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Cours de chauffage
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CHAPITRE I : RAPPELS 7
1 - 2 - La chaleur 17
1 - 3 - Le zéro absolu 17
1 - 4 - La transmission de la chaleur 19
- La conduction : 20
- La convection : 20
- Le rayonnement : 20
2 - 1 - Le charbon 23
2 - 2 - Le gaz 23
2 - 4 - L'électricité 25
3 - 1 - Les isolants 27
3 - 5 - Le coefficient K 41
3 - 6 - Le coefficient G 42
3 - 7 - Le coefficient GV 42
4 - 6 - Le chauffage urbain 61
4 - 7 - Le chauffage électrique 61
4 - 8 - Les brûleurs 62
4 - 8 - 1 - Les brûleurs atmosphériques 62
4 - 8 - 2 - Les brûleur à pulvérisation 63
4 - 8 - 3 - Les brûleurs gaz 64
4 - 8 - 4 - Les allures de combustion, le rendement 64
5 - 1 - Les canalisations 67
5 - 1 - 1 - Les tubes fer 67
5 - 1 - 2 - Les tubes cuivre 69
5 - 1 - 3 - Les raccords fonte 69
5 - 1 - 4 - Les raccords cuivre 73
5 - 1 - 5 - Les conduites d’écoulement 79
5 - 1 - 6 - Les colliers de fixation 87
5 - 2 - La robinetterie 87
5 - 2 - 1 - Les robinets a valve 87
5 - 2 - 2 - Les robinets a soupape 87
5 - 2 - 3 - Les robinets tournant ou a boisseau 87
5 - 2 - 4 - Les vannes ¼ de tour 88
5 - 2 - 5 - Les robinets vannes 88
5 - 2 - 6 - Les vannes papillon 88
5 - 3 - Les pompes 88
5 - 3 - 1 - Les turbo pompes centrifuges 89
5 - 3 - 2 - Les pompes sur socle 89
5 - 4 - 13 - le contrôle du débit 91
5 - 4 - 14 - la veilleuse, l’allumage et le contrôle de la flamme 91
6 - 3 - Les radiateurs 94
6 - 4 - Les convecteurs 95
6 - 5 - Les aérothermes 96
7 - 1 - Principe de la régulation 97
7 - 1 - 1 - La régulation du chauffage central 98
7 - 1 - 2 - La régulation tout ou rien 98
7 - 1 - 3 - La régulation flottante 98
7 - 1 - 4 - La régulation proportionnelle 98
11 - 2 - Chaudière : 120
11 - 3 - Radiateurs: 120
11 - 4 - Canalisations: 120
11 - 5 - Régulation: 120
11 - 6 - Divers: 121
11 - 8 - Garantie: 122
11 - 9 - Paiement: 122
Chapitre I : Rappels
La masse (kg):
C’est la quantité de matière qui constitue un corps.
Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, la masse reste toujours la même. Dans
l’espace, sur la lune ou la terre, la masse est la même partout.
Variation de g :
A Paris 9,81 N/kg
Au pôle 9,83 N/kg
A l’équateur 9,78 N/kg
Plus on s’éloigne du centre de la terre, plus elle diminue. Le poids exercé par un corps
de masse m est égal à :
Densité = d = ρ/ρ‘
• - Pour les solides et les liquides, le corps de référence est l’eau, et ρ‘ eau = 1000
kg/m3
• - Pour les gaz, le corps de référence est l’air, et ρ‘air à 0°C et à la pression
atmosphérique est de 1,293 kg/m3.
C’est toute cause capable de modifier l’état de repos ou de mouvement d’un corps, de le
déformer, ou de le maintenir en équilibre.
Le newton est la force qui communique à une masse de 1kg une accélération de 1
m/s².
Le travail (J = Joule):
La chaleur (J = Joule):
C’est une forme particulière du travail. Une quantité de chaleur comme le travail ou
l’énergie s'exprime en JOULES. Toutefois l’ancienne unité de mesure de la chaleur, la
kilocalorie, reste bien pratique a utiliser pour mesurer les élévations de température sur
l’eau. Elle est rattachée expérimentalement au joule par la relation suivante :
( 1 kcal = 4 185,5 joules ).
Le joule étant une très petite quantité de chaleur, dans les applications habituelles, on
utilise un de ses multiples : le kilowatt-heure.
( 1 kWh = 3 600 000 joules )
Nota : Le kWh est bien une unité de travail ou d’énergie donc de chaleur, expliquez
pourquoi ?
Depuis la crise de l'énergie (1973), l'habitude veut que l'on chiffre, surtout pour les
dépenses de chauffage, les quantités de chaleur en quantité de pétrole nécessaire pour
les produire. On parle alors en "tonne équivalent pétrole" (TEP). Par convention :
1 TEP = 10 000 thermies (ou 10 millions de kcal) 10 000 th/t étant sensiblement le
pouvoir calorifique inférieur des fiouls domestique et lourd. Pour se ramener au système
S.I.:
1 TEP = 11 630 kWh
et compte tenu de la masse volumique moyenne du fioul-oil domestique, on admet :
1m3 de FOD = 0,86 TEP
La température:
Une température se repère sur l'échelle Celsius (en °C) ou en Kelvin (K),sur l'échelle
thermodynamique. Un écart de température devrait s'exprimer en K, l'habitude veut que
l'on conserve le °C.
Le flux de chaleur:
Un flux de chaleur est une puissance: c'est une quantité de chaleur échangée dans
l'unité de temps. Il s'exprime en Joule par seconde qui se dénomme WATT.
Les thermiciens désignent les flux de chaleur par déperditions. Le kwh cité comme
multiple du Joule ( voir ci dessus ) se définit par la quantité de chaleur produite par 1 000
Watts pendant une heure.
C'est le flux de chaleur qui traverse une paroi, rapporté à l'unité de surface : il s'exprime
en Watt par m2.
Le coefficient d’échange:
C'est la densité de flux de chaleur qui traverse une paroi pour 1°C d'écart de
température entre les deux ambiances délimitées par la paroi, et qui s'exprime en Watt
par m2.°C. Le coefficient de transmission surfacique d'une paroi se désigne par K.
La résistance thermique:
C'est la densité de flux de chaleur traversant un mètre d'épaisseur de matériau pour une
différence de température de 1°C entre les deux faces de ce matériau, il s'exprime en
m2.°C. ou plus simplement, en W/m.°C.
C'est le flux de chaleur à travers une liaison ou une ossature d'une paroi, pour une
différence de température de 1°C entre les deux ambiances délimitées par la paroi et
ramené à un mètre de longueur de cette liaison ou de cette ossature.
Il s'exprime en W/m.°C.
La chaleur spécifique:
L’énergie (W) :
- l’énergie calorifique
- l’énergie électrique
- l’énergie rayonnante
- l’énergie chimique
- l’énergie nucléaire.
L’unité d’énergie est la même que l’unité de travail, c’est le Joule (J).
Le symbole caractérisant l’énergie est W (à ne pas confondre avec le Watt, unité de
puissance).
Les différentes unités d’énergie sont présentées dans le tableau «unités d’énergies».
C’est l’énergie qu’absorbe une machine ou le travail qu’elle fournit par unité de temps.
On a P = W/T
Avec P en Watt
W en Joule
T en seconde.
Exercice :
Watt 13 200
kW 12 450
kcal/h 10 500
BTU 36 600
Ton 14,7
Energie
Pertes
absorbée
La pression est l’action d’une force appliquée sur une surface, elle s’exprime par la
relation suivante :
p = F/S
avec :
F = force ou poids (en N)
S = surface de contact (en m²)
p = pression (en Pa)
UNITES D’ENERGIE
1 - 2 - La chaleur
La chaleur est une forme d'énergie qui se caractérise par l'agitation moléculaire de la
matière chauffée. Elle peut être produite en vue d'effectuer un travail.
Rien n’est étanche à la chaleur. On peut fermer l’eau avec un robinet, couper l’électricité
par le disjoncteur, rien n’arrête un flux de chaleur. Le café dans bouteille thermos va se
refroidir et la crème glacée mise dans la glacière va fondre.
1 - 3 - Le zéro absolu
Le Zéro ABSOLU est donc un point théorique auquel il n'y a plus de chaleur dans la
glace. Au dessus de ce point, la glace, l'eau liquide ou la vapeur d'eau contiennent de la
chaleur.
Ce Zéro ABSOLU constitue une limite inférieure de la température (qui n'existe pas dans
l'univers), au dessous de laquelle on ne peut théoriquement descendre. Sa valeur
déterminée par les savants a été trouvée légèrement au dessous de -273°C.
La chaleur existe partout. Le zéro absolu c’est l’absence totale de chaleur. La matière
est totalement immobilisée.
Notion de température :
A différence de B
température
déséquilibre de la
température entre A et B
La température :
°Fahrenheit °Celsius
+212°F +100°C Gaz-
+100°F +37,8°C
+32°F 0°C
0°F -17,8°C Liquide----
-40°F -40°C
-459,7°F -273°C Solide---------
Zéro Absolu
donc :
°F = (9/5 x °C) + 32
- a - Le degré Celsius ( °C )
Sur une échelle, le zéro est la température de la glace fondante et le point 100 la
température de la vapeur d’eau bouillante sous la pression atmosphérique.
- b - Le degré Kelvin ( °K )
Sur cette échelle, le zéro absolu correspond à -273°C. C’est la température la plus
basse que l’on puisse atteindre.
Les écarts de température sont les mêmes pour le °C et le °K. 1°C d’élévation de
température correspond à 1°K d’élévation de température.
1 - 4 - La transmission de la chaleur
La chaleur se transmet toujours du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, jusqu’à
équilibre des températures. On dit aussi qu'elle "s'écoule" tout comme l'eau dans un
écoulement entre deux points.
A B A B
TA TB TA = TB
- La conduction :
- La convection :
- Le rayonnement :
Pour apporter de la chaleur à l’eau, on met cette eau en contact avec une source plus
chaude que l’eau (plaque chauffante, réchaud à gaz, vapeur ...).
Cette source chaude apporte en permanence de la chaleur qui se transmet à l’eau selon
les lois du transfert de la chaleur. C’est le principe du chauffage central par exemple.
Air froid
à 15°C
La chaudière
Eau à 40°C
réchauffe l’eau
de 40°C à 60°C
Eau à 60°C
L’eau à 60°C cède sa chaleur à l’air de la pièce qui passe de 15°C à 20°c. L’eau refroidie
à 40°C repart vers la chaudière pour être réchauffée à 60°C. L’air réchauffé à 20°C est
remplacé par de l’air à 15°C, et le cycle recommence....
Une ancienne unité de quantité de chaleur utilisée en France est la kilocalorie. Elle est
définie comme la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1
kilogramme d'eau. La calorie élève de 1°C un gramme d’eau.
Abréviations diverses
Millimètre mm Kilogramme-force kgf-m²
par m²
Décimètre cube dm3 Kilogramme-force kgf-cm²
par cm² :
Degré Celsius °C Mètre de colonne mCE
d'eau
Degré Kelvin °K
Joule J
Watt W Unités anglo-saxonnes
Kilowatt-heure kWh Pouce Pouce
Pascal Pa Gallon Gallon
Bar bar Degré Farenheit °F
Kilojoule kJ British Thermal Unit BTU
Kilowatt kW Horse-Power HP
Kilocalorie kcal Horse-Power-Hour HPh
Kilocalorie-heure kcal/h Pound per square PSI
inch
Les principales sources d'énergie susceptibles d'être utilisées par l'homme pour les
besoins domestiques sont constituées actuellement par des combustibles, l'énergie
électrique et par les énergies nouvelles.
- Les combustibles sont des corps capables de libérer une certaine quantité de chaleur
au moyen d'une transformation chimique appelée combustion. Les principaux
combustibles connus existent à l'état solide, liquide ou gazeux.
- L'énergie électrique est la manifestation d'une force naturelle dont la transformation
physique peut engendrer des effets calorifiques.
Les énergies nouvelles sont celles qui ne sont pas traditionnelles. Combustible et
électricité et qui captées par le milieu naturel, ont vu leur exploitation négligée jusqu'à
cette dernière décennie.
2 - 1 - Le charbon
Les différents types de charbon sont les suivants:
2 - 2 - Le gaz
Les combustibles gazeux : Les principaux combustibles gazeux sont :
le gaz naturel,
les gaz dérivés du pétrole
le gaz manufacturé
l'air propané
- Les différents combustibles liquides désignés en France sous le nom de mazout, sont
généralement tirés du pétrole brut.
2 - 4 - L'électricité
- L'énergie électrique est produite par la transformation de l'énergie en énergie
calorifique (effet Joule).
- L'énergie ainsi distribuée est comptée en kW (860 kcal)
- Généralement l'électricité traverse une résistance qui est l'élément essentiel des
appareils.
- Malgré certains avantages le prix de l'électricité revient assez cher malgré une isolation
renforcée des habitations.
- La multiplication des centrales nucléaires tend à diminuer ce coût à l'usager.
3 - 1 - Les isolants
Les matériaux résistent plus ou moins bien à progression de la chaleur. Cette évolution
de la chaleur dépend de la nature du matériau et aussi de son épaisseur.
Le bois est plus isolant que le métal, la laine de verre est plus isolante que la brique, 100
mm de polystyrène isole mieux que 20 mm etc.
On aura donc un classement des matériaux en deux catégories, les conducteurs et les
isolants de la chaleur :
Sauf justification particulière, la résistance thermique d’une lame d’air ne sera prise en
considération dans le calcul du coefficient K que si son épaisseur est au moins égal à :
5 mm s’il s’agit d’un élément fabriqué en usine, comme c’est le cas par exemple d’un
double vitrage,
15 mm s’il s’agit d’une lame d’air réalisée sur chantier, comme c’est le cas par
exemple d’une maçonnerie avec doublage.
horizontale (a) descendant 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16 0,18 0,20
(plancher)
(a) Ou faisant avec le plan horizontal un angle inférieur à 60°
(b) Ou faisant avec le plan horizontal un angle égal ou supérieur à 60°
Exemple :
...........................................x......................................r1 =................................. ?
...........................................x......................................r2 =................................. ?
...........................................x......................................r3 =................................. ?
........................... ...............x......................................r4 =................................. ?
..................................................... R = r1 + r2 + r3 + r4
=....................................................... ?
3 - 5 - Le coefficient K
Le coefficient K est le coefficient surfacique. Il exprime par mètre carré de paroi et pour
un degré le nombre de Watts (ou de calories) perdus à travers cette parois.
Il s’exprime donc en W/m².°C.
K = 1/R
Questions ?
D’après les valeurs des tables ci-dessus :
Quel est le meilleur
isolant ? :............................................................................................................
Quel est le meilleur conducteur de la
chaleur ? :..............................................................................
Donc :
Quel est le plus mauvais
isolant ? :....................................................................................................
Quel est le plus mauvais conducteur de la
chaleur ? :.......................................................................
3 - 6 - Le coefficient G
Depuis l’arrêté du 24 mars 1982, les déperditions d’un logement peuvent être exprimées
par unité de volume.
Le coefficient G est calculé en W/m3.°C selon la formule :
G = déperditions totales du logement / volume habitable.
Les déperditions devront être exprimées en W/°C donc divisées par l’écart de
température entre l’extérieur et l’intérieur.
3 - 7 - Le coefficient GV
- Elles ne différent des chaudières en fonte à combustible solide que par l'absence de
grilles.
Elles comportent suivant la puissance:
L'allure de combustion est déterminé par le pouvoir calorifique du fioul utilisé soit 10000
kcal/h.
• Le rendement et la production calorifique de la chaudière.
• Les chaudières en acier peuvent provoquer des risques de corrosion dus à la
teneur en soufre. Certaines chaudières comportent toutefois une pompe de
recyclage intégrée.
- Les chaudières en acier sont utilisées fréquemment dans des installations moyennes et
importantes - Pour la production de vapeur haute pression et eau surchauffée, leur
emploi est presque exclusif.
Elles sont constituées par un corps en tôle d'acier, ces corps ou enveloppe renferment
des capacités de forme diverses (bouilleur, tubes) dans lequel circule le fluide réchauffé.
Ces chaudières forment des ensembles définitifs, si bien que tout besoin de production
de chaleur supérieur aux possibilités oblige à la remplacer par un ensemble plus
puissant.
Les chaudières en acier courantes sont plus spécialement destinées au chauffage
central.
- Ce sont des chaudières à foyer intérieur, elles sont appelées ainsi parce que le foyer
est entouré par des surfaces de chauffe.
Une chaudière de ce type est généralement constitué par un cylindre horizontal en tubes
ondulés dans lequel circule un ou deux tubes de fumées à travers lesquels circulent les
gaz de combustion. Les diamètres de chaudières varient de 1,50 à 2,60, celui des tubes
de fumées de 0,70 à 1,10 m. Ces générateurs contiennent une grande capacité d'eau
aussi les appellent - on parfois des chaudières de grande capacité. leur pression de
fonctionnement atteint 18 bars.
Grilles automatiques :
Les grilles mécaniques, dont les plus utilisées sont les grilles a chaîne.
4 - 3 - 5 - Les dosserets
Les fabricants de chaudières murales peuvent fournir des dosserets de montage avec
ou sans vase d'expansion, généralement ces vases sont sous pression d'azote (gaz
neutre).
Avantages :
Le vase sous pression incorporé présente les avantages suivants :
simplification des tuyauteries, donc économie de fourniture ;
réduction du temps de pose, donc économie de main-d'œuvre ;
suppression du vase d'expansion apparent d'où gain de place ;
possibilité de faire passer toutes les tuyauteries entre le mur et le vase d'expansion
sans qu'il soit nécessaire de les contre couder ;
soupape de sécurité incorporée ;
le vase est solidaire du dosseret. Pour faciliter le montage des tuyauteries, il est
possible de le déposer rapidement.
Très important : s'assurer que le volume total de l'installation ne dépasse pas ces
capacités, surtout dans le cas d'anciennes installations équipées avec des radiateurs en
fonte. Dans ce cas, les constructeurs peuvent fournir des dosserets avec des vases plus
importants, mais les tuyaux risquent de ne plus passer à l’arrière du vase. Il est parfois
nécessaire de placer un vase directement sur la tuyauterie ( attention, surtout pas de
vannes entre la tuyauterie et le vase, l’expansion serait dangereuse).
4 - 3 - 6 - La soupape de sécurité
Celle-ci a pour but de protéger la chaudière et toute l'installation contre les surpressions
éventuelles. Elle est réglée en usine pour que son fonctionnement intervienne lorsque la
pression dans le circuit atteint environ 3 bars.
La soupape est placée sur le circuit de départ et fixée directement sur le raccord " départ
". Une douille coudée (raccord 20/27, 3/4" gaz Ø18 x20), permet le raccordement à la
tuyauterie de départ, tandis qu'une seconde douille coudée (raccord 15/21, 1/2 " gaz
Ø12 x14), se fixe latéralement à la soupape et permet l'écoulement du trop-plein vers
une canalisation de vidange qui doit être à écoulement visible.
Enfin, en dévissant l'écrou moleté on peut provoquer l'ouverture manuelle de la soupape
pour vidanger partiellement ou complètement le circuit de chauffage. Pour la fermeture,
bien revisser à fond.
Nota. - Une prise bouchonnée avec raccord fileté Ø 8/13, 1/4 " gaz est prévue pour le
raccordement d'un manomètre. La pose d'un manomètre sur ce raccord ou en tout autre
point de l'installation est indispensable et permet de contrôler le remplissage correct.
Le vase d'expansion peut être utilisé pour des installations dont la charge statique
(différence de hauteur entre la soupape et le point le plus haut de l'installation) est au
maximum de 2,5 m de colonne d'eau (0,25 bar), pour le vase "5 litres" et 3.5 m pour le
vase "8 litres" (qui est pré gonflé à 0,35 bar).
Ouvrir le robinet de remplissage prévu sur le raccord d'arrivée d'eau sanitaire pour les
chaudières mixtes (ou à prévoir sur l'installation pour les chaudières chauffage seul) et
remplir lentement l'installation en ouvrant les purges prévues sur les radiateurs et la vis
de purge du corps de chauffe de la chaudière (S'assurer que les 2 robinets d'isolement
sont bien ouverts sur les raccords de départ et retour chauffage sur le dosseret).
Lorsque l'on a successivement resserré les purgeurs, mettre le circuit à une pression
comprise entre 0,6 à 0,8 bar à froid. Mettre en fonctionnement le circulateur et placer la
manette du sélecteur de chauffage sur la position 6 afin de porter l'eau à sa température
maximum. (Noter la pression indiquée par le manomètre).
Après quelques minutes de fonctionnement à la température maximum, arrêter le
circulateur, attendre quelques instants et rouvrir les purges de l'installation et du corps de
chauffe pour évacuer l'air et les gaz libérés par l'élévation de température.
Refermer les purgeurs et compléter le remplissage pour atteindre à nouveau la pression
obtenue lorsque la
température était au maximum.
Important. - Il est indispensable de placer sur le circuit " chauffage ", une capacité de
dégazage équipée d'un
purgeur automatique à flotteur, afin d'assurer le dégazage permanent de l'installation.
4 - 4 - 2 - Les chauffe-bains
Les plus anciens de ces appareils de production d’eau chaude étaient constitués par des
tubes de cuivre enroulés en spirale et parcourus par l'eau qui entre froide et sort chaude,
soit par un serpentin, soit par un radiateur a ailettes, soit les deux à la fois.
Le corps de chauffe baigne dans les produits de combustion d'une rampe de brûleurs
comportant généralement une série de becs à flamme blanche.
Les deux éléments corps de chauffe et brûleur sont complétés par une série de
Ils sont constitués par une surface tubulaire dans laquelle circule sous l’action d’une
pompe spéciale, l’eau sanitaire a réchauffer.
La surface du serpentin de chauffage est très importante par rapport à la capacité du
ballon d’eau chaude.
- La source chaude sera le gaz avec brûleur ou une résistance électrique, par effet
Joule.
constitution :
- une enveloppe en tôle d’acier,
- un réchauffeur a serpentin, ou
tubulaire, ou annulaire,
- des fluides alimentant les réchauffeurs
peuvent être de différentes natures ;
eau chaude 90/70°C, vapeur, eau
surchauffée,
- l’eau sanitaire à 50°C,
- le temps de réchauffage est de l’ordre
de 3 heures,
- il est possible également dans le cas
de grande consommation de prévoir un
réservoir de stockage sans réchauffeur
qui sera installé pour les heures de
pointes,
Les eaux renferment à l'état dissous des sels de calcium, de magnésium et parfois
d'aluminium, de fer et de sodium, ainsi que de la silice, du gaz carbonique, de
l'oxygène et diverses matières organiques. Sous l'effet de la température, une croûte
minérale se forme, appelée Tartre.
Le tartre a pour conséquence d'abaisser 2 échanges thermiques, de réduire et même
d'obstruer les canalisations, et d'augmenter le risque de corrosion sur les aciers
inoxydables dépassivés par manque d'oxygène.
ELIMINATION DU TARTE:
VIDANGE ET NEUTRALISATION :
La solution détartrante doit obligatoirement être neutralisée avant rejet. Utiliser un «
Passivant » ;
Neutralisation du produit utilisé : mesurer le pH de la solution restante et ajouter le
passivant fortement alcalin pour neutraliser les traces d'acides résiduelles en amenant
le pH entre 6 et 8 (Normes françaises de rejet). De préférence, diluer fortement
l'effluent en le rejetant ;
Neutralisation des appareils et circuits après détartrage ;
Après vidange, rincer abondamment avec une solution passivante. Laisser agir cette
solution pendant quelques minutes :
Vidanger à nouveau et effectuer un rinçage à l'eau.
PRECAUTIONS D'UTILISATION :
1. Eviter les projections dans les yeux et les muqueuses, ainsi qu'un contact avec
l'épiderme ;
2. Le port des gants en caoutchouc et de lunettes de sécurité est recommandé ;
3. Aérer les locaux ou se trouvent les appareils à détartrer pendant le durée de
l'utilisation ;
4. L'appareil ou le circuit à détartrer doit comporter un orifice pour mise à l'air libre ;
5. En cas de contact avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à
l'eau claire et consulter un médecin
Les différents types de chauffage sont caractérisés par le fait qu’ils ne possèdent, pour
un ensemble de locaux, qu'un foyer ou une production unique et un réseau de
distribution de fluide qui permet de diffuser la chaleur des émetteurs.
4 - 5 - 1 - Emetteurs ou chaudières
- Chaudière en fonte (fioul ou gaz)
- chaudière en acier
- générateur mural (gaz)
- générateur d’air chaud à air pulsé.
4 - 5 - 2 - Fluide de transport
- eau à 90°C ou eau surchauffée,
- vapeur,
- fluide caloporteur,
- eau glycolée.
4 - 5 - 3 - Appareils de diffusion
- radiateurs en acier,
- radiateurs en fonte,
- aérothermes avec ventilateur,
- tubes radiants,
- tubes noyés dans le sol,
- plafonds chauffants,
- convecteurs,
- ventilo-convecteurs,
- bouches de diffusion d’air, rondes carrées ou a débit variable (modulines)
4 - 6 - Le chauffage urbain
4 - 7 - Le chauffage électrique
Les méthodes de calculs des déperditions sont les mêmes, mais il n’y a généralement
que des tuyaux pour le sanitaire et les radiateurs sont alimentés directement en
électricité.
La régulation et les critères d’économie d’énergie, sont bien spécifiques.
Dans le cas d’une chaudière électrique en remplacement ou en appoint d’une chaudière
classique, rien ne change, c’est un simple raccordement ou montage en cascade.
4 - 8 - Les brûleurs
La combustion des huiles de pétrole est assurée par des appareils appelés brûleurs, à
combustible liquide.
Les caractéristiques de construction et de fonctionnement des brûleurs à combustible
liquide sont fixés par la norme NF E31-301 et doivent être conformes à la norme E 37-
301.
Tout l'appareillage doit également être conforme aux règles de l’UTE (Union Technique
Electrique).
Le combustible provient soit de réservoirs en charge à proximité du brûleur desservi par
gravité, soit par un réservoir à un niveau quelconque.
Il est aspiré par une pompe faisant généralement corps avec le brûleur.
Le brûleur est généralement destiné à assurer la combustion, c'est-à-dire de réaliser le
mélange d'air comburant et de combustible pour permettre la combustion rationnelle de
ce dernier.
Les types seront choisis en conséquence.
Ils peuvent être classés suivant le mode d'allumage,
en brûleurs manuels semi-automatiques ou automatiques.
Les brûleurs peuvent être manuels : pour l'allumage, ainsi que pour le réglage de l'allure
de combustion et l'extinction.
Les brûleurs automatiques fonctionnent par un allumage automatique, celui ci peut être :
- soit électrique, par arc ou résistance
- soit au gaz au moyen d'allumeur permanent
- soit par un combustible liquide par utilisation d'un petit brûleur pilote.
Au point de vue réglage de la combustion, on peut classer les brûleurs en appareils. à
réglage manuel ou en appareils a réglage automatiques.
Ces derniers peuvent être divisés en trois catégories
Ces dispositifs émettent des trains de chaleur dont la durée d'émission est fonction de la
quantité de chaleur à fournir. D'après la puissance maximale demandée à la chaudière
et le dosage d'air est défini par ce débit. Ces brûleurs sont automatiques.
Ils sont basés sur un réglage à deux allures tant du débit de combustible que du débit
d'air comburant et sont généralement des brûleurs semi-automatiques.
Ils comportent une coupelle ou plaque caléfiante portée, au moment de l'allumage, à une
température élevée; soit par l'inflammation d'un combustible auxiliaire (alcool), soit par
l'échauffement d'une résistance électrique.
- Le combustible liquide y est caléfié ou distillé, l'air comburant est apporté par tirage
naturel ou par l'air soufflé. Le réglage de la combustion s'opère sur l'arrivée d'huile.
- Ces brûleurs sont le plus souvent utilisés par les petites chaudières.
Le combustible introduit par un éjecteur est pulvérisé par la vapeur d'eau provenant d'un
générateur, ou par de l'air comprimé. Ces brûleurs nécessitent donc une source
extérieure d'énergie.
4 - 8 - 2 - 1 - Les brûleurs à pulvérisation mécanique par
force centrifuge:
Les plus utilisés sont les brûleurs a air soufflé. Ils se composent d'un ensemble
comprenant généralement,
une ligne gaz généralement commandée par des vannes automatiques ainsi qu'une
volute d'air qui provoque le mélange combustible.
L'allumage est identique au brûleur fuel.
Ils sont régulés par un boîtier électronique et de plus en plus fonctionnent à deux allures.
Le fonctionnement général est comparable à celui du brûleur fuel.
- Le gaz oïl et le fuel domestique peuvent être utilisés dans les conditions normales sans
chauffage préalable.
- Par contre pour le fuel-oil il doit être utilisé à 35°C, et le fuel lourd doit être porté à une
température de l'ordre de 80° à 90°C, avant d'être brûlé.
En effet, le fioul est un liquide, l’air quand à lui est un mélange de gaz ( azote et
oxygène), leur mise en contact n'est pas facile. Il faut donc amener a une combustion qui
permette un mélange homogène avec excès d’air.
Ce mélange doit se situer selon le brûleur entre 10 et 40% d’air en excès.
Le dosage du mélange, réglage essentiel du brûleur consistera donc à vérifier que l’on
se trouve bien entre 10 et 14% de CO2 valeur mesurée avec un appareil adapté.
Ceci est un exemple concret d’économie d’énergie. Il est conseillé de refaire un fois par
an ce réglage, ce qui permet en plus de faire apparaître un dysfonctionnement de la
chaudière.
Le transport de la chaleur se fait par un fluide intermédiaire (eau, vapeur, air) chargé de
la transporter jusqu'aux locaux où elle sera distribuée.
Ce fluide est conduit aux points d'utilisation par un réseau de canalisations ou de gaines
de texture différente, tôle fer, tôle aluminium., ou de matériaux artificiels.
5 - 1 - Les canalisations
- Les canalisations en acier sont généralement soit en tarif 1 série gaz, donc filetables et
de pression d'utilisation de 16 bar.
- Les appellations les plus courantes sont:
diamètres pratique
(mm)
64 64/70
70 70/76
82 82/89
100 100/108
106 106/114
113 113/121
125 125/133
150 150/159
200 209/218
- En tube cuivre, les diamètres les plus courants sont normalisés sous forme de tube
écroui selon la norme NF A 51 124.
diamètres (mm)
6/8
10/12
12/14
14/16
16/18
20/22
26/28
Les conduites plastiques s’assemble par collage qui est en réalité de par la présence
des solvants dans la colle, une véritable soudure autogène absolument indémontable.
Méthode de collage :
Pour réaliser un assemblage correct il est nécessaire de dépolir les surfaces à coller, de
les essuyer soigneusement et de les dégraisser avec un solvant léger. Pour le
dépolissage, utiliser de la toile émeri ou du papier abrasif fin non encrassé. Eviter les
râpes, les limes ou les lames de scie à métaux. Appliquer la colle en couches minces à
l’aide du pinceau qui est généralement incorporé dans le bouchon du bidon de colle
(évitez d’utiliser de la colle en tube). Placez la colle d’abord à l’entrée de la partie
femelle, puis sur la partie mâle, toujours dans le sens de la longueur, c’est à dire
parallèle à l’axe de la tuyauterie. Sans attendre, immédiatement après l’encollage, vous
devez emboîter tout de suite les deux pièces à fond ou jusqu’au repère (tracé au
préalable), en poussant dans le sens de l’axe et surtout sans chercher à tordre ou à
reprendre. Avec un chiffon propre, enlever l’excédent de colle. Surtout, ne touchez plus
à votre assemblage.
Les colliers de fixation peuvent être simples ou doubles, on les poses à l’aide de rosaces
d’écartement et de pattes à visser ou à sceller.
Les colliers peuvent aussi êtres isophoniques, c’est à dire qu’entre le tuyau et le collier
on place une matière absorbante (caoutchouc, néoprène etc.).
5 - 2 - La robinetterie
- On groupe sous la dénomination de robinetterie les organes placés sur les récipients.
Leur fonctionnement est soit automatique, soit manuel.
- On peut considérer les cinq types de robinetterie suivants:
- Ces appareils sont actuellement connus sous le nom de clapets, ils évitent l'inversion
de circulation du fluide.
- Ils sont composés d'un bâti sur lequel est fixé un siège susceptible de se reposer.
Pour effectuer un mouvement, l'obturateur doit être guidé et sa course limitée.
Les robinets introduisent une perte de charge, leur avantage étant leur étanchéité par
rapport aux vannes à passage direct.
- Les robinets vannes sont des robinets a grand débit. Le plus souvent désignés sous le
nom de vannes. Le modèle le plus simple est désigné à siège parallèle.
- Les vannes peuvent être du type a coins, a simple ou a double opercule.
- Elles sont utilisables dans les installations où une fermeture étanche n'est pas
indispensable, et elles permettent une motorisation facile de l'appareil.
Les robinets de radiateurs sont généralement installés a simple pointeau. Ils comportent
un volant et un obturateur a boisseau.
En réalité, dans la pratique, on utilise sur les radiateurs des robinets simple pointeau sur
le départ, et un coude de réglage, sur le retour du radiateur.
5 - 3 - Les pompes
L'utilisation d'organes de
pulsion destinés à créer une
force motrice nécessaire à la
circulation permet de vaincre
les pertes de charge du
réseau.
• le débit s'exprime en
m3/h.
• la pression d'aspiration et
de refoulement s'exprime
en mm de colonne d'eau
(mCE).
• la nature du fluide à véhiculer.
5 - 4 - 1 - les manomètres
5 - 4 - 2 - les thermomètres
5 - 4 - 3 - le vase d’expansion
5 - 4 - 4 - la soupape de sécurité
5 - 4 - 10 - les clapets
5 - 4 - 11 - les pressostats
5 - 4 - 13 - le contrôle du débit
Dans le cas de générateur de grande puissance, ces chaudières doivent être munies en
premier lieu d’une soupape de sécurité. Cette soupape permet l’échappement de la
vapeur, dès que l’on atteint le point de consigne de température ( exemple 90°C ).
Un aquastat normal qui agit sur le brûleur suivant un point de sécurité préalablement
affiché.
Un appareil devra également être prévu pour éviter le manque d'eau de la chaudière, cet
appareil appelé manostat interrompt également le fonctionnement du brûleur.
Une cheminée :
P = S
4000√ H
P = Puissance en kcal/h
H = Hauteur en mètres
S = Section de la cheminée en dm²
( section cheminée ) / 2
Une porte métallique coupe feu doit être installée s’ouvrant directement sur l’extérieur.
Elle devra être munie d’un système de fermeture de sécurité s’ouvrant par simple
pression, dite par barre anti-panique.
Un nombre minimum d’extincteur à poudre doivent êtres installés, ainsi qu’une pelle et
un seau à sable à l’intérieur de la chaufferie.
La cuve a fioul doit être dans une fosse ou un local constitué de murs maçonnés en 34
cm d’épaisseur. Et laisser un espace libre de rétention, d'un volume au moins égal à la
capacité de cette cuve.
En aucun cas on ne placera la cuve de fioul à coté du brûleur.
Ils sont utilisés soit isolément, soit en serpentin, soit en faisceaux parallèles, réunis par
des connexions ou par des collecteurs.
Ce sont donc pour la plupart des cas, des tubes tarif 1 et 3. Ils sont posés
horizontalement ou verticalement. Leur avantage consiste en un bon rendement et une
grande facilité de nettoyage. On les utilise munis de réflecteurs calorifugés pour éviter
les déperditions de chaleur vers le haut.
6 - 3 - Les radiateurs
Ce sont les
corps de
chauffe les
plus utilisés,
ils peuvent
être constitués
par des
éléments, soit
en fonte
assemblés,
soit en tôle
d'acier. Il
existe
également
des radiateurs
en alliage
d'aluminium.
Les radiateurs
peuvent
comporter des
pieds ou non.
Les radiateurs en acier ont des caractéristiques générales voisines des radiateurs en
fonte. Toutefois leur masse est moins importante. De toute façon la tendance est à
l'emploi généralisé de ces radiateurs qui maintenant ont une norme d'émission NF
officielle et une fiabilité comparable à celle des radiateurs en fonte.
6 - 4 - Les convecteurs
Ils sont constitués par des tuyaux à ailettes en acier, en cuivre, ou en aluminium, fixés
sur deux ou quatre tubes en acier installés, soit en niche, soit dans un carter, avec une
plaque de fermeture pour l'entrée et la sortie de l'air. L'émission de la chaleur s'opère
presque uniquement comme son nom l'indique par convection. 80% par convection,
20% par rayonnement. L'emplacement optimal des convecteurs est comme dans le cas
des radiateurs, le long des parois froides.
6 - 5 - Les aérothermes
Les aérothermes sont, selon le type, soit suspendus, soit fixés en élévation sur une
paroi. Dans chaque cas de figure, il y a lieu de répartir au mieux le flux de diffusion d'air
chaud.
Les aérothermes peuvent fonctionner:
- en reprise d'air intérieur
- en reprise d'air extérieur
- en mixte, air neuf, air repris
Il y a lieu de tenir compte dans le choix des appareils du niveau sonore acceptable dans
la pièce. En milieu bureaux ou salles scolaires on installe des ventilateurs fonctionnant à
900t/mn. Par contre dans le cas d'installation industrielle on peut admettre des vitesses
de rotation de l'ordre de 1500t/mn. Dans la mesure ou le niveau sonore ambiant le
permet.
- Il est bien évident que tout appareil étant capable d'interrompre le processus de
chauffage lorsque la température est atteinte, sera un économiseur d'énergie.
- De même si l'appareil est capable de limiter la température de nuit, il sera encore plus
rentable.
7 - 1 - Principe de la régulation
A titre indicatif 1°C en trop dans un logement se traduit en moyenne par une
augmentation de consommation de chauffage de l’ordre de 7%.
- le circulateur
- une vanne dans le cas d’une préparation d’eau chaude par exemple.
7 - 1 - 3 - La régulation flottante
7 - 1 - 4 - La régulation proportionnelle
Le mélange départ retour est donc contrôlé et ajusté en permanence aux besoins.
Ce système de régulation est cependant un peu plus onéreux que les précédents.
Dans ce cas, le détecteur est placé dans une des pièces du logement.
Un thermostat d'ambiance équipé d’une sonde mesurant la température intérieure du
logement maintient celle ci en permanence au voisinage de la valeur de consigne
choisie, en agissant sur l’installation de chauffage.
De coût le plus souvent peu élevé et facile a installer, ce procédé présente pour principal
avantage de prendre en compte les apports de chaleur gratuits (ensoleillement,
présence humaine et appareils électroménagers) qui peuvent accroître de deux à trois
degrés centigrades la température du logement. Permettant ainsi de diminuer d'autant la
production de chaleur de l’installation.
Il doit être installé dans une pièce fréquemment occupée, ne bénéficiant pas d’apports
de chaleur marginaux trop importants( ce qui exclus la cuisine et la salle de bain ) donc
généralement dans la salle de séjour.
On doit le disposer sur une cloison intérieure éloignée de toute source de froid ou de
chaleur et de façon apparente (exemple; rideaux, meubles etc..).
A la différence du thermostat d’ambiance, elle permet d’avoir une action anticipative qui
modifie l’intensité de la production de chauffage pour toute variation de la température
extérieure , avant même que celle-ci n’ait eu le d’incidence sur la température intérieure
du logement.
Ce système est par contre plus coûteux d’installation, plus délicate et ne prend pas en
compte ( à moins d’être complété par une sonde de température intérieure) les apports
"gratuits" de chaleur.
L’emplacement de la sonde extérieure, doit être déterminé avec précision. Il faut qu’elle
soit protégée de l’ensoleillement (elle est la plus souvent placée au nord-est) et des
intempéries ( neige, pluie), et qu’elle soit éloignée de toute zone anormalement froide ou
chaude (bouche d’extraction d’air, conduit de cheminée fortement ventilée..). Elle doit
aussi rester apparente et n’être recouverte, ni d’enduit ou de végétation.
Il est important de ne placer en aucun cas le thermostat d'ambiance dans la même pièce
que le robinet thermostatique, dans ce cas il y aurait interférence de deux régulation à
point de consigne forcément différents.
Il est intéressant de remarquer que les robinets thermostatiques, qui sont généralement
à deux voies, déséquilibrent l’ensemble du réseaux hydraulique.
La pression du circulateur augmente, le débit d’eau dans les radiateurs non équipés de
robinets thermostatiques augmente donc.
Il est nécessaire de prévoir cette augmentation de débit, et au besoin y palier en
installant une vanne a pression différentielle.
L’horloge de programmation:
Elle se compose:
- d'une horloge, et de deux thermostats, un pour la consigne de jour, l'autre pour la
consigne de nuit.
- la régulation proportionnelle:
Elle s’impose dès que l'on veut prendre en compte plusieurs paramètres. Exemple loi de
variation de la température de l'eau en fonction de la température extérieure ( sonde sur
l'eau et sonde extérieure ).
- Il faut évaluer, dans le cas d'un remplacement, la différence de prix par rapport au
rendement, et voir si la différence est amortissable. Il ne faut pas oublier le coût de la
maintenance.
- Le rendement des chaudières a condensation peut dépasser les 100% sur le pouvoir
calorifique inférieur.
Dans les années 1950 le fioul ou fuel-oil a petit à petit remplacé le charbon ( ou houille).
- Mais attention, dans le cas de ces combustibles qui arrivent tout seul à la maison il faut
veiller à faire le bon choix d'abonnement, qui représente parfois une part non négligeable
du coût total de la consommation.
- L’occupation, de 20 à 200 Watt par personne, selon le type d'activité, sommeil, travail,
sport etc..
- L’éclairage: Il faut noter qu’à puissance énergétique égale, une lampe fluorescente
donnera toujours plus de lumière qu’une lampe a incandescence.
Dans certains cas un appartement inclus entre quatre appartements bien chauffés peut
bénéficier d’apports gratuits pour l’occupant de cet appartement, pas pour les autres.
8 - 3 - 1 - Isolation de la toiture
De toutes les parois d’un logement les toitures sont celles qui entraînent les plus fortes
déperditions de chaleur.
Les isoler est le plus souvent facile et peu coûteux.
En ce qui concerne les toitures et les combles perdus, il est préférable de poser l'isolant
sur le plancher.
L’isolation des parois vitrées est une opération relativement onéreuse, dont l’incidence
sur les autres consommations de chauffage est faible du fait de la proportion réduite des
surfaces vitrées sur l'ensemble des parois extérieures.
L’isolation des baies vitrées offre des avantages non négligeable lié à l'amélioration du
confort: Elévation de la température extérieure supprimant l'effet de paroi froide.
Amélioration sensible de l'isolation phonique.
- Le double vitrage:
Il est constitué de deux vitres scellées en usine, en ménageant entre elles une lame d’air
déshydratée. Quelque soit le procédé choisi, il faut s’assurer avant tout, que les fenêtres
existantes peuvent supporter la surcharge prévue: ( 15 à 25 kg au mètre carré ).
L’isolation des baies vitrées existantes est rarement une opération intéressante sur le
plan économique et thermique, par contre elle peut l’être s’il existe un problème
phonique.
8 - 3 - 3 - Isolation du sol
A moins d’avoir une cave, l’isolation du sol est particulièrement difficile dans l’habitat
ancien. On s’abstiendra donc de faire cet investissement peu rentable.
Le renouvellement permanent de l’air est nécessaire, autant pour l’hygiène que pour la
prévention des condensations sur les murs des pièces humides.
Or en habitat existant, les taux de renouvellement d'air sont bien supérieurs à la valeur
conseillée. C’est à dire de 0,5 à 1 fois le volume de la pièce par heure.
Le remède consiste à poser des joints sur les trois cotés des fenêtres, et laisser passer
par en dessous.
On distingue quatre sortes de joints:
Métallique
Mousse synthétique
Joint plastique rigide plié en forme de V
Joint silicone à la pompe
Au cours des vingt dernières années, le tube de cuivre a acquis une place largement
prépondérante dans la distribution des fluides de toute nature. eau, gaz, oxygène, azote.
Air comprimé. Etc.
La faveur dont jouit le tube de cuivre dans ces applications résulte des qualités propres à
ce matériau :
très grande résistance à la corrosion, tant par l'eau qui circule à l'intérieur, que par les
milieux extérieurs, facilité et, par conséquent, rapidité de mise en oeuvre. perte de
charge réduite. résistance à des pressions élevées pour une faible épaisseur de paroi.
légèreté. esthétique
Dans ces conditions pourquoi le tube de cuivre ne serait-il pas employé également dans
les installations de chauffage central ?
Si, pendant longtemps. on a considéré que le tube de fer était le seul matériau possible
pour les canalisations, le développement des installations avec générateurs a gaz a
nettement mis en évidence l’intérêt du tube de cuivre dans les installations de chauffage.
Ce qui est vrai avec les générateurs à gaz. le demeure avec n’importe quel autre type de
chaudière.
9 - 1 - Aspect économique
Une raison parfois évoquée à l’encontre du tube de cuivre est son prix élevé.
L'argument est spécieux, car il ne prend en considération l'un des éléments un
problème, et non son ensemble
Si le prix d’achat au mètre de matériau est plus élevé. personne ne conteste. non plus.
l'économie appréciable de main d'oeuvre obtenue avec le tube de cuivre.
L’expérience pratique montre que mes dépenses totales d'installation sont sensiblement
équivalentes à celles entraînées par d’autres matériaux mis en œuvre par des ouvriers à
égalité de qualification.
Les pertes de charge par frottement sont plus faibles dans le tube de cuivre (en raison
de ses parois lisses) que dans le tube acier.
Les mesures effectuées, confirmées par l'expérience, ont montré que, pour un même
diamètre et un même débit, et par conséquent une même vitesse, le rapport des pertes
de charge par frottement, dans le tube de fer et dans le tube de cuivre, augmente avec
le diamètre et ce débit.
Dans la pratique, ces résultats peuvent se traduire ainsi :
• par rapport au tube de fer, les gains de diamètres de tubes de cuivre, du 10 au 50 mm
se situent entre 8 et 22 %;
• les pertes de charge sont diminuées, pour ces mêmes diamètres, de 25 à 60 %.
Pour une même perte de charge linéaire, la vitesse sera plus élevée dans le cuivre. Les
multiplicateurs de modules seront plus forts, c'est-à-dire que, dans une installation avec
tubes de cuivre, le rapport entre les pertes de charge locales et celles par frottement
sera plus important que dans une installation avec tubes de fer.
En conséquence, si, avec le tube de fer, il est d'usage de prendre, comme estimation de
première approximation, un rapport de 50 %- 50% pour ces deux sortes de pertes de
charge, il sera logique de prendre, a priori, pour le tube de cuivre :
Ce rapport est donné à titre indicatif pour une installation normale, ne présentant pas de
particularités spéciales. Il sera apprécié par le technicien en fonction des tuyauteries plus
ou moins longues et des sinuosités ou accidents de parcours plus ou moins nombreux.
Ainsi, toute transposition des résultats du calcul d'une installation en tube de fer pour sa
réalisation en tube de cuivre reste du domaine empirique et risque de conduire à des
mécomptes.
Les diamètres des canalisations en cuivre à installer doivent donc être déterminés en
fonction des pertes de charge propres au tube de cuivre, à l'aide de l'abaque inséré dans
le présent document.
Tous les autres éléments entrant normalement dans le calcul d'une installation de
chauffage ne se trouvent en rien modifiés par l'emploi du tube de cuivre.
Tous les éléments d'information sur ce sujet sont donnés en détail dans la brochure « Le
tube de cuivre dans le bâtiment» qui est adressée gracieusement, sur demande au
Centre d'Information Cuivre Laitons Alliages.
Nous avons cru bon cependant, d'en rappeler ici les données essentielles.
Le tube de cuivre est à la fois ductile et résistant. Il peut supporter un premier gel en se
dilatant sans éclater.
Il résiste à des pressions très élevées, comme en témoignent les exemples suivants :
- un tube de cuivre de 12 mm de diamètre extérieur, en 1 mm d'épaisseur, n'éclatera que
sous une pression de 440 kg/cm²; avec une épaisseur de 0,8 mm seulement, la pression
nécessaire pour le faire éclater sera encore de 335 kg/cm² ;
- pour un tube de 22 mm de diamètre extérieur, les pressions nécessaires pour en
provoquer l'éclatement seront encore de 220 kg/cm" pour le tube de 1 mm d'épaisseur,
et 170 kg/cm² pour le tube de 0,8 mm.
Le tube à employer est le même que celui utilisé pour les installations sanitaires, c'est-à-
dire en cuivre du type Cu/b suivant définition de la Norme NF A 53-100, dans les
dimensions normalisées de la Norme NF A 68-201.
Il faut cependant considérer que les tubes à parois minces exigent une plus grande
attention pour le façonnage et, notamment, pour le cintrage. L'emploi des raccords à
souder par capillarité élimine les difficultés de cet ordre.
9 - 3 - 2 - Formes de livraison
Les tubes de cuivre sont livrés soit en couronnes de grande longueur à l'état légèrement
écroui jusqu'au diamètre extérieur de 22 mm, soit en barres droites écrouies de 4 à 6 m
environ dans tous les diamètres.
Les tubes en longueurs droites sont préférables pour toutes les parties visibles en raison
de leur parfait dressage en usine qui donne toujours un aspect plus net et plus
esthétique que le dressage à la main du tube en couronne.
9 - 3 - 3 - Dilatation
Dans le premier cas, on aura recours soit à des lyres, soit à des compensateurs de
dilatation judicieusement placés, en ayant soin de ne pas brider les tubes entre deux
points fixes dans les traversées de planchers, murs et cloisons, ni dans les colliers de
fixation.
Une disposition analogue peut éventuellement être adoptée pour les canalisations
encastrées mais elle oblige à placer ces dispositifs à l'intérieur de niches ménagées
dans le béton ou la maçonnerie, qui sont ensuite garnies de matériaux compressibles
(vermiculite, laine de verre, etc.). Un autre inconvénient réside dans l'impossibilité de
contrôler l'efficacité du système après sa mise en service.
Un autre procédé nous paraît offrir plus d'intérêt, tant dans la garantie qu'il apporte que
dans la facilité d'exécution et pour son aspect économique. Il consiste à absorber la
dilatation par la flexion des tubes permise par l'élasticité du cuivre.
Ce résultat est obtenu par l'emploi du tube en couronne placé à l'intérieur d'une gaine en
matière plastique.
Les ondulations naturelles qui résultent du déroulement normal des couronnes sont
suffisantes pour constituer, à elles seules, les dispositifs propres à absorber les
allongements du tube. Pour cela, il est évidemment nécessaire que le diamètre intérieur
de la gaine de protection soit un peu supérieur au diamètre extérieur du tube. En
général, un jeu de 2 à 3 mm est suffisant pour assurer une bonne dilatation.
Les gaines à ondulations parallèles, en polychlorure de vinyle, permettent un enfilage
facile du tube tout en offrant une excellente résistance à l'écrasement et conviennent
parfaitement bien à cet usage.
Pour ne pas faire reporter les efforts engendrés par la dilatation sur les piquages ou les
tés de dérivation, on aura soin d'arrêter la gaine d'isolement avant les assemblages de
ces dérivations et d'immobiliser les tés ou les piquages par un enrobage direct dans le
béton.
9 - 3 - 4 - Mise en oeuvre
Notons que, dans un piquage direct, la surface de contact de l'assemblage est très
inférieure à celle donnée par un té. Il est donc indispensable, dans ce cas, d'utiliser
exclusivement le brasage fort.
9 - 3 - 5 - Assemblages
Le mode d'assemblage rationnel et économique des tubes de cuivre entre eux est le
brasage capillaire, bien connu des professionnels sous les termes de « soudure à l'étain
» et de « brasage à l'argent » qui correspondent respectivement, d'après la terminologie
officielle, au « brasage tendre » et au « brasage fort. ».
Le brasage capillaire consiste à tirer parti du principe suivant : lorsque deux surfaces de
cuivre, nettoyées, décapées et en contact étroit sont portées à la température de fusion
du métal d'apport utilisé pour l'assemblage, celui-ci est aspiré par capillarité dans le joint,
qui est ainsi complètement rempli, assurant l'étanchéité et une résistance élevée après
refroidissement.
La technique du brasage capillaire est extrêmement simple; elle n'exige aucune
connaissance spéciale ni aucun tour de main, mais seulement du soin et le respect des
règles fondamentales ci-après :
. un bon ajustage des parties à assembler, l'extrémité du tube doit rentrer à frottement
doux dans l'emboîture ou le raccord;
. un nettoyage correct des surfaces destinées à venir en contact;
. une application de flux suffisante mais sans excès et régulière.
Reste à choisir l'alliage d'apport à utiliser. La discussion sur la supériorité du brasage
tendre (soudure étain - plomb ou étain - argent) ou du brasage fort (brasure) est ouverte
depuis longtemps, et chacun des deux procédés a ses partisans convaincus.
Les brasures ont des résistances mécaniques supérieures à celles des soudures à
l'étain. En revanche, elles exigent un chauffage beaucoup plus poussé qui a pour effet
de recuire le tube et, par conséquent, de diminuer sa résistance mécanique propre.
En conséquence, lorsqu'il est fait appel au brasage fort, il est recommandé d'employer
une brasure à point de fusion le plus bas possible pour éviter le risque d'une surchauffe
locale susceptible d'entraîner une fragilisation du tube.
Notons encore que l'alliage doit être d'autant plus fluide que l'intervalle est faible et
l'emboîture ajustée. Les brasures à l'argent sont celles qui répondent le mieux aux
conditions exigées pour le brasage fort des tubes de cuivre. Il n'en demeure pas moins
que des dizaines de milliers d'installations réalisées en tubes de cuivre avec raccords
soudés à l'étain donnent entière satisfaction.
La résistance mécanique d'une soudure à l'étain 50/50 (1) est fonction de la longueur de
l'emboîture. Les essais, confirmés par l'expérience, ont (l) II existe également
montré que cette longueur, contrairement à ce que l'on des soudures à l'étain
pense généralement, est indépendante du diamètre du contenant une certaine
tube, mais qu'elle doit être proportionnelle à l'épaisseur de proportion d'argent qui
la paroi de ce tube. Avec une longueur égale à douze fois résistent
l'épaisseur du tube, la résistance du joint est égale à celle particulièrement bien à des
du tube. températures
Nous rappelons que, sur les piquages directs, les surfaces supérieures à 80°C
en contact sont insuffisantes pour une soudure à l'étain et
que le brasage fort est indispensable dans ce cas.
9 - 4 - Circuits mixtes
La corrosion des installations de chauffage est un des sujets qui préoccupe, non
seulement les installateurs, mais également les architectes et maîtres d'oeuvre dont la
responsabilité est engagée dans la construction.
A ce titre, on constate parfois chez certains professionnels des craintes de désordres de
ce genre qui pourraient résulter de la présence dans une même installation de métaux
différents tels que le cuivre et l'acier ou la fonte. Une mise au point sur ce sujet apparaît
donc nécessaire et indispensable.
En circuit fermé, c'est toujours la même eau qui circule, qu'il s'agisse d'une eau
agressive ou non, il ne peut y avoir corrosion. En effet, la corrosion ne peut se produire
qu'en présence d'oxygène. Une fois consommé» l'oxygène dissous dans l'eau, il y a
passivation et la corrosion s'arrête.
Il faut donc, avec les circuits mixtes cuivre - fer, éviter de renouveler l'eau fréquemment
et utiliser de préférence des vases d'expansion fermés, sous pression d'azote, ou tout au
moins en cuivre ou recouverts d'émail neutre.
Une remarque s'impose ici : le simple contact fer - cuivre n'est pas à craindre comme on
le croit trop souvent. En effet, les surfaces en contact sont insuffisantes pour produire un
courant électrique pouvant provoquer des corrosions.
En outre, il convient toujours d'éviter toutes possibilités d'accumulations de l'air (poches
d'air) - qui sont également défavorables au point de vue de la circulation - par la
régularité des pentes des conduites et la présence de dispositifs de purge aux points
hauts.
Rappelons enfin que le cuivre n'est pas attaqué par les matériaux de construction :
chaux, plâtre, ciment, béton, même en présence d'humidité. Les seuls matériaux
présentant un danger pour le cuivre sont les bétons émulsionnés à l'aide d'agents
ammoniacaux et les sols contenant du sulfate de magnésie (Terrazolith).
Le tube de cuivre peut donc être encastré dans les planchers et les murs, sans aucun
risque de corrosion.
Exemple :
Remplacement d’une chaudière de chauffage central.
Les dépenses d’isolation thermique de votre résidence principale si elle a été achevée
en 1982. Il s’agit des dépenses d’isolation des parois opaque. (combles, terrasse, toiture
et portes extérieures) vitrées ( double vitrage, survitrage et double fenêtre).
Pose de volets isolants, calorifugeage, joints d’étanchéité, répondant à certaines normes
techniques.
La régulation de chauffage( frais de fourniture et de pose des appareils, permettant le
réglage et la programmation de équipements de chauffage, ou de production d’eau
chaude sanitaire de votre résidence principale, achevée avant le premier janvier 1982.
Attention:
A l'exception des travaux destinés à économiser l’énergie, pour lequel vous pouvez
assurer vous même la pose des matériaux, tous les autres travaux doivent être réalisés
par des entreprises qualifiées, en particulier pour le remplacement d’une chaudière gaz.
11 - 1 - Données de base :
Puissance de l'installation :..........................kcal/h
Température intérieure : 20°C en séjour, 18°C en chambre, 22°C dans la salle de bain.
Température de base extérieure -9°C
11 - 2 - Chaudière :
11 - 3 - Radiateurs:
11 - 4 - Canalisations:
11 - 5 - Régulation:
11 - 6 - Divers:
L'ensemble:
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix total toutes taxes :.......................
Plus value N° 1
Un robinet thermostatique
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix toutes taxes :.......................
Plus value N° 2
Thermostat d'ambiance programmable en remplacement
du précédent
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix toutes taxes :.......................
- La dépose et la repose éventuelle des radiateurs lors des passages des autres corps
de métier.
- Et en général, tout travaux non explicitement décrits dans notre présent devis.
11 - 8 - Garantie:
11 - 9 - Paiement:
30 % à la commande
PLAQUE SIGNALETIQUE
La plaque signalétique positionnée sur la chaudière
(repère 1) donne les principales caractéristiques de
l'appareil ainsi que les spécifications d'estampillage et
d'agrément.
Sur le boîtier électrique se trouve l'étiquette de
validation de la fiche d'intervention du Premier Contrôle
Technique (repère 2 ).
BARRETTE DE ROBINETTERIE
1. - Support
2. - Départ sanitaire
3. - Douilles de
raccordement
(fournies à la
demande)
4. - Disconnecteur
5. - Soupape de
sécurité
6. - Vis de vidange
7. - Robinet de
départ chauffage
8. - Robinet d'arrêt
de gaz
9. - Joint
10.- Robinet d'arrêt
d'eau froide
sanitaire
11.- fifre eau froide sanitaire
12.- Robinet de retour chauffage
13.- Robinets de remplissage et d'isolement du disconnecteur
Références :
CM/CALYDRA 1010517
SD/CALYDRA 1010520
ELM/CALYDRA 1010182
VAILLANT/CALYD 1010183
RA
Première monte 1010244
Placer le filtre sanitaire sur l'arrivée eau froide sanitaire de la barrette de robinetterie. Il
assure la protection du circuit sanitaire de la chaudière.
Le disconnecteur
Phase 1
Le disconnecteur ne contient pas d'eau.
Phase 2a
L'ouverture du robinet amont provoque la mise sous
pression de la membrane qui permet une continuité de
l'espace dans la chambre.
Phase 2b
L'ouverture du robinet aval permet à la pression du
réseau de comprimer le ressort du clapet amont puis
celui du clapet aval.
Phase 3
C'est la phase de remplissage de l'installation de
chauffage.
Phase 4
Lors de la fermeture des deux robinets d'arrêt (amont
et aval), les deux clapets se referment sous la pression
de leurs ressorts.
Phase 5
L'eau contenue dans la chambre centrale s'écoule à
l'égout pour éviter tout contact avec le réseau d'eau
potable.
Phase 6
Après le remplissage, les deux circuits (chauffage et
sanitaire) sont isolés.
Tableau de bord
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
de la CALYDRA 23 CF & VMC
CATEGORIE II 2E+ 3+
CLASSE I TYPE B11 BS
REGLEMENTATION C CATEGORIE B PERTES < 500W
CARACTERISTIQUES VALEURS
Puissance utile chauffage 7,75 à 23,25 kW
Température maxi départ chauffage 85 °C
Pression maxi chauffage 3 bar
Vase d'expansion - capacité maximale 7,1 l
- pression de gonflage 0,7 bar
Puissance utile sanitaire 23 kW
Débit spécifique pour un ∆t de 30°c 11,5 l/mn
R2i - capacité 6l
Pression maxi sanitaire 7 bar
Température ECS réglable 40 à 60°C
Rendement 81% sur PCS
90 % sur PCI à puissance nominale
Tension électrique 230 Volts monophasé + terre (50 Hz)
Fusibles de protection 2 A - 1,25 A temporisé
Puissance électrique absorbée 90 W
Protection électrique lP 44
CARACTERISTIQUES GAZ
Débit nominal à 15°C sous 1013 hpa
G 20 (gaz de Lacq) distribué à 20 2,76 m3/h Débit d'air neuf requis
mbar
G 25 (gaz de Groningue) distribué à 2,93 m3/h pour l'alimentation
25 mbar
G 30 (gaz Butane) distribué à 28 2,06 kg/h en air de combustion
mbar
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
de la CALYDRA 28 CF
CATEGORIE II 2E+ 3+
CLASSE I TYPE B11 BS
REGLEMENTATION C CATEGORIE B PERTES < 500W
CARACTERISTIQUES VALEURS
Puissance utile chauffage 8,7 à 26 kW
Température maxi départ chauffage 85 °C
Pression maxi chauffage 3 bar
Vase d'expansion - capacité maximale 7,1 l
- pression de gonflage 0,7 bar
Puissance utile sanitaire 26 kW
Débit spécifique pour un ∆t de 30°c 12,9 l/mn
R2i - capacité 6l
Pression maxi sanitaire 7 bar
Température ECS réglable 40 à 60°C
Rendement 81% sur PCS
90 % sur PCI à puissance nominale
Tension électrique 230 Volts monophasé + terre (50 Hz)
Fusibles de protection 2 A - 1,25 A temporisé
Puissance électrique absorbée 90 W
Protection électrique lP 44
CARACTERISTIQUES GAZ
Débit nominal à 15°C sous 1013 hpa
G 20 (gaz de Lacq) distribué à 20 3,09 m3/h Débit d'air neuf requis
mbar
G 25 (gaz de Groningue) distribué à 3,28 m3/h pour l'alimentation
25 mbar
G 30 (gaz Butane) distribué à 28 2,30 kg/h en air de combustion
mbar
G 31 (gaz Propane) distribué à 37 2,27 kg/h 60 m3/h(n)
mbar
Brûleur : Nature du gaz
Nombre de becs :16 G 20 G25 G30-G31
Diamètre des injecteurs Nourrice 1,18 1,18 0,72
en mm
Diaphragme gaz 1/3 Gaz 2,40 2,40 1 ,65
Plein Gaz / / 6,70
Sécurités :
Gaz Bouchon Thermocouple Ionisation
magnétique NON OUI 2,5 µA
NON
Fumées Débordement VMC Pressostat
OUI 72°C OUI 54°C NON
Eau Clapet de Soupape Pressostat Circuit primaire
décharge Chauffage NON OUI 105°C ±
OUI 7 bar OUI 3 bar 3°C
Débistat ECS Débistat primaire
OUI seuil 2 l/mn OUI seuil 250 l/h
Pompe Marque : Résistance : Vitesse : Condensateur :
Wilo HUP 15/70 V 2050/2200 t/mn 2,6 µf 450 V
(Calydra 23 kW)
Wilo HUP 15/70 V 2050/2200 t/mn 2,6 µf 450 V
(Calydra 28 kW)
EV Gaz Nombre : Couleur : Résistance : Tension :
3 Grise 130 Ω 24 V continu
Bleue 130 Ω 24 V continu
Noire 130 Ω 24 V continu
Evacuation Type : Flux forcé : Conduit VMC :
fumées NON Fumée : OUI
OUI
Moteur : Marque : Résistance : Vitesse :
1 - Echangeur principal
2 - Brûleur
3 - Electrode d'ionnisation
4 - Electrodes d'allumage
5 - Electrovanne sécurité
6 - Electrovanne 1/3
7 - Electrovanne 2/3
8 - Thermistance circuit primaire
9 -Thermistance R2i
10 - Thermistance sanitaire
11 - Débistat sanitaire
12 - Débistat circuit primaire
13 - Pompe 2 vitesses
14 - Vase d'expansion
15 - Purgeur automatique
16 - Vanne trois voies
17 - By-pass réglable
18 - Echangeur sanitaire
19 - Ballon R2i
20 - Boîtier électrique
21 - Sécurité de surchauffe
22 - Robinet départ chauffage
23 - Robinet gaz
24 - Robinet arrivée eau
sanitaire
25 - Ensemble disconnecteur avec robinets d'arrêt et remplissage
26 - Robinet retour chauffage
27 - Soupape de sécurité
28 - Manomètre
29a - Sécurité de débordement SPOTT
29b - Sécurité VMC
1 - Echangeur principal
2 - Brûleur
3 - Electrode d'ionnisation
4 - Electrodes d'allumage
5 - Electrovanne sécurité
6 - Electrovanne 1/3
7 - Electrovanne 2/3
8 - Thermistance circuit primaire
9 - Thermistance R2i
10 - Thermistance sanitaire
11 - Débistat sanitaire
12 - Débistat circuit primaire
13 - Pompe 2 vitesses
14 - Vase d'expansion
15 - Purgeur automatique
16 - Vanne trois voies
17 - By-pass réglable
18 - Echangeur sanitaire
19 - Ballon R2i
20 - Boîtier électrique
21 - Sécurité de surchauffe
22 - Robinet départ chauffage
23 - Robinet gaz
24 - Robinet arrivée eau sanitaire
25 - Ensemble disconnecteur avec robinets d'arrêt et remplissage
26 - Robinet retour chauffage
27 - Soupape de sécurité
28 - Manomètre
29a - Sécurité de débordement SPOTT
29b - Sécurité VMC
REGULATION CHAUFFAGE
REGULATION CHAUFFAGE
NOTA :
En cas de régulation par TA en mode coupe-pompe, une temporisation post-balayage
de 3 minutes entre en fonction après coupure par TA.
REGULATION SANITAIRE
Principe de régulation
sanitaire
Le principe est d’asservir
la température d’ ECS
elle -même liée à la
température de consigne
sanitaire choisie par
l'utilisateur
La régulation de la
température d'eau chaude sanitaire utilise deux thermistances de la chaudière, afin
d'obtenir une température de sortie constante.
• TCS = Température de
consigne sanitaire
• Th S = Température de la
thermistance sanitaire
• TCP = Température de
consigne circuit primaire
• Th C = Température de la
thermistance circuit
primaire
• C-EV = Commande de la régulation des électrovannes
Chronologie:
1 L'utilisateur choisit une température d'eau chaude sanitaire TCS grâce au bouton
de réglage
2 II effectue un puisage sanitaire
3 La chaudière se met en fonctionnement
4 La thermistance sanitaire Th S contrôle la température de sortie
5 L'écart de température TCS - Th S amplifié par 10 impose à la chaudière une
température
de consigne du circuit primaire TCP; cette température étant limitée à 85°C.
6 La thermistance primaire Th C contrôle la température de celui-ci et permet la
régulation en pilotant les électrovannes (C.EV).
La régulation des électrovannes s'effectue comme pour le mode chauffage, sans
la temporisation TAC.
L'arrêt du puisage entraîne l'extinction du brûleur à condition que le ballon R2i soit à la
température de consigne. Une temporisation variable de 10 ou 30 secondes (TIC)
impose le verrouillage de la vanne 3 voies en position sanitaire et l'arrêt du circulateur.
Puisage sanitaire inférieur à 2 1/mn ou maintien en température du ballon R2i
Si la température ballon est inférieure à la température de consigne ou si celle-ci n'est
pas atteinte en fin de puisage, la thermistance du ballon R2i provoque une demande
sanitaire jusqu'à ce que la température de consigne soit atteinte. La puissance au
brûleur est limitée au petit débit gaz (EV Bleue), la température du circuit primaire étant
limitée par la thermistance primaire à 75 °C.
A = Gaz brûlés en
provenance du corps de
chauffe.
B = Entrées d'air additionnel.
C = Evacuation des gaz
dilués dans le conduit de
fumées.
D = Emplacement de la
sécurité de débordement
SPOTT.
E = Emplacement de la
sécurité VMC.
Constitution:
• La chambre de combustion, elle-même constituée de 2 parties :
1 caisson arrière en tôle "d'acier aluminié" fixé au châssis (épaisseur 0,6 mm)
1 panneau avant démontable en tôle "d'acier aluminié" permettant 1' accès au
brûleur et à l'échangeur principal.
• L'isolation est réalisée par 4 panneaux «céraplaque» :
- silice colloïdale
- amidon
- fibre céramique hachée
• L'échangeur en cuivre monté en tiroir revêtu d'une peinture à base d'aluminium et
silicone résistant à de hautes températures. L'ensemble échangeur est assemblé puis
un four à atmosphère réductrice.
VASE D’EXPANSION
Le vase d'expansion sous pression
incorporé est placé dans le châssis à
l'arrière de la chaudière.Il est composé
de :
- 2 demis coquilles en tôle acier
sertis (épaisseur 1,8 mm)
- 1 membrane en caoutchouc
- 1 valve
- 1 bouchon de valve
Son rôle est de permettre l'expansion
et la mise en pression statique de
l'installation sans communication avec l'extérieur.
Capacité maximale du vase d'expansion : 7,1 litres
Pression de gonflage : 0,7 bar
1 Nourrice
2 Electrode d' ionisation
3 Electrodes d'allumage
4 Gouttière d'onde
L'armature gaz
est composée d'une embase de brûleur en
aluminium, à alimentation décentrée et
d'une partie gaz sur laquelle est fixée le
bloc d'électrovannes.
Les différents diaphragmes du bloc gaz
sont démontables pour permettre le
changement de gaz.
ENSEMBLE HYDRAULIQUE
II assure l'assemblage entre la chaudière et la barrette de raccordement lors de la mise
en place de la chaudière
Le passage des fluides à l'intérieur se fait en parallèle comme l'indique le schéma ci-
contre.
Les fluides circulent à contre courant afin de conserver une différence thermique
maximale.
La commutation s'effectue par le déplacement d'un clapet double entraîné par un moteur
linéaire à double enroulement, piloté par le boîtier électrique.
La position de repos correspond à la fonction chauffage, la fonction sanitaire restant
prioritaire. La commutation du clapet double s'effectue en 1,5 seconde.
Moteur de vanne :
Valeurs des enroulements 240 Ω ± 10
Tension de fonctionnement 15 à 28 Volts
BY-PASS REGLABLE
Les débistats :
Rôle :
Détection du débit d'eau dans les circuits chauffage ou
sanitaire. Assurer la sécurité de présence et de débit
d'eau dans le circut primaire. Conditionner la mise en
marche de la chaudière en cas de puisage sanitaire. ,
Principe : '
Ouverture et fermeture d'un contact électrique (ampoule REED) par l'effet magnétique
d'un aimant permanent solidaire d'un clapet mobile dont le déplacement est fonction du
débit d'eau.
( voir figure ci-contre)
Performances :
Débistat sanitaire
Seuil de d'enclenchement + 120 l/h
ou 2 l/mn
Pertes de charge = 1,26 m CE à
900l/h
Débistat primaire
Seuil de d'enclenchement + 250 l/h
Pertes de charge = 1,26 m CE à
900l/h
Nota :
La partie supérieure et les clapets sont identiques pour les deux débistats. La différence
de sensibilité est obtenue sans réglage par le diamètre des sièges de clapets dans le
bloc hydraulique. Le siège côté sanitaire, comporte une petite rainure interdisant
l'étanchéité totale entre le siège et le clapet afin d'éviter la montée en pression du circuit
sanitaire en fonction chauffage ainsi que lors du maintien en température du R2i.
Les thermistances :
Elles sont interchangeables et leurs caractéristiques sont données par la courbe ci-
dessous.
Température Résistance
25°C 5000 Ω
40°C 2631 Ω
80°C 620 Ω
110°C 255 Ω
Leur démontage est simple puisqu'il suffit de retirer l'agrafe ou de dévisser l'écrou de
maintien puis de tirer la thermistance vers soi.
L'étanchéité est réalisée par un joint torique que l'on doit
graisser avec de la graisse silicone avant le remontage.
La sécurité de surchauffe
L’indicateur de température
Lors d'un puisage sanitaire supérieur à 2 l/mn (action du débistat sanitaire) ou d'un
maintien en température du ballon, les voyants s'éteignent.
L’indicateur de pression
Clipsé dans le bandeau, le manomètre (3) indique la pression d'eau dans le circuit de
chauffage. Il est raccordé à la volute de pompe. Son aiguille apparaît en rouge lorsque la
pression baisse au dessous du niveau minimum. Elle est de couleur blanche lorsque la
pression est correcte.
Principe de fonctionnement:
l'électrovanne de sécurité (7) ainsi que l'électrovanne petit débit gaz (6) et l'électrovanne
grand débit gaz (5) à rester ouvertes. La circulation des informations est symbolisée par
des flèches.
La sécurité VMC
Placée dans l'anti refouleur, la sécurité VMC est un thermocontact qui s'ouvre à 54°C.
Son ouverture provoque la mise en sécurité de la chaudière. Le voyant rouge s'allume
en forte intensité. Le réarmement de la chaudière s'effectue à l'aide du bouton RESET.
RACCORDEMENTS ELECTRIQUES
Livré avec la
chaudière, se
trouve le
connecteur ci-
dessous qui a été
spécialement
conçu pour
simplifier les raccordements électriques.
Ouvrir le capot du boîtier électrique pour avoir
accès à la carte électronique. (fig 1) Câbler la
fiche comme indiqué sur celle-ci puis la
connecter à l'intérieur du boîtier électrique.(fig 4
repère B) .
Relier le câble de terre à la bome prévue à cet effet. (fig 4 repère A)
D'usine le connecteur est livré avec une étiquette d'avertissement sur le schunt TA. Elle
est de couleur orange fluorescent avec l'annotation 24 V.
Dans le cas d'un raccordement d'un TA retirer le schunt et raccorder les fils
d'alimentation du TA suivant le schéma figurant sur le connecteur.
Nota : Dans le cas d'un TA à simple contact (2 fils) ne câbler que les bornes 3 et 5 de la
fiche.
Le second contient
La chaudière avec une notice d'installation et d'emploi.
Le sachet contenant les joints, le filtre et le connecteur de raccordement électrique au
boîtier.
Et d'un sachet contenant le kit de raccordements [eux de
douilles).
Installation du kit de
préfabrication :
Fixer au mur le kit de
préfabrication ainsi que les
platines de support mural selon
le gabarit à l'échelle 1 qui est livré avec la barrette de
robinetterie. Le gabarit tient compte de l'habillage de la
chaudière, on peut donc parfaitement ajuster la position
finale de celle-ci entre deux éléments de cuisine par
exemple.
La figure ci-dessous vous indique la procédure qui permet de sortir la chaudière de son
emballage
Une fois la barrette de robinetterie mise en place raccorder les douilles (1) et retirer le
gabarit de pose. Mettre en place les joints ainsi que le filtre eau froide (2).
MISE EN SERVICE
l Circuit électrique
a) Raccordement au secteur
Vérifier la tension d'alimentation 230V ± 10% et le raccordement à la terre.
Respecter les polarités par rapport au bornier de connexion 230V. Contrôler la protection
de la ligne électrique d'alimentation de la chaudière.
II Circuit hydraulique
- Vérifier la pression de remplissage du circuit
primaire (1,5 bar).
- Vérifier la purge complète du circuit de chauffage et sanitaire. La purge doit être
effectuée en position chauffage seul pompe arrêté.
- Vérifier le choix de fonctionnement de la pompe.( petite vitesse (PV) ou grande vitesse
(GV)).
IV Circuit gaz
- Vérifier la conformité de l'installation.
- Vérifier l'étanchéité de l'ensemble circuit gaz.
- Purger le circuit de gaz.
CHANGEMENT DE GAZ
La CALYDRA CF est estampillée en catégorie II 2E+ 3+. Elle peut être transformée de
gaz
naturel en GPL ou inversement.
L'équipement de transformation comprend:
• La nourrice équipée d'injecteurs emmanchés
• Le joint de nourrice
• Les deux diaphragmes gaz montés derrière les électrovannes
• Le joint d'électrovannes
La procédure de modification est identique mais les équipement de transformation sont
différents.
• - Déconnecter électriquement les 3 électrovannes.
• - Dévisser les 6 vis de fixation du bloc d'électrovannes
• - Oter le bloc d'électrovannes en ayant soin de ne pas laisser échapper les clapets et
ressorts des électrovannes.
• - Changer les diaphragmes gaz en respectant bien les positions petit débit gaz et
grand débit gaz.
• - Replacer le bloc d'électrovannes équipé des clapets et des ressorts des
électrovannes en remplacer d'in joint d'étanchéité neuf.
• - Visser les 6 vis.
• - Rebrancher électriquement les 3 électrovannes en tenant compte de la couleur des
fils.
• - Dévisser les 6 vis de maintien de la nourrice et retirer celle-ci.
• - Monter la nouvelle nourrice équipée d'injecteurs avec son nouveau joint (la nature du
gaz est directement gravée sur la nourrice) .
• - Visser les 6 vis.
• - Contrôler l'étanchéité de la ligne gaz de la chaudière.
• - Faire un essai de la chaudière en ECS et Chauffage en effectuant les mêmes tests
que lors d'une mise en service.
ENTRETIEN
L'entretien de la chaudière doit être effectué obligatoirement une fois par an.
Essais préliminaires :
Circuits hydrauliques
Fonction sanitaire :
- Vérifier la puissance nominale.
- Vérifier le débit minimum d'allumage 2 1/min.
- Vérifier le bon fonctionnement de la régulation sanitaire ainsi que celui du
potentiomètre de réglage de température d'eau chaude sanitaire.
- Vérifier en complément le bon fonctionnement de chaque poste de puisage d'eau
chaude concerné.
- Nettoyer le filtre sanitaire.
Fonction chauffage :
- Vidanger le circuit.
- Nettoyer le filtre retour chauffage.
- Nettoyer le siège de la soupape de sécurité.
- Vérifier la pression du vase d'expansion.
- Nettoyer le corps de chauffe (brosser les lamelles au pinceau nylon).
Circuit gaz
- Nettoyer le brûleur
- Nettoyer la nourrice
- Contrôler l'état des électrodes d'allumage et d'ionisation.
Essai final :
- Nettoyer complètement l'appareil
- Mettre en pression la chaudière.
- Contrôler l'étanchéité générale.(gaz et eau)
- Vérifier le bon fonctionnement de la régulation d'ambiance.
- Informer éventuellement le client.
- Vérifier le traitement éventuel du circuit chauffage.
QUESTIONNAIRE FINAL
1 ) Quelle est la teneur maxi en CO en % et en P.P.M. autorisé dans les gaz brûlés ?
Son effet sur l’être humain ?
2 ) Définir le P.C.I. et le P.C.S. -Et donner la valeur du P.C.I. pour
• F.O.D.
• Propane,
• Butane,
• G.N. (H).
3 ) Expliquer la combustion réductrice .
4 ) Composition de l'air .
5 ) Expliquer le fonctionnement d'une Valve eau.
6 ) Qu'est - ce que le C.O.P ?
7 ) Pression d’utilisation du propane, du butane .
8 ) Composition chimique des hydrocarbures saturés.
9 ) Qu'est - ce que le point de rosée.
10 ) Qu'est - ce qu'un mélange stoechiométrique.
11 ) Quelles sont les inscriptions que vous trouvez sur un gicleur.
12 ) Comment est détectée la flamme sur un brûleur F.O.D. ?
13 ) Equation de combustion du méthane .
14 ) Quelles sont les fonctions d'une boite de contrôle ?
15 ) Schéma de tuyauterie d'une citerne en charge sur un brûleur F.O.D.
16 ) Décrivez la mise en service d'un brûleur à gaz à air soufflé
17 ) Tracez sur un diagramme enthalpique le fonctionnement d’un climatiseur.
18 ) Rôle d'un détendeur thermostatique à égalisation de pression externe.
1 ) Calculez R équivalent, U et I
aux bornes de chaque 4Ω 6Ω
résistance ?
U = 220 V 2Ω
8Ω
Programme MDC 2
Conduits de fumée 8
Chaudières au gaz et à condensation 5
Caractéristiques page 93
Les différents gaz page 63 Conduits en briques page 101
Les poêles à gaz page 66 Conduits en boisseaux page 102
Les radiateurs à gaz modulables page Conduits en béton armé page 103
67 Conduits en amiante ciment page 103
Les panneaux radiants page 69 Conduits métalliques page 104
Les chaudières gaz à condensation
page 70
Condensation par voie humide page Adresses des fabricants page 105
70
Condensation par voie sèche page 71 Centres qualité chauffage page 118
Sans entrer dans des détails techniques ou mathématiques qui n'ont pas leur place
dans le présent ouvrage de vulgarisation, nous dirons seulement que, pour le tube de
cuivre, les calculs s'effectuent en suivant les mêmes principes généraux que ceux qui
servent à la détermination des diamètres des canalisations en matériaux de natures
diverses et, en particulier, des tuyauteries en tubes d'acier.
Bien entendu, ces calculs tiennent compte des caractéristiques propres aux tubes de
cuivre.
Notre étude sui le calcul du réseau des canalisation commencera donc par la
présentation des outils de travail indispensables au techniciens désireux de calculer
une installation : tableaux B - C - D - E que l'on trouvera en fin d'ouvrage.
Dans les études qui vont suivre, nous examinerons les différents modes de chauffage
à eau chaude. Des exemples détaillés de calculs de tuyaux en cuivre y seront donnés;
ils exigeront surtout l'utilisation du tableau B et du tableau D. L'installateur pourra
suivre ainsi, pas à pas, la conduite des calculs lui permettant de parvenir aux résultats
qu'il désire atteindre. Il se rendra compte également que ces calculs, quoique
relativement longs, sont cependant faciles.
9 - 5 - 1 - Généralités
9 - 5 - 2 - Principes généraux
Dans les installations de chauffage par eau chaude, la circulation de l'eau est
provoquée : . pour celles fonctionnant en «thermosiphon » par la .différence de
densité de l'eau entre la colonne chaude de départ et la colonne refroidie de retour.
Dans la plupart des installations courantes, l'écart de température entre la colonne
chaude montante et la colonne refroidie descendante varie généralement entre 20° et
30°C.
Cette circulation, due à la charge hydromotrice créée par la différence de densité,
obéît à des lois physiques. pour celles dîtes à «circulation accélérée » au moyen d'une
pompe (ou d'un accélérateur).
Cette circulation accélérée, adoptée en vue d'éviter des diamètres excessifs de
tuyauteries, obéit donc à des lois mécaniques.
La pulsion de l'eau est alors assurée par la pression (ou hauteur manométrique HM)
dont est capable la pompe adoptée. Cette HM représente la charge qui fait circuler
l'eau, et il y a lieu de remarquer que les installations longues et sinueuses exigent des
charges plus élevées que celles comportant des parcours droits et courts. En outre,
plus la charge est élevée, plus petits sont les diamètres et inversement.
Dans l'un comme dans l'autre de ces deux cas, !a charge hydromotrice, ou la hauteur
manométrique, est exprimée généralement en hauteur de colonne d'eau.
9 - 5 - 4 - Exemple de calcul
Schématiquement, selon les indications portées sur le circuit très simple de la figure
Sur le schéma ont été portées les données principales nécessaires aux calculs, en
particulier, la longueur développée de chaque tronçon. Nous y avons fait figurer
également la puissance émise par chaque radiateur.
Enfin, compte tenu de la perte calorifique par les tuyauteries, supposée de l'ordre de
20 % dans le cas présent, nous avons indiqué sur la conduite d'alimentation de
chacun des radiateurs la quantité de calories à fournir en tenant compte de cette perte
de 20 %.
L'écart de température de l'eau, entre le départ de la chaudière et le retour à cette
dernière étant de 15°C, il a été facile d’en déduire la quantité d’eau a véhiculer dans
chaque radiateur :
Radiateur N° 1 3000 / 15 = 200 l/h
Une fois le schéma bien complété et les bases de calculs bien précisées, il est
possible d’effectuer le calcul des diamètres de chacun des tronçons.
En nous reportant au tableau B et en joignant à l'aide d'une règle plate, d'une part le
point 6,95 (soit : 7) de la colonne il) de droite et, d'autre part, chaque point de la
colonne (Q) correspondant aux débits des tronçons, nous trouvons à l'intersection des
colonnes kS et v respectivement les chiffres suivants :
Tronçons ABC pour 6681 kS = 24 (nous adopterons 26/28) v = 0,42 m
Tronçons CD pour 4681 kS = 21 (nous adopterons 20/22) v = 0,38 m
Tronçons DEF pour 3351 kS = 18 (nous adopterons 18/20) v = 0,36 m
Si la règle coupe la colonne des kS sur un diamètre commercialisé (ou passe près de
ce dernier), nous adopterons ce diamètre pour l'alimentation comme pour le retour.
Si, par contre, la règle coupe la colonne des kS entre deux diamètres commercialisés,
il sera préférable d'adopter le diamètre supérieur (à la rigueur, pour les tronçons droits
ou peu sinueux, nous pourrons adopter le diamètre commercial immédiatement
inférieur pour la canalisation d'alimentation, et le diamètre
commercial immédiatement supérieur pour la tuyauterie de retour).
Le calcul du circuit le plus défavorisé ayant été ainsi effectué, nous passerons, de
proche en proche, au calcul des tronçons « dérivés ».
d'où découleront :
Avec un tel diamètre, pour un débit de 2001, la perte de charge par frottement sera
pour 1= 22 mm de 22 mm X 2,50 = 55 mm et la perte de charge totale :
Nous ne nous étendrons pas outre mesure sur ce chapitre et nous nous contenterons
de donner un aperçu rapide de la manière de procéder à ces calculs.
A ceux qu'une étude plus détaillée et plus « poussée » intéresserait, nous conseillons
de se reporter aux ouvrages spécialisés dans ce domaine.
Nous reprendrons donc les données de l'exemple précédent et nous allons procéder
maintenant à l'opération inverse puisque nous connaissons les diamètres provisoires.
Ceux-ci vont permettre, entre autre, de déterminer plus exactement les pertes
calorifiques par les tuyauteries dans chaque tronçon (pour notre exemple et afin d'aller
plus vite, nous considèrerons que la proportion de 20% que nous avons admise au
début comme exacte).
Pour ce faire, nous utiliserons le tableau F, bien connu des premiers « Chauffagistes
», et que l'on trouvera en fin d'ouvrage.
Il s'agira maintenant de déterminer les pertes de charge exactes :
- celles par frottement, à porter dans la colonne 7;
- celles par résistances locales, à porter dans la colonne ii
Pertes par frottement
A cet effet il suffit, à l'aide d'une règle plate, de joindre, sur le tableau B, chacun des
diamètres à chacun des débits des divers tronçons et de lire :
- sur le trait 1 la perte réelle à porter dans la colonne 6;
- sur le trait M (à gauche) le multiplicateur de module à porter dans la colonne 9;
- sur le trait v (à droite) la vitesse à porter dans la colonne 8 (ces vitesses ne sont
notées qu'à titre de simple renseignement; elles aideront le technicien pour les
corrections éventuelles et pour éviter tout passage brusque à une vitesse exagérée).
Pour chaque tronçon il suffit de multiplier les chiffres des colonnes 5 et 6 et de porter
chaque résultat dans la colonne 7.
Pertes par résistances locales :
Déterminons maintenant les modules de chaque tronçon, à porter dans la colonne 10,
obtenus en dressant le tableau G :
TABLEAU G
PERTES PAR RESISTANCES LOCALES
ALIMENTATIONS RETOURS
Tronçons Obstacles ' Modules Tronçons Obstacles ' Modules
DEF Té de passage 1 0.7 F’E’D’ Té de passage 0,7
1 coude long 0.5 3 coudes courts 3,0
2 coudes courts 2,0 1/2 radiateur 1,5
Robinet éq. 5,0 5.2
1/2 radiateur 1,5
9,7
CD Té de passage 0,7 D’C’ Té de passage 0,7
3 coudes longs 1,5 3 coudes longs 1,5
2,2 2,2
ABC 1/2 chaudière ' 1,5 C’B’A’ 1/2 chaudière 1,5
Réduction 1,0 3 coudes courts 3,0
brusque 2,0 3 coudes longs 1,5
2 coudes courts' 1,5 Té de passage 0,7
3 coudes longs 0,7 6,7
Té de passage 6,7
Pour chaque tronçon, multiplions les chiffres des colonnes 9 et 10 et portons chaque
résultat dans la colonne 11.
Les deux colonnes 7 et ii seront d'abord additionnées séparément, puis ensemble. Les
totaux donneront les pertes de charge réelles par frottement et par résistances
locales.
La perte de charge totale, en mm, résultant de l'addition des pertes par frottement et
des pertes par résistances locales ne devra pas excéder la hauteur manométrique
(HM) disponible.
Si le. total général est supérieur à la charge dont on dispose, il y a lieu de revoir un ou
plusieurs tronçons pour en grossir les diamètres et, pour cela s'attaquer aux plus gros
chiffres, en partant des extrémités, c'est-à-dire des surfaces les plus éloignées.
Les corrections se feront jusqu'au moment où le résultat recherché sera obtenu.
Le lecteur suivra la conduite des calculs sur le tableau F. Il pourra remarquer que,
dans un chauffage accéléré, plus les radiateurs sont rapprochés de la pompe, plus
petits deviennent les diamètres. Certains pourraient être alimentés en kS 8 ou 10
intérieur ce qui, parfois, serait encore un diamètre trop fort.
Inversement, si le total était nettement inférieur à la charge disponible, il faudrait
réduire en conséquence les diamètres qui se révéleraient trop « forts ».
En chauffage, il est conseillé de ne pas descendre en dessous de 12 mm de kS,
L'installateur devra donc, lors des essais, procéder à un réglage précis et, à cette fin
équiper chaque radiateur d'un robinet à « réglage micrométrique ».
Il existe des installations dont la circulation de l'eau est due à la charge créée par la
différence de densité (installations dites fonctionnant par « thermosiphon »). Ces
installations sont de moins en moins fréquentes, elles sont remplacées par des
installations où la circulation de l'eau est due à l'action d'une pompe (ou d'un
accélérateur). Nous allons dans cet exemple étudié ce type d’installation.
NOTA
On désigne par le terme « accélérateur » une pompe à passage direct présentant une
perte de charge propre très faible et fonctionnant avec une HM relativement faible.
L'accélérateur, même arrêté, permet une circulation partielle en thermosiphon. Il
convient pour les petites ou moyennes installations et, en particulier, pour les
installations dites « mixtes ».
En général, et quelque soit l'appareil, nous emploierons le mot « pompe » pour le
désigner.
9 - 6 - 1 - Principes généraux
En fonction des éléments dont il vient d'être fait mention, le moment est venu
maintenant pour le technicien de déterminer :
• la chute de température qu'il convient d'adopter (et qui conditionnera donc le débit
de chaque tronçon et le débit total de la pompe ainsi que la puissance d'émission
des corps de chauffe);
• la HM (hauteur manométrique) de la pompe qu'il convient d'adopter, HM qui
conditionnera les diamètres des tuyauteries, et par voie de conséquence, le prix de
revient des tuyauteries posées, le prix éventuel du calorifuge sans perdre de vue le
coût de la consommation du courant électrique,
Le choix optimum à faire pour la détermination de ces deux nouveaux éléments
entraîne la résolution d'un certain nombre d'équations complexes qui sortent du cadre
de cette brochure. De tels calculs, qui sont du ressort des « Bureaux d'Etudes », ne
sont à envisager que pour des installations très importantes et très étendues.
Nous nous contenterons de donner ci-après quelques ordres de grandeur de chiffres à
envisager, tant pour la chute de température que pour la hauteur manométrique, selon
qu'il s'agit de petites installations (appartements, pavillons, bureaux en petit nombre)
ou d'installations de moyenne importance (bâtiments d'habitation).
9 - 6 - 2 - Petites installations
(Appartements - pavillons - petits bureaux)
Bien que l'on soit toujours tenté de réduire le plus possible le diamètre des tuyauteries,
il convient de se tenir dans un juste milieu. Aussi conseillons-nous de se limiter, de
préférence, aux chiffres donnés ci-après.
NOTA
Nous entendons par là des installations comportant, réunis dans un même corps de
bâtiment, de 20 ou 30 à 100 radiateurs environ.
Toujours, pour rester dans des limites raisonnables, bien que les chiffres que nous
donnons ne soient pas restrictifs, nous conseillons de se limiter de préférence aux
chiffres donnés ci-après :
2 ) Composition de l'air .
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16) Un chauffe eau de 150 l est à 75°C. Quelle est la température dans le ballon après
avoir tiré 50 litres ? température d’entrée de l’eau 7°C.
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18) Une citerne FOD horizontale a un diamètre de 1500 mm et une longueur de 3000
mm
a ) Calculez sa contenance.
b ) Un brûleur équipe une chaudière de 50 kW. Un relevé indique : CO2 10%, t°
de fumées : 210°C, température ambiante : 15°C. Calculez le rendement ( k =
0.57 ).
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19 ) Une résistance de 220V équipe un chauffe eau de 10 litres. Intensité : 0,7A.
Température de l’eau : 70°C.
a ) Quelle est la quantité de chaleur dégagée après 15mm de fonctionnement ?.
b ) Quelle est la température de l’eau froide ?
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20) Faites le schéma hydraulique d’une chaudière équipée d’une vanne trois voies en
répartition.
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26 ) Principe de fonctionnement d’un Venturi ? où est-il placé ? Quel est son rôle ?
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27 ) Décrivez les opérations de base à effectuer lors d’un contrôle d’entretien d’une
chaudière murale à gaz ?
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28 ) Quelles sont les sécurités des différents circuits d’une chaudière murale double
service ?
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29 ) Sur une chaudière murale le sélecteur est sur la position été, en puisage d’eau
chaude sanitaire, le brûleur ne s’allume pas. Faites un rapport décrivant les pannes
possibles.
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