Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
La délocalisation est le fait, pour une entreprise, de transférer une partie de ses biens, capitaux
ou activités dans un autre lieu, généralement d'un pays d'origine vers un pays étranger. Il peut
également être question d'un transfert au sein d'un même pays entre zone urbaine et zone rurale
par exemple.
En fait, la délocalisation n’est pas un phénomène nouveau. Au fil des années, on peut en trouver
toute une série d’exemples marquants. Déjà dans les années 20, des firmes américaines et anglaises
procédaient à l’assemblage d’automobiles en Australie. Dans les années 60, des entreprises
étrangères ont aussi massivement investi en Belgique. Par manque de main- d’œuvre qualifiée,
l’industrie horlogère suisse a déplacé, au début des années 70, une partie de sa production vers
Hong-Kong. A peu près à la même époque, les fabricants allemands de vêtements ont été les
premiers à transférer une partie de leur production vers la Tunisie. A partir de 1965, et plus
particulièrement dès le milieu des années 1980, les Etats-Unis ont investi et produit massivement au
Mexique (Maquiladoras) étant donné la présence de main-d’œuvre bon marché. La délocalisation
n’est vraiment devenue un sujet de discussion qu’à partir du moment où les constructeurs
automobiles japonais ont commencé à transplanter des unités de production aux Etats-Unis.
Cette délocalisation intervient pour diverses raisons stratégiques. Il s'agit d'un processus qui
nécessite un examen minutieux avant d'être engagé.
Il peut y avoir un aspect juridique. C'est le cas lorsque le transfert d'activité a lieu vers un
pays où le droit du travail est moins réglementé que celui du pays d'origine.
L'intérêt peut également être fiscal : le pays d'accueil peut ainsi consentir des
avantages fiscaux (comme des déductions) à l'entreprise qui s'implante et qui
crée des emplois. Le coût fiscal local peut aussi s'avérer moins élevé que dans le
pays d'origine (absence de contribution foncière par exemple).
Avantages juridiques
Autre exemple d'intérêt en matière juridique, une société peut transférer son
activité dans un pays qui exige moins de normes dans une usine eu égard à son
impact sur l'environnement.
Inconvénients de la délocalisation
Il existe en contrepartie du nombre important d’avantages qu’offrent les
procédures de délocalisation, quelques inconvénients à prendre en compte avant
de procéder :
La délocalisation directe sont les plus concrètes et visibles, car elles sont dans
la plus par des cas médiatisés, mais aussi accompagnées par des licenciements
et des plans sociaux, décisions qui sont jugées économiques et normal pour la
pérennité de l’entreprise en question, dans cette situation l’entreprise délocalise
soit une partie ou la totalité de ses unités de production dans d’autre pays
représentants des avantages particuliers pouvant augmenter la compétitivité de
cette dernière.
La mondialisation et la délocalisation :
La planète est affectée de plus en plus par un processus de mondialisation : les marchandises et les
services, les informations et les capitaux, les hommes n’ont jamais autant circulé.
Tout d’abord, les trois phases de la mondialisation ont bénéficié de révolutions dans les
transports et dans les moyens de communication qui ont progressivement contracté l’espace-temps
et l’espace-coût. Au XVe siècle, c’est l’invention de la caravelle qui permet les voyages
transatlantiques puis, au XIXe siècle, l’apparition de la navigation à vapeur facilite une première
maîtrise des routes transocéaniques. Enfin, au XXe siècle, la conteneurisation et la spécialisation des
navires favorisent les échanges maritimes (3/4 du volume et 2/3 de la valeur). Le transport aérien
connaît une évolution similaire avec la généralisation des moteurs à réaction puis la construction
d’avions à grande capacité et, enfin, la multiplication des compagnies à bas prix. La diffusion du
télégraphe au XIXe siècle, du téléphone fixe au XXe siècle, d’Internet et de la téléphonie mobile au
XXIe siècle (plus de 2 milliards d'internautes contre 500 millions en 2000 et près de 6 milliards de
téléphones portables en circulation en 2011), démocratise l’accès aux télécommunications et relie la
quasi-totalité du monde de plus en plus rapidement. Ensuite, la mondialisation est soutenue par la
diffusion de politiques libérales. Les Etats, en effet, adoptent des politiques favorisant la libre-
circulation des marchandises, des capitaux et des hommes par exemple en abaissant les tarifs
douaniers ou en créant des paradis fiscaux et des zones de libre-échange. Par la conjonction de ces
facteurs, la mondialisation a organisé le monde.
Le GATT (Accord général sur les tarifs douanier et le commerce), institué en 1947, a entraîné
huit cycles de libéralisation des échanges. Le " cycle d’Uruguay ", achevé en 1994, a conduit à la
création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Toutefois, le " cycle de Doha " initié en
2001 et destiné à poursuivre la libéralisation des échanges s’est heurté au protectionnisme des pays
développés dans le domaine agricole et au refus des puissances émergentes d’ouvrir leur marché à
certains produits industriels. On assiste donc actuellement à un certain blocage dans le processus de
globalisation des échanges.
L’effet de la mondialisation est le plus sensible dans le domaine des flux informels.
L’information et les capitaux circulent de plus en plus vite – plus facilement que les hommes et les
biens matériels – et sur des distances de plus en plus grandes.
L’information est devenue un outil de travail, un facteur de production aussi important que la
main-d’œuvre et les capitaux, notamment pour les firmes multinationales ou les grands organismes
bancaires internationaux.
Mais elle influence aussi très largement la stabilité des gouvernements et des états-majors
militaires ainsi que les sociétés du monde entier. Aujourd’hui, chacun peut émettre une information
que le monde entier peut recevoir de manière quasi instantanée. Les flux de capitaux, licites ou
illicites, circulent dans un espace financier international bien balisé.
Issues pour la plupart des lendemains de la Seconde Guerre mondiale (FMI, Banque mondiale,
OMC, FAO, UNESCO...) ou d’autres formes moins institutionnalisées (G8, Forum économique
mondiale de Davos, mais aussi les associations altermondialistes), les organisations internationales
ont été mises en place afin d’établir une gouvernance mondiale et voient leur rôle se renforcer dans
le cadre de la mondialisation.
Ces institutions peuvent avoir une vocation universelle (ONU) ou présentées des compétences
spécifiques : aide au développement (FAO), éducation (UNESCO), justice (TPI), finance (Banque
mondiale, FMI). Dans le cadre de la mondialisation, trois organismes jouent un rôle important :
l’OMC (Organisation mondiale du commerce) qui encourage les échanges mondiaux en limitant le
protectionnisme et en arbitrant les différents entre Etats, le FMI (Fonds monétaire internationale)
qui surveille la stabilité financière mondiale et la Banque mondiale qui accorde des prêts aux pays en
difficulté afin de permettre leur développement en échange de la mise en place de réformes
structurelles libérales.
Le contexte de mise en place de ces institutions explique une domination totale des pays
riches à l’intérieur de ces organisations. Dans le cadre d’une économie devenue multipolaire, les
organisations internationales sont de plus en plus contestées et doivent se réformer, notamment
pour laisser une place plus importante aux puissances émergentes.
Offshoring au Maroc
Même s'il est considéré depuis bientôt deux décennies comme le hub le
plus attractif du continent pour accueillir des activités de services
délocalisés, le Maroc continue à consolider ses acquis et à se donner les
moyens de son ambition pour s'imposer au niveau international dans ce
secteur à forte valeur ajoutée.
L’investissement direct étranger (IDE) est devenu l’un des plus grands piliers qui
soutiennent l’économie marocaine. Il apporte aussi une touche de modernité à
son secteur industriel grâce aux transferts technologiques.
Étant donné la chute du prix des produits de base sur le marché mondial, Maroc
veut s’orienter de plus en plus vers une industrialisation durable.
Dans ce contexte, le Maroc a regagné sa place de 2e récipiendaire d’IDE dans le
continent, attirant pas moins de 9,5% des projets et 46,2% du capital-
investissement, confirmant de nouveau la confiance placée par les investisseurs
étrangers dans le royaume. Une performance qui s’explique, selon EY, par la
stabilité du royaume et les efforts de promotion fournis par le Maroc afin de faire
du pays une base d’exportation vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. «Le
secteur automobile marocain a particulièrement performé, passant de 5 projets
d’investissement en 2014, à 10 en 2015 et 14 en 2016», souligne le rapport
publié mercredi dernier.
En 2016, le pays a accueilli beaucoup plus de projets d’IDE qu’en 2015 (hausse
de 19,7% des projets). Une dynamique qui s’explique notamment par l’intérêt
exprimé par plusieurs entreprises chinoises, américaines et françaises pour la
destination. En Afrique de l’Ouest, la récession que connaît le Nigeria s'est
matérialisée par un recul des IDE d’environ 3,8%. EY estime d’ailleurs que
l’environnement des affaires au Nigeria a besoin d’un électrochoc d'urgence. Le
cabinet international estime toutefois que la taille du marché nigérian et sa
tendance à la diversification ont permis un changement important dans la nature
des IDE. «Le Nigeria demeure bien placé pour devenir le plus large marché d’IDE
durant les 10 prochaines années», estime EY dans son rapport.
Le CRM permet à une entreprise d'approfondir ses relations avec ses clients,
utilisateurs de services, collègues, partenaires et fournisseurs.
Établir de bonnes relations et effectuer un suivi des prospects et des clients est
crucial pour acquérir et fidéliser des clients, deux impératifs au cœur de la
fonction du CRM. Vous bénéficiez d'une vue globale depuis un emplacement
centralisé : un tableau de bord simple et personnalisable, qui retrace l'historique
des interactions clients, le statut de leurs commandes, tout problème de service
non résolu, et bien plus encore.
En outre, en externalisant les missions qui ne sont pas au cœur de leur activité,
les entreprises peuvent se focaliser sur les opérations qui les distinguent sur leur
marché. Il peut donc s’agir d’un avantage compétitif.
De leur côté, les fournisseurs BPO sont généralement spécialisés dans la tâche
pour laquelle ils sont employés. En général, ils sont donc en mesure d’effectuer
ces missions plus rapidement et de manière plus performante.
Cependant, le BPO ne présente pas que des avantages. Les entreprises qui
adoptent cette pratique s’exposent aussi à des risques. Tout d’abord, il peut
s’agir d’un risque pour la sécurité informatique. Pour cause, les entreprises
qui externalisent des missions sont dans l’obligation de créer des connexions
technologiques avec leur fournisseur.