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HUMAINE
Chapitre 1 :
Connaître notre planète
Le système solaire est composé d’une étoile, le Soleil, autour de laquelle huit planètes décrivent
des trajectoires quasi-circulaires. Ces trajectoires sont appelées orbites.
Les quatre planètes les plus proches du Soleil sont dites telluriques : leur surface est rocheuse.
Les quatre planètes les plus éloignées du Soleil sont dites gazeuses : leur surface est gazeuse.
La Terre est une planète tellurique. Elle se distingue des autres planètes telluriques par :
- la présence d’une atmosphère épaisse
- une température moyenne de 15°C
- la présence d’eau à l’état liquide
La Terre est constituée de couches de roches concentriques. Les roches sont à l’état solide dans la
plupart de ces couches.
La couche la plus externe de la Terre est la lithosphère. Cette couche très rigide repose sur
l’asthénosphère, qui est moins rigide.
La Terre s’est formée il y a 4,6 milliards d’années. Les scientifiques ont découpé son histoire en
grandes périodes : les ères géologiques. La limite entre deux ères est marquée par des
événements biologique et/ou géologique particuliers.
Chapitre 2 :
Séismes et volcans
Un séisme, appelé aussi tremblement de terre, se manifeste par des secousses (ou vibrations) du
sol brèves et brutales. A la surface de la Terre, un séisme provoque des déformations qui peuvent
modifier le paysage, entraîner des dégâts aux constructions et faire des victimes. Il se produit
environ un million de séismes par an.
L’effet d’un séisme en un lieu donné à la surface de la Terre est mesuré par son intensité sur une
échelle de I à XII. Cette échelle est établie à partir de l’importance des destructions et des
témoignages de la population. L’intensité diminue quand on s’éloigne de l’épicentre.
Les séismes se déclenchent dans des zones où le sous-sol présente des fractures appelées failles.
En profondeur, sous l’effet de contraintes permanentes, les roches accumulent de l’énergie, se
déforment et finissent par glisser de part et d’autre de ces failles. Le point de départ de cette
rupture est le foyer du séisme.
Des ondes sismiques sont alors émises et se propagent dans toutes les directions à la surface de
la Terre et à l’intérieur de la Terre.
La rupture au niveau de la faille entraîne une libération brutale d’énergie mesurée par la
magnitude.
La fusion partielle de roches en profondeur (70 à 200 km) donne un magma riche en gaz.
Stocké dans un réservoir magmatique en profondeur sous le volcan, ce magma monte à la
surface en se dégazant. Ce sont donc les gaz qui entraînent le magma vers la surface.
Le type d’activité et de lave volcanique dépend de la viscosité des magmas. Un magma peu
visqueux est à l’origine d’éruptions effusives (coulées de lave); un magma très visqueux est à
l’origine d’éruptions explosives (nuées ardentes, cendres, coulées de boue).
Le risque volcanique dans une région dépend à la fois de l’aléa et des enjeux humains. Il est
généralement pus élevé lors des éruptions explosives.
Des mesures de prévention (surveillance des volcans), d’adaptation (refuges) et d’atténuation
(barrages) peuvent diminuer le risque volcanique.
Chapitre 3 :
L’origine des séismes et du volcanisme
Quelles forces sont à l’origine des reliefs terrestres et des manifestations sismiques
et volcaniques ?
La tectonique des plaques décrit la surface terrestre comme découpée en 12 plaques rigides : les
plaques lithosphériques. La lithosphère repose sur l’asthénosphère moins rigide.
En profondeur, une diminution de la vitesse de propagation des ondes sismiques marque la limite
entre lithosphère et asthénosphère.
Les plaques sont délimitées par des alignements de volcans et de séismes localisés au niveau de
grands reliefs mondiaux : les chaînes de montagne, les dorsales et les fosses océaniques.
La convergence de deux plaques lithosphériques dont l’une est océanique entraîne le plongement
(subduction) de la plaque océanique sous la plaque continentale au niveau d’une fosse
océanique.
La collision de deux plaques lithosphériques entraîne la formation d’une chaîne de montagnes.
Les mouvements de divergence entre deux plaques lithosphériques ayant lieu au niveau d’une
dorsale océanique permettent la création de plancher océanique.
La mobilité des plaques est due à la dissipation de l’énergie interne de la Terre, produite grâce
à la radioactivité, qui se disperse sous forme de flux thermique (chaleur) associé à des
déplacements de matière.
Les flux chauds remontent à la surface. Les flux froids redescendent dans les profondeurs du
manteau terrestre.
Chapitre 4 :
Quelques phénomènes météorologiques
La météorologie décrit le temps qu’il fait à un instant donné sur une zone limitée et prévoit le
temps qu’il fera dans les prochains jours (température, précipitations, ensoleillement, direction et
vitesse du vent, humidité…).
Les prévisions météo sont utiles aux humains, pour leurs activités professionnelles, leurs loisirs
ou pour se préparer à un phénomène extrême. Les prévisions les plus lointaines sont les moins
fiables.
Les vents sont des déplacements horizontaux de masses d’air. Ils peuvent se former à l’échelle
locale ou bien souffler de façon régulière dans certaines régions du globe.
Les vents sont dus à des différences de température et de pression. Ces différences sont liées à
l’inégale répartition de l’énergie solaire sur Terre.
La France est régulièrement touchée par des perturbations atmosphériques qui provoquent
nuages et précipitations.
Ces perturbations sont dues à la rencontre entre une masse d’air chaud et humide et une masse
d’air plus froid et sec.
Des pluies intenses et prolongées peuvent provoquer des crues et des inondations. Des vents
violents sont à l’origine de tempêtes.
Pour connaître le risque associé à un de ces phénomènes météo extrêmes, il faut déterminer à la
fois l’aléa (probabilité que le phénomène se produise) et l’enjeu (personnes et biens matériels
pouvant être touchés).
Pour limiter les dégâts matériels et humains, les autorités prennent des mesures avant et pendant
un phénomène extrême.
Chapitre 5 :
Climats d’hier, d’aujourd’hui, de demain
Les vents réguliers, comme les alizés, sont à l’origine des courants océaniques de surface. Ces
courants peuvent influencer la répartition des masses d’eaux océaniques profondes.
Lorsque l’intensité des vents réguliers varie, les courants océaniques et la répartition des masses
d’eaux profondes sont aussi modifiés. Cela provoque des changements de climat sur les
continents voisins. C’est le cas lors du phénomène El Nino.
Ces changements climatiques ont un impact sur les activités humaines.
Le changement climatique va provoquer une élévation du niveau des mers et une augmentation
de la fréquence des phénomènes météorologiques exceptionnels.
On assistera aussi à une modification de la répartition mondiale des précipitations qui aura des
conséquences importantes sur la disponibilité en eau et la production agricole de plusieurs
régions du monde.
Chapitre 6 :
Les enjeux liés aux ressources naturelles
Quels sont les enjeux liés à l’exploitation des ressources naturelles nécessaires à
l’agriculture ?
Les ressources sont consommées à différentes étapes : culture, élevage, transformation puis
transport des aliments.
Certaines ressources sont fragiles parce qu’elles sont épuisables : leur vitesse de formation est
beaucoup plus petite que leur vitesse d’utilisation ou de dégradation par les humains. Elles
peuvent venir à manquer pour les générations futures. Les sols cultivables, le pétrole et certains
éléments minéraux sont des ressources épuisables.
Il y a d’autres raisons pour lesquelles certaines ressources sont fragiles. Ainsi l’eau est
inégalement répartie à la surface du globe. Et chaque année de vastes surfaces de sols cultivables
disparaissent, en particulier à cause de l’érosion.
Les sols peuvent servir pour les cultures, le bétail, la construction de logements, de centres
commerciaux, etc… Il y a parfois conflit d’usage : il n’y a pas assez de sol pour satisfaire tous
les besoins.
Actuellement on observe une disparition rapide des terres cultivables. De nombreuses régions ne
peuvent plus produire suffisamment de nourriture et doivent importer des aliments.
Les décisions collectives et les choix individuels peuvent aider à atténuer ces conflits d’usage.
Chapitre 7 :
Les choix en matière de ressources naturelles
L’essentiel de l’énergie consommée provient des combustibles fossiles : pétrole, gaz et charbon.
Cela pose plusieurs problèmes :
- Les combustibles fossiles sont des ressources non renouvelables ;
- L’exploitation des combustibles fossiles provoque des pollutions ;
- Leur utilisation rejette du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, ce qui est une des causes
principales du réchauffement climatique actuel (augmentation de l’effet de serre).
Il existe des solutions à l’échelle collective pour faire face aux problèmes posés par les
combustibles fossiles :
- moins consommer d’énergie
- utiliser davantage d’énergies renouvelables afin de réduire la part des énergies fossiles.
L’ensemble des solutions qui permettent de moins consommer d’énergie et de réduire notre
dépendance aux énergies fossiles est appelé transition énergétique.
Chapitre 8 :
Quelques impacts des activités humaines sur l’environnement
Les récifs coralliens sont des exemples d’écosystèmes exposés à de nombreuses menaces de
dégradation.
Certaines menaces sont à l’échelle locale (destruction mécanique, pollutions). D’autres sont à
l’échelle de la planète entière (réchauffement climatique, acidification des océans).
Les mangroves sont des exemples d’écosystème fortement menacés par des transformations à
l’échelle locale.
Les mangroves rendent pourtant de très nombreux services aux humains.
Les humains exploitent des espèces qui lui sont utiles en particulier pour son alimentation.
Certaines espèces sont menacées par une surexploitation (par exemple pêche excessive).
Les décisions collectives (réglementation) et les choix individuels (espèces de poissons achetées
par exemple) contribuent à limiter ces menaces.
Des espèces patrimoniales peuvent être maintenues dans une région pour leur intérêt
scientifique ou symbolique.
La création de réserves permet de protéger simultanément de nombreuses espèces.
Les humains ont pris conscience de leur impact sur l’environnement. Ils ont adopté des mesures à
l’échelle des pays ou de la planète entière.
Par exemple des mesures ont déjà permis de limiter l’émission de certains polluants ou
d’interdire des actions qui abîment certains écosystèmes.