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Actuellement l’audit est omniprésent dans toutes les entreprises sans exception.
Elle se caractérise par un rôle irremplaçable dans l’organisation. Le concept
d’audit s’est progressivement étendu à toute une série de domaines. On parle
d’audit financier, interne, social ou encore d’audit des systèmes d’information…
I. Définitions
Selon Le Petit Robert, le vocable « audit » tient son étymologie du latin auditus
« entendu » (dont le sens est saisi). Il s’agit donc bien de réponses à des
questions formulées à une personne capable d’entendre et, surtout, capable de
comprendre les réponses, puis de les transmettre à d’autres acteurs : c’est le
rapport d’audit.
Un audit permet de s'assurer que les comptes reflètent une image fidèle de la
réalité économique d'une entreprise1. En effet l'audit peut être défini comme
l'examen professionnel D’une information en vue d'exprimer sur cette
L’opinion formulée par l’auditeur est une opinion responsable car elle l’engage
de façon personnelle. Elle peut être complétée par la formulation de
recommandations
• La référence à des critères de qualité
- La sincérité (ou fidélité) avec laquelle les faits sont traduits dans
l’information. C’est l’objectivité et la bonne foi dans l’application
des règles et procédures.
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Le principal apport de l’audit est la crédibilité et la sécurité que l’on peut
attacher à l’information auditée.
I. Les caractéristiques
3 Cours ACF HECI –audit comptable et financier-, Dr. ABDELKAHIR BENNANI, 2014-2015, Diapositive 13 4
→ Selon l’évolution des pratiques d’audit :
Audit d’efficacité :
Audit de management :
Audit opérationnel :
Comprend toutes les missions qui ont pour objet d’améliorer les performances
de l’organisation, il pour objectif l’analyse des risques et des déficiences
existants dans le but de mettre en place des procédés.
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Audit des ressources
humaines
Audit juridique
Audit fiscal
Audit commercial
Champ Couvert
Audit des achats
Audit informatique
Audit de sécurité
Audit marketing
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Organisation de l’entité :
-Organisation des services
-Système de contrôle interne
-Procédures de travail
Préoccupations -Définition des fonctions
-Relations avec l’environnement
externe
Gestion de l’entité: appréciation des
performances et évaluation des
méthodes et instruments
Audit stratégique :
o Etude rétrospective sur une longue période des résultats obtenus à partir
des politiques mises en œuvre
o Appréciation de la cohérence et du maintien des politiques à long terme
o Confrontation des évaluations quantitatives et leurs probabilités
respectives
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→ Selon le statut :
Audit externe :
Les banques
Les salaires, par l’intermédiaire du comité ou des syndicats
Une entreprise voulant fusionner
L’AMF (Autorité des Marchés Financiers).
Audit internet :
→ Selon la loi :
L’audit légal est une obligation par la législation en vigueur, à la charge des
établissements publics, des sociétés anonymes (SA) des sociétés à
responsabilités limitées (SARL) et des sociétés par action. L’audit légal peut être
récurrent ou ponctuel.
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→ L’audit légal récurrent est confié au professionnel par l’assemblée (ou
l’organe équivalent) dans le cadre d’un mandat de trois ans
renouvelables, sous l’une des formes suivantes :
Révision l’égale des comptes, pour les établissements publics
Commissariat aux comptes, pour les entreprises privées ou à
participation publique
→ L’audit légale ponctuel est confié au professionnel par l’assemblée (ou
l’organe équivalent) dans le cade de mission ponctuelle selon les
exigences légales :
Commissariat aux apports, en cas d’apport en nature
Commissariat à la fusion, en cas de fusion d’entreprise
Diagnostique, en cas de transformation de la forme juridique de
l’entreprise
Audit contractuel :
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Figure 2: récapitulation de types d'audit
Audit
Audit financière et
Audit de régularite Audit opérationnel
comptable
Audit légale
Audit d'efficacité (commissariat aux Audit contractuel
comptes)
Audit de
management
La réalisation de toute mission d’audit, quels qu’en soient les objectifs, implique
l’existence au préalable de règles précises, formalisées connues et acceptées des
émetteurs et des récepteurs de l’information soumise à l’audit : les normes.
L’IFAC (international fédération of accourant) à édictés des normes
internationales d’audit appelées à s’imposer sur le plan mondial à l’audit des
états financiers et à l’audit d’autres informations et aux services connexes.
- Intégration
- Objectivité
- Indépendance
- Compétence professionnelle, soin et diligence
- Confidentialité
- Professionnalisme
- Respect des normes techniques et professionnelles
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a) Compétence professionnelle :
b) Indépendance :
L’auditeur et son équipe doivent être dégagés de toute contrainte et de tout lien
d’ordre personnel, professionnel, financier, voir politique pouvant être interprété
comme constituant une entrave à son intégré ou à leur objectivité
c) Secret professionnel :
2) Normes de travail :
Le travail d’audit doit être effectué avec soin, avec une bonne planification, un
respect scrupuleux des calendriers et supervision des collaborateurs, la tenue
correcte des dossiers et papiers de travail en tant que moyens de preuve des
conclusions d’audit
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3) Normes de rapport :
Dans l’ensemble que constituent les normes d’audit, la partie relative aux
rapports est par définition celle qui sera perçue le plus directement par les
utilisateurs de l’information financière externe.
Il précise dans son rapport qu’il a effectué les diligences estimées nécessaires
selon les normes sont annexés au rapport.
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résultats et sur l'évolution de la situation financière afin de juger le
bienfondé de leur investissement ;
• des salariés qui se préoccupent des problèmes relatifs à la gestion pour se
rassurer de leur avenir ;
• enfin des tiers qui, en tant que clients, fournisseurs, banques, Etat etc.,
traitent avec l'entreprise et s'y intéressent.
I. Définition de l’audit
1) Définitions institutionnelles
Il peut aussi :
✓ Analyser et organiser les systèmes comptables ;
✓ Ouvrir, tenir, redresser, centraliser, Suivre et arrêter les comptabilités ;
✓ Donner des conseils et avis et entreprendre des travaux d’ordre juridique,
fiscal, économique, financier et organisationnel se rapportant à la vie des
entreprises et des organismes.
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“Le commissariat aux comptes est réservé à l’expert comptable. L’expert
comptable exerce la mission légale de commissariat aux comptes conformément
aux textes en vigueur. Il veille, à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion,
au contrôle et à la fiabilité des données comptables et financières. Le monopole
réservé à l’expert comptable en matière de commissariat aux comptes est entré
en vigueur le 3 février 1996, date à partir de laquelle tout rapport de
commissariat aux comptes ne peut être signé que par un membre de l’ordre.
L’expert comptable exerce aussi des missions d’audit contractuel, financier et
comptable. Ce sont des missions demandées en général par les actionnaires, les
dirigeants ou par des tiers, et dont les objectifs peuvent différer de ceux de la
mission de contrôle légal. Dans le cadre de son monopole, l’expert comptable
est seul habilité à émettre une opinion sur un ou plusieurs comptes de
l’entreprise7
3) Audit interne et audit externe
Les entreprises de taille significative ont souvent cherché à renforcer leur propre
dispositif de contrôle en créant en leur sein un service d’audit interne. Celui-ci
est rattaché à la direction générale afin de conserver son indépendance par
rapport aux autres services. Son rôle est de définir, de diffuser et de veiller à
l’application correcte des procédures de contrôle interne au sein de l’entreprise.
En effet “L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à
une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour
7 M.Aguim-Ali B.ilagnima, M.oued Raogo Fernanrd ; M.amine Baakili, Audit financier gage à l’amélioration de la 17
transparence financière au niveau de la PME marocaine mémoire, Iscae 2009
renforcer son efficacité’’8. En revanche l’audit externe exprime une opinion
motivée vis-à-vis du conseil d’administration des actionnaires ou autorité tutelle
sur la sincérité et la régularité des comptes annuels de l’entreprise.
C’est ainsi que les CAC peuvent, à toute époque de l’année, assurer toutes
vérifications qu’ils jugent opportunes, et se faire communiquer sur place,
les pièces qu’ils estiment utiles à l’exercice de leur mission (contrats,
livres, documents comptables, registres des procès-verbaux, etc.).
Le CAC, ne peut ainsi pas critiquer les décisions stratégiques prises par
l’entreprise, et il n’a pas non plus pour mission de critiquer l’organisation en
8 Élisabeth Bertin, Audit interne : enjeux et pratiques à l’international, 04/10/2007, la première édition, page 20 18
9 Cours ACF HECI –audit comptable et financier-, Dr. ABDELKAHIR BENNANI, 2014-2015, Diapositive 43 jusqu'à 59
termes de coûts et d’efficience tant que la qualité de l’information financière
n’est pas remise en cause.
Les missions du CAC sont au nombre de quatre:
Le CAC vise ainsi à exprimer une opinion sur la qualité des principales
informations fournies. Le CAC est donc amené à juger de :
• La régularité : de la conformité des comptes à la réglementation en
vigueur ou aux principes généralement admis;
• La sincérité des opérations au vu des opérations concrètement réalisées
par la société;
• L’image fidèle fait référence au principe de prudence.
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Il s’agit de l’image reflétée par les états de synthèse des comptes, des
opérations de la société et de sa situation financière, au regard des
conventions de comptabilisation.
NB : L’opinion du CAC doit être clairement exprimée en conclusion et en
première partie de son rapport général.
Le CAC peut être appelé, de par son devoir envers la loi, à exercer des
obligations de vérifications et d’informations spécifiques.
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Ces interventions connexes à la mission générale relèvent d’examens
particuliers propres à chaque intervention.
Actions de garantie
Il s’agit d’un contrôle spécifique des dispositions relatives aux actions dont
les administrateurs ou membres du conseil de surveillance doivent être
propriétaires.
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Dans ce cadre, le CAC doit signaler dans son rapport général toutes
violations des dispositions légales qu’il aurait constaté au cours de ses
contrôles.
Il engage ainsi sa responsabilité en cas d’inobservation des prescriptions
relatives auxdites actions qu’il n’aurait pas signalé.
Rapport de gestion
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À l’instar de ce qui est appliqué sur le rapport de gestion, le CAC doit
vérifier la sincérité et la concordance avec les états de synthèse des
informations adressées aux actionnaires et portant sur la situation financière,
le patrimoine et le résultat.
Dans le cas où l’information n’est pas précisée dans les états de synthèse, il
est nécessaire d’effectuer des rapprochements avec les données de base
contenues dans la comptabilité; cette vérification s’appuie sur les résultats
des travaux d’audit effectués sur les états de synthèse.
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➢ Mission d’information
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Les organismes étrangers, auxquels l’audit d’une entreprise est confié, ont pour
objectifs, par l’examen des comptes, l’évaluation et la formulation d’une opinion
sur l’image qu’ils donnent de la situation comptable et les résultats des
opérations à l’égard des principes comptables généralement admis.
A : Régularité:
La régularité est la conformité à la réglementation ou, en son absence, aux
principes généralement admis.
B : Sincérité:
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Le plan comptable précise que c'est l’application de bonne foi des règles et
procédures en fonction de la connaissance que les responsables de comptes
doivent, normalement, avoir de la réalité et de l'importance des opérations,
événements et situations.
C : Image fidèle :
Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière ainsi que des résultats de la société. L'image fidèle sert de
référence lors de l'établissement des comptes annuels.
Ainsi, dans le respect des règles et principes comptables, cette image fidèle se
matérialise par des informations complémentaires comprises dans l'annexe
(ETIC : le cinquième élément des états de synthèse.) donnant aux différents
destinataires des comptes annuels des renseignements complémentaires au bilan
et au compte de produits et charges.
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L’audit n’évalue pas les hommes mais les systèmes et les actions menées par
une organisation : il est tendu vers la recherche d’améliorations du système
adopté par l’entreprise.
B- La détection de la fraude:
Les irrégularités dont une direction peuvent se rendre coupable en établissant ses
documents financiers. Elles ont généralement pour conséquence de donner une
image formée de la situation financière et sont donc susceptible d’engager la
responsabilité professionnelle de l’auditeur.
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Une des conséquences possible de l’audit est l’amélioration générale des
procédures de la société. Au cours de sa démarche, l’auditeur peut être conduit à
révéler des imperfections dans l’organisation et dans les procédures de la société
et à les communiquer à la direction. L’amélioration des procédures résulte,
comme nous le verrons, de la mise en œuvre d’un audit ; mais elle n’est pas pour
autant l’objectif qui détermine l’action de l’auditeur. Il est d’ailleurs évident que
si ce n’était pas le cas, l’auditeur devrait être à la fois comptable, expert
juridique et contrôleur de gestion. Or, le rôle de l’auditeur n’est pas d’apporter
un guide aux décisions de la direction, mais d’émettre une opinion sur la
régularité et la sincérité des comptes. De plus, il est clair que si le praticien
participait directement à la prise de décision incombant à la direction, il mettrait
en péril son indépendance.
Chaque cabinet d’audit a une méthodologie qui lui est propre. Cependant, on
retrouve dans chacune de ces méthodologies des grandes lignes semblables.
L’objectif est d’en donner ici un aperçu simplifié afin de vous permettre de
comprendre globalement ce qu’est la méthodologie d’audit.
• Prise de connaissance ;
• Evaluation du contrôle interne ;
• Examen des comptes financiers ;
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www.l-expert-comptable.com, consulté le 25/03/20 28
• Opinion et rapport.
La prise de connaissance.
Cette troisième étape est dans la continuité des deux précédentes. En effet, une
fois qu’on a pris connaissance de l’environnement de l’entreprise, de
son contrôle interne et qu’on a ciblé les risques, il est nécessaire d’analyser les
comptes de manière plus précise afin d’identifier les éventuelles anomalies
significatives.
Pour contrôler les comptes, l’auditeur va chercher à valider les assertions
d’audit. Il s’agit des critères auxquels doit répondre l'information financière pour
qu'elle soit régulière et sincère. Ces assertions s’appliquent à chaque poste du
bilan et du compte de résultat et aux informations contenues dans l’annexe.
Globalement il existe 6 assertions : exhaustivité, réalité, propriété, correcte
évaluation, séparation des exercices, correcte imputation.
Pour valider ces assertions, l’auditeur va mettre en œuvre des procédures
d’audit. Il va ensuite consigner tous ses travaux dans un dossier de travail. Ce
dossier va permettre au CAC de :
Opinion et rapport
Le CAC, comme la loi le prévoit, doit établir un rapport dans lequel il expose et
justifie son opinion. Cette opinion est la conclusion de tous les travaux menés au
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cours de la mission. Elle est communiquée à l’ensemble des
associés/actionnaires au cours de l’assemblée générale annuelle par
l’intermédiaire du rapport. Ce rapport a une forme et un fond précis : titre,
paragraphes, date, signature du rapport.
L’opinion donnée par le CAC peut être, selon le cas:
- la certification sans réserve ;
- la certification avec réserve(s) : désaccord ou limitation ;
- le refus de certifier : désaccord, limitation ou incertitude.
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