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Modalités d’énoncé
NÉCESSAIRE
Verbes modaux : devoir (+infinitif), il faut que + subjonctif, il faut + infinitif
Tel n’est pas le cas de tout énoncé d’une nécessité d’inférence (= nécessité synthétique), les énoncés
génériques tel (4) sont grammaticaux même si l’inférence n’y a pas d’amorce linguistique, se
rapprochant en cela de la nécessité de définition. Comparer à (5) et (6), qui comportent une amorce
d’inférence (En italiques dans le texte) :
(4) Tous les hommes doivent mourir (Krønning 2001 : 78). [inférence implicite sans amorce autre
que l’entrée lexicale du nom substantif homme : Homme = animal, animal=mortel, donc
homme = mortel]
(5) Si tu lances une pierre dans l’air, il faut qu’elle retombe.
- « futur aléthique » : Est-ce de Galilée que le Christ doit (+va3) venir ? (Jean 7 : 41, Bible
1975, apud Krønning 2001 : 78).
- « futur aléthique du passé » : Cependant, pour Lisbeth, la date du départ approchait :
elle devait (+ allait) quitter Paris le dimanche suivant (Martin du Gard, apud Krønning
2001 : 78).
(6) Il est nécessaire d’être exposé à ce type de stimuli avant un âge critique, pour apprendre à
parler.
(7) Il est nécessaire que l’on soit exposé à ce type de stimuli avant un âge critique pour que l’on
apprenne à parler.
1
Krønning, Hans. 2001. « Pour une tripartition des emplois du modal devoir », Cahiers Chronos 8 : 67-84.
2
Krønning, Hans. 1996. Modalité, cognition et polysémie : sémantique du verbe modal « devoir », Uppsala ;
Stockholm : Acta Universitatis Upsaliensis : Almqvist & Wiksell International.
3
Argument linguistique pour l’interprétation aléthique vs épistémique de ces énoncés à lecture futurale : relation
paraphrastique avec : V-FUTUR probablement/ certainement/ sans doute barrée (Krønning 2001 : 74).
1
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Dans un contexte épistémique (prédiction), la lecture épistémique (de <certitude>) semble s’imposer :
(10) Paul arrivera bien à lui mettre la main dessus, c’est fatal. (« c’est sûr »).
(11) Le génie est fatalement condamné à n’être qu’imparfaitement compris de la foule (R.
Rolland, in P. Rob.) ;
(12) L’aventure devait fatalement tourner mal. (P. Rob.)
(13) La cause et l’effet sont liés nécessairement. (P. Rob. : adverbe de manière) / La cause
et l’effet sont nécessairement liés (modalisateur de re).
(14) Le sérieux que donne nécessairement la pensée continuellement fixée sur tout ce qui
est grand (Stendhal, apud P. Rob.).
POSSIBLE
(19) Il y A des chances que votre fille guérisse, si vous suivez à la lettre ces quelques conseils.
(20) C’est une CHANCE que ce nouveau traitement ait été approuvé par la FDA :il y a des
chances que votre fille GUERIRA. (<probable> – emploi épistémique). C’est une CHANCE <=
évaluation subjective (c'est bien que, il est bon que).
C’est une chance qu’il n’y ait pas d’embouteillage ce matin; il y a des chances que nous arriverons à temps.
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1973
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(21) Il est POSSIBLE que votre fille guérisse, sous réserve de suivre à la lettre le traitement
prescrit.
(22) Les personnes possiblement (+éventuellement) intéressées par cette offre (P.Rob.).
CONTINGENT
Verbes factuels : il arrive que+ subjonctif/ il arrive à qqn de +infinitif, il se fait que, il se
trouve que+ indicatif7
(27) Est-ce que par hasard vous ne seriez pas complice ? (P. Rob.)
(28) Si par hasard tu le vois, préviens-le (« au cas où ») (P. Rob.).
(29) Dinde : Gros oiseau dont la chair, quand on la mange à l'occasion de certains anniversaires
religieux, a des vertus de ferveur et de grâces. Incidemment, c'est un excellent mets [Le Dictionnaire
du Diable (1911)].
(30) Il n’est pourtant pas nécessaire que tous les événements finissent mal. (Cristea 1981 : 42).
IMPOSSIBLE
Pas de réalisateurs spécifiques, hormis l’adjectif impossible lui-même (opérateur de phrase il est
impossible de + infinitif/ que + subjonctif) : formes négatives de certains réalisateurs du
POSSIBLE.
7
Excepté : comment se fait-il que + subjonctif.
8
Noter que l’adverbe accidentellement, synonyme des deux modalisateurs invoqués, ne fonctionne, lui, qu’en tant
qu’adverbe de manière (modificateur du verbe, susceptible de porter l’accent focal, et donc de faire l’objet d’une restriction –
sachant que les marqueurs restrictifs du type de seulement, ne… que sont des opérateurs de focalisation ) : je l’ai avalée
accidentellement. Je ne suis qu’accidentellement impliquée dans cette affaire.
9
Le contingent étant le contradictoire du nécessaire, rien d’étonnant que les formes négatives des réalisateurs du nécessaire
réalisent le contingent.
10
« Il peut arriver que tu te trompes ».
3
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(33) Il m’est impossible sur ce point d’être de leur avis (Renan, in P. Rob.)
(34) Impossible de le joindre (P. Rob.)).
(35) Il est impossible que tous les étudiants aient fait la même erreur.
(36) Il n’est pas possible que tous aient fait la même erreur.
(37) Elle ne peut pas venir à pied, sa jambe est dans le plâtre.
(38) Elle ne peut pas venir à pied, à cause du verglas.
(39) Comment se fait-il qu’il parte déjà (+ qu’il soit déjà parti) ? (P. Rob.)
Le subjonctif après comment se fait-il que s’explique par la remise en cause du contingent actuel : « je
n’en crois pas à mes yeux/ à mes oreilles ». Le contingent (aléthique) y est intégré à une stratégie
discursive épistémique (de doute). Exemple de sur-modalisation.
CERTAIN
Verbe modal dédié : savoir (vs croire, penser)
(1) Je sais que Paul est malade. (= « je crois que Paul est malade et Paul est de fait malade » :
savoir = croyance vraie)
(a) Savoir est un verbe factif (vérité du dictum présupposée), croire et penser, non :
(2) Je savais que Paul était malade. →11 Paul était malade.
(3) Je ne savais pas que Paul était malade. → Paul était malade 12.
(4) Vous savez que Paul est parti. → Paul est parti.
(5) Vous ne savez pas que Paul est parti. → Paul est parti.
Ni « Je crois que Paul est malade » ni « Je pense que Paul est malade » n’impliquent la vérité de
« Paul est malade ».
La croyance est donc (au mieux) un savoir faible, un savoir par défaut. D’où la possibilité de dire :
(6) Je crois (+pense) que Paul est malade, mais je n’en suis pas sûr. (où il est évident que les
verbes modaux croire et penser n’expriment plus la certitude, fût-ce faiblement, mais la
simple probabilité).
(7) « Jean croit que Paul est malade » oriente plutôt vers le faux, du point de vue du locuteur
(« je ne le crois pas », « je sais que tel n’est pas le cas »).
11
La flèche se lira ici : « présuppose ».
12
Rappel : la présupposition est une relation d’implication non affectée par la négation de l’antécédent.
P implique Q (« si P vrai, alors Q vrai »). La vérité de la proposition « Pierre est étudiant » (P) implique la vérité de la
proposition « Pierre est un homme » (Q). Notée P Q ou P Q.
P présuppose Q : P implique Q et non-P implique toujours Q (la vérité de Q est une condition nécessaire de la vérité ou de la
fausseté de P). Notée P→ Q. Cf. Tuţescu 1978 : 224-225.
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(8) « Jean pense que Paul est malade » ne préjuge en rien de l’opinion du locuteur.
(9) « Jean sait que Paul est malade ». → « Je sais que Paul est malade ».
(10) « Jean ne sait pas que Paul est malade ». → « Je sais que Paul est malade ».
(11) « Je savais que Paul était malade » → « Je sais que Paul était malade ».
(12) « Je ne savais pas que Paul était malade » → « Je sais que Paul était malade ».
La logique épistémique, inaugurée par les travaux de Hintikka14, se présente comme une logique
de l’épistémologie étudiant l’ensemble des conséquences logiques relatives aux affirmations de
connaissance. Quelle conséquence puis-je tirer par exemple du fait de savoir qu’il pleut dehors ? Si
je sais que telle chose est vraie, alors : je ne sais pas qu’elle n’est pas vraie, je crois qu’elle est vraie,
je sais que je sais qu’elle est vraie, je connais toutes les conséquences logiques de sa vérité, etc.
Adjectifs opérateurs de phrase (il est… que + indicatif) : sûr, certain, incontestable, vrai,
évident + indicatif15
(13) Il est sûr que les cours seront suspendus jusqu’à nouvel ordre.
(14) Il est vrai que le mont Everest est le plus haut sommet du globe (Bordas).
(15) Son mari l’ayant giflée, il est évident que votre fille le quittera.
(16) Il est incontestable que ce trajet est plus pittoresque.
13
Martin, Robert. 1987. Langage et croyance. Les univers de croyance dans la théorie sémantique, Bruxelles : Pierre
Mardaga.
14
Jaakko Hintikka. 1962. “Knowledge and Belief (An Introduction into the Logic of the two Notions)”. New York: Ithaca
Press.
15
Noter cependant que il est exact que peut être suivi du subjonctif, en raison sans doute de son glissement vers l’évaluation
subjective (modalités axiologiques, thymiques) comme marqueur d’une « constatation vigoureuse » – cf. Mauger 1968 : 303,
citant à ce sujet G. Gougenheim, Structure et économie en linguistique.
16
Rappel du carré sémiotique : CERTAIN a INCERTAIN (DOUTEUX) pour contradictoire, PROBABLE a IMPROBABLE
(EXCLU) pour contradictoire (diagonales).
17
Pour insister sur la réalité de l’état de chose décrit dans la subordonnée. Car en principe, le subjonctif reste de mise après
douter, y compris à la forme négative ou interrogative: Je ne doute pas qu’il (ne) le fasse, Doutez-vous qu’il (ne) vienne ?
(ne dit « explétif » optionnel, aux formes négative et interrogative du verbe modal) – cf. Hanse 1991 : 351-352). Mais ces
énoncés-ci exprimeront une valeur modale de <probabilité> (voire de <probabilité faible> – cf. P. Rob. 2007, douter, 1°, ne
pas douter que : « avec subj., si la chose est très peu probable ») plutôt que de <certitude>.
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(22) Je ne doute pas qu’il est sincère (P.Rob18). Je ne doute pas qu’il le fera
(Hanse 1991 : 351).
(23) Il est sans nul doute (+sans aucun doute) sincère.
PROBABLE
18
En alternance sémantique (nuances de sens distinctes) avec le subjonctif (attracteur lexical – le nom doute), selon le même
dictionnaire.
19
Probabilité alléguée. Forme de discours rapporté, avec effet de distanciation : refus du locuteur d’assumer la responsabilité
du dire rapporté.
20
L’opinion prend plus de crédit quand elle est rattachée à une personne déterminée : il semble que + subj. (<incertain>), il
me (te, lui…) semble que + indicatif (<probable>).
21
Macrostructure conditionnelle (n’était-ce = s’il n’y avait)
22
Non enchâssée.
23
L’adverbe épistémique (confirmatif) bien infléchit l’interprétation dans le sens de la certitude (plus exactement : vers la
probabilité).
24
Noter le tiroir verbal (l’imparfait) : le subjonctif domine nettement (toutes choses égales par ailleurs) après il semble que et
l’indicatif, dans la mesure où il convient aussi, est plus fréquent (sans toutefois s’imposer) en particulier après il semblait que
– cf. Hanse 1991 : 869.
25
Peut-être + inversion du sujet (Peut-être est-il parti plus tôt).
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© Velicu 2019-2020, Phrases modalisées en français contemporain. Modalités d’énoncé
(37) Vos bons amis vous laisseront vraisemblablement tomber, maintenant que votre
divorce vient d’être prononcé.
(38) La réunion sera probablement reportée à la semaine prochaine.
(39) Peut-être que les étudiants ont compris votre explication.
(INCERTAIN=) DOUTEUX
26
Définition lexicographique : « être dans l’incertitude de la réalité d’un fait, de la vérité d’une assertion » (P. Rob., douter,
v. tr. ind., 1).
27
Mais pas de se douter :
Elle ne s’était pas doutée qu’on l’observait.
Te doutais-tu qu’on t’observait ?
dont les formes négative ou interrogative ne seraient suivies du subjonctif que rarement (Hanse 1991 :352) : Il ne se doutait
pas qu’on eût des preuves contre lui.
28
Interprété à : « je ne pense pas que la réunion doive être ajournée » (question rhétorique), ou comme vraie question portant
sur les opinions de l’interlocuteur.
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© Velicu 2019-2020, Phrases modalisées en français contemporain. Modalités d’énoncé
Adjectifs opérateurs (Il est/ paraît … que +subjonctif) : possible, douteux ; marqueurs
de certitude négativisés : il n’est pas certain que…, il ne paraît pas certain que…
+subjonctif ; marqueur de probabilité négativisé : il est improbable que…29
Il me (te, lui…) semble que (« avoir l’impression » : affirme la réalité de notre pensée), Il me (te,
lui…) paraît que (« donner l’impression » : affirme la réalité de l’impression produite sur le
sujet) + indicatif/ Il ne me semble pas que, Il ne me paraît pas que + subjonctif
Il semble bien que + indicatif
Il semblait que + indicatif30 (fréquent)/ subjonctif imparfait (plus rare)
(IMPROBABLE►) EXCLU
(58) Il est exclu que vous soyez licenciée dans ces conditions.
(59) Il est impossible qu’il revienne avant midi.
- Obligation interne (morale) : se devoir de + inf., avoir à + inf., force m’(t’, lui,
nous, vous, leur) est de + inf., il me (te, lui, nous, vous, leur) faut (fallait, faudra,
faudrait, …) + inf. ; devoir + inf., falloir + subj.,
29
Qui ne fonctionne pas comme réalisateur de l’<EXCLU>, mais comme réalisateur de l’<INCERTAIN> (<DOUTEUX>).
C’est plus qu’improbable, c’est impossible (P. Rob). Le carré épistémique recèle une inexactitude en regard des langues
naturelle : si l’incertain peut être entendu en langue naturelle come synonyme de douteux, improbable ne peut pas être
entendu comme synonyme de exclu ; les valeurs épistémiques sont donc plutôt à ordonner sur un axe graduel (<certain-
probable-incertain (=douteux)-improbable (= très douteux)-exclu>).
30
Peut-être est-ce suite à l’éloignement du <moi-ici-maintenant> propre à l’imparfait, que l’expression connaît un
affaiblissement de son caractère fortement subjectif à l’origine de la sélection du subjonctif par ailleurs (sorte de glissement
vers l’objectif).
31
Où le syntagme nominal des lettres (en fait : un syntagme déterminant indéfini DP[-déf]) est objet direct dans le dictum
(COD de l’infinitif enchâssé sous à), et c’est la subordonnée infinitive introduite par à qui sera l’objet du verbe avoir (=
dictum objet du modus) :
Des lettres, j’ai à en écrire pas mal/ *Des lettres, j’en ai à écrire pas mal
Ces lettres, j’ai à les envoyer d’ici ce soir/ * Ces lettres, je les ai à envoyer d’ici ce soir
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(Nouv. P. Rob.2007)
Obligation externe : devoir, falloir + inf., falloir + subj. ; être tenu à (+inf.) /de (+inf.),
être forcé de, être obligé de, être dans l’obligation de + inf.32; valoir mieux (il vaut mieux
(+mieux vaut)) + inf., subj., il convient de + inf. (« être conforme aux usages, aux
nécessités, aux besoins »), il convient que, il est souhaitable que + subj.
obligation théorique :
(10) Nous devons nous opposer à l’injustice autant que les lois le permettent
(Montherlant, apud Krønning 2001 : 67).
(11) Il faut manger pour vivre, non vivre pour manger (lecture générique vs
spécifique → obligation « théorique »).
obligation pratique :
Adjectif opérateur de phrase dédié : obligatoire (il est obligatoire de+ inf., que + subj.).
(13) Il est obligatoire de passer une visite médicale. (Nouv. P. Rob. 2007)
La préposition à joue ici le rôle de complémenteur plutôt que celui de préposition qui assigne à son complément un Cas
Oblique – la preuve, on ne peut pronominaliser la complétive par y : je n’arrive pas à résoudre ce problème/ je n’y
arrive pas// je n’ai pas à écrire de lettres /*je n’y ai pas (OK je n’ai pas à le faire).
32
En revanche, obliger qqn à faire qqch (en particulier avec un sujet animé) a un fonctionnement descriptif vs modal : Ses
parents l’ont obligé à travailler (Nouv. P. Rob. 2007). La chose est moins assurée avec un sujet générique (inanimé,
abstrait) : Tout nous oblige à admettre son existence (Paulhan, apud Nouv. P. Rob. 2007).
33
Dans le tour juridique (droit commercial), Le preneur est tenu des dégradations, être tenu de + SN signifie «[ référent
du SN] est/sont à la charge du [référent du sujet] » (« les dégradations sont à la charge du preneur »). Emploi descriptif
et non pas modal.
34
Prédicats abstraits logiques et leurs reformulations l’un à l’aide de l’autre (équipollences).
35
Métalinguistiquement définitoire du FACULTATIF.
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Lexèmes dédiés : permettre (à qqn, de faire qqch), autoriser (qqn à faire qqch.) ;
permettre que + subj.
(15) Vous pouvez y aller (si vous en avez envie) / Vous pouvez ne pas y aller, si
vous n’en avez pas envie.
(16) Tu ne dois pas y aller, si tu ne veux pas.
(17) Son patron lui a permis de ne pas venir travailler ce matin (Nouv. P. Rob.
2007)
(18) Elle me permit plusieurs fois de lui donner un baiser (Rousseau, apud Nouv.
P. Rob. 2007)
(19) Je vous autorise à ne pas y aller (Nouv. P. Rob. 2007)
(20) Vous permettez que je fasse quelques pas avec vous ? (SIMENON, Vac.
Maigret, 1948, p.43)
Métalangue vs réalisateurs en langue naturelle : ??devoir ne pas faire/ OK ne pas devoir faire ;
ne pas pouvoir faire
Verbes dédiés : interdire, défendre (à qqn, de faire qqch) ; expression performative : défense
de + infinitif.
Métalangue vs réalisateurs en langue naturelle : ne pas DEVOIR faire (accent focal sur le
modal plutôt que sur la négation) ; pouvoir ne pas faire (MAIS AUSSI : pouvoir faire36),
surtout en présence de l’adverbial toujours
Marqueurs d’obligation niés : ne pas être obligé de
(21) Vous n’êtes pas obligés de copier la consigne de l’exercice)
Modaux dédiés (verbes + adv. toujours) : avoir (toujours) la faculté de + inf., pouvoir
(toujours) + inf.
(23) Vous avez toujours la faculté de refuser (Nouv. P. Rob. 2007)/ Vous pourrez
toujours refuser/ Vous pourrez toujours ne pas y aller.
36
Métalinguistiquement définitoire du PERMIS.
37
Suite attendue : ____mais tu PEUX le faire.
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