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Et de la Recherche Scientifique
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SUPPORT DE COURS
DE
COMPTABILITÉ 2
(Cours – Travaux Dirigés)
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I.Définition de l’amortissement
II. Terminologie
Coût d’acquisition hors taxe (H.T) = Prix d’achat net hors taxes + Frais accessoires d’acquisition
Les frais accessoires d’acquisition comprennent les frais de transport ; frais d’installation ou de
montage ; etc.
Coût d’acquisition toute taxe comprise (T.T.C) = Coût d’acquisition hors taxe (H.T) + TVA
100
t=
Durée d’utilisation ou durée de vie du bien
7. Le plan d’amortissement
Le plan d’amortissement d’une immobilisation amortissable est un tableau prévisionnel de calcul des
annuités d’amortissements de cette immobilisation. Il met en évidence : les annuités
d’amortissements ; la somme ou le cumul des annuités d’amortissement ; les valeurs comptables
nettes successives ; etc.
On peut citer :
- les charges immobilisées : les frais d’établissement ; les charges à répartir sur plusieurs
exercices et les primes de remboursement des obligations ;
- les immobilisations incorporelles : les frais de recherche et de développement ;
- les immobilisations corporelles : les bâtiments ; les matériels ; les mobiliers ; etc.
Fin de la leçon 1
LEÇON 2 : LES SYSTEMES OU METHODES OU MODES
D’AMORTISSEMENTS
Trois systèmes ou méthodes ou modes d’amortissement sont généralement pratiqués en Côte d’Ivoire.
Ce sont :
L’amortissement constant ou linéaire, économique ou normal
L’amortissement accéléré
L’amortissement dégressif
I. L’amortissement Linéaire
L’amortissement linéaire est également appelé amortissement constant ou amortissement normal
ou amortissement économique. C’est le système d’amortissement de droit commun, ce qui signifie
que toutes les immobilisations amortissables peuvent être amorties légalement suivant ce régime. Il
constitue donc sur le plan fiscal, le mode normal des amortissements : c’est donc l’amortissement
minimum obligatoire à pratiquer chaque année sur un bien.
1- Dans ce cas, chaque mois est supposé égal à 30 jours ; d’où l’année est supposée égale
à 30 j x 12 = 360 jours ;
2- Dans de nombreux sujets, la date d’acquisition et la date de mise en service sont
identiques.
En cas d’acquisition en cours d’exercice, le premier amortissement ainsi que le dernier sont calculés
« PRORATA TEMPORIS » c'est-à-dire proportionnellement au nombre de jours et on a :
a= V.O x t x m avec m= nombre de jours concernés.
360
N.B: Le nombre de lignes du plan d’amortissement linéaire dépend de la date d’acquisition du bien.
Le montant de l’amortissement complémentaire est égal à la différence entre le montant d’une annuité
complète (amortissement de 12 mois ou 360 jours) et le montant de la première annuité calculée prorata
temporis.
Le 25 Décembre 2003, SOCIBAT a acquis une machine de fabrication à 18 000 000 F HT ; TVA
18%. Le matériel est mis en service le 1er Janvier 2004. Il est amortissable selon le mode linéaire sur 5
ans.
Travail à Faire
1 - Présentez le plan d’amortissement linéaire de la machine
2- Comptabilisez le plan d’amortissement.
Peuvent faire l’objet d’un amortissement accéléré les matériels et outillages remplissant à la fois les
trois conditions suivantes :
- Etre achetés neufs ;
- Etre utilisés exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication, de
manutention, de fabrication, de transport ou d’exploitation agricole;
- Etre normalement utilisable pendant plus de 5 ans.
N.B : Le mode d’amortissement accéléré est pratiqué le plus souvent sur les biens (Matériels) dont la
dépréciation est rapide suite à une utilisation excessive.
La base de calcul de l’amortissement est constante : elle correspond au coût d’acquisition hors taxes de
l’immobilisation ou coût d’achat TTC ou coût de production selon le cas.
Le point de départ de l’amortissement accéléré est le premier jour ou le début du mois d’acquisition
du bien.
En cas d’acquisition en cours d’exercice, le premier amortissement ainsi que le dernier sont calculés
prorata temporis dans les mêmes conditions que l’amortissement constant. Le prorata est rattrapé à la
fin du dernier exercice.
N.B : Le montant de la 1ère annuité calculée selon le procédé linéaire ou constant est doublé réduisant ainsi la
durée normale d’utilisation du bien d’un an. On double donc les 12 premiers mois ou les 360 premiers jours
d’amortissement.
∑AL=VO X1 X2
Où X1 = X2
Remarques : Lorsque le bien est acquis en début d’exercice, le nombre de lignes du plan d’amortissement est
N-1 c’est-à-dire Si N = 8 ans, on aura 7 lignes ; Par contre si le bien est acquis en cours d’exercice, on aura N
lignes pour N ans. Si N = 8 ans ; On aura 8 lignes.
-Si Amortissement Accéléré < Amortissement Linéaire, la différence constitue une reprise aux provisions
réglementées que l’on enregistre au crédit du compte 861 :
Date
681… Dotation aux amortissements d’exploitation (Amortis Linéaire) X
151 Amortissements dérogatoires (Si A.Dérogatoire <0) X
28… Amortissements des immobilisations (Amortis Linéaire) X
861 Reprise aux provisions règlementées (Si A.Dérogatoire <0) X
(Suivant dotation de l’exercice)
C’est le même plan que celui de l’amortissement accéléré à la seule différence que la base
amortissable (Valeur d’Origine) est remplacé par la Valeur Nette Fiscale début de période. On a le
plan d’amortissement suivant :
Nom du bien Durée de vie (N)
Valeur d’origine Taux d’amortissement (t)
Date d’acquisition Mode d’amortissement : dégressif
Date de mise en service
Exos Périodes VNF de début Annuités Cumul des VNF de Annuités Amortissements
de dégressives annuités fin linéaires Dérogatoires (151)
Période dégressives de Dotations Reprise
Période (851) (861)
∑AL=VO X1 X2
Où X1 = X2
Remarques
1-Quelle que soit la date d’acquisition du bien, le plan d’amortissement dégressif compte autant de lignes que
d’années d’utilisation du bien. (Exemple : Si N=5 ans ; On aura 5 lignes).
2-La VCN dégressive ou accélérée s’appelle Valeur Nette Fiscale car les amortissements dégressifs et accélérés
sont des amortissements fiscaux.
Fin de la leçon 2
Travaux Dirigés N°1 sur les Amortissements
Thème : Etablissement et comptabilisation du plan d’amortissement d’une immobilisation
acquise en cours d’exercice
Le 10 août 2003, l’entreprise DELTA a acquis un matériel industriel aux conditions suivantes : prix
d’achat hors taxes : 11 000 000 F ; frais d’installation : 1 000 000 F ; frais de transport : 500 000 F .
Cette machine est amortissable sur 5 ans.
Travail à Faire
1- Calculez la valeur d’origine du matériel
2- Etablissez le plan d’amortissement du bien selon le mode linéaire, le mode accéléré et le mode
dégressif.
3- Comptabilisez les «3premières lignes du plan d’amortissement accéléré.
Date de cession
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles X
28… Amortissements X
(Suivant amortissement complémentaire)
Date
28… Amortissements (∑ des amortissements linéaires) X
812 VCN de cession d’immobilisations Corporelles (VCN linéaires) X
2… Compte d’Immobilisation (VO) X
(Suivant annulation des amortissements linéaires)
Date
812 Valeur comptable nette de cession d’immobilisations Corporelles X
2… Immobilisations X
(Suivant sortie du bien)
Date
28… Amortissements des immobilisations X
812 VCN de cession d’immobilisations Corporelles X
(Suivant annulation des amortissements linéaires)
N.B: Au cas où le bien cédé est amortissable fiscalement (en accéléré ou en dégressif), il faut annuler
également les amortissements dérogatoires en soldant le compte 151.
Le compte « 151. Amortissements dérogatoires » enregistre à son débit les reprises et à son crédit les
dotations. Son solde à la date de cession est généralement créditeur. On passe l’écriture suivante lors
de son annulation :
Date
151 Amortissements dérogatoires X
861 Reprise aux provisions règlementées X
(Suivantsolde du compte 151)
Résultat de cession économique = Prix de cession HT – Valeur nette comptable ou valeur comptable nette
1ère méthode
Résultat de cession fiscal= Résultat de cession économique + Solde du compte 151
2ème méthode
2.1- Principe
L’opération d’échange consiste à remplacer une ancienne immobilisation par une nouvelle plus
performante, en général moyennant le paiement d’une soulte. La soulte étant le montant décaissé pour
compenser l’inégalité des valeurs des biens échangés.
Exemple : L’achat d’un nouveau véhicule avec reprise d’un ancien peut être assimilé à une opération d’échange
dont le supplément de prix est important. Le prix de reprise correspond au prix de cession de l’ancien matériel.
On retient les formules suivantes :
Calcul de la soulte
Soulte = Valeur TTC du nouveau bien – Prix de reprise ou de cession TTC de l’ancien bien
Fournisseur Date : ……
Facture n°…… Doit : Client
Date de cession
2… Immobilisations X
4451 TVA sur immobilisations X
481 Fournisseurs d’investissement X
X
(Suivant acquisition du nouveau bien)
N.B : En cas de règlement, on aura :
Date de règlement
481 Fournisseurs d’investissement (Montant TTC) X
Fournisseurs d’investissement, Effets à payer (Montant TTC) (Ou) X
485 Créances sur cession d’immobilisation (PC TTC) X
521 Banque (Soulte) X
(Suivant règlement du prix de cession)
N.B : Après cette dernière écriture, il est possible de passer l’écriture d’amortissement du nouveau bien au 31
décembre de l’année de cession si les écritures de régularisation doivent être passées au 31/12 de l’année de
cession..
La société “BETA” a acquis le 01 Janvier 1999 une machine STARTEK d’une valeur de 7 700 000
F, TVA 18%. Ce bien est amortissable en linéaire sur 8 ans. Pour accroître sa capacité de production,
le 01 Mai 2001, la société “BETA” décide d’échanger la machine STARTEK contre une autre
machine Delta plus performante valant 10 620 000 F TTC, facture n° 145. Ce nouveau bien est
amortissable selon le même procédé que STARTEK. La différence de 3 000 000 F est réglée par
chèque bancaire au fournisseur “SALAMI”.
Travail à Faire
1-Présentez la facture d’échange n° 145 de “Salami”
2-Comptabilisez la cession au 31 Décembre 2001.
Fin de la leçon 3
Travaux Dirigés N°2 sur les Amortissements
Thème : Les cessions d’immobilisations amortissables
Exercice 1 : Cas de vente occasionnelle
Un matériel industriel acquis le 01 Avril 1998 à 12 000 000 F HT est amortissable en dégressif sur 5
ans. Le 01 Juillet 2000, ce bien a été cédé à 5 000 000 F HT. TVA 18%.
Travail à Faire
Le poste matériel est composé de deux machines X1 et X2 qui sont amorties selon le système accéléré
et ont la même durée de vie. La machine X1 est acquise le 1er mars 1997. La machine X2 est acquise
le 1er Mai 1998.
Le 1er Août 2001, la machine X2 est échangée contre une machine X3 plus performante dont la
facture d’achat émanant du fournisseur d’immobilisation est ainsi libellée :
Prix d’achat …………………………………………………………… 17 650 000
Frais d’installation …………………………………………………… 300 000
Montant HT …………………………………………………………… 17 950 000
TVA 18 % ………………………………………………………………… 3 231 000
Port …………………………………………………………… ………… 50 000
Net à Payer …………………………………………………………… 21 231 000
La machine X3 est soumise à l’amortissement dégressif et a une durée de vie de 6 ans.
Travail à Faire
1- Retrouvez les valeurs d’origine des machines X1, X2 et X3
1- Calculez le taux d’amortissement des machines X1 et X2
2- Reconstituez l’écriture de l’échange au 31 Décembre 2001 sachant que la soulte est de 14
741 000 F réglée par chèque n° 101 522.
FIN DU CHAPITRE 1
1. Définition
La provision est la constatation comptable de la dépréciation d’un élément d’actif résultant des causes
dont les effets ne sont pas jugés irréversibles (provisions pour dépréciation) ou de l’augmentation du
passif (provision pour risques et charges).
2. Objet
Les provisions permettent d’obtenir une plus grande précision du bilan grâce à l’enregistrement fictif
des charges non encore certaines et relevant de l’exercice comptable. Elles ont pour utilité d’aider
fiscalement l’entreprise.
On distingue trois (3) types de provisions qui sont : les provisions pour dépréciation ; les provisions
financières pour risques et charges ; et les provisions règlementées.
-Les provisions sur valeurs immobilisées ou immobilisations : les terrains ; les titres de
participation ; titres immobilisés ;
Fin de la leçon 1
Leçon 2 : Comptabilisation des Provisions pour
dépréciations
1- Principe de comptabilisation
1.1- Constatation de la provision de l’exercice N
Date
6913 Dotation aux provisions des immobilisations incorporelles X
ou 6914 Dotation aux provisions des immobilisations corporelles X
29… Provision pour dépréciation X
(Suivant dotation de l’exercice)
Date
6913 Dotation aux provisions pour dépréciation des immobilisations X
ou 6914 Dotation aux provisions pour dépréciation des immobilisations X
29… Provision pour dépréciation X
(Suivant ajustement à la hausse)
-Si la provision nécessaire ou actuelle est inférieure à la provision existante ou antérieure, alors il faut
diminuer la provision existante ou antérieure : on parle alors d’ajustement à la baisse (Ou de
reprise de provision).Cette reprise de provision qui constate une diminution de la perte probable
constitue pour l’entreprise un produit enregistré au crédit du compte 79 “Reprise de provisions”.
On passe l’écriture suivante :
Date
29… Provision pour dépréciation X
7913ou Reprise de provisions pour dépréciation X
7914 Reprise de provisions pour dépréciation X
(Suivant Ajustement à la baisse)
-Si la provision nécessaire est nulle (Ou n’existe pas), alors la provision existante ou antérieure doit
être soldée ou annulée. Il faut pratiquer une reprise égale à la totalité de la provision existante pour la
solder. On passé donc l’écriture suivante :
Date
29…. Provision pour dépréciation X
7913 Reprise de provisions pour dépréciation X
ou 7914 Reprise de provisions pour dépréciation X
(Suivant annulation de la provision existante ou antérieure)
1.3- Application sur les provisions pour dépréciation des valeurs immobilisées
Au 31 Décembre 2001, on met à votre disposition les informations suivantes concernant l’état de
certaines immobilisations de la société ‘’SACI’’ comme suit :
Valeur estimée au Valeur estimée au
Eléments Valeurs d’achat
31-12-00 31-12-01
Logiciels 2 660 000 2 140 000 2 700 000
Terrains nus 4 600 000 4 150 000 4 000 000
Travail à Faire
1-Présentez dans un tableau unique l’état des provisions au 31 Décembre 2001 et les ajustements nécessaires
2-Passez les écritures nécessaires de régularisation au 31 Décembre 2001.
II- Les provisions pour dépréciation des éléments d’actif circulant
Les moins-values constatées sur les éléments d’actif circulant sont appelées DEPRECIATIONS et
non PROVISIONS comme celles constatées sur les immobilisations.
En cas de boni
Date
3… Stocks….. X
603 Variation de stocks de biens achetés X
ou 736 Variation de stock de produits finis X
(Suivant stockage ou augmentation de stock)
En cas de mali
Date
603 Variation de stocks de biens achetés X
Ou 736 Variation de stock de produits finis X
3… Stocks X
(Suivant déstockage ou diminution de stock)
Date
603 Variation de stocks de biens achetés X
Ou 736 Variation de stock de produits finis X
3… Stocks de X
(Suivant annulation des stocks initiaux)
Annulation ou solde des provisions initiales ou antérieures
Date
39…. Dépréciation des stocks X
7593 Reprise de Charges provisionnées d’exploitation sur stocks X
(Suivant annulation ou solde de la provision antérieure)
Constatation ou valorisation des stocks finaux
Date
3… Stocks X
603 Variation de stocks de biens achetés X
ou 736 Variation de stock de produits finis X
(Suivant constatation des stocks finaux)
Constatation ou valorisation des provisions finales ou actuelles ou
nécessaires
Date
6593 Charges provisionnées d’exploitation sur stocks X
39… Dépréciation des stocks X
(Suivant constatation des provisions finales)
1.3- Application
Exercice 1 : Cas d’Inventaire permanent : Cas ‘’BETACI’’
Au 31 Décembre 2004, la société ‘’BETACI’’ met à votre disposition l’état des stocks finals théoriques et des
stocks finals réels comme suit :
Elements Stocks finals théoriques Stocks finals réels
(Soldes des comptes de stocks) (Inventaires physiques)
Marchandises 3 600 000 3 900 000
Matières premières 2 000 000 1 600 000
Produits finis 15 000 000 15 200 000
Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2004 dans le cadre de l’inventaire
permanent.
Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2005 dans le cadre de l’inventaire
intermittent.
Date
416 Créance douteuse et litigeuse X
411 Client X
(Suivant virement du client ordinaire en client douteux)
N.B : Cette écriture ne concerne que les nouveaux clients c'est-à-dire les clients qui n’ont pas été
encore provisionnés.
N.B : Dans la première écriture, on crédite le compte 411 pour les nouveaux clients insolvables et on crédite le
compte 416 pour les anciens clients douteux ou litigieux devenus insolvables.
L’état des créances douteuses au 31 Décembre 2001 avant inventaire est le suivant :
Provisions au 31-
Nom Créances TTC Règlement en 2001 Observations
12-2000
KASSY 1 500 000 500 000 1 200 000 Pour solde
ÉQUIPE 3 750 000 1 750 000 750 000 Ramener la provision à 50 % du solde
RIDJE 4 500 000 1 500 000 1 500 000 Porter la provision à 60 % du solde
SOW-CI 5 000 000 - - Irrécouvrable
SERI et ADOU sont devenus douteux. Leurs créances respectives sont de 6 000 000 F et 2 500 000 F. On espère
récupérer 70 %.
Le 31 Décembre 2001, le client KOUASSI dont la créance avait été abandonnée, nous remet un chèque de 3
000 000 F.
Travail à Faire
1. Présentez l’état des créances douteuses au 31 Décembre 2001
2. Passez les écritures de régularisation au 31 décembre 2001
3.1- Les provisions sur titres de participation et sur les titres immobilisés
a- Définition des titres de participation et des titres immobilisés
Les titres de participation et les titres immobilisés sont des placements à long terme (à plus d’un an).
Ils confèrent à leur propriétaire un droit de propriété et sont acquis en vue de réaliser un gain à moyen
et long terme. Ils constituent tous deux des immobilisations financières.
b- Provision sur titres de participation et sur titres immobiliés
A la date de l’inventaire, la valeur des titres appelée cours boursier ou valeur de négociation ou
valeur à l’inventaire peut être inférieure à leur coût d’achat ou coût d’acquisition ou valeur
d’origine : on parle alors de moins-value et il convient alors de constituer une provision pour
dépréciation. Dans le cas contraire, il n’y a pas de provisions et on parle de plus-value.
Date d’inventaire
6972 Dotation aux provisions financières pour dépréciation X
296ou Provisions pour dépréciation des immobilisations financières X
2974 Provisions pour dépréciation des titres immobilisés
(Suivant constatation de la provision sur titres de participation)
-Annulation de la provision antérieure (cas où la provision nécessaire est nulle ou n’existe pas)
Date d’inventaire
296ou Provisions pour dépréciation des immobilisations financières X
2974 7972 Provisions pour dépréciation des titres immobilisés X
Reprise d provisions financières pour dépréciation
(Suivant annulation de la provision antérieure)
c- Ecritures de la cession des titres de participation et des titres immobilisés
La cession des titres de participation et des titres immobilisés respecte le même principe comptable
que celui des autres immobilisations (comptes 81 et 82) :
Date d’inventaire
6795 Charges provisionnées financières sur titres de placement X
590 Dépréciation de titres de placement X
(Suivant ajustement à la hausse)
Cas d’ajustement à la baisse (Provision nécessaire < Provision
antérieure)
Date
590 Dépréciation de titres de placement X
7795 Reprise de Charges provisionnées financières sur titres X
(Suivant ajustement à la baisse)
Cas de dépréciation inchangée
La dépréciation reste inchangée lorsque le cours reste identique à celui de l’année dernière. Il n’y a
donc pas d’écriture à passer.
Date
590 Dépréciation de titres de placement X
7795 Reprise de Charges provisionnées financières sur titres X
(Suivant annulation ou solde de la provision antérieure)
D’une part la sortie des titres du patrimoine au coût historique, la constatation du prix
de cession (486) dans le même article et la constatation du résultat de cession
(comptes 677 ou 777) également dans le même article ;
D’autre part l’annulation de la dépréciation.
Si le prix de cession est inférieur à la valeur d’entrée ou au prix d’achat, la
moins-value réalisée est portée au débit du compte 677 “Perte sur cession
des titres de placement” et on passe l’écriture suivante :
Date
486 Créance sur cession des titres de placement X
677 Perte sur cession des titres de placement X
50… Titres de placement X
(Suivant cession des titres de placement)
Date
5… Compte de trésorerie (Montant net de la vente=PV – Commissions X
6311 TTC) X
4454 Frais sur titres (Commissions HT) X
486 TVA/SE et Autres charges (T.O.B) X
Créance sur cession de titres de placement
(Suivant encaissement)
Date X
590 Dépréciation des titres de placement
7795 Reprise de charges provisionnées sur titres X
(Suivant annulation de provisions antérieures sur les titres cédés)
Remarque
1- Détermination du résultat de cession des titres de placement
Fin de la leçon 2
Travaux Dirigés N°3 sur les Provisions
Dossier 1 : PROVISIONS SUR CRÉANCES
L’état des créances au 31 Décembre 1998 avant inventaire de l’entreprise ‘‘ASSIKONGO’’ se
présente comme suit :
Créances Provisions au Règlement en cours
Clients Observations
TTC 31-12-1997 d’exercice 1998
ALFRE
100 000 50 000 75 000 Pour solde
D
AKASSI 400 000 100 000 200 000 Porter la provision à 60 % du solde
ADEPO 50 000 10 000 25 000 Ramener la provision à 20% du solde
-AKPESS et AGNERO sont devenus douteux ; Leurs créances respectives s’élèvent à 300 000 F et
125 000 F. On espère récupérer 60 % de ces créances
-LASME est totalement irrécouvrable : 100 000 F
-AKPRO dont la créance avait été amortie nous remet un chèque le 31 Décembre 1998 pour une valeur de
450 000 F
FIN CHAPITRE 2
Chapitre 3 : Autres Régularisations de Charges et de
Produits
Selon l’article 59 du SYSCOHADA,’’ le résultat de chaque exercice de celui qui le suit et de celui qui
le précède’’ et qu’il convient ‘’de lui rattacher et de lui imputer les évènements et opérations qui lui
sont propres et ceux-là seulement’’ : c’est le principe de la spécialisation ou de la séparation des
exercices.
L’application de ce principe conduit à corriger le comptes de charges et de produits de manière qu’ils
n’incluent que les montants intéressant l’exercice (d’où l’élimination ou soustraction nécessaire des
montants se rattachant à des exercices ultérieurs), mais sans aucune omission (d’où addition des
montants omis ou non encore enregistrés).
Nous distinguerons d’une part les charges et les produits comptabilisés ou constatés d’avance, et
d’autre part les charges et les produits à comptabiliser ou à constater.
II- Comptabilisation
Les comptes de produits et de charges vont baisser. Ils auront pour contrepartie des comptes de la
classe 4, précisément le compte principal 47 Débiteurs et Créditeurs divers avec ses sous comptes
suivants :
-476 : Charges constatées d’avance : ce compte va régulariser les comptes de charges (A.O et
H.A.O) ;
-477 : Produits constatés d’avance : ce compte va régulariser les comptes de produits (A.O et
H.A.O).
31/12/N
476 Charges constatées d’avance X
6….. Charge par nature X
Suivant diminution de charges
Remarques : Cas particulier des charges constatées d’avance : Les factures d’achats arrivées sans les
biens concernés
Il s’agit des factures d’achats déjà comptabilisées mais dont les biens (Exemple : Les marchandises) ne
sont pas encore livrés à la date d’inventaire. Dans ce cas, on débite le compte 38 Stocks en cours de
route ou l’une de ses subdivisions (Exemple : 381 Marchandises en cours de route) et on crédite en
contrepartie le compte 603 variations de stocks ou l’une de ses subdivisions (Exemple :6031
Variation de stock de marchandises). On a donc :
Date
38… Stocks en cours de route X
603… Variation de stocks …………………… X
(Suivant régularisation)
Au début de l’exercice suivant, à la réouverture des comptes, toutes les écritures de régularisation des
charges constatées d’avance seront contrepassées au 01/01/N+1.
La régularisation des charges constatées d’avance s’effectue hors TVA récupérable
Applications sur les charges constatées d’avance
A l’inventaire au 31 Décembre N, on note les faits suivants :
1- Une prime d’assurance a été payée le 01 Avril N pour 10 680 000 F couvrant 12 mois
2- La société Saci a reçu et comptabilisé le 28 Décembre N une facture d’achat de marchandises
non réceptionnées au 31 Décembre N pour une valeur de 17 110 000 F TTC
3- il reste dans les bureaux en stock : des fournitures de bureau : 300 000 F ; des timbres poste :
40 000 F ; des timbres fiscaux : 60 000 F
Travail à Faire: Passez les écritures de régularisation nécessaire au 31 Décembre Net contrepassez-
les au 01 Janvier N+1
31/12/N
7…. Produit par nature X
477 Produits constatés d’avance X
Suivant diminution de produits
Date
701 ou Vente de marchandises X
702 Vente de produits finis X
4098 Rabais, Remises et Ristournes et autres avoirs à accordés X
(Suivant régularisation)
Cas particulier des ventes constatées sur facture mais non encore livrées (Les factures
de vente envoyées aux clients sans les marchandises ou autres biens)
Ces biens (Marchandises, matières et produits finis) vendus n’appartiennent plus à l’entreprise, ils appartiennent
maintenant aux clients. Leur coût hors taxe est déduit ou défalqué du stock à l’inventaire. Autrement dit, les
ventes déjà constatées par facture mais non encore livrées aux clients n’ont pas à être régularisées au niveau des
comptes de stocks car les biens vendus appartiennent déjà aux clients. Selon que l’on pratique l’inventaire
intermittent ou l’inventaire permanent, on a l’écriture suivante :
Date
3… Comptes de stocks X
603… Variation de stocks X
(Suivant constatation du stock final des biens)
Date
603… Variation de stocks X
3… Comptes de stocks X
(Suivant constatation de la sortie des biens)
N.B : En l’absence de précision, on passe l’écriture relative à l’inventaire permanent.
Applications sur les produits constatés d’avance
A l’inventaire au 31 Décembre N, nous constatons les faits suivants :
1. Il a été encaissé le loyer d’un immeuble pour 21 600 000 F le 01 Août N couvrant une période
de 12 mois
2. La société a comptabilisé une facture de vente de marchandises pour 10 915 000 F TTC le 24
Décembre N. Les marchandises correspondantes n’ont toujours pas été livrées au client au 31
Décembre N
3. Nous avons perçu au 01 Octobre N les loyers correspondants aux mois d’octobre N à Janvier
N+1 d’un magasin loué à une entreprise : Montant : 480 000 F
Travail à Faire
Passez les écritures de régularisations au 31 Décembre N et celles de contrepassation au 01 Janvier
N+1
Fin de la leçon 1
Leçon 2: Les charges et les produits à comptabiliser
Les charges à comptabiliser sont dites charges à payer alors que les produits à comptabiliser sont dits
produits à recevoir.
I- Définition
Les charges à payer sont des charges qui se rattachent à l’exploitation de l’exercice
mais qui n’ont pas été comptabilisées car les documents les justifiant soit ont été reçus
ou émis mais ils ne sont pas comptabilisées pour diverses raisons (omissions, retards
des imputations…), soit n’ont pas été émis car ces charges sont réglées
périodiquement à terme échu.
Les produits à recevoir sont des produits acquis par l’entreprise mais dont le
montant n’est pas définitivement arrêté ou n’est pas encore exigible à la clôture de
l’exercice. Ils ne sont pas encore inscrits aux comptes des tiers débiteurs. Ils sont
généralement encaissés au cours des exercices suivants. Dans le cas des produits à
recevoir, soit les documents justificatifs sont présents mais non comptabilisés, soit
les documents justificatifs sont absents (ou seront perçus à terme échu).
II- Comptabilisation
Lorsqu’apparaissent en fin d’exercice N des charges et produits certains le concernant, mais qui n’ont
pas encore été enregistrés, dans ce cas, il faut les enregistrer comme suit :
- Débiter le compte de charges correspondant à la dette qui est due au titre de
l’exercice N par le crédit des sous comptes de la classe 4 relatif aux différents tiers
à qui sont dues ces dettes ;
- Créditer le compte de produits intéressé par le débit des comptes de la classe 4
relatifs aux tiers concernés.
1- Régularisation des charges à payer
1.1- Principe
Il faut augmenter les charges de l’exercice N en débitant les comptes de charges concernés (Débiter
dans certains cas les comptes de régularisation de TVA récupérable (4455 : TVA récupérable sur
factures non parvenues) et en créditant un compte de tiers de la classe 4.
Les comptes utilisés sont :
Comptes de charges à débiter Comptes de tiers ou de dettes à créditer
60 « Achats » 408 « Fournisseurs, factures non parvenues »
61, 62,63 « Autres services extérieurs » 408 « Fournisseurs, factures non parvenues »
64 « Impôts et taxes » 4486 « Etat, charge à payer »
65 « Autres charges » (sauf le 659) 47182 « Créditeurs divers, charges à payer »
66 « Charges de personnel » 4286 « Personnel, autres charges à payer »
4386 « Organismes sociaux, autres charges à payer »
672 « Intérêts des loyers de crédit-bail » 176 « Dettes de crédit-bail ‘’ : Intérêts courus
6713 « Intérêts des emprunts liés à des participations » 183 « Intérêts courus sur dettes liées à des
participations »
Remarques
1. Lorsque la charge supporte la T.V.A, on l’enregistre dans le compte de tiers pour son montant TTC.
2. Au début de l’exercice suivant, il faut contrepasser les écritures d’inventaire c'est-à-dire débiter les
comptes qui avaient été crédités et vice versa. La contrepassation permettra non seulement de solder les
comptes de régularisation mais aussi elle permettra de transférer les charges d’un exercice à l’autre. Au
cours de l’exercice suivant, il faut passer l’écriture relative à l’émission du document réel (factures, avis
bancaires etc…)
3. Les charges à payer ou à comptabiliser sont traitées en tenant compte le plus souvent de la TVA
4. Cas particulier des charges à payer
Les factures non encore parvenues
C’est le cas où le montant de la facture du fournisseur est connu ou est définitivement arrêté mais celle-ci n’est
pas encore arrivée ou parvenue au client. On tient compte de la TVA et on passe les écritures suivantes :
a. Factures de ‘’Doit’’ non encore parvenues
Date
6…ou Comptes de charges X
2… Comptes d’immobilisations X
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues X
4081 Fournisseurs, factures non parvenues X
4818 Fournisseurs d’investissement, factures non parvenues(Ou) X
(Suivant régularisation)
Date
4081 Fournisseurs, factures non parvenues X
4818 Fournisseurs d’investissement, factures non parvenues X
6…ou Comptes de charges X
2… Comptes d’immobilisations X
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues X
(Suivant régularisation)
(Suivant régularisation)
Vérifier que les soldes à rapprocher ou à corriger des deux comptes ont été
calculés
Avant de commencer le rapprochement bancaire, il faut d’abord vérifier que les soldes à corriger ou à
rapprocher ont été calculés. S’ils ne l’ont pas été, il faut les calculer à l’aide des documents fournis
sans les modifier ;
Vérifier que les soldes initiaux ou soldes à nouveau sont égaux ou identiques
Il faut ensuite vérifier que les soldes à nouveau ou soldes initiaux sont identiques ou égaux; S’ils ne
le sont pas, il faut rechercher les différences pour les rendre identiques. Pour ce faire, plusieurs
techniques peuvent être utilisées :
-Suivie des numéros des chèques émis par l’entreprise ;
-Comparaison des soldes successifs ;
-Utilisation du tableau de rapprochement bancaire de la période précédente.
521. Compte «Banque» tenu par l’entreprise Compte «Entreprise» tenu par la banque ou «Relevé
bancaire»
Opérations Débit Crédit Opérations Débit Crédit
Solde à corriger……………………… S.D S.C Solde à corriger…………………… S.D S.C
N.B : Un état de rapprochement n’est réussi que si les deux soldes corrigés sont égaux
4- Applications sur l’état de rapprochement bancaire
Exercice 1 : Cas où les soldes à nouveau sont identiques ou égaux : Cas entreprise ‘’KOÏTA’’
Le relevé bancaire de la SGBCI à son client KOÏTA se présente comme suit au 31 Octobre N :
Dates Opérations Débit Crédit
30-09 Solde à nouveau - 240 700
08-10 Remise d’effet n° 777 - 130 000
10-10 Votre remise de chèque sur HATA - 87 000
12-10 Chèque n° 125 18 700 -
18-10 Virement du client ADISSA - 32 000
20-10 Chèque n° 126 150 000 -
21-10 Virement du client KANGA - 99 000
30-10 Domiciliation échue 145 000 -
31-10 Virement du client AMOIKON - 50 000
31-10 Solde créditeur 325 000 -
Le compte 521 SGBCI tenu par l’entreprise Koïta se présente comme suit au 30 Octobre N :
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
07-10 Solde à nouveau 240 700 10-10 Chèque n° 125 18 700
08-10 Remise de chèque 87 000 18-10 Chèque n° 126 150 000
09-10 Effet n° 777 130 000 31-10 Chèque n° 127 47 000
24-10 Virement de KANGA 99 000
29-10 Versement d’espèces 100 000 Solde débiteur 441 000
Totaux 656 700 Totaux 656 700
Travail à Faire
1. Présentez l’état de rapprochement bancaire au 31 Octobre N
2. Passez les écritures de régularisation nécessaires au journal de l’entreprise KOÏTA au 31
Octobre N
Exercice 2 : Cas où les soldes à nouveau ne sont pas identiques ou égaux : Cas entreprise
‘’ZOUHO’’
Au 30 Septembre 2004, le compte BICICI de l’entreprise ZOUHO et le relevé de compte fourni par
la banque se présente ainsi :
Compte BICICI de l’entreprise ZOUHO
Dates Opérations Débit Crédit
10-09-04 Solde à nouveau 59 400 -
14-09-04 Encaissement chèque n° 601 1 320 000 -
17-09-04 Chèque n° 228 au fournisseur CARLOS - 204 000
19-09-04 Remise de l’effet à l’escompte 508 500 -
20-09-04 Domiciliation échue - 986 100
24-09-04 Chèque n° 229 loyer commercial - 960 000
25-09-04 Dépôt d’espèces 1 800 000 -
26-09-04 Virement client KOUADIO 751 200 -
30-09-04 Ordre de virement - 2 250 000
30-09-04 Coupons 525 000 -
Solde débiteur - 564 000
Travail à Faire : 1-Présentez l’état de rapprochement du compte banque / 2-Rectifiez les erreurs ou
omissions au journal de l’entreprise KOUAME
FIN DU CHAPITRE 4
FIN DU PROGRAMME