Sie sind auf Seite 1von 8

Première S

Les suites Mathématiques

I
Etude globale d'une suite
A Dé nition
DÉFINITION Suite numérique
Une suite numérique est une fonction de N dans R.

EXEMPLE
La fonction dé nie pour tout entier naturel n par u (n) = 2n + 1 est une suite.

Pour désigner la suite u , on peut écrire (un ) .


REMARQUE L'écriture un désigne en revanche le terme de rang n de la suite u, c'est-à-dire u (n).
Une suite u peut n'être dé nie qu'à partir d'un rang n0 . Dans ce cas, on écrit
(un )n⩾n0 pour désigner la suite u.

DÉFINITION Modes de génération d'une suite


Il existe trois façons de dé nir une suite.
1. Dé nition explicite
La suite (un ) est dé nie directement par son terme général :

un = f ( n )
où f est une fonction au moins dé nie sur N
2. Dé nition par récurrence
Soient f une fonction dé nie sur R et un réel a, une suite (un ) peut être dé nie par récurrence par
:
u0 = a
pour tout entier n : un+1 = f (un )
3. Dé nition implicite
La suite (un ) est dé nie par une propriété géométrique, économique... au sein d'un problème.

Quel que soit le mode de dé nition d'une suite, il se peut que celle-ci ne soit dé nie
REMARQUE
qu'à partir d'un rang n0 .

B Le sens de variation
DÉFINITION Suite croissante
La suite (un ) est croissante si et seulement si, pour tout entier naturel n pour lequel un est dé ni :

un+1 ≥ un
EXEMPLE
Considérons la suite (un ) dé nie par récurrence par :

u0 = 12
2
un+1 = (un ) + un pour tout entier n
On a, pour tout entier naturel n :
2
un+1 − un = (un ) .
Or :
2
( un ) ≥ 0

Kartable.fr 1/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

Donc, pour tout entier naturel n, on a :


un+1 − un ≥ 0
Ainsi, pour tout entier naturel n :
un+1 ≥ un
Donc la suite (un ) est croissante.

DÉFINITION Suite strictement croissante


La suite (un ) est strictement croissante si, et seulement si, pour tout entier naturel n pour lequel
un est dé ni :
un+1 > un
EXEMPLE
Considérons la suite (un ) dé nie par récurrence par :

u0 = 4
un+1 = un + 1 pour tout entier n
On a, pour tout entier naturel n :
un+1 − un = 1.
Or :
1>0
Donc, pour tout entier naturel n, on a :
un+1 − un > 0
Ainsi, pour tout entier naturel n :
un+1 > un
Donc la suite (un ) est strictement croissante.

DÉFINITION Suite décroissante


La suite (un ) est décroissante si, et seulement si, pour tout entier naturel n pour lequel un est
dé ni :
un+1 ≤ un
EXEMPLE
Considérons la suite dé nie pour tout entier n non nul par :
1
un =
n
Pour tout entier naturel n non nul, on a :
1 1 n − (n + 1) −1
un+1 − un = − = =
n+1 n n (n + 1) n (n + 1)
Or, pour tout entier naturel n non nul, on a :
−1
<0
n (n + 1)
Donc, pour tout entier naturel n non nul :
un+1 − un ≤ 0

Kartable.fr 2/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

Et ainsi, pour tout entier naturel n non nul :


un+1 ≤ un
Par conséquent la suite (un ) est décroissante.

DÉFINITION Suite strictement décroissante


La suite (un ) est strictement décroissante si, et seulement si, pour tout entier naturel n pour lequel
un est dé ni :
un+1 < un
EXEMPLE
Considérons la suite (un ) dé nie par récurrence par :

u0 = 4
un+1 = un − 1 pour tout entier n
On a, pour tout entier naturel n :
un+1 − un = −1.
Or :
−1 < 0
Donc, pour tout entier naturel n, on a :
un+1 − un < 0
Ainsi, pour tout entier naturel n :
un+1 < un
Donc la suite (un ) est strictement décroissante.

DÉFINITION Suite constante


La suite (un ) est constante si et seulement si, pour tout entier naturel n pour lequel un est dé ni :

un+1 = un
DÉFINITION Suite monotone
La suite (un ) est monotone si et seulement si elle est croissante ou décroissante (sans changer de
sens de variation).

C Représentation graphique
DÉFINITION Représentation graphique d'une suite
Dans un repère du plan, la représentation graphique d'une suite u est l'ensemble des points de
coordonnées (n; un ) où n décrit les entiers naturels pour lesquels un est dé ni.

EXEMPLE
On considère la suite u dé nie pour tout entier naturel n par un = n2 − 1. Les premiers termes
de la suite sont donnés dans le tableau suivant :

n 0 1 2 3 4

un −1 0 3 8 15

On obtient la représentation graphique des premiers points de la suite :

Kartable.fr 3/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

II
Les suites particulières
A Les suites arithmétiques
DÉFINITION Suites arithmétiques
Une suite (un ) est arithmétique s'il existe un réel r tel que, pour tout entier n où elle est dé nie :

un+1 = un + r
EXEMPLE
On considère la suite dé nie par :
u0 = 1
un+1 = un − 2, pour tout entier n
On remarque que l'on passe d'un terme de la suite au suivant en ajoutant −2.
Cette suite est ainsi arithmétique.

DÉFINITION Raison
Le réel r est appelé raison de la suite.

EXEMPLE
Dans l'exemple précédent, la suite était arithmétique de raison −2.

PROPRIÉTÉ
Soit (un ) une suite arithmétique de raison r.

Si r > 0, la suite est strictement croissante.


Si r < 0, la suite est strictement décroissante.
Si r = 0, la suite est constante.
THÉORÊME Terme général d'une suite arithmétique
Soit (un ) une suite arithmétique de raison r , dé nie à partir du rang p.
Pour tout entier n supérieur ou égal à p, son terme général est égal à :

un = up + ( n − p ) r

Kartable.fr 4/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

En particulier, si (un ) est dé nie dès le rang 0 :

un = u0 + nr
EXEMPLE
On considère la suite arithmétique u de raison r = −2 et de premier terme u5 = 3.
On a alors, pour tout entier naturel n ≥ 5 : un = 3−2(n−5) = 13−2n
THÉORÊME Somme des termes d'une suite arithmétique
Soit (un ) une suite arithmétique.
La somme de termes consécutifs de cette suite est égale au produit de la demi-somme du premier
et du dernier terme par le nombre de termes. En particulier :
( n + 1 ) ( u0 + un )
u0 + u1 + u2 + ... + un =
2
EXEMPLE
Soit (un ) une suite arithmétique de raison r = 8 et de premier terme u0 = 16.
Son terme général est donc un = 16 + 8n.
On souhaite calculer la somme suivante :
S = u0 + u1 + u2 + ⋅ ⋅ ⋅ + u25
D'après la formule, on a :
(25 + 1) (u0 + u25 )
S=
2
Soit :
26 × (16 + 16 + 8 × 25)
S= = 3 016
2
PROPRIÉTÉ
En particulier, pour tout entier naturel non nul n :

n (n + 1)
1 + 2 + 3 + ... + n =
2
EXEMPLE
15 × (15 + 1)
1 + 2 + 3 + ⋅ ⋅ ⋅ + 15 = = 120
2
PROPRIÉTÉ
Soit u une suite arithmétique. Les points de sa représentation graphique sont alignés.

EXEMPLE
On considère la suite arithmétique de premier terme u0 = 3 et de raison r = −1. On constate
sur sa représentation graphique que les points sont alignés.

Kartable.fr 5/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

Si u est une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r, les points de sa


REMARQUE représentation graphique appartiennent à la droite d'équation y = rx + u0 .

B Les suites géométriques


DÉFINITION Suite géométrique
Une suite (un ) est géométrique s'il existe un réel q tel que, pour tout entier n où elle est dé nie :

un+1 = un × q
EXEMPLE
On considère la suite dé nie par son premier terme u0 = 1 et par, pour tout entier naturel n :
un+1 = 3un
On remarque que l'on passe d'un terme de la suite au suivant en multipliant par 3.
Cette suite est ainsi géométrique.

DÉFINITION Raison
Le réel q est appelé raison de la suite.

EXEMPLE
Dans l'exemple précédent, la suite était géométrique de raison 3.

PROPRIÉTÉ
Soit q un réel strictement positif.
Si q > 1, la suite (q n ) est strictement croissante.
Si 0 < q < 1, la suite (q n ) est strictement décroissante.
Si q = 1, la suite (q n ) est constante.
THÉORÊME Terme général d'une suite géométrique
Soit (un ) une suite géométrique de raison q , dé nie à partir du rang p.
Pour tout entier n supérieur ou égal à p, son terme général est égal à :

un = up × q n−p
En particulier, si (un ) est dé nie dès le rang 0 :

Kartable.fr 6/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

un = u0 × q n
EXEMPLE
On considère une suite u géométrique de raison q = 2 et de premier terme u5 = 3.
On a alors, pour tout entier naturel n ≥ 5 : un = 3 × 2n−5
THÉORÊME Somme des termes d'une suite géométrique
Soit (un ) une suite géométrique de raison q  1, dé nie pour tout entier naturel n :
=
1 − q n+1
u0 + u1 + u2 + ... + un = u0
1−q
Plus généralement, pour tout entier naturel p < n:
1 − q n−p+1
up + up+1 + up+2 + ... + un = up
1−q
EXEMPLE
Soit (un ) une suite géométrique de raison q = 5 et de premier terme u0 = 4.
On souhaite calculer la somme suivante :
S = u0 + u1 + u2 + ⋅ ⋅ ⋅ + u25
D'après la formule, on sait que :
1 − q 25+1
S = u0 ×
1−q
Ainsi :
1 − 526
S =4× = 526 − 1
1−5

L'exposant (n + 1) apparaissant dans la première formule, ou (n − p + 1) dans le


REMARQUE cas général, correspond en fait au nombre de termes de la somme.

PROPRIÉTÉ
En particulier, pour tout réel q différent de 1 et tout entier naturel non nul n :
1 − q n+1
1 + q + q 2 + ... + q n =
1−q
EXEMPLE
1 − 353 1 1
1 + 3 + 32 + 33 + ⋅ ⋅ ⋅ + 352 = = − + × 353
1−3 2 2
PROPRIÉTÉ
Soit u une suite géométrique de raison q  1. Les points de sa représentation graphique ne sont
=
pas alignés.

EXEMPLE
On considère la suite géométrique de raison q = 0, 5 et de premier terme u0 = 16. On
constate que les points de sa représentation graphique ne sont pas alignés :

Kartable.fr 7/8 Chapitre 5 : Les suites


Première S
Les suites Mathématiques

Kartable.fr 8/8 Chapitre 5 : Les suites

Das könnte Ihnen auch gefallen