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Automatique linéaire

-Systèmes échantillonnés-
Chapitre 2: Représentation des systèmes numériques

Prof: Abdelmounime El Magri

UNIVERSITÉ HASSAN II CASABLANCA – ENSET MOHAMMEIDA

Filière : SEER/GECSI
Année universitaire : 2018/2019
GECSI 1 & SEER 1

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Conversion analogique-numérique

Échantillonnage
Quantification
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Échantillonnage idéal
Prélèvement d’une valeur du signal continu à période fixe Ts .

Représentation mathématique : multiplication par un peigne de Dirac δTs (t).


+∞
X
se (t) = s(t)δTs (t) avec δTs (t) = δ(t − k Ts )
k=−∞

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Spectre du signal échantillonné

Définition :
La transformée de Fourier de s(t) est définie comme :
Z +∞
S(jω) = F{s(t)} = s(t) e −jωt dt
−∞

La transformée de Fourier du signal échantillonné :


Sachant : Se (jω) = S(jω) ∗ F {δTs (t)}
P+∞ Ts 2π
et F{δTs (t)} = T1s k=−∞ δ(jω − j 2π k 1
δ(t)e −jk Ts t dt = 1
R
Ts ) (Périodique : αk = Ts )
2
Ts − T2s
alors :
+∞
1 X 2π k
Se (jω) = S(jω − j )
Ts Ts
k=−∞

|S(jω)| et |Se (jω)| sont appelés spectres du signal.

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Spectre du signal échantillonné

Remarque : la transformée de Fourier d’un peigne d’impulsions de Dirac est un peigne


d’impulsions de Dirac :

Spectre du signal échantillonné :



constitué de la somme somme du spectre du signal continu périodisé (période ωe = Ts ).
Module multiplié par T1s
Plusieurs ”bandes” de largeur ωe .
Bande autour de ω = 0 : bande de base.
Bande autour de ω = kωe : bandes complémentaires.
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Spectre du signal échantillonné
ωe
cas où ωM < 2

Spectre d’un signal à temps continu


S(j ω)
Am

−ωM t
ωM

Spectre du signal échantillonnée (sans repliement)


Se (j ω)
Am
Ts

ω
−ωe −ωM ωM ωe
ω ωe
− 2e 2

Bandes complémentaires
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base Bandes complémentaires
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Spectre du signal échantillonné
ωe
Problème de repliement de spectre : ωM > 2

Spectre d’un signal à temps continu


S(j ω)
Am

−ωM ω
ωM

Spectre du signal échantillonnée (repliement spectral)


Se (j ω)
Am
Ts

ω
−ωe −ωM ωM ωe
ω ωe
− 2e 2
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Spectre du signal échantillonné
Condition de Shannon

Théorème
(de Shannon, 1948). Pour pouvoir reconstituer sans perte d’information un signal continu à
partir des échantillons de période Ts de celui-ci, il faut que :
ωM
fe ≥ 2 fM où fM =

Problème
Pour les systèmes échantillonnés, le bruit de mesure à haute fréquence peut être replié à basse
fréquence dans le voisinage de la bande passante du système.

Solution : filtre anti-repliement


Si le signal comporte des composantes spectrales à des fréquences supérieures à la fréquence
de Nyquist (fe /2) alors il faut filtrer le signal analogique avant l’échantillonnage.
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Spectre du signal échantillonné
Reconstruction du signal

La transformée de Fourier inverse de S(jω) est définie par :


Z +∞
1
s(t) = F{S(jω)} = S(jω)e jωt dω
2π −∞

Reconstruction idéale Am
Ts
H(j ω) 1
S(jω) = Ts Se (jω)H(jω) Am
s(t) = Ts F −1 {Se (jω)H(jω)} = Ts (se ∗ h)(t)
Se (j ω)
S(j ω)
ω
−ωe −ωM ωM ωe
ω ωe
− 2e 2

Utilisation d’un filtre passe-bas qui coupe toutes les composantes spectrales complémentaires.

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Spectre du signal échantillonné
Reconstruction du signal

Reconstruction approché : utilisation d’un bloqueur d’ordre zéro (BOZ).


sBOZ (t) = s(kTs ) pour t ∈ [kTs , (k + 1)Ts )

sBOZ (t)

s(kTs )
se (t)
6Ts
t
0 Ts 2Ts 3Ts 4Ts 5Ts

1 − e −Ts p
b0 (t) = Γ(t) − Γ(t − Ts ) → B0 (p) =
p
1 − e −jωTs 2sin (ω T2s ) −jω Ts
B0 (jω) = = e 2
jω ω
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Spectre du signal échantillonné
Reconstruction du signal
ωTs
Sachant que 2 = π ωωe , la transformée de Fourier du signal bloqué vaut (pour ω ∈ [− ω2e , ωe
2 ]) :
 
1 Ts πω
SBOZ (jω) = B0 (jω)Se (jω) = B0 (jω)S(jω) = e −jω 2 sinc S(jω)
Ts ωe
Il en résulte :
une déformation, liée au sinus cardinal ;
un retard pur d’une demi période d’échantillonnage.
Sb (j ω)

sinc( πω
ω
)
e

Se (j ω)

ω ωe
ω
− 2e 2 ωe

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Spectre du signal échantillonné
Effet du BOZ

Conclusion
1 L’effet du bloqueur d’ordre zéro est gênant lorsque le spectre du signal initial a une
composante spectrale importante en limite de la bande de base (au voisinage de ωM ) ;

2 L’effet est diminué lorsque Ts devient petit (ωe >> ωM ) ;

3 Le spectre du signal reconstruit a des composantes non-nulles en dehors de la bande de


base ==> Filtrage des bandes complémentaires après reconstruction.

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Spectre du signal échantillonné
Conclusion

Conversion Analogique-Numérique
1 Périodisation du spectre du signal analogique ;

fe
2 Repliement spectral si fM > 2 ;

3 Filtrage anti-repliement nécessaire avant l’échantillonnage.

Conversion Numérique-Analogique
fe
1 Reconstruction idéale possible si fM < 2 ;

2 Reconstruction approchée par BOZ.

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La transformée en Z
Définition

Dans le cas échantillonné,


Z +∞ ∞ 
X Z +∞ 
−pt −pt
Se (p) = L{se (t)} = se (t) e dt = s(k Ts ) δ(t − kTs ) e dt
0 k=0 0

On peut déduire facilement que : ∞


X
Se (p) = L{se (t)} = s(k Ts ) e −kTs p
k=0
p Ts
En utilisant le changement de variable z = e dans l’expression de Se (p) :

X
S(z) = Se (p = ln(z)/Ts ) = s(k) z −k
k=0

Définition : La transformée en Z d’un signal causal à temps discret s(k) est définie par :

X
S(z) = Z{s(k)} = s(k) z −k
k=0

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La transformée en Z
Exemples

Exemples
1 pour s(k) = ak ; ∀k ≥ 0,

∞  k
X a 1 z a
S(z) = = a = si < 1
k=0
z 1− z z −a z

2 Pour : s(t) = e −t/τ → s(k) = e −k/τ = ak pour a = e −1/τ


z
S(z) = 1
z − e− τ

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La transformée en Z
Remarques

Remarques
1 La TZ est une fonction de la variable complexe z. Elle n’existe que si la série entière
P∞ −k est convergente.
k=0 s(k) z
2 La TZ dépend de Ts .
3 La TZ d’un signal non causal n’a pas de sens.
4 La TZ ne contient des informations sur le signal qu’aux instants d’échantillonnage

Exercice
Calculez et comparez les TZ de f et g.
1 f (t) = A
2 g(t) = A + sin(2πfe t) avec fe = 10Hz
si la période d’échantillonnage est choisie à Ts = 0.1s, puis à Ts = 0.025s.

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La transformée en Z
Propriétés

1 Linéarité : Z {af (k) + bg(k)} = aF (z) + bG(z).


2 Transforme la convolution en produit :
( +∞
)
X
Z {(f ∗ g)(k)} = Z f (n) g(k − n) = F (z)G(z)
n=−∞

3 Retard : Z{f (k − k0 } = z −k0 F (z).


4 Avance : Si y (k) = x (k + k0 ) ; on aura :
Y (z) = z k0 X (z) − x (0) z 0 − x (1) z −1 − . . . x (k0 − 1) z −k0 +1 .


5 Multiplication par ak : Z{ak f (k)} = F ( za ).


6 Théorèmes des valeurs initiales et finales
. Théorème de la valeur initiale s(0) = lim S(z)
z→+∞

. Théorème de la valeur finale


lim s(k) = lim (1 − z −1 ) S(z)
k→+∞ z→1
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La transformée en Z
Transformée en Z inverse

Transformée en Z inverse : Z −1 {S(z)} permet de retrouver s(kTs ) mais pas s(t)

f (t)

g(t)

t
−Ts 0 Ts 2Ts 3Ts 4Ts 5Ts 6Ts

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La transformée en Z
Transformée en Z inverse

Méthodes de calcul
1 Formule d’inversion
2 Utilisation de table des transformées
S(z)
3 Décomposition en éléments simples de z
4 Division polynomiale selon les puissances de z −1

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La transformée en Z
Transformée en Z inverse

Exemples : Décomposition en éléments simples


1 Calculer la transformée en z inverse de :
z
S(z) =
z 2 − (c + d) + c d

On remarque que :  
S(z) 1 1 1 1
= = −
z (z − c)(z − d) c −d z −c z −d

e −a k Ts −e −b k Ts
En posant c = e −a Ts , d = e −b Ts : s(k) = e −a Ts −e −b Ts
2
z 3 − 2z 2 + 2z
S(z) =
(z − 1)2 (z − 2)
3
2z
S(z) =
(z − 1)(z − 0.5)
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Fonction de transfert en Z d’un système numérique
Définition

Définition : Un système numérique est définit par une équation de récurrence entre son entrée
e(k) et sa sortie s(k).

an s(k + n) + an−1 s(k + (n − 1)) + . . . + a1 s(k + 1) + a0 s(k)

= b0 e(k) + b1 e(k + 1) + . . . + bm e(k + m)


Soit,
n
X m
X
ai s(k + i) = bj e(k + j)
i=0 j=0

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Fonction de transfert en Z d’un système numérique
Définition

Définition
1 La fonction de transfert G(z) d’un système est le rapport entre la sortie S(z) et l’entrée E (z).
Pm j
S(z) j=0 bj z b0 + b1 z + . . . + bm z m
G(z) = = Pn =
E (z) i=0 ai z
i an z n + an−1 z n−1 + . . . + a1 z + a0

2 L’ordre du système est le degré du dénominateur (n) de la fonction de transfert.


3 Gain statique d’une fonction de transfert discrète G(z) vaut G(1).

Exemple : Considérons le système numérique d’entrée e(k) et de sortie y (k).

Y (z) 10 z + 5
= 2
E (z) z − 1.2 z + 0.2

Déduire y (k) pour e(k) = δ(k)

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Fonction de transfert en Z d’un système numérique
Intégration numérique et Forme standard

R
Intégration numérique. En numérique, l’intégration ( s(t)) est une sommation :
1
s(k + 1) = s(k) + e(k) ⇒ I(z) =
z −1
K N(z)
Forme standard de la FT. G(z) = z −r m
(z − 1) D(z)
N(z)
K = lim (z − 1)m G(z) ⇒ lim =1
z→1 z→1 D(z)
m : intégrateurs,
K : le gain statique,
r : l’éventuel retard.
Exemple : Mettre sous forme standard la fonction de transfert du système défini par :
2 s(k) = s(k − 1) + 4 s(k − 2) − 3 s(k − 3) + 3 e(k) + 2 e(k − 1) + 5 e(k − 2)
Réponse : gain = 2 ; ordre 3 ; avance d’un pas.
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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Principe général

Vu du calculateur, le système continu précédé du Bloqueur d’Ordre Zéro (BOZ) et suivi de


l’échantillonneur est considéré comme un système numérique.
Continu
BOZ
d’ordre zéro

Echantillonneur
Système continu
Bloqueur

Numérique continue continue Sortie numérique

CAN
E (z) E (p) G(p) S(p) S(z)

Système Numérique
Numérique Numérique
E (z) G(z) S(z)

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Modélisation des systèmes échantillonnés

Système à entrée échantillonnée et sortie échantillonné


Ts Ts
e(t) ee (t) y (t) ye (t)
G(p)
E (p) Ee (p) Y (p) Ye (p)
Y (z)
+∞
1 X
Ye (p) = (G(p) Ee (p))e = G(p − jkωe ) Ee (p − jkωe )
Ts
k=−∞
Sachant que Ee (p − jkωe ) = Ee (p), on en déduit :
Ye (p) = Ge (p) Ee (p)
p Ts
En se basant sur z = e , on peut également écrire :
Y (z) = G(z) E (z)
Donc :
Z{G(p)Ee (p)} = G(z) E (z)
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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Modélisation des systèmes échantillonnés

Système à temps discret à sortie échantillonnée (échantillonneur d’entrée est absent) :

Ts
e(t) y (t) ye (t)
G(p)
E (p) Y (p) Ye (p)
Y (z)

+∞
1 X
Ye (p) = (G(p) E (p))e = G(p − jkωe ) E (p − jkωe )
Ts
k=−∞

Y (z) = Z{G(p)E (p)} =


6 G(z) E (z)

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Modélisation des systèmes échantillonnés

Conclusion
On peut représenter un système par une fonction de transfert en Z si son entrée est
échantillonnée.

La fonction de transfert en Z est alors la transformée en Z de la réponse impulsionnelle


du système

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Transmittance échantillonnée des systèmes ouverts

Ts Ts
e(t) ee (t) y (t) ye (t)
G1 (p) G2 (p)
E (s) Ee (s) Y (s) Ye (s)
Y (z)
Synchronisation

Détermination de Y (z)
Y (p) = G1 (p) G2 (p) Ee (p)
et donc :
Ye (p) = (G1 (p) G2 (p) Ee (p))e = (G1 (p) G2 (p))e Ee (p)
cela implique :
Y (z) = Z {G1 (p) G2 (p)} E (z)

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Échantillonnage d’un système continu précédé par un BOZ

e(t) Ts ee (t) y (t)Ts ye (t)


E (p) Ee (p) BOZ G(p)
Y (p) Ye (p)
Y (z)
Synchronisation
Y (z)
Détermination de E (z)

1 − e −Ts p
 
Y (p)
= B(p) G(p) = G(p)
Ee (p) p
Sachant que le terme e −Ts p traduit un retard de Ts :
 
Y (z) G(p)
= Z {B(p) G(p)} = 1 − z −1 Z

E (z) p

Y (z)
Exemple :Trouver G(z) = E (z) pour : K
G(p) =
1+τp
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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Échantillonnage d’un système continu précédé par un BOZ

Exercice
Systèmes échantillonnés en série :
Ts Ts Ts
e(t) ee (t) x (t) xe (t) y (t) ye (t)
G1 (p) G2 (p)
E (p) Ee (p) X (p) Xe (p) Y (p) Ye (p)
Y (z)

Synchronisation

Montrez que :
Y (z) = Z {G1 (p)} Z {G2 (p)} E (z)

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Transmittance échantillonnée des systèmes bouclés

Considérons le système bouclé :


Ts T
w (t) e(t) ee (t) y (t) s ye (t)
+- G1 (p)
W (p) E (p) Ee (p) Y (p) Ye (p)
Y (z)

ym (t)
G2 (p)
Ym (p)

Les propriétés de linéarité de l’échantillonnage nous permettent d’obtenir le schéma


équivalent : Ts Ts
w (t) ee (t) y (t) ye (t)
+
-
G1 (p)
W (p) Ee (p) Y (p) Ye (p)
Y (z)

Ts
ym (t)
Y (z) Z {G1 (p)}
yme (t)
G2 (p) =
Yme (p) Ym (p) W (z) 1 + Z {G1 (p) G2 (p)}

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
Transmittance échantillonnée des systèmes bouclés

Ts
w (k) e(k) u(k) u(t) y (t) ye (t)
+
-
c(z) BOZ G(p)
W (z) E (z) Y (p) Ye (p)
Y (z)

Ts
ym (k) ym (t)
H(p)
Ym (z)

La transmittance échantillonnée vaut :


n o
G(p)
Y (z) (1 − z −1 ) c(z)Z p
= n
H(p) G(p)
o
W (z) 1 + (1 − z −1 ) c(z) Z p

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
PID numérique

INTEGRATEUR La fonction de transfert en continu de l’intégrateur est :

S(p) 1
= I(p) =
E (p) Ti p

Si on numérise ce système à l’aide d’un BOZ :

S(p) 1 Ts 1
     
Z = Z{I(p)} = 1 − z −1 Z =
E (p) Ti p 2 Ti z − 1

Ts
==> s(k + 1) = s(k) + e(k)
Ti

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
PID numérique

DERIVATEUR La fonction de transfert en continu de dérivateur est :


S(p)
= D(p) = Td p
E (p)

Numérisation :
Td
s(k) = (e(k) − e(k − 1))
Ts
Td z − 1
==> D(z) =
Ts z

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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
PID numérique

DERIVATEUR FILTRE On part du dérivateur filtré :


Td p
D(p) =
1 + TNd p
 
Numérisation : S(z) Td − NTTs
= D(z) = 1 − z −1 Z z−1

E (z) T =N z−z0 avec z0 = e d
1+ Nd p

⇒ s(k + 1) = z0 s(k) + N (e(k + 1) − e(k))


Td
s(k) = Ts
δ(k) s(k) = N z0k

1 1

k k
0 1 2 3 4 5 6 7 8 0 1 2 3 4 5 6 7 8
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Fonction de transfert d’un système continu échantillonné
PID numérique

PID NUMERIQUE La fonction de transfert d’un PID analogique (avec dérivateur filtré) est :
!
1 Td p
C (p) = K 1 + +
Ti p 1 + TNd p

Son équivalent en numérique :


 
Ts 1 z −1
C (z) = K 1+ +N
Ti z − 1 z − z0
Les paramètres pratiques de ce correcteur sont :
− NTTs
z0 = e d est un pôle adoucissant de l’ordre de 0.2 à 0.4 qui s’amortit en quelques coups ;
N règle l’effet dérivé ;
Ti règle l’effet intégral ;
K règle l’amplitude de la correction (gain).
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Tables de correspondance entre transformée en z et de Laplace

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