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Cours de chauffage
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TABLE DES MATIERES

CHAPITRE I : RAPPELS 7

1 - 1 - Rappel d’unités, le système international (S.I.) 7

1 - 2 - La chaleur 17

1 - 3 - Le zéro absolu 17

1 - 4 - La transmission de la chaleur 19
- La conduction : 20
- La convection : 20
- Le rayonnement : 20

CHAPITRE II : LES SOURCES D'ENERGIE 23

2 - 1 - Le charbon 23

2 - 2 - Le gaz 23

2 - 3 - Le fuel-oil (ou fioul) 25

2 - 4 - L'électricité 25

2 - 5 - Les diverses autres énergies 25

CHAPITRE III : LES DEPERDITIONS 27

3 - 1 - Les isolants 27

3 - 2 - La résistance thermique des matériaux 27

3 - 3 - Les températures de base 38

3 - 4 - Les degrés jours 39

3 - 5 - Le coefficient K 41

3 - 6 - Le coefficient G 42

3 - 7 - Le coefficient GV 42

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3 - 8 - Exemple de calcul des déperditions 42

CHAPITRE IV : PRODUCTION DE CHALEUR 45

4 - 1 - Les chaudières en fonte : 45

4 - 2 - Les chaudières acier : 45

4 - 3 - Les chaudières murales : 46


4 - 3 - 1 - Pour le chauffage seul 47
4 - 3 - 2 - Les chaudières avec ballon d’eau chaude sanitaire 48
4 - 3 - 3 - Les chaudières mixtes 49
4 - 3 - 4 - Les chaudières ventouse 51
4 - 3 - 5 - Les dosserets 53
4 - 3 - 6 - La soupape de sécurité 55
4 - 3 - 7 - Remplissage du circuit de chauffage 55

4 - 4 - La production d’eau chaude sanitaire (ECS) 57


4 - 4 - 1 - Les appareils a production instantanée 57
4 - 4 - 2 - Les chauffe-bains 57
4 - 4 - 3 - Les ballons a production instantanée 58
4 - 4 - 4 - Les appareils a accumulation 58
4 - 4 - 5 - Les ballons réchauffeurs pour collectivités 59
4 - 4 - 6 - Le détartrage des échangeurs et canalisations, passivation 59

4 - 5 - Différents type de chauffage central 61


4 - 5 - 1 - Emetteurs ou chaudières 61
4 - 5 - 2 - Fluide de transport 61
4 - 5 - 3 - Appareils de diffusion 61

4 - 6 - Le chauffage urbain 61

4 - 7 - Le chauffage électrique 61

4 - 8 - Les brûleurs 62
4 - 8 - 1 - Les brûleurs atmosphériques 62
4 - 8 - 2 - Les brûleur à pulvérisation 63
4 - 8 - 3 - Les brûleurs gaz 64
4 - 8 - 4 - Les allures de combustion, le rendement 64

4 - 9 - Le montage des chaudières 65


4 - 9 - 1 - Les chaudières en fonte 65
4 - 9 - 2 - Les chaudières en acier 65

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4 - 9 - 3 - Les chaudières électriques 66

4 - 10 - Réglage d’un brûleur fioul 66

4 - 11 - Les chaudières à condensation 66

4 - 12 - Le chauffage par le sol 67

CHAPITRE V : LE TRANSPORT DE LA CHALEUR 67

5 - 1 - Les canalisations 67
5 - 1 - 1 - Les tubes fer 67
5 - 1 - 2 - Les tubes cuivre 69
5 - 1 - 3 - Les raccords fonte 69
5 - 1 - 4 - Les raccords cuivre 73
5 - 1 - 5 - Les conduites d’écoulement 79
5 - 1 - 6 - Les colliers de fixation 87

5 - 2 - La robinetterie 87
5 - 2 - 1 - Les robinets a valve 87
5 - 2 - 2 - Les robinets a soupape 87
5 - 2 - 3 - Les robinets tournant ou a boisseau 87
5 - 2 - 4 - Les vannes ¼ de tour 88
5 - 2 - 5 - Les robinets vannes 88
5 - 2 - 6 - Les vannes papillon 88

5 - 3 - Les pompes 88
5 - 3 - 1 - Les turbo pompes centrifuges 89
5 - 3 - 2 - Les pompes sur socle 89

5 - 4 - Les accessoires de contrôle et de sécurité 90


5 - 4 - 1 - les manomètres 90
5 - 4 - 2 - les thermomètres 90
5 - 4 - 3 - le vase d’expansion 90
5 - 4 - 4 - la soupape de sécurité 90
5 - 4 - 5 - la protection contre les dilatations 90
5 - 4 - 6 - les systèmes de purge 90
5 - 4 - 7 - les protections antigel, la vidange du circuit 90
5 - 4 - 8 - les vannes d’équilibrage 90
5 - 4 - 9 - les vannes d’isolement 91
5 - 4 - 10 - les clapets 91
5 - 4 - 11 - les pressostats 91
5 - 4 - 12 - les thermostats de sécurité 91

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5 - 4 - 13 - le contrôle du débit 91
5 - 4 - 14 - la veilleuse, l’allumage et le contrôle de la flamme 91

5 - 5 - La ventilation des chaufferies 91

5 - 6 - La sécurité des chaufferies, dispositions générales 91


5 - 6 - 1 - Les dispositifs de sécurité sur les chaudières 91
5 - 6 - 2 - La disposition de la chaufferie et sa sécurité 91

CHAPITRE VI : LA DISTRIBUTION DE CHALEUR 93

6 - 1 - Les tuyaux lisses 93

6 - 2 - Les tuyaux a ailettes 93

6 - 3 - Les radiateurs 94

6 - 4 - Les convecteurs 95

6 - 5 - Les aérothermes 96

6 - 6 - Les ventilo convecteurs 97

CHAPITRE VII : LA REGULATION 97

7 - 1 - Principe de la régulation 97
7 - 1 - 1 - La régulation du chauffage central 98
7 - 1 - 2 - La régulation tout ou rien 98
7 - 1 - 3 - La régulation flottante 98
7 - 1 - 4 - La régulation proportionnelle 98

7 - 2 - Régulation en fonction de la température intérieure 99

7 - 3 - Régulation en fonction de la température extérieure 100

7 - 4 - La régulation par optimiseur 100

7 - 5 - Les compléments d’une régulation centralisée 101

CHAPITRE VIII : LES ECONOMIES D’ENERGIE 102

8 - 1 - Le rendement de la chaudière 102

8 - 2 - Le changement de combustible, ou de tarification 105

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8 - 2 - Les apports gratuits 105

8 - 3 - Isolation des parois 105


8 - 3 - 1 - Isolation de la toiture 106
8 - 3 - 2 - Isolation des parois vitrées 106
8 - 3 - 3 - Isolation du sol 107
8 - 3 - 4 - Isolation des murs 107

8 - 4 - Contrôle de l'air neuf: 107

CHAPITRE IX : AVANTAGES DU TUBE DE CUIVRE 108

9 - 1 - Aspect économique 109

9 - 2 - Les pertes de charge 109

9 - 3 - Réalisation d’une installation 110


9 - 3 - 1 - Caractéristiques et dimensions des tubes 111
9 - 3 - 2 - Formes de livraison 112
9 - 3 - 3 - Dilatation 113
9 - 3 - 4 - Mise en oeuvre 115
9 - 3 - 5 - Assemblages 116

9 - 4 - Circuits mixtes 117


9 - 4 - 1 - Cas du circuit ouvert 117
9 - 4 - 2 - Cas du circuit fermé 117

CHAPITRE X : LES AIDES DE L’ETAT 119

CHAPITRE XI : EXEMPLE DE DEVIS D’INSTALLATION DE CHAUFFAGE 120

11 - 1 - Données de base : 120

11 - 2 - Chaudière : 120

11 - 3 - Radiateurs: 120

11 - 4 - Canalisations: 120

11 - 5 - Régulation: 120

11 - 6 - Divers: 121

11 - 7 - Travaux non prévus: 122

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11 - 8 - Garantie: 122

11 - 9 - Paiement: 122

PRESENTATION DE LA CALYDRA CF & VMC 124

QUESTIONNAIRE FINAL 171

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Chapitre I : Rappels

1 - 1 - Rappel d’unités, le système international (S.I.)


Le Système international de mesure (SI) repose sur sept unités normalisées qui sont :

Désignation : Unité : Symbol


e
Longueur ou distance le mètre m
Masse le kilogramme kg
Temps la seconde s
Intensité de courant l’ampère A
électrique
Température le degré Kelvin K
Quantité de matière la mole mol
Intensité lumineuse le candela cd

La masse (kg):
C’est la quantité de matière qui constitue un corps.
Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, la masse reste toujours la même. Dans
l’espace, sur la lune ou la terre, la masse est la même partout.

Le poids (Newton = N):


C’est l’effort à fournir pour soulever un corps de masse m par exemple. Cet effort varie
selon l’endroit où l’on se trouve (exemple : sur la Lune le poids des astronautes est plus
faible). Le poids est une force.

La pesanteur (N/kg ou m/s²):


C’est l’attraction terrestre sur les corps. Cette attraction est dirigée vers le centre de la
terre quel que soit l’endroit où l’on se trouve à la surface de la terre. Elle est caractérisée
par un coefficient g. Elle varie selon l’endroit pour une même altitude.

Variation de g :
A Paris 9,81 N/kg
Au pôle 9,83 N/kg
A l’équateur 9,78 N/kg

Elle varie selon l’altitude.

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Plus on s’éloigne du centre de la terre, plus elle diminue. Le poids exercé par un corps
de masse m est égal à :

p (N) = m(kg) . g(N/kg)

La masse volumique (kg/m3):


Dans des conditions précises de pression et de température, c’est la masse de l’unité de
volume (m3) d’un corps solide, liquide ou gazeux.

Symbole utilisé = ρ(ro)

Le volume massique est l’inverse de la masse volumique. L’unité du volume massique


est le m3/kg.

La densité (pas d’unité):


Dans les mêmes conditions de pression et de température, c’est le rapport de la masse
volumique d’un corps sur la masse volumique d’un corps de référence.

Densité = d = ρ/ρ‘

• - Pour les solides et les liquides, le corps de référence est l’eau, et ρ‘ eau = 1000
kg/m3

• - Pour les gaz, le corps de référence est l’air, et ρ‘air à 0°C et à la pression
atmosphérique est de 1,293 kg/m3.

La force (Newton = N):

C’est toute cause capable de modifier l’état de repos ou de mouvement d’un corps, de le
déformer, ou de le maintenir en équilibre.
Le newton est la force qui communique à une masse de 1kg une accélération de 1
m/s².

Le travail (J = Joule):

Une force produit un travail lorsqu’elle se déplace.


Le joule correspond à un travail d’une force de 1 newton qui se déplace de 1m dans la
direction de la force.

La chaleur (J = Joule):

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C’est une forme particulière du travail. Une quantité de chaleur comme le travail ou
l’énergie s'exprime en JOULES. Toutefois l’ancienne unité de mesure de la chaleur, la
kilocalorie, reste bien pratique a utiliser pour mesurer les élévations de température sur
l’eau. Elle est rattachée expérimentalement au joule par la relation suivante :
( 1 kcal = 4 185,5 joules ).

Le joule étant une très petite quantité de chaleur, dans les applications habituelles, on
utilise un de ses multiples : le kilowatt-heure.
( 1 kWh = 3 600 000 joules )

Nota : Le kWh est bien une unité de travail ou d’énergie donc de chaleur, expliquez
pourquoi ?

Depuis la crise de l'énergie (1973), l'habitude veut que l'on chiffre, surtout pour les
dépenses de chauffage, les quantités de chaleur en quantité de pétrole nécessaire pour
les produire. On parle alors en "tonne équivalent pétrole" (TEP). Par convention :
1 TEP = 10 000 thermies (ou 10 millions de kcal) 10 000 th/t étant sensiblement le
pouvoir calorifique inférieur des fiouls domestique et lourd. Pour se ramener au système
S.I.:
1 TEP = 11 630 kWh
et compte tenu de la masse volumique moyenne du fioul-oil domestique, on admet :
1m3 de FOD = 0,86 TEP

La température:

Une température se repère sur l'échelle Celsius (en °C) ou en Kelvin (K),sur l'échelle
thermodynamique. Un écart de température devrait s'exprimer en K, l'habitude veut que
l'on conserve le °C.

Le flux de chaleur:

Un flux de chaleur est une puissance: c'est une quantité de chaleur échangée dans
l'unité de temps. Il s'exprime en Joule par seconde qui se dénomme WATT.
Les thermiciens désignent les flux de chaleur par déperditions. Le kwh cité comme
multiple du Joule ( voir ci dessus ) se définit par la quantité de chaleur produite par 1 000
Watts pendant une heure.

Densité de flux de chaleur:

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C'est le flux de chaleur qui traverse une paroi, rapporté à l'unité de surface : il s'exprime
en Watt par m2.

Le coefficient d’échange:

C'est la densité de flux de chaleur qui traverse une paroi pour 1°C d'écart de
température entre les deux ambiances délimitées par la paroi, et qui s'exprime en Watt
par m2.°C. Le coefficient de transmission surfacique d'une paroi se désigne par K.

La résistance thermique:

C'est l'inverse d'un coefficient d'échange qui s'exprime donc en m2.°C/W.


On rencontre la résistance thermique d'un élément de construction ou d'une lame d'air (
R ) et des résistances d'échanges superficiels ( 1/λ ).

Le coefficient de conductivité ( λ prononcez lambda):

C'est la densité de flux de chaleur traversant un mètre d'épaisseur de matériau pour une
différence de température de 1°C entre les deux faces de ce matériau, il s'exprime en
m2.°C. ou plus simplement, en W/m.°C.

Le coefficient de transmission linéique (K):

C'est le flux de chaleur à travers une liaison ou une ossature d'une paroi, pour une
différence de température de 1°C entre les deux ambiances délimitées par la paroi et
ramené à un mètre de longueur de cette liaison ou de cette ossature.
Il s'exprime en W/m.°C.

La chaleur spécifique:

C'est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la masse de 1 kilogramme


d'un corps. Il s'exprime en J/kg.°C. Pour des raisons de commodité on utilise souvent un
de ses multiples : le kJ/kg.°C.

L’énergie (W) :

L’énergie est la capacité d’un corps à fournir un travail ou son équivalent.


Il existe différents types d’énergie :
- l’énergie mécanique
- énergie cinétique
- énergie potentielle

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- l’énergie calorifique
- l’énergie électrique
- l’énergie rayonnante
- l’énergie chimique
- l’énergie nucléaire.

L’unité d’énergie est la même que l’unité de travail, c’est le Joule (J).
Le symbole caractérisant l’énergie est W (à ne pas confondre avec le Watt, unité de
puissance).
Les différentes unités d’énergie sont présentées dans le tableau «unités d’énergies».

La puissance (Watt = W):

C’est l’énergie qu’absorbe une machine ou le travail qu’elle fournit par unité de temps.

On a P = W/T

Avec P en Watt
W en Joule
T en seconde.

Les autres unités utilisées sont :


- la kilocalorie/heure = 1,163 W
- la british thermal unit/h = 0,293 W
- la Ton (US) = 3515 W.

Complétez le tableau de conversion suivant :

 Watt kW kcal/h BTU Ton


Watt 1 0,001 0,86
kW 1000 1 860
kcal/h 1,1627 1
BTU 0,293 1
Ton 3515 1

Exemple : 1 kW donne 1000 W, 1 W donne 0,001 kW

Exercice :

En fonction du tableau complété ci-dessus, convertir les unités de chaleur suivantes :

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Watt 13 200
kW 12 450
kcal/h 10 500
BTU 36 600
Ton 14,7

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Le rendement (sans unité):

Energie MACHINE Energie


absorbée absorbée
utile

Energie
Pertes
absorbée

Rendement = η(éta) = énergie utile/énergie absorbée < 1

La pression (Pascal = Pa):

La pression est l’action d’une force appliquée sur une surface, elle s’exprime par la
relation suivante :

p = F/S
avec :
F = force ou poids (en N)
S = surface de contact (en m²)
p = pression (en Pa)

L’unité de pression est donc le N/m² ou le Pascal (Pa).

La définition de l’unité de pression qu’est le Pascal, est donc :


Le Pascal représente l’action d’une force de 1 Newton, exercée sur une surface de 1
mètre carré.

TABLEAU DES UNITES


MESURE UNITE DEFINITION SIMPLIFIEE
Longueur Mètre (m) Basé sur la longueur d’onde de la
radiation dans le vide correspondant à
la transition de l’atome de krypton 86.
Masse Kilogramme (kg) Masse du prototype qui est déposé au
Bureau International des poids et
mesures.
Temps Seconde (s) Basé sur les périodes de radiation de
transition entre 2 niveaux de l’atome
de césium 133

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Force Newton (N) Une masse de 1 kg produit une force


égale environ à 10 N ( due à la
pesanteur ).
Travail Joule (J) Une force de 1 N se déplaçant de 1 m
produit un travail de 1 Joule.
Puissance Watt (W) Un travail de 1 Joule pendant 1
seconde développe une puissance de
1 watt
Pression Pascal (Pa) Une force de 1 N répartie sur 1 m²
engendre une pression de 1 Pa.
Masse Kilo/mètre cube Un corps pesant 1 kg et occupant un
volumique (kg/m3) volume de 1 m3 a une masse
volumique de 1 kg/m3
Densité Pas d’unité C’est le rapport de la masse volumique
du corps sur la masse volumique du
corps de référence. (eau pour les
solides et les liquides, air pour les
gaz).

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UNITES D’ENERGIE

Joule (J) Energie produite par le travail d’une force de 1


Newton, se déplaçant de 1 mètre dans la direction
de la force.
Calorie (cal) Quantité d’énergie (sous forme de chaleur)
nécessaire pour augmenter la température d’un
gramme d’eau de 1°C.
Kilocalorie (kcal) Quantité d’énergie (sous forme de chaleur)
nécessaire pour augmenter la température d’un
kilogramme d’eau de 1°C.
Thermie (th) Quantité d’énergie (sous forme de chaleur)
nécessaire pour augmenter la température d’une
tonne d’eau de 1°C.
Frigorie (fg) Inverse de la kilocalorie, quantité d’énergie
nécessaire pour diminuer de 1°C la température de
1 kg d’eau.
Kilowattheure (kwh) Quantité d’énergie fournie par un appareil d’une
puissance de 1 kW pendant 1 heure.
British Thermal Unit (BTU) Quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la
température d’un pound d’eau (0,453 kg) de 1°F
(pound = lb)
Ton day of réfrigération Quantité de chaleur nécessaire pour fondre 1 ton
de glace (2000 lb) en 24 heures

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1 - 2 - La chaleur
La chaleur est une forme d'énergie qui se caractérise par l'agitation moléculaire de la
matière chauffée. Elle peut être produite en vue d'effectuer un travail.

La chaleur est produite par :


Procédés Combustion
chimiques
L'électricité Des radiateurs
La lumière Le soleil
Des procédés Compression,
mécaniques Frottement,
Choc.
Le magnétisme Hystérésis de
l'acier

Rien n’est étanche à la chaleur. On peut fermer l’eau avec un robinet, couper l’électricité
par le disjoncteur, rien n’arrête un flux de chaleur. Le café dans bouteille thermos va se
refroidir et la crème glacée mise dans la glacière va fondre.
1 - 3 - Le zéro absolu

Le Zéro ABSOLU est donc un point théorique auquel il n'y a plus de chaleur dans la
glace. Au dessus de ce point, la glace, l'eau liquide ou la vapeur d'eau contiennent de la
chaleur.

Ce Zéro ABSOLU constitue une limite inférieure de la température (qui n'existe pas dans
l'univers), au dessous de laquelle on ne peut théoriquement descendre. Sa valeur
déterminée par les savants a été trouvée légèrement au dessous de -273°C.

La chaleur existe partout. Le zéro absolu c’est l’absence totale de chaleur. La matière
est totalement immobilisée.
Notion de température :

La température caractérise le niveau de chaleur d’un corps. La température ne permet


pas de mesurer la quantité de chaleur d’un corps.
La chaleur s’écoule comme l’eau d’un niveau haut vers un niveau bas, comme dans un
réservoir.

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A différence de B
température

déséquilibre de la
température entre A et B

La température est la mesure de l'intensité de la chaleur. Dans le domaine de la


réfrigération, elle est parfois mesurée en degrés Fahrenheit. L'échelle Celsius est
cependant la seule légale. Le tableau suivant donne quelques correspondances.

La température :
°Fahrenheit °Celsius
+212°F +100°C Gaz-
+100°F +37,8°C
+32°F 0°C
0°F -17,8°C Liquide----
-40°F -40°C
-459,7°F -273°C Solide---------
Zéro Absolu

Correspondance entre les degrés Fahrenheit et Celsius :

°C = 5/9 (°F - 32°)

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donc :
°F = (9/5 x °C) + 32

Remarque : 1°C d’élévation de température correspond à 1,8°F d’élévation de


température.

Deux unités de température a ne pas confondre : Le Celsius et le Kelvin :

- a - Le degré Celsius ( °C )

Sur une échelle, le zéro est la température de la glace fondante et le point 100 la
température de la vapeur d’eau bouillante sous la pression atmosphérique.

- b - Le degré Kelvin ( °K )

Sur cette échelle, le zéro absolu correspond à -273°C. C’est la température la plus
basse que l’on puisse atteindre.
Les écarts de température sont les mêmes pour le °C et le °K. 1°C d’élévation de
température correspond à 1°K d’élévation de température.
1 - 4 - La transmission de la chaleur

La chaleur se transmet toujours du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, jusqu’à
équilibre des températures. On dit aussi qu'elle "s'écoule" tout comme l'eau dans un
écoulement entre deux points.

A B A B

déséquilibre du niveau passage de l’eau de A


entre A et B vers B

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TA TB TA = TB

déséquilibre de la échange de chaleur de A vers B


température entre A et B jusqu’à ce que TA = TB

En vue de l'application de la transmission de la chaleur à la production de froid, on


distingue trois modes de transmission de la chaleur.

- La conduction :
- La convection :
- Le rayonnement :

Pour apporter de la chaleur à l’eau, on met cette eau en contact avec une source plus
chaude que l’eau (plaque chauffante, réchaud à gaz, vapeur ...).
Cette source chaude apporte en permanence de la chaleur qui se transmet à l’eau selon
les lois du transfert de la chaleur. C’est le principe du chauffage central par exemple.

Air chaud à 20°C

Air froid
à 15°C

La chaudière
Eau à 40°C
réchauffe l’eau
de 40°C à 60°C

Eau à 60°C

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L’eau à 60°C cède sa chaleur à l’air de la pièce qui passe de 15°C à 20°c. L’eau refroidie
à 40°C repart vers la chaudière pour être réchauffée à 60°C. L’air réchauffé à 20°C est
remplacé par de l’air à 15°C, et le cycle recommence....

Une ancienne unité de quantité de chaleur utilisée en France est la kilocalorie. Elle est
définie comme la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1
kilogramme d'eau. La calorie élève de 1°C un gramme d’eau.

L'unité Anglaise de quantité de chaleur est la British Thermal Unit : B.T.U.


C'est la quantité de chaleur qu'il faut fournir à une livre d'eau (453g) pour élever sa
température de 1°F.

Donc 1 BTU = 0,453 x (100/180) = 0,252 kcal ou 252 calories

La quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de l'unité de masse


d'une substance autre que l'eau, varie en fonction de la substance. Voici données à titre
d'exemple quelques valeurs en kilocalorie, correspondant à l'élévation de la température
de 1°C des masses unitaires de diverses substances.

Ces différentes quantités ont reçu l'appellation de chaleur spécifique. La chaleur


spécifique d'une substance est par définition la quantité de chaleur qu'il faut fournir à 1
kg de ce corps pour élever sa température de 1°C, sans modifier son état physique.

Pour 1 Kilo de : EAU FER ALUMINIUM VIANDE


Chaleur 1,000 0,118 0,215 0,770
spécifique
Delta T pour 1 1°C 8,5°C 4,6°C 1,3°C
Kcal

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Conversion de différentes unités


unités internationales unités anglo-saxonnes
°C + 273,15 = °K Pouce x 25,4 mm
kcal x 4,18 = kJ °F + 351 = °K
/1,8
kcal x = kWh °F - 32 = /1,8 °C
0,001163
kcal/h x = kW Gallon x 3,79 dm3
0,001163
kcal/h x 1,163 = W BTU x 1054,8 J
kgf/m² x 9,81 = Pa HP x 745,7 W
kgf/cm² x 9,81 = bar HP.h x 2684521 J
mCE x 9806 = Pa HP.h x 0,7457 kWh
mCE x 0,098 = bar PSI x 6894 Pa
PSI x 0,06874 bar

Abréviations diverses
Millimètre mm Kilogramme-force kgf-m²
par m²
Décimètre cube dm3 Kilogramme-force kgf-cm²
par cm² :
Degré Celsius °C Mètre de colonne mCE
d'eau
Degré Kelvin °K
Joule J
Watt W Unités anglo-saxonnes
Kilowatt-heure kWh Pouce Pouce
Pascal Pa Gallon Gallon
Bar bar Degré Farenheit °F
Kilojoule kJ British Thermal Unit BTU
Kilowatt kW Horse-Power HP
Kilocalorie kcal Horse-Power-Hour HPh
Kilocalorie-heure kcal/h Pound per square PSI
inch

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Chapitre II : Les sources d'énergie

Les principales sources d'énergie susceptibles d'être utilisées par l'homme pour les
besoins domestiques sont constituées actuellement par des combustibles, l'énergie
électrique et par les énergies nouvelles.
- Les combustibles sont des corps capables de libérer une certaine quantité de chaleur
au moyen d'une transformation chimique appelée combustion. Les principaux
combustibles connus existent à l'état solide, liquide ou gazeux.
- L'énergie électrique est la manifestation d'une force naturelle dont la transformation
physique peut engendrer des effets calorifiques.
Les énergies nouvelles sont celles qui ne sont pas traditionnelles. Combustible et
électricité et qui captées par le milieu naturel, ont vu leur exploitation négligée jusqu'à
cette dernière décennie.

2 - 1 - Le charbon
Les différents types de charbon sont les suivants:

Classification Emploi Pouvoir


calorifique
Anthracite Foyer 9 200 Wh
domestique
Coke Foyer industriel 7 700 Wh
Agglomérés de Foyer industriel 9 000 Wh
houille

2 - 2 - Le gaz
Les combustibles gazeux : Les principaux combustibles gazeux sont :

 le gaz naturel,
 les gaz dérivés du pétrole
 le gaz manufacturé
 l'air propané

Le gaz naturel vient des Pays-Bas (groningue), de France (Lacq), d'Algérie ou de


Sibérie. Les principaux composants du gaz naturel varient suivant les gisements

Groningue Lacq Sahara


Méthane CH4 81% 97% 85%

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Ethane C2H6 3% 2,2% 8%


Propane C3H8 0,4% - 2,5%
Azote N2 14,36% 0,3% 3,5%
P.C.I. (kcal/m3) 8400 9600 10500
P.C.S. 9700 11100 12200
(kcal/m3)

L'approvisionnement français en gaz s'effectue par gazoduc (Groningue, Sibérie) et par


navire méthaniers (Algérie). L'ensemble des points de livraison constitue l'origine de
réseaux de transports inter connectés. Paris et Lyon étant des centres de régulation.
- Le gaz manufacturé ou gaz de ville, est en voie de disparition. Le gaz manufacturé a un
pouvoir calorifique de 5200W. Gaz de France assure la distribution d'un gaz de qualité
homogène par des artères alimentant sous haute pression les zones urbaines les plus
importantes.
La basse pression (B.P.) de 9 mbar pour le gaz manufacturé, 20 à 25 mbar pour le gaz
naturel, ce qui permet l'alimentation directe des appareils domestiques.
La moyenne pression A (M.P.A.) entre 0.06 et .0.6 bar et la moyenne pression B
(M.P.B.) entre 0.6 et 4 bar, qui imposent des détendeurs-régulateurs sur les appareils
d'utilisation.
La propane provient de la distillation du pétrole brut. Sa formule chimique est C3H8. Son
pouvoir calorifique supérieur de 23000W. Il est livré en bouteille de 10,5 kg ou de 33 kg
de gaz liquéfié sous une pression de 7 bar.
L'air propané est mélange d'air et de propane, Le pouvoir calorifique de l'air propané est
en moyenne de 7500 Wh. Son avantage est de posséder les mêmes caractéristiques
que le gaz de ville, donc pas de changement des brûleurs, ce qui n'est pas le cas du
butane.

Nature du Masse Pouvoir calorifique Air théorique


gaz vol. supérieur (Wh)
m3/h kg 1m3 1kg
Gaz 0,60 4900 3,90
manufact
uré
Gaz 0,77 11100 9,50
naturel
Propane 1,97 27650 23,80 12,10
Air 1,47 7500 6,70
propané
Butane 2,65 36300 31,0

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2 - 3 - Le fuel-oil (ou fioul)

- Les différents combustibles liquides désignés en France sous le nom de mazout, sont
généralement tirés du pétrole brut.

Caractéristiques moyennes des fiouls français:

Spécificati Gazole Fioul Fioul léger Fioul lourd Fioul lourd


on domestiqu N°1 N°2
e
Masse 0,840 0,860 0,895 0,920 0,950
volumique
à 15°C
Pouvoir 12,6 kWh 12,5 kWh 12,3 kWh 12,2 kWh 12 kWh
calorifique
supérieur
Viscosité 1,40 à 1,80 à 7,0 à 10 2,5 à 15 15 à 30
1,65 2,20 à 20°C à 50°C à 50°C
à 20°C à 20°C
Teneur en 0,7% 2% 2% 2% 4%
soufre

2 - 4 - L'électricité
- L'énergie électrique est produite par la transformation de l'énergie en énergie
calorifique (effet Joule).
- L'énergie ainsi distribuée est comptée en kW (860 kcal)
- Généralement l'électricité traverse une résistance qui est l'élément essentiel des
appareils.
- Malgré certains avantages le prix de l'électricité revient assez cher malgré une isolation
renforcée des habitations.
- La multiplication des centrales nucléaires tend à diminuer ce coût à l'usager.

2 - 5 - Les diverses autres énergies

 L'énergie géothermique: sources d'eau chaude de forage qui équipe quelques


chauffage urbain ;
 L'énergie solaire: source inépuisable nécessitant un capteur plan et un stockage ;
 L'énergie marémotrice: La différence des marées provoque le provoque le
remplissage d'un bassin qui en se vidant, actionne des groupes hydroélectriques ;

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 L'énergie éolienne: Utilisée autrefois sous forme de moulins à vent, le site


géographique joue un rôle prépondérant. Ne peut excéder 4000 kW pour une
éolienne de 1 mètre carré de surface couplé à une génératrice. Il s'ensuit que de tels
appareils pour êtres viables doivent avoir des dimensions très importantes. Ce
système très peu utilisé jusqu'alors est en voie de développement sur le territoire
français.

POUVOIR CALORIFIQUE DE DIFFERENTS


COMBUSTIBLES
Pour 1 kg de : Pour 1 m3 de :

Gaz Naturel 10 500 W


Propane 13 800 W Propane 25 900 W
Butane 13 700 W Butane 33 500 W
Charbon 7 à 10 000
W
Fioul 10 500 W
domestique
Gaz de 4 900 W
houilles

1 kilo de propane ou de butane est thermiquement équivalent à :

 2,85 m3 de gaz de houille,


 1,21 m3 de gaz naturel,
 1,5 à 2kg de bois,
 1,41 litre de pétrole lampant,
 1,5 litre d’essence C,
 1,33 litre de fioul domestique,
 14 kWh d’électricité.

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Chapitre III : Les déperditions

3 - 1 - Les isolants

Les matériaux résistent plus ou moins bien à progression de la chaleur. Cette évolution
de la chaleur dépend de la nature du matériau et aussi de son épaisseur.
Le bois est plus isolant que le métal, la laine de verre est plus isolante que la brique, 100
mm de polystyrène isole mieux que 20 mm etc.
On aura donc un classement des matériaux en deux catégories, les conducteurs et les
isolants de la chaleur :

Conducteurs thermiques : Isolants :


Cuivre Liège
Argent Laine de roche
Fer Laine de verre
Aluminium Mousse de polystyrène
Mousse de polyuréthanne

Verre Mousse de verre (Foam


Glass)

3 - 2 - La résistance thermique des matériaux

Matériaux : Masse Conductivité


volumique thermique utile(
λ ) W/m°C
3
sèche en kg/m
Pierres et terre comprimée,
Pierres lourdes
Granites 2500 à 3000 3,50
Gneiss.. 2400 à 2700 3,50
Basaltes 2800 à 3000 3,50
Silex 2600 à 2800 3,50
Porphyres 2400 à 2600 2,90
Laves 2100 à 2400 2,90
Ardoise 2700 2,10
Pierres calcaires

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Pierres froides ( marbre) >ou = 2590 2,90


Pierres dures 2350 à 2580 2,20
Pierres fermes 2160 à 2340 1,70
Pierres demi-fermes 1840 à 2150 1,40
Pierres tendres n°3 1650 à 1840 1,05
Pierres tendres n°2 1470 à 1640 0,95

Blocs de terre comprimée 1700 à 1900 1,05


Terre cuite
La masse volumique variant de
1700 à 2100 Kg/m3, la
conductivité thermique peut
varier de 1,0 à 1,35 W/m °C; 1800 à 2000 1,15
les valeurs moyennes sont :
Bétons
Bétons de granulats lourds
siliceux et calcaires :
Béton plein 2200 à 2400 1,75
Béton caverneux 1700 à 2100 1,40
Bétons de granulats lourds de
laitier de hauts fourneaux
Béton plein avec sable de rivière
ou de carrière 2200 à 2400 1,40
Béton caverneux avec moins
de 10% de sable de rivière 1600 à 2000 0,70
Béton de pouzzolane ou de
laitier expansé sans sable 1000 à 1200 0,35
Béton de cendres volantes 1000 à 1200 0,35
frittées 950 à 1150 0,46
Béton de ponce naturelle
Bétons de structure :
- avec sable de rivière, sans 1600 à 1800 1,05
sable léger 1400 à 1600 0,85
- avec sable de rivière et sable
léger
Bétons isolants et porteurs : 800 à 1000 0,46
- avec sable léger et au plus
10% de sable de rivière 1200 à 1400 0,70
- avec sable léger, sans sable 1000 à 1200 0,46
de rivière
Bétons caverneux et semi

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caverneux : 800 à 1000 0,33


. avec sable léger, sans sable 600 à 800 0,25
de rivière
- sans sable et faible dosage en
ciment
Béton de granulats très légers
: 600 à 800 0,31
- dosage : 3/1 400 à 600 0,24
- dosage : 6/1
Plaques de béton de
vermiculite fabriquées en 400 à 450 0,19
usine
Bétons cellulaires traités à
l'autoclave
Masse volumique nominale 775 à 825 0,33
800 kg/m3 675 à 725 0,27
700 kg/m3 575 à 625 0,22
600 kg/m3 475 à 525 0,18
500 kg/m3 375 à 425 0,16
400 kg/m3
Bétons de bois
Béton de copeaux de bois 450 à 650 0,16
Plaques de béton de fibres de
bois (fibragglos) 350 à 450 0,12
Mortiers d'enduits et de joints 1800 à 2100 1,15
Amiante-ciment
Amiante-ciment 1400 à 1800 0,65
Amiante-ciment-cellulose 1400 à 1800 0,46
Plâtres
Plâtres sans granulats
Plâtre gâché serré ou très serré 1100 à 1300 0,50
Plâtres avec granulats légers ou
fibres minérales
Plaques de plâtre à parement
de canon spéciales feu et
plaques de plâtre armées de 800 à 1000 0,35
fibres minérales
Plâtre d'enduit avec perlite tout
venant ou vermiculite
grade 2 (de 1 à 2 mm) : 700 à 900 0,30
- 1 volume pour 1 de plâtre 500 à 700 0,25

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- 2 volumes pour 1 de plâtre


Fibres minérales
Panneaux semi-rigides et
matelas de feutres souples, en 20 à 300 0,041
laine de roche ou de verre
Végétaux :
On caractérise généralement
les végétaux par leur densité
normale ou nominale, qui est la
masse volumique du matériau
sec à l'air, correspondant pour 600 à 750 0,23
les bois naturels à une unité de
15% en masse. Cette densité
est donc plus élevée que la
masse sèche indiquée.
Bois naturels
Feuillus mi-lourds (chêne, hêtre
dur, frêne, fruitiers). Masse
volumique normale 650 à 800
kg/m3.
Résineux très lourds
(pitchpin). Masse volumique
normale supérieure à 700 600 à 750 0,23
kg/m3.
Feuillus légers (tilleul, bouleau,
érable, frêne, chêne, hêtre
tendre). Masse volumique 450 à 600 0,15
normale 500 à 650 kg/m3.
Résineux mi-lourds (pin
sylvestre, pin maritime). Masse
volumique normale 500 à 600 450 à 550 0,15
kg/m3.
Résineux légers (sapin,
épicéa) ou très légers (cèdre
rouge de l'Ouest). Masse 300 à 450 0,12
volumique normale 350 à 500
kg/m3.
Feuillus très légers (peuplier,
okoumé). Masse volumique
normale 350 à 500 kg/m3. 300 à 450 0,12
Bois naturels spéciaux

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Balsa 60 à 120 0,052


Bois lourds 800 à 1000 0,29
Panneaux de fibres de bois
Panneaux durs et extra-durs 850 à 1000 0,20
Panneaux tendres dits aussi 200 à 250 0,058
isolants
Panneaux tendres spéciaux 250 à 300 0,065
asphaltés dans la masse, dits
aussi isolants spéciaux.
Panneaux de particules ligno-
cellulosiques agglomérées
Masse volumique nominale :
600 à 690 550 à 650 0,14
500 à 590 450 à 540 0,12
400 à 490 360 à 440 0,10
Panneaux de particules de lin
Masse volumique nominale :
500 410 à 500 0,10
400 320 à 410 0,085
300 230 à 320 0,073
Panneaux contre-plaqués et
lattés
panneaux en pin maritime ou 450 à 550 0,15
pin d'Orégon 350 à 450 0,12
panneaux en okoumé ou
peuplier 500 0,10
Liège 100 à 150 0,043
Comprimé
Expansé pur 150 à 250 0,048
Expansé aggloméré au brai ou 300 à 400 0,12
aux résines synthétiques
Paille comprimée
Matières plastiques
alvéolaires
Polystyrène expansé
Classe 1 9 à 13 0,044
Classe II ' 13 à 16 0,042
Classe III 16 à 20 0,039
Classe IV 20 à 25 0,039
Classe V 25 à 35 0,037
Moulé en continu par voie

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humide, séché et stabilisé par 16 à 20 0,038


dépression
Thermo-comprimé en continu 20 à 25 0,036
par voie sèche
Extrudé, plaques sans peau de 28 à 32 0,035
surface 30 à 40 0,029
Extrudé, plaques avec peau de
surface
Mousse rigide à base de
polychlorure de vinyle
Classe 1 25 à 35 0,031
Classe Il 35 à 48 0,034
Mousse rigide de
polyuréthanne ou de 30 à 40 0,029
polyisocyanurate
Mousse formo.phénoliques
Fabrications de l'usine de 30 à 45 0,037
Vendin-le.Vieil 30 à 100 0,044
Autres fabrications
Autres matières plastiques 10 à 60 0,046
alvéolaires
Matières synthétiques
compactes, mastics et
produits d'étanchéité : 1300 à 1500 0,4
Caoutchoucs synthétiques 1000 à 1500 0,4
Formo-phénoliques 1000 à 1150 0,4
Polyamides (nylon, rilsan, etc.) 1400 à 1700 0,4
Polyesters 900 à 1000 0,4
Polyéthylènes
Polyméthacrylates de méthyle 1200 à 1300 0,2
(altuglas, plexiglas) 1300 à 1400 0,2
Polychlorure de vinyle
Métaux
Fer pur 7870 72
Acier 7780 52
Fonte 7500 56
Aluminium 2700 230
Duralumin 2800 160
Cuivre 8930 380
Laiton 8400 110
Plomb 11340 35

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Zinc 7130 112


Verre
Plaques à base de vermiculite
ou de perlite expansée
Plaques à base de vermiculite
agglomérées aux silicates 300 à 400 0,14
Plaques à base de perlite
expansée agglomérées avec un 170 à 190 0,058
liant bitumeux
Verre cellulaire 130 à 140 0,055

Résistance thermique des lames d’air :

Sauf justification particulière, la résistance thermique d’une lame d’air ne sera prise en
considération dans le calcul du coefficient K que si son épaisseur est au moins égal à :
 5 mm s’il s’agit d’un élément fabriqué en usine, comme c’est le cas par exemple d’un
double vitrage,
 15 mm s’il s’agit d’une lame d’air réalisée sur chantier, comme c’est le cas par
exemple d’une maçonnerie avec doublage.

Position de la Sens du flux Epaisseur de la lame d’air ( mm )


lame d’air de chaleur
5 à 7 7,1 à 9 9,1 à 11,1 à 14 à 25 à 55 à
mm 11 13 24 50 300
horizontale (a) ascendant 0,11 0,12 0,13 0,14 0,14 0,14 0,14
(plafond)
verticale (b) 0,11 0,13 0,14 0,15 0,16 0,16 0,16

horizontale (a) descendant 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16 0,18 0,20
(plancher)
(a) Ou faisant avec le plan horizontal un angle inférieur à 60°
(b) Ou faisant avec le plan horizontal un angle égal ou supérieur à 60°

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Exemple :

Soit un mur composé de :


220 mm de brique pleine, ...............................................x.......................................r1
=.................................
un vide de 50 mm ............................................................x......................................r2
=.................................
un polystyrène de 50 mm et ............................................x......................................r3
=.................................
un placoplâtre de 10 mm. ( placo de 50 + 10 ) ...............x......................................r4
=.................................

Calculez la résistance thermique « r » de chacun de ces éléments.


Quelle est la résistance thermique « R » totale ? : R = r1 + r2 + r3 + r4 =
Refaite le même calcul avec 0 mm de vide et 100 mm de polystyrène ( le vide est rempli
d‘isolant ) ?

...........................................x......................................r1 =................................. ?
...........................................x......................................r2 =................................. ?
...........................................x......................................r3 =................................. ?
........................... ...............x......................................r4 =................................. ?

..................................................... R = r1 + r2 + r3 + r4
=....................................................... ?

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3 - 3 - Les températures de base

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3 - 4 - Les degrés jours

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3 - 5 - Le coefficient K

Le coefficient K est le coefficient surfacique. Il exprime par mètre carré de paroi et pour
un degré le nombre de Watts (ou de calories) perdus à travers cette parois.
Il s’exprime donc en W/m².°C.

K = 1/R

R étant la somme des résistances thermique des matériaux. R = r1 + r2 + r3 + r4


+ r5 +..............

Questions ?
D’après les valeurs des tables ci-dessus :
Quel est le meilleur
isolant ? :............................................................................................................
Quel est le meilleur conducteur de la
chaleur ? :..............................................................................
Donc :
Quel est le plus mauvais
isolant ? :....................................................................................................
Quel est le plus mauvais conducteur de la
chaleur ? :.......................................................................

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VALEUR DES COEFFICIENTS K DES FENETRES


CHASSIS BOIS CHASSIS
METALLIQUE
épaisseur Sans Avec Sans Avec
de la lame Volets Volets Volets Volets
d’air en
mm
Simple Vitrage 4,2 3,7 4,8 4,2
57 2,9 2,6 3,4 3,1
Double Vitrage 79 2,8 2,5 3,3 3,0
9 13 2,7 2,4 3,2 2,9
Double châssis + de 30 2,3 2,1 2,7 2,5

3 - 6 - Le coefficient G

Depuis l’arrêté du 24 mars 1982, les déperditions d’un logement peuvent être exprimées
par unité de volume.
Le coefficient G est calculé en W/m3.°C selon la formule :
G = déperditions totales du logement / volume habitable.
Les déperditions devront être exprimées en W/°C donc divisées par l’écart de
température entre l’extérieur et l’intérieur.
3 - 7 - Le coefficient GV

Depuis la réglementation du 12 avril 1988 on parle de coefficient GV des logements


Le coefficient GV est calculé en W/°C selon la formule :
GV = G multiplié par le volume habitable.

3 - 8 - Exemple de calcul des déperditions

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Chapitre IV : Production de chaleur

La production de chaleur se fait à l’aide d’une chaudière qui comporte un corps de


chauffe et un brûleur. Le corps de chauffe peut être en fonte, acier ou cuivre. La
chaudière peut être murale ou au sol, elle peut utiliser du charbon, du bois, du fioul, du
gaz ou de l’électricité.

4 - 1 - Les chaudières en fonte :

• Elles sont choisies de préférence parmi les chaudières à combustion à travers la


masse, à grille oscillante (charbon).
De telles chaudières à grande chambre de combustion permettent l'installation d'un
brûleur. Les gammes de chaudières utilisées sont constituées par des éléments
assemblés. (Idéal Standard ou analogue.
• La production moyenne de ces chaudières est de 7000 kcal/h par m2 de surface
mouillée.

4 - 2 - Les chaudières acier :

- Elles ne différent des chaudières en fonte à combustible solide que par l'absence de
grilles.
Elles comportent suivant la puissance:
L'allure de combustion est déterminé par le pouvoir calorifique du fioul utilisé soit 10000
kcal/h.
• Le rendement et la production calorifique de la chaudière.
• Les chaudières en acier peuvent provoquer des risques de corrosion dus à la
teneur en soufre. Certaines chaudières comportent toutefois une pompe de
recyclage intégrée.

- Les chaudières en acier sont utilisées fréquemment dans des installations moyennes et
importantes - Pour la production de vapeur haute pression et eau surchauffée, leur
emploi est presque exclusif.
Elles sont constituées par un corps en tôle d'acier, ces corps ou enveloppe renferment
des capacités de forme diverses (bouilleur, tubes) dans lequel circule le fluide réchauffé.
Ces chaudières forment des ensembles définitifs, si bien que tout besoin de production
de chaleur supérieur aux possibilités oblige à la remplacer par un ensemble plus
puissant.
Les chaudières en acier courantes sont plus spécialement destinées au chauffage
central.

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Chaudières a tubes foyer :

- Ce sont des chaudières à foyer intérieur, elles sont appelées ainsi parce que le foyer
est entouré par des surfaces de chauffe.
Une chaudière de ce type est généralement constitué par un cylindre horizontal en tubes
ondulés dans lequel circule un ou deux tubes de fumées à travers lesquels circulent les
gaz de combustion. Les diamètres de chaudières varient de 1,50 à 2,60, celui des tubes
de fumées de 0,70 à 1,10 m. Ces générateurs contiennent une grande capacité d'eau
aussi les appellent - on parfois des chaudières de grande capacité. leur pression de
fonctionnement atteint 18 bars.

Grilles automatiques :

- Différentes sortes de grilles existent:


• fixes
• a gradins
• a auge
• a pelletage ou a projection

Les grilles mécaniques, dont les plus utilisées sont les grilles a chaîne.

4 - 3 - Les chaudières murales :

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4 - 3 - 1 - Pour le chauffage seul

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4 - 3 - 2 - Les chaudières avec ballon d’eau chaude sanitaire

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4 - 3 - 3 - Les chaudières mixtes

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4 - 3 - 4 - Les chaudières ventouse

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4 - 3 - 5 - Les dosserets

Les fabricants de chaudières murales peuvent fournir des dosserets de montage avec
ou sans vase d'expansion, généralement ces vases sont sous pression d'azote (gaz
neutre).

Avantages :
Le vase sous pression incorporé présente les avantages suivants :
 simplification des tuyauteries, donc économie de fourniture ;
 réduction du temps de pose, donc économie de main-d'œuvre ;
 suppression du vase d'expansion apparent d'où gain de place ;
 possibilité de faire passer toutes les tuyauteries entre le mur et le vase d'expansion
sans qu'il soit nécessaire de les contre couder ;
 soupape de sécurité incorporée ;
 le vase est solidaire du dosseret. Pour faciliter le montage des tuyauteries, il est
possible de le déposer rapidement.

Exemple de caractéristiques d’un dosseret ELM Leblanc :


 capacité totale : 5 litres ;
 capacité utile pour l'expansion de l'eau du circuit de chauffage : 3,26 litres, ou 5 litres
sur demande ;
 pression de pré gonflage en usine : 0,25 bar ;
 pression maximum en service : 3 bars ;
 pression d'essai en usine : 7 bars ;
 capacité maximum de l'installation (y compris le circuit chauffage de la chaudière, soit
: 0,7 litres) : 142 litres pour une température moyenne de 70 °C (80 °C à la sortie de
la chaudière et 60 °C au retour).

Très important : s'assurer que le volume total de l'installation ne dépasse pas ces
capacités, surtout dans le cas d'anciennes installations équipées avec des radiateurs en
fonte. Dans ce cas, les constructeurs peuvent fournir des dosserets avec des vases plus
importants, mais les tuyaux risquent de ne plus passer à l’arrière du vase. Il est parfois
nécessaire de placer un vase directement sur la tuyauterie ( attention, surtout pas de
vannes entre la tuyauterie et le vase, l’expansion serait dangereuse).

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4 - 3 - 6 - La soupape de sécurité

Celle-ci a pour but de protéger la chaudière et toute l'installation contre les surpressions
éventuelles. Elle est réglée en usine pour que son fonctionnement intervienne lorsque la
pression dans le circuit atteint environ 3 bars.
La soupape est placée sur le circuit de départ et fixée directement sur le raccord " départ
". Une douille coudée (raccord 20/27, 3/4" gaz Ø18 x20), permet le raccordement à la
tuyauterie de départ, tandis qu'une seconde douille coudée (raccord 15/21, 1/2 " gaz
Ø12 x14), se fixe latéralement à la soupape et permet l'écoulement du trop-plein vers
une canalisation de vidange qui doit être à écoulement visible.
Enfin, en dévissant l'écrou moleté on peut provoquer l'ouverture manuelle de la soupape
pour vidanger partiellement ou complètement le circuit de chauffage. Pour la fermeture,
bien revisser à fond.

Nota. - Une prise bouchonnée avec raccord fileté Ø 8/13, 1/4 " gaz est prévue pour le
raccordement d'un manomètre. La pose d'un manomètre sur ce raccord ou en tout autre
point de l'installation est indispensable et permet de contrôler le remplissage correct.
Le vase d'expansion peut être utilisé pour des installations dont la charge statique
(différence de hauteur entre la soupape et le point le plus haut de l'installation) est au
maximum de 2,5 m de colonne d'eau (0,25 bar), pour le vase "5 litres" et 3.5 m pour le
vase "8 litres" (qui est pré gonflé à 0,35 bar).

4 - 3 - 7 - Remplissage du circuit de chauffage

Ouvrir le robinet de remplissage prévu sur le raccord d'arrivée d'eau sanitaire pour les
chaudières mixtes (ou à prévoir sur l'installation pour les chaudières chauffage seul) et
remplir lentement l'installation en ouvrant les purges prévues sur les radiateurs et la vis
de purge du corps de chauffe de la chaudière (S'assurer que les 2 robinets d'isolement
sont bien ouverts sur les raccords de départ et retour chauffage sur le dosseret).
Lorsque l'on a successivement resserré les purgeurs, mettre le circuit à une pression
comprise entre 0,6 à 0,8 bar à froid. Mettre en fonctionnement le circulateur et placer la
manette du sélecteur de chauffage sur la position 6 afin de porter l'eau à sa température
maximum. (Noter la pression indiquée par le manomètre).
Après quelques minutes de fonctionnement à la température maximum, arrêter le
circulateur, attendre quelques instants et rouvrir les purges de l'installation et du corps de
chauffe pour évacuer l'air et les gaz libérés par l'élévation de température.
Refermer les purgeurs et compléter le remplissage pour atteindre à nouveau la pression
obtenue lorsque la
température était au maximum.

L'installation est en ordre de marche.

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Mais il est nécessaire de renouveler l'opération de dégazage après quelques heures de


fonctionnement comme mentionné ci-dessus. (A noter que la pression de réglage doit
être de 0,6 à 0,8 bar à froid).

Important. - Il est indispensable de placer sur le circuit " chauffage ", une capacité de
dégazage équipée d'un
purgeur automatique à flotteur, afin d'assurer le dégazage permanent de l'installation.

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4 - 4 - La production d’eau chaude sanitaire (ECS)

Les différents appareils de production d’eau chaude sanitaire sont :

4 - 4 - 1 - Les appareils a production instantanée

ces appareils sont classés en trois catégories:


- les chauffe eau : de puissance calorifique utile de 200 kcal/mn
- les chauffe bains : de puissance calorifique utile comprise entre 200 et 400 kcal/mn
- les ballons a production instantanée.

4 - 4 - 2 - Les chauffe-bains

Les plus anciens de ces appareils de production d’eau chaude étaient constitués par des
tubes de cuivre enroulés en spirale et parcourus par l'eau qui entre froide et sort chaude,
soit par un serpentin, soit par un radiateur a ailettes, soit les deux à la fois.

Le corps de chauffe baigne dans les produits de combustion d'une rampe de brûleurs
comportant généralement une série de becs à flamme blanche.

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Les deux éléments corps de chauffe et brûleur sont complétés par une série de

dispositifs de sécurité appelés vanne gaz.

4 - 4 - 3 - Les ballons a production instantanée

Ils sont constitués par une surface tubulaire dans laquelle circule sous l’action d’une
pompe spéciale, l’eau sanitaire a réchauffer.
La surface du serpentin de chauffage est très importante par rapport à la capacité du
ballon d’eau chaude.

4 - 4 - 4 - Les appareils a accumulation

Pour les habitations individuelles, ce sont généralement des appareils à gaz ou a


électricité.
Les accumulateurs électriques seront souvent sur-dimensionnés, en capacité d'eau et
parfois en température pour pouvoir bénéficier des avantages du tarif de nuit.
- L’ensemble étant piloté par un dispositif automatique de sécurité.

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- La source chaude sera le gaz avec brûleur ou une résistance électrique, par effet
Joule.

4 - 4 - 5 - Les ballons réchauffeurs pour collectivités

constitution :
- une enveloppe en tôle d’acier,
- un réchauffeur a serpentin, ou
tubulaire, ou annulaire,
- des fluides alimentant les réchauffeurs
peuvent être de différentes natures ;
eau chaude 90/70°C, vapeur, eau
surchauffée,
- l’eau sanitaire à 50°C,
- le temps de réchauffage est de l’ordre
de 3 heures,
- il est possible également dans le cas
de grande consommation de prévoir un
réservoir de stockage sans réchauffeur
qui sera installé pour les heures de
pointes,

Les réservoirs du commerce sont en


général de 100, 150, 200, 300, 500,
750, 1000, 1500, et 2000 litres.

4 - 4 - 6 - Le détartrage des échangeurs et canalisations, passivation

 Les eaux renferment à l'état dissous des sels de calcium, de magnésium et parfois
d'aluminium, de fer et de sodium, ainsi que de la silice, du gaz carbonique, de
l'oxygène et diverses matières organiques. Sous l'effet de la température, une croûte
minérale se forme, appelée Tartre.
 Le tartre a pour conséquence d'abaisser 2 échanges thermiques, de réduire et même
d'obstruer les canalisations, et d'augmenter le risque de corrosion sur les aciers
inoxydables dépassivés par manque d'oxygène.

ELIMINATION DU TARTE:

 Il est indispensable d'éliminer régulièrement les dépôts de tartre. Différentes


techniques sont possibles. Le détartrage chimique estle plus utilisé. 2 détartrants sont
utilisés couramment:
 1- à base d'acide chlorhydrique

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 2- à base d'acide sulfamique.


 Détartrant à base d'acide chlorhydrique. Le dosage pour utilisation est de 1 litre à 1,5
litre d'acide pour 10 litres d'eau. L'action d'agression sur le tartre s'accompagne
d'émissions de vapeurs et d'émulsions, pouvant mettre le circuit en pression si aucune
mise à l'air est prévue.
Inconvénients : Même inhibé, ce détartrant détériore les aciers inoxydables.
Dégagement de vapeurs acides
lors de son utilisation, mais également en stockage si le réservoir n'est pas
totalement hermétique. Prendre des précautions pour le transport dans
les véhicules afin qu'il n'y ait pas d'épanchement de liquide ou de
dégagement.
 Détartrant à base d'acide sulfamique en poudre (alimentaire) Il se présente sous la
forme de poudre blanche cristallisée inodore, non corrosif et n'émettant pas de
vapeurs acides ou nocives, même en solution concentrée. Le dosage pour utilisation
est de 1kg de produit pour 9 litres d'eau. Il faut environ 1,5 kg à 2 kg de détartrant par
kilo de tartre à dissoudre.
Le détartrant alimentaire n'est pas corrosif avec les élastomères, textiles naturels,
artificiels ou synthétiques. Il peut être utilisé pour le nettoyage de toile et filtre en nylon,
rilsan, lin, coton et les joints de pompes en cuir, caoutchouc ou plastique.
Le détartrant alimentaire peut être utilisé pour le détartrage de toutes les tuyauteries,
réservoirs, échangeurs, machines à laver, machine à café etc.. Une utilisation avec de
l'eau de 40 à 50°C améliore l'éfficacité. Prévoir l'évacuation des gaz pendant le
détartrage.

VIDANGE ET NEUTRALISATION :
 La solution détartrante doit obligatoirement être neutralisée avant rejet. Utiliser un «
Passivant » ;
 Neutralisation du produit utilisé : mesurer le pH de la solution restante et ajouter le
passivant fortement alcalin pour neutraliser les traces d'acides résiduelles en amenant
le pH entre 6 et 8 (Normes françaises de rejet). De préférence, diluer fortement
l'effluent en le rejetant ;
 Neutralisation des appareils et circuits après détartrage ;
 Après vidange, rincer abondamment avec une solution passivante. Laisser agir cette
solution pendant quelques minutes :
 Vidanger à nouveau et effectuer un rinçage à l'eau.

PRECAUTIONS D'UTILISATION :
1. Eviter les projections dans les yeux et les muqueuses, ainsi qu'un contact avec
l'épiderme ;
2. Le port des gants en caoutchouc et de lunettes de sécurité est recommandé ;
3. Aérer les locaux ou se trouvent les appareils à détartrer pendant le durée de
l'utilisation ;

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4. L'appareil ou le circuit à détartrer doit comporter un orifice pour mise à l'air libre ;
5. En cas de contact avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à
l'eau claire et consulter un médecin

4 - 5 - Différents type de chauffage central

Les différents types de chauffage sont caractérisés par le fait qu’ils ne possèdent, pour
un ensemble de locaux, qu'un foyer ou une production unique et un réseau de
distribution de fluide qui permet de diffuser la chaleur des émetteurs.

4 - 5 - 1 - Emetteurs ou chaudières
- Chaudière en fonte (fioul ou gaz)
- chaudière en acier
- générateur mural (gaz)
- générateur d’air chaud à air pulsé.

4 - 5 - 2 - Fluide de transport
- eau à 90°C ou eau surchauffée,
- vapeur,
- fluide caloporteur,
- eau glycolée.

4 - 5 - 3 - Appareils de diffusion
- radiateurs en acier,
- radiateurs en fonte,
- aérothermes avec ventilateur,
- tubes radiants,
- tubes noyés dans le sol,
- plafonds chauffants,
- convecteurs,
- ventilo-convecteurs,
- bouches de diffusion d’air, rondes carrées ou a débit variable (modulines)

4 - 6 - Le chauffage urbain

Voir cours spécifique au chauffage urbain.

4 - 7 - Le chauffage électrique

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Les méthodes de calculs des déperditions sont les mêmes, mais il n’y a généralement
que des tuyaux pour le sanitaire et les radiateurs sont alimentés directement en
électricité.
La régulation et les critères d’économie d’énergie, sont bien spécifiques.
Dans le cas d’une chaudière électrique en remplacement ou en appoint d’une chaudière
classique, rien ne change, c’est un simple raccordement ou montage en cascade.

4 - 8 - Les brûleurs

4 - 8 - 1 - Les brûleurs atmosphériques

La combustion des huiles de pétrole est assurée par des appareils appelés brûleurs, à
combustible liquide.
Les caractéristiques de construction et de fonctionnement des brûleurs à combustible
liquide sont fixés par la norme NF E31-301 et doivent être conformes à la norme E 37-
301.
Tout l'appareillage doit également être conforme aux règles de l’UTE (Union Technique
Electrique).
Le combustible provient soit de réservoirs en charge à proximité du brûleur desservi par
gravité, soit par un réservoir à un niveau quelconque.
Il est aspiré par une pompe faisant généralement corps avec le brûleur.
Le brûleur est généralement destiné à assurer la combustion, c'est-à-dire de réaliser le
mélange d'air comburant et de combustible pour permettre la combustion rationnelle de
ce dernier.
Les types seront choisis en conséquence.
Ils peuvent être classés suivant le mode d'allumage,
en brûleurs manuels semi-automatiques ou automatiques.
Les brûleurs peuvent être manuels : pour l'allumage, ainsi que pour le réglage de l'allure
de combustion et l'extinction.
Les brûleurs automatiques fonctionnent par un allumage automatique, celui ci peut être :
- soit électrique, par arc ou résistance
- soit au gaz au moyen d'allumeur permanent
- soit par un combustible liquide par utilisation d'un petit brûleur pilote.
Au point de vue réglage de la combustion, on peut classer les brûleurs en appareils. à
réglage manuel ou en appareils a réglage automatiques.
Ces derniers peuvent être divisés en trois catégories

- Les brûleurs tout ou rien :

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Ces dispositifs émettent des trains de chaleur dont la durée d'émission est fonction de la
quantité de chaleur à fournir. D'après la puissance maximale demandée à la chaudière
et le dosage d'air est défini par ce débit. Ces brûleurs sont automatiques.

- Les brûleurs par tout ou peu:

Ils sont basés sur un réglage à deux allures tant du débit de combustible que du débit
d'air comburant et sont généralement des brûleurs semi-automatiques.

- Les brûleurs progressifs:

Ils permettent un réglage de débit de combustible et du débit d'air comburant en fonction


des besoins calorifiques de la chaudière. Ces brûleurs sont généralement semi-
automatiques. On peut également classer les brûleurs suivant le mode d'apport de l'air
de combustion.

Ils sont dit:


 a tirage naturel si l'air de combustion est aspiré par la dépression crée par la
cheminée.
 a apports d'air si l'air est amené par des dispositifs mécaniques qui peuvent être soit
aspirants, soit refoulant.
 a tirage forcé si l'air de combustion aspiré par le brûleur met la chambre du générateur
en surpression par rapport à l'atmosphère (foyer surpressé).
 Ces différents brûleurs peuvent enfin, suivant le mode d'emploi du combustible, être
répartis dans les catégories ci-après:

1e Brûleurs à caléfaction

Ils comportent une coupelle ou plaque caléfiante portée, au moment de l'allumage, à une
température élevée; soit par l'inflammation d'un combustible auxiliaire (alcool), soit par
l'échauffement d'une résistance électrique.

- Le combustible liquide y est caléfié ou distillé, l'air comburant est apporté par tirage
naturel ou par l'air soufflé. Le réglage de la combustion s'opère sur l'arrivée d'huile.
- Ces brûleurs sont le plus souvent utilisés par les petites chaudières.

4 - 8 - 2 - Les brûleur à pulvérisation

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4 - 8 - 2 - 1 - Brûleurs à pulvérisation par de la vapeur
d'eau ou de l'air comprimé.

Le combustible introduit par un éjecteur est pulvérisé par la vapeur d'eau provenant d'un
générateur, ou par de l'air comprimé. Ces brûleurs nécessitent donc une source
extérieure d'énergie.
4 - 8 - 2 - 1 - Les brûleurs à pulvérisation mécanique par
force centrifuge:

Ils comportent une coupelle soumise à un mouvement de rotation rapide, au centre de


laquelle le combustible liquide est amené.
- La force centrifuge projette le liquide vers le bord de la coupelle où il est pulvérisé. L'air
de combustion provient d'une soufflerie et enveloppe le jet pulvérisé auquel il se
mélange intimement grâce à un dispositif spécial.
Dans les brûleurs automatiques et dans les brûleurs par tout ou rien, l'allumage du
mélange combustible s'effectue par étincelle électrique provenant de deux électrodes
installées au bec du brûleur.
Tous les types de brûleurs autres que ceux a caléfaction peuvent équiper des
chaudières de tout type et de toute destination. Les plus répandus sont les brûleurs a
pulvérisation mécanique.

4 - 8 - 3 - Les brûleurs gaz

Les plus utilisés sont les brûleurs a air soufflé. Ils se composent d'un ensemble
comprenant généralement,
une ligne gaz généralement commandée par des vannes automatiques ainsi qu'une
volute d'air qui provoque le mélange combustible.
L'allumage est identique au brûleur fuel.
Ils sont régulés par un boîtier électronique et de plus en plus fonctionnent à deux allures.
Le fonctionnement général est comparable à celui du brûleur fuel.

4 - 8 - 4 - Les allures de combustion, le rendement

- Les huiles combustibles ont une constitution sensiblement homogène et un pouvoir


calorifique supérieur voisin de 10 500 kcal/h.
- Les chaudières a foyer classique en dépression ont suivant le type des rendements de
9 à 14 kW par m2 de surface de chauffe.
- Les chaudières a foyer surpressé, on obtient des rendements de l'ordre de 35 kW par
m2 de surface de chauffe.

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- Le gaz oïl et le fuel domestique peuvent être utilisés dans les conditions normales sans
chauffage préalable.
- Par contre pour le fuel-oil il doit être utilisé à 35°C, et le fuel lourd doit être porté à une
température de l'ordre de 80° à 90°C, avant d'être brûlé.

4 - 9 - Le montage des chaudières

4 - 9 - 1 - Les chaudières en fonte


Les chaudières en fonte sont composées d’éléments comprenant une façade, des
sections intermédiaires, un façade arrière, une boite a fumées et d’un foyer.
L'assemblage de ces éléments se fait par bagues appelées "nipples".
Chaque élément est jointoyé et rendu étanche l’un par rapport à l'autre par un mastic
d’étanchéité.
L’appareillage qui sert a assembler ces chaudières s’appelle barres de montage.
Dans le cas de petite puissance, les chaudières sont livrées directement avec les barres
d’assemblage.
A l’intérieur du foyer se trouve pour les grandes puissances un briquetage réfractaire et
en général, pour les petites puissances un jeu de barreaux de grille actionné par une
manette extérieure.
Dans le cas de chaudières a charbon, l’air comburant, arrive par la façade. Il traverse la
couche de charbon, provoquant la combustion du foyer qui réchauffe l’eau de chaudière.
Cet air, transformé en fumée passe par un circuit de gaz simple ou double, pour aboutir
à une boite a fumées et s'échapper par une cheminée.

4 - 9 - 2 - Les chaudières en acier


Les chaudières en acier sont constituées de tôles d'acier soudé de forte épaisseur ( 2 à
3 mm ), et sont donc monobloc.
Elles sont utilisées dans le cas de grande puissance, soit avec un brûleur fioul, ou
brûleur a gaz. A l’heure actuelle, on utilise le système dit de surpression.
La pression de la flamme du brûleur pousse le mélange comburant a travers un circuit
de tubes et de chicanes intérieures. D’où un tirage forcé et un échange fumées eau
supérieur.
L’ensemble aboutit également à une boite a fumées. Mais à l'extrême limite ne
nécessiterait une cheminée de hauteur insignifiante.
En général la façade est monobloc et montée sur une charnière sur laquelle se trouve
fixé le brûleur fioul ou gaz.
Dans les grandes puissances et pour des raisons de coût, la chaudière en fonte est de
plus en plus remplacée par une chaudière en acier.

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4 - 9 - 3 - Les chaudières électriques


Elles sont en général constituées d’une enveloppe en acier, et d’un élément chauffant
électrique.
Quand il s'agit de chauffage a accumulation, l’élément chauffant est constitué d'un
briquetage réfractaire dans lequel sont noyées des résistances électriques. Une arrivée
d’air frais se réchauffe au passage de cette masse et envoie l’air chaud à l'extérieur. Un
circuit de soufflage peut compléter cette installation.
La chaudière électrique est utilisée dans l'industrie pour des besoins de chauffe rapide (
par exemple pour des productions de vapeur ).
Il est bien entendu, que cette solution ne doit être envisagée que lorsque l'énergie
électrique est à un prix abordable.

4 - 10 - Réglage d’un brûleur fioul

Afin d’obtenir les conditions maximales de rendement, il y a lieu d’obtenir un mélange le


mieux dosé possible.

En effet, le fioul est un liquide, l’air quand à lui est un mélange de gaz ( azote et
oxygène), leur mise en contact n'est pas facile. Il faut donc amener a une combustion qui
permette un mélange homogène avec excès d’air.
Ce mélange doit se situer selon le brûleur entre 10 et 40% d’air en excès.

On obtient dans les fumées trois gaz : CO2, H2O et SO2.


En résumé et sans entrer dans le détail des combustions chimique. Il faut savoir qu’une
flamme claire est indice de mauvais réglage. Une flamme noirâtre provoquera des suies
et un encrassement de la chaudière, d’où un rendement absolument catastrophique.

Pour un excès d’air de 10% le pourcentage de CO2 sera de 14 environ


Pour un excès d’air de 40% le pourcentage de CO2 sera de 10 environ

Le dosage du mélange, réglage essentiel du brûleur consistera donc à vérifier que l’on
se trouve bien entre 10 et 14% de CO2 valeur mesurée avec un appareil adapté.

Ceci est un exemple concret d’économie d’énergie. Il est conseillé de refaire un fois par
an ce réglage, ce qui permet en plus de faire apparaître un dysfonctionnement de la
chaudière.

4 - 11 - Les chaudières à condensation

Ce paragraphe n’est pas développé à notre niveau.

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4 - 12 - Le chauffage par le sol


Voir cours spécifique pour le chauffage par le sol. Ce type de chauffage consiste surtout
en pose de tuyaux particuliers sur un support parfaitement adapté. C’est l’affaire de
spécialistes et de grandes marques.

Chapitre V : LE TRANSPORT DE LA CHALEUR

Le transport de la chaleur se fait par un fluide intermédiaire (eau, vapeur, air) chargé de
la transporter jusqu'aux locaux où elle sera distribuée.
Ce fluide est conduit aux points d'utilisation par un réseau de canalisations ou de gaines
de texture différente, tôle fer, tôle aluminium., ou de matériaux artificiels.

5 - 1 - Les canalisations

5 - 1 - 1 - Les tubes fer

- Les canalisations en acier sont généralement soit en tarif 1 série gaz, donc filetables et
de pression d'utilisation de 16 bar.
- Les appellations les plus courantes sont:

diamètres pratique En pouces (25,4


(mm) mm)
12 12/17 3/8
15 15/21 1/2
20 20/27 3/4
26 26/34 1
33 33/42 1 1/4
40 40/49 1 1/2
50 50/60 2

 Au dessus de 50 mm on utilise le tube à souder dit tarif X selon la norme NF A49


111.

diamètres pratique
(mm)
64 64/70
70 70/76

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82 82/89
100 100/108
106 106/114
113 113/121
125 125/133
150 150/159
200 209/218

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5 - 1 - 2 - Les tubes cuivre

- En tube cuivre, les diamètres les plus courants sont normalisés sous forme de tube
écroui selon la norme NF A 51 124.

diamètres (mm)
6/8
10/12
12/14
14/16
16/18
20/22
26/28

5 - 1 - 3 - Les raccords fonte

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5 - 1 - 4 - Les raccords cuivre

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5 - 1 - 5 - Les conduites d’écoulement

Les conduites d’écoulement sont réalisée maintenant presque systématiquement en


plastique. Dans les anciennes installations ou quelques réalisation de luxe on pouvait les
trouver en plomb, cuivre, laiton, acier inoxydable, ou laiton chromé.

Les principaux diamètres sont :


 32 mm pour les lavabos,
 40 mm pour la cuisine ou baignoires,
 50 mm pour douches, baignoires ou autres gros débits.

Les conduites plastiques s’assemble par collage qui est en réalité de par la présence
des solvants dans la colle, une véritable soudure autogène absolument indémontable.

Méthode de collage :
Pour réaliser un assemblage correct il est nécessaire de dépolir les surfaces à coller, de
les essuyer soigneusement et de les dégraisser avec un solvant léger. Pour le
dépolissage, utiliser de la toile émeri ou du papier abrasif fin non encrassé. Eviter les
râpes, les limes ou les lames de scie à métaux. Appliquer la colle en couches minces à
l’aide du pinceau qui est généralement incorporé dans le bouchon du bidon de colle
(évitez d’utiliser de la colle en tube). Placez la colle d’abord à l’entrée de la partie
femelle, puis sur la partie mâle, toujours dans le sens de la longueur, c’est à dire
parallèle à l’axe de la tuyauterie. Sans attendre, immédiatement après l’encollage, vous
devez emboîter tout de suite les deux pièces à fond ou jusqu’au repère (tracé au
préalable), en poussant dans le sens de l’axe et surtout sans chercher à tordre ou à
reprendre. Avec un chiffon propre, enlever l’excédent de colle. Surtout, ne touchez plus
à votre assemblage.

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5 - 1 - 6 - Les colliers de fixation

Les colliers de fixation peuvent être simples ou doubles, on les poses à l’aide de rosaces
d’écartement et de pattes à visser ou à sceller.
Les colliers peuvent aussi êtres isophoniques, c’est à dire qu’entre le tuyau et le collier
on place une matière absorbante (caoutchouc, néoprène etc.).

5 - 2 - La robinetterie

- On groupe sous la dénomination de robinetterie les organes placés sur les récipients.
Leur fonctionnement est soit automatique, soit manuel.
- On peut considérer les cinq types de robinetterie suivants:

1. la robinetterie à valve, dans lequel l'obturateur se déplace sur un axe parallèle à


son siège.
2. les robinets à soupape dans lesquels l'obturateur se déplace par une translation
perpendiculaire à son siège
3. les robinets tournants a boisseau
4. les robinets vanne dans lesquels l'obturateur se déplace parallèlement à son
siège
5. les vannes papillons dont l'obturateur tourne autour de la tuyauterie.

5 - 2 - 1 - Les robinets a valve

- Ces appareils sont actuellement connus sous le nom de clapets, ils évitent l'inversion
de circulation du fluide.

5 - 2 - 2 - Les robinets a soupape

- Ils sont composés d'un bâti sur lequel est fixé un siège susceptible de se reposer.
Pour effectuer un mouvement, l'obturateur doit être guidé et sa course limitée.
Les robinets introduisent une perte de charge, leur avantage étant leur étanchéité par
rapport aux vannes à passage direct.

5 - 2 - 3 - Les robinets tournant ou a boisseau

- Ils comportent un boisseau dont l'ouverture suit la position du volant de manoeuvre.


Les robinets de radiateur les plus simples et les moins chers sont des robinets a
boisseau.

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5 - 2 - 4 - Les vannes ¼ de tour

Ce type de vanne, bon marché, tend à se généraliser.

5 - 2 - 5 - Les robinets vannes

- Les robinets vannes sont des robinets a grand débit. Le plus souvent désignés sous le
nom de vannes. Le modèle le plus simple est désigné à siège parallèle.
- Les vannes peuvent être du type a coins, a simple ou a double opercule.

5 - 2 - 6 - Les vannes papillon

- Elles sont utilisables dans les installations où une fermeture étanche n'est pas
indispensable, et elles permettent une motorisation facile de l'appareil.

Les robinets de radiateurs sont généralement installés a simple pointeau. Ils comportent
un volant et un obturateur a boisseau.

Ils peuvent être à double réglage.

En réalité, dans la pratique, on utilise sur les radiateurs des robinets simple pointeau sur
le départ, et un coude de réglage, sur le retour du radiateur.

5 - 3 - Les pompes

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L'utilisation d'organes de
pulsion destinés à créer une
force motrice nécessaire à la
circulation permet de vaincre
les pertes de charge du
réseau.

Ces organes sont caractérisés


pour un débit défini et pour une
hauteur manométrique
déterminée.

• le débit s'exprime en
m3/h.
• la pression d'aspiration et
de refoulement s'exprime
en mm de colonne d'eau
(mCE).
• la nature du fluide à véhiculer.

On peut compléter la désignation des pompes en citant :


. les matériaux de construction : fonte, acier
. la forme des corps de pompe.
. l'orientation de l'axe : horizontal ou vertical.
. la force motrice utilisée : électricité, essence.

5 - 3 - 1 - Les turbo pompes centrifuges

Dans le cas d'installations domestiques, il y a lieu d'installer des appareils de faible


dimension appelés circulateurs.
Les débits sont relativement faibles de l'ordre de 1,5 m3/H.
Les hauteurs manométriques sont de l'ordre de 1 à 2 m de colonne d'eau.
Ces appareils fonctionnent sans presse étoupe et donc à rotor noyé. Ils sont montés
directement sur les canalisations.
Certains appareils sont construits avec des matériaux qui permettent de réaliser le
bouclage sur l'eau sanitaire chargée de calcaire sans inconvénient pour le rotor de
l'appareil.

5 - 3 - 2 - Les pompes sur socle

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. La composition d'une électro-


pompe est la suivante :
- une volute, un corps de
pompe, un palier et un moteur,
le tout
accouplé à une turbine.
Pour éviter la transmission du
bruit, il faut choisir des
moteurs silencieux.

En général, les installations de


pompe sont jumelées et l'on
réserve une pompe en cas de
secours.

5 - 4 - Les accessoires de contrôle et de sécurité

5 - 4 - 1 - les manomètres

5 - 4 - 2 - les thermomètres

5 - 4 - 3 - le vase d’expansion

5 - 4 - 4 - la soupape de sécurité

5 - 4 - 5 - la protection contre les dilatations

5 - 4 - 6 - les systèmes de purge

5 - 4 - 7 - les protections antigel, la vidange du circuit

5 - 4 - 8 - les vannes d’équilibrage

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5 - 4 - 9 - les vannes d’isolement

5 - 4 - 10 - les clapets

5 - 4 - 11 - les pressostats

5 - 4 - 12 - les thermostats de sécurité

5 - 4 - 13 - le contrôle du débit

5 - 4 - 14 - la veilleuse, l’allumage et le contrôle de la flamme

5 - 5 - La ventilation des chaufferies

5 - 6 - La sécurité des chaufferies, dispositions générales

5 - 6 - 1 - Les dispositifs de sécurité sur les chaudières

Dans le cas de générateur de grande puissance, ces chaudières doivent être munies en
premier lieu d’une soupape de sécurité. Cette soupape permet l’échappement de la
vapeur, dès que l’on atteint le point de consigne de température ( exemple 90°C ).

Un aquastat normal qui agit sur le brûleur suivant un point de sécurité préalablement
affiché.

Un aquastat de sécurité qui agit en cas de fonctionnement défectueux de l'aquastat de


réglage. Il intervient totalement le fonctionnement de la chaufferie, qui peut être remise
en marche que par un réarmement manuel.

Un appareil devra également être prévu pour éviter le manque d'eau de la chaudière, cet
appareil appelé manostat interrompt également le fonctionnement du brûleur.

5 - 6 - 2 - La disposition de la chaufferie et sa sécurité

La chaufferie doit comporter :

Une cheminée :

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Méthode de calcul général:

P = S
4000√ H

P = Puissance en kcal/h
H = Hauteur en mètres
S = Section de la cheminée en dm²

Une ventilation haute :


Elle se calcule de la façon suivante :

( section cheminée ) / 2

Une ventilation basse :

( section ventilation haute + cheminée ) / 2

Une porte métallique coupe feu doit être installée s’ouvrant directement sur l’extérieur.
Elle devra être munie d’un système de fermeture de sécurité s’ouvrant par simple
pression, dite par barre anti-panique.

Un nombre minimum d’extincteur à poudre doivent êtres installés, ainsi qu’une pelle et
un seau à sable à l’intérieur de la chaufferie.

Les parois de la chaufferie seront constitués de matériaux de maçonnerie tenant au feu


au moins deux heures.

Il est interdit d’entreposer dans la chaufferie des matériaux inflammables, ni entreposer


d’autre matériel que ceux destinés au dépannage.

La cuve a fioul doit être dans une fosse ou un local constitué de murs maçonnés en 34
cm d’épaisseur. Et laisser un espace libre de rétention, d'un volume au moins égal à la
capacité de cette cuve.
En aucun cas on ne placera la cuve de fioul à coté du brûleur.

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Chapitre VI : La distribution de chaleur

Les principaux dispositifs de distribution de chaleur sont:


- les tubes lisses utilisés isolément ou en batterie,
- les tuyaux a ailettes, les panneaux radiants
- les radiateurs, les convecteurs, les plinthes chauffantes et les appareils de chauffage a
air chaud (aérothermes et générateurs).

6 - 1 - Les tuyaux lisses

Ils sont utilisés soit isolément, soit en serpentin, soit en faisceaux parallèles, réunis par
des connexions ou par des collecteurs.
Ce sont donc pour la plupart des cas, des tubes tarif 1 et 3. Ils sont posés
horizontalement ou verticalement. Leur avantage consiste en un bon rendement et une
grande facilité de nettoyage. On les utilise munis de réflecteurs calorifugés pour éviter
les déperditions de chaleur vers le haut.

6 - 2 - Les tuyaux a ailettes

On fabrique des tuyaux a ailettes généralement en acier. Il en existe de deux sortes:


- Les tuyaux autour duquel on enroule un ailette en spirale. Le tuyau est lisse ou ondulé,
les ailettes peuvent être serties ou soudées.
- Les tuyaux sur lesquels les ailettes sont posées parallèlement les unes aux autres.
Le rendement calorifique de ces tubes est de l'ordre de 450 kcal/h par m2 pour un fluide
basse pression.

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6 - 3 - Les radiateurs

Ce sont les
corps de
chauffe les
plus utilisés,
ils peuvent
être constitués
par des
éléments, soit
en fonte
assemblés,
soit en tôle
d'acier. Il
existe
également
des radiateurs
en alliage
d'aluminium.
Les radiateurs
peuvent
comporter des
pieds ou non.

- Les radiateurs en acier:

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Les radiateurs en acier ont des caractéristiques générales voisines des radiateurs en
fonte. Toutefois leur masse est moins importante. De toute façon la tendance est à
l'emploi généralisé de ces radiateurs qui maintenant ont une norme d'émission NF
officielle et une fiabilité comparable à celle des radiateurs en fonte.

6 - 4 - Les convecteurs

Ils sont constitués par des tuyaux à ailettes en acier, en cuivre, ou en aluminium, fixés
sur deux ou quatre tubes en acier installés, soit en niche, soit dans un carter, avec une
plaque de fermeture pour l'entrée et la sortie de l'air. L'émission de la chaleur s'opère
presque uniquement comme son nom l'indique par convection. 80% par convection,
20% par rayonnement. L'emplacement optimal des convecteurs est comme dans le cas
des radiateurs, le long des parois froides.

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6 - 5 - Les aérothermes

Les aérothermes sont, selon le type, soit suspendus, soit fixés en élévation sur une
paroi. Dans chaque cas de figure, il y a lieu de répartir au mieux le flux de diffusion d'air
chaud.
Les aérothermes peuvent fonctionner:
- en reprise d'air intérieur
- en reprise d'air extérieur
- en mixte, air neuf, air repris
Il y a lieu de tenir compte dans le choix des appareils du niveau sonore acceptable dans
la pièce. En milieu bureaux ou salles scolaires on installe des ventilateurs fonctionnant à
900t/mn. Par contre dans le cas d'installation industrielle on peut admettre des vitesses
de rotation de l'ordre de 1500t/mn. Dans la mesure ou le niveau sonore ambiant le
permet.

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6 - 6 - Les ventilo convecteurs

Chapitre VII : La régulation

- Il est bien évident que tout appareil étant capable d'interrompre le processus de
chauffage lorsque la température est atteinte, sera un économiseur d'énergie.

- De même si l'appareil est capable de limiter la température de nuit, il sera encore plus
rentable.

- Ces appareils sont appelés: des régulateurs, ou des thermostats, ou aquastats, la


régulation en général.

7 - 1 - Principe de la régulation

Tout système de régulation se compose des organes suivants:


- le détecteur mesurant la température,
- l'organe comparateur évaluant la différence entre la température à régler et la
température de consigne que l'on veut maintenir,
- le régulateur élaborant en fonction de l’écart relevé un ordre qui est transmis à
l’organe de réglage (moteur de vanne, brûleur, accélérateur etc..)

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A titre indicatif 1°C en trop dans un logement se traduit en moyenne par une
augmentation de consommation de chauffage de l’ordre de 7%.

L’emplacement du détecteur détermine deux types de régulation:

 En fonction de la température intérieure


 Et en fonction de la température extérieure.

7 - 1 - 1 - La régulation du chauffage central

7 - 1 - 2 - La régulation tout ou rien

Le coffret central met en route et arrête le chauffage. La chaudière ne peut assurer la


production d’eau chaude sanitaire. Il est nécessaire de prévoir un autre système pour
l’eau chaude.
Le thermostat d'ambiance peut mettre en route ou arrêter:
- le brûleur,

- le circulateur

- une vanne dans le cas d’une préparation d’eau chaude par exemple.

7 - 1 - 3 - La régulation flottante

La position de la vanne est sans arrêt, ouverte ou fermée, selon la position du


thermostat.

7 - 1 - 4 - La régulation proportionnelle

Le réajustement constant de la quantité de chaleur qui permet de compenser les


déperditions calorifiques de la maison se fait par l’intermédiaire d’une vanne mélangeuse
motorisée, 3 ou 4 voies.

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Ce type de régulation est très courant,

La détection de température s'effectue par une sonde d'ambiance, mais la température


désirée est obtenue par le réglage automatique d'une vanne de mélange, trois ou quatre
voies commandée par un moteur électrique.

Le mélange départ retour est donc contrôlé et ajusté en permanence aux besoins.

La température d’ambiance est ainsi plus régulière, sans à-coups, et le fonctionnement


du brûleur plus économique.

Ce système de régulation est cependant un peu plus onéreux que les précédents.

7 - 2 - Régulation en fonction de la température intérieure

Dans ce cas, le détecteur est placé dans une des pièces du logement.
Un thermostat d'ambiance équipé d’une sonde mesurant la température intérieure du
logement maintient celle ci en permanence au voisinage de la valeur de consigne
choisie, en agissant sur l’installation de chauffage.

De coût le plus souvent peu élevé et facile a installer, ce procédé présente pour principal
avantage de prendre en compte les apports de chaleur gratuits (ensoleillement,
présence humaine et appareils électroménagers) qui peuvent accroître de deux à trois
degrés centigrades la température du logement. Permettant ainsi de diminuer d'autant la
production de chaleur de l’installation.

Son principal inconvénient provient des variations de la température intérieure du


logement; celle ci ne peut être obtenu qu’avec au mieux une précision de plus ou moins
1°C. du fait de la dérive de la température après l'action du thermostat.

Ceci est du à l’inertie thermique de l’habitation.

L’emplacement du thermostat d'ambiance qui doit témoigner de la moyenne de


l’ensemble des températures des différentes pièces du logement, doit être choisi avec
soin.

Il doit être installé dans une pièce fréquemment occupée, ne bénéficiant pas d’apports
de chaleur marginaux trop importants( ce qui exclus la cuisine et la salle de bain ) donc
généralement dans la salle de séjour.

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On doit le disposer sur une cloison intérieure éloignée de toute source de froid ou de
chaleur et de façon apparente (exemple; rideaux, meubles etc..).

Ce type de régulation contrôlant la production de chaleur à partir d’une seule pièce


témoin ne convient que si toutes les pièces sont thermiquement semblables.
Elle devrait être réservée à des petits pavillons ou des appartements de plain-pied.

Pour des maisons individuelles plus importantes ou à deux étages, la régulation en


fonction de la température extérieure est souvent mieux adaptée.

7 - 3 - Régulation en fonction de la température extérieure

Dans ce mode de régulation, le coffret central commande la température de l’eau du


circuit des radiateurs. Cette variation se fait selon une loi de correspondance entre la
température extérieure et la température de l’eau de départ du circuit de l’installation.

A la différence du thermostat d’ambiance, elle permet d’avoir une action anticipative qui
modifie l’intensité de la production de chauffage pour toute variation de la température
extérieure , avant même que celle-ci n’ait eu le d’incidence sur la température intérieure
du logement.

Ce système est par contre plus coûteux d’installation, plus délicate et ne prend pas en
compte ( à moins d’être complété par une sonde de température intérieure) les apports
"gratuits" de chaleur.

L’emplacement de la sonde extérieure, doit être déterminé avec précision. Il faut qu’elle
soit protégée de l’ensoleillement (elle est la plus souvent placée au nord-est) et des
intempéries ( neige, pluie), et qu’elle soit éloignée de toute zone anormalement froide ou
chaude (bouche d’extraction d’air, conduit de cheminée fortement ventilée..). Elle doit
aussi rester apparente et n’être recouverte, ni d’enduit ou de végétation.

7 - 4 - La régulation par optimiseur

La baisse du coût du matériel informatique permet maintenant de garder en mémoire les


variations climatiques et les variations d’occupation en fonction de la journée, de la
semaine, du mois ou de l’année. Elle anticipe et optimise toute variation et donne un
maximum de confort et un maximum d’économie d’énergie.

Ce type de régulation est particulièrement adapté aux école.

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C’est un véritable ordinateur au service du confort et des économies.

7 - 5 - Les compléments d’une régulation centralisée

Afin de compléter les régulations examinées précédemment, certaines pièces ne


bénéficiant ni des mêmes apports gratuits ni des mêmes régimes d'occupation ,doivent
être équipés a cette fin, par des robinets thermostatiques et une horloge de
programmation.

Les robinets thermostatiques


Le robinet thermostatique se compose d'un robinet avec une tête de réglage
comprenant un bulbe a dilatation de liquide qui permet de tenir compte des apports
gratuits de la pièce, par exemple, cuisines, salles de bains, pièces comportant des baies
vitrées.

Il semble intéressant de réduire la température d’une pièce en période, de non


occupation, par exemple, chambre où les enfants peuvent faire leur devoir le soir.

Il est important de ne placer en aucun cas le thermostat d'ambiance dans la même pièce
que le robinet thermostatique, dans ce cas il y aurait interférence de deux régulation à
point de consigne forcément différents.

Autres précautions, il vaut mieux ne pas placer de robinets thermostatiques dans le


cache radiateur, il existe pour ce cas de figure des robinets thermostatiques à bulbe à
distance.

Il est intéressant de remarquer que les robinets thermostatiques, qui sont généralement
à deux voies, déséquilibrent l’ensemble du réseaux hydraulique.
La pression du circulateur augmente, le débit d’eau dans les radiateurs non équipés de
robinets thermostatiques augmente donc.
Il est nécessaire de prévoir cette augmentation de débit, et au besoin y palier en
installant une vanne a pression différentielle.

L’horloge de programmation:

Il est inutile, la nuit, ou lorsque le logement est inoccupé de maintenir la température de


confort ( en général 19°C ).

C’est pourquoi, il est intéressant d’utiliser une horloge.

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Elle se compose:
- d'une horloge, et de deux thermostats, un pour la consigne de jour, l'autre pour la
consigne de nuit.

L’avantage de ce dispositif, est:


- De pouvoir programmer les absences régulières et les heures de sommeil.
- De modifier le programme quant on le souhaite, week-end, les soirs de réception.
- De prévoir le réchauffement du logement une demi heure ou une heure avant le retour
ou le réveil.

diminuer de: soit obtenir:


Absences inférieures à 2 0°C 19°C
h
Absences de 3 à 4 heures 2°C 17°C
Absences de 5 à 10 3 à 4°C 15 à 16°C
heures
Absences de 24 heures 9°C 10°C
Absences de plus de 24 12°C 6 à 8°C
heures
Périodes de sommeil 2 à 3 °C 16 à 17°C

A titre indicatif on peut distinguer 4 types de régulation:

- la régulation tout ou rien:


C'est la plus simple de toute, cela ressemble à un simple interrupteur. C'est aussi la plus
utilisée, surtout lorsqu’elle est combinée avec une horloge.

- la régulation proportionnelle:
Elle s’impose dès que l'on veut prendre en compte plusieurs paramètres. Exemple loi de
variation de la température de l'eau en fonction de la température extérieure ( sonde sur
l'eau et sonde extérieure ).

- la régulation proportionnelle et intégrale:


Amélioration de précision de la régulation précédente.

- la régulation proportionnelle, intégrale et dérivée.


Gain en rapidité.

Chapitre VIII : Les économies d’énergie


8 - 1 - Le rendement de la chaudière

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- Il est important de connaître ou de mesurer le rendement de la chaudière, celui ci peut


varier de 50% à 95%, ce qui change de beaucoup la consommation.

- Il faut évaluer, dans le cas d'un remplacement, la différence de prix par rapport au
rendement, et voir si la différence est amortissable. Il ne faut pas oublier le coût de la
maintenance.

- Le rendement des chaudières a condensation peut dépasser les 100% sur le pouvoir
calorifique inférieur.

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8 - 2 - Le changement de combustible, ou de tarification

- Les prix des combustibles varient souvent d'une période à l'autre.

Dans les années 1950 le fioul ou fuel-oil a petit à petit remplacé le charbon ( ou houille).

Actuellement pour des question pratiques, approvisionnement, régulation,


encombrement, odeur, le gaz et l'électricité remplacent eux mêmes le fioul.

- Mais attention, dans le cas de ces combustibles qui arrivent tout seul à la maison il faut
veiller à faire le bon choix d'abonnement, qui représente parfois une part non négligeable
du coût total de la consommation.

8 - 2 - Les apports gratuits

On distingue différents types d'apports gratuits


- L’ensoleillement
 a travers les baies vitrées, effet de rayonnement direct et effet de serre,
 a travers les parois opaques, par effet de masse et inertie thermique.

- L’occupation, de 20 à 200 Watt par personne, selon le type d'activité, sommeil, travail,
sport etc..

- Les machines, appareils ménagers, téléviseurs, cuisinières etc..

- L’éclairage: Il faut noter qu’à puissance énergétique égale, une lampe fluorescente
donnera toujours plus de lumière qu’une lampe a incandescence.

Dans certains cas un appartement inclus entre quatre appartements bien chauffés peut
bénéficier d’apports gratuits pour l’occupant de cet appartement, pas pour les autres.

8 - 3 - Isolation des parois

En quoi consiste l 'isolation ?


Un logement confortable est un logement correctement chauffé.
Cependant les dépenses de chauffage ne dépendent pas du volume a chauffer , de la
rigueur du climat et de la température maintenue a l'intérieur du logement mais aussi de
l'importance des déperditions de chaleur qui se produisent par les parois et le
renouvellement d'air du logement.

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Différents types d'isolants.


 Les isolants fabriqués à partir de produit minéraux, laine de verre ; verre cellulaire et
perlite.
 Les isolants fabriqués a partir de fibres végétales, lièges fiber-glass, fibre de bois et
cellulose.
 Les isolants de synthèses: polystyrène polyuréthanne et polychlorure de vinyle etc..

8 - 3 - 1 - Isolation de la toiture

De toutes les parois d’un logement les toitures sont celles qui entraînent les plus fortes
déperditions de chaleur.
Les isoler est le plus souvent facile et peu coûteux.
En ce qui concerne les toitures et les combles perdus, il est préférable de poser l'isolant
sur le plancher.

Deux types d'isolants sont principalement utilisés:

1e Les rouleaux en fibre minérales à poser perpendiculairement aux solives pare-


vapeur du coté de l’habitation. Dans le cas où il faut superposer deux couches de laine
de verre, ne pas oublier de trouer par endroits le pare-vapeur de la couche coté
extérieur. .

2e Les isolants en vrac, conditionné, genre vermiculite, ou bille d’argile expansé.


Lorsque l'épaisseur souhaitée est réalisé, on peut aplanir l'isolant a l'aide d’un râteau et
d'une planche. Coût de l'ordre de l'ordre de 120 francs le mètre carré, temps de retour,
entre deux ou trois ans.

8 - 3 - 2 - Isolation des parois vitrées

L’isolation des parois vitrées est une opération relativement onéreuse, dont l’incidence
sur les autres consommations de chauffage est faible du fait de la proportion réduite des
surfaces vitrées sur l'ensemble des parois extérieures.

L’isolation des baies vitrées offre des avantages non négligeable lié à l'amélioration du
confort: Elévation de la température extérieure supprimant l'effet de paroi froide.
Amélioration sensible de l'isolation phonique.

Deux procédés sont utilisés pour l’isolation des baies vitrées:


- Le survitrage:
Il est constitué d’un vitrage simple inséré dans un cadre profilé, souple ou rigide, que l’on
rapporte sur la menuiserie existante.

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- Le double vitrage:
Il est constitué de deux vitres scellées en usine, en ménageant entre elles une lame d’air
déshydratée. Quelque soit le procédé choisi, il faut s’assurer avant tout, que les fenêtres
existantes peuvent supporter la surcharge prévue: ( 15 à 25 kg au mètre carré ).

L’isolation des baies vitrées existantes est rarement une opération intéressante sur le
plan économique et thermique, par contre elle peut l’être s’il existe un problème
phonique.

8 - 3 - 3 - Isolation du sol

A moins d’avoir une cave, l’isolation du sol est particulièrement difficile dans l’habitat
ancien. On s’abstiendra donc de faire cet investissement peu rentable.

8 - 3 - 4 - Isolation des murs

Il est toujours possible, et à peu de frais de réparer, d’améliorer ou de renforcer l’isolation


des murs. Mousses, placo plâtres, panneaux décoratifs etc.. Mais attention, il y a des
limites, lorsque le bâtiment est déjà très bien calorifugé, une sur isolation n’est pas
rentable. ( voir précédemment le calcul de K et les degrés jours )

8 - 4 - Contrôle de l'air neuf:

Le renouvellement permanent de l’air est nécessaire, autant pour l’hygiène que pour la
prévention des condensations sur les murs des pièces humides.
Or en habitat existant, les taux de renouvellement d'air sont bien supérieurs à la valeur
conseillée. C’est à dire de 0,5 à 1 fois le volume de la pièce par heure.
Le remède consiste à poser des joints sur les trois cotés des fenêtres, et laisser passer
par en dessous.
On distingue quatre sortes de joints:
 Métallique
 Mousse synthétique
 Joint plastique rigide plié en forme de V
 Joint silicone à la pompe

Une solution plus sophistiquée consiste à réaliser un ventilation mécanique contrôlée. ou


VMC. Le logement étant mis en dépression par le ventilateur de la VMC, il est
nécessaire d’équiper les pièces a ventiler de bouches d'introduction autoréglables. Les
châssis de fenêtres a double vitrage en sont généralement équipés.
On peut également diminuer les déperditions de la cave en réduisant judicieusement le
renouvellement d’air de celle ci.

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CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CONDUITES CUIVRE

Au cours des vingt dernières années, le tube de cuivre a acquis une place largement
prépondérante dans la distribution des fluides de toute nature. eau, gaz, oxygène, azote.
Air comprimé. Etc.

La faveur dont jouit le tube de cuivre dans ces applications résulte des qualités propres à
ce matériau :
très grande résistance à la corrosion, tant par l'eau qui circule à l'intérieur, que par les
milieux extérieurs, facilité et, par conséquent, rapidité de mise en oeuvre. perte de
charge réduite. résistance à des pressions élevées pour une faible épaisseur de paroi.
légèreté. esthétique

Dans ces conditions pourquoi le tube de cuivre ne serait-il pas employé également dans
les installations de chauffage central ?

Beaucoup de matériaux ont changé notamment pour la construction des chaudières et


des radiateurs. Il en sera de même pour les canalisations Le cuivre a déjà trouvé place
dans de nombreux modèles nouveaux appareils d'émission de chaleur convecteurs.
plinthes chauffantes, etc.

Si, pendant longtemps. on a considéré que le tube de fer était le seul matériau possible
pour les canalisations, le développement des installations avec générateurs a gaz a
nettement mis en évidence l’intérêt du tube de cuivre dans les installations de chauffage.

Ce qui est vrai avec les générateurs à gaz. le demeure avec n’importe quel autre type de
chaudière.

CHAPITRE IX : AVANTAGES DU TUBE DE CUIVRE

II découle de l'emploi du tube de cuivre les avantages suivants :

• aspect des installations sensiblement amélioré, à la grande satisfaction des


architectes. des décorateurs et des utilisateurs ;
• diminution des diamètres et moindre épaisseur du tube. d'où moindre poids et
réduction manifeste de l'inertie calorifique ;
• en cas de circulation accélérée, pompe ou accélérateur de hauteur
manométrique plus faible. d'où moindre effort de cet appareil de pulsion ;
• longévité de l'installation ;

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• en définitive, un prix d'installation sensiblement égal à ceux pratiqués


normalement. voire inférieur.

9 - 1 - Aspect économique

Une raison parfois évoquée à l’encontre du tube de cuivre est son prix élevé.
L'argument est spécieux, car il ne prend en considération l'un des éléments un
problème, et non son ensemble
Si le prix d’achat au mètre de matériau est plus élevé. personne ne conteste. non plus.
l'économie appréciable de main d'oeuvre obtenue avec le tube de cuivre.
L’expérience pratique montre que mes dépenses totales d'installation sont sensiblement
équivalentes à celles entraînées par d’autres matériaux mis en œuvre par des ouvriers à
égalité de qualification.

9 - 2 - Les pertes de charge

Les pertes de charge par frottement sont plus faibles dans le tube de cuivre (en raison
de ses parois lisses) que dans le tube acier.
Les mesures effectuées, confirmées par l'expérience, ont montré que, pour un même
diamètre et un même débit, et par conséquent une même vitesse, le rapport des pertes
de charge par frottement, dans le tube de fer et dans le tube de cuivre, augmente avec
le diamètre et ce débit.
Dans la pratique, ces résultats peuvent se traduire ainsi :
• par rapport au tube de fer, les gains de diamètres de tubes de cuivre, du 10 au 50 mm
se situent entre 8 et 22 %;
• les pertes de charge sont diminuées, pour ces mêmes diamètres, de 25 à 60 %.
Pour une même perte de charge linéaire, la vitesse sera plus élevée dans le cuivre. Les
multiplicateurs de modules seront plus forts, c'est-à-dire que, dans une installation avec
tubes de cuivre, le rapport entre les pertes de charge locales et celles par frottement
sera plus important que dans une installation avec tubes de fer.

En conséquence, si, avec le tube de fer, il est d'usage de prendre, comme estimation de
première approximation, un rapport de 50 %- 50% pour ces deux sortes de pertes de
charge, il sera logique de prendre, a priori, pour le tube de cuivre :

• 45% pour les pertes par frottement;


• 55% pour les pertes par résistances
locales.

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Ce rapport est donné à titre indicatif pour une installation normale, ne présentant pas de
particularités spéciales. Il sera apprécié par le technicien en fonction des tuyauteries plus
ou moins longues et des sinuosités ou accidents de parcours plus ou moins nombreux.

En conclusion, il n'existe pas et il ne peut exister aucune concordance systématique


entre les sections de tubes de fer et celles des tubes de cuivre.

Ainsi, toute transposition des résultats du calcul d'une installation en tube de fer pour sa
réalisation en tube de cuivre reste du domaine empirique et risque de conduire à des
mécomptes.

Les diamètres des canalisations en cuivre à installer doivent donc être déterminés en
fonction des pertes de charge propres au tube de cuivre, à l'aide de l'abaque inséré dans
le présent document.

Tous les autres éléments entrant normalement dans le calcul d'une installation de
chauffage ne se trouvent en rien modifiés par l'emploi du tube de cuivre.

9 - 3 - Réalisation d’une installation

Beaucoup d'installateurs en chauffage font également de l'équipement sanitaire. Le tube


de cuivre est maintenant bien connu de tous ces professionnels pour lesquels les
opérations de travail et de mise en oeuvre, d'ailleurs très simples ne posent aucun
problème.

Une main-d'oeuvre dont la formation a été orientée uniquement vers l'industrie du


chauffage, pourra ne pas avoir la même connaissance de la technologie du tube de
cuivre.

Tous les éléments d'information sur ce sujet sont donnés en détail dans la brochure « Le
tube de cuivre dans le bâtiment» qui est adressée gracieusement, sur demande au
Centre d'Information Cuivre Laitons Alliages.

Nous avons cru bon cependant, d'en rappeler ici les données essentielles.

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9 - 3 - 1 - Caractéristiques et dimensions des tubes

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Le tube de cuivre est à la fois ductile et résistant. Il peut supporter un premier gel en se
dilatant sans éclater.
Il résiste à des pressions très élevées, comme en témoignent les exemples suivants :
- un tube de cuivre de 12 mm de diamètre extérieur, en 1 mm d'épaisseur, n'éclatera que
sous une pression de 440 kg/cm²; avec une épaisseur de 0,8 mm seulement, la pression
nécessaire pour le faire éclater sera encore de 335 kg/cm² ;
- pour un tube de 22 mm de diamètre extérieur, les pressions nécessaires pour en
provoquer l'éclatement seront encore de 220 kg/cm" pour le tube de 1 mm d'épaisseur,
et 170 kg/cm² pour le tube de 0,8 mm.

Le tube à employer est le même que celui utilisé pour les installations sanitaires, c'est-à-
dire en cuivre du type Cu/b suivant définition de la Norme NF A 53-100, dans les
dimensions normalisées de la Norme NF A 68-201.

On trouvera en fin d'ouvrage un tableau A donnant toutes les caractéristiques


(diamètres, épaisseurs, poids au mètre, sections de passage, contenances au mètre,
surfaces intérieures et extérieures au mètre, pressions

d'utilisation) des tubes de cuivre les plus couramment utilisés en chauffage.


Les tubes employés ont généralement une épaisseur de paroi de 1 mm. On verra à la
lecture du tableau A. que cette épaisseur est, la plupart du temps, superflue, eu égard
aux faibles pressions auxquelles ces tubes sont soumis dans les installations de
chauffage et qu'une épaisseur inférieure serait largement suffisante dans bien des cas.

Il faut cependant considérer que les tubes à parois minces exigent une plus grande
attention pour le façonnage et, notamment, pour le cintrage. L'emploi des raccords à
souder par capillarité élimine les difficultés de cet ordre.

Les quelques renseignements ci-dessus permettent d'apprécier les avantages et


l'économie apportés par le tube de cuivre dans l'équipement d'une maison, d'un
immeuble: un seul type de tube pour toutes les installations de confort, un seul outillage,
très réduit, pour sa mise en oeuvre; plus de manutentions pénibles, l'établi, la filière ne
sont plus nécessaires; le compagnon peut travailler seul, sans le secours d'un aide.

9 - 3 - 2 - Formes de livraison

Les tubes de cuivre sont livrés soit en couronnes de grande longueur à l'état légèrement
écroui jusqu'au diamètre extérieur de 22 mm, soit en barres droites écrouies de 4 à 6 m
environ dans tous les diamètres.

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Le tube en couronne est particulièrement recommandé pour les canalisations


encastrées pour des questions de dilatation dont il est parlé plus loin. Il est également
intéressant pour les tuyauteries de grande longueur qui comportent de nombreux
accidents de parcours.

Les tubes en longueurs droites sont préférables pour toutes les parties visibles en raison
de leur parfait dressage en usine qui donne toujours un aspect plus net et plus
esthétique que le dressage à la main du tube en couronne.

9 - 3 - 3 - Dilatation

Le coefficient de dilatation du cuivre est de la 17 x 10-6 par °C (acier 11 x 10-6 ) ce qui


signifie que, pour un écart de température de 100°C= on aura une dilatation
longitudinale de 1,7 mm par mètre.
La formule suivante permet de connaître rapidement l'amplitude approximative des
mouvements à prévoir entre deux points fixes d'une conduite.
D = L x E /60
dans laquelle :
D = dilatation en mm,
L = longueur du tronçon en m,
E = écart de température en °C.

En général, dans les installations habituelles d'appartements en tubes apparents, la


dilatation des tuyauteries ne pose aucun problème particulier; les coudes et les
changements de direction suffisent, en effet, à absorber les mouvements longitudinaux
des conduites.
II n'en est plus de même pour les longs alignements droits sans accidents de parcours,
par exemple, les colonnes montantes d'immeubles, ainsi que pour les tuyauteries
encastrées.

Dans le premier cas, on aura recours soit à des lyres, soit à des compensateurs de
dilatation judicieusement placés, en ayant soin de ne pas brider les tubes entre deux
points fixes dans les traversées de planchers, murs et cloisons, ni dans les colliers de
fixation.

Une disposition analogue peut éventuellement être adoptée pour les canalisations
encastrées mais elle oblige à placer ces dispositifs à l'intérieur de niches ménagées
dans le béton ou la maçonnerie, qui sont ensuite garnies de matériaux compressibles
(vermiculite, laine de verre, etc.). Un autre inconvénient réside dans l'impossibilité de
contrôler l'efficacité du système après sa mise en service.

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Un autre procédé nous paraît offrir plus d'intérêt, tant dans la garantie qu'il apporte que
dans la facilité d'exécution et pour son aspect économique. Il consiste à absorber la
dilatation par la flexion des tubes permise par l'élasticité du cuivre.
Ce résultat est obtenu par l'emploi du tube en couronne placé à l'intérieur d'une gaine en
matière plastique.
Les ondulations naturelles qui résultent du déroulement normal des couronnes sont
suffisantes pour constituer, à elles seules, les dispositifs propres à absorber les
allongements du tube. Pour cela, il est évidemment nécessaire que le diamètre intérieur
de la gaine de protection soit un peu supérieur au diamètre extérieur du tube. En
général, un jeu de 2 à 3 mm est suffisant pour assurer une bonne dilatation.
Les gaines à ondulations parallèles, en polychlorure de vinyle, permettent un enfilage
facile du tube tout en offrant une excellente résistance à l'écrasement et conviennent
parfaitement bien à cet usage.
Pour ne pas faire reporter les efforts engendrés par la dilatation sur les piquages ou les
tés de dérivation, on aura soin d'arrêter la gaine d'isolement avant les assemblages de
ces dérivations et d'immobiliser les tés ou les piquages par un enrobage direct dans le
béton.

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9 - 3 - 4 - Mise en oeuvre

La mise en oeuvre du tube de cuivre est très simple


et ne nécessite qu'un outillage réduit et léger, limité
dans le cas de l'emploi des , raccords à souder par
capillarité à un coupe-tube et un moyen de chauffage
: lampe à souder ou chalumeau.
On peut résumer cette mise en oeuvre en quatre
opérations : .
• les jonctions
• les changements de direction
• les dérivations
• les raccordements.
L'installateur a le choix entre deux procédés pour la
réalisation de ces opérations :
• par façonnages du tube
• par l'emploi de raccords à souder par capillarité.
Les jonctions de tubes entre eux se feront donc par
emboîtures ou au moyen de manchons; les
changements de direction: par cintrages ou à l'aide
de coudes rapportés; les dérivations : par piquages
ou en utilisant des tés.
Les deux techniques sont également valables et ont chacune leurs partisans.
Les raccordements sur radiateurs sont réalisés : à l'aller, au moyen d'un robinet à souder
spécial pour tubes en cuivre et d'un raccord UNION pour branchement sur le radiateur
et, pour le retour, avec un raccord UNION et un coude à souder intérieurement.
Des outillages modernes, peu encombrants, à fixer sur un trépied ou un établi,
permettent de réaliser à volonté, et rapidement, tous les façonnages nécessaires :
collets, emboîtures, rétreints, épanouis.
Pour le cintrage, les méthodes telles que le cintrage au ressort ou par remplissage sont
à notre sens périmées, sauf cas particuliers; les installateurs disposent maintenant de
nombreux types de cintreuses légères et maniables et d'un prix d'achat relativement peu
élevé.
Les façonnages sont supprimés par l'emploi des raccords à souder par capillarité.
L'économie de main-d'oeuvre qui en résulte compense la dépense consacrée à l'achat
des pièces de raccord. Dans cette solution l'outillage nécessaire se réduit à un coupe-
tube et à une lampe à souder pour la soudure à l'étain.
Pour les brasures, le moyen de chauffe le mieux approprié est le chalumeau au gaz
propane ou butane. Les chalumeaux air-propane ou air-butane conviennent bien
également.

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Notons que, dans un piquage direct, la surface de contact de l'assemblage est très
inférieure à celle donnée par un té. Il est donc indispensable, dans ce cas, d'utiliser
exclusivement le brasage fort.

9 - 3 - 5 - Assemblages

Le mode d'assemblage rationnel et économique des tubes de cuivre entre eux est le
brasage capillaire, bien connu des professionnels sous les termes de « soudure à l'étain
» et de « brasage à l'argent » qui correspondent respectivement, d'après la terminologie
officielle, au « brasage tendre » et au « brasage fort. ».
Le brasage capillaire consiste à tirer parti du principe suivant : lorsque deux surfaces de
cuivre, nettoyées, décapées et en contact étroit sont portées à la température de fusion
du métal d'apport utilisé pour l'assemblage, celui-ci est aspiré par capillarité dans le joint,
qui est ainsi complètement rempli, assurant l'étanchéité et une résistance élevée après
refroidissement.
La technique du brasage capillaire est extrêmement simple; elle n'exige aucune
connaissance spéciale ni aucun tour de main, mais seulement du soin et le respect des
règles fondamentales ci-après :
. un bon ajustage des parties à assembler, l'extrémité du tube doit rentrer à frottement
doux dans l'emboîture ou le raccord;
. un nettoyage correct des surfaces destinées à venir en contact;
. une application de flux suffisante mais sans excès et régulière.
Reste à choisir l'alliage d'apport à utiliser. La discussion sur la supériorité du brasage
tendre (soudure étain - plomb ou étain - argent) ou du brasage fort (brasure) est ouverte
depuis longtemps, et chacun des deux procédés a ses partisans convaincus.

Les brasures ont des résistances mécaniques supérieures à celles des soudures à
l'étain. En revanche, elles exigent un chauffage beaucoup plus poussé qui a pour effet
de recuire le tube et, par conséquent, de diminuer sa résistance mécanique propre.

En conséquence, lorsqu'il est fait appel au brasage fort, il est recommandé d'employer
une brasure à point de fusion le plus bas possible pour éviter le risque d'une surchauffe
locale susceptible d'entraîner une fragilisation du tube.

Notons encore que l'alliage doit être d'autant plus fluide que l'intervalle est faible et
l'emboîture ajustée. Les brasures à l'argent sont celles qui répondent le mieux aux
conditions exigées pour le brasage fort des tubes de cuivre. Il n'en demeure pas moins
que des dizaines de milliers d'installations réalisées en tubes de cuivre avec raccords
soudés à l'étain donnent entière satisfaction.

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La résistance mécanique d'une soudure à l'étain 50/50 (1) est fonction de la longueur de
l'emboîture. Les essais, confirmés par l'expérience, ont (l) II existe également
montré que cette longueur, contrairement à ce que l'on des soudures à l'étain
pense généralement, est indépendante du diamètre du contenant une certaine
tube, mais qu'elle doit être proportionnelle à l'épaisseur de proportion d'argent qui
la paroi de ce tube. Avec une longueur égale à douze fois résistent
l'épaisseur du tube, la résistance du joint est égale à celle particulièrement bien à des
du tube. températures
Nous rappelons que, sur les piquages directs, les surfaces supérieures à 80°C
en contact sont insuffisantes pour une soudure à l'étain et
que le brasage fort est indispensable dans ce cas.

9 - 4 - Circuits mixtes

La corrosion des installations de chauffage est un des sujets qui préoccupe, non
seulement les installateurs, mais également les architectes et maîtres d'oeuvre dont la
responsabilité est engagée dans la construction.
A ce titre, on constate parfois chez certains professionnels des craintes de désordres de
ce genre qui pourraient résulter de la présence dans une même installation de métaux
différents tels que le cuivre et l'acier ou la fonte. Une mise au point sur ce sujet apparaît
donc nécessaire et indispensable.

9 - 4 - 1 - Cas du circuit ouvert


Eau agressive
Lorsqu'une eau agressive, renouvelée en permanence, comme c'est le cas en
distribution d'eau chaude, circule d'abord dans une canalisation en cuivre, puis dans une
canalisation en acier, il y a risque de corrosion de la partie en acier située en aval du
cuivre.
En effet, l'eau agressive peut dissoudre un peu de cuivre qui viendra former des piles
locales avec l'acier.
Eau non agressive
Avec les eaux non agressives ou calcaires ce risque est beaucoup plus faible. A
l'inverse, une eau agressive ayant préalablement circulé dans une canalisation en acier
peut impunément passer dans du cuivre.

9 - 4 - 2 - Cas du circuit fermé

En circuit fermé, c'est toujours la même eau qui circule, qu'il s'agisse d'une eau
agressive ou non, il ne peut y avoir corrosion. En effet, la corrosion ne peut se produire

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qu'en présence d'oxygène. Une fois consommé» l'oxygène dissous dans l'eau, il y a
passivation et la corrosion s'arrête.

Il faut donc, avec les circuits mixtes cuivre - fer, éviter de renouveler l'eau fréquemment
et utiliser de préférence des vases d'expansion fermés, sous pression d'azote, ou tout au
moins en cuivre ou recouverts d'émail neutre.
Une remarque s'impose ici : le simple contact fer - cuivre n'est pas à craindre comme on
le croit trop souvent. En effet, les surfaces en contact sont insuffisantes pour produire un
courant électrique pouvant provoquer des corrosions.
En outre, il convient toujours d'éviter toutes possibilités d'accumulations de l'air (poches
d'air) - qui sont également défavorables au point de vue de la circulation - par la
régularité des pentes des conduites et la présence de dispositifs de purge aux points
hauts.
Rappelons enfin que le cuivre n'est pas attaqué par les matériaux de construction :
chaux, plâtre, ciment, béton, même en présence d'humidité. Les seuls matériaux
présentant un danger pour le cuivre sont les bétons émulsionnés à l'aide d'agents
ammoniacaux et les sols contenant du sulfate de magnésie (Terrazolith).
Le tube de cuivre peut donc être encastré dans les planchers et les murs, sans aucun
risque de corrosion.

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Cours de chauffage
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Chapitre X : Les aides de l’état

Elles bénéficient aux propriétaires et aux locataires.


Pour les économies d’énergie et de régulation de chauffage, vous avez droit à une
réduction d’impôts pour plus de quinze ans.
Il s’agit de dépenses et de remise en état des éléments du gros oeuvre et pour maintenir
l’immeuble en état d’être utilisé conformément à sa destination.

Exemple :
Remplacement d’une chaudière de chauffage central.
Les dépenses d’isolation thermique de votre résidence principale si elle a été achevée
en 1982. Il s’agit des dépenses d’isolation des parois opaque. (combles, terrasse, toiture
et portes extérieures) vitrées ( double vitrage, survitrage et double fenêtre).
Pose de volets isolants, calorifugeage, joints d’étanchéité, répondant à certaines normes
techniques.
La régulation de chauffage( frais de fourniture et de pose des appareils, permettant le
réglage et la programmation de équipements de chauffage, ou de production d’eau
chaude sanitaire de votre résidence principale, achevée avant le premier janvier 1982.

Attention:
A l'exception des travaux destinés à économiser l’énergie, pour lequel vous pouvez
assurer vous même la pose des matériaux, tous les autres travaux doivent être réalisés
par des entreprises qualifiées, en particulier pour le remplacement d’une chaudière gaz.

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Cours de chauffage
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Chapitre XI : Exemple de devis d’installation de chauffage

11 - 1 - Données de base :
Puissance de l'installation :..........................kcal/h

Température intérieure : 20°C en séjour, 18°C en chambre, 22°C dans la salle de bain.
Température de base extérieure -9°C

11 - 2 - Chaudière :

1 chaudière fonte,( ou un générateur mural )


comprenant:
un habillage
un brûleur au gaz naturel de marque Saunier Duval ou similaire
puissance 18000 kcal/h
1 buse de fumée de diamètre 153 mm
1 tubage de cheminée en flexalu
1 tube d'amenée de gaz depuis le compteur en façade avec vanne de coupure (hors
compteur).

11 - 3 - Radiateurs:

8 radiateurs en acier de marque SUN ou similaire, de type panneaux, posés sur


consoles, peinture définitive. (voir documentation)
Chaque radiateur comporte:
1 robinet simple pointeau sur le départ
1 coude, ou té de réglage sur le retour
1 purgeur d'air à volant

11 - 4 - Canalisations:

72 mètres de tube cuivre du 12/14 au 20/22 mm à définir, y compris 72 colliers de


fixation

11 - 5 - Régulation:

1 thermostat d'ambiance placé dans la salle de séjour de type Theben ou similaire.

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Cours de chauffage
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11 - 6 - Divers:

Le transport du matériel à pied d'oeuvre.


La main d'oeuvre de pose.

L'ensemble:
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix total toutes taxes :.......................

- Suppléments pour robinet thermostatique de marque Danfoss ou similaire, à bulbe


fixe:

Plus value N° 1
Un robinet thermostatique
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix toutes taxes :.......................

- Un thermostat d'ambiance à programme journalier et hebdomadaire en remplacement


du thermostat initialement prévu :

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Cours de chauffage
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Plus value N° 2
Thermostat d'ambiance programmable en remplacement
du précédent
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix toutes taxes :.......................

11 - 7 - Travaux non prévus:

- L’amenée de courant électrique du compteur à la chaudière ou au générateur mural.

- La liaison électrique entre la chaudière et le thermostat d'ambiance.

- La dépose et la repose éventuelle des radiateurs lors des passages des autres corps
de métier.

- Le compteur gaz en façade.

- Un éventuelle peinture de finition.

- L'amenée d’eau à la chaudière (généralement prévu dans le lot plomberie).

- Et en général, tout travaux non explicitement décrits dans notre présent devis.

11 - 8 - Garantie:

Selon les clauses de la chambre syndicale des installateurs de chauffage central.

11 - 9 - Paiement:

30 % à la commande

30% à la de commencement des travaux

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Cours de chauffage
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40% à la réception des travaux.

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Cours de chauffage
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Avec l’aimable autorisation des Ets CHAUFFOTEAUX ET MAURY 79 av. du général


Leclerc 78403 CHATOU Nous joignons à ce cours le document complet de montage et
de dépannage d’une des chaudières murale la plus répandue, la CALYDRA CF & VMC

PRESENTATION DE LA CALYDRA CF & VMC

La CALYDRA CF & VMC est composée d'une barrette de robinetterie et de la chaudière,


le tout colisé séparément.
La chaudière comprend :
 Un châssis monobloc embouti sur lequel sont fixés les différents sous ensembles.
 Un habillage esthétique, composé d'une façade monobloc galbée sur le devant.
 Un tableau de bord équipé :
- de trois boutons de réglage
• commutateur Chauffage seul/Arrêt / Eté / Hiver
• bouton de réglage de la température de l'eau chaude sanitaire
• bouton de réglage de la température de l'eau du circuit de chauffage
- d'un bouton poussoir
• bouton poussoir de réarmement en cas de mise en sécurité
- d'indicateurs de fonctionnement
• voyant vert indiquant que l'appareil est sous tension
• voyant orange signifiant que le brûleur est allumé

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Cours de chauffage
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• voyant rouge de mise en


sécurité
• indicateur de la température de
l'eau en mode chauffage
• indicateur de la pression du
circuit primaire (manomètre)
 En option
• programmateur intégré
 Une notice simplifiée d'utilisation
intégrée à la chaudière, discrète elle
est accessible facilement par
l'utilisateur. Elle pivote à l'arrière du
tableau de bord.
DESCRIPTION DE LA CHAUDIERE
1 - Anti-refouleur
2 . Echangeur en cuivre recouvert de
peinture aluminiée
3 - Brûleur multi-gaz équipé d'un
contrôle de flamme par ionisation
4 . Nourrice équipée d'injecteurs
emmanchés
5 - Réserve Isotherme Intégrée (R2i)
6 - Interfaces hydrauliques
7 - Groupe électro-pompe
8 - Boîtier électrique
9 - Couvercle de bottier électrique
10 . Ensemble vanne trois voies et by.pass
11 - Partie gaz équipée d'un bloc de trois électrovannes
12 - Sécurité de surchauffe
13 - Sécurité de débordement SPOTT ou VMC

PLAQUE SIGNALETIQUE
La plaque signalétique positionnée sur la chaudière
(repère 1) donne les principales caractéristiques de
l'appareil ainsi que les spécifications d'estampillage et
d'agrément.
Sur le boîtier électrique se trouve l'étiquette de
validation de la fiche d'intervention du Premier Contrôle
Technique (repère 2 ).

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Cours de chauffage
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BARRETTE DE ROBINETTERIE
1. - Support
2. - Départ sanitaire
3. - Douilles de
raccordement
(fournies à la
demande)
4. - Disconnecteur
5. - Soupape de
sécurité
6. - Vis de vidange
7. - Robinet de
départ chauffage
8. - Robinet d'arrêt
de gaz
9. - Joint
10.- Robinet d'arrêt
d'eau froide
sanitaire
11.- fifre eau froide sanitaire
12.- Robinet de retour chauffage
13.- Robinets de remplissage et d'isolement du disconnecteur

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Cours de chauffage
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Un large écartement mural permet une


installation aisée des raccordements eau et gaz.
Les douilles de raccordement existent sur
demande pour installation neuve et pour
remplacement de chaudières.

Références :
CM/CALYDRA 1010517
SD/CALYDRA 1010520
ELM/CALYDRA 1010182
VAILLANT/CALYD 1010183
RA
Première monte 1010244

Le limiteur de débit : 23 kW 8 l/mn de couleur


blanche
28 kW 10 l/mn de couleur bleu
est placé à l'entrée du robinet d'eau froide sanitaire.
Quelque soit la variation de la pression de
fonctionnement il assure un débit maximum constant
.
En limitant le débit maximum on optimise les caractéristiques techniques de la
chaudière.

Placer le filtre sanitaire sur l'arrivée eau froide sanitaire de la barrette de robinetterie. Il
assure la protection du circuit sanitaire de la chaudière.

Le disconnecteur

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Cours de chauffage
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Muni d'un robinet d'isolement, son rôle est d'assurer une


discontinuité entre l'eau sanitaire et l'eau du circuit de
chauffage en utilisant le principe des pressions
différentielles. La différence de pression amont / aval
permet le déplacement des clapets de l'amont vers
l'aval.

A= entrée d'eau froide


B= sortie du disconnecteur vers le circuit de chauffage
C= mise à l'égout de la chambre centrale du disconnecteur
D= clapet amont
E=membrane
F= chambre centrale
G= clapet aval

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Cours de chauffage
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Phase 1
Le disconnecteur ne contient pas d'eau.
Phase 2a
L'ouverture du robinet amont provoque la mise sous
pression de la membrane qui permet une continuité de
l'espace dans la chambre.
Phase 2b
L'ouverture du robinet aval permet à la pression du
réseau de comprimer le ressort du clapet amont puis
celui du clapet aval.
Phase 3
C'est la phase de remplissage de l'installation de
chauffage.
Phase 4
Lors de la fermeture des deux robinets d'arrêt (amont
et aval), les deux clapets se referment sous la pression
de leurs ressorts.
Phase 5
L'eau contenue dans la chambre centrale s'écoule à
l'égout pour éviter tout contact avec le réseau d'eau
potable.
Phase 6
Après le remplissage, les deux circuits (chauffage et
sanitaire) sont isolés.

Nota: Dans le cas de changement du disconnecteur,


fermer l'arrivé d'eau générale.

Tableau de bord

Le tableau de bord, situé dans le bas de la chaudière,


donne accès aux principaux boutons de réglage et de
contrôle.
1 Commutateur CHAUFFAGE SEUL / EAU CHAUDE / EAU CHAUDE ET CHAUFFAGE

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Cours de chauffage
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2 Bouton de réglage de la température d’eau chaude sanitaire


3 Bouton de réglage de la température de chauffage
4 - Indicateur de la température dans le circuit de chauffage
5 - Voyant vert de mise sous tension
6 - Voyant orange de présence de flamme au brûleur
7 - Voyant rouge de mise en sécurité
8 - Bouton poussoir de réarmement et remise à zéro des temporisations
9 - Manomètre indiquant la pression du circuit de chauffage

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
de la CALYDRA 23 CF & VMC
CATEGORIE II 2E+ 3+
CLASSE I TYPE B11 BS
REGLEMENTATION C CATEGORIE B PERTES < 500W

CARACTERISTIQUES VALEURS
Puissance utile chauffage 7,75 à 23,25 kW
Température maxi départ chauffage 85 °C
Pression maxi chauffage 3 bar
Vase d'expansion - capacité maximale 7,1 l
- pression de gonflage 0,7 bar
Puissance utile sanitaire 23 kW
Débit spécifique pour un ∆t de 30°c 11,5 l/mn
R2i - capacité 6l
Pression maxi sanitaire 7 bar
Température ECS réglable 40 à 60°C
Rendement 81% sur PCS
90 % sur PCI à puissance nominale
Tension électrique 230 Volts monophasé + terre (50 Hz)
Fusibles de protection 2 A - 1,25 A temporisé
Puissance électrique absorbée 90 W
Protection électrique lP 44

CARACTERISTIQUES GAZ
Débit nominal à 15°C sous 1013 hpa
G 20 (gaz de Lacq) distribué à 20 2,76 m3/h Débit d'air neuf requis
mbar
G 25 (gaz de Groningue) distribué à 2,93 m3/h pour l'alimentation
25 mbar
G 30 (gaz Butane) distribué à 28 2,06 kg/h en air de combustion
mbar

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Cours de chauffage
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G 31 (gaz Propane) distribué à 37 2,02 kg/h 57 m3/h(n)


mbar
Brûleur : Nature du gaz
Nombre de becs :16 G 20 G25 G30-G31
Diamètre des injecteurs Nourrice 1,18 1,18 0,70
en mm
Diaphragme gaz des EV EV Bleue 2,30 2,30 1 ,55
EV Noire 6,70 6,70 4,90

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Cours de chauffage
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CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
de la CALYDRA 28 CF
CATEGORIE II 2E+ 3+
CLASSE I TYPE B11 BS
REGLEMENTATION C CATEGORIE B PERTES < 500W

CARACTERISTIQUES VALEURS
Puissance utile chauffage 8,7 à 26 kW
Température maxi départ chauffage 85 °C
Pression maxi chauffage 3 bar
Vase d'expansion - capacité maximale 7,1 l
- pression de gonflage 0,7 bar
Puissance utile sanitaire 26 kW
Débit spécifique pour un ∆t de 30°c 12,9 l/mn
R2i - capacité 6l
Pression maxi sanitaire 7 bar
Température ECS réglable 40 à 60°C
Rendement 81% sur PCS
90 % sur PCI à puissance nominale
Tension électrique 230 Volts monophasé + terre (50 Hz)
Fusibles de protection 2 A - 1,25 A temporisé
Puissance électrique absorbée 90 W
Protection électrique lP 44

CARACTERISTIQUES GAZ
Débit nominal à 15°C sous 1013 hpa
G 20 (gaz de Lacq) distribué à 20 3,09 m3/h Débit d'air neuf requis
mbar
G 25 (gaz de Groningue) distribué à 3,28 m3/h pour l'alimentation
25 mbar
G 30 (gaz Butane) distribué à 28 2,30 kg/h en air de combustion
mbar
G 31 (gaz Propane) distribué à 37 2,27 kg/h 60 m3/h(n)
mbar
Brûleur : Nature du gaz
Nombre de becs :16 G 20 G25 G30-G31
Diamètre des injecteurs Nourrice 1,18 1,18 0,72
en mm
Diaphragme gaz 1/3 Gaz 2,40 2,40 1 ,65
Plein Gaz / / 6,70

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Cours de chauffage
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Cours de chauffage
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CARACTERISTIQUES DE ELEMENTS de la CALYDRA CF & VMC


Capteurs de températures Valeurs Type
Chauffage par thermistance 17 kΩ à 155 Ω CTN
Sanitaire par thermistance 17 kΩ à 155 Ω CTN
R2i par thermistance 17 kΩ à 155 Ω CTN

Sécurités :
Gaz Bouchon Thermocouple Ionisation
magnétique NON OUI 2,5 µA
NON
Fumées Débordement VMC Pressostat
OUI 72°C OUI 54°C NON
Eau Clapet de Soupape Pressostat Circuit primaire
décharge Chauffage NON OUI 105°C ±
OUI 7 bar OUI 3 bar 3°C
Débistat ECS Débistat primaire
OUI seuil 2 l/mn OUI seuil 250 l/h
Pompe Marque : Résistance : Vitesse : Condensateur :
Wilo HUP 15/70 V 2050/2200 t/mn 2,6 µf 450 V
(Calydra 23 kW)
Wilo HUP 15/70 V 2050/2200 t/mn 2,6 µf 450 V
(Calydra 28 kW)
EV Gaz Nombre : Couleur : Résistance : Tension :
3 Grise 130 Ω 24 V continu
Bleue 130 Ω 24 V continu
Noire 130 Ω 24 V continu
Evacuation Type : Flux forcé : Conduit VMC :
fumées NON Fumée : OUI
OUI
Moteur : Marque : Résistance : Vitesse :

Allumeur Type : Tension Tension de


électronique d’entrée : sortie :
230 V 12 kV à 15 kV
Vanne 3 Tension : Résistance : Position repos : Commutation :
voies 15 à 28V 2 x 240 Ω ±10 Chauffage ≤1,5 s
Ballon R2i Capacité : Pression : Consommation d’entretien :
6 litres 7 bar 2,9 kWh par 24 h

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Cours de chauffage
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SCHEMA DE PRINCIPE CALYDRA & VMC


en fonctionnement chauffage

1 - Echangeur principal
2 - Brûleur
3 - Electrode d'ionnisation
4 - Electrodes d'allumage
5 - Electrovanne sécurité
6 - Electrovanne 1/3
7 - Electrovanne 2/3
8 - Thermistance circuit primaire
9 -Thermistance R2i
10 - Thermistance sanitaire
11 - Débistat sanitaire
12 - Débistat circuit primaire
13 - Pompe 2 vitesses
14 - Vase d'expansion
15 - Purgeur automatique
16 - Vanne trois voies
17 - By-pass réglable
18 - Echangeur sanitaire
19 - Ballon R2i
20 - Boîtier électrique
21 - Sécurité de surchauffe
22 - Robinet départ chauffage
23 - Robinet gaz
24 - Robinet arrivée eau
sanitaire
25 - Ensemble disconnecteur avec robinets d'arrêt et remplissage
26 - Robinet retour chauffage
27 - Soupape de sécurité
28 - Manomètre
29a - Sécurité de débordement SPOTT
29b - Sécurité VMC

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Cours de chauffage
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SCHEMA DE PRINCIPE CALYDRA & VMC


en fonctionnement sanitaire

1 - Echangeur principal
2 - Brûleur
3 - Electrode d'ionnisation
4 - Electrodes d'allumage
5 - Electrovanne sécurité
6 - Electrovanne 1/3
7 - Electrovanne 2/3
8 - Thermistance circuit primaire
9 - Thermistance R2i
10 - Thermistance sanitaire

11 - Débistat sanitaire
12 - Débistat circuit primaire
13 - Pompe 2 vitesses
14 - Vase d'expansion
15 - Purgeur automatique
16 - Vanne trois voies
17 - By-pass réglable
18 - Echangeur sanitaire
19 - Ballon R2i
20 - Boîtier électrique
21 - Sécurité de surchauffe
22 - Robinet départ chauffage
23 - Robinet gaz
24 - Robinet arrivée eau sanitaire
25 - Ensemble disconnecteur avec robinets d'arrêt et remplissage
26 - Robinet retour chauffage
27 - Soupape de sécurité
28 - Manomètre
29a - Sécurité de débordement SPOTT
29b - Sécurité VMC

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Cours de chauffage
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FONCTIONNEMENT GLOBAL DE LA CALYDRA CF & VMC

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Cours de chauffage
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ORGANIGRAMME DU CYCLE D’ALLUMAGE

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Cours de chauffage
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MISE EN SECURITE PAR SURCHAUFFE OU PAR VMC

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Cours de chauffage
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MISE EN SECURITE PAR DISPARITION DE FLAMME

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Cours de chauffage
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REGULATION CHAUFFAGE

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Cours de chauffage
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REGULATION CHAUFFAGE

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Cours de chauffage
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Choix du mode de fonctionnement


Des switches situés sur le circuit électrique de régulation
permettent de faire fonctionner la chaudière en
différents modes.
Pour accéder à ces réglages il est nécessaire de
démonter le bandeau de la chaudière et de retirer le
bouchon caoutchouc.

Réglages sur la carte

Quatre commutateurs sont groupés en SW4 sur la carte:

 Le commutateur 1: Temporisation Anticycle


Chauffage (TAC) diffère le mode chauffage
après 30 s ou 3 mn.
 Le commutateur 2: Temporisation Inter
cycle (TlC) diffère le démarrage en mode
chauffage après une fonction sanitaire : 10
ou 30 s.
 Le commutateur 3: permet le
fonctionnement du mode chauffage, en tout,
peu ou rien (NORMAL) en tout ou tien
ITURBO).
 Le commutateur 4: permet de limiter la
puissance en chauffage (position P 1/3) pour correspondre aux déperditions de
l'installation (sans baisser la puissance en sanitaire).

D'usine la chaudière est livrée: switch en position ON.

NOTA :
En cas de régulation par TA en mode coupe-pompe, une temporisation post-balayage
de 3 minutes entre en fonction après coupure par TA.

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Cours de chauffage
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REGULATION SANITAIRE

La température de l'eau chaude sanitaire est réglable


entre 40 et 60°C. Son ajustement est commandé par
la position du bouton de réglage Eau Chaude
Sanitaire qui est indiqué sur la figure ci contre.
Le passage en fonction sanitaire se traduit par
l'extinction des leds de l'indicateur de température.

La régulation de la température est gérée par la carte


électronique et la mesure est effectuée par les thermistances
immergées, la thermistance R2i et la thermistance primaire.
La puissance du brûleur est limité au petit débit gaz (EV Bleue).

Puisage sanitaire supérieur à 2 l/mn

La régulation de la température est gérée par la carte


électronique et la mesure est effectuée par les thermistances immergées, la
thermistance R2i et la thermistance primaire.

Principe de régulation
sanitaire
Le principe est d’asservir
la température d’ ECS
elle -même liée à la
température de consigne
sanitaire choisie par
l'utilisateur
La régulation de la
température d'eau chaude sanitaire utilise deux thermistances de la chaudière, afin
d'obtenir une température de sortie constante.

Puisage sanitaire supérieur à 2 l/mn


La détection par le débistat sanitaire d'un débit de puisage > 2 l/mn entraîne
l'alimentation de la pompe en grande vitesse, le changement de position de la vanne
trois voies, l'extinction de l'indicateur de température et le cycle d'allumage de la
chaudière.

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Cours de chauffage
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• TCS = Température de
consigne sanitaire
• Th S = Température de la
thermistance sanitaire
• TCP = Température de
consigne circuit primaire
• Th C = Température de la
thermistance circuit
primaire
• C-EV = Commande de la régulation des électrovannes

Chronologie:
1 L'utilisateur choisit une température d'eau chaude sanitaire TCS grâce au bouton
de réglage
2 II effectue un puisage sanitaire
3 La chaudière se met en fonctionnement
4 La thermistance sanitaire Th S contrôle la température de sortie
5 L'écart de température TCS - Th S amplifié par 10 impose à la chaudière une
température
de consigne du circuit primaire TCP; cette température étant limitée à 85°C.
6 La thermistance primaire Th C contrôle la température de celui-ci et permet la
régulation en pilotant les électrovannes (C.EV).
La régulation des électrovannes s'effectue comme pour le mode chauffage, sans
la temporisation TAC.
L'arrêt du puisage entraîne l'extinction du brûleur à condition que le ballon R2i soit à la
température de consigne. Une temporisation variable de 10 ou 30 secondes (TIC)
impose le verrouillage de la vanne 3 voies en position sanitaire et l'arrêt du circulateur.
Puisage sanitaire inférieur à 2 1/mn ou maintien en température du ballon R2i
Si la température ballon est inférieure à la température de consigne ou si celle-ci n'est
pas atteinte en fin de puisage, la thermistance du ballon R2i provoque une demande
sanitaire jusqu'à ce que la température de consigne soit atteinte. La puissance au
brûleur est limitée au petit débit gaz (EV Bleue), la température du circuit primaire étant
limitée par la thermistance primaire à 75 °C.

EVACUATION PAR CONDUIT DE FUMEES ANTIREFOULEUR

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Cours de chauffage
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Avec prélèvement de l'air additionnel par le


dessus de la chaudière, le coupe tirage
antirefouleur de la CALYDRA permet la pose de
celle-ci sans nécessairement prévoir un espace
libre à droite et à gauche. .
Il est démontable et prévu pour être raccordé à un
conduit d'évacuation d'un diamètre 125 mm
normalisé (Calydra 23 kW), ou 139 mm normalisé
(Calydra 28 kW).
Il est également équipé d'une sécurité de
débordement située sur la gauche de la chaudière ( Chaudière CF fig ci contre) ou d'une
sécurité VMC placée comme indiquer sur la fig ci dessous.

A = Gaz brûlés en
provenance du corps de
chauffe.
B = Entrées d'air additionnel.
C = Evacuation des gaz
dilués dans le conduit de
fumées.
D = Emplacement de la
sécurité de débordement
SPOTT.
E = Emplacement de la
sécurité VMC.

CORPS DE CHAUFFE A CHAMBRE SECHE

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Constitution:
• La chambre de combustion, elle-même constituée de 2 parties :
1 caisson arrière en tôle "d'acier aluminié" fixé au châssis (épaisseur 0,6 mm)
1 panneau avant démontable en tôle "d'acier aluminié" permettant 1' accès au
brûleur et à l'échangeur principal.
• L'isolation est réalisée par 4 panneaux «céraplaque» :
- silice colloïdale
- amidon
- fibre céramique hachée
• L'échangeur en cuivre monté en tiroir revêtu d'une peinture à base d'aluminium et
silicone résistant à de hautes températures. L'ensemble échangeur est assemblé puis
un four à atmosphère réductrice.

VASE D’EXPANSION
Le vase d'expansion sous pression
incorporé est placé dans le châssis à
l'arrière de la chaudière.Il est composé
de :
- 2 demis coquilles en tôle acier
sertis (épaisseur 1,8 mm)
- 1 membrane en caoutchouc
- 1 valve
- 1 bouchon de valve
Son rôle est de permettre l'expansion
et la mise en pression statique de
l'installation sans communication avec l'extérieur.
Capacité maximale du vase d'expansion : 7,1 litres
Pression de gonflage : 0,7 bar

Important : Le vase d'expansion nécessite l'emploi d'une soupape de sécurité limitant la


pression statique à 3 bar.

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Cours de chauffage
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ENSEMBLE BRULEUR ET ARMATURE GAZ


Le brûleur multigaz comporte 16 becs en inox, chaque bec comprenant 15 groupes de 2
orifices, l'un donnant la flamme pilote, l'autre la flamme principale.
Ces becs sont alimentés par une nourrice démontable (1) recevant des injecteurs
emmanchés.
La détection de flamme est assuré par une électrode d'ionisation. (2).
L'allumage du brûleur est assuré par un système électronique générant des étincelles
entre deux électrodes ( 3).
Une gouttière d'onde (4) placée à l'arrière du brûleur permet un meilleur inter-allumage.

1 Nourrice
2 Electrode d' ionisation
3 Electrodes d'allumage
4 Gouttière d'onde

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L'armature gaz
est composée d'une embase de brûleur en
aluminium, à alimentation décentrée et
d'une partie gaz sur laquelle est fixée le
bloc d'électrovannes.
Les différents diaphragmes du bloc gaz
sont démontables pour permettre le
changement de gaz.

1 . Prise de pression gaz


2 - E-V- noire grand débit gaz
3 - E-V- bleue petit débit gaz
4 - E-V- grise de sécurité

ENSEMBLE HYDRAULIQUE
II assure l'assemblage entre la chaudière et la barrette de raccordement lors de la mise
en place de la chaudière

L'ensemble hydraulique est composé de:

1- R2i (Réserve Isotherme


Intégrée)
2 - Echangeur sanitaire à
plaques
3 - Interfaces hydrauliques
4 - Débistat primaire
5 - Débistat sanitaire
6 - Groupe électro-pompe
7 - Dégazeur
8 - Durite de by"pass
9 - Vanne trois voies
10 - By-pass réglable.

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Réserve Isotherme intégrée ( R2i)


Le R2i (Réserve Isotherme
Intégrée) est en cuivre isolé
thermiquement par une coque
en polystyrène. Il a une capacité
de 6 litres. Il est réchauffé par
un échangeur tubulaire interne
en cuivre, d'une surface de 750
cm2. La mise en température
s'effectue en 7 ou 8 mn suivant
la puissance de la chaudière (28
ou 23 kW). Son maintien en
température nécessite 2,9
kWh/24 h.

Une sonde de régulation immergée contrôle la température de l'eau sanitaire en fonction


de la température choisie par l'utilisateur, au moyen du bouton de réglage Eau Chaude
Sanitaire. Elle permet de maintenir en température l'eau contenue dans le R2i en
provoquant si nécessaire l'allumage du brûleur en petit débit gaz. La température de
l'eau de l'échangeur tubulaire ( primaire) est contrôlée par la thermistance primaire
située sur la vanne trois voies.

Lors d'un puisage sanitaire la capacité


d'Eau Chaude Sanitaire du R2i permet
d'obtenir rapidement de l'eau chaude
et de la maintenir à température quasi
constante pour un débit donné.

Un clapet de décharge taré à 7 bar est monté sur le circuit sanitaire.

L’ECHANGEUR SANITAIRE A PLAQUES

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L'échangeur sanitaire est composé de 14


plaques inox embouties en chevrons et brasées
les unes aux autres.
L'échangeur est fixé par 2 vis aux blocs
hydrauliques supérieur il ) et inférieur (4).
L'étanchéité est réalisée par 4 joints auto-
étanches à double lèvre.

Un détrompeur sur le bloc hydraulique inférieur


facilite le remontage correct de l'échangeur.

1 . Bloc hydraulique supérieur


2 . Therrnistance sanfiaire
3 - Echangeur sanitaire
4 . Bloc hydraulique inférieur

Le passage des fluides à l'intérieur se fait en parallèle comme l'indique le schéma ci-
contre.
Les fluides circulent à contre courant afin de conserver une différence thermique
maximale.

Avec ses plaques à emboutissage en chevrons


alternativement orientées vers le haut ou vers le
bas, l'échangeur impose aux fluides un léger
tourbillon qui élimine toute zone morte réduisant
ainsi le facteur d'encrassement.

VANNE TROIS VOIES


La chaudière est équipée d'une vanne trois voies
motorisée, de type à répartition, avec une entrée
venant de l'échangeur principal et deux sorties, vers
le circuit chauffage et vers le circuit primaire du
sanitaire.

La commutation s'effectue par le déplacement d'un clapet double entraîné par un moteur
linéaire à double enroulement, piloté par le boîtier électrique.
La position de repos correspond à la fonction chauffage, la fonction sanitaire restant
prioritaire. La commutation du clapet double s'effectue en 1,5 seconde.

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NOTA : Une temporisation de 10 ou 30 secondes, après une fonction sanitaire (TIC),


verrouille la
vanne 3 voies en position sanitaire.

1 - Sortie vers primaire


sanitaire
2 - Sortie vers corps de
by-pass
3 - Sortie vers le circuit
chauffage
4 - Arrivée de l'échangeur
principal

Moteur de vanne :
Valeurs des enroulements 240 Ω ± 10
Tension de fonctionnement 15 à 28 Volts

BY-PASS REGLABLE

Le by-pass attenant à la vanne trois voies (Cf fig 1)


est réglable. Il est monté en dérivation sur le départ
chauffage de la vanne trois voies (Cf fig 2 et 3). Sur le
corps du by.pass sont raccordé la durite du VESPI et
la durite du by-pass.

Le by-pass placé sur la CALYDRA permet d'ajuster le


débit du circuit de chauffage conformément aux
calculs effectués pour l'installation. Il permet
également d'assurer le débit minimum, contrôlé par le
débistat du circuit primaire, dans le corps de chauffe
de la chaudière..

Le débit du by.pass en position fermé est d'environ


200 l/h.
Le débit du by-pass en position ouvert est d'environ 700 l/h.

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Ci-dessous diagrammes des hauteurs manométriques disponibles en sortie de


chaudière
en fonction du réglage de la position du by-pass.
Le réglage se fait par un robinet quart de tour.

GROUPE ELECTRO-POMPE ET DEGAZEUR

Fixée sur le bloc hydraulique inférieur à


l'aide d'un clip, la pompe permet la
circulation de l'eau. Elle fonctionne en
mode chauffage ainsi qu'en mode
sanitaire. Les deux vitesses de la pompe
sont sélectionnables par un commutateur
dans le boîtier électronique. En mode
sanitaire quelque soit le choix de la
vitesse de rotation la pompe tourne en
grande vitesse. La volute de la pompe est
directement raccordée au débistat
chauffage. ,

Nota : Lors du remplissage de l'installation le dégazage doit être impérativement


effectué en position chauffage seul.

Un filtre placé avant la pompe, sur le retour chauffage, protège la chaudière.

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ELEMENTS DE CONTROLE, DE REGULATION ET DE SECURITE

Les débistats :

Rôle :
Détection du débit d'eau dans les circuits chauffage ou
sanitaire. Assurer la sécurité de présence et de débit
d'eau dans le circut primaire. Conditionner la mise en
marche de la chaudière en cas de puisage sanitaire. ,

1 " Débistat primaire


2 - Débistat sanitaire

Principe : '
Ouverture et fermeture d'un contact électrique (ampoule REED) par l'effet magnétique
d'un aimant permanent solidaire d'un clapet mobile dont le déplacement est fonction du
débit d'eau.
( voir figure ci-contre)

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Performances :

Débistat sanitaire
Seuil de d'enclenchement + 120 l/h
ou 2 l/mn
Pertes de charge = 1,26 m CE à
900l/h

Débistat primaire
Seuil de d'enclenchement + 250 l/h
Pertes de charge = 1,26 m CE à
900l/h

A = Débistat en position de repos


B = Débistat en fonctionnement

Nota :
La partie supérieure et les clapets sont identiques pour les deux débistats. La différence
de sensibilité est obtenue sans réglage par le diamètre des sièges de clapets dans le
bloc hydraulique. Le siège côté sanitaire, comporte une petite rainure interdisant
l'étanchéité totale entre le siège et le clapet afin d'éviter la montée en pression du circuit
sanitaire en fonction chauffage ainsi que lors du maintien en température du R2i.

Les thermistances :

Les thermistances sont placées :


• A l'entrée de la vanne trois voies pour la thermistance circuit primaire (1).
• Dans le R2i pour la thermistance ballon (2).
• Dans le bloc hydraulique supérieur à la sortie de l'échangeur sanitaire pour la
thermistance sanitaire (3).

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Elles sont interchangeables et leurs caractéristiques sont données par la courbe ci-
dessous.

Quelques valeurs spécifiques de la


thermistance :

Température Résistance
25°C 5000 Ω
40°C 2631 Ω
80°C 620 Ω
110°C 255 Ω

Leur démontage est simple puisqu'il suffit de retirer l'agrafe ou de dévisser l'écrou de
maintien puis de tirer la thermistance vers soi.
L'étanchéité est réalisée par un joint torique que l'on doit
graisser avec de la graisse silicone avant le remontage.

Attention ! Les thermistances sont immergées, il faut donc


vidanger les circuits hydrauliques de la chaudière avant le
démontage.
1 - Raccordement électrique
2 - Epaulement pour maintien
3 - Joint d'étanchéité
4 - Corps effectuant la mesure

La sécurité de surchauffe

Elle est clipsée sur le tube de sortie de l'échangeur.

 Pouvoir de coupure : 1 A sous 40V.


 Température de coupure : 105°C * 3°C

Le réarmement de la chaudière, s'effectue à l'aide du


bouton RESET (1).

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L’indicateur de température

Indique la température de l'eau (2) du


circuit de chauffage, la sonde est placée
dans le corps de la vanne trois voies.
C'est la même thermistance qui sert à la
régulation et à l'affichage.

Il ne s'allume qu'en mode chauffage.

Lors d'un puisage sanitaire supérieur à 2 l/mn (action du débistat sanitaire) ou d'un
maintien en température du ballon, les voyants s'éteignent.

L’indicateur de pression

Clipsé dans le bandeau, le manomètre (3) indique la pression d'eau dans le circuit de
chauffage. Il est raccordé à la volute de pompe. Son aiguille apparaît en rouge lorsque la
pression baisse au dessous du niveau minimum. Elle est de couleur blanche lorsque la
pression est correcte.

Le contrôle de flamme par ionisation

L'électrode d'ionisation placée en avant du brûleur contrôle la présence de flamme lors


du fonctionnement de l'appareil.
La valeur du courant d'ionisation est de : 2,5 µA.

Principe de fonctionnement:

Lorsque le brûleur est allumé, la combustion de la flamme


permet le passage d'un courant faible entre une électrode
(1) placée dans la flamme et le bec de brûleur.
C'est ce phénomène physique qui est utilisé pour contrôler
le bon allumage du brûleur de la chaudière

Si la flamme est présente un courant faible circule entre


l'électrode (1) et la masse du brûleur (4). Le circuit
électronique (3) détecte le courant d'ionisation et autorise

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l'électrovanne de sécurité (7) ainsi que l'électrovanne petit débit gaz (6) et l'électrovanne
grand débit gaz (5) à rester ouvertes. La circulation des informations est symbolisée par
des flèches.

Dans le cas contraire, l'absence de


flamme ne permet pas le passage
de courant et le boîtier électronique
(3) commande la fermeture de
l'électrovanne de sécurité (7), de
l'électrovanne petit débit gaz (6) et
de l'électrovanne grand débit gaz
(5) ainsi que la mise en sécurité de
la chaudière.

Le réarmement de la chaudière s'effectue à l'aide du bouton RESET.

La sécurité de débordement SPOTT

Placée dans l'antirefouleur, la


sécurité de débordement est un
thermo contact qui s'ouvre à 72°C.
Son réarmement est automatique
dès que la température redevient
normale .Durant le temps de
refroidissement, la chaudière est en
veille. (environ 15 'mn)

La sécurité VMC

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Cours de chauffage
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Placée dans l'anti refouleur, la sécurité VMC est un thermocontact qui s'ouvre à 54°C.
Son ouverture provoque la mise en sécurité de la chaudière. Le voyant rouge s'allume
en forte intensité. Le réarmement de la chaudière s'effectue à l'aide du bouton RESET.

RACCORDEMENTS ELECTRIQUES

Livré avec la
chaudière, se
trouve le
connecteur ci-
dessous qui a été
spécialement
conçu pour
simplifier les raccordements électriques.
Ouvrir le capot du boîtier électrique pour avoir
accès à la carte électronique. (fig 1) Câbler la
fiche comme indiqué sur celle-ci puis la
connecter à l'intérieur du boîtier électrique.(fig 4
repère B) .
Relier le câble de terre à la bome prévue à cet effet. (fig 4 repère A)

D'usine le connecteur est livré avec une étiquette d'avertissement sur le schunt TA. Elle
est de couleur orange fluorescent avec l'annotation 24 V.
Dans le cas d'un raccordement d'un TA retirer le schunt et raccorder les fils
d'alimentation du TA suivant le schéma figurant sur le connecteur.

1 = Raccordement du neutre de l'alimentation 230 V


2 = Raccordement de la phase de l'alimentation 230 V
3 = Connexion du contact du thermostat d'ambiance
4 = Connexion de la résistance anticipatrice 24 v du TA
5 = Connexion du commun au contact et à la résistance
anticipatrice du TA

Nota : Dans le cas d'un TA à simple contact (2 fils) ne câbler que les bornes 3 et 5 de la
fiche.

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INSTALLATION DE LA CALYDRA CF & VMC

La CALYDRA CF est livrée en deux colis. Le premier contient


- Le kit de préfabrication qui se compose de:

 La barrette de robinetterie équipée de son disconnecteur.


 Les platines de support mural.
 Le sachet contenant les accessoires de montage.
 Les trois tubes souples d'évacuation de la soupape de sécurité, de la soupape de
décharge et du disconnecteur.
 Le gabarit de pose.

Le second contient
 La chaudière avec une notice d'installation et d'emploi.
 Le sachet contenant les joints, le filtre et le connecteur de raccordement électrique au
boîtier.
Et d'un sachet contenant le kit de raccordements [eux de
douilles).

Nota : Le passage de tubes dans le dosseret nécessite


l'utilisation d'un kit d'écartement réf: 1015334. Ecartement:
41,5 mm. Dans le cas d'une chaudière de marque Vaillant, il
est nécessaire de modifier la plomberie.

Installation du kit de
préfabrication :
Fixer au mur le kit de
préfabrication ainsi que les
platines de support mural selon
le gabarit à l'échelle 1 qui est livré avec la barrette de
robinetterie. Le gabarit tient compte de l'habillage de la
chaudière, on peut donc parfaitement ajuster la position
finale de celle-ci entre deux éléments de cuisine par
exemple.

Il existe des kits d'adaptation permettant l'installation d'une


CALYDRA à la place d'une chaudière Chaffoteaux et Maury, Saunier Duval, Vaillant ou
ELM Leblanc sans modification de plomberie.

Déballage de la CALYDRA CF ou VMC :

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La figure ci-dessous vous indique la procédure qui permet de sortir la chaudière de son
emballage

Une fois la barrette de robinetterie mise en place raccorder les douilles (1) et retirer le
gabarit de pose. Mettre en place les joints ainsi que le filtre eau froide (2).

Poser la chaudière sur la barrette de robinetterie et


s'assurer que la traverse supérieure est bien
engagée dans les platines de support mural afin
d'éviter tout basculement de l'appareil. Serrer les 5
écrous de raccordement entre la chaudière et la
barrette de robinetterie avant la mise en eau.

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MISE EN SERVICE

Les opérations et contrôles préliminaires suivant sont à effectuer à la mise en service.

l Circuit électrique
a) Raccordement au secteur
Vérifier la tension d'alimentation 230V ± 10% et le raccordement à la terre.
Respecter les polarités par rapport au bornier de connexion 230V. Contrôler la protection
de la ligne électrique d'alimentation de la chaudière.

b) Raccordement du thermostat d'ambiance.


Oter le shunt placé sur le connecteur
- Pour un thermostat simple (2 fils):
Connecter le contact du thermostat sur les bornes 1
et 3 (figure 1).

- Pour un thermostat équipé d'une résistance


anticipatrice 24V (3 fils) :
Dans ce cas, connecter le commun au contact et à la
résistance sur le 3, le fil du contact sur le 1 et le fil de
la résistance sur le 2.(comme l'indique le dessin
sérigraphié sur le connecteur de la figure 1).

c) Positionner les interrupteurs dans le boîtier


électrique Sélectionner le mode de fonctionnement
de la pompe et du thermostat d'ambiance.

d) Positionnement des switch de modes de


fonctionnement sur la carte de régulation

II Circuit hydraulique
- Vérifier la pression de remplissage du circuit
primaire (1,5 bar).
- Vérifier la purge complète du circuit de chauffage et sanitaire. La purge doit être
effectuée en position chauffage seul pompe arrêté.
- Vérifier le choix de fonctionnement de la pompe.( petite vitesse (PV) ou grande vitesse
(GV)).

III Circuit aéraulique

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- Vérifier la conformité de l'installation avec les normes et DTU en vigueur.


- Vérifier la liaison mécanique et l'étanchéité du circuit d'évacuation des produits de
combustion.
- Vérifier les diamètres des conduits d'évacuation suivant la recommandation 884
(Modèle CF)
- S'assurer de la conformité du réseau VMC et du bon raccordement à la DSC lorsqu'elle
existe (Modèle VMC).

IV Circuit gaz
- Vérifier la conformité de l'installation.
- Vérifier l'étanchéité de l'ensemble circuit gaz.
- Purger le circuit de gaz.

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Vérifications de mise en service

Positionner l'interrupteur sur Chauffage seul

Selon la position du bouton de réglage du sélecteur de la chaudière


et/ou celle du thermostat d'ambiance.

La pompe tourne (sauf si elle est coupée par le TA)


L'allumage s'effectue et son contrôle est fait par ionisation.
Le brûleur s'allume en petit débit puis en 3/3 gaz après une temporisation d'environ 45 s.
Vérifier le bon fonctionnement de la thermistance chauffage sur les étapes grand débit
gaz,
petit débit gaz et extinction; une temporisation anti-cycle de 30 s ou 3 mn entre alors en
fonction.
Adapter la vitesse de la pompe au circuit de chauffage.
Ajuster le débit dans le circuit chauffage en agissant sur le by-pass réglable de la
chaudière.
Vérifier les valeurs de l'indicateur de température et du manomètre de la chaudière.
Vérifier le bon fonctionnement de l'installation de chauffage.

Positionner l'interrupteur sur Eté

Le réchauffage du R2i étant prioritaire attendre sa mise en


température.
Effectuer un puisage sanitaire à un débit supérieur à 2 1/mn ( Si Q< 2
1/mn pas d'enclenchement du débistat sanitaire).
La pompe tourne.
Les voyants verts de l'indicateur de température chauffage sont éteints.
L'allumage du brûleur s'effectue et un contrôle de flamme est fait par ionisation.
Le brûleur s'allume en petit débit puis en grand débit gaz.
Vérifier le débit gaz par une lecture au compteur ou l'utilisation d'un manomètre afin de
contrôler la puissance nominale.
Vérifier le débit d'allumage à 2 l/mn et le maintenir constant.
Vérifier la température de coupure entre 30 et 60°C en modifiant la
position du bouton de réglage température eau chaude sanitaire. Une
régulation grand débit gaz, petit débit gaz puis extinction doit
s'effectuer.

Positionner l'interrupteur sur Hiver:


Après une éventuelle mise en température du ballon la vanne trois voies se positionne
en mode chauffage.

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Cours de chauffage
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Après un puisage sanitaire, une temporisation inter-cycle de 10 s ou 30 s maintient la


chaudière en position sanitaire.
Vérifier la mise en sécurité par défaut de flamme chaudière allumée en fermant le
robinet d'arrêt gaz.
Vérifier le fonctionnement général des sécurités de la chaudière.
Monter l'habillage de la chaudière.
Remplir les dossiers divers ( Bon de garantie, Fiche d'intervention, Fiche client, etc...)
Expliquer le fonctionnement et l'utilisation de la chaudière au client.
Informer le client sur l'entretien annuel obligatoire (contrat d'entretien, etc...)

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Cours de chauffage
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CHANGEMENT DE GAZ
La CALYDRA CF est estampillée en catégorie II 2E+ 3+. Elle peut être transformée de
gaz
naturel en GPL ou inversement.
L'équipement de transformation comprend:
• La nourrice équipée d'injecteurs emmanchés
• Le joint de nourrice
• Les deux diaphragmes gaz montés derrière les électrovannes
• Le joint d'électrovannes
La procédure de modification est identique mais les équipement de transformation sont
différents.
• - Déconnecter électriquement les 3 électrovannes.
• - Dévisser les 6 vis de fixation du bloc d'électrovannes
• - Oter le bloc d'électrovannes en ayant soin de ne pas laisser échapper les clapets et
ressorts des électrovannes.
• - Changer les diaphragmes gaz en respectant bien les positions petit débit gaz et
grand débit gaz.
• - Replacer le bloc d'électrovannes équipé des clapets et des ressorts des
électrovannes en remplacer d'in joint d'étanchéité neuf.
• - Visser les 6 vis.
• - Rebrancher électriquement les 3 électrovannes en tenant compte de la couleur des
fils.
• - Dévisser les 6 vis de maintien de la nourrice et retirer celle-ci.
• - Monter la nouvelle nourrice équipée d'injecteurs avec son nouveau joint (la nature du
gaz est directement gravée sur la nourrice) .
• - Visser les 6 vis.
• - Contrôler l'étanchéité de la ligne gaz de la chaudière.
• - Faire un essai de la chaudière en ECS et Chauffage en effectuant les mêmes tests
que lors d'une mise en service.

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Cours de chauffage
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ENTRETIEN

L'entretien de la chaudière doit être effectué obligatoirement une fois par an.

Essais préliminaires :

- Démonter l'habillage et le panneau avant de la chambre de combustion


- Vérification visuelle de la pression et de la température du circuit de chauffage
lues sur l'indicateur de pression et l'indicateur de température de la chaudière.
- En effectuant une demande sanitaire, vérifier la combustion, l'aspect de la
flamme, le fonctionnement des électrovannes petit débit et grand débit gaz.
- Vérifier le bon fonctionnement des régulations sanitaire et chauffage sur les
niveaux de brûleur 3/3, petit débit et extinction.
- Vérifier le bon fonctionnement de la pompe
- Vérifier le bon fonctionnement de la vanne trois voies.
- Vérifier le bon fonctionnement de la sécurité par ionisation chaudière allumée en
fermant le robinet d'arrêt gaz.
- Vérifier le bon fonctionnement de la sécurité de débordement SPOTT.
- Vérifier le bon fonctionnement de la sécurité VMC individuelle et du DSC (Modèle
VMC).

Circuits hydrauliques
Fonction sanitaire :
- Vérifier la puissance nominale.
- Vérifier le débit minimum d'allumage 2 1/min.
- Vérifier le bon fonctionnement de la régulation sanitaire ainsi que celui du
potentiomètre de réglage de température d'eau chaude sanitaire.
- Vérifier en complément le bon fonctionnement de chaque poste de puisage d'eau
chaude concerné.
- Nettoyer le filtre sanitaire.

Fonction chauffage :
- Vidanger le circuit.
- Nettoyer le filtre retour chauffage.
- Nettoyer le siège de la soupape de sécurité.
- Vérifier la pression du vase d'expansion.
- Nettoyer le corps de chauffe (brosser les lamelles au pinceau nylon).

Circuit gaz
- Nettoyer le brûleur

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Cours de chauffage
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- Nettoyer la nourrice
- Contrôler l'état des électrodes d'allumage et d'ionisation.

Essai final :
- Nettoyer complètement l'appareil
- Mettre en pression la chaudière.
- Contrôler l'étanchéité générale.(gaz et eau)
- Vérifier le bon fonctionnement de la régulation d'ambiance.
- Informer éventuellement le client.
- Vérifier le traitement éventuel du circuit chauffage.

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Cours de chauffage
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QUESTIONNAIRE FINAL

1 ) Quelle est la teneur maxi en CO en % et en P.P.M. autorisé dans les gaz brûlés ?
Son effet sur l’être humain ?
2 ) Définir le P.C.I. et le P.C.S. -Et donner la valeur du P.C.I. pour
• F.O.D.
• Propane,
• Butane,
• G.N. (H).
3 ) Expliquer la combustion réductrice .
4 ) Composition de l'air .
5 ) Expliquer le fonctionnement d'une Valve eau.
6 ) Qu'est - ce que le C.O.P ?
7 ) Pression d’utilisation du propane, du butane .
8 ) Composition chimique des hydrocarbures saturés.
9 ) Qu'est - ce que le point de rosée.
10 ) Qu'est - ce qu'un mélange stoechiométrique.
11 ) Quelles sont les inscriptions que vous trouvez sur un gicleur.
12 ) Comment est détectée la flamme sur un brûleur F.O.D. ?
13 ) Equation de combustion du méthane .
14 ) Quelles sont les fonctions d'une boite de contrôle ?
15 ) Schéma de tuyauterie d'une citerne en charge sur un brûleur F.O.D.
16 ) Décrivez la mise en service d'un brûleur à gaz à air soufflé
17 ) Tracez sur un diagramme enthalpique le fonctionnement d’un climatiseur.
18 ) Rôle d'un détendeur thermostatique à égalisation de pression externe.
1 ) Calculez R équivalent, U et I
aux bornes de chaque 4Ω 6Ω
résistance ?
U = 220 V 2Ω

2 ) Transformez 20°C en degrés Kelvin et en degrés Fahrenheit.


3 ) Qu’est ce qu’un rendement de combustion ?
4 ) Un transformateur 220/24V a 8000 spires au primaire. Quel sera le nombre de
spires au secondaire ?
5 ) Quelle est l’utilité d’un vase d’expansion ?

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Cours de chauffage
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6 ) De quoi est constitué un groupe de sécurité ?


7 ) Convertir en bar : 45 mCE
8 ) Fonctionnement d’un robinet thermostatique ?
9 ) Qu’est ce que l’indice de Wobbe ?
10 ) Pour un gaz, que signifie H ou L ?
11 ) Un brûleur fonctionne au gaz naturel de Lacq, il consomme 3 m3/h. Quelle est la
quantité d’air nécessaire pour une combustion complète ?
12 ) Définir pour une chaudière à condensation, son taux de condensation ?
13 ) Quels sont les fluides frigorigènes utilisés dans les PAC ?
14 ) Différence entre une chaudière à haut rendement et une chaudière à
condensation ?
15 ) A quoi sert le tirage au vide d’un circuit frigorifique ?
16 ) Qu’est ce qu’une chaudière à basse température ?
17 ) Quel est le principe de la biénergie ?
18 ) Qu’est ce que l’E.J.P.
19 ) Quand utilise t-on une chaudière à basse température ?
20 ) Faites le schéma hydraulique du raccordement d’une vanne 3 voies mélangeuse.
21 ) Valeur de la pente à afficher : 90/70°C pour t° ext -10°C.
22 ) Un brûleur équipe une chaudière de 40kW. Celui-ci est équipé d’un gicleur de 0,75 -
USG. Calculez la pression de la pompe η = 0,9.
23 ) Un chauffe eau de 150 l est à 75°C. Quelle est la température dans le ballon après
avoir tiré 50 litres ? température d’entrée de l’eau 7°C.
24 ) Volume mini d’une pièce pour l’installation d’un chauffe bain de 6kW.
25 ) Donnez les diamètres en mm pour ½’’et 1’’½.
26 ) Faites le schéma de raccordement hydraulique d’une PAC spilt système avec une
chaudière.
27 ) Une citerne FOD horizontale a un diamètre de 1500 mm et une longueur de 3000
mm
a ) Calculez sa contenance.
b ) Un brûleur équipe une chaudière de 50 kW. Un relevé indique : CO2 10%, t° de
fumées : 210°C, température ambiante : 15°C. Calculez le rendement ( k = 0.57 ).
28 ) Une résistance de 220V équipe un chauffe eau de 10 litres. Intensité : 0,7A.
Température de l’eau : 70°C.
a ) Quelle est la quantité de chaleur dégagée après 15mm de fonctionnement ?.
b ) Quelle est la température de l’eau froide ?
29) Faites le schéma de principe d’une PAC.
30 ) A quoi sert le déshydrateur ?
31 ) Faites le schéma hydraulique d’une chaudière équipée d’une vanne trois voies en
répartition.
32 ) Schéma de puissance et de commande d’un moteur triphasé commandé par
boutons poussoirs M/A.
33 ) Quel est le rôle d’un disjoncteur différentiel ?

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Cours de chauffage
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34 ) Faites le schéma de principe des raccordements électriques d’un brûleur gaz à


simple allure.
35 ) Rôle d’un accélérateur ?
36 ) Qu’est ce qu’une soupape différentielle ?
37 ) Qu’est ce qu’une pompe de transfert de F.O.D. ? Principe de fonctionnement ?
38 ) Rôle de l’électrovanne F.O.D. et principe de fonctionnement ?
39 ) A quoi sert un réchauffeur de F.O.D. ?
40 ) Soit une chaudière : P = 35 kW
η = 0.9
P de distribution = 25 mbar à 20°C
P atm = 1013 mbar
Calculez la puissance.
Quelle sera la quantité de gaz à lire au compteur en 4 minutes ?
Calculez l’excès d’air si O2 = 5%
41 ) Soit un logement de 100m2 et d’une hauteur sous plafond de : 2,5m
• Quantité des déperditions 8kW
• RT de l’air = 2
• Calculez le coefficient G ?
• Température extérieure = - 9°C
• Température intérieure = 19°C
42 ) Etablissez le schéma de l’association d’un transformateur avec un pont de Graëtz et
indiquez le sens du courant.
43 ) A quelle distance doit être situé le coupe tirage d’une chaudière murale pour que
celui-ci serve d’évacuation d’air ?
44 ) Quel est le volume minimum d’un local dans lequel fonctionne un chauffe-eau non
raccordé et non étanche ?
45 ) Quel dispositif permet de maintenir une surchauffe à l’évaporateur ?
46 ) Quelles sont les conséquences d’un sous refroidissement trop faible ?
47 ) Qu’est ce que l’autorité d’une vanne ?
48 ) Décrire le principe de fonctionnement d’un thermocouple ?
49 ) Principe de fonctionnement d’un Venturi ? où est-il placé ? Quel est son rôle ?
50 ) Décrivez les opérations de base à effectuer lors d’un contrôle d’entretien d’une
chaudière murale à gaz ?
51 ) Quelles sont les sécurités des différents circuits d’une chaudière murale double
service ?
52 ) Sur une chaudière murale le sélecteur est sur la position été, en puisage d’eau
chaude sanitaire, le brûleur ne s’allume pas. Faites un rapport décrivant les pannes
possibles.
53 ) Quelle est la température de départ d’eau maximum alimentant un plancher
chauffant ?
54 ) Quelle est la température maximum de surface d’un plancher chauffant ?

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Cours de chauffage
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55 ) Quel est le rôle d’une résistance de carter dans un compresseur frigorifique ?


56 ) Définition de l’enthalpie ?
57 ) Définir : Pouvoir comburivore et pouvoir fumigène
58 ) Définir : Point de consigne, écart de réglage et temps de réponse ?
59 ) Définir le différentiel et la bande proportionnelle ?
60 ) Qu’appelle-t-on KV ou CV d’une vanne ?

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Programme MDC 2

ENTRETIEN ET MISE AU POINT DES INSTALLATIONS


ENERGETIQUES

Connaissance des types • électriques, • chaudières


de chaudières • soupapes de .
• acier et fonte, sécurité, • d’électricité :
• murale, • ventilation de • contacteur
• condensation. chaufferie, s.
Connaissance des types • pressostats, • de production
de brûleurs : • détecteurs de d’eau chaude
• soufflé gaz et débit. sanitaire :
fuel, Vérification des organes : • ballons,
• atmosphérique • d’isolement : • échangeur
gaz. • vannes, s.
Entretien des chaudières • clapets. Vérification des réseaux :
et des brûleurs : • de régulation : • tuyauteries et
• nettoyage des • vannes calorifuge,
appareils, trois voies, • vannes
• remplacement • temporisati d’équilibrage et
des gicleurs, ons, d’isolement,
• contrôle de • sondes, • purges et
combustion, • thermomèt vidanges.
• réglage des res. Vérification des appareils
débits d’air et de • de de chaleur :
gaz. fonctionnement : • radiateurs et
Vérification des • pompes, convecteurs,
sécurités :
• brûleurs, • aérothermes.
• gaz,

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Autre proposition de classement :

Coefficient de conductivité thermique


Thermique du bâtiment 1 page 29
Unités de mesure page 11 Conductivité thermique utile des
Température page 11 matériaux
Pression page 12 de construction page 32
Puissance page 12 Coefficient de transmission surfacique K
Echanges de chaleur page 12 page 34
Conduction page 13 Coefficient de transmission linéique k
Rayonnement page 13 page 36
Convection page 13 Renouvellement d'air page 39
Equilibrage thermique. et hydraulique Coefficient eta page 40
page 15 Coefficient B page 40
Déséquilibre thermique page 15 Coefficient F d'apports gratuits page
Déséquilibre hydraulique page 15 42
Les différents types de chauffage page Coefficient X page 42
16 Exemple d'étude thermique page 45
Le chauffage divisé page 16 Aides financières page 48
Le chauffage central page 16 Organismes à contacter page 49
Le chauffage mixte page 17
Le chauffage urbain page 17 Chaudières au bois et au charbon 3
Le chauffage électrique page 17 Chaudières au bois page 53
Chaudières au charbon page 55
Réglementation 2 Le charbon page 55
La nouvelle réglementation page 19 Les poêles page 55
Les quatre options page 19 Les foyers fermés page 56
Option 1 page 19 Les chaudières en fonte page 56
Coefficient GV page 20
Coefficient BV page 20 Chaudières au fioul et électro.fioul 4
Coefficient C page 20 Les fîouls page 57
Classes des logements page 21 Les chaudières au fioul page 59
Les différents climats page 21 Les poêles page 59
Températures extérieures de base page Les chaudières page 59
25 Les chaudières polycombustibles page
Coefficient GV page 26 61
Limitation réglementaire page 26 Les chaudières à foyer unique page
Déperditions de référence par les parois 61
page 27 Les chaudières à double-foyer page
Renouvellement d'air page 27 61
Coefficient G page 28

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Les chaudières haute performance Les tubes page 81


page 61 Les raccords page 85
Les chaudières électro-fioul page 62 Installations page 88
Les chaudières Duo page 62 Régulation page 90
Les chaudières compactes page 62 Entretien page 92

Conduits de fumée 8
Chaudières au gaz et à condensation 5
Caractéristiques page 93
Les différents gaz page 63 Conduits en briques page 101
Les poêles à gaz page 66 Conduits en boisseaux page 102
Les radiateurs à gaz modulables page Conduits en béton armé page 103
67 Conduits en amiante ciment page 103
Les panneaux radiants page 69 Conduits métalliques page 104
Les chaudières gaz à condensation
page 70
Condensation par voie humide page Adresses des fabricants page 105
70
Condensation par voie sèche page 71 Centres qualité chauffage page 118

Chauffage par le sol 6 Agence française pour la


maîtrise de l'énergie Page 120
Caractéristiques techniques page 75
Les différents systèmes page 79 Glossaire Page 121
Chauffage à eau à basse température
page 79 Adresses utiles Page 125
Chauffage hydraulique intégré page
79
Plancher chauffant à pose modulante
page 79
Chauffage à eau chaude en deux zones
page 79
Système à structure métallique souple
page 80
Chauffage rayonnant par le sol page
80

Tubes, installations, régulation,


entretien 7

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Pages déplacées 97 à 105

9 - 5 - Calcul du réseau des canalisations

Sans entrer dans des détails techniques ou mathématiques qui n'ont pas leur place
dans le présent ouvrage de vulgarisation, nous dirons seulement que, pour le tube de
cuivre, les calculs s'effectuent en suivant les mêmes principes généraux que ceux qui
servent à la détermination des diamètres des canalisations en matériaux de natures
diverses et, en particulier, des tuyauteries en tubes d'acier.
Bien entendu, ces calculs tiennent compte des caractéristiques propres aux tubes de
cuivre.
Notre étude sui le calcul du réseau des canalisation commencera donc par la
présentation des outils de travail indispensables au techniciens désireux de calculer
une installation : tableaux B - C - D - E que l'on trouvera en fin d'ouvrage.

Dans les études qui vont suivre, nous examinerons les différents modes de chauffage
à eau chaude. Des exemples détaillés de calculs de tuyaux en cuivre y seront donnés;
ils exigeront surtout l'utilisation du tableau B et du tableau D. L'installateur pourra
suivre ainsi, pas à pas, la conduite des calculs lui permettant de parvenir aux résultats
qu'il désire atteindre. Il se rendra compte également que ces calculs, quoique
relativement longs, sont cependant faciles.

9 - 5 - 1 - Généralités

La réalisation d'une installation de chauffage central nécessite une étude préalable,


dite « d'avant-projet », étude qui comprend, dans l'ordre suivant :
1. le calcul des déperditions calorifiques de chacun des locaux chauffés, en fonction
des températures de base (intérieures et extérieures) adoptées, de la nature et de
l'épaisseur des parois, du renouvellement d'air (accidentel ou provoqué) admis, et
de l'exposition du bâtiment;
2. la détermination, qui en découle, de la surface de chacun des corps de chauffe
nécessaires (radiateurs traditionnels, convecteurs, plinthes chauffantes, tuyaux à
ailettes, aérothermes, etc.);
3. le dimensionnement desdits « corps de chauffe » et leur implantation dans le milieu
à chauffer;
4. la détermination de la puissance et du type de générateur de chaleur à prévoir,
compte tenu des pertes en ligne de chaleur par les tuyauteries, compte tenu
également d'autres facteurs éventuels (tels que : chauffage continu ou intermittent,
degré d'intermittence, nécessité de mise en régime de température plus ou moins
rapide, etc.);
5. la détermination du tracé des canalisations devant relier le générateur aux corps de
chauffe;
6. le calcul, enfin, des diamètres de ces canalisations en fonction de divers facteurs
(débits, pertes de charge par frottement et accidentelles).
Nous supposons que tous les calculs préalables (déperditions calorifiques des locaux,
détermination de la surface de chacun des corps de chauffe, implantation de ces
corps de chauffe ainsi que de la chaudière, tracés adoptés par les tuyauteries, etc.)
ont été effectués.
Pour l'étude de tous ces éléments, il y a lieu de se reporter à l'un des nombreux
ouvrages spécialisés traitant du chauffage central.
On se limitera ici à la marche à suivre pour le calcul des diamètres des tuyauteries en
cuivre.

9 - 5 - 2 - Principes généraux

Dans les installations de chauffage par eau chaude, la circulation de l'eau est
provoquée : . pour celles fonctionnant en «thermosiphon » par la .différence de
densité de l'eau entre la colonne chaude de départ et la colonne refroidie de retour.
Dans la plupart des installations courantes, l'écart de température entre la colonne
chaude montante et la colonne refroidie descendante varie généralement entre 20° et
30°C.
Cette circulation, due à la charge hydromotrice créée par la différence de densité,
obéît à des lois physiques. pour celles dîtes à «circulation accélérée » au moyen d'une
pompe (ou d'un accélérateur).
Cette circulation accélérée, adoptée en vue d'éviter des diamètres excessifs de
tuyauteries, obéit donc à des lois mécaniques.
La pulsion de l'eau est alors assurée par la pression (ou hauteur manométrique HM)
dont est capable la pompe adoptée. Cette HM représente la charge qui fait circuler
l'eau, et il y a lieu de remarquer que les installations longues et sinueuses exigent des
charges plus élevées que celles comportant des parcours droits et courts. En outre,
plus la charge est élevée, plus petits sont les diamètres et inversement.
Dans l'un comme dans l'autre de ces deux cas, !a charge hydromotrice, ou la hauteur
manométrique, est exprimée généralement en hauteur de colonne d'eau.

9 - 5 - 3 - Calcul des pertes de charge

La mise en mouvement d'un fluide (l'eau en l’occurrence) dans une tuyauterie ne


pouvant résulter que du fait de l'existence d'une «charge», il est naturel de constater
une usure de cette charge ion dit une « perte de charge ») tout au long du circuit
parcouru par ce fluide sous l'influence de la charge en question.
Les pertes de charge sont dues aux :
a) résistances par frottement il) du fluide dans les tuyaux;
b) résistances locales créées par les obstacles que rencontre le fluide dans son
parcours (entrée et sortie de chaudière et de radiateurs, robinets, vannes, tés, coudes,
changements brusques de section, etc.).
Comme spécifié au début de cette brochure, pour une installation normale dont le
parcours des canalisations n'est pas particulièrement sinueux, on admettra, en
première approximation pour les tuyauteries en cuivre, les rapports :
. 45 % pour les pertes de charge par frottement;
. 55 % pour les pertes de charge locales.
Ces proportions peuvent évidemment varier selon les longueurs, les sinuosités et les
obstacles de la distribution. C'est ainsi que, si l'installation comporte une grande
longueur de tuyau, mais peu d'obstacles et de sinuosités, cette proportion peut varier
et devenir, par exemple : 40/60 %.
En ce qui concerne les résistances locales, un tableau, au bas et à gauche du tableau
B donne les valeurs des « modules des résistances locales » désignés par la lettre Z
(ou, comme dans certains ouvrages : 1). Ces valeurs sont affectées d'un «
multiplicateur » qui sera lu sur la troisième colonne, côté gauche et la multiplication de
ces deux termes donne la perte de charge pour résistances locales.
En résumé, et d'une façon générale, le calcul d'un réseau de canalisations de
chauffage reviendra à résoudre le problème suivant :
« Dans un circuit fermé donné, constitué de multiples tronçons, et connaissant :
• les longueurs de chaque tronçon,
• le débit d'eau à véhiculer par chacun d'eux (nombre de calories divisé par l'écart de
température),
• la hauteur de charge disponible (imposée, ou admise, ou calculée dans le cas du
thermosiphon),
déterminer de proche en proche, les diamètres des différents tronçons de façon que la
perte de charge totale (frottements + résistances locales) avoisine, mais n'excède pas,
la hauteur de charge disponible. »

9 - 5 - 4 - Exemple de calcul
Schématiquement, selon les indications portées sur le circuit très simple de la figure

ci-dessous, le calcul des différents tronçons sera conduit de la façon suivante :

9 - 5 - 4 - 1 - Bases de calculs admises

Radiateur N° 1 : 2500 kcal


Puissance émises par les Radiateur N° 2 : 1650 kcal
radiateurs :
Radiateur N° 3 : 4150 kcal
Pertes thermiques par les 20% environ
tuyauteries :
Température de départ chaudière : Ecart = 15°C
90°C
Température de retour chaudière :
70°C
Débit : 668 l/h
Caractéristiques de l’accélérateur : Hauteur manométrique :
0,60 mCE (600 mm)

Sur le schéma ont été portées les données principales nécessaires aux calculs, en
particulier, la longueur développée de chaque tronçon. Nous y avons fait figurer
également la puissance émise par chaque radiateur.
Enfin, compte tenu de la perte calorifique par les tuyauteries, supposée de l'ordre de
20 % dans le cas présent, nous avons indiqué sur la conduite d'alimentation de
chacun des radiateurs la quantité de calories à fournir en tenant compte de cette perte
de 20 %.
L'écart de température de l'eau, entre le départ de la chaudière et le retour à cette
dernière étant de 15°C, il a été facile d’en déduire la quantité d’eau a véhiculer dans
chaque radiateur :
Radiateur N° 1 3000 / 15 = 200 l/h

Radiateur N° 2 2000 / 15 = 200 l/h ( Sur - puissance 20% et


Watts)

Radiateur N° 3 5000 / 15 = 200 l/h

Soit au total : 200 + 133 + 335 = 668 l/h.

Une fois le schéma bien complété et les bases de calculs bien précisées, il est
possible d’effectuer le calcul des diamètres de chacun des tronçons.

9 - 5 - 4 - 2 - Conduite du calcul des diamètres

Le calcul commence habituellement par la détermination du circuit desservant le


radiateur le plus défavorisé qui est, en général, le plus éloigné de la chaudière.

Calcul du circuit le plus défavorisé (- Radiateur N° 3)

Dans notre exemple, nous avons : Alimentation : AB + BC + CD + DE + EF = 25,75 m


Retours : F'E’+ E'D’+ D'C’+ C'A’= 21,75 m
Longueur totale . . . . . . . . . . . . 47,50 m

La hauteur manométrique (HM) de la pompe adoptée dans le cas présent étant de


0,60 m (ou 600 mm) de CE., si nous admettons d'autre part la proportion de 55 %
Pour les pertes de charge par frottement, nous aurons finalement pour le circuit le plus
défavorisé une perte de charge par mètre :
1 = 600 x 055 = 6,95 mm/m
47,50

En nous reportant au tableau B et en joignant à l'aide d'une règle plate, d'une part le
point 6,95 (soit : 7) de la colonne il) de droite et, d'autre part, chaque point de la
colonne (Q) correspondant aux débits des tronçons, nous trouvons à l'intersection des
colonnes kS et v respectivement les chiffres suivants :
 Tronçons ABC pour 6681 kS = 24 (nous adopterons 26/28) v = 0,42 m
 Tronçons CD pour 4681 kS = 21 (nous adopterons 20/22) v = 0,38 m
 Tronçons DEF pour 3351 kS = 18 (nous adopterons 18/20) v = 0,36 m

Si la règle coupe la colonne des kS sur un diamètre commercialisé (ou passe près de
ce dernier), nous adopterons ce diamètre pour l'alimentation comme pour le retour.
Si, par contre, la règle coupe la colonne des kS entre deux diamètres commercialisés,
il sera préférable d'adopter le diamètre supérieur (à la rigueur, pour les tronçons droits
ou peu sinueux, nous pourrons adopter le diamètre commercial immédiatement
inférieur pour la canalisation d'alimentation, et le diamètre
commercial immédiatement supérieur pour la tuyauterie de retour).
Le calcul du circuit le plus défavorisé ayant été ainsi effectué, nous passerons, de
proche en proche, au calcul des tronçons « dérivés ».

Calcul du tronçon DG -G'D'


(Longueur : 2,25 + 0,25 = 2,50 m)
Nous calculerons d'abord la perte de charge dans les tronçons communs : AB - BC -
CD (alimentation) et D'C’- C'A’(retour).
- Pertes de charge par frottement dans les tronçons communs AB - BC - CD et D'C’-
C'A’:
Alimentation : 6,95 mm X 14,50 = loi mm Retour : 6,95 mm X 12,50 = 86 mm
187 mm
- Pertes de charge accidentelles dans les mêmes tronçons : 187 X 0'45 = 152 mm
0,55
Pertes de charge totales . . . . . . 339 mm
- Charge totale disponible pour le circuit DG - G'D’: 600 mm - 339 mm = 261 mm.
Dans ce tronçon, qui est relatif au raccordement d'un radiateur, il est facile de se
rendre compte que les pertes de charge locales seront relativement plus élevées que
les pertes de charge par frottement en raison de la présence de nombreux coudes,
d'un robinet de réglage et de changements brusques de
vitesse à l'entrée comme à la sortie du radiateur.
Nous admettrons donc, en première approximation, 40% pour les pertes par
frottement contre 60 % pour les pertes locales.
En opérant comme dans le cas du circuit le plus défavorisé, nous trouverons alors :
1 = 261 mm x 04~ = 41,7 mm/m 2,50
et nous aurons de même :
- Tronçons DG - G'D’pour 1331 kS = 9 (nous adopterons 12/14) v = 0,58 m
Nous constatons que nous sortons du cadre de l'abaque et qu'en prolongeant la
colonne kS, nous devrions utiliser une tuyauterie de 9 mm environ de diamètre
intérieur pour une vitesse de 0,58 m.
Dans ce cas, il convient, bien entendu, de ne pas descendre au-dessous d'un
diamètre de 12 mm intérieur. C'est donc ce dernier diamètre que nous adopterons.
La perte de charge par frottement dans ce tronçon ne sera plus alors, pour 1= ii mm,
que de ii mm X 2,50 = 27,5 mm et la perte de charge totale : 27,5 + 27,5 = 0'60 = 68,7
mm (au lieu de °,4° 261 mm)
Pour éviter que le radiateur n° 2 ne s'alimente trop, au détriment de ceux qui sont plus
éloignés que lui de la chaudière, une perte de charge la.cale supplémentaire (261 mm
68,7 mm = 192,3 mm) sera créée par un « serrage » du doub.le réglage du robinet
prévu à cet usage.

Calcul du tronçon CH - H'C'


(Longueur totale = 2,50 m)
Nous opérerons exactement de la même façon que pour le tronçon DG - G'D’et nous
trouverons ainsi :
- Pertes de charge par frottement dans les tronçons communs AB - BC et C'A.’:
Alimentation : 6,95 mm X 7 = 48,6 mm Retour: 6,95 mm X 5 = 34,8 mm 83,4 mm

- Pertes de charges accidentelles dans les mêmes tronçons :


83,4 X 0'45 = 68,2 mm 0,55

Pertes de charge totales .... lsl,6 mm


- Charge disponible pour le circuit CH - H'C’: 600 mm - lsl,6 mm = 448,4 mm

448,4 X 0,40 72 mm/m et J " 2,50

d'où découleront :

- Tronçons CH - H'C pour 2001 kS 91(nous adopterons 12/14) v = 0.80 m.

Tout comme dans le cas précédent, nous adopterons le diamètre de 12 mm intérieur.

Avec un tel diamètre, pour un débit de 2001, la perte de charge par frottement sera
pour 1= 22 mm de 22 mm X 2,50 = 55 mm et la perte de charge totale :

55+55X 0'60 =137,4 mm (au lieu de °,4° 448,4 mm)

Finalement une perte de charge supplémentaire de 448,4 - 137,4 = 311 mm devra


être créée en serrant le robinet du radiateur.
Nous constatons, ce qu'il était facile de prévoir que, plus on se rapproche de la
pompe, plus la charge disponible est importante et plus il est nécessaire, à débit égal,
de réduire le diamètre des tuyauteries.
Mais comme, pour plusieurs raisons, il convient parfois de ne pas réduire
exagérément la section des tuyauteries, ou de ne pas dépasser certaines vitesses
limites, le technicien se trouvera alors dans l'obligation de créer des pertes de charge
« artificielles » par incorporation dans le circuit d'organes réglables tels que « vannes
», « tés régulateurs », etc.
C'est précisément la raison d'être des robinets de radiateurs dits « à double réglage ».
Nous venons de voir, sur un exemple simple, la façon dont doit être mené le calcul
d'avant-projet des diamètres de tuyauteries d'une installation de chauffage.
Les résultats provisoires ainsi obtenus sont, en général, suffisamment précis pour
permettre à tout installateur de chiffrer, sans erreur appréciable, le montant de ses
devis, toujours exposés par le jeu de la concurrence à ne jamais devenir une «
exécution ».
Pour un praticien habile et rompu à cette gymnastique, ces résultats servent le plus
souvent comme diamètres définitifs pour la réalisation d'une installation, surtout
lorsqu'il s'agit de petites installations de peu d'étendue (chauffage de pavillons ou
d'appartements par exemple).
Par contre, pour un technicien encore peu familiarisé avec ces calculs, il convient, tout
au moins dans les premiers temps, de compléter ces premiers calculs « provisoires »
par des calculs définitifs dits « d'exécution ».
De même, dans le cas d'installations particulièrement délicates à calculer (installations
exceptionnellement sinueuses ou complexes, installations à plusieurs niveaux et à
circulation par thermosiphon), il est bon de procéder aux calculs définitifs d'exécution
en partant des premiers résultats obtenus par le calcul d'avant-projet ou « d'étude »
que nous venons d'exposer.

9 - 5 - 4 - 3 - Calculs définitifs d’exécution

Nous ne nous étendrons pas outre mesure sur ce chapitre et nous nous contenterons
de donner un aperçu rapide de la manière de procéder à ces calculs.
A ceux qu'une étude plus détaillée et plus « poussée » intéresserait, nous conseillons
de se reporter aux ouvrages spécialisés dans ce domaine.
Nous reprendrons donc les données de l'exemple précédent et nous allons procéder
maintenant à l'opération inverse puisque nous connaissons les diamètres provisoires.
Ceux-ci vont permettre, entre autre, de déterminer plus exactement les pertes
calorifiques par les tuyauteries dans chaque tronçon (pour notre exemple et afin d'aller
plus vite, nous considèrerons que la proportion de 20% que nous avons admise au
début comme exacte).
Pour ce faire, nous utiliserons le tableau F, bien connu des premiers « Chauffagistes
», et que l'on trouvera en fin d'ouvrage.
Il s'agira maintenant de déterminer les pertes de charge exactes :
- celles par frottement, à porter dans la colonne 7;
- celles par résistances locales, à porter dans la colonne ii
Pertes par frottement
A cet effet il suffit, à l'aide d'une règle plate, de joindre, sur le tableau B, chacun des
diamètres à chacun des débits des divers tronçons et de lire :
- sur le trait 1 la perte réelle à porter dans la colonne 6;
- sur le trait M (à gauche) le multiplicateur de module à porter dans la colonne 9;
- sur le trait v (à droite) la vitesse à porter dans la colonne 8 (ces vitesses ne sont
notées qu'à titre de simple renseignement; elles aideront le technicien pour les
corrections éventuelles et pour éviter tout passage brusque à une vitesse exagérée).
Pour chaque tronçon il suffit de multiplier les chiffres des colonnes 5 et 6 et de porter
chaque résultat dans la colonne 7.
Pertes par résistances locales :
Déterminons maintenant les modules de chaque tronçon, à porter dans la colonne 10,
obtenus en dressant le tableau G :

TABLEAU G
PERTES PAR RESISTANCES LOCALES
ALIMENTATIONS RETOURS
Tronçons Obstacles ' Modules Tronçons Obstacles ' Modules
DEF Té de passage 1 0.7 F’E’D’ Té de passage 0,7
1 coude long 0.5 3 coudes courts 3,0
2 coudes courts 2,0 1/2 radiateur 1,5
Robinet éq. 5,0 5.2
1/2 radiateur 1,5
9,7
CD Té de passage 0,7 D’C’ Té de passage 0,7
3 coudes longs 1,5 3 coudes longs 1,5
2,2 2,2
ABC 1/2 chaudière ' 1,5 C’B’A’ 1/2 chaudière 1,5
Réduction 1,0 3 coudes courts 3,0
brusque 2,0 3 coudes longs 1,5
2 coudes courts' 1,5 Té de passage 0,7
3 coudes longs 0,7 6,7
Té de passage 6,7

DG Té dérivation 1,5 G’D’ Té dérivation 1,5


2 coudes courts 3,0 3 coudes courts 4,5
Robinet éq. 5,0 1/2 radiateur 1,5
1/2 radiateur 1,5 7,5
11,0
CH Identique à DG 11,0 H’C’ Identique à G'D’ 7,5

Pour chaque tronçon, multiplions les chiffres des colonnes 9 et 10 et portons chaque
résultat dans la colonne 11.
Les deux colonnes 7 et ii seront d'abord additionnées séparément, puis ensemble. Les
totaux donneront les pertes de charge réelles par frottement et par résistances
locales.
La perte de charge totale, en mm, résultant de l'addition des pertes par frottement et
des pertes par résistances locales ne devra pas excéder la hauteur manométrique
(HM) disponible.
Si le. total général est supérieur à la charge dont on dispose, il y a lieu de revoir un ou
plusieurs tronçons pour en grossir les diamètres et, pour cela s'attaquer aux plus gros
chiffres, en partant des extrémités, c'est-à-dire des surfaces les plus éloignées.
Les corrections se feront jusqu'au moment où le résultat recherché sera obtenu.
Le lecteur suivra la conduite des calculs sur le tableau F. Il pourra remarquer que,
dans un chauffage accéléré, plus les radiateurs sont rapprochés de la pompe, plus
petits deviennent les diamètres. Certains pourraient être alimentés en kS 8 ou 10
intérieur ce qui, parfois, serait encore un diamètre trop fort.
Inversement, si le total était nettement inférieur à la charge disponible, il faudrait
réduire en conséquence les diamètres qui se révéleraient trop « forts ».
En chauffage, il est conseillé de ne pas descendre en dessous de 12 mm de kS,
L'installateur devra donc, lors des essais, procéder à un réglage précis et, à cette fin
équiper chaque radiateur d'un robinet à « réglage micrométrique ».

9 - 6 - EXEMPLE : Calcul d’une installation de chauffage avec circulateur

Il existe des installations dont la circulation de l'eau est due à la charge créée par la
différence de densité (installations dites fonctionnant par « thermosiphon »). Ces
installations sont de moins en moins fréquentes, elles sont remplacées par des
installations où la circulation de l'eau est due à l'action d'une pompe (ou d'un
accélérateur). Nous allons dans cet exemple étudié ce type d’installation.

NOTA

On désigne par le terme « accélérateur » une pompe à passage direct présentant une
perte de charge propre très faible et fonctionnant avec une HM relativement faible.
L'accélérateur, même arrêté, permet une circulation partielle en thermosiphon. Il
convient pour les petites ou moyennes installations et, en particulier, pour les
installations dites « mixtes ».
En général, et quelque soit l'appareil, nous emploierons le mot « pompe » pour le
désigner.

Pour tout ce qui va suivre, nous demandons au lecteur de se reporter au chapitre «


Généralités », chapitre dans le cours duquel nous avons exposé en détail la façon de
calculer les diamètres des tuyauteries d'une installation donnée, pour laquelle la
circulation de l'eau était précisément assurée par une pompe.

9 - 6 - 1 - Principes généraux

En fonction des éléments dont il vient d'être fait mention, le moment est venu
maintenant pour le technicien de déterminer :
• la chute de température qu'il convient d'adopter (et qui conditionnera donc le débit
de chaque tronçon et le débit total de la pompe ainsi que la puissance d'émission
des corps de chauffe);
• la HM (hauteur manométrique) de la pompe qu'il convient d'adopter, HM qui
conditionnera les diamètres des tuyauteries, et par voie de conséquence, le prix de
revient des tuyauteries posées, le prix éventuel du calorifuge sans perdre de vue le
coût de la consommation du courant électrique,
Le choix optimum à faire pour la détermination de ces deux nouveaux éléments
entraîne la résolution d'un certain nombre d'équations complexes qui sortent du cadre
de cette brochure. De tels calculs, qui sont du ressort des « Bureaux d'Etudes », ne
sont à envisager que pour des installations très importantes et très étendues.
Nous nous contenterons de donner ci-après quelques ordres de grandeur de chiffres à
envisager, tant pour la chute de température que pour la hauteur manométrique, selon
qu'il s'agit de petites installations (appartements, pavillons, bureaux en petit nombre)
ou d'installations de moyenne importance (bâtiments d'habitation).

9 - 6 - 2 - Petites installations
(Appartements - pavillons - petits bureaux)

Bien que l'on soit toujours tenté de réduire le plus possible le diamètre des tuyauteries,
il convient de se tenir dans un juste milieu. Aussi conseillons-nous de se limiter, de
préférence, aux chiffres donnés ci-après.

a)Ecart de température entre départ et retour chaudière.


Cet écart se situe habituellement entre 10° et 20°C. L'écart de 15°C (90 - 75 ou 85 -
70) convient en général fort bien. L'écart de 10°C entraîne un débit plus important et
par suite des diamètres plus forts. Un écart de 20°C, par contre, permet de réduire
le diamètre des canalisations mais, en contrepartie, réduit quelque peu la puissance
d'émission des corps de chauffe. Une fois fixé l'écart adopté, on déterminera le débit
de chaque tronçon ainsi que le débit total de la pompe.

b) Hauteur manométrique (HM) de la pompe (en l'occurrence, il s'agit le plus


souvent, d'un accélérateur).
c) Le mieux est d'adopter a priori une perte de charge par frottement J de l'ordre de 10
mm à 20 mm par mètre pour le circuit le plus long et, compte tenu du rapport pertes
de charge par frottement/pertes de charge locales adopté, de déterminer la HM de
la pompe.

Exemple : - Supposons un circuit alimentation - retour de 42 m pour le radiateur le


plus éloigné, un rapport 50 %-50 % pour les pertes de charge et un J =10 mm/m, nous
trouverons :

Pertes par frottement 10 mm X 42 = 420 mm


Pertes locales = 420 mm
----------------
Total ............ 840 mm
(ou 0,84 m)

NOTA

1 - Dans la plupart des installations actuelles de chauffage d'appartements avec


générateur mural à gaz, la pompe fait partie intégrante du générateur. Elle est fournie
par le constructeur du générateur. Pour calculer les diamètres des tuyauteries, le
technicien doit alors se baser sur les caractéristiques de la pompe : « débit » - «
pression disponible » qui sont données par le constructeur.

2 - Certaines installations, avec chaudière en cave (niveau inférieur à celui des


radiateurs) peuvent dans une certaine mesure, être traitées en installations mixtes
(pouvant fonctionner en accéléré ainsi qu'en thermosiphon). Dans ce cas, le
technicien devra adopter un J phis faible, de l'ordre de 4 à 5 mm par mètre. Nous
examinerons ce problème dans un autre chapitre.

9 - 6 - 3 - Installations de moyenne importance


(Bâtiments à usage d'habitation)

Nous entendons par là des installations comportant, réunis dans un même corps de
bâtiment, de 20 ou 30 à 100 radiateurs environ.
Toujours, pour rester dans des limites raisonnables, bien que les chiffres que nous
donnons ne soient pas restrictifs, nous conseillons de se limiter de préférence aux
chiffres donnés ci-après :

a) Ecart de température entre départ et retour chaudière.


b) Cet écart se situe entre 15° et 20° ou 25°C, selon l'étendue de l'installation. L'écart
de 20°C. convient, en général, bien pour la majorité des installations de cette
importance. L'écart de 15°C entraîne un débit plus important (donc une pompe plus
forte) et des diamètres de tuyauteries plus forts.
c) L'écart de 25°C permet de réduire la puissance de la pompe et le diamètre des
tuyauteries mais, par contre, diminue la puissance d'émission des corps de chauffe
et nécessite alors le renforcement de ces derniers.
d) Hauteur manométrique (HM) de la pompe.
e) Là encore, le mieux est d'adopter a priori une perte de charge par frottement J de
l'ordre de 10 à 30 mm par mètre environ, puis, compte tenu de la proportion «
pertes par frottement/ pertes locales » que l'on suppose devoir être la plus probable,
de déterminer la HM de la pompe qui en découle.

Une fois fixés l'écart de température à la chaudière et la HM de la pompe, il ne restera


plus qu'à calculer les débits de chaque tronçon en tenant compte des pertes
calorifiques par les tuyauteries et de les reporter sur le plan ou sur le schéma de
l'installation, avant de procéder enfin aux calculs des diamètres provisoires des
canalisations.
Au sujet de ces pertes calorifiques, nous tenons à signaler que la proportion de 10 %,
très souvent admise par beaucoup de techniciens, est loin de correspondre à la
réalité. Ces pertes sont beaucoup plus voisines de 20 % et souvent même de 30 %,
surtout lorsque les collecteurs principaux ne sont pas calorifugés. Dans les petites
installations à niveau fonctionnant en thermosiphon, ces pertes atteignent même 35 et
40 %.
Toutes les bases de départ étant maintenant bien fixées, le technicien déterminera
d'abord les diamètres provisoires en procédant comme nous l'avons précisé au
chapitre « Généralités ».
Le cas échéant, le technicien pourra passer aux calculs définitifs d'exécution (tableau
F) qui lui permettront de se rendre compte s'il peut se contenter d'adopter les
diamètres provisoires ou s'il y a lieu d'en modifier certains.
Il constatera également à l'usage que, si le calcul d'une installation de chauffage est
assez long et minutieux et réclame beaucoup d'attention pour éviter des erreurs
grossières, il n'est toutefois pas particulièrement difficile. Une fois l'expérience acquise
et la pratique aidant, il pourra le plus souvent se dispenser des longs et fastidieux
calculs définitifs d'exécution, ceux-ci ne conduisant, en fin de compte, qu'à quelques
rares corrections de diamètre.
QUESTIONNAIRE FINAL

1 ) Définir le P.C.I. et le P.C.S. -Et donner la valeur du P.C.I. pour


• F.O.D......................................................................................................................
.............................
• Propane,................................................................................................................
..............................
• Butane,...................................................................................................................
..............................
• G.N.
(H)..........................................................................................................................
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2 ) Composition de l'air .
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3 ) Expliquer le fonctionnement d'une Valve eau.


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4 ) Pression d’utilisation du propane, du butane .


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5 ) Transformez 20°C en degrés Kelvin et en degrés Fahrenheit.


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6 ) Qu’est ce qu’un rendement de combustion ?


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7 ) Quelle est l’utilité d’un vase d’expansion ?


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8 ) Convertir en bar : 45 mCE


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9 ) Fonctionnement d’un robinet thermostatique ?


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10) Définir pour une chaudière à condensation, son taux de condensation ?


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11) Différence entre une chaudière à haut rendement et une chaudière à


condensation ?
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12) Qu’est ce qu’une chaudière à basse température ?


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13) Quel est le principe de la biénergie ?


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14) Faites le schéma hydraulique du raccordement d’une vanne 3 voies mélangeuse.


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15 ) Valeur de la pente à afficher : 90/70°C pour t° ext -10°C.


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16) Un chauffe eau de 150 l est à 75°C. Quelle est la température dans le ballon après
avoir tiré 50 litres ? température d’entrée de l’eau 7°C.
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17) Donnez les diamètres en mm pour ½’’et 1’’½.


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18) Une citerne FOD horizontale a un diamètre de 1500 mm et une longueur de 3000
mm
a ) Calculez sa contenance.
b ) Un brûleur équipe une chaudière de 50 kW. Un relevé indique : CO2 10%, t°
de fumées : 210°C, température ambiante : 15°C. Calculez le rendement ( k =
0.57 ).
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19 ) Une résistance de 220V équipe un chauffe eau de 10 litres. Intensité : 0,7A.
Température de l’eau : 70°C.
a ) Quelle est la quantité de chaleur dégagée après 15mm de fonctionnement ?.
b ) Quelle est la température de l’eau froide ?
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20) Faites le schéma hydraulique d’une chaudière équipée d’une vanne trois voies en
répartition.
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21) Rôle d’un accélérateur ?


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22 ) Qu’est ce qu’une soupape différentielle ?


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23) Soit un logement de 100m2 et d’une hauteur sous plafond de : 2,5m


• Quantité des déperditions 8kW
• RT de l’air = 2
• Calculez le coefficient G ?
• Température extérieure = - 9°C
• Température intérieure = 19°C
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24) Qu’est ce que l’autorité d’une vanne ?


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25 ) Décrire le principe de fonctionnement d’un thermocouple ?


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26 ) Principe de fonctionnement d’un Venturi ? où est-il placé ? Quel est son rôle ?
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27 ) Décrivez les opérations de base à effectuer lors d’un contrôle d’entretien d’une
chaudière murale à gaz ?
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28 ) Quelles sont les sécurités des différents circuits d’une chaudière murale double
service ?
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29 ) Sur une chaudière murale le sélecteur est sur la position été, en puisage d’eau
chaude sanitaire, le brûleur ne s’allume pas. Faites un rapport décrivant les pannes
possibles.
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30) Définir le différentiel et la bande proportionnelle ?


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