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GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

Société Génér ale

Playing for
Philharmonie
Samedi 8 décembre – 20h
Dimanche 9 décembre – 17h
Lundi 10 décembre – 20h30
Engagement partagé

Playing for Philharmonie de Paris est une idée originale de Société Générale,
fruit d’une rencontre inédite entre deux mondes habituellement éloignés : celui
de la musique et celui de l’entreprise. Sa quatrième édition prend cette année
une nouvelle dimension avec trois concerts, les 8, 9 et 10 décembre. Durant ces
trois soirées, plus de 350 instrumentistes et choristes amateurs, collaborateurs
du groupe Société Générale en France, en Roumanie et au Sénégal, vont mêler
leurs instruments et leurs voix à ceux de l’orchestre Les Siècles, et seront rejoints
par un groupe d’enfants Démos. Le concert du 9 décembre, inscrit au programme
annuel de la Philharmonie de Paris et ouvert au grand public, sera le premier
donné dans la Grande Salle Pierre Boulez par les salariés d’une même entreprise.

Cette aventure collective s’inscrit dans un partenariat au long cours avec l­’orchestre
Les Siècles, dont Société Générale est le mécène principal depuis 2010. Renouvelant
les codes du mécénat d’entreprise, un lien particulier, consolidé au fil des années,
unit Société Générale à cette formation et à son fondateur, François-Xavier
Roth, l’un des chefs les plus charismatiques et entreprenants de sa génération.
Ce soir, par un désir d’engagement partagé, les musiciens amateurs de Playing
for Philharmonie vont se hisser au niveau d’exigence d’un orchestre professionnel.
Ils ont répété pendant des mois avec leurs partenaires des Siècles, jusqu’à ne faire
plus qu’un : un même ensemble emporté par le souffle de la musique.

Par son caractère innovant, une telle rencontre avait vocation à être accueillie
par la Philharmonie de Paris, dont l’une des missions est d’ouvrir la musique clas-
sique à de nouvelles formes d’expression et à de nouveaux publics. Le groupe
Société Générale la soutient depuis son ouverture. Il est aussi à ses côtés pour
accompagner l’essor des orchestres d’enfants Démos, qui réinventent la notion

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d’éducation musicale en proposant aux enfants des quartiers populaires de
pratiquer la musique classique en orchestre, en conjuguant là encore plaisir du
jeu et exigence. Playing for Philharmonie accueille une vingtaine d’entre eux
pour la première fois cette année. Lors du concert du 9 décembre, l’intégralité
de la recette sera versée au bénéfice des orchestres d’enfants Démos, et Société
Générale abondera chaque place achetée d’un montant équivalent.

Les œuvres que nous allons entendre ce soir résonneront de toutes ces formes
d’engagement, tous ces liens et ces vibrations multiples autour de la passion de
la musique.

Bon concert !

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PROGRAMME

Gioachino Rossini (1792-1868)


Ouverture de Guillaume Tell

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)


Alléluia – extrait du Messie

Richard Wagner (1813-1883)


Chœur des pèlerins – extrait de Tannhäuser

Hector Berlioz (1803-1869)


La Mort d’Ophélie – extrait de Tristia

Georges Enesco (1881-1955)


Rhapsodie roumaine

Noël traditionnel roumain


Legănelul Lui Iisus – orchestration Cyrille Lehn

Léo Delibes (1836-1891)


Chœur du marché et Airs de danse – extraits de Lakmé

Aaron Copland (1900-1990)


Hoe-Down – extrait de Rodeo

John Williams (1932)


Thème principal de Star Wars

Ismaël Lô (1956)
Tajabone – orchestration Cyrille Lehn

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Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Extraits du Finale de la Symphonie no 9 – arrangement Dominique Billaud

François-Xavier Roth, direction


Pascal Morvan, chef d’orchestre assistant
Léo Warynski, chef de chœur
Rémi Aguirre-Zubiri, chef de chœur
Frédéric Isaïe Sagna, chef de chœur, Société Générale Sénégal
Andrei Stănculescu, chef de chœur, Société Générale Roumanie
Les Siècles
Chœur et Orchestre Société Générale
Orchestre Démos avancé

Playing for Philharmonie de Paris est une idée originale de Société Générale.

Ce concert est labellisé année France-Roumanie.

durée DU CONCERT (SANS ENTRACTE) : environ 2H.

Le concert du 8 décembre est enregistré par Radio Classique et sera diffusé


le 7 janvier 2019.

Il sera diffusé ultérieurement sur la chaîne Youtube de Société Générale.

Il sera également diffusé ultérieurement sur le site Internet


live.philharmoniedeparis.fr

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Héroïsmes

Sentir le bourdonnement d’une grosse caisse et se révolter contre l’injustice ;


entendre un hymne orchestral et vibrer avec tout un peuple ; défaillir au son d’un
violon et déborder d’amour envers le monde… La musique possède un pouvoir
fédérateur, elle soude les individualités autour de mélodies célèbres ou d’émotions
puissantes. L’un des thèmes récurrents de ces œuvres unificatrices est celui de
l’émancipation, magnifiquement illustré par Gioachino Rossini dans sa dernière
œuvre scénique, Guillaume Tell (1829). L’Ouverture dépeint l’insurrection des
Suisses contre l’oppresseur autrichien : sonneries de cuivres appelant le peuple
au combat, rythme exalté de galop, large crescendo mimant la levée des troupes.
Le thème principal de l’épopée cinématographique Star Wars (premier film en
1977), composé par John Williams, est tout aussi stimulant. Entendu au début et
à la fin de chaque épisode, il s’ouvre sur des cuivres en majesté auxquels succède
un thème grandiose. Ces combats grandiloquents font écho à une autre injustice,
celle d’Hamlet confronté à l’accession illégitime de son oncle au pouvoir. Mais
lorsqu’Hector Berlioz reprend le drame shakespearien dans Tristia (1849), il choisit
de s’arrêter sur l’épisode de la noyade d’Ophélie, rapportée ici dans une tonalité
idyllique qui lui confère une glaçante poésie.

Chants du monde

Une autre façon de concilier par la musique consiste à puiser dans les racines
culturelles d’un peuple. Au xixe siècle se développent les « écoles nationales » :
de nombreux compositeurs reprennent les rythmes et mélodies caractéristiques
de leurs contrées afin de forger des langages nationaux. Dans cette veine, des
mélodies populaires côtoient des compositions originales aux tournures locales,
quand ce n’est pas un artiste étranger qui recherche l’exotisme. L’opéra Lakmé
(1883) de Léo Delibes appartient à cette dernière catégorie, l’action située
en Inde justifiant une profusion d’orientalismes. Le Chœur du marché est une
énumération des objets étonnants qu’une foule en liesse découvre sur les étals
indiens ; les Airs de danse évoquent un Orient de rêve, notamment avec la flûte
mystérieuse de « Rektah » ou le hautbois envoûtant de « Persian ». Comme c’est
ici le cas, la danse s’associe souvent à la musique lors de ces représentations

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nationales. Aaron Copland l’utilise dans son ballet Rodeo (1942), où Hoe-Down
mêle des danses irlandaises débridées à la chanson populaire nord-américaine
Bonaparte’s Retreat. Les rythmes de danses s’insèrent encore dans la Rhapsodie
roumaine no 1 (1901) de Georges Enesco : des appels de vents agrestes font place
à la mélodie traditionnelle « Je veux dépenser mon sou à boire », avant un flori-
lège de thèmes pittoresques. Cette Roumanie bariolée apparaît plus réservée
dans le carol Legănelul lui Iisus, berceuse populaire chantée lors des festivités
de Noël. Plus récemment (1996), le musicien sénégalais Ismaël Lô s’est inspiré de
la fête musulmane du tajabone dans une chanson en langue wolof aussi élégante
que mélancolique.

Amours divines, amours humaines

Dans Legănelul lui Iisus comme dans Tajabone, les textes religieux accèdent en
musique à une sorte de foi universelle. De même, Le Messie (1741) de Georg
Friedrich Haendel est depuis longtemps sorti des églises pour prendre place au
concert. La ferveur y atteint son apogée dans le célèbre Alléluia, où euphorie rime
avec solennité. Malgré sa fonction liturgique, cette œuvre emploie les moyens
de l’opéra (grand effectif, prouesses vocales) ; par un mouvement inverse, la spi-
ritualité s’invite également sur scène, comme dans Tannhäuser (1945) de Richard
Wagner. Ici, le héros a goûté à l’amour païen, mais, ennuyé des plaisirs de Vénus,
il décide de revenir parmi les hommes. Le Chœur des pèlerins – d’abord recueilli
puis parcouru d’une dévotion transcendante – l’incite à expier ses péchés. Dans
cet esprit romantique, la foi peut aussi délaisser les dieux pour englober direc-
tement l’humanité. Le finale de la Symphonie n° 9 (1822-1824) de Ludwig van
Beethoven se présente ainsi comme un hymne à la fraternité (devenu par la suite
l’hymne européen). Pour la première fois dans l’histoire du genre symphonique,
les voix se joignent à l’orchestre pour entonner l’Ode à la joie, sur un poème de
Schiller. Simple et grandiose, la mélodie est répétée inlassablement et soumise
à des variations d’effectifs, de rythmes, de caractères… Autant d’aspects qui
fédèrent les auditeurs de tout lieu et de tout temps, et font de ce thème le miroir
de la diversité humaine.

Louise Boisselier

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Les interprètes

François-Xavier Roth d’époque. Ils collaborent dans ce cadre


François-Xavier Roth est l’un des chefs les avec le Tanztheater de Wuppertal de Pina
plus charismatiques et entreprenants de Bausch et la chorégraphe Dominique
sa génération. Il est Generalmusikdirektor Brun pour des représentations à Londres,
de la ville de Cologne depuis 2015, réunis- Paris, Francfort, Pékin, Nankin, Shanghaï et
sant la direction artistique de l’Opéra et de Tokyo. Pour sa quatrième saison d’opéra
l’Orchestre du Gürzenich. Il est principal à Cologne, François-Xavier Roth dirige
chef invité du London Symphony Orchestra deux nouvelles productions de Salomé
et Artiste associé de la Philharmonie de de Strauss et de La Grande-Duchesse de
Paris. Proposant des programmes inven- Gérolstein ­d’Offenbach, pour célébrer
tifs et modernes, il est remarqué pour sa le bicentenaire de la naissance du com-
direction incisive et inspirante, reconnue positeur à Cologne. Il poursuit son travail
internationalement. Il travaille réguliè- sur le compositeur Philippe Manoury avec
rement avec les plus grands orchestres : la première de Lab.Oratorium, la troisième
la Staatskapelle de Berlin, l’Orchestre œuvre de la « Trilogie Koeln » comman-
Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, dée par l’orchestre, qui sera également
l’Orchestre Symphonique de Boston, jouée à Hambourg et à Paris. Champion
l’Orchestre Philharmonique de Munich infatigable de la création contemporaine,
et l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. il dirige depuis 2005 le formidable LSO
En 2018-2019, il fait son retour avec Panufnik Composers Scheme. François-
l’Orchestre Philharmonique de Berlin et Xavier Roth a également créé des œuvres
dirige également l’Orchestre Symphonique de Yann Robin, Georg Friedrich Haas,
de San Francisco, l’Orchestre Symphonique Hèctor Parra et Simon Steen-Andersen,
de Montréal et l’Orchestre de la Radio et a régulièrement collaboré avec Pierre
Bavaroise. En 2003, il crée Les Siècles, Boulez, Wolfgang Rihm, Jörg Widmann et
orchestre d’un genre nouveau qui joue Helmut Lachenmann. Pour ses réalisations
chaque répertoire sur les instruments his- en tant que musicien, chef d’orchestre et
toriques appropriés. Avec cet orchestre, professeur, il a été promu chevalier dans
il donne des concerts dans le monde l’Ordre national de la Légion d’honneur
entier et rejoue notamment le réper- le 14 juillet 2017.
toire des Ballets russes sur instruments

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Pascal Morvan musicaux très différents. En 2014 et 2015,
Pascal Morvan mène une double carrière il dirige l’Orchestre de la Musikhochschule
de hautboïste et de chef d’orchestre. de Berne dans un programme Wagner,
Depuis 2003, il est membre de l’orchestre ­l’hommage à Alain Leprest lors du Festival
Les Siècles, au sein duquel il se produit des douze heures de la musique (Leprest
sur les plus grandes scènes françaises Symphonique), ainsi que l’Oratorio de Noël
et internationales – Cité de la musique, de Bach avec l’ensemble Les Passerelles,
Salle Pleyel, Opéra Comique à Paris, dont il est directeur musical, les ciné-
Concertgebouw d’Amsterdam, BBC concerts The Kid et La Ruée vers l’or de
Proms de Londres, Brême, Klarafestival Chaplin avec l’Orchestre Rives de Seine,
de Bruxelles, Wiesbaden, Tokyo, Lisbonne, lors du Festival de Noël de Saint-Aubin-lès-
Vienne… Il a enregistré plus de dix Elbeuf. Pascal Morvan enseigne le hautbois
disques. Il est régulièrement sollicité en et a en charge l’Orchestre Symphonique
tant que hautbois solo par Les Musiciens du du Conservatoire de Grand-Couronne
Louvre, La Petite Symphonie, l’Orchestre et Petit-Couronne, en Normandie, avec
de Chambre de Toulouse, l’Orchestre lequel il crée et enregistre la comédie
Poitou-Charentes, l’Orchestre de l’Opéra musicale Une classe à Broadway d’Olivier
de Rouen Normandie (où il travaille durant Vonderscher. Actuellement, sa carrière
six ans), l’Orchestre Symphonique de s’articule autour de trois axes complémen-
Tours… Depuis 2013, il est chef assis- taires : l’enseignement, la pratique orches-
tant de François-Xavier Roth pour Les trale et la direction d’orchestre.
Siècles. Il dirige ainsi le Jeune Orchestre
Européen Hector Berlioz, projet porté entre Léo Warynski
autres par Les Siècles, dans Béatrice et « Précise, sensible et audacieuse »,
Bénédict (2013) et La Damnation de Faust peut-on lire à propos de la direction
(2014). Il dirige régulièrement Les Siècles et de Léo Warynski. Ouvert et polyvalent
l’Ensemble de Cuivres des Siècles. En avril – il est directeur musical de l’Ensemble
2015, il assiste François-Xavier Roth dans Multilatérale et de l’ensemble vocal
Le Vaisseau fantôme de Wagner à Caen et Les Métaboles –, il dirige avec le même
au Luxembourg. Depuis septembre 2015, enthousiasme tous les répertoires, avec un
il dirige les répétitions du programme goût prononcé pour l’opéra, le répertoire
Playing for Philharmonie de Paris (2016 et symphonique et le répertoire contempo-
2018). Ses activités de chef d’orchestre rain. Léo Warynski se forme à la direction
l’amènent à travailler dans des univers d’orchestre auprès de François-Xavier Roth

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(Conservatoire de Paris). Il est invité à tra- que l’International Master Class in Choral
vailler rapidement avec différentes forma- Conducting de l’Université d’Uppsala
tions comme l’Orchestre des Lauréats du (sous la direction de Stefan Parkman,
CNSMDP, l’Ensemble intercontemporain, Denis Rouger, Michael Gläser et Stephen
l’Orchestre Symphonique de la WDR de Cleobury) et le Kurt Thomas aux Pays-
Cologne ou l’Orchestre Symphonique Bas, et se perfectionne au sein du Pôle
National de Colombie. Durant la saison d’enseignement supérieur de musique
2018, il dirige avec succès l’Orchestre en Bourgogne avec Didier Bouture et
Régional de Normandie, l’Orchestre de Geoffroy Jourdain. Rémi Aguirre-Zubiri
l’Opéra de Rouen Normandie, la pre- dirige l’ensemble vocal du COGE (Chœur
mière de l’opéra Seven Stones d’Ondřej et Orchestre des Grandes Écoles) et
Adámek au Festival d’Aix-en-Provence ainsi l’ensemble vocal Arcana. Titulaire des
que la création française de 200 Motels diplômes d’État de formation musicale et
– The Suite de Frank Zappa à la tête de de chant choral, il enseigne ces disciplines
l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg au conservatoire du XXe arrondissement de
au festival Musica et à la Philharmonie de Paris. En tant que chanteur, il s’est formé
Paris. L’an prochain, il dirigera notamment dans les classes de Sophie Hervé, Gisèle
le SWR Vokalensemble Stuttgart, le PGVIM Fixe et Christophe Le Hazif. Il a fait partie
Symphony Orchestra de Thaïlande et les du Chœur de Paris-Sorbonne (direction
Israel Contemporary Players. Denis Rouger) et du Chœur National des
Jeunes (direction Fred Söberg, Régine
Rémi Aguirre-Zubiri Théodoresco). Il chante aujourd’hui au
Après des études de trompette au sein de l’ensemble vocal Les Métaboles
Conservatoire à rayonnement régional de Léo Warynski.
de Boulogne-Billancourt, Rémi Aguirre-
Zubiri se forme à la direction de chœur Frédéric Isaïe Sagna
à l’Université Paris-Sorbonne. Il obtient une Né à Ziguinchor, capitale régionale de
licence de musicologie mention direction la Basse-Casamance au Sénégal, Frédéric
de chœur dans la classe de Denis Rouger Isaïe Sagna est passionné depuis ­l’enfance
et poursuit sa formation au conservatoire par le chant choral. Sa formation à la direc-
du XIIIe arrondissement (classe de Claire tion de chœur achevée, il démarre très
Marchand), obtenant le diplôme d’études jeune sa carrière de chef de chœur
musicales à l’unanimité au CRR de Paris. à la cathédrale Notre-Dame des Victoires
Il participe également à des stages tels de Kolda (Sénégal), où il reste près de

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dix ans. Membre actif et conseiller du de chef de chœur, Frédéric Isaïe Sagna est
collège des chefs de chœur de la Chorale comptable et juriste-fiscaliste de formation.
Universitaire Saint-Dominique, rattachée Il occupe les fonctions de comptable et de
à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, clerc au sein d’un cabinet notarial à Dakar.
il est nommé, en 1996, chef de chœur
principal de la Chorale Universitaire Saint- Andrei Stănculescu
Dominique de Dakar – fonction qu’il assure Né en 1995 à Râmnicu Vâlcea, en
pendant une dizaine d’années. En 1999, Roumanie, Andrei Stănculescu est l’un
il remporte le prix de la Meilleure direc- des jeunes chefs de chœur de Roumanie
tion au Concert international pour la paix les plus talentueux et appréciés. Musicien
donné à Lomé, au Togo. En 2005, il est polyvalent, il est excellent violoniste, artiste
nominé dans la catégorie Meilleur Chœur lyrique mais aussi compositeur extrême-
du Sénégal aux Oscars du chant choral. ment prometteur. En 2015-2016, il intègre
En 2006, il participe à la réalisation de comme chanteur et soliste le Corul Regal
­l’oratorio Le Requiem noir en collabo- (Chœur Royal), chœur de chambre de
ration avec l’ensemble vocal Soli-Tutti jeunes placé sous le haut patronage de son
dirigé par Denis Gautheyrie et le compo- Altesse royale le prince Radu de Roumanie.
siteur espagnol Enrique Muñoz, présenté Depuis avril 2018, il assure la direction
au Théâtre national Daniel Sorano de et la direction artistique de ce chœur.
Dakar et au musée Dapper à Paris. Aux Actuellement, Andrei Stănculescu est en
Oscars du chant choral 2008, la société Mat classe de direction de chœur à l’Université
Production lui décerne la Palme du chant nationale de musique de Bucarest. Malgré
choral. Frédéric Isaïe Sagna fonde, en 2011, ses 23 ans, il possède une riche expérience
le chœur Adagio (douze chanteurs), qui chorale, aussi bien en tant que chanteur
interprète diverses œuvres des plus grands que comme chef de chœur dans plus de dix
compositeurs : Mozart, Schubert, Liszt ou formations chorales de Bucarest et d’autres
encore Fauré. Depuis 2012, il intervient villes de Roumanie. Citons notamment
ponctuellement pour la formation de chefs le chœur de chambre Preludiu, le Chœur
de chœur. En décembre 2017, il prend de la Cathédrale Romano-Catholique
en charge le chœur des collaborateurs Saint-Joseph de Bucarest, le Chœur
de Société Générale Banque du Sénégal de l’Opéra National Roumain de Iași et
(SGBS) sélectionnés pour participer au le Chœur Rubato, qu’il fonde en 2015.
programme Playing for Philharmonie de
Paris 2018. Parallèlement à ses activités

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Les Siècles connaissent un succès critique sans précé-
Formation unique au monde, réunissant dent. En 2018, ils remportent la Victoire de
des musiciens d’une nouvelle génération, la musique classique avec Sabine Devieilhe
jouant chaque répertoire sur les instru- et l’album Mirages. Ils sont également
ments historiques appropriés, Les Siècles nominés en 2018 pour être Orchestre de
mettent en perspective de façon perti- l’année dans le magazine Gramophone.
nente et inattendue plusieurs siècles de
création musicale. Les Siècles sont en Orchestre
résidence dans le département de l’Aisne,
en région Hauts-de-France, sont Artiste Violon solo
associé à la Cité de la musique de Soissons Ian Orawiec* °°°
et se produisent régulièrement à Paris
(Philharmonie, Opéra Comique), Sénart, Violons
Nîmes, Amiens, Caen, Royaumont, La Côte- Oumnya Ait Lahsen °°
Saint-André, Aix-en-Provence et sur les Ombeline Allemand °
scènes internationales de Londres (BBC Stéphane Arnal °
Proms, Royal Festival Hall), Amsterdam Zamouanti Assinakou °°
(Concertgebouw), Berlin (Konzerthaus), Thierry Aulagnon °
Bremen, Bruxelles (Klarafestival), Bucarest Joane Bilayi-Mounkala °°
(Enescu Festival), Wiesbaden, Cologne, Laure Boissinot °°°
Luxembourg, Tokyo, Essen… Leurs enre- Aurélia Brault °
gistrements des trois ballets de Stravinsky Shaïnez Clément °°
(L’Oiseau de feu, Petrouchka et Le Sacre Anaelle Cochard °
du printemps) ont remporté le prix 2015 Béatrice Colette °
de la Critique allemande de disques et Marie-Laurence Copie °
le prix Edison Klassiek aux Pays-Bas. Leur Francois Coyen °
disque Debussy a été élu Disque classique Olga Dakhli °
de l’année par le Sunday Times et Editor’s Cécile Delcourt °
choice par le BBC Music Magazine et Anne-Sophie Doucet °
Gramophone. En mars 2017, Les Siècles Sami El Maknati °°
intègrent le label Harmonia Mundi et Gracielle Fernandes °
entament une intégrale de la musique Marie Friez °°°
de Ravel. Leurs deux premiers enregistre- Pierre Giesbers °
ments (Daphnis et Chloé et Ma Mère l’Oye) Julie Hauchart °

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Sodany In ° Céline Benezeth °
Adela Jansen ° Ève Debonne °°
Chloé Jullian °°° Mehdi Dourmane °°
Matthieu Kasolter °°° Abdelkarim Kajji °°
Meriam Khedhiri ° Iris Le Bouedec °°
Cécile Laborie ° Lucie Le Bouffo °
Mehdi Lagriche °° Kiah Maruf Hasan °°
Jules Lamour °° Laurent Muller °°°
Isabelle Lamy-Morcate ° Charlotte Normant °°
Bernard Laporte ° Maylis Pasteau °
Arnaud Lehmann °°° Agnès Père °
Yanina Levoy ° Hélène Rohaut-Marchal °
Jérôme Mathieu* °°° Lucie Uzzeni °°°
Thibaut Maudry °°° Satryo Aryobimo Yudomartono*
Xavier Mermin °
Marion Milan ° Violoncelles
Sonia Monlun ° Guillaume François (solo)* °°°
Cécile Ormière ° Jennifer Hardy (solo)* °°°
Alexandre Perricard ° Marion Alexandre °°
Sébastien Richaud °°° Pierre Charles °°°
Laetitia Ringeval °°° Marie Chatellier °
Rachel Rowntree* °°° Olivier Chereau °
Hélène Tallendier ° Geoffroy Dallemagne °
Vanessa Ugarte* °°° Agnès Dalliet °
Fabien Valenchon °°° Rémi Guerin °
Marilyne Villemur ° Amaryllis Jarczyk °°°
Ségolène Waldert ° Dan Levy °
Muriel Zago ° Galia Marsolais °
Sumi Maruf Hasan °°
Altos Bruno Morcate °
Carole Dauphin (solo)* °°° Lucile Perrin °°°
Marie-Claire Baillaud ° Éric Pilavian °
Nabounou Bamba °° Anass Takouk °°
Hélène Barre* °°°

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Contrebasses Aurélie Kupiec °
Antoine Sobczak (solo) °°° Christian Laborie °°°
Vincent Broussolle ° Adina Lazar °
Marie-Amélie Clément °°° Sylvain Loriaux °
Marie Doucet ° Bruno Marchand °
Cécile Grondard °°° Isabelle Marechal °
Agustin Orcha Mata* °°° Viktor Stroyev °°
Fabrice Trompat °
Flûtes, piccolo
Sonia Abbes ° Bassons
Fabienne Audigier ° François Levy-Bruhl °
Nicolas Bouils* °°° Michael Rolland* °°°
Jean Bregnac* °°° Jessica Rouault °°°
Agnès Chaillet ° Oumaïma Tlili °°
Cécile Couvent °
Claude de la Taille ° Cors
Ikram Ghandri °° Pierre Chaumeret °
Hélène Kaestle ° Nicolas Didier-Laurent °
Jean-Marie Pasquier ° Yun-Chin Gastebois °°°
Marion Ralincourt °°° Rémi Gormand* °°°
Inès Tighidet °° Cédric Muller* °°°
Pierre Rougerie °°°
Hautbois, cor anglais
Damien Fourchy °°° Trompettes
Jéremy Michet ° Christophe David °
Pascal Morvan* °°° Guillaume Dhorne °
Stéphane Morvan* °°° Sébastien Jouvin °
Hélène Mourot °°° Michel Mahé °
Nathalie Ribes-Knezaurek ° Sylvain Maillard* °°°
Martine Tawil ° Pierre Marmeisse °°°
Thibaut Rebichon °
Clarinettes Gaël Wiplier °
Lester Chio* °°° Matthieu Zmijewski °
Marc Fabre °

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Trombones ° Musiciens Société Générale
Lauren Anglade ° °° Enfants Démos
Fabien Cyprien* °°° °°° Musiciens de l’orchestre Les Siècles
Jonathan Leroi °°° * 
Responsables de l’encadrement
Damien Prado* °°° du projet
Thierry Villenave °
Gavin Vokins ° Chœur

Tubas, euphonium Sopranos


Youcef Haddam °° Orath Abiola °
Barthélémy Jusselme* °°° Joëlle Barber °
Joëlle Martinage ° Fanny Barral °
Marie-Claire Billy °
Timbales Sandrine Blondiau °
Adrian Salloum °°° Sophie Bodin °
Florine Brantonne °
Percussions Irina Buciu °
Élise Aubry ° Ileana Bunea °
Nicolas Gerbier °°° Gwenaëlle Camelot °
Benjamin Kissel ° Carole Carre °
Guillaume Le Picard °°° Clotilde Cassignol-Lagane °
Eriko Minami* °°° Caroline Chassany °°°°
Nicoleta Cirjan °
Percussion traditionnelle Anne Claeyssen °
Lamine Sow °°° Véronique Cournon °
Camille d’Alton °
Harpe Gaëlle Daniel °
Mélanie Dutreil °°° Gabrielle de Pirey °
Laure de Sainte-Marie °
Piano Christiane Delaye °
Maxime Levy Chapira ° Denise Demange °
Hélène Descourtis °
Aurélie Diedrich °
Aurélie Doucet °

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Catherine Dubois Dit Nais ° Loredana Mircea °
Estelle Dunand ° Marie Nicot °°°°
Golsima Emami Langroudi ° Andreea Ruxandra Nita °
Françoise Fernandez-Fievet ° Elsa Pelaquier °°°°
Virna Fornaciari ° Bénédicte Pichery °
Sonya Franceries ° Cécile Pierrot °°°°
Anne Fuchs ° Brigitte Poirier °
Sophie Gore ° Iulia Pop °
Catherine Goupil ° Marie Pourquery de Boisserin °
Zineb Goutali ° Anne-Sophie Pradier °
Salma Guelzim ° Elena Cristina Preda °
Émilie Husson °°°° Charlotte Pruvost °
Solveig Jacquemain ° Isabelle Quehen °
Claudine Jauffred ° Azita Razavipour °
Katia Jesne ° Hélène Ricetti °
Régine Jodts ° Stéphanie Roche °
Nadine Lanniaux ° Marie-Ange Sagna °
Liliane Laurier ° Shadi Sedghi °
Lydia Le Bouler ° Florence Sermage °
Cibel Lebrun ° Mihaela Andreea Stefan °
Dorothée Leclair-Toulemonde °°°° Sandrine Tahri °
Heidi Leroy ° Olga Terpezan °
Aurélie Libert ° Mariline Tkacz °
Fatima Mameche ° Agnès Tournier °
Meta Marinovic ° Laurence Touzet °
Anne Marion-Bouchacourt ° Agathe Trebucq °°°°
Rodica Marmier ° Morgane Tuleau °
Lucie Marouby ° Kristina Vahrenkamp °°°°
Julie Maschino ° Evelyne Vassaux °
Fatima Seye Mbacke ° Caroline Villain °°°°
Nafissatou Thiaw Mbacke ° Ling Wu °
Fadila Messaoud Laouar ° Wen Xia °
Sabine Miesmacker ° Noira Yarid °
Myriam Millo °

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Altos Delphine Horlait °
Virginie Allasio ° Laurence Illouz-Timsit °
Maria Anissimova ° Valérie Jacques-Auba °
Amélie Aubert ° Muriel Jansen °
Virginie Azzarello ° Valérie Kahn °
Mathilde Barbandière ° Bruno Kele Baujard °°°°
Dana Barbu ° Anne-Laure Labro °
Sylvie Bardy ° Hélène Lac Le Gall °
Stéphanie Belhassein ° Maryse Lambert °
Marion Blondelle ° Francine Lasnier °
Elena Mara Bogdanescu ° Sylvie Le Corre °
Valérie Bompard ° Véronique Lefez °
Aurélie Bougle °°°° Mathilde Legrand °°°°
Jennifer Cabanel ° Sabine Lepaisant °
Constance Chevauchez ° Anne Lourdessamy °
Albertine Coly ° Isabelle Luciat °
Hélène Cougot ° Martina Machet °
Cécile de Lasteyrie Scherk ° Cécile Marcos °
Agnès de Sainte Foy ° Lucette Marrou °
Nathalie Delaunay ° Caroline Martin °
Florence Demenay ° Anne Mélot-Cordonnier °
Alina Dragoi ° Béatrice Migaud °
Isabelle Dumez ° Anne-Priscille Minvielle °
Rose-Marie Durand ° Dominique Mougin °
Colinne Dutilleul °°°° Sandrine Ngougo °
Pauline Ecabert ° Ghyslaine Nicol °
Hélène Faracci-Steffan ° Flore Notarianni °
Elena Cristina Florea ° Elen Obrecht °
Cosmina Frincu ° Elisa O’neill °
Emmanuelle Guido ° Caroline Otwiaska °
Caroline Guillaumin ° Nathalie Parrino °
Catherine Helvig ° Brigitte Patricio °
Clémence Heurtebise °°°° Flavia Popa °
Magali Hochet °°°° Claudine Porthault °

18
Mathilde Prigent ° Valentin Denis °
Pascale Renard ° Xavier Dequick °
Nathalie Reynaud ° Anthony Richard Faye °
Christine Reynes ° François Finkbeiner °
Camille Royer °°°° Éric Flour °
Alina Stanescu ° Sylvain Gaudillat °
Aminata Cissé Sylla ° Pierre Girod °°°°
Laurène Tallon ° Richard Golian °°°°
Karine Tellier ° Didier Harnois °
Gaëlle Théaud ° Baptiste Hartz °
Madalina Mihalea Tirsinoaga ° Antoine Jomin °°°°
Naffi Aissata Toure ° Laurent Lafeuillade °
Roxana Tronaru ° Florent Laigle °
Agnès Vial ° Yves Lallemand °
Élisabeth Vinay ° Benjamin Lawson °
Sandrine Vouin ° Jean-Luc Le Bail °
Aude Wallon-Gillet ° Nicolas Leblois °
Naima Zeria ° Vincent Lemaire °
Stéphanie Zois ° Rémi Madignier °
André Mane °
Ténors Philippe Mirland °
Rémi Aguirre-Zubiri* °°°° Émilien Ndiaye °
Hernan Alcala °°°° Pierre-Marie Ndour °
Pierre-Pascal Barrier ° Lisandro Nesis °°°°
Abdelhafid Benzerga ° Lucian Nicolae °
Kaelig Bochet °°°° Jean-Louis Pimpy °
Antoine Bourgier ° Bruno Prigent °
Guillaume Brillet ° Philippe Ragot °
Benoît Calais ° Olivier Sabourin °
Philippe Cazeilles ° Frédéric Isaïe Sagna*
Jean-François Chiama °°°° Yvon Savi °
Bogdan Cimpoeru ° Alain Schnerb °
Josselin de Moulins ° Alexandru Suna °
Laurent Dedieu ° Enrique Thérain °

19
Traian Traicu ° Khalid El Ain °
Benjamin Turquin ° Dragos Filipescu °
Luc Wasson ° Stéphane Garcia °
Fock-Tite Wratchet ° Thierry Guano °
Jean Guyot °
Basses Laurent Herbaut °°°°
Pascal Augé ° Nelson Hernandez °
Tanguy Aumon ° Marian Serban Ionescu °
Farid Joël Ayoub ° Arnaud Lagraulet °
Cédric Baillergeau °°°° Jacques Leblond °
Fabien Belnand ° Bruno Magnes °
Rached Ben Mahmoud ° Jean-Luc Malle °
Sami Biasoni ° Franck Martin °
Francois Bloch ° Yves-Éric Martin °
Alexandru Bodoli ° Aly Wade Mbaye °
Sébastien Bontemps ° Ulrich Mohrle °
Laurent Botbol ° Nicolas Moncourt °
Francis Bujeaud ° Jérôme Mouret-Teulet °
Bertrand Carrette ° Lionel Naccache °
Claudiu Cercel ° Pierre Nahum °
Florian Chollet ° Pierre-Henri Ndao °
Laurent Clavier ° Paul-Antoine Ndong °
Christian Collart ° Guillaume Prate °
Nicolas Cosson ° Julien Rezak* °°°°
Pierre-Henri Damotte ° Olivier Rocher °
Thibaut Daquin °°°° André Sablayrolles °
Pierre de Bucy °°°° Pierre-Gabriel Sadio °
Arnaud de la Morandière ° Ben Saperia °
Régis de Rincquesen ° Alain Sarr °
Louis de Varax ° Andrei Stănculescu*
Stelian Doamna ° George Tanase °
Cyril Dont ° Hubert Thorey °
Lancelot Dubois °°°° Stéphane Vanrechem °
Paul-Alexandre Dubois °°°° Jean Vauthier °

20
Philippe Velin °
Léo Warynski* °°°°
Christophe Wintrebert °

° Chanteurs Société Générale


°°°° Chanteurs de l’ensemble vocal
Les Métaboles dirigé
par Léo Warynski
* Responsables de l’encadrement
du projet

Licences E.S. 1-1083294, 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547 – Imprimeur :Impro

Société Générale remercie tout particulièrement ses partenaires musicaux et ses collabo-
rateurs qui ont contribué à l’organisation et à la réalisation de ces concerts.

21
L’AVENIR,
CE N’EST JAMAIS
JOUÉ D’AVANCE
Nous soutenons depuis
leurs débuts les orchestres
d’enfants Démos, qui
démocratisent l’accès
à la musique classique.

Démos est un projet pour les 7 à 12 ans mis en place par la Philharmonie de Paris dans toute la France.
Société Générale, S.A. au capital de 1 009 897 173,75 € – 552 120 222 RCS PARIS – Siège social : 29, bd Haussmann, 75009 PARIS. Crédit photo : Julien Mignot – Décembre 2018
sous l’égide de la fondation de france

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