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Mémoire de fin de cycle Master ii Banque et finance
Sigles et abréviations
Sommaire
Introduction
I1 Contexte
I2 Problématique
I3 Objectifs de recherche
I4 Hypothèse de recherche
I5 Pertinence du sujet
I6 Revue de la littérature
II 2 Difficultés rencontrées
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Depuis cette définition ou cette origine le monde à beaucoup changé ; surtout aujourd’hui
avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication
qui ont entraîné une nouvelle vision du service et des affaires.
Le secteur bancaire prend en compte d’autres aspects techniques. Nous pouvons noter
que par définition, la mission principale de la banque, c’est de recevoir des dépôts et
d’octroyer des crédits. Toutefois, il existe plusieurs types de banques dont les banques de
dépôt ou banque commerciale, les banques d’affaires et la banque des banques qui est la
Banque Centrale.
La banque centrale, c’est l’institut d’émission. Elle est chargée de veiller sur la régularité du
fonctionnement du système bancaire et a également comme mission la défense de la valeur de
la monnaie au sein d’une économie nationale ou alors au sein d’une Union Economique &
Monétaire comme par exemple l ‘UEMOA.
Les banques d’affaires, elles ont comme activité principale, l’action de crédits et la prise de
gestion et de participation dans des entreprises existantes ou en formation. Elles interviennent
le plus souvent sous la forme de prêts participatifs, donc par le haut du bilan contrairement
aux banques commerciales qui financent l’exploitation par des crédits à court terme comme le
découvert, la facilité de caisse, l’escompte etc.
Mais contrairement aux banques commerciales, les banques d’affaires ne sont pas habilitées à
recevoir des dépôts en provenance du public.
Avant les indépendances, en Afrique, les grandes banques qui ont existé, étaient dans la
majorité des succursales des banques européennes et particulièrement celles françaises telles
que la BNP ( Banque Nationale de Paris ) qui est la société mère de la BICIS, la BIAO-
Sénégal, du réseau BIAO installé presque partout en Afrique et qui est à l’origine de la CBAO
actuelle, mais également le Crédit Lyonnais ( Paris ) qui détient jusqu’à présent 95% du
capital du Crédit Lyonnais Sénégalais ( CLS) . C’est seulement au lendemain des
indépendances que des changements sont constatés au niveau des banques locales.
Mais aujourd’hui, après la fin de la crise bancaire des années 80, précisément en
(1988/1989) des changements ont commencé à être noter. Le tissu bancaire du Sénégal a
connu une certaine recomposition avec la disparition de quelques banques telles que la
SONABANQUE, ASSURBANK, la Banque Sénégalo-Koweitienne, la BCCI, la BNDS ou la
Banque Nationale de Développement du Sénégal etc.
Aujourd’hui, le marché des entreprises suscite désormais un plus grand intérêt de la part des
banques et ceci malgré l’intérêt porté davantage aux autres agents économiques tels que les
institutionnels, les particuliers, de même que les associations, les ONG, et même au secteur
informel à travers les relations tissées avec le système financier décentralisé qui se compose
des mutuelles d’épargne et de crédit.
Les banques doivent donc financer l’économie pour favoriser son développement. Et c’est le
financement qui constitue le fondement de l’activité bancaire moderne. La relation banque–
entreprise revêt aujourd’hui une importance toute particulière. En effet, ces relations doivent
être mutuellement bénéfiques.
Les entreprises qui déposent leurs fonds auprès des banques désirent obtenir des crédits en
cas de besoins et des rémunérations pour avoir des produits financiers. Aussi les banques qui
prêtent des fonds qui ne leur appartiennent pas entièrement, ont besoin de voir ces crédits
remboursés, augmentés des intérêts parce que les crédits octroyés auront été bancables. La
banque doit être un dispensateur avisé de crédits et ne devra mettre en place que les concours
dont elle a une suffisante certitude que les remboursements se feraient sans incident.
Partant de ces éléments nous nous sommes assigné à faire une étude des critères d’octroi de
crédit bancaire aux entreprises afin d’analyser les bases sur lesquels la banque s’appuie dans
sa décision d’octroyer ou non le crédit demandé par le client (l’entreprise).
Pour se faire nous avons pris le cas de la CBAO qui fait parti des banques leader au Sénégal.
Notre analyse se fera en trois parties :
La première partie concerne le cadre théorique et méthodologique qui va nous
permettre de mettre en évidence notre méthodologie d’analyse de l’environnement de
l’étude et les moyens d’investigation;
La deuxième partie porte sur le cadre conceptuel qui nous permet de faire une
présentation de la CBAO et de définir les différents concepts.
La troisième partie est le cadre analytique qui nous permet de présenter, de discuter les
résultats de recherche.
PREMIERE PARTIE : Cadre théorique et
méthodologique
CONTEXTE
Une crise financière et boursière mondiale s’est déclenchée durant l’été 2007, à la suite d’un krach sur
le marché des prêts hypothécaires à risque, dénommés « subprimes », aux Etats-Unis d’Amérique.
Cette crise s’est traduite par une défiance à l’égard des marchés de capitaux et un assèchement de
la liquidité bancaire qui a obligé les Banques Centrales à assouplir leurs politiques monétaires et à injecter
des ressources sur le marché interbancaire. L’ampleur de la crise est difficile à évaluer, en raison de la
L'activité économique des Etats membres de l'Union s'est inscrite en 2007 dans
par le regain des tensions sur les prix à la consommation dans de nombreux
2007/2008 et des tensions sur les prix des produits de première nécessité. En
outre, la persistance des lenteurs dans la mise en oeuvre des réformes structurelles
de 766,3 Mds
de 18,7% en un an
monétaire.
Les avoirs extérieurs nets des institutions monétaires se sont accrus de 766,3 Mds
des avoirs extérieurs nets de l'Institut d'émission qui se sont établis à 4.492,5 Mds
à fin décembre 2007, soit près de cinq (5) mois d'importations de biens et
services. La position extérieure nette créditrice des banques s'est, pour sa part,
Par rapport à fin décembre 2006, le crédit intérieur a enregistré une hausse de
légèrement réduite. Celle-ci s'est établie à 481,6 Mds, en repli de 4,2 Mds, en
Dans l'optique de la promotion d'un système bancaire et financier sain et solide, susceptible de contribuer
des Ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine a décidé, en sa session ordinaire du 17 septembre 2007,
de relever le capital social minimum applicable aux banques et établissements financiers de l'Union à 10
Par avis en date du 2 novembre 2007, la Banque Centrale a précisé les conditions de réalisation de
• le capital social minimum est porté, dans une première phase, à 5 Mds FCFA pour les banques et à 1 Md
FCFA pour les établissements financiers, à compter du 1er janvier 2008. Les nouveaux seuils sont applicables
aux demandes d'agrément introduites à compter de la date d'entrée en vigueur de la mesure tandis que
les banques et établissements financiers en activité doivent s’y conformer au plus tard le 31 décembre 2010 ;
• la date d’application de la seconde phase, pour les seuils de 10 Mds FCFA et 3 Mds FCFA respectivement
pour les banques et établissements financiers, sera indiquée à l’issue de la première phase.
En relevant le niveau de capital social minimum, les Autorités de l’Union s’inscrivent dans une mouvance
constatée depuis quelques années dans la sous-région et à travers l’Afrique. Les exemples les plus proches
concernent le relèvement au Nigeria, en juillet 2004, du montant minimum des fonds propres à l’équivalent
de 100 Mds FCFA, à atteindre dans un délai de 18 mois. De même, au Ghana, l’octroi d’un agrément en
qualité de banque est désormais subordonné à la mise en place d’un capital social minimum compris entre
20 Mds FCFA et 25 Mds FCFA, contre 3,5 Mds à fin décembre 2006. Entre 2004 et 2006, beaucoup d’autres
GRAPHIQUE N° 35 :
En 2007, les emplois ont augmenté de 12% contre 9,7% en 2006, en s’établissant
la clientèle, pour atteindre 1.323 Mds, soit 73,3% des emplois totaux, ainsi que
par celle des autres emplois qui affichent 482 Mds, en augmentation de
33,3%.
A fin décembre 2007, les crédits à court terme se sont élevés à 620 Mds, en
diminution de 1,5% par rapport à 2006. Ils ne représentent plus que 46,9% des
et aux personnes.
Les crédits à moyen terme ont connu une croissance de 15,3%, moins soutenue
qu’en 2006, pour ressortir à 514 Mds à fin décembre 2007. Ceux à long terme
terme de l’exercice sous revue, ils sont évalués à 65 Mds et ont consolidé de
100
200
300
400
500
600
700
200
400
600
800
1.000
1.200
1.400
1.600
1.800
2.000
0,5 point leur poids dans la structure des concours globaux. Les établissements
Les crédits à moyen et long termes ont principalement bénéficié aux industries
Cette étude porte sur les critères essentiels de crédit bancaire définis par la banque
(CBAO). La décision de crédit suite à une demande d’une entreprise dépend de critères
définis par les responsables de crédit de toutes les banques. Le crédit aux entreprises fait parti
des opérations principales des banques qui ont au niveau interne un comité chargé de faire
l’étude du dossier de crédit de l’entreprise.
La CBAO à travers une bonne politique de gestion des crédits a réussi en moins de 10 ans
à entrer dans le top 5 des banques du Sénégal. Elle a son actif 20,6% des parts de marché en
2007 malgré la forte concurrence.
Les banques ont pour vocation de prêter aux entreprises et aux autres clients contre le
payement d’intérêt et de commissions qui constituent la rémunération du service rendu. Ces
prêts sont conditionnés par la rentabilité du dossier de crédit. Par contre les entreprises
sollicitent des crédits pour respecter leurs engagements vis-à-vis des fournisseurs ou pour
sortir d’une crise de trésorerie.
PROBLEMATIQUE
L’une des rôles de la banque est de mettre à la disposition de ses clients différents types
de produits et services financiers. Chaque type de client dispose de produits spécifiques qui
lui sont alloués. L’opération de crédit fait partie des activités essentielles de la banque car
constitue une partie importante de son bénéfice.
La CBAO est un établissement financier de référence au Sénégal et fait partie des plus
anciennes. Elle reçoit des dépôts de la clientèle comme toutes les banques et les emplois en
opération de crédits nationaux et étrangers. L’entreprise constitue l’une des cibles de la
CBAO et dispose d’une gamme très large de concours bancaires.
A tous les niveaux de leurs activités les entreprises demandent différents types de crédits.
Les crédits aux entreprises peuvent répondre à trois types de besoin de financement :
Les banques définissent au niveau interne les modalités d’étude et de validité des dossiers
de crédit. Un comité de crédit est ainsi chargé de passer en revue des demandes et de les
synthétiser dans des dossiers standardisés. L’intégrité et la crédibilité du processus d’octroi de
crédit sont conditionnées à des décisions de crédit objectives assurant un niveau de risque
acceptable par rapport aux profits attendus.
L’étude du processus de crédit doit comprendre l’analyse des manuels de crédit et aux
autres directives écrites appliquées par les différents départements de la banque(CBAO), ainsi
que de la capacité et de la performance réelle de tous les départements impliqués dans la
fonction de crédit assurée. De manière spécifique, l’étude du crédit doit comprendre les
éléments suivants :
Partant de ces éléments et de l’importance des critères prédéfinis dans l’estimation du risque
de crédit nous nous sommes posé un ensemble de questions qui nous permettrons de faire une
analyse de la situation du crédit au niveau de la CBAO :
1. Quels sont les différents types de crédit de la CBAO et à quels besoins répondent-ils ?
2. Quels sont les bases de la décision d’octroyer ou non un crédit bancaire à un client
(entreprise) demandeur de crédit ;
3. Quels sont les critères essentiels retenus par les responsables de crédit de la CBAO
pour chaque type de crédit ;
4. Quels sont les critères discriminants ou importants dans la décision d’octroyer ou non
le crédit sollicité.
Objectifs de recherche
Tout objet de recherche nécessite une prédéfinition d’objectifs à atteindre à la fin des
recherches. Ainsi pour la réalisation de cette étude nous nous sommes fixés différents
objectifs de recherche. L’objectif général de cette étude est d’analyser les différents types de
crédits de la CBAO aux entreprises et de déterminer les critères essentiels d’octroi de crédits
aux entreprises retenus par le comité de crédit et ceci suivant les différents type de crédits
accordés.
Entre autre cet objectif général, qui va permettre une meilleure visibilité dans la relation
de la banque et des entreprises, d’autres objectifs spécifiques sont fixés :
« La banque met à la disposition des entreprises différents types de crédits pour le
financement des différents cycles de production. Les demandes de crédit parvenues à la
banque sont étudiées par un comité de crédit interne qui sur la base de critères prédéfinis par
la banque valide ou le dossier de crédit. Ces critères qui peuvent être d’ordre financiers,
économiques et stratégiques et psychosociologiques sont classés par degré d’importance pour
chaque type de crédit sollicité par les entreprises ».
Pertinence du Sujet
Le secteur bancaire est l’un des maillons essentiels dans le développement économique
et social de tout pays. Les banques finance les particuliers, les institutions, et les entreprises
qui participent à l’évolution du PIB national.
Ce sujet sur les critères essentiels de crédits bancaires aux entreprises va permettre une
meilleure compréhension des relations banque entreprise. Ceci à travers une mise en évidence
des paramètres importants ou discriminants dans l’obtention d’un crédit bancaire pour les
entreprises. Ces derniers ont besoin de financement pour toutes les phases de leur activité. Et
en général ce sont les banques qui répondent aux besoins financiers des entreprises en mettant
à leur disposition une gamme très variée de concours bancaires.
Le choix de la CBAO s’explique par le fait quelle fait partie des banques leader et des
plus anciennes au Sénégal. Ceci va aussi permettre aux entreprises clientes ou non à la banque
de se conformer aux critères de crédit et d’être plus informer sur le fonctionnement de leur
banque. Cette étude va aussi permettre de savoir les raisons qui poussent certaines banques à
ne pas octroyer un crédit demandé par une entreprise.
Revue de la littérature
Comme toute étude, ce mémoire a nécessité la consultation d’un ensemble d’ouvrages
nous permettant de collecter les informations nécessaires pour sa réalisation. Actuellement
avec l’évolution du secteur bancaire beaucoup d’auteurs ont réalisé des œuvres dans le
domaine de la finance et des banques. C’est donc sur la base de ces informations écrites et des
enquêtes effectués que nous avons peu réaliser ce mémoire. Ainsi nous avons consulté les
documents qui suivent :
Editions CARNOT : Réussir avec son banquier, qui nous a permis de collecter des
informations précises sur la relation entre la banque et l’entreprise.
Ainsi, dans la relation entre la banque et l’entreprise, l’auteur nous montre les bases
d’une bonne relation entre les deux parties et les comportements que le dirigeant d’une
entreprise doit avoir vis-à-vis de sa banque pour un partenariat sans équivoque.
En plus de ce livre nous avons eu à travailler avec le livre de Luc BERNET
ROLLANDE : Principes de techniques bancaires. Ce livre nous a permis de prendre
connaissance des différents types de crédits bancaires existants.
Ce qui nous a plus intéressé dans ce livre, c’est la prise en compte par l’auteur de tous les
types de crédit, car il y a des livres que nous avons consultés et qui ne traitent pas des
nouveaux types de crédits comme le crédit Spot et d’autres qui sont actuellement utilisés par
les entreprises au Sénégal.
L’auteur a aussi procédé à un classement intéressant des différents crédits et a montré les
cas ou l’entreprise a le plus souvent recours à chaque type de crédit. Il met en évidence les
spécificités des conditions (taux, durée …) d’octroi de chaque type de crédit par la banque en
général.
L’Analyse et la Gestion du Risque Bancaire que nous avons consulté, constitue un cadre de
référence pour l’évaluation de la gouvernance d’entreprise et du risque de crédit. L’auteur,
GREUNIG HENNIE VAN, nous montre à travers cet ouvrage les moyens et les méthodes
d’une bonne gestion d’entreprise et des risques encourus par la banque lorsqu’elle accorde un
crédit à une entreprise. Nous avons peu noté également l’intérêt porté sur un processus
d’octroi de crédit prédéfini et maitrisé par les différentes composantes de l’entreprise. Aussi,
ce livre met en évidence la répartition des responsabilités entre les différents départements de
la banque dans la gestion du risque de crédit aux entreprises, d’où son intérêt.
Nous y avons retenu une classification classique des crédits bancaires, ce qui nous a permet
de connaitre l’évolution des types de crédits bancaires et la différence qui existe entre crédit
bancaire et crédit désintermédié, aussi entre crédits aux entreprises et crédits à la
consommation.
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Pour la réalisation de notre étude les techniques de recueil de données que nous avons
retenues vont être la recherche documentaire et le questionnaire.
II 1 1 La Recherche documentaire
Le moyen le plus rapide d’avoir des informations précises sur un sujet donné c’est la
documentation. Notre recherche documentaire se fera au niveau de la bibliothèque de l’école
(Supdeco) et celle de l’université Chiekh Anta Diop de Dakar. Ceci va nous permettre d’avoir
les informations théoriques nécessaires pour la réalisation de notre mémoire. Aussi nous
allons nous basé sur les rapports et les mémoires qui traitent certains points de notre étude.
Nous allons aussi nous référé à la documentation et les cours, obtenus lors de notre
formation en Banque et Finance, qui sont liés à l’objet de notre étude.
En plus de la recherche documentaire qui nous donne des informations théoriques nous
allons réaliser un questionnaire qui nous permettra d’avoir des informations pointues sur la
CBAO et sur notre étude.
II 1 2 Le Questionnaire
Notre questionnaire comporte deux aspects les aspects du diagnostique de l’entreprise et la
décision d’octroi de crédit. Etant donné la nature de l’étude qui porte uniquement sur la
CBAO, on va confronter le questionnement aux différents responsables de crédit au niveau
des agences et de la direction générale de la CBAO. Ce qui va nous permettre d’avoir des
informations quantitatives relatives aux différents crédits octroyés au niveau de la banque.
II 3 Difficultés rencontrées
Ainsi pour collecter les données nécessaires à notre étude nous sommes obligés d’aller à la
bibliothèque de l’université de Dakar et celles des autres écoles de formations professionnels.
Et au niveau de ces bibliothèques on ne trouve pas toutes les informations liés au mémoire.
Ceci nécessite aussi des déplacements et des moyens financiers qui parfois ne sont pas réunis.
Par ailleurs l’accès dans les structures cible n’est pas facile surtout au niveau des sièges des
banques. Il faut prendre des rendez vous, et attendre des jours pour être reçu. Par exemple les
cadres responsables du crédit au niveau de la CBAO en ce qui concerne mon sujet d’étude, ne
sont pas disponibles. Ils sont parfois en congé ou sont occupés par la clientèle et ceci nous
retard dans notre étude.
La rétention des informations est aussi une réalité. Même si toutes les informations en rapport
avec notre mémoire sont disponibles, on ne nous donne pas toutes les informations dont on a
besoin. Il y a un problème de confiance car les structures visités pense que les personnes
externes à leur entité sont des espions et qu’ils vont données les informations recueillies aux
autres (concurrents) évoluant dans le même secteur d’activité.
Il y a aussi des difficultés liées aux encadreurs car pour trouver un encadreur disponible et qui
maitrise le sujet traité c’est tout un problème. Dans la plupart du temps ce sont les enseignants
qui sont les plus disponibles, mais ils ne sont pas en mesure dans certains cas de nous aider
dans le contenu du mémoire. Car, pour un mémoire, ce n’est pas seulement la forme qui est
important mais aussi le contenu est très important.
La CBAO est la banque la plus ancienne au Sénégal. Elle a été créée en 1853 sous le nom
de Banque du Sénégal. Ainsi, c’est en 1901 que la banque du Sénégal qui avait son siège à
Saint Louis avec un capital de départ de 230 000 F CFA fut transformer en Banque de
l’Afrique Occidentale (BAO) lors d’une assemblée générale extraordinaire.
Cette première transformation a permis à la banque de se doter d’une zone d’activité plus
large. La BAO était qualifiée de « banque d’émission, de prêt et d’escompte » avec un capital
de 1 500 000 F CFA. Elle avait son siège à Paris et sa zone de couverture concernait le
Sénégal, la Guinée Française, la Cote d’Ivoire, le Dahomey, le Congo et tous les pays
étrangers de la cote occidentale de l’Afrique.
En 1965, la BAO crée avec la First National City Bank of New York, un nouvel
établissement bancaire dénommée la Banque Internationale de l’Afrique Occidentale (BIAO),
dont le siège était à Paris. La BAO détenait 51% du capital et cesse ainsi toute activité
bancaire proprement dite et devient la Compagnie Financière France Afrique (COFIFA).
En 1980, la BIAO Sénégal a été créée au capital initial de 2 milliards de FCFA qui a
augmenté jusqu’à 3,077 milliards de FCFA. L’Etat du Sénégal détenait 35% du capital.
En 1988, une restructuration du capital de la BIAO a permis au groupe MIMRAN de
devenir actionnaire à Hauteur de 10% du capital. Cette restructuration a été due au choc
pétrolier et aux limites du management du groupe BIAO.
Entre 1990 et 1993, le groupe MIMRAN, l’Etat du Sénégal et les privés ont renforcé leur
position dans la banque au Sénégal. Ainsi, c’est lors de ses 140 ans que la banque a changée
de nom pour devenir la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO).
A la fin de l’année 2007, le groupe Attijariwafa Banc (Maroc) a racheté la CBAO qui
devient CBAO groupe Attijari. La banque marocaine détient actuellement 79% du capital de
la banque qui s’estime aujourd’hui à hauteur de 9 milliards de FCFA. Actuellement l’Etat du
Sénégal détient 9% et les privés 15% du capital de la CBAO.
Pour mettre en évidence l’organisation interne de la CBAO, nous nous sommes référés à
l’organigramme des directions générales et Adjointes de la banque :
institutionnelle
budgétaire et
Direction de la Direction
contrôle de gestion
clientèle privée des
et institutionnelle Opérations
Service Ouverture de
comptes
La Direction Générale
Elle est dirigée par un administrateur général qui est chargé de présider le conseil
directeur et d’assurer la gestion de la banque. Dans ses relations avec les tiers la banque est
représentée par la Direction Générale qui peut rejeter toutes les opérations bancaires non
conformes à la réglementation, même si elles sont importantes. Après la Direction Générale il
y a deux Directions Générales Adjointes : la Direction Générale en charge de l’administration
et la Direction Générale en charge de l’exploitation.
Elle est chargée d’assister le directeur général dans le domaine de l’exploitation. Elle est
composée de 5 autres directions
1. Siège Social
2. Agence Pompidou
3. Zone Industrielle
4. Pékiné
5. Soumbédioune
6. Colobane
7. Hanne Mariste
8. Liberté 3
9. Aeroport Léopold Sédar Senghor
10. Grand Médine
11. Cambéréne
12. Guédiawaye
13. Ngor
14. Les Dunes
15. Castors
16. Kermel
Les agences dans les régions
1. Touba Khaira
2. Touba Ocas
3. Kaolack
4. Kébémer
5. Saint Louis Sor
6. Thiés
7. Ziguinchor
8. Louga
9. Saint louis Nord
10. Thiés route de Tivaouane
11. Mbour
12. Ourossogui
13. Cap Skirring
14. Richard Toll
15. Diourbel
16. Tambacounda
17. Touba Khaira
Ainsi, la CBAO en tant qu’institution bancaire fait des opérations d’épargne, de crédit et
de gestion des moyens de paiement. Elle est aussi un service monétique efficace avec les
cartes Visa et Master carte 32, guichets automatiques, elle compte 217 terminaux de paiement
électronique (TPE) chez les commerçants du Sénégal et dans tous les pays de la sous région et
de 93 points de vente Western Union dont 62 espaces dédiés.
L’opération de crédit est définie comme tout acte par lequel une personne agissant à titre
onéreux, met ou permet de mettre des fonds à la disposition d’une autre personne ou prend,
dans l’intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement, ou
une garantie. Quatre éléments sont retenus pour approcher la notion de crédit : la durée, la
confiance, le risque, l’absence de spéculation. Les différents types de crédits qu’on rencontre
au niveau de la CBAO sont les crédits d’exploitation, les crédits d’investissement, les crédits
au commerce international.
Ils ont pour objet de couvrir des besoins de trésorerie liés au cycle d’exploitation de, et ou
résultant des décalages entre recettes et dépenses. Le cycle d’exploitation à une durée
différente selon les activités de l’entreprise. Comme il faut financer cette durée de cycle, plus
elle est longue plus le cout est élevé, car l’entreprise ne peut autofinancer ses investissements
ou faire fructifier ses capitaux dans des placements à fort taux d’intérêt par exemple.
Quand les ressources d’exploitation sont inférieures aux besoins d’exploitation, apparait
le besoin en fonds de roulement. Ce besoin doit être couvert par d’autres ressources
financières que celles d’exploitation puisqu’elles sont insuffisantes. Comme le cycle se
perpétue avec la production de l’entreprise, ce sont des ressources financières stables qui
doivent y être affectées. Pour financer l’activité d’une entreprise, il existe plusieurs types de
crédits parmi lesquels on peut citer : les crédits par caisse, l’escompte, le crédit de campagne,
les crédits par signature.
La facilité de caisse : les facilités de caisse sont des avances de très courtes durées
accordées par la banque pour permettre à l’entreprise de faire face à ses échéances
(Salaires, impôts, etc.…). C’est donc lorsque l’entreprise doit faire face
momentanément à un besoin urgent de trésorerie.
Le découvert : il a pour caractéristique d’avoir une utilisation à durée plus longue que
la facilité de caisse. A l’expérience il est souvent utilisé en permanence. Il n’y a pas
d’échéancier, c’est très souvent le crédit le plus long car il se perpétue. C’est le signe
que le fond de roulement de l’entreprise est insuffisant. Dans les faits, il remplace des
fonds propres que l’actionnaire ne veut ou ne peut apporter, soit un crédit moyen
terme qui aurait dû être mis en place. Comme le découvert, en général n’a pas de
plan d’amortissement, il est de fait fort dangereux et plus risqué que nombre de
concours.
Le crédit de campagne : c’est un crédit mis en œuvre pour des sociétés ayant une
activité saisonnière. Il est destiné à financer des stocks régulièrement constitués pour
des ventes qui se réalisent sur quelques mois. Si l’entreprise a exceptionnellement une
charge importante de trésorerie à assurer (Campagne de publicité), elle peut demander
un crédit de campagne.
Le crédit Spot : dans la plupart du temps, cette appellation est donnée à un découvert
sous forme d’avance d’une durée de quelques heures à quelques jours, formalisé le
plus souvent par des billets financiers.
II 1 2 L’escompte
C’est un concours traditionnel. Il est sécurisant si la clientèle est de premier ordre, mais il
peut être illusoire si les tirés sont de qualité aléatoire, car il existe alors le risque d’impayé.
L’originalité du crédit par signature est qu’il ne consiste pas en une avance de trésorerie,
mais une garantie. L’une de ses manifestations les plus connues est la caution. Il a l’avantage
d’un cout modéré et d’une mise en œuvre simple dans les cas courants.
L’avantage de ce type d’engagement est selon les cas d’obtenir un délai de discussion.
Cette dernière est intéressante en cas de litige et dépend de la rédaction et termes employés
dans la garantie émise.
Ce type de crédit concerne au niveau de la banque, les à long terme et les crédits à court
terme :
Les crédits à long terme : ceux sont des crédits d’une durée de 7 à 20 ans ils sont
distribués par des institutions spécialisées. Pour ce type de financement, les banques
ne jouent la plus part du temps qu’un rôle de relais avec toutefois, dans certains cas,
une participation au risque avec l’établissement prêteur.
Les crédits à moyen terme : sont considérés comme moyen terme les crédits d’une
durée de 2 à è ans. Généralement, ces crédits sont accordés soit par une seule banque,
soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé.
1. L’entreprise qui désire réaliser un investissement financé sous forme de crédit bail.
Elle choisit le matériel et le fournisseur ;
2. La société de crédit bail (qui doit être inscrite sur la liste des établissements
financiers). Elle finance l’opération ;
3. Le fournisseur du bien qui vend directement à la banque et est payée par elle.
Le contrat de crédit bail prévoit une période de location, en général d’une durée
équivalente à la durée d’administration fiscal du bien, au cours de laquelle aucune des parties
ne peut, sauf exceptionnellement mettre fin au contrat de location.
A l’issue de cette période, le locataire a la faculté d’acquérir le bien pour une valeur
résiduelle fixée au contrat, ou de poursuivre la location en principe, avec un loyer minoré, ou
encore de restituer le bien à la banque.
Ils sont assimilés sur le plan financier à des fonds propres car leur régime est celui des
créances de dernier rang. Ceux sont des créances de derniers rang c'est-à-dire en cas de
liquidation de l’entreprise leur remboursement n’interviendra qu’après désintéressement de
tous les autres créanciers.
Ces prêts ont une durée de 9 à 12 ans avec 3 années de franchise de remboursement. Le
montant du prêt ne peut excéder les deux tiers des capitaux propres de l’entreprise.
Au niveau de la CBAO, c’est le crédit documentaire (Credoc) que la banque fait recours.
Afin de faciliter et de rendre plus sures les opérations de commerce international, le crédit
documentaire a été négocié et codifié au niveau international.
Pour déterminer les outils financiers, c'est-à-dire les indicateurs financiers de la situation
de l’entreprise, il est nécessaire de se baser sur l’analyse financière. Elle permet de déterminer
les agrégats financiers nécessaires dans la prise de décision de crédit de la banque. L’objectif
étant l’octroi de crédit à un client, le risque du banquier est le non remboursement des avances
accordées. L’analyse financière constitue donc l’un, sinon le principal moyen pour la banque
de construire son opinion sur le risque à prendre.
Les indicateurs sont mis en évidence par une analyse des états financiers de l’entreprise.
Une entreprise est un e structure vivante, qui évolue en permanence. La stratégie et toutes
les décisions du dirigeant ont des conséquences qui se traduiront dans les comptes de la
société. Le bilan, selon une image bien connue, est une photographie à un instant donné. C’est
donc une vision figée. De ce fait, sa signification est biaisée et limité. Aussi, afin d’introduire
une dynamique, l’étude est traditionnellement sur trois années. Ces trois clichés laissent
apparaitre une évolution plus représentative de la manière de gérer du dirigeant.
ACTIF PASSIF
Actifs immobilisés Fonds propres
Dettes long et moyen terme
Stocks Dettes d’exploitation
Clients Autres dettes non financières
Autres créances
Disponible Dettes bancaires
Trois grandes masses la composent. Elles sont reliées entre elles par une formule :
TRES : trésorerie
Le Fond de roulement
C’est la partie haute du bilan. Elle est mieux maitrisée et présente moins de risque, car
l’évolution des composantes est « volontaire » en ce sens que leur modification vient des
décisions individuelles.
Ainsi, à l’actif, les investissements sont décidés au cas par cas, qu’ils soient matériels,
immatériels ou financiers. Mis à part le processus des amortissements qui est automatique,
tous les autres postes ne sont modifiés qu’à la suite d’une décision spécifique des dirigeants.
Par symétrie et cohérence le fond de roulement prend en compte d’un coté les ressources à
plus d’un an et de l’autre les emplois ayant la même caractéristique.
En général, le fond de roulement doit être positif, car il finance une partie du besoin en
fonds de roulement qui lui aussi est permanent.
L’actif d’exploitation se compose des stocks, du poste clients, des effets escomptés, ainsi
que des autres créances. Le passif d’exploitation se répartit en fournisseurs et effets à payer et
dettes non financières.
La Trésorerie
Si la trésorerie est fortement négative, c’est alors un besoin de trésorerie. Son origine est
un dérapage du besoin en fonds de roulement lié au stock, au poste clients ou à une réduction
du poste fournisseurs.
Après avoir fait une analyse du bilan qui est la description d’une situation figée, nous
allons analyser le compte de résultat qui retrace l’activité et recouvre de ce fait une notion de
dynamisme.
Le compte de résultat fait apparaitre les produits et les charges, distingués selon qu’ils
concernent les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires, les opérations
financières et les opérations hors activité ordinaire.
L’analyse du compte de résultat fait ressortir des agrégats importants pris en compte par la
banque dans l’étude du crédit :
La marge brute
Cette marge est significative car il y a une relation étroite sous la forme de
proportionnalité entre les deux termes de l’équation qui la constitue. L’évolution de cette
marge est instructive de la capacité de l’entreprise, dans le temps, à maitriser ses prix de
vente, en fonction de l’agressivité du marché, de sa politique commerciale, mais aussi de ses
achats. D’autre part, elle met en évidence le poids des rabais, remises et ristournes obtenus ou
accordés.
La valeur ajoutée (VA) couvre la rémunération des différents acteurs liés à la raison d’être
de la société : le service fourni par les tiers, le travail, les apporteurs de capitaux (financiers et
actionnaires) et l’état.
VA = Somme des achats – somme des ventes et services extérieurs (location, transport, …etc)
C’est l’une des notions clé, car elle exprime la capacité de l’entreprise à dégager une
marge suffisante pour sa pérennité. Cette marge économique est le résultat dégagé par les
opérateurs d’exploitation en faisant abstraction de la politique de financement, qui est un
choix stratégique du dirigeant indépendant du mode de fonctionnement de l’entreprise.
Le Résultat Financier
Il renseigne sur la politique de financement de l’entreprise. Il n’a aucun lien avec les
autres agrégats précédents. Il correspond à la différence entre les produits de l’activité
financière et des charges correspondantes.
RAO = RE + RF
Le Résultat Net
C’est le dernier résultat. Il est obtenu en reprenant le RAO majoré (ou minoré) du RHAO
diminuée de la participation des travailleurs et de l’impôt sur le résultat.
A coté de ces soldes ou agrégats de gestion prés cités, nous avons quatre autres agrégats
financiers mais non apparents dans le compte de résultat et qui apparaissent dans la TAFIRE.
Ils contribuent à la performance financière.
La Capacité d’autofinancement
L’Autofinancement
Variation du BFE = variation des stocks + variation des créances + variation des dettes
En plus de l’analyse des états financiers, l’analyse de certains ratios est importante pour
le banquier. Cela va lui permettre d’avoir une opinion plus précise de l’entreprise demandeuse
de crédit. L’analyse portera sur les ratios de structure financière, les ratios d’activité ou de
gestion et les ratios de rentabilité de l’entreprise.
Ce sont les ratios d’autonomie financière ou d’indépendance. Il est souhaitable que les
résultats des ratios soient largement au dessus de la moyenne. En même temps, on les appelle
ratio d’endettement car ils donnent la mesure de la capacité de l’entreprise à s’endetter.
Les ratios de trésorerie : par trésorerie on entend la capacité de l’entreprise à faire face à ses
engagements financiers c'est-à-dire sa capacité à payer ses dettes exigibles à court terme.
La mesure des possibilités de paiement de l’entreprise peut se faire à trois niveaux : on les
appelle les ratios de liquidité.
Ce ratio exprime à 1 la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à court terme avec
l’ensemble de ses actifs à court terme. > à 1 il donne à l’entreprise une marge de sécurité
autrement dit un Fr. C’est pourquoi il est généralement strictement > à 1. Cependant, puisque
la transformation des stocks en monnaie n’est pas toujours facile on préfère le ratio réduit
suivant :
Son résultat tourne autour de 1 en général et peut se situer même à 0,8 c'est-à-dire < à 1.
Ce ratio a tout de même l’inconvénient de contenir les créances douteuses et irrévocables.
Liquidité immédiate
Disponibilités / DCT = 1
C’est le ratio le plus fin pour analyser la solvabilité de l’entreprise à court terme très
largement < à 1 il décrit une faillite de l’entreprise qu’on appelle cessation de paiement.
Les Ratios d’activité ou de gestion
Etablis par rapport au C.A ces ratios déterminent la rotation c'est-à-dire le temps de séjour
de certaines postes du bilan. Mieux, il donne de façon précise les prévisions du BFR et de la
trésorerie.
La rotation des stocks : C’est le temps de renouvellement ou le nombre de fois par an que le
stock est modifié. Suivant les types d’entreprise les cas sont différents :
Durée Rotation des mat. Pr = (SM matières premières / cout d’achat Mat.Cons) 360
Durée Rotation des PR. Finis = (SM PF / cout de P° Pdts vendus) 360
Rotation des crédits clients : elle indique la durée des créances que l’entreprise accorde au
client environ de 45 jours ; elle doit être inférieure largement au crédit consenti par les
fournisseurs pour permettre un encaissement avant un décaissement.
Durée crédit client = (Clients et comptes rattachés / CA TTC par an) 360
Ce ratio est influencé par plusieurs facteurs : la taille des clients, les conditions du marché,
la nature des produits, l’inflation, etc. Ainsi, les valeurs de ces ratios doivent être interprétées
minutieusement.
Rotation des crédits fournisseurs : elle donne le délai règlement des fournisseurs. Le non
respect du délai de règlement est un indicateur d’insolvabilité qui peut déboucher sur la
cessation de paiement.
La rentabilité commerciale : elle peut être analysée de façon globale avec le résultat net ou de
façon plus élaborée avec les marges :
Entreprises commerciales :
Entreprises industrielles :
La rentabilité économique : C’est la rentabilité des actifs de l’entreprise. On peut utiliser deux
types de ratios suivant l’objectif de l’analyse.
La rentabilité financière : Les ratios utilisés mesurent le rendement des investissements c’est à
dire les apports des associés ou les dettes à long et moyen terme. Suivant les données de base,
les ratios suivants peuvent être utilisés :
RF = RN / K*Propres ou RN / K*Permanents
La décomposition du premier ratio permet de voir que la rentabilité financière est fonction
à la fois de la rentabilité économique et de l’endettement générale. Ce dernier est d’ailleurs
une variable d’importance de l’effet de levier.
II 1 2 Les critères économiques et stratégiques
- Des bâtiments, des machines : ce sont ses moyens de production (ou capital
technique) ;
- Des personnes qui y travaillent : ce sont les salariés (capital humain).
Elle combine des facteurs de production pour produire des biens ou des services
destinés à la vente. Elle apparait comme un ensemble de moyens techniques et humains,
coordonnés, organisés dans ce but. L’entreprise recherche la combinaison des facteurs de
production qui lui permettre d’obtenir la plus grande valeur ajoutée possible. Elle crée de
la richesse et ce surplus est réintégré dans le circuit économique. Le produit de la vente
permet à l’entreprise de payer :
Ainsi en plus des indicateurs financiers utilisés par la banque pour étudier la situation de
l’entreprise, nous notons d’autres indicateurs qui sont d’ordre économique et stratégique. Ces
indicateurs sont analysés afin de parvenir à un jugement d’ensemble de l’entreprise
demandeuse de crédit.
Parmi ces indicateurs nous notons ceux liés à la nature de l’activité, à la position
concurrentielle, à la capacité d’innovation.
Nature de l'activité
Position concurrentielle
Les entreprises se font concurrence non seulement sur le marché des biens et services
mais aussi sur les autres marchés. Ainsi il est souvent nécessaire pour la banque de
savoir concernant l’entreprise:
Capacité d'innovation
Après avoir déterminé les outils financiers et les outils économique et stratégique. Il est aussi
nécessaire pour la banque d’être informer sur l’organisation sociale de l’entreprise à travers des
indicateurs, ce qui est nécessaire dans l’étude du dossier de crédit. Ainsi nous avons retenu comme
indicateurs psychosociologique ceux liés à la stabilité sociale de l’entreprise et à la personnalité du
management.
Le climat social d’une entreprise est très important pour les perspectives d’avenir de
l’entreprise. Il peut se dégrader pour plusieurs raisons (revendications salariales, dégradation
des conditions de travail, etc.…). Les conflits collectifs peuvent revêtir des formes variées
allant de la simple revendication à la grève générale. Les responsables des ressources
humaines ont aujourd’hui un rôle important dans la prévision des conflits, grâce notamment à
des mécanismes de concertation. Ils doivent aussi parvenir à anticiper l’évolution des
effectifs, sous peine de se heurter à des difficultés liées par exemple à des pénuries de
personnel ou des sureffectifs.
Nous retenons de ce fait deux indicateurs importants :
Personnalité du dirigeant
La moralité et l’esprit d’entreprise des dirigeants de l’entreprise est très important pour
mieux appréhender l’entreprise qui fait l’objet d’une étude. Ainsi, nous avons retenu ces
indicateurs qui suivent :
Après avoir soumis une demande de crédit à une banque, l’entreprise est obligée d’attendre la
décision de la banque par rapport à l’octroi ou non du crédit demandé. Au niveau de la CBAO
et de toutes les banques, il existe une structure chargée de la prise de décision. Elle s’appelle
le comité de crédit. Ce comité de crédit est aidé dans son rôle de décideur par d’autres
départements de la banque. Au niveau de la CBAO, il s’agit des gestionnaires de compte et du
département risque qui permettent au comité de prendre une décision dans l’intérêt de la
banque et du Client.
Au niveau de la CBAO, une grille de cotation a été élaborée et validée par un comité de
cotation. Quatre éléments sont retenus pour coter un client :
La situation financière ;
La couverture du risque ;
La tenue des comptes ;
La qualité du management.
La cote des clients varie entre la lettre A et la lettre F. Elle se matérialise par une fiche de
cotation. Il y a donc cinq cotes différentes :
Ce système de notation permet à la CBAO de faire une analyse détaillée du client : son
autonomie financière, sa capacité de remboursement, sa rentabilité et sa liquidité générale.
Le nom du client ;
L’activité de la société demandeuse de crédit ;
La forme juridique de la société ;
Les engagements actuels ;
Les concours sollicités ;
Le fonctionnement des comptes bancaires sur les trois dernières années d’activité :
le chiffre d’affaire, les mouvements annuels confiés, la moyenne mensuelle, les
mouvements confiés en pourcentage du chiffre d’affaire ;
La nature du fonctionnement du compte ;
Les garanties détenues et proposées ;
Les commentaires et recommandations : analyse du client et de sa demande,
formulation d’un avis (favorable, défavorable, ou réservé).
III 2 Le comité de crédit
Le responsable du département risque va mettre en évidence les atouts et les failles du client à
travers l’analyse du gestionnaire de compte.
Ainsi les membres du comité vont poser des questions au gestionnaire de compte pour qu’il
apporte des éclaircissements sur certains points du dossier. Après des heures de discussion les
membres du comité vont donner leur avis sur la fiche de décision accompagné de leur
signature.
Pour certaines demandes la décision du comité n’est pas décisive. Pour les crédits allants de
50 à 100 millions, la décision finale appartient à l’administrateur directeur général et au dela
de 100 millions jusqu’à 500 millions, l’avis du comité de crédit est demandé mais la décision
revient au directeur général. De 500 millions à 1.5 milliards la décision appartient au
président du conseil d’administration qui va statuer pour donner un avis.
Enfin si la décision de crédit est favorable au client, une fiche de mise en place va être
remplie. Cette fiche comporte :
L’analyse globale des critères de décision de crédit nous a permis de mettre en évidence
les critères financiers, économiques et stratégiques, et psychosociologiques sur lesquels les
banques se réfèrent dans leurs décisions de crédit. Nous notons cependant que ces critères ont
un degré d’importance lors de la décision finale de crédit à une entreprise pour la CBAO.
Lorsque la CBAO accord un crédit, elle court le risque que son client ne soit pas en mesure de
respecter ses engagements. Suivant l’enjeu du crédit, elle doit prendre ses dispositions pour
minimiser les risques. Ainsi, au niveau de la CBAO et de toutes les banques, il existe des
situations financières, économiques et stratégiques, et psychosociologiques de l’entreprise qui
sont favorables ou défavorables à l’obtention du crédit demandé par celle ci.
Précédemment nous avons énuméré un ensemble d’agrégats financier qui font ressortir la
situation financière de l’entreprise. La CBAO a fixé des critères financiers qu’elle juge
importante dans sa décision finale de crédit.
Parmi les agrégats financiers que nous avons étudié, il ressort nettement au niveau de la
CBAO que l’évolution du chiffre d’affaire, l’évolution de la rentabilité et la structure
financière de l’entreprise sont plus déterminant, les autres agrégats ne sont pas très
significatifs pour elle :
L’évolution positive du chiffre d’affaire de l’entreprise dans le temps est très
importante dans la mesure où elle permet à la banque d’être informer sur les ventes de
l’entreprise. Cette évolution positive peut réconforter la banque par rapport au risque
qu’elle encourt lorsqu’elle finance une entreprise.
L’évolution de la rentabilité est aussi importante pour la banque car réaliser des
bénéfices chaque année ne signifie pas que l’entreprise est rentable. Donc une
entreprise devient plus intéressante pour la CBAO si sur une période de 3 ans une
croissance positive de la rentabilité est constatée.
Aussi la structure financière de l’entreprise intéresse la banque. Un équilibre financier
de l’entreprise est indicatif pour la banque. Une entreprise peut connaitre une
évolution de son chiffre d’affaire et de sa rentabilité et ne pas avoir une bonne
structure financière.
D’autre part, un classement des ratios financiers est effectué au niveau de la CBAO et il
montre la domination pour la banque de ces ratios : l’autonomie financière, la capacité de
remboursement, la rentabilité globale et la liquidité générale. Les autres ratios n'occupent
qu'un rang éloigné dans la décision de crédit de la banque :
L’autonomie financière
Elle se définie par : Ress.Propres/total bilan
Les normes fixé par rapport à ce ratio est qu’il doit être >= 20%
La capacité de rembourse
Elle se définie par : Dettes.fin/CAF
Les normes fixés par rapport à ce ratio est qu’il doit être <= 4 ans
La rentabilité globale
Elle se définit par : CAF/CA
Les normes fixés par rapport à ce ratio est qu’il doit être > 5%
La liquidité globale
Elle se définit par : Actif .cir/Passif.cir
Les normes fixés par rapport à ce ratio est qu’il doit être > 1
Cependant sur le plan financier nous avons noté au niveau de CBAO que les situations
suivantes peuvent pousser la banque d’être méfiante par rapport à son client ou même de
refuser le crédit demandé :
Parmi les cinq indicateurs de l'activité, la dynamique du marché est celui qui se révèle
nettement le plus souvent cité en première position. On notera que la modernité de la
technologie et le degré de qualification de la main d'œuvre sont respectivement en deuxième
et troisième position. L'aptitude à la création d'emplois et l'étendue géographique du marché
ne comptent guère aux yeux des décideurs de la banque.
Enfin, la capacité d'innovation est surtout prise en compte à travers l'aptitude à intégrer de
nouvelles technologies plutôt que par l'intermédiaire du lancement de produits nouveaux ou
l'implantation sur de nouveaux marchés. On retrouve ici l'importance de la technologie.
Pour se qui concerne l’entreprise, sur le plan économique l’évolution du marché de celle-ci est
très important pour la CBAO. Ainsi, lorsque le marché de l’entreprise est saturé ou en déclin,
cela peut constituer pour la banque des indices sur l’avenir peut favorable de l’entreprise. La
banque peut donc considérer qu’elle court un risque de non respect des engagements pris par
l’entreprise.
Cependant nous pouvons noter que la CBAO prend en considération d’autres facteurs
qui peuvent être favorable ou défavorable à l’entreprise dans la prise de décision de crédit que
sont la couverture du risque et la tenue des comptes.
La couverture du risque
Cette couverture du risque de crédit peut se faire grâce à des garanties qui peut être des
garanties réelles (hypothèque, nantissement, gage) ou des garanties personnelles
(cautionnement, aval).
Elle peut être favorable pour l’entreprise si elle est constitue par :
Une garantie à première demande (liquide) : contre garantie bancaire, gage de fonds
bloqués, niveau de couverture du risque intégral ou nul (en cas de forte rentabilité) ;
Hypothèque de premier ou de deuxième rang sur un site de haute qualité avec un
niveau de couverture > ou égal à 75% des engagements ;
Hypothèque de premier rang ou deuxième rang sur un site assez bien valorisé, niveau
de couverture > ou égal à 75% des engagements ;
Nantissement divers (marchés, matériels,…), cautions solidaires, aval avec un niveau
de couverture de 50% environ des engagements.
En outre elle peut être considérer comme défavorables au niveau de la CBAO, si elle est
constituée par :
Pour les clients-entreprises qui ont des comptes au niveau de la banque la situation de
leurs comptes est importante pour la suite des relations entre la banque et l’entreprise.
L’entreprise doit ainsi veiller à de bonnes relations avec sa banque. Pour la CBAO il est très
important qu’il est :
L’efficacité des critères de la CBAO réside dans la prise en compte des aspects financière de
l’entreprise et des autres aspects économique et stratégique et psychosociologique comme : la
qualité du management. Ceci lui permet de mieux cerner le risque que la banque est exposée
en octroyant un crédit à une entreprise.
Les critères financiers retenus permettent à la banque d’avoir une idée générale sur
l’entreprise et ses perspectives d’avenir.
Ce dernier chapitre est la phase la plus importante de notre étude. Nous allons en
considérations de tous les points que nous avons traités faire des recommandations. Ces
recommandations seront faites dans le cadre de l’amélioration des relations entre la banque et
l’entreprise. Pour se faire nous allons donner des recommandations qui vont à l’encontre des
entreprises et après à la banque pour un meilleur partenariat.
L’entreprise doit déployer une diligence certaine pour se protéger et ne pas être à la merci
des autres. Elle ne peut être passif. Le dirigeant de l’entreprise se doit aussi d’avoir ou de
rechercher un minimum d’information. Il ne peut être considéré comme quelqu’un de non
averti. Il est censé connaitre les usages de la banque. Il ne doit pas se reposer totalement sur
son interlocuteur. Il lui est indispensable d’avoir un regard critique, au bon sens du terme,
dans ses relations avec son correspondant.
Il est indispensable pour une entreprise qui veut améliorer ses relations avec son
partenaire privilégié (la banque), de toujours présenter ses prévisions de réalisation pour
l’exercice ou pour les exercices à venir. C’est pourquoi, nous allons voir les prévisions, le
montage des dossiers de financement pour terminer avec l’amélioration de la gestion de
trésorerie.
Une bonne prévision permet à l’entreprise de réfléchir et de se préparer à temps. Elle lui
donne la possibilité d’envisager plusieurs hypothèses, d’en simuler leur évolution selon
différents scénarios et de choisir la meilleure solution. La prévision permet d’adapter les
ressources aux besoins. C’est donc un programme d’action un planning de travail que
l’entreprise doit préparer et mettre en œuvre pour le réaliser. Il existe plusieurs niveaux de
prévisions financières dont l’entreprise doit tenir compte:
Les prévisions d’investissement à long terme : c’est un plan qui prévoit, année par
année, les 3 à 5 prochaines années à venir. L’objectif c’est d’analyser de quelle façon
le programme d’investissement pourra être financé. Il faut entendre la notion
d’investissement dans son sens large, comme toute dépense susceptible de produire
ses fruits pendant plusieurs années.
Le budget de trésorerie annuel : alors que le plan à long terme ne considérait que les
grandes opérations stratégiques dans ses masses importantes, le budget annuel de
trésorerie va entrer dans les détails opérationnels de l’activité courante et prendre en
compte les décalages dans le temps du cycle d’exploitation.
Les prévisions de trésorerie à très court terme, dites « au jour le jour »
Face au Banquier, le client se doit de mettre tous les atouts de son côté pour mieux
négocier. En effet, pour obtenir de meilleures lignes de crédit et de meilleures conditions, il ne
faut pas marchander avec le banquier au coup par coup. La relation avec la banque n’est pas
une relation ponctuelle, c’est le résultat d’une stratégie que l’entreprise doit mettre en place
pendant plusieurs années. Pour cela, il y a un certain nombre de qualités à faire valoir :
Donner une bonne image de l’entreprise par la qualité des clients et des fournisseurs,
de la dynamique commerciale, la qualité de notre gestion, l’information financière
viable que l’entreprise doit toujours mettre à sa disposition par la transparence des
faits et gestes.
Montrer également que l’entreprise s’intéresse à l’avenir de la banque et qu’elle n’est
pas indifférente de ses performances. Ce qui permettra de tenir à jour les tableaux de
bord, de suivre la rentabilité de la banque.
Mener, autant que possible, une large utilisation des services bancaires. Car les
banques ne sont plus seulement des organismes de distribution de crédits. On sait que
depuis quelques années, la gamme des services bancaires est élargie et la banque est
maintenant ouverte à tous les types de produits financiers. Le niveau même le plus
élevé du service bancaire à savoir l’ingénierie financière permet aux banques de
démarquer leur territoire au niveau des opérations d’acquisition de fusion ou de
cession d’actifs, des opérations d’accompagnement de la croissance des entreprises,
d’augmentation de capital ou des opérations d’optimisation des placements.
Améliorer la trésorerie, permet à l’entreprise d’avoir une idée claire des risques
encourus par l’entreprise. Toutefois en trésorerie, la gestion des risques relève du trésorier et
non du risque manager. Il est donc indispensable pour l’entreprise d’avoir un bon trésorier.
Ceci lui permettant de maitriser sa trésorerie.
La banque doit être vigilante car tout octroi de crédit implique un risque, celui de ne pas être
remboursé. Dans cette activité, la banque doit se soumettre à une obligation de moyen et non
de résultat. Elle doit estimer, au moment de l’octroi du concours, si la situation financière de
son client et les perspectives connues permettent le remboursement selon le plan envisagé.
Afin de ne pas provoquer une éventuelle mise en cause de sa responsabilité dans le processus
d’accord de crédit, la banque doit soumettre sa décision à plusieurs éléments :
Elle ne doit pas induire en erreur les tiers en créant l’illusion d’une solvabilité de
l’entreprise. La banque est réputée disposer d’informations plus complètes et plus
sures que les autres acteurs. Aussi, le simple acte de prêt laisse transparaitre aux
partenaires même potentiels du bénéficiaire, l’image de la confiance accordée et d’une
certaine sécurité quant à la solidité financière. Le comportement de la banque vis-à-vis
de son client dans le soutien qu’il lui accorde, est un véritable gage pour les tiers
traitant avec l’entreprise. La banque doit savoir que cet élément est déterminant dans
la décision prise d’entamer ou de poursuivre des relations avec un fournisseur ou un
client.
Le concours doit correspondre à l’objet de la demande. Il doit être adapté aux besoins
et aux perspectives de l’entreprise. La mise en place d’un financement insuffisant pour
assurer la totalité d’un programme engage l’entreprise dans une voie sans issue et la
condamne.
Le crédit accordé par la banque doit bien entendu s’accorder aux capacités de
remboursement de l’entreprise.
Ainsi pour agir avec discernement, la banque doit s’informer avant toute décision. Il doit
rechercher les informations qui lui permettrons de se faire une opinion, d’argumenter sa
position et sa décision. Il est vrai que la banque est au centre d’un flux d’informations qu’elle
doit traiter. C’est une obligation de moyen.
Parallèlement, il doit informer son client. C’est une question de loyauté vis-à-vis de son
interlocuteur. Le devoir d’informer ne doit pas se confondre avec le devoir de conseiller. En
effet, conseiller implique une part active, voire l’incitation à aller dans une direction.
Conclusion
Nous avons réalisé cette étude sur les crédits bancaires en prenant le cas de la CBAO. La
CBAO fait partie du top cinq des banques leader au Sénégal. Cette étude va permettre aux
entreprises partenaires avec la CBAO de revoir leur position afin d’améliorer leur relation
avec la banque. Aussi, elle va permettre une meilleure connaissance et une prise en
considération des critères prédéfinis par la CBAO et les autres banques.
Au terme de notre analyse nous pouvons donc dire que les relations entre la banque et
l’entreprise ont pour fondement les contacts personnels, la maitrise par l’entreprise de sa
gestion qui est la source de toute action, sa crédibilité c'est-à-dire que les actes et les résultats
doivent répondre aux engagements, et enfin l’anticipation pour mettre en place une solution
viable.
La banque ne doit pas être considérée comme un mal nécessaire par les entreprises et les
autres agents de l’économie, mais comme un partenaire. Son expérience est utile. Un refus de
sa part sur une demande de crédit nécessite une analyse des raisons qui ont amené cette
position.
La notion de risque est liée au vécu, à la personnalité du décideur, à l’historique de
l’établissement de crédit. Une réponse défavorable peut être salutaire pour l’entreprise en
révélant une faiblesse mal appréhendée. Elle évite à l’entreprise de s’engager dans un
investissement estimé périlleux ou de poursuivre une évolution dangereuse. Une nouvelle
réflexion permet une remise en cause de sa stratégie ou parfois de reconsidérer le dossier
différemment. Dans cette optique, la banque est un garde fou et permet grâce aux critères
financier, économique et stratégique et psychosociologique prédéfinis de donner un jugement
sur l’entreprise ou le client demandeur. Il a alors joué son rôle.
Un climat de confiance, une bonne coopération entre la banque et l’entreprise est l’un des
gages de la réussite des relations. Une réelle complicité excluant la complaisance permet un
accompagnement et d’accepter ponctuellement un risque important. Ce sera le cas lors d’une
phase de croissance forte, du rachat d’une affaire, l’obtention d’un gros contrat. Ce passage à
une taille supérieure et son adoption se font en bonne intelligence. La banque épaulera lors de
situations délicates, rassurant le dirigeant de l’entreprise en apportant le financement
approprié. Une vigilance accrue en sera la contrepartie, avec l’exigence d’une information
fiable et d’un suivi régulier de l’évolution.
L’essentiel n’est il pas en définitive pour la banque et entreprise une progression réussie dans
de bonnes conditions ?
BIBLIOGRAPHIE
I Identification de l’agent
Nom :
Prénom :
Age :
Sexe :
OUI NON
Si d’autres précisez
Le crédit bail
Si d’autres précisez………………………………………………………………………………………………………………
L’escompte
Le Crédit documentaire
Si d’autres précisez…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Parmi les critères économique et stratégique que vous connaissez, quels sont les plus
déterminants dans la décision de crédit ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Parmi les critères psychosociologiques que vous connaissez, quels sont les plus déterminants
dans la décision de crédit ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Entre ces trois familles de critère quel classement de ces critères pouvez-vous donner par
degré d’importance dans la décision de crédit ?
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………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..