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Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne

Exercices de physique générale

Génie mécanique, Science et Génie des Matériaux quatrième semestre

Corrigé de la série 16

Exercice 1

Il s’agit d’un phénomène d’interférence. La position des maxima est donnée par:

d sin θ = λn n entier,

En passant de a) à b) on voit que les angles θ correspondant à la position des maxima sont plus
proches ce qui implique que λd est plus petit dans b) que dans a).
– On en déduit directement que les affirmations 2) et 5) sont vraies.
– La largeur de la fente a n’a pas d’influence sur la position des maxima d’interférence mais
modifie seulement leur intensité. Ainsi 3) et 4) sont faux.
– Si on plonge le système dans l’eau, la longueur d’onde de la lumière change car λ = c/(nν)
avec n l’indice de réfraction du milieu (nvide = 1 et neau > 1). Ainsi λeau < λvide ce qui implique
que sin θeau < sin θvide et donc 7) s’avère vraie.

Exercice 2
L’intensité au point P résultant de la superposition de deux ondes est donnée par (cf. polycopié
11.1.a – p. 327):

I(P ) = cǫ0 h(E1 + E2 )2 i


= cǫ0 hE12 i + cǫ0 hE22 i + 2cǫ0 hE1 · E2 i
= I0 + I0 + terme d’interférence,

avec 2hE1 · E2 i = E02 cos [k(r1 − r2 )] et où h. . .i représente la moyenne temporelle. Pour que le
terme d’interférence soit nul il faut que :
 
1
cos [k(r1 − r2 )] = 0 ⇒ k(r1 − r2 ) = n + π
2

soit r1 − r2 = 21 n + 12 λ. Pour d minimum (i.e. n = 0): r1 − r2 = λ/4. Dans notre cas:
p
r 1 = l + S1 P et r2 = l2 + d2 + S2 P,

soit avec S1 P = S2 P ⇒ l2 + d2 − l ≃ d2 /(2l). On en tire:
|r1 − r2 | =
r
d2 λ λl
= ⇒ d=
2l 4 2
Application numérique: d = 530 µm.

Exercice 3

D y

S
θ


d. si
}

S'
.
(a) Nous supposons D ≫ h = d/2. Le déphasage ∆φch lié à la différence de chemin optique

entre SP et S P est donné par:

∆φch =
d sin θ où d = 2h
λ
Il faut aussi tenir compte du déphasage à la réflexion sur le miroir ∆φr = π puisque l’indice de
réfraction du verre est plus grand que celui de l’air. Cela revient à dire que les sources S et S ′
sont déphasées de π. Le déphasage total devient:

∆φ = ∆φch + ∆φr =
d sin θ + π
λ
La condition d’interférence constructive ∆φ = 2πm, m ∈ Z implique:
2π λ
2πm = d sin θ + π ⇒ sin θ = (m − 1/2)
λ d
La séparation entre franges consécutives est donc:

∆θ = θm+1 − θm ≃ sin θm+1 − sin θm = λ/d 
λD λD
∆y = ⇒ h = d/2 =
 d 2∆y
∆θ ≃ tan ∆θ = ∆y/D
Application numérique : h = 0.5 mm. La condition D ≫ h est donc bien vérifiée.
(b) La première frange d’interférence constructive sera à θ ≃ sin θ = λ/(2d). A θ = 0 nous
sommes au milieu d’une frange sombre (interférence destructive entre S et S ′ ). La raison de
cette différence par rapport à l’expérience de Young provient du fait que la lumière réfléchie
acquière un déphasage de π lors de la réflexion sur le miroir.

Exercice 4

Problème préliminaire:
n−1
X n−1
X n
X
Sn = ak ⇒ a · Sn = ak+1 = ak − 1 = Sn+1 − 1
k=0 k=0 k=0

a · Sn + 1 = Sn+1 an − 1
⇒ a · Sn + 1 = Sn + an ⇒ Sn =
Sn + an = Sn+1 a−1
Le champ électrique Ei issu du point i vaut:

E1 = E0 sin(kr1 − ωt) = E0 sin(φ1 )


E2 = E0 sin(kr2 − ωt) = E0 sin(φ1 + kd sin θ)
E3 = E0 sin(kr3 − ωt) = E0 sin(φ1 + 2 · kd sin θ})
| {z

etc.

La superposition de ces n champs donne une intensité au point P de:

I(P ) = ε0 c · h(E1 + E2 + E3 + ...)2 i


D 2 E
= ε0 cE02 · Im(eiφ1 + ei(φ1 +∆) + ei(φ1 +2∆) + ...)
D 2 E
= ε0 cE02 · Im eiφ1 (1 + ei∆ + e2i∆ + ...)
D ein∆ − 1 2 E
= ε0 cE02 · Im eiφ1 · i∆
e −1
 in∆/2  ein∆/2 − e−in∆/2  2
 
2 iφ1 e
= ε0 cE0 · Im e · i∆/2
e ei∆/2 − e−i∆/2
sin2 n∆/2 D 2 E
= ε0 cE02 · · Im e i(φ1 +n∆/2−∆/2)
sin2 ∆/2
sin2 n∆/2 D 2  E
= ε0 cE02 · · sin φ 1 + (n − 1)∆/2
sin2 ∆/2
sin2 n∆/2 1
= ε0 cE02 · ·
sin2 ∆/2 2
sin2 n∆/2
= I0 ·
sin2 ∆/2

Pour n = 2, on retrouve la formule de Young:

sin2 (2 · ∆/2) (2 · sin ∆/2 · cos ∆/2)2 4 · sin2 ∆/2 · cos2 ∆/2
I(P ) = I0 · 2 = I0 · 2 = I0 · = 4I0 cos2 ∆/2
sin ∆/2 sin ∆/2 sin2 ∆/2

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