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Chapitre 5 Les systèmes centrés

I – Généralités :
Nous avons toujours considéré dans les chapitres précédents des systèmes optiques comme des
surfaces sphériques ou planes, réfringentes ou réfléchissantes.
En réalité ces systèmes optiques sont le plus souvent une association de plusieurs types de
surfaces ayant même axe principal. La formation des images à travers ces systèmes passe alors par
plusieurs étapes intermédiaires.

I-1- Définition d’un système centré:


Très souvent les éléments d'un système optique ont une symétrie de révolution. On parle
de système centré lorsque les différents éléments ont un axe de symétrie commun : l'axe optique
principal.
Un système centré est donc un ensemble de milieux transparents séparés par des surfaces
planes ou sphériques dont l’axe principal est celui de toutes les surfaces du système centré.

On distingue deux types de systèmes centrés :


 Systèmes dioptriques : composés uniquement de dioptres (plans ou sphériques)
 Systèmes catadioptriques : composés de dioptres et de miroir.

I-2- Exemples de système centré:


- Une lentille est une association de deux dioptres sphériques
- Une ½ boule est une association d’un dioptre plan et d’un dioptre sphérique
- Un oculaire est une association de deux lentilles
- Une ½ boule argentée sur sa face sphérique extérieure est une association d’un dioptre plan et d’un
miroir sphérique concave.

I-3- Notion de stigmatisme et aplanétisme :


a) Stigmatisme, rappels
On rappelle qu’un système optique est stigmatique pour deux points conjugués A et A’
si tout rayon lumineux passant par A passe par A’ après avoir traversé le système optique.
1
b) Aplanétisme

Un objet n'est généralement pas ponctuel : on parle alors d'objet étendu. Le stigmatisme
pour un point, qu'il soit rigoureux ou approché, ne garantit pas l'obtention de l'image d'un objet
quelconque. Lorsque le stigmatisme est conservé au voisinage d'un point et dans un plan
perpendiculaire à l'axe optique, on dit que le système est aplanétique.
Un système optique présentant un axe de révolution Δ (axe optique) est aplanétique s’il
donne d’un objet AB perpendiculaire à Δ une image perpendiculaire à Δ.

c) Définition
L’aplanétisme est donc la conservation du stigmatisme approché pour tous les points d’un
plan de front perpendiculaire à l’axe optique.

H’
Figure 1
H

Autrement dit : on souhaite qu’à travers l’instrument optique (ou le système optique),
l’image A’B’ d’un objet plan AB, perpendiculaire à l’axe, soit une image plane, perpendiculaire à
l’axe optique ( figure 1).
c) Condition d’aplanétisme : démonstration
Soit un système optique qui est stigmatique pour un couple de points (A, A’) de son axe
optique. On considère un petit objet AB (B voisin de A) placé perpendiculairement sur son axe
optique. A’B’ est son image à travers le système (figure 1). La condition nécessaire pour que B et
B’ soit également stigmatique est (d’après le principe de Fermat) que le chemin optique entre B et
B’ soit constant soit :
(BB’) = constante ou LBB’= cte.
LBB’ = LHH’ = cte  𝑨𝑨 − 𝒏𝑨𝑯 + 𝒏′𝑨′𝑯′ = 𝒄𝒕𝒆 et puisque (A, A’) est un couple de points

stigmatique  (AA’) = cte et par conséquent :


− 𝒏𝑨𝑯 + 𝒏′𝑨′𝑯′ = 𝒄𝒕𝒆 (1)
Evaluons 𝑨𝑯 et 𝑨′𝑯′ en fonction des sinus des angles  et ’ (figure 2).

B
 H
 Figure 2 ’ A’
A ’
’ H’
D’après la figure 2 :
𝐴𝐻 𝐴′𝐻′
sin 𝛼 = ⟹ 𝐴𝐻 = 𝐴𝐵 sin 𝛼 (2) et sin 𝛼′ = ⟹ 𝐴′𝐻′ = 𝐴′𝐵′ sin 𝛼′ (3) B’
𝐴𝐵 𝐴′𝐵′

En remplaçant 𝑨𝑯 et 𝑨′𝑯′ de (1) par leurs expressions (2) et (3), on obtient :


−𝑛 𝐴𝐵 sin 𝛼 + 𝑛′ 𝐴′𝐵′ sin 𝛼′ = 𝑐𝑡𝑒
La valeur de la constante est déterminée en considérant le rayon lumineux axial :
 = ’ = 0  cte = 0
2
D’où la condition des « sinus d’Abbe » : 𝑛 𝐴𝐵 sin 𝛼 = 𝑛′ 𝐴′𝐵′ sin 𝛼′ (4)

Dans les conditions d’approximation paraxiale ( et ’ petits), la condition des sinus d’Abbe
devient (avec sin    et sin ’  ’) :

𝑛 𝐴𝐵  = 𝑛′ 𝐴′𝐵′ ′ (5) (Relation de Lagrange-Helmholtz)


Nous verrons que cette condition est toujours vérifiée avec les instruments optiques que nous allons
étudier.

I-4- Conjugaison et Grossissement : Grandissement angulaire G

a) Conjugaison
Tout système centré, utilisé dans les conditions de Gauss, est stigmatique et aplanétique; il
est donc caractérisé par :

 La relation de conjugaison qui permet de déterminer la position de l’image A’ en


fonction de celle de l’objet A ( A et A’ étant des points de l’axe optique).
 Les relations de grandissement qui permettent de déterminer la dimension 𝐴′𝐵′ de
𝐴′𝐵′
l’image d’un objet étendu de dimension 𝐴𝐵 tel que 𝛾 = (grandissement linéaire
𝐴𝐵
ou transversal)

b) Grossissement ou Grandissement angulaire G


Le grossissement ou grandissement angulaire G est le rapport de l’angle ’ sous lequel on
voit l’image depuis la pupille de sortie (Os) du système, à l’angle  sous lequel on voit l’objet à
l’œil nu (Oe) sans instrument (figure 3).
𝛼′
𝐺=
𝛼
B’
B

’ ’ Figure 3
A Oe A’ Os

Remarque :  et ’ sont appelés les diamètres angulaires apparents.


𝒏
D’près la relation (5), on a : 𝑮𝜸 = 𝒏′

Propriétés:

- Correspondance plan à plan: Un objet plan de petite dimension perpendiculaire à l’axe optique
aura une image plane et perpendiculaire à l’axe optique.
- Correspondance objet – image : à chaque plan objet correspond un plan image et un seul et
réciproquement.

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II – Systèmes centrés dioptriques à foyers
II-1- Définition
Un système est dit a foyer si ses foyers objet F et image F’ ne sont pas rejetés à l’infini (figure 4).

Figure 4

II-2- Plans principaux :


Par définition, le foyer image F' d'un système optique est l'image du point objet situé à
l'infini sur l'axe. Le faisceau issu de ce point objet est formé de rayons parallèles à l'axe (figure
5.a). Ces rayons se focalisent en F' après traversée du système.
Le lieu des points d'intersection de chaque rayon incident avec le rayon émergent
correspondant est, dans l'approximation para- axiale, un plan qui sera appelé plan principal
image (P’) du système optique. Ce plan coupe l'axe en H'(figure 5.a).
On procède de la même façon pour le foyer objet F, et on défini le plan principal objet (P) qui
coupe l’axe optique en H (figure 5.b).

Figure 5.a P’ Figure 5.b P

a- Les plans principaux dans la construction géométrique


Plan principal objet (P) : lieu des points d’intersection des incidents passant par le foyer objet F
avec les émergents correspondants parallèles à l’axe optique (figure 5.b).
Plan principal image (P’) : lieu des points d’intersection des incidents parallèles à l‘axe optique
avec les émergents correspondants passants par le foyer image F’(figure 5.a).
D’après la figure 5.c, un rayon lumineux quelconque issu de F coupe le plan principal objet en I
et ressort parallèle à l'axe, il coupe le plan principal image en I'. Un rayon incident parallèle à
l'axe passant par I, passe aussi par I' puis converge en F'. Ces deux rayons se coupent en I dans
l'espace objet puis en I' dans l'espace image. I et I' sont donc conjugués.

Figure 5.c
P P’
4
Point principale objet H: C’est le point d’intersection du plan principal objet (P) avec l’axe
principal.
Point principale image H’: C’est le point d’intersection du plan principal image (P’) avec l‘axe
principal.
On définit dans toute la suite:
 La distance focale objet f par: f  HF
 La distance focale image f’ par: f '  H ' F '

Important :

 Les plans principaux sont conjugués avec un grandissement transversal associé égal à 1 :
Un objet AB appartenant à (P) aura une image A’B’ appartenant à (P’) et de même
𝑨′𝑩′
longueur que AB (figure 5.d). Soit 𝛾 = 𝑨𝑩 = 𝟏
 Les points F, F', H et H' sont les points cardinaux du système optique.

B B'

A A'

Figure 5.d
P P’

b- Représentation des systèmes centrés:


Un système centré sera représenté uniquement par ses plans principaux (P) et (P’) et ses
foyers F et F’.

Remarque:
Il n’y a que deux possibilités pour les sens de HF et H ' F '
Ou bien H ' F ' a le sens de propagation de la lumière et donc HF a le sens opposé et dans ce
cas, le système est dit convergent (figure 6.a).
Ou bien H ' F ' a le sens opposé au sens de propagation de la lumière et donc HF a le sens de
propagation de la lumière et dans ce cas, le système est dit divergent (figure 6.b).

Figure 6.a : Figure 6.b :

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II-3- Construction d’image
On considère un système centré défini par ses points cardinaux (F, F’, H et H’) et un objet
AB réel situé sur l‘axe principale du système.
(n) (n’)

H
H’

Figure 7.

BI incident parallèle à l‘axe principal, émerge en passant par le foyer image F’.
BFJ incident passant par le foyer objet F, émerge parallèlement à l‘axe principal.
B’ est l’image de B, obtenue en joignant l’intersection des 2 rayons I’F’ et JJ’.

a- Formule de conjugaison d’un système centré.


- Origine aux points principaux.
D’après la figure 7, les triangles ( BIJ) et (FHJ) sont semblables, on a : JH HF ,
 et
sachant que : IB  HA JI IB

HJ HF
On a donc :  (1)
IJ HA
H' F' H' I'
Les triangles ( H’I’F’) et (I’J’B’) sont semblables, alors nous avons :  avec J ' B'  H ' A'
J ' B' J ' I '
H ' F ' I ' H ' IH
On a donc :   (2)
H ' A' I ' J ' IJ
HF H' F' HJ IH
En faisant la somme de (1) et (2) on obtient :    avec 𝐻𝐽 + 𝐼𝐻 = 𝐼𝐽
HA H' A' IJ IJ
HF H' F' f f'
Soit  1 ou   1 (3)
HA H' A' HA H' A'
La formule de conjugaison (3) est valable dans tous les cas de figures.

b-Formule de conjugaison d’un système centré


- Origine aux foyers.
En utilisant la même figure 7, on a :

𝐻𝐽 = 𝐻′𝐽′ = 𝐴′𝐵′ et 𝐻′𝐼′ = 𝐻𝐼 = 𝐴𝐵

𝐴𝐵 𝐻𝐽 𝐴′ 𝐵′ 𝐴′ 𝐵′ 𝐻𝐹 𝐻𝐹 𝑓
𝑡𝑔 𝑢 = = = ⟹ = =− = − , (1)
𝐴𝐹 𝐻𝐹 𝐻𝐹 𝐴𝐵 𝐴𝐹 𝐹𝐴 𝐹𝐴

𝐴′ 𝐵′ 𝐻′ 𝐼′ 𝐴𝐵 𝐴′ 𝐵′ 𝐴′ 𝐹′ 𝐹′ 𝐴′
𝑡𝑔 𝑢′ = = = ⟹ = =− , (2)
𝐴′ 𝐹′ 𝐻′ 𝐹′ 𝐻′ 𝐹′ 𝐴𝐵 𝐻′ 𝐹′ 𝑓′

𝑨′ 𝑩′ 𝒇 𝑨′ 𝑩′ 𝑭′ 𝑨′
D’après (1), on a : = − (3) et d’après (2) on a : =− (4)
𝑨𝑩 𝑭𝑨 𝑨𝑩 𝒇′

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(3) étant égale à (4) on en déduit que :

𝐹𝐴. 𝐹′𝐴′ = 𝑓. 𝑓′ (5)

La relation (5) est la formule de conjugaison avec origine aux foyers (formule de Newton)
On a également : 𝐹𝐻 . 𝐹′𝐻′ = 𝑓. 𝑓′ , ce qui montre que H et H’ sont des points conjugués.

c- Grandissement linéaire (transversal):


𝐴′𝐵′ 𝑓
D’après la relation (3) on a : 𝛾= = −
𝐴𝐵 𝐹𝐴

𝐴′𝐵′ 𝐹′𝐴′
Et d’après la relation (4) on a : 𝛾= 𝐴𝐵
=− 𝑓′

d- Vergence d’un système centré

Soit un système centré représenté par ses points cardinaux (F, F’, H et H’). On considère un objet
AB situé sur le plan focal objet PF du système (figure 8). Son image est donc rejetée à l’infini.

Figure 8.

Dans les conditions de l’approximation de Gauss, nous avons, d’après la figure 8 :

𝐴𝐵 𝐹𝐵 𝐹𝐵 𝐹𝐵
𝑡𝑔 𝑢 ≈ 𝑢 = = =− =− ⟹ 𝐹𝐵 ≈ −𝑓. 𝑢 (1).
𝐴𝐻 𝐹𝐻 𝐻𝐹 𝑓

𝐻 ′ 𝐼′ 𝐹𝐵
𝑡𝑔 𝑢′ ≈ 𝑢′ = = ⟹ 𝐹𝐵 ≈ 𝑓′. 𝑢′, (2)
𝐻 ′ 𝐹′ 𝑓′

Les relations (1) et (2)  𝑓. 𝑢 = −𝑓′. 𝑢′ (3)

La 2ème loi de Snell – Descartes pour les angles u et u’ ( u et u’ faibles) s’écrit :

𝑛. 𝑢 = 𝑛′. 𝑢′ (4)
Le rapport (3)/(4) donne:

𝑓 𝑓′ 𝑓 𝑛
= − ⟹ =− , (5)
𝑛 𝑛′ 𝑓′ 𝑛′

La relation (5) est valable quelque soit le système centré.


𝑛 𝑛′
On définit la vergence d’un système centré par : 𝑉𝑆 = − =
𝑓 𝑓′

7
Remarque : autre formule de conjugaison d’un système centré avec origine aux points principaux.
f f'
Rappel : on avait trouvé que :  1
HA H' A'
𝑛′ 𝑛′ 𝑛
Si on multiplie cette relation par 𝑓′ et sachant que : = −𝑓
𝑓′

On obtient une autre forme de la relation de conjugaison :


𝑛′ 𝑛 𝑛′
− = (6)
𝐻′ 𝐴′ 𝐻𝐴 𝑓′
Remarque : si les deux milieux extrêmes sont identiques (n’ = n) , la relation (6) devient :
1 1 1
− = (7)
𝐻′ 𝐴′ 𝐻𝐴 𝑓′
III- Systèmes centrés catadioptriques
1- Définition :
Si le système centré contient une surface réfléchissante, il est dit catadioptrique. Cette
surface réfléchissante qui sera soit un miroir sphérique centré sur l’axe du système, soit un miroir
plan perpendiculaire à cet axe le limite nécessairement d’un côté.
Les surfaces de séparation sont donc soit réfractantes soit réfléchissantes, mais les deux
types de surfaces sont toujours présents. Ceci implique des trajets de lumière dans les deux sens.
Ces systèmes peuvent avoir des foyers ou être afocaux (ne pas avoir de foyers).
Un exemple simple de système centré catadioptrique est l’association de dioptres plans et
sphériques se terminant par un miroir. La face d’entrée et de sortie des rayons lumineux est la
même.
La figure 9 présente un exemple de système centré catadioptrique formé par l’association de
deux dioptres sphériques et un miroir sphérique.

Figure 9.
2- Propriétés.

Soit AI un incident parallèle à l’axe; ce rayon pénètre en I, se réfracte un certain nombre de fois, se
réfléchit, puis se réfracte à nouveau en cheminant en sens inverse et sort en L, sans avoir quitté le
plan de la figure. Le point où le rayon émergent coupe l’axe est le foyer image F’.
Appliquons au rayon lumineux AI...LF le principe du retour inverse. Nous voyons que l’incident
F’L donnera l’émergent IA, F’ est donc aussi le foyer objet F. Le système a ses deux foyers
confondus : F’= F.

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Prenons le point d’intersection B’ du rayon incident AI parallèle à l’axe et de son émergent LF’. Le
front d’onde P’ passant par B’ est le plan principal image. L’application du principe du retour
inverse de la lumière nous montre que P’ est aussi le plan principal objet P. Le système a ses deux
plans principaux également confondus: P’= P.
Le système catadioptrique est donc équivalent à un miroir sphérique qui aurait son foyer en F’ et
son sommet au point M où le plan P’ coupe l’axe.

3- Système optique équivalent


Si le miroir est sphérique, le système centré catadioptrique est équivalent, en ce qui concerne
la position et la grandeur des images à un miroir sphérique unique de centre C et de sommet S
(figure 10).
M1 M

Figure 10.

Un système catadioptrique centré est équivalent à un miroir sphérique (M) unique de centre C
et de sommet S, tels que :

 S est l’image du sommet S1 du miroir réel à travers le (S.D) dans le sens de la lumière
réfléchie.
 C est l’image du centre C1 du miroir réel à travers le système dioptrique (S.D), dans le sens
de la lumière réfléchie;

Remarque: Le centre C est le sommet S sont à déterminer à partir des formules de conjugaison des
dioptres D1 et D2:
S1 S
.D
S et C1 S
.D
C
Remarque :
Un tel système catadioptrique à foyers est identique à un miroir sphérique, en ce qui concerne la
position et la grandeur des images, mais non en ce qui concerne leur nature réelle ou virtuelle.

Exemple :

M.S (S, C)

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𝐷(𝑆1 , 𝐶1 ) 𝐷(𝑆1 , 𝐶1 )
𝑆2 𝑆 et 𝐶2 𝐶
(𝑛′) (𝑛) (𝑛′) (𝑛)

𝑛′ 𝑛 𝑛 ′ −𝑛 𝑛′ 𝑛 𝑛 ′ −𝑛
− = ; − =
𝑆1 𝑆2 𝑆1 𝑆 𝑆1 𝐶1 𝑆1 𝐶2 𝑆1 𝐶 𝑆1 𝐶1

𝑛.𝑆1 𝑆2 .𝑆1 𝐶1 𝑛.𝑆1 𝐶2 .𝑆1 𝐶1


⟹ 𝑆1 𝑆 = . , et ⟹ 𝑆1 𝐶 =
𝑛 .𝑆1 𝐶1 −(𝑛 ′ −𝑛)𝑆1 𝑆2
′ 𝑛 .𝑆1 𝐶1 −(𝑛 ′ −𝑛)𝑆1 𝐶2

On a ainsi la position (S) et le centre (C) du miroir sphérique équivalent par rapport à S1.

Remarque : dans les conditions de Gauss (Système centré de faible ouverture), les plans
principaux d’un miroir sphérique sont confondus avec le plan tangent en S, (figure 11.a) et on a :

H ≡ H’ ≡ S

Figure 11.a Figure 11.b

Le miroir sphérique équivalent sera donc représenté par le schéma de la figure 11.b.

Etude de la marche d’un rayon et sens de propagation de la lumière:


Le rayon incident AI parallèle à l’axe optique donne, après réfraction et réflexion, le rayon
JB qui coupe cet axe en F’ qui est le foyer image du système centré (figure 12).

Figure 12

10
D’après le principe du retour inverse de la lumière, le rayon BJ passant par le foyer objet F
du système centré donne après réfraction et réflexion le rayon IA parallèle à l’axe optique, donc F
est confondu avec F’.
D’autre part le point K intersection de AI et BJ est confondu avec sa propre image K’
intersection des émergents correspondant JB et IA respectivement.
D’après la correspondance plan à plan, le plan objet HK est confondu avec le plan image
H’K’. Donc les plans principaux sont confondus et les foyers F et F’ aussi.
Conclusion: le système centré est équivalent à un miroir sphérique de sommet H et de foyer F.

IV- Association de deux systèmes centrés à foyers


1- Association de deux systèmes centrés dioptriques

Soient 2 systèmes centrés S1 et S2 de points cardinaux (H1, F1, H’1, F’1) et (H2, F2, H’2, F’2)
respectivement, et tels que:
𝑓1 = 𝐻1 𝐹1 et 𝑓′1 = 𝐻′1 𝐹′1 ; 𝑓2 = 𝐻2 𝐹2 et 𝑓′2 = 𝐻′2 𝐹′2

On note par 𝑒 = 𝐻′1 𝐻2 la distance entre les deux systèmes optiques. On défini l’intervalle optique
 par :
∆ = 𝐹′1 𝐹2 = 𝐹′1 𝐻′1 + 𝐻′1 𝐻2 + 𝐻2 𝐹2 soit ∆ = 𝑒 − 𝑓′1 + 𝑓2

2- Construction et détermination géométrique des points cardinaux du système centré


équivalent:
Quand on associe deux systèmes centrés de manière à ce que leurs axes principaux soient
confondus on obtient un seul système centré équivalent. On détermine alors, pour le système
équivalent, les points cardinaux ( H, H’, F, F’).

a- Détermination des points F’ et H’


On considère les deux systèmes centrés qui sont disposés sur la figure 13.

P P’

I J
I’

H F F’ H’

G’ G

Figure 13

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Explications de la figure 13:
L’incident I I1 parallèle à l’axe principal du système émerge de l’ensemble du système optique en
passant par le foyer principal image F’. Pour déterminer géométriquement la position de F’ on va
suivre la marche du rayon II1 à travers l’ensemble du système optique :

 L’incident I I1 parallèle à l’axe principal émerge de S1 en passant par I’1 image de I1 et par
le foyer principal image F’1, c’est le rayon I’1F’1.
 Le rayon I’1F’1 tombe sur S2 en I2. Pour connaitre la marche du rayon I’1F’1I2 à l’émergence
de S2 et localiser F’, on utilise les propriétés du plan focal PF2. En effet le rayon I’1F’1I2
coupe le plan focal PF2 en G. Le pinceau de rayons passant par G (foyer secondaire) émerge
de S2 en un faisceau de rayons parallèles : le rayon GK2 parallèle à l’axe optique émerge de
S2 en passant par K’2 et par F’2. Le rayon issu de I’2 et parallèle à K’2F’2 permet de
déterminer F’.
On en déduit que F’ est l’mage de F’1 par S2. Ecrivons la relation de conjugaison avec origine aux
foyers pour ces deux points :
𝑓2 𝑓′2
𝐹2 𝐹′1 . 𝐹′2 𝐹′ = 𝑓2 𝑓′2 ⟹ 𝐹′2 𝐹′ = −
Δ
Cette relation permet de déterminer par le calcul, la position sur l’axe optique du foyer principal
image F’ du système centré équivalent à l’association de S1 et S2.

La marche du rayon I I1 permet de déterminer la position du plan principal image (P’) du


système centré équivalent. En effet, on sait que (P’) est le lieu des points d’intersection des rayons
incidents parallèles à l‘axe optique et les émergents correspondants passants par le foyer image F’.
Donc, l’intersection entre le prolongement du rayon incident I I1 et le rayon émergent I’2F’ (figure
13) nous permet de déterminer le plan (P’) ainsi que le point principal image H’ du système centré
équivalent.

b- Détermination des points F et H


Pour déterminer géométriquement la position du foyer principal objet F ainsi que le point
principal objet H on fait le raisonnement suivant :

 Le rayon J’2J’ qui sort parallèlement à l’axe optique correspond au rayon incident J’1F2J2 qui
arrive sur S2 au point J2 en passant par son foyer objet F2.
 Le rayon J’1F2J2 coupe le plan focal image de S1 au point G’ (foyer secondaire image).
 Le rayon K’1G’ qui sort de S1 parallèlement à l‘axe optique correspond à un rayon incident
qui passe par son foyer principal objet F1. La direction de ce rayon permet de connaitre celle
du rayon incident IJ1 auquel correspond J’1F2J2.
 Enfin l’intersection du rayon IJ1 avec l’axe optique détermine la position du foyer principal
objet F du système centré équivalent.

On en déduit finalement que F2 est l’mage de F par S1. Ecrivons la relation de conjugaison
de Newton pour ces deux points :
𝑓1 𝑓′1
𝐹1 𝐹 . 𝐹′1 𝐹2 = 𝑓1 𝑓′1 ⟹ 𝐹1 𝐹 =
Δ

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Cette formule permet de déterminer, par le calcul, la position sur l’axe optique du foyer principal
objet F du système centré équivalent à l’association de S1 et S2.

Le plan principal (P) est défini comme le lieu des points d’intersection des rayons incidents
passant par F et les émergents correspondants passant qui sortent (après avoir traversé l’ensemble
du système optique) parallèlement à l’axe optique.
Donc, l’intersection entre le prolongement du rayon émergent J’2J et le rayon incident FJ1
(figure 13) nous permet de déterminer le plan (P) ainsi que le point principal objet H du système
centré équivalent.

c- Calcul des distances focales


Pour le calcul de la distance focale f, on revient de nouveau à la figure 13 et considère les
égalités résultant des différentes similitudes.

P’

I
I’

G’ G H’

Figure 13

En effet, les triangles H’I’F’ et H’2K’2F’2 permettent d’écrire :

𝐻′ 𝐼′ 𝐻′ 2 𝐾′ 2 𝐻′ 𝐼′ 𝐻′ 𝐹 ′ 𝑓′
= ⟹ = = (1)
𝐻′ 𝐹′ 𝐻′ 2 𝐹′ 2 𝐻′ 2 𝐾′ 2 𝐻′ 2 𝐹′ 2 𝑓′ 2

Les triangles F2 GF’1 et H’1I’1F’1 et permettent d’écrire :


𝐻′ 1 𝐼′ 1 𝐹2 𝐺 𝐻′ 1 𝐼′ 1 𝐻′ 1 𝐹′ 1 𝑓′ 1
= ⟹ = =− (2)
𝐻′ 1 𝐹′ 1 𝐹2 𝐹′ 1 𝐹2 𝐺 𝐹2 𝐹′ 1 𝐹′ 1 𝐹2

Puisque 𝐻 ′ 𝐼 ′ = 𝐻′1 𝐼′1 et 𝐻 ′ 2 𝐾 ′ 2 = 𝐹2 𝐺 , alors (1) = (2) et on déduit :

𝐻′𝐼 ′ 𝐻′1 𝐼′1 𝐻′ 𝐹′ 𝐻′1 𝐹′1 𝐻′1 𝐹′1 𝑓′2 𝑓′1


= ⟹ = ⟹ 𝐻 ′ 𝐹 ′ = −𝐻′2 𝐹′2 . =−
𝐻′2 𝐾′2 𝐹2 𝐺 𝐻′2 𝐹′2 𝐹2 𝐹′1 𝐹′1 𝐹2 Δ

Conclusion :
𝑓′ 2 𝑓′ 1
𝐻′ 𝐹 ′ = 𝑓 ′ = − (3)
Δ
Un raisonnement similaire à ce qu’on vient de voir, en utilisant la figure 13, ou plus simple
encore, en utilisant le principe de retour inverse de la lumière, nous permet de trouver :
𝑓1 𝑓2
𝐻𝐹 = 𝑓 = (4)
Δ

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d- Formule de Gullstrand
La vergence du système équivalent est donnée par :
𝑛′ 𝑛′ Δ 𝑛′
𝑉 = 𝑓′ = − 𝑓′ 𝑓′ = − 𝑓 ′ 𝑓 ′ (𝑒 − 𝑓 ′ 1 + 𝑓 ′ 2 ) (5)
2 1 2 1
Sachant que pour un système optique entre (n) et (n’), on a (voir paragraphe d- Vergence
𝑓 𝑛 𝑛 𝑛′ 𝑛1 𝑛
d’un système centré) : =− et que : 𝑉𝑆 = − 𝑓 = 𝑓′ , on peut écrire que : 𝑉1 = = −𝑓 et
𝑓′ 𝑛′ 𝑓′ 1 1
𝑛′ 𝑛
𝑉2 = = − 𝑓1 .
𝑓′ 2 2
La vergence du système équivalent peut s’écrire :
𝑛′ 𝑛′ 1 𝑉 𝑛 𝑛
𝑉 = 𝑓′ = − 𝑓 ′ . 𝑓 ′ 𝑒 − 𝑓 ′ 1 + 𝑓 ′ 2 = 𝑉 = 𝑉2 . 𝑛1 ( 𝑉1 − 𝑒 + 𝑉1 ) (6)
2 1 1 1 2

Soit :
V1.V2
V  V1  V2  e. (7)
n1
La relation (7) est appelée « formule de Gullstrand », avec e l’épaisseur optique et n1 l’indice du
milieu situé entre S1 et S2.

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