Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
PARTIE 1 : ETUDE
THEORIQUE
2
I. Généralité :
1-Definition :
Le transistor est un composant électronique qui est utilisé dans la
plupart des circuits électroniques (circuits logiques, amplificateur,
stabilisateur de tension, modulation de signal, etc.) aussi bien en
basse qu'en haute tension.
Un transistor est un dispositif semi-conducteur à
trois électrodes actives, qui permet de contrôler un courant ou une
tension sur l'électrode de sortie (le collecteur pour le transistor
bipolaire et le drain sur un transistor à effet de champ) grâce à une
électrode d'entrée (la base sur un transistor bipolaire et la
grille pour un transistor à effet de champ).
C'est un composant fondamental des appareils électroniques et
des circuits logiques.
3
2-Classification :
• Transistor bipolaire :
Un transistor bipolaire est un dispositif électronique à base de semi-
conducteur dont le principe de fonctionnement est basé sur deux jonctions
PN, l'une en direct et l'autre en inverse.
Parmi les transistors à effet de champ (ou FET, pour Field Effect Transistor),
on peut distinguer les familles suivantes :
• Transistor à unijonction :
Le transistor dit unijonction, n’est quasiment plus utilisé, mais servait à créer
des oscillateurs à relaxation.
• Technologie hybride :
2-Histoire
La découverte du transistor bipolaire a permis de remplacer
efficacement les tubes électroniques dans les années 1950 et ainsi
d'améliorer la miniaturisation et la fiabilité des circuits
électroniques.
3-Types et symboles
➢ Transistor NPN :
5
➢ Transistor PNP :
Les tensions de polarisation (VBE et VCE) et les courants (IB et IC) sont des
grandeurs continues données avec leurs signes respectifs (>0 ou <0) pour un
fonctionnement normal.
6
Courant de base IB, d'émetteur IE et de collecteur IC. Cependant, ces six
variables ne sont pas indépendantes. En effet, on peut écrire :
4-Principe de fonctionnement :
Nous prendrons le cas d'un type NPN pour lequel les tensions
VBE et VCE, ainsi que le courant entrant à la base, IB, sont positifs.
Dans ce type de transistor, l'émetteur, relié à la première zone N,
se trouve polarisé à une tension inférieure à celle de la base, reliée
à la zone P. La diode émetteur/base se trouve donc polarisée en
direct, et du courant (injection d'électrons) circule de l'émetteur
vers la base.
En fonctionnement normal, la jonction base-collecteur est
polarisée en inverse, ce qui signifie que le potentiel du collecteur
est bien supérieur à celui de la base. Les électrons, qui ont pour la
plupart diffusé jusqu'à la zone de champ de cette jonction, sont
recueillis par le contact collecteur.
Idéalement tout le courant issu de l'émetteur se retrouve dans le
collecteur. Ce courant est une fonction exponentielle de la tension
base-émetteur. Une très petite variation de la tension induit une
grande variation du courant (la transconductance du transistor
7
bipolaire est très supérieure à celle des transistors à effet de
champ).
5- Polarisation du transistor
a) Droites de charge statiques
➢ Objectif de la polarisation : Fixer les valeurs des tensions VBE, VCE et
des courants IB, IC pour imposer la localisation des points de
fonctionnement dans le réseau
8
Exemple : polarisation directe
de la base et du collecteur par
deux résistances RB et RC
b) Point de fonctionnement
9
6-Transistor bloqué – transistor saturé
10
Au point de blocage, le transistor idéal est équivalent à un interrupteur
ouvert.
7- Modes de fonctionnement
D'une façon générale, on peut distinguer deux grands types de
fonctionnement des transistors :
*Fonctionnement dans la zone linéaire des caractéristiques ; il est utilisé
lorsqu'il s'agit d'amplifier des signaux provenant d'une source ou d'une autre
(microphone, antenne…) ;
*Fonctionnement en commutation : le transistor commute entre deux états,
l'état bloqué (Ic est nul), et l'état saturé (Vce faible). Ce mode de
fonctionnement à l'avantage de dissiper peu de chaleur dans le transistor lui-
même dans la mesure où on minimise en permanence, soit le courant de
collecteur, soit la tension collecteur-émetteur, ce qui a conduit à l'invention
des amplificateurs en classe (modulés en largeur d'impulsion). Cependant, les
11
circuits rapides évitent l'état saturé, qui correspond à un excès de porteurs
dans la base, car ces porteurs sont longs à évacuer, ce qui allonge le temps de
commutation de l'état saturé vers l'état bloqué.
8- Montages amplificateurs
Émetteur commun.
12
essentiellement un amplificateur de courant et un abaisseur
d'impédance.
Collecteur commun.
▪ Le montage en base commune est plus rare. Il est utilisé (entre autres) pour amplifier des
signaux d'entrée à très basse impédance. Dans ce cas, de toutes petites variations de la tension
d'entrée vont engendrer des variations importantes du courant de base et donc du courant de
collecteur et d'émetteur qui vont s'ajuster de façon que la résistance interne de la source
compense la variation de la tension d'entrée et vont produire des variations importante de la
tension Vout.
Base commune.
13
9-Zone de fonctionnement de l’amplificateur
14
Les condensateurs de liaison « empêchent » les tensions et courant continus
de se propager dans tout le montage et de se retrouver en entrée et en sortie
ou de modifier la polarisation des autres montages présents dans le circuit
final. Les capacités de découplage permettent « d'enlever » certains
composants (ici R4) du montage dans une certaine gamme de fréquence.
15
une résistance Rbe et une source de courant dont l'intensité est
proportionnelle au courant de base. Si l'on désire une modélisation plus fine
du transistor, il faut utiliser un modèle plus complexe (Ebers-Moll par
exemple). La résistance Rbe modélise la pente de la droite Vbe(Ib) au point de
polarisation et se calcule comme suit :
16
La transconductance peut être définie comme suit : c'est la variation du
courant collecteur due à une variation de la tension base-émetteur ; elle
s'exprime en A/V. Elle est essentiellement déterminée par le courant continu
d'émetteur Ie (fixé par le circuit de polarisation).
17
– Schéma de GIACOLLETO
18
❖ transistor à effet de champ
1-Définition :
Un transistor à effet de champ (en anglais, Field-Effect transistor ou FET)
est un dispositif semi-conducteur de la famille des transistors. Sa
particularité est d'utiliser un champ électrique pour contrôler la forme et
donc la conductivité d'un « canal » dans un matériau semi-conducteur. Il
concurrence le transistor bipolaire dans de nombreux domaines
d'applications, tels que l'électronique numérique.
2-Symbole :
3-Historique
Le premier brevet sur le transistor à effet de champ a été déposé en
19251 par Julius E. Lilienfeld. Comme rien ne fut publié sur cette
invention, elle resta ignorée de l'industrie.
De même, le physicien Oskar Heil déposa en 1934 un brevet pour une
invention similaire2, mais il n'existe pas de preuve que cet appareil ait
été construit.
Ce n'est qu'après la guerre que le transistor à effet de champ sera
redécouvert, d'abord le JFET en 1952 puis le MOSFET en 1960, par
Kahng et Atalla.
19
Circuit électronique avec transistor à effet de champ.
5-Présentation :
20
Un transistor à effet de champ est un composant à trois broches : la Grille, le
Drain et la Source.
L'un des modèles les plus connus est le modèle 2N3819, toujours vendu de
nos jours. Donnons ses caractéristiques :
*pente : 2 à 6,5 mS
Comme les transistors MOS et MOSFET, les transistors à effet de champ sont
plus fragiles que les transistors à jonction, notamment parce qu'ils peuvent
claquer à la suite d'une décharge d'électricité statique. C'est pourquoi on doit
les protéger contre les surtensions d'origine statique ou dynamique afin
d'éviter leur destruction. En court-circuitant les connexions externes pendant
leur stockage, leur manipulation ou leur soudure. En les piquant dans des
mousses conductrices.
21
6-Fonctionnement du transistor à canal N
22
-VGS = 0 V (grille et source reliées) – VDS ≥ 0 V faible
23
• VGS < 0 V – VDS = 0 V
*Si |VGS|
24
7-Caractéristiques statiques du TEC à canal N
25
➢ Paramètres d’entrée : IG et VGS
➢ Paramètres de sortie : ID et VDS
26
➢ Résistance Grille-Source la jonction Grille-Source est polarisée en inverse
donc IG ≈0
27
10-Polarisation du TEC à canal N – Droite de polarisation
28
12-Le TEC en régime dynamique
• Schéma équivalent du TEC en alternatif dans la zone de saturation
* Le transistor est considéré comme un quadripôle
29
• Le quadripôle est décrit en utilisant les paramètres admittances
Fonctionnement
30
14-Classification :
*JFET :
31
*MOSFET
*MESFET :
Un transistor de type MESFET (MEtal Semi-conducteur Field Effect Transistor)
présente une grille métallique. Ce type de transistor apparu en 1966 et fut le
premier à être fabriqué à partir d’un composé III-V. Un MESFET est constitué
par un barreau de semi-conducteur de type N sur lequel sont réalisés à ses
deux extrémités les contacts ohmiques de source et de drain. Entre la source
et le drain, un contact Schottky matérialise l’électrode de grille. Le transistor
est réalisé sur un substrat semi-isolant de GaAs sur lequel on fait croître par
épitaxie ou par implantation ionique la couche active avec des impuretés de
type donneur (ND ≈ 2 E17 cm-3). L’adjonction d’une couche fortement dopée
(ND ≈ 2 E18 cm-3) permet l’accrochage des contacts ohmiques de source et de
drain, ainsi que la diminution des résistances parasites de source et de drain.
32
*MODFET, HEMT ou HFET :
Un MODFET (modulated-doping field effect transistor) ou HEMT (High
Electron Mobility Transistor) est un transistor à haute mobilité d'électrons
connu aussi sous le nom de transistor à effet de champ à hétérostructure. Il
est composé de deux semiconducteurs de bande interdite différente (ex
GaAlAs et GaAs) qui à leur frontière forment un puits quantique dans lequel
les électrons sont confinés formant ainsi un gaz bi-dimensionnel d'électrons.
*CNFET
*ChemFET
*ISFET
*EOSFET
*ENFET
*OFET
À côté de chaque image se situe le nom du boitier ainsi que les résistances
thermiques jonction vers ambiant et jonction vers boitier.
33
Attention : les valeurs figurant dans ce tableau sont des ordres de grandeur.
Pour plus de précision,
34
IV. Évolution
Les premiers transistors utilisaient le germanium comme semi-conducteur. Ce
matériau, de nouveau utilisé pour certaines applications, a vite été remplacé
par le silicium plus résistant, plus souple d’emploi, moins sensible à la
température. Il existe aussi des transistors à l’arséniure de gallium utilisés en
particulier dans le domaine des hyperfréquences.
35
de commutation de forte puissance (classe D), basse tension, vu qu’ils n’ont
presque plus de résistance de drain contrairement aux transistors, ils ne
s'échauffent pas et n'ont donc pas besoin de refroidissement (radiateurs).
36
PARTIE 2 :
ETUDE
INDUSTRUELLE
37
alimentée par une tension inférieure à sa tension nominale, elle éclaire moins
mais sa durée de vie est accrue) ;
o Etude industrielle :
Les transistors à effet chams sont principalement utilisés en électronique
numérique (réalisation d'opérations logiques). Ils peuvent être utilisés pour
faire des blocs analogiques dans des circuits numériques (régulateur de
tension par exemple). Ils sont aussi utilisés pour faire des commandes de
puissance (moteurs) et pour l'électronique haute tension (automobile). Leurs
caractéristiques s'apparentent plus à celles des tubes électroniques. Ils
offrent une meilleure linéarité dans le cadre d'amplificateurs Hi-Fi, donc
moins de distorsion.
38
Partie3 :
ASPECT
TECHNOLOGIE
39
o Constitution
Les substrats utilisés vont du germanium (série AC, aujourd’hui obsolète), en
passant par le silicium, l’arséniure de gallium, le silicium-germanium et plus
récemment le carbure de silicium, le nitrure de gallium, l'antimoniure
d'indium.
Pour la grande majorité des applications, on utilise le silicium alors que les
matériaux plus exotiques tels que l'arséniure de gallium et le nitrure de
gallium sont plutôt utilisés pour réaliser les transistors hyperfréquence et
micro-onde.
40
d'un courant gazeux chargé d'une impureté de type n. La vapeur dépose des
films monocristallins qui s'arrangent suivant la structure du substrat, d'où le
nom de dépôt épitaxial. On protège la couche épitaxiale par un revêtement
de dioxyde de silicium (SiO2), revêtement que l'on obtient par un courant
d'oxygène à 1200°C. Ensuite, on crée une fenêtre en enlevant l'oxyde dans
une zone en forme de cadre, puis on diffuse vers 1200°C des impuretés
(accepteurs d'électrons) jusqu'à ce que les zones p se propageant dans le
cristal traversent la couche épitaxiale de type n. Pendant la diffusion qui peut
durer plusieurs heures une couche protectrice d'oxyde se forme à nouveau en
surface selon un phénomène de ré-oxydation propre à toute diffusion. La
grille est alors formée par le cadre p (parties supérieures) et par le substrat
(partie inférieure). Des connexions métalliques qui ne sont pas représentées
plusieurs figures établissent les différentes liaisons à travers la couche
isolante entre les électrodes et les éléments extérieurs.
41
PARTIE 4 :
STIMULATION
AVEC ISIS
42
Montage d’un transistor Émetteur commun (transistor bipolaire)
43
Fonctionnement du MOS FET CANAL P VP2110
44
45