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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

PLAN DE TRAVAIL

DEDICACE

REMERCIEMENT

INTRODUCTION

PARTIE I: PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

I- HISTORIQUE ET EVOLUTION

II- LOCALISATION

III- CONSTITUTION DE LA SONARA

PARTIE II : LES DIFFERENTES ACTIVITES DE LA SONARA

PARTIE III : ORGANISATION DE LA DQHSEI

I - PRESENTATION ET MISSIONS DU SERVICE ENVIRONNEMENT

II -LES DIFFERENTES TACHES EFFECTUEES AU SEIN DU SERVICE


ENVIRONNEMENT

PARTIE IV : REGLEMENTATION NATIONALE ET INTERNATIONALE EN


MATIERE DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT

I -REGLEMENTATION INTERNATIONALES

II -REGLEMENTATION NATIONALES

PARTIE V : GESTION DES DECHETS INDUSTRIELS DE LA SONARA

PARTIE VI : RESPONSABILITE SOCIALE ET SOCIETALE DES ENTREPRISES :


CAS SE LA SONARA

PARTIE VII : LE PUM DE LA SONARA

PARTIE VIII : DEVELOPPEMENT DURABLE

CONCLUSION

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DEDICACE

Je dédie ce travail à :

Mes parents ;
Mes frères et sœurs ;
La famille Gao.

REMERCIEMENTS

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 Le Directeur Général de la société nationale de raffinage (SONARA) Monsieur


IBRAHIM TALBA MALLA pour l’opportunité qu’il m’a offert d’être parmi les siens
et le cadre favorable dans lequel nous avons reçu nos connaissances au cours de ces
trois mois ;
 Le Directeur de l’Administration et des Ressources Humaines Monsieur CHETIMA
HAMIDOU ;
 Le Directeur de la direction de Qualité Hygiène Sécurité Environnement et Inspection
Monsieur MOHAMAN NAYELWA pour l’aimable accueil et encouragements dont
j’ai reçu à mon arrivé ;
 Monsieur MBAI EPHRAIM le chef de département QHSEI pour son accueil
chaleureux et ses encouragements ;
 Monsieur ACHA MUNDE JOSEPH Chef service Environnement ;
 Mon Encadreur le Chef de Bureau de suivi de la règlementation nationale, des normes
internationales et de la gestion des communautés Monsieur ACHILLE EKAT SIL
pour son accueil, sa disponibilité, son indulgence ses précieux conseils et
encouragements qui m’ont permis d’atteindre mes objectifs ;
 Madame Yvonne TATSI chef de bureau de la sensibilisation et de suivi de bonnes
pratiques environnementales pour cet apprentissage dont j’ai bénéficié ;
 Monsieur HAMADOU ABBO pour l’accueil, les orientations et conseils dont j’ai
bénéficié ;
 Je remercie également tout le personnel SONARA et mes camarades stagiaires du
département QHSEI pour leurs parfaites collaborations ;
 Monsieur OUMAROU WADJONRE pour cette inestimable aide dont il m’a apporté;
 Mademoiselle Ndeley Mirabel Nfang EPOSI pour l’aimable accueil et hospitalité dont
elle a fait preuve durant mon séjour ;
 Mon oncle AMINOU SOULEYMANE et sa famille pour leurs soutient et
encouragements ;
 Madame Suzanne AKWO son fils Sammie et sa fille Magaret Ndeley pour leur
accueil.

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INTRODUCTION

Dans l’optique de confronter nos acquis théoriques aux réalités du terrain, nous élèves
ingénieur sommes emmenés à effectuer un stage académique dans les entreprises qui
mènent les activités relative à notre domaine de formation ; c’est ainsi que la
SONARA (Société Nationale de Raffinage) nous a offert cette opportunité en nous
ouvrant ses portes afin d’effectuer les travaux de recherches dans ses secteurs
d’activité plus précisément à la direction Qualité Hygiène Sécurité Environnement.
Passionner et curieuse de savoir comment la structure SONARA gère son cadre
environnemental; ce stage a pour principal objectif majeur d’appréhender le rôle du
service en charge de protection de l’environnement, pour y parvenir, notre thème porte
sur la gestion de l’environnement dans une entreprise industrielle : cas de la
SONARA. Ce travail s’articule en plusieurs grands titres suivant le programme de
stage ci-dessous qui va de la présentation de l’entreprise et des différentes activités
qu’elle effectue ; de la présentation de la direction DQHSE et de notre service
d’accueil (service environnement) ainsi que ses objectifs et missions et différentes
tâches effectuées à son sein, puis ; aux recensements de quelques règlementations
nationales et internationales en matière de gestion de l’environnement, de la procédure
et la norme de gestion des déchets industriels, de la responsabilité sociale et sociétale
de la SONARA de la présentation des étapes d’un plan d’urgence maritime et enfin à
l’introduction de la notion de développement durable en nous appuyant sur l’apport
de la société SONARA dans la lutte contre les phénomènes globaux (changement
climatique, désertification…) auquel notre planète fait face afin de préserver notre
environnement.

PARTIE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

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La SONARA, Société Nationale de Raffinage est une raffinerie de pétrole dont la fonction
est de transformer le pétrole brut en vue de satisfaire à la demande nationale et internationale
en produits finis tels que le butane, le Super, le Jet, le Pétrole Lampant, le Gasoil, le Distillat
et le Fuel oïl.

I- HISTORIQUE ET EVOLUTION

La SONARA a été créée par décret présidentiel N°73/135 du 2 MARS 1973,


constitué le 07 Décembre 1976 et dotée par le gouvernement camerounais d’une
convention d’établissement le 11 Janvier 1978 et inauguré le 16 Mai 1981 par le Président de
la République du Cameroun de l’époque son Excellence Ahmadou AHIDJO . En Novembre
1977 son capital passe de 400 millions FCFA à 4 milliards, puis à 14 milliards en Janvier
1990 et à 17.8 milliards en Janvier 1992. Le capital actuel s’élève à 23 milliards FCFA. Elle
possède plusieurs actionnaires à savoir : la Société pétrolière TOTAL Outre-Mer : 19.71% et
la République du Cameroun : 80.29 % dont :

• SNH : 29.91 %

• CSPH : 20.81%

• SNI : 18.62%

• MINFI : 10.95%

Les principales sociétés ayant réalisées la construction de l’usine SONARA sont :

• PROCOFRANCE : pour la construction des unités de fabrication avec le contrat signé


le 25 Mai 1979 ;

• BOUYGUES OFFSHORE : pour la construction des appontements caboteurs et


navire sur contrats signés respectivement le 25 Mai 1979 et le 10 Janvier 1994. La mise en
service du port en eau a été effectuée le 06 Octobre 1995.

La SONARA conduit depuis 2010 un programme de mise à niveau et de modernisation


de ses installations. Elle envisage plus concrètement au terme des travaux de porter sa
capacité de 3,5 à 4,5 millions de tonnes l’an. Elle sera à même de traiter tous les types de
pétrole brut, en particulier les pétroles bruts nationaux. La conduite des nouvelles unités sera
elle aussi numérisée, les postes de chargement des camions et navires agrandis et modernisés.

II- LOCALISATION

Le domaine de la SONARA couvre une superficie de 54 hectares grâce à une concession de


l’Etat motivé par la cause d’utilité publique. Située sur les berges du golfe de Guinée, région
du Sud-Ouest, dans le département du FAKO dans la ville de limbe, zone de CAP-LIMBOH,

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la raffinerie est précisément à une dizaine de kilomètres du centre-ville, au lieu-dit, le village


MOKUDANGE (Beach camp). Elle a entre autres, pour voisins :

 A l’Ouest, la centrale thermique d’ENEO qui lui fournit de l’énergie électrique et


reçoit en retour le fueloil (F.O) combustibles pour ses moteurs d’alternateurs ;
 A l’Est, le Chantier Naval Industriel du Cameroun(CNIC) ;
 Au Sud, l’Océan Atlantique ;
 Au Nord, le Mont Etinde.

Figure 1 : Localisation Du site

III- CONSTITUTION DE LA SONARA

En date du 31 JUILLET 2018 la SONARA comptait 770 employés. L’entreprise assure


à la limite de ses moyens le bien-être de ses employés et le principal mot d’ordre est
la sécurité de ceux-ci. L’entreprise met à la disposition de son personnel des bus assurant

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leur transport. Elle possède aussi des locaux d’habitations, une infirmerie, un collège,
une école primaire, un restaurant, etc...

 L'ADMINISTRATION

Le management de la SONARA est constitué des instances statuaires qui sont :

- L'Assemblée Générale : Elle réunit tous les actionnaires de l’entreprise. C’est l’instance
décisionnelle dans l’organigramme de la SO.NA.RA pour prendre les décisions de la plus
haute importance, pour la survie de la société à l’instar de la modification des statuts, la
SONARA siège en assemblée générale une fois par an.

- Le conseil d'Administration : Le conseil d’administration de la SO.NA.RA a à sa tête un


président qui est nommé par décret présidentiel. Le conseil est composé de 15
membres dont 8 représentent les intérêts de l’Etat camerounais. Le conseil
d’administration est le lieu de réflexion, de proposition et de décision. Il se caractérise par sa
composition et ses pouvoirs.

- La Direction Générale : La direction générale est l’instance exécutive de la


SO.NA.RA. Elle est placée sous l’autorité d’un Directeur Général lui aussi nommé par
décret présidentiel, sur proposition du conseil d’Administration. Il est le représentant de la
société dans ses rapports avec les tiers et constituée de 10 directions.

 Organigramme de LA SONARA

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PARTIE II : LES DIFFERENTES ACTIVITES DE


LA SONARA
La raffinerie SONARA est de type hydroskimming. Ce type de raffinerie a pour rôle
essentielle de transformer le pétrole brut en plusieurs produits finis. La raffinerie est conçue
pour traiter des bruts d’origines et de qualités très différentes, ce qui permet une
grande souplesse quant aux sources d’approvisionnement. La capacité de traitement du
pétrole brut est passée de 1.600.000 à 2.100.000 tonnes en 2002 et avec le projet
d’extension et de modernisation elle sera de plus de 3.500.000 tonnes de pétrole brut par an.
Les excédents de productions sont exportés. La raffinerie est alimentée en électricité par
le réseau ENEO, mais elle possède 3 groupes électrogènes de 3MW chacun, qui
lui permettent d’être autonome en cas de coupure de courant. Grâce au projet
de modernisation, la SONARA produira environ 15 MW d’électricité. En marche normale,
un groupe électrogène fonctionne en parallèle avec l’alimentation ENEO. La raffinerie
produit elle-même les utilités telles que l’eau, la vapeur, l’air comprimé et les combustibles
nécessaires à son fonctionnement.

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 La Réception du Pétrole Brut


Le transport du pétrole brut est assuré par des pétroliers de 30000 à 90000 tonnes
équipés de ballasts permanents. Ils accostent à l'appontement N°2 au Cap Limboh qui est
relié à la raffinerie par une ligne de 30 pouces. Cette ligne sert également au transport du
fuel oïl à l'export. Une ligne de 24 pouces reliant le port à la raffinerie permet le
déballastage des navires de fuel oïl.

Figure 2: Pétrolier accostant à l'appontement N°2

 Les Unités de Production


Notons que la Raffinerie est subdivisée en plusieurs unités de production.
Chaque équipement est désigné par un code alphanumérique qui précise l’unité auquel il
appartient, la nature de l’équipement, et éventuellement son numéro. Par exemple le
210GD1A représente le Groupe Diesel 1A de l’unité 210, la 10MEP02B représente la pompe
2B de l’unité 10, de même, 10F1 est le nom de code du four 1 de l’unité 10. C’est d’ailleurs le
seul four de l’unité. Une unité est alors un ensemble d’équipements qui assurent la même
fonction générale.

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Figure 3 : Vue partielle des Unités de la SONARA

1) Distillation Atmosphérique  : UNITE 10

Son rôle est le fractionnement primaire du pétrole brut en plusieurs coupes pétrolières
(familles de molécules ayant des points d’ébullition voisins) qui serviront par la suite
de charges dans les autres unités. La distillation atmosphérique est l’un des premiers
traitements que subit le pétrole brut dans la raffinerie. Elle se fait essentiellement dans une
colonne comportant des plateaux et des garnissages et fonctionnant à une pression voisine
de la pression atmosphérique. Les plateaux et les garnissages permettent de faciliter la
séparation des différentes coupes. Le pétrole est au préalablement réchauffé successivement
dans des échangeurs de chaleur puis à l’intérieur du four de distillation où il atteint la
température désirée de 390°C.Cette température permet au pétrole d’être vaporisé à
hauteur de 90% environ avant son entrée dans la colonne de distillation atmosphérique.
Le pétrole ainsi presque entièrement vaporisé est envoyé à l’intérieur de la colonne de
distillation où les différentes coupes sont séparées à travers les plateaux et les garnissages. La
séparation de ces coupes est faite grâce à leurs différences de volatilités (c'est-à-dire
grâce à leur différence de températures d’ébullition). Les coupes les plus volatiles
(les plus légères) se retrouvent en tête de la colonne et les coupes les moins volatiles
(les plus lourdes) se retrouvent vers le bas de la colonne.

Du haut vers le bas de la colonne de distillation atmosphérique, la répartition des produits se


fait comme suit :

- l’Essence totale (coupe de tète) ;

- le Kérosène ;

- le Gasoil léger ;

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- le Gasoil lourd ;

- le Distillat ;

- le Résidu atmosphérique.

2- Hydrotraitement des Essences : UNITE 20

Cette unité permet d’éliminer les composés indésirables (mercaptans, les sulfures, les
disulfures, les composés théophaniques… selon le cas, les composés azotés, oxygénés et les
métaux) présents dans l’essence totale. Le principe de ce procédé consiste en un traitement de
l’essence totale en présence d’un catalyseur à base de cobalt (Co) et de molybdène(Mo) sur un
support d’alumine à haute pureté. L’hydrotraitement de l’essence a lieu dans un réacteur
opérant à une pression de 20 bars et à une température de 310.

L’élimination de tous ces composés indésirables permet de protéger le catalyseur de l’unité 50


(unité de reformage catalytique de l’essence lourde) dont les principaux poisons sont : le
soufre, l’azote, l’oxygène et les métaux. A côté de la désulfuration proprement dite, d’autres
réactions parasites interviennent également parmi lesquelles le cracking des molécules
d’hydrocarbures et la saturation des composés oléfiniques et di oléfiniques en hydrocarbures
saturés.

3-Stabilisation et fractionnement des essences : UNITE 30


Le rôle de cette unité est de stabiliser (éliminer les composés très volatiles) et de
fractionner (séparer en 02 coupes) l’essence totale désulfurée. Cette unité comporte 02
colonnes de distillation :

- Le débutaniseur (30C1) : l’Essence totale hydro traitée issue de l’unité 20 y est envoyée
pour y subir un fractionnement (stabilisation) qui vise à éliminer les composés très volatiles :
butane, propane, éthane, méthane, etc. En tête de cette colonne sortent ces composés très
légers qui sont tous envoyés à l’unité 40. En fond sort l’essence totale stabilisée qui est
envoyée à la colonne 30C2.

- Le splitter d’essence (30C2) : l’essence totale stabilisée issue du fond de la colonne


30C1 est envoyée dans la colonne 30C2 où elle est fractionnée en 02 coupes. Une
coupe légère (appelée Essence légère) qui sort en tête de colonne, et une coupe lourde
(Naphta ou essence lourde) soutirée en fond de colonne. L’essence légère est envoyée dans
un bac et sera plus tard utilisée pour la constitution de l’essence commerciale (essence
Super) tandis que le Naphta lui est envoyé à l’unité 50.

4- Fractionnement des gaz liquéfiés : UNITE 40

Cette unité permet la production du butane commercial (Bupro20% propane +80% butane).

Le mélange de gaz liquéfiés (butane, propane, éthane, méthane, tec.) issu de la tête de la 30C1
et de la tête de la 50C1 constitue la charge de cette unité. L’unité 40 est
essentiellement constituée d’une colonne de distillation fonctionnant à une pression de 24 bars

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et qui permet de fractionner ce mélange de gaz en 02 coupes. En tête de la colonne 40C1


sortent le propane, éthane et le méthane. En fond de colonne on soutire le butane commercial
composé de 80% de butane et de 20% de propane. Ce butane commercial subit par la
suite au sein de cette même unité un lavage à la soude afin d’éliminer les composés
sulfurés actifs et les mercaptans, puis un lavage à l’eau et enfin un séchage à la potasse
avant d’être envoyé au stockage pour sa commercialisation.

5- Reformage Catalytique : UNITE 50

Le but de cette unité est la production de reformat à haut indice d’octane. Cette unité a pour
but de transformer les hydrocarbures naphténiques et paraffiniques de faible indice d’octane
en aromatiques d’indice d’octane élevé : on obtient ainsi le reformat.

6- Hydrodésulfuration du Kérosène : UNITE 60

Son rôle est d’éliminer les impuretés (soufre, mercaptans, etc.) contenus dans le
kérosène avant sa commercialisation. Cette unité réalise un traitement catalytique sous
pression partielle d’hydrogène qui a pour but de désulfurer le gazole ou le kérosène par
transformation de l’élément soufré en hydrogène sulfuré. Le principe est le même que celui de
l’unité 20 On obtient en sortie le kérosène désulfuré (encore appelé Jet
A1).

7-Production de vapeur de l’électricité : UNITE 2000

Le but de cette unité est de produire de la vapeur de l’électricité. Cette unité est constituée
d’une chaudière qui produit de la vapeur à une pression de 63 bars donc une partie alimentera
le nouveau groupe turboalternateur et l’autre partie est distribuée aux installations
hydrauliques.

 Stockage des Produits Pétroliers


La construction du nouveau port et des installations terrestres amène la capacité totale du
parc de stockage à 563.530 m3 réparti comme suit :

- Stockage des pétroles bruts : 04 bacs de capacité totale de 233.000 m3 ;

- Stockage des produits intermédiaires et slops : 55.300 m3 dans 16 réservoirs ;

- Stockage des Gaz de Pétroles Liquéfiés (GPL) : 5.500 m3 (butane uniquement) soit deux
cigares et trois sphères ;

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- Stockage des produits finis : 269.000 m3 répartis dans vingt bacs ;

- Stockage combustible : 730 m3 dans deux bacs.

L’ensemble du parc de stockage qui occupe la plus grande partie de la superficie de la


raffinerie comprend 47 bacs au total. Le jeu de couleurs égaye ces lourdes masses qui
desservent les pomperiez (entre la route et les bacs), les canalisations et les accès pour
l’entretien et la sécurité.

Figure 4: bacs de stockage des produits pétroliers

 Moyens d'Expédition Des Produits Raffinés


• Moyens terrestres

La Région du Sud-Ouest et les Régions de l’Ouest et du Nord-Ouest sont ravitaillées par


camions citernes directement à partir du poste de chargement camions (PCCC) de la
raffinerie.

• Moyens maritimes

Utilisation des bateaux et des tankers pour le ravitaillement des pays partenaires. Il dispose de
deux appontements. L’appontement caboteur pour des bateaux de capacité de 5000 à 15000
M3 et l’appontement tanker pour les bateaux de 50000 à 90000 M3.

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PARTIE III : ORGANISATION DE LA DQHSEI

Placé sous la coordination d’un Directeur, la Direction de qualité, hygiène, sécurité,


environnement et inspection, assure la sécurité des hommes, de l’environnement, des
installations, ainsi que la sureté de l’exploitation.

A ce titre :

 Veille à l’accroissement de la sureté d’exploitation et à la réduction des risques


industriels;
 Elabore et met à jour le manuel de procédures de sécurité ;
 Elabore et met en œuvre la politique de protection de l’environnement ;
 Procède à toute inspection ;
 Veille à la Qualité et au respect des normes nationales et internationales.

Elle comprend trois Départements :

- Le Département de l’Hygiène, Sécurité et Environnement (DHSE) ;

- Le Département de la Qualité et Contrôle des pertes (DQCP) ;

- Le Département de l’Inspection (DI).

I -PRESENTATION ET MISSIONS DU SERVICE ENVIRONNEMENT

A) Présentation

Le service environnement est responsable de la gestion des déchets, du parc à déchets, de


l’élimination ou de la valorisation des déchets conformément à la Convention de Bale et les
législations nationaux. Pour cela elle supervise :

-Le nettoyage des installations, la collecte et le ramassage de tous les déchets ;

-Le traitement des déchets à la SONARA au Cameroun et à l’étranger en accord avec le


ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable ;

-Toutes les sorties des déchets ;

-L’archivage et l’établissement des statistiques mensuelles / annuelles des déchets ;

-La surveillance des sites d’élimination des déchets.

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Placé sous la coordination d’un Chef de Service et présente dans son exercice deux (02)
bureaux :

• Bureau de la sensibilisation et de suivi de bonnes pratiques


environnementales (BSSBPE) ;

• Bureau de suivi de la règlementation nationale, des normes internationales et de la


gestion des communautés(BSRNNI).

Le service environnement est chargé de proposer les actions et coordonner l’ensemble


des activités concernant la prévention et la protection de l’environnement à ce titre :

- Il veille au respect de la règlementation nationale et des normes internationales en


matière d’environnement, il assure la formation et la sensibilisation du personnel sur la
responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise, ainsi que le développement durable ;

- Il intervient dans la maitrise des activités associées aux aspects


environnementaux identifiés comme significatifs (gestion des déchets, eaux usées, rejets
atmosphériques, bruit, matières dangereuses) ;

B) Missions
Objectif Principal du service : Préservation de l’environnement physique et humain

Les Missions :

I-Etablissement de la politique environnementale de l’entreprise

Déclaration formelle dans laquelle sont décrits les objectifs globaux, les principes de la
démarche et de la stratégie de l’entreprise en matière de préservation de l’environnement.

II-Planification des actions environnementales à travers :

1. L’identification des aspects environnementaux significatifs induits par les activités,


produits et services ;

2. L’identification et le suivi des exigences légales et autres exigences auxquels l’organisme a


souscrit, qui s’appliquent aux aspects environnementaux des activités produits et services ;

3. L’établissement d’objectifs et cibles environnementaux et d’un programme de management


environnemental décrivant précisément les moyens mis en œuvre et les délais pour satisfaire
ces objectifs et cibles ;

III) Elaboration d’un programme de management environnemental

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

1. La mise à disposition des ressources appropriées (humaines, compétences spécifiques,


infrastructures organisationnelles, technologiques, financières) ;

2. La maitrise des activités associées aux aspects environnementaux identifiés comme


significatifs (gestion des déchets, eaux usées rejets atmosphériques, bruit, matières
dangereuses) ;

3. La formation et la sensibilisation du personnel aux bonnes pratiques environnementales ;

4. L’établissement de processus pour la communication interne et externe ;

5. L’établissement et la mise à jour de la documentation ;

6. L’identification des situations d’urgence et accidents potentiels, et la mise en place de


moyens de préparation et de réponse appropriés ;

7. Définition et suivi des indicateurs de performance ;

IV) Veille règlementaire et normative

1. La surveillance et le mesurage des principales caractéristiques des opérations pouvant avoir


un impact significatif sur l’environnement ;

2. L’évaluation de la conformité aux exigences légales et règlementaires (règlementation


nationale, conventions internationales) ;

3. La détection et l’analyse des non conformités, la mise en place d’actions correctives et


préventives permettant de remédier aux impacts environnementaux, l’évaluation de
l’efficacité de ces actions ;

4. La maitrise des enregistrements nécessaires pour fournir la preuve de la conformité aux


exigences du système de management mis en place ;

5. La réalisation périodique d’audits internes du système de management environnemental


mis en place.

V) Prévention des situations d’urgence et capacité à réagir (PUM)

1. Elaboration des outils de prévention des risques de pollution marine ;

2. Appréhender les risques et les enjeux, les moyens de lutte contre une pollution accidentelle
du littoral ;

3. Pouvoir effectuer la sélection des moyens des moyens adaptés aux risques et définir les
tactiques et procédures opérationnelles d’intervention nécessaires à leur mise en œuvre ;

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

4. Apporter une connaissance concrète et pratique des stratégies d’intervention et des


techniques et équipements de lutte contre la pollution maritime ;

5. Organisation des exercices de lutte contre la pollution maritime.

VI) Gestion des communautés en relation avec la responsabilité sociale et sociétale (RSE)
de la SONARA

1. Elaborer un plan de gestion des communautés et assurer l’effectivité de sa mise en œuvre

2. Organiser et animer des séances de consultation publique et d’information / sensibilisation


régulières dans les communautés locales ;

3. Gestion des plaintes ;

4. Mise en place d’un programme d’actions auprès des communautés.

VII) Promotion du développement durable

1. Participer à une réflexion stratégique ;

2. Etablir un plan d’actions transversales et participatives de développement durable ;

3. Gérer les relations avec les partenaires institutionnels en vue de négocier les actions et le
financement ;

4. Contribuer à la mise en œuvre des lois et conventions en lien avec le changement


climatique ;

5. Assurer le suivi administratif, comptable et technique des dossiers relatifs au


développement durable.

6. Etablir un diagnostic Développement Durable du territoire ;

7. Evaluer les mesures prises, établit des bilans annuels ;

8. Coordonner la préparation de l’ensemble des réunions de concertation ;

9. Assurer des missions de conception et de mise en œuvre opérationnelle de programmes


d’action dans le champ de l’environnement ou du développement durable en lien avec les
problématiques territoriales ;

10. Assurer un rôle d’accompagnement et d’appui au développement de pratiques en faveur


du développement durable et de l’environnement auprès des différents services ;

11. Conseiller sur les bonnes pratiques et promouvoir les initiatives RSE au sein de
l’entreprise ;

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

12. Participer à la mise en place et au développement de la démarche RSE en cohérence avec


les autres politiques (RH, production, sécurité, prévention …) ;

13. Mettre en place des indicateurs et processus de contrôle de la performance de la politique


RSE / développement durable et superviser l’atteinte des objectifs ;

14. Organiser des campagnes de sensibilisation au développement durable auprès de


l’ensemble du personnel (plaquettes, brochures, guides …) ;

15. Assurer une veille et adapter la politique aux nouvelles contraintes réglementaires et
normatives (ISO 26000, GRI, etc.) ;

16. Assurer le reporting.

II - LES DIFFERENTES TACHES EFFECTUEES AU SEIN DU


SERVICE ENVIRONNEMENT
A- Gestion des déchets

En ce qui concerne la gestion des déchets, nous effectuons des tournées environnementales
chaque lundi et vendredi matin. Ces tournées consistent à se rendre à chaque endroit où se
trouve des outils de recueillement des déchets (bacs et bennes à ordure) pour vérifier
le niveau des déchets dans ces derniers et s’assurer du respect de chaque type de
déchets en fonction de la couleur du contenant. En effet chaque couleur de poubelle (bac)
représente un type de déchet bien précis notamment :

- Le rouge : déchets pollués ;

- Le vert : déchets non pollués ;

- Le gris : les métaux ;

- Le jaune : stockage des déchets d’équipement électrique ;

- Le bleu : déchets plastiques ;

- Le noir : déchets médicaux.

Toutes nos remarques sont notées dans une fiche et déposées au bureau de la sensibilisation
et du suivi de bonnes pratiques environnementales (BSSBPE).Les bacs seront versés dans
les bennes qui seront mis hors de la SONARA par l’entreprise SECA.

B- Gestion des eaux usées

En plus, chaque jeudi nous échantillonnons les eaux pour analyse avant le rejet.
L’échantillonnage consiste à prélever de l’eau au niveau des bacs d’observation à l’aide

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

d’une bouteille et d’une corde ,nous effectuons trois prélèvements ces échantillons d’eau
contenu dans les bouteilles au laboratoire et de noter les remarques et observation dans
un registre signé. Les analyses faites sur les eaux avant le rejet sont :

- Le MES : matière en suspension ;

- Le DCO : demande chimique en oxygène ;

- Le DBO5 : demande biochimique en oxygène analyse faite pendant 5 jours ;

- pH.

La SONARA dispose d’une autorisation de déversement des eaux en mer renouvelable


tous les 5 ans. Avant de déverser l’eau à la mer, elle sera traitée à l’unité 330.Ces eaux usées
ont plusieurs origines notamment :

- la déminéralisation des eaux brutes : la déminéralisation consiste à débarrasser l’eau


issue directe des forages de ses sels minéraux avant de l’envoyer dans le process. Cette
opération produit des déchets liquides qui seront envoyés au bac E13.

- la décantation du brut : le brut à son arrivé dans la raffinerie contient de l’eau et par le
phénomène de décantation, le brut ira au-dessus et l’eau va rester au fond. Cette eau sera
retirée grâce à une vanne appelée purificateur et envoyée au bac E13.

- le dessalage du brut : cette opération consiste à débarrasser le brut de ses sels (lavage du
brut par le phénomène d’électro-coalescence). Les déchets d’eaux issus de cette opération
sont appelés eaux de stepping et seront envoyés à l’unité 70 appelé unité de stepping.

- Eaux zénithales polluées (huileuses) : ce sont les eaux de pluies associées aux
hydrocarbures tombées sur le sol lors de l’exploitation qui sont envoyées par un système
d’égout dans le bac E13.

-Les eaux de déballastage : pour éviter que les navires vides ne coulent ils sont chargés d’eau.
L’action d’enlever cette eau des navires est appelée déballastage. Ces eaux sont envoyées
dans les bacs E15 et E16.

- Les eaux biologiques : ce sont les eaux issues des toilettes et du restaurant. Elles
seront envoyées dans les fosses septiques et à travers les caniveaux vont aller au bac
d’observation.

Ces eaux venant de divers horizon seront traitées avant d’être rejetée en mer.

Le traitement des eaux usées commence au niveau des bacs par un système
d’écrémage à trois niveaux : c’est l’écrémage. Les huiles récupérées seront envoyées
dans le bac D. Après l’écrémage, le reste d’eau dans les bacs de décantation. Ensuite
on a la floculation qui est un ajustement de pH (5.5 – 8) grâce à l’injection de l’acide
chloridrique et la sédimentation à travers l’injection du poly-électrolyte. Le
traitement se poursuit par la flottation. En effet l’eau floculées va être associées à de l’air

19
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

et former des bulles qui vont piéger les petites particules d’hydrocarbures (flocules). Ces
bulles seront écrémer par la suite et envoyées à l’unité PQ5 puis dans le bac D et
enfin renvoyées dans le process. Les eaux restantes seront associées aux eaux
biologiques hautement chargées en bactéries qui vont biodégrader le reste de particules
d’hydrocarbure avant le rejet en mer.

c -Quelques aspects et impacts environnementaux répertories dans les unités 10 ,20 ,30, 40 ,
50 et 60

Nous avons pu recenser quelques aspects environnementaux visuels dans ces différentes
unités malgré que la structure soit en arrêt .le tableau ci-dessous comporte les résultats de
notre investigation.

Domaines Aspects Constats Impacts Plan de maitrise


environnementaux environnementaux

Emballage (plastique, Attirer


d’assiettes alimentaires), des l’attention du
rubans de balisage, petits service
morceaux de matière environnement
métalliques et vieille tuyaux sur ces
métallique autour des unités observations
afin qu’il
Présence des vieux tuyaux en sensibilise les
face de l’unité derrière le opérateurs sur
Déchets Production de bureau des opérateurs créer Pollution du sol des bonnes
déchets un encombrement pratiques à tenir
Présence des petits morceaux et qu’il établit
de bois usés un plan de suivi

Présence d’herbes en face et


tout autour des unités

Présence d’eaux stagnantes Proposer le


provenant des pluies et du raclage de ses
nettoyage des unités eaux après
nettoyage et
après la pluie

20
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

PARTIE IV : REGLEMENTATION NATIONALE ET


INTERNATIONALE EN MATIERE DE GESTION DE
L’ENVIRONNEMENT

La normalisation, technique très utilisée en droit de l’environnement, consiste en


l’adoption des normes et standards dont l’objectif est d’encadrer la fabrication, la mise en
circulation, le stockage, l’emballage, le transport et la vente des produits dans des conditions
respectueuses de l’environnement. Selon l’Organisation de Coopération et de Développement
Economique (OCDE), il existe quatre (04) types de normes :

Les normes de qualité appelées parfois « les objectifs de qualité » qui visent à déterminer le
niveau maximum de pollution acceptable dans une activité déterminée. C’est donc la quantité
d’un produit ou d’une substance dangereuse susceptible d’être déversée dans un cours d’eau
qui est définie ;

 Les normes d’émission appelées aussi normes d’orientation qui déterminent les
valeurs limites qui ne doivent pas être dépassées par le pollueur qui peut ainsi
organiser son activité autour d’un quota à respecter ;
 Les normes de procédés ou normes d’orientation qui ne laissent aucune liberté dans le
choix des moyens de réduction des nuisances en vue d’une meilleure qualité de
l’environnement ;
 Les normes de produits qui servent à déterminer la composition physique ou chimique
d’un produit donné ;
 Les normes environnementales elles, sont des normes techniques. Elles constituent
des dispositions particulières, sous forme de chiffres, taux, tableaux et listes qui ont
pour objet de préciser la portée des normes générales à caractère plus juridique. Il peut
s’agir, selon l’avis général :

- soit de substances dont le rejet dans un milieu donné est interdit ou réglementé;

- soit d’espèces qu’il convient de protéger intégralement ou partiellement.

Le caractère technique de ces normes tient au fait qu’elles ne sont pas formulées sous forme
d’obligations de faire ou de ne pas faire, mais en termes techniques par quantité, quotas,
seuils, etc. Les normes techniques figurent généralement dans les annexes des Conventions
environnementales.

I -REGLEMENTATION INTERNATIONALES

Sur le plan international, le processus de normalisation est coordonné essentiellement sous les
auspices de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO = International Standard

21
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

Organisation), de la Commission Electrotechnique Internationale (CEI) et de l’Union


Internationale des Télécommunications (UIT). La cohésion du processus global à savoir la
normalisation au plan national, régional et international est assurée par des accords de
collaboration entre l’ISO, la CEI et l’UIT, et aussi par des accords analogues entre celles-ci et
les organisations de normalisation sur le plan régional d’une part et sur la plan national
d’autre part.

Tout pays qui désire opérer dans le système international de normalisation doit créer une
organisation nationale de normalisation (ONN). Celle-ci doit adhérer par la suite à l’ISO et à
la CEI afin de bénéficier des avantages prévus, pour son fonctionnement. Les normes
environnementales courantes sur le plan international sont celles de la série ISO 9000 et ISO
14000 qui concernent la gestion environnementale au sein des entreprises.

Le Cameroun est membre de ces deux organisations (ISO, CEI) à travers la Cellule de la
Normalisation et de la Qualité du Ministère chargé de l’Industrie qui tient lieu d’Organisation
Nationale de Normalisation au Cameroun. Il est également membre de l’Organisation
Régionale Africaine de Normalisation (ORAN) dont le siège est à Nairobi (Kenya).

 QUELQUES CONVENTIONS ET PROTOCOLES INTERNATIONALES EN


MATIERE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

 D’après la Convention de Bâle sur le des mouvements transfrontières de déchets


dangereux et leur élimination adoptée par la conférence de Plénipotentiaires le 22mars
1989 l’entrée en vigueur le 05 mai 1992 contrôle les déchets toxiques et dangereux,
adoptée à Bâle le 22 mars 1989.

Article 2 : définitions

Aux fins de la présente Convention,

1. on entend par ‘déchets’ des substances ou objets qu’on élimine, qu’on a l’intention
d’éliminer ou qu’on est tenu d’éliminer en vertu des dispositions du droit national,

2. on entend par ‘gestion’ la collecte, le transport et l’élimination des déchets dangereux ou


d’autres déchets, y compris la surveillance des sites d’élimination,

3. on entend par ‘mouvement transfrontière’ tout mouvement de déchets dangereux ou


d’autres déchets en provenance d’une zone relevant de la compétence nationale d’un état et à
destination d’une zone relevant de la compétence nationale d’un autre Etat, ou en transit par
cette zone, ou d’une zone ne relevant de la compétence nationale d’aucun Etat, ou en transit
par cette zone, pour autant que deux Etats au moins soient concernés en mouvement,

22
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

L’Article4 de ladite convention fixe les obligations générales

1. a) Les parties exerçant leur droit d’interdire l’importation de déchets dangereux ou d’autres
déchets en vue de leur élimination en informent les autres Parties conformément aux
dispositions de l’article 13 ;

b) Les parties interdisent ou ne permettent pas l’exportation de déchets dangereux et


d’autres déchets dans les Parties qui ont interdits l’importation de tels déchets, lorsque cette
interdiction a été notifiée conformément aux dispositions à l’alinéa a) ci-dessus ;

2. Chaque Partie prend les dispositions voulues pour :

a) Veiller à ce que la production de déchets dangereux et d’autres déchets à l’intérieur du


pays soit réduite au minimum, compte tenu des considérations sociales, techniques et
économiques ;

b) Assurer la mise en place d’installations adéquates d’élimination qui devront , dans la


mesure du possible, être situées à l’intérieur du pays, en vue d’une gestion écologiquement
rationnelle des déchets dangereuses et d’autres déchets en quelque lieu qu’ils soient éliminés ;

c) Veiller à ce que les personnes qui s’occupent de la gestion des déchets dangereux ou
d’autres déchets à l’intérieur du pays prennent les mesures nécessaires pour prévenir la
pollution résultant de cette gestion et, si une pollution se produit, pour réduire au minimum
les conséquences pour la santé humaine et l’environnement ;

d) Veiller à ce que les mouvements transfrontières de déchets dangereux et d’autres déchets


soient réduits à un minimum compatible avec une gestion efficace et écologiquement
rationnelle desdits et qu’ils s’effectuent de manière à protéger la santé humaine et
l’environnement contre les nocifs qui pourraient en résulter ;

e) Interdire les exportations de déchets dangereux ou d’autres déchets à destination des Etats
ou groupes d’Etats appartenant à des organisations d’intégration politique ou économique qui
sont Parties, particulièrement les pays en développement, qui ont interdit parleur législation
toute importation, ou si elle a des raisons de croire que les déchets en question n’y seront pas
gérés selon des méthodes écologiquement rationnelles telles que définies par les critères
retiendront les Parties à leur première réunion ;

f) Exiger que les renseignements sur les mouvements transfrontières proposés de déchets
dangereux et d’autres déchets soient communiqués aux Etats concernés, conformément à
l’Annexe V-A pour qu’ils puissent évaluer les conséquences pour la santé humaine et
l’environnement des mouvements envisagés ;

g) Empêcher les importations de déchets dangereux et d’autres déchets si elle a des raisons
de croire que les déchets en question ne seront pas gérés selon méthodes écologiquement
rationnelles ;

23
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

h) Coopérer avec les autres Parties et d’autres organisations intéressées, directement et par
l’intermédiaire du sécréterait, à des activités portant notamment sur la diffusion de
renseignement sur les mouvements transfrontières de déchets dangereuses et d’autres déchets,
afin d’améliorer la gestion écologiquement rationnelle desdits déchets d’empêcher le trafic
illicite.

 Selon la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone

Article I : définitions

1. Par ‘couche d’ozone’ on entend la couche d’ozone atmosphérique présente au –dessus de la


couche limite de la planète

2. Par ‘effets néfastes’ on entend les modifications apportées à l’environnement physique ou


aux biotes, y compris les changements climatiques, qui exercent des effets nocifs significatifs
sur la santé humaine ou sur la composition, la résistance et la productivité des écosystèmes
naturels ou aménagés, ou sur les matériaux utiles à l’humanité.

3. Par ‘technologie ou matériel de remplacement’ on entend une technologie ou un matériel


dont l’utilisation permet de réduire ou d’exclure pratiquement les émissions de substances
ayant ou susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la couche d’ozone.

Article II : Obligations générales

1. les parties prennent des mesures appropriées conformément aux dispositions de la présente
Convention et des protocoles en vigueur auxquels elles sont parties pour protéger la santé
humaine et l’environnement contre les effets néfastes résultant ou susceptibles de résulter des
activités humaines qui modifient ou sont susceptibles de modifier la couche d’ozone.

2. à cette fin les parties, selon les moyens dont elles disposent et selon leurs possibilités :

a) coopèrent , au moyen d’observation systématiques , de recherches et d’échanges de


renseignements afin de mieux comprendre et apprécier les effets des activités humaines sur la
couche d’ozone et les effets exercés sur la santé humaine et l’environnement par la
modification de la couche d’ozone ;

b) coopèrent pour formuler de mesures, procédures et normes convenues pour l’application de


la présente Convention en vue de l’adoption de protocoles et annexes ;

c) coopèrent avec les organes internationaux compétents pour appliquer effectivement la


présente Convention et les protocoles auxquels elles sont parties ;

 Selon le Protocole de Kyoto à la convention–cadre des nations unies sur les


changements climatiques :

24
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

Article 2

1) chacune des parties visées à l’annexe I , pour s’acquitter de ses engagements
chiffrés en matière de limitation et de réduction prévus à l’article 3, façon à promouvoir le
développement durable :

a)applique et / ou élabore plus avant des politiques et des mesures, en fonction de sa
situation nationale, par exemple les suivants :

i) accroissement de l’efficacité énergétique dans les secteurs pertinents de l’économie


nationale ;

ii) protection et renforcement des puits et des réservoirs des gaz à effet de serre non
réglementés par le protocole de Montréal, compte tenu de ses engagements au titre des
accords internationaux pertinents relatifs à l’environnement ; promotion de méthodes durables
de gestion forestière, de boisement et de reboisement ;

iii) promotion de formes d’agriculture durable tenant compte des considérations


relatives aux changements climatiques ;

iv) recherche, promotion, mise en valeur et utilisation accrue des sources d’énergie
renouvelables, de technologies de piégeage du dioxyde de carbone et de technologies
écologiquement rationnelles et innovantes ;

vii) adoption de mesures visant à limiter ou à réduire les émissions de gaz à effet de
serre non règlementés par le protocole de Montréal dans le secteur des transports ;

viii) limitation et / ou réduction des émissions de méthane grâce à la récupération et à


l’utilisation dans le secteur de la gestion des déchets ainsi que dans la production, le transport
et la distribution.

II -REGLEMENTATION NATIONALE

A travers sa Charte Hygiène, Sécurité, Environnement et qualité, la SONARA s’engage à


protéger des éventuelles nuisances dues à ses activités, les communautés qui l’entourent et
l’environnement en général. Cette politique s’exerce dans le strict respect des lois et
réglementations en vigueur au Cameroun et conformément aux bonnes pratiques reconnues
par l’industrie du pétrole basée sur la protection de l’environnement physique et humain.

 Décret N°2005/0577/PM DU 23 FEVRIER 2005 fixant les modalités de réalisation


des études d’impacts environnemental LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU
GOUVERNEMENT décrète

Chapitre I : Dispositions Générales

25
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

Article 1er.- Le présent décret fixe les modalités de réalisation des études d’impact
environnemental.

Article 2. - l’étude d’impact environnement s’entend comme un examen systématique en vue


de déterminer si un projet a ou non un effet défavorable sur l’environnement.

Article3.-(1) l’étude d’impact environnement peut être sommaire ou détaillée et s’applique à


l’ensemble du projet et non à une fraction de celui-ci.

(2) en tout état de cause, les travaux ne peuvent démarrer avant l’approbation des
études d’impact environnement y rétablies.

 Selon l’article 1 de la loi 96/12 du5 AOUT 1996 portant Loi- cadre relative à la
gestion de l’environnement :

La présente loi fixe le cadre juridique général de la gestion de l’environnement au Cameroun.

L’article 2 de ladite loi : (1) L’environnement constitue en République du Cameroun un


patrimoine commun de la nation. Il est une partie intégrante du patrimoine universel.

(2) Sa protection et la gestion rationnelle des ressources qu’il offre à la vie humaine
sont d’intérêt général. Celles-ci visent en particulier la géosphère, l’hydrosphère,
l’atmosphère, leur contenu matériel, ainsi que les aspects sociaux et culturels qu’ils
comprennent.

D’après l’article 4 du chapitre I :

La notion « environnement » : l’ensemble des éléments naturels ou artificiels et des


équilibres bio-géochimiques auxquels ils participent, ainsi que des facteurs économiques,
sociaux et culturels qui favorisent l’existence, la transformation et le développement du
milieu, des organismes vivants et des activités humaines.

« déchet » :tout résidu d’un processus de production , de transformation ou d’utilisation, toute


substance ou toute substance ou tout matériau produit ou, plus généralement , tout bien
meuble ou immeuble abandonnée ou destiné à l’abandon

D’après l’article 6 : (1) Toutes les institutions publiques et privées sont tenues, dans le cadre
de leur compétence, de sensibiliser l’ensemble des populations aux problèmes de
l’environnement.

(2) Elles doivent par conséquent intégrer dans leurs activités des
programmes permettant d’assurer une meilleure connaissance de l’environnement.

L’article 16 : (1) L’administration chargée de l’environnement établit un rapport bi-annuel sur


l’état de l’environnement au Cameroun et le soumet à l’approbation du comité interministériel
de l’environnement.

26
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

D’après le chapitre IV Section I

Article 44.- sont formellement interdits, compte dument tenu des engagements internationaux
du Cameroun, l’introduction, le déversement, le stockage ou le transit sur le territoire national
des déchets produits hors du Cameroun.

 Selon le chapitre III section I : de la protection de l’atmosphère

Article21.- IL est interdit :

-de porter atteinte à la qualité de l’air ou de provoquer toute forme de modification de ses
caractéristiques susceptibles d’entrainer un effet nuisible pour la santé publiques ou les biens ;

-d’émettre dans l’air toute substance polluante notamment des fumées, poussières ou gaz
toxiques corrosifs ou radioactifs, au-delà des limites fixées par les textes d’application de la
présente loi ou, selon le cas, par des textes particuliers ;

-d’émettre des odeurs qui, par leur concentration ou leur nature, s’avèrent particulièrement
incommodantes pour l’homme.

Article24.-Aux fins de la protection de l’atmosphère, les Administrations compétentes, en


collaboration avec l’Administration chargée de l’environnement et le secteur privé, sont
chargées de prendre les mesures tendant à :

-appliquer le Protocole de Montréal et ses amendements ;

-développer les énergies renouvelables ;

-préserver la fonction régulatrice des forets sur l’atmosphère.

 D’après la section V De la protection des établissements humains

Article 39.- (1) la protection, la conservation et la valorisation du patrimoine culturel et


architectural sont d’intérêt national.

(2) Elles sont parties intégrantes de la politique nationale de protection de mise en


valeur de l’environnement.

PARTIE V: GESTION DES DECHETS


INDUSTRIELS DE LA SONARA

D’après la loi 96/12 du5 AOUT 1996 portant Loi- cadre relative à la gestion de
l’environnement, Chapitre IV Section I Des déchets

27
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

Article 42.- Les déchets doivent être traités de manière écologiquement rationnelle afin
d’éliminer ou de réduire leurs effets nocifs sur la santé de l’homme, les ressources naturelles,
la faune et la flore, et sur la qualité de l’environnement en général.

 NORME GESTION DE DECHETS

D’après la norme de gestion des déchets que le service environnement de la SONARA a


établis, elle définit la politique de gestion des déchets de la raffinerie afin d’être en conformité
avec la législation en vigueur, car la loi impose à tout producteur d’un déchet d’en assurer
l’élimination dans des conditions respectueuses de l’environnement. Elle le rend également
responsable du déchet jusqu’à son élimination finale. Elle est applicable pour tous les déchets
produits dans la raffinerie.

Définitions :

Producteurs de déchets : les producteurs de déchets sont essentiellement les responsables de


secteur de production (exploitation, laboratoire,…) et les donneurs d’ordre des travaux
(maintenance, maintenance arrêt, modernisation, etc.).

Gestion des déchets : la collecte, le transport, le recyclage et élimination des déchets, y


compris la surveillance des sites d’élimination.

Gestion écologiquement rationnelle des déchets : toutes mesures pratiques permettant


d’assurer que les déchets sont gérer d’une manière qui garantisse la protection de la santé
humaine et e l’environnement, contre les effets nuisibles que peuvent avoir ces déchets

Le service environnement en collaboration avec les entreprises extérieures(EE) dans le


domaine de gestion des déchets veille à ce que notre politique de gestion de déchets soit
toujours en conformité avec les lois et règlements en vigueur au Cameroun.

Il se charge d’obtenir auprès des administrations publiques à savoir : MINEE, MINEPDED,


MINSANTE et C.U.L, les différentes autorisations nécessaires à la pratique de cette activité.

• L’autorisation de décharge publique auprès de la communauté urbaine de LIMBE.

• L’autorisation de dépôt d’ordures et déchets polluants auprès du MINEE.

• Le manifeste de traçabilité des déchets auprès du MINEPDED.

Le service environnement est donc responsable de la gestion des déchets, du parc à déchets,
de l’élimination ou de la valorisation des déchets conformément à la convention de bale et les
législations nationaux. Pour cela elle supervise :

-Le nettoyage des installations, la collecte et le ramassage de tous les déchets ;

-Le traitement des déchets à la SONARA au Cameroun et à l’étranger en accord avec le


ministère de l’environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable ;

-Toutes les sorties de déchets (enlèvement) ;

28
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

-L’archivage et l’établissement des statistiques mensuelles / annuelles des déchets ;

-La surveillance des sites d’élimination des déchets.

Tout producteur de déchets, quel que soit le déchet, doit :

• Evaluer la quantité et la nature des déchets qu’il génère afin de permettre au service
environnement de prévoir les moyens techniques (tri sélectif si nécessaire) et financer à leur
élimination ;

• Informer obligatoirement DQHSEI / ENVIRONNEMENT pour faire confirmer la


classification du déchet et son mode d’évacuation ;

• Faire participer DQHSEI/ ENVIRONNEMENT dès le démarrage du chantier ;

• S’adresser à DQHSEI / ENVIRONNEMENT pour l’organisation de la collecte, du tri,


du transport, de l’élimination des déchets et de l’établissement du B.E.D.I.

 PROCEDURE BON D’EVACUATION DES DECHETS INDUSTRIELS

Cette procédure a pour objectif de faciliter la mise en place et d’expliquer le fonctionnement


du bon d’évacuation des déchets industriels. Il s’agit d’un document interne à la raffinerie,
destiné exclusivement au suivi des déchets industriels de la production jusqu’à l’élimination
partielle ou final comme le préconise le décret n°2012/2809/PM du 26 septembre 2012 :
fixant les conditions de tri, de collection, de stockage, de transport, de récupération, de
recyclage, de traitement et d’élimination finale des déchets.

Permis environnemental : c’est un agreement délivré par MINEPDED pour toute personne
physique ou morale pour la collecte, le transport le stockage et l’élimination finale des déchets
industriels.

Bon d’évacuation des déchets industriels (B.E.D.I) : le B.E.D.I. est établi et validé par le
service environnement. Ce document précis la provenance, les caractéristiques, la destination,
les modalités prévues pour les opérations intermédiaires.

Elimination des déchets : l’ensemble des opérations comprenant la collecte, le transport, le


stockage et le traitement nécessaires à la récupération des matériaux utiles ou de l’énergie,
alors les producteurs des déchets sont essentiellement les responsables de secteur de
production (exploitation, laboratoire,…) et les donneurs d’ordres de travaux (maintenance,
maintenance arrêt, modernisation

Le service environnement est chargé :

• D’élaborer une nomenclature des déchets produits dans la raffinerie, ainsi que des
fiches techniques des différents déchets ou sont indiquées des informations sur les conditions
de sécurité, le conditionnement, le stockage, l’expédition, le traitement.

29
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

• De rechercher les meilleures filières d’élimination pour chaque type de déchet produit
sur le site de la raffinerie.

• De mettre à la disposition des producteurs de déchets les différentes fiches techniques

• De veiller à ce que l’expédition des déchets hors de la raffinerie s’effectue selon les
recommandations inscrites dans les fiches techniques

• De veiller à la mise à jour de la nomenclature et de différentes fiches techniques.

La procédure se déroule comme suit :

Présence des Informer le Rédaction Validation


déchets service du BEDI de BEDI
enlevés environnement

Enregistrement Attestation de fin Validation Autorisation


de traitement de des travaux de sortie
déchets

PARTIE VI : RESPONSABILITE SOCIALE ET


SOCIETALE DES ENTREPRISES : CAS DE LA
SONARA

D’après le chapitre unique De la participation Des populations du décret N°2011/2582/PM


du 23aout 2011-08-25 fixant les modalités de protection de l’atmosphère au Cameroun

Article 72.- la participation des populations à la gestion de l’environnement doit être


encouragée, notamment à travers :

-le libre accès à l’information environnementale, sous réserve des impératifs de la défense
nationale et de la sécurité de l’Etat ;

-des mécanismes consultatifs permettant de recueillir l’opinion et l’apport des populations ;

-la représentation des populations au sein des organes consultatifs en matière


d’environnement ;

30
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

-la production de l’information environnementale ;

-la sensibilisation, la formation, la recherche, l’éducation environnementale.

Dans cette rubrique de Responsabilité Sociétale et Citoyenne, la SONARA s’appuie sur son
engagement communautaire et développement local à travers un Plan de Gestion des
Communautés fait a limbe le 11 Avril 2016 par le directeur général Ibrahim Talba Malla qui
exprime son attention morale de se préoccuper des communautés. Il stipule que :

‘‘Dans le souci de mener ses activités dans le respect des normes et réglementation nationales
et internationales sur la protection de l’environnement physique et humain, et, compte tenu
des préoccupations relevées par les représentations des communautés riveraines de la
SONARA lors des consultations publiques’’.

La SONARA entend mettre en pratique ses actions de responsabilité sociale et citoyenne vis-
à-vis des communautés riveraines de ses installations. Ceci, à travers l’intégration des
préoccupations sociales dans ses activités et dans ses interactions avec les communautés
vivant dans sa zone d’influence.

La Direction générale à travers cette politique, s’engage à mettre en place un plan de gestion
des communautés locales dont les actions sur le terrain devront s’articuler autour de sept
questions principales :

1) Implication auprès des Communautés ;

2) Education, sport et Culture ;

3) Création d’Emplois et Développement des compétences ;

4) Développement des Technologies et accès à la technologie ;

5) Création de richesse et de revenus ;

6) Hygiène et Santé ;

7) Investissement dans la société.

Par cet engagement la SONARA entend établir et maintenir la confiance du public dans
l’intégrité opérationnelle des activités et des installations et améliorer sa réputation en
apportant une contribution pérenne au bien-être social et économique de ces communautés et
partant, au développement durable de la région.

PARTIE VII : LE PUM DE LA SONARA

31
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

 La Loi N°98/015 DU 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux,


insalubres ou incommodes.

Titre I : Dispositions générales

Article 1er . – la présente loi régit, dans le respect des principes de gestion de l’environnement
et de protection de la santé publique, les établissements classés dangereux, insalubres ou
incommodes.

Titre IV : Dispositions communes aux établissements classés

Article 12.- (1) l’exploitant de tout établissement classé est tenu d’établir un plan d’urgence
propre à assurer l’alerte des autorités compétentes et des population avoisinantes en cas de
sinistre ou de menace de sinistre ,l’évacuation du personnel ainsi que les moyens pour
circonscrire les causes du sinistre.

(2) le plan d’urgence doit être agréé par les administrations compétentes qui s’assurent
périodiquement du bon état et de la fiabilité des matériels prévus pour la mise en œuvre dudit
plan.

C’est dans cette même lancée que le service environnement a élaboré le plan d’urgence
maritime

Il a été élaboré dans le but d’apporter des réponses en fonction de chaque scenarii auxquels la
SONARA fera face

Le PUM définit :

-Les moyens humains à déployer ;

-Le matériel à utiliser.

Une intervention maritime se déroule en 3 phases :

- Le confinement du produit à l’endroit où il se déverse ;


A Chaque phase un
- La récupération ; équipement bien définit
-Le nettoyage

 Le confinement : le matériel principal ici est le barrage

Comme l’indique le schéma ci-après

32
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

Déroulement Soufflante :
Générateur thermique ou
du touret
électrique
Déploiement du
Barrage

Gonfleur

Fixation du barrage aux


vedettes qui vont le
conduire au lieu du
déversement

Le principe ici consiste à mettre le générateur en marche pour dérouler le touret ensuite fixe
le touret à la soufflante puis au gonfleur. Une fois gonflé on le relie au barrage pour le
déployer dans la mer, lorsque le barrage est dans la mer on arrête le générateur la soufflante
et le gonfleur puis, on fixe l’un des bouts du barrage à une première vedette et l’autre à une
deuxième vedette, celles si se chargeront donc de le conduire au lieu du déversement.

 La récupération : à l’aide d’un écrémeur

Suivant le schéma suivant :

Générateur Ecrémeur Bac de


Pompe
hydraulique hydraulique stockage

Process
Ou Ou

Ecrémeur Bac de Traitement


Pompe
seuil stockage déchets

 Le nettoyage : il existe deux types

 Le nettoyage de la plage 

On utilise les matériels comme : des sceaux ; des pelles ; râteaux ; bourdeur absorbant.

33
Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

 Le nettoyage du matériel utilisé : à l’aide du karcher qui aspergera de l’eau sur le


matériel à nettoyer.

Remarque : Lorsque ne nettoyage de la plage n’est pas effective on applique la méthode de


dispersement, son principe est le suivant :

Principe : Disposer d’une pompe à dispersant dans la plage la relier aux lances à dispersants
qui se chargeront de fragmenter la nappe d’huile qui se forme au-dessus de la mer. Cette
fragmentation de la couche d’huile donnera naissance à des petites nappes celles-ci vont
ensuite migrer vers le fond de la mer et au bout de quelques temps ces petites nappes déposées
au fond de la mer seront consommées par les microorganismes qui s’y trouvent : c’est la
biodégradation.

PARTIE VIII : DEVELOPPEMENT DURABLE :

I - CONCEPTS ET DEFINITIONS

Le développement durable (DD) a été mis en place pour répondre à la question suivante :
« comment répondre aux besoins actuels sans limiter la capacité des générations futures à
satisfaire leurs propres besoins ? ». le terme développement durable a vu le jour lors de la
conférence des nations unies pour l’environnement en 1972 à Stockholm en suède, Selon la
définition donnée par le rapport de la commission mondiale sur l’environnement et le
développement de l’organisation des nations unies, dit rapport Brundtland ou cette expression
est apparu pour la première fois en 1987 ; le développement durable est un développement
qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures de
répondre à leurs propres besoins. Il se base sur trois piliers :

Le DD doit être à la fois


économiquement efficace,
Environnement socialement équitable et
écologiquement tolérable. Il
Viable

Via considère donc le social


Durable ble comme l’objectif,
l’économie comme moyen
et l’environnement une
Social
Equitable Economie condition.

Perçu comme un levier d’innovation, le développement durable a pour finalités :

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

 La lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère ;


 La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;
 La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;
 L’épanouissement de tous les êtres humains ;
 Une dynamique de développement suivant les modes de production et de
consommation responsable.

Pour y parvenir il se base sur 3 principes :

 Principe solidarité : solidarité entre les peuples et les générations ; le développement


doit profiter à tout le monde ;
 Principe de précaution : se donner la possibilité de revenir sur des actions lorsque leurs
conséquences est aléatoire ou imprévisibles ;
 Principe de participation : associer la population aux prises de décisions.

II –QUELQUES REGLEMENTATIONS SURLA PROTECTION DE


L’ENVIRONNEMENT

 Selon le décret N°2011/2582/PM du 23aout 2011-08-25 fixant les modalités de


protection de l’atmosphère au Cameroun

Article 2.- les dispositions du présent décret sont applicables à toutes les sources d’émissions
polluantes dans l’atmosphère.

Article 5. (1)les stations de mesure et de contrôle de la qualité de l’air destiné à assurer le


respect des prescriptions définies à l’article 21 de la loi n°96/12 du 5 aout 1996 portant loi
cadre à la gestion de l’environnement sont implantées dans les sites ou la pollution est
présumée supérieure aux valeurs limites fixées.

(2) les sites d’implantations mentionnés à l’alinéa 1 concernent ceux :

- ou la santé et l’environnement font l’objet d’une protection particulière ;

-qui sont susceptibles de donner une représentation valable de la pollution de l’air sur une
grande parcelle du territoire.

Article 10 du chapitre III : (1) tout exploitant de source fixe est tenu d’appliquer les
meilleures pratiques de gestion pour contrôler et / ou réduire l’émission potentielle de
polluants atmosphériques contrôlés.(2) les exploitants dans le secteur oléoducs ou de
gazoducs mettent en application des pratiques spécifiques de contrôles d’émission de polluant
atmosphérique de manière à respecter les limites d’émission de polluant atmosphérique de
manière à respecter les valeurs limites prévues par la réglementation en vigueur .

Article 11 : (1) tout exploitant de source fixe tient à jour les documents indiquant la
conformité aux limites d’émission de polluant atmosphérique contrôlé. Ces documents sont
conservés dans les fichiers de la source fixe pour une durée d’au moins dix(10) ans.

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

 D’après la section III du chapitre III De la protection du littoral et des Eaux Maritimes
de la loi 96/12 du5 AOUT 1996 portant Loi- cadre relative à la gestion de
l’environnement :

Article 31.- (1) sans préjudice des dispositions pertinentes des conventions Internationales
relatives à la protection de l’environnement marin, dument ratifiées par la République du
Cameroun, sont interdits le déversements , l’immersion et l’incinération dans les eaux
maritimes sou juridiction camerounaise , de substances de toute nature susceptibles :

-de porter atteinte à la santé de l’homme et aux ressources biologiques maritimes ;

-de nuire aux activités maritimes, y compris la navigation, l’aquaculture et la pèche ;

-d’altérer la qualité des eaux maritimes du point de vue de leur utilisation ;

-de dégrader les valeurs d’agrément et le potentiel touristique de la mer et du littoral.

 D’après la section IV De la protection des sols et sous-sol de cette même loi

Article 36.-(1) Le sol, le sous-sol et les richesses qu’ils contiennent, tant que ressources
limitées, renouvelables ou non sont protégées contre toutes formes de dégradation et gérées
conjointement et de manière rationnelle par les Administrations compétentes.

(2) Un décret d’application de la présente loi, pris sur rapport conjoint des Administrations
concernées, fixe :

- les conditions particulièrement de protection destinées à lutter contre la désertification,


l’érosion, les pertes de terres arables et la pollution du sol et de ses ressources par les produits
chimiques, les pesticides et les engrais ;

-la liste des engrais, des pesticides et autres substances chimiques dont l’utilisation est
autorisée ou favorisée dans les travaux agricoles ;

- les quantités autorisées et les modalités d’utilisation afin que les substances ne portent pas
atteinte à la qualité du sol ou des autres milieux récepteurs.

III- CONTRIBUTION DE LA SONARA

Consciente et soucieuse de la gravité des conséquences des opérations qu’elle effectue sur
l’environnement qui sont : l’émission du CO2, du CH4, du N2O… qui sont les principaux
gaz à effet de serre, la SONARA adopte des techniques visant à amoindrir les impacts de ses
opérations sur l’environnement en respectant les seuils d’émission de chaque substance
qu’elle utilise fixés par la réglementation. Elle s’engage  à :

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

 contrôler les émissions de ces gaz émanant de ses activités pour protéger
l’atmosphère ;
 contrôler et traitement et le rejet des eaux usées issues de ses opérations dans
l’optique de préserver l’environnement aquatique ;
 réduire les déversements des produits sur le sol à fin d’amoindrir les infiltrations des
polluants dans le sol et le sous-sol.

Notre planète fait face aux dérèglements globaux (réchauffement climatique, trou dans la
couche ozone, pluies acides, désertification, déforestation…) du aux activités économiques de
l’homme qui produisent des polluants atmosphériques comme les gaz à effet de serre. Vu
qu’elle fait partie des entreprises susceptibles de polluer l’atmosphère au Cameroun, la
SONARA contribue à lutter contre ces problèmes globaux en se conformant aux
règlementations en vigueur .Toute activité industrielle n’ayant pas une technologie à 100%
de sureté cette entreprise met l’accent sur la protection de l’environnement en intégrant
l’aspect social et le développement du pays en boostant son économie à travers ses défis
qu’elle compte relever et en se fixant un slogan ‘ la pollution au sein de la raffinerie doit être
accidentelle et sans récurrence’.

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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI

CONCLUSION

Parvenu au terme de notre stage académique qui a pour thème la gestion de l’environnement
dans une entreprise industrielle : cas de la SONARA tout en s’appuyant sur des normes et
réglementations nationales et internationales et engagement signé et mesures que cette
entreprise adopte face aux impact environnementaux ; il en ressort de note investigation que
la SONARA bien qu’étant un établissement classé dangereux de par les activités qu’elle opère
au quotidien mène à bien son engagement de conformité environnementale et sa
responsabilité sociétale à travers la DQHSEI par le biais de son service environnement qui y
veille en permanence dans le but d’assurer la protection de l’environnement physique et
humain a son sein et autour d’elle. L’environnement étant un patrimoine héréditaire commun
à tous et l’un des piliers principaux du développement durable, le protéger reste un
engagement et une obligation pour tous ; pour relever ce défit le service environnement
procède à des veilles règlementaires des sensibilisations et suivi des bonnes pratiques
environnementales afin d’amoindrir, et d’éviter tout aspect environnemental significatif pour
un environnement sain. La course vers la croissance économique est l’une des causes
majeures qui freinent l’envol du développement durable, qui est pourtant un levier
d’innovation et d’équilibre entre l’être humain et son épanouissement mais qui, reste malgré
tout comme un vœu et un souhait tout en sachant qu’une fois l’environnement pollué rien ne
sera possible sur terre.

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