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Milieu de la 1ère
extinction
a ℓ
Laser
Tache centrale
de diffraction
D Ecran
1
En pratique, la distance D séparant la fente de l’écran est très grande par rapport
à la largeur ℓ de la tache centrale.
𝓵
On a alors : tan = .
𝟐𝐃
Digue
Houle linéaire
Houle diffractée
DVD BD
Laser rouge 650 nm Laser bleu 405 nm
0,74 µm d’écart entre les pistes 0,32 µm d’écart entre les pistes
2
2. Les interférences:
2.1. Définition:
Des interférences s'obtiennent lorsque des ondes de même fréquence et vibrant
en phase se superposent.
D
P
S1
Faisceau
laser
PS1
S2 𝛅
2.4. Interfrange:
L’interfrange, noté i est la distance séparant deux franges brillantes ou deux
𝛌 .𝐃
franges sombres consécutives : i = .
𝐛
b est la distance séparant les deux fentes et D la distance entre le système de
fentes et l’écran.
3
2.5. Interférences en lumière blanche:
Des taches d’huile, des CD ou des DVD, des ailes d’insectes ou des bulles de savon
éclairées en lumière blanche font apparaître des irisations.
La couche d’huile, l’aile ou la paroi de la bulle sont des couches minces. Avec de
telles couches, les ondes lumineuses réfléchies sur les parois interne et externe
peuvent interférer. Chaque radiation de longueur d’onde donne sa propre figure
d’interférence. La superposition de ces figures conduit à l’observation de zones
colorées.
Eclairées en lumière blanche, les couches minces font apparaître des couleurs
interférentielles.
3. L’effet Doppler
3.1. Définition:
L’effet Doppler est un changement de fréquence de l’onde perçue par un
observateur lorsque celui-ci et la source de l’onde se rapprochent ou s’éloignent
l’un de l’autre.
4
Le spectre de la lumière émise par une étoile comporte des raies d’absorption
caractéristiques des éléments de son atmosphère.
En appliquant les conséquences des travaux de C. Doppler à la lumière, H. Fizeau a
postulé en 1848 que, si une étoile ou une galaxie s’éloigne ou s’approche de la Terre,
on doit observer un décalage de ses raies d’absorption.
La mesure de ce décalage permettrait ainsi de calculer la vitesse radiale (vitesse
à laquelle elle s’éloigne ou se rapproche de la Terre) de l’étoile.
L’effet Doppler-Fizeau permet de calculer la valeur de la vitesse radiale d’une étoile
en comparant les longueurs d’onde de son spectre d’absorption à celles d’un spectre
de référence.
Lorsqu’une étoile ou une galaxie s’éloigne de la Terre, on observe un décalage vers
les grandes longueurs d’onde (vers le rouge pour les raies du visible) ; ce décalage
vers le rouge est appelé « redschift ».
Inversement, lorsqu’une étoile ou une galaxie se rapproche de la Terre, on observe
un décalage vers les petites longueurs d’onde (vers le bleu pour les raies du visible) ;
ce décalage vers le bleu est appelé « blueschift ».
Dans le cas d’une source lumineuse en mouvement, le décalage f se traduit par un
déplacement des raies dans le spectre de la lumière, par rapport au spectre de la
même source immobile.
5
3. PROPRIETES DES ONDES
6
3. PROPRIETES DES ONDES
EXERCICE 6:
On observe une tache centrale très lumineuse entourée d’anneaux concentriques
alternativement sombres et brillants.
1 2
EXERCICE 7:
La figure 1 est obtenue avec une fente verticale, la figure 2 avec un trou circulaire.
EXERCICE 8:
1.
Laser
Cheveu d’épaisseur a
632,8 × 10−9
2. = 𝐚
= 50 × 10−9
= 1,3 10–2 rad.
7
EXERCICE 9: p.76: Connaître le phénomène d’interférences
Un système de deux fentes d’Young est éclairé à l’aide d’une source monochromatique.
Décrire la figure obtenue sur un écran placé à quelques mètres des fentes.
EXERCICE 9:
On observe des franges d’interférences, alternativement sombres et brillantes, sur
l’écran. Ces franges sont parallèles entre elles et parallèles aux deux fentes d’Young.
EXERCICE 10:
1. Les sources doivent être cohérentes.
2. a. = k , avec k un nombre entier relatif.
𝟏
b. = (k + 𝟐
) . , avec k un nombre entier relatif.
EXERCICE 11:
Dans la vie courante, on observe les phénomènes d’interférences en lumière blanche :
irisation sur les bulles de savon ou sur les ailes de papillon.
Ce phénomène peut s’entendre avec deux hautparleurs identiques.
EXERCICE 12:
Le cinémomètre routier (radar) utilise l’effet Doppler des ondes électromagnétiques pour
mesurer la valeur de la vitesse des véhicules.
L’échographie Doppler permet de mesurer la vitesse d’écoulement du sang dans les veines
et les artères.
8
EXERCICE 13:
1.
Grandeur Unité SI
fE s–1
c et vE m · s–1
c. fE m.s−1 .s−1
m.s−1
= s −1
c + vE
EXERCICE 14:
G
1
G
1
La longueur de l’onde sonore perçue par l’observateur après le passage de la voiture est
plus grande, donc le son perçu sera plus grave.
Zone lumineuse
Faisceau laser
EXERCICE 15:
1.
D
Zone sombre
Laser
Fente de largeur a
Zone lumineuse
2. = 𝐚
𝓵
3.a. tan = 𝟐𝐃
≈ θ
b.
ℓ 𝟐·𝛌·𝐃
, soit ℓ ≈
2D a 𝐚
4. a.
Si la largeur de la fente double, la largeur de la tache centrale est deux fois plus petite.
Si la largeur de la fente est divisée par 2, la largeur de la tache centrale double.
b. Si la distance entre la fente et l’écran double, la largeur de la tache centrale double.
10
En changeant de radiation, on constate que la sixième frange sombre due à la radiation de
longueur d’onde 2 coïncide avec la huitième frange lumineuse due à la radiation de
longueur d’onde 1.
Une étude théorique des interférences montre que l’interfrange i séparant les milieux de
λ.D
deux franges lumineuses (ou sombres) consécutives s’exprime par : i = b
Niveau 2 (énoncé compact)
Quelle est la longueur d’onde 1 de la radiation utilisée ?
Quel est l’interfrange i2 pour la radiation de longueur d’onde 2 ?
En déduire la longueur d’onde 2.
Niveau 1 (énoncé détaillé)
Représenter un schéma de la figure d’interférences puis calculer l’interfrange i1 pour la
radiation 1.
En déduire la longueur d’onde 1.
Calculer la distance séparant les milieux de la frange centrale et de la huitième frange
brillante pour la radiation de longueur d’onde 1.
Calculer l’interfrange i2 pour la radiation de longueur d’onde λ2 après avoir schématisé la
situation.
En déduire la longueur d’onde λ2.
EXERCICE 16:
1. a.
9i
5,5 i2
11
EXERCICE 17: p.77: Mailles du voilage
Rémi souhaite déterminer la dimension des mailles d'un voilage. Pour cela, il réalise le
montage suivant :
d = 20 cm
Ecran
Le laser émet une lumière de longueur d'onde dans le vide λ = 633 nm. Il est placé à une
distance d = 20,0 cm du voilage. La distance entre le voilage et l'écran vaut :
D = (2,00 ± 0,01) m.
Rémi observe que la tache centrale obtenue sur l'écran est composée de points lumineux
équidistants séparés par des zones sombres. La distance séparant deux points consécutifs
est: i = (0,45 ±0,01) cm.
1. Le voilage se comporte comme un réseau à deux dimensions comportant un grand nombre
de trous. Quel est le phénomène responsable de l'observation de points lumineux
équidistants sur l'écran ?
2. Comment appelle-t-on la distance i séparant deux points lumineux consécutifs sur
l'écran ?
λ.D
3. En notant a la distance séparant deux trous consécutifs du voilage, on a i =
b
Calculer a et son incertitude.
U(a) U(D) U(i)
Pour le calcul de l'incertitude, on prendra : a
= √( D
)² +(i
)²
On suppose la longueur d'onde du laser connue aura: exactitude. Le résultat sera donné
sous la forme a ± U(a).
EXERCICE 17:
1. Ce sont les interférences constructives.
2. i est l’interfrange.
λD λD
3. i = a= = 281,3 µm.
a i
U(a) U(D) 2 U(i) 2 U(D) 2 U(i) 2
a
= √( D
) +( i
) U(a) = a √( D
) +( i
) = 6,5 µm.
Donc : a = (281,3 6,5) μm
12
EXERCICE 18: p.78 : Détermination expérimentale d'une longueur d'onde
Lors d'une séance expérimentale, des élèves ont placé un laser émettant une lumière de
longueur d'onde I devant une fente de largeur a.
ℓ
Laser
Fente de largeur a
Ecran
Ils observent la figure suivante, constituée de tâches lumineuses, sur un écran placé à la
distances D = 1,50m de la fente.
13
EXERCICE 18:
1. On observe un phénomène de diffraction.
1
2. a. Courbe ℓ = f(a)
1
b. On obtient une droite qui passe par l’origine ; ℓ est donc proportionnel à a
; on peut
𝟏
écrire : ℓ = k · 𝐚
3. a. θ = a
𝓵
b. L’angle étant petit, on peut écrire tan θ ≈ θ ≈ 𝟐𝐃
ℓ
On en déduit : a
≈ 2D
ℓ k
c. ≈ a. 2D
≈ 2D
Graphiquement, on détermine que k = 1,9 10–6 m2.
1,9 × 10−6
≈ 2 ×1,50
≈ 6,34 .10–7 m.
4. Dans un lecteur de disque CD, DVD ou BD, la lumière peut-être diffractée à la sortie
du laser. Un lecteur DVD fonctionne avec une lumière de longueur d'onde 1 = 650 nm
produite par un laser dont l'ouverture a un diamètre d2 =1,3 µm.
Les lecteurs BD utilisent des faisceaux laser de diamètre d2 = 0,58 µm. Pour limiter la
diffraction, la lumière utilisée dans un BD a-t-elle une longueur d'onde plus grande ou plus
petite que 1 ?
14
EXERCICE 19:
1. Le phénomène de diffraction sera d’autant plus important que sera grand : la
a
diffraction sera donc plus importante pour 1 = 1 850 m.
2. C’est un phénomène d’interférences destructives, les ondes émises par le casque étant
en opposition de phase avec celles du bruit.
3. C’est le phénomène de diffraction de la houle par l’ouverture du port.
4. Elle a une longueur d’onde inférieure à 1.
Zone d’ombre
ℓ
Laser
D
Zone lumineuse
Fente de largeur a
Ecran
15
c. Indiquer comment varie la largeur ℓ lorsqu'on :
- remplace le laser émettant une lumière rouge par un laser émettant une lumière bleue?
- diminue la largeur de la fente a ?
EXERCICE 20:
1. On observe un phénomène de diffraction.
ℓ
2. tan θ = = 3,15 .10–3
2D
θ ≈ tan θ, donc θ ≈ 3,15 .10–3 rad.
λ
3. a. θ =
a
b. = a · θ
= 0,200 10–3 3,15 10–3 = 6,30 10–7 m
U(a) 2 U(ℓ) 2 U(D) 2
c. U () = . √( ) +( ) +( )
a ℓ D
0,005 2 0,1 2 0,01 2
U () = 630 √( ) +( ) +( ) = 17 nm.
0,2 12,6 2
d. 613 nm 647 nm
c
4. λ = ν , avec en m, c en m · s–1 et en Hz.
ℓ 𝟐·𝛌·𝐃
5. a. 2D
≈ a
, soit ℓ ≈ 𝐚
b. Longueurs d’onde dans le vide :
– des radiations bleues : B ≈ 400 nm ;
– des radiations rouges : R ≈800 nm.
c. En lumière bleue, la longueur d’onde diminue, θ aussi, donc ℓ également.
Si on diminue la largeur de la fente, θ augmente et ℓ aussi.
16
b. Quelle propriété des ondes vue en Seconde cette expérience utilise-t-elle?
c. Déterminer, à partir du schéma, si la mesure de la vitesse est faite lorsque le véhicule
s'approche ou s'éloigne du cinémomètre.
d. On note fE la fréquence de l'onde émise et fR celle de l'onde reçue par le récepteur.
Lors d'un tel mouvement, fE est-elle supérieure ou inférieure à fR?
2. On réalise l'acquisition informatisée des signaux émis et reçus. Le logiciel permet de
repérer les fréquences de chacun des signaux.
Amplitude (V)
5
4
40,000 kHz 40,280 kHz
3
2
1
Fréquence (kHz)
0
39,75 40 40,25
Déterminer fE et fR
3. La célérité des ondes ultrasonores Vs est égale à 340 m. s-1. On propose trois relations
permettant de calculer la valeur de la vitesse V du véhicule, mesurée par rapport au sol
et telle que V Vs.
a. Déterminer la relation correcte à partir d'une analyse dimensionnelle et de la situation
illustrée par le document.
V
(A) fE = fR . (2V − V )
S
2V
(B) fR = V. (fE − V )
S
2V
(C) fE = fR . (1 − V )
S
2V
(D) fE = fR . ( + 1)
VS
0,1
0
2,90
Temps (s)
17
a. Déterminer graphiquement la vitesse Vvidéo du véhicule obtenue à partir de la
vidéo du mouvement,
b. Conclure en comparant les valeurs V et Vvidéo.
EXERCICE 21:
1. a. L’émetteur d’ondes ultrasonores et le récepteur sont fixes.
b. On utilise la réflexion des ondes ultrasonores.
c. La mesure est faite lorsque le véhicule s’approche.
d. La fréquence fR de l’onde reçue sera supérieure à la fréquence fE de l’onde émise.
2. fR = 40,280 kHz et fE = 40,000 kHz.
V
3. a. (A) fE = fR · (2V – V ), ce qui revient à écrire : Hz = Hz · m · s–1 – Hz ;
S
cette relation ne convient pas.
𝟐𝐕
(B) fR = V · (fE – 𝐕𝐒
), ce qui revient à écrire : Hz = m · s–1 · Hz – m · s–1 ;
cette relation ne convient pas.
𝟐𝐕
(C) fE = fR · (1 – 𝐕𝐒
), ce qui revient à écrire : Hz = Hz – Hz ; cette relation peut convenir.
𝟐𝐕
(D) fE = fR · (1 + 𝐕𝐒
), ce qui revient à écrire : Hz = Hz + Hz ; cette relation peut
convenir.
La question 1d a montré que fR > fE ; c’est donc la relation (C) qui convient.
b.
Date d'émission
t=0
E «Bip !»
d
R
Date de réception
t1 = 2d/VS
Date d'émission
t = TE
d E «Bip !»
Date de réception
t2 = 2(d – VE.TE) /VS
Deux signaux consécutifs sont reçus avec un intervalle de temps TR tel que :
2 (d – V · TE ) 2d 2 V · TE
TR = t2 – t1 = TE + VS
– VS
= TE - VS
2V
TE = TR (1 - VS
)
TR fE 2V 𝟐𝐕
= = (1 - ), soit fE = fR · (1 - ).
TE fR VS 𝐕𝐒
Le nombre 2 vient du fait que la mesure se fait par réflexion.
2V 𝐕 𝐟
c. fE = fR · (1 - VS
) , soit V = 𝟐𝐒 (1 – 𝐟𝐄 )
𝐑
340 40,000 –1
V= (1 – ) = 1,18 m · s .
2 40,280
4. a. La vitesse ayant une valeur constante, il suffit de déterminer la pente de la droite
x = f (temps).
18
Choix de deux points de la droite : (2,89 ; 0) et (3,11 ; 0,24).
𝟎,𝟐𝟒 – 𝟎
Vvidéo = 𝟑,𝟏𝟏 – 𝟐,𝟖𝟗
= 1,1 m · s–1.
b. V = 1,18 m · s–1 et Vvidéo = 1,1 m · s–1 donc Vvidéo V.
Aux imprécisions de mesure près, les deux valeurs sont les mêmes.
EXERCICE 22:
1. Une onde électromagnétique ou mécanique émise avec une fréquence fE est perçue avec
une fréquence fR différente lorsque l’émetteur et le récepteur sont en déplacement
relatif : c’est l’effet Doppler.
2. Les rayures verticales peuvent évoquer la propagation d’une onde plane. Les couleurs
peuvent évoquer un état vibratoire. Ainsi les points des lignes d’une même couleur sont
supposés être dans le même état vibratoire (comme sur une cuve à ondes) :
– les lignes noires peuvent évoquer des minima de vibration ;
– les lignes blanches des maxima.
L’écart entre les lignes d’une même couleur évoque donc la longueur d’onde.
Celle-ci diminue de gauche vers le centre, puis augmente du centre vers la droite.
Ceci évoque l’effet Doppler dans lequel une onde émise par une source en mouvement a
une fréquence apparente plus grande (donc une longueur d’onde plus faible) lorsqu’elle
s’approche d’un observateur fixe et une fréquence apparente plus petite (donc une
longueur d’onde plus grande) lorsqu’elle s’éloigne d’un observateur fixe.
Le point blanc au centre peut suggérer l’observateur.
x
P
S1
S
b O
S2
D Ecran 19
1. a. Quelle est la différence de marche en O?
b, Qu'observe-t-on sur l'écran en ce point?
2.a. Calculer la différence de marche au point P d'abscisse xp = 6,1 mm.
b. Qu'observe-t-on sur l'écran en ce point?
EXERCICE 23:
1. a. En O, la différence de marche est nulle.
b. On observe une frange brillante sur l’écran.
𝐛.𝐱 0,20.10−3 × 6,1.10−3
2. a. 𝛅 = 𝐃
= 1,00
= 1,2 .10–6 m.
1
b. = (k + ) = 1,2 10–6 m, avec k = 2 ; on observe donc une frange sombre en P.
2
2.a. Par une analyse dimensionnelle, déterminer l'expression qui permet de calculer
l'interfrangei parmi lespropositions suivantes :
λ.D λ.b
(A) i = λ. D² ; (B) i = b
; (C) i = D²
b. En déduire la longueur d'onde de la lumière.
3. Pourquoi a-t-on mesuré plusieurs interfranges?
EXERCICE 24:
1. À l’aide du schéma, on compte 10 interfranges pour la distance d.
𝐝 30
Ainsi, i = =
𝟏𝟎 10
= 3,0 mm.
𝛌·𝐃 m·m
2. a. Seule la relation (B) convient : i = 𝐛
car m = m
𝐢.𝐛
b. On en déduit que = 𝐃
3,0.10−3 ×0,20.10−3
= 1,00
= 6,0.10–7 m, soit 600 nm.
3. i est très petit, donc on mesure d plutôt que i, car cela réduit l’erreur systématique
due à la méthode de mesure.
20
EXERCICE 26: p.81: Expérience historique
Afin de vérifier la théorie de C. doppler, le scientifique C. Buys-Ballot a réalisé
l'expérience suivante : Des musiciens à bord d'un train jouent un « La » de fréquence fE.
D'autres musiciens postés le long de la voie ferrée identifient la note entendue lors de
l'approche du train, comme le montre le document ci-dessous :
EXERCICE 26:
1. a. Il s’agit de l’effet Doppler.
b. fR = fLa dièse = 466 Hz
2. fE = fLa = 440 Hz
𝐟𝐄 440
Vtrain = VS · (1 – 𝐟𝐑
) = 340 (1 – 466
) = 19,0 m · s–1, soit 68,3 km · h–1.
21
fE est la fréquence du signal produit par l'émetteur;
fA est la fréquence du signal reçu par l'observateur;
V est la valeur de la vitesse de l'onde;
VE est la valeur de la vitesse de l'émetteur.
Les valeurs des vitesses sont mesurées dans un référentiel terrestre et VE V.
EXERCICE 27:
E0 E A
t
t0 = 0 TE t t2
d
1. t1 = V
2. a. dE = VE · TE
b. EA = d – VE·TE
d − VE TE
c. t2 = TE + TE
d − VE TE d
3. TA = t2 – t1 = TE + TE
- V
22
VE TE 𝐕𝐄
TA = TE – = TE .(1 – )
TE 𝐕
TA est la durée entre deux signaux consécutifs captés par le récepteur ; c’est donc la
période de l’onde captée par le récepteur.
1 1 V
4. a. fA = T = 𝐕 = fE (V− V )
A TE (𝟏 – 𝐄 ) E
𝐕
𝐟𝐀 − 𝐟𝐄
b. VE = V.
𝐟𝐀
23
EXERCICE 28:
d
1. t1 = V
2. a. dE = VE · TE
b. EB = d + VE · TE
d + VE TE
c. t2 = TE + V
d + VE TE d
3. TB = t2 – t1 = TE + V
-V
VE TE 𝐕
TB = TE + V
= TE (1 + 𝐕𝐄 )
TB est la durée entre deux signaux consécutifs ; c’est la période de l’onde captée par le
récepteur.
1
4. a. f = T
TB fE VE
TE
= fB
= (1 + V
)
𝐟𝐄
b. VE = V · (𝐟 – 1)
𝐁
Données : On rappelle la relation entre les fréquences des ondes de célérité V émises et
reçues lorsqu'un émetteur est en mouvement à la vitesse VE par rapport à un récepteur.
fE VE
Dans le cas où l'émetteur E s'éloigne du récepteur R : = (1 + )
fR V
fE VE
Dans le cas où l'émetteur E se rapproche du récepteur R : fR
= (1 − V
)
1. Dans le cas du mouvement des galaxies, expliciter la signification de chacun des termes
des formules.
24
fE
2. Comparer les rapports selon que l'émetteur s'éloigne ou s'approche du récepteur?
fR
EXERCICE 29:
1. fE est la fréquence d’une radiation émise par la galaxie.
fR est la fréquence de la radiation reçue sur Terre.
VE est la vitesse radiale de la galaxie.
V est la vitesse de la lumière.
𝐟𝐄
2. Si l’émetteur s’éloigne, 𝐟𝐑
> 1, la fréquence perçue est inférieure à celle émise.
𝐟𝐄
Si l’émetteur se rapproche, 1, la fréquence perçue est supérieure à celle émise.
𝐟𝐑
3. La mesure dans le spectre d’émission de la galaxie de la longueur d’onde de la radiation
d’un élément connu, par exemple l’hydrogène, permet en la comparant à la longueur d’onde
de la radiation de ce même élément dans le spectre du Soleil de déterminer le mouvement
de la galaxie.
c R VE R VE
La relation = f
permet d’écrire : E
= 1+ V
ou E
= 1- V
𝐑
Si > 1, la galaxie s’éloigne de la Terre.
𝐄
𝐑
Si 𝐄
1, la galaxie s’approche de la Terre.
4. Si les galaxies s’éloignent les unes des autres, elles doivent initialement provenir d’un
même point.
L’effet Doppler-Fizeau est en accord avec le Big Bang.
Lumière
incidente
Lumière
réfléchie
Air
Milieu d’indice n e
r
Air
25
Les deux rayons réfléchis par la lame à faces parallèles se superposent sur la rétine de
l'observateur et y interfèrent.
Pour un angle de réfraction r donné, la différence de marche notée δ des rayons dépend
de l'épaisseur e de la lame et de son indice de réfraction n.
𝛌
Elle est donnée par : 𝛅 = 𝟐𝐧. 𝐞. 𝐜𝐨𝐬 𝐫 +
𝟐
Cet indice n dépend de la longueur d'onde de la radiation.
Parmi toutes les radiations de la lumière solaire, on s'intéresse à celles de longueur d'onde
λR = 750 nm (rouge) et λV = 380nm (violet).
On prendra e = 0,15 μm.
1. Quelle condition doit vérifier la différence de marche pour que les interférences soient
constructives? destructives?
2. Pour un angle de réfraction r = 20°, vérifier par le calcul que les interférences des deux
rayons sont constructives pour le rouge (nR = 1,33) et destructives pour le violet (nv =1,34).
3. La couleur observée correspond à une longueur d'onde pour laquelle les interférences
sont constructives.
Pour quel angle de réfraction r observe-t-on une coloration violette?
4. La couleur observée dépend-elle de l'angle d'incidence? Justifier la réponse. En déduire
une méthode expérimentale pour distinguer la nature d'une couleur, pigmentaire ou
interférentielle.
EXERCICE 30:
1. Les interférences sont constructives si = k · , avec k un nombre entier relatif.
1
Elles sont destructives si = (k + ) · , avec k un nombre entier relatif.
2
2. • Pour la radiation rouge :
𝐑
R = 2 nR · e · cos r +
𝟐
750 10−9
R = 2 1,33 0,15 10–6 cos 20 + 2
R = 7,5 .10–7 m
R = k · R, avec k = 1, donc les interférences sont constructives.
• Pour la radiation violette :
𝐯
V = 2 nV · e · cos r + 𝟐
380 10−9
V = 2 1,34 0,15.10–6 cos 20 + 2
V = 5,7 .10–7 m
1
V = (k + 2) · R, avec k = 1, donc les interférences sont destructives.
V
3. V = 2 nV · e · cos r + 2
= k · V
1 1
cos r = 2nV .e
(k - 2
)
1 1
cos r = 2 ×1,34 × 0,15 × 10−6 380 10−9 2 = 0,473 soit r ≈ 62°.
Remarque : pour k = 2, le rapport est supérieur à 1.
4. Lorsque l’angle d’incidence augmente, d’après la loi de Descartes, l’angle de réfraction
augmente, donc la différence de marche change et la longueur d’onde pour laquelle les
interférences sont constructives aussi.
26
La couleur observée change donc quand l’angle d’incidence est modifié.
Une couleur interférentielle change lorsque l’on change l’angle d’observation. Une couleur
pigmentaire est toujours identique quel que soit l’angle d’observation.
33,10
33,15
33,20
33,25 Date (année 2009)
EXERCICE 31:
1. Les astrophysiciens mesurent la longueur d’onde de certaines raies d’absorption sur le
spectre de la lumière émise par l’étoile.
2. La vitesse radiale moyenne est de 33,11 km · s–1.
Elle représente la vitesse radiale de l’étoile par rapport à la Terre.
3. a. On mesure 7 périodes en 30 jours, soit : T = 4,3 j.
b. Cette période semble très faible par rapport à celle de la Terre qui est de 365 jours.
Cette planète est donc très proche de son étoile.
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Intensité lumineuse
20 000
H
Longueur d’onde (𝐀̇)
4340 4344 4346
EXERCICE 32:
1. Ils correspondent aux pics d’absorption des différents éléments présents dans
l’atmosphère de l’étoile.
2. = 4 344,9 Å
4 344,9 – 4 340,47
3. v = 3,00 .108 4 340,47
v = 3,06 .105 m · s–1 = 306 km · s–1
4. a. On observe un red schift, décalage vers le rouge.
b. L’étoile s’éloigne de la Terre.
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Figure 1
(vue de dessus)
Fil de diamètre a a
Distance D
Tache centrale de
largeur L
𝟏
𝐚
(104 m-1)
0
Montrer que la courbe obtenue est en accord avec l'expression de θ donnée à la question
2.
4. Comment, à partir de la courbe précédente, pourrait-on déterminer la valeur de la
longueur d'onde λ de la lumière monochromatique utilisée?
5. En utilisant la figure 2, préciser parmi les valeurs de longueurs d'onde proposées ci-
dessous quelle est celle de la lumière utilisée : 560 cm ; 560 mm ; 560 μm ; 560 nm.
6. Si l'on envisageait de réaliser la même étude expérimentale en utilisant une lumière
blanche, on observerait des franges irisées.
En utilisant a réponse donnée à la question 2, justifier succinctement l'aspect « irisé» de
la figure observée.
EXERCICE 33:
L
1. θ ≈ tan θ = 2D
2. θ = a , avec θ en radian, et et a en mètre.
3. La courbe θ = f (1/a) est une droite passant par l’origine.
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Or l’expression précédente montre que θ et 1/a sont proportionnels (coefficient de
proportionnalité ).
La figure 2 est donc bien en accord avec la relation.
4. Le coefficient directeur de la droite représentative de θ = f (1/a) est égal à la longueur
d’onde .
5. Soit le point de la droite de coordonnées (5,0 .104 m−1 ; 2,8 .10−2 rad).
2,8.10−2
Le coefficient directeur de la droite est : = 5,0.10−4
= 5,6.10−7 m.
La valeur à retenir est = 560 nm.
6. La lumière blanche est polychromatique, donc elle contient des radiations de longueurs
d’onde différentes qui donneront des taches de largeurs et de positions différentes sur
l’écran.
Au centre de l’écran, juste en face du fil, toutes les radiations colorées se superposent ;
on obtient du blanc.
À l’extérieur de cette tache blanche, seules certaines radiations se superposent ; cela
crée des zones colorées: des irisations.
y
d1 P
S1
b d2
M O
S2
D
Ecran
b b
δ = √D² + (yp + ) ² − √D² + (yp − ) ²
2 2
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EXERCICE 34:
1. a. On note = d2 – d1 la différence de marche entre les deux rayons lumineux.
y
d1 P
b
S1 yP - 2
b d2
M O
S2 b
yP + 2
D
Ecran
b b
b yP + yP −
avec yP + D, donc = 2
et ’ = 2
très petits.
2 D D
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EXERCICE 35: p.84: Bulles de savon et iridescence.
En observant une bulle de savon, on voit apparaître des irisations dont les couleurs
changent suivant l'angle d'observation. C'est un phénomène d'iridescence.
Lumière
incidente
Lumière
réfléchie
Air
e
Air Milieu d’indice n
Une bulle de savon est constituée d'un mince film d'eau savonneuse emprisonnant de l'air.
Quand la lumière traverse ce film, il se produit un phénomène d'interférences entre la
lumière réfléchie sur la face supérieure du film et celle réfléchie sur la face inférieure.
Une étude théorique montre que, pour un angle d'incidence très faible, la différence de
λ
marche entre les ondes qui interfèrent s'écrit : δ = 2n. e + 2
Dans cette relation, e représente l'épaisseur du film et n l'indice de réfraction de l'eau
savonneuse.
1. Pourquoi les ondes qui interfèrent dans cette situation peuvent-elles être qualifiées de
cohérentes?
2. Montrer que, pour qu'il y ait des interférences constructives, l'épaisseur e minimale du
λ
film doit vérifier la relation : e = 4n
3. Calculer l'épaisseur minimale du film, pour que la bulle paraisse :
a. rouge ; b. bleue.
4. De quelle grandeur dépendent les couleurs irisées d'une bulle de savon éclairée en
lumière blanche?
5. Comment peut-on expliquer les variations de cette grandeur?
Données : Indice de l’eau savonneuse : n = 1,35 ; λrouge = 633nm ; λbleu = 488nm .
EXERCICE 35:
1. Les ondes sont cohérentes, car elles sont issues de la même source.
2. Pour qu’il y ait interférences constructives, la différence de marche doit être un
nombre entier de longueurs d’onde : = 2.n.e + 2 = k. soit : avec k = 1, e = 𝟒𝐧
.
1 633 10−9
3. e = 2 2 1,35
= 1,17 10-7 m = 117 nm
1 488 10−9
e=2 2 1,35
= 9,04 10-8 m = 90,4 nm
4. Les couleurs dépendent de l’épaisseur du film.
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5. À cause de la pesanteur, l’épaisseur est plus fine au-dessus de la bulle que sur le bas
de la bulle.
1ère onde
S S
2ème onde
EXERCICE 36:
C
1. ’ = – v · T et = f
C C V C
Par suite : f′
= f
- f′
soit f’ = f · C −V
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C
2. > 1, donc f’ > f : le son perçu est donc plus aigu que le son émis.
C −V
3. D’après la relation de la question 1 :
f’ · (c – v) = f · c
𝐂 ( 𝐟 ′ −𝐟)
f’ · c – f · c = f’ · v soit v = 𝐟′
340 (716 – 680)
v= 716
= 17,1 m · s–1 = 61,5 km · h–1.
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