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Série. II.
EX01
∂2ϕ
+ kx2 .ϕ (x) = 0
∂x2
4/ La solution propre à proposer au système en question est une solution oscillante développée
sous la forme complexe d’une onde plane (Plane Wave : PW ) :
– ii/ montrer que ce type de solutions va donner lieu à une probabilité de présence infinie :
Z +∞
P = ρ (x) dx
−∞
1. Le vecteur ~k = kx î + ky ĵ + kz k̂ est le vecteur d’onde (wave vector ) associé à la particule traitée. Cette
grandeur est liée à la quantité de mouvement (impulsion : momentum) de cette dernière ainsi qu’à la longueur
d’onde de de-Broglie qui lui est associée :
~ p̂ 2π
k = =
h̄ λ
1
5/ En fait, pour ce type de solutions en ondes planes (PW’ s), la condition de normalisation
conventionnelle n’est pas applicable, la probabilité de présence résultant de cette dernière étant
infinie, au lieu de l’unité ! ! !. C’est la raison pour laquelle une normalisation particulière (dite
de Dirac) est adoptée dans ce cas de manière à générer des probabilités égales à l’unité :
Z +∞ Z +∞
ej (kx −kx ).x dx = 1
′
P = ϕ∗kx′ (x) .ϕkx (x) dx = C1∗′ .C1
−∞ −∞
2π si kx′ = kx
ej (kx −kx ).x dx = 2π.δkx′ kx =
R +∞ ′
tel que −∞ 0 si kx′ =
6 kx
δkx′ kx étant un symbole de Kronecker 2 . Sur la base de l’idée de cette normalisation de Dirac,
déterminer la constante de normalisation C1 ainsi que l’expression de la solution propre unidi-
mensionnelle correspondante.
11/ représenter graphiquement dans l’espace des vecteurs d’ondes {kx , ky , kz } (réciproque) la
relation de dispession liant l’énergie de l’électron au module de son vecteur d’onde : E = E(|~k|).
12/ déterminer dans cet espace réciproque, la forme géométrique des surfaces iso-énergies (de
mêmes énergies) E(kx , ky , kz ) résultant de cette dernière relation de dispersion E(|~k|).
Note : Du point de vue pratique, le modèle de la particule libre (FPM ) est applicable pour
le traitement quantique des électrons de conduction à l’intérieur des milieux métalliques, ces
derniers sont ainsi supposés constituer un gaz d’électrons sans-interactions (elec-elec), ou ma-
nifestant de faibles interactions à négliger sans grande erreur. Cette idée est l’origine du modèle
de Sommerfeld traitant des propriétés électriques et thermiques des métaux.
EX02
L’idée du modèle du réseau vide (Empty Lattice Model : ELM ) est construite sur la base de celle
du modèle précédent du (FPM ) avec comme seule différence l’introduction de conditions aux
limites (Boundaries Conditions : BC ’s) de manière à confiner (piéger) l’électron à l’intérieur
d’un espace de volume fini : Ω = Lx .Ly .Lz et ayant la forme d’une boı̂te parallélipipédique
de cotés {Lx , Ly , Lz } . Dans le but de contraindre l’électron à rester à l’intérieur de la boite
sans jamais pouvoir la quitter, les potentiels extérieurs appliqués sont choisis de très grandes
valeurs (supposés infinis), ce choix va ainsi annuler toute probabilité de présence à l’électron de
se manifester dans la région extérieure.
2
Sur la base du résultat de calcul unidimensionnel réalisé suivant la direction ox
~ et donnant lieu
des solutions propres oscillantes de forme :
πnx
q q
2 πnx 2 +j Lx x
ϕ (x) = Lx . sin Lx x = Lx .e
1/ montrer que la solution propre tridimensionnelle résultante a la forme de l’onde plane sui-
vante :
~
ϕ(~r) = C.ej k.~r
- Déterminer dans ce cas l’expression de la constante de normalisation C.
3/ Sur la base du résultat de la question /2/, discuter l’origine (cause) de cette quantification
de l’énergie du modèle du LEM.
4/ Après une substitution de la forme parallélipipédique de la boı̂te par une forme sphérique,
l’électron va se mouvoir librement à l’intérieur d’une sphère de centre (0,0,0 ) et de rayon R.
La solution propre décrivant l’état quantique de l’électron libre à l’intérieur de cette sphère a
le profil d’une onde sphérique (Spherical Wave : SW ), décrite dans la base des coordonnées
sphériques {r, θ, φ} sous la forme trigonométrique 3 :
cos(k.r + B)
ϕ̃ (r, θ, φ) = ϕ̃ (r) = A.
r
montrer que l’équation de la TISE dans cette base sphérique va donner lieu à l’équation
différentielle radiale :
∂ 2 ϕ̃ 2 ∂ ϕ̃
+ . + k 2 ϕ̃ (r) = 0
∂r2 r ∂r
1 ∂
2∂
* seule la partie radiale du Laplacien est à utliser : ∆r = r 2 ∂r r ∂r .
A
5/ montrer qu’en appliquant la première condition aux limites : ϕ̃ (r = 0) ≈ r que le terme de
phase est nul B = 0.
6/ montrer qu’en appliquant la seconde condition aux limites imposant à la fonction d’onde de
s’annuler sur la surface de la sphère : ϕ̃ (r = R) ≈ 0 que le module du vecteur d’onde k = |~k|
est une grandeur quantifiée.
8/ vérifier que ces fonctions en ondes sphériques ϕ̃(r) sont solutions propres de l’équation
différentielle radiale résultant de /4/, à partir de la TISE du système traité.
3
EX03
∂2ϕ
− A.x2 .ϕ (x) = B.ϕ (x)
∂x2
{A, B} étant des coefficients à déterminer.
∂2g √ √
∂g 2m
− 2 A.x. + − A + .E .g (x) = 0
∂x2 ∂x h̄
5/ Comme solution propre a cette dernière équation, C. Hermite a proposé une forme en série
de puissances : X
g (x) = ai .xi = a0 + a1 .x + a2 .x2 + ... a∞ .x∞
i=0...+∞
En fait, ce choix d’Hermite est réalisé de manière à donner lieu à une relation entre deux
coefficients { ai+2 et ai } de sa série, dite relation de récurrence. Monter que la dernière équation
différentielle est explictée sous la forme :
√ √
X X 2m X
i (i − 1) .ai .xi−2 − 2 A.x i.ai .xi−1 + − A + .E . ai .xi = 0
i=2...+∞ i=1...+∞
h̄ i=0...+∞
4. La fonction d’onde φ(x) constituant la solution propre asymptotique de l’équation différentielle ‘non-
homogène” :
∂2φ √
− A.x2 .φ (x) = − A.φ (x)
∂x2
- Vérifier que ces fonctions de formes Gaussiènes sont solutions propres de cete derniere équation.
4
6/ Vérifier que cette dernière équation est réduite en 5 :
X √ √
2m
(i + 2) (i + 1) .ai+2 + −2 A.i − A + .E .ai .xi = 0
i=0...+∞
h̄
Cette dernière équation n’étant satisfaite que dans le cas où tous les coeffcients de la série sont
nuls, la relation de récurrence résultante (recherchée) est 6 :
√ √
2m
(i + 2) (i + 1) .ai+2 + −2 A.i − A + .E .ai = 0
h̄
*/ Dans le but de générer des solutions propres finies, les sommations appliquées sont tronquées
au-delà une certaine valeur n de l’indice i (i.e. n = imax ), de manière à éviter des sommations
infinies 7 . Cette troncation introduite à travers une annulation de tous les coeffcients ai d’indices
(i > n) : ai = 0 si i > n.
7/ Du point de vue de la valeur propre, l’énergie du système oscillant est déterminée à partir
d’une application de la relation de récurrence tout en imposant sur cette dernière la condition
de troncation :
√ √ 2m
2 A.n + A − .E = 0
h̄
vérfirier que cette dernière équation va donner lieu à l’expression usuelle de l’énergie d’un
oscillateur harmonique unidimensionnel 8 :
qk
En = n + 12 .h̄ m = n + 21 .h̄w
5. Les indices i des différentes sommations du résultat /5/ étant des indices muets, il est possible de réalsier
aux substitutions : X X
i (i − 1) .ai .xi−2 ⇔ (i + 2) (i + 1) .ai+2 .xi
i=2...+∞ i=0...+∞
X X
i.ai .xi−1 ⇔ (i + 1) .ai+1 .xi
i=1...+∞ i=0...+∞
6. La forme générale de la solution propre de l’oscillateur harmonique résultant construite à partir du pro-
duit d’une fonction Gaussiène φ(x) et de fonctions d’Hermite gn (x), ces dernières constituants des polynômes
d’Hermite tabulés :
n gn (x)
0 1
1
1 2A 4 .x
2
2 4A 4 .x2 − 2
3 1
3 8A 4 .x3 − 12A 4 .x
4 2
4 16A 4 .x4 − 48A 4 .x2 + 12
5 3 1
5 32A 4 .x5 − 160A 4 .x3 + 120A 4 .x
. .
. .
. .
7. Les solutions propres appliquées pour la description des états quantiques d’un oscillateur hamronique sont
développées sous la forme générale : √
A 2
x
ϕn (x) = Cn .e− 2 .gn (x)
r
1
A4
Cn étant un coefficient de normalisation : Cn ≈ 2n .n!
.
8. Pour le cas d’un oscillateur harmonique tridimensionnel l’énergie correspondante est donnée sous la forme :
En = n + 32 .h̄w
- Monter ce dernier résultat sur la base de l’idée de la séparabilité de l’hamitonien ĥx,y,z d’un oscillateur
harmonique tridimensionnel : ĥx,y,z = ĥx + ĥy + ĥz .
5
EX04
3/ développer l’expression de cet hamiltonien électronique Ĥelec dans le système des unités
atomiques (atomic units : au) 9 .
Discuter la séparabilité de l’hamiltonien électronique Ĥelec résultant de cet ordre zéro du calcul.
4/ dans le cas non-polarisé (i.e. sans tenir compte des spins électroniques), proposer une forme
de solution propre électronique ψ (~r1 , ~r2 ) à ce dernier hamiltonien.
6/ Montrer par permutation des indices d’une paire d’électrons 1 ⇔ 2 que cette solution propre
est symétrique :
ψ (~r1 , ~r2 ) = +ψ (~r2 , ~r1 )
8/ Afin d’introduire le spin des électrons (i.e. le principe d’exclusion de Pauli), les solutions
↑(↓)
ms = ± 12
monoélectroniques {ϕ1S (~r1 ) et ϕ1S (~r2 )} sont multipliées par des fonctions de spin fsi
avec (i=1,2 ). Comme chacun des électrons {1,2 } a deux (02 ) états de spin possibles, quatre
(04) produits différents (configurations) sont envisagés pour ces fonctions de spin sont :
n o
↑ ↑ ↓ ↓ ↑ ↓ ↓ ↑
fs1 .fs2 , fs1 .fs2 , fs1 .fs2 , fs1 .fs2
↑ ↑ ↓ ↓
Les deux premiers produits {fs1 .fs2 et fs1 .fs2 } sont exclus (interdits) par le principe de Pauli.
9. Le système des unités atomiques est basé sur l’utilisation du rayon de Bohr ao comme unité des longueurs
et du Rydberg Ryd (ou le Hartree Ha) comme unités des énergies :
1
ao = 0.529117Å et 1 [Ryd]au = 13.6 [eV ]SI = 2
[Ha]
tels que
1
|e| = h̄ = melec = 4πεo
=1
6
e1 e2
r-r
1 2
r1 r-R
2
r2 r-R
1
z Nucl
R
o y
x
↑ ↓ ↓ ↑
9/ Sachant que les deux derniers cas {fs1 .fs2 et fs1 .fs2 } ne sont pas applicables au système
d’électrons indiscernables (i.e. ne vérifiants pas le principe d’indiscernabilité), la forme ap-
propriée (exacte) utilisée pour une bonne introduction des spins électroniques est celle du
déterminent de Slater (ou de la combinaison linéaire) suivant :
↑ ↓
f fs1 h i
√1 s1
↑ ↓
= √1 f ↑ .f ↓ − f ↑ .f ↓
2 f 2 s1 s2 s2 s1
s2 fs2
Montrer que la solution propre électronique correspondant au cas spin-polarisé (i.e. avec spins)
est développée sous la forme :
10/ Déduire la forme analytique de cette solution propre, dans la base de l’orbitale atomique 1S.