Le Calcul Des Besoins en Réfrigération

Bureau d’étude : FROID INDUSTRIEL
Objet : Dimensionnement de l’évaporateur d’un

entrepôt frigorifique
Réalisé par : Encadré par :

 KHABOUZE AHMED HAMZA Mr. BOUIDIDA
 LARHRABLI ABDELHAKIM
 MAMAOUI AYOUB
Année universitaire : 2019-2020

Génie Thermique Industriel et Energies Renouvelables
Table des matières

Introduction.................................................................................................................................3
I. Le calcul des besoins en réfrigération..............................................................................4
A. Déperditions thermique par les parois..........................................................................4
a) Plancher....................................................................................................................4
b) Plafond......................................................................................................................5
c) Paroi latérale.............................................................................................................5
d) Calcul des flux de déperditions thermiques..............................................................5
B . Renouvellement d’air....................................................................................................7
a. Air chambre de 75t...................................................................................................8
b. Air chambre de 862.5 t.............................................................................................8
C . Charge thermique du produit.........................................................................................9
1. Chargement jour j / chargement produit...................................................................9
 Pour≤ jour J −1.....................................................................................................10
 Jour J-2...................................................................................................................10
D. Charge thermique interne.............................................................................................10
a) Charge thermique due à l’éclairage........................................................................10
b) Charge thermique due aux Ventilateurs :...............................................................10
c) Charge thermique due au personnel.......................................................................11
II. Bilan thermique de l’entrepôt.......................................................................................11
III. Choix d’installation frigorifique...................................................................................12
1) Choix du système de production du froid..................................................................12
2) Choix du fluide frigorigène........................................................................................12
3) Choix du cycle frigorifique........................................................................................13
IV. Sélection de l’évaporateur.............................................................................................15
i. C’est quoi un évaporateur..........................................................................................15
ii. Classification des évaporateurs..................................................................................15
 Évaporateur à simple passage.................................................................................15
 B. évaporateurs frigorifiques..................................................................................15
iii. Sélection de l’évaporateur..........................................................................................16
Conclusion :..............................................................................................................................17
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Introduction globale :
Le système est la partie de l'univers étudiée. Matériel, il est caractérisé à la fois par ses
constituants (quantité et nature de la matière) et par le domaine géométrique qu'il occupe.
Pour ce qui nous concerne, il sera constitué d'un grand nombre de particules microscopiques
contenues dans une surface fermée, fixe ou mobile, à travers laquelle sont susceptibles de
s'effectuer des échanges d'énergie et de matière avec l'extérieur.
Enonce de Thomson : "La chaleur ne passe pas d'elle-même d'une source froide à
une source chaude."
Si l'on veut effectuer le transfert de chaleur, dans le sens antinaturel, d'un milieu froid vers un
milieu chaud, il faut, nécessairement, d'une part, imaginer et mettre en œuvre un système
thermique particulier, et, d'autre part, fournir de l'énergie au système.
Le froid est la sensation contraire du chaud, associée aux températures basses, il abaisse la
température des denrées et de ce fait ralentit les évolutions physiologiques, biochimiques et
microscopiques. le froid ne stérilise pas, contrairement à la chaleur : Le stock microscopique
n'est jamais totalement détruit, quel que soit le niveau de température atteint.
On peut créer le froid artificiellement en effectuant le vide dans une chambre ou par des
systèmes réfrigérants tels que les réfrigérateurs ou les congélateurs qui sont deux types
fondamentaux de traitement par le froid des denrées alimentaire.
• Le froid positif : la réfrigération
• Le froid négatif : la congélation
Introduction de la situation :
Le froid prend de nos Jours de plus en plus d'importance dans la vie de l'homme et trouve de
nombreuses applications dans des domaines très divers (industries, alimentaires, médecine,
confort thermique, pétroléochimie…) et ces technologies d’applications suivent de nouveaux
critères d’utilisation surtout après les accords internationaux qui ont interdit et remplacé
certaines substances néfastes pour l’environnement (telle les CFC HCFC qui représentent un
danger pour la couche d’ozone).
Néanmoins, le domaine alimentaire dont le froid occupe une place indispensable car il permet
de limiter les gaspillages et de prolonger les durées de conservation des produits ce qui permet
un élargissement des échanges.
Dans le cadre de ce contexte de la conservation et de la congélation de produit alimentaires,

une étude d’un entrepôt polyvalent a été abordée dans le but de mieux choisir d’une part les
machines frigorifiques les plus adaptés à notre système dont le fluide frigorigène utilisé se
caractérise par une meilleure performance en face les exigences environnementales.
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4|Page
I. Le calcul des besoins en réfrigération

La déperdition thermique est, en thermique du bâtiment, la perte de chaleur que subit un bâtiment par
ses parois et ses échanges de fluide avec l'extérieur. Elle est d'autant plus significative quand l'isolation
thermique est faible.
Les déperditions thermiques se produisent de trois façons :

 Les déperditions à travers les parois, dites surfaciques ;
 Les déperditions par ponts thermiques ;
 Les déperditions par renouvellement d'air.
Ces éléments nous obligent donc a prendre en compte ces facteurs ainsi que plusieurs autre (charge
thermiques interne, charge thermique du produit…) pour le refroidissement de notre entrepôt
frigorifique qui est destiner a connaitre plusieurs mouvement d’air et de ressource humaines pour le
déplacement des denrées alimentaire.
A. Déperditions thermique par les parois

Le calcul des déperditions thermiques dues aux surface plafond, plancher, latéral enterrée et latéral
découverte. Nous donne une idée générale sur la quantité de chaleur qui pénètre l’entrepôt dans un laps
de temps données, ces éléments doivent donc être prit en compte dans notre bilan thermique. Les
coefficients d’échange convection-rayonnement dépendent de l’inclinaison des parois, du sens du flux
et de l’ambiance.
On adopte les valeurs conventionnelles dictées par la norme Th-U.
On calcule tout d’abord le coefficient des déperditions thermiques équivalentes pour chaque paroi :
a) Plancher
D’après la norme, le coefficient d’échange convection-rayonnement est :
1 1
+ =0.14 m 2 . K . W −1
hsi h se
Le coefficient de transmission thermique d’une paroi est la quantité de chaleur traversant cette paroi
en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de
température entre les ambiances situées de part et d’autre de la paroi.
Le coefficient de transmission thermique est l’inverse de la résistance thermique totale (RT) de la

paroi.
1
U=
RT
5|Page
1 1
U Plancher = = =0.176 m2 . K . W −1
1 1 e plancher 0.14+
0.24
+ +
h si hse λliége 0.0433
Et la valeur donner par le cahier de charges est 0.184 m 2 . K . W −1 et les deux valeurs sont
extrêmement proche les mêmes.
b) Plafond
1 1
+ =0.21 m 2 . K .W −1
hsi h se
Cette valeur provient des abaques des coefficients d’échanges convection-rayonnement
On trouve :
1 1
U Plafond = = =0.216 m2 . K .W −1
1 1 e plafond 0.21+
0.1915
+ +
h si hse λliége 0.0433
Et la valeur donner par le cahier de charges est 0,2261 m2 . K .W −1 et les deux valeurs sont
c) Paroi latérale
1 1
+ =0.17 m 2 . K . W −1
hsi h se
Cette valeur provient des abaques des coefficients d’échanges convection-rayonnement
On trouve :
1 1
U Paroilat = = =0.205 m2 . K .W −1
1 1 e latérale 0.17 +
0.204
+ +
hsi h se λliége 0.0433
Et la valeur donner par le cahier de charges est 0,2123 m 2 . K .W −1 et les deux valeurs sont
6|Page
d) Calcul des flux de déperditions thermiques

On a la relation : ∅=U × S × ∆ T
Avec :
∅ : Le flux thermique qui traverse la surface d’échange de la paroi
U : Le coefficient des déperditions thermiques
S : La surface d’échange de la paroi
∆ T : La différence de température entre les 2 milieux qui échangent la chaleur à travers la paroi.
 Plafond :
On a la surface du plafond est égale à : S= L×l=69 ×29=2001m 2
∇ T =35−1=34 K
∅=2001×34 ×0,2261
∅ Plafond =15382,49W
 Plancher :
On a la surface du plancher est égale à : S= L×l=69 ×29=2001m 2
Et on a ∇ T =T sol −T entreport =16−1=15 K
Et U Plancher =0.184 m2 . K .W −1
∅ Plancher =5414,706W
 Parois Latérale découvertes :
On a la surface des parois latérales est égale à :
STparois =2 L× H+ 2l × H =2× 69× 8+2 ×29 ×8=1568 m2
Donc
S Par−Dec =STparois × ( 1−0,375 )=980 m 2
Et
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U Paroilat =0,2123 m2 . K . W −1 ; ∇ T =35−1=34 K
Donc : ∅ lat−dec =7073.836 W
 Parois Latérale enterrée :
On a S Par−ent=0.375× S Tparois =588 m 2
U Paroilat =0,2123 m2 . K . W −1 ; ∇ T =35−1=34 K
Donc :
∅ lat−ent =1872,486 W
 Déperditions par les parois totales :
C’est la somme de toutes les déperditions surfaciques distinctes :
∅ paroi =∑ ∅i=29743.518W =29.743518 KW
Conversion pour avoir les déperditions totales journalière :
∅ Parois=¿ 2 569 840, 128 KJ/Jour
B . Renouvellement d’air

Dans les chambres froides, il est prévu de renouveler plus ou moins l'air amblant. Ce renouvellement a
pour objectif :
 De conserver les denrées dans un bon état de fraicheur.

 Éliminer les odeurs et l’humidité.
 Éviter une modification de la composition de l'air due à la respiration des produits et des
personnes et donc limiter la concentration de CO2 rejeté par la respiration.
Il s'agit de la chaleur provenant des entrées d'air par infiltration et par ouverture de la porte. La
quantité d'air admise doit être refroidie de la température extérieure à la température de la chambre
froide, donc constitue une charge thermique donnée par la formule suivante :
V × ∆ h× n × ρ m× ∆ h × n
Q ℜ= =
1000 1000
8|Page
 Q ℜ= Quantité de chaleur journalière par renouvellement d'air (kWh).

 V = volume de la chambre froide (en m3 ).
 ∆ h = différence d'enthalpie entre l'ambiance dans la chambre froide et l'ambiance extérieure
(Wh/kg).
 ρ= densité de l'air = 1,2 kg/m³.
 n = nombre de renouvellements de l'air sur 24 h.
a. Air chambre de 75t

Il est indispensable de renouveler l'air des chambres froides el de le remplacer par de l'air frais. L'air
vicié est évacué généralement par un ventilateur spécial. Dans les chambres froides une part
importante du renouvellement d'air provient du mouvement des portes d’accès.
Les valeurs de sont prise du diagramme de Mollier :
Les point 1 et 2 avec respectivement

(35°,60%) et (1°,95%).
On relève les valeurs d’enthalpie et en
trouve :
∅ 75 t=∇ h ×m ( ¿ 75t ) × Rach ×10−3=22.22× 75000 ×5 ×10−3 =8332.5 KWh=2.31 KW
b. Air chambre de 862.5 t
∅ 862.5 t=∇ h × m(¿ 937.5t−75 t)× R ast ×10−3=22.22 ×862500 ×1.5 ×10−3
¿ 28 747 KWh=7.985 KW
∅ T =∅ 75 t +∅ 862.5 t=10.295 KW
9|Page
C . Charge thermique du produit

Cette charge résulte du fait que les produits introduits dans La chambre froide sont toujours à une
température supérieure à celle de la chambre et ils dégagent une certaine quantité de chaleur. Dans le
cas d'une congélation et un refroidissement après congélation. Elle dépend de la température du
produit et puisque le produit à stocker nécessite au minimum trois jours de refroidissement on calcule
la charge thermique du produit pour chaque jour entre le chargement et le stockage définitif. On
distingue trois types de déperditions causées par le produit :
 ∅ cong=M × L; représente la chaleur nécessaire pour le changement d’état duproduit (chaleur de

respiration)
 ∅ sous −ref =M × C p 2 ×(T 0 −T 2 ); représente la chaleur (l’énergie) à consommer pour maintenir la
congélation du produit.
 ∅ ref =M ×C p ×(T 1−T 2); la chaleur nécessaire pour la réfrigération (chaleur sensible).
 M : la masse des produits à stocker en : Kg.

 Cp :la chaleur spécifique du produit en : Joule/Kg*K.
 T1 : la température initiale (de chargement) en : °K.
 T2 :la température finale (ou d’entreposage) en : °K.
 L : la chaleur Latente en : Joule/°K.
 Cp2 : La capacité calorifique du produit à l’état congelé en : Joule/Kg*K.
 T0 : la température de congélation en : °K
1. Chargement jour j / chargement produit

La chaleur sensible du produit :
Qsens−∏ ¿=C × ∇ T × C p− ∏ ¿ ×1000=75 ×(25−5) ×3.642 ×1000¿ ¿
apcharg
Qsens−∏ ¿=5 463000 KJ .Jour −1

=63.229 KW ¿
La chaleur sensible de l’emballage :

Le poids de l’emballage présente 33,33% du poids total des produits donc
C ap emb= (75/3)t /j =25t/j
Et C p=2.093 KJ . Kg−1 K−1
Q sens−embal =C ap emb ×∇ T ×C p−emb ×1000=25× ( 25−5 ) ×2.093 ×1000
10 | P a g e
Q sens−embal =1 046 500 KJ . Jour−1=12.11 KW

La chaleur de respiration :
Qresp =C apcharg × Qtj ( 15° )
Qresp =75 ×9176 KJ . Jour −1 =688 200 KJ . Jour −1

Qresp =7.96 KW
 Pour≤ jour J −1
On reprend les calculs de la même manière en apportant des changements a la valeur de ∇ T qui est
égale pendant ce second jour a la différence entre 5C° et 1C° , et une nouvelle valeur de chaleur de
respiration a 3C° Q/tj(3°)=2430KJ/t/24h.
On fait les calculs utilisant les relations citer ultérieurement :
Chaleur sensible du produit :Qsens−∏ ¿=12.615 KW ¿
Chaleur sensible de l’emballage : Q sens−embal =2.41 KW
Chaleur de respiration :Qresp =2.109 KW
 Jour J-2
Chaleur de respiration de produit a 1C° est Q/tj(1°) =2000 (KJ/t/24h) .
Q resp =937.5 ×2000=1875 000 KJ . Jour −1=21.7 KW
D. Charge thermique interne

a) Charge thermique due à l’éclairage
La charge thermique due à l'éclairage pour 16 heures par jour est de :
16 16
Q éc =P éc × =( 200× 16+35 ×75 ) × =9.75 KW
24 24
b) Charge thermique due aux Ventilateurs :

Afin d’obtenir un brassage homogène et une circulation efficace de l’air la plus part des entrepôt
frigorifique sont doter de ventilateurs entrainer par des moteurs électriques qui dégage de la
chaleur qui s’ajoute au charges thermique interne on trouve donc la charge pour 16h de
fonctionnement est donnée par la relation :
16
Q vent =P vent × =162.5=108.33 KW
24
11 | P a g e
c) Charge thermique due au personnel
Le mouvement du personnel et la chaleur produit par leur corps affecte négativement le bilan
thermique d’un entrepôt il faut donc prendre en compte ces déplacements.
Cette chaleur est donnée par la relation suivante pour une journées de travail de 16h :
16 3× 1000× 16
Q pers =P pers × = =0.56 KW
24 24 ×3600
II. Bilan thermique de l’entrepôt

La puissance totale est la somme des différentes charges thermiques provenant : des transmissions par
les parois, renouvellement d'air, réfrigération produit, l’emballage, la respiration et les diverses charges
externes et internes.
QT =∑ Qi +Qren−air +Q parois
Q T =280.81 KW
On tenant compte de la marge de sécurité qui est égale a 10% :
QT −final =280.81 ×(1+ 0.1) KW
Q T −final =308.89 KW
12 | P a g e
III. Choix d’installation frigorifique
Le procédé le plus utilisé dans la production du froid est par évaporation de

fluide (les machines frigorifique à compression de vapeur), car il montre une
satisfaction des besoins soit commerciaux, industriels ou domestiques.
On connait deux types d’installations :
- Les installations centralisées :
La production est assurée par une seule machine de puissance suffisante pour la couverture des
besoins.
- Les installations décentralisées :
Ici, chaque chambre a son propre groupe, si on a une grande chambre on peut la refroidir par plusieurs
groupes en parallèles ou en séries.
1) Choix du système de production du froid

- 80% d’installations dans le monde sont à compression de vapeur car il est
très fiable et performant grâce aux moteurs et aux compresseurs.
- L’énergie mécanique est nécessaire pour le fonctionnement de la machine à

Compression de vapeurs.
- L’installation à compression de vapeur est diathermes (Deux sources froides

et chaudes).
- Pour un bon COP (coefficient de performance), il faut choisir le type de

refroidissement des condenseurs (Eau, Air, Mixte) et le type de détente (directe
ou indirecte) les condenseurs sont refroidis par l’air extérieur et les évaporateurs
sont alimentés par la détente directe du fluide frigorigène.
2) Choix du fluide frigorigène

Les Fluides Frigorigènes (FF) sont des substances qui évoluent dans le circuit
d’une machine frigorifique et qui grâce à un phénomène endothermique
consistant en un changement d’état faisant passer la substance de l’état liquide à
l’état gazeux dans un évaporateur, permet de produire du froid par retrait de
chaleur, celle-ci étant évacué hors de la machine par un phénomène
13 | P a g e
exothermique consistant à un changement d’état inverse du précédent, c’est-à-

dire faisant passer la substance de l’état gazeux à l’état liquide.
 Les critères du choix d’un bon fluide frigorigène :
 Critères thermodynamiques.
 Critères de sécurité
 Critères techniques.
 Critères économiques.
 Critères écologique (l’action sur l’environnement).
 Choix préliminaire :
Dans un premier temps, on a pensé à utiliser un seul circuit frigorifique de l’ammoniac puisque
c’est un fluide frigorigène qui est fréquemment utilisé dans l’industrie. Or, sa toxicité gâche son
utilisation dans notre cas.
C’est la raison pour laquelle on a décidé d’utiliser deux systèmes en cascade un premier cycle
principal en Ammoniac(NH3) et un deuxième cycle secondaire en (CO2) .
3) Choix du cycle frigorifique

 Cycle à cascade :
 Principe du cycle à cascade NH3/CO2 :
On met donc en œuvre des installations comprenant deux circuits mono

étagés (ou cellules) utilisant deux fluides frigorigènes différents, travaillant à des
niveaux de température différents et couplés thermiquement au niveau d'un
échangeur particulier appelé évapo-condenseur: l'évaporateur de la cellule haute
température permet de refroidir et de condenser le fluide frigorigène utilisé dans
la cellule basse température. Le schéma de principe d'un tel dispositif est
présenté (figure 4.1).
Au point (1) à la sortie de l’évapo-condenseur le NH3 sous forme de vapeur

saturante, entre dans le compresseur et sort dans les conditions du point (2) avec
14 | P a g e
une pression correspondantàla pression saturante du condenseur. Au cours de

cette étape, le NH3 cède la chaleur qui a été absorbée au niveau de l’évaporateur
vers le milieu ambiant en passant sous formede liquide.
Après la condensation (3), le liquide passe à travers la vanne de détente où il

subit une transformation enthalpique. A la sortie, le fluide frigorigène est à basse
pression (4), rentre dans l’évapo-condenseur et un échange thermique avec le
CO2, le fait passer sous forme de de vapeur (1), ce qui constitue le cycle de la
cellule NH3.
Au point (5) à la sortie de l’évapo-condenseur le CO2sous forme de vapeur

saturante, entre dans le compresseur et sort dans les conditions du point (6) avec
une pression correspondant à la pression saturante du condenseur, rentre dans
l’évapo-condenseur et un échange thermique avec le NH3, le fait passer sous
forme de liquide. Au cours de cette étape, le CO2 cède la chaleur qui a été
absorbée au niveau de l’évaporateur dans l’évapo-condenseur qui absorbe par le
NH3, en passant sous forme de liquide. Après la condensation (7), le liquide passe
à travers la vanne de détente où il subit unetransformation enthalpique. A la
sortie, le fluide frigorigène est à basse pression (8), rentre dans l’évaporateur, le
CO2 cède le froid qui a été absorbée au niveau de l’évapo-condenseur dans
lemilieu refroidi, le fait passer sous forme de vapeur (1), ce qui constitue le cycle
de la cellule CO2 (figure 4.1) Puisqu'on utilise deux fluides différents on ne peut
pas représenter le cycle sur un seul diagramme. Par contre, la superposition des
cycles mono étagés parcourus par chacun des deux frigorigènes permet
15 | P a g e
d'illustrer l’échange de chaleur entre les deux cellules au niveau de l'évapo-

condenseur, comme le montre la figure.
Figure : Processus pour les cycles R744 et R717 dans les diagrammes 𝓣-s et 𝒍𝒐(𝓟)-h
IV. Sélection de l’évaporateur

i. C’est quoi un évaporateur
Un évaporateur est un appareillage réalisant dans une de ses parties un changement d'état
de liquide au gazeux. En génie chimique, l'évaporateur est un appareil dessiné pour concentrer
une solution par apport d'énergie, la solution étant composée par un solvant volatil
en mélange avec une phase non volatile.
ii. Classification des évaporateurs

 Évaporateur à simple passage
Dans ce modèle, la solution faible est alimentée à l'échangeur et la séparation des phases liquide et
gazeuse est faite soit dans le même échangeur, soit dans une chambre séparée.
 B. évaporateurs frigorifiques
Dans cet appareil un fluide frigorigène est vaporisé, en absorbant de l’énergie thermique du milieu
existant dans la partie opposée d'un échangeur. On devrait donc classifier celui-là comme un
échangeur tout simple.
Dans le cas de tout système frigorifique à compression comme la pompe à chaleur par exemple, le
fluide frigorigène, après avoir libéré sa chaleur et s'être condensé dans le condenseur, circule dans un
circuit fermé. Ensuite, il passe à proximité d'une source de chaleur (air, sol ou eau) et ainsi
se vaporise pour refaire un cycle.
16 | P a g e
Cet échangeur de chaleur permet l'évaporation du fluide frigorigène. Ce changement d'état consomme
des calories et permet donc d'absorber de la chaleur au milieu (eau, air...), donc de le refroidir.
Cet échange de chaleur peut être fait de différentes façons :
 Le plus répandu est l'évaporateur statique du réfrigérateur ménager. L'air à la surface de la

paroi se refroidit et par convection naturelle l'air se met en mouvement (l'air froid tombe vers le
bas et l'air chaud va vers le haut). Ce procédé est réservé à de faibles puissances frigorifiques.
 Échange de chaleur avec ventilation forcée. Cet échange consiste à forcer la circulation d'air
sur l'évaporateur et ainsi améliorer l'échange thermique entre le fluide frigorigène (ou caloporteur)
et le corps à refroidir (air, eau...). Avec ce système, il est possible d'avoir de plus grosses
puissances frigorifiques. Avec ces deux procédés, il est possible de fonctionner en détente
directe ou indirecte.
 Échange entre le fluide frigorigène et l'eau. L'eau peut être refroidie dans des échangeurs de
type coaxiaux, multitubulaires, échangeurs à plaques... Une fois cette eau refroidie, elle va circuler
dans un réseau pour aller refroidir le corps.
Dans ce cas on parle de détente indirecte et l'évaporateur devient frigorifère (tout reste identique,
sauf que le tube est de qualité plomberie pour pouvoir accueillir de l'eau).
 Pour les installations de type "cascade" (très basse température), l'évaporateur du circuit
secondaire devient le condenseur du circuit primaire.
iii. Sélection de l’évaporateur

a partir du calcul précédent on a obtenu une puissance totale :
QT −final =308.89 KW
Et pours de raisons de sécurité et pour assurer le bon fonctionnement de notre système afin de
respecter le cahier de charge on a pris :
Q T −final =325 KW
17 | P a g e
Pour cela deux évaporateurs de marque COOLMAC tell que :
Donc on a utilise un évaporateur de puissance 45 TR(ton de réfrigération)=175,5 kW et un autre

de puissance 48TR=168KW , l’association de ces deux va nous donner une puissance totale de
325,5 KW chose qui va nous assurer la refroidissement de l’entrepôt a une température 1°C.
Conclusion :
18 | P a g e
Le travail réalisé au cours de ce mini projet porte sur le dimensionnement d'un système frigorifique qui
permet de maintenir 2 locaux à des températures bien définies : 1°C et 5‘C. Le choix des cycles, des
composants et des fluides frigorigènes a été fait tout en explorant les avantages et les inconvénients de
chaque choix à savoir l'effet sur l'environnement, sur les aliments conservés et sur l'efficacité.
Techniquement et environnementalement, le CO2 est un fluide acceptable pour les applications de

conditionnement d’air et de climatisation comparé aux fluides classiques (CFC et HCFC). Cependant
en raison de sa température critique relativement basse (31°C). Ceci entraîne de grandes pertes
énergétiques liées notamment à la détente isenthalpique entre les zones surcritique de la source chaude
et subcritique de la source froide. Afin d’améliorer l’efficacité frigorifique de la machine transcritique
à CO2, en intégrant le circuit de le CO2 avec un circuit de le NH3 dans une installation à cascade
𝓣𝑒.𝑐.H
La machine frigorifique à cascade NH3/CO2 c’est une machine couplée à deux circuits, le
premier circuit de NH3 se fonctionne à haute température et le CO2 se fonctionne à base
température, les deux circuits sont liés par l’évapo-condenseur (évaporateur pour le NH3 et
condenseur pour CO2), au niveau de l’évapo-condenseur, il y a un échange de chaleur entre le
R717(NH3) et le R744 (CO2) qui permet de l’extraire. Ce phénomène nous a guidé à faire
une étude sur la variation de la température d’évaporation de le R717 et la température de
condensation de le R744, ainsi que l’effets de ces variations sur le COP de ce système.
Les résultats de l’étude réalisée montrent que la 𝓣𝑒.𝑐 𝐻 (R717) et la 𝓣𝑒.𝑐 𝐵 (R744) influent
significativement sur la variation du COP, où on peut constater que le COP augmente lorsque
la 𝓣𝑒.𝑐 𝐻 augmente et 𝓣𝑒.𝑐 𝐵 diminue, par contre, lorsque la 𝓣𝑒.𝑐 𝐻 diminue et 𝓣𝑒.𝑐 𝐵
augmente le COP diminue. Cette variation COP traduit l’effet de l’absorbation de la chaleur
de le CO2 par le NH3ce qui engendre la diminution de la température de CO2et
l’augmentation de la puissance frigorifique ainsi que le COP.
Après avoir fixé le circuit et les fluides frigorigènes, on a calculé les puissances nécessaires pour
chaque composant du circuit à savoir les condenseurs, les évaporateurs et les compresseurs. La
différence de pression nous a permis de choisir nos vannes de détente.
L'encadrement de notre professeur et nos efforts durant ce semestre nous ont permis d'effectuer tous
les calculs et d'obtenir un dimensionnement d'un circuit pour la production du froid.
Toute remarque est la bienvenue et ne sera que bénéfique pour nous en tant qu’étudiants en génie
thermique industrielle et énergies renouvelables.
19 | P a g e
Contacte des étudiants :
KHABOUZE AHMED HAMZA : ahmedkhabouze99@gmail.com
LARHRABLI ABDELHAKIM :
MAMAOUI AYOUB : mamaouiayoub@gmail.com
20 | P a g e

Le Calcul Des Besoins en Réfrigération

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Le Calcul Des Besoins en Réfrigération

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Bureau d’étude : FROID INDUSTRIEL

Objet : Dimensionnement de l’évaporateur d’un

Réalisé par : Encadré par :

Année universitaire : 2019-2020

Table des matières

Dans le cadre de ce contexte de la conservation et de la congélation de produit alimentaires,

I. Le calcul des besoins en réfrigération

Les déperditions thermiques se produisent de trois façons :

A. Déperditions thermique par les parois

Le coefficient de transmission thermique est l’inverse de la résistance thermique totale (RT) de la

Cette valeur provient des abaques des coefficients d’échanges convection-rayonnement

Cette valeur provient des abaques des coefficients d’échanges convection-rayonnement

d) Calcul des flux de déperditions thermiques

U : Le coefficient des déperditions thermiques

S : La surface d’échange de la paroi

On a la surface du plafond est égale à : S= L×l=69 ×29=2001m 2

On a la surface du plancher est égale à : S= L×l=69 ×29=2001m 2

Et on a ∇ T =T sol −T entreport =16−1=15 K

 Parois Latérale découvertes :

On a la surface des parois latérales est égale à :

STparois =2 L× H+ 2l × H =2× 69× 8+2 ×29 ×8=1568 m2

S Par−Dec =STparois × ( 1−0,375 )=980 m 2

U Paroilat =0,2123 m2 . K . W −1 ; ∇ T =35−1=34 K

Donc : ∅ lat−dec =7073.836 W

 Parois Latérale enterrée :

On a S Par−ent=0.375× S Tparois =588 m 2

U Paroilat =0,2123 m2 . K . W −1 ; ∇ T =35−1=34 K

 Déperditions par les parois totales :

C’est la somme de toutes les déperditions surfaciques distinctes :

∅ paroi =∑ ∅i=29743.518W =29.743518 KW

Conversion pour avoir les déperditions totales journalière :

∅ Parois=¿ 2 569 840, 128 KJ/Jour

B . Renouvellement d’air

 De conserver les denrées dans un bon état de fraicheur.

 Q ℜ= Quantité de chaleur journalière par renouvellement d'air (kWh).

a. Air chambre de 75t

Les valeurs de sont prise du diagramme de Mollier :

Les point 1 et 2 avec respectivement

∅ 75 t=∇ h ×m ( ¿ 75t ) × Rach ×10−3=22.22× 75000 ×5 ×10−3 =8332.5 KWh=2.31 KW

b. Air chambre de 862.5 t

C . Charge thermique du produit

 ∅ cong=M × L; représente la chaleur nécessaire pour le changement d’état duproduit (chaleur de

 M : la masse des produits à stocker en : Kg.

1. Chargement jour j / chargement produit

Qsens−∏ ¿=5 463000 KJ .Jour −1

La chaleur sensible de l’emballage :

Et C p=2.093 KJ . Kg−1 K−1

Q sens−embal =C ap emb ×∇ T ×C p−emb ×1000=25× ( 25−5 ) ×2.093 ×1000

Q sens−embal =1 046 500 KJ . Jour−1=12.11 KW

Qresp =75 ×9176 KJ . Jour −1 =688 200 KJ . Jour −1

On fait les calculs utilisant les relations citer ultérieurement :

Chaleur sensible du produit :Qsens−∏ ¿=12.615 KW ¿

Chaleur sensible de l’emballage : Q sens−embal =2.41 KW

Chaleur de respiration :Qresp =2.109 KW

Q resp =937.5 ×2000=1875 000 KJ . Jour −1=21.7 KW

D. Charge thermique interne

b) Charge thermique due aux Ventilateurs :

c) Charge thermique due au personnel

II. Bilan thermique de l’entrepôt

On tenant compte de la marge de sécurité qui est égale a 10% :

QT −final =280.81 ×(1+ 0.1) KW

III. Choix d’installation frigorifique

Le procédé le plus utilisé dans la production du froid est par évaporation de