de façon précise.
 Analyser : dans cette phase, on souhaite déterminer les causes premières des anomalies
identifiées dans la partie mesure et d'en développer des théories afin de mieux comprendre
le comportement des différents acteurs du processus. Ainsi, nous aurons une idée sur les
sources de variation
 Améliorer : dans cette étape, on améliore l'objet de l'étude en proposant de nouvelles
solutions capables de résoudre les problèmes déjà identifiés
 Contrôler : l'objectif de cette étape (la dernière), est de contrôler les solutions trouvées
afin de maintenir le processus dans son nouvel état et de l'empêcher de revenir à son état
initial.Telle est la démarche que nous avons choisie pour mener à bien notre étude [16].

VI.3. Les outils spécifiques d’amélioration de la qualité


VI.3.1. Cartographie du processus

45
La cartographie est un outil d’analyse du processus de production, Pour l’analyse elle sert à
représenter de façon simple et graphique la mécanique d’un organisme et d'illustrer les flux
physiques et les flux d’informations depuis l’approvisionnement en matières premières
jusqu'à client en fournissant une représentation visuelle des étapes permettant de livrer le
produit [22].L’élaboration d’une cartographie des processus et de maîtrise des interfaces
répond parfaitement aux exigences de la version 2000 de la norme ISO. Elle est utile pour
préparer les programmes d’audits internes, elle aide à la mise en place des dispositifs de
mesure et de surveillance des processus [22].
VI.3.2. Diagramme SIPOC
Un diagramme SIPOC est un outil de visualisation pour identifier tous les éléments pertinents
associés à un processus P :
 Fournisseurs (S) : la personne fournissant les entrées nécessaires au processus.
 Entrées (I) : les ressources ou données requises pour l'exécution du processus.
 Processus (P) : un ensemble d'activités nécessitant un ou plusieurs types d'entrées et
créant des sorties qui ont de la valeur ajoutée pour le client.
 Sorties (O) : un service ou produit résultant du processus.
 Client (C) : le destinataire du produit du processus (c'est-à-dire de la sortie).
Il est recommandé d'employer le SIPOC dans la phase initiale d'un projet d'amélioration d'un
processus [10]. Les informations d'un SIPOC peuvent être consignées dans un tableau comme
le montre la figure12.
a. Objectif

Le SIPOC permet de décrire les interactions (entrées et sorties) ainsi que les parties prenantes
(fournisseurs et clients de ces processus afin de comprendre les activités de l’organisation et
le principal processus mis en œuvre, ainsi identifier les processus à améliorer [10].

a. La forme de diagramme SIPOC

Le diagramme SIPOC présenté sous forme de tableau comme le représente le tableau 8, le


SIPOC liste pour le périmètre considéré l’ensemble des fournisseurs et clients, le ou les
processus mis en œuvre ainsi que les intrants/extrants [10].

46
Tableau 8.La forme de diagramme SIPOC (source [10])
S I P O C
Supplier Input Process Output Customer
Fournisseurs Entrées Processus Sorties Clients

VI.3.3. Logigramme
Le logigramme est un outil pour décrire un processus ou une activité. Cela nécessite de
séparer le processus ou l'activité en plusieurs événements et de montrer la relation logique qui
les unit. Construire un logigramme permet une meilleure compréhension du processus. Cette
meilleure compréhension est un pré-requis indispensable à l'amélioration de celui-ci. Son
principal objectif est d'obliger les utilisateurs du processus ou de l'activité à identifier ses
différentes composantes pour qu'elles deviennent claires et logiques [24]. Les événements
décrits et qui apparaissent sur le logigramme peuvent être de n'importe quelle nature. Par
exemple, " établir un cahier des charges ", " vérifier le contrôle ".Les symboles [24].

VI.3.4. Brainstorming (Remue-méninges)

Le brainstorming, appelé aussi «remue-méninges» ou «tempête dans le cerveau» est un outil


de créativité, qui se pratique dans le cadre d’un groupe de travail [17].L’objectif principal est
produit un maximum d’idées en un minimum de temps, sur un thème donné [17].

Sur un thème donné, le brainstorming se déroule en respectant des règles :


tout dire (variété, diversité),
en dire le plus possible (la quantité prime sur la qualité),
piller les idées des autres (analogies, variantes, oppositions, contraires…),
ne pas commenter, ne pas censurer, ne pas critiquer les idées émises,
participer dans la bonne humeur [17].
VI.2.5. QQOQCCP
Le QQOQCCP est un outil de questionnement qui se pratique en groupe de travail. Il permet
de caractériser une situation (idée ou cause) en la décrivant selon un «angle» bien défini, en
fonction du but recherché .Il a comme objectif. Le principe de QQOQCCP est d’utiliser toutes
les informations disponibles afin de répondre aux questions :
a. Qui ? : Qui est concerné par le problème ?
b. Quoi ? : De quoi s’agit-il ? Quel est le problème ?

47
c. Où ? : En quel lieu le problème se pose-t-il ?
d. Quand ? : À quel moment le problème apparaît-il ?
e. Comment ? : Sous quelle forme le problème apparaît-il ?
f. Pourquoi ? : Quelles sont les raisons qui poussent à résoudre ce problème ?[17].
VI.2.6. Diagramme d’Hishikawa
Est un outil appelé également arrête de poisson ou diagramme des cause-effet, permet de
décrire les causes, les variables d'un procédé et classer par familles les causes d’un effet
observé par un groupe de travail de rechercher. Le diagramme causes/effet (appelé aussi
diagramme d’Hishikawa ou arête de poisson) se pratique en groupe de travail. Il consiste à
classer par familles les causes susceptibles d’être à l’origine d’un problème afin de rechercher
des solutions pertinentes [17].Il s'agit d'un diagramme constitué d'un certain nombre de
flèches ramifiées sur une grande flèche horizontale qui indique le résultat désiré [17]. Le
diagramme d’Ishikawa est représenté comme dans la figure 13 :

Figure 13.Diagramme d'Ishikawa (source [17])

VI.2.7. La méthode de 5 «pourquoi»


5 pourquoi est une méthode de résolution de problèmes permet de rechercher la cause
principale du problème rencontré [17].Les 5 «pourquoi» se pratiquent dans le cadre d’un
groupe de travail. C’est un outil de questionnement systématique qui permet de remonter aux
causes principales d’une situation observée. Les 5 «pourquoi» s’utilisent aussi bien dans le
domaine du curatif que dans le domaine du préventif. Le nombre 5 est symbolique, ce peut
être plus ou moins. L’important est de mener une investigation le plus en profondeur possible
[21].

48
VI.2.8. Vote pondéré
Le vote pondéré est un outil qui permet de déterminer l’importance relative de critères (idées,
causes, solutions, etc.) par ordre décroissant d’importance [17].
Le vote pondéré se pratique en groupe de travail. Lorsque l’évaluation factuelle des critères
d’une liste n’est pas possible ou difficile, permet d’identifier quels sont ceux qui semblent être
les plus importants [17].
VI.2.9. Etude de corrélation et de régression
La corrélation est une statistique qui caractérise l’existence ou l’absence d’une relation entre
deux échantillons de valeurs prises sur un même groupe de sujets. Le coefficient de
corrélation permet de quantifier cette relation par le signe de la corrélation (« - » positive et
« + » négative), et mesure sur une échelle de zéro et un. Zéro signifie une totale absence de
corrélation entre les deux mesures, alors que 1 signifie une corrélation parfaite [5].
La corrélation sera significative si la probabilité de signification qui lui est associée ne
dépasse pas les 5%.

49
Partie II :
Matériels et méthodes

50
I. Introduction
On se propose d’améliorer et de maitriser la qualité des engrais MAP et TSP qui se décrit
par :
le titre en P2O5 soluble eau et soluble citrate (SE+C)
le titre de l’azote
la distribution granulométrique

Pour la maitrise de la qualité de ces engrais, on utilise la méthode de maitrise statistique du


procédé qui permet d’identifier facilement les causes spéciales pour les traiter de façon
efficace et pour cela on va suivre la démarche DMAIC. Pour cela on va citer dans un premier
temps les différentes caractéristiques physiques et chimiques des engrais MAP et TSP, ainsi
que les outils statistiques utilisés pour étudier l’état du processus. Dans un deuxième temps,
on va traiter les différents outils statistiques et de qualité utilisés pour identifier les paramètres
influant cette qualité, ainsi que trouver les causes racines de variations de cette qualité.

II. Identification des problèmes


Pour clarifier au mieux le problème, nous avons utilisé la méthode QQOQPC, qui permet
d'identifier les aspects essentiels du problème grâce aux questions présentés dans le tableau 9.

Tableau 9.Présentation du QQOQPC

Quoi ? Quel est le phénomène ?


Quand ? Quand le problème a-t-il lieu ?
Où ? Où observe-t-on le problème ?
Qui ? Le problème est lié à qui ?
Par Quel ? Lequel ? Quelle forme ou tendance le phénomène
présente-t-il ?
Comment ? Quel est le film des événements, quel est
l’histoire de cette détérioration ?

III. Analyse du processus


Pour qu’on puisse améliorer ou maitriser le procédé de fabrication des engrais MAP et TSP,
on doit définir aussi le périmètre du projet et les différentes responsabilités.
Cette étape vise à :

51
sélectionner le processus par la réalisation d’un croquis
Identifier les caractéristiques critiques pour le client par la réalisation de diagramme
SIPOC(Suppliers (fournisseurs),Inputs(entrées), Process(processus) ,
Outputs(sorties ) , Customers (clients) ).
Identifier tous les processus impactés et représenter les actions d’un processus, dont le
déroulement est chronologique, en le découpant en étapes, par la réalisation du
logigramme du processus.
Rédiger la charte de projet.

IV. Détermination des caractéristiques des engrais MAP


et TSP
III.1. Analyse de P2O5soluble eau et citrate (SE+C)
La méthode d’analyse correspond à la méthode MA-25 APS pour la détermination de titre en
P2O5 SE+C extraite de la norme (NFU 42-246).
P2O5 SE+C : Définir l’ensemble de P2O5 soluble dans l’eau(SE) et celle soluble dans le citrate
(C) :
 le P2O5 directement assimilable par les plantes sous l’effet de l’eau d’irrigation ou de
pluie.
 le P2O5 Soluble dans le Citrate : sachant que les plantes sécrètent l’acide citrique
C6H8O7, celui-ci sert à solubiliser une partie de l’engrais insoluble dans l’eau pour être
assimilé par ces plantes.

La prise d’essai est une masse d’environ 1g du produit broyé à partir de l’échantillon
représentatif.
Après une attaque par l’acide sulfurique et une neutralisation de l’excès d’acide, on fait une
précipitation quantitative de l'acide phosphorique sous forme de phosphate de lanthane. On
titre l’acide nitrique formé par la soude.
L’analyse se fait une fois par poste ou suite à la demande du chef d’équipe de la ligne.
Appareillage

 Burette automatique.
 Matériel courant de laboratoire.
 Plaque chauffante.

52
Mode opératoire

 Peser 1 g environ de l’échantillon broyé dans un bécher de 250 ml ;


 Faire l’attaque par 30 ml de l’acide sulfurique ( H2SO450g/l) jusqu’à l’ébullition ;
 Laisser refroidir puis transvaser dans une fiole de 500 ml, rincer le bécher avec l’eau
distillée ;
 Après agitation pipeter 25 ml dans un bécher de 250 ml ;
 Ajouter quelques gouttes de vert de bromocrésol (indicateur) ;
 Neutralisation de l’excès d’acide par NaOH 0,5 N jusqu’ au virage vert pomme ;
 Ajouter 30 ml de La(NO3)3 (50 g/l) et quelque goutte de tashéro et titrer par NaOH 0,1 N
jusqu’au virage bleu ciel (Tb)
Expression des résultats

%P2O5 SE+C = (7,1*Tb)*1 / PE

Avec :
Tb : Tombé de burette ; PE : Prise d’essai
Démonstration de la formule est donnée dans l’annexe 10.

III.2. Analyse del’azote


La méthode d’analyse correspond à la méthode MA-04-FNV pour la détermination de titre en
azote extraite de la norme (NF EN 15475).
Le principe de l’analyse est basé sur la distillation de l’ammoniac après déplacement par une
solution alcaline, absorption dans un excès de solution titré d’acide sulfurique et titrage en
retour avec une solution titrée d’hydroxyde de sodium, en présence de l’indicateur tashero. La
prise d’essai est une masse d’environ 0.7g du produit broyé à partir de l’échantillon
représentatif. L’analyse se fait deux fois par poste ou suite à la demande du chef d’équipe de
la ligne.
Appareillages
 Appareil de distillation BUCHI
 Erlenmyerde capacité 500ml)
 Burette (de capacité 50 ml)
 Pipette à un trait (de capacité 50ml)
 Matras
Mode opératoire

53
 Peser une masse d’environ 0.7 g au moyen de la balance de précision et noter la prise
d’essai (P.E)
 Mettre la PE dans un matras de l’appareil de distillation.
 Rincer les parois du matras avec 10 ml d’eau distillée.
 Démarrer l’appareil de distillation à vide par l’eau distillée pour permettre le rinçage des
conduites de condensation
 Pipeter 50 cc d’acide sulfurique 50g/l dans un erlenmyer en cas de DAP (30 cc, MAP)
 Ajouter trois gouttes d’indicateur coloré TASHERO à l’erlenmyer.
 Placer l’erlenmyer dans l’appareil de distillation.
 Placer le matras dans l’appareil de distillation.
 Ajouter 50 ml de NaOH au matras en actionnant le bouton blanc de l’appareil de
distillation.
 Démarrer l’appareil.
 À la fin de distillation, titrer l’excès de H2SO4 par (NaOH, 0,1 N) et noter la tombée de
burette Tb.
 Calculer le %N2 en appliquant la formule
Expression des résultats

La teneur en azote ammoniacal exprimée en pourcentage en masse d’azote est donnée par la
formule :

Avec :
TB : Tombée de burette ; PE : Prise d’essai
Démonstration de la formule est donnée dans l’annexe 10.

III.3. Détermination de la granulométrie


La méthode d’analyse correspond à la méthode MA-28-F-GR pour la détermination de la
granulométrie extraite de la norme (NF EN 12948 décembre 2010).
Elle consiste en la détermination de dimension des grains des produits finis par tamisage.
Elle est réalisé sur un échantillon d’environ 1 Kg de la jetée du T07 en réalisant une coupe
horizontale de la tombée du produit. L’analyse granulométrique se fait chaque deux heures ou
suite à la demande du responsable de la ligne.
Appareillage

54
 Série de tamis : 6,3 mm ; 5 mm ; 4 mm; 3,15 mm ; 3 mm ; 2,5 mm ; 2 mm et
1mm .
 Diviseur à riffle.
 Pilon métallique.
 Balance.
Mode Opératoire

Faire le quartage de l’échantillon par le diviseur à riffles pour obtenir un échantillon


représentatif entre 100 g et 200 g P.E ;

 Verser de dessus le produit à tamiser sur le tamis supérieur


 Faire tourner dans le sens des aiguilles d’une montre
 Eviter que les grains ne saut trop haut
 Faire passer la prise d’essai dans la série de tamis ˃ 6,3mm; ˃5mm ; ˃ 4mm;
˃3,15mm ; ˃ 2,5mm; ˃ 2mm; ˃1mm respectivement du haut vers le bas ;
 Faire le tamisage manuel à l’aide d’un Pilon métallique pendant 3 min ;
 Peser chaque refus des tamis en cumulé, Utiliser le fond de tamisage pour récupérer les
fines.

Figure 14. Une série des tamis et un diviseur à riffle

Expression des résultats

%tranche de chaque granulométrique = (m x 100) / P.E

Avec :
PE : Prise d’essai ; m : masse

55
V. Collecte des données de contrôles journaliers des
caractéristiques des engrais MAP et TSP
Pour la détection des non-conformités de la qualité des engrais MAP et TSP , selon un
planning bien déterminé , il y a un contrôle à faire, ce qui assure que les caractéristiques
physiques (granulométrie) et chimiques (le titre en P2O5, N)des produits finis sont contrôlés.
Pour effectuer notre analyse statistique et notre étude critique de la qualité des engrais MAP et
TSP produit au sein de l’atelier des engrais de JFC V, on va utiliser les résultats de contrôles
journaliers de ses caractéristiques durant les trois années : 2012, 2013 et 2014. Les contrôles
journaliers de ses caractéristiques s’effectuent comme suit :
 le contrôle du titre de P2O5 SE+C se fait une fois par poste c'est-à-dire 3 fois par jour au
niveau du laboratoire central de l’OCP.
 le titre de l’azote et la granulométrie sont contrôlés chaque 2 heures de production au
niveau du laboratoire central de l’OCP.

VI. Etude statistique et critique de la qualité des engrais


MAP et TSP
Le premier aspect de l’analyse consiste en l’étude de la normalité des résultats de contrôles
journaliers des trois dernières années et pour les deux types d’engrais. Lorsque les données ne
sont pas distribuées normalement et que la normalité est requise pour un test donné, on doit
transformer les données pour que ces dernières suivent une distribution normale (normaliser).

V.1. Etude de la normalité de données collectées


Avant l’établissement des cartes de contrôles on fait une étude de la normalité de titre d’azote,
P2O5 SE+C et la granulométrie des engrais MAP et TSP. Parce que La plupart des procédures
statistiques supposent que les données analysées suivent une loi normale, mais si on a des
données qui ne suivent pas la loi normale, il faut chercher la loi de distribution qui convient
les plus aux données. Pour cela, on passe par les analyses statistiques préliminaires, pour avoir
une idée plus générale concernant la moyenne des caractéristiques sa dispersion, étendu puis
on va tester la normalité on utilisent le test d’Anderson-Darling.
V.1.1. Test d’Anderson-Darling

Le test d’Anderson-Darling est un test de normalité de l'échantillon statistique Permet de


tester si un échantillon de données provenait d'une population ayant une distribution normale.

56
Pour interpréter la normalité des données de test, on prend H0 :L’hypothèse nulle n’est que les
données suivent une loi Normale.
Avec Alpha= 5% est la probabilité de rejeter H0.Puis on va consulter P-valeur.
Et P-val : c’est la proportion des statistiques d’échantillons de même effectifs qui produirait
une valeur de p plus extrême.
Si p< alpha : rejet de l’hypothèse nulle donc les données sont non normales

Sinon on accepte l’hypothèse nulle donc les données sont normales

Si les données analysées ne sont pas normales, on doit les transformer en appliquant une
fonction aux données qui changent ses valeurs afin qu'ils suivent de plus près une distribution
normale.
V.1.2. Transformation des données non normales

La plupart des méthodes d'analyse statistique, se base sur l'hypothèse de normalité : la


distribution de fréquences de certaines variables utilisées est supposée conforme à la loi
normale. Dans le cas de non-normalité des données la transformation des variables de manière
à se rapprocher de la distribution normale est un préalable avant toutes analyses statistiques.
Les fonctions de transformations les plus génériques sont : Box-Cox, Johnson. La
transformation de Johnson est la transformation la très puissante, et elle peut être utilisée avec
des données qui incluent zéro et des valeurs négatives, elle fournit des statistiques globales de
capacités.

V.2. Elaboration des cartes de contrôles


Pour des raisons d'efficacité que nous avons déjà soulignées, on préfère utiliser des Cartes de
contrôle Shewhart par échantillonnage du type Moyenne étendue.
V.2.1. La carte de contrôle utilisée
Les cartes de contrôle de « SHEWHART » s’appliquent à des valeurs continues telles que la
dureté, la force, le poids. La carte de contrôle -R est probablement la plus couramment
utilisée. Elle se construit à partir de données prélevées par groupes à des intervalles réguliers
sur la fabrication. Elle permet de visualiser en parallèle l'évolution de la tendance centrale et
de la dispersion du processus sur deux cartes : la première représente les moyennes des sous-
groupes et la seconde leurs étendues.
Pour la carte de moyennes, les limites de contrôle sont données par :

57
Avec :

UCL : limite de contrôle supérieure ;LCL : limite de contrôle inférieure ;CL : limite
centrale ; : Moyenne des moyennes de l’échantillon ; : étendue moyenne de
l’échantillon ; A2, d2 :coefficients qui servent à calculer les limites de contrôle en fonction de
la taille de l’échantillon et du type de carte de contrôle sont donnés dans la table (Annexe 5
) ;n : Taille de l’échantillon.
Pour la carte des étendues, les limites de contrôle sont données par :

Avec :
d2,d3 ,D3,D4 : coefficients qui servent à calculer les limites de contrôle en fonction de la taille
de l’échantillon et du type de carte de contrôle sont donnés dans la table (Annexe 5 )

V.3. Analyse de capabilité


Pour terminer notre étude statistique, on doit déterminer si les caractéristiques physico-
chimiques des engrais MAP et TSP est capable .Mesurer l'aptitude d'un processus, c'est
déterminer dans quelle mesure il respecte les spécifications établies par le client.
V.3.1. L'indice Cp d'aptitude du processus

Il fournit une indication sur la performance d’un processus par rapport aux limites
admissibles. Mais dans notre cas, où les clients exigent que la limite inférieure de différentes
caractéristiques de qualité de MAP et TSP. Cp est donné par la formule suivante :

Cp =
Avec :

Ti : Tolérance inférieure ; σ : écart type ; m : La moyenne

VII. Investigations des conditions actuelles


L’identification des causes de variation par les outils suivants : les réunions de brainstorming,
le diagramme d’Ishikawa, suit des paramètres de marche.

VI.1. Réunion de brainstorming


Des réunions de brainstorming se sont tenues afin de déterminer tous les paramètres qui
peuvent influencer les titres d’azote, de P2O5 SE+C et la granulométrie de MAP et TSP.

58
VI.2. Le diagramme d’Ishikawa
C’est un outil graphique qui sert à comprendre les causes d’un défaut de qualité. Il sert à
analyser le rapport existant entre un problème et ses causes. Pour déterminer les causes des
variations de procédé en titre de N, de P2O5 SE+C et de la granulométrie, il faut partir de
l’analyse de 5M : Matière, Matériel, Méthode, Milieu, Main d’œuvre.

VI.3. Suivi des paramètres de marche


Nous avons fait un suivi de tous les paramètres de marche du procédé pour faire une
comparaison entre les valeurs réelles et les valeurs standard correspondant pour qu’on puisse
effectuer par la suite l’arbre des causes qui donne les causes racines de l’écart observé. Les
valeurs réelles sont tirées à partir d’un suivi journalier lors de la production des engrais MAP
et TSP tandis que les valeurs standard sont obtenues à partir du manuel de production de
l’atelier. Puis nous avons déterminé les causes racines de chaque paramètre qui présente un
écart.

VIII. Détermination des causes racines de variations


VII.1. Analyse des causes racines
Pour qu’on puisse savoir les causes racines des problèmes, on a utilisé la méthode de 5
pourquoi en répondant à une question majeure : Qu’est-ce qui a réellement causé le
problème ? .La méthode de 5 pourquoi : est une méthode d’analyse qui a comme objectif de
trouver toutes les causes réelles du problème en répétant la même question pourquoi plusieurs
a fin d’identifier les causes racines. L’algorithme de cette méthode peut être présenté dans la
figure15 :

Figure 15.Algorithme de 5 pourquoi


59
VII.2. Vote pondéré multicritères
Après le développement des diagrammes d’Ishikawa des problèmes de variabilité des titres de
P2O5SE+C, de l’azote et de la granulométrie on doit faire une présélection des causes à traiter. Pour
cela on va utiliser le vote pondéré multicritère :

la première étape était la réalisation des fiches qui rassemble pour chaque caractéristique de
qualité des engrais toutes les causes possibles de variabilité (Annexes N° 7, 8,9).
Puis on a effectué le vote par 3 différentes personnes expertes de l’atelier, selon les
coefficients représentés dans le tableau 10.
Tableau 10.Les coefficients de vote pondéré multicritères

Probabilité d’influence Fréquence


0 Pas d’influence Jamais
1 Peu d’influence Moins fréquent
2 Influence moyenne Fréquence moyenne
3 Grande influence Très fréquent

C’est une technique de sélection des paramètres influant le plus le procédé pour cela on doit
voter et établir par la suite la matrice de priorité des paramètres précités. En fait pour chaque
cause on affecte un poids lié à l’influence de ce paramètre sur le processus et un autre
concernant sa fréquence, ainsi on peut calculer le coefficient de criticité qui est égale au
produit de ses deux premiers points. Le tableau suivant représente le barème à utilisé pour le
vote en fonction des critères choisis.

VII.3. Etude de corrélation et de régression

L’étude de corrélation a pour objectif d’aider à identifier des relations entre deux variables.
Alors on utilise cette méthode pour :
 Identifier le degré d’influence des paramètres identifié sur le procédé, une caractéristique
d’un produit, un phénomène physique.
 Après un déballage d’idées sur un diagramme d’Ishikawa pour déterminer objectivement
s’il existe une relation spécifique cause-effet.
 Afin de déterminer si deux effets semblants reliés entre eux, apparaissent avec une cause
identique.
60
IX. Réalisation d’un plan d’action d’amélioration
On termine nos études par l’élaboration d’un plan d’action dans le but d’atteindre les
exigences requises.

X. Le logiciel utilisé
Pour les différents traitements statistiques, nous avons utilisé le logiciel Minitab 17.

61
Partie III :
Résultats et discussions

62
I. Introduction
La société JFC V est engagée dans une démarche qualité au niveau de tous les processus de
production. Le présent travail pour objectif de maitriser le procédé de fabrication et améliorer
la qualité des engrais MAP et TSP selon les spécifications exigées par les clients. La qualité
de ces engrais est caractérisée par des critères chimiques qui sont les titres de P2O5 SE+C et de
l’azote, ainsi que la distribution granulométrique. La variabilité de la qualité des engrais et les
exigences des clients rendent la maitrise de ses caractéristiques un objectif principal, pour une
meilleure satisfaction des clients et une meilleure fiabilité.

II. Identification du projet


Cette étape nous a permis de poser les problèmes, identifier sur quels produits se trouvent les
défauts, sélectionner avec précision les défauts mesurables, délimiter le champ de travail et
fixer les objectifs.

I.1. Identification des problèmes


Pour mieux comprendre le problème, on utilise la méthode QQOQPC qui est une technique de
recherche d'informations sur un problème et notamment sur ses causes. Elle sert à identifier
le problème dans son ensemble à partir de six questions. Ces informations sont souvent basées
sur des observations, des faits que l'on consigne au cours d'enquêtes. Cela permet d'identifier
les aspects essentiels du problème grâce aux questions suivantes :
I.1.1. Quoi ?
Pour montrer le problème de la qualité des engrais MAP et TSP on va faire une analyse des
donnés des critères de qualité de ces engrais durant les trois dernières années (2012, 2013 et
2014).La qualité des engrais MAP et TSP se caractérise par :
Des caractéristiques chimiques

 Titre de l’azote : N.

 Titre de P2O5 SE+C.

Des caractéristiques physiques

 La distribution granulométrique

Alors que les clients sont très exigeants concernant ses caractéristiques qui sont en général
présentées dans le tableau 11 :

63
Tableau 11.Les spécification des caractéristiques des engrais MAP et TSP

MAP TSP
Titre N 11% min 0%
Titre P2O5 SE+C 52% min 46% min
La tranche granulométrique (2-4mm) 90% min 90% min

Caractéristiques des engrais MAP

 P2O5 SE+C

Nous avons représenté les résultats du suivi de titre de P2O5 SE+C durant l’année 2014 dans la
figure 16.

Figure 16. Suivi du P2O5 SE+C de MAP

La figure montre la variabilité de titre P2O5 SE+C de la production journalière des engrais
MAP. Ce titre était soit inférieur à la cible (52%P2O5 SE+C),ce qui nous a donné un produit
non conforme ou bien était supérieur à la cible qui nous a occasionné une perte pour
l’entreprise en titre de P2O5 SE+C.
 L’azote

Nous avons représenté les résultats du suivi le titre d’azote des engrais MAP durant l’année
2014 dans la figure 17.

64
Figure 17.Suivi de l’azote de MAP

La figure montre la variabilité de titre N de la production journalière des engrais MAP. Ce


titre était soit inférieur à la cible (11% N), ce qui nous a donné un produit non conforme ou
bien était supérieur à la cible qui nous a donné une perte pour l’entreprise en titre de N.
 La granulométrie

Nous avons représenté les résultats du suivi de la granulométrie des engrais MAP durant
l’année 2014 dans la figure 18.

Figure 18.Suivi de la tranche granulométrique (2-4 mm) de MAP


La figure 18 montre la non-conformité de granulométrie de MAP par rapport à l’exigence des
clients parce que la plupart des jours le procédé n’atteint pas le cible exigée par les clients.
Caractéristiques des engrais TSP

 P2O5 SE+C

Nous avons représenté les résultats du suivi de P2O5 SE+C des engrais TSP durant l’année
2014 dans la figure 19.

65
Figure 19. Suivi du P2O5 SE+C de TSP

La figure montre la variabilité du titre en P2O5SE+C de la production journalière des engrais


MAP durant l’année 2014 .
 La granulométrie

La figure 20 montre la variabilité de la tranche granulométrie (2-4 mm) de la production


journalière des engrais MAP, on remarque que la plupart des jours le procédé n’atteint pas la
cible exiger par les clients.

Figure 20. Suivi de la granulométrie.


I.1.2. Qui ?
Le problème a été lié au service de production engrais (PE), service maintenance régulation
(MR) et service Génie civil (GC).
I.1.3. Où ?
On observe le problème dans l’atelier des engrais de JFC V et concerne les engrais MAP et
TSP produisent au sein des lignes 306 et 307 de l’atelier. La figure 21présente le procédé de
fabrication de MAP et TSP et montre le lieu de présence des problèmes.

66
Réception Réaction et Séchage Criblage Conditionnement
De MP granulation

ACP Réacteur Sécheur 3 cribles Refroidisseur


NH3 Cuve Tamis enrobeur
Phosphate d’attaque finisseur
ACS Granulateur
Ballast

Variation des titres P2O5 Non-conformité de la


SE+C et N granulométrie

Figure 21. Indication des lieux des problèmes au niveau du procédé


I.1.4. Par Quelle manière ?
On observe le problème lors du contrôle de qualité de produit fini au sein des laboratoires
local et central. Le problème apparaît de manière aléatoire durant les trois dernières années.
I.1.5. Comment ?
Le contrôle journalier de la qualité des engrais produit chaque deux heures par le laboratoire
local en titre de N et P2O5 et la granulométrie.
I.1.6. Combien ?
Si non-résolution du problème, réclamation des clients ou pénalités à payer.

I.2. Analyse du système de fonctionnement des processus

L’amélioration de la qualité commence toujours par une phase d’analyse. Pour cela, nous
allons présenter le système en relation avec le problème de la variation des caractéristiques
des engrais MAP et TSP. Pour MAP ,le produit fini ,dépendent des étapes clés suivantes :
la réception de la matière première (ACP, NH3), la réaction, la granulation, le séchage ,le
criblage, conditionnements (refroidissement et enrobage). L’annexe 11présente le schéma
simplifié du processus de fabrication du MAP ainsi que le schéma simplifié de processus de
fabrication du TSP. Le tableau 12 regroupe les principales composantes du procédé de MAP et
TSP ayant une relation directe avec la variabilité de % P2O5 SE+C et l’azote ainsi que la non-

67
conformité de la tranche granulométrique dans un produit fini ainsi on situe les anomalies qui
peuvent être la cause du problème.

Tableau 12.listes des composants critiques du procédé de MAP et TSP

Désignation Fonctions Anomalie Conséquence

Bac ACP Stockage ACP variation % P2O5 Variation des


variation de TS caractéristiques de ACP
-variation de la
densité d’ACP
RTG La réaction et la Faible débit d’NH3 Mauvaise réaction
granulation des Densité élevée de
engrais l’acide phosphorique
Excès d’NH3 Marche instable
Fuite au niveau des
injecteurs de la Mauvaise granulation
rampe
RM du liquide de
lavage élevée
Présence des sur Surcharge de la boucle
granulés de granulation
Débordement du Diminution des
sécheur performances
Déclenchement des
broyeurs
Sécheur Séchage du produit Débit et température -pertes en NH3
des gazs chauds Circuit poussiéreux
élevés

Cribles et tamis Criblage et Cylindre du broyeur Produit fini non


finisseur classification écarté conforme
Faible débit de
recyclage
Manque de NH3

I.2.1. Cartographie du processus


La cartographie est un excellent moyen pour analyser le processus, la cartographie de l’atelier
des engrais présenté dans la figure 22, pour avoir une vue globale du fonctionnement de
l’atelier, pour ainsi visualiser le processus et leurs interactions avec les autres ateliers.

68
Figure 22. Cartographie des processus de l’atelier des engrais de JFC V

I.2.2. Diagramme SIPOC


Pour identifier les caractéristiques critiques pour le client, on utilise le diagramme SIPOC
donné dans l’annexe 3, qui est une autre forme de cartographie présentée sous forme de
tableau et qui décrit l’ensemble des fournisseurs et clients au sens large ainsi que les entrants
et les sortants.
I.2.3. Etablissement de logigramme des processus
Pour terminer l’analyse des processus de fabrication au sein de l’atelier des engrais, nous
allons compléter le diagramme SIPOC par une description des différents éléments relatifs à
l’organisation mise en place pour réaliser les activités du processus. Cette description est

présentée a travers le logigramme donné dans l’annexe 2.

I.2.4. Etablissement de la charte du projet

Pour terminer cette étape d’analyse des processus, nous avons établi, une fiche qui résume les
principaux résultats de l’étape « Analyser ». La charte de projet donné dans l’annexe
1contient :

 la définition du problème ;
 l’identification des caractéristiques critiques pour les clients et la mise en évidence de
l’état actuel et de l’état souhaité ;
 la définition du groupe de travail ou du moins en liste des personnes qui seront
susceptibles d’intervenir dans le projet ;

69
 le responsable de projet dont la responsabilité sera de piloter la mise en œuvre de la
méthode, voire sa réalisation concrète ;
 la définition du périmètre du projet.

I.3. Spécifications des engrais MAP et TSP


Les spécifications des engrais MAP et TSP exigées par les clients sont rapportées dans les
tableaux 13et 14.
Tableau 13.Les spécifications des engrais TSP

Qualité selon les clients Les spécifications

Granulométrie (1-4) mm 90% MIN


TSP (STANDARD)
Analyses P2O5 SE+C
chimiques 46% MIN

Teneur en H2O 3,5 % max

Enrobage Oui

70
Tableau 14. Les spécifications des engrais MAP

Qualité selon les clients Les spécifications


Granulométrie (1-4) mm 96% MIN
(2-4) mm 92 %MIN
(0,5-1) mm 1% MAX
MAP CLAIR <0,5 mm 0%
Analyses chimiques Azote 11% min
P2O5 SE+C 52% min
Teneur en H2O 1 à 2 % max

Enrobage SANS ENROBAGE


Couleur Blanchâtre

Granulométrie (1-4) mm 96% MIN


(2-4) mm 90 %MIN
<1 mm 1%
MAP COLORE Analyses chimiques Azote 11% min
P2O5 SE+C 54% min
Teneur en H2O 1,2 % max
Enrobage Mélange fuel avec
LILAMIN : 3 Kg/T MAP
Couleur Marron
Granulométrie (1-4) mm 96% MIN
(2-4) mm 90 %MIN
<1 mm 1%
MAP NOIR Analyses chimiques Azote 11% min
P2O5 SE+C 54% min
Teneur en H2O 1,2 % max
Enrobage Fuel =3 Kg/T MAP
Couleur NOIR

71
III. Mesure de la performance du processus
II.1. Etude de la normalité

II.1.1. Etude de la normalité de P2O5 SE+C MAP


La distribution des données de P2O5 SE+C du MAP pour l'année 2012 se présente par la
figure 23.

Figure 23. La roite de henry de P2O5 SE+C (2012)

La moyenne de P2O5 SE C en 2012 est de 52,659, l’écart type est de 0, 951, alors que
Médiane de 52,83. D’après le test d’Anderson-Darling : P0,005 donc les données des résultats
analysés présentent une non-normalité, donc nous allons procéder à la recherche de la
transformation convenable à nos données
L’identification de la loi convenable à nos données :

Figure 24. Test d'adéquation de l'ajustement de P2O5 SE+C de MAP (2012)


72
Alors la valeur de "p" la plus grande est donnée par la transformation de Johnson, donc on
doit transformer les donnée de P2O5 SE+C par cette transformée afin d’obtenir la normalité
des données. Cette normalité nous permet d’analyser la capabilité et l’établissement de la
carte de contrôle.
La transformation de Johnson
Nous avons transformé les données de P2O5 SE+C par la transformation de Johnson pour
qu’on puisse établir la carte de contrôle de contrôle de ces derniers ainsi que calculer sa
capabilité. Le transformé de Johnson nous donne les résultats suivants :

Figure 25. Transformation de Johnson pour P2O5 SE+C de MAP (2012)

On obtient finalement un p=0,671677 >0,05 doncl es données transformées sont normalement


distribués. La distribution des données de P2O5 SE+C du MAP pour l'année 2013 se présente
par la figure 26.

Figure 26. Droite de henry de P2O5 SE+C (2013)


La moyenne des données est de 52,913, alors que l’écart type de 0 ,843. D’après le test
d’Anderson-Darling on a P=0,1 >0,05 donc on accepte l’hypothèse nulle d’où la normalité

73
des données des résultats analyse. La distribution de données pour P2O5 SE+C de MAP pour
l’année 2014 se présente par la figure 27.

Figure 27. Droite de Henry de P2O5 SE+C (2014)

L a moyenne des données est de : 52,659 et un écart type est de : 0 ,951,puis d’après le test
d’Anderson-Darling on a P<0,005 , les données des résultats analysés présentent une non
normalité, donc nous allons procéder à la recherche de la loi convenable à nos données.
L’identification de la loi convenable à nos données :

Figure 28.Test d'adéquation de l'ajustement de P2O5 SE+C de MAP (2014)


Alors la valeur de "p" la plus grande est donnée par la transformation de Johnson, donc on
doit transformer les données de P2O5 SE+C par cette transformée afin d’obtenir la normalité

74
des données. Cette normalité nous permet d’analyser la capabilité et l’établissement de la
carte de contrôle.
La transformation de Johnson

Nous avons transformé les données de P2O5 SE+C par la transformation de Johnson pour
qu’on puisse établir la carte de contrôle de contrôle de ces derniers ainsi que calculer sa
capabilité. Le transformé de Johnson nous donne les résultats suivants :

Figure 29. Transformation de Johnson pour P2O5 SE+C de MAP (2014)

On obtient finalement un p=0,671677 >0 05 donc les données transformées normalement


D’après ces résultats on constate que :Pour les engrais MAP les données des titres en P2O5
SE+C de 2013 sont normalement distribués alors que les années 2012 et 2014 sont distribués
après transformation de Johnson. Pour l’année 2012 c’est l’année de démarrage donc on peut
tolérer la variabilité des données mais pour l’année 2014.
II.1.2. Etude de la normalité de la distribution des autres paramètres
On procède de la même procédure expliquée auparavant, soit dans le cas des données
normalement distribuées, ou bien dans le cas où les données non normalement distribuent. Le
tableau 15 donne le résultat d’étude de la normalité des données de caractéristiques physiques
et chimiques des engrais MAP et TSP durant les trois dernières années.

75
Tableau 15. Résultat d'étude de Normalité des caractéristiques de MAP et TSP

Ecart Valeur
Produit Paramètre étudié Année La distribution Moyenne
type de p
Normalement
distribué après
2012 10,65 0,47 0,10
transformée de
Johnson
Normalement
N
distribué après
2013 11,154 0,30 0,27
transformée de
Johnson
Normalement
2014 11,23 0,28 0,46
distribué
MAP
2012 Normalement
70,84 10,41 0,10
distribué
Normalement
distribué après
2013 transformée de 85,47 5,04 0,71
Granulométrie
Johnson

Normalement
2014 distribué 74,65 6,75 0,40

Normalement
distribué après
2012 44,25 2,73 0,50
transformer de
Johnson
Normalement
distribué après
P2O5 SE+C 2013 46 ,79 2,40 0,32
transformer de
Johnson
Normalement
distribué après
2014 46,83 1,14 0,89
transformer de
TSP
Johnson
Normalement
distribué après
2012 75,05 9,748 0,92
transformer de
Johnson
Normalement
Granulométrie
distribué après
2013 84,54 5,886 5,80
transformer de
Johnson
Normalement
2014 80,67 5,80 0,41
distribué

76
II.2. Etablissement des cartes de contrôle

Pour des raisons d’efficacité, on préfère utiliser des Cartes de contrôle par échantillonnage du
type Moyenne –étendue.
II.2.1. Etablissement des cartes de contrôles des Engrais MAP
a. Les cartes de contrôle de P2O5 SE+C

La figure 30 représente l -R pour P2O5 SE+C de MAP en 2012.

Figure 30 -R de P2O5 SE+C de MAP (2012)


La moyenne des échantillons est de 52,945. la carte de la moyenne nous montre une série des
points en dehors de limite contrôle supérieure « UCL », après le contrôle du cahier de
consigne on constate que cette période était la période de démarrage de la ligne, donc
l’instabilité du procédé pendant cette période est due à la perturbation dans la production
avant l’adaptation avec les équipements. Puis on remarque la présence d’un RUN (longue
série descendante)de 6 points, après le contrôle des cahiers de consignes et les feuilles de
marches on constate que cette période est caractérisée par une capacité de 60t/h ce qui montre
le dépassement de la capacité de production de la ligne (50 T). À partir de la semaine 16, on
remarque une série des points en dehors de limite de contrôle inférieure(LCL), nous pouvons
noter que pendant cette période on avait un problème de faux indicateur du dosomètre
deballast avec la non-détection de cette période qu'après la semaine 24. Pour la carte de
l’étendue, on remarque que la plupart des points sont autour de la ligne centrale mais on
remarque que les deux semaines 21 et 22 ont une étendue élevée, ce qui peut expliquer par le
problème du dosomètre.
La figure 31 représente l -R pour P2O5 SE+C MAP en 2013

77
Figure 31.Carte de contrôle -R de P2O5 SE+C de MAP (2013)
La moyenne des échantillons est de 52,913 % avec une moyenne du RANG de 1,56, alors que
la cible est de 52 % au min. Pour la carte de moyenne, tous les points sont inclus dans les
limites de contrôle parce que durant cette période la direction décide de prendre comme cible
52,6 qu’à la réactivité du procédé (un problème ne peut être détectée dans notre
procédé qu'après 4 h alors que la réponse d’une modification on ne peut voir qu'après 8 h). On
remarque ensuite la présence d’une suite croissante, après la vérification de cahier de
consigne on constate un problème du déréglage du dosomètre de ballast. Pour la carte de
l’étendue, tous les points sont autour de la ligne centrale donc il y a pas une grande dispersion
des données sauf les deux premières semaines.
1
La figure 32 représente la -R pour P2O5 SE+C de MAP en 2014

1 1

6,0 1

n
o 4,5
lil
n t
a
h
cé 3,0 LCS=3,050
e
u
d
n 1,5 _
e
t
E R=0,934
0,0 LCI =0
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34
Echantillon

e t s é lis
Figure 32.Carte de contrôl -R de P2O5 SE+C de MAP (2014)

D’après la carte de contrôle on constate une périodicité pendant les 10 premières semaines
ainsi que la présence d’un RUN de longueur de 5 points. Durant cette période la direction
est ciblée la valeur de 52,6 pour éviter de tomber au-dessous de 52 (la cible). D’après la
carte de contrôle des étendues on remarque qu’il n’y a pas une variation de l’étendue

78
b. Les cartes de contrôle de l’azote

La figure 33 représentela carte de con -R pour l’azote de MAP en 2012

Carte X barre- R de N de M AP (2012)


11,5
1
Moyenne de l'échantillon

1 1 1
1 1
LCS=11,055
11,0
_
_
X=10,649
10,5

1 LCI =10,243
10,0 1
1
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28
Echantillon

4
1
Etendue échantillon

2
LCS=1,489
1 _
R=0,704

0 LCI =0
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 33.Car -R de l’azote de MAP (2012)


La moyenne est de 10,642 et la moyenne de l’étendue est de 0,704. Pour la carte de contrôle
de la moyenne, on remarque la présence d’un RUN , puis une concentration autour de la ligne
centrale. Après le contrôle du cahier de consigne on constate que 2012 c’est l’année de
démarrage de la ligne donc c’est normal la présence de perturbations durant les premières
semaines de production, on remarque la présence d’un RUN de 10 points suivis par une suite
croissante, durant cette période on constate la présence d’un problème de faux indicateur de
dosomètre de ballast donc la quantité élevée de ballast est la cause de la non-maitrise de titre
d’azote. Pour la carte des étendues, on remarque que la plupart des points sont autour de la
moyenne des étendues qui de 0,704, sauf un point qui présente une forte variabilité des
valeurs de la semaine 20 qui correspondent à une % N faible qui est de 10. Le déréglage du
dosomètre est la cause de cette anomalie.
La figure 34 représente la carte d -R pour N DE MAP en 2013

Carte X barre- R de N de M AP (2013)


1 1
1
LC S=11,498
Moyenne de l'échantillon

11,50

11,25 _
_
X=11,154
11,00
1 1 LC I =10,811
1
10,75 1

10,50
1
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41
Echantillon

1
1,6
Etendue échantillon

1,2
LC S=1,076

0,8
_
R=0,472
0,4

0,0 LC I =0
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 34. -R de l’azote de MAP (2013)


La moyenne est de 11,154 et la moyenne de l’étendue est de 0,473. Pour la carte de la
moyenne, On remarque la présence de 8 points en dehors des limites de contrôle . Ainsi

79
qu'une périodicité des points la plupart du temps nous pouvons noter que cette variabilité était
a cause de la variabilité des paramètres de Matières premières ( ACP, densité, %P2O5, TS)
ainsi que la fausse indicateur du débitmètre de l’ACP ( FIC-406) vers le réacteur ce qui cause
une perturbation de la marche. Et on remarque en fin une suite de 5 points jusqu'à une valeur
de 11,7, cette suite peut être à cause de la fuite au niveau de le réacteur.
La figure 35 représente la carte d -R pour N DE MAP en 2014

Carte X barre- R de N de M AP (2014)


11,6
1 1 LCS=11,5555
Moyenne de l'échantillon

11,4
_
_
X=11,2341
11,2

11,0
1 1 1 LCI =10,9127
1
1 5 9 13 17 21 25 29 33
Echantillon

1,2 LCS=1,178
Etendue échantillon

0,9
_
0,6 R=0,557

0,3

0,0 LCI =0
1 5 9 13 17 21 25 29 33
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 35.Carte de contrô -R de l’azote de MAP (2014)


La moyenne de cette année est de 11,2941, et la moyenne de l’étendue est de 0,557. On
remarque une série de 15 points en dehors de limite de contrôle supérieure, ce qui indique la
présence de causes anomalies, Ensuite un RUN de coté inférieur de limite centrale .Après le
contrôle des cahiers de consigne on constate que toutes ces variations dues au déréglage de
débitmètre de l’acide sulfurique. Pour la carte des étendues, tous les points sont inclusentre
les limites de contrôle.
c. Les cartes de contrôle de la granulométrie
La figure 35 représente la carte d -R pour la granulométrie de MAP en 2012

Carte X barre- R de la granulométrie (2- 4mm ) du M AP (2012)


LC S=92,32
Moyenne de l'échantil on

90 1 1
1
1
80
_
_
70 X=70,85

60 1 1
1 1
1 1 1

50 LC I =49,37
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31
Echantillon

40
LC S=37,25
Etendue échantil on

30
_
20 R=19,36

10

LC I =1,46
0
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 36. -R de la granulométrie de MAP (2012)


La moyenne des échantillons est de 70,85 contre une cible de 90%. On remarque une
tendance inférieure de 11 points, on remarque ensuite la présence d’un RUN négative qui a
une longueur de 10 points alors le procédé de fabrication présente une anomalie au niveau de

80
cette période . Pour la carte de contrôle des étendues on constate qu’il y a une tendance
négative suivie par une périodicité .La non-conformité de granulométrie est causé par les
problèmes réguliers de l’opération de tamisage et surtout de tamis finisseur , Alors
les principaux problèmes de ce tamis durant ces périodes sont : le problème de fixation des
toiles supérieures, le problème de fixation des toiles inférieures, le problème d’usure
des crapâudines .
La figure 37 représente la carte de contrô -R pour la granulométrie de MAP en 2013

Carte X barre- R de la granulométrie (2- 4mm) du M AP (2013)


92 1 LCS=91,38
1
Moyenne de l'échantillon

88 _
_
X=85,48
84

80 1 LCI =79,57
1
1
1
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41
Echantillon

40 1
Etendue échantillon

30
1 1

20 LCS=18,49
_
10 R=8,11

0 LCI =0
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 37. -R de la granulométrie de MAP (2013)


On remarque une amélioration de La moyenne cette année qui devient 85,48 c’est un
indice d’amélioration par rapport à l’année précédente mais on remarque la présence encore
de 4 points en dehors de limite de contrôle inférieure. Nous pouvons noter que cette période
on trouvait encore des problèmes de tamisage .
• Problème du tamis finisseur S03 à savoir : le problème d’endommagement des cadrans, le
problème d’usure des balles de décolmatage, les mailles des toiles non adaptées au processus.
• Bouchage de la jetée inférieure du broyeur B02, suite à la déchirure de son revêtement .

La figure 38 représente la carte de contrô -R pour la granulométrie de MAP en 2013.

Carte X barre- R de La granulométrie (2- 4mm) du M AP (2014)


90
Moyenne de l'échantillon

1 LCS=86,22
1 1 1
1 1 1 1
80
_
_
X=74,60
70 1 1
1
1
1 LCI =62,98
60 1
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34
Echantillon

1
30
Etendue échantillon

20 LCS=20,16

_
10 R=10,48

0 LCI =0,79
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 38. -R de la granulométrie de MAP (2014)

81
On remarque que la moyenne est 74,6 %. À partir de la première semaine en remarque une
suite de points qui sont sur une alternance systématique de baisse, puis on constate une RUN
de longueur de 9. Cette période est caractérisée par les problèmes de tamisage. Les principaux
problèmes sont liés au tamis finisseur durant cette période : le problème d’usure des grains
coulissants, le problème du détachement des courroies d’entrainement, le problème
de fixation des couvercles supérieur.
II.2.2. Etablissement des cartes de contrôles des Engrais TSP

a. Les cartes de contrôle de P2O5 SE+C

La figure 39 représente l -R pour P2O5 SE+C de TSP en 2012

Carte X barre- R de P2O5 SE+ C du TSP (2012)


48 1
1
Moyenne de l'échantillon

1 1
1 1 1 1
46 LC S=46,146
_
_
44 X=44,251

LC I =42,356
42 1
1
1

40
1 1
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21
Echantillon

1 1
8 LC S=7,857
Etendue échantillon

6
_
4 R=3,921

0 LC I =0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 39. Carte de contrôle -R de P2O5 SE+C de TSP (2012)


La moyenne de cette année est de 44,251, et la moyenne de l’étendue est de 5,921. Pour la
carte de contrôle des moyennes, on remarque la présence d’un Run de longueur de 10 , mais
avec une valeur proche de nos cibles 46 % , on remarque un tendance inférieur aux
cibles(46%). Cette période est caractérisé par un transfert d’ACP de densité > 1,63 et un TS >
2 ce qui présente une difficulté de consommation de P2O5 (Perturbation de Marche). On
constate d’après les cahiers de consigne un déréglage du dosomètre de phosphate de 4T, ainsi
que le bouchage de conduite de l’ACP vers réacteur, ce qui nous a donne un débit limité. Pour
la carte de contrôle des étendues, on remarque que la plupart des points sont autour de la ligne
centrale qui est de 3,921 .
L a figure 40 représente l -R pour P2O5 SE+C de TSP en 2013

82
Xbar- R Chart of P2O5 (2013)
50 1
1 1 1
_
UCL=48,34
_
X=46,80
Sample Mean

45 LCL=45,25
1

1
40

1
35
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41
Sample

10,0
1
Sample Range

7,5 1

UCL=5,66
5,0
_
2,5 R=2,68

0,0 LCL=0
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41
Sample

Tests performed with unequal sample sizes

Figure 40.Carte de contrôl -R de P2O5 SE+C de TSP (2013)


La moyenne des échantillons et de 46,8 avec une moyenne des RANG de 2,63, d’après la
carte de la moyenne on remarque la présence de 4 points en dehors de limite de contrôle,
d'après le cahier de consigne constate qu’il était un problème du dosomètre de phosphate, en
plus on remarque que la semaine 38 à un % P2O5 faibles . Les 4 dernières semaines sont
consacrées à la production d’un nouveau produit qui a comme caractéristique : 0,37, 0.
La figure 41 représente l -R pour P2O5 SE+C de TSP en 2014.

Carte X barre- R deP2O5 SE+ C du TSP (2014)


1 1 LCS=48,389
1
Moyenne de l'échantillon

48

_
_
47 X=46,832

46
1 1
1
LCI =45,274
45
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28
Echantillon

6,0 1
1
Etendue échantillon

4,5
LCS=3,919

3,0
_
1,5 R=1,522

0,0 LCI =0
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 41. -R de P2O5 SE+C de TSP (2014)

La moyenne des échantillons est de 46,8 proches de la cible 46%. D’après la carte de la
moyenne, on remarque une tendance inférieure de 13 points, ainsi que la présence d’un Run
négative qui a une longueur de 8 points alors les procédés a connu un déréglage du dosomètre
du phosphate pendant cette période .

b. Les cartes de contrôle de la granulométrie

La figure 42 représente l -R pour la granulométrie de TSP en 2012

83
Carte X barre- R de la granulométrie (2- 4 mm) du TSP (2012)
1
LCS=87,59
1
Moyenne de l'échantillon
85

80
_
_
75 X=75,06

70
1
65
LCI =62,53
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21
Echantillon

1
80
Etendue échantillon

60

40
LCS=31,53
20 _
R=12,25
0 LCI =0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 42. -R de la granulométrie de TSP (2012)


À partir de la première semaine on remarque une suite négative de la tranche
granulométrique, puis On remarque une tendance inférieure aux moyennes qui est de 75,06
(inférieur contre une cible de 90%). Cette période a connu des problèmes du tamisage surtout
tamis finisseur.

La figure 43 représente l -R pour la granulométrie de TSP en 2013 .

Carte X barre- R de la granulométrie du TSP (2013)


100
Moyenne de l'échantillon

1 1 1 1 LCS=97,52
1 1
1 1
95 1 1 1 1

_
_
90 X=89,13

85 1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1
1 1
1 LCI =80,75
80
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37
Echantillon

20 1

1
Etendue échantillon

15 LCS=14,54

10 _
R=7,56
5

0 LCI =0,57
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 43.Carte de contrôl -R de la granulométrie de TSP (2013)


On remarque une tendance des points en dehors de limite inférieure donc en doit savoir le
problème, puis on remarque une tendance en dehors des points. Cette période est caractérisée
par les problèmes de tamisage, les principaux problèmes sont liés au tamis finisseur.

La figure 44 représente la carte -R pour la granulométrie de TSP en 2014

84
Carte X barre- R de la granulométrie (2- 4mm) du TSP (2014)
95 1
Moyenne de l'échantillon
1
1 1
90 LCS=89,46

85
_
_
80 X=80,67

75 1 1
1 1
LCI =71,89
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28
Echantillon

20
Etendue échantillon

15 LCS=15,26

10
_
5 R=4,67

0 LCI =0
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28
Echantillon

Tests réalisés avec des effectifs d'échantillons inégaux

Figure 44. -R de la granulométrie de TSP (2014)

On constate une suite de points est constamment décroissante ce qui signifier l’existence
d’une anomalie au niveau de production. Mais à partir de la semaine 25 on constate une suite
des points en croissance. Cette période est caractérisée par les problèmes de tamisage. Les
principaux problèmes sont liés au tamis finisseur.
Conclusion générale
On conclut que le processus nécessite un resserrement d’écart type ce qui nécessite un
suivi pour la compréhension des causes de variation. Donc pour minimiser ces variations, il
faut déjà résoudre ces problèmes statistiques, par une solution statistique, puis la convertir, en
plans d’action sur le chantier

II.3. Mesure de la performance des processus

On mesure la performance du processus pour savoir son aptitude à atteindre ses objectifs pour
qu’on puisse l’améliorer. Pour vérifier la capabilité du processus de fabrication des engrais
MAP et TSP, il nous a Fallu vérifier la capabilité de chaque paramètre de qualité de produit
c’est-à-dire sa capabilité de répondre aux exigences des clients.
Indice de capabilité ( Cp) est donnée par la formule

Cp=
Avec :
m : La moyenne
Ti : La limité inférieure exiger par les clients
 Pour P2O5 SE+C : Ti= 52
 Pour N : Ti =11
 Pour la granulométrie : Ti =90
σ ˆ: L’écart type estimé, est calculé par la relation :

85
Ecart type estimé :
l’indice de capabilité de processus en terme de P2O5 SE+C , l’azote et la granulométrie est
représenté dans les tableaux 16,1.7

Tableau 16.Les capabilités du procédé de fabrication de MAP


Indice de
P2O5 SE+C Azote Granulométrie
capabilité
Année 2012 2013 2014 2012 2013 2014 2012 2013 2014
Cp 0,46 0,44 0,24 -0,33 0,21 0,32 -0,86 -0,35 -1

Après le calcul de la capabilité du processus de fabrication de MAP en terme de P2O5 SE+


C, l’azote et la granulométrique on remarque que la capabilité et toujours <1,33, donc on doit
agir sur le procédé pour améliorer sa capabilité.
c. La capabilité des engrais TSP

Tableau 17.La capabilité du procédé de fabrication de TSP


Indice de capabilité P2O5 SE+C Granulométrie
Année 2012 2013 2014 2012 2013 2 014
Cp -0,35 0,39 0,28 -0,55 -0,45 -0,73

Après le calcul de la capabilité du processus de fabrication de TSP en terme de P2O5 SE+ C,


et la granulométrique on remarque que la capabilité et toujours 1,33, donc on doit agir sur le
procédé pour améliorer sa capabilité.

IV. Analyse des causes de variabilité des processus


III.1. Investigation des causes connues de variation
Ce chapitre consiste à faire des analyses basées sur des outils analytiques et statistiques pour
identifier les causes des problèmes. À ce stade du déroulement de la méthode, il faut
comprendre les problèmes pour pouvoir formuler par la suite les solutions susceptibles de
combler l'écart entre la situation présente et les objectifs clients.
III.1.1. Brainstorming
Pour Recueillir ou susciter le plus grand nombre d'idées possibles sur les causes possibles de
variation de la qualité physico-chimique des engrais MAP et TSP, On faisait une réunion de
brainstorming .Après avoir cadré le problème, une réunion de brainstorming s’est tenue pour

86
déterminer les causes possibles du problème de variation de la qualité physico-chimique des
engrais MAP et TSP
Le groupe assistant la réunion est formé par :
Responsable Production
Responsable qualité
Responsable de stockage
Maintenance
Responsable laboratoire

La réunion BRAINSTORMING est faite pour déterminer tous les paramètres qui peuvent
influencer le % P2O5 SE+C, N et la granulométrie des engrais MAP et TSP.À la fin de cette
réunion, on a pu colleter les raisons probables de la variabilité des titres en P2O5 ,azote et de
la granulométrie .
III.1.2. Le diagramme d’Ishikawa

À la base de notre observation, de l’analyse des enregistrements de l’atelier et les réunions de


brainstorming faites. Pour bien présenter les causes trouvées, ont les a classées en 5 grandes
familles, les « 5M » : matière, milieu, méthode, matériels, main d’œuvre et les placer sur le
diagramme. Pour déterminer les causes des variations de procédé en titre de N , P2O5 et la
granulométrie ,il faut partir de l’analyse de 5M méthode pour chaque produit.

III.1.2.1. Diagramme d’Ishikawa de MAP

Les figures 45,46,47 résument les principales causes de variabilités des titres P2O5 SE+C
,l’azote et la granulométrie de l’engrais MAP.

87
Figure 45.Diagramme d’Ishikawa Du problème de la variabilité de P2O5 SE+C de MAP

88
Figure 46.Diagramme d’Ishikawa Du problème de variabilité d’azote de MAP
89
Figure 47.Diagramme d’Ishikawa Du problème de la non-conformité de la tranche granulométrique (2-4mm) de MAP

90
D’après le diagramme d’Ishikawa on peut résumer les paramètres connus de variabilité de
processus dans le tableau 18 :

Tableau 18.Les paramètres de la variabilité de procédé de fabrication de MAP

Main
Paramètre Matière Milieu Matériel Méthode
d’œuvre
L’influence de Les débitmètres : Absence
Le taux de vibration sur le FIC-402, FIC-401 d’étalonnage Non respect des
solide >1 dans fonctionnement et les dosomètre des débitmètres paramètres de
l’AP les débitmètres de WICQ -401,WIQ- FIC-402 , FIC- marche
MP 402 non étalonnés 401

%P2O5 < 52% L’influence de Le non


Bouchage de
Les titres La densité de bruit sur les
RTG
vigilance des
en P2O5 l’AP > 1,56 opérateurs opérateurs
SE+C et
azote Dégradation et
Problèmes
Débit d’AP bouchage des
L’influence de la d’échantillonna Qualité de
<56 T/h flexibles de la
T de réaction sur ges nettoyage de
rampe
les opérateurs et l’équipement
les débitmètres n’est pas bonne
Débit Bouchage de
d’NH3>5500 transporteur
kg /h d’ACP
L’influence de
vibration sur le
fonctionnement Problème de
Problèmes Non respect des
tamis finisseur
RM < 1 des débitmètres d’échantillonna paramètres de
-Colmatage
de Matières ges marche
-Déchirure
premières

L’influence de
Taux de La non
Granulométrie bruit sur les
recyclage<3,5 vigilance des
opérateurs

La boucle <38
Méthode de
Débit d’NH3 L’influence de la Broyeur en panne Qualité de
nettoyage
faible vers la T par la réaction nettoyage de
rampe de sur les opérateurs l’équipement
pulvérisation et les débitmètres mauvais
Séchage non
adéquat

III.1.2.2. Diagramme d’Ishikawa de TSP

Les figures 48,49 résument les principales causes de variabilité de titre de P2O5
et la granulométrie de l’engrais TSP.

91
Figure 48.Diagramme d’Ishikawa Du problème de variabilité de P2O5 SE+C de TSP

92
Figure 49.Diagramme d’Ishikawa Du problème de variabilité de granulométrie de TSP

93
D’après le diagramme d’Ishikawa on peut résumer les paramètres connus de variabilité de
processus dans le tableau 19:

Tableau 19.Les paramètres de la variabilité de procédé de fabrication de TSP

Main
Paramètre Matière Milieu Matériel Méthode
d’œuvre
L’influence de
Le taux de solide vibration sur le
Les débitmètres : Absence
>1 fonctionnement
FIC-402, FIC-401 d’étalonnage Non respect des
La densité de des débitmètres
et les dosomètres des débitmètres paramètres de
l’AP>1,56 de Matières
WICQ -401,WIQ- de l’acide marche
premières
402 non étalonnés phosphorique
débit d’ACP
<56,5
Variabilité de la Absence
P2O5 SE+C Le non
qualité de Bouchage de d’étalonnage de
phosphate vigilance des
RTG dosomètre de
opérateurs
Humidité L’influence de phosphate
mauvaise bruit sur les Bouchage de
opérateurs transporteur
Qualité de
d’ACP Problèmes
nettoyage de
%P2O5 de Dégradation et d’échantillonna
l’équipement
phosphate faible bouchage des ges
n’est pas bonne
flexibles de la
rampe
L’influence de
Absence
Taux de vibration sur le Non
d’étalonnage Non respect des
recyclage<3,5 fonctionnement fonctionnement
des débitmètres paramètres de
Séchage non des débitmètres de tamis finisseur
de l’acide marche
adéquat de Matières
phosphorique
premières
Granulométri Absence
e L’influence de La non
d’étalonnage du
La boucle <380 bruit sur les vigilance des
dosomètre de
opérateurs Broyeur en panne opérateurs
phosphate
L’influence de la Qualité de
- Problèmes
Débit d’ACP T par la réaction nettoyage de
d’échantillonna
faible sur les opérateurs l’équipement
ges
et les débitmètres mauvais

III.1.3.La recherche des facteurs les plus influents sur les titres et la
granulométrie
Après le développement des diagramme d’Ishikawa des problèmes de variabilité des titres
P2O5SE+C , l’azote et la granulométrie on doit faire une présélection des causes à traiter
,Pour cela on va utiliser le vote pondéré .

94
III.1.3.1. Réunion Vote pondéré multicritère

On commence par une réunion s’est tenue afin de présélectionner les causes déjà trouvées, La
principale phase de cette réunion consiste à :

 Constituer l’équipe du travail :


Responsable production.
Responsable de stockage.
responsable qualité.
Stagiaire.

 Réalisation d’un barème de vote


Le barème utilisé pour le vote en fonction des critères choisis : la probabilité d’influence et la
fréquence de détection d’influence, est présenté dans la partie matériels et méthodes. Nous
avons voté par la suite dans les fiches réalisées et nous avons élaboré la matrice de
priorisation des paramètres précités. En fait ,pour chaque cause nous allons affecter un poids
lié à l’influence de ce paramètre sur le processus et un autre concernant sa fréquence, ensuite
nous allons calculer le coefficient de criticité qui est égal la somme du produit de ses deux
premiers points pour les trois personnes , les résultats des votes sont représentés dans l’annexe
6.
a. Résultats de MAP
Les résultat de P2O5 SE+C

La figure 50présente les coefficients de criticité des paramètres influents P2O5de MAP
Criticité

Facteurs

Figure 50. Coefficients de criticité de vote pondéré multicritères de P2O5 SE+C de MAP

95
Les résultats de L’azote

La figure 51 les coefficients de criticité des paramètres influents l’azote de MAP


Criticité

Facteurs
Figure 51. Coefficients de criticité de vote pondéré multicritères de l’azote de MAP

Les résultats de granulométrie


La figure 52 présente les coefficients de criticité des paramètres influents la granulométrie de
MAP
Criticité

Facteurs

Figure 52. Diagramme des coefficients de criticité des paramètres influent la granulométrie de MAP

D’après les diagrammes on décide d’éliminer les paramètres ayant une criticité inférieure à 5,
donc les paramètres qui doivent être pris en considération sont présentés dans le tableau 20.

96
Tableau 20. Les facteurs les plus influants sur P2O5 SE+C , azote et la granulométrie de MAP

P2O5 SE+C Azote Granulométrie


Densité d’ACP Dans R01 Débit d’acide sulfurique Cribles
Titre en P2O5 d’ACP RM de liquide de lavage Tamis finisseur
Taux de recyclage La rampe d’NH3 La boucle
Débit de ballast Débit d’ammoniac vers la Densité d’ACP
rampe
% P2O5 de recyclage Débit d’ammoniac vers RTG Débit d’ammoniac ver RTG
Densité de liquide de lavage Réacteur Taux de recyclage
Débit d’ACP Débitmètre de NH3 Broyeur
Débit d’ammoniac vers RTG Débit de ballaste Bascule du dosomètre T21
Débit d’ammoniac vers la Densité d’ACP Débit d’ACP
rampe
Bascule du Titre en P2O5 d’ACP Débit d’ammoniac vers la
dosomètreT21(leur rampe
fonctionnement)
Débit d’acide sulfurique Taux de recyclage Réacteur
Echantillonnage (mode de TS d’ACP
prélèvement)
TS d’ACP
Bascule de la bande T12
(leur fonctionnement)
Débitmètre d’ACP

b. Résultats de TSP

Les résultats de P2O5 SE+C

La figure 53 présente les coefficients de criticité des paramètres influents P2O5 SE+C de TSP

25
20
15
10
5
0

Facteurs

Figure 53.Coefficients de criticité des paramètres influent le P2O5 SE+C de TSP

97
Les résultats de la granulométrie

La figure 54 présente les coefficients de criticité des paramètres influents la granulométrie du


TSP

25
20
15
Criticité

10
5
0

Figure 54.Coefficients de criticité des paramètres influents la granulométrie de TSP


D’après les diagrammes on décide d’éliminer les paramètres ayant une criticité inférieure à 5,
donc les paramètres qui doivent être pris en considération sont présenté dans le tableau 21.
Tableau 21. Les facteurs les plus influant sur P2O5 SE+C , azote et la granulométrie de MAP

P2O5 SE+C Granulométrie


TS d’ACP TS d’ACP
Débit d’ACP Débit d’ACP
Densité d’ACP Densité d’ACP
Titre en P2O5d’ACP Débit de phosphate
Finesse de phosphate RM d’ACP vers R01
% P2O5de phosphate La boucle
Taux de recyclage Taux de recyclage
Densité de liquide de lavage L’état de RTG
Echantillonnage (mode de prélèvement) L’état des Cribles
L’état des cribles Problèmes de Tamis finisseur
Problème de tamis finisseur Broyeur
Non fonctionnement de broyeur

III.1.4. Ecart des paramètres de marche au niveau du procédé

98
Il s’agit d’analyser et comparer les paramètres clés du procédé dans l’état actuel et on se référant à
l’état de désigner par le constructeur afin de pouvoir mettre l’accent sur les écarts.

III.1.4.1. Les engrais MAP

Nous avons effectué un suivi pour détecter les écarts entre la théorie et la réalité. Le tableau 22
représente les différentes valeurs réelles et leur valeur standard associée. La cadence le jour de
suivi était de Cadence de 50T/h.
Tableau 22.Ecarts entre les valeurs théoriques et réelles des paramètres de la ligne 306

Valeur
Paramètres Valeur réelle Ecart Instrument de mesure
standard
Débit de l’ACP
56,5 T /h 55 T/h -1.5 T /h Débitmètre FIC-406
Débit d’NH3 vers
5500 kg/h 5858 kg/h -358 kg/h Débitmètre FIC-402
RTG
Débit d’NH3vers la
1500 kg/h 1200 kg/h -300 kg/h Débitmètre FIC-403
Rampe
T de NH3 5 °C
-11 °C 16°C Sonde TIC-122
Débit d’ACP vers
24m3/h 30 m3/h + 6 m3/h Débitmètre FIC-404
R01
Densité d’ACP Densimètres gradué de
1570 1585 -15
vers RTG labo
Centrifugeuse +
%P2O5 d’ACP
53 52,24 -0,76 matériels courant de
vers R01
laboratoire
Séparateur liquide
TS d’ACP vers
<1 1,37 +0,37 solide + matériel
R01
courant de labo
Vitesse du Variateur SIC-535
7 7 0
granulateur
Débit d’acide
1500 L/h 1688 L/h +188 L/h FIC -412
sulfurique
Débit de ballast 1000 kg /h
1500 kg/h 500 kg/h Bascule WICQ-401
380 T /h
La boucle 400 T/h 20 T/h Bascule WIQ 403
Taux de recyclage 6,6 6,5 0 Bascule WIQ -402

Cette analyse nous montre l’existence des variations entre les valeurs standard et les valeurs
réelles.

99
Des paramètres de marches : débit d’ACP, débit d’NH3 vers RTG, débit d’NH3 vers la
rampe, débit d’acide sulfurique, Taux de recyclage, RM de liquide de lavage
Les paramètres de qualité de l’ACP représenté par la densité, TS et % P2O5SE+C

III.1.4.2. Les engrais TSP

Le tableau 23 représente les différentes valeurs réelles et normales associées aux paramètres
qui influencent les titres et la granulométrie des engrais TSP. La cadence le jour de suivi était
de Cadence de 40T/h.

Tableau 23. Ecarts entre les valeurs théoriques et réelles des paramètres de la ligne 307

Valeur
Les paramètres Valeur réelle Ecart Moyen de mesure
standard
Débit de phosphate
14,5 T/h 20 T /h -5,5T/h WICQ-407
Débit d’ACP 42%
21 m3/h 24 m3/h 3 m3/h FIC536
Séparateur liquide solide
TS 1,37 <1 +0,37
+ instrument de labo
Granulométrie de
80 μm 80μm - Instrument de laboratoire
phosphate broyé
%P2O5 d’ACP vers -1,5 Centrifugeuse +matériels
51,6 53
R01 courant de laboratoire
Humidité de
0,6 0,6-0,7 - Humidimètre de labo
phosphate broyé
T de bouillie 108,73 105-110 - TIC-125
Densité de l’ACP dans
1470 1480 -10 Densimètre Labo
R01
La vitesse du
7 7-9 - SIC-535
granulateur
La boucle 274,25 280-340 - WIQ-402
Taux de recyclage 6,5 5-6 +0,6 -
T produit sortie
100°C 100 - TIC-102
sécheur

Cette analyse nous montre l’existence des variationsimportantes entreles valeurs standard et
les valeurs réelles
Des paramètres de marches : débit phosphate, débit d’ACP vers RTG.

Les paramètres de qualité de l’ACP représenté par la densité, TS et % P2O5de l’ACP


ainsi que % P2O5 de phosphate

100
III.1.5. Les causes des écarts observés des paramètres de marche
Nous citons ci-après les principales causes possibles associées à l’écart de chaque paramètre
de marche et pour cela nous avons travaillé avec la méthode 5 pourquoi.

III.1.5.1. Variation des paramètres de marches


 Débit d’acide phosphorique

 Débit d’NH3 vers RTG

 Débit d’NH3 vers la rampe

 Densité d’ACP vers RTG

101
 Débit d’acide sulfurique

 Débit de ballast

c. La boucle

d. La qualité de l’ACP
1) % P2O5 d’ACP

2) TS

102
III.1.6. Etude de corrélation et de régression
En vue de tenir compte des liens trouvés entre les caractéristiques physico-chimiques des
engrais et les facteurs cités comme facteurs influents ses caractéristiques. Nous avons effectué
une étude de corrélation entre les titres de P2O5 SE+C, N, la granulométrie et les paramètres
de marche (Débit d’ACP, Débit d’NH3, Débit d’ACS, la boucle. Puis une autre étude entre les
titres P2O5SE+C, azote et la granulométrie et les caractéristiques de qualité de L’ACP. Pour
interpréter les résultats de corrélation, on compare toujours P val avec à (5%) , Si P val
proche de 0 donc les deux facteurs sont corrélés et selon coefficient r représente le degré de
cette corrélation.

a. Corrélation entre les paramètres de marches

Le tableau 24 suivant représente les corrélations entre les différents paramètres de marche de
la ligne 306 (ligne de fabrication de MAP) ainsi que leur test de signification. Les résultats
sont trouvés par le logiciel Minitab 17.

Tableau 24. Corrélation entre les paramètres de marche

Débit d’NH3 vers Débit d’NH3 vers la Débit d’ACS Débit de ballast
RTG rampe
Corrélation 0,753 0,146 0,460 -0,187
Débit de Pearson
d’ACP P val 0,000 0,318 0,001 0,194

On conclut donc que la corrélation est significative entre le débit d’ACP, le débit d’NH3 vers
RTG et le débit d’acide sulfurique pris deux à deux.

Comme les différents coefficients de corrélation sont positifs, cela veut dire qu’il suffit
d’avoir réagi pour stabiliser le débit d’ACP pour que les autres paramètres se stabilisent.

b. Corrélation entre les caractéristiques de qualité d’ACP et celles


d’engrais

Le tableau 25 suivant représente les corrélations entre les caractéristiques de l’ACP et celles
d’engrais pour les engrais MAP, ainsi que leur test de signification. Les résultats sont trouvés
par le logiciel Minitab 17.

103
Tableau 25.Corrélation entre les caractéristiques de qualité d’ACP et celles d’engrais

Densité TS %P2O5 H2SO4

Titres P2O5 Corrélation -0,226 -0,540 0,556 -0,272


SE+C de Pearson

P val 0,230 0,002 0,001 0,145

Titres N Corrélation -0,318 -0,361 0,350 -0,200


de Pearson
P val 0,087 0,05 0,05 0,288

La Corrélation 0,436 0,402 0,315 0,119


granulométrie de Pearson
P val 0,016 0,028 0,09 0,532

 Pour P2O5 SE¨C

On conclut donc que la corrélation est significative entre Le titre P2O5 SE+C et le TS et
%P2O5 d’ACP pris deux à deux. Le coefficient de corrélation entre titre P2O5 SE+C et TS est
négatif donc l’augmentation de TS entraine une diminution de titre de P2O5 SE+C.Alors que
le coefficient de corrélation entre %P2O5 d’AC et le titre P2O5SE+C des engrais est positif
donc les deux facteurs varient dans le même sens.

 Pour l’azote

On conclut donc la présence d’une corrélation significative et négative entre Le titre d’azote
et le TS et une corrélation significative et positive entre le titre d’azote et le %P2O5 d’ACP
pris deux à deux. .

 Pour la granulométrie

On conclut donc que la corrélation est significative entre La granulométrie et le TS et la


densité de l’ACP pris deux à deux.

c. Corrélation entre les paramètres de marche et les caractéristiques de


qualité des engrais MAP et TSP

104
Le tableau 26représente les corrélations entre les paramètres de marches, ainsi que leur test de
signification. Les résultats sont trouvés par le logiciel Minitab 17.

Tableau 26.Corrélation entre les paramètres de marche et les caractéristiques de qualité


des engrais MAP et TSP

Débit d’ACP Débit d’NH3 vers RTG Débit d’ACS Débit de ballast

Corrélation de -0,318 -0,397 -0,413 0,057


Pearson
Titre en P2O5
SE+C
P val 0,055 0,016 0,011 0,738

Titre en azote Corrélation de -0,204 -0,123 0,022 -0,368


Pearson

P val 0,226 0,473 0,897 0,025

La granulométrie Corrélation de -0,176 0,034 -0,220 -0,287


Pearson

P val 0,304 0,845 0,198 0,090

D’après cette étude, on peut conclure donc que la corrélation est significative et négative entre
Le titre P2O5 SE+C et le débit d’ACP, débit d’NH3 vers RTG et le débit d’acide sulfurique
pris deux à deux. Ce qui signifiait que la variabilité de ces paramètres entraine une variabilité
de ces titres et de granulométrie.

V. Déclination des causes racines à l’origine de la variabilité


des procédés
Pour quand puisse savoir les causes racines de nos problèmes on va utiliser la méthode de 5 pourquoi
en répondant à une question majeure : Qu’est-ce qui a réellement causé le problème. Nous allons
poser toutes les causes possibles pouvant être à l’origine de la variabilité de titre P2O5 SE+C, azote et
la granulométrie, et nous allons les représenter dans les tableaux 27,28,29.

105
IV.1. 5 Pourquoi de la variabilité des titres et la granulométrie
des engrais MAP et TSP

106
Tableau 27.5 pourquoi de la variabilité de P2O5 SE+C

Phénomène Pourquoi 1 Pourquoi 2 Pourquoi 3 Pourquiu4 Pourquoi


5

La variabilité de titre Débit d’ACP <56,5 Débit d’ACP varie entre Fausse indicateur de Manque d’étalonnage
P2O5 SE+C 48 - 58 débitmètre des débitmètres

Non respect des


paramètres de marche
standard par les
opérateurs
Bouchage de conduite
d’ACP
% P2O5 d’ACP < 52 Le non respect de contrat
d’interface
L’absence de contrôle
statistique de la qualité
de MP
Des réactions parasites TS>1 Non respect de
qui se produisent au Présence des impuretés contrat d’interface
niveau de la RTG
L’absence de contrôle
statistique de la
qualité de MP
Débit de ballast variable Fausse indicateur du
> 1500 Kg/ H dosomètre
Non respect des
paramètres de marche
standard

107
Tableau 28.5 pourquoi de la variabilité de L’azote

Phénomène Pourquoi 1 Pourquoi 2 Pourquoi 3 Pourquiu4 Pourquoi5

Phénomène : Débit d’ammoniac vers Débit d’NH3 Varie Débitmètre non Manque d’étalonnage
Produit non conforme RTG > 1550 Kg/H Entre 1 100 et 1450 étalonné ou en panne systématique
(%N>11) Non respect des
opérateurs ders
valeurs standard
Débit d’acide sulfurique Manque
> 1550L/h d’étalonnage du
débitmètre

Bouchage de la rampe
Phénomène : de pulvérisation d’NH3
Produit non conforme Qualité d’ACP non Non respect de
( %N<11) Densité d’ACP > 1595 satisfaisante contrat d’interface par
l’atelier d’ACP
La réaction entre NH3 et Excès de l’Acide Débitmètres non
l’Acide sulfurique sulfurique > étalonné
puisque l’ACS est un 1500L/h
acide plus puissant que
l’ACP
Bouchage au niveau de
la rampe de
pulvérisation

108
Tableau 29.5 pourquoi de la variabilité de la granulométrie

Phénomène Pourquoi 1 Pourquoi 2 Pourquoi 3 Pourquiu4 Pourquoi5

Non respect de contrat


Phénomène : TS de l’ACP >1 d’interface par l’atelier
La tranche phosphorique
granulométrique (2- Correction mal faite au RM de liquide de
4mm ) non conforme niveau du bac R01 lavage faible
Perturbation de Bouchage de rampe de
marche pulvérisation
Le non Problème de fixation des
fonctionnement de toiles supérieures
tamis finisseur Problème d’usure des
crapâudines
Problème de fixation des
toiles inférieures
Probléme d’usure des
grains coulissants
Les mailles des toiles
non adapté au processus
Problème d’usure des
balles de décolmatage
Problème
d’endomagement des
cadrants
Problème de fixtion des
couvercles supérieures
Problème
dedétachement des
courroies d’entrainement

109
VI. Réduction de la variabilité

V.1. Les contres mesures de P2O5 SE+C des engrais MAP et TSP
D’après l’étude critique déjà effectuée nous avons déterminé les causes racines des différents
paramètres qui influencent les titres de P2O5SE+C, azote et la granulométrie. Dans cette partie
nous avons établi un plan d’action pour l’amélioration de ses caractéristiques. Le tableau 30
représente pour chaque cause racine les recommandations proposées.

Tableau 30.liste des contres mesures de P2O5 SE+C


Problème Causes racines Contres mesures

Dépassement de la capacité de procédé Respect de la capacité de la ligne


La
Dosomètre de ballast non étalonnée -Systématiser l’étalonnage et le contrôle par
variabilité
de titre l’adaptation d’un planning
P2O5
-Marquage des débitmètres par des
SE+C
étiquettes qui montrent la date de derniers
étalonnage et la date de la prochaine.
Ecart des paramètres de marche : -Fixation des paramètres de marche par la
-ACP réalisation d’une feuille de paramètres de
marches critiques du procédé.
-NH3 vers RTG
-NH3 vers la rampe -Mise à jour des standards (optimisation des
paramètres de marche de la production.

-Faire des formations en continue pour les


opérateurs concernant l’ajustement et MSP

Ecart des paramètres d’ajustement Optimisation des paramètres de marche


-Acide sulfurique d’ajustement
-ballast Sensibilisation des opérateurs
Ecart des paramètres d’ACP assurer le Respect de cahier de charge par
-TS atelier phosphorique ou bien la correction de
-%P2O5 ces paramètres dans le bac de stockage
-densité Mise à jour de la procédure de réception de
L’ACP
Débitmètre d’ACP et d’Acide Systématiser l’étalonnage et le contrôle par
sulfurique non étalonnée l’adaptation d’un planning

110
V.2. Les contres mesures de l’azote des engrais MAP
.Le tableau 31 représente pour chaque cause racine les recommandations proposées.

Tableau 31.Liste des contres mesures de l'azote

Problème Cause racine Contres mesures


Dosomètre de ballast non Systématiser l’étalonnage et le contrôle par
La variabilité étalonnée l’adaptation d’un planning
de titre d’azote Débitmètre d’acide Systématiser l’étalonnage et le contrôle par
sulfurique non étalonnée l’adaptation d’un planning
Débitmètre d’ACP non Systématiser l’étalonnage et le contrôle par
étalonnée l’adaptation d’un planning
Ecart des paramètres Fixation de ces paramètres selon le besoin.
d’ajustement Sensibilisation des opérateurs
-Acide sulfurique
-ballast
Ecart des paramètres de Fixation des paramètres de marche par la
marche : réalisation d’une feuille de paramètres de
-ACP marches critiques du procédé.
-NH3 vers RTG
-NH3 vers la rampe
Bouchage de la rampe de Planifier un nettoyage systématique de la
pulvérisation d’NH3 rampe
Assurer un Contrôle systématique matériel
par la réalisation de check-list de contrôle
pour éliminer le risque d’avoir de grosses
anomalies,
Ecart des paramètres de Fixation des paramètres de marche par la
marches réalisation d’une feuille de paramètres de
-Taux de recyclage marches critiques du procédé.
-NH3 vers la rampe
Maitriser les paramètres de marche
sensibiliser les opérateurs.

111
1) Respect de la capacité de la ligne
Il faut assurer la capacité de la ligne 306 qui est 50 T/h par la sensibilisation des personnels
des conséquences de l’augmentation de cette capabilité.
2) Systématisation de l’étalonnage
Nous allons réaliser un planning pour systématiser l’étalonnage des différents débitmètres des
paramètres de marche , des paramètres d’ajustements (débitmètre d’ACP de la ligne 306
(FIC-407 ), débitmètre d’ACP de la ligne 307 (FIC -536) débitmètre de NH3 vers RTG(FIC -
402 ),débitmètre de NH3 vers la rampe (FIC-403 ), dosomètre de phosphate( WICQ -407 ) ,
débitmètres d’acide sulfurique (FIC-412 ), dosomètre de ballast (WICQ-401) ainsi qu’une
procédure d’étalonnage. Le planning d’étalonnage est présenté dans l’annexe 12.
3) Marquage des débitmètres
Le marquage des débitmètres par des étiquettes céramiques (sont des étiquettes qui supportent
en effet des températures jusqu'à +1400°C et sont extrêmement résistantes aux acides et autres
produits chimiques très agressifs) qui montrent la date de dernier étalonnage, pour faciliter le
contrôle d’étalonnage.
4) La fixation des paramètres de marche de la production de MAP
Nous allons réaliser des feuilles de paramètres de marche du procédé de fabrication de MAP
et TSP, pour la fixation de ces paramètres .et la communication de ces paramètres au
personnel de production. Par l’affichage de feuilles réalisé dans la salle de contrôle.
La feuille réalisée est présenté dans l’annexe13.
5) Organisations des audits internes pour le respect de ces paramètres
L’organisation des audits internes pour le contrôle du respect de ces paramètres, l’annexe 16
montre une check-list d’audits internes proposés
6) La mise à jour des paramètres de marche des procédés
La mise à jour des paramètres de marche de production de MAP , selon le cahier des charges
et cela pour l’organisation des études critiques de changement des paramètres de marche et la
recherche des nouveaux paramètres de marche , est cela par la réalisation des plans
d’expériences

112
7) La sensibilisation des personnels
La sensibilisation des opérateurs sur les conséquences de non-respects du standard des
paramètres de marche. Et l’organisation des entretiens de maitrise du procédé de marche.
8) La réalisation d’un nouveau contrat d’interface de l’ACP
La réalisation d’un contrat d’interface entre l’atelier d’engrais et celle d’acide phosphorique
pour assurer une qualité constante en ce qui concerne le TS , %P2O5 , et la densité de l’ACP.
9) La mise à jour de la procédure de réception

V.3. Les contres mesures de la non-conformité de granulométrie


des engrais MAP et TSP

Tableau 32.Plan d'actions pour l'amélioration de la granulométrie

Problème Causes racines Contres mesures


La Problèmes de Tamis finisseur :
granulométrie Problème de fixation des toiles Etablissement d’une check-list de
supérieures fixation des toiles supérieures.
Problème de fixation des Assurer un planning de Graissage
toiles inférieures
Problème d’usure des Remontage et adaptation de carter de
crapâudines protection des courroies

Probléme d’usure des grains


coulissants Changement de système actuel de

Problème dedétachement des fixation des couvercles supérieurs

courroies d’entrainement
Problème de fixtion des Prévoir des renforcements entre les

couvercles supérieures cadres

Problème d’endomagement
des cadrants
Changement des toiles de 4 mm par
Problème d’usure des balles de
3,8 mm
décolmatage
Les mailles des toiles non
adapté au processus

113
La structure des toiles de tamis finisseur peut s'étirer à l'usage. Une défaillance de ces toiles

peut complètement est la cause principale de la non-conformité de granulométrie

1) Établissement des check-lists de fixation des toiles supérieures


Pour assurer une meilleure classification des engrais, il faut assurer que le tamis finisseur soit
dans le bon état et pour cela, il faut contrôler la fixation des toiles supérieures par une check
List. La check List proposé est présentée dans l’annexe 17
2) L’assurance d’un planning de graissage des toiles inférieures
Pur résoudre le problème de fixation des toiles inférieures de tamis finisseur, a fait un
planning de graissage mensuel, pour ne pas tomber encore une fois dans ce problème.
3) Le remontage et l’adaptation de carter de protection des courroies de
crapâudines pour éviter l’usure de crapâudines

4) Changement du système actuel de fixation des couvercles supérieurs


À cause de non-efficacité du système actuel de fixation des couvercles.

5) Fixation des paramètres de marche par la réalisation d’une feuille de


paramètres de marches critiques du procédé

6) Prévoir des renforcements entre les cadres

Il faut assurer des toiles de cadre qui ont une longue durée de vie et qui offrent un filtrage
précis
.
7) Changement des toiles de 4 mm par 3,8 mm

Pour maitriser la tranche granulométrique, on propose de changer les mailles (4 mm) des
toiles de tamis finisseur par d’autres toiles de mailles plus petites (3-4 mm) a cause de la
dilation des mailles des tamis .

V.4. Plan d’action des contres mesures

Après la vérification de la possibilité de réalisation des contre-mesures, on va développer un


plan d’action qui présente pour chacun contre-mesure ou activité, le responsable sur l’activité,
et le délai pour effectuer cette activité, nous représentant dans le tableau 33 , le plan d’action
proposé

114
Tableau 33.Développement du plan d'actions

N° Action Responsable Délai


1 Systématisation de Responsable de Fait
l’étalonnage maintenance

2 Marquage des Responsable de -


débitmètres maintenance

3 Fixation des Responsable Fait


paramètres de Production
marche des procédés
4 Organisations des Responsable planifier
audits internes pour Production
le respect de ces
paramètres

5 La mise à jour des Responsable planifier


paramètres de Production
marche des procédés

6 La sensibilisation des Responsable fait


personnels sur Production
l’importance de
respect des
paramètres de
marche
7 La réalisation d’un Responsable En cours de
nouveau contrat Production réalisation
d’interface de l’ACP
8 La mise à jour de la Responsable de En cours de
procédure de stockage réalisation
réception
9 Etablissement des Responsable -
check-lists de Production
fixation des toiles
supérieures
10 L’assurance d’un Responsable de -
planning de graissage maintenance
des toiles inférieures
11 Le remontage et Responsable de planifier
l’adaptation de carter maintenance
de protection des
courroies de
crapâudines
12 Changement de Responsable de En cours de
système actuel de maintenance rééalisation
fixation des
couvercles supérieurs

115
13 Fixation des Responsable de Fait
paramètres de production
marche par la
réalisation d’une
feuille de paramètres
de marches critiques
du procédé
14 Prévoir des Responsable de -
renforcements entre maintenance
les cadres
15 Changement Responsable de Fait
destoiles de 4 mm production
Par 3,8 mm

VII. Vérification des résultats


Cette étape permet de passer de la théorie à l’application et de mettre en place des solutions
aux améliorations proposées dans la phase d’analyse.

VII.1. Vérification des résultats de MAP et TSP


Cette étape a pour objectif de se donner les moyens de mettre sous contrôle le processus afin
de s’assurer de l’efficacité des solutions trouvées. En vue de la durée de stage cette phase n’a
duré que deux semaines dans lesquelles nous avons évalué l’évolution des caractéristiques de
ces deux types d’engrais. Les figures 55,56 ;57présentent l’évolution des titres en P2O5 SE+C,
azote et la granulométrie de MAP au cours des derniers jours du mois de juin et le début de
juillet 2015.
100,00

95,00

90,00
Granulométrie

85,00
Granulométrie
80,00 Cible

75,00

70,00
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41
Jour

116
Figure 55.Evolution de la granulométrie

12

11,5
Titre d'azote

11
Azote
10,5 Cible

10
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41
Jour

Figure 56.Evolution de l'azote de MAP

57
55
Titre P2O5 SE+C

53
51
49 P2O5 SE+C
47 Cible
45
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
Jour

Figure 57.Evolution de P2O5 SE+C


D’après ces figures on remarque une petite amélioration des titres en P2O5 SE+C , azote et la
granulométrie par rapport aux trois dernières années , mais ces caractéristiques présentent
toujours une variabilité.

VI.2. Plan de contrôle


La réalisation d’un plan de contrôle pour les éléments critiques relevés durant l’étude et qui
sont à surveiller et maitriser dans le temps. Ce qui engendre la création des cartes de
contrôles, alors pour la maitrise des caractéristiques de l’acide phosphorique (TS,%P2O5
SE+C, et la densité), et celle du produit fini (titre en P2O5 SE+C, azote et la granulométrie).
VI.2.1. La carte de contrôle utilisée
La carte de contrôle qui va nous servir de contrôler des différents paramètres, et ce en
maitrisant leurs moyennes et leurs étendues pendant toute la journée est la carte X -R.

117
VI.2.2. Application Excel des cartes de contrôle

Pour faciliter le suivi des caractéristiques de produit fini ainsi que celle de l’acide
phosphorique, on a mis à la disposition de responsable de ce contrôle un outil fiable et simple,
un outil informatique, cet outil qu’on a conçu sous format Excel, facilitera énormément les
taches de responsable de contrôle. Après l’introduction des données par le responsable, après
les calculs des limites de contrôle, en cliquant sur le bouton « calculer », les cartes de contrôle
(moyenne-Etendue) sont dessinées automatiquement .La figure 58 montre la feuille de
l’application Excel.

Figure 58.Feuille de l'application Excel


118
CONCLUSIONS
L’objet de ce travail a été la maitrise et l’amélioration de la qualité physique et chimique des
engrais MAP et TSP afin de satisfaire les clients qui sont devenus de plus en plus exigeants en
termes des titres de P2O5et de N ainsi qu’en terme de granulométrie. L’analyse statistique et
l’étude critique de la qualité des engrais MAP et TSP produits au sein de JFC V pendant les 3
dernières années a démontré que les processus de fabrication sont en perpétuelle amélioration
.Aussi dans le cadre de mon stage ,nous avons pu identifier les causes racines des variations
chroniques des paramètres processus qui altèrent l'aboutissement final de la qualité du
produit et nous avons proposé en concertation avec l'équipe de la production des solutions
qui sont en cours d'application. En faisant appel à plusieurs outils de qualité nous avons
sélectionné les causes critiques de la variabilité des titres, à savoir ; l’écart des paramètres de
marche du procédé (débit d’ACP, débit d’NH3 vers RTG),la variabilité de quantité des
produits d’ajustement (Acide sulfurique et le ballast), le manque d’étalonnage des débitmètres
et la présence de maintenances correctives de machines. Le problème de la non-conformité de
granulométrie est lié essentiellement au problème du tamis finisseur ainsi qu’à la qualité de
l’ACP utilisé. Alors, la réalisation des actions indiquées dans le plan d’action passe à travers
le changement des mailles de tamis finisseur, le changement du système de fixation des
couvercles, l’optimisation des paramètres de marche, la maitrise de qualité de MP, le respect
de planning d’étalonnage des débitmètres (FIC-407, FIC-402,FIC-403,FIC-412,FIC-536)
ainsi que les dosomètres (WICQ-407, WICQ-402).Après l’élaboration d’un plan d’action
pour la minimisation de la variabilité des titres et de la granulométrie, on vérifiera
l’amélioration de la qualité des engrais après la réalisation de quelques actions. Et finalement
nous avons proposé une application Excel qui permet de faire le suivi des caractéristiques de
produit fini ainsi que celui de la matière première par l’établissement des cartes de contrôle.
Au terme de cette étude les perspectives et les recommandations tirées sont les suivantes :

 Sensibiliser les personnels sur l’importance de la MSP comme outil de gestion de la


qualité.

 Assurer la maintenance préventive pour toutes les machines de l’atelier d’engrais et


plus précisément les composantes du tamis finisseur au lieu de la maintenance

corrective.

119
 Organiser des formations pour les opérateurs en ce qui concerne MSP et ses outils.

 Maitriser la qualité des matières premières surtout le TS de l’ACP,%P2O5 de l’ACP et


la densité de l’ACP.

 Elargir les champs d’application des cartes de contrôles.

 Planifier et réaliser des plans d’expériences pour l’optimisation des titres de P2O5 et de
l’azote et de la granulométrie.

 Réaliser une étude pour montrer l’influence de la température de l’ammoniac sur la


réaction et sur la consommation spécifique de l’ ACP .

 Sensibiliser les opérateurs de l’importance de respect des paramètres de marche soit


pour les MP soit pour les matières d’ajustements.

120
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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valorisation agronomique des DECHETS ORGANIQUES, Organisation et points principaux
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2009.249 p.
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[11]DEHHAOUI. Cours de Maitrise statistique des procédés : Institut agronomique et
vétérinaire Hassan II , Décembre 2013.
[12] DUCLOS Emmanuel(1997). Contribution à la maitrise statistique des procédés cas des
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(ESIA)université du SAVOIE,SAVOIE,189 p.
[13]ELHASSINI, Abdellah. Suivi, optimisation et implantation des cartes de contrôle du
raffinage de l’huile de soja cas « les huileries du Sousse bel Hassan –Fès » . Rabat : IAV
Hassan II, 2006,135 p.
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[18]JOFFIN Christiane. Qualité dans les industries
[19] LAZRAK Zineb .Amélioration de la productivité par la méthode du Lean manufacturing
et l’optimisation de la production à la société « Cadbury Morocco ».Rabat : IAV Hassan II,
2010,103 p.

121
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non gaussiennes, 2010.
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édition augmentée. Paris,syros,305 P.
[22]MOUGIN Yvon. La cartographie des processus maitriser les interfaces. Paris : 2ditions
d’organisation, 2004.
[23]PILLET Maurice .Appliquer la maitrise statistique des processus (MSP/SPC) : quatrième
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[24] Takvorian Jean-François .Fiche outil : le logigramme, janvier 2003, consulté au
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[25] UNIFA .Principaux éléments fertilisants : édition 2005 .Disponible sur
:http://www.unifa.fr/fichiers/cd_ferti/dossiers/pdf/PI/4_PrincipauxFertilisants.pdf(Consulté le
24 -05-2015)

122
Annexes

123
Annexe 1 : La charte du projet

Titre de projet Problème Zone concernée Produit concerné

L’atelier des engrais


La maitrise et Variabilité des de JFC V Les engrais MAP et TSP
l’amélioration de la titres d’azote, P2O5 et précisément ces
qualité physico- ainsi que la deux lignes de
chimique des engrais granulométrie des production 306 et 307
MAP et TSP engrais MAP et
TSP

Equipe du travail

Chef du projet M. ELFAQIR Mustapha

Membres de l'équipe MOUAHAB Hanane stagiaire


M. MESAOUDI : Service qualité
M. Belhaj, El karousse: service technique
Les préparateurs de la production
Les contre maitres

Description du projet

Description du Eliminer les variabilités et diminuer les non-conformités de produit fini


projet

Périmètre du projet Les étapes de processus

Etat actuel Etat souhaité Objectif du projet

Variabilité de la Satisfaction clients Minimiser au maximum la


qualité et non variabilité du procédé
satisfaction clients

Objectifs financiers

Réduction des couts du non qualité

124
Annexe 2 : Logigramme des processus de fabrication des engrais

Réception de Matières
premières (ACP,
Phosphate, NH3)

Contrôle de Qualité
de MP

Non Les paramètres de


l’ACP est conforme
au cahier de charge

Oui

Préparation de MP

Réaction et Granulation

Non Produit sortie


granulateur conforme
aux spécifications

Oui

Séchage

Conditionnement

Contrôle de Produit Fini

Stockage du produit fini

125
Annexe 3 : Diagramme SIPOC des processus de fabrication des engrais

126
Annexe 4 : les variables de carte de contrôle X -R

127
Annexe 5 : Interprétation des cartes des contrôles

128
Annexes 6 : vote pondéré multicritère de la variabilité de P2O5
SE+C de MAP

Les causes affectant P2O5 Influence Fréquence Coefficient de


criticité
P1 P2 P3 P1 P2 P3
TS d’ACP 2 2 2 1 1 1 6
Débit d’ACP 1 3 3 2 1 2 11
Densité d’ACP 2 3 3 3 2 3 21
Titre en P2O5 d’ACP 2 3 3 2 2 3 19
Débit d’ammoniac vers RTG 2 2 2 2 1 1 8
Débit d’ammoniac vers la 2 2 2 2 1 1 8
rampe
RM d’ACP vers R01 1 1 1 1 1 1 3
% P2O5 de recyclage 2 3 2 2 2 1 12

Taux de recyclage 2 3 2 2 2 2 14
Débit de ballast 3 2 3 1 1 3 14
Débit d’acide sulfurique 2 1 2 2 1 1 7
RM de liquide de lavage 1 1 1 1 1 1 3
Densité de liquide de lavage 2 2 2 2 2 2 12
Débitmètre d’ACP 1 2 3 0 1 1 5
Débitmètre de NH3 0 1 1 0 1 1 2
Bascule de la bande T12 2 1 1 2 1 1 6
Bascule du dosomètre T21 1 1 3 1 1 2 8
Réacteur 1 1 1 1 1 1 3
La vitesse de rotation du 1 1 1 0 0 1 1
granulateur
Temps de séjour dans le 1 1 1 0 0 1 1
granulateur
Les appareils de contrôle de 1 1 1 0 0 1 1
débit et de densité
Echantillonnage (mode de 2 1 1 2 2 1 7
prélèvement)
Efficacité et la certitude de la 1 1 1 0 0 1 1
méthode d’analyse
Formations n’ont adéquat au 1 1 1 0 0 1 1
poste
La vigilance des opérateurs et 1 1 1 0 0 1 1
des surveillants

Avec : P : personne

129
Annexe 7 : vote pondéré multicritère de la variabilité de l’azote

Les causes affectant P2O5 Influence Fréquence Coefficient de


criticité
P1 P2 P3 P1 P2 P3
TS d’ACP 2 1 2 1 0 1 4
Débit d’ACP 2 1 2 1 0 1 4
Densité d’ACP 2 2 2 1 1 1 6
Titre en P2O5 d’ACP 2 2 2 1 1 1 6
Débit d’ammoniac vers RTG 3 3 3 2 1 2 15
Débit d’ammoniac vers la 3 3 3 2 2 2 18
rampe
RM d’ACP vers R01 1 1 1 1 1 1 3
Taux de recyclage 2 2 2 1 1 1 6
Débit de ballast 1 2 1 1 2 1 6
Débit d’acide sulfurique 3 3 3 3 3 3 27
RM de liquide de lavage 2 3 3 3 3 3 24
Densité de liquide de lavage 1 1 1 1 1 1 3
Débitmètre d’ACP 1 2 1 1 1 1 4
Débitmètre de NH3 2 3 3 2 0 2 10
Bascule de la bande T12 1 1 1 1 1 1 3
Bascule du dosomètre T21 1 2 1 1 1 1 4
Réacteur 3 3 3 1 1 1 9
La rampe d’NH3 3 3 3 3 2 3 24
La vitesse de rotation du 1 2 1 1 1 1 4
granulateur
Temps de séjour dans le 1 1 1 1 0 1 2
granulateur
Les appareils de contrôle de 2 1 1 1 1 1 4
débit et de densité
Echantillonnage (mode de 1 2 1 1 1 1 4
prélèvement)
Efficacité et la certitude de la 1 1 1 1 1 1 3
méthode d’analyse
Formations n’ont adéquat au 1 1 1 1 1 1 3
poste
La vigilance des opérateurs et 1 1 1 1 1 1 3
des surveillants

130
Annexe 8 : vote pondéré multicritère des facteurs influents la granulométrique de
Les causes affectant la Influence Fréquence Coefficient de
granulométrie criticité
P1 P2 P3 P1 P2 P3
TS d’ACP 2 2 2 1 1 1 6
Débit d’ACP 3 2 3 1 1 1 8
Densité d’ACP 3 2 3 2 2 2 16
Titre en P2O5 d’ACP 1 1 1 2 0 2 4
Débit d’ammoniac vers RTG 3 2 3 2 2 2 16
Débit d’ammoniac vers la 3 1 3 1 2 1 8
rampe
RM d’ACP vers R01 1 1 2 3 1 3 10
La boucle 3 1 2 3 3 3 18
Taux de recyclage 3 3 3 1 3 1 15
Débit de ballast 2 3 3 0 1 0 3
Débit d’acide sulfurique 1 1 1 0 0 0 0
RM de liquide de lavage 1 1 1 2 0 2 4
T de gaz entrée sécheur 1 1 1 1 2 1 4
Densité de liquide de lavage 2 2 2 0 1 0 2
Débitmètre d’ACP 1 2 2 0 0 0 0
Débitmètre de NH3 1 1 1 1 0 1 2
Bascule de la bande T12 2 1 1 1 1 1 4
Bascule du dosomètre T21 1 3 2 2 1 2 9
Réacteur 2 1 1 2 2 2 8
La vitesse de rotation du 3 2 3 0 2 0 4
granulateur
Temps de séjour dans le 1 3 2 3 2 3 15
granulateur
Cribles 3 3 3 3 2 3 24
Tamis finisseur 3 3 3 2 3 2 21
Broyeur 3 3 3 1 2 1 12
Rampe d’NH3 3 1 1 0 1 0 1
Les appareils de contrôle de 1 1 1 0 0 0 0
débit et de densité
Echantillonnage (mode de 2 1 2 1 0 1 3
prélèvement)
Efficacité et la certitude de la 1 1 1 1 1 1 3
méthode d’analyse
Formations n’ont adéquat au 1 1 1 1 1 1 3
poste
La vigilance des opérateurs et 1 1 1 1 1 1 3
des surveillants

131
Annexe 9 : Démonstration des formules

1. Démonstration de la formule d’azote

n(H2SO4) = n (NH3) + n (NaOH)


n(NH3) = n(H2SO4) - n (NaOH)
n(NH3) = (0,2*50*10-3) - (0,1*Tb*10-3)
n (NH3) = 0,2*10-3 (50 - Tb/2)
On a 2NH3 N2+3H2
Donc selon l’équation :
n (NH3)/2 = n(N2)/1
n (N) = n(NH3)/2 = [(0,2*10-3)/2]*(50 - Tb/2)
m(N)/M = 0,2/2*10-3* (50 - Tb/2)*28
m = 2,8*10-3*(50 - Tb/2)
Donc on a m = 2,8*10-3*(50 - Tb/2) PE
%N2 ? 100g
Alors :

% N= 0,28 (50 – Tb / 2)*1 / PE

2. Démonstration de la formule de titre en P2O5 SE+C

On a la reaction suivante:
La mise en solution: l’attaque par H2SO4
(NH4)2HPO4+ H2SO4 (NH4)2SO4+ H3PO4+ H2SO4 (excè )
La neutralization de l’excès de l’acide sulfurique

H2SO4 + NaOH N2SO4 + H2O


La réaction de l’acide phosphorique: la mise en precipitation.

132
3 H3PO4 + 2AgNO3 Ag2(HPO4)3 + 6HNO3
HNO3 + NaOH NaNO3 + H2O

Alors :n(HNO3) = n (NaOH) = 0,1*Tb*10-3

Et on a n (HNO3)/6 = n(H3PO4)/3

Donc : n(H3PO4) = (0,1*Tb*10-3)/2

Et on a la reaction:
2 H3PO4 P2O5 + 3H2O
Selon l’équation on a:
n (H3PO4)/2 = n(P2O5)
n (P2O5) = (0,1*Tb*10-3)/4
n (P2O5) = (0,1*Tb*10- 3)/4 25ml
n (P2O5) = (20*0,1*Tb*10-3)/4 500ml

Donc :n(P2O5) = [(Tb*10-3)/2] = m / M

On a alors:
(Tb*10-3*142*100) / 2 PE
%P2O5 100
Donc:
%P2O5 = [(Tb*10-3*142*100) / 2] / PE

%P2O5= (7, 1*Tb)/PE

133
Annexe 10 :Shéma simplifier de procédé de fabrication de MAP

134
Annexe 11: Shéma simplifier de procédé de fabrication de TSP

Annexe 12 : fiche de planning d’étalonnage des débitmètres


135
Nature
Planning Date

Planning d’étalonnage des débitmètres version

Désignation Code Lieu Année : 2015


d’étalonnag
e Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juill Aout septembre octobre novembre Décembr
et e
Débitmètre FIC-407 AE ligne
d’ACP 306

Débitmètre FIC-402 AE ligne


de NH3 vers 306
RTG
Débitmètre FIC-403 AE ligne
de NH3 vers 306
la rampe
Bascule de WICQ-401 AE ligne
ballast 306

Débitmètre FIC-412 AE ligne


d’acide 306
sulfurique
Dosomètre WICQ-407 AE-Ligne
de phosphate 307

Débitmètre FIC-407 AE-Ligne


d’ACP 307

Annexe 13: les feuilles des parameters de Marche de MAP et TSP

136
Nature :enregistrement
Paramètre de marche de MAP
Version : 01

Etape Paramètres à contrôler Nominal

La Densité 1530
Préparation de %P2O5 d’ACP 53 %
l’ACP TS <1 %
Débit d’ACP vers R01 24 m3/h

Débit d’ACP vers RTG 56,5 T/h


Réaction Débit d’NH3 vers RTG 5500 Kg/h
Densité d’ACP vers RTG 1570
Débit d’NH3 vers la rampe 1500 Kg/h
Débit de ballast 1500 Kg/h
Débit d’acide sulfurique 1500 L/h

Granulation Taux de recyclage 6,6


RM 1
Vitesse de granulation 7,5 Tours
La boucle 400

T Gaz entrée sécheur 400-550 °C


Séchage T Gaz sortie sécheur 90-100° C
T produits sortis 80-85° C
Humidité du Produit fini 1,5 %

137
Nature :enregistrement
Paramètre de marche de TSP
Version : 01

Etape Paramètres à contrôle Nominal

La densité 1480
Préparation de
l’ACP %P2O5 d’ACP 52 %

TS <1 %

Préparation de Finesse 80%<80 μm


phosphate
Humidité <1,5 %

Rapport d’acidulation 2,5


Attaque du
Débit de phosphate 20T/h
phosphate
Débit d’ACP 25 m3/h
T de la bouillie 108°C

Granulation Taux de recyclage 6,6


Vitesse du granulateur 8 Tr /min

T gaz entrée sécheur 400-550°C


Séchage
T gaz sortie sécheur 90-100°C
T Produit sortie 80-85°C
Humidité sortie sécheur 1,5 %
138
Annexe 14:vote pondéré multicritère des facteurs influents P2O5 SE+C de
TSP

Les causes affectant P2O5 Influence Fréquence Coefficient de


criticité
P1 P2 P3 P1 P2 P3
TS d’ACP 2 2 2 1 1 1 6
Débit d’ACP 1 3 3 2 1 2 11
Densité d’ACP 2 2 3 3 2 3 21
Titre en P2O5 d’ACP 2 3 3 3 2 3 19
Finesse de phosphate 2 2 2 2 2 1 8
RM d’ACP vers R01 1 1 1 1 1 1 3
% P2O5 de phosphate 2 3 2 2 2 1 12
Taux de recyclage 2 3 2 2 2 2 14
RM de liquide de lavage 1 1 1 1 1 1 3
Densité de liquide de lavage 2 2 2 2 2 2 12
Débitmètre d’ACP 1 2 3 0 1 1 5
Dosomètre de phosphate 0 1 1 0 1 1 2
Réacteur 1 1 1 1 1 1 3
La vitesse de rotation du 1 1 1 0 0 1 1
granulateur
Temps de séjour dans le 1 1 1 0 0 1 1
granulateur
Echantillonnage (mode de 2 1 1 2 2 1 7
prélèvement)
Efficacité et la certitude de la 1 1 1 0 0 1 1
méthode d’analyse
L’état des cribles 2 2 3 2 3 2 16
Formations n’ont adéquat au 1 1 1 0 0 1 1
poste
Problème de tamis finisseur 2 2 3 3 3 3 21
Non fonctionnement de 2 2 1 1 2 2 8
broyeur
La vigilance des opérateurs et 1 1 1 0 0 1 1
des surveillants

139
Annexe 15 : vote pondéré multicritère des facteurs influents la
granulométriede TSP

Les causes affectant Influence Fréquence Coefficient de


granulométrie criticité
P1 P2 P3 P1 P2 P3
TS d’ACP 2 2 2 1 1 1 6
Débit d’ACP 3 2 3 1 1 1 8
Densité d’ACP 3 2 3 2 2 2 16
Titre en P2O5 d’ACP 1 1 1 2 0 2 4
Débit de phosphate 3 2 3 2 2 2 16
RM d’ACP vers R01 1 1 2 3 1 3 10
La boucle 3 1 2 3 3 3 18
Taux de recyclage 3 3 3 1 3 1 15
Débit de ballast 2 3 3 0 1 0 3
Débit d’acide sulfurique 1 1 1 0 0 0 0
RM de liquide de lavage 1 1 1 2 0 2 4
T de gaz entrée sécheur 1 1 1 1 2 1 4
Densité de liquide de lavage 2 2 2 0 1 0 2
Débitmètre d’ACP 1 2 2 0 0 0 0
Débitmètre de NH3 1 1 1 1 0 1 2
L’état de RTG 2 1 1 2 2 2 8
La vitesse de rotation du 3 2 3 0 2 0 4
granulateur
L’état des Cribles 3 3 3 3 2 3 24
Problèmes de Tamis finisseur 3 3 3 2 3 2 21
Broyeur 3 3 3 1 2 1 12
Les appareils de contrôle de 1 1 1 0 0 0 0
débit et de densité
Echantillonnage (mode de 2 1 2 1 0 1 3
prélévement)
Efficacité et la certitude de la 1 1 1 1 1 1 3
méthode d’analyse
Formations n’ont adéquat au 1 1 1 1 1 1 3
poste
La vigilance des opérateurs et 1 1 1 1 1 1 3
des surveillants

Annexe 16:check-listpour la realization des audits des parameters de


marche des procédé

140
Nature : enregistrement
Code :
Check-list d’audit des paramètres de marche
Version :

Date:

Lieu Paramètres à controlé C/NC Commentaire NC depuis


Ligne 306 Débitd’acidephosphorique
Débit de NH3vers RTG

Débit de NH3vers la

rampe

Débit de ballast

Débitd’acide sulfurique

Ligne 307 Débitd’acide


phosphorique
Débit de phosphate

C: conformer ; NC : non conforme


Annexe17: Check-list de Contrôle de fixation des toiles supérieures

141
Nature : enregistrement
Code :
Contrôle de fixation des toiles supérieures
Version :

Lieu Designation Les toiles Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi dimanche Commentaires
supérieures
Ligne
306

Ligne Tamisfinisseur
307

142
ROYAUME DU MAROC

INSTITUT AGRONOMIQUE
ET VETERINAIRE HASSAN II

( )

Adresse : Madinat Al Irfane, B.P. 6202. Rabat – Maroc –


Tél : (00 212) 0537 77 17 58/59 (00 212)
Fax : (00 212) 0537 77 58 45 (00 212)
Site web : http://www.iav.ac.ma http://www.iav.ac.ma

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