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Paragraphe 1.

Processus d’octroi de crédit


On peut distinguer deux phases principales dans la vie d’un crédit : l’instruction du dossier de
crédit et l’accord qui peut impliquer un déblocage notamment lorsqu’il s’agit de crédit
amortissable. Le processus de décision du crédit suit le cheminement décrit ci-dessous, dans
le schéma :
1) La demande de crédit : l’octroi d’un crédit doit toujours être motivé par une demande du
client.
Qu’il s’agisse d’un engagement par signature ou d’un crédit de trésorerie, il est nécessaire
qu’il y’ait un document qui émane du client matérialisant sa demande. Il peut s’agir d’une
lettre de change sur lequel il souhaite l’apposition d’un aval, une demande de caution ou tout
simplement une demande de prêt.
2) L’analyse du risque : Il s’agira à ce niveau d’analyser l’opportunité ou non d’octroyer un
crédit. A cet effet on requiert tous les éléments permettant de motiver un accord. Il
appartiendra au chargé de clientèle de réunir les documents bancaires (relevés de comptes,
cartes des mouvements, incidents de paiements…), les documents financiers et les
documents juridiques le cas échéant pour juger de l’opportunité d’accorder le crédit. Pour
ce faire, il requiert des informations internes ou externes. à l’entreprise.
3) L’approbation et mise en place du crédit : Le chargé de clientèle transmet la fiche de
décision à sa hiérarchie pour accord dans le cas où l’engagement sollicité est au dessus de
sa limite décisionnelle en joignant les documents motivant cet accord et les garanties
proposées par le client. Le crédit peut à ce niveau faire l’objet d’un rejet, d’une minoration
de la somme demandée ou d’un accord. Dans ce dernier cas, l’autorité habilitée marque
son accord sur la fiche de décision qui est transmise au service chargé de la formalisation
des garanties qui se chargera par la suite de le transmettre au service chargé de la mise en
place. Il convient de noter que dans le souci de prévenir les fraudes et la mise en place
d’engagements non autorisés, il y’a une séparation entre le service des garanties et celui
des engagements.
4) La vie du crédit et son suivi  : Dans « la vie du prêt » il peut survenir plusieurs choses qui
pourront empêcher le remboursement du prêt. Il peut s’agir de problèmes de trésorerie, de
mauvaise gestion de la part des dirigeants ; quoiqu’il en soit, il est nécessaire pour le
banquier de pouvoir appréhender les premiers signes montrant les problèmes de
remboursement de l’emprunteur. A cet effet, dans son organisation la banque peut se doter
d’un service de suivi des engagements qui pourra identifier les clients ne respectant pas
les échéances de remboursement et/ou ceux dont les comptes restent longtemps débiteurs.
Ceci afin de respecter les dispositifs prudentiels en matière d’engagement douteux. Ce
service peut proposer le déclassement d’un crédit.
5) Le remboursement ou le déclassement en contentieux  : Au cours du crédit, le banquier
surveille un certain nombre d’indicateurs de difficultés du client, analyse régulièrement le
risque de défaillance, et prend des mesures permettant de recouvrer au mieux sa créance
en cas de défaillance du débiteur. En fonction du déroulement du crédit, celui-ci peut
prendre fin sans incident avec le remboursement, ou finir de façon contentieuse : dans ce
dernier cas, le travail de suivi pourra contribuer à un meilleur recouvrement. Mais
auparavant, le banquier doit procéder également à ce niveau à une collecte d’informations
internes et externes avant l’octroi du crédit.
A la CBAO la procédure est la suivante :
1 Règlement relatif au crédit
Dans le cadre des dispositions générales mises en place pour le fonctionnement de la banque,
l’accord de crédit doit préalablement obéir aux principes de base suivante :
Pour les personnes physiques, avoir au moins 21 ans et au plus à l’expiration du contrat de
prêt,
-Pour les personnes morales, disposer de tous les éléments justifiant leur existence et leur
fonctionnement (statuts, conseil, direction, pouvoirs etc.…) être à jour des échéances de prêts
antérieurement accordés par la banque avoir un compte dans la banque et y domicilier toutes
ses opérations.

2 Critères de recevabilité des demandes de crédits

Le chargé de clientèle étudie au préalable :


- La qualité du projet financé et ses justifications dans le cadre du développement
du monde rural,
- Sa rentabilité économique,
- La qualité de l’emprunteur et sa capacité à faire face aux charges résultant du prêt
accordé,
- La garantie que l’emprunteur peut offrir,
- La possibilité d’appréhender les sommes dues aisément sur prélèvement sur le
salaire ou lors de la commercialisation.

3 Instruction de la demande de crédit

Il s’agit à ce stade des dossiers qui sont traités de la manière suivante :


Le client doit déposer sa demande de crédit (dossier complet ou à compléter) au guichet de
l’agence ou son compte est tenu.
Au préalable, il s’entretient avec le chef d’agence pour arrêter les conditions de financement
pour analyse au niveau local, puis le dossier est transmis au siége.
A la réception au siége, le dossier fait l’objet d’un enregistrement sur support informatique
par le secrétariat des Engagements pour faciliter le suivi afin de faire face à d’éventuelles
recherches.
Il est transmis au Directeur Général pour décision après les trois signatures du Chargé de
Clientèle, du Chef d’Agence, et du Directeur Clientèle privée et institutionnel ou du Directeur
Clientèle Entreprises.
Après décision, le Secrétariat des Engagements enregistre la décision et la notifie par fax au
guichet concerné.
Cette notification est suivie au niveau du Bureau par la mise en place du crédit qui se traduira
par une mise à disposition des fonds au client bénéficiaire ou par un règlement direct au
fournisseur (selon l’objet du crédit), ceci après que le client ait levé les conditionnalités
rattachés à l’accord de crédit (autofinancement, garantie…)

4 Conditions Générales

Statutairement, la banque peut accorder des crédits à toute personne physique ou morale
(particuliers, professions libérales, entités collectives ayant la personnalité juridique, de
collectivités locales, organismes à caractère public ou semi-public…)
En ce qui concerne les sociétés, les conditions sont les suivantes :
a. Juridiques

- Fournir les statuts et le règlement intérieur,


- La liste des membres du conseil d’Administration,
- La preuve de la libération du capital et la composition de celui-ci,
- L’attestation d’inscription au registre de commerce,
- Le procès verbal de conseil ayant autorisé l’emprunt

b. Financières et économiques

- Rapport d’activité
- Compte d’exploitation et les trois derniers bilans
- Structure financière de l’exploitation
- Comptes d’exploitation prévisionnelle et plan de trésorerie
- Etre à jour des échéances à l’égard de la banque
- Activité comptable avec l’objet de la banque
- Domiciliation à la banque des opérations relatives à l’objet du financement par la
banque
c. Techniques

Qualité de gestion et expérience des dirigeants.


En octroyant des crédits la banque s’expose de divers risques. Nous tenterons dans la section
suivante de les identifier.

Chapitre 3 : Le processus d’octroi de crédit de la CBAO


Après avoir soumis une demande de crédit à une banque, l’entreprise est obligée d’attendre la
décision de la banque par rapport à l’octroi ou non du crédit demandé. Au niveau de la CBAO
et de toutes les banques, il existe une structure chargée de la prise de décision. Elle s’appelle
le comité de crédit. Ce comité de crédit est aidé dans son rôle de décideur par d’autres
départements de la banque. Au niveau de la CBAO, il s’agit des gestionnaires de compte et du
département risque qui permettent au comité de prendre une décision dans l’intérêt de la
banque et du Client.
Nous allons voire successivement au niveau de la CBAO l’étude du dossier de crédit et le
comité de crédit chargé de la prise de décision.

III 1 L’étude de dossier de crédit


L’étude du dossier d’une entreprise est l’objet du gestionnaire de compte et du département de
risque qui sont un contre poids et permettent d’éviter des dérives et de donner un avis
technique.
La CBAO compte un ensemble de gestionnaires de comptes qui sont au niveau de la direction
de la clientèle entreprise (DCE), de la direction de la clientèle institutionnelles et privée
(DCPI). Aussi les chefs d’agences de la direction du réseau (DR), jouent ce rôle
d’intermédiaire entre la banque et les différentes entreprises car ils sont en relation
permanente avec celle-ci.
Au niveau de la CBAO, les gestionnaires de comptes suivent le processus qui suit :
 L’entreprise qui demande un crédit se rapproche de son gestionnaire de compte qui
confectionne un dossier ;
 L’entreprise dépose ses états financiers et annexes au niveau du gestionnaire pour les
trois dernières années d’activités. C’est sur cette base que le gestionnaire de compte
fera une étude de la situation financière de l’entreprise.
 Le gestionnaire va ensuite faire une présentation de l’entreprise dans son ensemble. Il
fera aussi une présentation en fonction des engagements de l’entreprise au niveau de la
banque et des garanties détenues et nouvelles proposées. Une présentation de son
actionnariat et de ses dirigeants sera faite.
 A travers les états financiers de l’entreprise, la banque va grâce au gestionnaire
déterminer la valeur réelle de l’entreprise. Ceci étant possible avec une étude des
soldes intermédiaires de gestion et des ratios de gestion.
 Le gestionnaire procède à la cotation de l’entreprise, qui permet d’apprécier la qualité
du risque client.

Au niveau de la CBAO, une grille de cotation a été élaborée et validée par un comité de
cotation. Quatre éléments sont retenus pour coter un client :
 La situation financière ;
 La couverture du risque ;
 La tenue des comptes ;
 La qualité du management.

La cote des clients varie entre la lettre A et la lettre F. Elle se matérialise par une fiche de
cotation. Il y a donc cinq cotes différentes :
 A très bon risque ou excellent ;
 B bon risque ;
 C risque satisfaisant ;
 D risque moyen ;
 E risque sensible ou peu satisfaisant ;
 F risque restrictif ou pas du tout satisfaisant.

Ce système de notation permet à la CBAO de faire une analyse détaillée du client : son
autonomie financière, sa capacité de remboursement, sa rentabilité et sa liquidité générale.
Dans l’étude de dossier de crédit, le département risque de la banque joue également un
rôle important. Il permet d’améliorer le portefeuille de la banque et formule un avis sur les
dossiers dont les encours minima sont de 100 millions de F CFA.
Ainsi après avoir reçu le dossier du client du gestionnaire de compte, le responsable du
département de risque fait une autre étude du client. Il va vérifier et prouver les documents
détenus et nouvelles au niveau du département des engagements. Ce département en
relation avec les avocats de la banque va vérifier la nature des engagements et leurs
positions pour couvrir les risques encourus. Une présentation du client sera faite par le
responsable du département de risque, qui va remplir la fiche de mise en place du
concours.
La reçue de la fiche de proposition de crédit, accompagnée de la fiche de cotation et de la
carte de mouvement, va permettre au département risque d’établir une fiche de risque sur
laquelle figure :
 Le nom du client ;
 L’activité de la société demandeuse de crédit ;
 La forme juridique de la société ;
 Les engagements actuels ;
 Les concours sollicités ;
 Le fonctionnement des comptes bancaires sur les trois dernières années d’activité :
le chiffre d’affaire, les mouvements annuels confiés, la moyenne mensuelle, les
mouvements confiés en pourcentage du chiffre d’affaire ;
 La nature du fonctionnement du compte ;
 Les garanties détenues et proposées ;
 Les commentaires et recommandations : analyse du client et de sa demande,
formulation d’un avis (favorable, défavorable, ou réservé).

III 2 Le comité de crédit


C’est l’instance de la banque chargée de la décision d’octroyer ou non le crédit demandé. Il
est constitué d’un ensemble de directeur et de chef de département qui se réunissent
périodiquement. Au niveau de la CBAO le comité de crédit se tient tous les vendredis et est
composé de :
 L’administrateur directeur général ;
 Le directeur général adjoint en charge de l’exploitation ;
 Le directeur de la clientèle entreprise ;
 Le directeur du réseau ;
 Le directeur de la clientèle privée et institutionnelle ;
 Le directeur juridique et fiscal qui fait office de secrétaire de séance ;
 Le chef du département risque ;
 Le contrôleur des engagements ;
 Les chargés de clientèle.

Au début de la séance, la présentation du client et de ses engagements est faite par le


gestionnaire du compte qui fera une analyse des états financiers du client afin de motiver sa
décision.
Le responsable du département risque va mettre en évidence les atouts et les failles du client à
travers l’analyse du gestionnaire de compte.
Ainsi les membres du comité vont poser des questions au gestionnaire de compte pour qu’il
apporte des éclaircissements sur certains points du dossier. Après des heures de discussion les
membres du comité vont donner leur avis sur la fiche de décision accompagné de leur
signature.
Pour certaines demandes la décision du comité n’est pas décisive. Pour les crédits allants de
50 à 100 millions, la décision finale appartient à l’administrateur directeur général et au dela
de 100 millions jusqu’à 500 millions, l’avis du comité de crédit est demandé mais la décision
revient au directeur général. De 500 millions à 1.5 milliards la décision appartient au
président du conseil d’administration qui va statuer pour donner un avis.
Enfin si la décision de crédit est favorable au client, une fiche de mise en place va être
remplie. Cette fiche comporte :
 Un rappel des concours actuels déjà accordés ;
 La présentation des garanties détenues et proposées pour le nouveau crédit ;
 Une présentation générale du client ;
 L’analyse financière de l’entreprise ;
 Les perspectives et le programme d’investissement ;
 L’opportunité du crédit pour la banque et les recommandations ;
 La décision du comité de crédit avec signature des différents membres du comité.
PREMIERE PARTIE : Cadre théorique et méthodologique
Chapitre 1 : Cadre théorique
1° Problématique
2° Objectifs de la recherche
3° Hypothèse de la recherche
4° Pertinence du sujet
5° La revue critique de la littérature

Chapitre 2 : cadre méthodologique


1° Cadre de l’étude
2° La délimitation du champ de l’étude
3° Les techniques d’investigations
4° Les difficultés rencontrées

DEUXIEME PARTIE : Cadre Organisationnel et Généralités sur l’activité bancaire


Chapitre 1 : Cadre Organisationnel
1° Présentation de la CBAO
 Historique
 organisation
2° Activité de la CBAO
 Les produits bancaires
 Les services bancaires

Chapitre 2 : Présentation de l’activité bancaire et Généralités sur les produits et risques
bancaires

1° les différents types de crédits bancaires


2° Critères ou conditions d’accessibilités aux crédits bancaires
3° Typologies des risques bancaires

Troisième partie : Cadre analytique


Chapitre 1 : les critères d’octroi de crédit bancaires aux entreprises
Chapitre 2 : le processus d’octroi de crédit bancaire
Chapitre 3 : analyse des résultats et discussion
Chapitre 4 : recommandation

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