See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.

net/publication/311581686

Etude par simulation de l'influence d'éventuels défauts sur l'isolation d'un

cable électrique

Conference Paper · April 2013

CITATIONS READS

0 338

2 authors:

Elagoun Abdelkader Seghier Tahar

Université Amar Telidji Laghouat Université Amar Telidji Laghouat
5 PUBLICATIONS   2 CITATIONS    127 PUBLICATIONS   566 CITATIONS   

SEE PROFILE SEE PROFILE

Some of the authors of this publication are also working on these related projects:

Caractérisations des matériaux isolants tulisés dans les équipementss de puissance View project

A Multi-Label Classification Technique applied to detection and identification of the combined rotor faults using the air-gap magnetic field spectrum analysis View
project

All content following this page was uploaded by Elagoun Abdelkader on 29 December 2016.

The user has requested enhancement of the downloaded file.

Etude par simulation de l’influence d’éventuels défauts sur
l’isolation d’un câble électrique
A.ELAGOUN1, T.SEGHIER
Laboratoire d’études et de développement des matériaux semi conducteurs et diélectriques
Université Amar Telidji – BP 37G route de Ghardaia - Laghouat
1
a.elaggoune@gmail.com
Abstract— L’objectif essentiel de ce travail est d’étudier l’impact
des défauts dans un câble électrique en s’appuyant sur l’analyse
des lignes équipotentielles et de la distribution du champ
électrique. Cela permettra de déceler les zones à risques où la
contrainte électrique s’intensifie de plus en plus. Il s'agit de gaz
emprisonné au sein de l’isolant du câble lors de sa fabrication qui
génèrent les décharges partielles et par conséquent la défaillance
du câble électrique.
Plusieurs types de défauts tels que l’intrusion d’un clou dans
l’isolant d’un câble, le trou laissé par ce clou lorsqu’on l’en retire
ou encore la présence d’une cavité, sont considérés. Les
différents résultats obtenus à l’aide de la modélisation par la
méthode des éléments finis d'un code de calcul nous ont permis
de conclure sur le risque que présentent les défauts par rapport à
la fiabilité des câbles électriques
.
Mots clés — câble électrique, défaut, simulation, lignes
équipotentielles, champ électrique, décharges partielles,
défaillance.
I. INTRODUCTION
Les matériaux isolants utilisés dans le système d’isolation
électrique, tel que les câbles de distribution d’énergie
électrique, ne sont jamais parfaitement homogènes. D’une part,
au cours de leur élaboration, de très faibles quantités de gaz se
trouvent souvent emprisonnées au sein du matériau et forment
des cavités de formes et de dimensions très diverses. D’autre
part, lors de la mise en place de l’isolant autour de pièces
conductrices, ou encore sous l’action de contraintes
thermiques ou mécaniques, des décollements se manifestent
entre le diélectrique solide et la partie métallique. Leur
volume interne peut être (ou non) ouvert sur l’atmosphère
extérieure. Ces occlusions peuvent être le siège de décharges
partielles qui pourront mener au vieillissement et donc le
claquage du câble électrique [1], [2]. La détection et la
localisation des décharges partielles fournissent un meilleur
test pour identifier et diagnostiquer l’état du câble électrique à
un stade précoce de sa détérioration.
Dans ce contexte, nous allons simuler de différents types
de défauts trouvés dans [3] tels que l’intrusion d’un clou dans
l’isolant d’un câble, le trou laissé par ce clou lorsqu’on l’en
retire ou encore la présence d’une cavité. Nous allons nous
concentrer sur l’analyse des équipotentielles et du champ
électrique, ce qui nous permet de localiser les zones à risques
où les décharges partielles prennent naissance.
II. MOYEN ET METHODE DE SIMULATION
En utilisant le logiciel Comsol ; anciennement appelé
Femlab qui utilise la méthode des éléments finis pour résoudre
les équations aux dérivées partielles; nous simulerons les
différents cas des défauts déjà mentionnés.
Le Comsol comprend plusieurs modèles de traitement dans
différents domaines scientifiques [4]. Le modèle AC/DC nous
permet de modéliser notre problème physique en deux
dimensions (2D). Nous choisissons le mode quasi-statique de
courants électriques dans le cas d’analyse harmonique-
temporaire. Ce mode peut présenter et traduire comme tel
phénomène qui varie lentement avec le temps (f=50 Hertz ;
dans le cas de tension alternative et f=0 Hertz ; dans le cas de
tension continue).
En s’appuyant sur les équations de Maxwell caractérisant
ce mode ; ces équations peuvent être écrites de la manière
suivante.
  H  Jt  JC  J D  J e (1)
La relation ci-dessus dite équation de Maxwell-Ampère
peut être écrite d’une autre manière :
  H  J t  E  jD  J e (2)
Dans l’équation (1), Jt, JC, JD , Je et H représentent
respectivement la densité totale du courant, la densité du
courant de conduction, la densité du courant de déplacement,
densité du courant externe et le champ magnétique.
La deuxième équation dite équation Maxwell-Faraday
B
E 
t (3)
Dans ce mode, le couplage entre les champs électriques et
magnétiques (courants induits) est négligé, cela se traduit par
B
 E   0
t (4)
Ce qui signifie que le champ électrique peut être exprimé
uniquement en termes du potentiel électrique.
E  V
(5)
En prenant la divergence de l’équation (2), on trouve
 
.  H  .J t  . E  jD  J e  (6)
montre les différents matériaux utilisés ainsi que leurs
propriétés.

En tenant compte la condition de continuité de charge

TABLE II
( .J t  0 ), la relation constitutive (D=ε0εrE=εE) et en PROPRIETES DES MATERIAUX.
basant de ce qui précède, on obtient : Matériau Permittivité relative (C/V.m) Conductivité électrique (s/m)

 
Air 1.0005 0
. E  j 0 r E  J e  0 (7) XLPE 2.3 10-16


.  (  j 0 r )V  J e  0  (8)
Aluminium 3.3 3.77.105
5.96.105
 (  j   0
Cuivre 8.96

0 r )V  J e
(9)
Fer 14 9.62 106

En notant que l’épaisseur d apparait seulement en 2D

représentant l’épaisseur dans la direction z et en prenant la IV.RESULTATS ET DISCUSSIONS
densité du courant externe Je = 0, on déduit l’équation aux
dérivées partielles en 2D à résoudre par le logiciel Comsol [4], a. CAS SANS DEFAUT
[5]:
Avant d’entamer les différents cas des défauts, nous allons
 .d (  j 0 r )V  0 considérer le cas homogène où le câble ne contient aucun
(10) défaut.
Le maillage du domaine étudié est présenté sur la figure ci-
Où dessous:
ω- pulsation ;
ε0- permittivité du vide ;
εr- permittivité relative de l’isolant ;
σ- conductivité électrique ;
V-potentiel électrique.

III. MODÉLISATION DU CABLE ÉLECTRIQUE

Le tronçon de câble simulé en deux dimensions présenté

dans la figure 1 est testé expérimentalement à l’université de
Liège [3].
Fig.2 : Mode du maillage en 2D

Les caractéristiques du maillage et du post-traitement sont

montrées au tableau suivant :
TABLE III
CARACTERISTIQUES DU MAILLAGE ET DE RESOLUTION
Fig.1: modélisation du câble en 2D

Les caractéristiques sont indiquées dans le tableau ci Modèle

Nombres de degré de
Nombre des éléments Temps de
liberté résolus
dessous. de maillage solution
TABLE I
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES
Composant Longueur (mm) Epaisseur (mm)
2D 17745 8840 1.42 s
Écran conducteur (Al) 134 6.15
Isolant (XLPE) 130 4.3
Écran de terre(Cu) 100 4.15
La figure suivante représente la distribution du champ
Le modèle simulé est constitué de plusieurs sous domaines ; électrique et les équipotentielles dans l’isolant du câble
ces domaines sont caractérisés par des propriétés physiques et électrique sans défaut.
des conditions aux limites. En effet, Le tableau ci-dessous

Fig.3: Champ électrique et lignes équipotentielles dans l’isolant XLPE sain.
On observe dans ce cas que les équipotentielles sont bien
confinées dans l’isolant; aucune déformation n’est observée.
Dans ce cas la contrainte électrique n’a aucun effet sur
l’isolant. En effet, la valeur maximale du champ électrique
dans la couche isolante est de 2.325 kV/mm comme le montre
la figure 4. Elle est loin d’être dangereuse sur la fiabilité du
câble électrique [3].
Fig.4: Variation du champ électrique à travers le câble XLPE.
b. Cas d’incidence d’un clou enfoncé dans l’isolant du
câble
Dans ce cas, on va simuler la présence d’un clou de
profondeur de pénétration p=6.6 mm , de diamètre D=
1.57mm, de permittivité εr=14 C/V.m et de conductivité
électrique σ = 9.62 106 s/m.
La figure 5 montre le modèle dans le mode post-
traitement.
Fig.5:champ électrique et lignes équipotentielles dans le cas d’un
clou enfoncé.
Cette figure montre que les équipotentielles, à proximité du
clou relié à la terre, sont fortement déformées. Elles se
rapprochent les unes des autres à la pointe de ce clou. Ce
rapprochement et cette déformation est associée à une
augmentation de l’intensité du champ électrique comme le
montre la même figure. La présence du clou augmente
fortement la contrainte électrique sollicitant l’isolant. En effet,
la figure 6 qui représente les variations du champ électrique
selon la ligne qui passe par la pointe du clou.
Fig.6:Variations du champ électrique dans le câble sans et avec clou.
On remarque que la contrainte à la pointe du clou atteint
environ la valeur de 13.1kV/mm. Elle montre bien le risque
que porte le clou enfoncé sur le câble. L’intensification du
champ électrique dans cet endroit est justifiée par l’effet de
pointe présentant un rayon de courbure très petit [6]. Même si
la valeur maximale est faible par rapport à la valeur de la
rigidité diélectrique de l’isolant, ceci présente un cas
défavorable en présence de l’air autour de pointe du clou
enfoncé. Dans ce cas on aura sans doute une décharge
partielle. Ce qui est en contradiction avec les résultats
expérimentaux trouvés par Lebas [3]. Cela peut être justifié
par les deux hypothèses :
-Les décharges partielles qui peuvent être normalement
apparues lors de ce défaut (clou enfoncé de profondeur
comprise entre 6.5 mm et 7.5 mm) ont une amplitude
négligeable par rapport au seuil de détection de l’appareil
utilisé. Ce seuil est estimé par 30 pC ;
-L’absence de DPs est due à la présence du clou qui ne
laisserait aucun interstice d’air susceptible de claquer.
b.1.Effet de la profondeur de pénétration
Dans ce qui vient, on va montrer l’effet de la profondeur
du clou enfoncé en variant progressivement sa valeur de
pénétration tout en gardant son diamètre fixe D=1.57mm.
La courbe 6 présente les variations du champ électrique en
fonction des différents cas d’enfoncement du clou.
 l’augmentation de la contrainte électrique au sein de l’isolant ,
en gardant la profondeur fixe à p= 6.6mm.

La figure 9 présente les variations de la contrainte

électrique le long de l’épaisseur du câble selon les différents
diamètres.

Fig.6: Variations du champ électrique pour différentes profondeur.

D’après cette courbe, on déduit que plus on augmente la

profondeur de la pénétration plus on aura une contrainte
électrique importante. Il en résulte que la profondeur de
pénétration a une influence très importante sur
l’intensification de contrainte électrique, ceci est en accord
avec les différents tests réalisés par Lebas [3].

b.1.1.Cas de court-circuit
Fig.9:Variations du champ électrique pour différents diamètres du clou.
La figure 8 montre la variation du champ électrique dans le
cas d’un court-circuit en pénétrant le clou jusqu’à ce qu’on
Nous remarquons que le diamètre du clou enfoncé a une
dépasse l’isolant XLPE du câble.
influence sur la contrainte électrique; plus on diminue le
diamètre du clou plus le champ électrique augmente. Cela
peut être justifié par l’effet de pointe [6].

c 3ème cas : incidence de l’air laissé par un clou enfoncé dans

l’isolant d’un câble

Dans ce cas, on va simuler l’air laissé par le clou enfoncé

dans l’isolant.
La figure 10 montre la distribution du champ électrique et
les lignes équipotentielles dans un trou d’air laissé par le clou
retiré.

Fig.8 : Variation du champ électrique en cas de court-circuit causé par le

clou.

D’après la courbe ci-dessus, la contrainte électrique atteint

la valeur 108.7kV/mm qui est très dangereuse. Cet isolant va
être complètement claqué car sa rigidité diélectrique (35-50
kV/mm) ne peut pas supporter cette contrainte électrique
importante entrainée par ce court-circuit, ce résultat est en bon
accord avec celui obtenu par Lebas [3].
Fig.10: Distribution du champ électrique et lignes équipotentielles dans un
b.2. Effet du rayon de pointe (diamètre du clou)
trou d’air laissé par le clou.
Nous allons introduire des clous avec différents rayons de
pointe pour voir quel est l'effet du rayon de courbure sur Dans le cas où le trou est rempli d’air, on remarque que les
lignes équipotentielles sont moins déformées que celles
observées précédemment. Mais comme d’habitude, cette
déformation est accompagnée d’une intensification du champ
électrique comme le confirment les résultats obtenus par
Pierre Lebas [3].
La figure 11 montre la variation du champ électrique dans
le trou laissé par le clou, ainsi que la variation de celui-ci en
présence du clou.
Fig.11:Variations du champ électrique dans l’air laissé par le clou.
D’après cette figure, on voit que la contrainte électrique
vaut presque 4 kV/mm ; cette valeur est moins importante que
celle trouvée dans le cas du clou enfoncé (13.1kV/mm), mais,
cette fois-ci le trou est rempli d’air. Dans ces conditions on
aura sans doute une décharge partielle.
c. 4ème cas: incidence d’une cavité d’air
Dans ce qui suit, nous allons simuler la présence d’une
cavité d’air dans l’isolant. Cette cavité est de diamètre 1mm,
de permittivité εr=1.0005 C/V.m et de conductivité électrique
σ  0 s/m. Ceci a pour but de voir quel effet présente cette
cavité sur cet isolant.
La distribution du champ électrique ainsi que les lignes
équipotentielles dans l’isolant du câble ; contenant la cavité ;
sont présentées dans la figure suivante.
Fig.12: Effet de cavité de 1mm de diamètre sur le champ électrique et les
lignes équipotentielles.
Il apparaît clairement que les lignes des équipotentielles
sont déformées par la cavité dans laquelle la contrainte
électrique est importante.
Les deux allures présentées dans la figure 13 montrent la
variation du champ électrique dans le cas homogène de
l’isolant ainsi qu’à travers la cavité d’air créée dans cet isolant.
Fig.13: Variations du champ électrique dans l’isolant XLPE avec et
sans cavité.
La comparaison quantitative de la contrainte électrique
dans l’isolant avec et sans cavité peut être clairement visible,
nous constatons que le champ électrique le plus intense se
situe au niveau de la cavité atteignant une valeur 3.17 kV/mm
qui dépasse la tension seuil de claquage de l’air qui peut être
considéré comme le point critique de défaillance des câbles
dans de nombreux cas [7]. Ce type de défaut génère donc
inévitablement des décharges partielles dans cette cavité. Ce
résultat a été comparé avec celui trouvé dans [8]. Par ailleurs,
le champ électrique voisin de la zone de cavité diminue à
cause des charges de polarisation positive et négative. Cette
constatation est en concordance avec les résultats de la
littérature [9], [10].
Pour valider en plus notre résultat, on s’appuie sur un calcul
analytique:

E c  2 E i r  3.24kV / mm
1  r
(11)
Le résultat obtenu par le calcul est proche de notre résultat ;
l’écart est estimé à 0.07 kV/mm. Cette erreur pourrait être
due à la non prise en compte du diamètre de la cavité dans la
formule analytique.
V. CONCLUSION
Notre travail met l’accent sur l’influence des défauts de
fabrication sur le système d’isolation d’un câble électrique.
Nous avons simulé tout d’abord un câble sans défaut. Ensuite,
nous avons montré à l’aide d’une comparaison, le danger
d’un clou enfoncé dans l’isolant du câble électrique pour
plusieurs profondeurs de pénétration et différents rayons de
courbure qui peut être traduit par l’effet de pointe. Nous avons
pu constater l’influence nocive des cavités sur l’apparition des
DPs dans l’isolant du câble.
Les résultats obtenus comparés avec ceux publiés dans la
littérature nous ont permis de mettre en valeur les risques
encourus par le câble et qui peuvent mener à conclure que les
défauts de fabrication peuvent être classés parmi les causes
essentielles qui génèrent les décharges partielles menaçant la
fiabilité de l’isolation du câble électrique.

VI. REFERENCES
[1] F.KOLIATENE,’’ Contribution à L’étude De L’existence Des
Décharges Dans Les Systèmes De L’avionique’’, thèse de doctorat,
Université Toulouse III – Paul Sabatier, Jan.2009.
[2] T. Seghir, D. Mahi,T. Lebey, D. Malec, ‘’ Analysis of the Electric Field
and the Potential Distribution in Cavities Inside Solid Insulating
Electrical Materials’’ international Comsol conference, Paris,
November 5-9,2006.
[3] P.Lebas, ‘’Diagnostic Des Câbles Souterrains Par Détection De
Décharges Partielles’’ Mémoire d’ingéniorat, université de Liège.2008.
[4] COMSOL Multiphysics User's Guide. Pdf Document, 2006.
[5] A.ELAGOUN,’’ Localisation des sources potentielles des décharges
parasites créées, par un dispositif expérimental de détection des
Décharges Partielles (DPs) dans un câble de l’énergie électrique’’
mémoire de magister, Université de Laghouat, Sept.2012.
[6] M.Akbi ‘’Electricité ; cours et exercices corrigés ‘’.tome 1, première
édition. Alger.
[7] A.ELAGOUN,T.SEGHIR, D.MAHI. ‘’ Etude par Simulation d’un
Dispositif Expérimental de Détection des Décharges Partielles dans un
Câble Electrique’’ Deuxième Conférence Internationale sur la
Maintenance, la
Gestion, la Logistique et l’Electrotechnique,ENSET D’Oran, pp.1-
3,Novembre.2012.
[8] Liu, Z., Phung, B., T., Blackburn, T., R., James, R., E., the propagation
of partial discharge impulsions in high voltage cable, pp.1-2. Proc.
AUPEC'99, Northern Territory University, Sep.26-29, 1999, pp.1-2.

[9] P.Marcolongo, ‘’Modeling Electromechanical Phenomena Contributing

to Cable Deterioration’’, thesis master, Laurea (University of Padua,
Italy), Spring. 2008.
[10] L.Boukezzi, A.Boubakeur, ,’’Numerical Study Using Fvm Of Electrical
Field Distribution In XLPE Insulation Cables Containing
Cavities’’Canadian Journal on Electrical and Electronics Engineering
Vol. 2, No. 3,pp. 60, March. 2011.

View publication stats