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LA FOI CHRETIENNE
LE PECHE ORIGINEL
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INTRODUCTION.....................................................................3
LA REFLEXION DE SAINT AUGUSTIN.......................................3
LE CONCILE DE TRENTE.........................................................4
POSER LE PROBLEME DU MAL................................................4
Les récits de commencement......................................................5
Le constat du monde actuel........................................................5
TENTER DE PENSER LE PROBLEME DU MAL.............................6
La création comme risque...........................................................6
Une pierre d'achoppement..........................................................6
LE PECHE ORIGINEL : UNE VISION RENOUVELEE......................7
Une difficulté.............................................................................7
Le terme 'originel'......................................................................7
Un état de l'être humain.............................................................8
La vérité d'une relation...............................................................8
La solidarité humaine.................................................................8
ASPECTS HERMENEUTIQUES..................................................9
L'ESSENTIEL.......................................................................10
Jésus-Christ..............................................................................10
Le baptême..............................................................................10
CONCLUSION......................................................................11
BIBLIOGRAPHIE..................................................................12
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INTRODUCTION
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Cela le conduit à affirmer que c'est le premier homme qui a fait entrer le mal
en lui et dans le monde. Il introduit ainsi le concept de péché originel. Il indique,
contre Pélage, que ce péché est contracté par "propagation" et non par
"imitation".
LE CONCILE DE TRENTE
Dans la foi chrétienne (et aussi celle d'Israël), Dieu est créateur du monde et sa
création est bonne.
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Poser le problème du mal renvoie donc à son émergence et à son extension
dans un monde créé initialement bon :
La Bible avec les récits de Genèse pose le décor : le mal est déjà là. Adam, le
premier homme, trouve avant d'avoir péché, le Tentateur, le Serpent sur sa route.
L'être humain trouve en lui et autour de lui une inclination au péché (la
concupiscence) dont il ne peut se défaire lui-même, même si cette inclination
n'est pas en elle-même un péché. Le péché et le mal ont ainsi acquis une
dimension communautaire.
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TENTER DE PENSER LE PROBLEME DU MAL
Dieu a pris le risque de créer, en face de lui, une créature libre, l'être humain.
Le péché de l'être humain est un risque de la liberté, risque pris par Dieu ; c'est
un risque possible mais pas fatal (cas de Jésus et de Marie qui sont exempts de
péché).
Dans la Bible, Job non plus n'a pas de réponse au problème du mal et de la
souffrance. Il est invité à la confiance en la sagesse et la puissance de Dieu
qui est à l'oeuvre dans la création.
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LE PECHE ORIGINEL : UNE VISION RENOUVELEE
Comme Ricoeur, tout en soulignant que le concept péché originel a fait l'objet
de déviations - nous pensons ici à certaines "broderies" autour du thème du péché
originel qui n'engagent pas la foi, dont une exagération de la perfection
paradisiaque de l'être humain et même une féerie initiale à caractère surnaturel
(St Thomas) -, attachons nous à lui retrouver son sens droit.
Plus qu'un savoir explicatif, il s'agit de voir ce à quoi le péché originel dans sa
formulation, renvoie. Il dénote que, si le mal a le statut d'un accident, l'être
humain y a aussi sa part : il est à la fois victime du mal et agent du mal.
Une difficulté
Le péché est conçu de nos jours comme un acte personnel, volontaire et libre.
Le péché d'un autre ne nous est ainsi pas imputable, quoique l'on puisse être
responsable du péché d'un autre. On voit ici que le concept de péché a évolué
au cours des siècles : car, dans la Bible même, le péché des pères pouvait
être imputé aux fils. Mais, déjà, les prophètes récusent cette imputation.
Le terme 'originel'
Comme le Serpent est un coup d'arrêt dans la remontée vers l'origine du mal, la
nature humaine elle-même devient dans l'être humain un lieu d'arrêt, un lieu où
s'est déployé le mal - puisque la nature humaine, fondement abyssal de tout être
humain est partagée par tous.
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Le péché originel indique que cette nature humaine est blessée - et non viciée
(position de Luther) : la liberté humaine est devenue pécheresse de son propre
fait.
Le concept de péché originel rend alors bien compte du fait que la relation de
chaque être humain à Dieu est faussée dès le départ. Elle signale que l'être
humain face à Dieu est en état objectif de péché puisqu'il n'est plus saint et en
communion avec Dieu.
La solidarité humaine
Mais comment comprendre qu'un acte, le péché d'Adam, ait conduit à un état
de tout être humain ?
L'Eglise enseigne la communion des saints qui est bien au delà du temps et de
l'espace.
Cette position est celle des Pères latins qui voient dans l'affirmation de Rm
5, 12 (qui pose de nombreuses difficultés d'interprétation et de traduction) un
mystérieux consentement de tous les être humains à l'acte posé par Adam.
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Le péché originel est ainsi le signe d'une dimension à la fois individuelle et
communautaire du péché. Il met alors en évidence la mystérieuse solidarité
humaine.
ASPECTS HERMENEUTIQUES
L'être humain plongé dans le mal ne peut plus retrouver l'origine de son
penchant au mal ; ce qu'exprime bien Kant : "quant à l'origine de ce penchant au
mal, elle demeure pour nous impénétrable, car elle doit nous être imputée". L'être
humain est bien captif du péché et ne peut plus s'en libérer seul.
En fait le commencement est fonction d'un savoir, d'une histoire connue (P.
Gibert). Le commencement est le résultat d'un jeu de déductions à partir
d'expériences et d'expérimentations postérieures : Gn 2-3 est ici vraiment
exemplaire en ce sens qu'il ne vise pas à illustrer le fait universel du péché mais
qu'il vise à reconstituer un mystère d'origine à partir de l'expérience d'Israël.
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Mais le principe herméneutique consiste surtout, en régime chrétien, à déplacer
la question de l'origine vers la fin, car c'est la fin qui permet de comprendre les
commencements.
L'ESSENTIEL
En fait les dogmes chrétiens dont celui du péché originel n'ont pas à être
commentés de façon isolée, mais toujours en rapport avec le mystère du Christ.
Jésus-Christ
Le baptême
Avec le baptême, le péché originel est remis. Il n'est donc plus central dans la
vie du baptisé ; même si la concupiscence (comme inclination au péché) reste, il
est vrai.
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
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