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1.1 Introduction
L’automatisation d’un procédé industriel consiste à en assurer la conduite par un
dispositif technologique. Le système ainsi conçu sait prendre en compte les situation pour
lesquelles sa commande a été réalisée. L’intervention d’un opérateur est souvent nécessaire
pour assurer un pilotage global du procédé ou pour la reprise de l’installation en mode
manuel.
Partie opérative
C’est la partie visible du système. Elle comporte les éléments du procédé à savoir :
• Capteurs : informent la partie commande de l’état du système (mesure, sur-
veillance) et de l’exécution du travail (contrôle).
• Pré-actionneurs : reçoivent les ordre émis par la P.C. et les transmettent aux
actionneurs (Ex. : variateurs, contacteurs, distributeurs, ...).
• Actionneurs : convertissent l’énergie reçue des pré-actionneurs en une autre forme
d’énergie exploitable par les effecteurs (Ex. : moteurs, vérins, ...). Ils peuvent etre
pneumatiques, hydroliques ou électriques.
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Figure 1.1: Structure globale d’un système automatisé
Partie commande
Cette partie élabore les actions à réaliser à partir des mesures et des consignes selon la
loi de commande de l’automatisme. L’outil de description de la partie commande s’appelle
le GRAphe Fonctionnel de Commande Étape/ Transition (GRAFCET).
Partie relation
Sert comme interface Homme-Machine (HMI). Elle regroupe les différentes commandes
nécessaires au bon fonctionnement du procédé. L’opérateur est amené à donner des ordres
(consignes) à la P.C. (par boutons, clavier, ...) et reçoit en retour des informationssur
le procédé (par voyants, alarmes, écrans, ...). L’outil de description s’appelle GEMMA
(Guide d’Etudes des Modes de Marches et Arrêts).
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et les solutions programmées (voir Figure2.1).
La logique câblée est utilisée si le fonctionnement du systeme est prédéfini et fixé. Dans
cette logique, la mise en œuvre nécessite l’établissement de liaisons matérielles (câblage)
selon un schéma fournit par la théorie ou l’expérience. Ces liaisons sont soient électriques
(câbles électriques) ou fluidiques (canalisation).
u1
y
u1
u3
Les logiques programmées sont des outils informatiques. La programmation est réalisée
directement en différent langages et à l’aide d’une console de programmation.
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Figure 1.3: Principales solutions technologiques à un problème d’automatisme
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Figure 1.4: Différence entre une solution câblée et une solution programmée
1.5 Conclusion
L’informatique industrielle est une discipline conjuguant les théories de l’automatique
et les moyens de l’informatique dans le but de résoudre des problèmes de nature indus-
trielle.
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2.1 Introducation
Un API est une forme spéciale de controleurs à micro-processeur utilisant une me-
moire programmable pour le stockage des instructions implémentants différents fonc-
tions :l ogiques, de sequencement, de temporisation, de comptage, aithmetiques, ..., dans
le but de commander des machines ou des processuers industriels [3].
L’API a été conçu pour etre exploité par des ingénieurs dont les connaissances en infor-
matique (programmation) sont limitées. Il a été programmer pour saisir des programmes
de commande en utilisant des langages simples et intuitifs.
Programmer un API revient à saisir une sequence d’instruction (programme) permettant
de gérer les entrées (capteurs) et les sorties (moteurs, vannes, ...) selon les réglés de com-
mande prédéfinies.
L’avantage majeures APIs est leur flexibilité. Ainsi, le même API peut etre utilisé avec
une grande diversité de systèmes de commande (en nature et complexité). Ils sont com-
parables aux ordinateurs à la différence qu’ils sont plus dedié aux tâches de commande et
au milieu industriel. Ainsi les principales caractéristiques des APIs sont :
• Solidité : Les APIs utilisent des langages de programmation facile à comprendre.
• Faciles à exploiter : Les APIs utilisent des langages de programmation faciles à
comprendre.
• Intégrent les interfaces d’E/S (entrées/sorties)
Le premier API a été conçu en 1969. De nos jours, ils sont largement utilisés et prennent
la forme de petites unités autonomes avec des E/S intégrés ou modulaires.
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2.2 Éléments d’un API
Un API est structuré en général autour de plusieurs éléments de base que sont l’unité
centrale (CPU : Central Processing Unit), la mémoire, l’unité d’alimentation,
les interfaces d’E/S, l’interface de communication et les périphériques de pro-
grammation(voir figures 2.1 et 2.2).
2.2.2 BUS
Les bus représentent les chemins de communication au sein d’un API. Les informations
sont transmises en binaire sous la forme de groupe de bits (mots). Les bits sont envoyés
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Figure 2.2: Configuration d’un API
2.2.3 Mémoire
Pour faire son travail, l’API a besoin d’accéder aux données à traiter et aux instructions
du programme lui indiquant comment exploiter ces données. Ces informations (données et
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Figure 2.3: Bus d’un API
programme) sont stockées dans la mémoire de l’API qui se compose de plusieurs éléments :
• Mémoire ROM (Read-Only Memory) : stocke d’une maniéré permanente le
systeme d’exploitation et les données fixées utilisées par la CPU.
• Mémoire RAM (Random Access-Memory) : dediée au stockage du pro-
gramme utilisateur et des données (états des E/S ; valeurs des temporisateurs, des
compteurs et d’autres dispositifs internes).
• Mémoire EEPROM (Erasable and Programmable ROM) : utilisée pour
stocker dans certains cas d’une maniéré permanente les programmes.
La capacité de stockage d’une mémoire est le nombre de mots (words) qu’elle peut stocker.
Ainsi, une mémoire de 256 mots de 8 bits peut stocker 256 × 8 = 2048 bits (si le mot est
de taille 8 bits). Les fabricants fournissent des puces mémoire avec des emplacements en
groupe de 1, 4 ou 8 bits. Une mémoire de 4 K ×1 possède 4×210 ×1 = 4096 emplacements
de bits.
Avec un bus d’adresse de 16 bits on dispose de 216 adresses différentes. Par conséquent, si
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on stocke des mots de 8 bits à chaque adresse on dispose donc de 216 × 8 emplacements
de stockage. On peut utiliser ainsi une mémoire de taille 216 × 8/210 = 64 K × 8 bits, qui
peut etre constituée de 4 puces de taille 16 K × 8.
Le bloc d’alimentation (Power Supplay (PS), figure 2.4, est nécessaire pour convertir
la tension d’entrée alternative (220 V) du secteur en une tension continue (24V,48V...)
nécessaire au processeur et aux circuits des modules d’interface d’E/S. La puissance des
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ainsi il est possible de les connecter directement au capteur et aux actionneurs sans in-
termédiaires de circuits d’interface.
Grâce aux fonctions d’isolation l’API peut manipuler une grande diversité des signaux
d’entrée : 5 V, 24 V, 110 V et 240 V. Grâce au traitement du signal par des relais, des
transistors ou des triacs l’unité d’entrée-sortie peut produire des sorties numériques de 24
V- 100 mA, un courant continu de 110 V- 1 A ou un courant alternatif de 240 V -1 A ou
2 A.
Généralement il y a deux types d’E/S, type Tout ou Rien (TOR/ discret) et analogique
(AI/AO). En plus de ces modules, on retrouve des modules d’E/S spécieux (carte PID,
carte de comptage rapide ...etc.). Ces types des cartes sont dotés de microprocesseurs
permettant ainsi de simplifier les tâches et de soulager le module CPU.
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2.3 Système API
En général les API sont disponibles soit en boîtier unique ou en version modulaire
les API à boîtier unique sont principalement des systèmes complets et compacts équipés
d’unité d’alimentation, de processeur, de mémoire d’entrée-sortie. ils peuvent disposer de
6,8, 12 ou 24 entrées et de 4,8 ou 16 sorties et d’une mémoire permettant d’enregistrer
entre 300 et 1000 ans traduction les habits à boîtier unique peuvent-être étendu on les
connectant à des modules d’extension point c’est mon jour en français un plus grand
nombre d’entrées sortie .
Les API modulaires offre un plus grand nombre d’entrées-sorties et sont conçus pour
être intégré dans des racks. ils sont constitués de modules séparés pour l’alimentation, le
processeur, la mémoire les unités d’entrée sortie. Ces modules individuels se branche à
des prises sur un rack de base (rails dans une armoire armoire métallique).
De nos jours, selon le nombre d’E/S, le marché des automates peut être divisé en cinq
groupes : micro, petit, moyen, grand et très grand, voir figure 2.6. Les micro-automates
sont utilisés dans les applications contrôlant jusqu’à 32 E/S. La catégorie d’automates dits
petits, commande entre 32 et 128 E/S. Les automates moyens (64 à 1024 E/S), grands
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(512 à 4096 E / S) et très grands (2048 à 8192 E/S). Les zones qui se chevauchent A,
B et C dans la figure (2.16) reflètent les améliorations possibles pour chaque gamme, en
ajoutant des options aux fonctionnalités standard des automates programmables.
La norme IEC 61131 couvre l’intégralité du cycle de vie des automates programmables
industriels. Elle est définie par les parties suivantes (voir [3], [4] pour plus de détails).
- Partie 1 : Définition générale de la terminologie et des concepts.
- Partie 2 : Exigences sur le matériel électronique et mécanique et test de contrôle
des API et des équipements associés.
- Partie 3 : Langage de programmation. Cinq langages ont été définis : langage à
contacts (LD : Ladder Diagram), graphe de fonctions séquentielles (SFC : Sequen-
tial Function Charts), diagramme de schémas fonctionnels (FBD : Functional Bloc
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Diagram), texte structuré (ST : Structured Text) et listes d’instruction (IL : Ins-
truction List).
- Partie 4 : Conseils de sélection, d’installation et de maintenance des API.
- Partie 5 : Fonctions logiciel pour la communication avec d’autres appareils selon
la norme MMS (Manufacturing Messaging Specification).
- Partie 6 : Communication via les fonctions logiciel de bus de terre.
- Partie 7 : Programmation par logique floue.
- Partie 8 : Conseils d’implémentation de langage de programmation définis à la
Partie 3.
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2.5 Exercices
Pour les questions qui suivent 4 réponses sont proposés A, B, C et D. Choisissez la
réponse correcte.
2- Indiquer si chacune des affirmations suivantes est vraie (V) ou fausse (F). Sur un
API un canal de sortie à transistor :
(i) est utilisé uniquement pour la communication de courant continu,
(ii) est isolé de la charge de sortie par un photocoupleur .
Parmi les propositions suivantes laquelle décrit correctement ces deux affirmations ?
A- (i) V (ii) V
B- (i) F (ii) F
C- (i) V (ii) F
D- (i) F (ii) V
3- Indiquer si chacune des affirmations suivantes est vraie (V) ou fausse (F). Sur un
API un canal de sortie à relais :
(i) est utiliser uniquement pour la commutation de courant continu,
(ii) peut supporter des surtensions temporaires.
Parmi les propositions suivantes laquelle décrit correctement ces deux affirmations
A- (i) V (ii) V
B- (i) F (ii) F
C- (i) V (ii) F
D- (i) F (ii) V
4- Dessinez un schéma de principe qui indique en termes très généraux les principaux
composants d’un API.
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5- Dessinez un schéma de principe d’un API qui montre les principaux éléments fonc-
tionnel et les bus qui les relient, en expliquant la fonction de chaque élément.
6- Donnez les caractéristiques des canaux de sortie de type relais, transistor et triac
d’un API.
C’est interfaces assurent la connexion physique entre la CPU et les appareils (équipe-
ment de terrain) transmettant ou acceptant des signaux discrets (ON/OFF, OUVERT/FERMÉ,
VRAI/FAUX, ...).
Les modules d’entrée-sortie du PLC sont organisés en racks au chaque rack est identifié
par son adresse mémoire. En général on retrouve trois types de rack : rack principal (mas-
ter rack), rack local (local rack) et le rack à distance (remote rack).
Le rack principale contient la CPU ou le module processeur. Ce rack peut ou pas conte-
nir des emplacements d’interface entrée-sortie. Plus l’automate est grand moins on a de
chance de retrouver des emplacements entrée-sortie intégrés.
Le rack local attaché au rack principal contient les modules d’entrée-sortie. Le rack local
peut disposer de processeur entrée-sortie permettant d’envoyer et de recevoir des données
à la CPU (données de diagnostic, communication des erreurs, état des entrées, mise à jour
des sorties, ... ).
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Les racks à distance sont des modules entrée-sortie se trouvant à distance de la CPU. Ils
contiennent des processeurs entrée-sortie permettant la communication de données avec
la CPU.
Les modules E/S discrets peuvent etre sous la forme de tension continu(e) ou al-
ternatif(ve). Ils disposent aussi d’isolation (circuit d’isolation) leur permettant ainsi de
manipuler une grande variété d’amplitude (24V, 48V, 230V, TTL, ...).
Les modules d’entrée TOR connecte les dispositifs d’entrée numériques (capteurs nu-
mériques) à la CPU. Plusieurs instructions existent pour manipuler ces entrées numé-
riques. Ces instructions manipulent soit des single bits (un seul bit) contrôlant la connec-
tions avec une seule entrée ou multibits (plusieurs bits) traitant plusieurs entrées.
Quand une entrée est activée, l’interface d’entrée détecte cette tension est la convertie
en un signal numérique (1 ou 0), indiquant ainsi le statut de cette entrée. Un niveau
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Entrées TOR
- Disjoncteur
- Interrupteurs de niveau
- Interrupteurs de fin de course
- Contacts du démarreur
- Capteurs photoélectriques
- Interrupteurs de proximité
- Boutons poussoir
- Contacts relais
- Commutateurs de sélection (sélecteur)
- Interrupteurs à molette (TWS : Thumbwheel switch)
logique 1 traduit l’état ON ou FERMÉ et inversement pour l’état logique 0. Dans l’API,
les instructions symbolisant ces états sont respectivement l’état normalement fermé
(− − |/| − −) et l’état normalement ouvert (− − || − −).
Pour les modules multibits (recevant plusieurs entrées), comme l’interrupteur à molette
utilisé dans les interfaces des registres (BCD : Binary Coded Decimal), les données sont
transferees à la table d’entrée dans la mémoire (voir les chapitres 6 et 9 du livre [4]).
Les module entrées de types TOR des API tolère des tensions continues ou alternatives
avec des niveaux multiples (24 V AC/DC, 48 V AC/DC, 120 V AC/DC, 230 V AC/DC,
TTL, 5-50 V DC).
La figure 2.9 montre le diagramme de principe de l’interface d’une entrée TOR AC/DC.
On distingue principalement deux parties :
• La partie alimentation.
• La partie logique.
Ces parties sont en général électriquement isolées. La partie alimentation de l’interface
AC/DC convertie le signal AC en un signal DC exploitable par le processeur (pour plus
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Figure 2.9: Schéma bloc d’une interface TOR AC/DC
de details voir le chapitre 6 du livre [4]). La figure 2.10 illustre un exemple de connexion
au module d’entrée TOR AC/DC.
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Entrée TTL
Les cartes d’entrées de type TTL permettent aux contrôleurs (CPU) d’accepter uni-
quement des signaux provenant des capteurs compatibles TTL (5 V DC), tels que les
commandes à semi-conducteurs et des instruments de détection (capteurs photoélec-
triques...etc.).
Les cartes d’entrées multibits à registre BCD améliorent les méthodes d’interfaçage
des entrées avec l’automate programmable grâce à l’utilisation d’interrupteurs à molette
standard. Ce registre, ou configuration BCD, permet d’entrer des groupes de bits, c’est à
dire des bits sous la forme parallèle.
Comme pour les modules d’entrée TOR, ces modules connectent des dispositifs de
sorties (actionneurs ou prés-actionneurs) à l’API. Ce type de sortie n’ayant que deux états
( ON / OFF, OUVRIR / FERMER, VRAI / FAUX, etc.). Le tableau ?? montre quelques
applications utilisées en pratique pour ce type de sortie Pareil aux modules d’entrée TOR,
Sorties TOR
- Alarmes
- Relais electromagnetiques
- LEDs
- Vannes TOR
- Afficheurs, ... ets
on retrouve pour les modules de sorties principalement quatre types : AC/DC, DC, TTL,
BCD et ceux de types contacts à relais. Le détail est dans le livre de [4], chapitre 6.
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2.7 Cartes d’entrée analogique
Les cartes d’entrées analogiques sont utilisées dans les applications où le signal est
continu. Contrairement aux signaux TOR, qui ne possèdent que deux états (ON et OFF),
les signaux analogiques ont un nombre infini d’états. La plupart des grandeurs physiques
sont des signaux analogiques. Comme exemples de capteurs analogiques on cite les cap-
teurs de débit, de température, de niveau, de pression, de vitesse, d’accélération, les
potentiomètres, ... etc. Les cartes analogiques permettent de convertir les signaux analo-
giques (sorties des capteurs analogiques) en des signaux numériques exploitables par la
carte CPU de l’API.
Comme illustré par la figure 2.11, le signal analogique (physique, e.x : température) est
en premier converti par le transducteur (du capteur) en un signal électrique (courant
ou tension) de faible amplitude. Le transmetteur (du capteur) se charge par la suite de
l’amplification de ce signal pour qu’il soit compatible avec l’interface d’entrée de l’API
(normalisation du signal). Par la suite, cette interface numérise ce signal à l’aide d’un
CAN en un signal numérique binaire. (Consultez le chapitre 6, pp 190-196 du livre [4]
pour une description rapide du fonctionnement général d’un CAN.)
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Interfaces d’entrée
4-20 mA
0à 1 V DC
0 à +5 V DC
0 á 10 V DC
1 à +5 V DC
± 5 V DC
± 10 V DC
Pour plus de details sur le principe d’un CNA voir le chapitre 6 du livre [4] pp. 204-207.
Les cartes de sortie analogique sont utilisées dans des applications nécessitant le
contrôle de dispositifs analogiques (e.x. : vannes analogiques, actionneurs, ...etc). Pour
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Interfaces de sortie
4-20 mA
0à 1 V DC
0 à +5 V DC
0 á 10 V DC
1 à +5 V DC
± 5 V DC
± 10 V DC
Table 2.4: Exemples de valeurs électriques standards pour des sorties analogiques
2.9 Exercices
Exercice 1
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• B. Un nombre fini d’états
• C. Deux états
• D. Deux états numériques
2. l’interrupteur à molette est considéré comme une :
• A. Sortie TOR
• B. Sortie analogique
• C. Entrée TOR
• D. Sortie analogique
3. Pour quoi on met un circuit de détection de seuil dans les cartes d’entrée :
• A. Pour la connexion entre le capteur et la carte
• B. Pour l’isolation
• C. Pour détecter le niveaux de tension nécessaire à l’entrée
• D. Pour détecter le niveaux de courant nécessaire à l’entrée
4. La différence entre une connexion source et réceptrice d’un capteur est dans le :
• A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
5. La différence entre une connexion source et réceptrice d’une carte d’entrée est dans le
: • A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
6. La différence entre une connexion source et réceptrice d’un actionneur est dans le :
• A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
7. La différence entre une connexion source et réceptrice d’une carte de sortie est dans le :
• A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
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• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
Exercice 2
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Bibliographie
[6] K. Kamel and E. Kamel. Programmable logic controllers : Industrial control. Mc Graw
Hill education, 2010.
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