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PLAN DE TRAVAIL
DEDICACE
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
I- HISTORIQUE ET EVOLUTION
II- LOCALISATION
I -REGLEMENTATION INTERNATIONALES
II -REGLEMENTATION NATIONALES
CONCLUSION
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
DEDICACE
Mes parents ;
Mes frères et sœurs ;
La famille Gao.
REMERCIEMENTS
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
INTRODUCTION
Dans l’optique de confronter nos acquis théoriques aux réalités du terrain, nous élèves
ingénieur sommes emmenés à effectuer un stage académique dans les entreprises qui
mènent les activités relative à notre domaine de formation ; c’est ainsi que la
SONARA (Société Nationale de Raffinage) nous a offert cette opportunité en nous
ouvrant ses portes afin d’effectuer les travaux de recherches dans ses secteurs
d’activité plus précisément à la direction Qualité Hygiène Sécurité Environnement.
Passionner et curieuse de savoir comment la structure SONARA gère son cadre
environnemental; ce stage a pour principal objectif majeur d’appréhender le rôle du
service en charge de protection de l’environnement, pour y parvenir, notre thème porte
sur la gestion de l’environnement dans une entreprise industrielle : cas de la
SONARA. Ce travail s’articule en plusieurs grands titres suivant le programme de
stage ci-dessous qui va de la présentation de l’entreprise et des différentes activités
qu’elle effectue ; de la présentation de la direction DQHSE et de notre service
d’accueil (service environnement) ainsi que ses objectifs et missions et différentes
tâches effectuées à son sein, puis ; aux recensements de quelques règlementations
nationales et internationales en matière de gestion de l’environnement, de la procédure
et la norme de gestion des déchets industriels, de la responsabilité sociale et sociétale
de la SONARA de la présentation des étapes d’un plan d’urgence maritime et enfin à
l’introduction de la notion de développement durable en nous appuyant sur l’apport
de la société SONARA dans la lutte contre les phénomènes globaux (changement
climatique, désertification…) auquel notre planète fait face afin de préserver notre
environnement.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
La SONARA, Société Nationale de Raffinage est une raffinerie de pétrole dont la fonction
est de transformer le pétrole brut en vue de satisfaire à la demande nationale et internationale
en produits finis tels que le butane, le Super, le Jet, le Pétrole Lampant, le Gasoil, le Distillat
et le Fuel oïl.
I- HISTORIQUE ET EVOLUTION
• SNH : 29.91 %
• CSPH : 20.81%
• SNI : 18.62%
• MINFI : 10.95%
II- LOCALISATION
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leur transport. Elle possède aussi des locaux d’habitations, une infirmerie, un collège,
une école primaire, un restaurant, etc...
L'ADMINISTRATION
- L'Assemblée Générale : Elle réunit tous les actionnaires de l’entreprise. C’est l’instance
décisionnelle dans l’organigramme de la SO.NA.RA pour prendre les décisions de la plus
haute importance, pour la survie de la société à l’instar de la modification des statuts, la
SONARA siège en assemblée générale une fois par an.
Organigramme de LA SONARA
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
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Son rôle est le fractionnement primaire du pétrole brut en plusieurs coupes pétrolières
(familles de molécules ayant des points d’ébullition voisins) qui serviront par la suite
de charges dans les autres unités. La distillation atmosphérique est l’un des premiers
traitements que subit le pétrole brut dans la raffinerie. Elle se fait essentiellement dans une
colonne comportant des plateaux et des garnissages et fonctionnant à une pression voisine
de la pression atmosphérique. Les plateaux et les garnissages permettent de faciliter la
séparation des différentes coupes. Le pétrole est au préalablement réchauffé successivement
dans des échangeurs de chaleur puis à l’intérieur du four de distillation où il atteint la
température désirée de 390°C.Cette température permet au pétrole d’être vaporisé à
hauteur de 90% environ avant son entrée dans la colonne de distillation atmosphérique.
Le pétrole ainsi presque entièrement vaporisé est envoyé à l’intérieur de la colonne de
distillation où les différentes coupes sont séparées à travers les plateaux et les garnissages. La
séparation de ces coupes est faite grâce à leurs différences de volatilités (c'est-à-dire
grâce à leur différence de températures d’ébullition). Les coupes les plus volatiles
(les plus légères) se retrouvent en tête de la colonne et les coupes les moins volatiles
(les plus lourdes) se retrouvent vers le bas de la colonne.
- le Kérosène ;
- le Gasoil léger ;
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- le Gasoil lourd ;
- le Distillat ;
- le Résidu atmosphérique.
Cette unité permet d’éliminer les composés indésirables (mercaptans, les sulfures, les
disulfures, les composés théophaniques… selon le cas, les composés azotés, oxygénés et les
métaux) présents dans l’essence totale. Le principe de ce procédé consiste en un traitement de
l’essence totale en présence d’un catalyseur à base de cobalt (Co) et de molybdène(Mo) sur un
support d’alumine à haute pureté. L’hydrotraitement de l’essence a lieu dans un réacteur
opérant à une pression de 20 bars et à une température de 310.
- Le débutaniseur (30C1) : l’Essence totale hydro traitée issue de l’unité 20 y est envoyée
pour y subir un fractionnement (stabilisation) qui vise à éliminer les composés très volatiles :
butane, propane, éthane, méthane, etc. En tête de cette colonne sortent ces composés très
légers qui sont tous envoyés à l’unité 40. En fond sort l’essence totale stabilisée qui est
envoyée à la colonne 30C2.
Cette unité permet la production du butane commercial (Bupro20% propane +80% butane).
Le mélange de gaz liquéfiés (butane, propane, éthane, méthane, tec.) issu de la tête de la 30C1
et de la tête de la 50C1 constitue la charge de cette unité. L’unité 40 est
essentiellement constituée d’une colonne de distillation fonctionnant à une pression de 24 bars
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Le but de cette unité est la production de reformat à haut indice d’octane. Cette unité a pour
but de transformer les hydrocarbures naphténiques et paraffiniques de faible indice d’octane
en aromatiques d’indice d’octane élevé : on obtient ainsi le reformat.
Son rôle est d’éliminer les impuretés (soufre, mercaptans, etc.) contenus dans le
kérosène avant sa commercialisation. Cette unité réalise un traitement catalytique sous
pression partielle d’hydrogène qui a pour but de désulfurer le gazole ou le kérosène par
transformation de l’élément soufré en hydrogène sulfuré. Le principe est le même que celui de
l’unité 20 On obtient en sortie le kérosène désulfuré (encore appelé Jet
A1).
Le but de cette unité est de produire de la vapeur de l’électricité. Cette unité est constituée
d’une chaudière qui produit de la vapeur à une pression de 63 bars donc une partie alimentera
le nouveau groupe turboalternateur et l’autre partie est distribuée aux installations
hydrauliques.
- Stockage des Gaz de Pétroles Liquéfiés (GPL) : 5.500 m3 (butane uniquement) soit deux
cigares et trois sphères ;
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• Moyens maritimes
Utilisation des bateaux et des tankers pour le ravitaillement des pays partenaires. Il dispose de
deux appontements. L’appontement caboteur pour des bateaux de capacité de 5000 à 15000
M3 et l’appontement tanker pour les bateaux de 50000 à 90000 M3.
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A ce titre :
A) Présentation
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Placé sous la coordination d’un Chef de Service et présente dans son exercice deux (02)
bureaux :
B) Missions
Objectif Principal du service : Préservation de l’environnement physique et humain
Les Missions :
Déclaration formelle dans laquelle sont décrits les objectifs globaux, les principes de la
démarche et de la stratégie de l’entreprise en matière de préservation de l’environnement.
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2. Appréhender les risques et les enjeux, les moyens de lutte contre une pollution accidentelle
du littoral ;
3. Pouvoir effectuer la sélection des moyens des moyens adaptés aux risques et définir les
tactiques et procédures opérationnelles d’intervention nécessaires à leur mise en œuvre ;
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VI) Gestion des communautés en relation avec la responsabilité sociale et sociétale (RSE)
de la SONARA
3. Gérer les relations avec les partenaires institutionnels en vue de négocier les actions et le
financement ;
11. Conseiller sur les bonnes pratiques et promouvoir les initiatives RSE au sein de
l’entreprise ;
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15. Assurer une veille et adapter la politique aux nouvelles contraintes réglementaires et
normatives (ISO 26000, GRI, etc.) ;
En ce qui concerne la gestion des déchets, nous effectuons des tournées environnementales
chaque lundi et vendredi matin. Ces tournées consistent à se rendre à chaque endroit où se
trouve des outils de recueillement des déchets (bacs et bennes à ordure) pour vérifier
le niveau des déchets dans ces derniers et s’assurer du respect de chaque type de
déchets en fonction de la couleur du contenant. En effet chaque couleur de poubelle (bac)
représente un type de déchet bien précis notamment :
Toutes nos remarques sont notées dans une fiche et déposées au bureau de la sensibilisation
et du suivi de bonnes pratiques environnementales (BSSBPE).Les bacs seront versés dans
les bennes qui seront mis hors de la SONARA par l’entreprise SECA.
En plus, chaque jeudi nous échantillonnons les eaux pour analyse avant le rejet.
L’échantillonnage consiste à prélever de l’eau au niveau des bacs d’observation à l’aide
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d’une bouteille et d’une corde ,nous effectuons trois prélèvements ces échantillons d’eau
contenu dans les bouteilles au laboratoire et de noter les remarques et observation dans
un registre signé. Les analyses faites sur les eaux avant le rejet sont :
- pH.
- la décantation du brut : le brut à son arrivé dans la raffinerie contient de l’eau et par le
phénomène de décantation, le brut ira au-dessus et l’eau va rester au fond. Cette eau sera
retirée grâce à une vanne appelée purificateur et envoyée au bac E13.
- le dessalage du brut : cette opération consiste à débarrasser le brut de ses sels (lavage du
brut par le phénomène d’électro-coalescence). Les déchets d’eaux issus de cette opération
sont appelés eaux de stepping et seront envoyés à l’unité 70 appelé unité de stepping.
- Eaux zénithales polluées (huileuses) : ce sont les eaux de pluies associées aux
hydrocarbures tombées sur le sol lors de l’exploitation qui sont envoyées par un système
d’égout dans le bac E13.
-Les eaux de déballastage : pour éviter que les navires vides ne coulent ils sont chargés d’eau.
L’action d’enlever cette eau des navires est appelée déballastage. Ces eaux sont envoyées
dans les bacs E15 et E16.
- Les eaux biologiques : ce sont les eaux issues des toilettes et du restaurant. Elles
seront envoyées dans les fosses septiques et à travers les caniveaux vont aller au bac
d’observation.
Ces eaux venant de divers horizon seront traitées avant d’être rejetée en mer.
Le traitement des eaux usées commence au niveau des bacs par un système
d’écrémage à trois niveaux : c’est l’écrémage. Les huiles récupérées seront envoyées
dans le bac D. Après l’écrémage, le reste d’eau dans les bacs de décantation. Ensuite
on a la floculation qui est un ajustement de pH (5.5 – 8) grâce à l’injection de l’acide
chloridrique et la sédimentation à travers l’injection du poly-électrolyte. Le
traitement se poursuit par la flottation. En effet l’eau floculées va être associées à de l’air
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
et former des bulles qui vont piéger les petites particules d’hydrocarbures (flocules). Ces
bulles seront écrémer par la suite et envoyées à l’unité PQ5 puis dans le bac D et
enfin renvoyées dans le process. Les eaux restantes seront associées aux eaux
biologiques hautement chargées en bactéries qui vont biodégrader le reste de particules
d’hydrocarbure avant le rejet en mer.
c -Quelques aspects et impacts environnementaux répertories dans les unités 10 ,20 ,30, 40 ,
50 et 60
Nous avons pu recenser quelques aspects environnementaux visuels dans ces différentes
unités malgré que la structure soit en arrêt .le tableau ci-dessous comporte les résultats de
notre investigation.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Les normes de qualité appelées parfois « les objectifs de qualité » qui visent à déterminer le
niveau maximum de pollution acceptable dans une activité déterminée. C’est donc la quantité
d’un produit ou d’une substance dangereuse susceptible d’être déversée dans un cours d’eau
qui est définie ;
Les normes d’émission appelées aussi normes d’orientation qui déterminent les
valeurs limites qui ne doivent pas être dépassées par le pollueur qui peut ainsi
organiser son activité autour d’un quota à respecter ;
Les normes de procédés ou normes d’orientation qui ne laissent aucune liberté dans le
choix des moyens de réduction des nuisances en vue d’une meilleure qualité de
l’environnement ;
Les normes de produits qui servent à déterminer la composition physique ou chimique
d’un produit donné ;
Les normes environnementales elles, sont des normes techniques. Elles constituent
des dispositions particulières, sous forme de chiffres, taux, tableaux et listes qui ont
pour objet de préciser la portée des normes générales à caractère plus juridique. Il peut
s’agir, selon l’avis général :
- soit de substances dont le rejet dans un milieu donné est interdit ou réglementé;
Le caractère technique de ces normes tient au fait qu’elles ne sont pas formulées sous forme
d’obligations de faire ou de ne pas faire, mais en termes techniques par quantité, quotas,
seuils, etc. Les normes techniques figurent généralement dans les annexes des Conventions
environnementales.
I -REGLEMENTATION INTERNATIONALES
Sur le plan international, le processus de normalisation est coordonné essentiellement sous les
auspices de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO = International Standard
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Tout pays qui désire opérer dans le système international de normalisation doit créer une
organisation nationale de normalisation (ONN). Celle-ci doit adhérer par la suite à l’ISO et à
la CEI afin de bénéficier des avantages prévus, pour son fonctionnement. Les normes
environnementales courantes sur le plan international sont celles de la série ISO 9000 et ISO
14000 qui concernent la gestion environnementale au sein des entreprises.
Le Cameroun est membre de ces deux organisations (ISO, CEI) à travers la Cellule de la
Normalisation et de la Qualité du Ministère chargé de l’Industrie qui tient lieu d’Organisation
Nationale de Normalisation au Cameroun. Il est également membre de l’Organisation
Régionale Africaine de Normalisation (ORAN) dont le siège est à Nairobi (Kenya).
1. on entend par ‘déchets’ des substances ou objets qu’on élimine, qu’on a l’intention
d’éliminer ou qu’on est tenu d’éliminer en vertu des dispositions du droit national,
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
1. a) Les parties exerçant leur droit d’interdire l’importation de déchets dangereux ou d’autres
déchets en vue de leur élimination en informent les autres Parties conformément aux
dispositions de l’article 13 ;
c) Veiller à ce que les personnes qui s’occupent de la gestion des déchets dangereux ou
d’autres déchets à l’intérieur du pays prennent les mesures nécessaires pour prévenir la
pollution résultant de cette gestion et, si une pollution se produit, pour réduire au minimum
les conséquences pour la santé humaine et l’environnement ;
e) Interdire les exportations de déchets dangereux ou d’autres déchets à destination des Etats
ou groupes d’Etats appartenant à des organisations d’intégration politique ou économique qui
sont Parties, particulièrement les pays en développement, qui ont interdit parleur législation
toute importation, ou si elle a des raisons de croire que les déchets en question n’y seront pas
gérés selon des méthodes écologiquement rationnelles telles que définies par les critères
retiendront les Parties à leur première réunion ;
f) Exiger que les renseignements sur les mouvements transfrontières proposés de déchets
dangereux et d’autres déchets soient communiqués aux Etats concernés, conformément à
l’Annexe V-A pour qu’ils puissent évaluer les conséquences pour la santé humaine et
l’environnement des mouvements envisagés ;
g) Empêcher les importations de déchets dangereux et d’autres déchets si elle a des raisons
de croire que les déchets en question ne seront pas gérés selon méthodes écologiquement
rationnelles ;
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
h) Coopérer avec les autres Parties et d’autres organisations intéressées, directement et par
l’intermédiaire du sécréterait, à des activités portant notamment sur la diffusion de
renseignement sur les mouvements transfrontières de déchets dangereuses et d’autres déchets,
afin d’améliorer la gestion écologiquement rationnelle desdits déchets d’empêcher le trafic
illicite.
1. les parties prennent des mesures appropriées conformément aux dispositions de la présente
Convention et des protocoles en vigueur auxquels elles sont parties pour protéger la santé
humaine et l’environnement contre les effets néfastes résultant ou susceptibles de résulter des
activités humaines qui modifient ou sont susceptibles de modifier la couche d’ozone.
2. à cette fin les parties, selon les moyens dont elles disposent et selon leurs possibilités :
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Article 2
1) chacune des parties visées à l’annexe I , pour s’acquitter de ses engagements
chiffrés en matière de limitation et de réduction prévus à l’article 3, façon à promouvoir le
développement durable :
a)applique et / ou élabore plus avant des politiques et des mesures, en fonction de sa
situation nationale, par exemple les suivants :
ii) protection et renforcement des puits et des réservoirs des gaz à effet de serre non
réglementés par le protocole de Montréal, compte tenu de ses engagements au titre des
accords internationaux pertinents relatifs à l’environnement ; promotion de méthodes durables
de gestion forestière, de boisement et de reboisement ;
iv) recherche, promotion, mise en valeur et utilisation accrue des sources d’énergie
renouvelables, de technologies de piégeage du dioxyde de carbone et de technologies
écologiquement rationnelles et innovantes ;
vii) adoption de mesures visant à limiter ou à réduire les émissions de gaz à effet de
serre non règlementés par le protocole de Montréal dans le secteur des transports ;
II -REGLEMENTATION NATIONALE
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Article 1er.- Le présent décret fixe les modalités de réalisation des études d’impact
environnemental.
(2) en tout état de cause, les travaux ne peuvent démarrer avant l’approbation des
études d’impact environnement y rétablies.
Selon l’article 1 de la loi 96/12 du5 AOUT 1996 portant Loi- cadre relative à la
gestion de l’environnement :
(2) Sa protection et la gestion rationnelle des ressources qu’il offre à la vie humaine
sont d’intérêt général. Celles-ci visent en particulier la géosphère, l’hydrosphère,
l’atmosphère, leur contenu matériel, ainsi que les aspects sociaux et culturels qu’ils
comprennent.
D’après l’article 6 : (1) Toutes les institutions publiques et privées sont tenues, dans le cadre
de leur compétence, de sensibiliser l’ensemble des populations aux problèmes de
l’environnement.
(2) Elles doivent par conséquent intégrer dans leurs activités des
programmes permettant d’assurer une meilleure connaissance de l’environnement.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Article 44.- sont formellement interdits, compte dument tenu des engagements internationaux
du Cameroun, l’introduction, le déversement, le stockage ou le transit sur le territoire national
des déchets produits hors du Cameroun.
-de porter atteinte à la qualité de l’air ou de provoquer toute forme de modification de ses
caractéristiques susceptibles d’entrainer un effet nuisible pour la santé publiques ou les biens ;
-d’émettre dans l’air toute substance polluante notamment des fumées, poussières ou gaz
toxiques corrosifs ou radioactifs, au-delà des limites fixées par les textes d’application de la
présente loi ou, selon le cas, par des textes particuliers ;
-d’émettre des odeurs qui, par leur concentration ou leur nature, s’avèrent particulièrement
incommodantes pour l’homme.
D’après la loi 96/12 du5 AOUT 1996 portant Loi- cadre relative à la gestion de
l’environnement, Chapitre IV Section I Des déchets
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Article 42.- Les déchets doivent être traités de manière écologiquement rationnelle afin
d’éliminer ou de réduire leurs effets nocifs sur la santé de l’homme, les ressources naturelles,
la faune et la flore, et sur la qualité de l’environnement en général.
Définitions :
Le service environnement est donc responsable de la gestion des déchets, du parc à déchets,
de l’élimination ou de la valorisation des déchets conformément à la convention de bale et les
législations nationaux. Pour cela elle supervise :
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
• Evaluer la quantité et la nature des déchets qu’il génère afin de permettre au service
environnement de prévoir les moyens techniques (tri sélectif si nécessaire) et financer à leur
élimination ;
Permis environnemental : c’est un agreement délivré par MINEPDED pour toute personne
physique ou morale pour la collecte, le transport le stockage et l’élimination finale des déchets
industriels.
Bon d’évacuation des déchets industriels (B.E.D.I) : le B.E.D.I. est établi et validé par le
service environnement. Ce document précis la provenance, les caractéristiques, la destination,
les modalités prévues pour les opérations intermédiaires.
• D’élaborer une nomenclature des déchets produits dans la raffinerie, ainsi que des
fiches techniques des différents déchets ou sont indiquées des informations sur les conditions
de sécurité, le conditionnement, le stockage, l’expédition, le traitement.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
• De rechercher les meilleures filières d’élimination pour chaque type de déchet produit
sur le site de la raffinerie.
• De veiller à ce que l’expédition des déchets hors de la raffinerie s’effectue selon les
recommandations inscrites dans les fiches techniques
-le libre accès à l’information environnementale, sous réserve des impératifs de la défense
nationale et de la sécurité de l’Etat ;
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Dans cette rubrique de Responsabilité Sociétale et Citoyenne, la SONARA s’appuie sur son
engagement communautaire et développement local à travers un Plan de Gestion des
Communautés fait a limbe le 11 Avril 2016 par le directeur général Ibrahim Talba Malla qui
exprime son attention morale de se préoccuper des communautés. Il stipule que :
‘‘Dans le souci de mener ses activités dans le respect des normes et réglementation nationales
et internationales sur la protection de l’environnement physique et humain, et, compte tenu
des préoccupations relevées par les représentations des communautés riveraines de la
SONARA lors des consultations publiques’’.
La SONARA entend mettre en pratique ses actions de responsabilité sociale et citoyenne vis-
à-vis des communautés riveraines de ses installations. Ceci, à travers l’intégration des
préoccupations sociales dans ses activités et dans ses interactions avec les communautés
vivant dans sa zone d’influence.
La Direction générale à travers cette politique, s’engage à mettre en place un plan de gestion
des communautés locales dont les actions sur le terrain devront s’articuler autour de sept
questions principales :
6) Hygiène et Santé ;
Par cet engagement la SONARA entend établir et maintenir la confiance du public dans
l’intégrité opérationnelle des activités et des installations et améliorer sa réputation en
apportant une contribution pérenne au bien-être social et économique de ces communautés et
partant, au développement durable de la région.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Article 1er . – la présente loi régit, dans le respect des principes de gestion de l’environnement
et de protection de la santé publique, les établissements classés dangereux, insalubres ou
incommodes.
Article 12.- (1) l’exploitant de tout établissement classé est tenu d’établir un plan d’urgence
propre à assurer l’alerte des autorités compétentes et des population avoisinantes en cas de
sinistre ou de menace de sinistre ,l’évacuation du personnel ainsi que les moyens pour
circonscrire les causes du sinistre.
(2) le plan d’urgence doit être agréé par les administrations compétentes qui s’assurent
périodiquement du bon état et de la fiabilité des matériels prévus pour la mise en œuvre dudit
plan.
C’est dans cette même lancée que le service environnement a élaboré le plan d’urgence
maritime
Il a été élaboré dans le but d’apporter des réponses en fonction de chaque scenarii auxquels la
SONARA fera face
Le PUM définit :
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Déroulement Soufflante :
Générateur thermique ou
du touret
électrique
Déploiement du
Barrage
Gonfleur
Le principe ici consiste à mettre le générateur en marche pour dérouler le touret ensuite fixe
le touret à la soufflante puis au gonfleur. Une fois gonflé on le relie au barrage pour le
déployer dans la mer, lorsque le barrage est dans la mer on arrête le générateur la soufflante
et le gonfleur puis, on fixe l’un des bouts du barrage à une première vedette et l’autre à une
deuxième vedette, celles si se chargeront donc de le conduire au lieu du déversement.
Process
Ou Ou
Le nettoyage de la plage
On utilise les matériels comme : des sceaux ; des pelles ; râteaux ; bourdeur absorbant.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Principe : Disposer d’une pompe à dispersant dans la plage la relier aux lances à dispersants
qui se chargeront de fragmenter la nappe d’huile qui se forme au-dessus de la mer. Cette
fragmentation de la couche d’huile donnera naissance à des petites nappes celles-ci vont
ensuite migrer vers le fond de la mer et au bout de quelques temps ces petites nappes déposées
au fond de la mer seront consommées par les microorganismes qui s’y trouvent : c’est la
biodégradation.
I - CONCEPTS ET DEFINITIONS
Le développement durable (DD) a été mis en place pour répondre à la question suivante :
« comment répondre aux besoins actuels sans limiter la capacité des générations futures à
satisfaire leurs propres besoins ? ». le terme développement durable a vu le jour lors de la
conférence des nations unies pour l’environnement en 1972 à Stockholm en suède, Selon la
définition donnée par le rapport de la commission mondiale sur l’environnement et le
développement de l’organisation des nations unies, dit rapport Brundtland ou cette expression
est apparu pour la première fois en 1987 ; le développement durable est un développement
qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures de
répondre à leurs propres besoins. Il se base sur trois piliers :
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
Article 2.- les dispositions du présent décret sont applicables à toutes les sources d’émissions
polluantes dans l’atmosphère.
-qui sont susceptibles de donner une représentation valable de la pollution de l’air sur une
grande parcelle du territoire.
Article 10 du chapitre III : (1) tout exploitant de source fixe est tenu d’appliquer les
meilleures pratiques de gestion pour contrôler et / ou réduire l’émission potentielle de
polluants atmosphériques contrôlés.(2) les exploitants dans le secteur oléoducs ou de
gazoducs mettent en application des pratiques spécifiques de contrôles d’émission de polluant
atmosphérique de manière à respecter les limites d’émission de polluant atmosphérique de
manière à respecter les valeurs limites prévues par la réglementation en vigueur .
Article 11 : (1) tout exploitant de source fixe tient à jour les documents indiquant la
conformité aux limites d’émission de polluant atmosphérique contrôlé. Ces documents sont
conservés dans les fichiers de la source fixe pour une durée d’au moins dix(10) ans.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
D’après la section III du chapitre III De la protection du littoral et des Eaux Maritimes
de la loi 96/12 du5 AOUT 1996 portant Loi- cadre relative à la gestion de
l’environnement :
Article 31.- (1) sans préjudice des dispositions pertinentes des conventions Internationales
relatives à la protection de l’environnement marin, dument ratifiées par la République du
Cameroun, sont interdits le déversements , l’immersion et l’incinération dans les eaux
maritimes sou juridiction camerounaise , de substances de toute nature susceptibles :
Article 36.-(1) Le sol, le sous-sol et les richesses qu’ils contiennent, tant que ressources
limitées, renouvelables ou non sont protégées contre toutes formes de dégradation et gérées
conjointement et de manière rationnelle par les Administrations compétentes.
(2) Un décret d’application de la présente loi, pris sur rapport conjoint des Administrations
concernées, fixe :
-la liste des engrais, des pesticides et autres substances chimiques dont l’utilisation est
autorisée ou favorisée dans les travaux agricoles ;
- les quantités autorisées et les modalités d’utilisation afin que les substances ne portent pas
atteinte à la qualité du sol ou des autres milieux récepteurs.
Consciente et soucieuse de la gravité des conséquences des opérations qu’elle effectue sur
l’environnement qui sont : l’émission du CO2, du CH4, du N2O… qui sont les principaux
gaz à effet de serre, la SONARA adopte des techniques visant à amoindrir les impacts de ses
opérations sur l’environnement en respectant les seuils d’émission de chaque substance
qu’elle utilise fixés par la réglementation. Elle s’engage à :
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
contrôler les émissions de ces gaz émanant de ses activités pour protéger
l’atmosphère ;
contrôler et traitement et le rejet des eaux usées issues de ses opérations dans
l’optique de préserver l’environnement aquatique ;
réduire les déversements des produits sur le sol à fin d’amoindrir les infiltrations des
polluants dans le sol et le sous-sol.
Notre planète fait face aux dérèglements globaux (réchauffement climatique, trou dans la
couche ozone, pluies acides, désertification, déforestation…) du aux activités économiques de
l’homme qui produisent des polluants atmosphériques comme les gaz à effet de serre. Vu
qu’elle fait partie des entreprises susceptibles de polluer l’atmosphère au Cameroun, la
SONARA contribue à lutter contre ces problèmes globaux en se conformant aux
règlementations en vigueur .Toute activité industrielle n’ayant pas une technologie à 100%
de sureté cette entreprise met l’accent sur la protection de l’environnement en intégrant
l’aspect social et le développement du pays en boostant son économie à travers ses défis
qu’elle compte relever et en se fixant un slogan ‘ la pollution au sein de la raffinerie doit être
accidentelle et sans récurrence’.
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Rapport de stage SONARA/ DQHSEI
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre stage académique qui a pour thème la gestion de l’environnement
dans une entreprise industrielle : cas de la SONARA tout en s’appuyant sur des normes et
réglementations nationales et internationales et engagement signé et mesures que cette
entreprise adopte face aux impact environnementaux ; il en ressort de note investigation que
la SONARA bien qu’étant un établissement classé dangereux de par les activités qu’elle opère
au quotidien mène à bien son engagement de conformité environnementale et sa
responsabilité sociétale à travers la DQHSEI par le biais de son service environnement qui y
veille en permanence dans le but d’assurer la protection de l’environnement physique et
humain a son sein et autour d’elle. L’environnement étant un patrimoine héréditaire commun
à tous et l’un des piliers principaux du développement durable, le protéger reste un
engagement et une obligation pour tous ; pour relever ce défit le service environnement
procède à des veilles règlementaires des sensibilisations et suivi des bonnes pratiques
environnementales afin d’amoindrir, et d’éviter tout aspect environnemental significatif pour
un environnement sain. La course vers la croissance économique est l’une des causes
majeures qui freinent l’envol du développement durable, qui est pourtant un levier
d’innovation et d’équilibre entre l’être humain et son épanouissement mais qui, reste malgré
tout comme un vœu et un souhait tout en sachant qu’une fois l’environnement pollué rien ne
sera possible sur terre.
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