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LES COMPOSANTS D’UN CIRCUIT HYDRAULIQUE

1. Le ré servoir
Fonctions
Le réservoir est un élément très important du circuit hydraulique.
Il doit assurer à lui seul plusieurs fonctions.

 Stocker l’huile nécessaire au fonctionnement du circuit


 Permettre la visualisation du niveau
 Assurer la protection de l’huile contre les pollutions extérieures, poussière, humide,
etc…

o Permettre la décantation des particules véhiculées par l'huile,


o Permettre la désémultion (ou désaération) si de l'air est dissout dans l'huile.

 Refroidir l’huile
 Permettre la décantation des particules véhiculées par l’huile
 Permettre le désémulsion (ou désaération) si de l’air est dissout dans l’huile
 Assurer l’alimentation normale de la pompe, même dans les conditions de
fonctionnement les plus défavorables
 Assurer le remplissage et la vidange de la charge d’huile
 Assurer les variations de volume de l’huile stockée
 Supporter le montage de différents accessoires (crépine, filtres, distributeurs, …)
 Permettre les interventions d’entretien à l’intérieur

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Exemple de réservoir utilisé pour une installation fixe

Représentation normalisée

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La capacité du réservoir
Elle dépend de plusieurs facteurs

Contenir toute l'huile nécessaire au remplissage de tous les volumes


maximum (vérins sortis) tout en gardant une hauteur d'huile de 20 cm au-
dessous de la prise d'huile (aspiration de la pompe).

Cette marge de sécurité évite d'aspirer les résidus de décantation qui


reposent au fond du réservoir et évite une circulation rapide de l'huile en
transit.

Le volume du réservoir doit être tel qu'il doit recevoir toute l'huile lorsque
tous les volumes sont minimum (vérins rentrés) tout en gardant un
volume d'air de 10% à 20% du volume total pour assurer le dégazage et
éventuellement la pressurisation.

Le type de l'installation influence la capacité du réservoir.

Installation fixe.
L'encombrement n'est généralement pas un facteur déterminant, la
capacité correspond de trois à cinq fois l'équivalent du débit de pompe en
une minute pour un circuit ouvert et de quatre à cinq fois l'équivalent du
débit de la pompe de gavage pour un circuit fermé.
Le prix de la charge d'huile est souvent le critère qui limite la capacité du
réservoir.

Installation mobile.
Le volume du réservoir est généralement une contrainte importante pour
l'installation sur un châssis d'engin.
La capacité est généralement d'une fois le débit de pompe en une minute.
Un réfrigérant est généralement nécessaire pour compléter la fonction de
refroidissement.

La capacité du réservoir conditionne la vitesse d'usure de l'huile (grand


réservoir, usure moins rapide).

Le réservoir respire, la vidange des récepteurs fait monter l'huile dans le


réservoir et refoule de l'air par le reniflard.

Le remplissage des récepteurs fait baisser l'huile; de l'air est aspiré.

De même, en fonctionnement, l'huile s'échauffe ainsi que le matelas d'air;


de l'air est évacué à l'extérieur.

En refroidissant, les volumes se contractent; de l'air extérieur est aspiré.

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L'air ambiant est pollué; il doit être soigneusement filtré avant de pénétrer
dans le réservoir.

L'air ambiant est humide; à chaque refroidissement du réservoir, un phénomène de


condensation produit une petite quantité d'eau qu'il faut évacuer régulièrement.

Le remplissage partiel ou complet est un risque de pollution; un tamis


limite les risques en arrêtant les grosses particules.

Le refroidissement de l’huile   :

La chaleur véhiculée par l'huile est la conséquence des pertes de rendements mécanique et
volumétrique.
Une partie de la chaleur, 20 à 25%, est évacuée naturellement par les composants du circuit,
en particulier le long des tubes et flexibles, le réservoir participe activement à évacuer les 75 à
80 % de la chaleur restante.
Le reste réchauffe l'huile jusqu'à ce qu'un équilibre se crée entre la chaleur produite par la
puissance perdue et la quantité de chaleur dissipée.
Afin de ne pas avoir besoin d'un refroidissement séparé, la température d'équilibre thermique
doit être égale ou inférieure à la température de fonctionnement maximum recommandée.

Le réservoir, par le volume d'huile contenu, par la surface de contact huile / parois, par la
différence de température avec l'extérieur, influence l'évacuation des calories.
Les côtés du réservoir doivent être eux même refroidis par une bonne ventilation, c'est à dire
non calorifugé (par des couches excessives de peinture).
Le refroidissement du débit d'huile est favorisé par une vitesse de circulation élevée le long
des parois, (le centre d'une masse statique n'évacue ses calories vers l'extérieur que par
conduction interne).
Des cloisons internes au réservoir obligent l'huile à circuler, cependant une vitesse excessive
nuit au phénomène de décantation.

Le refroidissement de l'huile peut être complété par un débit d'huile à travers un refroidisseur.

La surveillance du niveau
La surveillance du niveau est nécessaire pour ;
- faciliter les opérations de maintenance, niveau de remplissage,
- éviter les fonctionnements avec un volume réduit,
- risque de désamorçage,
- montée en température
- usure plus rapide de la charge d'huile …
L'indicateur peut être à lecture directe sur une paroi du réservoir ou à distance par un système
de détection électrique.

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La détection électrique peut permettre ;
- une alarme sur un pupitre de contrôle ou tableau de bord
- le mise en service d'un système d'appoint,
- l'arrêt de l'installation …
La position des vérins doit être prise en compte pour déterminer la position du repère de
niveau ce qui implique de respecter ces positions pour vérifier le remplissage du réservoir.
Dans certaines applications particulières comme les circuits hydrauliques de transmission de
matériel roulant, le réservoir peut comporter deux indicateurs de niveau,
- un indicateur pour moteur à l'arrêt et huile froide pour assurer un démarrage en sécurité,
- un indicateur pour moteur en fonctionnement et huile chaude pour tenir compte du
remplissage des circuits et de la dilatation de l'huile (température de fonctionnement entre 80
et 110 °C).
Le contrôle final du bon remplissage se fait machine avec le moteur tournant et si possible à
température de fonctionnement.
Un exemple figure sur l'illustration de la page 23, réservoir situé à droite.
Les constructeurs proposent des indicateurs de niveau équipés d'une mesure visuelle directe
ou électrique de la température, application industrielle, voir page suivante.

Le bouchon de remplissage
- Permet d'éviter l'entrée d'impuretés dans le réservoir, et est
totalement étanche aux fluides.
- Valeur de dépression (Pendant la phase d’aspiration) : 0,04 - 0,06
bar
- Valeur de pression (Dans la phase d’échappement) : 0,1 -0,2 bar

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La crépine d’aspiration
La crépine est noyée dans le réservoir, car elle doit avoir une grande
surface filtrante, donc un gros volume. Ce mode de filtration, couramment
adopté pendant des décennies est maintenant vivement critiqué en
hydraulique moderne pour plusieurs raisons :

Une crépine n'est pas un filtre.

Accessibilité discutable dans la plupart des cas.

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Pollution extérieure au moment de la visite de la cartouche.

Aucun moyen efficace de prévenir le colmatage avec risques de


destruction de la pompe par cavitation.

Restriction à l'aspiration de la pompe.

Ne protège pas efficacement les pompes, car il y a passage de petites


particules (100 à 150 p.) capables d'endommager les pompes.

Entretien des réservoirs


A faire régulièrement  :

 Vidanger les dépôts d’eau de condensation

A vérifier :

 L’état des étanchéités :


Joints et soudures
 L’état du reniflard
 Niveau d’huile, (attention à la température au moment
du remplissage)

A éviter :

 Les couches de peintures superposées à l’extérieur,


 De peindre l’intérieur pour favoriser l’échange thermique
avec l’air ambiant,
 De sabler un réservoir, il y a un risque important de
pollution de l’huile.

Remarque  : attention aux travaux de soudure car il y a un


risque d’explosion

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