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INGENIEURIE FINANCIERE ET
FISCALE
SOMMAIRE
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A. - DEFINITION
Sur le plan étymologique, la comptabilité vient de deux mots : « Compte » et « Habileté ». Elle
est donc l’aptitude à compter, ou encore à faire des comptes.
B. –TYPES DE COMPTABILITE
Ø La comptabilité générale : C’est une comptabilité qui informe les tiers, la composition et
la valeur du patrimoine de l’entreprise.
Toute entreprise au sens de l’article 2 de l’acte uniforme du 24 mars 2000 portant organisation
et harmonisation des comptabilités des entreprises dans l’espace OHADA, est astreinte à la mise
en place d’une comptabilité générale, destinée à l’information externe comme à son propre
usage.
Ø la comptabilité intermédiaire : C’est une comptabilité qui mesure les activités d’une
branche ou secteur d’activités.
Ø la comptabilité nationale : C’est une comptabilité qui mesure les activités se rapportant à
l’économie générale.
Pour prendre des décisions rationnelles, un chef d’entreprise a besoin de certaines informations.
Ces décisions s’appuient sur les indicateurs élaborés et choisis par l’entreprise en fonction de ses
finalités.
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D. –PRINCIPES DE LA COMPTABILITE GENERALE
Le système comptable OHADA énonce de façon explicite huit principes de base sur lesquels la
comptabilité générale d’une entreprise doit se fonder :
a). Principe de l’importance relative : Le comptable doit dans certains cas évaluer ou d’estimer
des situations. Il doit donc avoir l’attitude de « savoir apprécier ».
c). Principe d’indépendance des exercices : C’est le rattachement des charges et des produits à
l’exercice concerné.
d). Principe de prudence : C’est la prise en compte des pertes de valeur, des risques et charges
futurs dans les estimations de fins d’exercice. Il vaut mieux de pécher par pessimisme que par
optimisme.
e). Principe de permanence des méthodes : C’est le fait du non modification des méthodes
comptables sauf cas exceptionnel de dérogation.
f). Principe de coût historique : C’est l’évaluation des éléments actifs et passifs à leur valeur
d’entrée, sans prendre en compte les variations du pouvoir d’achat de la monnaie.
g). Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture : Le bilan d’ouverture d’un exercice correspond
au bilan de clôture de l’exercice précédent.
Le but ultime de tous les principes comptables est l’obtention d’une image fidèle du résultat.
L’image fidèle doit être vue sous l’angle des utilisateurs des états financiers (bilan, compte de
résultat et TAFIRE).
E. BUT DE LA FISCALITE
Aucune entreprise ne peut contester le droit que soit prélevé l’impôt sur ses revenus. Il vaut
mieux donc connaître l’impôt dans ses différentes composantes et règles qui régissent chacune
de ces composantes.
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Chapitre I : L’ENTREPRISE
1. DEFINITION DE L’ENTREPRISE.
Une entreprise est un groupement de plusieurs personnes, orienté à titre principal vers la
production de biens et services en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.
Le rôle économique de l’entreprise est essentiellement de produire des richesses qui assurent sa
pérennité et rémunèrent les agents qui ont permis cette production.
Les critères servant à l’élaboration des différentes typologies d’entreprises sont toujours subjectifs
et parfois peu fiables. Il importe donc de ne pas s’en tenir à un seul critère. On peut néanmoins
les regrouper en trois catégories :
Ø La taille ;
Ø L’activité économique exercée ;
Ø La forme juridique.
Pour mesurer la taille d’une entreprise, différents critères peuvent être retenus : L’effectif
employé, le chiffre d’affaires, le résultat net, la capacité d’autofinancement, les dépenses
d’investissement.
D’un point de vue quantitatif, la PME est une entreprise industrielle, commerciale ou prestataire
de service (autre que l’entreprise agricole) employant de 1 à 100 salariés. Une entreprise
industrielle de 5 à salariés est appelée PMI (petite et moyenne industrie).
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On l’obtient en multipliant les quantités vendues par le prix unitaire. En rapportant le chiffre
d’affaires (CA) d’une entreprise à l’ensemble des ventes des entreprises fabriquant le même type
de produit, on obtient la part de marché de l’entreprise considérée
C. Aff
Part de marché =
C. Aff . Global
Le critère du CA, aisément disponible, privilégie les entreprises qui écoulent un grand nombre
de produits et/ou pratiquent des prix de ventes élevés.
Les travaux d’Allan G. Fisher et de Colin Clark, et reprise par Jean Fourastié, distingue :
Sont celles qui produisent les matières premières, notamment l’agriculture, la sylviculture, la
pêche et les mines
Sont celles qui produisent des services. C’est le secteur « fourre-tout », selon l’expression
d’Alfred SAUVY.
Les entreprises ayant la même activité principale, mais éventuellement des activités secondaires
différentes, relèvent du même secteur d’entreprise.
L’activité principale d’une entreprise est déterminée à partir de la ventilation de ses effectifs
employés.
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Les entreprises ou les fractions d’entreprise fabriquant la même catégorie de produit constituent
la branche d’activité ou, plus brièvement, la branche.
Elles appartiennent soit à une seule personne (entreprise individuelle), soit à plusieurs associés :
on parle alors d’entreprise sociétaires. (L’EURL est une forme particulière de société : elle a un
associé unique).
Dans leur grande majorité, les entreprises sociétaires sont dotées de la personnalité morale parmi
elles, les sociétés commerciales, classées en trois catégories :
Il s’agit des coopératives, des mutuelles et des associations. Constituant l’économie sociale.
Entreprises Commerciales et
de négoce Artisanales Services Industrielles et Autres
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Modèles
Quel que soit le CA.
Système normal Sauf indications
contraires
Régime de l’Impôt Les activités expressément visées par l’article < 30.000.000 FCFA
Synthétique 141 du CGI
Libératoire
Régime simplifié Les activités expressément visées par l’article 30.000.000 F £ CAHT ≥ 0.000.000 F
d’imposition 128 du CGI
Régime réel Les activités expressément visées par l’article CAHT > 60.000.000 F
d’imposition 128 du CGI
Règlement des
tiers
Achats M.P ; MC Vente P.F
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A. LES MOYENS D’EXPLOITATION.
Ce sont les moyens utilisés pour plusieurs cycles d’exploitation il s’agit des moyens matériels
durables (ex : Machines, mobiliers…)
Ce sont les moyens matériels non durables c’est à dire qui disparaissent au cours du cycle
d’exploitation ils sont intégrés ou incorporés dans le produit
Ø Quels que soient son statut et sa dimension, l’entreprise est une unité de production.
Ø Il y a toujours combinaison de facteurs de production pour élaborer des biens et/ou service
Ø Ces biens et services sont destinés à un marché.
Ø L’entreprise est centre autonome de décisions.
Ø Elle gère librement les fonds dont elle peut disposer ;
Ø C’est le chef d’entreprise qui fixe les objectifs à atteindre.
5. ROLES DE L’ENTREPRISE.
A. ROLE ECONOMIQUE.
Ø L’entreprise produit pour un marché ; elle satisfait les besoins des consommateurs.
Ø L’entreprise est à la fois cliente lorsqu’elle achète des biens et des services ; elle est
fournisseur quand elle vend des biens ou des services
B. ROLE SOCIAL.
L’entreprise emploie des salariés ; elle distribue le revenu sous forme de salaire. Elle peut créer
des crèches, disposer d’infirmeries, etc.
C. ROLE FINANCIER.
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L’entreprise est un maillon d’une longue chaîne de paiements successifs, de la production à la
distribution ; chaque entreprise est à la fois « client » et « fournisseur ». Elle doit être solvable afin
de ne pas briser la chaîne et provoquer éventuellement la défaillance des entreprises
« fournisseurs ».
6. OPERATIONS DE L’ENTREPRISE
Le « commerçant » achète la marchandise pour revendre. Si le prix de vente est supérieur à son
prix d’achat ; la différence entre les deux prix est appelée Marge brute.
Si le montant total des frais divers est supérieur à la marge brute, le commerçant subira une
perte, son activité aura été déficitaire.
Prix de vente
Profit
Exemples
1. Prix de vente = 1.000 F ; Prix d’achat = 500 F. ; Transport = 150 F ; Publicité = 100 F
Calculer la marge brute ; le profit ou la perte.
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- Marge brute = PV-PA 1.000 – 500 = 500 F
- Perte/Profit = PV- (PA + transport + publicité) = 1.000 – (500 + 150 + 100) = 1.000 - 750 =
250 F
2. Prix de vente = 1.000 F ; Prix d’achat = 800 F ; Transport = 150 F ; Publicité = 100 F.
Calculer la marge brute ; le profit ou la perte.
Ces opérations peuvent avoir lieu à des moments différents, permettant ainsi de distinguer les
différents types de vente :
A VENTE AU COMPTANT
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Ø La vente au comptant sur facture : le paiement s’effectue à la réception de la facture
B LA VENTE A CREDIT
Ø La location-vente : l’acheteur loue l’article et paie par versements réguliers ; il n’en devient
propriétaire qu’après le paiement du dernier versement.
Ø Le leasing : est un écrit par lequel une personne donne à une autre personne le droit
d’utiliser un bien pour une durée déterminée contre une somme versée en une fois
appelé prime ou une série de versements appelés loyers. A l’expiration du contrat, le
locataire peut acquérir la propriété du bien moyennant le paiement d’un prix résiduel.
C LA VENTE A TERME
Le contrat de vente est conclu immédiatement, la livraison et le paiement ont lieu plus tard.
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CHAPITRE 2 : LES FLUX ECONOMIQUES.
1. DEFINITION.
2. SORTES DE FLUX.
Ø Les flux externes : qui sont des mouvements de biens, de services ou de monnaies entre
l’entreprise et les tiers (les clients, fournisseurs, l’Etat, le personnel…)
Ø Les flux internes : qui sont des mouvements de biens, de services ou de monnaies à
l’intérieur de l’entreprise.
Ø Un flux réel ou flux de biens : Ce sont des mouvements des marchandises achetées
(flux entrant) puis revendues (flux sortant).
Exemples
Ø Un flux de services : Ce sont les différents services achetés (flux entrant) ou vendus (flux
sortant).
Exemples
Ø Un flux de monnaies (ou flux financiers) : C’est la contrepartie des flux de biens ou de
services, cités ci-dessus.
Exemples
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b. Encaissement des ventes (flux financier entrant).
Remarque :
Chaque mouvement (opération) de l’entreprise entraîne deux sortes de flux de même valeur :
Exemples :
2. Vente en espèces des marchandises au client ABESSOLE, 15.000 F (Coût d’achat 12.000 F)
5. Achat au comptant d’une machine à KONE 100.000 F et les frais de transport 15.000 F à
transco.
Exemple 1 :
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FRE (marchandises +10.000 F) FFS (caisse - 10.000 F)
Elle réalise également des opérations de financement : formation du capital, recours à des
emprunts (FLUX DE FINANCEMENT).
Ultérieurement, lorsque l’entreprise exercera son activité, elle effectuera des opérations se
rapportant à l’exploitation : achats de marchandises, rémunération du personnel, ventes de
marchandises… (FLUX D’EXPLOITATION).
5. LE PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE.
On peut définir le patrimoine de l’entreprise comme étant l’ensemble de ses biens et de ses
dettes. Pour chaque entreprise, le patrimoine est un et indivisible.
Le système comptable OHADA définit le patrimoine comme un ensemble des actifs que
l’entreprise a sous son contrôle et des ressources mises à sa disposition par les associés ou les
tiers, en vue de réaliser son exploitation.
- Terrain de l’entreprise,
- Bâtiment et locaux de production ou de vente,
- Mobilier ; Matériel
- Marchandises ; Matière première ; Produit fini, Emballage…
- Créances envers le client, fournisseur…
- Disponibilités en banque, à la caisse, ou au compte chèques postaux…
- Etc.
- Le capital social,
- Les dettes financières envers les bailleurs de fonds ; les banques de financement….
- Les dettes envers le fournisseur, l’Etat, le personnel, les associés….
- Les dettes envers les banques commerciales,
- Etc.
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Il faut noter que les dettes servent à acheter une grande partie des biens de l’entreprise.
Pour donner une image fidèle du patrimoine, l’entreprise doit procéder à l’enregistrement
comptable de tous les mouvements affectant son patrimoine.
L’enregistrement peut être défini comme une formalité accomplie par un fonctionnaire des
impôts, et destinée à constater certains évènements juridiques entraînant la perception des
droits.
La formalité d’enregistrement comporte donc à la fois :
- Une valeur administrative : inscrite un acte dans des registres spéciaux ;
- Une valeur fiscale : percevoir un impôt appelé droit d’enregistrement, calculé sur la
valeur des éléments de l’acte.
L’enregistrement concerne à la fois les mutations et les actes. Les actes soumis à
l’enregistrement, lors de la création d’une entreprise sont :
- La constitution de société
- L’apport en numéraire
- L’augmentation de capital
- Droit sur les apports immobiliers et mobiliers, déduction faite du passif
- Etc.
Tout contribuable qui, au cours d’un exercice n’a pas souscrit sa déclaration à l’administration
Fiscale au plus tard le 28 février de l’année en cours, se verra son contribution augmentée d’une
pénalité de recouvrement
Exemple 1 : patente.
Le SUPER MARCHE IDEAL CADEAU est un établissement situé à Libreville dans lequel sont
exploités les commerces et activités ci-après.
TAF : Déterminer la patente due par le SUPER MARCHE IDEAL CADEAU en 2013.
SOLUTION
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4. Bijouterie, horlogerie qui vend des objets qu’elle achète mais n’importe pas
Catégorie A, Patente 185 000
5. Librairie papeterie garnie par des produits importés
Catégorie A, Patente 170 000
6. Kiosque à journaux
Catégorie A, Patente 40 000.
Tableau récapitulatif
Soit la SARL ABENG, une société de droit gabonais avec un capital de 2.000.000 F répartie en
200 parts de 10.000 F. elle est créée le 02 janvier 2008 par apport en numéraire.
1- Les statuts sont présentés à l’enregistrement le 02 janvier 2009, déterminez les droits
dus ?
Délai d’enregistrement = 1 mois
Apports en numéraire ; DE = 50.000 F
Pénalités de retard : 100% du DE
Total DE = 50.000 + 50.000 = 100.000 F
2- Le 02 mars 2010, un des associés cède une de ses parts à 15.000 F, déterminez les
droits dus
Capital 2.000.000
Valeur mathématique = = = 10.000
Nbre de parts 200
3- Le 06 juin 2011, augementation du capital par apports en nature (les meubles pour
800.000 F et les immeubles pour 9.200.000 F). déterminez les droits dus ?
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CHAPITRE 3 : LE BILAN
1. QU’EST-CE QUE LE BILAN ?
Le bilan est la photographie du patrimoine de l’entreprise à un moment donné. Il fait partie des
comptes obligatoires annuels exigés par la loi. Il comporte deux parties : le passif (à droite) et
l’actif (à gauche).
L’actif exprime l’emploi qui a été fait des ressources indiquées au passif. Grâce à elle, l’entreprise
a pu acquérir les biens indispensables à son fonctionnement. Ces biens sont des emplois
provisoires lorsqu’ils conditionnent la création des richesses ; ils sont des emplois définitifs
lorsqu’ils traduisent un appauvrissement de l’entreprise.
2. PRESENTATION DU BILAN.
TOTAL TOTAL
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1). PRESENTATION DU BILAN SELON LE SYSTEME NORMAL.
La présentation du bilan et les autres États financiers d’après le système allégé, concerne les
entreprises dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas Cent millions de francs CFA.
Exercice N Exercice N - 1
ACTIF
Brut Net Net
ACTIF IMMOBILISE
Charges immobilisées
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments, installations
Matériel
Avances et acomptes versés sur immobilisations
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT
Stocks
Marchandises
Matières et autres approvisionnements
Produits fabriqués et en - cours
Créances
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
TRESORERIE - ACTIF
Titres de placement et valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
TOTAL TRESORERIE - ACTIF (III)
Ecarts de conversion - actif (IV)
(perte probable de change)
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
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BILAN - SYSTÈME ALLEGE
Exercice N Exercice N - 1
PASSIF
Net Net
CAPITAUX PROPRES
Capital
Ecarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Report à nouveau + ou -
Résultat net de l'exercice + ou -
Provisions réglementées et subventions d'investissement
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
DETTES FINANCIERES
Emprunts et dettes financières
Provisions financières pour risques et charges
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
TOTAL CAPITAUX STABLES (I) + (II)
PASSIF CIRCULANT
Client, avances reçues
Fournisseurs
Autres dettes
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
TRESORERIE - PASSIF
Banques, concours bancaires
TOTAL TRESORERIE - PASSIF (IV)
Ecarts de reconversion - Passif (V)
(gain probable de change)
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
Ø Suivant l’origine des ressources (apports de l’exploitant, bénéfices, dettes) qui ont
permis d’acquérir ces biens.
REMARQUE
Il ne faut pas confondre le Passif de l’entreprise, qui désigne seulement les dettes, et le Passif du
bilan qui regroupe non seulement les dettes, mais aussi les ressources appartenant en propres à
l’exploitant.
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3. LES PRINCIPES DE PRESENTATION DU BILAN.
Ø Les lignes du bilan sont appelés « postes » et chaque poste du bilan correspond au
regroupement d’un certain nombre de comptes des classes 1 à 5.
Ø Le résultat de l’exercice est reporté dans un poste du passif, avec le signe « plus » si le
résultat est un bénéfice et le signe « moins » si le résultat est une perte.
Ø Le capital de l’entreprise ne change pas sauf s’il y a un acte juridique qui vient le modifier.
Ø Le bilan de l’entreprise est toujours équilibré. Il est donc possible de mettre en évidence
plusieurs égalités fondamentales :
La situation nette est la différence entre ce que l’entreprise possède (ACTIF ou BIENS) et ce
qu’elle doit (DETTES envers les tiers). Elle représente, la valeur nette du patrimoine. Elle permet
de savoir s’il y a enrichissement ou appauvrissement du patrimoine de l’entreprise à une date
donnée.
• S .N = Mon tan t total des biens - Mon tan t total des det tes
ou encore
Lorsqu’une entreprise commence ses activités, sa situation nette se confond à son capital.
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La variation de l’activité de l’entreprise entraîne le changement de la situation nette en fin de
période. Et le changement de la situation nette permet la détermination du résultat.
ou encore
Un résultat positif est appelé bénéfice ou profit. Tandis qu’un résultat négatif est appelé perte ou
déficit.
Exemples :
2. le 10/01 Mr. KIDIMA achète par chèque bancaire les biens ci-après :
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Ø Un bâtiment commercial pour 5.000.000 F
Ø Un matériel de bureau pour 2.000.000 F
Bilan au 10/1
TAF
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En vertu du principe selon laquelle les opérations commerciales ne changent pas le volume du
capital initial (Principe de fixité du capital initial), notre capital initial est toujours 13.000.000 F
Bilan au 30/06
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S .N = Total biens - Dettes de l ' entreprise
S .N = 19.200.000 - (7.000.000 + 500.000 + 1.000.000 + 1.500.000)
S .N = 19.200.000 - 10.000.000
S .N = 9.200.000
Calcul du résultat.
Présentation du bilan.
Bilan au 31/12/2000
ACTIF Montants PASSIF Montants
231 Bâtiment commercial 5 000 000,00 101 Capital 13 000 000,00
241 Matériel &Mobilier 6 000 000,00 131 Résultat -3 800 000,00
311 Marchandises 5 000 000,00 401 Fournisseur 7 000 000,00
411 Créances sur clients 2 000 000,00 421 Personnel 500 000,00
521 Banque 500 000,00 441 Etat 1 000 000,00
531 CCP 500 000,00 561 Banque, crédit très 1 500 000,00
571 Caisse 200 000,00
TOTAL 19 200 000,00 19 200 000,00
Les modifications apportées au bilan résultent des opérations effectuées par l’entreprise durant
une période considérée.
Ces opérations, dépenses pour achats, dépenses pour équipement, dépenses et recettes
d’exploitation, etc. engendrent les modifications des sommes des postes du bilan, ou encore des
suppressions complètes de certains postes, ou encore, inversement, l’adjonction de certains
postes nouveaux.
Application
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1). Mr NGOUSSI commence un commerce avec 2.000.000 F en Caisse et
5.000.000 F en Banque.
5). Vente de marchandises à crédit PV= 8.000.000 F (Coût d’achat = 7.000.000 F).
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CHAPITRE 3 : L’OBTENTION DU RESULTAT
PAR LA FORMULE DE GESTION.
1. LA FORMULE DE GESTION
Les produits et les charges sont des éléments constitutifs du résultat noté au bilan d’un exercice.
2. LES CHARGES
A. DEFINITION
Exemples : frais de transport, électricité, assurance, coût d’achat d’une marchandise, etc.
Le système comptable OHADA répertorie les différents types de charge selon leur nature :
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I. Charges d’exploitation
3. LES PRODUITS.
A. DEFINITION
Ø Les produits d’exploitation : ce sont des produits qui cadrent avec l’activité normale de
l’entreprise.
Ø Les produits financiers : sont les enrichissements de l’entreprise induits par ses activités
financières.
Ø Les produits Hors Activités Ordinaires : ce sont des produits qui ne cadrent pas avec
l’activité normale de l’entreprise.
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I. Produits d’exploitation
701 Ventes de marchandises
702 Ventes de produits fabriqués
706 Travaux, services vendus
73 Production stockée (ou déstockage)
72 Production immobilisée
707 Produits accessoires
71 Subvention d’exploitation
75 Autres produits
78 Transferts de charges
79 Reprises de provisions
77 Produits financiers
On pourrait classer ces produits et charges dans un tableau, produits à droite, charges à gauche.
Ce tableau n’est pas un bilan. On peut l’appeler « compte de résultat », parce qu’on y note d’une
part les produits et les charges d’autres part.
L’application de la formule de gestion se fait souvent dans un tableau structuré appelé compte
de Résultat.
Le compte de résultat est un tableau qui a la forme d’un T. il reprend les charges à gauche et
les produits à droite. Son solde est bénéficiaire, lorsque les produits sont supérieurs aux
charges ; et il est déficitaire, lorsque les charges sont supérieures aux produits.
COMPTE DE RESULTAT
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CHARGES MONTANTS PRODUITS MONTANTS
EXEMPLE.
COMPTE DE RESULTAT
CHARGES Montants PRODUITS Montants
I Charges d'exploitation I Produits d'exploitation
601 Achat marchandises 105000 701 Vente marchandises 157500
61 Transports 14000 71 Subvention d'exploitation 1500
62 Services extérieur A 3500 75 Autres produits 2000
63 Services exttérieur B 7000 78 Transferts de charges 1525
64 Impots et taxes 3500
65 Autres charges 4815 II Produits financiers
66 Charges de personnel 1400 77 Revenus financiers 200
681 Dotation aux amortissements 800
691 Dotation aux provisions 300 III Produits HAO
II Charges financières 82 Produit de cession d'immob 3500
67 Frais financiers et charge ass 100 84 Produit HAO 2000
III Charges HAO
81 Valeur comptable de cession
d'immob 2000
85 Dotation HAO 1500
Solde bénéficiaire 24310
TOTAL CHARGES 168225 TOTAL PRODUITS 168225
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CHAPITRE 4 : ANALYSE DES OPERATIONS DE
L’ENTREPRISE ET LE COMPTE
1 ANALYSE DES OPERATIONS DE L’ENTREPRISE.
Ø La CAUSE d’une opération (ce qui la rend possible), c’est donc le moyen ou la ressource.
Elle est appelée aussi CREDIT.
Cette opération d’achat est rendue possible, grâce aux espèces que l’entreprise dispose en caisse ;
lesquels permettent l’acquisition de la marchandise. Donc la cause de cette opération est : la
CAISSE.
Les espèces en caisse ont été utilisées dans l’acquisition de la marchandise. Donc la conséquence
de cette opération est la MARCHANDISE.
Exemples 3
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3. L’entreprise NZENGUI achète à crédit du matériel à un fournisseur d’investissement 50.000 F
4. Un exploitant apporte dans son entreprise pour constituer son capital, 10.000 F déposés en
banque, et un stock de marchandises de 50.000 F
2 LE COMPTE.
A. DEFINITION.
On a imaginé diviser le bilan en autant de tableaux différents qu’il existe des postes différents à
l’actif et au passif du bilan. Ces tableaux sont appelés COMPTES. C’est un système qui permet
de suivre et de contrôler les fluctuations que les opérations commerciales font subir à chaque
poste du bilan. Chaque poste du bilan devient un compte.
Nous disons qu’un compte est un tableau en forme de T qui enregistre les mouvements subis
par un poste du bilan.
B. PRESENTATION DU COMPTE.
TOTAL TOTAL
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2). COMPTE A COLONNES MARIEES.
Le compte à colonnes mariées se présente avec deux colonnes de soldes. Il a l’avantage de donner
le solde après chaque opération, ce qui justifie son utilisation pour les comptes de trésorerie
(caisse, banque, chèques postaux) et les comptes de tiers (clients, fournisseurs).
Sommes Soldes
Débiteur Créditeur
Date Libellé Débit Crédit (D>C) (D<C)
Pour des raisons pédagogiques, à l’école nous utilisons les comptes schématiques ou comptes en
T qui sont plus faciles à manipuler
C. TERMINOLOGIE.
-. Ouvrir un compte : C’est créer un compte, afin d’y inscrire les opérations que d’autres éléments
actifs ou passifs feront avec lui.
-. L’intitulé d’un compte : C’est le nom de l’élément à qui le compte est ouvert, et dont le nom
est écrit en entier, figure en tête et lui sert de titre.
-. Le solde d’un compte : C’est la différence entre le total des sommes débit et le total des sommes
crédit.
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-. Arrêter, balancer, régler, fermer, clôturer un compte sont des expressions pratiquement
synonymes. C’est déterminer le solde et l’inscrire du côté plus faible, de manière à obtenir deux
totaux égaux, que l’on place sur une même ligne horizontale.
-. Rouvrir un compte, c’est inscrire le solde obtenu du côté qui répond à sa nature. C’est donc
écrire le solde au débit, s’il est débiteur ; ou écrire le solde au crédit, s’il est créditeur. A ce
moment, on écrira au regard du montant noté : « solde à nouveau » ou « à nouveau ».
APPLICATION.
La comptabilité d’une PATISSERIE vous présente les données relatives à la caisse du mois de
juillet 2007.
Travail à faire
a). Compte en T
b). En colonnes séparées
c). En colonnes mariées
d). Calculez le solde.
D 4111 Client/B C
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Pour retrancher une somme du débit d’un compte on ajoute cette somme au crédit ; pour
retrancher une somme au crédit on l’ajoute au débit.
Sommes Soldes
Débiteur Créditeur
Date Libellé Débit Crédit (D>C) (D<C)
2/7 Solde à nouveau 150.000 150.000
Règlement facture
3/7 OBIANG 45.000 105.000
7/7 Encaissement Patrick 80.000 185.000
15/7 Règlement TRANSCO 25.000 160.000
Encaissement client
25/7 Bernard 65.000 225.000
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CHAPITRE 5 : LE JEU DES COMPTES
Pour étudier les règles de fonctionnement des comptes, nous allons classer les comptes en deux
catégories : les comptes de patrimoine et les comptes de gestion.
Les comptes de patrimoine comprennent les comptes d’actif et de passif, à l’exclusion donc des
comptes de charges et des comptes de produits.
Les comptes d’actif se rapportent à chacun des éléments de l’actif du bilan. Ils contrôlent les
éléments de l’actif : terrain, bâtiment commercial, matériel, mobilier, titres, marchandises, effets
à recevoir, banque, caisse…
Les comptes d’actif sont débités de leur valeur initiale et des augmentations d’actif. Ils sont
crédités des diminutions.
COMPTE D’ACTIF
DEBIT CREDIT
Valeur initiale -
Diminutions
+
Augmentations
En conséquence :
Ø Les comptes d’actifs sont toujours débités avant de pouvoir être crédités, car il faut
d’abord un avoir pour les faire diminuer ;
Ø Le solde des comptes d’actif est toujours débiteur (ou nul), car on ne peut en faire sortir
plus qu’il n’y est entré.
Exemple:
COMPTE : 231 Bâtiment commercial
DEBIT CREDIT
Valeur initialement existante ; Cessions
Destructions
+ nouvelles acquisitions de bâtiments Détériorations
36
2). LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLE (COMPTE 21).
Les immobilisations incorporelles sont des immobilisations immatérielles et tous les autres
éléments susceptibles de générer des avantages futurs. Ce sont des biens acquis ou créés par
l’entreprise pour être utilisés de manière durable directement ou indirectement, pour la
réalisation des opérations professionnelles ou non.
Les frais de recherche et de développement qui n’ont pas de chance de réalisation technique et
de rentabilité commerciale, les dépenses relatives à la recherche fondamentale et les frais de
lancement de la production sont exclus des immobilisations incorporelles.
Les immobilisations corporelles représentent les biens matériels durables destinés à rester sous
la même forme, dans l’entreprise, pendant plusieurs exercices.
On distingue :
Ce sont des sommes versées par l’entreprise à des tiers pour des commandes en cours
d’immobilisation. Le solde de ce compte représente la créance de l’entreprise sur ses fournisseurs
d’immobilisation.
37
Débit Compte 25 « Avances et acomptes versés sur immobilisation » Crédit
-. Montant des sommes versées aux -. Sommes versées aux fournisseurs à la
fournisseurs d’immobilisation à la commande réception de la facture définitive
ou en cours d’exécution des contrats
Les en cours d’immobilisation et les avances et acomptes versés sur d’autres biens que les
immobilisations sont exclus des avances et acomptes versés sur immobilisation.
Ils représentent des droits de l’entreprise dans le capital d’autres entreprises matérialisés ou non
par des titres afin de créer un lien durable avec celles-ci et de contribuer à l’activité et au
développement de la société détentrice.
Ce sont des titres autres que les titres de participations que l’entreprise n’a ni l’intention, ni la
possibilité de revendre dans un bref délai ; elles représentent des prêts en vertu des dispositions
contractuelles ou des créances non commerciales assimilées à des prêts (dépôts et
cautionnement).
Les marchandises sont les objets, fournitures, acquis par l’entreprise et destinés à être revendus
en l’état.
Les comptes des stocks, particulièrement le compte 311 « Marchandises » sont débités des
valeurs initiales ; des entrées en stock (évaluées au coût d’achat et des différences d’inventaire en
plus, en fin d’exercice. Ils sont crédités des sorties en stock (évalués selon la méthode de PEPS
ou de CMP) et des différences d’inventaire en moins, en fin d’exercice.
38
Débit Compte 311 « Marchandises » Crédit
-. Valeur initiale (correspond au stock final -. Coût des marchandises vendues (évalué
de la période précédente) selon la méthode de PEPS ou CMP)
-. Coût d’achat de l’entrée en stock -. Différence d’inventaire en moins
-. Différence d’inventaire en plus. -. Coût de chaque sortie en stock.
Retracent les relations de l’entreprise avec les tiers. Ils comptabilisent les dettes et les créances de
l’entreprise à l’exclusion de celles inscrite, respectivement dans les comptes de ressources stables
et les comptes d’actif immobilisé.
Exemple : Les fournisseurs et les comptes rattachés, les clients et les comptes rattachés,…
Ce sont des tiers auxquels l’entreprise vend les biens ou services faisant l’objet de son activité.
Ils retracent les opérations relatives aux valeurs en espèces, aux chèques, aux titres de
placement,…
On peut identifier :
Représentent des titres cessibles acquis en vue d’en retirer un revenu direct ou une plus value à
brève échéance.
Exemples : les actions ; les obligations ; les titres du trésor et bons de caisse à court terme,…
39
Débit Compte 50 « titres de placement à court terme » Crédit
-. Valeur d’apport -. Valeur d’entrée de cession des titres
-. Valeur d’acquisition des titres
Ce sont des effets, chèques et valeurs transmises à la banque et dont l’entreprise attend
l’encaissement à l’échéance.
Ce compte ne doit pas servir à enregistrer les effets à payer à plus d’un an d’échéance ou les effets
remis à l’escompte
Le compte 521 « banque » enregistre les opérations effectuées entre l’entreprise, les banques
agréées et les autres banques.
Ce compte enregistre les opérations entre l’entreprise et les chèques postaux et le trésor dans un
État de la région et les autres établissements financiers.
Débit Crédit
-. Valeurs initiales -. Mouvements du fonds diminuant les avoirs de
-. Mouvements de fonds en faveur des l’entreprise dans les établissements concernés.
établissements concernés
En particulier, le compte « chèques postaux » présente de grandes analogies avec celui du compte
521 « banque ». Les centres de chèques postaux ne consentent pas d’avances ou des découverts
aux titulaires des comptes. Les centres de chèques postaux couvrent les encaissements de chèques
et d’effets de commerce, mais jamais l’escompte de ces effets.
Ø Le compte 57 « caisse »
Ce compte retrace les opérations d’encaissement et de paiement effectués en espèces pour les
besoins de l’entreprise.
40
Débit Crédit
-. Valeurs initiales -. Règlements effectués par la caisse (en
-. Versements effectués au profit de la caisse espèces).
(espèces)
Les comptes de passif se rapportent à chacun des éléments de passif du bilan. Ils contrôlent les
éléments de passif : dettes, fournisseurs, effets à payer, banque, crédit d’escompte…
Les comptes de passif sont crédités de leur valeur initiale et des augmentations de passif.
Ils sont débités des diminutions.
COMPTE D’ACTIF
DEBIT CREDIT
Valeur initiale
-
Diminutions +
Augmentation
En conséquence :
Ø Les comptes de passif sont toujours crédités avant de pouvoir être débités, car il faut
d’abord qu’il y ait une dette avant de pouvoir la diminuer ;
Ø Le solde des comptes de passif est toujours créditeur (ou nul), car on ne peut pas
diminuer une dette de plus que le niveau de son montant.
Exemple :
41
A. LES COMPTES DE RESSOURCES DURABLES.
Ce compte traduit le montant des valeurs apportées par les associées. Dans les sociétés, le capital
initial correspond à la valeur des apports (nature ou espèces) effectués par les associés à la création
de l’entreprise.
Ce compte correspond au montant soit des bénéfices d’exercices antérieurs dont l’affectation a
été reportée sur les exercices antérieurs soit des pertes constatées à la clôture d’exercices
antérieurs qui n’ont pas été compensés par des prélèvements opérés sur les bénéfices, les réserves
ou le capital.
Le report à nouveau doit figurer au passif du bilan en moins si son solde est débiteur, et en plus
si son solde est créditeur.
42
4). LE COMPTE 40 « FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES ».
Ce sont des tiers auxquels l’entreprise a recours pour les achats de fournitures de toutes natures
et de services.
Il enregistre les dettes qui se créent vis-à-vis des fournisseurs, les réductions dont nous pouvons
bénéficier, puis les paiements aux fournisseurs
Ce compte enregistre d’une part, le montant de crédit de trésorerie inscrit au compte courant de
l’établissement dispensateur de ces concours avec lequel l’entreprise est en relation d’affaires et
d’autre part, le montant nominal des effets escomptés.
43
En raison de cette égalité, nous comprenons que les comptes de charges fonctionnent comme
des comptes d’actif et les comptes de produits comme des comptes du passif.
Les comptes de gestion n’apparaissent pas au bilan, mais, les renseignements qu’ils contiennent
seront rassemblés plus tard dans le compte RESULTAT. Celui-ci apparaît au bilan, comme tous
les autres comptes de bilan, ou comptes de patrimoine, qui nous renseignent sur les variations
des postes du bilan.
Cette étude sur l’origine des comptes de CHARGES et PRODUITS, nous tirons la règle
suivante :
Ce compte enregistre les ressources de l’entreprise provenant de la vente des marchandises, des
travaux effectués et des services vendus à des tiers.
44
Exemple 4 : Fonctionnement du compte 73 « variations de stocks des biens et services produits »
Ce compte enregistre les variations de stocks de biens et de services produits en retraçant les
opérations relatives aux entrées en stocks, aux sorties et aux différences constatées à la clôture de
l’exercice entre l’inventaire permanent et l’inventaire physique et, dans le cas de l’inventaire
intermittent le stock initial et le stock final, ou leur différence.
Ce compte sert à déterminer la valeur comptable nette des éléments de l’actif immobilisés cédés.
Pour les biens non amortissables, cette valeur correspond à sa valeur d’entrée, sans déduction
des éventuelles provisions pour dépréciation.
Pour les biens amortissables, elle est la différence entre la valeur d’entrée brute des
immobilisations cédés et le cumul des amortissements pratiqués depuis l’entrée du bien dans le
patrimoine de l’entreprise jusqu’à la date de la cession.
45
CHAPITRE 6 : LES OPERATIONS D’ACHATS ET
VENTES
1. DEFINITIONS
Les opérations d’achats et ventes représentent les deux grandes activités du cycle d’exploitation
d’une entreprise. Une entreprise commerciale achète les marchandises aux fournisseurs pour
les revendre aux clients. L’entreprise industrielle achète les matières premières aux fournisseurs,
les transforme, puis vend les produits finis aux consommateurs.
Dans le système comptable OHADA, la comptabilisation des stocks repose sur la tenue soit d’un
inventaire permanent, ou d’un inventaire intermittent.
A. L’INVENTAIRE PERMANENT
C’est une méthode qui consiste à suivre les mouvements de stocks en permanence. Les
mouvements de stocks sont comptabilisés pendant toute l’année.
B. L’INVENTAIRE INTERMITTENT
Les mouvements de stocks ne sont pas comptabilisés en cours d’exercice. C’est seulement à la
clôture de l’exercice qu’il est procédé à la constatation du stock final et à l’annulation du stock
initial.
L’analyse comptable des opérations d’achat et vente se résument dans le tableau suivant :
46
Exemples :
Stock final des marchandises D : 311 Marchandises 500.000 D : 311 Marchandises 500.000
C : 6031 Var stock M/se 500.000 C : 6031 Var stock M/se 500.000
500.000 F
47
( en fin d’exercice)
Exemple :
Au cours du mois de juillet, l’entreprise MISSAMOU a enregistré dans son magasin les
mouvements suivants :
48
475.000 + 2.000.000 + 1.100.000 + 1.025.000
C.M .P =
225
C.M .P = 20.444,4 @ 20.444
19.000 ´ 25
le 01 / 7 : C.M .P = = 19.000
25
(20.000 ´ 100) + (19.000 ´ 25)
le 02 / 7 : C.M .P = = 19.800
25 + 100
2.475.000 + (22.000 ´ 50)
le 05 / 7 : C.M .P = = 20.428,6 @ 20.429
125 + 50
1.532.175 + 1025.000
le 25 / 7 : C.M .P = =
75 + 50
49
Prix Prix
Qtés un Montants Qtés un Montants Qtés Prix un Montants
01-juil Stock initial 25 19000 475000 25 19000,0 475000,0
Achat des
02-juil cartons 100 20000 2000000 125 19800,0 2475000,0
Achat des
05-juil cartons 50 22000 1100000 175 20429 3.575.075
Vente des
10-juil cartons 70 20429 1430002 105 20429 2.145.045
Vente des
15-juil cartons 20 20429 408572 85 20429 1.736.465
Vente des
20-juil cartons 10 20429 204286 75 20429 1.532.175
Achat des
25-juil cartons 50 20500 1025000 125 20457,4 2.557.175
Cette méthode offre l’opportunité de faire l’évaluation des sorties et du stock final,
progressivement, au rythme des entrées.
A la sortie du magasin ou à l’inventaire, les biens sont évalués, soit en considérant que le
premier bien entré est le premier bien sorti.
3. VARIATION DU STOCK.
Le niveau des stocks varie chaque jour, au fur et à mesure des entrées et des sorties. Pour
l’ensemble des articles qui composent le stock global d’une entreprise, la variation n’est pas aussi
nette, en raison des compensations qui se produisent entre les variations des niveaux des diverses
catégories.
50
A. CALCUL DU STOCK MOYEN.
On détermine le stock moyen global en calculant la moyenne arithmétique des stocks à des dates
régulièrement espacées dans le courant de l’exercice. Soient S1 , S 2 , S n , ....S1 ces stocks observés
aux dates 1, 2, 3,…n.
S1 + S 2 + S 3 + ... + S n
Stock moyen Sm =
n
Cette vitesse est égale au nombre des renouvellements (en valeur) du stock dans l’année (vitesse
annuelle) ; on la désigne souvent sous le nom de « rotation » ou de « taux de rotation » du stock.
Les stocks de marchandises ou de matières premières étant évalués au coût d’achat, la vitesse de
rotation est ainsi déterminée
Coût d ' achat des marchandises vendues (ou des matières consommées).
r=
Stock moyen.
C. DUREE D’ECOULEMENT.
C’est le délai moyen de séjour des marchandises ou produits dans l’entreprise ; on le calcule en
jours ou en mois.
1
d (en mois ) = 12 ´
r
1
d (en jours) = 360 ´
r
Vitesse de rotation (et durée d’écoulement) sont des paramètres fondamentaux de la gestion
financière et comptable.
Exemple
Une entreprise industrielle a observé, durant l’exercice 2008, les stocks suivants :
Fin février Fin avril Fin juin Fin août Fin octob Fin décem.
51
Pour cet exercice, les consommations de matières premières se sont élevées à 637.500 F ; le
coût de production des articles vendus à 1 479.300 F. Calculons les vitesses de rotation et les
durées d’écoulement :
Matières premières.
618.690
Stock moyen : = 103.115
6
637.500
vitesse de rotation r = = 6,17
103.115
(ce qui signifie qu’il a fallu, en moyenne, renouveler 6,17 fois le stock pour satisfaire la
consommation).
1
durée d ' écoulement d = 12 ´ = 1,95 mois (Tout se passe comme si les matières restaient en
6,17
moyenne 1,95 mois en stock avant d’être utilisées).
Délai d’approvisionnement
Ø Le stock critique minimal : c’est un niveau de stock qui permet d’atteindre la livraison
sans rupture. Celle-ci doit avoir lieu exactement au moment où le stock atteint le niveau
zéro (stock nul).
Ø Le stock de sécurité : c’est un niveau de stock qui permet de faire face à diverses
situations non prévues initialement, par exemple une augmentation du rythme de la
consommation après la commande ou un retard de livraison de la part du fournisseur.
52
On peut donc écrire :
Une somme peut être inscrite dans un compte par erreur ; on peut vouloir remplacer plusieurs
comptes particuliers par un compte collectif ou un compte collectif par plusieurs comptes
particuliers. Pour atteindre cet objectif, on utilise la technique de virement.
A. DEFINITION
Le virement est une technique de mutation de valeurs d’un ou plusieurs comptes dans un ou
plusieurs autres comptes.
B. SORTES DE VIREMENTS.
On distingue :
-. Pour virer une somme du DEBIT d’un compte A au DEBIT d’un compte B, il suffit de
CREDITER le compte A et de DEBITER le compte B de même valeur.
-. Pour virer une somme du CREDIT d’un compte A au CREDIT d’un compte B, il suffit de
DEBITER le compte A et de CREDITER le compte B.
Exemple :
53
Enregistrement n°1
100.000 100.000
Rectification de l’erreur.
Exemple :
Clients Créances
1. OBAME 1.000.000 F
2. NDONG 700.000 F
3. OYEM 300.000 F
54
700.000
300.000
-. Pour effectuer un virement synthétique des plusieurs comptes individuels débiteurs, il suffit
simplement de les CREDITER, en DEBITANT le compte synthétique de la somme de leurs
montants individuels.
-. Pour effectuer un virement synthétique des plusieurs comptes individuels créditeurs, il suffit
simplement de les DEBITER, en CREDITANT le compte synthétique de la somme de leurs
montants individuels.
Exemple :
3.000.000 3.000.000
5.000.000 5.000.000
55
Exemple :
Supposons que nous soyons banquier. TSAGUE, dont le compte est, dans nos livres, créditeur
de 30.000 F, nous donne l’ordre de « virer » de son compte au compte de son fournisseur N’KO,
autre client de la banque, une somme de 7.000 F. le compte de N’KO tenu dans nos livres est,
avant virement créditeur de 3.000 F
Transférons la somme de 7.000 F du crédit du compte de TSAGUE, qui est alors débité, au
crédit du compte de N’KO.
TSAGUE n’est alors créditeur que de : 25.000 – 7.000 = 18.000 F. Le solde créditeur du compte
de N’KO passe à 3.000 + 7.000 = 10.000 F.
Parce qu’il ne se traduit par aucun mouvement d’espèces, le virement permet un paiement
commode entre clients d’une même banque.
Sont dits réciproques, les comptes enregistrant dans chacune des comptabilités de deux agents
économiques, les flux de créances-dettes reliant ces deux agents.
Exemple :
56
Total 12.000 Total 12.000 Total 12.000 Total 12.000
A. LE LETTRAGE.
Exemple : chèques émis par l’entreprise et non encore débités par la banque.
B. PRINCIPE
Les sommes non pointées sont reportées dans un tableau appelé « état de rapprochement ».
Enfin, on passe les écritures de régularisation à cette date.
57
C. L’ETAT DE RAPPROCHEMENT PROPREMENT DIT.
La prise en compte des sommes non lettrées dans un tableau appelé état de rapprochement
permet de retrouver le solde du relevé à partir du solde du compte banque de l’entreprise.
Solde 1 = solde 2
58
D. ECRITURES DE REGULARISATION.
Seules les opérations enregistrées dans la colonne « banque dans l’entreprise » seront reportées
au journal.
Exemple 1:
BGFI N°52111
Date Libellé Débit Crédit S débiteur S créditeur
59
Report 14975 10189 4785,8
24-janv Chèque n°6532677 94 4691,8
24-janv Chèque n°6532678 245 4446,8
25-janv Chèque n°6532679 194 4252,8
28-janv Chèque n°6532680 1839,6 2413,2
29-janv Chèque n°6532681 10 2403,2
30-janv Versement 2580 4983,2
30-janv Remise chèques 600 5583,2
01-févr Chèque n°6532682 961,9 4621,3
05-févr Versement 2265 6886,3
07-févr Chèque n°6532683 1787,8 5098,5
12-févr Versement 1230 6328,5
15-févr Chèque n°6532684 38 6290,5
15-févr Chèque n°6532685 200 6090,5
16-févr Chèque n°6532686 867,84 5222,66
22-févr Versement 2300 7522,66
Solution de l’exemple.
Phase 1 : Lettrage
60
BGFI N°52111
Date Libellé Débit Crédit S débiteur S créditeur
Report 14975 10189 4785,8 A
24-janv Chèque n°6532677 94 B 4691,8
24-janv Chèque n°6532678 245 C 4446,8
25-janv Chèque n°6532679 194 I 4252,8
28-janv Chèque n°6532680 1839,6 D 2413,2
29-janv Chèque n°6532681 10 E 2403,2
30-janv Versement 2580 K 4983,2
30-janv Remise chèques 600 L 5583,2
01-févr Chèque n°6532682 961,9 F 4621,3
05-févr Versement 2265 M 6886,3
07-févr Chèque n°6532683 1787,8 G 5098,5
12-févr Versement 1230 N 6328,5
15-févr Chèque n°6532684 38 H 6290,5
15-févr Chèque n°6532685 200 6090,5
16-févr Chèque n°6532686 867,84 J 5222,66
22-févr Versement 2300 7522,66
61
.chèque 200,00
6532685
-opérations non
portées sur le compte 897,25
BGFI chez
MOUSSOKI
.Traite NDONG
6.625,41 6.625,41
Exemple 2 :
M. NGINDU vous indique que le compte 521-Banque BGFI présente un solde débiteur de
410.000 FCFA au 31 mai 2013.
62
CHAPITRE 8 : ORGANISATION COMPTABLE
1. GENERALITE.
L’organisation comptable mise en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de
régularité et de sécurité pour assurer l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité
puisse servir à la fois d’instrument de mesure des droits et obligations des partenaires de
l’entreprise, d’instrument de preuve, d’information des tiers et de gestion.
2. ROLE DE L’ORGANISATION.
Ø La mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux fixés
pour leur délivrance.
3. PRINCIPES DE L’ORGANISATION.
Ø L’emploi de la technique de la partie double, qui se traduit par une écriture affectant au
moins deux comptes, l’un étant débité et l’autre crédité lorsqu’une opération est
63
enregistrée, le total des sommes inscrites au crédit de comptes doit être égal au total des
sommes inscrites au crédit d’autres comptes,
Ø La justification des écritures par des pièces datées, conservées, classées dans un ordre
défini dans le document décrivant les procédures et l’organisation comptable, susceptibles
de servir comme moyen de preuve et portant les références de leur enregistrement en
comptabilité,
Ø La tenue obligatoire des livres ou autres supports autorisés ainsi que la mise en œuvre
des procédures de traitement agréées, permettant d’établir les états financiers annuels
visés à l’article 8 de l’acte uniforme portant Droit comptable.
Un système comptable peut être défini comme un ensemble organisé de données permettant
l’enregistrement des faits comptables.
Les comptes du système comptable OHADA sont regroupés par catégories homogènes appelées
classes.
Chaque classe est subdivisée en comptes identifiés par des numéros à deux chiffres ou plus, selon
leur degré de dépendance vis-à-vis des comptes de niveaux supérieurs, dans le cadre d’une
codification décimale.
Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre
l’enregistrement des opérations. Lorsque les comptes prévus par le système comptable OHADA
ne suffisent pas à l’entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir
toutes subdivisions nécessaires. Inversement, si des comptes prévus par le système comptable
OHADA sont trop détaillés par rapport aux besoins de l’entreprise, elle peut les regrouper dans
un compte global de même niveau, plus contracté, conformément aux possibilités offertes par le
système comptable OHADA ; et à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au moins
permettre l’établissement des états financiers annuels dans les conditions prescrites.
64
De nombreux systèmes d’enregistrement peuvent être mis en œuvre dans les entreprises :
Les livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire sont :
Ø Le livre d’inventaire, sur lequel sont transcrits le bilan et le comte de résultat de chaque
exercice, ainsi que le résumé de l’opération d’inventaire.
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives sont
conservés pendant dix ans
65
Chapitre 9 : SYSTEME CLASSIQUE
Dans ce système, le travail comptable consiste à établir les comptes à partir de l’information
consignée sur une pièce comptable (facture, chèques, reçus, effets de commerce, etc.). Chaque
opération est d’abord enregistrée dans un « journal unique » tenu de façon quotidienne.
Ce système est aujourd’hui peu utilisé, mais il constitue encore dans beaucoup de comptabilités
centralisées l’organe centralisateur. Il représente sous une forme presque schématique la
comptabilité minima exigée par la loi et par l’usage.
Par sa très grande clarté de présentation des écritures, il constitue un moyen idéal pour
l’enseignement de la comptabilité et l’étude des écritures.
Par l’aspect « formulé » qu’il donne à la représentation comptable des faits, il est l’instrument le
plus commode pour « penser » la comptabilité et chercher la solution de problèmes délicats
qu’on pourra ensuite transcrire dans n’importe quel autre système et n’importe quel procédé.
Reports Report
66
1. LES PIECES COMPTABLES.
Le journal, le Grand-livre, la Balance et le livre des inventaires sont là semble-t-il à première vue,
les seuls organes indispensables d’une comptabilité. Quelque chose pourtant est plus importante
que les livres ; ce sont les pièces, ou documents comptables.
Le journal, même tenu légalement n’est pas toujours la preuve opposable à tous ; il ne peut servir
de preuve qu’entre commerçant, et non en matière civile, administrative, ou fiscale ; en outre,
même en matière commerciale, s’il y a doute sur les livres. C’est aux pièces qu’on devra se référer.
Le journal est indispensable mais n’est pas suffisant ; il doit être appuyé de pièces comptables
justificatives, dans toute la mesure du possible.
2. LE JOURNAL.
A. DEFINITION.
Le Journal est un livre comptable qui enregistre dans l’ordre chronologique l’analyse comptable
de diverses opérations effectuées par l’entreprise. Il permet de vérifier pour chaque opération
l’application du principe de la partie double.
C’est un livre obligatoire pour tout commerçant. Il doit être tenu sans blanc ni altération d’aucune
sorte.
B. INDICATION DU JOURNAL.
67
Pour chaque opération, le journal indique :
Ø La date de l’opération
Ø Le nom du compte débité et son numéro
Ø Le nom du compte crédité et son numéro
Ø Le montant de chaque compte
Ø Le libellé indiquant la référence précise des données de base (pièces justificatives)
C. IMPORTANCE DU JOURNAL.
D. PRESENTATION DU JOURNAL.
Comptes Sommes
N° Op Débit Crédit Libellé Débit Crédit
E. PRINCIPE
En vertu du principe de la comptabilité en partie double, le Total Montant Débit doit toujours
être égal au Total Montant Crédit.
TMD = TMC.
Lorsqu’une opération se déroule à la même date que l’opération précédente, mettre à la place
de la date l’inscription : « dito ». Et lorsque la page du journal se coupe, faire la somme des
montants DEBITS et CREDITS, avec comme libellé : « à REPORTER » et reprendre cette
somme à la page suivante avec comme libellé : « REPORT ».
Exemple.
Le 2 janvier, une entreprise commence ses activités avec les éléments patrimoniaux ci-après :
Local commercial 15.000.000 F, Matériel 800.000 F ; Mobilier 300.000 F, Marchandises
5.000.000 F, Client 400.000 F, Caisse 100.000 F, Banque 600.000 F, Fournisseurs 300.000 F.
68
Le 05/01, retrait de la banque pour la caisse 200.000 F
Le 07/01, paiement fournisseur par la banque 50.000 F
Le 10/01, acquisition d’un terrain par la banque 100.000 F
Le 15/01, reçu du client 200.000 en espèces.
Le 26/01, règlement de la facture téléphone, en espèces 50.000 F
69
3 07-janv
4011 Fournisseur 50000
521 Banque 50000
Règlement fournisseur
4 10-janv
22 Terrain 100000
521 Banque 100000
Acquisition d'un terrain
5 15-janv
571 Caisse 200000
411 Client 200000
Acompte du client
6 62 26-janv
Téléphone 50000
571 Caisse 50000
Règlement frais /Téléphone
TOTAL 22800000 22800000
3. LE GRAND-LIVRE.
Le Grand-livre constitue le fichier de tous les comptes utilisés par l’entreprise. Les opérations
enregistrées au journal y sont reportées, c'est-à-dire que l’on inscrit au débit du compte choisi, le
montant débité au journal ; et que l’on inscrit au crédit du compte choisi, le montant crédité au
journal.
Ainsi, les opérations auront été enregistrées deux fois, d’abord au journal, puis au Grand-livre.
70
100.000 200.000
250.000 SD
Compte 62 Téléphone
50.000 50.000 SD
A. DEFINITION
la Balance est un instrument de contrôle, destiné à vérifier que le principe de la partie double a
bien été respecté, c'est-à-dire que le total des Débits est égal au total des Crédits. Elle est établie
à partir des comptes du Grand-Livre.
B. LE CONTROLE DE LA BALANCE.
La Balance est établie en principe à chaque fin de mois, afin de pouvoir déceler les erreurs
éventuelles.
C. PRESENTATION DE LA BALANCE.
71
La présentation de la Balance est variée (Balance à 4, 6, 8 ou 15 colonnes…). Nous étudierons
dans le ce Tome uniquement les Balances à 4, à 6 et la Balance par soldes.
Balance à 4 colonnes
sommes Soldes
Libellé Débit Crédit Débiteur Créditeur
Balance à 6 colonnes
Mouvements de la
Libellé Situation initiale période Soldes
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
TOTAUX
TOTAUX
Balance à 4 colonnes
Sommes Soldes
Désignation Débit Crédit Débiteur Créditeur
I ACTIF
22 Terrain 100000 100000
23 Local commercial 15000000 15000000
72
24 Matériel 800000 800000
2444 Mobilier 300000 300000
311 Marchandises 5000000 5000000
411 Client 400000 200000 200000
521 Banque 600000 350000 250000
571 Caisse 500000 50000 450000
II PASSIF
101 Capital 21900000 21900000
401 Fournisseur 50000 300000 250000
III Charges
62 Téléphone 50000 50000
TOTAUX 22800000 22800000 22150000 22150000
Balance à 6 colonnes
Situation de départ Mouvements de la période Soldes
Libellé Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
I ACTIF
22 Terrain 100000 100000
23 Local commercial 15000000 15000000
24 Matériel 800000 800000
2444 Mobilier 300000 300000
311 Marchandises 5000000 5000000
411 Client 400000 200000 200000
521 Banque 600000 350000 250000
571 Caisse 100000 400000 50000 450000
II PASSIF
101 Capital 21900000 21900000
401 Fournisseur 300000 50000 250000
III Charges
62 Téléphone 50000 50000
TOTAUX 22200000 22200000 600000 600000 22150000 22150000
73
2444 Mobilier 300000
311 Marchandises 5000000
411 Client 200000
521 Banque 250000
571 Caisse 450000
II PASSIF
101 Capital 21900000
401 Fournisseur 250000
III Charges
62 Téléphone 50000
5. LE LIVRE D’INVENTAIRE.
Le but des travaux de fin d’exercice est l’établissement d’un bilan sincère. Ils donnent surtout
l’occasion de vérifier si les données comptables reflètent bien la réalité de l’entreprise.
C’est donc dans cette acceptation que doit être comprise l’obligation légale de l’inventaire et de
la transcription de ses résultats dans le livre d’inventaire ; cet inventaire est un relevé détaillé de
tous les avoirs et de toutes les dettes de l’entreprise.
74
CHAPITRE 11 : LES TRANSACTIONS
COMMERCIALES
Nous entendons par transactions commerciales, toutes les opérations liées aux achats et aux
ventes réalisés par l’entreprise, y compris les opérations accessoires et les méthodes comptables
d’enregistrement des achats et des ventes.
Le document qui permet l’enregistrement comptable des achats et des ventes est la FACTURE
établie par le vendeur.
A. EXEMPLE 1 :
Le 10 / 01, L’entreprise NGUIMBI vend à son client OYONO, un lot de marchandises (Boîtes
de conserve) 50.000 F (C ACH 40.000 F)
FACTURE N° 0042 75
D/C
10/1 10/1
76
10/1
411 ou Client, ou 601 Achat m/ses 50.000
521 ou Banque, ou 50.000 401 Fournisseur
531 ou CCP, ou 521 Banque
571. Caisse 531 CCP 50.000
701 vente m/ses 50.000 571 Caisse
N / fact n°0042 S / Fact n° 0042
B. EXEMPLE 2
D/C
20/1 20/1
736 Var St P F 40.000 321 Mat P & F L 50.000
36 P Finis 40.000 6032 Var.St M P FL 50.000
Bon de sortie Bon d’entrée
D/C
20/1 20/1
411 ou Client, ou 602 MP &F L 50.000
521 ou Banque, ou 50.000 401 Fournisseur
77
531 ou CCP, ou 521 Banque
571. Caisse 531 CCP 50.000
702 Vente P F 50.000 571 Caisse
N / fact n°012 S / Fact n° 012
C. EXEMPLE 3
2/06
6032 Var Stock M.P & F. L 8.000
321 M P & F.L 8.000
Bon de sortie n°……..
Exemple 4
15/06
36 Produits finis 100.000
736 Var. Stock P F 100.000
Bon d’entrée n°……..
Exemple 5
10/10
38 St en cours de route 10.500
603 Var st. Biens achetés 10.500
Stock en route
78
Le 15/10 ; Réception du stock en cours de route
15/10
Cl 3 Compte Concerné 10.500
38 Stock en cours de route 10.500
Réception du Stock
Les réductions commerciales (Rabais, Ristourne, Remise) incluses dans la facture ne font pas
l’objet d’un enregistrement à part. L’enregistrement ne tient compte que du NET
COMMERCIAL.
EXEMPLE
Le 24/10, L’entreprise OBAMBA vend 342 boîtes de marchandises à 142 F moins remise de
3,5 %
DOIT
Client KAYA
FACTURE N° 05/4
24/10 24/10
411 ou Client, ou 601 Achat m/ses 46.864
521 ou Banque, ou 46.864 401 Fournisseur
531 ou CCP, ou 521 Banque
571. Caisse 531 CCP 46.864
701 vente m/ses 46.864 571 Caisse
N / fact n°05/4 S / Fact n° 05/4
Les R.R.R hors facture correspondent à une diminution des ventes pour le vendeur et à une
diminution de dette pour le client.
Ils sont enregistrés dans la comptabilité du client, respectivement au crédit des comptes ci-après :
EXEMPLE.
23/7 23/7
80
701 ou Vente m/ses 5.000 401 Fournisseur 5.000
702 ou Vente P.F
L’escompte commercial ou escompte de règlement est une réduction financière accordée au client pour
paiement comptant et que l’on peut comparer à une sorte d’intérêt versé au client qui a accepté d’anticiper
le règlement de sa dette.
L’escompte accordé s’enregistre séparément comme Charge financière, au débit du compte « 673
escomptes accordés ».
L’escompte est une réduction obtenue en contre partie du règlement anticipé, que l’on comptabilise à part
en Produit financier, au crédit du compte « 773 escomptes obtenus ».
Exemple
Le 14/1, Vente de 427 unités d’une marchandises à 733 F / unité, moins escompte de 1,5 % pour
paiement comptant en espèces. (I. I).
DOIT
Client
FACTURE N° 001
14/1 14/1
521 ou Banque 601 Achat m/ses 312.991
531 ou CCP 308.296 521 ou Banque
571 Caisse 531 ou CCP 308.296
673 Escompte acc. 4.693 571 Caisse
773 Escpte obtenu 4.693
701 Vente march. 312.991 S/ fact n° 001
N/fact n° 001
Sur une même facture, il peut y avoir à la fois remise et escompte ; dans ce cas, on calcule le
NET COMMERCIAL (en réduisant la remise) puis on calcule l’escompte sur le NET
COMMERCIAL. Seul l’escompte est enregistré à part (comme produit financier s’il est obtenu
d’un fournisseur ; comme charge financière s’il est accordé à un client).
EXEMPLE.
Le 8/4, vente de 700 cartons de produits finis à 1.427 F pièce, moins remise de 1,6 %. On accorde
au client un escompte de 2,1 % pour règlement au comptant par chèque. L’entreprise utilise
l’inventaire permanent ; le coût de production est égal à 75 % du prix de vente brut.
D/C
8/4 8/4
736 Var St P F 749.175 311 M/ses 982.918
36 P Finis 749.175 6031 Var St m/ses 982.918
Bon de sortie Bon d’entrée
83
CHAPITRE13 : TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
La T.V.A est une taxe indirecte qui frappe la consommation des biens et services. Les opérations
sont celles relevant d’une activité économique réalisée à titre onéreux par un assujetti,
notamment :
Sont obligatoirement redevables de la taxe, les entreprises qui réalisent des opérations imposables
dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est égal ou supérieur à 80 millions de F. congolais.
Ø Pour les livraisons de biens, elle constituée par le prix convenu entre les deux
parties.
Ø Pour les prestations de service, la taxe comprend la totalité des sommes
constituant la contrepartie du service rendu.
Ø Pour les importations, la taxe inclut les droits de douane et les droits d’accises.
Ce taux normal est de 18% dans certains pays de la CEMAC comme le Gabon.
4. DISTINCTION
84
L’acte uniforme pour harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) distingue :
Ø La T.V.A facturée ou collectée : enregistrée lors des opérations de ventes des biens et
services ; (Compte « 443 Etat, TVA facturée sur ventes »).
Ø La T.V.A récupérable : enregistrée lors des opérations d’achats des biens et services,
(Compte « 445 Etat, TVA récupérable »).
La facture est un document commercial obligatoire qui doit reprendre les mentions obligatoires
suivantes :
Ø Les nom, post-nom, prénom ou raison social, l’adresse exacte, le numéro impôt du
vendeur ou prestataire
Ø Les nom, post-nom, prénom ou raison social, l’adresse exacte, le numéro impôt du client
Ø La date et le numéro de série de la facture
Ø La désignation et la quantité de biens ou prestations
Ø Le prix unitaire et le prix global
Ø Le prix hors taxe
Ø Le taux de la taxe
Ø Le montant des opérations toutes taxes comprises.
EXEMPLE 1:
Le 10/1, BIANANI vend à SOLOULA 10 cartons d’une marchandise 20.000 F/ pièce. Remise
10 %, Escompte 10 %, Frais de port 10.000 F, T.V.A 16 %. Déterminer le Net à payer par le
client.
DOIT :
Client SOLOULA
FACTURE 001
La TVA ne constitue pas une charge pour l’entreprise assujettie. Celle-ci collecte auprès de ses
clients la TVA qu’elle facture et déduit celle qu’elle paye. La différence entre la TVA collectée
et la TVA déductible est reversée à l’Etat. En conséquence, sa comptabilisation ne se fait pas des
comptes de charges ou de produits, mais dans des comptes de bilan.
7. EXEMPLES DE COMPTABILISATION.
Voici une série d’exemples de comptabilisation de la TVA sur des affaires courantes et
quelques cas particuliers.
Débit Crédit
Débit Crédit
86
3). Achat de prestations de services pour 100.000 FHT + 18.000 F de TVA
Débit Crédit
Débit Crédit
701 ventes de marchandises 1.600
4431 Etat, TVA collectée 256
411 Client 1.856.
Débit Crédit
706 Prestations 1.600
4432 Etat, TVA collectée 256
411 Client 1.856.
Débit Crédit
230 Immobilisation 200.0000
4451 Etat, TVA déductible/ immobilisation 32.000
401 Fournisseur 232.000
87
TVA = 760.000.000 x 0,16 = 121.600.000
Débit Crédit
8). Le 10/1, BIANANI vend à SOLOULA 10 cartons d’une marchandise 20.000 F/ pièce.
Remise 10 %, Escompte 10 %, Frais de port 10.000 F, T.V.A 18 %. Déterminer le Net à payer
par le client.
D/C
10/1 10/1
612 Transport/vte 10.000 601 Achat m/ses 180.000
571 Caisse 10.000 611 Transp/achat 10.000
4452 Etat, TVA R 30.960
571 Caisse 202.960 571 Caisse 202.960
673 Escpte acc 18.000 773 Escpte ob 18.000
701 Vente m/ses 180.000
4431 Etat, TVA fac 30.960
7071 Port, A F.F 10.000
Exemple 9
DOIT :
Entreprise BIANANI
FACTURE 09/1
88
Réf Qté Libellé Prix un Total
Entreprise BIANANI (I.I) Entreprise NDONG (I.I)
D/C
15/1 15/1
601 Achat m/ses 75.000 571 Caisse 86.730
4452 Etat, TVA R 13.230 673 Escpte 1.500
571 Caisse 86.730 701 Vente m/se 75.000
773 Escpte obt 1.500 4431 Etat tva F 13.230
Exemple 10
T.V.A à reverser.
T.V.A
Désignations Montant HT Récupérable Facturée
Ventes de janvier 172.000 30.960
Achat de janvier 73.000 13.230
13.230 30.960
T.V.A DUE 17.730
89
Ø Si la T.V.A facturée est supérieure à la TVA récupérable, il y a TVA due,
c'est-à-dire qu’il y a un montant à payer à l’Administration fiscale ;
Exemple :
225895000 + 445785000
Prorata de TVA = = 0,465 ≅ 46,5%
220450000 + 550485000 + 225895000 + 445785000
Le prorata prévisionnel utilisé en cours d’année doit être corrigé par le prorata
réel et définitif de l’exercice N, au plus tard le 30 /09 de l’exercice N+1.
90
Régularisation = TVA facturée par les fournisseurs x Ecart de prorata
Ecart de Prorata = Prorata Previsionnel – prorata définitif
Tout assujetti doit délivrer une facture pour les biens livrés ou les services rendus à
un autre redevable, ainsi que pour les acomptes perçus au titre de prestations de
services et donnant lieu à exigibilité de la taxe.
N° INFRACTIONS
1
Dépôt tardif ou défaut de déclaration d’existence
91
Non réponse aux demandes d’éclaircissement ou de justification
9
Défaut de dépôt de déclaration d’existence pour les redevables de plein droit
10
Opposition au contrôle fiscal
92
93
CHAPITRE 12 : COMPTABILISATION DES
EMBALLAGESCOMMERCIAUX
1. DEFINITION.
Les emballages sont définis comme les objets destinés à contenir les produits ou marchandises
qui sont livrés à la clientèle.
2. DISTINCTION.
On distingue 2 catégories :
Ø Les emballages commerciaux : définis comme des objets de faible valeur et d’usage à
moins d’un an, comptabilisés dans le Compte « 335 Emballages ». ils se subdivisent en
emballages non récupérables (ou emballages perdus) Compte 3351, en emballages
récupérables non identifiables (ou emballages consignés) Compte 3352, en emballages à
usages mixtes (Compte 3353) et autres emballages (Compte 3358).
Les emballages perdus sont destinés à être vendus à la clientèle en même temps que les
marchandises ou les produits finis qu’ils contiennent. Ils sont incorporés dans le prix du contenu
pour le montant de leur valeur
EXEMPLE1.
94
B. FABRICATION PAR L’ENTREPRISE ELLE-MEME D’EMBALLAGES NON RECUPERABLES.
EXEMPLE 2
Soit la vente des produits finis pour un montant de 5.000 F emballés dans des emballages non
récupérables d’une valeur de 800 F (C ACH des emballages 600 F et C PROD PF 4.000 F).
D/C
Les frais d’achat, donc les emballages perdus, sont intégrés au prix d’achat. Il n’y a pas de
comptabilisation des emballages perdus chez le Client, puisqu’ils sont destinés à être détruits.
Ø Consignation d’emballages ;
Ø Retour d’emballages consignés ;
Ø Non-retour d’emballages consignés.
95
A. LA CONSIGNATION DES EMBALLAGES.
Le client, appelé consignataire, ouvre un Compte « 4094 Fournisseur créances pour emballages
et matériels à rendre » qui enregistrera au débit le prix des emballages consignés, par le crédit du
compte « 401 Fournisseur » ou d’un compte financier.
Le fournisseur consignateur ouvre un Compte « 4194 Client, dette pour emballages et matériels
consignés », dans lequel il enregistrera au crédit la valeur de l’emballage consigné au client, par
le débit du Compte « 411 client » ou d’un compte financier.
EXEMPLE.
MAGALI achète à BETHY 1500 F de marchandises. BETHY lui facture 300 F d’emballages
consignés (en compte). Le coût des stocks vendus est de 80 % du Prix des marchandises.
D/C
96
Il convient de distinguer deux cas :
EXEMPLE : MAGALI restitue les emballages à BETHY (Rappel : prix de consigne : 300 F)
D/C
Chez le vendeur, l’écriture constate une diminution de la dette du client et chez le client, on
constate une diminution de la créance du fournisseur.
Il arrive que le fournisseur ne consente à reprendre les emballages qu’à un prix inférieur au prix
consigné. Il répercute ainsi sur son client une part de l’usure de l’emballage.
On appelle MALI la différence que supporte le client, lorsque son fournisseur lui rembourse, ou
crédite, d’une somme inférieur à celle du prix de consigne. Le MALI est enregistré dans le
compte de charges « 6224 Malis sur emballages »
Chez le fournisseur, la différence entre le prix de consigne et le prix de reprise est appelée un
BONI. C’est un produit, que le fournisseur enregistre au crédit du compte « 7074 Bonis sur
reprises et cessions d’emballages ».
EXEMPLE
97
D/C
La non restitution des emballages commerciaux doit être traitée comme une vente chez le
fournisseur, et comme un achat chez le client.
A. CHEZ LE FOURNISSEUR.
B. CHEZ LE CLIENT
D/C
98
D/C
N/facture n°….
99
Déconsignation de 100 unités reprises avec une
décote de 50%
Déconsignation de 50 unités
100
4 4111 Client Mabiala 400.000
Déconsignation de 50 unités
101
CHAPITRE 14 : LES AUTRES OPERATIONS LIEES AUX
TRANSACTIONS COMMERCIALES
Nous examinerons dans ce paragraphe les problèmes liés au retour des marchandises, aux
versements d’acomptes sur commandes, et à la comptabilisation des charges et au paiement
correspondant.
Il arrive qu’une partie des marchandises, matières premières ou fournitures livrées ne soit pas
acceptables. Dans ce cas, le client les renvoie au fournisseur et enregistre un retour sur achat dans
sa comptabilité. Le fournisseur comptabilise un retour sur vente dans la sienne.
Ainsi lorsqu’un fournisseur a une dette envers son client à la suite d’un retour, il peut lui envoyer
un document écrit constatant cette dette ; un tel document s’appelle « FACTURE D’AVOIR ».
Dans tout enregistrement de retour sur vente ou de retour sur achat, on peut utiliser le
principe « le retour, c’est le contraire de l’aller ».
EXEMPLE1.
Le 2/7, elle envoie à son client une facture d’avoir pour ce montant.
AVOIR
Client X
102
CHEZ LE VENDEUR(Fournisseur) CHEZ L’ACHETEUR (Client)
D/C
2/7 2/7
701 Vente m/ses 412 401 Fournisseur 412
411 Client 412 601 Achat m/ses 412
N/f. avoir n° 012 S/F av n° 012
Des articles livrés et facturés qui présentent des défauts ou ne correspondent pas à ceux
commandés par les clients sont retournés au fournisseur. Celui-ci doit adresser un document
appelé « avoir » ou « facture d’avoir » indiquant le montant que pourra déduire le client de sa
dette.
L’avoir est établi par le vendeur et adressé à l’acheteur après vérification de sa réclamation. Il
indique en détail la diminution de la dette de l’acheteur envers le vendeur.
A. LA REDACTION DE L’AVOIR
Livraison :……………………
Objet de l’avoir :……………..
Brut H.T
…………
T.V.A Net H.T
Taux Base Montant Total T.V.A
Net à déduire
L’avoir est établi en deux exemplaires, l’original est adressé à l’acheteur, le double est conservé
par le vendeur
103
EXEMPLE 2 :
Le 05/03 : Le client MBODO nous retourne 50% de la marchandise achetée pour non-
conformité à sa commande (brut vendue 40 unités à 20.000 FHT/U; remise 1,5% TVA 18%).
Fournisseur le 05 mars
D/C
5/3 5/3
701 Vente m/ses 394.000 401 fournisseur 464.920
443 Etat, TVA fac 70.920 601 achat M/ses 394.000
411 client 464.920 445 Etat,TVA rec 70.920
N/f. avoir n°0045 s/fac avoir 0045
104
1) LES REDUCTIONS COMMERCIALES OU FINANCIERES OMISES SUR LA FACTURES
DONNENT LIEU A UN AVOIR
Les remises et les rabais auxquels l’acheteur avait droit sont portés sur l’avoir, la T.V.A. est
régularisée.
EXEMPLE 3 :
Le 10/6 notre fournisseur a oublié de nous accorder une remise de 5% sur notre achat du 6/6.
(Brut 1.500.000 FHT).
Désignation Montant
D/C
10/6 10/6
701 Vente m/ses 75.000 401 fournisseur 88.500
443 Etat, TVA fac 13.500 6019 RRR obt hors fac 75.000
411 client 88.500 445 Etat,TVA rec 13.500
N/f. avoir n°0045 s/fac avoir 0045
EXEMPLE 4 :
105
Le 10/6 notre fournisseur a oublié de nous accorder une remise de 5% sur notre achat du 6/6.
(Brut 1.500.000 FHT ; escompte accordé 1,5% pour règlement comptant en espèces).
Désignation Montant
D/C
10/6 10/6
701 Vente Mses 75.000 401 Fournisseur 87.375
443 Etat, TVA fac 13.500 773 Esc. Obt. 1.125
673 Esc accord 1.125 6019 RRR obt hors fac 75.000
411 Client 87.375 445 Etat, TVA rec 13.500
N/f. avoir n°0045 s/fac avoir 0045
L’escompte inconditionnel oublié sur la facture est porté sur l’avoir pour le montant exact
auquel il aurait figuré sur la facture.
EXEMPLE 5 :
Le 10/6 notre fournisseur a oublié de nous accorder un escompte de 1,5% sur notre achat du
6/6, pour règlement comptant en espèces. (Net commercial 500.000 F)
Désignation Montant
106
Escompte oublié (500.000 x 0,015) = 7.500
D/C
10/6 10/6
701 vente Mses 8.850 401 Fournisseur 8.850
DEFINITION
La ristourne est une réduction accordée par le vendeur à l’acheteur à la fin d’une période
déterminée. Elle récompense la fidélité du client.
CALCUL
Elle est calculée par rapport au chiffre d’affaires H.T. réalisé avec le client pour la période
concernée. Exemples : ristournes annuelle, semestrielle, trimestrielle…
Le chiffre d’affaires H.T. réalisé avec le client est obtenu à partir de la fiche client ou du compte
client.
A la fin de la période concernée, le fournisseur doit adresser à son client un avoir pour ristourne.
107
Avoir
ETS. MAVUNGU Client Date Numéro
Fenêtres sur mesure
2, av de Mont Bouet- 57 000 Metz
R.C Metz B 246 369 146
S.A.R.L. au capital de 2000.000 FCFA
Objet de l’avoir :
Nous avons le plaisir de vous faire parvenir votre ristourne trimestrielle. Nous vous
remercions de votre fidélité.
Tranches C.A.H.T. Bases Taux Montant H.T
De à
De à
De à
De à
T.V.A Total H.T.
Net à déduire
EXEMPLE
108
20/3
Les avances et acomptes reçus des clients sont des dettes vis-à-vis des clients, enregistrées dans
un compte particulier, le compte 4191 « clients, avances et acomptes reçus » qui est un compte
de passif. Lors de la livraison des biens ou services au client, on annule l’avance ou l’acompte.
109
Les principaux frais accessoires liés à l’achat et à la vente sont les frais de port, les commissions,
les frais d’assurance et les honoraires.
Ø A la charge du fournisseur : ventes franco de port (livraison gratuite). Dans ce cas les frais
de port n’apparaissent pas sur la facture ;
Ø A la charge du client : vente aux conditions départ. Les frais de transport apparaissent sur
la facture.
Dans ce cas, la comptabilité du fournisseur doit prendre en compte les frais résultant du
transport de marchandises. Aucune charge pour le client.
EXEMPLE :
Le 20/1, la société commerciale MARTIN paie les frais de transport en espèces 15.000 F, pour
la livraison de marchandises de sa cliente.
20/1
612 Trans/ vente 15.000
571 Caisse 15.000 AUCUNE ECRITURE
Règle F transport
Le fournisseur expédie la marchandise, paie les frais de transport et les récupère ensuite lors de
la facturation de la marchandise. On dit que la marchandise circule en port payé mais à la charge
du client.
Exemple
Le 5/4, l’entreprise MOUILA vend à crédit 20 unités d’une marchandise à 100.000 F pièce.
Moins remise 10 %, escompte 10 %. Port payé à la charge du client 10.000, réglé immédiatement
en espèces.
D/C
5/4 5/4
612 Transp/ vente 10.000 601 Achats m/ses 1.800.000
571 Caisse 10.000 611 Transport/ach 10.000
Règle.F. transp. 401 Fourn. 1.630.000
dito 773 Esc. Obt 180.000
411 Client 1.630.000
673 Esc acc. 180.000
701 Ventes m/ses 1.800.000
7071 Port, E P&F.F 10.000
111
Cela signifie que les frais de transport ne sont pas encore payés. Ils sont à la
charge du client. Et celle-ci sera enregistrée au débit du Compte 611
« Transport sur achats ».
112
I. Généralités.
-. Une lettre de change (ou traite) est un document par lequel une première
personne, le tireur (le fournisseur par exemple) demande à une seconde
personne, le tiré (le client par exemple) de payer à une troisième personne, le
bénéficiaire (le fournisseur ou une tierce personne) une somme convenue à
une date déterminée.
Les effets à recevoir se traitent comme des créances. On les enregistre dans le
compte « 412 Clients, effets à recevoir en portefeuille ». C’est un compte d’actif.
Les effets à payer se traitent comme des dettes on les enregistre dans le compte
« 402 Fournisseur, effets à payer ». C’est un compte de passif.
Exemple :
Le 5/6, BOULINGI vend à TOMBOK pour 7.000 de marchandises, réglées par une
lettre de change d’échéance 15/7, tirée par BOULINGI sur TOMBOK et accepté par
TOMBOK le même jour.
113
CHEZ BOULINGI (le fournisseur) CHEZ TOMBOK (le client)
5/6 5/6
412 Client, E à R 7.000 601 Achat m/ses 7.000
Exemple.
114
412 Clt, E à R 6.000 571 Caisse 6.000
Exemple
115
3/5
601 Achats m/ses 20.000
402 Fourn, E A P 20.000
S/Facture n°…
25/6
6). Endossement.
Exemple
116
602 Achat MP 9.000
412 Clt, E à R 8.000
571 Caisse 1.000
S/fact
7). Escompte
A.n
e= e= A-a
D
Avec :
.
e = escompte
A = valeur no min ale
n = la durée avant l ' échéance
36.000
D = le diviseur fixe :
taux d ' escompte
a = la valeur actuelle.
Exemple :
117
A la suite des transactions décrites dans l’exemple précédent, CEFORA
remet à l’escompte le 10/1 l’effet qu’il a reçu le 6/1. Le 20/1, la banque
informe CEFORA qu’elle a crédité son compte du montant de l’effet, et qu’elle
a prélevé 200 F d’escompte et 50 F de frais bancaires.
Exemple 1 :
Le 15 mars 2010, MATONDO prévient MBUYI qu’il ne pourra pas payer à l’échéance du 30
mars 2010 la traite de 300.000 FC. MBUYI accepte de tirer une nouvelle traite à l’échéance
du 30 mai, moyennant des intérêts de 8% par mois et des frais de retours de 5.000 FC
I = 300.000 x 8% x 2 = 48.000
TVA = 48.000 x 16% = 7.680
VN du nouvel effet = 300.000 + 48.000 + 7.680 + 5.000 = 360.680
118
411 Client 60.680
443 Etat, TVA facturée 7.680
2 771 Intérêts des prêts 48.000
787 Transferts de charges 5.000
financ.
Chez MATONDO
Le tireur récupère l’effet auprès du banquier ayant escompté ou l’ayant reçu à l’encaissement.
Dans ce cas, le tireur :
Exemple 2 :
VN = 300.000
Frais bancaire du tireur = 6.000 ; TVA = 6.000 x 0,16 = 960
I = 300.000 x 30 x 60/36.000 = 15.000
119
Frais du client = (6.000 + 15.000) + (6.000 + 15.000) x 0,16 = 24.360
VN du nouvel effet = 300.000 + 24.360 = 324.360.
Nouvel effet
120
9). Effets impayés à l’échéance
Exemple :
Remarque : Les frais sont à la charge du tiré, étant donné qu’il est à l’origine
de l’impayé.
Annulation de la remise à
l’encaissement et imputation des
frais au client.
121
Chez MENDE
c). la traite avait été endossé à l’ordre d’un fournisseur qui l’a conservé
jusqu’à l’échéance.
122
Les opérations suivantes sont enregistrées par le tireur :
- Annulation de la traite ;
- Imputation des intérêts au client.
Chez MENDE
Traite impayée
123
124
Figure1 : Résumé de l’enregistrement comptable de la facture « doit ».
= NET FINANCIER……………………………… =X
611
+ frais de port facturés (Hors Taxes)…… +X 7071
125
I. Généralités sur les charges de personnel.
Le calcul des charges de personnel est assez complexe, car il doit tenir compte
des dispositions du droit du travail et du droit social ; ainsi que de la
législation fiscale. De plus, le paiement des salaires au personnel représente
souvent un gros travail de préparation. C’est pourquoi la comptabilité des frais
de personnel doit être parfaitement connue du comptable.
a). Le salaire.
-. Par salaires : les rémunérations des ouvriers payées le plus souvent chaque
quinzaine ;
126
b). Les éléments du salaire.
127
-. Le versement pour le logement d’habitation, etc.
-. La taxe d’apprentissage
-. La taxe sur les salaires
128
Les enfants à charge sont les enfants légitimes, les enfants reconnus, les
enfants adoptés et orphelins de père et de mère recueillis par le foyer du
contribuable et qui sont :
Pour déterminer l’impôt pour une part, on utilise un tableau qui fait office de
barème dans lequel on retrouve le quotient et l’expression de K.
0 100.000 0%Q-0
100.001 125.000 5%Q-5.000
125.001 160.000 10%Q-11.250
160.001 225.000 15%Q-19.250
225.001 300.000 20%Q-30.500
300.001 430.000 25%Q-45.500
430.001 625.000 30%Q-67.000
625.001 916.667 35%Q-98.250
916.668 1250.000 40%Q-144.083
1.250.001 1.833.333 45%Q-206.583
Plus de 1.833.333 50%Q-298.250
1) Principe
Exemple 1:
La DRH d’une entreprise vous présente, à la fin du mois de mars les données
suivantes :
129
-. Appointements salaires et commissions 1.000.000
-. Congés payés 800.000
-. Indemnités de préavis, de licenciement et de recherche 500.000
-. Personnel, avance et acompte 150.000
-. Personnel, saisies-arrêts 100.000
A charge de l’employeur :
Solution
La paie proprement dite.
421 Pers, AVce &A 422 Rémunération due 6611.appoint. Sal. Com
100.000 100.000
400.000 400.000
80.000 80.000
130
Journal de la paie.
31/3
TAF :
1). Calculer le salaire brut (base du calcul des cotisations)
2). Calculer la cotisation patronale à la CNSS (20,1% du salaire brut)
3). Calculer la cotisation salariale à la CNSS (2,5% du salaire brut).
131
Rubriques Retenus Totaux
Appointement 2.000.000
Indemnités imposables +500.000
Primes imposables +300.000
Salaire Brut imposable 2.800.000
132
913.680
+150.000
1.063.680
Net à payer
0,8.S
Q= Or S = 925.875; P = 2 + (0,5 ´ 7 ) = 5,5
P
0,8 ´ 925.875
Q= Þ Q = 134.672,7
5,5
K = (134.672,7 ´ 0,1) - 11.250
K = 2.217,27
IRPP = K ´ P Þ (2.217,27 ´ 5,5) = 12.195
C’est un document obligatoire qui donne le détail des calculs et permet au salarié
de vérifier le montant de la rémunération versée.
133
GABON ODYCEE SERVICES BULLETIN DE PAIE
B.P : Mois de :
RCCM Période du……..au…..
N° CNSS
Matricule :
N° CNSS :
Nom : Situation familiale :
Prénoms : Nombre d’enfants :
Emploi : Nombre de part :
Direction : Mode de paiement :
Date d’embauche : Date de naissance :
Code Libellé NB Base Taux Gains Retenues
1000 Salaire de base
1150 Primes
Total brut
2515 CNSS salariale
2520 Autres cotisations salariales
Totales cotisations
3149 Base TCS
3150 Taxe complémentaire
3249 Base IRPP
3250 Impôt/revenu de personnes
3350 ph
3375 Taxe vicinale
TFSN
Totales retenues
3480 salaire net
4000 Primes non imposables
Acompte
Net à payer
REGLEMENTS : Signature
C’est un document obligatoire, qui récapitule, pour tous les employés d’une
entreprise, les salaires d’une période. C’est donc la copie des bulletins de paie de
l’entreprise.
134
prime indem.
imposables Cotisations Retenues Non
Noms & sal. salaire sal. imposables salaire à
prénoms base 1 2 brut CNSS autres 1 2 net 1 2 payer
sal pat
JEAN
WILLY
S/totaux
Totaux
135
1. Généralités
Le compte de résultat est établi à partir des comptes généraux de gestion. Il fait
parti des tableaux de synthèse du plan comptable OHADA.
Les mouvements constatant les charges Les mouvements constatant les produits
Des activités ordinaires et hors activités Des activités ordinaires et hors activités
ordinaires ordinaires
Ils représentent les coûts engagés par Ils représentent les revenus générés par
l’entreprise pour exercer son activité : le fonctionnement de l’entreprise :
136
2. la structure globale du compte de résultat
Les charges et les produits sont classés, par nature, en trois catégories symétriques
de charges et de produits, afin de faire apparaître trois activités distinctes :
137
No Charges (1ère partie) Exercice N Exercice N-1
Comptes
Activités d’exploitation
138
Report total des charges (d’expl.,fin., H.A.O.) …………….. ……………
1321 M.B/march.
71 Subvention d’exploitation
75 Autres produits
79 Reprises de provisions
78 Transferts de charges
139
ACTIVITE FINANCIERE
77 Revenus financiers
776 Gains de change
777 Gains sur cessions des titres de placement
778 Gains sur risques financiers
13 RESULTAT NET
140
Ø De comprendre la formation du résultat net en le décomposant.
Elle s’obtient par la différence entre les ventes de marchandises et le coût d’achat
des marchandises vendues.
Ø De la production vendue
Ø De la production stockée
Ø De la production immobilisée (celle que l’entreprise a fabriqué pour elle-
même)
141
Son analyse dans le temps permet de mesurer la croissance ou la régression de
l’entreprise.
Ø De la politique d’amortissements
Ø Du mode de financement (charges financières)
L’excédent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une insuffisance
brute d’exploitation (IBE)
C’est le solde qui renseigne l’entreprise sur l’influence des opérations strictement
financières sur le résultat global.
142
Le résultat courant avant impôt est égal au résultat d’exploitation majoré des
produits financiers et minoré des charges financières.
R.H . A.O = (Total produits H . A.O) - (Val .Cptable de cession + Ch arg es H . A.O +
Dotation H . A.O)
R.N = ( R.H . A.O + R. A.O) - ( Participat ion des travailleurs + Im pôts sur le résultat )
143
121 Report à nouveau créditeur 25.000
161 Emprunts et dettes assimilées 800.000
191 Provisions pour litiges 15.000
201 Frais d’établissement 72.600
22 Terrains 400.000
2323 Bâtiment industriel et commercial 1.500.000
2441 Matériel de bureau 85.000
2442 Matériel informatique 65.000
2748 Autres titres immobilisés 32.000
284 Amortissement du matériel
3.500
2848 Amortissements des autres matériels
2.000
2913 Provisions pour dépréciation des logiciels
2944 Provisions pour dépréciation du matériel 4.000
2968 Provisions pour dépréciation des autres titres 1.300
1.500
311 Marchandises
391 Dépréciations des stocks de marchandises 200.000
401 fournisseurs 3.000
411 clients 80.000
4121 clients, effets à recevoir 40.000
422 personnel rémunération due 30.000
431 sécurité sociale 150.000
4441 Etat, T.V.A due 38.000
5011 Titres de trésor à court terme 40.000
521 Union Gabonaise de banques 25.000
531 Chèques postaux 70.000
561 Crédit de trésorerie 10.000
571 Caisse siège social 300.000
601 Achat des marchandises 55.000
6031 Variations des stocks de marchandises 350.000
6046 Fournitures de magasin 200.000
6047 Fourniture de bureau 13.000
618 Autres frais de transport 7.000
6251 Assurances multirisques 13.800
6621 Appointements salaires et commissions 15.000
671 Intérêts des emprunts 150.000
6813 Dotations aux amortissements des immob. Corpo. 4.200
3.800
Total à reporter
Report
144
Total de la balance 3.163.900 3.163.900
1. le compte de résultat
Les Charges Montants Les Produits Montants
Total des charges financières 4.200 Total des produits financiers 5.300
Total des charges H.A.O 20.000 Total des produits H.A.O 23.500
145
138 .Résultat H.A.O 138 R.H.A.O +3.500
Total générale des charges 379.300 Total général des produits 364.600
146
REPORT 785.800 785.800
147
REPORT 1.213.200 1.213.200
4. Participation des travailleurs (compte 87) et Impôts sur le résultat (compte 89).
v Dans certains Etats, le législateur prévoit qu’une partie de bénéfice doit être
attribuée aux salariés, à titre de participation des salariés aux résultats. Les
fonds mis au profit des salariés peuvent être utilisés en :
v L’impôt est annuel et porte sur l’ensemble des bénéfices réalisés par les
sociétés et autres personnes morales qui y sont assujetties. Le bénéfice
imposable est établi sur la base des produits acquis, sous déduction de
toutes charges remplissant les conditions suivantes :
148
En pratique, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable de
l’entreprise qui subit un certain nombre de corrections extra-comptables pour tenir
compte des règles fiscales spécifiques. Elles sont matérialisées dans la déclaration
statistique et fiscale établie par le contribuable chaque année (DSF).
Les corrections apportées pour parvenir au résultat fiscal sont soient des
réintégrations fiscales soient des déductions fiscales.
• Les réintégrations ont pour effet d’augmenter le résultat des charges qui
sont comptabilisées mais qui ne sont pas déductibles sur le plan fiscal.
• Les déductions ont pour effet de déduire du résultat des produits qui sont
comptabilisés mais qui ne sont pas imposables sur le plan fiscal.
Le traitement fiscal des produits se distingue des règles comptables au niveau des
plus values de cession d’actif, des dividendes et des abandons des créances. Ces
différents produits vont donc faire l’objet d’un retraitement fiscal particulier.
Si le rejet est accepté, le complément d’impôt sur les sociétés à payer et les
pénalités y afférentes doivent être enregistrés au compte 892 « rappel d’impôts
sur résultats antérieurs » par le biais du compte 441.
149
La charge fiscale rejetée par le vérificateur peut être qualifiée de non réinvestie
dans l’entreprise. Elle peut être analysée comme une distribution de dividende
avec une imposition en sus à l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières. Ces
impôts et les pénalités y afférents doivent être enregistrés au débit du compte 892
par le crédit de 4424.
Si le rejet est contesté, il y a lieu de prévoir par prudence une provision pour litige
(compte 19) pour le montant que la société estime devoir à l’issue de la procédure
de contestation. Débité le compte 892 par le crédit du compte 198.
Toutes les écritures ci-dessus doivent être réintégrées en extra comptable pour
déterminer le résultat fiscal de l’exercice.
Exemple :
Solution.
150
Ecritures comptables au journal.
N°comptes Sommes
Libellé Somme Somme
Débit Crédit débit crédit
137 Résultat des activités ordinaires 454.000
131 Résultat net : bénéfice 454.000
pour la déterm du résultat brut
Dans les entreprises individuelles, le solde du compte résultat net de l’exercice est
viré au compte 103 « capital personnel », à la réouverture de l’exercice suivant.
151
Pour les sociétés.
N°Comptes Sommes
Libellé Somme Somme
Débit Crédit débit crédit
131 Résultat net : Bénéfice 291.850
1301 Résultat en instance d’affectation 291.850
Pr. Solde du cpte débité
N°Comptes Sommes
Libellé Somme Somme
Débit Crédit débit crédit
131 Résultat net : Bénéfice 291.850
103 Capital personnel 291.850
Pr. Solde du cpte débité
II REINTEGRATIONS (a)
Amortissements non déductibles 2
Amortissements pratiqués au titre de l'exercice et réputés différés au point de vue fiscal 3
Provisions non déductibles 4
Rémunération de l'exploitant individuel et des associés des sociétés de personnes 5
Rémunérations des associés (joindre détail) 6
Intérêts excédentaires des comptes courant d'associés 7
152
Frais de siège et assistance technique (hors TVA) 8
Impôts sur le bénéfice et autres impôts non déductibles 9
Amendes et pénalités non déductibles 10
Divers (à détailler sur feuillet séparé) (b) 11
III - DEDUCTIONS ©
Amortissements réputés différés au cours des exercices antérieurs et imputés sur les résultats
de l'exercice 20
Provisions antérieurement taxées ou définitivement exonérées, réintégrées dans le résultat net
comptable de l'exercice 21
Fraction non imposable des plus-values réalisées en fin d'exploitation 23
Revenus mobiliers déductibles 24
Report déficiitaire (détail ci-dessous) 25
Divers (à detailler sur feuillet séparé) 26
Rémunérations des associés déductibles 27
Frais de siège et assistance technique déductibles Hors (TVA) 28
(a) sommes déduites pour la détermination du résultat comptable mais dont la déduction n'est pas autorisée par la loi fiscale
(b) dont la quote-part de frais et charges supportées par la société et afférents aux revenus mobiliers éventuellement déductibles
© sommes non déductibles pour la détermination du résultat comptable mais dont la déduction est autorisée par la loi fiscale
153
154