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La tension délivrée par le secteur n’est pas une tension continue. Sa valeur varie au cours du
temps. Les centrales électriques utilisent des alternateurs fournissant une tension variant
périodiquement au cours du temps et d’allure sinusoïdale.
Unidirectionnel
Bidirectionnel
Sinusoïdal
Périodique
Unidirectionnel
Bidirectionnel
Sinusoïdal
Périodique
Unidirectionnel
Bidirectionnel
Sinusoïdal
Périodique
Unidirectionnel
Bidirectionnel
Sinusoïdal
Périodique
Exemple :
Voie 2 : T2 = ......
Fréquence
Exemple :
Une tension à une fréquence de 16Hz 2/3, que vaut la période ? T = .....
Approche intuitive :
Une voiture roule à 120 km/h pendant une heure, l’automobiliste s’arrête une heure pour
déjeuner et roule encore une heure à 30 km/h. Calculer la vitesse moyenne du véhicule ?
On calcule la distance parcourue que l’on divise par le temps total de parcours :
Vmoyenne = (120 km/h x 1 h + 0 km/h x 1 h + 30 km/h X 1h) / 3 h = 50 km/h
Définition :
La valeur moyenne d’une grandeur de période T est :
Exemples :
Calculer la valeur moyenne de cette grandeur périodique (la surface S1 est comptée
positivement et la surface S2 est compté négativement, car la tension est négative).
Umoy = ..........
Une tension ou un courant bidirectionnel est dit alternatif si sa valeur moyenne est nulle. La
valeur moyenne de la tension ou du courant du secteur est nulle.
Le courant variable i(t) transporte pendant une période T, la même quantité d’électricité que
le courant constant de valeur <I> tel que Q = <I> x t.
Une tension périodique peut être considérée comme étant à chaque instant la somme de deux
tensions.
1. Une tension constante, appelée composante continue,
2. Une tension alternative (Umoy = 0) appelée composante alternative
La valeur moyenne de la tension périodique est égale à la composante continue et est mesurée
par un voltmètre numérique en position DC
Exemple :
Approche intuitive :
Le courant moyen calculé sur un courant périodique variable est un courant constant qui
transporte au cours du temps la même quantité d’électricité que le courant périodique
variable.
Lorsque ce courant périodique est alternatif, sa valeur moyenne est nulle, cela signifie t’il qu’il
n’a aucune action ?
L’expérience nous prouve le contraire car une résistance soumise à un courant alternatif
s’échauffera bien que le bilan total des charges la traversant est nul.
Il nous faut donc comparer cet effet Joule à celui produit dans la même résistance par un
courant continu.
Si deux tensions, l’une continue constante et l’autre alternative, ont les mêmes effets, une
résistance chauffera autant avec l'une qu'avec l'autre par effet Joule, et absorbera en
moyenne autant d'énergie dans les deux cas. On calcule donc l'énergie absorbée sur une
période T pour les deux systèmes.
Définition :
La valeur efficace Ueff d’une grandeur est égale à la racine carrée de la valeur moyenne de
cette grandeur au carré.
U eff u (t )2
La valeur efficace est toujours positive.
La valeur efficace d’un courant notée Ieff est celle qui correspond à la valeur d’un courant
continu imaginaire produisant un échauffement identique dans une même résistance.
Une spire rectangulaire tourne à vitesse constante dans un champ uniforme. Son axe AA’ est
perpendiculaire aux lignes de champ. La surface de la spire projetée sur le plan des masses
polaires est une fonction du sinus de l’angle . Lorsque le plan de la spire sera parallèle aux
lignes de champ, le flux embrassé par elle sera nul. Le flux embrassé par la spire sera
maximum lorsque l’angle .vaudra π/2.
Le flux Φ sera sinusoïdal ainsi que la différence de potentiel aux bornes de la spire (loi de
Faraday). C’est le principe élémentaire d’un alternateur fournissant la tension secteur 230 V.
2
2 f
T
Avec pour unités :
[ ω ] =rad/s
Valeur de crête
C’est la valeur maximum atteinte par la
grandeur sinusoïdale. Elle est positive à
T/4 et négative à 3T/4.
Elle se note souvent Î
Valeur efficace
Elle est définie par rapport à la valeur
de crête et vaut :
^
I
Ieff
2
Valeur moyenne
Elle est nulle car c’est une grandeur périodique alternative. En effet, la surface de
l’alternance positive égale celle de l’alternance négative, la somme de ces deux surfaces est
donc nulle, la valeur moyenne aussi.
La représentation temporelle d’une sinusoïde n’est pas facile et se prête assez mal à l’analyse
des circuits. Fresnel a trouvé une solution élégante à ce problème en utilisant une
représentation utilisant les vecteurs.
Il associe à une sinusoïde, un vecteur tournant placé au centre d’un cercle trigonométrique.
Ce vecteur a les caractéristiques suivantes :
En pratique deux grandeurs sinusoïdales sont rarement en phase, ici deux tensions de même
fréquence sont décalées dans le temps d’un angle constant φ appelé différence de phase ou
déphasage.
Il devient évident que la somme de ces deux tensions alternatives U1 et U2 ne peuvent pas se
faire par une simple addition, il s’agira d’effectuer ce qu’on appelle une addition vectorielle.
Exemple :
Déphasage de 180°(φ=T/2)
Les grandeurs sont en opposition de
phase